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BEAUCIETY

07 - Coiffure à ton image avec Jessica MACCAJONE

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1h22 |26/02/2025
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Description

Hellooo vous !


Avec Jessica aujourd'hui nous nous sommes rendues compte à quel point il était important de pouvoir s'identifier à d'autres personne afin de pouvoir évoluer que ce soit côté pro ou privé, c'est ce qui nous permet de sortir de notre zone de confort !


Il ne faut jamais avoir peur d'explorer d'autres horizon et comme cela a été si bien dit "Il faut viser la Lune pour atteindre les étoiles".


👥 Mon invitée du jour : Jessica MACCAJONE

Son Instagram :https://www.instagram.com/jessicalacoiffureatonimage/


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


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À très vite 🌸


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Les supports :


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✅ Ma check-list pour ne plus jamais avoir peur des périodes creuses : Check-list


La Communauté :


👉 Me rejoindre sur Instagram : @valentinadenisbeauty

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✨ Le matériel que j'utilise :

Le micro : https://amzn.to/4auyN1v

Montage : GarageBand

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🎶 Musique:

Jingle:

So Smooth - Cantroll

https://icones8.fr/music/track/so-smooth--1

Fugue :

https://icones8.fr/music


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 7 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Jessica Maccajon, coiffeuse maquilleuse proche de Villevranche-sur-Saône. Dans cet épisode, nous avons échangé sur beaucoup d'aspects de notre métier en tant que coiffeuse maquilleuse. Et ce qui en est ressorti, c'était surtout qu'il fallait avoir confiance en soi, confiance en ses capacités. Et puis d'être transparente encore une fois, je l'avais déjà dit avant dans d'autres épisodes, mais vraiment la transparence c'est quelque chose qui ressort beaucoup et j'aime ça. Et surtout on a voulu, on a parlé de tarification, on a vraiment parlé le plus transparent possible avec vous pour que vous puissiez vous projeter dans votre affaire. Mais on a envie, et j'ai beaucoup aimé mon échange avec Jessica parce que j'avais vraiment l'impression de m'entendre parler quand elle parlait, c'est qu'on a vraiment envie de... de couper ce chasse-garder qu'il y a dans notre métier, en fait c'est gatekeepers comme disent les anglais, mais ouais c'est qu'en fait dans notre métier il y a beaucoup de chasse-garder, les personnes ne veulent pas dire, même quand tu vas chercher chez d'autres collègues, tu as du mal à trouver des informations, et aujourd'hui on a eu envie de briser cette glace et de vous donner le plus d'informations possible. J'espère que vous allez apprécier, écouter cet épisode. En tout cas, moi, j'ai adoré échanger avec Jessica et j'attendais ce moment avec impatience parce que du coup, c'est la première coiffeuse maquilleuse que j'interview dans ce podcast qui est dédiée à nous, à notre métier, pour faire briller notre métier. Et qu'en fait, oui, on est là, on est capable, on est puissante, on est capable. Enfin, on peut tout faire, on peut tout avoir. Et donc, je vous souhaite une très belle écoute. Mais avant cela, je t'informe que tu peux retrouver toutes les informations de Jessica dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous donne dans les notes de cet épisode. Donc pensez à vous abonner pour ne louper aucun épisode surtout. Et là pour le coup, belle écoute !

  • Speaker #1

    Hello

  • Speaker #0

    Jessica ! Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi ? Ça va,

  • Speaker #0

    ça va, ça va, c'est trop cool de t'avoir ici. Du coup, officiellement, finalement c'est la première fois qu'on se voit en face à face. Pour pas te dire en vrai parce que bon, il y a encore l'ordi entre nous.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Du coup, je suis trop contente de t'avoir aujourd'hui. C'est un projet qui me tient hyper à cœur de rencontrer d'autres consoeurs et aussi de mettre en lumière ce beau métier qu'est le nôtre. Donc toi, tu es coiffeuse, maquilleuse aussi, du coup.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais. Et parlons un peu de toi. Qui était Jessica avant d'être coiffeuse, maquilleuse ? Et qu'est-ce qui t'a menée à faire ce beau métier, du coup ?

  • Speaker #1

    Ok, alors moi, c'est Jessica. J'ai 34 ans, j'ai deux enfants et en fait, j'ai toujours été coiffeuse. Je pense que je suis née coiffeuse et j'ai toujours voulu faire ce métier. J'ai jamais, il y en a comme toi qui voulait faire apératrice.

  • Speaker #0

    Ça va me suivre longtemps ça.

  • Speaker #1

    Ah, c'est moi. Moi, j'ai toujours voulu faire coiffeuse. Depuis toute petite, j'ai jamais changé de métier. Ouais. Une ligne directive et je l'ai gardée. Donc voilà, c'est venu dans mes mains et c'est resté dans mes mains et ça restera dans mes mains. C'est tout ce que je me souhaite. Donc voilà, j'ai toujours voulu faire coiffeuse et à partir de ce moment-là, j'ai fait en fonction.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok. Du coup, tu me disais que tu avais des enfants. Comment tu fais pour gérer justement, parce que c'est un métier où on travaille beaucoup le samedi et mariage, voilà. Qu'est-ce que tu fais pour gérer cet aspect-là de ta vie enfant et événementielle, etc. ?

  • Speaker #1

    Alors, le week-end, franchement, facile, c'est mon mari, le samedi. C'est rare quand c'est le dimanche pour ma part. En tout cas, ça a dû m'arriver une fois ou deux. Donc, pour l'instant, ça ne touche que le samedi. Parce qu'après, le reste du temps, ils sont à l'école. À l'école la semaine et le samedi, c'est mon mari. Donc, franchement, moi, c'est la réalisation. Au pire, c'est quand mon mari n'est pas dispo ou là ça devient une organisation. Mes beaux-parents, mes parents, mon père qui est à côté. Franchement, pour ma part, c'est facile de gérer enfant et mon travail.

  • Speaker #0

    ok ok ok c'est pas trop ok ok bah c'est cool ça il en quelle âge c'est quatre ans et demi et sept ans oh oui et comment est ce que tu as choisi ton nom coiffure à ton image du coup bon je les change et il n'y a pas longtemps ça fait un an je crois que je les change et

  • Speaker #1

    Et c'est pareil, c'est en faisant des formations sur Insta, SEO, site internet, tout ça. Parce qu'avant, je crois que je m'étais appelée, mon nom et mon prénom. Mais en fait, j'ai appris que taper son nom et son prénom, les gens ne le tapent pas quand tu ne connais pas. Donc du coup, il fallait mettre des mots coiffure ou maquillage ou maquilleuse, ce genre de choses. Et du coup, j'ai réfléchi à moi, ce que j'apportais. Ce que moi, j'apporte en plus, c'est vraiment de personnaliser en fonction des personnes. Du coup, il fallait... Un mot, c'était soit Jessica la coiffure personnalisée, soit Jessica la coiffure à tournure d'image et ça sonne mieux.

  • Speaker #0

    Ah ben carrément, ouais. C'est plus long, mais ça sonne mieux. Ouais,

  • Speaker #1

    ça sonne mieux.

  • Speaker #0

    Donc du coup,

  • Speaker #1

    c'est comme ça que c'est parti. C'est sur la réflexion de ce que moi, je voulais apporter en plus. Et c'est venu naturellement. Franchement, je n'ai pas galéré à trouver mon nom.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Du coup, ouais, c'est important pour l'OSCO d'avoir des... Moi j'avoue, j'hésite beaucoup, j'ai beaucoup hésité à changer mon nom à chaque fois, etc. Mais je mettais souvent des sondages sur Instagram, je proposais plusieurs noms, et en fait à chaque fois c'est Roxy Beauty Truck, et du coup les gens pensent que je m'appelle Roxane. J'ai des clients qui me disent Roxy ou Roxane. Pas du tout. Donc bon, mais c'est vrai qu'effectivement, quoi que ce soit à ton image, pour l'OSCO c'est hyper important, tu ressors beaucoup mieux finalement, parce que déjà ton nom... porte ce que tu fais en fait donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Je cible beaucoup Jessica et coiffure après j'aurais pu mettre maquillage mais ça faisait beaucoup plus long et généralement déjà si elle tape coiffure et qu'après elle voit que je fais du maquillage ça passe, tu peux pas tout mettre donc ouais je suis partie comme ça.

  • Speaker #0

    Et justement toi tu préfères quelle partie du coup justement coiffure, maquillage ?

  • Speaker #1

    Moi si je devais choisir je serais partie sur la coiffure parce que de base j'ai fait une école de coiffure et pas une école d'esthétique. Et dans mon école de coiffure, en fait, il y avait Perfit qui donnait les cours de maquillage. Ok. En fait, je n'ai pas fait l'épilation, le massage, peut-être. J'ai vraiment fait que le maquillage en même temps que la partie coiffure. Ah,

  • Speaker #0

    c'est cool.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Ça ne m'intéressait pas du tout, les ongles, les mains.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends.

  • Speaker #1

    Donc, j'ai la formation coiffure-maquillage en même temps, mais du coup, de la coiffure, pour le coup, j'ai tout vu.

  • Speaker #0

    Et par exemple, là, pour les mariés, à chaque fois, tu proposes coiffure et maquillage ou elles peuvent choisir uniquement que le coiffure ?

  • Speaker #1

    Elles peuvent choisir, c'est rare. En fait, moi, je ne bride pas. Après, il y en a qui brident, qui segmentent. Pour l'instant, moi, j'évolue. Donc, dans mon évolution, pour l'instant, je ne me permets pas de choisir. Non, c'est que coiffure, maquillage. De toute façon, je vise des gros domaines, des gros lieux. Et plus on vise gros, plus il y a du monde. Et de toute façon... Plus ça va aller, je pense que je serai obligée de me déplacer avec des personnes parce que quand on a 7, 8 et qu'ils font coiffure-maquillage, de toute façon, je ne pourrai pas faire les deux. Mais généralement, la mariée, ça doit arriver une fois ou deux dans l'année où je ne les maquille pas ou je ne les coiffe pas. Parce que ça arrive aussi où je n'ai fait que la partie maquillage. Mais généralement, je fais au moins coiffure-maquillage de la mariée et après, selon le nombre, je dispatche avec des collègues. Ok,

  • Speaker #0

    ok, ok. Et toi, c'est quoi ton…

  • Speaker #1

    Si je dispatche, je prends la couture.

  • Speaker #0

    Pareil, pareil, pareil, pareil. Moi, c'est pareil en fait. À chaque fois, pour le coup, je prends coiffure, maquillage pour la marier. Et après, quand elle commence à me dire « Alors, il y aurait quatre personnes pour coiffure, maquillage ? » Je leur dis « Alors, attendez, je suis toute seule. » Donc, pour les invités, je vais prendre la coiffure et elle débrouille pour le maquillage. Ou je peux trouver quelqu'un. Mais pareil, pareil que toi du coup. Quelle est la fausse idée la plus... et qui rentrent sur notre métier d'après toi ?

  • Speaker #1

    Ah, c'est qu'on est concours. En gros, on n'a pas fait d'études. Ah oui, bah oui. Ah ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y avait que ça à faire, tu vois. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y avait Joël Albarbi.

  • Speaker #1

    Il était nul à l'école.

  • Speaker #0

    Bah oui.

  • Speaker #1

    Il avait une confesse. Bah oui. Bien sûr. Surtout que moi, j'étais très forte à l'école et j'avais aussi mon prof d'histoire qui était pompier volontaire. Et du coup, ils nous avaient fait les cours de secourisme. Et en fait, ils voyaient que je captais bien, pas peur du sang. Ils m'ont dit, ouais, mais pas dans la médecine. Non, je suis coiffeuse. Ça se voit. Déjà, au collège, même petite, maternelle et tout, je me mets toujours avec des couettes, des tresses, des kikis. Voilà, ça se voyait. On me rodait dans la cour de récré. Elle, c'est une coiffeuse. Ah, oui,

  • Speaker #0

    oui. J'étais déjà à coiffer tout le monde, non ? Ah bah oui,

  • Speaker #1

    oui. Mon métier, il a commencé, j'étais en maternelle. Ma mère, elle faisait toujours des super coiffures. Et en fait, j'ai dit à ma pote, elle me dit, oh là là, t'es bien coiffée. J'avais dit, c'est moi. Sauf que là, quand j'ai dit ça, elle m'a dit, ah ouais, bah fais-moi. Et du coup, je lui ai fait... Alors moi, dans mes souvenirs, c'était une tresse magnifique. Je pense que si quelqu'un m'avait pris la coiffure que j'avais faite, ça devait être dégueulasse. Mais dans mon souvenir, c'était une tresse qui était magnifique. Et ma copine, elle m'a dit, c'est trop beau. Et du coup, j'ai coiffé les copines déjà en maternelle. Mais c'est tout petit. Quand je vois mon fils qui est dû en maternelle, je me dis, putain, tu te rends compte que là, je fais déjà des tresses.

  • Speaker #0

    Oui, c'est fou. C'est fou. Et tu avais des personnes dans ta famille qui faisaient ce métier-là ou pas du tout ? Non,

  • Speaker #1

    non, non. Pas du tout. Je suis la seule coiffeuse.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ta mère, du coup, vu qu'elle te coiffait bien, est-ce qu'elle ne voulait pas faire coiffeuse à un moment donné dans son groupe ou pas ?

  • Speaker #1

    Le problème, c'est que moi, j'ai perdu ma mère, j'avais 10 ans. Donc, en fait, je ne me rappelle pas. Tu vois, là, je crois qu'elle faisait secrétaire, mais je ne sais même pas son métier. Je pense qu'elle faisait secrétaire, mais je ne sais pas. Elle était sûre, elle n'était pas coiffeuse. Mais elle aimait coiffer, ça c'est sûr, parce que je me rappelle, j'ai des souvenirs où je me mettais devant elle, devant le canapé, elle me faisait des tresses, elle me mettait des perles.

  • Speaker #0

    Oh, c'est beau.

  • Speaker #1

    Elle me coiffait en fait. Mais je pense que ça a joué sur mon métier parce que du coup, c'est vraiment ce que je me rappelle de ma mère, c'est qu'elle me coiffait tout le temps. Je pense que ça a joué sur ne pas lâcher la coiffure. Je pense que ça a joué. Mais de toute façon, quand elle me coiffait, j'adorais coiffer. Je te dis, ça date de la maternelle. Vu qu'elle est décédée, j'avais 10 ans. À 10 ans, c'est... On est en quelle classe ? C'est CM1 ?

  • Speaker #0

    Je crois que c'est ça, CM1, CM2, par là.

  • Speaker #1

    Sachant que j'ai redoublé une année, je devais être en CE2, CM1, je pense. Je ne me rappelle pas son métier, si elle aurait aimé changer. Après, les femmes, avant, ce n'était pas comme nous. Nous, si on a envie de changer, on change beaucoup plus facilement. Je ne suis pas sûre qu'elle aurait changé pour faire coiffeuse, reprendre des études quand tu as des enfants, tu as un crédit, tout ça. Je ne suis pas sûre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Nous, on a la chance à notre époque, c'est que si on a envie de faire un truc, on le fait. Avant, même quand j'étais à l'école, il y en avait pas mal, tu sais, où leurs parents leur disaient « coiffure, c'est pas le métier, passe ton bac, fais médecine, fais le droit, etc. » Et qu'en fait, j'ai l'impression que dans chaque classe de coiffeur ou esthétique, il y a toujours quelqu'un qui a eu une vie. Avant de revenir, des fois tu te retrouves avec quelqu'un qui a 45 ans, 30 ans, etc. Parce que les parents leur ont dit, c'est pas un métier, donc trouve-toi un vrai métier. C'est ça qui est dur dans ce métier un peu. Quel est ton plus... Alors tu peux aussi nous partager les deux. Quel est ton plus grand échec que tu as appris et qu'est-ce que ça t'a appris ? de vivre cette expérience et aussi du coup pour enjoliver les choses, nous raconter aussi ton plus gros succès du coup.

  • Speaker #1

    Dans la coiffure ?

  • Speaker #0

    Pfff, n'importe, comme tu veux. Le truc qui a vraiment marqué ta vie entrepreneuriale où sur le coup c'était la fin du monde et qu'en fait après finalement ça s'est révélé être...

  • Speaker #1

    Et le pire, je pense que c'est quand j'ai quitté justement le monde du salariat, le monde du salarié, on va dire, et que je me suis mis à mon compte parce que du coup, je passais mon brevet de maîtrise, je l'ai eu et en fait, je suis tombée en anglais sur est-ce que tu es pour ou contre le domicile ? J'avais mis contre et j'avais mis et j'étais allée. Et genre quelques mois après. Du coup, c'est une embrouille avec mes collègues et mon patron, parce que j'étais manager de ce salon. Et en fait, j'ai eu une embrouille entre eux au niveau du financier. Et du coup, j'ai pris parti pour mes collègues parce qu'elles avaient raison. Et en fait, il m'a très mal parlé. Et moi, tu me parles mal une seule fois. Et du coup, il m'avait dit, oui, il faudra prendre la porte. Je dis, je la prends maintenant. Mais en fait, lui, il ne le pensait pas du tout. Mais en fait, il m'a dit ça. J'ai dit, je prends la porte maintenant. Il est revenu le lendemain en passant de la pommade. J'ai dit, non, non, mais moi, je prends la porte maintenant. Je pense que je devais ressentir qu'il fallait vraiment prendre la porte. Ce n'était pas possible, ce truc. Du coup, c'était vendredi. Le lundi, il m'avait mis à pied. Il m'avait dit, tu ne retournes pas à l'entreprise, tu soldes tes jours. Parce que j'ai pas de jours d'heures supplémentaires, tout ça. Il m'a soldé, donc je pense que ça a fait au moins un mois. Et pendant ce mois, je me suis dit, allez, je vais chercher dans ma ville la plus proche. Là, j'étais à Lyon, donc ça me faisait prendre le train. Deux heures de route allée, deux heures de route retour. J'ai dit, allez, je vais chercher vers chez moi. Et en fait, grâce aux réseaux sociaux, au bout d'une semaine, il y a plein de clientes de salon qui me disent, mais Jessica, t'es partie et tout. Je dis, oui. Elle me dit, mais tu ne veux pas venir nous coiffer ? Et en fait, c'est comme ça que je me suis dit, ah bon, du domicile. Du domicile. Et après, du coup, le temps que... À Pôle emploi, où j'ai commencé à... Du coup, je me suis inscrite. Le temps de trouver, de toute façon. Je n'ai même pas eu le temps de poser mes CV que du coup, je m'étais déjà lancée dans le domicile, en fait. Et au bout d'un mois, en fait, je gagnais plus que dans mon salon. OK. J'ai dit, bon, sans regret. Et en fait, ça a fait comme ça. Donc, la première année, j'ai développé déjà les mariages. Donc, j'en avais déjà une trentaine, je crois, la première année. Alors que c'était vraiment que la première année. Donc, ça allait très vite avec les réseaux sociaux. Et pourtant, franchement, ça fait neuf ans que je suis à mon compte. Je n'ai jamais fait les réseaux sociaux. Je publiais de temps en temps. Parce que moi, ça me soulait les réseaux, franchement. Je ne comprenais pas l'intérêt. En fait, il y a neuf ans, je ne comprenais pas l'intérêt. Pour moi, c'était les gens qui aimaient se montrer. Voilà, je n'avais pas compris tout de suite. J'ai compris beaucoup trop tard. Et du coup, c'est comme ça que je me suis lancée à mon compte et que je ne regrette pas du tout.

  • Speaker #0

    Ok, ouais, ouais,

  • Speaker #1

    le domicile. C'est ça qui m'a lancée, en fait.

  • Speaker #0

    Ça bascule, ouais. Ça a été le moment clé, en fait.

  • Speaker #1

    C'était le bon moment. En plus, j'allais me marier l'année d'après, donc c'était vraiment pas le bon moment. C'était pas du tout le bon moment, mais généralement, les grandes choses se font quand c'est pas le bon moment.

  • Speaker #0

    Bah, c'est ça. Parce que de toute façon, si on réfléchit trop longtemps, en fait, il n'y a jamais de bon moment, finalement. Donc, autant le faire en temps.

  • Speaker #1

    Ça s'est transformé en bon moment parce qu'en fait, j'ai gagné plus. J'ai eu plus de temps. d'une peur en fait où on se dit ah là là je vais plus avoir de salaire donc je vais pas pouvoir payer mon mariage c'est transformé j'ai plus d'argent j'ai plus de temps pour l'organiser et puis franchement je perdais 4 heures à aller-retour dans les trains tout ça je voulais des enfants c'était invivable le truc je travaillais plus que je devais franchement j'aurais pas pu avoir des enfants je pense que ça aurait bloqué quoi qu'il y avait oui bah oui mais du coup ça t'a permis de prendre plus de temps pour toi et du coup faire vos projets bébés quoi C'est ça. Donc, je crois vraiment... Ça a été... Voilà. Mais humainement, ça m'a quand même bien impactée. La confiance en moi, en plus, ce n'était pas des patrons... C'était des patrons qui divisaient pour mieux régner. Du coup, ce n'était pas sain. Ce n'était pas sain. Ce n'était pas... J'étais manager, mais en fait, j'étais manager d'une entreprise où déjà, je n'avais pas la même vision qu'eux, qui ne propulse pas les coiffeurs à monter. En tout cas, je dis, mais des trucs... cons, ils me disaient, oui, il ne faut pas qu'elle prenne de café entre les pauses, et finalement, derrière, ils nous disaient, oui, il faut nettoyer tous les jours les miroirs, et puis finalement, c'était, ils leur disaient l'inverse, en fait, il y avait une énorme et jusqu'à ce qu'on s'en rende compte, en fait, ils nous avaient toutes prises, et là, on s'est rendu compte, vraiment, qu'en fait, ils disaient à l'une, à l'autre, et bien, à partir de ce moment-là, en fait, on est toutes devenues super copines, et elles ont toutes, quand je suis partie, elles sont toutes parties.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes.

  • Speaker #1

    Il a tout perdu.

  • Speaker #0

    Généralement, dans ce genre d'équipe, en fait, il y a toujours une personne qui tient, on va dire, l'équipe. Mais une fois que cette personne, elle part, parce que justement, c'est la seule personne qui te motive à aller bosser. Et en fait, une fois que la personne, elle part, après, ça part. Et après, les patrons, ils ne s'étonnent pas. « Trouve plus d'employés ! Les gens ne veulent pas bosser ! » Non, ce n'est pas les gens ne veulent pas bosser. C'est juste qu'en fait, vous nous dégoûtez du métier.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que j'ai fait. Même moi, j'ai fait du tort parce que, tu sais, quand tu es manager, tu as un cœur extrêmement... Tu ne peux pas faire toi ce que tu veux parce que tu es guidée. Ce n'est pas ta directive. Et du coup, déjà, tu fais des erreurs parce que tu apprends, déjà d'une. Et en plus, tu fais des erreurs qu'on te dit de faire ça et on t'impose de faire ça. Et du coup, en fait, ça ne va pas du tout. Donc franchement, ça m'a appris plein de choses justement sur ce que je ne voulais plus, sur ce que je voulais être. Donc finalement, ça apprend toujours des choses.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, là, depuis que tu es à ton compte, tu as toujours travaillé seule. Oui. Et ça, ce n'est pas quelque chose qui t'intéresse ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, je me suis parée. En fait, ça fait un an où je me révèle, on va dire, où j'ai pris les réseaux sociaux. Je veux monter, je veux grandir. Parce qu'en fait, moi, j'étais très… La première année, j'étais au plafond de la micro-entreprise sans TVA. Et en fait, je me suis freinée. Je me suis auto-sabotée en me disant, de toute façon, je ne peux pas faire plus. Je ne veux pas passer à la TVA. Ça me fait peur, ce monde de grossir. Et en fait, du coup, j'ai freiné. Donc, je n'ai jamais augmenté mes tarifs en neuf ans. J'ai gardé la même clientèle en neuf ans. Et en fait, je me suis auto-sabotée parce que mes charges, elles ont augmenté. Oui. Et jusqu'à un moment donné où en fait, je me suis sentie où j'ai dû aller voir un comptable. J'ai dit, ben voilà ce qui se passe. Il me dit, Jessica, vous vous rendez compte que vous êtes la seule entreprise de France où en neuf ans, vous avez perdu du salaire. normalement en devant tu prends de l'expérience moi mes clients, moi je fais des formations donc je leur ai apporté que du plus en devant mais en fait par contre j'ai baissé mon salaire parce que du coup vu que j'augmentais pas que mes charges elles augmentaient, j'ai baissé mon salaire bah oui oui, parce que l'information elle l'attend pas et du coup l'année dernière j'ai fait plein de formations, je crois que c'est l'année où j'ai fait le plus de formations et du coup en fait j'étais obligée de passer le pas, de sauter cette barrière de la TVA donc de payer plus tout ça mais en fait en faisant ça j'ai augmenté mes tarifs alors je ne suis pas au niveau de mes collègues je suis plus basse on va dire pas sur le monde du mariage mais sur la partie coiffure classique pour y aller doucement aussi avec ma clientèle parce qu'en 9 ans tu coiffes à ce prix là je ne peux pas me permettre non plus de tout perdre d'un coup donc j'ai augmenté quand même mais tu vois petit à petit réévaluer la chose parce que ce n'est pas possible C'était plus possible. En fait, moi, je ne veux pas que tu viennes parce que je ne suis pas chère. Sachant que mes clients, il y a 9 ans, sont venus, j'étais plus chère que ma région. Et en fait, je n'ai pas fait attention, vu que je ne regarde pas ce que les autres font, les prix pratiques. Et en fait, je ne m'étais pas rendue compte qu'en fait, la coiffure avait évolué. Et moi, j'étais toujours restée. En fait, tu vois, il y a 9 ans, les prix de la coiffure, et bien moi, j'étais restée à 9 ans des prix de la coiffure. Avec les têtes que vous avez dû me donner.

  • Speaker #0

    Sauf que le monde de la coiffure, c'est un métier qui évolue tellement vite. Déjà, il y a une... Ce n'était pas les mêmes techniques. Donc forcément, à l'époque, les prix, ça allait. Mais du coup, maintenant, tu mets les prix d'il y a devant, plus les techniques de maintenant et les produits de maintenant. C'est sûr que c'est plus rentable. Ce n'est pas rentable. Et justement, est-ce que ça te gêne de parler prix ou pas ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Je sais qu'il y a des gens qui ont du mal, mais c'est vrai que moi, non, pas du tout. Je n'en ai rien à faire de parler de prix.

  • Speaker #0

    Et du coup, on va parler partie coiffure normale et partie mariage. Comme ça, au moins, on se segmente les deux. Du coup, là, imaginons que je t'appelle, j'ai envie de prendre rendez-vous pour une coupe brochure ou un balayage. Combien est-ce que ça coûte à peu près ?

  • Speaker #1

    Tu te rends compte que je suis obligée de prendre ma plaquette parifère ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en neuf ans,

  • Speaker #1

    ne vaut pas un an de… Dans mon cerveau, tu vois, il switch encore. Alors, donc du coup, si tu viens chez moi… alors moi j'ai gardé la ligne balayage à l'ancienne donc tu veux des mèches alors balayage, baby light mèche, pour moi c'est la même chose en gros je vais te mettre des volumes forts par contre je leur dis à la cliente, je lui dis voilà vous voulez pas cher, c'est les volumes, c'est comme avant c'est les volumes forts ça va vite, voilà faut que ça débite c'est ce qui se faisait avant je fais quand même un gloss mais il faut que ça soit sorti en moins de 2h donc je suis cash, je leur dis voilà moi si vous voulez ça y'a pas de soucis mais moi pour euh pour pratiquer ce tarif-là, c'est un rendez-vous en moins de deux heures. Donc, ça va vous optimiser plus le choix parce que je vais mettre un Occitan qui est plus fort. Mais voilà, c'est elles qui font leur choix. Donc, en gros, sur un balayage, on va dire que sur des cheveux mi-longs, parce que j'ai une différence entre court, mi-long et long, là, tu seras cheveux courts. Donc, cheveux courts, c'est des tours d'oreilles. Tu es à 110, 130, c'est un cheveu mi-long, c'est ici. Et à plus de moment, tu dépasses là, je suis à 150. Donc, ça, c'est le poursuivre balayage qu'on faisait il y a 10 ans. J'ai laissé la ligne pour bien leur montrer la différence, parce qu'elles ne comprennent pas. Et j'ai fait une plaquette avec des visuels où, par exemple, on voit le balayage. Et après, toutes les nouvelles méthodes où c'est à 10 volumes pour éclaircir, où on va faire des placements par rapport à leur crâne. Donc, c'est plus je te fais une raie, une étoile, et hop, tu montes comme ça. Donc, je leur explique bien la différence. Et là, par contre, du coup, je suis à 250, 300 ou 350. Comme ça, je leur montre bien. Et pareil, le temps. Là, c'est 2 heures. Là, c'est 4, 5 heures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Je leur dis des choses. Et après, je leur dis, c'est soit que vous faites, soit que vous ne faites pas. Et après, j'ai créé une ligne intermédiaire où en gros, tu n'as pas le budget pour 350 parce que quand tu as payé 150 euros toute ta vie, payer 350, je comprends que ça fait mal. Mais je leur explique bien qu'un balayage, c'est tous les 3-4 mois que tu es obligé de revenir parce que tu as la barre. Alors, la nouvelle façon, normalement, c'est un an. Moi, je trouve qu'au bout d'un an, c'est vraiment trop... Ça ne va pas. Donc, je leur dis, c'est un an. Et six mois, on peut refaire le devant. Donc, le devant comme ça. Et là, par contre, en gros, de refaire la partie une, donc le contouring, le dessus de tête, du coup, j'ai une ligne intermédiaire où je suis à 165, 185 et 205. Donc, généralement, elle penche, en fait, celle de 150, elle penche pour cette ligne-là avant justement d'arriver sur l'autre. Parce qu'au bout d'un moment, au début, tu sais, quand elles ont un balayage et du coup, elles ont assez de boulons, donc c'est de la correction où je mets de la... la couleur justement pour apporter de la profondeur, enlever la barque. Et en fait, au bout d'un moment, quand elles ont vu qu'elles ont un chemin moins abîmé, que ça demande moins de temps, elles sont plus prêtes à mettre le prix. Mais c'est vrai que de passer de l'un à l'autre, c'est plus compliqué pour elles quand elles ont toujours payé ça.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, c'est totalement deux techniques différentes. Il y en a un où, clairement, on va chercher la rapidité. Il n'y a pas de personnalisation, c'est vraiment tu fais tes quatre séparations, hop, hop, hop, hop, hop, tu ne réfléchis pas, et c'est plus fort. Alors que l'autre, c'est vraiment là, on prend le temps, on fait un diagnostic, on regarde le cuir chevelu, on regarde l'implantation des cheveux, et on adapte la technique en fonction du résultat souhaité et en fonction de la cliente, et les produits aussi qui sont adaptés en fonction. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai volontairement gardé les lignes pour qu'elle soit bien consciente parce qu'elle croit que c'est du vol. Et avant, pour être honnête, tu vois, là, j'ai perdu une cliente. C'est Bonvent. Je l'adore. C'est une copine, mais Bonvent. Là, elle m'envoie un message. Elle me dit oui, tes tarifs, du coup, tu peux me redire. Parce qu'elle, elle vient tous les ans, tous les ans et demi, tu vois. J'étais à 70 euros. Elle a les cheveux longs.

  • Speaker #0

    Wow.

