Les EPL à l'heure de la sobriété foncière en région PACA cover
Les EPL à l'heure de la sobriété foncière en région PACA cover
Banque des Territoires, la radio

Les EPL à l'heure de la sobriété foncière en région PACA

Les EPL à l'heure de la sobriété foncière en région PACA

13min |19/12/2023
Play
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Banque des Territoires, la radio

Les EPL à l'heure de la sobriété foncière en région PACA

Les EPL à l'heure de la sobriété foncière en région PACA

13min |19/12/2023
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Description

Plongez au coeur du congrès des EPL 2023 avec la Banque des Territoires dans le lieu emblématique du palais des festivals et des congrès de Cannes.

Jean-Michel Arnaud (président du palais des festivals et des congrès de Cannes, conseiller municipal de Cannes délégué à la culture) et Alexis Rouque (Directeur régional PACA à la Banque des Territoires) nous expose les tendances de l’économie mixte en région sud. 

Explorer une action concrète de redynamisation de centre-ville à Toulon avec Jérôme Chabert (directeur général Var Aménagement et Développement) et Mickaël Sebban (fondateur du groupe Sebban). 

Une émission présentée par Marie-Hélène Mahé

Reporter : Alexandre Wibart

Une émission produite par la Banque des Territoires

Enregistré le 14/12 à Cannes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Banque des Territoires, la radio au salon des EPL.

  • #1

    On arrive bientôt à la fin de cette émission et on va quand même s'intéresser aux tendances de l'économie mixte en région sud, puisque cette année le congrès des EPL est à Cannes, au Palais des Festivals. Et justement, un de mes derniers invités, c'est Jean-Michel Arnaud. Bonjour Jean-Michel. Président du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes, conseiller municipal de Cannes délégué à la culture. Et à vos côtés Alexis Roucq. Bonjour Alexis. Bonjour. Vous êtes directeur régional PACA à la Banque des Territoires. Alors déjà Jean-Michel, un mot sur l'événement. C'est la première fois que la ville de Cannes accueille le Congrès des EPL ?

  • #2

    Oui, c'est la première fois que la ville de Cannes et le Palais des Festivals accueillent le Congrès des EPL. Ça se passe plutôt très bien depuis le début, on a en plus une météo favorable aujourd'hui.

  • #1

    J'allais dire, on ne peut pas trop se plaindre, on n'a pas de réclamation niveau météo.

  • #2

    Je pense que le salon, le congrès bat son plein et c'est plutôt une très bonne nouvelle.

  • #1

    Alors effectivement, il y a eu beaucoup d'échanges, peut-être un petit bilan Alexis de ce congrès, de ces deux jours, deux, trois jours ?

  • #3

    Alors, c'est un congrès qui a vraiment mis en lumière la dynamique de l'économie mixte et des EPL en général au niveau national et au niveau régional aussi. Les interventions de ce matin le montrent bien. Il y a un vrai regain de l'activité des EPL dans la région parce que les EPL, c'est des outils pour accompagner les transitions dans lesquelles les collectivités sont engagées. Donc, on parle de souveraineté, on parle de... de redynamisation commerciale, on parle de cohésion sociale, de transition écologique. Sur tous ces axes-là, les EPL sont présentes. Et c'est finalement ce que le salon démontre bien aujourd'hui.

  • #1

    Alors comment justement se positionne le mouvement EPL en PACA ?

  • #3

    Alors en PACA, historiquement, ce n'est pas une région où les SEM puis les SPL sont particulièrement présentes. Elles le sont à peu près comme sur le reste du territoire. C'est un petit paradoxe parce que souvent, les EPL sont là pour accompagner le tourisme. L'ACMEC en est un exemple. C'est vraiment un outil ici en région pour gérer des ports de plaisance, des remontées mécaniques, des... des sites comme le Palais des Festivals. C'est aussi un territoire où il y a beaucoup de sujets d'habitat et d'aménagement, donc on aurait pu imaginer en avoir davantage des EPL. Donc il y en a une centaine, il y a 60 SEM, 40 SPL, ça a été évoqué ce matin dans les chiffres clés. Si on compare avec la Réunion, puisque tout à l'heure on parlait de la Réunion, 39 EPL sur un territoire d'un million d'habitants, on voit qu'il y a une densité plus importante ailleurs. Mais c'est ça qui est important de retenir. D'abord, il y a des fleurons dans cette région. La Société du Canal de Provence est un acteur absolument déterminant sur la politique de l'eau, très présent dans la région. Donc on a des fleurons et puis il y a aussi cette dynamique que j'évoquais tout à l'heure, dynamique dont on prend la mesure côté Banque des Territoires, à la fois dans les financements qu'on apporte. On a apporté des financements par exemple à des marchés d'intérêt nationaux, on apporte des financements à des SEM d'aménagement, on participe en tant qu'actionnaire à des augmentations de capital, de SEM dans lesquelles on est présent, dans l'aménagement, dans l'habitat, dans les foncières d'organisation commerciale, à la montagne aussi. Donc il y a une vraie dynamique qui traduit ce que je disais tout à l'heure, c'est-à-dire la nécessité d'accompagner les grandes transitions à lesquelles les collectivités sont engagées. À l'échelle de la région, la Banque des Territoires, elle est actionnaire de 25 SEM, ce qui fait une petite moitié des SEM présentes dans la région.

  • #1

    Territoires maritimes, les montagnes, est-ce qu'il y a un ou deux projets qui vous viennent en tête, qui pourraient illustrer l'accompagnement de la Banque des Territoires ?

  • #3

    Alors, on est présent comme en financeur. On a eu tout à l'heure l'exemple de Territoire Vaucluse. Là, on intervient comme banquier. Évidemment, on n'est pas actionnaire puisque c'est une SPL, mais on accompagne une trajectoire de progression.

  • #1

    Vous trouvez toujours un moyen d'accompagner.

  • #3

    Il y a beaucoup d'outils dans la boîte à outils de la Banque des Territoires, mais évidemment, le premier, historiquement le plus important, c'est notre fonction d'actionnaire de société d'économie mixte. C'est une activité qui tend à se développer, à la fois à travers la création de SEM, on a parlé SEM Energy tout à l'heure, on en a une dans le 06 dont on a parlé, une autre dans les Hautes-Alpes, mais on crée aussi, soit sous forme de SEM, soit avec des SEM, des foncières de redynamisation commerciale qui participent de l'ambition cohésion territoriale. Il y a cette préoccupation qui a réémergé dans l'approche des collectivités. Dans des villes moyennes, en accompagnement de plans comme Action Coeur de Ville, on est présent pour aller racheter des commerces de centre-ville et essayer de les redynamiser et de participer de cette relance des territoires.

  • #1

    Alors du dynamisme, ici à Cannes, il y en a. Jean-Michel, parlez-nous de la CEMEC.

  • #2

    Alors l'ASEMEC est l'illustration de ce que vous disiez, c'est-à-dire un établissement public local qui est une SEM, Société d'économie mixte des événements canois. C'est une délégation de services publics, l'actionnaire majoritaire de la SEM étant la ville à hauteur de 80%. C'est une délégation de services publics avec quatre grandes missions. La première, c'est de développer le tourisme de loisirs. La seconde, c'est de développer le tourisme d'affaires, c'est-à-dire typiquement là où on est aujourd'hui, c'est-à-dire les congrès, les salons, les conventions. La troisième, c'est de gérer une grande partie de l'événementiel culturel de la ville de Cannes. Donc il y a un parti tourisme et un parti événementiel. Et une dernière partie, c'est de maintenir en état, voire le développer, cet immense bâtiment qui représente 80 000 m² de surface et 35 000 m² d'exposition. Et en quelques chiffres, la CEMEX, c'est... Je pense qu'en 2023, on représentera des retombées économiques à hauteur de 1 milliard d'euros pour la destination Cannes. On fait travailler en emploi direct induit un peu plus de 12 000 personnes. et accueillera 162 événements en 2023 pour 320 jours d'occupation du palais.

