- Speaker #0
Bonjour à tous, que diriez-vous que l'on se rencontre le 7 février dans un endroit incroyable pour parler d'amour ? J'ai la chance d'être l'invité du Curiosity Club et ensemble, nous vous proposons une soirée à bord du seul hôtel flottant sur la Seine, le Huff Seine. Le temps d'un talk, je vous parlerai de mon parcours, de ce qui m'a amenée, après une carrière de juriste, à me tourner vers les couples et à créer Save Your Love Date. J'échangerai avec vous sur ce qui me paraît essentiel aujourd'hui pour être un couple heureux. amoureux et durables. Inscrivez-vous à cet événement du Curiosity Club qui aura lieu le 7 février sur le Hofzen à Paris sur curiosity c-u-r-i-o-s-i-t-y tiretclub.co Le lien de l'inscription est dans les notes de cet épisode. A très bientôt ! Bienvenue sur Au cœur du couple, le premier podcast qui vous donne la parole sur votre vie de couple. Je suis Soazie Castelnerac, créatrice du concept Save Your Love Date.
- Speaker #1
Je suis Marylise Richard, psychologue spécialisée en thérapie de couple. Sur ce podcast, nous échangeons chaque semaine avec vous sur les problématiques, les doutes, les obstacles que vous rencontrez dans votre vie de couple. Et nous vous livrons des outils concrets pour vous aider à construire la vie de couple à laquelle vous aspirez.
- Speaker #0
Nous sommes heureux d'être là pour vous inspirer, vous guider, vous bousculer aussi peut-être. Mais ne l'oubliez pas, vous êtes les premiers acteurs de votre couple. Bonjour à tous, nous sommes très heureuses avec Marie-Lise de vous retrouver pour ce nouvel épisode d'Au cœur du couple. Un épisode à deux voix aujourd'hui, parce qu'en fait vous nous posez beaucoup de questions et parfois vous n'osez pas venir parler avec nous au micro. Donc il y a des questions qu'on retient et pour lesquelles on est heureuse d'échanger à deux. On se dit que voilà, même s'il n'y a pas l'un de vous avec nous, ça peut tout autant vous apporter. Et aujourd'hui le sujet... sur lequel on aimerait s'interroger avec nous, c'est « Y a-t-il une recette pour faire durer l'amour ? » Bonjour Marie-Lise.
- Speaker #1
Bonjour Swazik.
- Speaker #0
Est-ce que cette question t'inspire ?
- Speaker #1
Évidemment, on n'en parle pas suffisamment.
- Speaker #0
Alors, moi je vais rentrer tout de suite dans le vif du sujet, Marie-Lise. Il y a quelque chose qu'on entend souvent et moi qui a tendance vraiment à m'agacer, c'est de dire que l'amour dure trois ans. Est-ce que tu peux nous dire pourquoi est-ce qu'on dit ça ? Qu'est-ce qui se passe au bout de trois ans ? Et est-ce que... Ces cycles dont on parle, des 3 ans, des 7 ans, des 10 ans, est-ce qu'ils existent vraiment ? Est-ce que c'est quelque chose que tu remarques dans ta pratique ? Ou est-ce que vraiment, c'est des idées reçues qu'il faut s'enlever de la tête ?
- Speaker #1
Je pense qu'on dit souvent que l'amour dure 3 ans parce qu'on confond la passion des premières années justement avec l'amour que je vais qualifier d'amour véritable, mais l'amour travaillé et engagé où il y a une réelle volonté de construire quelque chose à deux. et de vraiment s'engager l'un avec l'autre, par un mariage ou non d'ailleurs. Durant ces premières années, c'est vraiment cette passion avec un état illusoire où tout est possible, où on ne voit pas les défauts de l'autre, où on crée rapidement une intimité, où on a l'impression que si l'autre n'était pas là, on ne pourrait plus vivre, avec le cœur qui bat la chamade tout le temps. En fait, on réduit, mais je pense aussi par les médias, par les films romantiques aussi qu'on peut voir, l'état amoureux à ça. Comme si la seule définition de l'amour, c'était ça. Comme s'il n'y avait pas d'autres définitions possibles, en complément ou en plus. Moi, ce que j'observe, c'est vraiment dans la représentation, c'est soit c'est ça, c'est la passion, la folie, soit bon, on n'a plus rien, on a un vieux couple. Il y a un peu ça. Alors qu'il y a vraiment cet amour qu'on construit, cet amour véritable où on s'engage, où on va faire quelque chose, un amour qui va être différent, où on se dit je suis là, je te promets que je vais t'aimer tous les jours de ma vie et je vais tout faire pour que ça puisse durer. Ce n'est pas que l'amour dure trois ans, c'est peut-être que la passion, cette idée un peu où on voit avec un voile, peut durer effectivement plus ou moins trois ans. C'est ça le concept qu'on pourrait avoir tendance à confondre.
- Speaker #0
Et donc, au-delà de ces trois ans, ces caps dont on parle des sept ans, des dix ans, est-ce qu'ils existent ?