  • Speaker #1

    Et du coup, elle me dit, donc elle me dit ouais, tu peux me donner tes tarifs. Et elle, je sais que c'est un balayage classique, tu vois. donc en deux heures et du coup je lui ai dit 150 elle m'a dit ah mais t'as plus que je remets pas en cause ton travail mais t'as quand même doublé tes prix en un an elle me dit bah du coup ça me va plus je comprends totalement on se reverra parce qu'on fait de la danse toutes les deux on se reverra sur les pistes de danse mais y'a pas de soucis je l'ai pas retenue parce que si t'es pas 70 elle le retrouvera plus jamais non non non mais c'est ça et puis de toute façon ma qualité de travail 70 elle avait un balayage un gloss coupe brushing j'y restais je restais même plus du vol mais oui je suis folle mais vu que beaucoup ne parlent pas de prix et que moi je parle de prix et bah du coup tu sais il y avait un frein, moi j'ai pas vu, j'ai pas regardé les enseignes du prix tu vois donc je me suis complètement fait avoir en fait c'est juste mes clientes elles ont eu de la chance c'est ça c'est ça en fait là on est dans une période où comme tu dis c'est

  • Speaker #0

    soi en fait si tu veux les le consommateur moyen n'existe presque plus. C'est soit tu es dans le 70, c'est soit tu vas dans les minimums 100 euros, 150 euros. En fait, entre deux, ça n'existe plus maintenant. Ce n'est plus possible ni pour les professionnels, et même pour les consommateurs, parce qu'ils vont devoir encore plus couper sur leurs priorités, savoir ce qu'ils veulent. Donc, c'est soit tu as les gens qui ne veulent que du 70 euros, eux, ils vont avoir du mal à trouver.

  • Speaker #1

    tu vas chercher dans ceux qui peuvent mettre un peu plus et qui viennent un peu moins du coup parce qu'avant oui tu payais 70 euros mais tu viens plus souvent sauf pour elle elle c'est parce qu'elle se laissait tu vois et puis moi je lui faisais un travail fin en fait je lui faisais un travail déjà d'une valeur intermédiaire tu vois de 100 euros en fait elle devrait même être à 200 euros mais sauf qu'elle ne se rend pas compte que c'est juste que je ne lui ai jamais facturé c'est la drogue Donc là, pour trouver la même qualité de travail à un prix comme ça, ça ne sera pas possible.

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, elle ne trouvera pas, c'est mort. Elle ne trouvera pas ou alors soit elle va trouver, mais du coup, elle va payer plus cher ailleurs. Soit elle va revenir vers toi, mais 70 euros, non, elles seront plus chères.

  • Speaker #1

    Et le but, c'est d'augmenter. C'est parce qu'à Lyon, elles sont beaucoup plus chères que ça et elles sont présentes. Elles ont raison, c'est juste que moi je me sentais pas capable d'y aller franco, j'allais plus avoir de clientèle. Elles l'ont la clientèle parce qu'elles ont fait les réseaux sociaux, elles ont anticipé. Là moi, c'est mort. Insta c'est soit tu publies des couleurs, soit tu publies de la coiffure. Déjà coiffure, maquillage c'est déjà trop pour le robot. Donc si je vis mon couleur, c'est mort, c'est pas possible. Et puis moi le but c'est d'aller dans le 100% mariage. Alors, ça ne me dérangera pas de faire les couleurs, les balayages sur les mariés, mais si je peux réduire l'autre partie, moi, ça me va très bien. Après, je me fente toujours sur les dernières techniques de balayage, d'ombré, tout ça, parce que je veux rester à la page des dernières formations sur les coupes, mais spécialisation femme. Tu vois, j'ai enlevé les permanentes, j'ai enlevé les défrisages, j'ai enlevé… je ne fais plus de formation coupe-enfant, coupe-homme. parce que c'est pas là où je veux aller, ça veut pas dire que je sais pas faire, mais par contre, si tu vas commencer à demander des coupes spéciales, et encore, j'ai été formée, j'ai fait mon brevet de maîtrise, j'ai été formée au peine-ciseau, donc je sais très bien gérer mon peine-ciseau, mais c'est pas là où je m'éclate, donc je vais pas aller faire des formations sur des lissages, des permanentes, des coupes, que c'est un truc qui m'anime pas. Moi, ce qui m'anime, c'est les cheveux longs, c'est de la matière femme, c'est d'embellir une femme, ça, c'est mon créneau. Donc, je vais continuer de me former que sur ça. et du coup de développer, d'être au max sur ça.

  • Speaker #0

    Ok, c'est cool, c'est cool, c'est cool. Ouais, les enfants, c'est bon. Moi, déjà, par exemple, permanente, et Thérésa, ça, c'est le truc, je lui dis, c'est mort, je ne le ferai jamais. Ça pue. Et là, les enfants, là, pareil, les hommes et les enfants, j'arrête aussi parce que, comme tu dis, c'est pas quelque chose qui m'anime, en fait. On a beaucoup de points de commun là-dessus. C'est vrai, c'est vraiment, comme tu dis, les cheveux longs, la matière, etc., qui est plus intéressant, finalement, quoi. Alors, d'autres questions ? Si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui démarre... Ah, attends, attends, mais on n'a pas parlé du côté... Tu n'es pas coiffure marquée, pardon.

  • Speaker #1

    J'y suis allée beaucoup plus... Pareil, mon premier forfait, je ne sais même plus à combien il était il y a 9 ans. Je pense que j'étais à 70 euros forfait coiffure parce que j'ai commencé par le forfait coiffure parce que quand je suis partie en salon, je ne faisais plus les maquillages et je ne me sentais pas assez légitime. Pour reproposer du maquillage, dix ans après, parce que je crois que j'ai dû faire ça, parce que j'ai commencé tout de suite la coiffure, donc ça doit faire 19 ans que je suis coiffeuse. Donc j'ai dû faire dix ans où je n'ai pas pratiqué de maquillage. Ça avait tout évolué, je ne me sentais pas légitime. Donc j'ai commencé par la coiffure et je crois que c'était 70 euros. Essai et coiffure.

  • Speaker #0

    Essai et coiffure !

  • Speaker #1

    Non, mais il y a neuf ans.

  • Speaker #0

    Essai et coiffure !

  • Speaker #1

    Ça se tolère, mais ça ne se tolère pas longtemps. Non ! Merci. Pas longtemps. Oui, parce qu'en fait, je suis partie de mon forfait de mon salon. Et encore, il n'y avait que moi qui faisais les événementiels.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'ai parti de ça. Et en fait, j'ai très vite compris qu'en fait, ce n'était pas du tout rentable. J'ai fait un an. La deuxième année, je crois que j'ai dû passer à 150. Donc, j'ai doublé. Oui. Troisième année, j'ai vu que ça n'allait toujours pas. En fait, quand tu prends les prix et tu divises, tu dis l'heure passée. Non, en fait, je ne suis pas dedans non plus. Après, je crois que je suis passée à 300. Je n'étais pour ma part pas non plus dans mes créneaux. Et du coup, pour finir, parce qu'après, je suis passée avec le maquillage. Et là, je finis un coiffure maquillage à 6 euros. J'ai passé l'année dernière le cap. Je crois que j'étais à 450 et je suis passée à 600. Parce que contrairement à toi, moi, quand je mets un prix, c'est le prix pour tout le monde pareil. Je ne fais pas… Tu sais, toi, tu fais des… Tu testes. Moi, je teste. Oui, oui,

  • Speaker #0

    moi, je teste. Là, du coup, maintenant, je suis à 630. Et là, ça y est, je sens que je suis bien. Oui, alors que moi,

  • Speaker #1

    j'ai plus de… Donc à chaque fois, j'ai peur quand je le fais, mais je me fais violent. Je me dis, allez Jessica, tu les vaux. Ce que tu fais, ça les vaux. Et en plus, je pense, maintenant que je suis à 600 et que je valide, je me dis, mais en fait, je ne suis même pas… Ce n'est pas ma valeur encore. Je sais que ce n'est pas ma valeur. Je le sais. Je sais ce que je vaux. Je sais mon expérience. Je sais le retour client que j'ai. Ce que je propose, ça ne les vaut toujours pas. Mais voilà, moi, je ne me sens pas légitime de passer… C'est bête, si je m'auto-sabote toute seule.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    je comprends je comprends du coup là je suis à 600 déjà je suis déjà plus avec mes valeurs et quand on me dit que je suis parce que ça je l'ai ah mais pas forcément des mariniens qui me disent ça parce qu'il y en a qui diront toujours que je suis trop chère d'autres pas c'est cher d'autres bien parce que je les valide donc c'est que c'est bien mais par contre des wedding planners des photographes des oh là là mais t'es chère mais je suis chère attends on reprend 600 moins l'URSAF moins ma TVA moins le coût de mes produits moins l'assurance tu enlèves toutes ces charges après on va parler tu te rends compte de combien de temps je passe sur la mariée des fois les belles découvertes c'est une heure heure et demie après tu as la maman qui te rappelle et puis après elle te rappelle pour te redemander des choses que tu as déjà dit que tu as déjà marqué sur le contrat que tu as déjà marqué sur ton réquis ton sujet calculatif ouais où il y a tout marqué mais non elles aiment le contact en fait elles cherchent pas une coiffure ou un maquillage sinon elles vont en institut elles cherchent Quelque chose de personnalisé. Donc, du coup, elles veulent du contact humain. Elles veulent se rapprocher de quelqu'un. Et ça, c'est du temps humain. Et le temps humain, ça se paye. Et en fait, 600 euros, je ne suis encore pas dedans. Je ne suis encore pas dedans. Parce que quand tu divises les horaires, ça ne va pas. Là, j'ai une wedding planner qui me disait, moi, je suis à 100 euros de l'heure. Et après, elle me montre un contrat. Elle va dans des gros domaines. Elle me montre un contrat marié. Elle la paye 140 euros. Donc, 140 euros, c'était que le maquillage. Mais, et c'est jour J. Je lui dis, mais du coup, elle n'est pas à 100 euros de l'heure, elle. Mais elle me regarde. Je dis, ben non, elle n'est pas à 100 euros de l'heure. Parce que si tu enlèves du RSAF la TVA, elle n'est absolument pas à 100 euros de l'heure. Elle doit être à même pas 10 euros de l'heure, la fille. Même ça.

  • Speaker #0

    150 euros, mais les gens ne se rendent pas compte. Mais moi, c'est pareil. J'ai un peu fait comme toi au début. J'ai dû le faire à chaque fois. Au début, parce que moi, quand j'ai commencé, c'était à 3 ans. Donc, il y a 3 ans, la norme, c'était 150 euros. J'ai pris les prix de là où je bossais aussi. Et en fait, pareil, je me suis vite rendue compte que ce n'était pas possible. Du coup, j'ai doublé. Et en fait, pareil, tu augmentes, tu augmentes. Et comme tu dis, là, 600, 630 euros, je sens que ce n'est pas encore assez. Mais en même temps...

  • Speaker #1

    C'est raisonnable. On va dire, on arrive dans la case du raisonnable. Mais en fait, on se sent comme ça parce que... Les autres n'ont pas encore augmenté parce qu'elles étaient trop hautes. Et je comprends. Sauf qu'en restant comme ça, en fait, il faut que tout le monde monte parce que du coup, leurs taux d'erreur sont trop bas. Et en fait, elles sont légitimes. Si tu te formes, si tu donnes quelque chose de qualique, que tu es là, que tu es un vrai professionnel qui ne fait pas l'envers. Je parle d'un vrai professionnel comme moi, je le suis. On n'est pas... Pourquoi nous, on serait à 10 euros de l'heure ? Je suis désolée. Moi, je ne travaille pas pour 10 euros de l'heure. Je vais faire caissière à 10 euros de l'heure.

  • Speaker #0

    Et même les gens en SMIC ne t'entendent pas.

  • Speaker #1

    Pourquoi nous, en tant que coiffeuse-maquilleuse, on devrait être le plus bas ? On est quand même le service le plus bas d'un mariage. Je dis pourquoi ? C'est quand même le seul truc qui reste. Je suis désolée, c'est l'ambiance d'un mariage. le lieu, la beauté, on va dire, de l'accueil. Et la mariée, elle était belle. Pourquoi nous ? Alors, la mariée, la robe de mariée, elles y vont. 2 000, 3 000,

  • Speaker #0

    4 000, 5 000 euros.

  • Speaker #1

    Je suis désolée. Non,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    mais... Non, non, c'est pas possible.

  • Speaker #0

    Tu vois, là, il n'y a pas longtemps, là, je suis tombée sur un poste, en fait, où... Parce que moi, je regarde beaucoup les trucs de luxe. Et là, moi, je suis... Je suis née pour... Enfin, je suis née pour être dans le luxe. Je suis... Je suis une trans financière. Je suis une riche dans un corps de pauvre. Bref, j'ai vu en fait, c'était, ils montraient les prix d'un mariage de luxe. Et donc, ils te montraient le lieu entre 50 000 et 200 000 dollars. Le wedding planner entre 10 000 et 50 000 dollars. Fleuriste entre 5 000 et 30 000 dollars, etc. T'arrives à la coiffure maquillage, 1 000 dollars. Je lui mets un commentaire, je lui mets il y a...

  • Speaker #1

    les calculs sont pas bons et vignes on nous a tous dévalorisé en fait on a toujours dit bah voilà tu es quoi fait c'est maquillé suis en bas ouais que du coup nous on se dit qu'on est en bas mais pourquoi on est en bas bah c'est parce qu'on a choisi d'être en bas enfin elles ont faim oui mais on n'est pas en bas en fait et là le tournant de la coiffure ce que des stétiques je sais pas si c'est encore ça mais le tournant de la coiffure on n'est pas en bas

  • Speaker #0

    L'esthétique, c'est encore un peu derrière.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    En tout cas, ça va, mais...

  • Speaker #1

    On n'est pas en bas, les filles. Donc, on monte et ça ne va faire que monter. Et effectivement, c'est soit tu montes, soit tu restes en bas.

  • Speaker #0

    Exactement. Soit tu restes dans les... En plus, le pire, c'est que les clientes les plus exigeantes, c'est celles qui sont en bas. C'est-à-dire celles qui veulent coiffure, maquillage, trois essais et avoir la possibilité d'aller voir ailleurs si elles n'ont pas content des trois essais, qui veulent vouloir le tout. pour moins de 100 euros et c'est celles qui sont les plus exigeantes et les plus chiantes alors que quand tu tapes dans les clientes qui sont prêtes à mettre dans les 600 euros voire plus dans leur mise en beauté mais clairement des fois elles me disent oh j'ai pas envie de mettre de fond de teint clairement j'utilise le moins produit sur ce genre de clientes alors que quand tu vois les maquillages où elles ont quatre tonnes de maquillage etc ou des hollywood wave bien laquée bien machin C'est sûr que c'est une clientèle qui ne va pas payer non plus 600 euros. Enfin, souvent, j'ai remarqué que c'est souvent ça en fait. Donc, j'ai…

  • Speaker #1

    600 euros, je ne suis pas dedans encore. Ah ouais ? Parce que je ne suis pas là qui vont dire… Non, je ne suis pas…

  • Speaker #0

    Non, non, non, ce n'est pas le cas.

  • Speaker #1

    Tu enlèves la moitié en charge, en URSAF, en TVA, en tout ça. Il y a déjà plus de la moitié qui part. Donc, en gros, il ne doit rester même pas 300 euros. 300 euros, imaginons que je suis à 100 euros de l'heure, ça fait 3 heures.

  • Speaker #0

    Non, mais…

  • Speaker #1

    Plus de 2 heures à l'essai, plus de 2 heures le jour J, ça fait 4 heures. plus le temps de la réalisation des devis, la signature de devis, le temps de faire le contrat, de renvoyer les informations. Ah bah non, là, ça ne va pas. Finalement, je veux changer, je veux rajouter des personnes. Et puis finalement, les horaires, est-ce que là, on ne changerait pas ? Non, mais c'est des heures, ça, de travail. C'est en dessous de son.

  • Speaker #0

    J'ai calculé qu'en fait, en moyenne, par mariée, ça prenait à peu près 9-10 heures.

  • Speaker #1

    Oui, moi,

  • Speaker #0

    j'ai l'impression. Si tu divises par 600, en fait, ça nous revient du 60 euros de l'heure. Donc, c'est pas encore.

  • Speaker #1

    Dans les 60 euros, tu enlèves plus de la moitié.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. Tu enlèves plus de la moitié, parce qu'après, ça dépend des gens. Mais quand tu te formes, l'URSAF, la TVA, les produits, c'est plus de 50 %, ça, c'est sûr. Donc,

  • Speaker #0

    non, ça va. Moi, je sais qu'en étant en fonction des charges, tu enlèves 70 %. Tu enlèves 70 %. Et encore, enfin, ce qui reste, une fois que tu enlèves les charges, c'est… pas ce qui va dans ta poche parce que comme tu dis il y a les formations il y a les formations et puis aussi un bon entrepreneur sait qu'en fait il faut toujours laisser de l'argent de côté pour faire de la trésorerie etc donc 60 euros de l'heure quand tu as de la tva quand tu as des charges quand tu as quand tu as l'urssaf etc et surtout quand tu te payes un salaire en fait tu te payes un salaire bah tu payes ensuite ton salaire voire un peu plus à l'urssaf parce que tu t'es versé un salaire donc en fait 60 euros de l'heure pour le moment ça reste assez maigre mais c'est sûr que quelqu'un qui a son forfait qui est à 200 euros elle va se dire mais c'est beaucoup mais c'est sûr qu'en fait quand tu arrives aussi 100 euros et que tu les dis tu dis il ya encore du boulot en fait il ya encore devrait être à au moins 1000 quand tu te rembêtes c'est une 100 euros par on devrait être à 100 euros par heure ouais

  • Speaker #1

    bien ouais 100 euros si c'est 10 heures, on devrait être à 1000. Donc, je sais que je suis loin. Il y a une lyonnaise, elle est déjà en plus dans ces prix-là et elle a totalement raison. En fait, ce n'est pas elle qui est chère, c'est nous qui sommes basses, c'est tout. On facture notre travail, en fait, on sous-facture nos heures. Elle a complètement raison, en fait. Ah oui. Ça m'a fait choquer en disant, quand j'ai vu les devis, parce que j'ai dans des domaines où justement, ça ne l'a pas fait avec elle et j'ai vu son devis. Effectivement, je me suis dit, waouh, comme elle facture. Et après, quand je me suis mise à table, j'ai regardé, je me suis dit, en fait, c'est... elle qui a raison, elle a pris sa place parce que j'étais moins chère et aussi efficace, mais parce que c'est moi qui ne suis pas dans les prix, ce n'est pas qu'elle est moins forte ou pas, c'est juste que moi, je ne suis pas dans les prix. Elle a résilié avec elle parce que même en résilient, on peut rire dans les arts de sa signature de contrat et de l'essai, j'étais encore moins chère en me reprenant moi avec l'essai de jour J. Ben oui, mais pour ça,

  • Speaker #0

    finalement, et oui. Elle a totalement raison. Pour nous, c'est encore un peu, enfin, c'est pas si loin que ça, finalement. Mais c'est vrai que je me rappelle quand j'ai commencé, ou même pire, c'est quand j'étais à l'école, il y avait une camarade, justement celle qui avait 45 ans, qui me montrait le travail d'une amie à elle. Elle disait « Regarde, elle prend 500 euros pour ça. » Et moi, à l'époque, j'étais du genre

  • Speaker #1

    « 500 euros pour ça ?

  • Speaker #0

    Mais comment ça ? » Et aujourd'hui, c'est…

  • Speaker #1

    C'est même pas assez cher.

  • Speaker #0

    Voilà. Et aujourd'hui, en fait, quand tu es dedans, c'est en fait, quand tu n'y es pas, tu ne te rends pas compte, mais quand tu es dedans, c'est là que tu te dis « En fait, il y a encore du boulot. » Et finalement, 1 000 euros, vraiment, je suis d'accord avec toi. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Si tu fais 10 heures, on parle d'heures. Si c'est le temps de deux vies. Parce que là, moi, j'ai eu un débat avec une formatrice en maquillage où elle disait que j'étais beaucoup trop chère. C'est vrai que j'étais plus chère qu'elle, mais beaucoup plus chère qu'elle.

  • Speaker #0

    Les formatrices, on va en reparler.

  • Speaker #1

    Mais je pense qu'on était plus du double. Je suis plus du double voir le trip d'elle. Et elle travaille très bien. Ce n'est pas une question de travail. Je lui dis, mais toi, tu fais comment ? Je lui dis, le contrat, non, moi, je ne fais pas de contrat. Je lui dis, ah, tu ne veux pas te contrôler ?

  • Speaker #0

    D'accord, on va aller voir.

  • Speaker #1

    Ok, je lui dis, mais du coup, ça se passe comment ? Elle me dit, elle m'appelle, elle me dit la date. Je lui dis, ok, je suis disponible ou pas. Et je note son nom et voilà. Je lui dis, donc, tu n'as pas 10 heures de travail. Tu as en gros le temps de l'essai, 5 minutes le temps du rendez-vous. Et le jour J, mais même si elle fait des beaux maquillages, elle ne prend pas assez le temps de savoir la personnalité de sa cliente. C'est pas possible. Et en plus, quand je vois, j'ai fait l'essai avec elle et en fait, elle m'a recommandé un mascara et moi, je teste toujours sur moi avant. Et je ne comprends pas comment elle peut... Elle a des retours positifs parce qu'en fait, le mascara, je l'utilise tous les jours. J'ai des traces tout le temps à la fin de la journée. Tout le temps, ça retient. Je dis, mais comment ? Je dis, c'est pas possible. Ou alors, elles font comme ça, elles l'enlèvent en fait. Ben oui. en fait on a même si elle elle travaille très bien et pareil elle retouche tout sur les réseaux sociaux alors que moi je mets brut je ne retouche pas mes photos c'est tel quel moi je prends mon téléphone je mets je fais déjà un assez gros travail de titre pour aller retoucher les photos les vidéos que je fais mais elle c'est tout retouché c'est même si elle travaille très bien parce que moi son travail je l'ai vu en vrai il était magnifique mais pourquoi t'as les y'a pas besoin d'aller lisser les pores les cernes tout ça mais voilà elle était moins chère que moi mais on a pas le même travail. Donc oui, il y en a qui seront plus chers, d'autres moins chers, mais il faut évaluer c'est quoi ton prix. Ah, toi, je t'appelle, tu te prends rendez-vous, hop, c'est terminé. Donc, ne va pas lui envoyer des questions sur A et N. Elle ne te répondra pas. Elle dira oui, on verra le jour J. Il n'y a pas de question. C'est on se voit le jour J. C'est 5 minutes de diagnostic parce qu'il n'y a pas le temps.

  • Speaker #0

    L'expérience, finalement, en fait, c'est l'expérience client.

  • Speaker #1

    c'est pas la même et c'est pas que je suis une voleuse moi j'ai ma clientèle ma niche à moi c'est des mariées qui veulent prendre leur temps elles ne se marient qu'une fois dans leur vie elles veulent se sentir uniques personnalisées elles veulent se sentir comprises qu'on a compris leur personnalité ce qu'on attend d'elles elles ont besoin de se sortir rassurées et moi c'est ça ma clientèle donc bah oui c'est une facture mais en soi en fait qu'elle fasse ça ou que moi je fasse ça il n'y a pas de problème c'est juste qu'elle elle va débiter du maquillage et moi je vais débiter de la parole c'est ça

  • Speaker #0

    S ça demande moins d'espoir.

  • Speaker #1

    Je prie beaucoup de paroles, beaucoup de temps à parler avec mes clientes. Mais je les connais, je les connais toutes, mes clientes, je sais si elles ont des enfants, si elles aiment partir au ski, si elles font beaucoup de vacances à l'année, si elles ont un travail prenant, comment elles se lavent les cheveux, à quelle fréquence, si elles font les bons gestes, si elles se maquillent, si elles ne se maquillent pas. Et avec quoi ? Est-ce qu'elles lavent leurs pinceaux ? Voilà, moi, je connais mes clientes. Je sais à qui j'ai affaire. Est-ce que parce que les clients, ça ment, quand elles te disent, oui, mais moi, je fais ça. Oui, on va aller plus loin et on verra. J'ai une de mes clientes, là, une mariée. Elle me dit, oui, mais cette année, voilà, moi, je ne veux pas de fond de teint. Je suis allergique, je fais des boutons. Je dis, ah bon ? Je dis, oui, c'est rare. Après, les allergies au niveau des yeux, oui. Je dis, ah bon ? Le fond de teint, vous faites des boutons ? Je dis, mais d'une maquilleuse. Elle me dit, non, moi, quand je me maquille, je dis, donc, parce que vous vous maquillez rarement. Je lui dis, mais quand vous vous maquillez tous les six mois, un an, votre fond de teint, c'est le même ? Elle me dit, bah oui. Je dis, bah, je cherchais pas.

  • Speaker #0

    Il est périmé. Il est périmé ?

  • Speaker #1

    Non, il est périmé. Et là, elle me regarde, elle me dit, ah bah ouais. Je dis, bah oui. Et je dis, votre pinceau, vous le nettoyez ? Bah non. Je dis, bah, je cherchais pas, il y a plein de microbes. Elle me dit, donc, il suffit que vous ayez déjà des petites plaies, en fait, sur votre visage, parce qu'il y a un peu de sécheresse. Ah oui. Vous mettez votre fond de teint qui est périmé et votre produit qui est infecté et que vous allez vous maquiller, il ne faut pas s'étonner que le lendemain, il y a des...

  • Speaker #0

    Il y a des boutons, quoi.

  • Speaker #1

    Et elle me dit, effectivement, je n'ai pas fait cette réflexion, ça pouvait venir de ça pour moi, vu qu'il était neuf, parce qu'elle l'a utilisé que deux fois, et bien il n'y a pas de problème, je lui dis, mais votre jambon, vous l'achetez neuf, vous le mettez dans le frigo, il est brimé, et vous dites, c'est comme ça, vous prenez le jambon, vous allez le manger, puis le lendemain, vous allez dire, c'est pareil, c'est exactement la même chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est totalement ça, totalement. Mais oui, en fait, de toute façon, il y a à manger pour tout le monde, ça c'est sûr. Mais voilà, c'est pas le même repas. T'as le fast-food, t'as la brasserie et puis t'as le gastro. Voilà, c'est trois choses totalement différentes. Tout le monde bosse bien, mais dans sa niche, en fait, finalement. Et les formatrices, ça, c'est un truc qui me... Quand je fais les formations, c'est pour ça que j'arrête les formations en France. C'est parce qu'en fait... OK, on fait une formation, c'est super, j'ai appris des super techniques, etc. Mais quand il faut commencer à parler argent, commencer à parler business, il n'y a plus personne. Et moi, dans les formations, je suis toujours friande de ça, de savoir comment les gens font pour arriver là où ils en sont, pour facturer, etc. Et là, à chaque fois, comme tu dis, je me rends compte, les formatrices, je suis deux, trois fois plus chère qu'elles. Et elles sont incapables de me dire comment faire pour réserver une mariée, comment faire pour... créer une expérience client, comment faire ? Elles savent juste me dire comment faire des jolies boucles, comment faire un beau chignon. OK, c'est super, j'apprends des super techniques, mais bordel, en fait, oui, l'artistique, c'est sympa, mais ce qui fait manger, c'est le business, en fait. C'est si tu factures correctement, c'est ça, en fait. Et du coup, les formatrices, à chaque fois, c'est... J'ai envie de les secouer en mode,

  • Speaker #1

    mais bordel de merde !

  • Speaker #0

    C'est assez compliqué, ça. J'avais fait une formation avec quelqu'un qui... Tu l'as fait il n'y a pas longtemps d'ailleurs avec elle. Et on est d'accord, c'est quelqu'un de renom qui est connu partout en France, qui a un super talent, etc. Et du coup, quand je lui ai demandé, parce que moi, c'est la question que je pose tout le temps, quand je lui ai demandé combien tu penserais qu'il faudrait facturer, etc. Elle était au même prix que moi, voire un petit peu plus cher que moi, ça faisait un an que j'avais commencé. Donc, ce n'est pas normal. Ça,

  • Speaker #1

    c'est sûr.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas normal.

  • Speaker #1

    C'est pas assez cher.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal. Enfin, bon. Et du coup, je reviens sur ma question que je te posais tout à l'heure. Si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui démarre, quel serait ce conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Alors, si quelqu'un qui démarre, déjà, d'y aller à fond, de ne pas se limiter, de ne pas écouter sa tata, qu'elle vaut beaucoup plus que ce qu'elle pense. Par contre, si elle veut vraiment faire ça, qu'elle y aille à fond. Pas « je veux faire ça, plus ça, plus ça, plus ça » . plus elle va se diversifier et moins elle sera calée. Donc, si elle veut faire coiffeuse, maquilleuse ou coiffeuse mariée, maquilleuse mariée, fixe-toi ça en tête, fais des formations sur ça. Vas-y à fond, développe ta personnalité, développe tout ce qui est autour de toi et va à fond. Du coup, monte tes prix. Ce n'est pas parce que tu n'as qu'un an. Si tu trouves que ton maquillage est magnifique, que ça tient, vas-y, c'est que c'est bon. Parce que si ton maquillage est cool, tu n'es pas encore calé, tu ne pourras pas mettre 600 euros. Mais par contre, si tu sais que ton travail est bien, que tu es sûr de toi, je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas cher même si ça ne fait qu'un an.

  • Speaker #0

    Carrément. Si tu me le disais,

  • Speaker #1

    je me serais mise.

  • Speaker #0

    Bah écoute

  • Speaker #1

    Aïe aïe aïe tout ce que j'ai perdu

  • Speaker #0

    Ouais mais vaut mieux tard que jamais

  • Speaker #1

    Moi j'ai vraiment pris le truc Il y a un an, j'ai commencé en mars l'année dernière Les réseaux sociaux Les réseaux sociaux Les échanger avec le domaine du mariage Dans ma région Moi j'étais vraiment Ouais j'ai ma clientèle, j'ai mon salaire Voilà Laissez-moi tranquille Moi c'était ça Et en fait je me suis étouffée Voilà jusqu'à un moment donné où j'ai eu peur, je sais pas, j'ai eu peur de perdre ma clientèle, j'ai vu les autres, j'ai commencé, moi je regardais Insta, j'étais consommatrice, et là je me dis, elle, elle fait des trucs, elle, elles sont de l'huile, et plus tu regardes ta niche, et plus tu les vois, et là tu te dis, mais en fait, je vais me faire écraser, parce qu'elles font tout, et quand j'ai demandé à mes potes, vraiment, alors il y en a, elles ont eu du mal à me cracher le morceau sur les prix, et quand j'ai vu qu'elles faisaient les doubles voiles tripes, alors que j'avais plus d'expérience qu'elles, je m'inquiète, ouais, depuis plus longtemps, plus d'avis, plus de photos. Je dis, mais ce n'est pas possible. Je dis, alors par contre, elle travaille tout aussi bien que moi. Je dis, mais moi, ce n'est pas possible que je sois moins chère qu'elle. Ça m'a mis un coup dans mon orgueil. J'ai dit, ouais, allez hop.

  • Speaker #0

    Un coup de pion.

  • Speaker #1

    Voilà. Et du coup, maintenant, les réseaux sociaux, je ne regarde pas autre que pour mon travail. J'ai tout supprimé, en fait, tout ce qui était autour. Ça ne m'intéresse pas. Donc, je ne fais que ça. Je ne passe mon temps qu'à ça, à me monter, à me monter, à me monter.

  • Speaker #0

    Et tu fais bien parce que… Souvent c'est aussi un piège, on peut vite commencer à se comparer à d'autres, de dire oh là là elle, elle fait ci, elle fait ça, elle fait ça. Donc c'est vrai que c'est bien vraiment de se concentrer sur ce qu'on propose nous-mêmes plutôt que de... Bon ça permet d'avoir un bon coup de pied aux fesses, mais faut pas non plus que ce soit un coup de pied aux fesses tous les jours quoi.

  • Speaker #1

    C'est bien de regarder ce que les autres font quand on stagne. Quand on stagne, quand on évolue faut pas trop regarder mais quand on... stagne, il faut se dire, bon, pourquoi je stagne ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Qu'est-ce qu'elles font les autres ? Ah ouais, non, mais en fait, je n'y suis pas dedans, je n'avais pas vu qu'il y avait ça, ça, ça qui sortait. Et hop, on reprend la ligne. Il n'y a pas besoin. De toute façon, je n'ai rien inventé, on n'a rien inventé, ça a déjà tout été fait, tout est... On n'a pas révolutionné. Mais par contre, on est légitime.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, non, mais c'est ça. Il faut se dire, en fait, qu'on est suffisant, peu importe le niveau, peu importe... le nombre d'années d'expérience, peu importe le prix, on est toutes légitimes de ce qu'on fait, mais il faut juste être consciente de sa propre valeur et pouvoir facturer à sa valeur et pas se sous-estimer en se disant « oui, mais est-ce que les maris vont vouloir me prendre ? » Oui, mais voilà, il faut vraiment être aligné, aligné vraiment, peu importe le niveau, et oui, et pas stagner parce que rester dans un truc et être plus en peuple, c'est la mort.