  • #1

    C'est une activité très dense.

  • #2

    C'est une activité très dense, très variée, puisqu'elle accueille à la fois du tourisme d'affaires, des événements, de la culture, des spectacles. C'est une activité qui est très diversifiée et qui participe surtout au développement et au rayonnement de la destination Cannes, ce qui est l'objet de la CEMEC.

  • #1

    Alors Jean-Michel, vous avez participé à une plénière hier, l'économie mixte, une économie à impact local, c'était la thématique. Expliquez-nous cette économie à impact local.

  • #2

    Alors moi j'intervenais, c'était une table ronde très intéressante, moi j'intervenais sur le fait qu'il y a deux ans, dans cette reprise, le plan de reprise, de relance de l'activité du palais post-Covid, On s'était préoccupé pendant toute cette période, d'ailleurs j'avais rencontré à plusieurs reprises des gens de la Banque des Territoires, on s'était préoccupé de relancer le palais, de retrouver une dynamique, mais au-delà d'un plan d'économie, d'un plan de relance, on avait essayé de travailler aussi sur les notions de sens et de définir plus précisément la raison d'être du palais, c'est-à-dire qui accueille 350 000 congressistes par an, à Cannes c'est près de 2,5 millions de touristes, donc c'est de se poser des questions sur cette activité qui nous a amené à réfléchir. en accord avec la loi Pacte de 2019, à bien sûr définir les objectifs RSE, mais ensuite définir notre raison d'être et passer société à mission depuis décembre 2022 avec une phrase qui résume en fait notre raison d'être qui est accueillir durablement le monde.

  • #1

    Et on vous en remercie. Et puis l'activité est bien repartie pour le coup.

  • #2

    L'activité, elle était... En 2022, on a fait une année exceptionnelle pour plusieurs raisons. Déjà que cette année 2022, elle ne faisait que 10 mois puisque l'activité avait recommencé fin février compte tenu du Covid. Cette année 2023, elle sera, je pense, record pour la CEMEC qui est une merveilleuse EPL pour gérer et dynamiser la destination Cannes. Absolument.

  • #1

    Merci Jean-Michel Arnaud. Merci Alexis Rowe. Merci à vous. Profitez bien de ce congrès des EPL, dernière journée ici au Palais des Festivals de Cannes. Merci messieurs. L'émission arrive bientôt à sa fin. On va s'intéresser quand même à la ville de Toulon avec l'action Cœur de Ville.

  • #4

    Une scène peut être efficace pour avoir l'ambition de redynamiser un centre-ville si elle est souple et si elle est diversifiée dans ses actions. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, au-delà du métier traditionnel de l'assistance à la maîtrise d'ouvrage, on fait de plus en plus de concessions d'aménagement, des concessions en zone d'activité, en zone de logement, on fait de plus en plus de montages d'opérations de public-privé, et c'est vrai que c'est indispensable si on veut prétendre discuter avec des investisseurs privés.

  • #5

    ...faire battre le cœur de ville par la rue des Arts. C'est un concept qu'on a breveté, dans lequel Var Aménagement a fait une maîtrise foncière de 21 locaux sur une place qui s'appelle la Place de l'Équerre et sur la rue Pierre-Sémar, et qui ont acheté presque tous les locaux, on va dire 1 sur 2, voire 2 sur 3, pour acheter, faire des travaux, et grâce au tissu local, faire... Remonter des projets, des projets très diversifiés qui sont autour de l'art. Donc il y a des galeries d'art dans la rue des Arts. C'est un projet qui est ouvert, qui fonctionne, qui a souffert pendant le Covid, mais qui fonctionne. Il y a à peu près 25 concepts. Il y a un tout petit peu de gastronomie, mais c'est surtout basé autour de l'art, la banque des territoires. Et je les remercie par l'intermédiaire de Thierry Bazin, qui est venu chercher le groupe C'est Bon pour trouver une personne à l'échelle locale. Et M. Bazin cherchait quelqu'un avec une capacité d'acheter des locaux, comme la foncière, de les développer, de les gérer, mais aussi de l'animer. On a créé ensemble maintenant ce système, 25 locaux, et c'est 330 000 euros de loyer à peu près. Mais sur ces loyers... Nous avons en plus un budget d'animation que nous prenons sur nos fonds personnels pour animer la rue. Donc on a à peu près, pas rentrer dans le détail, mais des budgets d'animation qui sont assez importants, dans lesquels on fait des expositions photographiques, on fait des animations, on met plein de décorations, on met des radios, on fait des interviews, on fait un journal, on fait des expositions, et c'est une rue qui vit. Cette société c'est quoi ? C'est une société... Privé, public. Groupe Céban, 51%. La Banque des Territoires, 34%. Et Var Aménagement, Développement, 15%.

  • #4

    La société patrimoniale, ce n'est pas un outil, ce n'est pas avec un coup de baguette magique qu'on peut redynamiser un centre-ville, mais c'est plutôt une finalité en soi. Et avant, effectivement, il faut à travers une concession d'aménagement pouvoir avoir un fort portage politique, maîtriser le foncier, travailler sur la qualité des équipements publics, travailler sur la qualité des logements, favoriser des projets privés, redynamiser le commerce. Et ensuite, effectivement, l'outil patrimonial. C'est un des outils complémentaires qui permet de faire privé-public un mix qui permet de finaliser la redynamisation d'un centre-ville sur du grand temps.

  • #5

    Avec Cenovia, avec VAD, avec toutes ces structures, il est nécessaire que d'abord il y ait une volonté politique, comme disait Jérôme, et qu'il y ait une réalisation, que tout l'espace commun soit prêt pour que nous intervenions. Et encore une fois, la rue des Arts, c'est, pour schématiser, un euro investi pour l'acquisition, un euro investi pour les travaux et des loyers extrêmement faibles, corrects, je vais dire, pour pouvoir accueillir cette fois des artisans. La Banque des Territoires nous emmène aussi une extrême prudence, souvent, mais un gage de sécurité et de sérieux auprès des banques.

  • #1

    C'est la fin de cette émission Banque des Territoires, la radio. Merci Alexandre d'avoir partagé l'antenne avec moi et tous nos intervenants. On vous remercie de votre implication. Alors maintenant, qu'est-ce qu'on va faire ? Est-ce qu'on va aller un peu faire travailler l'économie locale, une petite terrasse peut-être ? Même si ça se couvre, je suis un peu inquiète, il y a des nuages.

  • #6

    Non, non, il ne faut pas s'inquiéter. Sur la mer, ça passe vite avec un petit peu de vent, ça se dégage rapidement. Et puis, on retrouve toutes ces interventions sur la chaîne YouTube de la Banque des Territoires. Et on se retrouve l'année prochaine pour un autre congrès à Nantes, je crois.