- Speaker #1
Moi, je mettrais plutôt ça en lien avec des périodes du cycle de vie. En fait, il y a vraiment les trois ans, ça va être ça la naissance du début de la relation, où on ne voit rien, on est tout feu, tout flamme. Et après, le passage à ce choix amoureux, à ce choix, est-ce que je m'engage vraiment à faire des projets avec cet homme, avec cette femme ? Est-ce que je fais le choix de vivre avec sa personnalité, son individualité ? Donc, c'est cette première étape. Après, ce que je vois beaucoup avec les personnes que j'ai au cabinet, c'est plutôt le cap aussi des enfants en bas âge, où il y a beaucoup de ruptures, où c'est en fait, là, on est un couple, mais on devient aussi parents. Comment on harmonise ça ? Donc, ça va être plutôt un peu plus tard. Après, il y a le cap du milieu de la vie. que je retrouve beaucoup, c'est ces couples qui ont entre 40 et 50 ans et qui se posent la question parce qu'ils ont... On peut se mettre de côté ou s'investir pleinement en tant que père et mère et oublier leur couple ou s'oublier eux-mêmes. Et là où il y a une réelle remise en question. Donc il y a un autre cap aussi. Et aussi, le cap qu'on peut avoir chez certains couples, c'est le nid vide. C'est le moment où les enfants partent, où certains se sont tellement investis dans les fonctions parentales où ils se demandent tout simplement à quoi ils servent et quel est le sens de leur couple, vu qu'ils reposaient pendant tant d'années sur le couple parental et non le couple. conjugale, que c'est difficile de remettre en lien, de refaire vivre ce couple qui n'a pas existé durant de nombreuses années. C'est plutôt des caps, je dirais, ces années qui sont liées au contexte de vie.
- Speaker #0
Donc on s'enlève de l'esprit, ces notions de durée. Parfois, on se dit, ben voilà, ça fait dix ans qu'on est ensemble. Qu'est-ce qui va se passer cette année ? On ne va pas pouvoir y échapper. Évidemment, on va avoir une crise. Évidemment, on va se remettre en question. Ça, on s'enlève de la tête.
- Speaker #1
Oui, et puis c'est plutôt vraiment prendre le temps de dire où on en est dans notre contexte de vie. Et puis c'est toujours un éternel recommencement, comme on le voit avec les enfants. Il y a quelque chose qui fonctionne à un moment, qui ne fonctionne pas après. C'est par exemple une couple. Là, ça nous va bien de nous voir à ce rythme-là, de vivre de cette façon. Et puis c'est plutôt chaque année ou même chaque mois, mais à chaque période de vie, c'est dire où j'en suis, moi, dans ma vie, où on en est tous les deux. Et est-ce que ça nous convient ou non ? Et vers quoi on avance ? Donc c'est important de toujours refaire le point à chaque étape de vie, avec un rythme précis. Pour ça, un pilier important dont on parle beaucoup, soit dans notre livre, mais aussi dans les podcasts, c'est la communication. Je ne sais pas, toi, comment vous vivez avec Arnaud votre communication dans votre quotidien de couple ?
- Speaker #0
C'est vrai que ça peut paraître très basique de dire ça, de dire que la communication est un pilier du couple. C'est vrai qu'on ne l'a pas écrit comme ça dans le livre. On n'en a pas fait une clé de la communication. C'est un fil rouge,
- Speaker #1
en fait,
- Speaker #0
que l'on retrouve à chacune des clés. Et nous, avec Arnaud... en fait, on a des routines qu'on a mises en place de communication. Un peu, c'est par exemple de se dire que tous les soirs, obligatoirement, on se retrouve, enfin obligatoirement, avec plaisir quand même. Donc ça, c'est quelque chose dont j'ai déjà parlé, mais on ne dîne jamais avec nos enfants. En tout cas, on ne mange pas pendant qu'eux dînent. Donc on est autour d'eux, on les sert, on parle, mais on ne mange pas. Parce que comme ça, on est sûr, en fait, vu que c'est un passage obligé de la journée, de se mettre à table. On est sûrs avec Arnaud qu'il y aura ce moment-là où on sera tous les deux et on va pouvoir vraiment se retrouver et discuter. Donc pour nous, vraiment, c'est un plaisir. On a ce temps avant où on se boit un petit verre et puis après on se met à table. C'est un plaisir qu'on partage. Ça dure quand même le soir assez longtemps. Ça peut durer une heure, une heure et demie. Et c'est vraiment, on est là l'un en face de l'autre. On n'a pas d'écran et du coup, on parle. Et donc, c'est vraiment un temps de communication pour nous. de la journée qui vient de se passer, de celle qui nous attend, d'autres projets aussi qu'on peut avoir. Donc vraiment, c'est un temps de communication qui est assez sacré. Et donc, il y a cette communication utile. Et puis, on a aussi développé une communication qui est plus dans la tendresse et dans l'affection. Donc, ça va être par des petits messages en journée. Alors, pas mal quand même dans les petits textos, juste pour savoir, se donner des nouvelles, partager une nouvelle importante, savoir si l'autre avait... Une échéance, quelque chose, comment ça s'est passé. Voilà, des petites choses toutes bêtes. Et puis, on a aussi ce carnet de mots doux. Il traîne toujours dans notre chambre ou dans la maison où on échange régulièrement des petits mots. On est sur de la communication moins pratique, plus tendre. Mais je pense qu'elle apporte vraiment aussi quelque chose à notre relation.