  • Speaker #1

    Normalement on est censé que évoluer La vie elle évolue Donc pourquoi on évolue pas avec C'est pas normal quand on ressent que la vie elle évolue Faut évoluer avec en fait

  • Speaker #0

    Carrément Autre question un peu pour On va dire les débutantes entre guillemets Si quelqu'un voulait avoir Une réservation genre demain Qu'est-ce que tu lui dirais de faire

  • Speaker #1

    Une réservation

  • Speaker #0

    Pour réserver une mariée dès demain Tu lui dirais de faire quoi

  • Speaker #1

    Attends, que je comprenne bien ta question. J'ai pas compris. En gros, une débutante en coiffure, maquillage, qui avait une réservation d'une mariée dès demain, c'est ça que tu veux me dire ?

  • Speaker #0

    En gros, imagine là, il y a quelqu'un qui nous écoute et elle, elle se dit, oh là là, j'ai personne qui veut réserver avec moi, machin. Et tu dis, fais ça en fait, et tu vas voir que tu auras ta première demande de vie et ta réservation de mariée.

  • Speaker #1

    Eh bien moi, si demain... elle a une demande d'une mariée déjà elles veulent se sentir uniques donc du coup c'est pas par message c'est pas en lui disant en lui donnant tes prix qu'elle va valider parce qu'en fait elle demande des prix de partout donc en fait des plaquettes tarifaires elles envoient de tous les jours donc forcément si t'as 110 ou 600 elle va prendre 110 s'il n'y a pas de en fait elle compare un prix moi je ne me compare pas un prix donc généralement quand on m'envoie une demande de renseignement c'est le premier truc que je dis c'est est-ce que vous avez du temps pour échanger et puis pour voir vos envies, ce que vous souhaitez pour votre mariage et ma façon de travailler. Parce que tant qu'elle n'aura pas eu ma façon de travailler sur ses envies, et déjà, il y a des mariés, des fois, je leur dis, non, vous n'êtes pas au bon endroit. C'est le premier truc que je lui dis, c'est comment vous m'avez trouvé, par quel biais, est-ce que vous avez bien vu les avis de mes clientes, est-ce que vous avez vu mon travail ? Parce que sinon, ça ne sert à rien d'avancer. Si elle vient vers moi avec un maquillage chargé, j'ai plein de collègues qui font des maquillages chargés, je suis une maquillage chargée. Une maquilleuse et une coiffeuse qui subliment les mariés mais qui ne les transforment pas. Donc si elles, elles veulent l'effet papillon, qu'on ne la reconnaisse plus, il ne faut pas venir vers moi. Donc déjà, moi je cible vraiment la mariée. Donc déjà, il faut passer par appel, par message, une plaquette tarifaire.

  • Speaker #0

    Tu peux pas aller, d'accord.

  • Speaker #1

    Ça ne va pas aller. Et quand tu vas la voir au téléphone, il faut lui laisser la parole. Il faut vraiment, voilà, on s'appelle parce que vous vous mariez le 14 juin de cette année à ce lieu. Je suis disponible, je suis dans les horaires. Donc déjà, elle, elle sait que, ah, je suis en libre sur ce prestataire. Et après, là, tu lui dis, bah… Qu'est-ce que vous souhaitez pour votre mariage ? Et là, elle va dire, voilà, moi, je veux une coiffure comme ça parce que je suis comme ça. Et en fait, tu lui laisses déblatérer sur tout ce qu'elle veut. Et quand on l'a fait nous parler, là, tu lui dis, donc, vous recherchez ça, ça, ça, ça, ça. Je peux vous offrir ça, ça, ça, ça, ça par rapport à ce que vous m'avez dit. Donc là, elle se sent, tu as compris ce qu'elle a dit, tu as compris ses attentes. Et toi, ton travail, il va avec ses attentes et que du coup, tu dis un peu ce que tu vas faire. Voilà, on va rédiger un contrat. On va faire ci, on va faire ça, on va se voir à telle reprise, vous allez pouvoir m'appeler. Et mon travail, ça vaut tant. Moi, la moitié du temps, ah ouais, vous êtes chère quand même. Je dis pas tant que ça parce que si vous enlevez ça, ça, ça, ça, finalement, en fait, quand tu es honnête et franche, ça passe. Là, elles se sentent volées parce que forcément, si elles ont fait quatre demandes et que les quatre demandes, elles sont à 200 euros et que là, moi, je suis à 600. Oui, effectivement, elles vont... vol, mais quand tu expliques et que tu t'alignes et que tu dis, pourquoi ? Parce que moi, mon maquillage, par exemple, le mascara, je l'utilise que sur une cliente, donc j'utilise des goupillons, donc je vais gaspiller beaucoup plus de mascara, que j'ai plein de pinceaux parce que je n'utilise pas, je ne nettoie pas mes pinceaux, j'utilise des nouveaux pensées entre les deux, donc ça me demande plus de matière première, parce que je fais ça en temps de temps, parce que j'ai beaucoup d'expérience. Voilà, en fait, en expliquant après, elles sont libres déjà des Du 50% elle veut te dire non, tu passes à 25%. Et plus tu vas faire ça, plus tu vas t'entraîner et plus tu seras à l'aise aux échanges et à te vendre. C'est vraiment qu'il faut te vendre.

  • Speaker #0

    Il faut vraiment qu'on aille boire un café ensemble parce que j'ai l'impression de m'entendre parler. J'adore. C'est totalement ça. Tu as tout dit, c'est totalement ça. Encore une fois, c'est totalement différent. Après, ce n'est pas la faute des mariées, c'est parce qu'elles n'ont pas été habituées à ça. C'est la première fois qu'elles se marient la plupart du temps, ou la seule fois généralement, on espère. Donc elles ne savent pas, c'est à nous aussi de les éduquer. Mais on se rend compte qu'en fait, les coiffeuses, maquilleuses aussi, il y en a certaines qui ont besoin d'être éduquées sur cette façon de travailler. Et c'est vrai que ce n'est pas forcément inné chez tout le monde de réfléchir ainsi. On se dit, ouais, bah non, je vais juste faire son essai, je vais juste la maquiller. Mais en fait, non, il y a... En fait, quand la mariée vient vers toi, la première chose à faire, c'est lui proposer de s'appeler. Moi, pareil, la première chose que je propose, c'est, est-ce que vous avez... À quel moment vous êtes disponible pour un appel téléphonique ? C'est beaucoup plus chaleureux. Des fois, ça dure 15 minutes, mais des fois, en 15 minutes, ça suffit, en fait. Et ensuite, je vous laisse le temps de réfléchir, de continuer à faire vos affaires. Et on se recontacte d'ici une à deux semaines. Et puis, voilà, quoi. Et alors que Yona, elles veulent tout de suite, elles envoient un copier-coller, voilà, c'est ça les prix avec la plaquette tarifaire. Mais en attendant, la Marie, elle ne sait pas ce que tu vaux. Elle sait juste que tu représentes ce prix que tu lui montres en fait, c'est tout. Donc, c'est trop, trop, trop bien. Finesse, on a beaucoup discuté déjà, c'est déjà trop bien.

  • Speaker #1

    C'est bon, c'était tout.

  • Speaker #0

    Mais après ça, tu as déjà un peu répondu tout à l'heure le game change dans ta carrière où tu parlais justement quand tu as pris la porte à ton ancien boulot. Et puis là, par rapport au fait qu'il y a un an, du coup, tu t'es dit, ah, les réseaux, c'est bien aussi. Donc, est-ce qu'il y a vraiment un truc il y a un an qui a fait que tu t'es dit, ou c'est vraiment le rendez-vous avec le comptable où il a dit en fait…

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que c'est quand il m'a mis en fait le caca dans mon visage. Le caca sous les yeux. Oui, il m'a dit, ben voilà, tu sais, moi je m'étais toute fière, voilà. Et en fait, il m'a cassé, quoi. Il m'a cassé. Il m'a dit, mais Jessica, il m'a dit, en neuf ans, vous vous rendez compte, vous n'avez pas augmenté d'un euro. Il me dit, en neuf ans. Il me dit, et par contre, il me dit, mais je lui dis, mais non, je gagne plus d'argent. Je lui dis, non. Il me dit, tu as travaillé deux fois plus. C'est tout. En fait, j'avais le salaire à la fin, mais parce que j'ai travaillé deux fois plus, je me suis usée. Mais en fait, si tu ramenais au taux horaire, tu t'es abaissée, Jessica, tu n'as pas augmenté. Et vraiment, moi, c'est ça qui a fait que j'ai pris une feuille et je me suis dit, voilà, je facture tant.

  • Speaker #0

    J'enlève la TVA, l'URSA. Vraiment, en fait, j'ai fait un comptable. J'ai fait et après, je me suis dit, mais en fait, je ne peux pas faturer 3 euros de l'heure. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Et après, quand je me suis mis, j'ai dit, en fait, il faudrait au moins ça. Et c'est pour ça que quand je dis 600 euros, je ne suis pas dans mes frais. Parce que quand tu prends vraiment la réalité, tu fais une moyenne de vraiment combien de temps ça t'a pris de faire un appel découverte, combien de temps, et sachant que des fois, c'est moins, des fois, c'est plus, mais c'est une moyenne. Parce que des fois, j'ai resté une heure et demie parce que j'avais le temps. ce jour-là d'échanger, bon, finis la mariée, je suis restée au téléphone avec elle. Et des fois, effectivement, ça dure 15-20 minutes parce que j'ai driveé l'appel, je suis allée, c'était clair et concis, mais tu prends tout et c'est là où tu te dis, franchement, prends tes 400 euros et puis dis, enlève, enlève, enlève et tu verras ce qui va se passer. Sachant que là, on entend parler qu'il n'y a pas la TVA parce que tu comptes un peu de ne pas avoir de TVA pour t'en sortir, mais c'est... En pensant comme ça, tu t'auto-sabotes. Moi, je me suis auto-sabotée en pensant de ne pas dépasser la TVA. C'est, dis-toi, mais comment je peux passer la TVA au plus vite ? Parce que plus tu passes à la TVA, ça veut dire plus tu grandis. Et en fait, le fait de penser, rester en dessous de la TVA, tu penses que c'est bien, c'est ma plus grosse erreur, c'est d'être, de m'être dit, je ne veux pas passer la TVA. En me disant ça, du coup, je vais passer en dessous. Et en pensant passer au-dessus de la TVA, forcément, tu vas augmenter et du coup, tu vas aller vers le haut. En tout cas, voilà. Là, quand je vois que ça jase sur la TVA, c'est le mieux qui peut arriver à tout le monde. Ça va filtrer ceux qui sont capables et ceux qui ne sont pas capables. Si tu n'es pas capable de payer la TVA, c'est que tu n'es pas prête à augmenter, tu n'es pas prête à mettre le prix au bon endroit. Et en fait, quand tu restes en auto-entreprise en dessous de la TVA, c'est que tu ne factures pas assez. Si tu as peur de la TVA, c'est que tu ne factures pas assez, c'est que tu ne factures pas correctement. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai vu, il y a une info comme quoi le seuil de la TVA va baisser, c'est ça ? Oui,

  • Speaker #0

    ils veulent passer à 25 000, donc elles ne pourront plus pratiquer ce genre de prix.

  • Speaker #1

    Ben oui, il était temps.

  • Speaker #0

    Je suis pour, allez-y, facturez. Mais c'est parce que si tu as peur de la TVA de facturer 20 % plus cher, c'est qu'il y a un problème.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    L'auto-entreprise en dessous… Ça va filtrer les salariés des idées, en fait. Même 8 ans, j'étais 8 ans à avoir peur de la TVA en me disant que je ne vais pas y arriver. Mais si tu n'y arrives pas, c'est qu'il y a un problème dans ton business, il y a un problème dans ta façon de voir les choses. Et justement, va voir un comptable, pose-toi sur la table et dis-toi, où est-ce que ça ne va pas ? Où est-ce que je ne fixe pas les bons prix ? Tu ne fixes pas les bonnes clientes. Et en fait, si on augmente toutes, il n'y aurait pas de problème parce que du coup, elle viendrait quand même chez toi, la cliente. Elle ne dirait pas au moins cher. Donc, si toi, tu sais que tu es forte en coupable, en défrisage, en coiffure, en maquillage, je ne vois pas pourquoi tu as peur. C'est juste que tu as mal facturé et du coup, tu ne vends pas ton produit au bon prix. Mais normalement, il n'y a pas de problème. Moi, j'espère que la TVA, elle s'en aille. que le taux il baisse comme ça elles vont devoir facturer correctement elles vont devoir se prendre en charge oui depuis là elles visent elles se disent ouais bah j'ai pas la TVA donc je reste à ce prix là mais ça veut dire que tu veux un salaire bas toute ta vie moi je te dis que j'ai été comme ça donc je ne les critique pas c'est pas de la critique du tout mais c'est vraiment moi j'ai été comme ça et c'est ce qui m'a auto-saboté c'est de vouloir en rester en dessous de ce seuil et de me dire non non non je ne veux pas augmenter je ne veux pas passer là non En un an, j'ai pris les réseaux sociaux, j'ai regardé ce que je vaux, mes prix, ma personnalité, ce que je veux avoir pour mes clientes, ce que j'aimerais faire d'ici cinq ans. Je me suis posée en mars l'année dernière et j'ai dit, voilà, je veux ça. Et comment je fais pour avoir ça ? Il faut que j'aille là. Et en fait, là, je monte, je monte, je monte, je monte, je monte, je monte. Je ne fais que ça. J'ai enlevé tout ce qui parasitait autour et là, j'y vais. Je me suis mis un coup de collier en espérant ne pas m'épuiser. Parce que la limite est... Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça, ouais. C'est ça, ouais. Il ne faut pas non plus... Parce qu'en fait, on reste humain et il ne faut pas non plus proposer ses limites, mais à la fois pour ne pas non plus rester sur ses acquis. Moi, tu vois, par exemple, le truc de la TVA qui baisse, moi, je suis contente parce que ça, c'est vraiment un truc où les gens se disent « Ah ouais, non, mais moi, je ne vais pas facturer, je ne vais pas aller plus que ça parce que sinon, après, je paie la TVA. » Et il y avait une fois, là, j'avais fait un... Ce n'était pas un séminaire, mais un truc du genre... où justement c'était des gens d'autres métiers donc il y avait personne qui faisait le même métier et je parlais avec une gestionnaire en patrimoine qui me parlait en fait elle avait une copine à elle qui était coiffeuse à domicile et elle disait ouais ça gagne bien elle gagne 15 000 euros par an et là je regarde 15 000 euros par an ça gagne bien ça je dis moi ma première année je sortais d'école j'avais zéro clientèle j'ai fait presque 30 000 euros donc 15 000 euros alors que ça fait des années qu'elle fait ça. Non, tu peux pas me dire que ça gagne bien, en fait. C'est pas possible de se dire qu'on gagne bien en faisant 15 000 euros. 15 000 euros, t'enlèves les charges, c'est même pas un SMIC. Elle doit se payer quoi ? 500 euros par mois ? C'est pas possible. C'est... Non, non, non, non, non, non. Et ça, c'est vraiment un mythe aussi, où en fait, les coiffeuses à domicile, c'est des menteuses. Parce qu'elles font croire aux gens qu'elles gagnent bien leur vie, mais en fait, elles sont dans une misère monstre. C'est juste qu'en fait, elles mettent pas le nez dans les chiffres. Elles ne mettent pas le nez dans le chiffre. Et du coup, les gens, ils se disent, en fait, que dès qu'on augmente, c'est pour se gaver, entre guillemets. Alors que non, non, non, non, non, pas du tout. Le médecin, quand il augmente, ce n'est pas pour se gaver. Et d'autres métiers, pareil. Donc, pourquoi nous, on n'aurait pas le droit, en fait, de... Pardon la lampe.

  • Speaker #0

    On peut aller plus.

  • Speaker #1

    Mais, ouais, non, c'est... Tant mieux que le seuil baisse, en fait, comme ça. Moi,

  • Speaker #0

    je suis pour. Elles ont peur, mais elles gagneront mieux leur vie. Ça va les forcer à faire des choix. Je suis capable de faire plus ou je retourne en salarié.

  • Speaker #1

    Vaut mieux.

  • Speaker #0

    Parce que là, si tu n'es pas capable, si tu as peur des 20 %, c'est que vraiment, il y a un problème.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Ce n'est pas une planque. Ce n'est pas une planque. Vraiment, c'est nous desservir de se lancer à son compte en se disant, je ne veux plus avoir de patron. je veux rester à la maison avec mes enfants oui mais si tu veux rester à la maison avec tes enfants, bosse pas mais être salarié déguisé en fait c'est défavoriser ceux qui veulent vraiment être des entrepreneurs en fait c'est sans tête une passerelle ou alors de laisser mais de dire voilà vous avez le droit ce

  • Speaker #0

    montant là pendant tant de temps et après t'es obligé de passer pour moi je le mettrais comme ça parce que du coup si j'avais fait ça j'aurais évolué que là vraiment le fait d'être resté huit ans Comme ça, ça m'a vraiment défavorisée parce que je n'ai pas augmenté mes prix. Alors que j'aurais augmenté, la deuxième année, je serais passée déjà sur l'autre statut. Parce que là, moi, je suis en auto-entreprise, mais avec TVA. Et mon but, c'est qu'à la fin de l'année, que je sois au seuil de ce buyer-là et que je sois obligée de passer dans une société où moi, c'est mon objectif. C'est là, je suis… De toute façon, ça va dépendre. On ne sait jamais l'année, comment elle va se passer. Mais moi, je vise entre 60 et 75 000 euros cette année. moi c'est mon objectif de cette année c'est de viser, d'être dans ce créneau là pour penser à l'année prochaine passer dans un autre un autre statut un autre statut je te le souhaite je te le souhaite vraiment c'est hyper important c'est

  • Speaker #1

    hyper stimulant en fait de discuter avec des gens qui ont vraiment des objectifs, de dire cette année on vit ça et du coup là tout à l'heure tu disais que tu voulais diminuer le côté coiffure classique, c'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Déjà, je ne me publie plus sur ça. Ça ne veut pas dire que je n'en fais pas. Mais en tout cas, je veux vraiment faire beaucoup plus de mariages. Mon but, c'est d'en avoir... En fait, il faudrait, pour avoir le même salaire que j'ai là maintenant, il faut que je fasse 60 mariés. Ça fait quoi ? Ça fait quoi, 53 mariés ? Non, mais ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    En fait, il faudrait que tu en fasses la semaine aussi. Il faudrait en avoir...

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, c'est soit 60 mariés, parce que moi, j'avais mis 600 euros plus trois invités. Ça ferait 60 000 euros. Il faudrait 60 000 euros à la fin de l'année. Et 60 000 divisé, ça fait 60 mariages. Et 60 mariages avec trois invités. Donc, ça veut dire que c'est soit que je ne suis pas encore pas assez chère. Oui. Voilà. Et soit, c'est que je ne cible encore pas les bons. Vu que ça ne fait que là depuis mars que vraiment je me suis mise sur les réseaux. C'est que depuis décembre que j'ai fait mon site Internet. Ça fait deux ans que je suis à mon compte. J'ai fait mon site Internet que c'est décembre.

  • Speaker #1

    Et t'as jamais pensé à la formation ? Parce que moi, clairement, c'est pour ça que je me suis lancée là-dedans. C'est que, encore une fois, on est des humains. On ne peut pas 60 mariés à l'année. C'est genre...

  • Speaker #0

    Si je voulais faire que de ça, c'est la réalité. En fait, j'ai mis le nez dans ce que je veux. 60 000 euros, je suis désolée, mais c'est 60 mariés à 1000 balles. À 4 000 euros. Si je faisais que ça, si c'est mon... Que la mariée. Que la mariée, ben, ce serait que ça. Donc, c'est soit... j'en fais 60 mais du coup ça veut dire que j'en ai la semaine j'ai travaillé comme une mère donc ça veut dire que mon nom a glow up parce que je sais plus c'est une formatrice elle a pas dit qu'elle faisait 80 mariés par an oh là tu meurs je sais pas je me dis je sais pas si elle fait pas tous les week-ends mais t'enlèves 4-5 semaines de vacances donc 4-5 samedis dans l'année t'en as avoir 3-4 par semaine voilà et bah je me dis qu'elle en fait la semaine je me rends pas compte mais moi je sais que je vise au minimum 60 000 euros de chiffre d'affaires et si mon but c'est d'être coiffeuse de faire que de l'événementiel bah il faut que je remplisse donc c'est soit je suis pas assez chère soit il faut que j'augmente soit il faut que je table sur autre chose mais ça veut dire se diversifier moi je pense que si je vois pas pourquoi nous coiffeuses on devrait faire plein de choses pour faire notre métier donc ça veut dire qu'on est encore une fois ça prouve qu'on est pas assez chère même à 600 euros je ne suis pas assez chère parce que vu que je dis qu'il me faudrait 60 mariés et tu me dis que c'est trop c'est pas réalisable, ça veut dire qu'on n'est pas assez cher

  • Speaker #1

    Ah ouais non c'est trop 60 mariés mais moi je préfère me tirer une balle. J'adore les mariés mais c'est hyper énergivore émotionnellement. Clairement moi je suis une personne hyper introvertie, 60 mariés mais je me tire une balle tout de suite en fait je peux pas. C'est beaucoup trop émotionnellement en fait.

  • Speaker #0

    Les wedding planners elles prennent entre 10 et 12 mariés.

  • Speaker #1

    Ah ouais on est d'accord. Donc ça veut dire qu'elles facturent combien ? Ah ouais mais c'est ça. Attends, je vais te faire le calcul là tout de suite. Je crois que c'est dans les 6 000 euros au moins qu'elles prennent. Je pense pas. Ben oui, parce que 60 000 divisé par 10, ouais, c'est ça en fait. 6 000 euros en fait en moyenne. C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est obligé. Donc, si tu veux faire, t'imagines, 60 000 divisé par 10, on devrait être à 1 000.

  • Speaker #1

    1 000 euros.

  • Speaker #0

    On devrait être au moins à 1 000 euros. Donc, en fait, on n'est pas dans les prix, on n'est pas correct. Même si on me dit que moi, je suis trop fière. nous ne sommes pas les prix, je suis désolée mettez-vous sur une feuille mettez-le un montant derrière moi ce qui est sûr c'est que je ne vaux pas en dessous de ça et mon but c'est même d'évoluer tu vois dans les destination weddings,

  • Speaker #1

    pareil j'ai discuté avec une autre wedding planner qui fait ça il faut compter parce qu'il y a l'autre publication où elle disait 1000 euros et là pour moi clairement c'était pas assez mais sinon en moyenne dans les destination weddings elles ont plutôt dans les 2000-3000 euros euh

  • Speaker #0

    Justement oui. C'est une grosse problématique. Parce que franchement, je serais déjà...

  • Speaker #1

    Apprendre l'anglais,

  • Speaker #0

    meuf. Non, mais c'est ce que j'ai fait. De pareil, parce que ça, c'était ma résolution de Glow Up. Donc, depuis mars l'année dernière, je me suis mise à faire des cours d'anglais. Parce que moi, je suis une king. Mais du coup, je fais des cours d'anglais sur une application. Et en fait, je fais de l'anglais tous les jours. Ah oui,

  • Speaker #1

    apprendre l'anglais.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, pourquoi tu veux parler anglais ? Mais tais-toi !

  • Speaker #1

    là parce que là regarde si on fait 60 000 euros 60 000 divisé par allez 2000 euros bah ça réduit déjà de moitié donc il y en a il faut ça fait 30 mariés t'en as 30 comme ça ma zelta l'année dernière j'ai eu 38 mariés ah ouais punaise 38 on fait des maths aussi tu vois ouais ça fait ça fait 23 mille euros quoi donc il ya encore 60 60 mariés juste C'est invivable, il y en a beaucoup qui vont. Moi, j'en connais une qui fait dans les 50 mariés par an, mais elle est dans le sud, tu sais, dans le sud, il y a beaucoup de mariages. Mais je lui dis, mais comment tu fais ? Je dis, mais moi, je ne pourrai jamais faire autant.

  • Speaker #0

    Alors que moi, ça, ce n'est pas un problème, parce que moi, je kiffe les mariages. Tu vois, toi, cette bouffe de l'énergie, moi, ça m'en donne.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Moi, je kiffe. Tu vois, les gens, ils me disent, ah, bonne chance le samedi, mais moi, tu me verrais partir, moi, je kiffe. Et ça ne me prend pas d'énergie, j'ai l'impression. Non, moi, ça ne me prend pas de mon énergie. J'ai l'impression que justement, ça m'en donne la bonne humeur. Souvent, mes mariées, c'est ça, elles sont tout le temps de bonne humeur.

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais c'est ça, c'est pareil. Mais en fait, c'est juste...

  • Speaker #0

    Ah, moi, ce qui me bouffe, c'est plutôt le reste, tu vois, justement. Donc, ça, ça me bouffe. C'est administratif.

  • Speaker #1

    Et bien, à l'inverse, moi, en fait, j'aime ce côté où j'échange par téléphone, où j'échange par écrit, etc. J'aime ce côté-là. Le jour J, j'adore pendant les essais, etc. J'aime, j'adore. prendre mon temps, m'occuper d'elle, etc. Mais je sais qu'en fait, sur le coup, je vais être... En fait, ce qui me demande de l'énergie, c'est d'être... Alors qu'en fait, moi, je suis plutôt du genre...

  • Speaker #0

    Alors que moi, mon mari me le dit, par contre, parce que quand je suis avec mes clientes, que ce soit mariée ou pas mariée, je suis très solaire. Je parle, même les gens à l'école, je suis extrêmement solaire. Par contre, quand j'arrive chez moi, j'ai un... j'ai besoin j'ai besoin de parler aux gens et autant j'ai besoin de mon temps calme c'est vrai que quand j'arrive chez moi c'est mon temps calme il faut me laisser et lui c'est quelqu'un qui parle tout le temps ah putain j'ai de la chance à ce côté là c'est qu'il parle pas à lui et du coup il me reproche beaucoup ouais t'as toujours plein de choses à dire aux autres mais dès que t'arrives à les autres t'as plus rien à dire mais c'est pas contre lui c'est que quand j'arrive chez moi c'est mon sas de décompression et en fait je dois en plus parler toute la journée voilà je suis pas comme lui,

  • Speaker #1

    lui il a vraiment beaucoup ouais t'as besoin d'un petit temps calme juste pour toi c'est ça, ça veut dire que je parle beaucoup mais vous avez pas vu mon mari alors là je crois que c'est l'interview la plus longue que j'ai faite mais j'adore parce que du coup j'ai absolument pas vu le temps passer c'est trop bien Alors, j'ai encore deux questions. Je l'ai vraiment vu, vraiment sur creuser jusqu'au bout, parce que j'adore tout ce qu'on a dit jusqu'à présent. Et c'est hyper, c'est hyper enrichissant. Et j'ai vraiment hâte que les nanas, elles écoutent notre conversation. Qu'est-ce qui attend la future, toi ? Qu'est-ce qui attend la future d'Essika ?

  • Speaker #0

    mes objectifs, ce que moi je vise.

  • Speaker #1

    Ouais, imagine-toi dans 5 ans.

  • Speaker #0

    J'ai déjà fait ça.

  • Speaker #1

    T'as déjà fait l'exercice, t'es cool.

  • Speaker #0

    J'ai déjà fait, moi, dans 5 ans, Jessica, la glow-up de fou, Jessica les bilingues.

  • Speaker #1

    Oh yeah,

  • Speaker #0

    my girl ! Jessica les bilingues, Jessica les connues, parce que là, mon premier step, c'est être connue dans le Ronald, c'est que moi, quand on me dit je vais me coiffer, je vais me maquiller, je suis mariée, je vais me coiffer, ou un événement, Jessica, Jessica. Je veux que mon nom ressorte, mais du côté professionnel, pas côté « je ne veux pas de bad » . Moi, dans 5 ans, je veux qu'on dise « Jessica, voilà, effectivement, elle est calée parce que je suis calée. » Et il y en a plein de calées, mais qui sont en dessous-dessous parce qu'elles ne montent pas. Mais voilà, mon but, c'est de monter déjà en Rhône-Alpes, et après en France, et après dans le monde. Ok,

  • Speaker #1

    Jessica, nous allons nous accueillir et boire un café ensemble.

  • Speaker #0

    Non, je vise toujours très haut et je n'attends jamais mes objectifs parce que je sais que je ne vais pas les attendre. Il y en a qui disent qu'il faut que ça soit smart. Moi, je ne fais pas smart. Moi, chacun sait sa personnalité. Je sais que si je fais smart, je me repose sur mes lauriers. Quand je vise plus haut, je n'attends pas, mais j'ai progressé beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    Je vais te le dire. Tu vas viser la lune pour attendre les étoiles. Voilà.

  • Speaker #0

    Moi, je vise très haut et je sais que je n'attends jamais ce que je dis. Mais par contre, du coup, vu que je vise très haut, ça m'a fait aller plus haut que si j'aurais fait du smart.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Moi, je fonctionne comme ça. Donc, en te disant que dans cinq ans, je suis bilingue, je sais que j'aurais du mal. Non, tu vas y arriver. Mais ça veut dire que je serais montée plus haut dans ma langue. J'aurais fait ma com, je l'aurais poussée plus loin que si je n'aurais pas dit ça. Voilà, le but c'est vraiment dans l'événementiel, je veux être connu et reconnu pour ce que je fais. Pourquoi pas monter, tu disais les formations, ça m'attire aussi. Là c'est ce que je fais pas, c'est parce que pour moi le savoir c'est le pouvoir, je ne sais pas comment monter mon organisme de formation. les podcasts ça m'aurait botté mais je ne sais pas comment on fait pour faire un podcast en fait c'est ce genre là pour l'instant je suis dans une phase de construction de moi-même donc du coup là pour moi tout ce que tu fais toi tu as déjà des tapots dessus ou tu as déjà passé de cette phase là et que moi je suis encore dans la phase première et après la phase du dessus parler ça ne me dérange pas j'ai voilà peut-être que je ferai le même style que toi. Peut-être que je serai formatrice comme celle qu'on a vue. Le but, en tout cas, c'est de monter, partager mon savoir. Ça ne me dérange pas. J'ai passé mon brevet de maîtrise et j'ai passé être juriste et être formatrice. Donc, pourquoi pas ? C'est juste que là, pour l'instant, je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas les outils. Je ne sais pas. Et moi, tant que ce n'est pas un minimum pro, je ne fais pas. Même s'ils disent, il y en a qui disent, oui, mais ce n'est pas grave, il faut faire. Moi, ça me bloque.

  • Speaker #1

    Moi, je suis du genre... Oh, allez, on fait et puis on verra.