  • #1

    Voilà, les EPL, l'année prochaine, ce sera à Nantes. Et puis, on vous dit à très vite. Bonne journée sur ce congrès des EPL. Et nous, on va se choisir le yacht pour repartir.

  • #5

    Voilà, au revoir.

  • #1

    Au revoir à tous.

  • #0

    Banque des Territoires, la radio au salon des EPL.

Chapters

  • Chapitre 1 - Interview

    00:00

  • Chapitre 2 - Reportage

    08:34

Description

Plongez au coeur du congrès des EPL 2023 avec la Banque des Territoires dans le lieu emblématique du palais des festivals et des congrès de Cannes.

Jean-Michel Arnaud (président du palais des festivals et des congrès de Cannes, conseiller municipal de Cannes délégué à la culture) et Alexis Rouque (Directeur régional PACA à la Banque des Territoires) nous expose les tendances de l’économie mixte en région sud. 

Explorer une action concrète de redynamisation de centre-ville à Toulon avec Jérôme Chabert (directeur général Var Aménagement et Développement) et Mickaël Sebban (fondateur du groupe Sebban). 

Une émission présentée par Marie-Hélène Mahé

Reporter : Alexandre Wibart

Une émission produite par la Banque des Territoires

Enregistré le 14/12 à Cannes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Banque des Territoires, la radio au salon des EPL.

  • #1

    On arrive bientôt à la fin de cette émission et on va quand même s'intéresser aux tendances de l'économie mixte en région sud, puisque cette année le congrès des EPL est à Cannes, au Palais des Festivals. Et justement, un de mes derniers invités, c'est Jean-Michel Arnaud. Bonjour Jean-Michel. Président du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes, conseiller municipal de Cannes délégué à la culture. Et à vos côtés Alexis Roucq. Bonjour Alexis. Bonjour. Vous êtes directeur régional PACA à la Banque des Territoires. Alors déjà Jean-Michel, un mot sur l'événement. C'est la première fois que la ville de Cannes accueille le Congrès des EPL ?

  • #2

    Oui, c'est la première fois que la ville de Cannes et le Palais des Festivals accueillent le Congrès des EPL. Ça se passe plutôt très bien depuis le début, on a en plus une météo favorable aujourd'hui.

  • #1

    J'allais dire, on ne peut pas trop se plaindre, on n'a pas de réclamation niveau météo.

  • #2

    Je pense que le salon, le congrès bat son plein et c'est plutôt une très bonne nouvelle.

  • #1

    Alors effectivement, il y a eu beaucoup d'échanges, peut-être un petit bilan Alexis de ce congrès, de ces deux jours, deux, trois jours ?

  • #3

    Alors, c'est un congrès qui a vraiment mis en lumière la dynamique de l'économie mixte et des EPL en général au niveau national et au niveau régional aussi. Les interventions de ce matin le montrent bien. Il y a un vrai regain de l'activité des EPL dans la région parce que les EPL, c'est des outils pour accompagner les transitions dans lesquelles les collectivités sont engagées. Donc, on parle de souveraineté, on parle de... de redynamisation commerciale, on parle de cohésion sociale, de transition écologique. Sur tous ces axes-là, les EPL sont présentes. Et c'est finalement ce que le salon démontre bien aujourd'hui.

  • #1

    Alors comment justement se positionne le mouvement EPL en PACA ?

  • #3

    Alors en PACA, historiquement, ce n'est pas une région où les SEM puis les SPL sont particulièrement présentes. Elles le sont à peu près comme sur le reste du territoire. C'est un petit paradoxe parce que souvent, les EPL sont là pour accompagner le tourisme. L'ACMEC en est un exemple. C'est vraiment un outil ici en région pour gérer des ports de plaisance, des remontées mécaniques, des... des sites comme le Palais des Festivals. C'est aussi un territoire où il y a beaucoup de sujets d'habitat et d'aménagement, donc on aurait pu imaginer en avoir davantage des EPL. Donc il y en a une centaine, il y a 60 SEM, 40 SPL, ça a été évoqué ce matin dans les chiffres clés. Si on compare avec la Réunion, puisque tout à l'heure on parlait de la Réunion, 39 EPL sur un territoire d'un million d'habitants, on voit qu'il y a une densité plus importante ailleurs. Mais c'est ça qui est important de retenir. D'abord, il y a des fleurons dans cette région. La Société du Canal de Provence est un acteur absolument déterminant sur la politique de l'eau, très présent dans la région. Donc on a des fleurons et puis il y a aussi cette dynamique que j'évoquais tout à l'heure, dynamique dont on prend la mesure côté Banque des Territoires, à la fois dans les financements qu'on apporte. On a apporté des financements par exemple à des marchés d'intérêt nationaux, on apporte des financements à des SEM d'aménagement, on participe en tant qu'actionnaire à des augmentations de capital, de SEM dans lesquelles on est présent, dans l'aménagement, dans l'habitat, dans les foncières d'organisation commerciale, à la montagne aussi. Donc il y a une vraie dynamique qui traduit ce que je disais tout à l'heure, c'est-à-dire la nécessité d'accompagner les grandes transitions à lesquelles les collectivités sont engagées. À l'échelle de la région, la Banque des Territoires, elle est actionnaire de 25 SEM, ce qui fait une petite moitié des SEM présentes dans la région.

  • #1

    Territoires maritimes, les montagnes, est-ce qu'il y a un ou deux projets qui vous viennent en tête, qui pourraient illustrer l'accompagnement de la Banque des Territoires ?

  • #3

    Alors, on est présent comme en financeur. On a eu tout à l'heure l'exemple de Territoire Vaucluse. Là, on intervient comme banquier. Évidemment, on n'est pas actionnaire puisque c'est une SPL, mais on accompagne une trajectoire de progression.

  • #1

    Vous trouvez toujours un moyen d'accompagner.

  • #3

    Il y a beaucoup d'outils dans la boîte à outils de la Banque des Territoires, mais évidemment, le premier, historiquement le plus important, c'est notre fonction d'actionnaire de société d'économie mixte. C'est une activité qui tend à se développer, à la fois à travers la création de SEM, on a parlé SEM Energy tout à l'heure, on en a une dans le 06 dont on a parlé, une autre dans les Hautes-Alpes, mais on crée aussi, soit sous forme de SEM, soit avec des SEM, des foncières de redynamisation commerciale qui participent de l'ambition cohésion territoriale. Il y a cette préoccupation qui a réémergé dans l'approche des collectivités. Dans des villes moyennes, en accompagnement de plans comme Action Coeur de Ville, on est présent pour aller racheter des commerces de centre-ville et essayer de les redynamiser et de participer de cette relance des territoires.

  • #1

    Alors du dynamisme, ici à Cannes, il y en a. Jean-Michel, parlez-nous de la CEMEC.

  • #2

    Alors l'ASEMEC est l'illustration de ce que vous disiez, c'est-à-dire un établissement public local qui est une SEM, Société d'économie mixte des événements canois. C'est une délégation de services publics, l'actionnaire majoritaire de la SEM étant la ville à hauteur de 80%. C'est une délégation de services publics avec quatre grandes missions. La première, c'est de développer le tourisme de loisirs. La seconde, c'est de développer le tourisme d'affaires, c'est-à-dire typiquement là où on est aujourd'hui, c'est-à-dire les congrès, les salons, les conventions. La troisième, c'est de gérer une grande partie de l'événementiel culturel de la ville de Cannes. Donc il y a un parti tourisme et un parti événementiel. Et une dernière partie, c'est de maintenir en état, voire le développer, cet immense bâtiment qui représente 80 000 m² de surface et 35 000 m² d'exposition. Et en quelques chiffres, la CEMEX, c'est... Je pense qu'en 2023, on représentera des retombées économiques à hauteur de 1 milliard d'euros pour la destination Cannes. On fait travailler en emploi direct induit un peu plus de 12 000 personnes. et accueillera 162 événements en 2023 pour 320 jours d'occupation du palais.

