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#99 Si nous vivions notre joie plutôt que de la chercher sans cesse ? Avec Alice Benoit. cover
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Au Coeur du Couple

#99 Si nous vivions notre joie plutôt que de la chercher sans cesse ? Avec Alice Benoit.

#99 Si nous vivions notre joie plutôt que de la chercher sans cesse ? Avec Alice Benoit.

40min |17/04/2025
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#99 Si nous vivions notre joie plutôt que de la chercher sans cesse ? Avec Alice Benoit.

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Description

Et si la joie n'était qu'une somme de banalités quotidiennes ? S'il suffisait de décider, en se levant chaque matin, de vivre une journée joyeuse pour qu'elle le soit ? Si nous pouvions cultiver cette joie avec de toutes petites actions quotidiennes ? Et si cette joie de chacun, de chaque couple, de chaque famille était le secret d'un monde joyeux et apaisé ?
C'est avec grande joie que nous avons abordé toutes ces questions avec Alice Benoit dans cet épisode. Alice Benoit est coach et thérapeute. Elle accompagne les personnes pour leur permettre de mieux se connaître et mieux se comprendre, pour révéler leur talent.

Découvrez son univers et ses propositions sur son site neufensoi.com ou sur @alice_neufensoi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Au cœur du couple, le premier podcast qui vous donne la parole sur votre vie de couple.

  • Speaker #1

    Je suis Swazi Kastelnerak, experte en bien-être amoureux et créatrice du concept Save Your Love Date.

  • Speaker #2

    Je suis Marylise Richard, psychologue et thérapeute de couple.

  • Speaker #0

    Ensemble, nous voulons vous écouter,

  • Speaker #1

    vous interroger, nous interroger sur les difficultés que vous vivez au sein de votre couple.

  • Speaker #2

    Mais nous souhaitons aussi vous éclairer, vous proposer des pistes de réflexion et des actions concrètes pour que votre couple s'en nourrisse.

  • Speaker #0

    Notre croyance ? Oui, l'amour peut durer toute une vie et le couple peut être un lieu de bonheur, d'épanouissement et de bonification.

  • Speaker #2

    Mais rien ne pourra se faire sans vous, sans votre investissement, votre temps et votre volonté. Notre premier conseil sera donc de prendre le temps d'écouter ces épisodes à deux, puis d'en discuter, voire même d'en débattre.

  • Speaker #0

    Ne reste qu'à vous souhaiter un bon et inspirant moment en notre compagnie.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est une question un peu essentielle parce qu'effectivement, on constate qu'on en manque cruellement, alors que c'est une émotion primaire, c'est une émotion de base, et qu'on est toujours en quête de cette joie-là. Et moi, j'aimerais aussi qu'on l'aborde un peu sous un autre terme parce qu'à force de chercher quelque chose, on passe notre temps à le chercher, mais on ne passe pas notre temps à le vivre. Et je trouve intéressant qu'on puisse aborder la notion d'arrêter de chercher, mais aussi peut-être le vivre, parce que... Est-ce que ce n'est pas notre nature profonde que d'être en joie ? Et est-ce que ce n'est pas justement notre mental qui cherche à comment être en joie, alors que, tu vois, ça peut être un état de base ? Donc, je trouve ça intéressant, et notamment aussi à distinguer un peu la joie du bonheur, tu vois, ce que c'est que la joie, du bonheur et tout. Donc bref, je ne sais pas comment tu veux initier ce podcast. Écoute,

  • Speaker #0

    tu sais quoi, Alice, en fait, on vient d'initier parce que tu parlais tellement bien que j'enregistrais et que je me suis dit que ça va faire l'introduction. parfaite du podcast. Donc bienvenue Alice sur Au Père du Couple.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Introduction un peu originale, mais Alice parlait tellement bien que je me suis dit je ne veux pas passer à côté de ça. Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode. Vous l'aurez compris avec le rire d'Alice et puis son introduction qui va être placée sous le signe de la joie, du bonheur. En fait, on voulait faire cet épisode ensemble, notamment sous la thématique de la journée internationale. du bonheur qui a eu lieu le 20 mars, avec ce printemps qui arrive aussi. Donc, effectivement, les conditions sont là, sont réunies. Je crois que tout le monde commence à retrouver le soleil. C'est peut-être un élément de joie, d'ailleurs, le soleil, on en parlera peut-être, mais comment les conditions extérieures nous aident aussi à cultiver cette joie. Et Alice a répondu présente à mon invitation. Je suis très heureuse. Mais alors, je parle d'Alice comme si vous la connaissiez toutes et tous, parce qu'on a déjà fait un épisode ensemble. Mais Alice, je vais quand même... demander de te présenter parce que chaque jour on a des nouveaux auditeurs, donc peut-être qu'ils n'ont pas encore eu le temps d'écouter l'ancien épisode avec toi. Je veux bien que tu te présentes à nouveau, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, Swazik. Effectivement, je suis très heureuse d'être là pour parler de la joie, une thématique qui me touche particulièrement parce qu'elle m'anime dans mon quotidien. Mais effectivement, qui je suis ? Je suis coach, thérapeute et numérologue. J'accompagne les gens à mieux se connaître, à mieux se comprendre grâce à l'outil fabuleux et merveilleux. qu'est la numérologie, qui est un outil de connaissance de soi et qui nous permet de mieux comprendre qui on est selon notre profil pour appréhender un peu la vie et surtout se foutre la paix et venir recharger, nourrir notre batterie et animer qui on est selon notre propre unicité, ce dont on manque cruellement. Donc voilà, qui je suis simplement. Et sinon, je suis une personne en joie avant tout, parce que c'est difficile de se définir d'abord quand je dis qui es-tu, c'est effectivement partant. par ton métier, mais bien évidemment qu'on n'est pas que ça.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu pourrais nous dire, si tu n'es pas que ça, ce que tu es, à part ton métier ? Où est-ce que tu vis ? Quel âge tu as ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, je vis à Bordeaux. J'ai 33 ans. Un âge qui me plaît assez bien parce que, déjà, c'est un nombre très sympa en numérologie qui symbolise l'harmonie. Mais au-delà de ça, parce qu'effectivement, pour les auditeurs qui ne sont pas les plus spirituels, il y a cette notion, en fait, juste d'état d'équilibre que je trouve qu'on acquiert. en vieillissant, en prenant de l'âge. Et moi qui ai eu longtemps peur de vieillir, j'aime aujourd'hui bénéficier de chaque année qui passe pour comprendre, pour apprendre, pour évoluer, pour grandir. Parce que je trouve que justement la vie n'a qu'un seul but, c'est celui d'évoluer, de comprendre, de grandir. Et justement, la vie n'a pas pour but d'être en joie. On va en parler du coup justement aujourd'hui. Mais je trouve que plus on est en quête de quelque chose, plus on s'accroche, plus en fait on... Ce n'est pas le cœur qui parle, mais c'est notre mental qui nous oblige.

  • Speaker #0

    Ça promet un bel épisode. Petite question, est-ce qu'il y a un chiffre, comme tu as parlé de numérologie, est-ce qu'il y a un chiffre de la joie ?

  • Speaker #1

    Le 3. Le 3 est le chiffre de la joie. Parce qu'en fait, en numérologie, chaque nombre a une figure archétypale. Le 1, c'est le père, le 2, c'est la mère, le 3, c'est l'enfant qui résulte de la mère et du père. Et donc, effectivement, en fait, on attribue à l'enfant l'émotion primaire de la joie. Donc, ce serait le 3. en numérologie effectivement qui symbolise la joie.

  • Speaker #0

    Tu sais ça me plaît beaucoup parce que je viens de sortir une collection accessoire, on a fait notamment des sweats et des t-shirts et sur ceux de la femme, on a placé à chaque fois en bas de manche, trois petits cœurs, donc moi j'avais fait le 3 pour 1 plus 1 égale 3 dans le couple, toi, moi chacun arrive avec ce qu'il est et ensemble on fait une troisième entité le couple mais je me dis que En mettant trois, je rejoins aussi la joie. C'est vraiment un thème qui est ultra important pour moi. J'essaye vraiment d'inculquer ça, notamment à mes enfants, c'est cette culture de la joie, être en joie. Alors, on va dire, évidemment, avec la vie que tu as, ton cadre de vie, c'est bien plus facile de dire ça, d'être en joie. Mais je crois profondément qu'en fait, sa propre joie attire celle des autres et que de vivre. Avec cette notion-là en tête, on va générer autour de nous cette joie. C'est ça que j'aimerais qu'on creuse, c'est comment. Parce que je vois bien que je ne raisonnais pas pareil il y a quelques années. Et c'est quelque chose pour avoir écouté là-dessus, sur la mentalisation notamment, avoir lu, vraiment avoir un peu travaillé ce sujet, savoir comment on peut un peu maîtriser. ces pensées dans un sens ou dans un autre. Il y a quelques années, je ne me rendais pas compte et là, je me rends de plus en plus compte et c'est vraiment quelque chose que je veux transmettre d'ailleurs à mes enfants. Pour eux, ça leur paraît, même à mon mari, ça leur paraît encore un peu des pensées hubesques, si je puis dire, de leur femme et de leur maman. Je voudrais encore creuser ça avec toi aujourd'hui et pouvoir le transmettre peut-être avec les mots et avec le savoir d'une experte. Si tu es d'accord. Il y a beaucoup de questions dans ce que je te dis, mais voilà, c'est un peu ce que j'attends de cet épisode.

  • Speaker #1

    Oui, mais je comprends effectivement ce besoin d'avoir de la clarté dessus, parce qu'elle est si essentielle, effectivement. La joie, elle fait partie de ces émotions primaires, de ces émotions de base. Joie, tristesse, peur, colère, dégoût et surprise. Donc, elle cohabite à côté, du coup, justement, de ces autres émotions de base. Attends,

  • Speaker #0

    juste... Excuse-moi, Ali, je te coupe, mais là, dans les émotions de base, elles sont quand même très négatives, non ? Je trouve, à part la joie, la surprise, qui peut être plus positive, plus sympathique, mais les autres, le dégoût, la peur, la tristesse, la colère, l'ennui, qu'est-ce qui se passe là ?

  • Speaker #1

    Oui, alors, effectivement, peut-être qu'il faut un peu recentrer tout ça, je l'ai dit comme une grande banalité, mais effectivement, nos auditeurs ne sont peut-être pas au courant de ce que c'est que les émotions de base universelles. C'est en fait une théorie. qu'un éminent psychologue américain, Paul Ekman, a donné sur les émotions de base universelle. Et donc, que ce soit la joie, la tristesse, la peur, la colère, elle le dégoût et la surprise. Et en fait, ces émotions, elles sont innées et elles ont une fonction adaptative. C'est-à-dire qu'en fait, elles nous permettent de réagir rapidement pour assurer notre survie. Donc en fait, ce sont des émotions qui sont liées à notre propre survie. Voilà. Donc, c'est pour ça, peut-être, que tu peux dire, bon, elles ne sont pas super. Et encore que la colère, c'est en réaction face à une injustice, face à une frustration, face à une agression. Donc, en fait, elle permet de maintenir un état de survie qui est quand même plutôt cool. En fait, moi, je pense qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions.

  • Speaker #0

    C'est avec tes amis.

  • Speaker #1

    Mais oui, pour reprendre Mission Cléopâtre un petit peu, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises situations. C'est, en fait, elles sont circonstancielles, les émotions. C'est-à-dire que typiquement, on peut se dire que, effectivement, la colère est une mauvaise émotion. Sauf que la colère, elle t'aide à maintenir un état de vie ou de survie. Effectivement, si tu te mets en colère parce que j'ai eu cinq minutes de retard, bon ben voilà, là, c'est peut-être pas effectivement mesuré. Là, peut-être que tu peux dire que c'est une émotion qui est trop envahissante. Par contre, si tu vois, je sais pas, toi, il y a trois enfants, si tu vois un adulte agresser quatre enfants, voilà, si tu vois du coup... un adulte agressé, un de tes enfants, eh bien, en fait, il se peut, très probablement, que tu te mettes en colère. Et là, la colère sera bienvenue, tu vois, et elle ne sera pas jugée comme étant une mauvaise émotion parce qu'elle aura permis la survie, elle aura permis la vie. Donc, finalement, en fait, toutes ces émotions-là, elles sont teintées que de bons ou de mauvais selon la circonstance que l'on vit, tu vois, mais pas selon, sinon, ce que l'on traverse. Moi, je trouve que c'est très positif, la colère. Quand je suis en colère, généralement, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas... ok en moi, il y a une injustice que je subis, il y a quelque chose qui me demande de rétablir un équilibre. Pareil, le dégoût, ça m'indique que j'ai du rejet, que j'ai de la répulsion, que j'ai une aversion envers quelque chose. Donc, ça m'indique à comment est-ce que je peux remettre de l'équilibre. Et finalement, c'est peut-être utile, parce que peut-être que là où j'ai une aversion pour quelque chose, finalement, c'est quelque chose qui déséquilibrerait ma propre harmonie. Donc, c'est plutôt chouette, finalement.

  • Speaker #0

    Et la joie fait donc partie de ces émotions primaires. qui vont être liées, comme tu l'as dit, à notre survie. Donc, ce qui veut dire que joie égale vie.

  • Speaker #1

    Joie égale vie. Joie est égale à, effectivement, à proprement parler, la joie, c'est une gaieté, c'est une exaltation, c'est un ravitement. C'est quelque chose, en fait, si tu veux, qui a un état éphémère, qui suscite une émotion vive et qui a une durée limitée. On l'oppose souvent au bonheur, de façon un peu philosophique, parce que la joie, en fait, elle est circonstancielle, pareil. exemple, un ami te fait une surprise, tu réussis un projet important, tu écoutes une musique, ça te met en joie. Donc c'est une émotion soudaine, un état éphémère, vif, qui peut être intense, mais en tout cas qui a une durée limitée. Alors que le bonheur, c'est un état durable, un sentiment profond, qui vient en fait plutôt d'une construction et d'une paix intérieure, plutôt que juste d'un moment, d'un élan, d'un événement, d'une personne, de quelque chose qui est précis. Donc il y a une vision beaucoup plus large de l'existence. Ça ne dépend pas d'un instant précis, mais c'est une vraie construction personnelle.

  • Speaker #0

    Est-ce que les moments de joie vont faire partie de la construction de notre bonheur ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. La joie nourrit le bonheur et le bonheur permet de vivre des joies. Donc, elles sont vraiment très complémentaires. Et la joie, c'est plus, si tu veux, un instant. Et le bonheur, c'est un peu une trajectoire et un chemin, un but, finalement. Donc, c'est pour ça qu'on est dans cette recherche de la joie. joie parce qu'en fait on sait qu'elle conditionne le bonheur. Effectivement, plus on vit des joies répétées, plus on est dans un état de bonheur puisque le bonheur, c'est cet état stable, profond, qui amène cette paix intérieure. Donc effectivement, oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que la joie procure en nous ? Qu'est-ce que le sentiment de joie vient peut-être réveiller, vient peut-être sécuriser, vient apaiser ? Pourquoi c'est si important ? Pourquoi ça fait partie de... On dit que c'est un... C'est une émotion qui est liée à notre survie. Qu'est-ce que ça provoque, la joie ?

  • Speaker #1

    Ça nous maintient en vie, en fait, tout simplement. Ces émotions primaires font qu'on se distingue des êtres, des animaux, parce que nous avons des émotions. Donc, effectivement, c'est ce qui maintient notre état de vie. Donc, effectivement, la joie est essentielle en ce sens-là. Elle nous permet de nous donner la vie. Donc, normalement, elle nous permet aussi de nous orienter. Quelque part, quand il y a quelque chose qui nous met en joie, c'est que c'est généralement le bon chemin. Quand il y a quelque chose qui nous donne de la répulsion, du dégoût, de la tristesse, effectivement, on nous dit que ce n'est pas vraiment le bon chemin. Qu'est-ce que ça suscite en nous ? Bien évidemment, tout un système hormonal qui est étroitement lié à quelque chose qui nous génère des endorphines, de la sérotonine, de la dopamine, et surtout ces sentiments de satisfaction. Et surtout, la joie, ce qui est très important, c'est qu'elle est perçue pour le cerveau comme un gain. Donc ça, c'est quand même super chouette et on est quand même câblé pour... On a un système de récompense à l'intérieur de notre cerveau. C'est pour ça qu'on est dans cette recherche de dopamine, parce qu'on est câblé vers ce qui nous procure de la récompense et un gain. Donc la joie nous procure ce gain-là.

  • Speaker #0

    Alors là, je pense qu'on a bien posé le sujet, le pourquoi la joie est essentielle dans nos vies. Comment est-ce qu'on... on peut avoir le pouvoir sur notre joie ? Comment est-ce qu'on peut la cultiver, mais de façon très consciente, sans l'attendre des autres, vraiment par nous-mêmes ?

  • Speaker #1

    J'aime bien cette question parce qu'il y a deux réponses. J'ai envie de te donner deux réponses à ça. Ma première réponse viendrait de « il faut qu'on arrête de la chercher » . C'est-à-dire que peut-être que ce qui nous rend profondément malheureux, c'est qu'on vient la chercher constamment. En fait, ce qui est normal dans un état humains, parce que nous sommes des êtres humains, c'est d'être en vie, on l'a dit. Et être en vie, c'est être en joie, être triste, être malheureux. En fait, c'est être cyclique. Notre nature, la nature en général, fonctionne sur la cyclicité. La nature n'opère que parce que là, du coup, on a des saisons, on a une temporalité, on a une saisonnalité. C'est ce qui fait qu'on est en vie, c'est ce qui fait qu'on est en joie. S'il y avait toujours du soleil, la fleur fanerait. C'est parce qu'à un moment donné, il fait froid, que ses pétales tombent et que le système se... se refait. Donc, en fait, il faut qu'on... Je pense que ce qui nous fait du mal, c'est qu'on a de cesse que de chercher ce qui est anormal. Un état de joie quotidien est un état, en fait, qui est peut-être anesthésié. La quête de la joie constante n'est qu'une illusion. C'est une illusion, en fait. Nous sommes des... On est des êtres cycliques et on est animés par l'idée que tout est changement, tout est process, tout est mouvement. Donc, peut-être que cette quête de joie constante est illusoire. Donc ça, ce serait vraiment ma première réponse. Mais elle est vraiment essentielle, elle est vraiment importante parce que sinon, on a de cesse de penser qu'on a des problèmes à régler, qu'on est un problème à régler, là où la vie est une forme d'équilibre. Il y a des moments de joie, il y a des moments de tristesse. Et après, en fait, c'est ce qui nous alourdit le plus dans tout ça qui fait qu'on est déséquilibré ou en équilibre ou pas, etc. Ensuite, il y a autre chose, c'est que... Et ça, il faut le savoir parce que peut-être que la majorité de nos auditeurs ne le connaissent pas. Ce qu'on appelle les biais cognitifs, il y a notamment le biais de négativité. C'est-à-dire que notre état de nature est fait pour d'abord voir ce qui ne va pas, ce qui pourrait échouer, ce qui pourrait nous mettre en péril, parce que notre cerveau est câblé pour la survie. Donc il est programmé pour détecter les menaces, anticiper les risques, voir les dangers. Il n'est câblé que pour ça. Donc déjà, naturellement, on a une prédisposition au négatif. Et c'est Alain, le fameux philosophe, qui disait que le pessimisme est de nature, l'optimisme est de combat. Donc ça veut dire que notre cerveau est programmé pour la survie, mais pas pour le bonheur. Et qu'en fait, finalement, l'optimisme, c'est un choix, une discipline, un effort constant, et qui n'est pas justement permanent, pour en revenir à ce que je disais au début, c'est cyclique, et que c'est justement être engagé à se dresser face à quelque chose, et finalement, du coup... de venir faire le choix, de choisir l'optimisme parce que notre état naturel est un état de prédisposition négative parce qu'il nous prévient du danger, notre cerveau, ce qui est hyper, hyper, hyper, hyper utile en fait.

  • Speaker #0

    Je suis tellement absorbée, tu vois, que je veux la suite, je veux la suite. Donc, je suis assez étonnée par le fait que tu dises que notre cerveau est plutôt programmé pour la survie et plutôt avoir tendance à aller vers ce qui est négatif et que justement, la positivité est un combat.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, mais ça, peu de personnes le savent. Vraiment, c'est pour ça, c'est hyper important de le dire, pour dédramatiser ce qu'on ressent. Dédramatiser, l'idée qu'on se dit, c'est difficile, c'est compliqué, etc., c'est un exercice, c'est une discipline, ça demande un effort de voir l'optimisme. C'est vraiment très important de comprendre ce biais de négativité, et ce n'est pas mal, en fait. Comme je dis, vraiment, ça nous permet de détecter les menaces, les dangers, le risque. On est dans un mood de survie, en fait, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Donc tu veux dire que si demain, moi je ne fais plus d'efforts, je suis une personne très positive, mais effectivement, quand tu dis que c'est un combat, j'ai une notion que ça me demande de l'énergie, ça me demande une réflexion, ça me demande parfois un travail. Vraiment, donc si demain, j'arrête tout ça et que je reviens à mon état naturel, je ne vais voir que ce qu'il y a de négatif autour de moi.

  • Speaker #1

    Disons que tu vas avoir une prédisposition, avoir naturellement ce qui pourrait échouer, ce qui peut te mettre en péril, que ce que tu pourrais gagner et avoir. Cette prédisposition-là... Elles se travaillent déjà en fonction de dans quelle famille tu as été élevé, comment est-ce que tu as été éduqué. Et ensuite, c'est un exercice. Donc, ça veut dire que tu peux rééquilibrer cette tendance et entraîner ton esprit à voir le beau, à voir le joyeux, à voir le bien. Et ça, effectivement, on n'est pas tous égaux face à ça. Selon son histoire, selon son mode éducatif, selon effectivement où est-ce qu'on évolue. Effectivement, tu disais que tu vivais près du soleil avant qu'on enregistre. Ça aide tout ça, en fait. Il y a aujourd'hui plein d'éléments et on va en donner quelques-uns, du coup, à nos auditeurs, justement. Mais... qui nous aide en fait justement à... à naturellement être beaucoup plus tournée vers ce bon-là. Mais effectivement, c'est un exercice qui nous demande de rééquilibrer cette tendance.

  • Speaker #0

    Ça m'intéresse, là. Parce que je sais que j'ai des amis qui vont écouter, elles ont une tendance à être plutôt assez pessimistes dans leur vie. Si on peut leur donner, là, en quelques minutes, une notice, une marche à suivre, pour changer ça, qu'est-ce qu'on peut leur dire, qu'est-ce qu'on peut leur conseiller ?

  • Speaker #1

    Pour cultiver un peu la joie, etc. C'est ça ?

  • Speaker #0

    Cultiver la joie et puis, justement, cultiver, devenir une personne positive. Comment est-ce qu'on lutte contre notre nature première qui est de voir ce qui est plutôt négatif, d'être plutôt d'un naturel pessimiste ? Comment est-ce qu'on lutte ? Tu l'as dit, on peut tout à fait éduquer son cerveau à ça.