- Speaker #1
Donc, ce que je comprends, c'est que vous banalisez vraiment un temps qui est consacré à vous. Vous êtes l'un avec l'autre et un temps de qualité. Tu parlais là... Aussi, comment tu enlèves les écrans, comment vous veillez à ce qu'ils ne soient pas là, parce qu'on sait comment ça peut prendre toute la place. Forcément, si on dîne devant l'écran tous les soirs, ça laisse peu de place à la parole. Je trouve ça hyper mignon, effectivement, ces carnets, c'est hyper romantique, que tu peux laisser, même le plaisir de voir l'écriture de l'autre, l'effort qu'il fait à ça. Là, ce qu'on veut vous dire, c'est aussi comment vous trouvez chacun vos petits trucs au quotidien pour favoriser une communication qui soit continuelle. Je crois que c'est ça, l'essentiel, c'est que ce soit en continu.
- Speaker #0
Que ce soit en continu, et en fait, plus tu nourris cette communication, plus c'est facile et plus t'en as envie. C'est à partir du moment où tu commences à rompre avec ces têtes à tête que t'en perds le goût, t'en perds le plaisir et puis t'y viens moins. Mais malheureusement, ça va vraiment avoir un impact sur ta vie de couple.
- Speaker #1
On parle de continuité, j'entends ceux et celles qui peuvent nous écouter. Je pense au dernier épisode avec Fanny où elle parlait justement qu'elle pouvait être séparée de son époux la semaine. Il y a certains couples pour lesquels c'est le cas ou pour des séparations plus longues, avec des départs en mission ou autre. On en a beaucoup parlé dans le dernier épisode, si ça vous intéresse. Mais c'est comment on maintient le lien malgré la distance ? Comment là, le carnet, ça peut être un carnet où on note ce qu'on a pu faire dans la semaine et puis se l'échanger le week-end pour se retrouver ? Comment on peut banaliser un temps le week-end, mais sans que ça devienne non plus le retour du roi ou de la reine, j'ai envie de dire ça un peu, où tout le monde sort tiré à quatre épingles, mais comment on se consacre un temps sans en faire quelque chose où il n'y ait que ça, et où on s'arrête de vivre pour l'autre. Mais on en parle davantage dans le dernier épisode.
- Speaker #0
Il y a un point sur lequel je voulais qu'on revienne, parce qu'on a été interpellé là-dessus, c'est la place de la routine dans la vie de couple. On a eu plusieurs fois des messages en disant « je trouve aujourd'hui notre vie de couple trop routinière et je m'ennuie » . Et c'est vrai que la routine est souvent présentée pour une vie de couple comme quelque chose de dangereux. Est-ce que c'est quelque chose pour toi qu'il faut craindre, cette routine, qu'il faut combattre ? Ou au contraire, est-ce que c'est un ingrédient de durabilité ?
- Speaker #1
Je dirais que la réponse est oui pour les deux, parce que je distinguerais deux types de routines. Celle qui va rassurer, parce qu'en fait, dès tout petit, quand on se construit, on va mettre des routines en place, ça devient rassurant. On parle beaucoup des rituels du soir pour les enfants, mais en fait, ça vaut aussi pour les adultes. Avoir toujours, je ne sais pas, un truc à manger chez soi qu'on adore, ça peut être rassurant. Si ça fait partie des routines ou un peu la madeleine de Proust qu'on a toujours dans son placard, il y a un peu de ça aussi. Ça peut être rassurant, agréable, un peu coucounant, on peut dire ça. Et il y a les routines qui sont plus liées à l'oubli du couple, où on fait quelque chose de manière mécanique. habituel, mais sans y mettre de sens. En fait, je dirais ça, c'est plutôt quel sens ça a et comment on peut y mettre un lien affectif dessus ou non. Donc ça va être comment on peut relire sa journée, sa semaine ou ses habitudes. Par exemple, je pense avec les vacances aussi, est-ce qu'il y a des routines qu'on met en place où c'est la femme qui gère les vacances et c'est comme ça, c'est routinier, mais en fait ça ne nous convient pas du tout. Et donc, on voit que ce n'est pas fait avec plaisir, en fait, cette routine-là, mais avec effort et désagrément. Donc comment on va venir la re-questionner ? Donc, c'est distinguer ce qui apporte sécurité et stabilité au couple, réconfort, un peu comme des bases aussi solides, et ce qui, au contraire, n'apporte rien, justement, mais plutôt de l'aspect mécanique. Je ne sais pas comment je pourrais le dire. Ça apporte une absence de plaisir et de spontanéité. Ça empêche ça. En fait, c'est distinguer les routines plaisir et celles qui peuvent entraver, empêcher la surprise et de pouvoir faire palpiter le couple, en fait. Parce que ce n'est pas parce qu'on a des routines que ça veut dire qu'il n'y a plus de place pour la surprise. Ça va être ça, l'art pour faire durer le couple, c'est comment on fait cohabiter les routines agréables qui vont aussi faciliter le quotidien, il faut se le dire, ça sert à ça aussi, c'est diminuer la charge mentale des routines, tout en maintenant les surprises, l'envie, le désir, enfin voilà, remettre du nouveau dans le couple.
- Speaker #0
Et alors là, je mets à la place d'un couple qui nous écoute et qui serait interpellé par cette question des routines. Comment concrètement est-ce que tu leur conseilles de faire ? justement pour pouvoir faire un peu le tri entre leur bonne et leur mauvaise routine.