  • #1

    C'est une activité très dense.

  • #2

    C'est une activité très dense, très variée, puisqu'elle accueille à la fois du tourisme d'affaires, des événements, de la culture, des spectacles. C'est une activité qui est très diversifiée et qui participe surtout au développement et au rayonnement de la destination Cannes, ce qui est l'objet de la CEMEC.

  • #1

    Alors Jean-Michel, vous avez participé à une plénière hier, l'économie mixte, une économie à impact local, c'était la thématique. Expliquez-nous cette économie à impact local.

  • #2

    Alors moi j'intervenais, c'était une table ronde très intéressante, moi j'intervenais sur le fait qu'il y a deux ans, dans cette reprise, le plan de reprise, de relance de l'activité du palais post-Covid, On s'était préoccupé pendant toute cette période, d'ailleurs j'avais rencontré à plusieurs reprises des gens de la Banque des Territoires, on s'était préoccupé de relancer le palais, de retrouver une dynamique, mais au-delà d'un plan d'économie, d'un plan de relance, on avait essayé de travailler aussi sur les notions de sens et de définir plus précisément la raison d'être du palais, c'est-à-dire qui accueille 350 000 congressistes par an, à Cannes c'est près de 2,5 millions de touristes, donc c'est de se poser des questions sur cette activité qui nous a amené à réfléchir. en accord avec la loi Pacte de 2019, à bien sûr définir les objectifs RSE, mais ensuite définir notre raison d'être et passer société à mission depuis décembre 2022 avec une phrase qui résume en fait notre raison d'être qui est accueillir durablement le monde.

  • #1

    Et on vous en remercie. Et puis l'activité est bien repartie pour le coup.

  • #2

    L'activité, elle était... En 2022, on a fait une année exceptionnelle pour plusieurs raisons. Déjà que cette année 2022, elle ne faisait que 10 mois puisque l'activité avait recommencé fin février compte tenu du Covid. Cette année 2023, elle sera, je pense, record pour la CEMEC qui est une merveilleuse EPL pour gérer et dynamiser la destination Cannes. Absolument.

  • #1

    Merci Jean-Michel Arnaud. Merci Alexis Rowe. Merci à vous. Profitez bien de ce congrès des EPL, dernière journée ici au Palais des Festivals de Cannes. Merci messieurs. L'émission arrive bientôt à sa fin. On va s'intéresser quand même à la ville de Toulon avec l'action Cœur de Ville.

  • #4

    Une scène peut être efficace pour avoir l'ambition de redynamiser un centre-ville si elle est souple et si elle est diversifiée dans ses actions. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, au-delà du métier traditionnel de l'assistance à la maîtrise d'ouvrage, on fait de plus en plus de concessions d'aménagement, des concessions en zone d'activité, en zone de logement, on fait de plus en plus de montages d'opérations de public-privé, et c'est vrai que c'est indispensable si on veut prétendre discuter avec des investisseurs privés.

  • #5

    ...faire battre le cœur de ville par la rue des Arts. C'est un concept qu'on a breveté, dans lequel Var Aménagement a fait une maîtrise foncière de 21 locaux sur une place qui s'appelle la Place de l'Équerre et sur la rue Pierre-Sémar, et qui ont acheté presque tous les locaux, on va dire 1 sur 2, voire 2 sur 3, pour acheter, faire des travaux, et grâce au tissu local, faire... Remonter des projets, des projets très diversifiés qui sont autour de l'art. Donc il y a des galeries d'art dans la rue des Arts. C'est un projet qui est ouvert, qui fonctionne, qui a souffert pendant le Covid, mais qui fonctionne. Il y a à peu près 25 concepts. Il y a un tout petit peu de gastronomie, mais c'est surtout basé autour de l'art, la banque des territoires. Et je les remercie par l'intermédiaire de Thierry Bazin, qui est venu chercher le groupe C'est Bon pour trouver une personne à l'échelle locale. Et M. Bazin cherchait quelqu'un avec une capacité d'acheter des locaux, comme la foncière, de les développer, de les gérer, mais aussi de l'animer. On a créé ensemble maintenant ce système, 25 locaux, et c'est 330 000 euros de loyer à peu près. Mais sur ces loyers... Nous avons en plus un budget d'animation que nous prenons sur nos fonds personnels pour animer la rue. Donc on a à peu près, pas rentrer dans le détail, mais des budgets d'animation qui sont assez importants, dans lesquels on fait des expositions photographiques, on fait des animations, on met plein de décorations, on met des radios, on fait des interviews, on fait un journal, on fait des expositions, et c'est une rue qui vit. Cette société c'est quoi ? C'est une société... Privé, public. Groupe Céban, 51%. La Banque des Territoires, 34%. Et Var Aménagement, Développement, 15%.

  • #4

    La société patrimoniale, ce n'est pas un outil, ce n'est pas avec un coup de baguette magique qu'on peut redynamiser un centre-ville, mais c'est plutôt une finalité en soi. Et avant, effectivement, il faut à travers une concession d'aménagement pouvoir avoir un fort portage politique, maîtriser le foncier, travailler sur la qualité des équipements publics, travailler sur la qualité des logements, favoriser des projets privés, redynamiser le commerce. Et ensuite, effectivement, l'outil patrimonial. C'est un des outils complémentaires qui permet de faire privé-public un mix qui permet de finaliser la redynamisation d'un centre-ville sur du grand temps.

  • #5

    Avec Cenovia, avec VAD, avec toutes ces structures, il est nécessaire que d'abord il y ait une volonté politique, comme disait Jérôme, et qu'il y ait une réalisation, que tout l'espace commun soit prêt pour que nous intervenions. Et encore une fois, la rue des Arts, c'est, pour schématiser, un euro investi pour l'acquisition, un euro investi pour les travaux et des loyers extrêmement faibles, corrects, je vais dire, pour pouvoir accueillir cette fois des artisans. La Banque des Territoires nous emmène aussi une extrême prudence, souvent, mais un gage de sécurité et de sérieux auprès des banques.

  • #1

    C'est la fin de cette émission Banque des Territoires, la radio. Merci Alexandre d'avoir partagé l'antenne avec moi et tous nos intervenants. On vous remercie de votre implication. Alors maintenant, qu'est-ce qu'on va faire ? Est-ce qu'on va aller un peu faire travailler l'économie locale, une petite terrasse peut-être ? Même si ça se couvre, je suis un peu inquiète, il y a des nuages.

  • #6

    Non, non, il ne faut pas s'inquiéter. Sur la mer, ça passe vite avec un petit peu de vent, ça se dégage rapidement. Et puis, on retrouve toutes ces interventions sur la chaîne YouTube de la Banque des Territoires. Et on se retrouve l'année prochaine pour un autre congrès à Nantes, je crois.

  • #1

    Voilà, les EPL, l'année prochaine, ce sera à Nantes. Et puis, on vous dit à très vite. Bonne journée sur ce congrès des EPL. Et nous, on va se choisir le yacht pour repartir.

  • #5

    Voilà, au revoir.