  • Speaker #1

    Oui, on peut le réentraîner, effectivement. Alors déjà, moi, je... Comment dire ? Je ne suis pas forcément pour changer la nature profonde des gens. Typiquement, il y a des gens qui peuvent être très prévoyants, et moi j'adore ces personnes-là, parce que ça veut dire que ce sont des gens qui sont très organisés, qui sont très fiables, qu'on peut compter sur eux. Donc en fait, justement, n'essayons pas de changer notre nature, tu vois. Il y a des choses qui nous sont très utiles parfois dans la façon dont on perçoit les choses. Là où le bas blesse, c'est quand ça devient dommageable, soit pour notre état de vie, soit pour notre santé mentale, etc. Donc là, si on parle de ce cadre-là, tu vois. Effectivement, alors peut-être qu'on va enfoncer des portes ouvertes, mais ce sont des banalités, mais ce sont ces banalités-là qui sont le socle fertile sur lequel tout le reste pousse. C'est-à-dire que naturellement, je disais, qu'on a ce biais de négativité-là. Donc déjà, c'est pratiquer quelque chose qui nous permet de refaire vivre la joie, de se reconnecter consciemment à un souvenir heureux à la fin de notre journée ou au début de notre journée, en l'associant à une émotion. Et comme ça, en fait, on renforce l'empreinte dans la mémoire de la joie. Donc, c'est ce qu'on appelle la gratitude, en fait. Je n'ai pas osé la nommer parce qu'en fait, elle a mauvaise presse. Mais en fait, finalement, la gratitude permet de se poser la question quotidiennement, tous les jours, à changer de focale et à chercher le beau plutôt que l'angoissant. Et à refaire vivre ce moment de joie en repensant consciemment, du coup, justement, à ce souvenir et en ancrant l'émotion que ce souvenir suscite en nous. Ça renforce l'empreinte dans la mémoire. Ça, en fait, ça forge, du coup, justement. C'est comme un muscle, ça le forge. Et donc, justement, en fait, ça nous permet d'amener plus de joie. Ensuite, bien évidemment, on est notre énergie, mais que le miroir de tout ce que l'on a autour. Donc, bien évidemment, s'entourer de beau, de joie, les lieux, les sons, les odeurs. Il faut ancrer ce système de récompense, en fait, quotidiennement dans notre mémoire. Donc, s'entourer de beau, le beau quand même aide. Aujourd'hui, il y a des travaux qui montrent que l'art... guéri, notamment que s'entourer du beau guéri aussi, ça veut dire aussi s'entourer de personnes qui ont aussi cette énergie-là, pareil, on enfonce une porte ouverte, mais si on ne l'a pas encore entendu, on dit qu'on est souvent la somme des 5 personnes que l'on fréquente le plus, donc en fait, il faut comprendre qu'on est tous les chaînons d'une grande chaîne qui est plus grande que nous, et qui fait que forcément, si j'ai un entourage qui est dans cette épreuve, énergie-là de joie, forcément, c'est beaucoup plus facile pour moi de m'y accrocher. Je pense aussi à nourrir nos sens, tu vois, la nourriture, mais dans un état de joie, très souvent. J'ai lu une étude, et c'est rigolo, c'était ce week-end, justement, qui disait que les personnes qui, dans la cuisine, en fait, du coup, qui ne font pas la cuisine, qui mangent leur reste, les restes qu'ils ont déjà préparés, sont beaucoup moins heureux que les gens qui vont cuisiner quotidiennement, du coup, tous les jours.

  • Speaker #0

    Ouais, mais dis-nous, ils sont plus écolos, pour le coup. Pour sauver la planète, c'est quand même mieux que de se dire, tu vois, ça ne va pas me mettre en joie que de manger mes restes, donc je les jette et je recuisine. Non, mais c'est drôle, ça.

  • Speaker #1

    En fait, peut-être le faire en plus petite quantité. Oui, bien sûr. Parce qu'en fait, finalement, en fait, qu'est-ce que ça stimule ? C'est que la cuisine stimule, en fait, notre idée qu'on est en train de faire quelque chose qui nous nourrit. Et c'est ça, en fait, dont on parlait dans la joie. c'est faire des choses qui nous nourrissent d'un point de vue imagé comme réel. Donc là, on est en train de faire quelque chose qui nous nourrit. Donc ça, c'est quand même assez aidant. Donc oui, il y a cette thématique-là. Il y a bien évidemment, alors ça, c'est la lumière. Je veux dire, aujourd'hui, c'est bien connu que plus tu es exposé à la lumière, plus ça te procure de la joie. Il y a aussi quelque chose qui est de l'ordre de, qui est aussi un peu sous-côté. Comment faire venir la joie dans notre quotidien ? La création est hyper, hyper, hyper aidante pour ça. La créativité. Pourquoi ? La créativité, en fait, c'est venir s'exprimer. C'est venir dans l'expression orale, physique, mentale, verbale, par son corps de quelque chose. C'est se mettre en fait en mouvement. Et le mouvement, à proprement parler, c'est la vie. La joie est une émotion. L'émotion vient du latin « emovere » , qui veut dire en mouvement. Donc en fait, plus tu te mets en mouvement, plus tu es dans la joie. Ça, c'est quand même quelque chose qui te rappelle aussi à la vie qui est en toi, à la vie qui circule en toi. La création, le processus créatif, permet de venir t'exprimer par toutes les manières telles qu'elles soient. oralement, physiquement, verbalement, que tu sois en mouvement. Donc la créativité est quand même quelque chose qui est souvent sous-coté et qui nous permet vraiment quand même de cultiver, de maintenir la joie, parce qu'elle nous permet de faire venir la vie, de faire venir les couleurs, de faire intervenir aussi la nature. Il y a plein de choses qui sont exaltantes dans l'idée de créer, et surtout, ça nous amène du concret. C'est-à-dire que quand on est en train de créer, On est en train de faire quelque chose de concret et on voit ce qu'on a fait. Et je crois que quand même, un des plus grands besoins de l'être humain, c'est de se sentir utile. Donc, il n'y a rien de plus beau que quand tu vois que tu as fait du concret dans quelque chose, que tu as réalisé quelque chose.

  • Speaker #0

    Là, je me dis qu'effectivement, tu dis que c'est sous-côté, mais moi, quand tu me dis ça, je ne m'estime pas une personne à être très créative. Et justement, je me dis, si la créativité peut ramener plus de joie dans mon quotidien, mais en fait, moi, il faut dire que je... j'associe créativité et artiste. Et je pense que je ne suis pas la seule. Je crois que quand tu dis ça, que la créativité fait vraiment partie de ces éléments qui peuvent nous aider à travailler la positivité, je pense qu'il y a des gens qui ne vont pas du tout se sentir concernés parce qu'ils vont dire « je ne suis pas du tout créative » . Est-ce que tu pourrais nous donner des exemples ? Alors peut-être par exemple la cuisine, effectivement, c'est quelque chose auquel on peut avoir accès. Et tout le monde est capable de faire des cookies en mettant peut-être juste sa petite pointe de personnel. Moi, j'associe ça beaucoup à un monde artistique. J'ai tort, certainement, mais...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est hyper important, effectivement, parce que tu as tout à fait raison. Les gens ont du mal à dissocier ce que c'est que la créativité de l'art. L'art, c'est faire du beau. Alors que la créativité, c'est venir s'exprimer. Et on ne crée pas pour faire du beau. On crée pour s'exprimer. Donc que ce soit oralement, verbalement, avec ses mains, avec son corps, on danse, on chante, on écrit, on parle, on papote, on est juste là dans le domaine de l'expression de soi dans la créativité. Alors que dans l'art, on fait du beau. Et encore le beau est quelque chose de très... Mais c'est ça qui est important, c'est que la création n'a pas de but. La création, elle n'a pas de but de finalité, je veux dire. Elle est juste un processus qui met en... joie parce que ça permet de s'exprimer. Donc, il faut juste voir la création comme un jeu, finalement, en fait. Et c'est pour ça que les enfants, tu vois, on en revient à la conversation du début, comme ça, est-ce qu'il y a un nombre en numérologie qui est attribué à la joie ? C'est l'enfant parce qu'en fait, l'enfant, il joue. Et c'est parce qu'il joue qu'il est en joie. Et on oublie, nous, de jouer. Donc, c'est pour ça justement, dans les conseils, tu vois, dans les trucs, c'est l'importance de jouer. On oublie qu'on doit jouer, on l'associe à quelque chose qui est pour les enfants, alors qu'en fait, c'est de jouer qui nous met en joie. Il y a ce truc de, à chaque fois, on fait quelque chose pour avoir un but, une finalité, une fin. Non, on peut juste le faire pour nous exprimer. Et l'expression de soi est fondamentale. Tu sais, il y a un truc qui dit que tout ce qui n'est pas exprimé s'imprime, que la maladie aussi, tu sais, c'est cette forme, en fait, c'est quelque chose qui s'est figé en nous, tu sais, et qui n'est pas entendu. On a vraiment besoin de s'exprimer.

  • Speaker #0

    plus en plus, et l'enlever d'un but, d'une finalité, de quelque chose.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est quelque chose qui peut se décider ? Est-ce que ça peut aider de le décider ? Même si tu as dit, j'ai bien entendu, qu'on ne cherche pas à changer notre nature profonde, est-ce que quand même, on peut se dire, si on se rend compte qu'on est une personne assez négative, et que justement, dans notre vie de tous les jours, ça a des conséquences ? sur notre joie, notre bonheur, sur notre entourage. Est-ce qu'on peut décider, demain matin en se levant, évidemment en mettant en place des exercices, en mettant en place des routines, est-ce qu'on peut décider de faire route vers plus de joie dans notre vie, plus de positivisme, ou alors est-ce qu'on sera sans cesse ramené à ce qu'on est véritablement ? Ce que je ne veux pas croire surtout, je vais voir ce que tu me réponds.

  • Speaker #0

    Non mais complètement, bien sûr, on le disait, l'optimisme est un choix, l'optimisme est une décision. Donc effectivement, on peut décider, quand on décide, on se met en action verte. C'est pour ça que là, on donnait des petites choses qui pouvaient du coup amener justement cette joie. Ce sont des petites choses, mais d'ailleurs, je voudrais enlever le mot petite, parce qu'en fait, ce sont vraiment des choses essentielles, le socle sur lequel tout le reste va se bâtir. Aujourd'hui, si tu te lèves et que tu te mets... quelques minutes directement au soleil, tu vois, sur ta terrasse, tu vas avoir beaucoup plus de joie que si tu es enfermé dans ta maison. Si tu mets ton corps en mouvement, ça s'écrit à des endorphines. Si tu manges un bon plat, tu es bien. Juste si tu évoques des souvenirs heureux, forcément, tu es beaucoup plus en joie. Ce sont des choses qui sont essentielles et pour autant, on ne les fait pas. Et il y a aussi quelque chose qui est intéressant et dont je voudrais parler, c'est de donner du sens. En fait, donner du sens, ça anime notre quotidien, ça anime notre joie, ça anime ravive le feu de la joie. C'est indispensable donner du sang. Je trouve ça terrifiant de se lever le matin sans savoir pourquoi est-ce qu'on se lève. En fait, tu vois, il n'y a pas plus heureux que quelqu'un qui sait pourquoi est-ce qu'il se lève. Qu'est-ce qui te met en vie ? Qu'est-ce qui te met en joie ? Qu'est-ce qui te donne envie d'exister ? Comment tu habites chacune de tes journées ? Quel sens tu y dédies ? Et donc, le sens, c'est effectivement ça qui est important, mais c'est aussi l'idée de se connaître, l'idée de se comprendre. De savoir qui tu es, tu ne peux pas être en joie si tu ne sais pas qui tu es. Bien évidemment, le qui tu es, il est en mouvement, il n'est jamais figé, il va bouger, on ne sait jamais qui on est jusqu'à la fin de sa vie. Mais en tout cas, c'est l'idée de, on ne peut pas avoir de la joie dans notre vie si on n'a pas du sens, si on n'est pas en train de comprendre qu'il y a quelque chose de plus grand que nous, de croire en fait que c'est quelque chose qui impulse beaucoup de joie.

  • Speaker #1

    Ça, c'est une question qu'on avait... abordé en profondeur toutes les deux sur l'épisode qu'on avait fait ensemble qui de mémoire s'intitulait comment impacter le monde avec son talent et donc ça ramenait à ça aussi à donner du sens à trouver du sens, je voudrais rebondir sur quelque chose que tu as dit si on met en place cette petite chose et puis tu es revenue sur le mot petite mais je pense que c'est réellement un frein pour les gens ou en tout cas quelque chose qui fait que ils passent là-dessus et ils disent « Ok, ça ne sert à rien en fait cet épisode, il ne m'a servi à absolument rien. » Je sais parce que moi, c'est ce que j'essaye de faire dans ma communication pour cultiver un amour durable, c'est de donner des conseils simples et efficaces. Et parfois, en fait, les gens, il faudrait leur donner quelque chose d'un peu inaccessible ou d'un peu incroyable à faire ou quelque part une recette un peu magique et ils se diraient « Si je fais ça, ça va vraiment marcher. » Genre par exemple, si demain je gagne l'auto, ce qui est très peu probable, là je vais être heureux. Et là, pour le coup, ils y croient. Et je trouve que quand on donne des choses finalement simples qu'on peut tous plus ou moins faire, se mettre en mouvement le matin, se mettre dehors, alors au soleil pas toujours, mais déjà la lumière du jour ou sous un arbre pour le toucher, pour le sentir. Tu vas trouver que c'est accessible à tout le monde. C'est très simple. Mais en fait, le fait que ce soit simple, ça vient enlever la crédibilité de ce conseil-là parce qu'en fait, il est trop simple pour être vrai et pour être efficace.

  • Speaker #0

    Complètement. Comme il est tellement accessible, on est souvent plus porté par ce qui est inaccessible, et donc un peu, je te rejoins complètement. En fait, il faut bien comprendre que la joie, c'est une émotion que l'on peut susciter, qu'on peut créer tous les jours. Même dans les conditions les plus atroces, tu vois, même dans les événements les plus terribles qui peuvent nous arriver, c'est quelque chose que l'on cultive à l'intérieur de soi. Et donc effectivement, nos auditeurs vont trouver plus parfois de joie dans l'idée de faire un exercice physique que dans la lumière. Et ça peut être des choses qui sont effectivement vues comme... bêtes, futiles, ou si simples qu'on ne les fait pas. Seulement, parfois, je vous rappelle que les choses les plus simples sont les choses sur lesquelles on passe le plus à côté. C'est essentiel et pour autant, on ne le fait pas. Finalement, je trouve ça assez beau, c'est que la joie, elle est accessible, que la joie, elle est simple, qu'elle peut arriver par des petites choses du quotidien, mais que c'est ces petits riens qui font les touts. Et je crois que cette phrase-là, elle est importante, c'est ces petits riens, là, qui font le tout. qui vont conditionner notre journée. On le voit bien. Il se peut qu'on sort dans la rue un matin, on est un peu en retard, on se fait klaxonner et tout, et on se dit « wow » , on se fait insulter, etc. Et là, on passe une mauvaise journée. Bam ! Alors qu'à l'inverse, en fait, si justement, on se met juste au soleil 20 minutes, si on prend un bon petit déjeuner ou ce genre de choses-là, on est déjà plus enclin à passer une bonne journée. Donc, effectivement, ce sont ces petits riens qui font les tout.

  • Speaker #1

    Moi, si j'avais un conseil à donner, c'est peut-être ne soyez pas trop ambitieux pour cultiver la joie. dans votre vie, allez-y par des petites choses toutes simples. Et en fait, c'est ça qui, petit à petit, est mis dans une routine et puis mis les uns à côté des autres. Effectivement, si vous ne faites qu'un petit exercice dans la journée, ce ne sera peut-être pas suffisant, mais quand vous aurez pris l'habitude de faire celui-ci et de constater ce que ça vous procure et d'en mettre un second en place et puis un troisième, là, pour le coup, votre journée entière pourrait être davantage tournée vers la joie. J'ai repensé à un film quand tu as parlé de cultiver la joie dans les pires conditions. Je me suis toujours pensée à ce film « La vie est belle » . Et combien vraiment ça nous apprend. Et même nous, en fait, on est très suspicieux au départ un peu sur le synopsis de ce film. Je ne vois pas comment ça va être possible de tourner de la joie en étant dans cette partie de l'histoire. Et en fait, il nous emmène avec ce père et ce fils dans cette histoire. Et limite, il nous allège un peu, je trouve. cet événement, c'est plus qu'un événement d'ailleurs, cette partie de notre histoire. Donc, je trouve qu'il est très vrai ce film pour ça, en disant comment on peut avoir le pouvoir et quel regard on peut s'efforcer de porter sur les choses pour qu'ils soient plus lumineux, peut-être plus joyeux, plus ensoleillés.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, tu l'as dit, et justement, on a parlé lors de notre premier enregistrement de podcast, en fait, c'est donner du sens aux choses. En fait, c'est quel est le sens qu'on met derrière ça ? Le sens change l'existence, change la façon dont on va vivre ensuite l'événement. Et ce qui est important, effectivement, c'est que ça ne dépend plus des autres, ou des événements, ou des circonstances, ou de ce qu'il y a à l'extérieur de nous, mais que ça dépend juste de nous. Et pour que ça dépende de nous, il faut reconnecter à nos besoins, à nos valeurs. Qu'est-ce qui fait que nous, c'est nous ? Quels sont nos besoins ? Quels sont nos outils ? Quels sont nos forces ? Quel est le sens qu'on a dans notre propre vie, en fait ? Et ça, c'est essentiel. C'est ce qui attise le feu. en nous. Et c'est aussi, et je réinsiste dessus, mais c'est d'arrêter de chercher peut-être la joie pour enfin peut-être aussi la vivre, parce que finalement, c'est peut-être par ces petites choses quotidiennes qu'on est en joie, et c'est quand on la cherche trop que là, on n'est plus en joie, parce qu'on se dit « j'ai ça qui me manque, j'ai ça qui me manque, j'ai ça qui me manque » , parce qu'encore une fois, je le rappelle, le cerveau est câblé pour voir aussi ce qui manque, tu vois, on retient plus ce qui nous manque que ce que l'on a. Parce qu'il peut... toujours nous manquer quelque chose, tu vois, même pour les gens les plus riches, les plus amoureux, les plus tout ça. Et comme on l'a dit, en fait, le bonheur, c'est une succession de joie, le bonheur, c'est une quête, c'est un chemin. Donc, c'est en fait se rappeler que ce chemin, il est fait de... Pour avancer dans un chemin, il est fait de tout petits pas. Donc, ce sont ces tout petits riens qui font les pas et qui font qu'on avance. Et qui fait que là, on se dit, tiens, en fait, je suis un peu plus heureuse, là, finalement, quand j'ai fait mon petit sport. Tiens, là, je suis un peu plus heureuse quand j'ai, en fait, finalement, bien mangé. Mais... Vraiment, c'est comment est-ce qu'on décide de voir les choses. Et vraiment, cette notion du sens-là, elle est essentielle. Et on n'a pas parlé, parce qu'effectivement, je me suis présentée comme ça, et peut-être que des auditeurs ont été un peu surpris de se dire une numérologue. Moi, j'en ai un peu marre qu'on dissocie les choses qui sont spirituelles, les choses qui sont concrètes, les choses qui sont ceci, ce que c'est là. En fait, pour moi, la spiritualité, c'est pas croire en Dieu, Bouddha, Jésus ou autre chose, c'est croire juste en plus grand que nous. C'est juste l'idée de croire, croire en la vie. Et moi, je crois en la vie, en fait. et donc finalement ça me donne du sens dans mon quotidien et c'est peut-être ce sens qui nous manque et c'est ce sens là aujourd'hui qui amène les gens à être en joie parce que quand on sait le sens qu'on a dans sa propre vie On se donne de la valeur, en fait, finalement. On en a pour les autres, on en a pour les événements qui nous arrivent. Et donc, dans tout ça, même dans le film que tu as évoqué, on arrive à en tirer une histoire, on arrive à vivre les « meilleures émotions » . Ça ne dépend pas des autres, ça ne dépend pas des circonstances, ça part de nous. Et ce « ça part de nous » , il est essentiel, en fait.

  • Speaker #1

    Et c'est là que je vais rebondir pour conclure. C'est vrai qu'on est sur un épisode où on n'a pas parlé vraiment du couple, mais en fait, On en parle là-dessus en disant que le bonheur, votre bonheur, dépend d'abord de vous et pas de l'autre. Et tout ce que vous allez cultiver pour vous, vous allez cultiver pour l'autre et pour votre couple. Donc n'attendez pas des autres, et n'attendez pas notamment de votre conjoint, qu'il vous apporte le bonheur en disant « tu es mon bonheur, tu es ma vie, c'est beaucoup trop fort et c'est beaucoup trop de responsabilité à faire porter à l'autre. » Cultivez par vous-même déjà cette joie, ce bonheur, et apportez-les dans votre couple. Et là, vous ferez de votre couple une entité joyeuse, positive, qui verra dans le bonheur. Mais je crois que ça, c'est important à rappeler aussi, de ne pas attendre ça des autres, mais de le cultiver soi-même. Alors peut-être qu'il y a des auditeurs qui se diront à la fin de cet épisode, elles ont dit beaucoup de banalités, mais tant mieux, parce que je crois que c'est des banalités qu'il faut rappeler. Là où je suis en joie, c'est qu'on a dit que des choses qui étaient, des idées qui étaient accessibles, qui sont à portée de main, qui sont simples, que l'on peut tous mettre en place. Moi, je suis sûre que si tout le monde, si chacun fait l'effort de cultiver davantage sa joie au quotidien, en fait, c'est le monde tout entier qui va en bénéficier. Déjà, rien que dans notre petite sphère de couple, de famille, amicale, et puis après, tout ça grandit. Donc, c'est vraiment des sujets qu'il faut mettre aujourd'hui dans les thématiques, dans les médias, parce que tout le monde aspire à ça déjà, et je pense que c'est un essentiel pour avoir un monde plus heureux.

  • Speaker #0

    Oui, mais complètement. Puis en plus, on peut dire effectivement, pour conclure, que la joie est une succession de banalités. Parce que si on cherche l'extraordinaire, on ne le vit que de façon succincte dans nos vies. Que si on cherche de partir à Dubaï, pour faire un voyage pour être en joie, on va vivre la joie une fois dans l'année. Alors que si on la vit dans nos banalités quotidiennes, on n'est que sans cesse connecté à la joie. Et c'est ça la joie, en fait. La joie n'est qu'une somme de banalités. quotidienne. Donc, je nous souhaite d'être banal, d'être banalement heureux, j'entends, tu vois, successivement, et par des choses très simples dans notre quotidien.

  • Speaker #1

    Alice, dernière question, quel sera, d'après toi, ton prochain moment de joie ?

  • Speaker #0

    Mon prochain moment de joie, justement, de sortir et d'aller un petit peu me prélasser au soleil parce que le printemps arrive et ça nous fait du bien.

  • Speaker #1

    Eh bien, parfait. Merci beaucoup, Alice. C'était passionnant comme épisode et surtout plein de ressources. et ça j'adore j'espère que vous avez apprécié vous aussi merci à tous pour vos écoutes pour vos partages toujours toujours toujours plus nombreux et ça ça nous met en joie très clairement donc un grand merci et puis je vous donne rendez-vous très bientôt pour un nouvel épisode d'Au cœur du couple Si vous aussi vous rencontrez des difficultés dans votre vie de couple, venez nous en parler. Laissez-nous un message sur aucoeurducouplepodcast.gmail.com ou via Instagram sur la page Au Coeur du Couple. Nous sommes là pour vous. Merci pour votre écoute et n'hésitez pas à vous abonner, à partager et à nous mettre des étoiles. Et n'oubliez pas, vous êtes les premiers acteurs de votre couple.