- Speaker #1
De faire de là au moment... Moi, c'est souvent à ce moment-là que j'aime bien faire le point, parce que je suis seule, au calme. Le soir, quand je suis ici, je suis dans mon lit, je repense à ma journée, à ce qui m'a plus ou moins plu, même à un examen de conscience de moi, où là, je n'ai pas été au top, que ce soit moi humainement ou avec mon mari. Mais on peut faire aussi pareil avec nos journées. Ça, ça peut être à l'échelle de la journée, de se dire, quelle routine on met en place avec les enfants ? Est-ce que... il y a de la place pour nous ou non dans ces routines. Est-ce qu'elles me conviennent ou non ? Dans le sens, pour savoir si elles nous conviennent ou non, c'est est-ce que c'est fait avec plaisir ? Ou est-ce que c'est fait avec agacement ? Ou est-ce qu'on se dit, ça, il faut encore le faire ? On a ça encore à faire ? Enfin, je veux dire, il y a plein de choses suffisamment compliquées dans la vie pour se dire, mince, on maintient quelque chose. Ou à chaque fois qu'on le fait, on se dit, ça me gonfle, mais il faut le faire, c'est comme ça. Déjà, la choucou, c'est un bon indicateur pour se dire, non, si ça nous gonfle à chaque fois qu'on le fait, c'est que ça ne va pas, il faut trouver un autre moyen de le faire. de requestionner la chose, que ce soit une habitude au sein du couple ou avec la famille ou dans la façon dont on le fait, mais il faut le requestionner et remettre ça sur la table. Et après, il y a des routines qu'on met en place, je parlais des vacances, mais plus largement sur comment on s'organise ou même comment on est, par exemple, quand on va dans notre belle famille ou dans notre famille, et on voit que, par exemple, l'homme se comporte toujours comme ça quand il est devant sa mère et ça nous met profondément mal à l'aise. Mais là, ça est partie de ses habitudes. Je ne sais pas si on parlait de routine, mais de... d'habitude, de routine qu'il a dans son cercle familial. C'est comment, si on va requestionner ça ? Parce que c'est intéressant, ça va amener une discussion riche. Ça vient requestionner sur sa place avec ses parents, par exemple, et sur notre place à nous, dans tout ça. C'est vraiment prendre le temps, déjà, de faire un examen, soit de se dire qu'est-ce qu'on vit, comment on le vit. Et après, une fois que c'est au clair, d'amener les choses avec l'autre et d'en discuter, de dire, ça, c'est pas hyper confortable pour moi, ça m'amène beaucoup de... de désagrément, je me sens pas bien de faire ça tous les jours, j'aimerais bien qu'on fasse autrement, qu'est-ce que t'en penses, t'as une idée ? Et hop, on essaye de réfléchir à deux. Je sais pas, on parle aussi, c'est important pour moi ce côté routine aussi, qui permet de préserver et d'amener du plus dans la vie de couple. Je sais pas si t'en as une, toi, Sfazik, que tu mets en place avec Arnaud.
- Speaker #0
Alors, moi, celle que j'aime bien et qui nous est utile, c'est le dimanche soir, c'est de se retrouver avec nos agendas et de planifier la semaine et le week-end qui arrivent. Donc, c'est de pouvoir se redire l'un et l'autre si on a des échéances importantes, si on a des rendez-vous qui comptent pour nous. Pareil avec la vie des enfants, qu'est-ce qui attend les enfants, quand est-ce qu'ils ont besoin de nous, quand est-ce qu'éventuellement je peux avoir besoin de toi pour gérer telle ou telle chose. Donc ça, c'est vrai que c'est plutôt sympa. C'est aussi d'organiser les soirées. Tiens, si on veut se faire un ciné, c'est tout bête, mais quand tu as ton agenda sous les yeux, que tu sais ce qui t'attend et que tu le planifies, en fait, tu prends rendez-vous et ton ciné, tu as beaucoup moins de risques de passer à côté que si, en fait, tu te le dis comme ça, tiens, on devrait se faire un ciné, mais en fait, que ce n'est pas écrit, ce n'est pas planifié, il n'y a plus de risques que ça ne se passe pas. Donc ça, j'aime bien. Et puis aussi, ça, c'est l'organe de la semaine et de voir le week-end qui arrive. Et franchement, qu'est-ce qu'on veut se faire de ce week-end ? Qu'est-ce qu'on se prévoit ? Est-ce qu'il y a un dîner qu'on veut faire ? Est-ce qu'il y a des potes qu'on veut voir ? Est-ce qu'il y a une sortie particulière qu'on veut faire ? Et ça, c'est vraiment une routine que j'aime parce qu'en fait, on est là, on va planifier nos temps à deux, notamment. Et puis, c'est utile parce qu'on sait aussi ce que va vivre l'autre, quand est-ce que l'autre a besoin de nous. Et inversement, on peut lui dire quand est-ce qu'on va avoir besoin de lui.
- Speaker #1
Ce que j'aime beaucoup dans ce que tu dis, c'est au-delà de l'organisation, forcément, la répartition des temps de chacun. C'est aussi, je suppose, comment vous pouvez dire où vous en êtes. Là, je suis épuisée, j'aurais besoin de plus d'aide pour ça. Ou là, en ce moment, ça, ça va être stressant pour moi. Vous parlez aussi de vos émotions, sur ce que vous allez vivre, comment ça va être. On va dire vos montagnes russes émotionnelles dans la semaine. Donc, c'est intéressant.
- Speaker #0
Et vous, vous avez une petite routine comme ça ?