  • #1

    Au revoir à tous.

  • #0

    Banque des Territoires, la radio au salon des EPL.

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  • Chapitre 1 - Interview

    00:00

  • Chapitre 2 - Reportage

    08:34

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Description

Plongez au coeur du congrès des EPL 2023 avec la Banque des Territoires dans le lieu emblématique du palais des festivals et des congrès de Cannes.

Jean-Michel Arnaud (président du palais des festivals et des congrès de Cannes, conseiller municipal de Cannes délégué à la culture) et Alexis Rouque (Directeur régional PACA à la Banque des Territoires) nous expose les tendances de l’économie mixte en région sud. 

Explorer une action concrète de redynamisation de centre-ville à Toulon avec Jérôme Chabert (directeur général Var Aménagement et Développement) et Mickaël Sebban (fondateur du groupe Sebban). 

Une émission présentée par Marie-Hélène Mahé

Reporter : Alexandre Wibart

Une émission produite par la Banque des Territoires

Enregistré le 14/12 à Cannes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Banque des Territoires, la radio au salon des EPL.

  • #1

    On arrive bientôt à la fin de cette émission et on va quand même s'intéresser aux tendances de l'économie mixte en région sud, puisque cette année le congrès des EPL est à Cannes, au Palais des Festivals. Et justement, un de mes derniers invités, c'est Jean-Michel Arnaud. Bonjour Jean-Michel. Président du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes, conseiller municipal de Cannes délégué à la culture. Et à vos côtés Alexis Roucq. Bonjour Alexis. Bonjour. Vous êtes directeur régional PACA à la Banque des Territoires. Alors déjà Jean-Michel, un mot sur l'événement. C'est la première fois que la ville de Cannes accueille le Congrès des EPL ?

  • #2

    Oui, c'est la première fois que la ville de Cannes et le Palais des Festivals accueillent le Congrès des EPL. Ça se passe plutôt très bien depuis le début, on a en plus une météo favorable aujourd'hui.

  • #1

    J'allais dire, on ne peut pas trop se plaindre, on n'a pas de réclamation niveau météo.

  • #2

    Je pense que le salon, le congrès bat son plein et c'est plutôt une très bonne nouvelle.

  • #1

    Alors effectivement, il y a eu beaucoup d'échanges, peut-être un petit bilan Alexis de ce congrès, de ces deux jours, deux, trois jours ?

  • #3

    Alors, c'est un congrès qui a vraiment mis en lumière la dynamique de l'économie mixte et des EPL en général au niveau national et au niveau régional aussi. Les interventions de ce matin le montrent bien. Il y a un vrai regain de l'activité des EPL dans la région parce que les EPL, c'est des outils pour accompagner les transitions dans lesquelles les collectivités sont engagées. Donc, on parle de souveraineté, on parle de... de redynamisation commerciale, on parle de cohésion sociale, de transition écologique. Sur tous ces axes-là, les EPL sont présentes. Et c'est finalement ce que le salon démontre bien aujourd'hui.

  • #1

    Alors comment justement se positionne le mouvement EPL en PACA ?

  • #3

    Alors en PACA, historiquement, ce n'est pas une région où les SEM puis les SPL sont particulièrement présentes. Elles le sont à peu près comme sur le reste du territoire. C'est un petit paradoxe parce que souvent, les EPL sont là pour accompagner le tourisme. L'ACMEC en est un exemple. C'est vraiment un outil ici en région pour gérer des ports de plaisance, des remontées mécaniques, des... des sites comme le Palais des Festivals. C'est aussi un territoire où il y a beaucoup de sujets d'habitat et d'aménagement, donc on aurait pu imaginer en avoir davantage des EPL. Donc il y en a une centaine, il y a 60 SEM, 40 SPL, ça a été évoqué ce matin dans les chiffres clés. Si on compare avec la Réunion, puisque tout à l'heure on parlait de la Réunion, 39 EPL sur un territoire d'un million d'habitants, on voit qu'il y a une densité plus importante ailleurs. Mais c'est ça qui est important de retenir. D'abord, il y a des fleurons dans cette région. La Société du Canal de Provence est un acteur absolument déterminant sur la politique de l'eau, très présent dans la région. Donc on a des fleurons et puis il y a aussi cette dynamique que j'évoquais tout à l'heure, dynamique dont on prend la mesure côté Banque des Territoires, à la fois dans les financements qu'on apporte. On a apporté des financements par exemple à des marchés d'intérêt nationaux, on apporte des financements à des SEM d'aménagement, on participe en tant qu'actionnaire à des augmentations de capital, de SEM dans lesquelles on est présent, dans l'aménagement, dans l'habitat, dans les foncières d'organisation commerciale, à la montagne aussi. Donc il y a une vraie dynamique qui traduit ce que je disais tout à l'heure, c'est-à-dire la nécessité d'accompagner les grandes transitions à lesquelles les collectivités sont engagées. À l'échelle de la région, la Banque des Territoires, elle est actionnaire de 25 SEM, ce qui fait une petite moitié des SEM présentes dans la région.

  • #1

    Territoires maritimes, les montagnes, est-ce qu'il y a un ou deux projets qui vous viennent en tête, qui pourraient illustrer l'accompagnement de la Banque des Territoires ?

  • #3

    Alors, on est présent comme en financeur. On a eu tout à l'heure l'exemple de Territoire Vaucluse. Là, on intervient comme banquier. Évidemment, on n'est pas actionnaire puisque c'est une SPL, mais on accompagne une trajectoire de progression.

  • #1

    Vous trouvez toujours un moyen d'accompagner.

  • #3

    Il y a beaucoup d'outils dans la boîte à outils de la Banque des Territoires, mais évidemment, le premier, historiquement le plus important, c'est notre fonction d'actionnaire de société d'économie mixte. C'est une activité qui tend à se développer, à la fois à travers la création de SEM, on a parlé SEM Energy tout à l'heure, on en a une dans le 06 dont on a parlé, une autre dans les Hautes-Alpes, mais on crée aussi, soit sous forme de SEM, soit avec des SEM, des foncières de redynamisation commerciale qui participent de l'ambition cohésion territoriale. Il y a cette préoccupation qui a réémergé dans l'approche des collectivités. Dans des villes moyennes, en accompagnement de plans comme Action Coeur de Ville, on est présent pour aller racheter des commerces de centre-ville et essayer de les redynamiser et de participer de cette relance des territoires.

  • #1

    Alors du dynamisme, ici à Cannes, il y en a. Jean-Michel, parlez-nous de la CEMEC.

  • #2

    Alors l'ASEMEC est l'illustration de ce que vous disiez, c'est-à-dire un établissement public local qui est une SEM, Société d'économie mixte des événements canois. C'est une délégation de services publics, l'actionnaire majoritaire de la SEM étant la ville à hauteur de 80%. C'est une délégation de services publics avec quatre grandes missions. La première, c'est de développer le tourisme de loisirs. La seconde, c'est de développer le tourisme d'affaires, c'est-à-dire typiquement là où on est aujourd'hui, c'est-à-dire les congrès, les salons, les conventions. La troisième, c'est de gérer une grande partie de l'événementiel culturel de la ville de Cannes. Donc il y a un parti tourisme et un parti événementiel. Et une dernière partie, c'est de maintenir en état, voire le développer, cet immense bâtiment qui représente 80 000 m² de surface et 35 000 m² d'exposition. Et en quelques chiffres, la CEMEX, c'est... Je pense qu'en 2023, on représentera des retombées économiques à hauteur de 1 milliard d'euros pour la destination Cannes. On fait travailler en emploi direct induit un peu plus de 12 000 personnes. et accueillera 162 événements en 2023 pour 320 jours d'occupation du palais.