Description

Et si la joie n'était qu'une somme de banalités quotidiennes ? S'il suffisait de décider, en se levant chaque matin, de vivre une journée joyeuse pour qu'elle le soit ? Si nous pouvions cultiver cette joie avec de toutes petites actions quotidiennes ? Et si cette joie de chacun, de chaque couple, de chaque famille était le secret d'un monde joyeux et apaisé ?
C'est avec grande joie que nous avons abordé toutes ces questions avec Alice Benoit dans cet épisode. Alice Benoit est coach et thérapeute. Elle accompagne les personnes pour leur permettre de mieux se connaître et mieux se comprendre, pour révéler leur talent.

Découvrez son univers et ses propositions sur son site neufensoi.com ou sur @alice_neufensoi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Au cœur du couple, le premier podcast qui vous donne la parole sur votre vie de couple.

  • Speaker #1

    Je suis Swazi Kastelnerak, experte en bien-être amoureux et créatrice du concept Save Your Love Date.

  • Speaker #2

    Je suis Marylise Richard, psychologue et thérapeute de couple.

  • Speaker #0

    Ensemble, nous voulons vous écouter,

  • Speaker #1

    vous interroger, nous interroger sur les difficultés que vous vivez au sein de votre couple.

  • Speaker #2

    Mais nous souhaitons aussi vous éclairer, vous proposer des pistes de réflexion et des actions concrètes pour que votre couple s'en nourrisse.

  • Speaker #0

    Notre croyance ? Oui, l'amour peut durer toute une vie et le couple peut être un lieu de bonheur, d'épanouissement et de bonification.

  • Speaker #2

    Mais rien ne pourra se faire sans vous, sans votre investissement, votre temps et votre volonté. Notre premier conseil sera donc de prendre le temps d'écouter ces épisodes à deux, puis d'en discuter, voire même d'en débattre.

  • Speaker #0

    Ne reste qu'à vous souhaiter un bon et inspirant moment en notre compagnie.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est une question un peu essentielle parce qu'effectivement, on constate qu'on en manque cruellement, alors que c'est une émotion primaire, c'est une émotion de base, et qu'on est toujours en quête de cette joie-là. Et moi, j'aimerais aussi qu'on l'aborde un peu sous un autre terme parce qu'à force de chercher quelque chose, on passe notre temps à le chercher, mais on ne passe pas notre temps à le vivre. Et je trouve intéressant qu'on puisse aborder la notion d'arrêter de chercher, mais aussi peut-être le vivre, parce que... Est-ce que ce n'est pas notre nature profonde que d'être en joie ? Et est-ce que ce n'est pas justement notre mental qui cherche à comment être en joie, alors que, tu vois, ça peut être un état de base ? Donc, je trouve ça intéressant, et notamment aussi à distinguer un peu la joie du bonheur, tu vois, ce que c'est que la joie, du bonheur et tout. Donc bref, je ne sais pas comment tu veux initier ce podcast. Écoute,

  • Speaker #0

    tu sais quoi, Alice, en fait, on vient d'initier parce que tu parlais tellement bien que j'enregistrais et que je me suis dit que ça va faire l'introduction. parfaite du podcast. Donc bienvenue Alice sur Au Père du Couple.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Introduction un peu originale, mais Alice parlait tellement bien que je me suis dit je ne veux pas passer à côté de ça. Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode. Vous l'aurez compris avec le rire d'Alice et puis son introduction qui va être placée sous le signe de la joie, du bonheur. En fait, on voulait faire cet épisode ensemble, notamment sous la thématique de la journée internationale. du bonheur qui a eu lieu le 20 mars, avec ce printemps qui arrive aussi. Donc, effectivement, les conditions sont là, sont réunies. Je crois que tout le monde commence à retrouver le soleil. C'est peut-être un élément de joie, d'ailleurs, le soleil, on en parlera peut-être, mais comment les conditions extérieures nous aident aussi à cultiver cette joie. Et Alice a répondu présente à mon invitation. Je suis très heureuse. Mais alors, je parle d'Alice comme si vous la connaissiez toutes et tous, parce qu'on a déjà fait un épisode ensemble. Mais Alice, je vais quand même... demander de te présenter parce que chaque jour on a des nouveaux auditeurs, donc peut-être qu'ils n'ont pas encore eu le temps d'écouter l'ancien épisode avec toi. Je veux bien que tu te présentes à nouveau, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, Swazik. Effectivement, je suis très heureuse d'être là pour parler de la joie, une thématique qui me touche particulièrement parce qu'elle m'anime dans mon quotidien. Mais effectivement, qui je suis ? Je suis coach, thérapeute et numérologue. J'accompagne les gens à mieux se connaître, à mieux se comprendre grâce à l'outil fabuleux et merveilleux. qu'est la numérologie, qui est un outil de connaissance de soi et qui nous permet de mieux comprendre qui on est selon notre profil pour appréhender un peu la vie et surtout se foutre la paix et venir recharger, nourrir notre batterie et animer qui on est selon notre propre unicité, ce dont on manque cruellement. Donc voilà, qui je suis simplement. Et sinon, je suis une personne en joie avant tout, parce que c'est difficile de se définir d'abord quand je dis qui es-tu, c'est effectivement partant. par ton métier, mais bien évidemment qu'on n'est pas que ça.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu pourrais nous dire, si tu n'es pas que ça, ce que tu es, à part ton métier ? Où est-ce que tu vis ? Quel âge tu as ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, je vis à Bordeaux. J'ai 33 ans. Un âge qui me plaît assez bien parce que, déjà, c'est un nombre très sympa en numérologie qui symbolise l'harmonie. Mais au-delà de ça, parce qu'effectivement, pour les auditeurs qui ne sont pas les plus spirituels, il y a cette notion, en fait, juste d'état d'équilibre que je trouve qu'on acquiert. en vieillissant, en prenant de l'âge. Et moi qui ai eu longtemps peur de vieillir, j'aime aujourd'hui bénéficier de chaque année qui passe pour comprendre, pour apprendre, pour évoluer, pour grandir. Parce que je trouve que justement la vie n'a qu'un seul but, c'est celui d'évoluer, de comprendre, de grandir. Et justement, la vie n'a pas pour but d'être en joie. On va en parler du coup justement aujourd'hui. Mais je trouve que plus on est en quête de quelque chose, plus on s'accroche, plus en fait on... Ce n'est pas le cœur qui parle, mais c'est notre mental qui nous oblige.

  • Speaker #0

    Ça promet un bel épisode. Petite question, est-ce qu'il y a un chiffre, comme tu as parlé de numérologie, est-ce qu'il y a un chiffre de la joie ?

  • Speaker #1

    Le 3. Le 3 est le chiffre de la joie. Parce qu'en fait, en numérologie, chaque nombre a une figure archétypale. Le 1, c'est le père, le 2, c'est la mère, le 3, c'est l'enfant qui résulte de la mère et du père. Et donc, effectivement, en fait, on attribue à l'enfant l'émotion primaire de la joie. Donc, ce serait le 3. en numérologie effectivement qui symbolise la joie.

  • Speaker #0

    Tu sais ça me plaît beaucoup parce que je viens de sortir une collection accessoire, on a fait notamment des sweats et des t-shirts et sur ceux de la femme, on a placé à chaque fois en bas de manche, trois petits cœurs, donc moi j'avais fait le 3 pour 1 plus 1 égale 3 dans le couple, toi, moi chacun arrive avec ce qu'il est et ensemble on fait une troisième entité le couple mais je me dis que En mettant trois, je rejoins aussi la joie. C'est vraiment un thème qui est ultra important pour moi. J'essaye vraiment d'inculquer ça, notamment à mes enfants, c'est cette culture de la joie, être en joie. Alors, on va dire, évidemment, avec la vie que tu as, ton cadre de vie, c'est bien plus facile de dire ça, d'être en joie. Mais je crois profondément qu'en fait, sa propre joie attire celle des autres et que de vivre. Avec cette notion-là en tête, on va générer autour de nous cette joie. C'est ça que j'aimerais qu'on creuse, c'est comment. Parce que je vois bien que je ne raisonnais pas pareil il y a quelques années. Et c'est quelque chose pour avoir écouté là-dessus, sur la mentalisation notamment, avoir lu, vraiment avoir un peu travaillé ce sujet, savoir comment on peut un peu maîtriser. ces pensées dans un sens ou dans un autre. Il y a quelques années, je ne me rendais pas compte et là, je me rends de plus en plus compte et c'est vraiment quelque chose que je veux transmettre d'ailleurs à mes enfants. Pour eux, ça leur paraît, même à mon mari, ça leur paraît encore un peu des pensées hubesques, si je puis dire, de leur femme et de leur maman. Je voudrais encore creuser ça avec toi aujourd'hui et pouvoir le transmettre peut-être avec les mots et avec le savoir d'une experte. Si tu es d'accord. Il y a beaucoup de questions dans ce que je te dis, mais voilà, c'est un peu ce que j'attends de cet épisode.

  • Speaker #1

    Oui, mais je comprends effectivement ce besoin d'avoir de la clarté dessus, parce qu'elle est si essentielle, effectivement. La joie, elle fait partie de ces émotions primaires, de ces émotions de base. Joie, tristesse, peur, colère, dégoût et surprise. Donc, elle cohabite à côté, du coup, justement, de ces autres émotions de base. Attends,

  • Speaker #0

    juste... Excuse-moi, Ali, je te coupe, mais là, dans les émotions de base, elles sont quand même très négatives, non ? Je trouve, à part la joie, la surprise, qui peut être plus positive, plus sympathique, mais les autres, le dégoût, la peur, la tristesse, la colère, l'ennui, qu'est-ce qui se passe là ?

  • Speaker #1

    Oui, alors, effectivement, peut-être qu'il faut un peu recentrer tout ça, je l'ai dit comme une grande banalité, mais effectivement, nos auditeurs ne sont peut-être pas au courant de ce que c'est que les émotions de base universelles. C'est en fait une théorie. qu'un éminent psychologue américain, Paul Ekman, a donné sur les émotions de base universelle. Et donc, que ce soit la joie, la tristesse, la peur, la colère, elle le dégoût et la surprise. Et en fait, ces émotions, elles sont innées et elles ont une fonction adaptative. C'est-à-dire qu'en fait, elles nous permettent de réagir rapidement pour assurer notre survie. Donc en fait, ce sont des émotions qui sont liées à notre propre survie. Voilà. Donc, c'est pour ça, peut-être, que tu peux dire, bon, elles ne sont pas super. Et encore que la colère, c'est en réaction face à une injustice, face à une frustration, face à une agression. Donc, en fait, elle permet de maintenir un état de survie qui est quand même plutôt cool. En fait, moi, je pense qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions.

  • Speaker #0

    C'est avec tes amis.

  • Speaker #1

    Mais oui, pour reprendre Mission Cléopâtre un petit peu, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises situations. C'est, en fait, elles sont circonstancielles, les émotions. C'est-à-dire que typiquement, on peut se dire que, effectivement, la colère est une mauvaise émotion. Sauf que la colère, elle t'aide à maintenir un état de vie ou de survie. Effectivement, si tu te mets en colère parce que j'ai eu cinq minutes de retard, bon ben voilà, là, c'est peut-être pas effectivement mesuré. Là, peut-être que tu peux dire que c'est une émotion qui est trop envahissante. Par contre, si tu vois, je sais pas, toi, il y a trois enfants, si tu vois un adulte agresser quatre enfants, voilà, si tu vois du coup... un adulte agressé, un de tes enfants, eh bien, en fait, il se peut, très probablement, que tu te mettes en colère. Et là, la colère sera bienvenue, tu vois, et elle ne sera pas jugée comme étant une mauvaise émotion parce qu'elle aura permis la survie, elle aura permis la vie. Donc, finalement, en fait, toutes ces émotions-là, elles sont teintées que de bons ou de mauvais selon la circonstance que l'on vit, tu vois, mais pas selon, sinon, ce que l'on traverse. Moi, je trouve que c'est très positif, la colère. Quand je suis en colère, généralement, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas... ok en moi, il y a une injustice que je subis, il y a quelque chose qui me demande de rétablir un équilibre. Pareil, le dégoût, ça m'indique que j'ai du rejet, que j'ai de la répulsion, que j'ai une aversion envers quelque chose. Donc, ça m'indique à comment est-ce que je peux remettre de l'équilibre. Et finalement, c'est peut-être utile, parce que peut-être que là où j'ai une aversion pour quelque chose, finalement, c'est quelque chose qui déséquilibrerait ma propre harmonie. Donc, c'est plutôt chouette, finalement.

  • Speaker #0

    Et la joie fait donc partie de ces émotions primaires. qui vont être liées, comme tu l'as dit, à notre survie. Donc, ce qui veut dire que joie égale vie.

  • Speaker #1

    Joie égale vie. Joie est égale à, effectivement, à proprement parler, la joie, c'est une gaieté, c'est une exaltation, c'est un ravitement. C'est quelque chose, en fait, si tu veux, qui a un état éphémère, qui suscite une émotion vive et qui a une durée limitée. On l'oppose souvent au bonheur, de façon un peu philosophique, parce que la joie, en fait, elle est circonstancielle, pareil. exemple, un ami te fait une surprise, tu réussis un projet important, tu écoutes une musique, ça te met en joie. Donc c'est une émotion soudaine, un état éphémère, vif, qui peut être intense, mais en tout cas qui a une durée limitée. Alors que le bonheur, c'est un état durable, un sentiment profond, qui vient en fait plutôt d'une construction et d'une paix intérieure, plutôt que juste d'un moment, d'un élan, d'un événement, d'une personne, de quelque chose qui est précis. Donc il y a une vision beaucoup plus large de l'existence. Ça ne dépend pas d'un instant précis, mais c'est une vraie construction personnelle.

  • Speaker #0

    Est-ce que les moments de joie vont faire partie de la construction de notre bonheur ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. La joie nourrit le bonheur et le bonheur permet de vivre des joies. Donc, elles sont vraiment très complémentaires. Et la joie, c'est plus, si tu veux, un instant. Et le bonheur, c'est un peu une trajectoire et un chemin, un but, finalement. Donc, c'est pour ça qu'on est dans cette recherche de la joie. joie parce qu'en fait on sait qu'elle conditionne le bonheur. Effectivement, plus on vit des joies répétées, plus on est dans un état de bonheur puisque le bonheur, c'est cet état stable, profond, qui amène cette paix intérieure. Donc effectivement, oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que la joie procure en nous ? Qu'est-ce que le sentiment de joie vient peut-être réveiller, vient peut-être sécuriser, vient apaiser ? Pourquoi c'est si important ? Pourquoi ça fait partie de... On dit que c'est un... C'est une émotion qui est liée à notre survie. Qu'est-ce que ça provoque, la joie ?

  • Speaker #1

    Ça nous maintient en vie, en fait, tout simplement. Ces émotions primaires font qu'on se distingue des êtres, des animaux, parce que nous avons des émotions. Donc, effectivement, c'est ce qui maintient notre état de vie. Donc, effectivement, la joie est essentielle en ce sens-là. Elle nous permet de nous donner la vie. Donc, normalement, elle nous permet aussi de nous orienter. Quelque part, quand il y a quelque chose qui nous met en joie, c'est que c'est généralement le bon chemin. Quand il y a quelque chose qui nous donne de la répulsion, du dégoût, de la tristesse, effectivement, on nous dit que ce n'est pas vraiment le bon chemin. Qu'est-ce que ça suscite en nous ? Bien évidemment, tout un système hormonal qui est étroitement lié à quelque chose qui nous génère des endorphines, de la sérotonine, de la dopamine, et surtout ces sentiments de satisfaction. Et surtout, la joie, ce qui est très important, c'est qu'elle est perçue pour le cerveau comme un gain. Donc ça, c'est quand même super chouette et on est quand même câblé pour... On a un système de récompense à l'intérieur de notre cerveau. C'est pour ça qu'on est dans cette recherche de dopamine, parce qu'on est câblé vers ce qui nous procure de la récompense et un gain. Donc la joie nous procure ce gain-là.

  • Speaker #0

    Alors là, je pense qu'on a bien posé le sujet, le pourquoi la joie est essentielle dans nos vies. Comment est-ce qu'on... on peut avoir le pouvoir sur notre joie ? Comment est-ce qu'on peut la cultiver, mais de façon très consciente, sans l'attendre des autres, vraiment par nous-mêmes ?

  • Speaker #1

    J'aime bien cette question parce qu'il y a deux réponses. J'ai envie de te donner deux réponses à ça. Ma première réponse viendrait de « il faut qu'on arrête de la chercher » . C'est-à-dire que peut-être que ce qui nous rend profondément malheureux, c'est qu'on vient la chercher constamment. En fait, ce qui est normal dans un état humains, parce que nous sommes des êtres humains, c'est d'être en vie, on l'a dit. Et être en vie, c'est être en joie, être triste, être malheureux. En fait, c'est être cyclique. Notre nature, la nature en général, fonctionne sur la cyclicité. La nature n'opère que parce que là, du coup, on a des saisons, on a une temporalité, on a une saisonnalité. C'est ce qui fait qu'on est en vie, c'est ce qui fait qu'on est en joie. S'il y avait toujours du soleil, la fleur fanerait. C'est parce qu'à un moment donné, il fait froid, que ses pétales tombent et que le système se... se refait. Donc, en fait, il faut qu'on... Je pense que ce qui nous fait du mal, c'est qu'on a de cesse que de chercher ce qui est anormal. Un état de joie quotidien est un état, en fait, qui est peut-être anesthésié. La quête de la joie constante n'est qu'une illusion. C'est une illusion, en fait. Nous sommes des... On est des êtres cycliques et on est animés par l'idée que tout est changement, tout est process, tout est mouvement. Donc, peut-être que cette quête de joie constante est illusoire. Donc ça, ce serait vraiment ma première réponse. Mais elle est vraiment essentielle, elle est vraiment importante parce que sinon, on a de cesse de penser qu'on a des problèmes à régler, qu'on est un problème à régler, là où la vie est une forme d'équilibre. Il y a des moments de joie, il y a des moments de tristesse. Et après, en fait, c'est ce qui nous alourdit le plus dans tout ça qui fait qu'on est déséquilibré ou en équilibre ou pas, etc. Ensuite, il y a autre chose, c'est que... Et ça, il faut le savoir parce que peut-être que la majorité de nos auditeurs ne le connaissent pas. Ce qu'on appelle les biais cognitifs, il y a notamment le biais de négativité. C'est-à-dire que notre état de nature est fait pour d'abord voir ce qui ne va pas, ce qui pourrait échouer, ce qui pourrait nous mettre en péril, parce que notre cerveau est câblé pour la survie. Donc il est programmé pour détecter les menaces, anticiper les risques, voir les dangers. Il n'est câblé que pour ça. Donc déjà, naturellement, on a une prédisposition au négatif. Et c'est Alain, le fameux philosophe, qui disait que le pessimisme est de nature, l'optimisme est de combat. Donc ça veut dire que notre cerveau est programmé pour la survie, mais pas pour le bonheur. Et qu'en fait, finalement, l'optimisme, c'est un choix, une discipline, un effort constant, et qui n'est pas justement permanent, pour en revenir à ce que je disais au début, c'est cyclique, et que c'est justement être engagé à se dresser face à quelque chose, et finalement, du coup... de venir faire le choix, de choisir l'optimisme parce que notre état naturel est un état de prédisposition négative parce qu'il nous prévient du danger, notre cerveau, ce qui est hyper, hyper, hyper, hyper utile en fait.

  • Speaker #0

    Je suis tellement absorbée, tu vois, que je veux la suite, je veux la suite. Donc, je suis assez étonnée par le fait que tu dises que notre cerveau est plutôt programmé pour la survie et plutôt avoir tendance à aller vers ce qui est négatif et que justement, la positivité est un combat.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, mais ça, peu de personnes le savent. Vraiment, c'est pour ça, c'est hyper important de le dire, pour dédramatiser ce qu'on ressent. Dédramatiser, l'idée qu'on se dit, c'est difficile, c'est compliqué, etc., c'est un exercice, c'est une discipline, ça demande un effort de voir l'optimisme. C'est vraiment très important de comprendre ce biais de négativité, et ce n'est pas mal, en fait. Comme je dis, vraiment, ça nous permet de détecter les menaces, les dangers, le risque. On est dans un mood de survie, en fait, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Donc tu veux dire que si demain, moi je ne fais plus d'efforts, je suis une personne très positive, mais effectivement, quand tu dis que c'est un combat, j'ai une notion que ça me demande de l'énergie, ça me demande une réflexion, ça me demande parfois un travail. Vraiment, donc si demain, j'arrête tout ça et que je reviens à mon état naturel, je ne vais voir que ce qu'il y a de négatif autour de moi.

  • Speaker #1

    Disons que tu vas avoir une prédisposition, avoir naturellement ce qui pourrait échouer, ce qui peut te mettre en péril, que ce que tu pourrais gagner et avoir. Cette prédisposition-là... Elles se travaillent déjà en fonction de dans quelle famille tu as été élevé, comment est-ce que tu as été éduqué. Et ensuite, c'est un exercice. Donc, ça veut dire que tu peux rééquilibrer cette tendance et entraîner ton esprit à voir le beau, à voir le joyeux, à voir le bien. Et ça, effectivement, on n'est pas tous égaux face à ça. Selon son histoire, selon son mode éducatif, selon effectivement où est-ce qu'on évolue. Effectivement, tu disais que tu vivais près du soleil avant qu'on enregistre. Ça aide tout ça, en fait. Il y a aujourd'hui plein d'éléments et on va en donner quelques-uns, du coup, à nos auditeurs, justement. Mais... qui nous aide en fait justement à... à naturellement être beaucoup plus tournée vers ce bon-là. Mais effectivement, c'est un exercice qui nous demande de rééquilibrer cette tendance.

  • Speaker #0

    Ça m'intéresse, là. Parce que je sais que j'ai des amis qui vont écouter, elles ont une tendance à être plutôt assez pessimistes dans leur vie. Si on peut leur donner, là, en quelques minutes, une notice, une marche à suivre, pour changer ça, qu'est-ce qu'on peut leur dire, qu'est-ce qu'on peut leur conseiller ?

  • Speaker #1

    Pour cultiver un peu la joie, etc. C'est ça ?

  • Speaker #0

    Cultiver la joie et puis, justement, cultiver, devenir une personne positive. Comment est-ce qu'on lutte contre notre nature première qui est de voir ce qui est plutôt négatif, d'être plutôt d'un naturel pessimiste ? Comment est-ce qu'on lutte ? Tu l'as dit, on peut tout à fait éduquer son cerveau à ça.