- Speaker #1
Moi, ce qui me plaît bien et qui est important pour moi, c'est qu'on puisse vraiment prendre le temps de s'embrasser quand on se retrouve le soir. Parce qu'on est vite... On a des enfants en bas âge, donc ils sont vite à courir dans nos bras. Papa, maman ! Et on peut vite être phagocyté par tout ça. Et c'est comment on prend le temps, ne serait-ce que 10 secondes, de vraiment se regarder dans les yeux et de te dire bonjour mon amour, et de s'embrasser, même si on va prendre le temps de discuter, de débriefer de la journée après, peut-être pas, soit c'est à l'instant T, soit c'est après, tout dépend de l'orgas, de l'heure qu'il est pour la gestion des enfants, mais qui est ou moins, c'est 15 secondes où on a un regard vraiment réel, posé l'un sur l'autre et avec ce baiser, c'est vraiment important pour moi en tout cas.
- Speaker #0
Là quand je t'entends dire ça, je suis sûre qu'il y a des couples, ou des personnes qui se disent, Ça, c'est gentil. C'est quelque chose qu'on faisait au début. Maintenant, franchement, tout à l'heure, on a passé l'âge de se retrouver vraiment, de prendre ce temps de retrouvailles tous les soirs, même quelques minutes. Bon, on est passé à autre chose.
- Speaker #1
Ça m'attriste vraiment d'entendre ça. C'est vrai que ce sont vraiment des propos que je retrouve, que ce soit dans les patients que j'ai ou même des collègues, avec cette idée à 40-50 ans qu'il y a un peu le couple d'avant, quand on est jeune. fringant, on a de l'énergie, la pêche, et puis le couple d'après où on se retrouve, c'est sympa, on fait des trucs ensemble, mais bon voilà, il y a le couple d'après. Puis en fait, moi, je crois que ça me touche autant parce que ça me fait peur aussi. Je me dis mais non, j'ai pas envie d'être comme ça, j'ai pas envie de ressembler à ça. En fait, est-ce que c'est inévitable avec cette idée-là ? On me dit mais c'est comme ça, tu verras, sexuellement, ce sera moins bien, mais c'est comme ça, tu sais, il y a autre chose qui s'ouvre à toi. Et en fait, j'ai envie de dire non. Et moi, je crois profondément que ce sont des croyances et des croyances limitantes. où on se dit, c'est comme ça, c'est un fait, voilà, il faut continuer comme ça. En même temps, ça nous empêche aussi de nous poser des questions, parce qu'on est là, oui, c'est moins bien, nous deux, mais ça fait partie de l'ordre des choses.
- Speaker #0
C'est très rassurant, en fait. Même s'il y a quelque chose qu'on a noté, quelque chose qui nous manque dans notre vie de couple, qui peut être excitant, qui peut être intense, se dire, non, c'est pareil chez tout le monde, et c'est normal, ça nous rassure. Et du coup, par contre, ça nous... ça nous empêche de passer à l'action, évidemment.
- Speaker #1
Puis avec cette espèce de comparaison par rapport aux autres couples, tu vois, c'est pareil, ils ne font pas grand-chose. En fait, on n'est pas là dans la comparaison des autres, de ce qu'ils vivent, ce qu'ils ne vivent pas. Mais est-ce que moi, ça me convient ou non ? Et qu'est-ce que je veux pour nous ? Et je trouve ça triste, c'est comme si on se disait qu'on ne peut pas croire que souhaiter le meilleur pour notre couple, c'est impossible. Alors que c'est tellement beau, on devrait le valoriser, de se dire, je souhaite de la folie, de l'amour, du plaisir pour notre couple en continu. Et ce n'est pas parce qu'on est plus âgé qu'on ne peut pas vivre aussi des moments un peu de folie, de délire et de plaisir.
- Speaker #0
Pour le coup, c'est vraiment la créativité dont on a pas mal parlé dans le livre qui va venir jouer pour mettre en place tout ça. Mais déjà, si effectivement, on a travaillé sur cette idée limitante que non, ce n'est pas un fait, que non, ce n'est pas une fatalité que de s'ennuyer après X années de vie de couple et d'avoir un couple qui soit... D'ailleurs, on le voit. Quand un couple ou l'un des deux se lance dans une nouvelle relation, ce côté très excitant de la nouvelle relation, ce côté la jeunesse que ça redonne, ça veut bien dire que c'est possible. Ça a été possible avec un autre partenaire, en dehors du couple, ça veut dire que c'est possible également dans le couple. Il y a un sujet que j'aimerais qu'on aborde et qui est directement en lien avec le thème de cet épisode sur l'amour durable, c'est la place. Du pardon au sein de la vie de couple. Évidemment que dans... Dans un couple, il y a des crises, il y a des disputes, il y a du conflit. Comment est-ce qu'au quotidien, pour les petits conflits, on peut mettre en place des choses qui nous permettent d'en sortir assez vite et puis en allant un peu plus loin sur des conflits qui sont plus ancrés, qui sont plus importants ? Comment est-ce qu'on peut faire ?