  • #1

    C'est une activité très dense.

  • #2

    C'est une activité très dense, très variée, puisqu'elle accueille à la fois du tourisme d'affaires, des événements, de la culture, des spectacles. C'est une activité qui est très diversifiée et qui participe surtout au développement et au rayonnement de la destination Cannes, ce qui est l'objet de la CEMEC.

  • #1

    Alors Jean-Michel, vous avez participé à une plénière hier, l'économie mixte, une économie à impact local, c'était la thématique. Expliquez-nous cette économie à impact local.

  • #2

    Alors moi j'intervenais, c'était une table ronde très intéressante, moi j'intervenais sur le fait qu'il y a deux ans, dans cette reprise, le plan de reprise, de relance de l'activité du palais post-Covid, On s'était préoccupé pendant toute cette période, d'ailleurs j'avais rencontré à plusieurs reprises des gens de la Banque des Territoires, on s'était préoccupé de relancer le palais, de retrouver une dynamique, mais au-delà d'un plan d'économie, d'un plan de relance, on avait essayé de travailler aussi sur les notions de sens et de définir plus précisément la raison d'être du palais, c'est-à-dire qui accueille 350 000 congressistes par an, à Cannes c'est près de 2,5 millions de touristes, donc c'est de se poser des questions sur cette activité qui nous a amené à réfléchir. en accord avec la loi Pacte de 2019, à bien sûr définir les objectifs RSE, mais ensuite définir notre raison d'être et passer société à mission depuis décembre 2022 avec une phrase qui résume en fait notre raison d'être qui est accueillir durablement le monde.

  • #1

    Et on vous en remercie. Et puis l'activité est bien repartie pour le coup.

  • #2

    L'activité, elle était... En 2022, on a fait une année exceptionnelle pour plusieurs raisons. Déjà que cette année 2022, elle ne faisait que 10 mois puisque l'activité avait recommencé fin février compte tenu du Covid. Cette année 2023, elle sera, je pense, record pour la CEMEC qui est une merveilleuse EPL pour gérer et dynamiser la destination Cannes. Absolument.

  • #1

    Merci Jean-Michel Arnaud. Merci Alexis Rowe. Merci à vous. Profitez bien de ce congrès des EPL, dernière journée ici au Palais des Festivals de Cannes. Merci messieurs. L'émission arrive bientôt à sa fin. On va s'intéresser quand même à la ville de Toulon avec l'action Cœur de Ville.

  • #4

    Une scène peut être efficace pour avoir l'ambition de redynamiser un centre-ville si elle est souple et si elle est diversifiée dans ses actions. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, au-delà du métier traditionnel de l'assistance à la maîtrise d'ouvrage, on fait de plus en plus de concessions d'aménagement, des concessions en zone d'activité, en zone de logement, on fait de plus en plus de montages d'opérations de public-privé, et c'est vrai que c'est indispensable si on veut prétendre discuter avec des investisseurs privés.

  • #5

    ...faire battre le cœur de ville par la rue des Arts. C'est un concept qu'on a breveté, dans lequel Var Aménagement a fait une maîtrise foncière de 21 locaux sur une place qui s'appelle la Place de l'Équerre et sur la rue Pierre-Sémar, et qui ont acheté presque tous les locaux, on va dire 1 sur 2, voire 2 sur 3, pour acheter, faire des travaux, et grâce au tissu local, faire... Remonter des projets, des projets très diversifiés qui sont autour de l'art. Donc il y a des galeries d'art dans la rue des Arts. C'est un projet qui est ouvert, qui fonctionne, qui a souffert pendant le Covid, mais qui fonctionne. Il y a à peu près 25 concepts. Il y a un tout petit peu de gastronomie, mais c'est surtout basé autour de l'art, la banque des territoires. Et je les remercie par l'intermédiaire de Thierry Bazin, qui est venu chercher le groupe C'est Bon pour trouver une personne à l'échelle locale. Et M. Bazin cherchait quelqu'un avec une capacité d'acheter des locaux, comme la foncière, de les développer, de les gérer, mais aussi de l'animer. On a créé ensemble maintenant ce système, 25 locaux, et c'est 330 000 euros de loyer à peu près. Mais sur ces loyers... Nous avons en plus un budget d'animation que nous prenons sur nos fonds personnels pour animer la rue. Donc on a à peu près, pas rentrer dans le détail, mais des budgets d'animation qui sont assez importants, dans lesquels on fait des expositions photographiques, on fait des animations, on met plein de décorations, on met des radios, on fait des interviews, on fait un journal, on fait des expositions, et c'est une rue qui vit. Cette société c'est quoi ? C'est une société... Privé, public. Groupe Céban, 51%. La Banque des Territoires, 34%. Et Var Aménagement, Développement, 15%.

  • #4

    La société patrimoniale, ce n'est pas un outil, ce n'est pas avec un coup de baguette magique qu'on peut redynamiser un centre-ville, mais c'est plutôt une finalité en soi. Et avant, effectivement, il faut à travers une concession d'aménagement pouvoir avoir un fort portage politique, maîtriser le foncier, travailler sur la qualité des équipements publics, travailler sur la qualité des logements, favoriser des projets privés, redynamiser le commerce. Et ensuite, effectivement, l'outil patrimonial. C'est un des outils complémentaires qui permet de faire privé-public un mix qui permet de finaliser la redynamisation d'un centre-ville sur du grand temps.

  • #5

    Avec Cenovia, avec VAD, avec toutes ces structures, il est nécessaire que d'abord il y ait une volonté politique, comme disait Jérôme, et qu'il y ait une réalisation, que tout l'espace commun soit prêt pour que nous intervenions. Et encore une fois, la rue des Arts, c'est, pour schématiser, un euro investi pour l'acquisition, un euro investi pour les travaux et des loyers extrêmement faibles, corrects, je vais dire, pour pouvoir accueillir cette fois des artisans. La Banque des Territoires nous emmène aussi une extrême prudence, souvent, mais un gage de sécurité et de sérieux auprès des banques.

  • #1

    C'est la fin de cette émission Banque des Territoires, la radio. Merci Alexandre d'avoir partagé l'antenne avec moi et tous nos intervenants. On vous remercie de votre implication. Alors maintenant, qu'est-ce qu'on va faire ? Est-ce qu'on va aller un peu faire travailler l'économie locale, une petite terrasse peut-être ? Même si ça se couvre, je suis un peu inquiète, il y a des nuages.

  • #6

    Non, non, il ne faut pas s'inquiéter. Sur la mer, ça passe vite avec un petit peu de vent, ça se dégage rapidement. Et puis, on retrouve toutes ces interventions sur la chaîne YouTube de la Banque des Territoires. Et on se retrouve l'année prochaine pour un autre congrès à Nantes, je crois.

  • #1

    Voilà, les EPL, l'année prochaine, ce sera à Nantes. Et puis, on vous dit à très vite. Bonne journée sur ce congrès des EPL. Et nous, on va se choisir le yacht pour repartir.

  • #5

    Voilà, au revoir.

  • #1

    Au revoir à tous.

  • #0

    Banque des Territoires, la radio au salon des EPL.