  • Speaker #1

    Oui, on peut le réentraîner, effectivement. Alors déjà, moi, je... Comment dire ? Je ne suis pas forcément pour changer la nature profonde des gens. Typiquement, il y a des gens qui peuvent être très prévoyants, et moi j'adore ces personnes-là, parce que ça veut dire que ce sont des gens qui sont très organisés, qui sont très fiables, qu'on peut compter sur eux. Donc en fait, justement, n'essayons pas de changer notre nature, tu vois. Il y a des choses qui nous sont très utiles parfois dans la façon dont on perçoit les choses. Là où le bas blesse, c'est quand ça devient dommageable, soit pour notre état de vie, soit pour notre santé mentale, etc. Donc là, si on parle de ce cadre-là, tu vois. Effectivement, alors peut-être qu'on va enfoncer des portes ouvertes, mais ce sont des banalités, mais ce sont ces banalités-là qui sont le socle fertile sur lequel tout le reste pousse. C'est-à-dire que naturellement, je disais, qu'on a ce biais de négativité-là. Donc déjà, c'est pratiquer quelque chose qui nous permet de refaire vivre la joie, de se reconnecter consciemment à un souvenir heureux à la fin de notre journée ou au début de notre journée, en l'associant à une émotion. Et comme ça, en fait, on renforce l'empreinte dans la mémoire de la joie. Donc, c'est ce qu'on appelle la gratitude, en fait. Je n'ai pas osé la nommer parce qu'en fait, elle a mauvaise presse. Mais en fait, finalement, la gratitude permet de se poser la question quotidiennement, tous les jours, à changer de focale et à chercher le beau plutôt que l'angoissant. Et à refaire vivre ce moment de joie en repensant consciemment, du coup, justement, à ce souvenir et en ancrant l'émotion que ce souvenir suscite en nous. Ça renforce l'empreinte dans la mémoire. Ça, en fait, ça forge, du coup, justement. C'est comme un muscle, ça le forge. Et donc, justement, en fait, ça nous permet d'amener plus de joie. Ensuite, bien évidemment, on est notre énergie, mais que le miroir de tout ce que l'on a autour. Donc, bien évidemment, s'entourer de beau, de joie, les lieux, les sons, les odeurs. Il faut ancrer ce système de récompense, en fait, quotidiennement dans notre mémoire. Donc, s'entourer de beau, le beau quand même aide. Aujourd'hui, il y a des travaux qui montrent que l'art... guéri, notamment que s'entourer du beau guéri aussi, ça veut dire aussi s'entourer de personnes qui ont aussi cette énergie-là, pareil, on enfonce une porte ouverte, mais si on ne l'a pas encore entendu, on dit qu'on est souvent la somme des 5 personnes que l'on fréquente le plus, donc en fait, il faut comprendre qu'on est tous les chaînons d'une grande chaîne qui est plus grande que nous, et qui fait que forcément, si j'ai un entourage qui est dans cette épreuve, énergie-là de joie, forcément, c'est beaucoup plus facile pour moi de m'y accrocher. Je pense aussi à nourrir nos sens, tu vois, la nourriture, mais dans un état de joie, très souvent. J'ai lu une étude, et c'est rigolo, c'était ce week-end, justement, qui disait que les personnes qui, dans la cuisine, en fait, du coup, qui ne font pas la cuisine, qui mangent leur reste, les restes qu'ils ont déjà préparés, sont beaucoup moins heureux que les gens qui vont cuisiner quotidiennement, du coup, tous les jours.

  • Speaker #0

    Ouais, mais dis-nous, ils sont plus écolos, pour le coup. Pour sauver la planète, c'est quand même mieux que de se dire, tu vois, ça ne va pas me mettre en joie que de manger mes restes, donc je les jette et je recuisine. Non, mais c'est drôle, ça.

  • Speaker #1

    En fait, peut-être le faire en plus petite quantité. Oui, bien sûr. Parce qu'en fait, finalement, en fait, qu'est-ce que ça stimule ? C'est que la cuisine stimule, en fait, notre idée qu'on est en train de faire quelque chose qui nous nourrit. Et c'est ça, en fait, dont on parlait dans la joie. c'est faire des choses qui nous nourrissent d'un point de vue imagé comme réel. Donc là, on est en train de faire quelque chose qui nous nourrit. Donc ça, c'est quand même assez aidant. Donc oui, il y a cette thématique-là. Il y a bien évidemment, alors ça, c'est la lumière. Je veux dire, aujourd'hui, c'est bien connu que plus tu es exposé à la lumière, plus ça te procure de la joie. Il y a aussi quelque chose qui est de l'ordre de, qui est aussi un peu sous-côté. Comment faire venir la joie dans notre quotidien ? La création est hyper, hyper, hyper aidante pour ça. La créativité. Pourquoi ? La créativité, en fait, c'est venir s'exprimer. C'est venir dans l'expression orale, physique, mentale, verbale, par son corps de quelque chose. C'est se mettre en fait en mouvement. Et le mouvement, à proprement parler, c'est la vie. La joie est une émotion. L'émotion vient du latin « emovere » , qui veut dire en mouvement. Donc en fait, plus tu te mets en mouvement, plus tu es dans la joie. Ça, c'est quand même quelque chose qui te rappelle aussi à la vie qui est en toi, à la vie qui circule en toi. La création, le processus créatif, permet de venir t'exprimer par toutes les manières telles qu'elles soient. oralement, physiquement, verbalement, que tu sois en mouvement. Donc la créativité est quand même quelque chose qui est souvent sous-coté et qui nous permet vraiment quand même de cultiver, de maintenir la joie, parce qu'elle nous permet de faire venir la vie, de faire venir les couleurs, de faire intervenir aussi la nature. Il y a plein de choses qui sont exaltantes dans l'idée de créer, et surtout, ça nous amène du concret. C'est-à-dire que quand on est en train de créer, On est en train de faire quelque chose de concret et on voit ce qu'on a fait. Et je crois que quand même, un des plus grands besoins de l'être humain, c'est de se sentir utile. Donc, il n'y a rien de plus beau que quand tu vois que tu as fait du concret dans quelque chose, que tu as réalisé quelque chose.

  • Speaker #0

    Là, je me dis qu'effectivement, tu dis que c'est sous-côté, mais moi, quand tu me dis ça, je ne m'estime pas une personne à être très créative. Et justement, je me dis, si la créativité peut ramener plus de joie dans mon quotidien, mais en fait, moi, il faut dire que je... j'associe créativité et artiste. Et je pense que je ne suis pas la seule. Je crois que quand tu dis ça, que la créativité fait vraiment partie de ces éléments qui peuvent nous aider à travailler la positivité, je pense qu'il y a des gens qui ne vont pas du tout se sentir concernés parce qu'ils vont dire « je ne suis pas du tout créative » . Est-ce que tu pourrais nous donner des exemples ? Alors peut-être par exemple la cuisine, effectivement, c'est quelque chose auquel on peut avoir accès. Et tout le monde est capable de faire des cookies en mettant peut-être juste sa petite pointe de personnel. Moi, j'associe ça beaucoup à un monde artistique. J'ai tort, certainement, mais...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est hyper important, effectivement, parce que tu as tout à fait raison. Les gens ont du mal à dissocier ce que c'est que la créativité de l'art. L'art, c'est faire du beau. Alors que la créativité, c'est venir s'exprimer. Et on ne crée pas pour faire du beau. On crée pour s'exprimer. Donc que ce soit oralement, verbalement, avec ses mains, avec son corps, on danse, on chante, on écrit, on parle, on papote, on est juste là dans le domaine de l'expression de soi dans la créativité. Alors que dans l'art, on fait du beau. Et encore le beau est quelque chose de très... Mais c'est ça qui est important, c'est que la création n'a pas de but. La création, elle n'a pas de but de finalité, je veux dire. Elle est juste un processus qui met en... joie parce que ça permet de s'exprimer. Donc, il faut juste voir la création comme un jeu, finalement, en fait. Et c'est pour ça que les enfants, tu vois, on en revient à la conversation du début, comme ça, est-ce qu'il y a un nombre en numérologie qui est attribué à la joie ? C'est l'enfant parce qu'en fait, l'enfant, il joue. Et c'est parce qu'il joue qu'il est en joie. Et on oublie, nous, de jouer. Donc, c'est pour ça justement, dans les conseils, tu vois, dans les trucs, c'est l'importance de jouer. On oublie qu'on doit jouer, on l'associe à quelque chose qui est pour les enfants, alors qu'en fait, c'est de jouer qui nous met en joie. Il y a ce truc de, à chaque fois, on fait quelque chose pour avoir un but, une finalité, une fin. Non, on peut juste le faire pour nous exprimer. Et l'expression de soi est fondamentale. Tu sais, il y a un truc qui dit que tout ce qui n'est pas exprimé s'imprime, que la maladie aussi, tu sais, c'est cette forme, en fait, c'est quelque chose qui s'est figé en nous, tu sais, et qui n'est pas entendu. On a vraiment besoin de s'exprimer.

  • Speaker #0

    plus en plus, et l'enlever d'un but, d'une finalité, de quelque chose.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est quelque chose qui peut se décider ? Est-ce que ça peut aider de le décider ? Même si tu as dit, j'ai bien entendu, qu'on ne cherche pas à changer notre nature profonde, est-ce que quand même, on peut se dire, si on se rend compte qu'on est une personne assez négative, et que justement, dans notre vie de tous les jours, ça a des conséquences ? sur notre joie, notre bonheur, sur notre entourage. Est-ce qu'on peut décider, demain matin en se levant, évidemment en mettant en place des exercices, en mettant en place des routines, est-ce qu'on peut décider de faire route vers plus de joie dans notre vie, plus de positivisme, ou alors est-ce qu'on sera sans cesse ramené à ce qu'on est véritablement ? Ce que je ne veux pas croire surtout, je vais voir ce que tu me réponds.

  • Speaker #0

    Non mais complètement, bien sûr, on le disait, l'optimisme est un choix, l'optimisme est une décision. Donc effectivement, on peut décider, quand on décide, on se met en action verte. C'est pour ça que là, on donnait des petites choses qui pouvaient du coup amener justement cette joie. Ce sont des petites choses, mais d'ailleurs, je voudrais enlever le mot petite, parce qu'en fait, ce sont vraiment des choses essentielles, le socle sur lequel tout le reste va se bâtir. Aujourd'hui, si tu te lèves et que tu te mets... quelques minutes directement au soleil, tu vois, sur ta terrasse, tu vas avoir beaucoup plus de joie que si tu es enfermé dans ta maison. Si tu mets ton corps en mouvement, ça s'écrit à des endorphines. Si tu manges un bon plat, tu es bien. Juste si tu évoques des souvenirs heureux, forcément, tu es beaucoup plus en joie. Ce sont des choses qui sont essentielles et pour autant, on ne les fait pas. Et il y a aussi quelque chose qui est intéressant et dont je voudrais parler, c'est de donner du sens. En fait, donner du sens, ça anime notre quotidien, ça anime notre joie, ça anime ravive le feu de la joie. C'est indispensable donner du sang. Je trouve ça terrifiant de se lever le matin sans savoir pourquoi est-ce qu'on se lève. En fait, tu vois, il n'y a pas plus heureux que quelqu'un qui sait pourquoi est-ce qu'il se lève. Qu'est-ce qui te met en vie ? Qu'est-ce qui te met en joie ? Qu'est-ce qui te donne envie d'exister ? Comment tu habites chacune de tes journées ? Quel sens tu y dédies ? Et donc, le sens, c'est effectivement ça qui est important, mais c'est aussi l'idée de se connaître, l'idée de se comprendre. De savoir qui tu es, tu ne peux pas être en joie si tu ne sais pas qui tu es. Bien évidemment, le qui tu es, il est en mouvement, il n'est jamais figé, il va bouger, on ne sait jamais qui on est jusqu'à la fin de sa vie. Mais en tout cas, c'est l'idée de, on ne peut pas avoir de la joie dans notre vie si on n'a pas du sens, si on n'est pas en train de comprendre qu'il y a quelque chose de plus grand que nous, de croire en fait que c'est quelque chose qui impulse beaucoup de joie.

  • Speaker #1

    Ça, c'est une question qu'on avait... abordé en profondeur toutes les deux sur l'épisode qu'on avait fait ensemble qui de mémoire s'intitulait comment impacter le monde avec son talent et donc ça ramenait à ça aussi à donner du sens à trouver du sens, je voudrais rebondir sur quelque chose que tu as dit si on met en place cette petite chose et puis tu es revenue sur le mot petite mais je pense que c'est réellement un frein pour les gens ou en tout cas quelque chose qui fait que ils passent là-dessus et ils disent « Ok, ça ne sert à rien en fait cet épisode, il ne m'a servi à absolument rien. » Je sais parce que moi, c'est ce que j'essaye de faire dans ma communication pour cultiver un amour durable, c'est de donner des conseils simples et efficaces. Et parfois, en fait, les gens, il faudrait leur donner quelque chose d'un peu inaccessible ou d'un peu incroyable à faire ou quelque part une recette un peu magique et ils se diraient « Si je fais ça, ça va vraiment marcher. » Genre par exemple, si demain je gagne l'auto, ce qui est très peu probable, là je vais être heureux. Et là, pour le coup, ils y croient. Et je trouve que quand on donne des choses finalement simples qu'on peut tous plus ou moins faire, se mettre en mouvement le matin, se mettre dehors, alors au soleil pas toujours, mais déjà la lumière du jour ou sous un arbre pour le toucher, pour le sentir. Tu vas trouver que c'est accessible à tout le monde. C'est très simple. Mais en fait, le fait que ce soit simple, ça vient enlever la crédibilité de ce conseil-là parce qu'en fait, il est trop simple pour être vrai et pour être efficace.

  • Speaker #0

    Complètement. Comme il est tellement accessible, on est souvent plus porté par ce qui est inaccessible, et donc un peu, je te rejoins complètement. En fait, il faut bien comprendre que la joie, c'est une émotion que l'on peut susciter, qu'on peut créer tous les jours. Même dans les conditions les plus atroces, tu vois, même dans les événements les plus terribles qui peuvent nous arriver, c'est quelque chose que l'on cultive à l'intérieur de soi. Et donc effectivement, nos auditeurs vont trouver plus parfois de joie dans l'idée de faire un exercice physique que dans la lumière. Et ça peut être des choses qui sont effectivement vues comme... bêtes, futiles, ou si simples qu'on ne les fait pas. Seulement, parfois, je vous rappelle que les choses les plus simples sont les choses sur lesquelles on passe le plus à côté. C'est essentiel et pour autant, on ne le fait pas. Finalement, je trouve ça assez beau, c'est que la joie, elle est accessible, que la joie, elle est simple, qu'elle peut arriver par des petites choses du quotidien, mais que c'est ces petits riens qui font les touts. Et je crois que cette phrase-là, elle est importante, c'est ces petits riens, là, qui font le tout. qui vont conditionner notre journée. On le voit bien. Il se peut qu'on sort dans la rue un matin, on est un peu en retard, on se fait klaxonner et tout, et on se dit « wow » , on se fait insulter, etc. Et là, on passe une mauvaise journée. Bam ! Alors qu'à l'inverse, en fait, si justement, on se met juste au soleil 20 minutes, si on prend un bon petit déjeuner ou ce genre de choses-là, on est déjà plus enclin à passer une bonne journée. Donc, effectivement, ce sont ces petits riens qui font les tout.

  • Speaker #1

    Moi, si j'avais un conseil à donner, c'est peut-être ne soyez pas trop ambitieux pour cultiver la joie. dans votre vie, allez-y par des petites choses toutes simples. Et en fait, c'est ça qui, petit à petit, est mis dans une routine et puis mis les uns à côté des autres. Effectivement, si vous ne faites qu'un petit exercice dans la journée, ce ne sera peut-être pas suffisant, mais quand vous aurez pris l'habitude de faire celui-ci et de constater ce que ça vous procure et d'en mettre un second en place et puis un troisième, là, pour le coup, votre journée entière pourrait être davantage tournée vers la joie. J'ai repensé à un film quand tu as parlé de cultiver la joie dans les pires conditions. Je me suis toujours pensée à ce film « La vie est belle » . Et combien vraiment ça nous apprend. Et même nous, en fait, on est très suspicieux au départ un peu sur le synopsis de ce film. Je ne vois pas comment ça va être possible de tourner de la joie en étant dans cette partie de l'histoire. Et en fait, il nous emmène avec ce père et ce fils dans cette histoire. Et limite, il nous allège un peu, je trouve. cet événement, c'est plus qu'un événement d'ailleurs, cette partie de notre histoire. Donc, je trouve qu'il est très vrai ce film pour ça, en disant comment on peut avoir le pouvoir et quel regard on peut s'efforcer de porter sur les choses pour qu'ils soient plus lumineux, peut-être plus joyeux, plus ensoleillés.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, tu l'as dit, et justement, on a parlé lors de notre premier enregistrement de podcast, en fait, c'est donner du sens aux choses. En fait, c'est quel est le sens qu'on met derrière ça ? Le sens change l'existence, change la façon dont on va vivre ensuite l'événement. Et ce qui est important, effectivement, c'est que ça ne dépend plus des autres, ou des événements, ou des circonstances, ou de ce qu'il y a à l'extérieur de nous, mais que ça dépend juste de nous. Et pour que ça dépende de nous, il faut reconnecter à nos besoins, à nos valeurs. Qu'est-ce qui fait que nous, c'est nous ? Quels sont nos besoins ? Quels sont nos outils ? Quels sont nos forces ? Quel est le sens qu'on a dans notre propre vie, en fait ? Et ça, c'est essentiel. C'est ce qui attise le feu. en nous. Et c'est aussi, et je réinsiste dessus, mais c'est d'arrêter de chercher peut-être la joie pour enfin peut-être aussi la vivre, parce que finalement, c'est peut-être par ces petites choses quotidiennes qu'on est en joie, et c'est quand on la cherche trop que là, on n'est plus en joie, parce qu'on se dit « j'ai ça qui me manque, j'ai ça qui me manque, j'ai ça qui me manque » , parce qu'encore une fois, je le rappelle, le cerveau est câblé pour voir aussi ce qui manque, tu vois, on retient plus ce qui nous manque que ce que l'on a. Parce qu'il peut... toujours nous manquer quelque chose, tu vois, même pour les gens les plus riches, les plus amoureux, les plus tout ça. Et comme on l'a dit, en fait, le bonheur, c'est une succession de joie, le bonheur, c'est une quête, c'est un chemin. Donc, c'est en fait se rappeler que ce chemin, il est fait de... Pour avancer dans un chemin, il est fait de tout petits pas. Donc, ce sont ces tout petits riens qui font les pas et qui font qu'on avance. Et qui fait que là, on se dit, tiens, en fait, je suis un peu plus heureuse, là, finalement, quand j'ai fait mon petit sport. Tiens, là, je suis un peu plus heureuse quand j'ai, en fait, finalement, bien mangé. Mais... Vraiment, c'est comment est-ce qu'on décide de voir les choses. Et vraiment, cette notion du sens-là, elle est essentielle. Et on n'a pas parlé, parce qu'effectivement, je me suis présentée comme ça, et peut-être que des auditeurs ont été un peu surpris de se dire une numérologue. Moi, j'en ai un peu marre qu'on dissocie les choses qui sont spirituelles, les choses qui sont concrètes, les choses qui sont ceci, ce que c'est là. En fait, pour moi, la spiritualité, c'est pas croire en Dieu, Bouddha, Jésus ou autre chose, c'est croire juste en plus grand que nous. C'est juste l'idée de croire, croire en la vie. Et moi, je crois en la vie, en fait. et donc finalement ça me donne du sens dans mon quotidien et c'est peut-être ce sens qui nous manque et c'est ce sens là aujourd'hui qui amène les gens à être en joie parce que quand on sait le sens qu'on a dans sa propre vie On se donne de la valeur, en fait, finalement. On en a pour les autres, on en a pour les événements qui nous arrivent. Et donc, dans tout ça, même dans le film que tu as évoqué, on arrive à en tirer une histoire, on arrive à vivre les « meilleures émotions » . Ça ne dépend pas des autres, ça ne dépend pas des circonstances, ça part de nous. Et ce « ça part de nous » , il est essentiel, en fait.

  • Speaker #1

    Et c'est là que je vais rebondir pour conclure. C'est vrai qu'on est sur un épisode où on n'a pas parlé vraiment du couple, mais en fait, On en parle là-dessus en disant que le bonheur, votre bonheur, dépend d'abord de vous et pas de l'autre. Et tout ce que vous allez cultiver pour vous, vous allez cultiver pour l'autre et pour votre couple. Donc n'attendez pas des autres, et n'attendez pas notamment de votre conjoint, qu'il vous apporte le bonheur en disant « tu es mon bonheur, tu es ma vie, c'est beaucoup trop fort et c'est beaucoup trop de responsabilité à faire porter à l'autre. » Cultivez par vous-même déjà cette joie, ce bonheur, et apportez-les dans votre couple. Et là, vous ferez de votre couple une entité joyeuse, positive, qui verra dans le bonheur. Mais je crois que ça, c'est important à rappeler aussi, de ne pas attendre ça des autres, mais de le cultiver soi-même. Alors peut-être qu'il y a des auditeurs qui se diront à la fin de cet épisode, elles ont dit beaucoup de banalités, mais tant mieux, parce que je crois que c'est des banalités qu'il faut rappeler. Là où je suis en joie, c'est qu'on a dit que des choses qui étaient, des idées qui étaient accessibles, qui sont à portée de main, qui sont simples, que l'on peut tous mettre en place. Moi, je suis sûre que si tout le monde, si chacun fait l'effort de cultiver davantage sa joie au quotidien, en fait, c'est le monde tout entier qui va en bénéficier. Déjà, rien que dans notre petite sphère de couple, de famille, amicale, et puis après, tout ça grandit. Donc, c'est vraiment des sujets qu'il faut mettre aujourd'hui dans les thématiques, dans les médias, parce que tout le monde aspire à ça déjà, et je pense que c'est un essentiel pour avoir un monde plus heureux.

  • Speaker #0

    Oui, mais complètement. Puis en plus, on peut dire effectivement, pour conclure, que la joie est une succession de banalités. Parce que si on cherche l'extraordinaire, on ne le vit que de façon succincte dans nos vies. Que si on cherche de partir à Dubaï, pour faire un voyage pour être en joie, on va vivre la joie une fois dans l'année. Alors que si on la vit dans nos banalités quotidiennes, on n'est que sans cesse connecté à la joie. Et c'est ça la joie, en fait. La joie n'est qu'une somme de banalités. quotidienne. Donc, je nous souhaite d'être banal, d'être banalement heureux, j'entends, tu vois, successivement, et par des choses très simples dans notre quotidien.

  • Speaker #1

    Alice, dernière question, quel sera, d'après toi, ton prochain moment de joie ?

  • Speaker #0

    Mon prochain moment de joie, justement, de sortir et d'aller un petit peu me prélasser au soleil parce que le printemps arrive et ça nous fait du bien.

  • Speaker #1

    Eh bien, parfait. Merci beaucoup, Alice. C'était passionnant comme épisode et surtout plein de ressources. et ça j'adore j'espère que vous avez apprécié vous aussi merci à tous pour vos écoutes pour vos partages toujours toujours toujours plus nombreux et ça ça nous met en joie très clairement donc un grand merci et puis je vous donne rendez-vous très bientôt pour un nouvel épisode d'Au cœur du couple Si vous aussi vous rencontrez des difficultés dans votre vie de couple, venez nous en parler. Laissez-nous un message sur aucoeurducouplepodcast.gmail.com ou via Instagram sur la page Au Coeur du Couple. Nous sommes là pour vous. Merci pour votre écoute et n'hésitez pas à vous abonner, à partager et à nous mettre des étoiles. Et n'oubliez pas, vous êtes les premiers acteurs de votre couple.