  • Speaker #0

    Il faut au moins un minimum de savoir pour moi. Pour la façon de fonctionner, il faut un minimum de savoir. Pour l'instant, mener tout ça de front, je n'arrive pas. J'aime bien qu'une partie soit assez un petit peu stable pour en lancer une deuxième. Après, il y en a qui c'est tout branlant et eux, c'est comme ça qu'ils fonctionnent et ils montent. Moi, il faut que j'ai une partie stable pour fonctionner. Là, tu vois, le fait d'avoir augmenté mes tarifs. Là, cette année, c'était augmenter mes tarifs, me faire connaître, réseaux sociaux. site internet, SEO, formation, voilà j'ai quand même fait beaucoup de choses cette année donc là je suis en train de stabiliser, je pense qu'au moins dans six mois je stabilise tu vois ça, que je lâche pas un truc et quand je vais stabiliser je vais passer à un autre step voilà Piano piano ouais moi c'est piano piano mais je vais y aller quand même en fait l'essentiel c'est d'y aller quand même c'est comme on me disait tout à l'heure,

  • Speaker #1

    oui t'as attendu neuf ans mais t'y allais quand même et l'essentiel c'est de faire peu importe le moment et c'est de faire quoi et dernière question après avoir écouté ce podcast d'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient mettre en action pour passer à un autre niveau et qu'est-ce qu'elles devraient retenir de tout ce qu'on a dit d'avoir confiance en soi de ses valeurs et

  • Speaker #0

    Diane, de ne pas se sous-estimer et de ne pas écouter les autres viser haut

  • Speaker #1

    pour aller plus haut viser la lune pour atteindre les étoiles voilà c'est ça c'est un beau message c'est la confiance en soi c'est un métier comme je disais dans un épisode on est dans un métier de beau et souvent en fait on a tendance à à sous-évaluer nos compétences en se disant que les autres font beaucoup mieux qu'on fait et qu'on se sent pas légitime alors qu'en fait on est tout légitime et on est tout on est tout capable et on est tout puissante et on est on va tout déchirer quoi donc faut avoir confiance en soi et juste faire et kiffer sa vie quoi tu vois là et bah c'était beau c'était beau c'était bon En tout cas, merci beaucoup pour cet échange aujourd'hui. C'était hyper enrichissant, c'était hyper kiffant. J'ai adoré échanger avec toi. Et franchement, ce podcast, j'ai mis longtemps à le mettre en action. Ça fait déjà un an, voire un petit peu plus, je pense. Je ne me sentais pas prête il y a un an à le faire. Et là, en fait, pendant les vacances de Noël, je me suis dit, c'est bon, c'est le moment, là, c'est the moment. Et du coup, j'ai tout lancé en l'espace pendant les vacances de Noël. Et je suis hyper contente déjà de tout ce que ça apporte. Et l'échange avec toi aujourd'hui, c'est une raison supplémentaire de me dire qu'en fait, il faut vraiment que je lâche pas ce projet. Parce que je sens qu'en fait, on est dans un tournant dans notre métier où on a besoin de connaître les expériences des autres. On a besoin d'écouter, d'entendre les histoires de chacune. On a besoin de... on a besoin de comment dire il les anglais ils disent enfin une figure en fait on a besoin d'avoir des figures dans notre métier parce que les seuls exemples qu'on va avoir c'est c'est à l'étranger et en france on n'a pas assez de figures je trouve d'expérience de d'authenticité dans les expériences parce que souvent on voit que les success story de des personnes qui ont réussi mais on voit pas bal et on va être petit mais les lits coiffeuse maquilleuse de tous les jours comme nous parce que certes il y a les success stories des personnes qui coiffent, maquillent des stars mais nous on est là tous les jours, toute l'année et on n'a pas assez d'histoires comme ça et je suis vraiment contente de t'avoir eu aujourd'hui avec moi plaisir partagé merci beaucoup je te souhaite une belle journée merci toi aussi encore

  • Speaker #2

    un échange super avec une professionnelle du tonnerre et Comme je vous disais, j'avais vraiment l'impression de m'entendre parler en discutant avec Jessica. Bon, c'est vrai que cet épisode va être un peu long, mais ça vaut vraiment le détour. J'espère que vous l'aurez écouté jusqu'au bout, parce qu'on a tellement échangé sur différentes choses. C'était vraiment une conversation hyper agréable du début jusqu'à la fin. Et ce qui ressort encore cette fois, c'est le fait d'avoir confiance en soi, la transparence, et surtout... c'est le mot que je cherchais tout à l'heure, c'est de trouver une identification, pouvoir s'identifier à d'autres personnes dans notre métier. Depuis que j'ai lancé ce podcast, je reçois des messages de personnes qui me disent, ah mais en fait, on a à peu près la même histoire, je me vois trop en toi. Mais oui, en fait, on est pareil, on est toutes pareilles, donc on n'est pas des concurrentes, on est des consoeurs, on est toutes pareilles, on est toutes passées par les mêmes galères, par les mêmes réussites, par beaucoup de choses similaires. En fait, ce podcast, c'est vraiment pour pouvoir réussir à s'identifier les unes aux autres et pouvoir se soutenir les unes aux autres. J'espère en tout cas que cet épisode vous aura plu. Et je vous dis à très, très vite,

  • Speaker #1

    à la semaine prochaine.

  • Speaker #2

    Et puis, retrouvez toutes les informations importantes dans les notes de cet épisode. Et je vous souhaite une très belle journée. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin.

  • Speaker #1

    Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Description

Hellooo vous !


Avec Jessica aujourd'hui nous nous sommes rendues compte à quel point il était important de pouvoir s'identifier à d'autres personne afin de pouvoir évoluer que ce soit côté pro ou privé, c'est ce qui nous permet de sortir de notre zone de confort !


Il ne faut jamais avoir peur d'explorer d'autres horizon et comme cela a été si bien dit "Il faut viser la Lune pour atteindre les étoiles".


👥 Mon invitée du jour : Jessica MACCAJONE

Son Instagram :https://www.instagram.com/jessicalacoiffureatonimage/


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


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Réponds à ce questionnaire en quelque minutes : https://tally.so/r/nPbxox


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 7 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Jessica Maccajon, coiffeuse maquilleuse proche de Villevranche-sur-Saône. Dans cet épisode, nous avons échangé sur beaucoup d'aspects de notre métier en tant que coiffeuse maquilleuse. Et ce qui en est ressorti, c'était surtout qu'il fallait avoir confiance en soi, confiance en ses capacités. Et puis d'être transparente encore une fois, je l'avais déjà dit avant dans d'autres épisodes, mais vraiment la transparence c'est quelque chose qui ressort beaucoup et j'aime ça. Et surtout on a voulu, on a parlé de tarification, on a vraiment parlé le plus transparent possible avec vous pour que vous puissiez vous projeter dans votre affaire. Mais on a envie, et j'ai beaucoup aimé mon échange avec Jessica parce que j'avais vraiment l'impression de m'entendre parler quand elle parlait, c'est qu'on a vraiment envie de... de couper ce chasse-garder qu'il y a dans notre métier, en fait c'est gatekeepers comme disent les anglais, mais ouais c'est qu'en fait dans notre métier il y a beaucoup de chasse-garder, les personnes ne veulent pas dire, même quand tu vas chercher chez d'autres collègues, tu as du mal à trouver des informations, et aujourd'hui on a eu envie de briser cette glace et de vous donner le plus d'informations possible. J'espère que vous allez apprécier, écouter cet épisode. En tout cas, moi, j'ai adoré échanger avec Jessica et j'attendais ce moment avec impatience parce que du coup, c'est la première coiffeuse maquilleuse que j'interview dans ce podcast qui est dédiée à nous, à notre métier, pour faire briller notre métier. Et qu'en fait, oui, on est là, on est capable, on est puissante, on est capable. Enfin, on peut tout faire, on peut tout avoir. Et donc, je vous souhaite une très belle écoute. Mais avant cela, je t'informe que tu peux retrouver toutes les informations de Jessica dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous donne dans les notes de cet épisode. Donc pensez à vous abonner pour ne louper aucun épisode surtout. Et là pour le coup, belle écoute !

  • Speaker #1

    Hello

  • Speaker #0

    Jessica ! Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi ? Ça va,

  • Speaker #0

    ça va, ça va, c'est trop cool de t'avoir ici. Du coup, officiellement, finalement c'est la première fois qu'on se voit en face à face. Pour pas te dire en vrai parce que bon, il y a encore l'ordi entre nous.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Du coup, je suis trop contente de t'avoir aujourd'hui. C'est un projet qui me tient hyper à cœur de rencontrer d'autres consoeurs et aussi de mettre en lumière ce beau métier qu'est le nôtre. Donc toi, tu es coiffeuse, maquilleuse aussi, du coup.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais. Et parlons un peu de toi. Qui était Jessica avant d'être coiffeuse, maquilleuse ? Et qu'est-ce qui t'a menée à faire ce beau métier, du coup ?

  • Speaker #1

    Ok, alors moi, c'est Jessica. J'ai 34 ans, j'ai deux enfants et en fait, j'ai toujours été coiffeuse. Je pense que je suis née coiffeuse et j'ai toujours voulu faire ce métier. J'ai jamais, il y en a comme toi qui voulait faire apératrice.

  • Speaker #0

    Ça va me suivre longtemps ça.

  • Speaker #1

    Ah, c'est moi. Moi, j'ai toujours voulu faire coiffeuse. Depuis toute petite, j'ai jamais changé de métier. Ouais. Une ligne directive et je l'ai gardée. Donc voilà, c'est venu dans mes mains et c'est resté dans mes mains et ça restera dans mes mains. C'est tout ce que je me souhaite. Donc voilà, j'ai toujours voulu faire coiffeuse et à partir de ce moment-là, j'ai fait en fonction.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok. Du coup, tu me disais que tu avais des enfants. Comment tu fais pour gérer justement, parce que c'est un métier où on travaille beaucoup le samedi et mariage, voilà. Qu'est-ce que tu fais pour gérer cet aspect-là de ta vie enfant et événementielle, etc. ?

  • Speaker #1

    Alors, le week-end, franchement, facile, c'est mon mari, le samedi. C'est rare quand c'est le dimanche pour ma part. En tout cas, ça a dû m'arriver une fois ou deux. Donc, pour l'instant, ça ne touche que le samedi. Parce qu'après, le reste du temps, ils sont à l'école. À l'école la semaine et le samedi, c'est mon mari. Donc, franchement, moi, c'est la réalisation. Au pire, c'est quand mon mari n'est pas dispo ou là ça devient une organisation. Mes beaux-parents, mes parents, mon père qui est à côté. Franchement, pour ma part, c'est facile de gérer enfant et mon travail.

  • Speaker #0

    ok ok ok c'est pas trop ok ok bah c'est cool ça il en quelle âge c'est quatre ans et demi et sept ans oh oui et comment est ce que tu as choisi ton nom coiffure à ton image du coup bon je les change et il n'y a pas longtemps ça fait un an je crois que je les change et

  • Speaker #1

    Et c'est pareil, c'est en faisant des formations sur Insta, SEO, site internet, tout ça. Parce qu'avant, je crois que je m'étais appelée, mon nom et mon prénom. Mais en fait, j'ai appris que taper son nom et son prénom, les gens ne le tapent pas quand tu ne connais pas. Donc du coup, il fallait mettre des mots coiffure ou maquillage ou maquilleuse, ce genre de choses. Et du coup, j'ai réfléchi à moi, ce que j'apportais. Ce que moi, j'apporte en plus, c'est vraiment de personnaliser en fonction des personnes. Du coup, il fallait... Un mot, c'était soit Jessica la coiffure personnalisée, soit Jessica la coiffure à tournure d'image et ça sonne mieux.

  • Speaker #0

    Ah ben carrément, ouais. C'est plus long, mais ça sonne mieux. Ouais,

  • Speaker #1

    ça sonne mieux.

  • Speaker #0

    Donc du coup,

  • Speaker #1

    c'est comme ça que c'est parti. C'est sur la réflexion de ce que moi, je voulais apporter en plus. Et c'est venu naturellement. Franchement, je n'ai pas galéré à trouver mon nom.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Du coup, ouais, c'est important pour l'OSCO d'avoir des... Moi j'avoue, j'hésite beaucoup, j'ai beaucoup hésité à changer mon nom à chaque fois, etc. Mais je mettais souvent des sondages sur Instagram, je proposais plusieurs noms, et en fait à chaque fois c'est Roxy Beauty Truck, et du coup les gens pensent que je m'appelle Roxane. J'ai des clients qui me disent Roxy ou Roxane. Pas du tout. Donc bon, mais c'est vrai qu'effectivement, quoi que ce soit à ton image, pour l'OSCO c'est hyper important, tu ressors beaucoup mieux finalement, parce que déjà ton nom... porte ce que tu fais en fait donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Je cible beaucoup Jessica et coiffure après j'aurais pu mettre maquillage mais ça faisait beaucoup plus long et généralement déjà si elle tape coiffure et qu'après elle voit que je fais du maquillage ça passe, tu peux pas tout mettre donc ouais je suis partie comme ça.

  • Speaker #0

    Et justement toi tu préfères quelle partie du coup justement coiffure, maquillage ?

  • Speaker #1

    Moi si je devais choisir je serais partie sur la coiffure parce que de base j'ai fait une école de coiffure et pas une école d'esthétique. Et dans mon école de coiffure, en fait, il y avait Perfit qui donnait les cours de maquillage. Ok. En fait, je n'ai pas fait l'épilation, le massage, peut-être. J'ai vraiment fait que le maquillage en même temps que la partie coiffure. Ah,

  • Speaker #0

    c'est cool.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Ça ne m'intéressait pas du tout, les ongles, les mains.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends.

  • Speaker #1

    Donc, j'ai la formation coiffure-maquillage en même temps, mais du coup, de la coiffure, pour le coup, j'ai tout vu.

  • Speaker #0

    Et par exemple, là, pour les mariés, à chaque fois, tu proposes coiffure et maquillage ou elles peuvent choisir uniquement que le coiffure ?

  • Speaker #1

    Elles peuvent choisir, c'est rare. En fait, moi, je ne bride pas. Après, il y en a qui brident, qui segmentent. Pour l'instant, moi, j'évolue. Donc, dans mon évolution, pour l'instant, je ne me permets pas de choisir. Non, c'est que coiffure, maquillage. De toute façon, je vise des gros domaines, des gros lieux. Et plus on vise gros, plus il y a du monde. Et de toute façon... Plus ça va aller, je pense que je serai obligée de me déplacer avec des personnes parce que quand on a 7, 8 et qu'ils font coiffure-maquillage, de toute façon, je ne pourrai pas faire les deux. Mais généralement, la mariée, ça doit arriver une fois ou deux dans l'année où je ne les maquille pas ou je ne les coiffe pas. Parce que ça arrive aussi où je n'ai fait que la partie maquillage. Mais généralement, je fais au moins coiffure-maquillage de la mariée et après, selon le nombre, je dispatche avec des collègues. Ok,

  • Speaker #0

    ok, ok. Et toi, c'est quoi ton…

  • Speaker #1

    Si je dispatche, je prends la couture.

  • Speaker #0

    Pareil, pareil, pareil, pareil. Moi, c'est pareil en fait. À chaque fois, pour le coup, je prends coiffure, maquillage pour la marier. Et après, quand elle commence à me dire « Alors, il y aurait quatre personnes pour coiffure, maquillage ? » Je leur dis « Alors, attendez, je suis toute seule. » Donc, pour les invités, je vais prendre la coiffure et elle débrouille pour le maquillage. Ou je peux trouver quelqu'un. Mais pareil, pareil que toi du coup. Quelle est la fausse idée la plus... et qui rentrent sur notre métier d'après toi ?

  • Speaker #1

    Ah, c'est qu'on est concours. En gros, on n'a pas fait d'études. Ah oui, bah oui. Ah ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y avait que ça à faire, tu vois. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y avait Joël Albarbi.

  • Speaker #1

    Il était nul à l'école.

  • Speaker #0

    Bah oui.

  • Speaker #1

    Il avait une confesse. Bah oui. Bien sûr. Surtout que moi, j'étais très forte à l'école et j'avais aussi mon prof d'histoire qui était pompier volontaire. Et du coup, ils nous avaient fait les cours de secourisme. Et en fait, ils voyaient que je captais bien, pas peur du sang. Ils m'ont dit, ouais, mais pas dans la médecine. Non, je suis coiffeuse. Ça se voit. Déjà, au collège, même petite, maternelle et tout, je me mets toujours avec des couettes, des tresses, des kikis. Voilà, ça se voyait. On me rodait dans la cour de récré. Elle, c'est une coiffeuse. Ah, oui,

  • Speaker #0

    oui. J'étais déjà à coiffer tout le monde, non ? Ah bah oui,

  • Speaker #1

    oui. Mon métier, il a commencé, j'étais en maternelle. Ma mère, elle faisait toujours des super coiffures. Et en fait, j'ai dit à ma pote, elle me dit, oh là là, t'es bien coiffée. J'avais dit, c'est moi. Sauf que là, quand j'ai dit ça, elle m'a dit, ah ouais, bah fais-moi. Et du coup, je lui ai fait... Alors moi, dans mes souvenirs, c'était une tresse magnifique. Je pense que si quelqu'un m'avait pris la coiffure que j'avais faite, ça devait être dégueulasse. Mais dans mon souvenir, c'était une tresse qui était magnifique. Et ma copine, elle m'a dit, c'est trop beau. Et du coup, j'ai coiffé les copines déjà en maternelle. Mais c'est tout petit. Quand je vois mon fils qui est dû en maternelle, je me dis, putain, tu te rends compte que là, je fais déjà des tresses.

  • Speaker #0

    Oui, c'est fou. C'est fou. Et tu avais des personnes dans ta famille qui faisaient ce métier-là ou pas du tout ? Non,

  • Speaker #1

    non, non. Pas du tout. Je suis la seule coiffeuse.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ta mère, du coup, vu qu'elle te coiffait bien, est-ce qu'elle ne voulait pas faire coiffeuse à un moment donné dans son groupe ou pas ?

  • Speaker #1

    Le problème, c'est que moi, j'ai perdu ma mère, j'avais 10 ans. Donc, en fait, je ne me rappelle pas. Tu vois, là, je crois qu'elle faisait secrétaire, mais je ne sais même pas son métier. Je pense qu'elle faisait secrétaire, mais je ne sais pas. Elle était sûre, elle n'était pas coiffeuse. Mais elle aimait coiffer, ça c'est sûr, parce que je me rappelle, j'ai des souvenirs où je me mettais devant elle, devant le canapé, elle me faisait des tresses, elle me mettait des perles.

  • Speaker #0

    Oh, c'est beau.

  • Speaker #1

    Elle me coiffait en fait. Mais je pense que ça a joué sur mon métier parce que du coup, c'est vraiment ce que je me rappelle de ma mère, c'est qu'elle me coiffait tout le temps. Je pense que ça a joué sur ne pas lâcher la coiffure. Je pense que ça a joué. Mais de toute façon, quand elle me coiffait, j'adorais coiffer. Je te dis, ça date de la maternelle. Vu qu'elle est décédée, j'avais 10 ans. À 10 ans, c'est... On est en quelle classe ? C'est CM1 ?

  • Speaker #0

    Je crois que c'est ça, CM1, CM2, par là.

  • Speaker #1

    Sachant que j'ai redoublé une année, je devais être en CE2, CM1, je pense. Je ne me rappelle pas son métier, si elle aurait aimé changer. Après, les femmes, avant, ce n'était pas comme nous. Nous, si on a envie de changer, on change beaucoup plus facilement. Je ne suis pas sûre qu'elle aurait changé pour faire coiffeuse, reprendre des études quand tu as des enfants, tu as un crédit, tout ça. Je ne suis pas sûre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Nous, on a la chance à notre époque, c'est que si on a envie de faire un truc, on le fait. Avant, même quand j'étais à l'école, il y en avait pas mal, tu sais, où leurs parents leur disaient « coiffure, c'est pas le métier, passe ton bac, fais médecine, fais le droit, etc. » Et qu'en fait, j'ai l'impression que dans chaque classe de coiffeur ou esthétique, il y a toujours quelqu'un qui a eu une vie. Avant de revenir, des fois tu te retrouves avec quelqu'un qui a 45 ans, 30 ans, etc. Parce que les parents leur ont dit, c'est pas un métier, donc trouve-toi un vrai métier. C'est ça qui est dur dans ce métier un peu. Quel est ton plus... Alors tu peux aussi nous partager les deux. Quel est ton plus grand échec que tu as appris et qu'est-ce que ça t'a appris ? de vivre cette expérience et aussi du coup pour enjoliver les choses, nous raconter aussi ton plus gros succès du coup.

  • Speaker #1

    Dans la coiffure ?

  • Speaker #0

    Pfff, n'importe, comme tu veux. Le truc qui a vraiment marqué ta vie entrepreneuriale où sur le coup c'était la fin du monde et qu'en fait après finalement ça s'est révélé être...

  • Speaker #1

    Et le pire, je pense que c'est quand j'ai quitté justement le monde du salariat, le monde du salarié, on va dire, et que je me suis mis à mon compte parce que du coup, je passais mon brevet de maîtrise, je l'ai eu et en fait, je suis tombée en anglais sur est-ce que tu es pour ou contre le domicile ? J'avais mis contre et j'avais mis et j'étais allée. Et genre quelques mois après. Du coup, c'est une embrouille avec mes collègues et mon patron, parce que j'étais manager de ce salon. Et en fait, j'ai eu une embrouille entre eux au niveau du financier. Et du coup, j'ai pris parti pour mes collègues parce qu'elles avaient raison. Et en fait, il m'a très mal parlé. Et moi, tu me parles mal une seule fois. Et du coup, il m'avait dit, oui, il faudra prendre la porte. Je dis, je la prends maintenant. Mais en fait, lui, il ne le pensait pas du tout. Mais en fait, il m'a dit ça. J'ai dit, je prends la porte maintenant. Il est revenu le lendemain en passant de la pommade. J'ai dit, non, non, mais moi, je prends la porte maintenant. Je pense que je devais ressentir qu'il fallait vraiment prendre la porte. Ce n'était pas possible, ce truc. Du coup, c'était vendredi. Le lundi, il m'avait mis à pied. Il m'avait dit, tu ne retournes pas à l'entreprise, tu soldes tes jours. Parce que j'ai pas de jours d'heures supplémentaires, tout ça. Il m'a soldé, donc je pense que ça a fait au moins un mois. Et pendant ce mois, je me suis dit, allez, je vais chercher dans ma ville la plus proche. Là, j'étais à Lyon, donc ça me faisait prendre le train. Deux heures de route allée, deux heures de route retour. J'ai dit, allez, je vais chercher vers chez moi. Et en fait, grâce aux réseaux sociaux, au bout d'une semaine, il y a plein de clientes de salon qui me disent, mais Jessica, t'es partie et tout. Je dis, oui. Elle me dit, mais tu ne veux pas venir nous coiffer ? Et en fait, c'est comme ça que je me suis dit, ah bon, du domicile. Du domicile. Et après, du coup, le temps que... À Pôle emploi, où j'ai commencé à... Du coup, je me suis inscrite. Le temps de trouver, de toute façon. Je n'ai même pas eu le temps de poser mes CV que du coup, je m'étais déjà lancée dans le domicile, en fait. Et au bout d'un mois, en fait, je gagnais plus que dans mon salon. OK. J'ai dit, bon, sans regret. Et en fait, ça a fait comme ça. Donc, la première année, j'ai développé déjà les mariages. Donc, j'en avais déjà une trentaine, je crois, la première année. Alors que c'était vraiment que la première année. Donc, ça allait très vite avec les réseaux sociaux. Et pourtant, franchement, ça fait neuf ans que je suis à mon compte. Je n'ai jamais fait les réseaux sociaux. Je publiais de temps en temps. Parce que moi, ça me soulait les réseaux, franchement. Je ne comprenais pas l'intérêt. En fait, il y a neuf ans, je ne comprenais pas l'intérêt. Pour moi, c'était les gens qui aimaient se montrer. Voilà, je n'avais pas compris tout de suite. J'ai compris beaucoup trop tard. Et du coup, c'est comme ça que je me suis lancée à mon compte et que je ne regrette pas du tout.

  • Speaker #0

    Ok, ouais, ouais,

  • Speaker #1

    le domicile. C'est ça qui m'a lancée, en fait.

  • Speaker #0

    Ça bascule, ouais. Ça a été le moment clé, en fait.

  • Speaker #1

    C'était le bon moment. En plus, j'allais me marier l'année d'après, donc c'était vraiment pas le bon moment. C'était pas du tout le bon moment, mais généralement, les grandes choses se font quand c'est pas le bon moment.

  • Speaker #0

    Bah, c'est ça. Parce que de toute façon, si on réfléchit trop longtemps, en fait, il n'y a jamais de bon moment, finalement. Donc, autant le faire en temps.

  • Speaker #1

    Ça s'est transformé en bon moment parce qu'en fait, j'ai gagné plus. J'ai eu plus de temps. d'une peur en fait où on se dit ah là là je vais plus avoir de salaire donc je vais pas pouvoir payer mon mariage c'est transformé j'ai plus d'argent j'ai plus de temps pour l'organiser et puis franchement je perdais 4 heures à aller-retour dans les trains tout ça je voulais des enfants c'était invivable le truc je travaillais plus que je devais franchement j'aurais pas pu avoir des enfants je pense que ça aurait bloqué quoi qu'il y avait oui bah oui mais du coup ça t'a permis de prendre plus de temps pour toi et du coup faire vos projets bébés quoi C'est ça. Donc, je crois vraiment... Ça a été... Voilà. Mais humainement, ça m'a quand même bien impactée. La confiance en moi, en plus, ce n'était pas des patrons... C'était des patrons qui divisaient pour mieux régner. Du coup, ce n'était pas sain. Ce n'était pas sain. Ce n'était pas... J'étais manager, mais en fait, j'étais manager d'une entreprise où déjà, je n'avais pas la même vision qu'eux, qui ne propulse pas les coiffeurs à monter. En tout cas, je dis, mais des trucs... cons, ils me disaient, oui, il ne faut pas qu'elle prenne de café entre les pauses, et finalement, derrière, ils nous disaient, oui, il faut nettoyer tous les jours les miroirs, et puis finalement, c'était, ils leur disaient l'inverse, en fait, il y avait une énorme et jusqu'à ce qu'on s'en rende compte, en fait, ils nous avaient toutes prises, et là, on s'est rendu compte, vraiment, qu'en fait, ils disaient à l'une, à l'autre, et bien, à partir de ce moment-là, en fait, on est toutes devenues super copines, et elles ont toutes, quand je suis partie, elles sont toutes parties.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes.

  • Speaker #1

    Il a tout perdu.

  • Speaker #0

    Généralement, dans ce genre d'équipe, en fait, il y a toujours une personne qui tient, on va dire, l'équipe. Mais une fois que cette personne, elle part, parce que justement, c'est la seule personne qui te motive à aller bosser. Et en fait, une fois que la personne, elle part, après, ça part. Et après, les patrons, ils ne s'étonnent pas. « Trouve plus d'employés ! Les gens ne veulent pas bosser ! » Non, ce n'est pas les gens ne veulent pas bosser. C'est juste qu'en fait, vous nous dégoûtez du métier.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que j'ai fait. Même moi, j'ai fait du tort parce que, tu sais, quand tu es manager, tu as un cœur extrêmement... Tu ne peux pas faire toi ce que tu veux parce que tu es guidée. Ce n'est pas ta directive. Et du coup, déjà, tu fais des erreurs parce que tu apprends, déjà d'une. Et en plus, tu fais des erreurs qu'on te dit de faire ça et on t'impose de faire ça. Et du coup, en fait, ça ne va pas du tout. Donc franchement, ça m'a appris plein de choses justement sur ce que je ne voulais plus, sur ce que je voulais être. Donc finalement, ça apprend toujours des choses.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, là, depuis que tu es à ton compte, tu as toujours travaillé seule. Oui. Et ça, ce n'est pas quelque chose qui t'intéresse ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, je me suis parée. En fait, ça fait un an où je me révèle, on va dire, où j'ai pris les réseaux sociaux. Je veux monter, je veux grandir. Parce qu'en fait, moi, j'étais très… La première année, j'étais au plafond de la micro-entreprise sans TVA. Et en fait, je me suis freinée. Je me suis auto-sabotée en me disant, de toute façon, je ne peux pas faire plus. Je ne veux pas passer à la TVA. Ça me fait peur, ce monde de grossir. Et en fait, du coup, j'ai freiné. Donc, je n'ai jamais augmenté mes tarifs en neuf ans. J'ai gardé la même clientèle en neuf ans. Et en fait, je me suis auto-sabotée parce que mes charges, elles ont augmenté. Oui. Et jusqu'à un moment donné où en fait, je me suis sentie où j'ai dû aller voir un comptable. J'ai dit, ben voilà ce qui se passe. Il me dit, Jessica, vous vous rendez compte que vous êtes la seule entreprise de France où en neuf ans, vous avez perdu du salaire. normalement en devant tu prends de l'expérience moi mes clients, moi je fais des formations donc je leur ai apporté que du plus en devant mais en fait par contre j'ai baissé mon salaire parce que du coup vu que j'augmentais pas que mes charges elles augmentaient, j'ai baissé mon salaire bah oui oui, parce que l'information elle l'attend pas et du coup l'année dernière j'ai fait plein de formations, je crois que c'est l'année où j'ai fait le plus de formations et du coup en fait j'étais obligée de passer le pas, de sauter cette barrière de la TVA donc de payer plus tout ça mais en fait en faisant ça j'ai augmenté mes tarifs alors je ne suis pas au niveau de mes collègues je suis plus basse on va dire pas sur le monde du mariage mais sur la partie coiffure classique pour y aller doucement aussi avec ma clientèle parce qu'en 9 ans tu coiffes à ce prix là je ne peux pas me permettre non plus de tout perdre d'un coup donc j'ai augmenté quand même mais tu vois petit à petit réévaluer la chose parce que ce n'est pas possible C'était plus possible. En fait, moi, je ne veux pas que tu viennes parce que je ne suis pas chère. Sachant que mes clients, il y a 9 ans, sont venus, j'étais plus chère que ma région. Et en fait, je n'ai pas fait attention, vu que je ne regarde pas ce que les autres font, les prix pratiques. Et en fait, je ne m'étais pas rendue compte qu'en fait, la coiffure avait évolué. Et moi, j'étais toujours restée. En fait, tu vois, il y a 9 ans, les prix de la coiffure, et bien moi, j'étais restée à 9 ans des prix de la coiffure. Avec les têtes que vous avez dû me donner.

  • Speaker #0

    Sauf que le monde de la coiffure, c'est un métier qui évolue tellement vite. Déjà, il y a une... Ce n'était pas les mêmes techniques. Donc forcément, à l'époque, les prix, ça allait. Mais du coup, maintenant, tu mets les prix d'il y a devant, plus les techniques de maintenant et les produits de maintenant. C'est sûr que c'est plus rentable. Ce n'est pas rentable. Et justement, est-ce que ça te gêne de parler prix ou pas ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Je sais qu'il y a des gens qui ont du mal, mais c'est vrai que moi, non, pas du tout. Je n'en ai rien à faire de parler de prix.

  • Speaker #0

    Et du coup, on va parler partie coiffure normale et partie mariage. Comme ça, au moins, on se segmente les deux. Du coup, là, imaginons que je t'appelle, j'ai envie de prendre rendez-vous pour une coupe brochure ou un balayage. Combien est-ce que ça coûte à peu près ?