Chapters

  • Chapitre 1 - Interview

    00:00

  • Chapitre 2 - Reportage

    08:34

Description

Plongez au coeur du congrès des EPL 2023 avec la Banque des Territoires dans le lieu emblématique du palais des festivals et des congrès de Cannes.

Jean-Michel Arnaud (président du palais des festivals et des congrès de Cannes, conseiller municipal de Cannes délégué à la culture) et Alexis Rouque (Directeur régional PACA à la Banque des Territoires) nous expose les tendances de l’économie mixte en région sud. 

Explorer une action concrète de redynamisation de centre-ville à Toulon avec Jérôme Chabert (directeur général Var Aménagement et Développement) et Mickaël Sebban (fondateur du groupe Sebban). 

Une émission présentée par Marie-Hélène Mahé

Reporter : Alexandre Wibart

Une émission produite par la Banque des Territoires

Enregistré le 14/12 à Cannes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Banque des Territoires, la radio au salon des EPL.

  • #1

    On arrive bientôt à la fin de cette émission et on va quand même s'intéresser aux tendances de l'économie mixte en région sud, puisque cette année le congrès des EPL est à Cannes, au Palais des Festivals. Et justement, un de mes derniers invités, c'est Jean-Michel Arnaud. Bonjour Jean-Michel. Président du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes, conseiller municipal de Cannes délégué à la culture. Et à vos côtés Alexis Roucq. Bonjour Alexis. Bonjour. Vous êtes directeur régional PACA à la Banque des Territoires. Alors déjà Jean-Michel, un mot sur l'événement. C'est la première fois que la ville de Cannes accueille le Congrès des EPL ?

  • #2

    Oui, c'est la première fois que la ville de Cannes et le Palais des Festivals accueillent le Congrès des EPL. Ça se passe plutôt très bien depuis le début, on a en plus une météo favorable aujourd'hui.

  • #1

    J'allais dire, on ne peut pas trop se plaindre, on n'a pas de réclamation niveau météo.

  • #2

    Je pense que le salon, le congrès bat son plein et c'est plutôt une très bonne nouvelle.

  • #1

    Alors effectivement, il y a eu beaucoup d'échanges, peut-être un petit bilan Alexis de ce congrès, de ces deux jours, deux, trois jours ?

  • #3

    Alors, c'est un congrès qui a vraiment mis en lumière la dynamique de l'économie mixte et des EPL en général au niveau national et au niveau régional aussi. Les interventions de ce matin le montrent bien. Il y a un vrai regain de l'activité des EPL dans la région parce que les EPL, c'est des outils pour accompagner les transitions dans lesquelles les collectivités sont engagées. Donc, on parle de souveraineté, on parle de... de redynamisation commerciale, on parle de cohésion sociale, de transition écologique. Sur tous ces axes-là, les EPL sont présentes. Et c'est finalement ce que le salon démontre bien aujourd'hui.

  • #1

    Alors comment justement se positionne le mouvement EPL en PACA ?

  • #3

    Alors en PACA, historiquement, ce n'est pas une région où les SEM puis les SPL sont particulièrement présentes. Elles le sont à peu près comme sur le reste du territoire. C'est un petit paradoxe parce que souvent, les EPL sont là pour accompagner le tourisme. L'ACMEC en est un exemple. C'est vraiment un outil ici en région pour gérer des ports de plaisance, des remontées mécaniques, des... des sites comme le Palais des Festivals. C'est aussi un territoire où il y a beaucoup de sujets d'habitat et d'aménagement, donc on aurait pu imaginer en avoir davantage des EPL. Donc il y en a une centaine, il y a 60 SEM, 40 SPL, ça a été évoqué ce matin dans les chiffres clés. Si on compare avec la Réunion, puisque tout à l'heure on parlait de la Réunion, 39 EPL sur un territoire d'un million d'habitants, on voit qu'il y a une densité plus importante ailleurs. Mais c'est ça qui est important de retenir. D'abord, il y a des fleurons dans cette région. La Société du Canal de Provence est un acteur absolument déterminant sur la politique de l'eau, très présent dans la région. Donc on a des fleurons et puis il y a aussi cette dynamique que j'évoquais tout à l'heure, dynamique dont on prend la mesure côté Banque des Territoires, à la fois dans les financements qu'on apporte. On a apporté des financements par exemple à des marchés d'intérêt nationaux, on apporte des financements à des SEM d'aménagement, on participe en tant qu'actionnaire à des augmentations de capital, de SEM dans lesquelles on est présent, dans l'aménagement, dans l'habitat, dans les foncières d'organisation commerciale, à la montagne aussi. Donc il y a une vraie dynamique qui traduit ce que je disais tout à l'heure, c'est-à-dire la nécessité d'accompagner les grandes transitions à lesquelles les collectivités sont engagées. À l'échelle de la région, la Banque des Territoires, elle est actionnaire de 25 SEM, ce qui fait une petite moitié des SEM présentes dans la région.

  • #1

    Territoires maritimes, les montagnes, est-ce qu'il y a un ou deux projets qui vous viennent en tête, qui pourraient illustrer l'accompagnement de la Banque des Territoires ?

  • #3

    Alors, on est présent comme en financeur. On a eu tout à l'heure l'exemple de Territoire Vaucluse. Là, on intervient comme banquier. Évidemment, on n'est pas actionnaire puisque c'est une SPL, mais on accompagne une trajectoire de progression.

  • #1

    Vous trouvez toujours un moyen d'accompagner.

  • #3

    Il y a beaucoup d'outils dans la boîte à outils de la Banque des Territoires, mais évidemment, le premier, historiquement le plus important, c'est notre fonction d'actionnaire de société d'économie mixte. C'est une activité qui tend à se développer, à la fois à travers la création de SEM, on a parlé SEM Energy tout à l'heure, on en a une dans le 06 dont on a parlé, une autre dans les Hautes-Alpes, mais on crée aussi, soit sous forme de SEM, soit avec des SEM, des foncières de redynamisation commerciale qui participent de l'ambition cohésion territoriale. Il y a cette préoccupation qui a réémergé dans l'approche des collectivités. Dans des villes moyennes, en accompagnement de plans comme Action Coeur de Ville, on est présent pour aller racheter des commerces de centre-ville et essayer de les redynamiser et de participer de cette relance des territoires.

  • #1

    Alors du dynamisme, ici à Cannes, il y en a. Jean-Michel, parlez-nous de la CEMEC.

  • #2

    Alors l'ASEMEC est l'illustration de ce que vous disiez, c'est-à-dire un établissement public local qui est une SEM, Société d'économie mixte des événements canois. C'est une délégation de services publics, l'actionnaire majoritaire de la SEM étant la ville à hauteur de 80%. C'est une délégation de services publics avec quatre grandes missions. La première, c'est de développer le tourisme de loisirs. La seconde, c'est de développer le tourisme d'affaires, c'est-à-dire typiquement là où on est aujourd'hui, c'est-à-dire les congrès, les salons, les conventions. La troisième, c'est de gérer une grande partie de l'événementiel culturel de la ville de Cannes. Donc il y a un parti tourisme et un parti événementiel. Et une dernière partie, c'est de maintenir en état, voire le développer, cet immense bâtiment qui représente 80 000 m² de surface et 35 000 m² d'exposition. Et en quelques chiffres, la CEMEX, c'est... Je pense qu'en 2023, on représentera des retombées économiques à hauteur de 1 milliard d'euros pour la destination Cannes. On fait travailler en emploi direct induit un peu plus de 12 000 personnes. et accueillera 162 événements en 2023 pour 320 jours d'occupation du palais.