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Description

Et si la joie n'était qu'une somme de banalités quotidiennes ? S'il suffisait de décider, en se levant chaque matin, de vivre une journée joyeuse pour qu'elle le soit ? Si nous pouvions cultiver cette joie avec de toutes petites actions quotidiennes ? Et si cette joie de chacun, de chaque couple, de chaque famille était le secret d'un monde joyeux et apaisé ?
C'est avec grande joie que nous avons abordé toutes ces questions avec Alice Benoit dans cet épisode. Alice Benoit est coach et thérapeute. Elle accompagne les personnes pour leur permettre de mieux se connaître et mieux se comprendre, pour révéler leur talent.

Découvrez son univers et ses propositions sur son site neufensoi.com ou sur @alice_neufensoi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Au cœur du couple, le premier podcast qui vous donne la parole sur votre vie de couple.

  • Speaker #1

    Je suis Swazi Kastelnerak, experte en bien-être amoureux et créatrice du concept Save Your Love Date.

  • Speaker #2

    Je suis Marylise Richard, psychologue et thérapeute de couple.

  • Speaker #0

    Ensemble, nous voulons vous écouter,

  • Speaker #1

    vous interroger, nous interroger sur les difficultés que vous vivez au sein de votre couple.

  • Speaker #2

    Mais nous souhaitons aussi vous éclairer, vous proposer des pistes de réflexion et des actions concrètes pour que votre couple s'en nourrisse.

  • Speaker #0

    Notre croyance ? Oui, l'amour peut durer toute une vie et le couple peut être un lieu de bonheur, d'épanouissement et de bonification.

  • Speaker #2

    Mais rien ne pourra se faire sans vous, sans votre investissement, votre temps et votre volonté. Notre premier conseil sera donc de prendre le temps d'écouter ces épisodes à deux, puis d'en discuter, voire même d'en débattre.

  • Speaker #0

    Ne reste qu'à vous souhaiter un bon et inspirant moment en notre compagnie.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est une question un peu essentielle parce qu'effectivement, on constate qu'on en manque cruellement, alors que c'est une émotion primaire, c'est une émotion de base, et qu'on est toujours en quête de cette joie-là. Et moi, j'aimerais aussi qu'on l'aborde un peu sous un autre terme parce qu'à force de chercher quelque chose, on passe notre temps à le chercher, mais on ne passe pas notre temps à le vivre. Et je trouve intéressant qu'on puisse aborder la notion d'arrêter de chercher, mais aussi peut-être le vivre, parce que... Est-ce que ce n'est pas notre nature profonde que d'être en joie ? Et est-ce que ce n'est pas justement notre mental qui cherche à comment être en joie, alors que, tu vois, ça peut être un état de base ? Donc, je trouve ça intéressant, et notamment aussi à distinguer un peu la joie du bonheur, tu vois, ce que c'est que la joie, du bonheur et tout. Donc bref, je ne sais pas comment tu veux initier ce podcast. Écoute,

  • Speaker #0

    tu sais quoi, Alice, en fait, on vient d'initier parce que tu parlais tellement bien que j'enregistrais et que je me suis dit que ça va faire l'introduction. parfaite du podcast. Donc bienvenue Alice sur Au Père du Couple.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Introduction un peu originale, mais Alice parlait tellement bien que je me suis dit je ne veux pas passer à côté de ça. Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode. Vous l'aurez compris avec le rire d'Alice et puis son introduction qui va être placée sous le signe de la joie, du bonheur. En fait, on voulait faire cet épisode ensemble, notamment sous la thématique de la journée internationale. du bonheur qui a eu lieu le 20 mars, avec ce printemps qui arrive aussi. Donc, effectivement, les conditions sont là, sont réunies. Je crois que tout le monde commence à retrouver le soleil. C'est peut-être un élément de joie, d'ailleurs, le soleil, on en parlera peut-être, mais comment les conditions extérieures nous aident aussi à cultiver cette joie. Et Alice a répondu présente à mon invitation. Je suis très heureuse. Mais alors, je parle d'Alice comme si vous la connaissiez toutes et tous, parce qu'on a déjà fait un épisode ensemble. Mais Alice, je vais quand même... demander de te présenter parce que chaque jour on a des nouveaux auditeurs, donc peut-être qu'ils n'ont pas encore eu le temps d'écouter l'ancien épisode avec toi. Je veux bien que tu te présentes à nouveau, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, Swazik. Effectivement, je suis très heureuse d'être là pour parler de la joie, une thématique qui me touche particulièrement parce qu'elle m'anime dans mon quotidien. Mais effectivement, qui je suis ? Je suis coach, thérapeute et numérologue. J'accompagne les gens à mieux se connaître, à mieux se comprendre grâce à l'outil fabuleux et merveilleux. qu'est la numérologie, qui est un outil de connaissance de soi et qui nous permet de mieux comprendre qui on est selon notre profil pour appréhender un peu la vie et surtout se foutre la paix et venir recharger, nourrir notre batterie et animer qui on est selon notre propre unicité, ce dont on manque cruellement. Donc voilà, qui je suis simplement. Et sinon, je suis une personne en joie avant tout, parce que c'est difficile de se définir d'abord quand je dis qui es-tu, c'est effectivement partant. par ton métier, mais bien évidemment qu'on n'est pas que ça.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu pourrais nous dire, si tu n'es pas que ça, ce que tu es, à part ton métier ? Où est-ce que tu vis ? Quel âge tu as ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, je vis à Bordeaux. J'ai 33 ans. Un âge qui me plaît assez bien parce que, déjà, c'est un nombre très sympa en numérologie qui symbolise l'harmonie. Mais au-delà de ça, parce qu'effectivement, pour les auditeurs qui ne sont pas les plus spirituels, il y a cette notion, en fait, juste d'état d'équilibre que je trouve qu'on acquiert. en vieillissant, en prenant de l'âge. Et moi qui ai eu longtemps peur de vieillir, j'aime aujourd'hui bénéficier de chaque année qui passe pour comprendre, pour apprendre, pour évoluer, pour grandir. Parce que je trouve que justement la vie n'a qu'un seul but, c'est celui d'évoluer, de comprendre, de grandir. Et justement, la vie n'a pas pour but d'être en joie. On va en parler du coup justement aujourd'hui. Mais je trouve que plus on est en quête de quelque chose, plus on s'accroche, plus en fait on... Ce n'est pas le cœur qui parle, mais c'est notre mental qui nous oblige.

  • Speaker #0

    Ça promet un bel épisode. Petite question, est-ce qu'il y a un chiffre, comme tu as parlé de numérologie, est-ce qu'il y a un chiffre de la joie ?

  • Speaker #1

    Le 3. Le 3 est le chiffre de la joie. Parce qu'en fait, en numérologie, chaque nombre a une figure archétypale. Le 1, c'est le père, le 2, c'est la mère, le 3, c'est l'enfant qui résulte de la mère et du père. Et donc, effectivement, en fait, on attribue à l'enfant l'émotion primaire de la joie. Donc, ce serait le 3. en numérologie effectivement qui symbolise la joie.

  • Speaker #0

    Tu sais ça me plaît beaucoup parce que je viens de sortir une collection accessoire, on a fait notamment des sweats et des t-shirts et sur ceux de la femme, on a placé à chaque fois en bas de manche, trois petits cœurs, donc moi j'avais fait le 3 pour 1 plus 1 égale 3 dans le couple, toi, moi chacun arrive avec ce qu'il est et ensemble on fait une troisième entité le couple mais je me dis que En mettant trois, je rejoins aussi la joie. C'est vraiment un thème qui est ultra important pour moi. J'essaye vraiment d'inculquer ça, notamment à mes enfants, c'est cette culture de la joie, être en joie. Alors, on va dire, évidemment, avec la vie que tu as, ton cadre de vie, c'est bien plus facile de dire ça, d'être en joie. Mais je crois profondément qu'en fait, sa propre joie attire celle des autres et que de vivre. Avec cette notion-là en tête, on va générer autour de nous cette joie. C'est ça que j'aimerais qu'on creuse, c'est comment. Parce que je vois bien que je ne raisonnais pas pareil il y a quelques années. Et c'est quelque chose pour avoir écouté là-dessus, sur la mentalisation notamment, avoir lu, vraiment avoir un peu travaillé ce sujet, savoir comment on peut un peu maîtriser. ces pensées dans un sens ou dans un autre. Il y a quelques années, je ne me rendais pas compte et là, je me rends de plus en plus compte et c'est vraiment quelque chose que je veux transmettre d'ailleurs à mes enfants. Pour eux, ça leur paraît, même à mon mari, ça leur paraît encore un peu des pensées hubesques, si je puis dire, de leur femme et de leur maman. Je voudrais encore creuser ça avec toi aujourd'hui et pouvoir le transmettre peut-être avec les mots et avec le savoir d'une experte. Si tu es d'accord. Il y a beaucoup de questions dans ce que je te dis, mais voilà, c'est un peu ce que j'attends de cet épisode.

  • Speaker #1

    Oui, mais je comprends effectivement ce besoin d'avoir de la clarté dessus, parce qu'elle est si essentielle, effectivement. La joie, elle fait partie de ces émotions primaires, de ces émotions de base. Joie, tristesse, peur, colère, dégoût et surprise. Donc, elle cohabite à côté, du coup, justement, de ces autres émotions de base. Attends,

  • Speaker #0

    juste... Excuse-moi, Ali, je te coupe, mais là, dans les émotions de base, elles sont quand même très négatives, non ? Je trouve, à part la joie, la surprise, qui peut être plus positive, plus sympathique, mais les autres, le dégoût, la peur, la tristesse, la colère, l'ennui, qu'est-ce qui se passe là ?

  • Speaker #1

    Oui, alors, effectivement, peut-être qu'il faut un peu recentrer tout ça, je l'ai dit comme une grande banalité, mais effectivement, nos auditeurs ne sont peut-être pas au courant de ce que c'est que les émotions de base universelles. C'est en fait une théorie. qu'un éminent psychologue américain, Paul Ekman, a donné sur les émotions de base universelle. Et donc, que ce soit la joie, la tristesse, la peur, la colère, elle le dégoût et la surprise. Et en fait, ces émotions, elles sont innées et elles ont une fonction adaptative. C'est-à-dire qu'en fait, elles nous permettent de réagir rapidement pour assurer notre survie. Donc en fait, ce sont des émotions qui sont liées à notre propre survie. Voilà. Donc, c'est pour ça, peut-être, que tu peux dire, bon, elles ne sont pas super. Et encore que la colère, c'est en réaction face à une injustice, face à une frustration, face à une agression. Donc, en fait, elle permet de maintenir un état de survie qui est quand même plutôt cool. En fait, moi, je pense qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions.

  • Speaker #0

    C'est avec tes amis.

  • Speaker #1

    Mais oui, pour reprendre Mission Cléopâtre un petit peu, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises situations. C'est, en fait, elles sont circonstancielles, les émotions. C'est-à-dire que typiquement, on peut se dire que, effectivement, la colère est une mauvaise émotion. Sauf que la colère, elle t'aide à maintenir un état de vie ou de survie. Effectivement, si tu te mets en colère parce que j'ai eu cinq minutes de retard, bon ben voilà, là, c'est peut-être pas effectivement mesuré. Là, peut-être que tu peux dire que c'est une émotion qui est trop envahissante. Par contre, si tu vois, je sais pas, toi, il y a trois enfants, si tu vois un adulte agresser quatre enfants, voilà, si tu vois du coup... un adulte agressé, un de tes enfants, eh bien, en fait, il se peut, très probablement, que tu te mettes en colère. Et là, la colère sera bienvenue, tu vois, et elle ne sera pas jugée comme étant une mauvaise émotion parce qu'elle aura permis la survie, elle aura permis la vie. Donc, finalement, en fait, toutes ces émotions-là, elles sont teintées que de bons ou de mauvais selon la circonstance que l'on vit, tu vois, mais pas selon, sinon, ce que l'on traverse. Moi, je trouve que c'est très positif, la colère. Quand je suis en colère, généralement, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas... ok en moi, il y a une injustice que je subis, il y a quelque chose qui me demande de rétablir un équilibre. Pareil, le dégoût, ça m'indique que j'ai du rejet, que j'ai de la répulsion, que j'ai une aversion envers quelque chose. Donc, ça m'indique à comment est-ce que je peux remettre de l'équilibre. Et finalement, c'est peut-être utile, parce que peut-être que là où j'ai une aversion pour quelque chose, finalement, c'est quelque chose qui déséquilibrerait ma propre harmonie. Donc, c'est plutôt chouette, finalement.

  • Speaker #0

    Et la joie fait donc partie de ces émotions primaires. qui vont être liées, comme tu l'as dit, à notre survie. Donc, ce qui veut dire que joie égale vie.

  • Speaker #1

    Joie égale vie. Joie est égale à, effectivement, à proprement parler, la joie, c'est une gaieté, c'est une exaltation, c'est un ravitement. C'est quelque chose, en fait, si tu veux, qui a un état éphémère, qui suscite une émotion vive et qui a une durée limitée. On l'oppose souvent au bonheur, de façon un peu philosophique, parce que la joie, en fait, elle est circonstancielle, pareil. exemple, un ami te fait une surprise, tu réussis un projet important, tu écoutes une musique, ça te met en joie. Donc c'est une émotion soudaine, un état éphémère, vif, qui peut être intense, mais en tout cas qui a une durée limitée. Alors que le bonheur, c'est un état durable, un sentiment profond, qui vient en fait plutôt d'une construction et d'une paix intérieure, plutôt que juste d'un moment, d'un élan, d'un événement, d'une personne, de quelque chose qui est précis. Donc il y a une vision beaucoup plus large de l'existence. Ça ne dépend pas d'un instant précis, mais c'est une vraie construction personnelle.

  • Speaker #0

    Est-ce que les moments de joie vont faire partie de la construction de notre bonheur ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. La joie nourrit le bonheur et le bonheur permet de vivre des joies. Donc, elles sont vraiment très complémentaires. Et la joie, c'est plus, si tu veux, un instant. Et le bonheur, c'est un peu une trajectoire et un chemin, un but, finalement. Donc, c'est pour ça qu'on est dans cette recherche de la joie. joie parce qu'en fait on sait qu'elle conditionne le bonheur. Effectivement, plus on vit des joies répétées, plus on est dans un état de bonheur puisque le bonheur, c'est cet état stable, profond, qui amène cette paix intérieure. Donc effectivement, oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que la joie procure en nous ? Qu'est-ce que le sentiment de joie vient peut-être réveiller, vient peut-être sécuriser, vient apaiser ? Pourquoi c'est si important ? Pourquoi ça fait partie de... On dit que c'est un... C'est une émotion qui est liée à notre survie. Qu'est-ce que ça provoque, la joie ?

  • Speaker #1

    Ça nous maintient en vie, en fait, tout simplement. Ces émotions primaires font qu'on se distingue des êtres, des animaux, parce que nous avons des émotions. Donc, effectivement, c'est ce qui maintient notre état de vie. Donc, effectivement, la joie est essentielle en ce sens-là. Elle nous permet de nous donner la vie. Donc, normalement, elle nous permet aussi de nous orienter. Quelque part, quand il y a quelque chose qui nous met en joie, c'est que c'est généralement le bon chemin. Quand il y a quelque chose qui nous donne de la répulsion, du dégoût, de la tristesse, effectivement, on nous dit que ce n'est pas vraiment le bon chemin. Qu'est-ce que ça suscite en nous ? Bien évidemment, tout un système hormonal qui est étroitement lié à quelque chose qui nous génère des endorphines, de la sérotonine, de la dopamine, et surtout ces sentiments de satisfaction. Et surtout, la joie, ce qui est très important, c'est qu'elle est perçue pour le cerveau comme un gain. Donc ça, c'est quand même super chouette et on est quand même câblé pour... On a un système de récompense à l'intérieur de notre cerveau. C'est pour ça qu'on est dans cette recherche de dopamine, parce qu'on est câblé vers ce qui nous procure de la récompense et un gain. Donc la joie nous procure ce gain-là.

  • Speaker #0

    Alors là, je pense qu'on a bien posé le sujet, le pourquoi la joie est essentielle dans nos vies. Comment est-ce qu'on... on peut avoir le pouvoir sur notre joie ? Comment est-ce qu'on peut la cultiver, mais de façon très consciente, sans l'attendre des autres, vraiment par nous-mêmes ?

  • Speaker #1

    J'aime bien cette question parce qu'il y a deux réponses. J'ai envie de te donner deux réponses à ça. Ma première réponse viendrait de « il faut qu'on arrête de la chercher » . C'est-à-dire que peut-être que ce qui nous rend profondément malheureux, c'est qu'on vient la chercher constamment. En fait, ce qui est normal dans un état humains, parce que nous sommes des êtres humains, c'est d'être en vie, on l'a dit. Et être en vie, c'est être en joie, être triste, être malheureux. En fait, c'est être cyclique. Notre nature, la nature en général, fonctionne sur la cyclicité. La nature n'opère que parce que là, du coup, on a des saisons, on a une temporalité, on a une saisonnalité. C'est ce qui fait qu'on est en vie, c'est ce qui fait qu'on est en joie. S'il y avait toujours du soleil, la fleur fanerait. C'est parce qu'à un moment donné, il fait froid, que ses pétales tombent et que le système se... se refait. Donc, en fait, il faut qu'on... Je pense que ce qui nous fait du mal, c'est qu'on a de cesse que de chercher ce qui est anormal. Un état de joie quotidien est un état, en fait, qui est peut-être anesthésié. La quête de la joie constante n'est qu'une illusion. C'est une illusion, en fait. Nous sommes des... On est des êtres cycliques et on est animés par l'idée que tout est changement, tout est process, tout est mouvement. Donc, peut-être que cette quête de joie constante est illusoire. Donc ça, ce serait vraiment ma première réponse. Mais elle est vraiment essentielle, elle est vraiment importante parce que sinon, on a de cesse de penser qu'on a des problèmes à régler, qu'on est un problème à régler, là où la vie est une forme d'équilibre. Il y a des moments de joie, il y a des moments de tristesse. Et après, en fait, c'est ce qui nous alourdit le plus dans tout ça qui fait qu'on est déséquilibré ou en équilibre ou pas, etc. Ensuite, il y a autre chose, c'est que... Et ça, il faut le savoir parce que peut-être que la majorité de nos auditeurs ne le connaissent pas. Ce qu'on appelle les biais cognitifs, il y a notamment le biais de négativité. C'est-à-dire que notre état de nature est fait pour d'abord voir ce qui ne va pas, ce qui pourrait échouer, ce qui pourrait nous mettre en péril, parce que notre cerveau est câblé pour la survie. Donc il est programmé pour détecter les menaces, anticiper les risques, voir les dangers. Il n'est câblé que pour ça. Donc déjà, naturellement, on a une prédisposition au négatif. Et c'est Alain, le fameux philosophe, qui disait que le pessimisme est de nature, l'optimisme est de combat. Donc ça veut dire que notre cerveau est programmé pour la survie, mais pas pour le bonheur. Et qu'en fait, finalement, l'optimisme, c'est un choix, une discipline, un effort constant, et qui n'est pas justement permanent, pour en revenir à ce que je disais au début, c'est cyclique, et que c'est justement être engagé à se dresser face à quelque chose, et finalement, du coup... de venir faire le choix, de choisir l'optimisme parce que notre état naturel est un état de prédisposition négative parce qu'il nous prévient du danger, notre cerveau, ce qui est hyper, hyper, hyper, hyper utile en fait.

  • Speaker #0

    Je suis tellement absorbée, tu vois, que je veux la suite, je veux la suite. Donc, je suis assez étonnée par le fait que tu dises que notre cerveau est plutôt programmé pour la survie et plutôt avoir tendance à aller vers ce qui est négatif et que justement, la positivité est un combat.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, mais ça, peu de personnes le savent. Vraiment, c'est pour ça, c'est hyper important de le dire, pour dédramatiser ce qu'on ressent. Dédramatiser, l'idée qu'on se dit, c'est difficile, c'est compliqué, etc., c'est un exercice, c'est une discipline, ça demande un effort de voir l'optimisme. C'est vraiment très important de comprendre ce biais de négativité, et ce n'est pas mal, en fait. Comme je dis, vraiment, ça nous permet de détecter les menaces, les dangers, le risque. On est dans un mood de survie, en fait, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Donc tu veux dire que si demain, moi je ne fais plus d'efforts, je suis une personne très positive, mais effectivement, quand tu dis que c'est un combat, j'ai une notion que ça me demande de l'énergie, ça me demande une réflexion, ça me demande parfois un travail. Vraiment, donc si demain, j'arrête tout ça et que je reviens à mon état naturel, je ne vais voir que ce qu'il y a de négatif autour de moi.

  • Speaker #1

    Disons que tu vas avoir une prédisposition, avoir naturellement ce qui pourrait échouer, ce qui peut te mettre en péril, que ce que tu pourrais gagner et avoir. Cette prédisposition-là... Elles se travaillent déjà en fonction de dans quelle famille tu as été élevé, comment est-ce que tu as été éduqué. Et ensuite, c'est un exercice. Donc, ça veut dire que tu peux rééquilibrer cette tendance et entraîner ton esprit à voir le beau, à voir le joyeux, à voir le bien. Et ça, effectivement, on n'est pas tous égaux face à ça. Selon son histoire, selon son mode éducatif, selon effectivement où est-ce qu'on évolue. Effectivement, tu disais que tu vivais près du soleil avant qu'on enregistre. Ça aide tout ça, en fait. Il y a aujourd'hui plein d'éléments et on va en donner quelques-uns, du coup, à nos auditeurs, justement. Mais... qui nous aide en fait justement à... à naturellement être beaucoup plus tournée vers ce bon-là. Mais effectivement, c'est un exercice qui nous demande de rééquilibrer cette tendance.

  • Speaker #0

    Ça m'intéresse, là. Parce que je sais que j'ai des amis qui vont écouter, elles ont une tendance à être plutôt assez pessimistes dans leur vie. Si on peut leur donner, là, en quelques minutes, une notice, une marche à suivre, pour changer ça, qu'est-ce qu'on peut leur dire, qu'est-ce qu'on peut leur conseiller ?

  • Speaker #1

    Pour cultiver un peu la joie, etc. C'est ça ?

  • Speaker #0

    Cultiver la joie et puis, justement, cultiver, devenir une personne positive. Comment est-ce qu'on lutte contre notre nature première qui est de voir ce qui est plutôt négatif, d'être plutôt d'un naturel pessimiste ? Comment est-ce qu'on lutte ? Tu l'as dit, on peut tout à fait éduquer son cerveau à ça.