  • Speaker #1

    Tu te rends compte que je suis obligée de prendre ma plaquette parifère ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en neuf ans,

  • Speaker #1

    ne vaut pas un an de… Dans mon cerveau, tu vois, il switch encore. Alors, donc du coup, si tu viens chez moi… alors moi j'ai gardé la ligne balayage à l'ancienne donc tu veux des mèches alors balayage, baby light mèche, pour moi c'est la même chose en gros je vais te mettre des volumes forts par contre je leur dis à la cliente, je lui dis voilà vous voulez pas cher, c'est les volumes, c'est comme avant c'est les volumes forts ça va vite, voilà faut que ça débite c'est ce qui se faisait avant je fais quand même un gloss mais il faut que ça soit sorti en moins de 2h donc je suis cash, je leur dis voilà moi si vous voulez ça y'a pas de soucis mais moi pour euh pour pratiquer ce tarif-là, c'est un rendez-vous en moins de deux heures. Donc, ça va vous optimiser plus le choix parce que je vais mettre un Occitan qui est plus fort. Mais voilà, c'est elles qui font leur choix. Donc, en gros, sur un balayage, on va dire que sur des cheveux mi-longs, parce que j'ai une différence entre court, mi-long et long, là, tu seras cheveux courts. Donc, cheveux courts, c'est des tours d'oreilles. Tu es à 110, 130, c'est un cheveu mi-long, c'est ici. Et à plus de moment, tu dépasses là, je suis à 150. Donc, ça, c'est le poursuivre balayage qu'on faisait il y a 10 ans. J'ai laissé la ligne pour bien leur montrer la différence, parce qu'elles ne comprennent pas. Et j'ai fait une plaquette avec des visuels où, par exemple, on voit le balayage. Et après, toutes les nouvelles méthodes où c'est à 10 volumes pour éclaircir, où on va faire des placements par rapport à leur crâne. Donc, c'est plus je te fais une raie, une étoile, et hop, tu montes comme ça. Donc, je leur explique bien la différence. Et là, par contre, du coup, je suis à 250, 300 ou 350. Comme ça, je leur montre bien. Et pareil, le temps. Là, c'est 2 heures. Là, c'est 4, 5 heures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Je leur dis des choses. Et après, je leur dis, c'est soit que vous faites, soit que vous ne faites pas. Et après, j'ai créé une ligne intermédiaire où en gros, tu n'as pas le budget pour 350 parce que quand tu as payé 150 euros toute ta vie, payer 350, je comprends que ça fait mal. Mais je leur explique bien qu'un balayage, c'est tous les 3-4 mois que tu es obligé de revenir parce que tu as la barre. Alors, la nouvelle façon, normalement, c'est un an. Moi, je trouve qu'au bout d'un an, c'est vraiment trop... Ça ne va pas. Donc, je leur dis, c'est un an. Et six mois, on peut refaire le devant. Donc, le devant comme ça. Et là, par contre, en gros, de refaire la partie une, donc le contouring, le dessus de tête, du coup, j'ai une ligne intermédiaire où je suis à 165, 185 et 205. Donc, généralement, elle penche, en fait, celle de 150, elle penche pour cette ligne-là avant justement d'arriver sur l'autre. Parce qu'au bout d'un moment, au début, tu sais, quand elles ont un balayage et du coup, elles ont assez de boulons, donc c'est de la correction où je mets de la... la couleur justement pour apporter de la profondeur, enlever la barque. Et en fait, au bout d'un moment, quand elles ont vu qu'elles ont un chemin moins abîmé, que ça demande moins de temps, elles sont plus prêtes à mettre le prix. Mais c'est vrai que de passer de l'un à l'autre, c'est plus compliqué pour elles quand elles ont toujours payé ça.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, c'est totalement deux techniques différentes. Il y en a un où, clairement, on va chercher la rapidité. Il n'y a pas de personnalisation, c'est vraiment tu fais tes quatre séparations, hop, hop, hop, hop, hop, tu ne réfléchis pas, et c'est plus fort. Alors que l'autre, c'est vraiment là, on prend le temps, on fait un diagnostic, on regarde le cuir chevelu, on regarde l'implantation des cheveux, et on adapte la technique en fonction du résultat souhaité et en fonction de la cliente, et les produits aussi qui sont adaptés en fonction. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai volontairement gardé les lignes pour qu'elle soit bien consciente parce qu'elle croit que c'est du vol. Et avant, pour être honnête, tu vois, là, j'ai perdu une cliente. C'est Bonvent. Je l'adore. C'est une copine, mais Bonvent. Là, elle m'envoie un message. Elle me dit oui, tes tarifs, du coup, tu peux me redire. Parce qu'elle, elle vient tous les ans, tous les ans et demi, tu vois. J'étais à 70 euros. Elle a les cheveux longs.

  • Speaker #0

    Wow.

  • Speaker #1

    Et du coup, elle me dit, donc elle me dit ouais, tu peux me donner tes tarifs. Et elle, je sais que c'est un balayage classique, tu vois. donc en deux heures et du coup je lui ai dit 150 elle m'a dit ah mais t'as plus que je remets pas en cause ton travail mais t'as quand même doublé tes prix en un an elle me dit bah du coup ça me va plus je comprends totalement on se reverra parce qu'on fait de la danse toutes les deux on se reverra sur les pistes de danse mais y'a pas de soucis je l'ai pas retenue parce que si t'es pas 70 elle le retrouvera plus jamais non non non mais c'est ça et puis de toute façon ma qualité de travail 70 elle avait un balayage un gloss coupe brushing j'y restais je restais même plus du vol mais oui je suis folle mais vu que beaucoup ne parlent pas de prix et que moi je parle de prix et bah du coup tu sais il y avait un frein, moi j'ai pas vu, j'ai pas regardé les enseignes du prix tu vois donc je me suis complètement fait avoir en fait c'est juste mes clientes elles ont eu de la chance c'est ça c'est ça en fait là on est dans une période où comme tu dis c'est

  • Speaker #0

    soi en fait si tu veux les le consommateur moyen n'existe presque plus. C'est soit tu es dans le 70, c'est soit tu vas dans les minimums 100 euros, 150 euros. En fait, entre deux, ça n'existe plus maintenant. Ce n'est plus possible ni pour les professionnels, et même pour les consommateurs, parce qu'ils vont devoir encore plus couper sur leurs priorités, savoir ce qu'ils veulent. Donc, c'est soit tu as les gens qui ne veulent que du 70 euros, eux, ils vont avoir du mal à trouver.

  • Speaker #1

    tu vas chercher dans ceux qui peuvent mettre un peu plus et qui viennent un peu moins du coup parce qu'avant oui tu payais 70 euros mais tu viens plus souvent sauf pour elle elle c'est parce qu'elle se laissait tu vois et puis moi je lui faisais un travail fin en fait je lui faisais un travail déjà d'une valeur intermédiaire tu vois de 100 euros en fait elle devrait même être à 200 euros mais sauf qu'elle ne se rend pas compte que c'est juste que je ne lui ai jamais facturé c'est la drogue Donc là, pour trouver la même qualité de travail à un prix comme ça, ça ne sera pas possible.

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, elle ne trouvera pas, c'est mort. Elle ne trouvera pas ou alors soit elle va trouver, mais du coup, elle va payer plus cher ailleurs. Soit elle va revenir vers toi, mais 70 euros, non, elles seront plus chères.

  • Speaker #1

    Et le but, c'est d'augmenter. C'est parce qu'à Lyon, elles sont beaucoup plus chères que ça et elles sont présentes. Elles ont raison, c'est juste que moi je me sentais pas capable d'y aller franco, j'allais plus avoir de clientèle. Elles l'ont la clientèle parce qu'elles ont fait les réseaux sociaux, elles ont anticipé. Là moi, c'est mort. Insta c'est soit tu publies des couleurs, soit tu publies de la coiffure. Déjà coiffure, maquillage c'est déjà trop pour le robot. Donc si je vis mon couleur, c'est mort, c'est pas possible. Et puis moi le but c'est d'aller dans le 100% mariage. Alors, ça ne me dérangera pas de faire les couleurs, les balayages sur les mariés, mais si je peux réduire l'autre partie, moi, ça me va très bien. Après, je me fente toujours sur les dernières techniques de balayage, d'ombré, tout ça, parce que je veux rester à la page des dernières formations sur les coupes, mais spécialisation femme. Tu vois, j'ai enlevé les permanentes, j'ai enlevé les défrisages, j'ai enlevé… je ne fais plus de formation coupe-enfant, coupe-homme. parce que c'est pas là où je veux aller, ça veut pas dire que je sais pas faire, mais par contre, si tu vas commencer à demander des coupes spéciales, et encore, j'ai été formée, j'ai fait mon brevet de maîtrise, j'ai été formée au peine-ciseau, donc je sais très bien gérer mon peine-ciseau, mais c'est pas là où je m'éclate, donc je vais pas aller faire des formations sur des lissages, des permanentes, des coupes, que c'est un truc qui m'anime pas. Moi, ce qui m'anime, c'est les cheveux longs, c'est de la matière femme, c'est d'embellir une femme, ça, c'est mon créneau. Donc, je vais continuer de me former que sur ça. et du coup de développer, d'être au max sur ça.

  • Speaker #0

    Ok, c'est cool, c'est cool, c'est cool. Ouais, les enfants, c'est bon. Moi, déjà, par exemple, permanente, et Thérésa, ça, c'est le truc, je lui dis, c'est mort, je ne le ferai jamais. Ça pue. Et là, les enfants, là, pareil, les hommes et les enfants, j'arrête aussi parce que, comme tu dis, c'est pas quelque chose qui m'anime, en fait. On a beaucoup de points de commun là-dessus. C'est vrai, c'est vraiment, comme tu dis, les cheveux longs, la matière, etc., qui est plus intéressant, finalement, quoi. Alors, d'autres questions ? Si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui démarre... Ah, attends, attends, mais on n'a pas parlé du côté... Tu n'es pas coiffure marquée, pardon.

  • Speaker #1

    J'y suis allée beaucoup plus... Pareil, mon premier forfait, je ne sais même plus à combien il était il y a 9 ans. Je pense que j'étais à 70 euros forfait coiffure parce que j'ai commencé par le forfait coiffure parce que quand je suis partie en salon, je ne faisais plus les maquillages et je ne me sentais pas assez légitime. Pour reproposer du maquillage, dix ans après, parce que je crois que j'ai dû faire ça, parce que j'ai commencé tout de suite la coiffure, donc ça doit faire 19 ans que je suis coiffeuse. Donc j'ai dû faire dix ans où je n'ai pas pratiqué de maquillage. Ça avait tout évolué, je ne me sentais pas légitime. Donc j'ai commencé par la coiffure et je crois que c'était 70 euros. Essai et coiffure.

  • Speaker #0

    Essai et coiffure !

  • Speaker #1

    Non, mais il y a neuf ans.

  • Speaker #0

    Essai et coiffure !

  • Speaker #1

    Ça se tolère, mais ça ne se tolère pas longtemps. Non ! Merci. Pas longtemps. Oui, parce qu'en fait, je suis partie de mon forfait de mon salon. Et encore, il n'y avait que moi qui faisais les événementiels.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'ai parti de ça. Et en fait, j'ai très vite compris qu'en fait, ce n'était pas du tout rentable. J'ai fait un an. La deuxième année, je crois que j'ai dû passer à 150. Donc, j'ai doublé. Oui. Troisième année, j'ai vu que ça n'allait toujours pas. En fait, quand tu prends les prix et tu divises, tu dis l'heure passée. Non, en fait, je ne suis pas dedans non plus. Après, je crois que je suis passée à 300. Je n'étais pour ma part pas non plus dans mes créneaux. Et du coup, pour finir, parce qu'après, je suis passée avec le maquillage. Et là, je finis un coiffure maquillage à 6 euros. J'ai passé l'année dernière le cap. Je crois que j'étais à 450 et je suis passée à 600. Parce que contrairement à toi, moi, quand je mets un prix, c'est le prix pour tout le monde pareil. Je ne fais pas… Tu sais, toi, tu fais des… Tu testes. Moi, je teste. Oui, oui,

  • Speaker #0

    moi, je teste. Là, du coup, maintenant, je suis à 630. Et là, ça y est, je sens que je suis bien. Oui, alors que moi,

  • Speaker #1

    j'ai plus de… Donc à chaque fois, j'ai peur quand je le fais, mais je me fais violent. Je me dis, allez Jessica, tu les vaux. Ce que tu fais, ça les vaux. Et en plus, je pense, maintenant que je suis à 600 et que je valide, je me dis, mais en fait, je ne suis même pas… Ce n'est pas ma valeur encore. Je sais que ce n'est pas ma valeur. Je le sais. Je sais ce que je vaux. Je sais mon expérience. Je sais le retour client que j'ai. Ce que je propose, ça ne les vaut toujours pas. Mais voilà, moi, je ne me sens pas légitime de passer… C'est bête, si je m'auto-sabote toute seule.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    je comprends je comprends du coup là je suis à 600 déjà je suis déjà plus avec mes valeurs et quand on me dit que je suis parce que ça je l'ai ah mais pas forcément des mariniens qui me disent ça parce qu'il y en a qui diront toujours que je suis trop chère d'autres pas c'est cher d'autres bien parce que je les valide donc c'est que c'est bien mais par contre des wedding planners des photographes des oh là là mais t'es chère mais je suis chère attends on reprend 600 moins l'URSAF moins ma TVA moins le coût de mes produits moins l'assurance tu enlèves toutes ces charges après on va parler tu te rends compte de combien de temps je passe sur la mariée des fois les belles découvertes c'est une heure heure et demie après tu as la maman qui te rappelle et puis après elle te rappelle pour te redemander des choses que tu as déjà dit que tu as déjà marqué sur le contrat que tu as déjà marqué sur ton réquis ton sujet calculatif ouais où il y a tout marqué mais non elles aiment le contact en fait elles cherchent pas une coiffure ou un maquillage sinon elles vont en institut elles cherchent Quelque chose de personnalisé. Donc, du coup, elles veulent du contact humain. Elles veulent se rapprocher de quelqu'un. Et ça, c'est du temps humain. Et le temps humain, ça se paye. Et en fait, 600 euros, je ne suis encore pas dedans. Je ne suis encore pas dedans. Parce que quand tu divises les horaires, ça ne va pas. Là, j'ai une wedding planner qui me disait, moi, je suis à 100 euros de l'heure. Et après, elle me montre un contrat. Elle va dans des gros domaines. Elle me montre un contrat marié. Elle la paye 140 euros. Donc, 140 euros, c'était que le maquillage. Mais, et c'est jour J. Je lui dis, mais du coup, elle n'est pas à 100 euros de l'heure, elle. Mais elle me regarde. Je dis, ben non, elle n'est pas à 100 euros de l'heure. Parce que si tu enlèves du RSAF la TVA, elle n'est absolument pas à 100 euros de l'heure. Elle doit être à même pas 10 euros de l'heure, la fille. Même ça.

  • Speaker #0

    150 euros, mais les gens ne se rendent pas compte. Mais moi, c'est pareil. J'ai un peu fait comme toi au début. J'ai dû le faire à chaque fois. Au début, parce que moi, quand j'ai commencé, c'était à 3 ans. Donc, il y a 3 ans, la norme, c'était 150 euros. J'ai pris les prix de là où je bossais aussi. Et en fait, pareil, je me suis vite rendue compte que ce n'était pas possible. Du coup, j'ai doublé. Et en fait, pareil, tu augmentes, tu augmentes. Et comme tu dis, là, 600, 630 euros, je sens que ce n'est pas encore assez. Mais en même temps...

  • Speaker #1

    C'est raisonnable. On va dire, on arrive dans la case du raisonnable. Mais en fait, on se sent comme ça parce que... Les autres n'ont pas encore augmenté parce qu'elles étaient trop hautes. Et je comprends. Sauf qu'en restant comme ça, en fait, il faut que tout le monde monte parce que du coup, leurs taux d'erreur sont trop bas. Et en fait, elles sont légitimes. Si tu te formes, si tu donnes quelque chose de qualique, que tu es là, que tu es un vrai professionnel qui ne fait pas l'envers. Je parle d'un vrai professionnel comme moi, je le suis. On n'est pas... Pourquoi nous, on serait à 10 euros de l'heure ? Je suis désolée. Moi, je ne travaille pas pour 10 euros de l'heure. Je vais faire caissière à 10 euros de l'heure.

  • Speaker #0

    Et même les gens en SMIC ne t'entendent pas.

  • Speaker #1

    Pourquoi nous, en tant que coiffeuse-maquilleuse, on devrait être le plus bas ? On est quand même le service le plus bas d'un mariage. Je dis pourquoi ? C'est quand même le seul truc qui reste. Je suis désolée, c'est l'ambiance d'un mariage. le lieu, la beauté, on va dire, de l'accueil. Et la mariée, elle était belle. Pourquoi nous ? Alors, la mariée, la robe de mariée, elles y vont. 2 000, 3 000,

  • Speaker #0

    4 000, 5 000 euros.

  • Speaker #1

    Je suis désolée. Non,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    mais... Non, non, c'est pas possible.

  • Speaker #0

    Tu vois, là, il n'y a pas longtemps, là, je suis tombée sur un poste, en fait, où... Parce que moi, je regarde beaucoup les trucs de luxe. Et là, moi, je suis... Je suis née pour... Enfin, je suis née pour être dans le luxe. Je suis... Je suis une trans financière. Je suis une riche dans un corps de pauvre. Bref, j'ai vu en fait, c'était, ils montraient les prix d'un mariage de luxe. Et donc, ils te montraient le lieu entre 50 000 et 200 000 dollars. Le wedding planner entre 10 000 et 50 000 dollars. Fleuriste entre 5 000 et 30 000 dollars, etc. T'arrives à la coiffure maquillage, 1 000 dollars. Je lui mets un commentaire, je lui mets il y a...

  • Speaker #1

    les calculs sont pas bons et vignes on nous a tous dévalorisé en fait on a toujours dit bah voilà tu es quoi fait c'est maquillé suis en bas ouais que du coup nous on se dit qu'on est en bas mais pourquoi on est en bas bah c'est parce qu'on a choisi d'être en bas enfin elles ont faim oui mais on n'est pas en bas en fait et là le tournant de la coiffure ce que des stétiques je sais pas si c'est encore ça mais le tournant de la coiffure on n'est pas en bas

  • Speaker #0

    L'esthétique, c'est encore un peu derrière.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    En tout cas, ça va, mais...

  • Speaker #1

    On n'est pas en bas, les filles. Donc, on monte et ça ne va faire que monter. Et effectivement, c'est soit tu montes, soit tu restes en bas.

  • Speaker #0

    Exactement. Soit tu restes dans les... En plus, le pire, c'est que les clientes les plus exigeantes, c'est celles qui sont en bas. C'est-à-dire celles qui veulent coiffure, maquillage, trois essais et avoir la possibilité d'aller voir ailleurs si elles n'ont pas content des trois essais, qui veulent vouloir le tout. pour moins de 100 euros et c'est celles qui sont les plus exigeantes et les plus chiantes alors que quand tu tapes dans les clientes qui sont prêtes à mettre dans les 600 euros voire plus dans leur mise en beauté mais clairement des fois elles me disent oh j'ai pas envie de mettre de fond de teint clairement j'utilise le moins produit sur ce genre de clientes alors que quand tu vois les maquillages où elles ont quatre tonnes de maquillage etc ou des hollywood wave bien laquée bien machin C'est sûr que c'est une clientèle qui ne va pas payer non plus 600 euros. Enfin, souvent, j'ai remarqué que c'est souvent ça en fait. Donc, j'ai…

  • Speaker #1

    600 euros, je ne suis pas dedans encore. Ah ouais ? Parce que je ne suis pas là qui vont dire… Non, je ne suis pas…

  • Speaker #0

    Non, non, non, ce n'est pas le cas.

  • Speaker #1

    Tu enlèves la moitié en charge, en URSAF, en TVA, en tout ça. Il y a déjà plus de la moitié qui part. Donc, en gros, il ne doit rester même pas 300 euros. 300 euros, imaginons que je suis à 100 euros de l'heure, ça fait 3 heures.

  • Speaker #0

    Non, mais…

  • Speaker #1

    Plus de 2 heures à l'essai, plus de 2 heures le jour J, ça fait 4 heures. plus le temps de la réalisation des devis, la signature de devis, le temps de faire le contrat, de renvoyer les informations. Ah bah non, là, ça ne va pas. Finalement, je veux changer, je veux rajouter des personnes. Et puis finalement, les horaires, est-ce que là, on ne changerait pas ? Non, mais c'est des heures, ça, de travail. C'est en dessous de son.

  • Speaker #0

    J'ai calculé qu'en fait, en moyenne, par mariée, ça prenait à peu près 9-10 heures.

  • Speaker #1

    Oui, moi,

  • Speaker #0

    j'ai l'impression. Si tu divises par 600, en fait, ça nous revient du 60 euros de l'heure. Donc, c'est pas encore.

  • Speaker #1

    Dans les 60 euros, tu enlèves plus de la moitié.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. Tu enlèves plus de la moitié, parce qu'après, ça dépend des gens. Mais quand tu te formes, l'URSAF, la TVA, les produits, c'est plus de 50 %, ça, c'est sûr. Donc,

  • Speaker #0

    non, ça va. Moi, je sais qu'en étant en fonction des charges, tu enlèves 70 %. Tu enlèves 70 %. Et encore, enfin, ce qui reste, une fois que tu enlèves les charges, c'est… pas ce qui va dans ta poche parce que comme tu dis il y a les formations il y a les formations et puis aussi un bon entrepreneur sait qu'en fait il faut toujours laisser de l'argent de côté pour faire de la trésorerie etc donc 60 euros de l'heure quand tu as de la tva quand tu as des charges quand tu as quand tu as l'urssaf etc et surtout quand tu te payes un salaire en fait tu te payes un salaire bah tu payes ensuite ton salaire voire un peu plus à l'urssaf parce que tu t'es versé un salaire donc en fait 60 euros de l'heure pour le moment ça reste assez maigre mais c'est sûr que quelqu'un qui a son forfait qui est à 200 euros elle va se dire mais c'est beaucoup mais c'est sûr qu'en fait quand tu arrives aussi 100 euros et que tu les dis tu dis il ya encore du boulot en fait il ya encore devrait être à au moins 1000 quand tu te rembêtes c'est une 100 euros par on devrait être à 100 euros par heure ouais

  • Speaker #1

    bien ouais 100 euros si c'est 10 heures, on devrait être à 1000. Donc, je sais que je suis loin. Il y a une lyonnaise, elle est déjà en plus dans ces prix-là et elle a totalement raison. En fait, ce n'est pas elle qui est chère, c'est nous qui sommes basses, c'est tout. On facture notre travail, en fait, on sous-facture nos heures. Elle a complètement raison, en fait. Ah oui. Ça m'a fait choquer en disant, quand j'ai vu les devis, parce que j'ai dans des domaines où justement, ça ne l'a pas fait avec elle et j'ai vu son devis. Effectivement, je me suis dit, waouh, comme elle facture. Et après, quand je me suis mise à table, j'ai regardé, je me suis dit, en fait, c'est... elle qui a raison, elle a pris sa place parce que j'étais moins chère et aussi efficace, mais parce que c'est moi qui ne suis pas dans les prix, ce n'est pas qu'elle est moins forte ou pas, c'est juste que moi, je ne suis pas dans les prix. Elle a résilié avec elle parce que même en résilient, on peut rire dans les arts de sa signature de contrat et de l'essai, j'étais encore moins chère en me reprenant moi avec l'essai de jour J. Ben oui, mais pour ça,

  • Speaker #0

    finalement, et oui. Elle a totalement raison. Pour nous, c'est encore un peu, enfin, c'est pas si loin que ça, finalement. Mais c'est vrai que je me rappelle quand j'ai commencé, ou même pire, c'est quand j'étais à l'école, il y avait une camarade, justement celle qui avait 45 ans, qui me montrait le travail d'une amie à elle. Elle disait « Regarde, elle prend 500 euros pour ça. » Et moi, à l'époque, j'étais du genre

  • Speaker #1

    « 500 euros pour ça ?

  • Speaker #0

    Mais comment ça ? » Et aujourd'hui, c'est…

  • Speaker #1

    C'est même pas assez cher.

  • Speaker #0

    Voilà. Et aujourd'hui, en fait, quand tu es dedans, c'est en fait, quand tu n'y es pas, tu ne te rends pas compte, mais quand tu es dedans, c'est là que tu te dis « En fait, il y a encore du boulot. » Et finalement, 1 000 euros, vraiment, je suis d'accord avec toi. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Si tu fais 10 heures, on parle d'heures. Si c'est le temps de deux vies. Parce que là, moi, j'ai eu un débat avec une formatrice en maquillage où elle disait que j'étais beaucoup trop chère. C'est vrai que j'étais plus chère qu'elle, mais beaucoup plus chère qu'elle.

  • Speaker #0

    Les formatrices, on va en reparler.

  • Speaker #1

    Mais je pense qu'on était plus du double. Je suis plus du double voir le trip d'elle. Et elle travaille très bien. Ce n'est pas une question de travail. Je lui dis, mais toi, tu fais comment ? Je lui dis, le contrat, non, moi, je ne fais pas de contrat. Je lui dis, ah, tu ne veux pas te contrôler ?

  • Speaker #0

    D'accord, on va aller voir.

  • Speaker #1

    Ok, je lui dis, mais du coup, ça se passe comment ? Elle me dit, elle m'appelle, elle me dit la date. Je lui dis, ok, je suis disponible ou pas. Et je note son nom et voilà. Je lui dis, donc, tu n'as pas 10 heures de travail. Tu as en gros le temps de l'essai, 5 minutes le temps du rendez-vous. Et le jour J, mais même si elle fait des beaux maquillages, elle ne prend pas assez le temps de savoir la personnalité de sa cliente. C'est pas possible. Et en plus, quand je vois, j'ai fait l'essai avec elle et en fait, elle m'a recommandé un mascara et moi, je teste toujours sur moi avant. Et je ne comprends pas comment elle peut... Elle a des retours positifs parce qu'en fait, le mascara, je l'utilise tous les jours. J'ai des traces tout le temps à la fin de la journée. Tout le temps, ça retient. Je dis, mais comment ? Je dis, c'est pas possible. Ou alors, elles font comme ça, elles l'enlèvent en fait. Ben oui. en fait on a même si elle elle travaille très bien et pareil elle retouche tout sur les réseaux sociaux alors que moi je mets brut je ne retouche pas mes photos c'est tel quel moi je prends mon téléphone je mets je fais déjà un assez gros travail de titre pour aller retoucher les photos les vidéos que je fais mais elle c'est tout retouché c'est même si elle travaille très bien parce que moi son travail je l'ai vu en vrai il était magnifique mais pourquoi t'as les y'a pas besoin d'aller lisser les pores les cernes tout ça mais voilà elle était moins chère que moi mais on a pas le même travail. Donc oui, il y en a qui seront plus chers, d'autres moins chers, mais il faut évaluer c'est quoi ton prix. Ah, toi, je t'appelle, tu te prends rendez-vous, hop, c'est terminé. Donc, ne va pas lui envoyer des questions sur A et N. Elle ne te répondra pas. Elle dira oui, on verra le jour J. Il n'y a pas de question. C'est on se voit le jour J. C'est 5 minutes de diagnostic parce qu'il n'y a pas le temps.

  • Speaker #0

    L'expérience, finalement, en fait, c'est l'expérience client.

  • Speaker #1

    c'est pas la même et c'est pas que je suis une voleuse moi j'ai ma clientèle ma niche à moi c'est des mariées qui veulent prendre leur temps elles ne se marient qu'une fois dans leur vie elles veulent se sentir uniques personnalisées elles veulent se sentir comprises qu'on a compris leur personnalité ce qu'on attend d'elles elles ont besoin de se sortir rassurées et moi c'est ça ma clientèle donc bah oui c'est une facture mais en soi en fait qu'elle fasse ça ou que moi je fasse ça il n'y a pas de problème c'est juste qu'elle elle va débiter du maquillage et moi je vais débiter de la parole c'est ça

  • Speaker #0

    S ça demande moins d'espoir.

  • Speaker #1

    Je prie beaucoup de paroles, beaucoup de temps à parler avec mes clientes. Mais je les connais, je les connais toutes, mes clientes, je sais si elles ont des enfants, si elles aiment partir au ski, si elles font beaucoup de vacances à l'année, si elles ont un travail prenant, comment elles se lavent les cheveux, à quelle fréquence, si elles font les bons gestes, si elles se maquillent, si elles ne se maquillent pas. Et avec quoi ? Est-ce qu'elles lavent leurs pinceaux ? Voilà, moi, je connais mes clientes. Je sais à qui j'ai affaire. Est-ce que parce que les clients, ça ment, quand elles te disent, oui, mais moi, je fais ça. Oui, on va aller plus loin et on verra. J'ai une de mes clientes, là, une mariée. Elle me dit, oui, mais cette année, voilà, moi, je ne veux pas de fond de teint. Je suis allergique, je fais des boutons. Je dis, ah bon ? Je dis, oui, c'est rare. Après, les allergies au niveau des yeux, oui. Je dis, ah bon ? Le fond de teint, vous faites des boutons ? Je dis, mais d'une maquilleuse. Elle me dit, non, moi, quand je me maquille, je dis, donc, parce que vous vous maquillez rarement. Je lui dis, mais quand vous vous maquillez tous les six mois, un an, votre fond de teint, c'est le même ? Elle me dit, bah oui. Je dis, bah, je cherchais pas.

  • Speaker #0

    Il est périmé. Il est périmé ?

  • Speaker #1

    Non, il est périmé. Et là, elle me regarde, elle me dit, ah bah ouais. Je dis, bah oui. Et je dis, votre pinceau, vous le nettoyez ? Bah non. Je dis, bah, je cherchais pas, il y a plein de microbes. Elle me dit, donc, il suffit que vous ayez déjà des petites plaies, en fait, sur votre visage, parce qu'il y a un peu de sécheresse. Ah oui. Vous mettez votre fond de teint qui est périmé et votre produit qui est infecté et que vous allez vous maquiller, il ne faut pas s'étonner que le lendemain, il y a des...

  • Speaker #0

    Il y a des boutons, quoi.

  • Speaker #1

    Et elle me dit, effectivement, je n'ai pas fait cette réflexion, ça pouvait venir de ça pour moi, vu qu'il était neuf, parce qu'elle l'a utilisé que deux fois, et bien il n'y a pas de problème, je lui dis, mais votre jambon, vous l'achetez neuf, vous le mettez dans le frigo, il est brimé, et vous dites, c'est comme ça, vous prenez le jambon, vous allez le manger, puis le lendemain, vous allez dire, c'est pareil, c'est exactement la même chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est totalement ça, totalement. Mais oui, en fait, de toute façon, il y a à manger pour tout le monde, ça c'est sûr. Mais voilà, c'est pas le même repas. T'as le fast-food, t'as la brasserie et puis t'as le gastro. Voilà, c'est trois choses totalement différentes. Tout le monde bosse bien, mais dans sa niche, en fait, finalement. Et les formatrices, ça, c'est un truc qui me... Quand je fais les formations, c'est pour ça que j'arrête les formations en France. C'est parce qu'en fait... OK, on fait une formation, c'est super, j'ai appris des super techniques, etc. Mais quand il faut commencer à parler argent, commencer à parler business, il n'y a plus personne. Et moi, dans les formations, je suis toujours friande de ça, de savoir comment les gens font pour arriver là où ils en sont, pour facturer, etc. Et là, à chaque fois, comme tu dis, je me rends compte, les formatrices, je suis deux, trois fois plus chère qu'elles. Et elles sont incapables de me dire comment faire pour réserver une mariée, comment faire pour... créer une expérience client, comment faire ? Elles savent juste me dire comment faire des jolies boucles, comment faire un beau chignon. OK, c'est super, j'apprends des super techniques, mais bordel, en fait, oui, l'artistique, c'est sympa, mais ce qui fait manger, c'est le business, en fait. C'est si tu factures correctement, c'est ça, en fait. Et du coup, les formatrices, à chaque fois, c'est... J'ai envie de les secouer en mode,

  • Speaker #1

    mais bordel de merde !

  • Speaker #0

    C'est assez compliqué, ça. J'avais fait une formation avec quelqu'un qui... Tu l'as fait il n'y a pas longtemps d'ailleurs avec elle. Et on est d'accord, c'est quelqu'un de renom qui est connu partout en France, qui a un super talent, etc. Et du coup, quand je lui ai demandé, parce que moi, c'est la question que je pose tout le temps, quand je lui ai demandé combien tu penserais qu'il faudrait facturer, etc. Elle était au même prix que moi, voire un petit peu plus cher que moi, ça faisait un an que j'avais commencé. Donc, ce n'est pas normal. Ça,

  • Speaker #1

    c'est sûr.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas normal.

  • Speaker #1

    C'est pas assez cher.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal. Enfin, bon. Et du coup, je reviens sur ma question que je te posais tout à l'heure. Si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui démarre, quel serait ce conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Alors, si quelqu'un qui démarre, déjà, d'y aller à fond, de ne pas se limiter, de ne pas écouter sa tata, qu'elle vaut beaucoup plus que ce qu'elle pense. Par contre, si elle veut vraiment faire ça, qu'elle y aille à fond. Pas « je veux faire ça, plus ça, plus ça, plus ça » . plus elle va se diversifier et moins elle sera calée. Donc, si elle veut faire coiffeuse, maquilleuse ou coiffeuse mariée, maquilleuse mariée, fixe-toi ça en tête, fais des formations sur ça. Vas-y à fond, développe ta personnalité, développe tout ce qui est autour de toi et va à fond. Du coup, monte tes prix. Ce n'est pas parce que tu n'as qu'un an. Si tu trouves que ton maquillage est magnifique, que ça tient, vas-y, c'est que c'est bon. Parce que si ton maquillage est cool, tu n'es pas encore calé, tu ne pourras pas mettre 600 euros. Mais par contre, si tu sais que ton travail est bien, que tu es sûr de toi, je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas cher même si ça ne fait qu'un an.