- Speaker #1
Je trouve ça important ce que tu signales. Je trouve qu'il y a beaucoup d'idées reçues sur les deux côtés. C'est soit... un couple qui fonctionne, qu'il n'y ait jamais de conflit, si on a des conflits ou des problèmes, c'est qu'on ne fonctionne pas. Ou il y a l'autre idée reçue que j'observe chez les couples que je peux recevoir, c'est un couple sans conflit, ça n'existe pas, c'est normal qu'on se crie dessus tous les jours, au moins une fois, et qu'on se parle mal, ça fait partie de la vie de couple. Moi, je répondrais non aux deux idées, en fait. Forcément, un couple qui fonctionne, ce n'est pas un couple sans problème, parce que ce n'est pas lisse, linéaire, et heureusement, c'est comme ça. On a tous nos imperfections, nos travails à faire pour avancer. Mais un couple qui fonctionne, c'est celui qui va faire les efforts pour pouvoir en parler avec respect de l'autre et qui va pouvoir tenter en tout cas de résoudre les choses. C'est ça en fait, c'est comment il va mettre en œuvre ses compétences pour pouvoir aller au bout de ses zones de tension. Et c'est ça qui me tient à cœur, moi c'est vraiment cette idée du aussi, comment on va le faire dans le respect de l'autre. Ce qui est important, ça va être la démarche de pardon. Mais l'idée c'est... C'est pas là, il y a quelque chose qui m'embête, je vais en parler, allez, je te pardonne. C'est comment, pour le faire avec le respect de l'autre, c'est aussi comment on le fait avec le respect de soi et comment on va venir se réinterroger. Là, il y a quelque chose qui m'a blessée. Mais c'est comment on prend le temps, là, ça peut être rapide, c'est sûr, c'est des petites choses du quotidien, mais qu'est-ce qui fait que ça m'a blessée, en fait ? Par exemple, je n'en sais rien, il a oublié le beurre en faisant les courses, alors que j'avais noté sur la liste, mais qu'est-ce qui fait que ça me blesse ? En fait, ça me blesse, c'est parce qu'à chaque fois, je lui note quelque chose, je lui dis, et il ne le fait pas. Donc en fait, ce qui me blesse, c'est que j'ai l'impression qu'il ne m'écoute pas. Ou en fait, ça me blesse, c'est parce que j'avais très envie de faire une galette des rois pour mes collègues. Et là, du coup, je ne peux pas faire plaisir à mon équipe. J'avais très envie de leur faire ça pour eux. Donc là, c'est autre chose. Ça m'embête parce que je voulais vraiment faire ça pour eux. Qu'est-ce que tu me proposes comme solution ? Comment on peut faire ? Parce que moi, ce qui est important pour moi, c'est vraiment important pour moi de faire plaisir à mes collègues. Ce n'est pas qu'une histoire de beurre, mais c'est qu'est-ce qu'il y a derrière. Et comment on prend le temps ? C'est vraiment de se poser la question, mais qu'est-ce qui fait que ça m'embête, ça ? Et juste de prendre ces quelques secondes pour dire ça, ça nous permet de formuler. correctement le reproche ou la déception pour que l'autre puisse aussi le recevoir correctement. Et c'est plus facile, je trouve, d'être dans une démarche de pardon, quand aussi le reproche ou le désaccord est exprimé de façon claire. Parce que si on se dit « Ah, t'abuses, tu penses à rien, c'était noté sur la liste, le beurre, il est pas là » , franchement, je sais que je suis fautif, mais j'ai pas envie de dire « Ah bah pardon » , enfin je me dis « C'est bon, on fait toute une histoire pour ça » , alors qu'on se dit « Ah, ça m'embête, c'était vraiment important pour moi, je voulais préparer ce truc-là » . Qu'est-ce qu'on peut faire ? Ça va être plus sincère et ça va pouvoir amener quelque chose. Et c'est pour ça que la démarche de pardon, ça va vraiment dans les deux sens. Il y a celui qui va demander le pardon, celui aussi, après, comment il va le recevoir, comment il va être prêt à le recevoir. Mais c'est comment on s'exprime en règle générale dans son couple au quotidien. Et c'est cette idée de comment on s'exprime avec le respect de l'un de l'autre. On parle beaucoup de la CNV, de la communication non-violente. Il y a un peu cette idée-là derrière. Tu parlais des petits conflits aussi et des gros conflits. Donc là, on parle plutôt de petits conflits. Et moi, ce que je trouve important, c'est de ne pas les laisser... Moi, je sais que je suis peut-être un peu chiante dans mon couple avec ça, mais je sais que je ne laisse rien passer. Il y a un truc qui m'embête, je vais vouloir qu'on en parle tout de suite, alors que parfois, je pense que pour mon mari, il dira « C'est bon, je sais que tu n'as pas fait exprès, ou tu sais que je n'ai pas fait exprès, mais moi, j'ai besoin de revenir un peu sur tout, parce que j'ai tellement peur que peut-être que ça gonfle derrière, avec mon travail peut-être. » Mais c'est comment on peut aussi, dans son quotidien, prendre le temps de demander pardon, de regarder comment on a blessé, si ça donne un bon exemple pour nos enfants. Et pour les plus gros conflits, c'est... observer les choses. Moi, vraiment, ce que je n'aime pas entendre, c'est de dire « Ah, ça passe avec le temps. » Ben non, en fait, je ne suis pas d'accord. S'il y a quelque chose qui nous a déplu ou une profonde blessure, c'est des rancœurs qu'on nourrit. Il y a une autre petite chose qui va venir se rajouter. Par exemple, imaginons qu'il y a eu une infidélité, quelque chose de plutôt grave. Après, il va y avoir... Il va draguer. Enfin, il va faire des avances. J'exagère, mais il va être un peu dans la séduction avec une de vos amies. Ça va continuer de nourrir cette rancœur ou cette tristesse. Donc, c'est comment... faire en sorte qu'il y ait toujours des démarches de pardon, même pour les grosses choses. Ça ne veut pas dire qu'on accepte ce qui s'est passé, mais c'est dire qu'on est prêt à avancer à deux et de vouloir vivre quelque chose à deux de nouveau. Et ça peut prendre du temps aussi pour les grosses choses. Parfois avec le besoin de se faire accompagner par un professionnel, mais ne pas se dire que c'est le temps qui fera les choses. Le temps va permettre que ça se consolide le pardon, mais ce n'est pas lui qui fait tout, c'est une démarche personnelle. Et là,
- Speaker #0
La question qui me vient, c'est comment est-ce qu'on peut enclencher ? Tu vois, quelqu'un qui nous écoute et qui, effectivement, je sens que ce fait-là, cette Ausha, ce qui est arrivé, je ne lui ai pas pardonné. Ou inversement, je ne lui ai pas demandé pardon. Là, on est... On peut se retrouver un peu démunis. Comment concrètement est-ce que je mets ça en place ? Est-ce que ce soir, quand tu y rentres, je te dis « écoute, je voulais te demander pardon » . Est-ce que c'est si simple ?