  • Speaker #1

    Oui, on peut le réentraîner, effectivement. Alors déjà, moi, je... Comment dire ? Je ne suis pas forcément pour changer la nature profonde des gens. Typiquement, il y a des gens qui peuvent être très prévoyants, et moi j'adore ces personnes-là, parce que ça veut dire que ce sont des gens qui sont très organisés, qui sont très fiables, qu'on peut compter sur eux. Donc en fait, justement, n'essayons pas de changer notre nature, tu vois. Il y a des choses qui nous sont très utiles parfois dans la façon dont on perçoit les choses. Là où le bas blesse, c'est quand ça devient dommageable, soit pour notre état de vie, soit pour notre santé mentale, etc. Donc là, si on parle de ce cadre-là, tu vois. Effectivement, alors peut-être qu'on va enfoncer des portes ouvertes, mais ce sont des banalités, mais ce sont ces banalités-là qui sont le socle fertile sur lequel tout le reste pousse. C'est-à-dire que naturellement, je disais, qu'on a ce biais de négativité-là. Donc déjà, c'est pratiquer quelque chose qui nous permet de refaire vivre la joie, de se reconnecter consciemment à un souvenir heureux à la fin de notre journée ou au début de notre journée, en l'associant à une émotion. Et comme ça, en fait, on renforce l'empreinte dans la mémoire de la joie. Donc, c'est ce qu'on appelle la gratitude, en fait. Je n'ai pas osé la nommer parce qu'en fait, elle a mauvaise presse. Mais en fait, finalement, la gratitude permet de se poser la question quotidiennement, tous les jours, à changer de focale et à chercher le beau plutôt que l'angoissant. Et à refaire vivre ce moment de joie en repensant consciemment, du coup, justement, à ce souvenir et en ancrant l'émotion que ce souvenir suscite en nous. Ça renforce l'empreinte dans la mémoire. Ça, en fait, ça forge, du coup, justement. C'est comme un muscle, ça le forge. Et donc, justement, en fait, ça nous permet d'amener plus de joie. Ensuite, bien évidemment, on est notre énergie, mais que le miroir de tout ce que l'on a autour. Donc, bien évidemment, s'entourer de beau, de joie, les lieux, les sons, les odeurs. Il faut ancrer ce système de récompense, en fait, quotidiennement dans notre mémoire. Donc, s'entourer de beau, le beau quand même aide. Aujourd'hui, il y a des travaux qui montrent que l'art... guéri, notamment que s'entourer du beau guéri aussi, ça veut dire aussi s'entourer de personnes qui ont aussi cette énergie-là, pareil, on enfonce une porte ouverte, mais si on ne l'a pas encore entendu, on dit qu'on est souvent la somme des 5 personnes que l'on fréquente le plus, donc en fait, il faut comprendre qu'on est tous les chaînons d'une grande chaîne qui est plus grande que nous, et qui fait que forcément, si j'ai un entourage qui est dans cette épreuve, énergie-là de joie, forcément, c'est beaucoup plus facile pour moi de m'y accrocher. Je pense aussi à nourrir nos sens, tu vois, la nourriture, mais dans un état de joie, très souvent. J'ai lu une étude, et c'est rigolo, c'était ce week-end, justement, qui disait que les personnes qui, dans la cuisine, en fait, du coup, qui ne font pas la cuisine, qui mangent leur reste, les restes qu'ils ont déjà préparés, sont beaucoup moins heureux que les gens qui vont cuisiner quotidiennement, du coup, tous les jours.

  • Speaker #0

    Ouais, mais dis-nous, ils sont plus écolos, pour le coup. Pour sauver la planète, c'est quand même mieux que de se dire, tu vois, ça ne va pas me mettre en joie que de manger mes restes, donc je les jette et je recuisine. Non, mais c'est drôle, ça.

  • Speaker #1

    En fait, peut-être le faire en plus petite quantité. Oui, bien sûr. Parce qu'en fait, finalement, en fait, qu'est-ce que ça stimule ? C'est que la cuisine stimule, en fait, notre idée qu'on est en train de faire quelque chose qui nous nourrit. Et c'est ça, en fait, dont on parlait dans la joie. c'est faire des choses qui nous nourrissent d'un point de vue imagé comme réel. Donc là, on est en train de faire quelque chose qui nous nourrit. Donc ça, c'est quand même assez aidant. Donc oui, il y a cette thématique-là. Il y a bien évidemment, alors ça, c'est la lumière. Je veux dire, aujourd'hui, c'est bien connu que plus tu es exposé à la lumière, plus ça te procure de la joie. Il y a aussi quelque chose qui est de l'ordre de, qui est aussi un peu sous-côté. Comment faire venir la joie dans notre quotidien ? La création est hyper, hyper, hyper aidante pour ça. La créativité. Pourquoi ? La créativité, en fait, c'est venir s'exprimer. C'est venir dans l'expression orale, physique, mentale, verbale, par son corps de quelque chose. C'est se mettre en fait en mouvement. Et le mouvement, à proprement parler, c'est la vie. La joie est une émotion. L'émotion vient du latin « emovere » , qui veut dire en mouvement. Donc en fait, plus tu te mets en mouvement, plus tu es dans la joie. Ça, c'est quand même quelque chose qui te rappelle aussi à la vie qui est en toi, à la vie qui circule en toi. La création, le processus créatif, permet de venir t'exprimer par toutes les manières telles qu'elles soient. oralement, physiquement, verbalement, que tu sois en mouvement. Donc la créativité est quand même quelque chose qui est souvent sous-coté et qui nous permet vraiment quand même de cultiver, de maintenir la joie, parce qu'elle nous permet de faire venir la vie, de faire venir les couleurs, de faire intervenir aussi la nature. Il y a plein de choses qui sont exaltantes dans l'idée de créer, et surtout, ça nous amène du concret. C'est-à-dire que quand on est en train de créer, On est en train de faire quelque chose de concret et on voit ce qu'on a fait. Et je crois que quand même, un des plus grands besoins de l'être humain, c'est de se sentir utile. Donc, il n'y a rien de plus beau que quand tu vois que tu as fait du concret dans quelque chose, que tu as réalisé quelque chose.

  • Speaker #0

    Là, je me dis qu'effectivement, tu dis que c'est sous-côté, mais moi, quand tu me dis ça, je ne m'estime pas une personne à être très créative. Et justement, je me dis, si la créativité peut ramener plus de joie dans mon quotidien, mais en fait, moi, il faut dire que je... j'associe créativité et artiste. Et je pense que je ne suis pas la seule. Je crois que quand tu dis ça, que la créativité fait vraiment partie de ces éléments qui peuvent nous aider à travailler la positivité, je pense qu'il y a des gens qui ne vont pas du tout se sentir concernés parce qu'ils vont dire « je ne suis pas du tout créative » . Est-ce que tu pourrais nous donner des exemples ? Alors peut-être par exemple la cuisine, effectivement, c'est quelque chose auquel on peut avoir accès. Et tout le monde est capable de faire des cookies en mettant peut-être juste sa petite pointe de personnel. Moi, j'associe ça beaucoup à un monde artistique. J'ai tort, certainement, mais...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est hyper important, effectivement, parce que tu as tout à fait raison. Les gens ont du mal à dissocier ce que c'est que la créativité de l'art. L'art, c'est faire du beau. Alors que la créativité, c'est venir s'exprimer. Et on ne crée pas pour faire du beau. On crée pour s'exprimer. Donc que ce soit oralement, verbalement, avec ses mains, avec son corps, on danse, on chante, on écrit, on parle, on papote, on est juste là dans le domaine de l'expression de soi dans la créativité. Alors que dans l'art, on fait du beau. Et encore le beau est quelque chose de très... Mais c'est ça qui est important, c'est que la création n'a pas de but. La création, elle n'a pas de but de finalité, je veux dire. Elle est juste un processus qui met en... joie parce que ça permet de s'exprimer. Donc, il faut juste voir la création comme un jeu, finalement, en fait. Et c'est pour ça que les enfants, tu vois, on en revient à la conversation du début, comme ça, est-ce qu'il y a un nombre en numérologie qui est attribué à la joie ? C'est l'enfant parce qu'en fait, l'enfant, il joue. Et c'est parce qu'il joue qu'il est en joie. Et on oublie, nous, de jouer. Donc, c'est pour ça justement, dans les conseils, tu vois, dans les trucs, c'est l'importance de jouer. On oublie qu'on doit jouer, on l'associe à quelque chose qui est pour les enfants, alors qu'en fait, c'est de jouer qui nous met en joie. Il y a ce truc de, à chaque fois, on fait quelque chose pour avoir un but, une finalité, une fin. Non, on peut juste le faire pour nous exprimer. Et l'expression de soi est fondamentale. Tu sais, il y a un truc qui dit que tout ce qui n'est pas exprimé s'imprime, que la maladie aussi, tu sais, c'est cette forme, en fait, c'est quelque chose qui s'est figé en nous, tu sais, et qui n'est pas entendu. On a vraiment besoin de s'exprimer.

  • Speaker #0

    plus en plus, et l'enlever d'un but, d'une finalité, de quelque chose.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est quelque chose qui peut se décider ? Est-ce que ça peut aider de le décider ? Même si tu as dit, j'ai bien entendu, qu'on ne cherche pas à changer notre nature profonde, est-ce que quand même, on peut se dire, si on se rend compte qu'on est une personne assez négative, et que justement, dans notre vie de tous les jours, ça a des conséquences ? sur notre joie, notre bonheur, sur notre entourage. Est-ce qu'on peut décider, demain matin en se levant, évidemment en mettant en place des exercices, en mettant en place des routines, est-ce qu'on peut décider de faire route vers plus de joie dans notre vie, plus de positivisme, ou alors est-ce qu'on sera sans cesse ramené à ce qu'on est véritablement ? Ce que je ne veux pas croire surtout, je vais voir ce que tu me réponds.

  • Speaker #0

    Non mais complètement, bien sûr, on le disait, l'optimisme est un choix, l'optimisme est une décision. Donc effectivement, on peut décider, quand on décide, on se met en action verte. C'est pour ça que là, on donnait des petites choses qui pouvaient du coup amener justement cette joie. Ce sont des petites choses, mais d'ailleurs, je voudrais enlever le mot petite, parce qu'en fait, ce sont vraiment des choses essentielles, le socle sur lequel tout le reste va se bâtir. Aujourd'hui, si tu te lèves et que tu te mets... quelques minutes directement au soleil, tu vois, sur ta terrasse, tu vas avoir beaucoup plus de joie que si tu es enfermé dans ta maison. Si tu mets ton corps en mouvement, ça s'écrit à des endorphines. Si tu manges un bon plat, tu es bien. Juste si tu évoques des souvenirs heureux, forcément, tu es beaucoup plus en joie. Ce sont des choses qui sont essentielles et pour autant, on ne les fait pas. Et il y a aussi quelque chose qui est intéressant et dont je voudrais parler, c'est de donner du sens. En fait, donner du sens, ça anime notre quotidien, ça anime notre joie, ça anime ravive le feu de la joie. C'est indispensable donner du sang. Je trouve ça terrifiant de se lever le matin sans savoir pourquoi est-ce qu'on se lève. En fait, tu vois, il n'y a pas plus heureux que quelqu'un qui sait pourquoi est-ce qu'il se lève. Qu'est-ce qui te met en vie ? Qu'est-ce qui te met en joie ? Qu'est-ce qui te donne envie d'exister ? Comment tu habites chacune de tes journées ? Quel sens tu y dédies ? Et donc, le sens, c'est effectivement ça qui est important, mais c'est aussi l'idée de se connaître, l'idée de se comprendre. De savoir qui tu es, tu ne peux pas être en joie si tu ne sais pas qui tu es. Bien évidemment, le qui tu es, il est en mouvement, il n'est jamais figé, il va bouger, on ne sait jamais qui on est jusqu'à la fin de sa vie. Mais en tout cas, c'est l'idée de, on ne peut pas avoir de la joie dans notre vie si on n'a pas du sens, si on n'est pas en train de comprendre qu'il y a quelque chose de plus grand que nous, de croire en fait que c'est quelque chose qui impulse beaucoup de joie.

  • Speaker #1

    Ça, c'est une question qu'on avait... abordé en profondeur toutes les deux sur l'épisode qu'on avait fait ensemble qui de mémoire s'intitulait comment impacter le monde avec son talent et donc ça ramenait à ça aussi à donner du sens à trouver du sens, je voudrais rebondir sur quelque chose que tu as dit si on met en place cette petite chose et puis tu es revenue sur le mot petite mais je pense que c'est réellement un frein pour les gens ou en tout cas quelque chose qui fait que ils passent là-dessus et ils disent « Ok, ça ne sert à rien en fait cet épisode, il ne m'a servi à absolument rien. » Je sais parce que moi, c'est ce que j'essaye de faire dans ma communication pour cultiver un amour durable, c'est de donner des conseils simples et efficaces. Et parfois, en fait, les gens, il faudrait leur donner quelque chose d'un peu inaccessible ou d'un peu incroyable à faire ou quelque part une recette un peu magique et ils se diraient « Si je fais ça, ça va vraiment marcher. » Genre par exemple, si demain je gagne l'auto, ce qui est très peu probable, là je vais être heureux. Et là, pour le coup, ils y croient. Et je trouve que quand on donne des choses finalement simples qu'on peut tous plus ou moins faire, se mettre en mouvement le matin, se mettre dehors, alors au soleil pas toujours, mais déjà la lumière du jour ou sous un arbre pour le toucher, pour le sentir. Tu vas trouver que c'est accessible à tout le monde. C'est très simple. Mais en fait, le fait que ce soit simple, ça vient enlever la crédibilité de ce conseil-là parce qu'en fait, il est trop simple pour être vrai et pour être efficace.

  • Speaker #0

    Complètement. Comme il est tellement accessible, on est souvent plus porté par ce qui est inaccessible, et donc un peu, je te rejoins complètement. En fait, il faut bien comprendre que la joie, c'est une émotion que l'on peut susciter, qu'on peut créer tous les jours. Même dans les conditions les plus atroces, tu vois, même dans les événements les plus terribles qui peuvent nous arriver, c'est quelque chose que l'on cultive à l'intérieur de soi. Et donc effectivement, nos auditeurs vont trouver plus parfois de joie dans l'idée de faire un exercice physique que dans la lumière. Et ça peut être des choses qui sont effectivement vues comme... bêtes, futiles, ou si simples qu'on ne les fait pas. Seulement, parfois, je vous rappelle que les choses les plus simples sont les choses sur lesquelles on passe le plus à côté. C'est essentiel et pour autant, on ne le fait pas. Finalement, je trouve ça assez beau, c'est que la joie, elle est accessible, que la joie, elle est simple, qu'elle peut arriver par des petites choses du quotidien, mais que c'est ces petits riens qui font les touts. Et je crois que cette phrase-là, elle est importante, c'est ces petits riens, là, qui font le tout. qui vont conditionner notre journée. On le voit bien. Il se peut qu'on sort dans la rue un matin, on est un peu en retard, on se fait klaxonner et tout, et on se dit « wow » , on se fait insulter, etc. Et là, on passe une mauvaise journée. Bam ! Alors qu'à l'inverse, en fait, si justement, on se met juste au soleil 20 minutes, si on prend un bon petit déjeuner ou ce genre de choses-là, on est déjà plus enclin à passer une bonne journée. Donc, effectivement, ce sont ces petits riens qui font les tout.

  • Speaker #1

    Moi, si j'avais un conseil à donner, c'est peut-être ne soyez pas trop ambitieux pour cultiver la joie. dans votre vie, allez-y par des petites choses toutes simples. Et en fait, c'est ça qui, petit à petit, est mis dans une routine et puis mis les uns à côté des autres. Effectivement, si vous ne faites qu'un petit exercice dans la journée, ce ne sera peut-être pas suffisant, mais quand vous aurez pris l'habitude de faire celui-ci et de constater ce que ça vous procure et d'en mettre un second en place et puis un troisième, là, pour le coup, votre journée entière pourrait être davantage tournée vers la joie. J'ai repensé à un film quand tu as parlé de cultiver la joie dans les pires conditions. Je me suis toujours pensée à ce film « La vie est belle » . Et combien vraiment ça nous apprend. Et même nous, en fait, on est très suspicieux au départ un peu sur le synopsis de ce film. Je ne vois pas comment ça va être possible de tourner de la joie en étant dans cette partie de l'histoire. Et en fait, il nous emmène avec ce père et ce fils dans cette histoire. Et limite, il nous allège un peu, je trouve. cet événement, c'est plus qu'un événement d'ailleurs, cette partie de notre histoire. Donc, je trouve qu'il est très vrai ce film pour ça, en disant comment on peut avoir le pouvoir et quel regard on peut s'efforcer de porter sur les choses pour qu'ils soient plus lumineux, peut-être plus joyeux, plus ensoleillés.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, tu l'as dit, et justement, on a parlé lors de notre premier enregistrement de podcast, en fait, c'est donner du sens aux choses. En fait, c'est quel est le sens qu'on met derrière ça ? Le sens change l'existence, change la façon dont on va vivre ensuite l'événement. Et ce qui est important, effectivement, c'est que ça ne dépend plus des autres, ou des événements, ou des circonstances, ou de ce qu'il y a à l'extérieur de nous, mais que ça dépend juste de nous. Et pour que ça dépende de nous, il faut reconnecter à nos besoins, à nos valeurs. Qu'est-ce qui fait que nous, c'est nous ? Quels sont nos besoins ? Quels sont nos outils ? Quels sont nos forces ? Quel est le sens qu'on a dans notre propre vie, en fait ? Et ça, c'est essentiel. C'est ce qui attise le feu. en nous. Et c'est aussi, et je réinsiste dessus, mais c'est d'arrêter de chercher peut-être la joie pour enfin peut-être aussi la vivre, parce que finalement, c'est peut-être par ces petites choses quotidiennes qu'on est en joie, et c'est quand on la cherche trop que là, on n'est plus en joie, parce qu'on se dit « j'ai ça qui me manque, j'ai ça qui me manque, j'ai ça qui me manque » , parce qu'encore une fois, je le rappelle, le cerveau est câblé pour voir aussi ce qui manque, tu vois, on retient plus ce qui nous manque que ce que l'on a. Parce qu'il peut... toujours nous manquer quelque chose, tu vois, même pour les gens les plus riches, les plus amoureux, les plus tout ça. Et comme on l'a dit, en fait, le bonheur, c'est une succession de joie, le bonheur, c'est une quête, c'est un chemin. Donc, c'est en fait se rappeler que ce chemin, il est fait de... Pour avancer dans un chemin, il est fait de tout petits pas. Donc, ce sont ces tout petits riens qui font les pas et qui font qu'on avance. Et qui fait que là, on se dit, tiens, en fait, je suis un peu plus heureuse, là, finalement, quand j'ai fait mon petit sport. Tiens, là, je suis un peu plus heureuse quand j'ai, en fait, finalement, bien mangé. Mais... Vraiment, c'est comment est-ce qu'on décide de voir les choses. Et vraiment, cette notion du sens-là, elle est essentielle. Et on n'a pas parlé, parce qu'effectivement, je me suis présentée comme ça, et peut-être que des auditeurs ont été un peu surpris de se dire une numérologue. Moi, j'en ai un peu marre qu'on dissocie les choses qui sont spirituelles, les choses qui sont concrètes, les choses qui sont ceci, ce que c'est là. En fait, pour moi, la spiritualité, c'est pas croire en Dieu, Bouddha, Jésus ou autre chose, c'est croire juste en plus grand que nous. C'est juste l'idée de croire, croire en la vie. Et moi, je crois en la vie, en fait. et donc finalement ça me donne du sens dans mon quotidien et c'est peut-être ce sens qui nous manque et c'est ce sens là aujourd'hui qui amène les gens à être en joie parce que quand on sait le sens qu'on a dans sa propre vie On se donne de la valeur, en fait, finalement. On en a pour les autres, on en a pour les événements qui nous arrivent. Et donc, dans tout ça, même dans le film que tu as évoqué, on arrive à en tirer une histoire, on arrive à vivre les « meilleures émotions » . Ça ne dépend pas des autres, ça ne dépend pas des circonstances, ça part de nous. Et ce « ça part de nous » , il est essentiel, en fait.

  • Speaker #1

    Et c'est là que je vais rebondir pour conclure. C'est vrai qu'on est sur un épisode où on n'a pas parlé vraiment du couple, mais en fait, On en parle là-dessus en disant que le bonheur, votre bonheur, dépend d'abord de vous et pas de l'autre. Et tout ce que vous allez cultiver pour vous, vous allez cultiver pour l'autre et pour votre couple. Donc n'attendez pas des autres, et n'attendez pas notamment de votre conjoint, qu'il vous apporte le bonheur en disant « tu es mon bonheur, tu es ma vie, c'est beaucoup trop fort et c'est beaucoup trop de responsabilité à faire porter à l'autre. » Cultivez par vous-même déjà cette joie, ce bonheur, et apportez-les dans votre couple. Et là, vous ferez de votre couple une entité joyeuse, positive, qui verra dans le bonheur. Mais je crois que ça, c'est important à rappeler aussi, de ne pas attendre ça des autres, mais de le cultiver soi-même. Alors peut-être qu'il y a des auditeurs qui se diront à la fin de cet épisode, elles ont dit beaucoup de banalités, mais tant mieux, parce que je crois que c'est des banalités qu'il faut rappeler. Là où je suis en joie, c'est qu'on a dit que des choses qui étaient, des idées qui étaient accessibles, qui sont à portée de main, qui sont simples, que l'on peut tous mettre en place. Moi, je suis sûre que si tout le monde, si chacun fait l'effort de cultiver davantage sa joie au quotidien, en fait, c'est le monde tout entier qui va en bénéficier. Déjà, rien que dans notre petite sphère de couple, de famille, amicale, et puis après, tout ça grandit. Donc, c'est vraiment des sujets qu'il faut mettre aujourd'hui dans les thématiques, dans les médias, parce que tout le monde aspire à ça déjà, et je pense que c'est un essentiel pour avoir un monde plus heureux.

  • Speaker #0

    Oui, mais complètement. Puis en plus, on peut dire effectivement, pour conclure, que la joie est une succession de banalités. Parce que si on cherche l'extraordinaire, on ne le vit que de façon succincte dans nos vies. Que si on cherche de partir à Dubaï, pour faire un voyage pour être en joie, on va vivre la joie une fois dans l'année. Alors que si on la vit dans nos banalités quotidiennes, on n'est que sans cesse connecté à la joie. Et c'est ça la joie, en fait. La joie n'est qu'une somme de banalités. quotidienne. Donc, je nous souhaite d'être banal, d'être banalement heureux, j'entends, tu vois, successivement, et par des choses très simples dans notre quotidien.

  • Speaker #1

    Alice, dernière question, quel sera, d'après toi, ton prochain moment de joie ?

  • Speaker #0

    Mon prochain moment de joie, justement, de sortir et d'aller un petit peu me prélasser au soleil parce que le printemps arrive et ça nous fait du bien.

  • Speaker #1

    Eh bien, parfait. Merci beaucoup, Alice. C'était passionnant comme épisode et surtout plein de ressources. et ça j'adore j'espère que vous avez apprécié vous aussi merci à tous pour vos écoutes pour vos partages toujours toujours toujours plus nombreux et ça ça nous met en joie très clairement donc un grand merci et puis je vous donne rendez-vous très bientôt pour un nouvel épisode d'Au cœur du couple Si vous aussi vous rencontrez des difficultés dans votre vie de couple, venez nous en parler. Laissez-nous un message sur aucoeurducouplepodcast.gmail.com ou via Instagram sur la page Au Coeur du Couple. Nous sommes là pour vous. Merci pour votre écoute et n'hésitez pas à vous abonner, à partager et à nous mettre des étoiles. Et n'oubliez pas, vous êtes les premiers acteurs de votre couple.