  • Speaker #0

    Carrément. Si tu me le disais,

  • Speaker #1

    je me serais mise.

  • Speaker #0

    Bah écoute

  • Speaker #1

    Aïe aïe aïe tout ce que j'ai perdu

  • Speaker #0

    Ouais mais vaut mieux tard que jamais

  • Speaker #1

    Moi j'ai vraiment pris le truc Il y a un an, j'ai commencé en mars l'année dernière Les réseaux sociaux Les réseaux sociaux Les échanger avec le domaine du mariage Dans ma région Moi j'étais vraiment Ouais j'ai ma clientèle, j'ai mon salaire Voilà Laissez-moi tranquille Moi c'était ça Et en fait je me suis étouffée Voilà jusqu'à un moment donné où j'ai eu peur, je sais pas, j'ai eu peur de perdre ma clientèle, j'ai vu les autres, j'ai commencé, moi je regardais Insta, j'étais consommatrice, et là je me dis, elle, elle fait des trucs, elle, elles sont de l'huile, et plus tu regardes ta niche, et plus tu les vois, et là tu te dis, mais en fait, je vais me faire écraser, parce qu'elles font tout, et quand j'ai demandé à mes potes, vraiment, alors il y en a, elles ont eu du mal à me cracher le morceau sur les prix, et quand j'ai vu qu'elles faisaient les doubles voiles tripes, alors que j'avais plus d'expérience qu'elles, je m'inquiète, ouais, depuis plus longtemps, plus d'avis, plus de photos. Je dis, mais ce n'est pas possible. Je dis, alors par contre, elle travaille tout aussi bien que moi. Je dis, mais moi, ce n'est pas possible que je sois moins chère qu'elle. Ça m'a mis un coup dans mon orgueil. J'ai dit, ouais, allez hop.

  • Speaker #0

    Un coup de pion.

  • Speaker #1

    Voilà. Et du coup, maintenant, les réseaux sociaux, je ne regarde pas autre que pour mon travail. J'ai tout supprimé, en fait, tout ce qui était autour. Ça ne m'intéresse pas. Donc, je ne fais que ça. Je ne passe mon temps qu'à ça, à me monter, à me monter, à me monter.

  • Speaker #0

    Et tu fais bien parce que… Souvent c'est aussi un piège, on peut vite commencer à se comparer à d'autres, de dire oh là là elle, elle fait ci, elle fait ça, elle fait ça. Donc c'est vrai que c'est bien vraiment de se concentrer sur ce qu'on propose nous-mêmes plutôt que de... Bon ça permet d'avoir un bon coup de pied aux fesses, mais faut pas non plus que ce soit un coup de pied aux fesses tous les jours quoi.

  • Speaker #1

    C'est bien de regarder ce que les autres font quand on stagne. Quand on stagne, quand on évolue faut pas trop regarder mais quand on... stagne, il faut se dire, bon, pourquoi je stagne ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Qu'est-ce qu'elles font les autres ? Ah ouais, non, mais en fait, je n'y suis pas dedans, je n'avais pas vu qu'il y avait ça, ça, ça qui sortait. Et hop, on reprend la ligne. Il n'y a pas besoin. De toute façon, je n'ai rien inventé, on n'a rien inventé, ça a déjà tout été fait, tout est... On n'a pas révolutionné. Mais par contre, on est légitime.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, non, mais c'est ça. Il faut se dire, en fait, qu'on est suffisant, peu importe le niveau, peu importe... le nombre d'années d'expérience, peu importe le prix, on est toutes légitimes de ce qu'on fait, mais il faut juste être consciente de sa propre valeur et pouvoir facturer à sa valeur et pas se sous-estimer en se disant « oui, mais est-ce que les maris vont vouloir me prendre ? » Oui, mais voilà, il faut vraiment être aligné, aligné vraiment, peu importe le niveau, et oui, et pas stagner parce que rester dans un truc et être plus en peuple, c'est la mort.

  • Speaker #1

    Normalement on est censé que évoluer La vie elle évolue Donc pourquoi on évolue pas avec C'est pas normal quand on ressent que la vie elle évolue Faut évoluer avec en fait

  • Speaker #0

    Carrément Autre question un peu pour On va dire les débutantes entre guillemets Si quelqu'un voulait avoir Une réservation genre demain Qu'est-ce que tu lui dirais de faire

  • Speaker #1

    Une réservation

  • Speaker #0

    Pour réserver une mariée dès demain Tu lui dirais de faire quoi

  • Speaker #1

    Attends, que je comprenne bien ta question. J'ai pas compris. En gros, une débutante en coiffure, maquillage, qui avait une réservation d'une mariée dès demain, c'est ça que tu veux me dire ?

  • Speaker #0

    En gros, imagine là, il y a quelqu'un qui nous écoute et elle, elle se dit, oh là là, j'ai personne qui veut réserver avec moi, machin. Et tu dis, fais ça en fait, et tu vas voir que tu auras ta première demande de vie et ta réservation de mariée.

  • Speaker #1

    Eh bien moi, si demain... elle a une demande d'une mariée déjà elles veulent se sentir uniques donc du coup c'est pas par message c'est pas en lui disant en lui donnant tes prix qu'elle va valider parce qu'en fait elle demande des prix de partout donc en fait des plaquettes tarifaires elles envoient de tous les jours donc forcément si t'as 110 ou 600 elle va prendre 110 s'il n'y a pas de en fait elle compare un prix moi je ne me compare pas un prix donc généralement quand on m'envoie une demande de renseignement c'est le premier truc que je dis c'est est-ce que vous avez du temps pour échanger et puis pour voir vos envies, ce que vous souhaitez pour votre mariage et ma façon de travailler. Parce que tant qu'elle n'aura pas eu ma façon de travailler sur ses envies, et déjà, il y a des mariés, des fois, je leur dis, non, vous n'êtes pas au bon endroit. C'est le premier truc que je lui dis, c'est comment vous m'avez trouvé, par quel biais, est-ce que vous avez bien vu les avis de mes clientes, est-ce que vous avez vu mon travail ? Parce que sinon, ça ne sert à rien d'avancer. Si elle vient vers moi avec un maquillage chargé, j'ai plein de collègues qui font des maquillages chargés, je suis une maquillage chargée. Une maquilleuse et une coiffeuse qui subliment les mariés mais qui ne les transforment pas. Donc si elles, elles veulent l'effet papillon, qu'on ne la reconnaisse plus, il ne faut pas venir vers moi. Donc déjà, moi je cible vraiment la mariée. Donc déjà, il faut passer par appel, par message, une plaquette tarifaire.

  • Speaker #0

    Tu peux pas aller, d'accord.

  • Speaker #1

    Ça ne va pas aller. Et quand tu vas la voir au téléphone, il faut lui laisser la parole. Il faut vraiment, voilà, on s'appelle parce que vous vous mariez le 14 juin de cette année à ce lieu. Je suis disponible, je suis dans les horaires. Donc déjà, elle, elle sait que, ah, je suis en libre sur ce prestataire. Et après, là, tu lui dis, bah… Qu'est-ce que vous souhaitez pour votre mariage ? Et là, elle va dire, voilà, moi, je veux une coiffure comme ça parce que je suis comme ça. Et en fait, tu lui laisses déblatérer sur tout ce qu'elle veut. Et quand on l'a fait nous parler, là, tu lui dis, donc, vous recherchez ça, ça, ça, ça, ça. Je peux vous offrir ça, ça, ça, ça, ça par rapport à ce que vous m'avez dit. Donc là, elle se sent, tu as compris ce qu'elle a dit, tu as compris ses attentes. Et toi, ton travail, il va avec ses attentes et que du coup, tu dis un peu ce que tu vas faire. Voilà, on va rédiger un contrat. On va faire ci, on va faire ça, on va se voir à telle reprise, vous allez pouvoir m'appeler. Et mon travail, ça vaut tant. Moi, la moitié du temps, ah ouais, vous êtes chère quand même. Je dis pas tant que ça parce que si vous enlevez ça, ça, ça, ça, finalement, en fait, quand tu es honnête et franche, ça passe. Là, elles se sentent volées parce que forcément, si elles ont fait quatre demandes et que les quatre demandes, elles sont à 200 euros et que là, moi, je suis à 600. Oui, effectivement, elles vont... vol, mais quand tu expliques et que tu t'alignes et que tu dis, pourquoi ? Parce que moi, mon maquillage, par exemple, le mascara, je l'utilise que sur une cliente, donc j'utilise des goupillons, donc je vais gaspiller beaucoup plus de mascara, que j'ai plein de pinceaux parce que je n'utilise pas, je ne nettoie pas mes pinceaux, j'utilise des nouveaux pensées entre les deux, donc ça me demande plus de matière première, parce que je fais ça en temps de temps, parce que j'ai beaucoup d'expérience. Voilà, en fait, en expliquant après, elles sont libres déjà des Du 50% elle veut te dire non, tu passes à 25%. Et plus tu vas faire ça, plus tu vas t'entraîner et plus tu seras à l'aise aux échanges et à te vendre. C'est vraiment qu'il faut te vendre.

  • Speaker #0

    Il faut vraiment qu'on aille boire un café ensemble parce que j'ai l'impression de m'entendre parler. J'adore. C'est totalement ça. Tu as tout dit, c'est totalement ça. Encore une fois, c'est totalement différent. Après, ce n'est pas la faute des mariées, c'est parce qu'elles n'ont pas été habituées à ça. C'est la première fois qu'elles se marient la plupart du temps, ou la seule fois généralement, on espère. Donc elles ne savent pas, c'est à nous aussi de les éduquer. Mais on se rend compte qu'en fait, les coiffeuses, maquilleuses aussi, il y en a certaines qui ont besoin d'être éduquées sur cette façon de travailler. Et c'est vrai que ce n'est pas forcément inné chez tout le monde de réfléchir ainsi. On se dit, ouais, bah non, je vais juste faire son essai, je vais juste la maquiller. Mais en fait, non, il y a... En fait, quand la mariée vient vers toi, la première chose à faire, c'est lui proposer de s'appeler. Moi, pareil, la première chose que je propose, c'est, est-ce que vous avez... À quel moment vous êtes disponible pour un appel téléphonique ? C'est beaucoup plus chaleureux. Des fois, ça dure 15 minutes, mais des fois, en 15 minutes, ça suffit, en fait. Et ensuite, je vous laisse le temps de réfléchir, de continuer à faire vos affaires. Et on se recontacte d'ici une à deux semaines. Et puis, voilà, quoi. Et alors que Yona, elles veulent tout de suite, elles envoient un copier-coller, voilà, c'est ça les prix avec la plaquette tarifaire. Mais en attendant, la Marie, elle ne sait pas ce que tu vaux. Elle sait juste que tu représentes ce prix que tu lui montres en fait, c'est tout. Donc, c'est trop, trop, trop bien. Finesse, on a beaucoup discuté déjà, c'est déjà trop bien.

  • Speaker #1

    C'est bon, c'était tout.

  • Speaker #0

    Mais après ça, tu as déjà un peu répondu tout à l'heure le game change dans ta carrière où tu parlais justement quand tu as pris la porte à ton ancien boulot. Et puis là, par rapport au fait qu'il y a un an, du coup, tu t'es dit, ah, les réseaux, c'est bien aussi. Donc, est-ce qu'il y a vraiment un truc il y a un an qui a fait que tu t'es dit, ou c'est vraiment le rendez-vous avec le comptable où il a dit en fait…

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que c'est quand il m'a mis en fait le caca dans mon visage. Le caca sous les yeux. Oui, il m'a dit, ben voilà, tu sais, moi je m'étais toute fière, voilà. Et en fait, il m'a cassé, quoi. Il m'a cassé. Il m'a dit, mais Jessica, il m'a dit, en neuf ans, vous vous rendez compte, vous n'avez pas augmenté d'un euro. Il me dit, en neuf ans. Il me dit, et par contre, il me dit, mais je lui dis, mais non, je gagne plus d'argent. Je lui dis, non. Il me dit, tu as travaillé deux fois plus. C'est tout. En fait, j'avais le salaire à la fin, mais parce que j'ai travaillé deux fois plus, je me suis usée. Mais en fait, si tu ramenais au taux horaire, tu t'es abaissée, Jessica, tu n'as pas augmenté. Et vraiment, moi, c'est ça qui a fait que j'ai pris une feuille et je me suis dit, voilà, je facture tant.

  • Speaker #0

    J'enlève la TVA, l'URSA. Vraiment, en fait, j'ai fait un comptable. J'ai fait et après, je me suis dit, mais en fait, je ne peux pas faturer 3 euros de l'heure. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Et après, quand je me suis mis, j'ai dit, en fait, il faudrait au moins ça. Et c'est pour ça que quand je dis 600 euros, je ne suis pas dans mes frais. Parce que quand tu prends vraiment la réalité, tu fais une moyenne de vraiment combien de temps ça t'a pris de faire un appel découverte, combien de temps, et sachant que des fois, c'est moins, des fois, c'est plus, mais c'est une moyenne. Parce que des fois, j'ai resté une heure et demie parce que j'avais le temps. ce jour-là d'échanger, bon, finis la mariée, je suis restée au téléphone avec elle. Et des fois, effectivement, ça dure 15-20 minutes parce que j'ai driveé l'appel, je suis allée, c'était clair et concis, mais tu prends tout et c'est là où tu te dis, franchement, prends tes 400 euros et puis dis, enlève, enlève, enlève et tu verras ce qui va se passer. Sachant que là, on entend parler qu'il n'y a pas la TVA parce que tu comptes un peu de ne pas avoir de TVA pour t'en sortir, mais c'est... En pensant comme ça, tu t'auto-sabotes. Moi, je me suis auto-sabotée en pensant de ne pas dépasser la TVA. C'est, dis-toi, mais comment je peux passer la TVA au plus vite ? Parce que plus tu passes à la TVA, ça veut dire plus tu grandis. Et en fait, le fait de penser, rester en dessous de la TVA, tu penses que c'est bien, c'est ma plus grosse erreur, c'est d'être, de m'être dit, je ne veux pas passer la TVA. En me disant ça, du coup, je vais passer en dessous. Et en pensant passer au-dessus de la TVA, forcément, tu vas augmenter et du coup, tu vas aller vers le haut. En tout cas, voilà. Là, quand je vois que ça jase sur la TVA, c'est le mieux qui peut arriver à tout le monde. Ça va filtrer ceux qui sont capables et ceux qui ne sont pas capables. Si tu n'es pas capable de payer la TVA, c'est que tu n'es pas prête à augmenter, tu n'es pas prête à mettre le prix au bon endroit. Et en fait, quand tu restes en auto-entreprise en dessous de la TVA, c'est que tu ne factures pas assez. Si tu as peur de la TVA, c'est que tu ne factures pas assez, c'est que tu ne factures pas correctement. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai vu, il y a une info comme quoi le seuil de la TVA va baisser, c'est ça ? Oui,

  • Speaker #0

    ils veulent passer à 25 000, donc elles ne pourront plus pratiquer ce genre de prix.

  • Speaker #1

    Ben oui, il était temps.

  • Speaker #0

    Je suis pour, allez-y, facturez. Mais c'est parce que si tu as peur de la TVA de facturer 20 % plus cher, c'est qu'il y a un problème.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    L'auto-entreprise en dessous… Ça va filtrer les salariés des idées, en fait. Même 8 ans, j'étais 8 ans à avoir peur de la TVA en me disant que je ne vais pas y arriver. Mais si tu n'y arrives pas, c'est qu'il y a un problème dans ton business, il y a un problème dans ta façon de voir les choses. Et justement, va voir un comptable, pose-toi sur la table et dis-toi, où est-ce que ça ne va pas ? Où est-ce que je ne fixe pas les bons prix ? Tu ne fixes pas les bonnes clientes. Et en fait, si on augmente toutes, il n'y aurait pas de problème parce que du coup, elle viendrait quand même chez toi, la cliente. Elle ne dirait pas au moins cher. Donc, si toi, tu sais que tu es forte en coupable, en défrisage, en coiffure, en maquillage, je ne vois pas pourquoi tu as peur. C'est juste que tu as mal facturé et du coup, tu ne vends pas ton produit au bon prix. Mais normalement, il n'y a pas de problème. Moi, j'espère que la TVA, elle s'en aille. que le taux il baisse comme ça elles vont devoir facturer correctement elles vont devoir se prendre en charge oui depuis là elles visent elles se disent ouais bah j'ai pas la TVA donc je reste à ce prix là mais ça veut dire que tu veux un salaire bas toute ta vie moi je te dis que j'ai été comme ça donc je ne les critique pas c'est pas de la critique du tout mais c'est vraiment moi j'ai été comme ça et c'est ce qui m'a auto-saboté c'est de vouloir en rester en dessous de ce seuil et de me dire non non non je ne veux pas augmenter je ne veux pas passer là non En un an, j'ai pris les réseaux sociaux, j'ai regardé ce que je vaux, mes prix, ma personnalité, ce que je veux avoir pour mes clientes, ce que j'aimerais faire d'ici cinq ans. Je me suis posée en mars l'année dernière et j'ai dit, voilà, je veux ça. Et comment je fais pour avoir ça ? Il faut que j'aille là. Et en fait, là, je monte, je monte, je monte, je monte, je monte, je monte. Je ne fais que ça. J'ai enlevé tout ce qui parasitait autour et là, j'y vais. Je me suis mis un coup de collier en espérant ne pas m'épuiser. Parce que la limite est... Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça, ouais. C'est ça, ouais. Il ne faut pas non plus... Parce qu'en fait, on reste humain et il ne faut pas non plus proposer ses limites, mais à la fois pour ne pas non plus rester sur ses acquis. Moi, tu vois, par exemple, le truc de la TVA qui baisse, moi, je suis contente parce que ça, c'est vraiment un truc où les gens se disent « Ah ouais, non, mais moi, je ne vais pas facturer, je ne vais pas aller plus que ça parce que sinon, après, je paie la TVA. » Et il y avait une fois, là, j'avais fait un... Ce n'était pas un séminaire, mais un truc du genre... où justement c'était des gens d'autres métiers donc il y avait personne qui faisait le même métier et je parlais avec une gestionnaire en patrimoine qui me parlait en fait elle avait une copine à elle qui était coiffeuse à domicile et elle disait ouais ça gagne bien elle gagne 15 000 euros par an et là je regarde 15 000 euros par an ça gagne bien ça je dis moi ma première année je sortais d'école j'avais zéro clientèle j'ai fait presque 30 000 euros donc 15 000 euros alors que ça fait des années qu'elle fait ça. Non, tu peux pas me dire que ça gagne bien, en fait. C'est pas possible de se dire qu'on gagne bien en faisant 15 000 euros. 15 000 euros, t'enlèves les charges, c'est même pas un SMIC. Elle doit se payer quoi ? 500 euros par mois ? C'est pas possible. C'est... Non, non, non, non, non, non. Et ça, c'est vraiment un mythe aussi, où en fait, les coiffeuses à domicile, c'est des menteuses. Parce qu'elles font croire aux gens qu'elles gagnent bien leur vie, mais en fait, elles sont dans une misère monstre. C'est juste qu'en fait, elles mettent pas le nez dans les chiffres. Elles ne mettent pas le nez dans le chiffre. Et du coup, les gens, ils se disent, en fait, que dès qu'on augmente, c'est pour se gaver, entre guillemets. Alors que non, non, non, non, non, pas du tout. Le médecin, quand il augmente, ce n'est pas pour se gaver. Et d'autres métiers, pareil. Donc, pourquoi nous, on n'aurait pas le droit, en fait, de... Pardon la lampe.

  • Speaker #0

    On peut aller plus.

  • Speaker #1

    Mais, ouais, non, c'est... Tant mieux que le seuil baisse, en fait, comme ça. Moi,

  • Speaker #0

    je suis pour. Elles ont peur, mais elles gagneront mieux leur vie. Ça va les forcer à faire des choix. Je suis capable de faire plus ou je retourne en salarié.

  • Speaker #1

    Vaut mieux.

  • Speaker #0

    Parce que là, si tu n'es pas capable, si tu as peur des 20 %, c'est que vraiment, il y a un problème.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Ce n'est pas une planque. Ce n'est pas une planque. Vraiment, c'est nous desservir de se lancer à son compte en se disant, je ne veux plus avoir de patron. je veux rester à la maison avec mes enfants oui mais si tu veux rester à la maison avec tes enfants, bosse pas mais être salarié déguisé en fait c'est défavoriser ceux qui veulent vraiment être des entrepreneurs en fait c'est sans tête une passerelle ou alors de laisser mais de dire voilà vous avez le droit ce

  • Speaker #0

    montant là pendant tant de temps et après t'es obligé de passer pour moi je le mettrais comme ça parce que du coup si j'avais fait ça j'aurais évolué que là vraiment le fait d'être resté huit ans Comme ça, ça m'a vraiment défavorisée parce que je n'ai pas augmenté mes prix. Alors que j'aurais augmenté, la deuxième année, je serais passée déjà sur l'autre statut. Parce que là, moi, je suis en auto-entreprise, mais avec TVA. Et mon but, c'est qu'à la fin de l'année, que je sois au seuil de ce buyer-là et que je sois obligée de passer dans une société où moi, c'est mon objectif. C'est là, je suis… De toute façon, ça va dépendre. On ne sait jamais l'année, comment elle va se passer. Mais moi, je vise entre 60 et 75 000 euros cette année. moi c'est mon objectif de cette année c'est de viser, d'être dans ce créneau là pour penser à l'année prochaine passer dans un autre un autre statut un autre statut je te le souhaite je te le souhaite vraiment c'est hyper important c'est

  • Speaker #1

    hyper stimulant en fait de discuter avec des gens qui ont vraiment des objectifs, de dire cette année on vit ça et du coup là tout à l'heure tu disais que tu voulais diminuer le côté coiffure classique, c'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Déjà, je ne me publie plus sur ça. Ça ne veut pas dire que je n'en fais pas. Mais en tout cas, je veux vraiment faire beaucoup plus de mariages. Mon but, c'est d'en avoir... En fait, il faudrait, pour avoir le même salaire que j'ai là maintenant, il faut que je fasse 60 mariés. Ça fait quoi ? Ça fait quoi, 53 mariés ? Non, mais ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    En fait, il faudrait que tu en fasses la semaine aussi. Il faudrait en avoir...

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, c'est soit 60 mariés, parce que moi, j'avais mis 600 euros plus trois invités. Ça ferait 60 000 euros. Il faudrait 60 000 euros à la fin de l'année. Et 60 000 divisé, ça fait 60 mariages. Et 60 mariages avec trois invités. Donc, ça veut dire que c'est soit que je ne suis pas encore pas assez chère. Oui. Voilà. Et soit, c'est que je ne cible encore pas les bons. Vu que ça ne fait que là depuis mars que vraiment je me suis mise sur les réseaux. C'est que depuis décembre que j'ai fait mon site Internet. Ça fait deux ans que je suis à mon compte. J'ai fait mon site Internet que c'est décembre.

  • Speaker #1

    Et t'as jamais pensé à la formation ? Parce que moi, clairement, c'est pour ça que je me suis lancée là-dedans. C'est que, encore une fois, on est des humains. On ne peut pas 60 mariés à l'année. C'est genre...

  • Speaker #0

    Si je voulais faire que de ça, c'est la réalité. En fait, j'ai mis le nez dans ce que je veux. 60 000 euros, je suis désolée, mais c'est 60 mariés à 1000 balles. À 4 000 euros. Si je faisais que ça, si c'est mon... Que la mariée. Que la mariée, ben, ce serait que ça. Donc, c'est soit... j'en fais 60 mais du coup ça veut dire que j'en ai la semaine j'ai travaillé comme une mère donc ça veut dire que mon nom a glow up parce que je sais plus c'est une formatrice elle a pas dit qu'elle faisait 80 mariés par an oh là tu meurs je sais pas je me dis je sais pas si elle fait pas tous les week-ends mais t'enlèves 4-5 semaines de vacances donc 4-5 samedis dans l'année t'en as avoir 3-4 par semaine voilà et bah je me dis qu'elle en fait la semaine je me rends pas compte mais moi je sais que je vise au minimum 60 000 euros de chiffre d'affaires et si mon but c'est d'être coiffeuse de faire que de l'événementiel bah il faut que je remplisse donc c'est soit je suis pas assez chère soit il faut que j'augmente soit il faut que je table sur autre chose mais ça veut dire se diversifier moi je pense que si je vois pas pourquoi nous coiffeuses on devrait faire plein de choses pour faire notre métier donc ça veut dire qu'on est encore une fois ça prouve qu'on est pas assez chère même à 600 euros je ne suis pas assez chère parce que vu que je dis qu'il me faudrait 60 mariés et tu me dis que c'est trop c'est pas réalisable, ça veut dire qu'on n'est pas assez cher

  • Speaker #1

    Ah ouais non c'est trop 60 mariés mais moi je préfère me tirer une balle. J'adore les mariés mais c'est hyper énergivore émotionnellement. Clairement moi je suis une personne hyper introvertie, 60 mariés mais je me tire une balle tout de suite en fait je peux pas. C'est beaucoup trop émotionnellement en fait.

  • Speaker #0

    Les wedding planners elles prennent entre 10 et 12 mariés.

  • Speaker #1

    Ah ouais on est d'accord. Donc ça veut dire qu'elles facturent combien ? Ah ouais mais c'est ça. Attends, je vais te faire le calcul là tout de suite. Je crois que c'est dans les 6 000 euros au moins qu'elles prennent. Je pense pas. Ben oui, parce que 60 000 divisé par 10, ouais, c'est ça en fait. 6 000 euros en fait en moyenne. C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est obligé. Donc, si tu veux faire, t'imagines, 60 000 divisé par 10, on devrait être à 1 000.

  • Speaker #1

    1 000 euros.

  • Speaker #0

    On devrait être au moins à 1 000 euros. Donc, en fait, on n'est pas dans les prix, on n'est pas correct. Même si on me dit que moi, je suis trop fière. nous ne sommes pas les prix, je suis désolée mettez-vous sur une feuille mettez-le un montant derrière moi ce qui est sûr c'est que je ne vaux pas en dessous de ça et mon but c'est même d'évoluer tu vois dans les destination weddings,

  • Speaker #1

    pareil j'ai discuté avec une autre wedding planner qui fait ça il faut compter parce qu'il y a l'autre publication où elle disait 1000 euros et là pour moi clairement c'était pas assez mais sinon en moyenne dans les destination weddings elles ont plutôt dans les 2000-3000 euros euh

  • Speaker #0

    Justement oui. C'est une grosse problématique. Parce que franchement, je serais déjà...

  • Speaker #1

    Apprendre l'anglais,

  • Speaker #0

    meuf. Non, mais c'est ce que j'ai fait. De pareil, parce que ça, c'était ma résolution de Glow Up. Donc, depuis mars l'année dernière, je me suis mise à faire des cours d'anglais. Parce que moi, je suis une king. Mais du coup, je fais des cours d'anglais sur une application. Et en fait, je fais de l'anglais tous les jours. Ah oui,

  • Speaker #1

    apprendre l'anglais.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, pourquoi tu veux parler anglais ? Mais tais-toi !

  • Speaker #1

    là parce que là regarde si on fait 60 000 euros 60 000 divisé par allez 2000 euros bah ça réduit déjà de moitié donc il y en a il faut ça fait 30 mariés t'en as 30 comme ça ma zelta l'année dernière j'ai eu 38 mariés ah ouais punaise 38 on fait des maths aussi tu vois ouais ça fait ça fait 23 mille euros quoi donc il ya encore 60 60 mariés juste C'est invivable, il y en a beaucoup qui vont. Moi, j'en connais une qui fait dans les 50 mariés par an, mais elle est dans le sud, tu sais, dans le sud, il y a beaucoup de mariages. Mais je lui dis, mais comment tu fais ? Je dis, mais moi, je ne pourrai jamais faire autant.

  • Speaker #0

    Alors que moi, ça, ce n'est pas un problème, parce que moi, je kiffe les mariages. Tu vois, toi, cette bouffe de l'énergie, moi, ça m'en donne.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Moi, je kiffe. Tu vois, les gens, ils me disent, ah, bonne chance le samedi, mais moi, tu me verrais partir, moi, je kiffe. Et ça ne me prend pas d'énergie, j'ai l'impression. Non, moi, ça ne me prend pas de mon énergie. J'ai l'impression que justement, ça m'en donne la bonne humeur. Souvent, mes mariées, c'est ça, elles sont tout le temps de bonne humeur.

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais c'est ça, c'est pareil. Mais en fait, c'est juste...

  • Speaker #0

    Ah, moi, ce qui me bouffe, c'est plutôt le reste, tu vois, justement. Donc, ça, ça me bouffe. C'est administratif.

  • Speaker #1

    Et bien, à l'inverse, moi, en fait, j'aime ce côté où j'échange par téléphone, où j'échange par écrit, etc. J'aime ce côté-là. Le jour J, j'adore pendant les essais, etc. J'aime, j'adore. prendre mon temps, m'occuper d'elle, etc. Mais je sais qu'en fait, sur le coup, je vais être... En fait, ce qui me demande de l'énergie, c'est d'être... Alors qu'en fait, moi, je suis plutôt du genre...

  • Speaker #0

    Alors que moi, mon mari me le dit, par contre, parce que quand je suis avec mes clientes, que ce soit mariée ou pas mariée, je suis très solaire. Je parle, même les gens à l'école, je suis extrêmement solaire. Par contre, quand j'arrive chez moi, j'ai un... j'ai besoin j'ai besoin de parler aux gens et autant j'ai besoin de mon temps calme c'est vrai que quand j'arrive chez moi c'est mon temps calme il faut me laisser et lui c'est quelqu'un qui parle tout le temps ah putain j'ai de la chance à ce côté là c'est qu'il parle pas à lui et du coup il me reproche beaucoup ouais t'as toujours plein de choses à dire aux autres mais dès que t'arrives à les autres t'as plus rien à dire mais c'est pas contre lui c'est que quand j'arrive chez moi c'est mon sas de décompression et en fait je dois en plus parler toute la journée voilà je suis pas comme lui,

  • Speaker #1

    lui il a vraiment beaucoup ouais t'as besoin d'un petit temps calme juste pour toi c'est ça, ça veut dire que je parle beaucoup mais vous avez pas vu mon mari alors là je crois que c'est l'interview la plus longue que j'ai faite mais j'adore parce que du coup j'ai absolument pas vu le temps passer c'est trop bien Alors, j'ai encore deux questions. Je l'ai vraiment vu, vraiment sur creuser jusqu'au bout, parce que j'adore tout ce qu'on a dit jusqu'à présent. Et c'est hyper, c'est hyper enrichissant. Et j'ai vraiment hâte que les nanas, elles écoutent notre conversation. Qu'est-ce qui attend la future, toi ? Qu'est-ce qui attend la future d'Essika ?

  • Speaker #0

    mes objectifs, ce que moi je vise.

  • Speaker #1

    Ouais, imagine-toi dans 5 ans.

  • Speaker #0

    J'ai déjà fait ça.

  • Speaker #1

    T'as déjà fait l'exercice, t'es cool.

  • Speaker #0

    J'ai déjà fait, moi, dans 5 ans, Jessica, la glow-up de fou, Jessica les bilingues.

