Mon postulat de départ sur le sujet est assez triste : pour moi, la solitude a toujours été synonyme de mal-être, de tristesse et d'isolement/d'enfermement (ce qui, je tiens à le rappeler, peut totalement être le cas parfois). Mais mon parcours m'a démontré qu'il existe un autre angle d'observation et qu'il est possible de regarder la solitude avec moins de méfiance. Car oui, c'est vrai, être seule m'a permis de vivre d'une certaine façon, paradoxalement. Etre seule face à moi-même m'a permis de prendre à bras-le-corps mes problématiques, de m'y confronter et de trouver des solutions. Je me suis recentrée, j'ai priorisé mes envies, redéfinis mes objectifs. Alors oui c'est bête mais j'ai du "apprendre" à faire des choses seule, et j'ai "appris" à aimer ma propre compagnie et à ne plus me forcer à subir celle des autres par peur ou par simple habitude.

Et tout est une question de balance, de dosage. Etre seul(e) oui, car nous avons besoin de nous retrouver, de marquer des pauses, de déconnecter. Mais n'oublions pas que l'Homme est un être social qui a aussi besoin d'être bien entouré et qui se nourrit notamment des échanges avec les autres.

PS : j'étais malade pour l'enregistrement de cet épisode, j'ai une toute petite voix et le nez bouché haha

Bonne écoute 🩷

Besitos 🌞

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