Description

Et si la joie n'était qu'une somme de banalités quotidiennes ? S'il suffisait de décider, en se levant chaque matin, de vivre une journée joyeuse pour qu'elle le soit ? Si nous pouvions cultiver cette joie avec de toutes petites actions quotidiennes ? Et si cette joie de chacun, de chaque couple, de chaque famille était le secret d'un monde joyeux et apaisé ?
C'est avec grande joie que nous avons abordé toutes ces questions avec Alice Benoit dans cet épisode. Alice Benoit est coach et thérapeute. Elle accompagne les personnes pour leur permettre de mieux se connaître et mieux se comprendre, pour révéler leur talent.

Découvrez son univers et ses propositions sur son site neufensoi.com ou sur @alice_neufensoi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Au cœur du couple, le premier podcast qui vous donne la parole sur votre vie de couple.

  • Speaker #1

    Je suis Swazi Kastelnerak, experte en bien-être amoureux et créatrice du concept Save Your Love Date.

  • Speaker #2

    Je suis Marylise Richard, psychologue et thérapeute de couple.

  • Speaker #0

    Ensemble, nous voulons vous écouter,

  • Speaker #1

    vous interroger, nous interroger sur les difficultés que vous vivez au sein de votre couple.

  • Speaker #2

    Mais nous souhaitons aussi vous éclairer, vous proposer des pistes de réflexion et des actions concrètes pour que votre couple s'en nourrisse.

  • Speaker #0

    Notre croyance ? Oui, l'amour peut durer toute une vie et le couple peut être un lieu de bonheur, d'épanouissement et de bonification.

  • Speaker #2

    Mais rien ne pourra se faire sans vous, sans votre investissement, votre temps et votre volonté. Notre premier conseil sera donc de prendre le temps d'écouter ces épisodes à deux, puis d'en discuter, voire même d'en débattre.

  • Speaker #0

    Ne reste qu'à vous souhaiter un bon et inspirant moment en notre compagnie.

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est une question un peu essentielle parce qu'effectivement, on constate qu'on en manque cruellement, alors que c'est une émotion primaire, c'est une émotion de base, et qu'on est toujours en quête de cette joie-là. Et moi, j'aimerais aussi qu'on l'aborde un peu sous un autre terme parce qu'à force de chercher quelque chose, on passe notre temps à le chercher, mais on ne passe pas notre temps à le vivre. Et je trouve intéressant qu'on puisse aborder la notion d'arrêter de chercher, mais aussi peut-être le vivre, parce que... Est-ce que ce n'est pas notre nature profonde que d'être en joie ? Et est-ce que ce n'est pas justement notre mental qui cherche à comment être en joie, alors que, tu vois, ça peut être un état de base ? Donc, je trouve ça intéressant, et notamment aussi à distinguer un peu la joie du bonheur, tu vois, ce que c'est que la joie, du bonheur et tout. Donc bref, je ne sais pas comment tu veux initier ce podcast. Écoute,

  • Speaker #0

    tu sais quoi, Alice, en fait, on vient d'initier parce que tu parlais tellement bien que j'enregistrais et que je me suis dit que ça va faire l'introduction. parfaite du podcast. Donc bienvenue Alice sur Au Père du Couple.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous.

  • Speaker #0

    Introduction un peu originale, mais Alice parlait tellement bien que je me suis dit je ne veux pas passer à côté de ça. Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour ce nouvel épisode. Vous l'aurez compris avec le rire d'Alice et puis son introduction qui va être placée sous le signe de la joie, du bonheur. En fait, on voulait faire cet épisode ensemble, notamment sous la thématique de la journée internationale. du bonheur qui a eu lieu le 20 mars, avec ce printemps qui arrive aussi. Donc, effectivement, les conditions sont là, sont réunies. Je crois que tout le monde commence à retrouver le soleil. C'est peut-être un élément de joie, d'ailleurs, le soleil, on en parlera peut-être, mais comment les conditions extérieures nous aident aussi à cultiver cette joie. Et Alice a répondu présente à mon invitation. Je suis très heureuse. Mais alors, je parle d'Alice comme si vous la connaissiez toutes et tous, parce qu'on a déjà fait un épisode ensemble. Mais Alice, je vais quand même... demander de te présenter parce que chaque jour on a des nouveaux auditeurs, donc peut-être qu'ils n'ont pas encore eu le temps d'écouter l'ancien épisode avec toi. Je veux bien que tu te présentes à nouveau, s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, Swazik. Effectivement, je suis très heureuse d'être là pour parler de la joie, une thématique qui me touche particulièrement parce qu'elle m'anime dans mon quotidien. Mais effectivement, qui je suis ? Je suis coach, thérapeute et numérologue. J'accompagne les gens à mieux se connaître, à mieux se comprendre grâce à l'outil fabuleux et merveilleux. qu'est la numérologie, qui est un outil de connaissance de soi et qui nous permet de mieux comprendre qui on est selon notre profil pour appréhender un peu la vie et surtout se foutre la paix et venir recharger, nourrir notre batterie et animer qui on est selon notre propre unicité, ce dont on manque cruellement. Donc voilà, qui je suis simplement. Et sinon, je suis une personne en joie avant tout, parce que c'est difficile de se définir d'abord quand je dis qui es-tu, c'est effectivement partant. par ton métier, mais bien évidemment qu'on n'est pas que ça.

  • Speaker #0

    Alors, est-ce que tu pourrais nous dire, si tu n'es pas que ça, ce que tu es, à part ton métier ? Où est-ce que tu vis ? Quel âge tu as ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, je vis à Bordeaux. J'ai 33 ans. Un âge qui me plaît assez bien parce que, déjà, c'est un nombre très sympa en numérologie qui symbolise l'harmonie. Mais au-delà de ça, parce qu'effectivement, pour les auditeurs qui ne sont pas les plus spirituels, il y a cette notion, en fait, juste d'état d'équilibre que je trouve qu'on acquiert. en vieillissant, en prenant de l'âge. Et moi qui ai eu longtemps peur de vieillir, j'aime aujourd'hui bénéficier de chaque année qui passe pour comprendre, pour apprendre, pour évoluer, pour grandir. Parce que je trouve que justement la vie n'a qu'un seul but, c'est celui d'évoluer, de comprendre, de grandir. Et justement, la vie n'a pas pour but d'être en joie. On va en parler du coup justement aujourd'hui. Mais je trouve que plus on est en quête de quelque chose, plus on s'accroche, plus en fait on... Ce n'est pas le cœur qui parle, mais c'est notre mental qui nous oblige.

  • Speaker #0

    Ça promet un bel épisode. Petite question, est-ce qu'il y a un chiffre, comme tu as parlé de numérologie, est-ce qu'il y a un chiffre de la joie ?

  • Speaker #1

    Le 3. Le 3 est le chiffre de la joie. Parce qu'en fait, en numérologie, chaque nombre a une figure archétypale. Le 1, c'est le père, le 2, c'est la mère, le 3, c'est l'enfant qui résulte de la mère et du père. Et donc, effectivement, en fait, on attribue à l'enfant l'émotion primaire de la joie. Donc, ce serait le 3. en numérologie effectivement qui symbolise la joie.

  • Speaker #0

    Tu sais ça me plaît beaucoup parce que je viens de sortir une collection accessoire, on a fait notamment des sweats et des t-shirts et sur ceux de la femme, on a placé à chaque fois en bas de manche, trois petits cœurs, donc moi j'avais fait le 3 pour 1 plus 1 égale 3 dans le couple, toi, moi chacun arrive avec ce qu'il est et ensemble on fait une troisième entité le couple mais je me dis que En mettant trois, je rejoins aussi la joie. C'est vraiment un thème qui est ultra important pour moi. J'essaye vraiment d'inculquer ça, notamment à mes enfants, c'est cette culture de la joie, être en joie. Alors, on va dire, évidemment, avec la vie que tu as, ton cadre de vie, c'est bien plus facile de dire ça, d'être en joie. Mais je crois profondément qu'en fait, sa propre joie attire celle des autres et que de vivre. Avec cette notion-là en tête, on va générer autour de nous cette joie. C'est ça que j'aimerais qu'on creuse, c'est comment. Parce que je vois bien que je ne raisonnais pas pareil il y a quelques années. Et c'est quelque chose pour avoir écouté là-dessus, sur la mentalisation notamment, avoir lu, vraiment avoir un peu travaillé ce sujet, savoir comment on peut un peu maîtriser. ces pensées dans un sens ou dans un autre. Il y a quelques années, je ne me rendais pas compte et là, je me rends de plus en plus compte et c'est vraiment quelque chose que je veux transmettre d'ailleurs à mes enfants. Pour eux, ça leur paraît, même à mon mari, ça leur paraît encore un peu des pensées hubesques, si je puis dire, de leur femme et de leur maman. Je voudrais encore creuser ça avec toi aujourd'hui et pouvoir le transmettre peut-être avec les mots et avec le savoir d'une experte. Si tu es d'accord. Il y a beaucoup de questions dans ce que je te dis, mais voilà, c'est un peu ce que j'attends de cet épisode.

  • Speaker #1

    Oui, mais je comprends effectivement ce besoin d'avoir de la clarté dessus, parce qu'elle est si essentielle, effectivement. La joie, elle fait partie de ces émotions primaires, de ces émotions de base. Joie, tristesse, peur, colère, dégoût et surprise. Donc, elle cohabite à côté, du coup, justement, de ces autres émotions de base. Attends,

  • Speaker #0

    juste... Excuse-moi, Ali, je te coupe, mais là, dans les émotions de base, elles sont quand même très négatives, non ? Je trouve, à part la joie, la surprise, qui peut être plus positive, plus sympathique, mais les autres, le dégoût, la peur, la tristesse, la colère, l'ennui, qu'est-ce qui se passe là ?

  • Speaker #1

    Oui, alors, effectivement, peut-être qu'il faut un peu recentrer tout ça, je l'ai dit comme une grande banalité, mais effectivement, nos auditeurs ne sont peut-être pas au courant de ce que c'est que les émotions de base universelles. C'est en fait une théorie. qu'un éminent psychologue américain, Paul Ekman, a donné sur les émotions de base universelle. Et donc, que ce soit la joie, la tristesse, la peur, la colère, elle le dégoût et la surprise. Et en fait, ces émotions, elles sont innées et elles ont une fonction adaptative. C'est-à-dire qu'en fait, elles nous permettent de réagir rapidement pour assurer notre survie. Donc en fait, ce sont des émotions qui sont liées à notre propre survie. Voilà. Donc, c'est pour ça, peut-être, que tu peux dire, bon, elles ne sont pas super. Et encore que la colère, c'est en réaction face à une injustice, face à une frustration, face à une agression. Donc, en fait, elle permet de maintenir un état de survie qui est quand même plutôt cool. En fait, moi, je pense qu'il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions.

  • Speaker #0

    C'est avec tes amis.

  • Speaker #1

    Mais oui, pour reprendre Mission Cléopâtre un petit peu, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises situations. C'est, en fait, elles sont circonstancielles, les émotions. C'est-à-dire que typiquement, on peut se dire que, effectivement, la colère est une mauvaise émotion. Sauf que la colère, elle t'aide à maintenir un état de vie ou de survie. Effectivement, si tu te mets en colère parce que j'ai eu cinq minutes de retard, bon ben voilà, là, c'est peut-être pas effectivement mesuré. Là, peut-être que tu peux dire que c'est une émotion qui est trop envahissante. Par contre, si tu vois, je sais pas, toi, il y a trois enfants, si tu vois un adulte agresser quatre enfants, voilà, si tu vois du coup... un adulte agressé, un de tes enfants, eh bien, en fait, il se peut, très probablement, que tu te mettes en colère. Et là, la colère sera bienvenue, tu vois, et elle ne sera pas jugée comme étant une mauvaise émotion parce qu'elle aura permis la survie, elle aura permis la vie. Donc, finalement, en fait, toutes ces émotions-là, elles sont teintées que de bons ou de mauvais selon la circonstance que l'on vit, tu vois, mais pas selon, sinon, ce que l'on traverse. Moi, je trouve que c'est très positif, la colère. Quand je suis en colère, généralement, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas... ok en moi, il y a une injustice que je subis, il y a quelque chose qui me demande de rétablir un équilibre. Pareil, le dégoût, ça m'indique que j'ai du rejet, que j'ai de la répulsion, que j'ai une aversion envers quelque chose. Donc, ça m'indique à comment est-ce que je peux remettre de l'équilibre. Et finalement, c'est peut-être utile, parce que peut-être que là où j'ai une aversion pour quelque chose, finalement, c'est quelque chose qui déséquilibrerait ma propre harmonie. Donc, c'est plutôt chouette, finalement.

  • Speaker #0

    Et la joie fait donc partie de ces émotions primaires. qui vont être liées, comme tu l'as dit, à notre survie. Donc, ce qui veut dire que joie égale vie.

  • Speaker #1

    Joie égale vie. Joie est égale à, effectivement, à proprement parler, la joie, c'est une gaieté, c'est une exaltation, c'est un ravitement. C'est quelque chose, en fait, si tu veux, qui a un état éphémère, qui suscite une émotion vive et qui a une durée limitée. On l'oppose souvent au bonheur, de façon un peu philosophique, parce que la joie, en fait, elle est circonstancielle, pareil. exemple, un ami te fait une surprise, tu réussis un projet important, tu écoutes une musique, ça te met en joie. Donc c'est une émotion soudaine, un état éphémère, vif, qui peut être intense, mais en tout cas qui a une durée limitée. Alors que le bonheur, c'est un état durable, un sentiment profond, qui vient en fait plutôt d'une construction et d'une paix intérieure, plutôt que juste d'un moment, d'un élan, d'un événement, d'une personne, de quelque chose qui est précis. Donc il y a une vision beaucoup plus large de l'existence. Ça ne dépend pas d'un instant précis, mais c'est une vraie construction personnelle.

  • Speaker #0

    Est-ce que les moments de joie vont faire partie de la construction de notre bonheur ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. La joie nourrit le bonheur et le bonheur permet de vivre des joies. Donc, elles sont vraiment très complémentaires. Et la joie, c'est plus, si tu veux, un instant. Et le bonheur, c'est un peu une trajectoire et un chemin, un but, finalement. Donc, c'est pour ça qu'on est dans cette recherche de la joie. joie parce qu'en fait on sait qu'elle conditionne le bonheur. Effectivement, plus on vit des joies répétées, plus on est dans un état de bonheur puisque le bonheur, c'est cet état stable, profond, qui amène cette paix intérieure. Donc effectivement, oui.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que la joie procure en nous ? Qu'est-ce que le sentiment de joie vient peut-être réveiller, vient peut-être sécuriser, vient apaiser ? Pourquoi c'est si important ? Pourquoi ça fait partie de... On dit que c'est un... C'est une émotion qui est liée à notre survie. Qu'est-ce que ça provoque, la joie ?

  • Speaker #1

    Ça nous maintient en vie, en fait, tout simplement. Ces émotions primaires font qu'on se distingue des êtres, des animaux, parce que nous avons des émotions. Donc, effectivement, c'est ce qui maintient notre état de vie. Donc, effectivement, la joie est essentielle en ce sens-là. Elle nous permet de nous donner la vie. Donc, normalement, elle nous permet aussi de nous orienter. Quelque part, quand il y a quelque chose qui nous met en joie, c'est que c'est généralement le bon chemin. Quand il y a quelque chose qui nous donne de la répulsion, du dégoût, de la tristesse, effectivement, on nous dit que ce n'est pas vraiment le bon chemin. Qu'est-ce que ça suscite en nous ? Bien évidemment, tout un système hormonal qui est étroitement lié à quelque chose qui nous génère des endorphines, de la sérotonine, de la dopamine, et surtout ces sentiments de satisfaction. Et surtout, la joie, ce qui est très important, c'est qu'elle est perçue pour le cerveau comme un gain. Donc ça, c'est quand même super chouette et on est quand même câblé pour... On a un système de récompense à l'intérieur de notre cerveau. C'est pour ça qu'on est dans cette recherche de dopamine, parce qu'on est câblé vers ce qui nous procure de la récompense et un gain. Donc la joie nous procure ce gain-là.

  • Speaker #0

    Alors là, je pense qu'on a bien posé le sujet, le pourquoi la joie est essentielle dans nos vies. Comment est-ce qu'on... on peut avoir le pouvoir sur notre joie ? Comment est-ce qu'on peut la cultiver, mais de façon très consciente, sans l'attendre des autres, vraiment par nous-mêmes ?

  • Speaker #1

    J'aime bien cette question parce qu'il y a deux réponses. J'ai envie de te donner deux réponses à ça. Ma première réponse viendrait de « il faut qu'on arrête de la chercher » . C'est-à-dire que peut-être que ce qui nous rend profondément malheureux, c'est qu'on vient la chercher constamment. En fait, ce qui est normal dans un état humains, parce que nous sommes des êtres humains, c'est d'être en vie, on l'a dit. Et être en vie, c'est être en joie, être triste, être malheureux. En fait, c'est être cyclique. Notre nature, la nature en général, fonctionne sur la cyclicité. La nature n'opère que parce que là, du coup, on a des saisons, on a une temporalité, on a une saisonnalité. C'est ce qui fait qu'on est en vie, c'est ce qui fait qu'on est en joie. S'il y avait toujours du soleil, la fleur fanerait. C'est parce qu'à un moment donné, il fait froid, que ses pétales tombent et que le système se... se refait. Donc, en fait, il faut qu'on... Je pense que ce qui nous fait du mal, c'est qu'on a de cesse que de chercher ce qui est anormal. Un état de joie quotidien est un état, en fait, qui est peut-être anesthésié. La quête de la joie constante n'est qu'une illusion. C'est une illusion, en fait. Nous sommes des... On est des êtres cycliques et on est animés par l'idée que tout est changement, tout est process, tout est mouvement. Donc, peut-être que cette quête de joie constante est illusoire. Donc ça, ce serait vraiment ma première réponse. Mais elle est vraiment essentielle, elle est vraiment importante parce que sinon, on a de cesse de penser qu'on a des problèmes à régler, qu'on est un problème à régler, là où la vie est une forme d'équilibre. Il y a des moments de joie, il y a des moments de tristesse. Et après, en fait, c'est ce qui nous alourdit le plus dans tout ça qui fait qu'on est déséquilibré ou en équilibre ou pas, etc. Ensuite, il y a autre chose, c'est que... Et ça, il faut le savoir parce que peut-être que la majorité de nos auditeurs ne le connaissent pas. Ce qu'on appelle les biais cognitifs, il y a notamment le biais de négativité. C'est-à-dire que notre état de nature est fait pour d'abord voir ce qui ne va pas, ce qui pourrait échouer, ce qui pourrait nous mettre en péril, parce que notre cerveau est câblé pour la survie. Donc il est programmé pour détecter les menaces, anticiper les risques, voir les dangers. Il n'est câblé que pour ça. Donc déjà, naturellement, on a une prédisposition au négatif. Et c'est Alain, le fameux philosophe, qui disait que le pessimisme est de nature, l'optimisme est de combat. Donc ça veut dire que notre cerveau est programmé pour la survie, mais pas pour le bonheur. Et qu'en fait, finalement, l'optimisme, c'est un choix, une discipline, un effort constant, et qui n'est pas justement permanent, pour en revenir à ce que je disais au début, c'est cyclique, et que c'est justement être engagé à se dresser face à quelque chose, et finalement, du coup... de venir faire le choix, de choisir l'optimisme parce que notre état naturel est un état de prédisposition négative parce qu'il nous prévient du danger, notre cerveau, ce qui est hyper, hyper, hyper, hyper utile en fait.

  • Speaker #0

    Je suis tellement absorbée, tu vois, que je veux la suite, je veux la suite. Donc, je suis assez étonnée par le fait que tu dises que notre cerveau est plutôt programmé pour la survie et plutôt avoir tendance à aller vers ce qui est négatif et que justement, la positivité est un combat.

  • Speaker #1

    Oui, complètement, mais ça, peu de personnes le savent. Vraiment, c'est pour ça, c'est hyper important de le dire, pour dédramatiser ce qu'on ressent. Dédramatiser, l'idée qu'on se dit, c'est difficile, c'est compliqué, etc., c'est un exercice, c'est une discipline, ça demande un effort de voir l'optimisme. C'est vraiment très important de comprendre ce biais de négativité, et ce n'est pas mal, en fait. Comme je dis, vraiment, ça nous permet de détecter les menaces, les dangers, le risque. On est dans un mood de survie, en fait, aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Donc tu veux dire que si demain, moi je ne fais plus d'efforts, je suis une personne très positive, mais effectivement, quand tu dis que c'est un combat, j'ai une notion que ça me demande de l'énergie, ça me demande une réflexion, ça me demande parfois un travail. Vraiment, donc si demain, j'arrête tout ça et que je reviens à mon état naturel, je ne vais voir que ce qu'il y a de négatif autour de moi.

  • Speaker #1

    Disons que tu vas avoir une prédisposition, avoir naturellement ce qui pourrait échouer, ce qui peut te mettre en péril, que ce que tu pourrais gagner et avoir. Cette prédisposition-là... Elles se travaillent déjà en fonction de dans quelle famille tu as été élevé, comment est-ce que tu as été éduqué. Et ensuite, c'est un exercice. Donc, ça veut dire que tu peux rééquilibrer cette tendance et entraîner ton esprit à voir le beau, à voir le joyeux, à voir le bien. Et ça, effectivement, on n'est pas tous égaux face à ça. Selon son histoire, selon son mode éducatif, selon effectivement où est-ce qu'on évolue. Effectivement, tu disais que tu vivais près du soleil avant qu'on enregistre. Ça aide tout ça, en fait. Il y a aujourd'hui plein d'éléments et on va en donner quelques-uns, du coup, à nos auditeurs, justement. Mais... qui nous aide en fait justement à... à naturellement être beaucoup plus tournée vers ce bon-là. Mais effectivement, c'est un exercice qui nous demande de rééquilibrer cette tendance.

  • Speaker #0

    Ça m'intéresse, là. Parce que je sais que j'ai des amis qui vont écouter, elles ont une tendance à être plutôt assez pessimistes dans leur vie. Si on peut leur donner, là, en quelques minutes, une notice, une marche à suivre, pour changer ça, qu'est-ce qu'on peut leur dire, qu'est-ce qu'on peut leur conseiller ?

  • Speaker #1

    Pour cultiver un peu la joie, etc. C'est ça ?

  • Speaker #0

    Cultiver la joie et puis, justement, cultiver, devenir une personne positive. Comment est-ce qu'on lutte contre notre nature première qui est de voir ce qui est plutôt négatif, d'être plutôt d'un naturel pessimiste ? Comment est-ce qu'on lutte ? Tu l'as dit, on peut tout à fait éduquer son cerveau à ça.