  • Speaker #1

    Oh yeah,

  • Speaker #0

    my girl ! Jessica les bilingues, Jessica les connues, parce que là, mon premier step, c'est être connue dans le Ronald, c'est que moi, quand on me dit je vais me coiffer, je vais me maquiller, je suis mariée, je vais me coiffer, ou un événement, Jessica, Jessica. Je veux que mon nom ressorte, mais du côté professionnel, pas côté « je ne veux pas de bad » . Moi, dans 5 ans, je veux qu'on dise « Jessica, voilà, effectivement, elle est calée parce que je suis calée. » Et il y en a plein de calées, mais qui sont en dessous-dessous parce qu'elles ne montent pas. Mais voilà, mon but, c'est de monter déjà en Rhône-Alpes, et après en France, et après dans le monde. Ok,

  • Speaker #1

    Jessica, nous allons nous accueillir et boire un café ensemble.

  • Speaker #0

    Non, je vise toujours très haut et je n'attends jamais mes objectifs parce que je sais que je ne vais pas les attendre. Il y en a qui disent qu'il faut que ça soit smart. Moi, je ne fais pas smart. Moi, chacun sait sa personnalité. Je sais que si je fais smart, je me repose sur mes lauriers. Quand je vise plus haut, je n'attends pas, mais j'ai progressé beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    Je vais te le dire. Tu vas viser la lune pour attendre les étoiles. Voilà.

  • Speaker #0

    Moi, je vise très haut et je sais que je n'attends jamais ce que je dis. Mais par contre, du coup, vu que je vise très haut, ça m'a fait aller plus haut que si j'aurais fait du smart.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Moi, je fonctionne comme ça. Donc, en te disant que dans cinq ans, je suis bilingue, je sais que j'aurais du mal. Non, tu vas y arriver. Mais ça veut dire que je serais montée plus haut dans ma langue. J'aurais fait ma com, je l'aurais poussée plus loin que si je n'aurais pas dit ça. Voilà, le but c'est vraiment dans l'événementiel, je veux être connu et reconnu pour ce que je fais. Pourquoi pas monter, tu disais les formations, ça m'attire aussi. Là c'est ce que je fais pas, c'est parce que pour moi le savoir c'est le pouvoir, je ne sais pas comment monter mon organisme de formation. les podcasts ça m'aurait botté mais je ne sais pas comment on fait pour faire un podcast en fait c'est ce genre là pour l'instant je suis dans une phase de construction de moi-même donc du coup là pour moi tout ce que tu fais toi tu as déjà des tapots dessus ou tu as déjà passé de cette phase là et que moi je suis encore dans la phase première et après la phase du dessus parler ça ne me dérange pas j'ai voilà peut-être que je ferai le même style que toi. Peut-être que je serai formatrice comme celle qu'on a vue. Le but, en tout cas, c'est de monter, partager mon savoir. Ça ne me dérange pas. J'ai passé mon brevet de maîtrise et j'ai passé être juriste et être formatrice. Donc, pourquoi pas ? C'est juste que là, pour l'instant, je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas les outils. Je ne sais pas. Et moi, tant que ce n'est pas un minimum pro, je ne fais pas. Même s'ils disent, il y en a qui disent, oui, mais ce n'est pas grave, il faut faire. Moi, ça me bloque.

  • Speaker #1

    Moi, je suis du genre... Oh, allez, on fait et puis on verra.

  • Speaker #0

    Il faut au moins un minimum de savoir pour moi. Pour la façon de fonctionner, il faut un minimum de savoir. Pour l'instant, mener tout ça de front, je n'arrive pas. J'aime bien qu'une partie soit assez un petit peu stable pour en lancer une deuxième. Après, il y en a qui c'est tout branlant et eux, c'est comme ça qu'ils fonctionnent et ils montent. Moi, il faut que j'ai une partie stable pour fonctionner. Là, tu vois, le fait d'avoir augmenté mes tarifs. Là, cette année, c'était augmenter mes tarifs, me faire connaître, réseaux sociaux. site internet, SEO, formation, voilà j'ai quand même fait beaucoup de choses cette année donc là je suis en train de stabiliser, je pense qu'au moins dans six mois je stabilise tu vois ça, que je lâche pas un truc et quand je vais stabiliser je vais passer à un autre step voilà Piano piano ouais moi c'est piano piano mais je vais y aller quand même en fait l'essentiel c'est d'y aller quand même c'est comme on me disait tout à l'heure,

  • Speaker #1

    oui t'as attendu neuf ans mais t'y allais quand même et l'essentiel c'est de faire peu importe le moment et c'est de faire quoi et dernière question après avoir écouté ce podcast d'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient mettre en action pour passer à un autre niveau et qu'est-ce qu'elles devraient retenir de tout ce qu'on a dit d'avoir confiance en soi de ses valeurs et

  • Speaker #0

    Diane, de ne pas se sous-estimer et de ne pas écouter les autres viser haut

  • Speaker #1

    pour aller plus haut viser la lune pour atteindre les étoiles voilà c'est ça c'est un beau message c'est la confiance en soi c'est un métier comme je disais dans un épisode on est dans un métier de beau et souvent en fait on a tendance à à sous-évaluer nos compétences en se disant que les autres font beaucoup mieux qu'on fait et qu'on se sent pas légitime alors qu'en fait on est tout légitime et on est tout on est tout capable et on est tout puissante et on est on va tout déchirer quoi donc faut avoir confiance en soi et juste faire et kiffer sa vie quoi tu vois là et bah c'était beau c'était beau c'était bon En tout cas, merci beaucoup pour cet échange aujourd'hui. C'était hyper enrichissant, c'était hyper kiffant. J'ai adoré échanger avec toi. Et franchement, ce podcast, j'ai mis longtemps à le mettre en action. Ça fait déjà un an, voire un petit peu plus, je pense. Je ne me sentais pas prête il y a un an à le faire. Et là, en fait, pendant les vacances de Noël, je me suis dit, c'est bon, c'est le moment, là, c'est the moment. Et du coup, j'ai tout lancé en l'espace pendant les vacances de Noël. Et je suis hyper contente déjà de tout ce que ça apporte. Et l'échange avec toi aujourd'hui, c'est une raison supplémentaire de me dire qu'en fait, il faut vraiment que je lâche pas ce projet. Parce que je sens qu'en fait, on est dans un tournant dans notre métier où on a besoin de connaître les expériences des autres. On a besoin d'écouter, d'entendre les histoires de chacune. On a besoin de... on a besoin de comment dire il les anglais ils disent enfin une figure en fait on a besoin d'avoir des figures dans notre métier parce que les seuls exemples qu'on va avoir c'est c'est à l'étranger et en france on n'a pas assez de figures je trouve d'expérience de d'authenticité dans les expériences parce que souvent on voit que les success story de des personnes qui ont réussi mais on voit pas bal et on va être petit mais les lits coiffeuse maquilleuse de tous les jours comme nous parce que certes il y a les success stories des personnes qui coiffent, maquillent des stars mais nous on est là tous les jours, toute l'année et on n'a pas assez d'histoires comme ça et je suis vraiment contente de t'avoir eu aujourd'hui avec moi plaisir partagé merci beaucoup je te souhaite une belle journée merci toi aussi encore

  • Speaker #2

    un échange super avec une professionnelle du tonnerre et Comme je vous disais, j'avais vraiment l'impression de m'entendre parler en discutant avec Jessica. Bon, c'est vrai que cet épisode va être un peu long, mais ça vaut vraiment le détour. J'espère que vous l'aurez écouté jusqu'au bout, parce qu'on a tellement échangé sur différentes choses. C'était vraiment une conversation hyper agréable du début jusqu'à la fin. Et ce qui ressort encore cette fois, c'est le fait d'avoir confiance en soi, la transparence, et surtout... c'est le mot que je cherchais tout à l'heure, c'est de trouver une identification, pouvoir s'identifier à d'autres personnes dans notre métier. Depuis que j'ai lancé ce podcast, je reçois des messages de personnes qui me disent, ah mais en fait, on a à peu près la même histoire, je me vois trop en toi. Mais oui, en fait, on est pareil, on est toutes pareilles, donc on n'est pas des concurrentes, on est des consoeurs, on est toutes pareilles, on est toutes passées par les mêmes galères, par les mêmes réussites, par beaucoup de choses similaires. En fait, ce podcast, c'est vraiment pour pouvoir réussir à s'identifier les unes aux autres et pouvoir se soutenir les unes aux autres. J'espère en tout cas que cet épisode vous aura plu. Et je vous dis à très, très vite,

  • Speaker #1

    à la semaine prochaine.

  • Speaker #2

    Et puis, retrouvez toutes les informations importantes dans les notes de cet épisode. Et je vous souhaite une très belle journée. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin.

  • Speaker #1

    Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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Description

Hellooo vous !


Avec Jessica aujourd'hui nous nous sommes rendues compte à quel point il était important de pouvoir s'identifier à d'autres personne afin de pouvoir évoluer que ce soit côté pro ou privé, c'est ce qui nous permet de sortir de notre zone de confort !


Il ne faut jamais avoir peur d'explorer d'autres horizon et comme cela a été si bien dit "Il faut viser la Lune pour atteindre les étoiles".


👥 Mon invitée du jour : Jessica MACCAJONE

Son Instagram :https://www.instagram.com/jessicalacoiffureatonimage/


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


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À très vite 🌸


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 7 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Jessica Maccajon, coiffeuse maquilleuse proche de Villevranche-sur-Saône. Dans cet épisode, nous avons échangé sur beaucoup d'aspects de notre métier en tant que coiffeuse maquilleuse. Et ce qui en est ressorti, c'était surtout qu'il fallait avoir confiance en soi, confiance en ses capacités. Et puis d'être transparente encore une fois, je l'avais déjà dit avant dans d'autres épisodes, mais vraiment la transparence c'est quelque chose qui ressort beaucoup et j'aime ça. Et surtout on a voulu, on a parlé de tarification, on a vraiment parlé le plus transparent possible avec vous pour que vous puissiez vous projeter dans votre affaire. Mais on a envie, et j'ai beaucoup aimé mon échange avec Jessica parce que j'avais vraiment l'impression de m'entendre parler quand elle parlait, c'est qu'on a vraiment envie de... de couper ce chasse-garder qu'il y a dans notre métier, en fait c'est gatekeepers comme disent les anglais, mais ouais c'est qu'en fait dans notre métier il y a beaucoup de chasse-garder, les personnes ne veulent pas dire, même quand tu vas chercher chez d'autres collègues, tu as du mal à trouver des informations, et aujourd'hui on a eu envie de briser cette glace et de vous donner le plus d'informations possible. J'espère que vous allez apprécier, écouter cet épisode. En tout cas, moi, j'ai adoré échanger avec Jessica et j'attendais ce moment avec impatience parce que du coup, c'est la première coiffeuse maquilleuse que j'interview dans ce podcast qui est dédiée à nous, à notre métier, pour faire briller notre métier. Et qu'en fait, oui, on est là, on est capable, on est puissante, on est capable. Enfin, on peut tout faire, on peut tout avoir. Et donc, je vous souhaite une très belle écoute. Mais avant cela, je t'informe que tu peux retrouver toutes les informations de Jessica dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous donne dans les notes de cet épisode. Donc pensez à vous abonner pour ne louper aucun épisode surtout. Et là pour le coup, belle écoute !

  • Speaker #1

    Hello

  • Speaker #0

    Jessica ! Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi ? Ça va,

  • Speaker #0

    ça va, ça va, c'est trop cool de t'avoir ici. Du coup, officiellement, finalement c'est la première fois qu'on se voit en face à face. Pour pas te dire en vrai parce que bon, il y a encore l'ordi entre nous.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Du coup, je suis trop contente de t'avoir aujourd'hui. C'est un projet qui me tient hyper à cœur de rencontrer d'autres consoeurs et aussi de mettre en lumière ce beau métier qu'est le nôtre. Donc toi, tu es coiffeuse, maquilleuse aussi, du coup.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais. Et parlons un peu de toi. Qui était Jessica avant d'être coiffeuse, maquilleuse ? Et qu'est-ce qui t'a menée à faire ce beau métier, du coup ?

  • Speaker #1

    Ok, alors moi, c'est Jessica. J'ai 34 ans, j'ai deux enfants et en fait, j'ai toujours été coiffeuse. Je pense que je suis née coiffeuse et j'ai toujours voulu faire ce métier. J'ai jamais, il y en a comme toi qui voulait faire apératrice.

  • Speaker #0

    Ça va me suivre longtemps ça.

  • Speaker #1

    Ah, c'est moi. Moi, j'ai toujours voulu faire coiffeuse. Depuis toute petite, j'ai jamais changé de métier. Ouais. Une ligne directive et je l'ai gardée. Donc voilà, c'est venu dans mes mains et c'est resté dans mes mains et ça restera dans mes mains. C'est tout ce que je me souhaite. Donc voilà, j'ai toujours voulu faire coiffeuse et à partir de ce moment-là, j'ai fait en fonction.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok. Du coup, tu me disais que tu avais des enfants. Comment tu fais pour gérer justement, parce que c'est un métier où on travaille beaucoup le samedi et mariage, voilà. Qu'est-ce que tu fais pour gérer cet aspect-là de ta vie enfant et événementielle, etc. ?

  • Speaker #1

    Alors, le week-end, franchement, facile, c'est mon mari, le samedi. C'est rare quand c'est le dimanche pour ma part. En tout cas, ça a dû m'arriver une fois ou deux. Donc, pour l'instant, ça ne touche que le samedi. Parce qu'après, le reste du temps, ils sont à l'école. À l'école la semaine et le samedi, c'est mon mari. Donc, franchement, moi, c'est la réalisation. Au pire, c'est quand mon mari n'est pas dispo ou là ça devient une organisation. Mes beaux-parents, mes parents, mon père qui est à côté. Franchement, pour ma part, c'est facile de gérer enfant et mon travail.

  • Speaker #0

    ok ok ok c'est pas trop ok ok bah c'est cool ça il en quelle âge c'est quatre ans et demi et sept ans oh oui et comment est ce que tu as choisi ton nom coiffure à ton image du coup bon je les change et il n'y a pas longtemps ça fait un an je crois que je les change et

  • Speaker #1

    Et c'est pareil, c'est en faisant des formations sur Insta, SEO, site internet, tout ça. Parce qu'avant, je crois que je m'étais appelée, mon nom et mon prénom. Mais en fait, j'ai appris que taper son nom et son prénom, les gens ne le tapent pas quand tu ne connais pas. Donc du coup, il fallait mettre des mots coiffure ou maquillage ou maquilleuse, ce genre de choses. Et du coup, j'ai réfléchi à moi, ce que j'apportais. Ce que moi, j'apporte en plus, c'est vraiment de personnaliser en fonction des personnes. Du coup, il fallait... Un mot, c'était soit Jessica la coiffure personnalisée, soit Jessica la coiffure à tournure d'image et ça sonne mieux.

  • Speaker #0

    Ah ben carrément, ouais. C'est plus long, mais ça sonne mieux. Ouais,

  • Speaker #1

    ça sonne mieux.

  • Speaker #0

    Donc du coup,

  • Speaker #1

    c'est comme ça que c'est parti. C'est sur la réflexion de ce que moi, je voulais apporter en plus. Et c'est venu naturellement. Franchement, je n'ai pas galéré à trouver mon nom.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Du coup, ouais, c'est important pour l'OSCO d'avoir des... Moi j'avoue, j'hésite beaucoup, j'ai beaucoup hésité à changer mon nom à chaque fois, etc. Mais je mettais souvent des sondages sur Instagram, je proposais plusieurs noms, et en fait à chaque fois c'est Roxy Beauty Truck, et du coup les gens pensent que je m'appelle Roxane. J'ai des clients qui me disent Roxy ou Roxane. Pas du tout. Donc bon, mais c'est vrai qu'effectivement, quoi que ce soit à ton image, pour l'OSCO c'est hyper important, tu ressors beaucoup mieux finalement, parce que déjà ton nom... porte ce que tu fais en fait donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Je cible beaucoup Jessica et coiffure après j'aurais pu mettre maquillage mais ça faisait beaucoup plus long et généralement déjà si elle tape coiffure et qu'après elle voit que je fais du maquillage ça passe, tu peux pas tout mettre donc ouais je suis partie comme ça.

  • Speaker #0

    Et justement toi tu préfères quelle partie du coup justement coiffure, maquillage ?

  • Speaker #1

    Moi si je devais choisir je serais partie sur la coiffure parce que de base j'ai fait une école de coiffure et pas une école d'esthétique. Et dans mon école de coiffure, en fait, il y avait Perfit qui donnait les cours de maquillage. Ok. En fait, je n'ai pas fait l'épilation, le massage, peut-être. J'ai vraiment fait que le maquillage en même temps que la partie coiffure. Ah,

  • Speaker #0

    c'est cool.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Ça ne m'intéressait pas du tout, les ongles, les mains.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends.

  • Speaker #1

    Donc, j'ai la formation coiffure-maquillage en même temps, mais du coup, de la coiffure, pour le coup, j'ai tout vu.

  • Speaker #0

    Et par exemple, là, pour les mariés, à chaque fois, tu proposes coiffure et maquillage ou elles peuvent choisir uniquement que le coiffure ?

  • Speaker #1

    Elles peuvent choisir, c'est rare. En fait, moi, je ne bride pas. Après, il y en a qui brident, qui segmentent. Pour l'instant, moi, j'évolue. Donc, dans mon évolution, pour l'instant, je ne me permets pas de choisir. Non, c'est que coiffure, maquillage. De toute façon, je vise des gros domaines, des gros lieux. Et plus on vise gros, plus il y a du monde. Et de toute façon... Plus ça va aller, je pense que je serai obligée de me déplacer avec des personnes parce que quand on a 7, 8 et qu'ils font coiffure-maquillage, de toute façon, je ne pourrai pas faire les deux. Mais généralement, la mariée, ça doit arriver une fois ou deux dans l'année où je ne les maquille pas ou je ne les coiffe pas. Parce que ça arrive aussi où je n'ai fait que la partie maquillage. Mais généralement, je fais au moins coiffure-maquillage de la mariée et après, selon le nombre, je dispatche avec des collègues. Ok,

  • Speaker #0

    ok, ok. Et toi, c'est quoi ton…

  • Speaker #1

    Si je dispatche, je prends la couture.

  • Speaker #0

    Pareil, pareil, pareil, pareil. Moi, c'est pareil en fait. À chaque fois, pour le coup, je prends coiffure, maquillage pour la marier. Et après, quand elle commence à me dire « Alors, il y aurait quatre personnes pour coiffure, maquillage ? » Je leur dis « Alors, attendez, je suis toute seule. » Donc, pour les invités, je vais prendre la coiffure et elle débrouille pour le maquillage. Ou je peux trouver quelqu'un. Mais pareil, pareil que toi du coup. Quelle est la fausse idée la plus... et qui rentrent sur notre métier d'après toi ?

  • Speaker #1

    Ah, c'est qu'on est concours. En gros, on n'a pas fait d'études. Ah oui, bah oui. Ah ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y avait que ça à faire, tu vois. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y avait Joël Albarbi.

  • Speaker #1

    Il était nul à l'école.

  • Speaker #0

    Bah oui.

  • Speaker #1

    Il avait une confesse. Bah oui. Bien sûr. Surtout que moi, j'étais très forte à l'école et j'avais aussi mon prof d'histoire qui était pompier volontaire. Et du coup, ils nous avaient fait les cours de secourisme. Et en fait, ils voyaient que je captais bien, pas peur du sang. Ils m'ont dit, ouais, mais pas dans la médecine. Non, je suis coiffeuse. Ça se voit. Déjà, au collège, même petite, maternelle et tout, je me mets toujours avec des couettes, des tresses, des kikis. Voilà, ça se voyait. On me rodait dans la cour de récré. Elle, c'est une coiffeuse. Ah, oui,

  • Speaker #0

    oui. J'étais déjà à coiffer tout le monde, non ? Ah bah oui,

  • Speaker #1

    oui. Mon métier, il a commencé, j'étais en maternelle. Ma mère, elle faisait toujours des super coiffures. Et en fait, j'ai dit à ma pote, elle me dit, oh là là, t'es bien coiffée. J'avais dit, c'est moi. Sauf que là, quand j'ai dit ça, elle m'a dit, ah ouais, bah fais-moi. Et du coup, je lui ai fait... Alors moi, dans mes souvenirs, c'était une tresse magnifique. Je pense que si quelqu'un m'avait pris la coiffure que j'avais faite, ça devait être dégueulasse. Mais dans mon souvenir, c'était une tresse qui était magnifique. Et ma copine, elle m'a dit, c'est trop beau. Et du coup, j'ai coiffé les copines déjà en maternelle. Mais c'est tout petit. Quand je vois mon fils qui est dû en maternelle, je me dis, putain, tu te rends compte que là, je fais déjà des tresses.

  • Speaker #0

    Oui, c'est fou. C'est fou. Et tu avais des personnes dans ta famille qui faisaient ce métier-là ou pas du tout ? Non,

  • Speaker #1

    non, non. Pas du tout. Je suis la seule coiffeuse.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ta mère, du coup, vu qu'elle te coiffait bien, est-ce qu'elle ne voulait pas faire coiffeuse à un moment donné dans son groupe ou pas ?

  • Speaker #1

    Le problème, c'est que moi, j'ai perdu ma mère, j'avais 10 ans. Donc, en fait, je ne me rappelle pas. Tu vois, là, je crois qu'elle faisait secrétaire, mais je ne sais même pas son métier. Je pense qu'elle faisait secrétaire, mais je ne sais pas. Elle était sûre, elle n'était pas coiffeuse. Mais elle aimait coiffer, ça c'est sûr, parce que je me rappelle, j'ai des souvenirs où je me mettais devant elle, devant le canapé, elle me faisait des tresses, elle me mettait des perles.

  • Speaker #0

    Oh, c'est beau.

  • Speaker #1

    Elle me coiffait en fait. Mais je pense que ça a joué sur mon métier parce que du coup, c'est vraiment ce que je me rappelle de ma mère, c'est qu'elle me coiffait tout le temps. Je pense que ça a joué sur ne pas lâcher la coiffure. Je pense que ça a joué. Mais de toute façon, quand elle me coiffait, j'adorais coiffer. Je te dis, ça date de la maternelle. Vu qu'elle est décédée, j'avais 10 ans. À 10 ans, c'est... On est en quelle classe ? C'est CM1 ?

  • Speaker #0

    Je crois que c'est ça, CM1, CM2, par là.

  • Speaker #1

    Sachant que j'ai redoublé une année, je devais être en CE2, CM1, je pense. Je ne me rappelle pas son métier, si elle aurait aimé changer. Après, les femmes, avant, ce n'était pas comme nous. Nous, si on a envie de changer, on change beaucoup plus facilement. Je ne suis pas sûre qu'elle aurait changé pour faire coiffeuse, reprendre des études quand tu as des enfants, tu as un crédit, tout ça. Je ne suis pas sûre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Nous, on a la chance à notre époque, c'est que si on a envie de faire un truc, on le fait. Avant, même quand j'étais à l'école, il y en avait pas mal, tu sais, où leurs parents leur disaient « coiffure, c'est pas le métier, passe ton bac, fais médecine, fais le droit, etc. » Et qu'en fait, j'ai l'impression que dans chaque classe de coiffeur ou esthétique, il y a toujours quelqu'un qui a eu une vie. Avant de revenir, des fois tu te retrouves avec quelqu'un qui a 45 ans, 30 ans, etc. Parce que les parents leur ont dit, c'est pas un métier, donc trouve-toi un vrai métier. C'est ça qui est dur dans ce métier un peu. Quel est ton plus... Alors tu peux aussi nous partager les deux. Quel est ton plus grand échec que tu as appris et qu'est-ce que ça t'a appris ? de vivre cette expérience et aussi du coup pour enjoliver les choses, nous raconter aussi ton plus gros succès du coup.

  • Speaker #1

    Dans la coiffure ?

  • Speaker #0

    Pfff, n'importe, comme tu veux. Le truc qui a vraiment marqué ta vie entrepreneuriale où sur le coup c'était la fin du monde et qu'en fait après finalement ça s'est révélé être...

  • Speaker #1

    Et le pire, je pense que c'est quand j'ai quitté justement le monde du salariat, le monde du salarié, on va dire, et que je me suis mis à mon compte parce que du coup, je passais mon brevet de maîtrise, je l'ai eu et en fait, je suis tombée en anglais sur est-ce que tu es pour ou contre le domicile ? J'avais mis contre et j'avais mis et j'étais allée. Et genre quelques mois après. Du coup, c'est une embrouille avec mes collègues et mon patron, parce que j'étais manager de ce salon. Et en fait, j'ai eu une embrouille entre eux au niveau du financier. Et du coup, j'ai pris parti pour mes collègues parce qu'elles avaient raison. Et en fait, il m'a très mal parlé. Et moi, tu me parles mal une seule fois. Et du coup, il m'avait dit, oui, il faudra prendre la porte. Je dis, je la prends maintenant. Mais en fait, lui, il ne le pensait pas du tout. Mais en fait, il m'a dit ça. J'ai dit, je prends la porte maintenant. Il est revenu le lendemain en passant de la pommade. J'ai dit, non, non, mais moi, je prends la porte maintenant. Je pense que je devais ressentir qu'il fallait vraiment prendre la porte. Ce n'était pas possible, ce truc. Du coup, c'était vendredi. Le lundi, il m'avait mis à pied. Il m'avait dit, tu ne retournes pas à l'entreprise, tu soldes tes jours. Parce que j'ai pas de jours d'heures supplémentaires, tout ça. Il m'a soldé, donc je pense que ça a fait au moins un mois. Et pendant ce mois, je me suis dit, allez, je vais chercher dans ma ville la plus proche. Là, j'étais à Lyon, donc ça me faisait prendre le train. Deux heures de route allée, deux heures de route retour. J'ai dit, allez, je vais chercher vers chez moi. Et en fait, grâce aux réseaux sociaux, au bout d'une semaine, il y a plein de clientes de salon qui me disent, mais Jessica, t'es partie et tout. Je dis, oui. Elle me dit, mais tu ne veux pas venir nous coiffer ? Et en fait, c'est comme ça que je me suis dit, ah bon, du domicile. Du domicile. Et après, du coup, le temps que... À Pôle emploi, où j'ai commencé à... Du coup, je me suis inscrite. Le temps de trouver, de toute façon. Je n'ai même pas eu le temps de poser mes CV que du coup, je m'étais déjà lancée dans le domicile, en fait. Et au bout d'un mois, en fait, je gagnais plus que dans mon salon. OK. J'ai dit, bon, sans regret. Et en fait, ça a fait comme ça. Donc, la première année, j'ai développé déjà les mariages. Donc, j'en avais déjà une trentaine, je crois, la première année. Alors que c'était vraiment que la première année. Donc, ça allait très vite avec les réseaux sociaux. Et pourtant, franchement, ça fait neuf ans que je suis à mon compte. Je n'ai jamais fait les réseaux sociaux. Je publiais de temps en temps. Parce que moi, ça me soulait les réseaux, franchement. Je ne comprenais pas l'intérêt. En fait, il y a neuf ans, je ne comprenais pas l'intérêt. Pour moi, c'était les gens qui aimaient se montrer. Voilà, je n'avais pas compris tout de suite. J'ai compris beaucoup trop tard. Et du coup, c'est comme ça que je me suis lancée à mon compte et que je ne regrette pas du tout.

  • Speaker #0

    Ok, ouais, ouais,

  • Speaker #1

    le domicile. C'est ça qui m'a lancée, en fait.

  • Speaker #0

    Ça bascule, ouais. Ça a été le moment clé, en fait.

  • Speaker #1

    C'était le bon moment. En plus, j'allais me marier l'année d'après, donc c'était vraiment pas le bon moment. C'était pas du tout le bon moment, mais généralement, les grandes choses se font quand c'est pas le bon moment.

  • Speaker #0

    Bah, c'est ça. Parce que de toute façon, si on réfléchit trop longtemps, en fait, il n'y a jamais de bon moment, finalement. Donc, autant le faire en temps.

  • Speaker #1

    Ça s'est transformé en bon moment parce qu'en fait, j'ai gagné plus. J'ai eu plus de temps. d'une peur en fait où on se dit ah là là je vais plus avoir de salaire donc je vais pas pouvoir payer mon mariage c'est transformé j'ai plus d'argent j'ai plus de temps pour l'organiser et puis franchement je perdais 4 heures à aller-retour dans les trains tout ça je voulais des enfants c'était invivable le truc je travaillais plus que je devais franchement j'aurais pas pu avoir des enfants je pense que ça aurait bloqué quoi qu'il y avait oui bah oui mais du coup ça t'a permis de prendre plus de temps pour toi et du coup faire vos projets bébés quoi C'est ça. Donc, je crois vraiment... Ça a été... Voilà. Mais humainement, ça m'a quand même bien impactée. La confiance en moi, en plus, ce n'était pas des patrons... C'était des patrons qui divisaient pour mieux régner. Du coup, ce n'était pas sain. Ce n'était pas sain. Ce n'était pas... J'étais manager, mais en fait, j'étais manager d'une entreprise où déjà, je n'avais pas la même vision qu'eux, qui ne propulse pas les coiffeurs à monter. En tout cas, je dis, mais des trucs... cons, ils me disaient, oui, il ne faut pas qu'elle prenne de café entre les pauses, et finalement, derrière, ils nous disaient, oui, il faut nettoyer tous les jours les miroirs, et puis finalement, c'était, ils leur disaient l'inverse, en fait, il y avait une énorme et jusqu'à ce qu'on s'en rende compte, en fait, ils nous avaient toutes prises, et là, on s'est rendu compte, vraiment, qu'en fait, ils disaient à l'une, à l'autre, et bien, à partir de ce moment-là, en fait, on est toutes devenues super copines, et elles ont toutes, quand je suis partie, elles sont toutes parties.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes.

  • Speaker #1

    Il a tout perdu.

  • Speaker #0

    Généralement, dans ce genre d'équipe, en fait, il y a toujours une personne qui tient, on va dire, l'équipe. Mais une fois que cette personne, elle part, parce que justement, c'est la seule personne qui te motive à aller bosser. Et en fait, une fois que la personne, elle part, après, ça part. Et après, les patrons, ils ne s'étonnent pas. « Trouve plus d'employés ! Les gens ne veulent pas bosser ! » Non, ce n'est pas les gens ne veulent pas bosser. C'est juste qu'en fait, vous nous dégoûtez du métier.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que j'ai fait. Même moi, j'ai fait du tort parce que, tu sais, quand tu es manager, tu as un cœur extrêmement... Tu ne peux pas faire toi ce que tu veux parce que tu es guidée. Ce n'est pas ta directive. Et du coup, déjà, tu fais des erreurs parce que tu apprends, déjà d'une. Et en plus, tu fais des erreurs qu'on te dit de faire ça et on t'impose de faire ça. Et du coup, en fait, ça ne va pas du tout. Donc franchement, ça m'a appris plein de choses justement sur ce que je ne voulais plus, sur ce que je voulais être. Donc finalement, ça apprend toujours des choses.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, là, depuis que tu es à ton compte, tu as toujours travaillé seule. Oui. Et ça, ce n'est pas quelque chose qui t'intéresse ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, je me suis parée. En fait, ça fait un an où je me révèle, on va dire, où j'ai pris les réseaux sociaux. Je veux monter, je veux grandir. Parce qu'en fait, moi, j'étais très… La première année, j'étais au plafond de la micro-entreprise sans TVA. Et en fait, je me suis freinée. Je me suis auto-sabotée en me disant, de toute façon, je ne peux pas faire plus. Je ne veux pas passer à la TVA. Ça me fait peur, ce monde de grossir. Et en fait, du coup, j'ai freiné. Donc, je n'ai jamais augmenté mes tarifs en neuf ans. J'ai gardé la même clientèle en neuf ans. Et en fait, je me suis auto-sabotée parce que mes charges, elles ont augmenté. Oui. Et jusqu'à un moment donné où en fait, je me suis sentie où j'ai dû aller voir un comptable. J'ai dit, ben voilà ce qui se passe. Il me dit, Jessica, vous vous rendez compte que vous êtes la seule entreprise de France où en neuf ans, vous avez perdu du salaire. normalement en devant tu prends de l'expérience moi mes clients, moi je fais des formations donc je leur ai apporté que du plus en devant mais en fait par contre j'ai baissé mon salaire parce que du coup vu que j'augmentais pas que mes charges elles augmentaient, j'ai baissé mon salaire bah oui oui, parce que l'information elle l'attend pas et du coup l'année dernière j'ai fait plein de formations, je crois que c'est l'année où j'ai fait le plus de formations et du coup en fait j'étais obligée de passer le pas, de sauter cette barrière de la TVA donc de payer plus tout ça mais en fait en faisant ça j'ai augmenté mes tarifs alors je ne suis pas au niveau de mes collègues je suis plus basse on va dire pas sur le monde du mariage mais sur la partie coiffure classique pour y aller doucement aussi avec ma clientèle parce qu'en 9 ans tu coiffes à ce prix là je ne peux pas me permettre non plus de tout perdre d'un coup donc j'ai augmenté quand même mais tu vois petit à petit réévaluer la chose parce que ce n'est pas possible C'était plus possible. En fait, moi, je ne veux pas que tu viennes parce que je ne suis pas chère. Sachant que mes clients, il y a 9 ans, sont venus, j'étais plus chère que ma région. Et en fait, je n'ai pas fait attention, vu que je ne regarde pas ce que les autres font, les prix pratiques. Et en fait, je ne m'étais pas rendue compte qu'en fait, la coiffure avait évolué. Et moi, j'étais toujours restée. En fait, tu vois, il y a 9 ans, les prix de la coiffure, et bien moi, j'étais restée à 9 ans des prix de la coiffure. Avec les têtes que vous avez dû me donner.