- Speaker #1
Moi, je trouve que ce n'est pas facile, même pour moi au quotidien, je pense, dans ma vie de couple, parce que ça vient toucher à son intimité, à notre fragilité aussi. Et c'est ça qui est beau. Je trouve que ça rapproche beaucoup de rentrer dans cette démarche. Là, je vous parle plus de moi, tu pourras nous dire comment tu t'y prends, Soazic. Mais souvent, si je dis, j'aimerais bien qu'on se pose et qu'on discute vraiment, qu'on soit bien ce soir. Enfin voilà, j'aimerais bien qu'on discute d'un sujet important, donc j'ai besoin qu'on soit tranquille. Tu me dis à quel moment toi, t'es bien aussi. Je te propose après, quand les enfants sont couchés, est-ce que t'es disposé ce soir ? Est-ce qu'on est en échange ? Parce que si, c'est comment on va veiller à ce que l'autre soit dispo, parce qu'il peut avoir une semaine chargée, et à veiller comment soit on peut être dispo. Et parfois aussi... Je me sens, par exemple, personnellement, où je me dis « mince, j'étais une mauvaise personne, à ce moment-là, j'ai pas fait quelque chose de bien, c'était mauvais de faire ça » , et il me demande rien. Mais moi, je me dis « en fait, c'est important que je puisse lui dire « c'est mal ce que j'ai fait, de te demander pardon » . Et parfois, c'est difficile, en fait, quand même, de le faire. Et c'est comment on peut passer par l'écrit aussi, peut-être par moment, d'écrire une lettre ou d'envoyer un message, ou de se dire « comment est-ce qu'on peut le formuler ? » forcément, je trouve que c'est encore plus beau quand on arrive à le faire les yeux dans les yeux. Mais il y a plusieurs petits chemins qu'on peut traverser avant de réussir à faire cette étape. Je ne sais pas, tu crées quel contexte, toi, généralement ? Alors,
- Speaker #0
en fait, ce dont je me rends compte, c'est que c'est quelque chose, le pardon dans le couple, qui n'est jamais vraiment acquis. Nous, c'est souvent, et dans le livre, on l'avait écrit, que mettre ce pardon pour les petites choses du quotidien va aider quand il s'agit de le donner ou de le demander pour des choses plus importantes. Mais je trouve que même, tu vois, quand tu le fais pour des petites choses du quotidien, c'est toujours à nouveau un travail, une remise en question, même les petits pardons. Et c'est certainement pour ça que ce qui fait quelque part l'honnêteté, entre guillemets, de ce pardon, c'est qu'il est quand même toujours difficile à demander. Je trouve que même si on essaye de l'appliquer au jour le jour, je trouve que ce n'est quand même jamais simple. Et que ça demande toujours de vraiment se remettre en question. On livre une part de soi en demandant pardon. Et je trouve que c'est jamais acquis. En tout cas, c'est ce que j'observe dans le nôtre. Et pour moi notamment, ce n'est jamais facile pour moi. Même si c'est quelque chose qu'on pratique, c'est une vraie place de pardon dans notre couple. Il n'empêche que ce n'est jamais facile.
- Speaker #1
Je ne sais pas si toi, ça te fait ça. On parlait des premières années, même quand je lui demande pardon. J'ai un peu cette palpitation comme quand les premiers « je t'aime » et tout ça, où il y a beaucoup d'émotions. Comment il va réagir ? Qu'est-ce qu'il va dire ? Avec ce dévoilement. Et effectivement, je trouve que c'est ça qui fait que c'est très beau. Tu te sens grandie de cette expérience.
- Speaker #0
Je trouve qu'il n'y a jamais de facilité. Alors moi, je voudrais pour finir, en fait, te demander,
- Speaker #1
par exemple,
- Speaker #0
ce que tu peux observer. Là, on parle de faire durer son couple. Donc, ce n'est pas forcément quelque chose qui aujourd'hui se fait. est quand même très à la mode. Comment est-ce que, tu vois, on peut motiver nos auditeurs en disant... Parce que là, nous, dans tout ce qu'on dit, quand même, on se rend compte que c'est un travail de faire durer son couple, que ça demande de l'énergie, ça demande du temps, ça demande d'être créatif. Donc, OK, vous êtes sympas, les filles, mais franchement, là, j'ai d'autres préoccupations. Et mon énergie, je veux la mettre ailleurs aujourd'hui, par exemple dans l'éducation de mes enfants, faire en sorte qu'ils aillent bien, dans ce nouveau challenge au travail. Mon couple, c'est sympa, mais non. Quel est l'intérêt, en fait, de faire durer son couple ?