  • Speaker #1

    Oui, on peut le réentraîner, effectivement. Alors déjà, moi, je... Comment dire ? Je ne suis pas forcément pour changer la nature profonde des gens. Typiquement, il y a des gens qui peuvent être très prévoyants, et moi j'adore ces personnes-là, parce que ça veut dire que ce sont des gens qui sont très organisés, qui sont très fiables, qu'on peut compter sur eux. Donc en fait, justement, n'essayons pas de changer notre nature, tu vois. Il y a des choses qui nous sont très utiles parfois dans la façon dont on perçoit les choses. Là où le bas blesse, c'est quand ça devient dommageable, soit pour notre état de vie, soit pour notre santé mentale, etc. Donc là, si on parle de ce cadre-là, tu vois. Effectivement, alors peut-être qu'on va enfoncer des portes ouvertes, mais ce sont des banalités, mais ce sont ces banalités-là qui sont le socle fertile sur lequel tout le reste pousse. C'est-à-dire que naturellement, je disais, qu'on a ce biais de négativité-là. Donc déjà, c'est pratiquer quelque chose qui nous permet de refaire vivre la joie, de se reconnecter consciemment à un souvenir heureux à la fin de notre journée ou au début de notre journée, en l'associant à une émotion. Et comme ça, en fait, on renforce l'empreinte dans la mémoire de la joie. Donc, c'est ce qu'on appelle la gratitude, en fait. Je n'ai pas osé la nommer parce qu'en fait, elle a mauvaise presse. Mais en fait, finalement, la gratitude permet de se poser la question quotidiennement, tous les jours, à changer de focale et à chercher le beau plutôt que l'angoissant. Et à refaire vivre ce moment de joie en repensant consciemment, du coup, justement, à ce souvenir et en ancrant l'émotion que ce souvenir suscite en nous. Ça renforce l'empreinte dans la mémoire. Ça, en fait, ça forge, du coup, justement. C'est comme un muscle, ça le forge. Et donc, justement, en fait, ça nous permet d'amener plus de joie. Ensuite, bien évidemment, on est notre énergie, mais que le miroir de tout ce que l'on a autour. Donc, bien évidemment, s'entourer de beau, de joie, les lieux, les sons, les odeurs. Il faut ancrer ce système de récompense, en fait, quotidiennement dans notre mémoire. Donc, s'entourer de beau, le beau quand même aide. Aujourd'hui, il y a des travaux qui montrent que l'art... guéri, notamment que s'entourer du beau guéri aussi, ça veut dire aussi s'entourer de personnes qui ont aussi cette énergie-là, pareil, on enfonce une porte ouverte, mais si on ne l'a pas encore entendu, on dit qu'on est souvent la somme des 5 personnes que l'on fréquente le plus, donc en fait, il faut comprendre qu'on est tous les chaînons d'une grande chaîne qui est plus grande que nous, et qui fait que forcément, si j'ai un entourage qui est dans cette épreuve, énergie-là de joie, forcément, c'est beaucoup plus facile pour moi de m'y accrocher. Je pense aussi à nourrir nos sens, tu vois, la nourriture, mais dans un état de joie, très souvent. J'ai lu une étude, et c'est rigolo, c'était ce week-end, justement, qui disait que les personnes qui, dans la cuisine, en fait, du coup, qui ne font pas la cuisine, qui mangent leur reste, les restes qu'ils ont déjà préparés, sont beaucoup moins heureux que les gens qui vont cuisiner quotidiennement, du coup, tous les jours.

  • Speaker #0

    Ouais, mais dis-nous, ils sont plus écolos, pour le coup. Pour sauver la planète, c'est quand même mieux que de se dire, tu vois, ça ne va pas me mettre en joie que de manger mes restes, donc je les jette et je recuisine. Non, mais c'est drôle, ça.

  • Speaker #1

    En fait, peut-être le faire en plus petite quantité. Oui, bien sûr. Parce qu'en fait, finalement, en fait, qu'est-ce que ça stimule ? C'est que la cuisine stimule, en fait, notre idée qu'on est en train de faire quelque chose qui nous nourrit. Et c'est ça, en fait, dont on parlait dans la joie. c'est faire des choses qui nous nourrissent d'un point de vue imagé comme réel. Donc là, on est en train de faire quelque chose qui nous nourrit. Donc ça, c'est quand même assez aidant. Donc oui, il y a cette thématique-là. Il y a bien évidemment, alors ça, c'est la lumière. Je veux dire, aujourd'hui, c'est bien connu que plus tu es exposé à la lumière, plus ça te procure de la joie. Il y a aussi quelque chose qui est de l'ordre de, qui est aussi un peu sous-côté. Comment faire venir la joie dans notre quotidien ? La création est hyper, hyper, hyper aidante pour ça. La créativité. Pourquoi ? La créativité, en fait, c'est venir s'exprimer. C'est venir dans l'expression orale, physique, mentale, verbale, par son corps de quelque chose. C'est se mettre en fait en mouvement. Et le mouvement, à proprement parler, c'est la vie. La joie est une émotion. L'émotion vient du latin « emovere » , qui veut dire en mouvement. Donc en fait, plus tu te mets en mouvement, plus tu es dans la joie. Ça, c'est quand même quelque chose qui te rappelle aussi à la vie qui est en toi, à la vie qui circule en toi. La création, le processus créatif, permet de venir t'exprimer par toutes les manières telles qu'elles soient. oralement, physiquement, verbalement, que tu sois en mouvement. Donc la créativité est quand même quelque chose qui est souvent sous-coté et qui nous permet vraiment quand même de cultiver, de maintenir la joie, parce qu'elle nous permet de faire venir la vie, de faire venir les couleurs, de faire intervenir aussi la nature. Il y a plein de choses qui sont exaltantes dans l'idée de créer, et surtout, ça nous amène du concret. C'est-à-dire que quand on est en train de créer, On est en train de faire quelque chose de concret et on voit ce qu'on a fait. Et je crois que quand même, un des plus grands besoins de l'être humain, c'est de se sentir utile. Donc, il n'y a rien de plus beau que quand tu vois que tu as fait du concret dans quelque chose, que tu as réalisé quelque chose.

  • Speaker #0

    Là, je me dis qu'effectivement, tu dis que c'est sous-côté, mais moi, quand tu me dis ça, je ne m'estime pas une personne à être très créative. Et justement, je me dis, si la créativité peut ramener plus de joie dans mon quotidien, mais en fait, moi, il faut dire que je... j'associe créativité et artiste. Et je pense que je ne suis pas la seule. Je crois que quand tu dis ça, que la créativité fait vraiment partie de ces éléments qui peuvent nous aider à travailler la positivité, je pense qu'il y a des gens qui ne vont pas du tout se sentir concernés parce qu'ils vont dire « je ne suis pas du tout créative » . Est-ce que tu pourrais nous donner des exemples ? Alors peut-être par exemple la cuisine, effectivement, c'est quelque chose auquel on peut avoir accès. Et tout le monde est capable de faire des cookies en mettant peut-être juste sa petite pointe de personnel. Moi, j'associe ça beaucoup à un monde artistique. J'ai tort, certainement, mais...

  • Speaker #1

    Non, mais c'est hyper important, effectivement, parce que tu as tout à fait raison. Les gens ont du mal à dissocier ce que c'est que la créativité de l'art. L'art, c'est faire du beau. Alors que la créativité, c'est venir s'exprimer. Et on ne crée pas pour faire du beau. On crée pour s'exprimer. Donc que ce soit oralement, verbalement, avec ses mains, avec son corps, on danse, on chante, on écrit, on parle, on papote, on est juste là dans le domaine de l'expression de soi dans la créativité. Alors que dans l'art, on fait du beau. Et encore le beau est quelque chose de très... Mais c'est ça qui est important, c'est que la création n'a pas de but. La création, elle n'a pas de but de finalité, je veux dire. Elle est juste un processus qui met en... joie parce que ça permet de s'exprimer. Donc, il faut juste voir la création comme un jeu, finalement, en fait. Et c'est pour ça que les enfants, tu vois, on en revient à la conversation du début, comme ça, est-ce qu'il y a un nombre en numérologie qui est attribué à la joie ? C'est l'enfant parce qu'en fait, l'enfant, il joue. Et c'est parce qu'il joue qu'il est en joie. Et on oublie, nous, de jouer. Donc, c'est pour ça justement, dans les conseils, tu vois, dans les trucs, c'est l'importance de jouer. On oublie qu'on doit jouer, on l'associe à quelque chose qui est pour les enfants, alors qu'en fait, c'est de jouer qui nous met en joie. Il y a ce truc de, à chaque fois, on fait quelque chose pour avoir un but, une finalité, une fin. Non, on peut juste le faire pour nous exprimer. Et l'expression de soi est fondamentale. Tu sais, il y a un truc qui dit que tout ce qui n'est pas exprimé s'imprime, que la maladie aussi, tu sais, c'est cette forme, en fait, c'est quelque chose qui s'est figé en nous, tu sais, et qui n'est pas entendu. On a vraiment besoin de s'exprimer.

  • Speaker #0

    plus en plus, et l'enlever d'un but, d'une finalité, de quelque chose.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est quelque chose qui peut se décider ? Est-ce que ça peut aider de le décider ? Même si tu as dit, j'ai bien entendu, qu'on ne cherche pas à changer notre nature profonde, est-ce que quand même, on peut se dire, si on se rend compte qu'on est une personne assez négative, et que justement, dans notre vie de tous les jours, ça a des conséquences ? sur notre joie, notre bonheur, sur notre entourage. Est-ce qu'on peut décider, demain matin en se levant, évidemment en mettant en place des exercices, en mettant en place des routines, est-ce qu'on peut décider de faire route vers plus de joie dans notre vie, plus de positivisme, ou alors est-ce qu'on sera sans cesse ramené à ce qu'on est véritablement ? Ce que je ne veux pas croire surtout, je vais voir ce que tu me réponds.

  • Speaker #0

    Non mais complètement, bien sûr, on le disait, l'optimisme est un choix, l'optimisme est une décision. Donc effectivement, on peut décider, quand on décide, on se met en action verte. C'est pour ça que là, on donnait des petites choses qui pouvaient du coup amener justement cette joie. Ce sont des petites choses, mais d'ailleurs, je voudrais enlever le mot petite, parce qu'en fait, ce sont vraiment des choses essentielles, le socle sur lequel tout le reste va se bâtir. Aujourd'hui, si tu te lèves et que tu te mets... quelques minutes directement au soleil, tu vois, sur ta terrasse, tu vas avoir beaucoup plus de joie que si tu es enfermé dans ta maison. Si tu mets ton corps en mouvement, ça s'écrit à des endorphines. Si tu manges un bon plat, tu es bien. Juste si tu évoques des souvenirs heureux, forcément, tu es beaucoup plus en joie. Ce sont des choses qui sont essentielles et pour autant, on ne les fait pas. Et il y a aussi quelque chose qui est intéressant et dont je voudrais parler, c'est de donner du sens. En fait, donner du sens, ça anime notre quotidien, ça anime notre joie, ça anime ravive le feu de la joie. C'est indispensable donner du sang. Je trouve ça terrifiant de se lever le matin sans savoir pourquoi est-ce qu'on se lève. En fait, tu vois, il n'y a pas plus heureux que quelqu'un qui sait pourquoi est-ce qu'il se lève. Qu'est-ce qui te met en vie ? Qu'est-ce qui te met en joie ? Qu'est-ce qui te donne envie d'exister ? Comment tu habites chacune de tes journées ? Quel sens tu y dédies ? Et donc, le sens, c'est effectivement ça qui est important, mais c'est aussi l'idée de se connaître, l'idée de se comprendre. De savoir qui tu es, tu ne peux pas être en joie si tu ne sais pas qui tu es. Bien évidemment, le qui tu es, il est en mouvement, il n'est jamais figé, il va bouger, on ne sait jamais qui on est jusqu'à la fin de sa vie. Mais en tout cas, c'est l'idée de, on ne peut pas avoir de la joie dans notre vie si on n'a pas du sens, si on n'est pas en train de comprendre qu'il y a quelque chose de plus grand que nous, de croire en fait que c'est quelque chose qui impulse beaucoup de joie.

  • Speaker #1

    Ça, c'est une question qu'on avait... abordé en profondeur toutes les deux sur l'épisode qu'on avait fait ensemble qui de mémoire s'intitulait comment impacter le monde avec son talent et donc ça ramenait à ça aussi à donner du sens à trouver du sens, je voudrais rebondir sur quelque chose que tu as dit si on met en place cette petite chose et puis tu es revenue sur le mot petite mais je pense que c'est réellement un frein pour les gens ou en tout cas quelque chose qui fait que ils passent là-dessus et ils disent « Ok, ça ne sert à rien en fait cet épisode, il ne m'a servi à absolument rien. » Je sais parce que moi, c'est ce que j'essaye de faire dans ma communication pour cultiver un amour durable, c'est de donner des conseils simples et efficaces. Et parfois, en fait, les gens, il faudrait leur donner quelque chose d'un peu inaccessible ou d'un peu incroyable à faire ou quelque part une recette un peu magique et ils se diraient « Si je fais ça, ça va vraiment marcher. » Genre par exemple, si demain je gagne l'auto, ce qui est très peu probable, là je vais être heureux. Et là, pour le coup, ils y croient. Et je trouve que quand on donne des choses finalement simples qu'on peut tous plus ou moins faire, se mettre en mouvement le matin, se mettre dehors, alors au soleil pas toujours, mais déjà la lumière du jour ou sous un arbre pour le toucher, pour le sentir. Tu vas trouver que c'est accessible à tout le monde. C'est très simple. Mais en fait, le fait que ce soit simple, ça vient enlever la crédibilité de ce conseil-là parce qu'en fait, il est trop simple pour être vrai et pour être efficace.

  • Speaker #0

    Complètement. Comme il est tellement accessible, on est souvent plus porté par ce qui est inaccessible, et donc un peu, je te rejoins complètement. En fait, il faut bien comprendre que la joie, c'est une émotion que l'on peut susciter, qu'on peut créer tous les jours. Même dans les conditions les plus atroces, tu vois, même dans les événements les plus terribles qui peuvent nous arriver, c'est quelque chose que l'on cultive à l'intérieur de soi. Et donc effectivement, nos auditeurs vont trouver plus parfois de joie dans l'idée de faire un exercice physique que dans la lumière. Et ça peut être des choses qui sont effectivement vues comme... bêtes, futiles, ou si simples qu'on ne les fait pas. Seulement, parfois, je vous rappelle que les choses les plus simples sont les choses sur lesquelles on passe le plus à côté. C'est essentiel et pour autant, on ne le fait pas. Finalement, je trouve ça assez beau, c'est que la joie, elle est accessible, que la joie, elle est simple, qu'elle peut arriver par des petites choses du quotidien, mais que c'est ces petits riens qui font les touts. Et je crois que cette phrase-là, elle est importante, c'est ces petits riens, là, qui font le tout. qui vont conditionner notre journée. On le voit bien. Il se peut qu'on sort dans la rue un matin, on est un peu en retard, on se fait klaxonner et tout, et on se dit « wow » , on se fait insulter, etc. Et là, on passe une mauvaise journée. Bam ! Alors qu'à l'inverse, en fait, si justement, on se met juste au soleil 20 minutes, si on prend un bon petit déjeuner ou ce genre de choses-là, on est déjà plus enclin à passer une bonne journée. Donc, effectivement, ce sont ces petits riens qui font les tout.

  • Speaker #1

    Moi, si j'avais un conseil à donner, c'est peut-être ne soyez pas trop ambitieux pour cultiver la joie. dans votre vie, allez-y par des petites choses toutes simples. Et en fait, c'est ça qui, petit à petit, est mis dans une routine et puis mis les uns à côté des autres. Effectivement, si vous ne faites qu'un petit exercice dans la journée, ce ne sera peut-être pas suffisant, mais quand vous aurez pris l'habitude de faire celui-ci et de constater ce que ça vous procure et d'en mettre un second en place et puis un troisième, là, pour le coup, votre journée entière pourrait être davantage tournée vers la joie. J'ai repensé à un film quand tu as parlé de cultiver la joie dans les pires conditions. Je me suis toujours pensée à ce film « La vie est belle » . Et combien vraiment ça nous apprend. Et même nous, en fait, on est très suspicieux au départ un peu sur le synopsis de ce film. Je ne vois pas comment ça va être possible de tourner de la joie en étant dans cette partie de l'histoire. Et en fait, il nous emmène avec ce père et ce fils dans cette histoire. Et limite, il nous allège un peu, je trouve. cet événement, c'est plus qu'un événement d'ailleurs, cette partie de notre histoire. Donc, je trouve qu'il est très vrai ce film pour ça, en disant comment on peut avoir le pouvoir et quel regard on peut s'efforcer de porter sur les choses pour qu'ils soient plus lumineux, peut-être plus joyeux, plus ensoleillés.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, tu l'as dit, et justement, on a parlé lors de notre premier enregistrement de podcast, en fait, c'est donner du sens aux choses. En fait, c'est quel est le sens qu'on met derrière ça ? Le sens change l'existence, change la façon dont on va vivre ensuite l'événement. Et ce qui est important, effectivement, c'est que ça ne dépend plus des autres, ou des événements, ou des circonstances, ou de ce qu'il y a à l'extérieur de nous, mais que ça dépend juste de nous. Et pour que ça dépende de nous, il faut reconnecter à nos besoins, à nos valeurs. Qu'est-ce qui fait que nous, c'est nous ? Quels sont nos besoins ? Quels sont nos outils ? Quels sont nos forces ? Quel est le sens qu'on a dans notre propre vie, en fait ? Et ça, c'est essentiel. C'est ce qui attise le feu. en nous. Et c'est aussi, et je réinsiste dessus, mais c'est d'arrêter de chercher peut-être la joie pour enfin peut-être aussi la vivre, parce que finalement, c'est peut-être par ces petites choses quotidiennes qu'on est en joie, et c'est quand on la cherche trop que là, on n'est plus en joie, parce qu'on se dit « j'ai ça qui me manque, j'ai ça qui me manque, j'ai ça qui me manque » , parce qu'encore une fois, je le rappelle, le cerveau est câblé pour voir aussi ce qui manque, tu vois, on retient plus ce qui nous manque que ce que l'on a. Parce qu'il peut... toujours nous manquer quelque chose, tu vois, même pour les gens les plus riches, les plus amoureux, les plus tout ça. Et comme on l'a dit, en fait, le bonheur, c'est une succession de joie, le bonheur, c'est une quête, c'est un chemin. Donc, c'est en fait se rappeler que ce chemin, il est fait de... Pour avancer dans un chemin, il est fait de tout petits pas. Donc, ce sont ces tout petits riens qui font les pas et qui font qu'on avance. Et qui fait que là, on se dit, tiens, en fait, je suis un peu plus heureuse, là, finalement, quand j'ai fait mon petit sport. Tiens, là, je suis un peu plus heureuse quand j'ai, en fait, finalement, bien mangé. Mais... Vraiment, c'est comment est-ce qu'on décide de voir les choses. Et vraiment, cette notion du sens-là, elle est essentielle. Et on n'a pas parlé, parce qu'effectivement, je me suis présentée comme ça, et peut-être que des auditeurs ont été un peu surpris de se dire une numérologue. Moi, j'en ai un peu marre qu'on dissocie les choses qui sont spirituelles, les choses qui sont concrètes, les choses qui sont ceci, ce que c'est là. En fait, pour moi, la spiritualité, c'est pas croire en Dieu, Bouddha, Jésus ou autre chose, c'est croire juste en plus grand que nous. C'est juste l'idée de croire, croire en la vie. Et moi, je crois en la vie, en fait. et donc finalement ça me donne du sens dans mon quotidien et c'est peut-être ce sens qui nous manque et c'est ce sens là aujourd'hui qui amène les gens à être en joie parce que quand on sait le sens qu'on a dans sa propre vie On se donne de la valeur, en fait, finalement. On en a pour les autres, on en a pour les événements qui nous arrivent. Et donc, dans tout ça, même dans le film que tu as évoqué, on arrive à en tirer une histoire, on arrive à vivre les « meilleures émotions » . Ça ne dépend pas des autres, ça ne dépend pas des circonstances, ça part de nous. Et ce « ça part de nous » , il est essentiel, en fait.

  • Speaker #1

    Et c'est là que je vais rebondir pour conclure. C'est vrai qu'on est sur un épisode où on n'a pas parlé vraiment du couple, mais en fait, On en parle là-dessus en disant que le bonheur, votre bonheur, dépend d'abord de vous et pas de l'autre. Et tout ce que vous allez cultiver pour vous, vous allez cultiver pour l'autre et pour votre couple. Donc n'attendez pas des autres, et n'attendez pas notamment de votre conjoint, qu'il vous apporte le bonheur en disant « tu es mon bonheur, tu es ma vie, c'est beaucoup trop fort et c'est beaucoup trop de responsabilité à faire porter à l'autre. » Cultivez par vous-même déjà cette joie, ce bonheur, et apportez-les dans votre couple. Et là, vous ferez de votre couple une entité joyeuse, positive, qui verra dans le bonheur. Mais je crois que ça, c'est important à rappeler aussi, de ne pas attendre ça des autres, mais de le cultiver soi-même. Alors peut-être qu'il y a des auditeurs qui se diront à la fin de cet épisode, elles ont dit beaucoup de banalités, mais tant mieux, parce que je crois que c'est des banalités qu'il faut rappeler. Là où je suis en joie, c'est qu'on a dit que des choses qui étaient, des idées qui étaient accessibles, qui sont à portée de main, qui sont simples, que l'on peut tous mettre en place. Moi, je suis sûre que si tout le monde, si chacun fait l'effort de cultiver davantage sa joie au quotidien, en fait, c'est le monde tout entier qui va en bénéficier. Déjà, rien que dans notre petite sphère de couple, de famille, amicale, et puis après, tout ça grandit. Donc, c'est vraiment des sujets qu'il faut mettre aujourd'hui dans les thématiques, dans les médias, parce que tout le monde aspire à ça déjà, et je pense que c'est un essentiel pour avoir un monde plus heureux.

  • Speaker #0

    Oui, mais complètement. Puis en plus, on peut dire effectivement, pour conclure, que la joie est une succession de banalités. Parce que si on cherche l'extraordinaire, on ne le vit que de façon succincte dans nos vies. Que si on cherche de partir à Dubaï, pour faire un voyage pour être en joie, on va vivre la joie une fois dans l'année. Alors que si on la vit dans nos banalités quotidiennes, on n'est que sans cesse connecté à la joie. Et c'est ça la joie, en fait. La joie n'est qu'une somme de banalités. quotidienne. Donc, je nous souhaite d'être banal, d'être banalement heureux, j'entends, tu vois, successivement, et par des choses très simples dans notre quotidien.

  • Speaker #1

    Alice, dernière question, quel sera, d'après toi, ton prochain moment de joie ?

  • Speaker #0

    Mon prochain moment de joie, justement, de sortir et d'aller un petit peu me prélasser au soleil parce que le printemps arrive et ça nous fait du bien.

  • Speaker #1

    Eh bien, parfait. Merci beaucoup, Alice. C'était passionnant comme épisode et surtout plein de ressources. et ça j'adore j'espère que vous avez apprécié vous aussi merci à tous pour vos écoutes pour vos partages toujours toujours toujours plus nombreux et ça ça nous met en joie très clairement donc un grand merci et puis je vous donne rendez-vous très bientôt pour un nouvel épisode d'Au cœur du couple Si vous aussi vous rencontrez des difficultés dans votre vie de couple, venez nous en parler. Laissez-nous un message sur aucoeurducouplepodcast.gmail.com ou via Instagram sur la page Au Coeur du Couple. Nous sommes là pour vous. Merci pour votre écoute et n'hésitez pas à vous abonner, à partager et à nous mettre des étoiles. Et n'oubliez pas, vous êtes les premiers acteurs de votre couple.

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