  • #1

    C'est une activité très dense.

  • #2

    C'est une activité très dense, très variée, puisqu'elle accueille à la fois du tourisme d'affaires, des événements, de la culture, des spectacles. C'est une activité qui est très diversifiée et qui participe surtout au développement et au rayonnement de la destination Cannes, ce qui est l'objet de la CEMEC.

  • #1

    Alors Jean-Michel, vous avez participé à une plénière hier, l'économie mixte, une économie à impact local, c'était la thématique. Expliquez-nous cette économie à impact local.

  • #2

    Alors moi j'intervenais, c'était une table ronde très intéressante, moi j'intervenais sur le fait qu'il y a deux ans, dans cette reprise, le plan de reprise, de relance de l'activité du palais post-Covid, On s'était préoccupé pendant toute cette période, d'ailleurs j'avais rencontré à plusieurs reprises des gens de la Banque des Territoires, on s'était préoccupé de relancer le palais, de retrouver une dynamique, mais au-delà d'un plan d'économie, d'un plan de relance, on avait essayé de travailler aussi sur les notions de sens et de définir plus précisément la raison d'être du palais, c'est-à-dire qui accueille 350 000 congressistes par an, à Cannes c'est près de 2,5 millions de touristes, donc c'est de se poser des questions sur cette activité qui nous a amené à réfléchir. en accord avec la loi Pacte de 2019, à bien sûr définir les objectifs RSE, mais ensuite définir notre raison d'être et passer société à mission depuis décembre 2022 avec une phrase qui résume en fait notre raison d'être qui est accueillir durablement le monde.

  • #1

    Et on vous en remercie. Et puis l'activité est bien repartie pour le coup.

  • #2

    L'activité, elle était... En 2022, on a fait une année exceptionnelle pour plusieurs raisons. Déjà que cette année 2022, elle ne faisait que 10 mois puisque l'activité avait recommencé fin février compte tenu du Covid. Cette année 2023, elle sera, je pense, record pour la CEMEC qui est une merveilleuse EPL pour gérer et dynamiser la destination Cannes. Absolument.

  • #1

    Merci Jean-Michel Arnaud. Merci Alexis Rowe. Merci à vous. Profitez bien de ce congrès des EPL, dernière journée ici au Palais des Festivals de Cannes. Merci messieurs. L'émission arrive bientôt à sa fin. On va s'intéresser quand même à la ville de Toulon avec l'action Cœur de Ville.

  • #4

    Une scène peut être efficace pour avoir l'ambition de redynamiser un centre-ville si elle est souple et si elle est diversifiée dans ses actions. Donc c'est vrai qu'aujourd'hui, au-delà du métier traditionnel de l'assistance à la maîtrise d'ouvrage, on fait de plus en plus de concessions d'aménagement, des concessions en zone d'activité, en zone de logement, on fait de plus en plus de montages d'opérations de public-privé, et c'est vrai que c'est indispensable si on veut prétendre discuter avec des investisseurs privés.

  • #5

    ...faire battre le cœur de ville par la rue des Arts. C'est un concept qu'on a breveté, dans lequel Var Aménagement a fait une maîtrise foncière de 21 locaux sur une place qui s'appelle la Place de l'Équerre et sur la rue Pierre-Sémar, et qui ont acheté presque tous les locaux, on va dire 1 sur 2, voire 2 sur 3, pour acheter, faire des travaux, et grâce au tissu local, faire... Remonter des projets, des projets très diversifiés qui sont autour de l'art. Donc il y a des galeries d'art dans la rue des Arts. C'est un projet qui est ouvert, qui fonctionne, qui a souffert pendant le Covid, mais qui fonctionne. Il y a à peu près 25 concepts. Il y a un tout petit peu de gastronomie, mais c'est surtout basé autour de l'art, la banque des territoires. Et je les remercie par l'intermédiaire de Thierry Bazin, qui est venu chercher le groupe C'est Bon pour trouver une personne à l'échelle locale. Et M. Bazin cherchait quelqu'un avec une capacité d'acheter des locaux, comme la foncière, de les développer, de les gérer, mais aussi de l'animer. On a créé ensemble maintenant ce système, 25 locaux, et c'est 330 000 euros de loyer à peu près. Mais sur ces loyers... Nous avons en plus un budget d'animation que nous prenons sur nos fonds personnels pour animer la rue. Donc on a à peu près, pas rentrer dans le détail, mais des budgets d'animation qui sont assez importants, dans lesquels on fait des expositions photographiques, on fait des animations, on met plein de décorations, on met des radios, on fait des interviews, on fait un journal, on fait des expositions, et c'est une rue qui vit. Cette société c'est quoi ? C'est une société... Privé, public. Groupe Céban, 51%. La Banque des Territoires, 34%. Et Var Aménagement, Développement, 15%.

  • #4

    La société patrimoniale, ce n'est pas un outil, ce n'est pas avec un coup de baguette magique qu'on peut redynamiser un centre-ville, mais c'est plutôt une finalité en soi. Et avant, effectivement, il faut à travers une concession d'aménagement pouvoir avoir un fort portage politique, maîtriser le foncier, travailler sur la qualité des équipements publics, travailler sur la qualité des logements, favoriser des projets privés, redynamiser le commerce. Et ensuite, effectivement, l'outil patrimonial. C'est un des outils complémentaires qui permet de faire privé-public un mix qui permet de finaliser la redynamisation d'un centre-ville sur du grand temps.

  • #5

    Avec Cenovia, avec VAD, avec toutes ces structures, il est nécessaire que d'abord il y ait une volonté politique, comme disait Jérôme, et qu'il y ait une réalisation, que tout l'espace commun soit prêt pour que nous intervenions. Et encore une fois, la rue des Arts, c'est, pour schématiser, un euro investi pour l'acquisition, un euro investi pour les travaux et des loyers extrêmement faibles, corrects, je vais dire, pour pouvoir accueillir cette fois des artisans. La Banque des Territoires nous emmène aussi une extrême prudence, souvent, mais un gage de sécurité et de sérieux auprès des banques.

  • #1

    C'est la fin de cette émission Banque des Territoires, la radio. Merci Alexandre d'avoir partagé l'antenne avec moi et tous nos intervenants. On vous remercie de votre implication. Alors maintenant, qu'est-ce qu'on va faire ? Est-ce qu'on va aller un peu faire travailler l'économie locale, une petite terrasse peut-être ? Même si ça se couvre, je suis un peu inquiète, il y a des nuages.

  • #6

    Non, non, il ne faut pas s'inquiéter. Sur la mer, ça passe vite avec un petit peu de vent, ça se dégage rapidement. Et puis, on retrouve toutes ces interventions sur la chaîne YouTube de la Banque des Territoires. Et on se retrouve l'année prochaine pour un autre congrès à Nantes, je crois.

  • #1

    Voilà, les EPL, l'année prochaine, ce sera à Nantes. Et puis, on vous dit à très vite. Bonne journée sur ce congrès des EPL. Et nous, on va se choisir le yacht pour repartir.

  • #5

    Voilà, au revoir.

  • #1

    Au revoir à tous.

  • #0

    Banque des Territoires, la radio au salon des EPL.

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  • Chapitre 1 - Interview

    00:00

  • Chapitre 2 - Reportage

    08:34

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