- Speaker #1
Déjà, je voudrais enlever l'idée reçue où on dit que ce serait plus simple de se séparer, de recommencer une histoire. En plus, il y aura toute cette passion des premières années. Pour tous les couples que je vois, que je rencontre, une rupture, déjà, ce n'est pas anodin. Donc, il faut arrêter de faire circuler l'idée que... On rompt et on recommence, et voilà, c'est aussi bien. C'est pas anodin, c'est comme des années qu'on a passées avec une personne. Ce n'est pas rien, déjà, de rompre. Donc il y a ça qui est l'intérêt, mais j'en vois tellement, de faire vivre son couple, déjà, ne serait-ce que pour soi individuellement. Comment ça va amener de la confiance en soi, d'avoir un couple solide, qui tient, comment ça vient aussi nous aider à nous affirmer, à nous sentir bien, nous sentir alignés avec ce qu'on est, parce que mine de rien, c'est tellement un pan de notre vie important. Je pense que ce n'est pas l'idée, on n'est jamais complet, l'idée de compliquetude, ce n'est pas ça qu'on cherche. Mais je pense qu'on peut se sentir bancal aussi quand on avance. Et forcément, si on a une base solide, si c'est fiable chez nous, on sera beaucoup plus serein pour s'aventurer dans des milliards de projets, qu'ils soient à la fois professionnels ou personnels. Quand on sait que ça dure, qu'on est porté, je pense que ça nous amène vraiment à être plus créatifs aussi. Parce que si on met de la créativité dans nos couples, ça nous porte aussi à être plus créatifs individuellement. dans nos envies personnelles, dans nos projets professionnels. Enfin, je ne sais pas, tu vois quoi, toi, comme apport à tout ça ? Moi,
- Speaker #0
je trouve que c'est une énergie. L'amour dégage une énergie de dingue. Et ce qu'on observe souvent, c'est que quand même, quand tu n'es pas bien dans ton couple, quand le matin, tu t'es quitté sur un conflit, moi, je trouve que ça te reste la journée. Et du coup, ta journée, elle n'a pas du tout la même saveur. Tu peux avoir des bonnes nouvelles sur l'extérieur. Si du coup, toi, tu ne peux pas l'appeler juste pour partager ça avec lui parce que tu sais que c'est en froid, Quand tu attends le soir, mais tu sais qu'il va rentrer et qu'en fait, il va y avoir une tension, franchement, tu es là, ça te reste. Et au contraire, quand ça va bien, quand tu te lèves et que dès le matin, tu as le petit mot qui va bien, tu as la bonne parole, tu vois, tu as ce petit moment partagé, même court, enfin voilà, moi je trouve que tout est fait. L'énergie, elle est là, elle est posée. Et vas-y, on se lance dans la journée. Et du coup, c'est... Donnez-moi tout ce que... présentez-moi tous les projets que vous voulez, j'ai cette énergie, cette force, moi d'autant plus parce qu'effectivement, je travaille autour de l'amour et du couple, donc c'est d'autant plus marquant et emprunt, en fait, dans ma façon de vivre, mais je trouve que voilà, ce qui est clair à retenir, c'est en fait, c'est une énergie, et c'est pour ça qu'on le dit beaucoup, faites de votre couple une priorité, parce que tant que votre couple va bien, franchement, et moi je l'ai dit beaucoup dans les vœux, en tout cas, je dis franchement, je ne vous souhaite que l'amour, parce que... Si vous avez l'amour, vous avez tout le reste, en fait. Et même s'il y a quelque chose qui ne va pas dans le reste de votre vie, tant que vous avez l'amour, vous aurez de quoi combattre ça. Voilà, moi, c'est un peu comme ça que je vois les choses. Merci, en tout cas, Marie-Lise, pour ce partage. J'espère qu'à tous ceux qui auront écouté cet épisode, on aura donné envie de faire durer leur couple, malgré le travail et l'exigence que c'est. Mais vraiment... nous aura donné envie, en tout cas qu'on aura éveillé en vous le désir et puis cette discussion entre vous deux pour savoir ce que vous pouvez mettre en place, ce qui est important pour votre couple, pour durer. Merci à tous pour votre écoute, pour votre fidélité. Vous en parlez de plus en plus autour de vous, ce qui chaque jour nous amène de nouveaux auditeurs. Donc vraiment, nous en sommes ravis. Donc un grand merci pour ça et puis on vous donne rendez-vous très prochainement pour un nouvel épisode d'Au cœur du couple. Au revoir, Marie-Lise.
- Speaker #1
Au revoir, Sazik.
- Speaker #0
Si vous aussi vous rencontrez des difficultés dans votre vie de couple, venez nous en parler. Laissez-nous un message sur aucoeurducouplepodcast.gmail.com ou via Instagram sur la page Au Coeur du Couple.
- Speaker #1
Nous sommes là pour vous. Merci pour votre écoute et n'hésitez pas à vous abonner, à partager et à nous mettre des étoiles. Et n'oubliez pas, vous êtes les premiers acteurs de votre couple.