  • Speaker #0

    Sauf que le monde de la coiffure, c'est un métier qui évolue tellement vite. Déjà, il y a une... Ce n'était pas les mêmes techniques. Donc forcément, à l'époque, les prix, ça allait. Mais du coup, maintenant, tu mets les prix d'il y a devant, plus les techniques de maintenant et les produits de maintenant. C'est sûr que c'est plus rentable. Ce n'est pas rentable. Et justement, est-ce que ça te gêne de parler prix ou pas ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Je sais qu'il y a des gens qui ont du mal, mais c'est vrai que moi, non, pas du tout. Je n'en ai rien à faire de parler de prix.

  • Speaker #0

    Et du coup, on va parler partie coiffure normale et partie mariage. Comme ça, au moins, on se segmente les deux. Du coup, là, imaginons que je t'appelle, j'ai envie de prendre rendez-vous pour une coupe brochure ou un balayage. Combien est-ce que ça coûte à peu près ?

  • Speaker #1

    Tu te rends compte que je suis obligée de prendre ma plaquette parifère ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en neuf ans,

  • Speaker #1

    ne vaut pas un an de… Dans mon cerveau, tu vois, il switch encore. Alors, donc du coup, si tu viens chez moi… alors moi j'ai gardé la ligne balayage à l'ancienne donc tu veux des mèches alors balayage, baby light mèche, pour moi c'est la même chose en gros je vais te mettre des volumes forts par contre je leur dis à la cliente, je lui dis voilà vous voulez pas cher, c'est les volumes, c'est comme avant c'est les volumes forts ça va vite, voilà faut que ça débite c'est ce qui se faisait avant je fais quand même un gloss mais il faut que ça soit sorti en moins de 2h donc je suis cash, je leur dis voilà moi si vous voulez ça y'a pas de soucis mais moi pour euh pour pratiquer ce tarif-là, c'est un rendez-vous en moins de deux heures. Donc, ça va vous optimiser plus le choix parce que je vais mettre un Occitan qui est plus fort. Mais voilà, c'est elles qui font leur choix. Donc, en gros, sur un balayage, on va dire que sur des cheveux mi-longs, parce que j'ai une différence entre court, mi-long et long, là, tu seras cheveux courts. Donc, cheveux courts, c'est des tours d'oreilles. Tu es à 110, 130, c'est un cheveu mi-long, c'est ici. Et à plus de moment, tu dépasses là, je suis à 150. Donc, ça, c'est le poursuivre balayage qu'on faisait il y a 10 ans. J'ai laissé la ligne pour bien leur montrer la différence, parce qu'elles ne comprennent pas. Et j'ai fait une plaquette avec des visuels où, par exemple, on voit le balayage. Et après, toutes les nouvelles méthodes où c'est à 10 volumes pour éclaircir, où on va faire des placements par rapport à leur crâne. Donc, c'est plus je te fais une raie, une étoile, et hop, tu montes comme ça. Donc, je leur explique bien la différence. Et là, par contre, du coup, je suis à 250, 300 ou 350. Comme ça, je leur montre bien. Et pareil, le temps. Là, c'est 2 heures. Là, c'est 4, 5 heures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Je leur dis des choses. Et après, je leur dis, c'est soit que vous faites, soit que vous ne faites pas. Et après, j'ai créé une ligne intermédiaire où en gros, tu n'as pas le budget pour 350 parce que quand tu as payé 150 euros toute ta vie, payer 350, je comprends que ça fait mal. Mais je leur explique bien qu'un balayage, c'est tous les 3-4 mois que tu es obligé de revenir parce que tu as la barre. Alors, la nouvelle façon, normalement, c'est un an. Moi, je trouve qu'au bout d'un an, c'est vraiment trop... Ça ne va pas. Donc, je leur dis, c'est un an. Et six mois, on peut refaire le devant. Donc, le devant comme ça. Et là, par contre, en gros, de refaire la partie une, donc le contouring, le dessus de tête, du coup, j'ai une ligne intermédiaire où je suis à 165, 185 et 205. Donc, généralement, elle penche, en fait, celle de 150, elle penche pour cette ligne-là avant justement d'arriver sur l'autre. Parce qu'au bout d'un moment, au début, tu sais, quand elles ont un balayage et du coup, elles ont assez de boulons, donc c'est de la correction où je mets de la... la couleur justement pour apporter de la profondeur, enlever la barque. Et en fait, au bout d'un moment, quand elles ont vu qu'elles ont un chemin moins abîmé, que ça demande moins de temps, elles sont plus prêtes à mettre le prix. Mais c'est vrai que de passer de l'un à l'autre, c'est plus compliqué pour elles quand elles ont toujours payé ça.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, c'est totalement deux techniques différentes. Il y en a un où, clairement, on va chercher la rapidité. Il n'y a pas de personnalisation, c'est vraiment tu fais tes quatre séparations, hop, hop, hop, hop, hop, tu ne réfléchis pas, et c'est plus fort. Alors que l'autre, c'est vraiment là, on prend le temps, on fait un diagnostic, on regarde le cuir chevelu, on regarde l'implantation des cheveux, et on adapte la technique en fonction du résultat souhaité et en fonction de la cliente, et les produits aussi qui sont adaptés en fonction. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai volontairement gardé les lignes pour qu'elle soit bien consciente parce qu'elle croit que c'est du vol. Et avant, pour être honnête, tu vois, là, j'ai perdu une cliente. C'est Bonvent. Je l'adore. C'est une copine, mais Bonvent. Là, elle m'envoie un message. Elle me dit oui, tes tarifs, du coup, tu peux me redire. Parce qu'elle, elle vient tous les ans, tous les ans et demi, tu vois. J'étais à 70 euros. Elle a les cheveux longs.

  • Speaker #0

    Wow.

  • Speaker #1

    Et du coup, elle me dit, donc elle me dit ouais, tu peux me donner tes tarifs. Et elle, je sais que c'est un balayage classique, tu vois. donc en deux heures et du coup je lui ai dit 150 elle m'a dit ah mais t'as plus que je remets pas en cause ton travail mais t'as quand même doublé tes prix en un an elle me dit bah du coup ça me va plus je comprends totalement on se reverra parce qu'on fait de la danse toutes les deux on se reverra sur les pistes de danse mais y'a pas de soucis je l'ai pas retenue parce que si t'es pas 70 elle le retrouvera plus jamais non non non mais c'est ça et puis de toute façon ma qualité de travail 70 elle avait un balayage un gloss coupe brushing j'y restais je restais même plus du vol mais oui je suis folle mais vu que beaucoup ne parlent pas de prix et que moi je parle de prix et bah du coup tu sais il y avait un frein, moi j'ai pas vu, j'ai pas regardé les enseignes du prix tu vois donc je me suis complètement fait avoir en fait c'est juste mes clientes elles ont eu de la chance c'est ça c'est ça en fait là on est dans une période où comme tu dis c'est

  • Speaker #0

    soi en fait si tu veux les le consommateur moyen n'existe presque plus. C'est soit tu es dans le 70, c'est soit tu vas dans les minimums 100 euros, 150 euros. En fait, entre deux, ça n'existe plus maintenant. Ce n'est plus possible ni pour les professionnels, et même pour les consommateurs, parce qu'ils vont devoir encore plus couper sur leurs priorités, savoir ce qu'ils veulent. Donc, c'est soit tu as les gens qui ne veulent que du 70 euros, eux, ils vont avoir du mal à trouver.

  • Speaker #1

    tu vas chercher dans ceux qui peuvent mettre un peu plus et qui viennent un peu moins du coup parce qu'avant oui tu payais 70 euros mais tu viens plus souvent sauf pour elle elle c'est parce qu'elle se laissait tu vois et puis moi je lui faisais un travail fin en fait je lui faisais un travail déjà d'une valeur intermédiaire tu vois de 100 euros en fait elle devrait même être à 200 euros mais sauf qu'elle ne se rend pas compte que c'est juste que je ne lui ai jamais facturé c'est la drogue Donc là, pour trouver la même qualité de travail à un prix comme ça, ça ne sera pas possible.

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, elle ne trouvera pas, c'est mort. Elle ne trouvera pas ou alors soit elle va trouver, mais du coup, elle va payer plus cher ailleurs. Soit elle va revenir vers toi, mais 70 euros, non, elles seront plus chères.

  • Speaker #1

    Et le but, c'est d'augmenter. C'est parce qu'à Lyon, elles sont beaucoup plus chères que ça et elles sont présentes. Elles ont raison, c'est juste que moi je me sentais pas capable d'y aller franco, j'allais plus avoir de clientèle. Elles l'ont la clientèle parce qu'elles ont fait les réseaux sociaux, elles ont anticipé. Là moi, c'est mort. Insta c'est soit tu publies des couleurs, soit tu publies de la coiffure. Déjà coiffure, maquillage c'est déjà trop pour le robot. Donc si je vis mon couleur, c'est mort, c'est pas possible. Et puis moi le but c'est d'aller dans le 100% mariage. Alors, ça ne me dérangera pas de faire les couleurs, les balayages sur les mariés, mais si je peux réduire l'autre partie, moi, ça me va très bien. Après, je me fente toujours sur les dernières techniques de balayage, d'ombré, tout ça, parce que je veux rester à la page des dernières formations sur les coupes, mais spécialisation femme. Tu vois, j'ai enlevé les permanentes, j'ai enlevé les défrisages, j'ai enlevé… je ne fais plus de formation coupe-enfant, coupe-homme. parce que c'est pas là où je veux aller, ça veut pas dire que je sais pas faire, mais par contre, si tu vas commencer à demander des coupes spéciales, et encore, j'ai été formée, j'ai fait mon brevet de maîtrise, j'ai été formée au peine-ciseau, donc je sais très bien gérer mon peine-ciseau, mais c'est pas là où je m'éclate, donc je vais pas aller faire des formations sur des lissages, des permanentes, des coupes, que c'est un truc qui m'anime pas. Moi, ce qui m'anime, c'est les cheveux longs, c'est de la matière femme, c'est d'embellir une femme, ça, c'est mon créneau. Donc, je vais continuer de me former que sur ça. et du coup de développer, d'être au max sur ça.

  • Speaker #0

    Ok, c'est cool, c'est cool, c'est cool. Ouais, les enfants, c'est bon. Moi, déjà, par exemple, permanente, et Thérésa, ça, c'est le truc, je lui dis, c'est mort, je ne le ferai jamais. Ça pue. Et là, les enfants, là, pareil, les hommes et les enfants, j'arrête aussi parce que, comme tu dis, c'est pas quelque chose qui m'anime, en fait. On a beaucoup de points de commun là-dessus. C'est vrai, c'est vraiment, comme tu dis, les cheveux longs, la matière, etc., qui est plus intéressant, finalement, quoi. Alors, d'autres questions ? Si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui démarre... Ah, attends, attends, mais on n'a pas parlé du côté... Tu n'es pas coiffure marquée, pardon.

  • Speaker #1

    J'y suis allée beaucoup plus... Pareil, mon premier forfait, je ne sais même plus à combien il était il y a 9 ans. Je pense que j'étais à 70 euros forfait coiffure parce que j'ai commencé par le forfait coiffure parce que quand je suis partie en salon, je ne faisais plus les maquillages et je ne me sentais pas assez légitime. Pour reproposer du maquillage, dix ans après, parce que je crois que j'ai dû faire ça, parce que j'ai commencé tout de suite la coiffure, donc ça doit faire 19 ans que je suis coiffeuse. Donc j'ai dû faire dix ans où je n'ai pas pratiqué de maquillage. Ça avait tout évolué, je ne me sentais pas légitime. Donc j'ai commencé par la coiffure et je crois que c'était 70 euros. Essai et coiffure.

  • Speaker #0

    Essai et coiffure !

  • Speaker #1

    Non, mais il y a neuf ans.

  • Speaker #0

    Essai et coiffure !

  • Speaker #1

    Ça se tolère, mais ça ne se tolère pas longtemps. Non ! Merci. Pas longtemps. Oui, parce qu'en fait, je suis partie de mon forfait de mon salon. Et encore, il n'y avait que moi qui faisais les événementiels.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'ai parti de ça. Et en fait, j'ai très vite compris qu'en fait, ce n'était pas du tout rentable. J'ai fait un an. La deuxième année, je crois que j'ai dû passer à 150. Donc, j'ai doublé. Oui. Troisième année, j'ai vu que ça n'allait toujours pas. En fait, quand tu prends les prix et tu divises, tu dis l'heure passée. Non, en fait, je ne suis pas dedans non plus. Après, je crois que je suis passée à 300. Je n'étais pour ma part pas non plus dans mes créneaux. Et du coup, pour finir, parce qu'après, je suis passée avec le maquillage. Et là, je finis un coiffure maquillage à 6 euros. J'ai passé l'année dernière le cap. Je crois que j'étais à 450 et je suis passée à 600. Parce que contrairement à toi, moi, quand je mets un prix, c'est le prix pour tout le monde pareil. Je ne fais pas… Tu sais, toi, tu fais des… Tu testes. Moi, je teste. Oui, oui,

  • Speaker #0

    moi, je teste. Là, du coup, maintenant, je suis à 630. Et là, ça y est, je sens que je suis bien. Oui, alors que moi,

  • Speaker #1

    j'ai plus de… Donc à chaque fois, j'ai peur quand je le fais, mais je me fais violent. Je me dis, allez Jessica, tu les vaux. Ce que tu fais, ça les vaux. Et en plus, je pense, maintenant que je suis à 600 et que je valide, je me dis, mais en fait, je ne suis même pas… Ce n'est pas ma valeur encore. Je sais que ce n'est pas ma valeur. Je le sais. Je sais ce que je vaux. Je sais mon expérience. Je sais le retour client que j'ai. Ce que je propose, ça ne les vaut toujours pas. Mais voilà, moi, je ne me sens pas légitime de passer… C'est bête, si je m'auto-sabote toute seule.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    je comprends je comprends du coup là je suis à 600 déjà je suis déjà plus avec mes valeurs et quand on me dit que je suis parce que ça je l'ai ah mais pas forcément des mariniens qui me disent ça parce qu'il y en a qui diront toujours que je suis trop chère d'autres pas c'est cher d'autres bien parce que je les valide donc c'est que c'est bien mais par contre des wedding planners des photographes des oh là là mais t'es chère mais je suis chère attends on reprend 600 moins l'URSAF moins ma TVA moins le coût de mes produits moins l'assurance tu enlèves toutes ces charges après on va parler tu te rends compte de combien de temps je passe sur la mariée des fois les belles découvertes c'est une heure heure et demie après tu as la maman qui te rappelle et puis après elle te rappelle pour te redemander des choses que tu as déjà dit que tu as déjà marqué sur le contrat que tu as déjà marqué sur ton réquis ton sujet calculatif ouais où il y a tout marqué mais non elles aiment le contact en fait elles cherchent pas une coiffure ou un maquillage sinon elles vont en institut elles cherchent Quelque chose de personnalisé. Donc, du coup, elles veulent du contact humain. Elles veulent se rapprocher de quelqu'un. Et ça, c'est du temps humain. Et le temps humain, ça se paye. Et en fait, 600 euros, je ne suis encore pas dedans. Je ne suis encore pas dedans. Parce que quand tu divises les horaires, ça ne va pas. Là, j'ai une wedding planner qui me disait, moi, je suis à 100 euros de l'heure. Et après, elle me montre un contrat. Elle va dans des gros domaines. Elle me montre un contrat marié. Elle la paye 140 euros. Donc, 140 euros, c'était que le maquillage. Mais, et c'est jour J. Je lui dis, mais du coup, elle n'est pas à 100 euros de l'heure, elle. Mais elle me regarde. Je dis, ben non, elle n'est pas à 100 euros de l'heure. Parce que si tu enlèves du RSAF la TVA, elle n'est absolument pas à 100 euros de l'heure. Elle doit être à même pas 10 euros de l'heure, la fille. Même ça.

  • Speaker #0

    150 euros, mais les gens ne se rendent pas compte. Mais moi, c'est pareil. J'ai un peu fait comme toi au début. J'ai dû le faire à chaque fois. Au début, parce que moi, quand j'ai commencé, c'était à 3 ans. Donc, il y a 3 ans, la norme, c'était 150 euros. J'ai pris les prix de là où je bossais aussi. Et en fait, pareil, je me suis vite rendue compte que ce n'était pas possible. Du coup, j'ai doublé. Et en fait, pareil, tu augmentes, tu augmentes. Et comme tu dis, là, 600, 630 euros, je sens que ce n'est pas encore assez. Mais en même temps...

  • Speaker #1

    C'est raisonnable. On va dire, on arrive dans la case du raisonnable. Mais en fait, on se sent comme ça parce que... Les autres n'ont pas encore augmenté parce qu'elles étaient trop hautes. Et je comprends. Sauf qu'en restant comme ça, en fait, il faut que tout le monde monte parce que du coup, leurs taux d'erreur sont trop bas. Et en fait, elles sont légitimes. Si tu te formes, si tu donnes quelque chose de qualique, que tu es là, que tu es un vrai professionnel qui ne fait pas l'envers. Je parle d'un vrai professionnel comme moi, je le suis. On n'est pas... Pourquoi nous, on serait à 10 euros de l'heure ? Je suis désolée. Moi, je ne travaille pas pour 10 euros de l'heure. Je vais faire caissière à 10 euros de l'heure.

  • Speaker #0

    Et même les gens en SMIC ne t'entendent pas.

  • Speaker #1

    Pourquoi nous, en tant que coiffeuse-maquilleuse, on devrait être le plus bas ? On est quand même le service le plus bas d'un mariage. Je dis pourquoi ? C'est quand même le seul truc qui reste. Je suis désolée, c'est l'ambiance d'un mariage. le lieu, la beauté, on va dire, de l'accueil. Et la mariée, elle était belle. Pourquoi nous ? Alors, la mariée, la robe de mariée, elles y vont. 2 000, 3 000,

  • Speaker #0

    4 000, 5 000 euros.

  • Speaker #1

    Je suis désolée. Non,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    mais... Non, non, c'est pas possible.

  • Speaker #0

    Tu vois, là, il n'y a pas longtemps, là, je suis tombée sur un poste, en fait, où... Parce que moi, je regarde beaucoup les trucs de luxe. Et là, moi, je suis... Je suis née pour... Enfin, je suis née pour être dans le luxe. Je suis... Je suis une trans financière. Je suis une riche dans un corps de pauvre. Bref, j'ai vu en fait, c'était, ils montraient les prix d'un mariage de luxe. Et donc, ils te montraient le lieu entre 50 000 et 200 000 dollars. Le wedding planner entre 10 000 et 50 000 dollars. Fleuriste entre 5 000 et 30 000 dollars, etc. T'arrives à la coiffure maquillage, 1 000 dollars. Je lui mets un commentaire, je lui mets il y a...

  • Speaker #1

    les calculs sont pas bons et vignes on nous a tous dévalorisé en fait on a toujours dit bah voilà tu es quoi fait c'est maquillé suis en bas ouais que du coup nous on se dit qu'on est en bas mais pourquoi on est en bas bah c'est parce qu'on a choisi d'être en bas enfin elles ont faim oui mais on n'est pas en bas en fait et là le tournant de la coiffure ce que des stétiques je sais pas si c'est encore ça mais le tournant de la coiffure on n'est pas en bas

  • Speaker #0

    L'esthétique, c'est encore un peu derrière.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    En tout cas, ça va, mais...

  • Speaker #1

    On n'est pas en bas, les filles. Donc, on monte et ça ne va faire que monter. Et effectivement, c'est soit tu montes, soit tu restes en bas.

  • Speaker #0

    Exactement. Soit tu restes dans les... En plus, le pire, c'est que les clientes les plus exigeantes, c'est celles qui sont en bas. C'est-à-dire celles qui veulent coiffure, maquillage, trois essais et avoir la possibilité d'aller voir ailleurs si elles n'ont pas content des trois essais, qui veulent vouloir le tout. pour moins de 100 euros et c'est celles qui sont les plus exigeantes et les plus chiantes alors que quand tu tapes dans les clientes qui sont prêtes à mettre dans les 600 euros voire plus dans leur mise en beauté mais clairement des fois elles me disent oh j'ai pas envie de mettre de fond de teint clairement j'utilise le moins produit sur ce genre de clientes alors que quand tu vois les maquillages où elles ont quatre tonnes de maquillage etc ou des hollywood wave bien laquée bien machin C'est sûr que c'est une clientèle qui ne va pas payer non plus 600 euros. Enfin, souvent, j'ai remarqué que c'est souvent ça en fait. Donc, j'ai…

  • Speaker #1

    600 euros, je ne suis pas dedans encore. Ah ouais ? Parce que je ne suis pas là qui vont dire… Non, je ne suis pas…

  • Speaker #0

    Non, non, non, ce n'est pas le cas.

  • Speaker #1

    Tu enlèves la moitié en charge, en URSAF, en TVA, en tout ça. Il y a déjà plus de la moitié qui part. Donc, en gros, il ne doit rester même pas 300 euros. 300 euros, imaginons que je suis à 100 euros de l'heure, ça fait 3 heures.

  • Speaker #0

    Non, mais…

  • Speaker #1

    Plus de 2 heures à l'essai, plus de 2 heures le jour J, ça fait 4 heures. plus le temps de la réalisation des devis, la signature de devis, le temps de faire le contrat, de renvoyer les informations. Ah bah non, là, ça ne va pas. Finalement, je veux changer, je veux rajouter des personnes. Et puis finalement, les horaires, est-ce que là, on ne changerait pas ? Non, mais c'est des heures, ça, de travail. C'est en dessous de son.

  • Speaker #0

    J'ai calculé qu'en fait, en moyenne, par mariée, ça prenait à peu près 9-10 heures.

  • Speaker #1

    Oui, moi,

  • Speaker #0

    j'ai l'impression. Si tu divises par 600, en fait, ça nous revient du 60 euros de l'heure. Donc, c'est pas encore.

  • Speaker #1

    Dans les 60 euros, tu enlèves plus de la moitié.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. Tu enlèves plus de la moitié, parce qu'après, ça dépend des gens. Mais quand tu te formes, l'URSAF, la TVA, les produits, c'est plus de 50 %, ça, c'est sûr. Donc,

  • Speaker #0

    non, ça va. Moi, je sais qu'en étant en fonction des charges, tu enlèves 70 %. Tu enlèves 70 %. Et encore, enfin, ce qui reste, une fois que tu enlèves les charges, c'est… pas ce qui va dans ta poche parce que comme tu dis il y a les formations il y a les formations et puis aussi un bon entrepreneur sait qu'en fait il faut toujours laisser de l'argent de côté pour faire de la trésorerie etc donc 60 euros de l'heure quand tu as de la tva quand tu as des charges quand tu as quand tu as l'urssaf etc et surtout quand tu te payes un salaire en fait tu te payes un salaire bah tu payes ensuite ton salaire voire un peu plus à l'urssaf parce que tu t'es versé un salaire donc en fait 60 euros de l'heure pour le moment ça reste assez maigre mais c'est sûr que quelqu'un qui a son forfait qui est à 200 euros elle va se dire mais c'est beaucoup mais c'est sûr qu'en fait quand tu arrives aussi 100 euros et que tu les dis tu dis il ya encore du boulot en fait il ya encore devrait être à au moins 1000 quand tu te rembêtes c'est une 100 euros par on devrait être à 100 euros par heure ouais

  • Speaker #1

    bien ouais 100 euros si c'est 10 heures, on devrait être à 1000. Donc, je sais que je suis loin. Il y a une lyonnaise, elle est déjà en plus dans ces prix-là et elle a totalement raison. En fait, ce n'est pas elle qui est chère, c'est nous qui sommes basses, c'est tout. On facture notre travail, en fait, on sous-facture nos heures. Elle a complètement raison, en fait. Ah oui. Ça m'a fait choquer en disant, quand j'ai vu les devis, parce que j'ai dans des domaines où justement, ça ne l'a pas fait avec elle et j'ai vu son devis. Effectivement, je me suis dit, waouh, comme elle facture. Et après, quand je me suis mise à table, j'ai regardé, je me suis dit, en fait, c'est... elle qui a raison, elle a pris sa place parce que j'étais moins chère et aussi efficace, mais parce que c'est moi qui ne suis pas dans les prix, ce n'est pas qu'elle est moins forte ou pas, c'est juste que moi, je ne suis pas dans les prix. Elle a résilié avec elle parce que même en résilient, on peut rire dans les arts de sa signature de contrat et de l'essai, j'étais encore moins chère en me reprenant moi avec l'essai de jour J. Ben oui, mais pour ça,

  • Speaker #0

    finalement, et oui. Elle a totalement raison. Pour nous, c'est encore un peu, enfin, c'est pas si loin que ça, finalement. Mais c'est vrai que je me rappelle quand j'ai commencé, ou même pire, c'est quand j'étais à l'école, il y avait une camarade, justement celle qui avait 45 ans, qui me montrait le travail d'une amie à elle. Elle disait « Regarde, elle prend 500 euros pour ça. » Et moi, à l'époque, j'étais du genre

  • Speaker #1

    « 500 euros pour ça ?

  • Speaker #0

    Mais comment ça ? » Et aujourd'hui, c'est…

  • Speaker #1

    C'est même pas assez cher.

  • Speaker #0

    Voilà. Et aujourd'hui, en fait, quand tu es dedans, c'est en fait, quand tu n'y es pas, tu ne te rends pas compte, mais quand tu es dedans, c'est là que tu te dis « En fait, il y a encore du boulot. » Et finalement, 1 000 euros, vraiment, je suis d'accord avec toi. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Si tu fais 10 heures, on parle d'heures. Si c'est le temps de deux vies. Parce que là, moi, j'ai eu un débat avec une formatrice en maquillage où elle disait que j'étais beaucoup trop chère. C'est vrai que j'étais plus chère qu'elle, mais beaucoup plus chère qu'elle.

  • Speaker #0

    Les formatrices, on va en reparler.

  • Speaker #1

    Mais je pense qu'on était plus du double. Je suis plus du double voir le trip d'elle. Et elle travaille très bien. Ce n'est pas une question de travail. Je lui dis, mais toi, tu fais comment ? Je lui dis, le contrat, non, moi, je ne fais pas de contrat. Je lui dis, ah, tu ne veux pas te contrôler ?

  • Speaker #0

    D'accord, on va aller voir.

  • Speaker #1

    Ok, je lui dis, mais du coup, ça se passe comment ? Elle me dit, elle m'appelle, elle me dit la date. Je lui dis, ok, je suis disponible ou pas. Et je note son nom et voilà. Je lui dis, donc, tu n'as pas 10 heures de travail. Tu as en gros le temps de l'essai, 5 minutes le temps du rendez-vous. Et le jour J, mais même si elle fait des beaux maquillages, elle ne prend pas assez le temps de savoir la personnalité de sa cliente. C'est pas possible. Et en plus, quand je vois, j'ai fait l'essai avec elle et en fait, elle m'a recommandé un mascara et moi, je teste toujours sur moi avant. Et je ne comprends pas comment elle peut... Elle a des retours positifs parce qu'en fait, le mascara, je l'utilise tous les jours. J'ai des traces tout le temps à la fin de la journée. Tout le temps, ça retient. Je dis, mais comment ? Je dis, c'est pas possible. Ou alors, elles font comme ça, elles l'enlèvent en fait. Ben oui. en fait on a même si elle elle travaille très bien et pareil elle retouche tout sur les réseaux sociaux alors que moi je mets brut je ne retouche pas mes photos c'est tel quel moi je prends mon téléphone je mets je fais déjà un assez gros travail de titre pour aller retoucher les photos les vidéos que je fais mais elle c'est tout retouché c'est même si elle travaille très bien parce que moi son travail je l'ai vu en vrai il était magnifique mais pourquoi t'as les y'a pas besoin d'aller lisser les pores les cernes tout ça mais voilà elle était moins chère que moi mais on a pas le même travail. Donc oui, il y en a qui seront plus chers, d'autres moins chers, mais il faut évaluer c'est quoi ton prix. Ah, toi, je t'appelle, tu te prends rendez-vous, hop, c'est terminé. Donc, ne va pas lui envoyer des questions sur A et N. Elle ne te répondra pas. Elle dira oui, on verra le jour J. Il n'y a pas de question. C'est on se voit le jour J. C'est 5 minutes de diagnostic parce qu'il n'y a pas le temps.

  • Speaker #0

    L'expérience, finalement, en fait, c'est l'expérience client.

  • Speaker #1

    c'est pas la même et c'est pas que je suis une voleuse moi j'ai ma clientèle ma niche à moi c'est des mariées qui veulent prendre leur temps elles ne se marient qu'une fois dans leur vie elles veulent se sentir uniques personnalisées elles veulent se sentir comprises qu'on a compris leur personnalité ce qu'on attend d'elles elles ont besoin de se sortir rassurées et moi c'est ça ma clientèle donc bah oui c'est une facture mais en soi en fait qu'elle fasse ça ou que moi je fasse ça il n'y a pas de problème c'est juste qu'elle elle va débiter du maquillage et moi je vais débiter de la parole c'est ça

  • Speaker #0

    S ça demande moins d'espoir.

  • Speaker #1

    Je prie beaucoup de paroles, beaucoup de temps à parler avec mes clientes. Mais je les connais, je les connais toutes, mes clientes, je sais si elles ont des enfants, si elles aiment partir au ski, si elles font beaucoup de vacances à l'année, si elles ont un travail prenant, comment elles se lavent les cheveux, à quelle fréquence, si elles font les bons gestes, si elles se maquillent, si elles ne se maquillent pas. Et avec quoi ? Est-ce qu'elles lavent leurs pinceaux ? Voilà, moi, je connais mes clientes. Je sais à qui j'ai affaire. Est-ce que parce que les clients, ça ment, quand elles te disent, oui, mais moi, je fais ça. Oui, on va aller plus loin et on verra. J'ai une de mes clientes, là, une mariée. Elle me dit, oui, mais cette année, voilà, moi, je ne veux pas de fond de teint. Je suis allergique, je fais des boutons. Je dis, ah bon ? Je dis, oui, c'est rare. Après, les allergies au niveau des yeux, oui. Je dis, ah bon ? Le fond de teint, vous faites des boutons ? Je dis, mais d'une maquilleuse. Elle me dit, non, moi, quand je me maquille, je dis, donc, parce que vous vous maquillez rarement. Je lui dis, mais quand vous vous maquillez tous les six mois, un an, votre fond de teint, c'est le même ? Elle me dit, bah oui. Je dis, bah, je cherchais pas.

  • Speaker #0

    Il est périmé. Il est périmé ?

  • Speaker #1

    Non, il est périmé. Et là, elle me regarde, elle me dit, ah bah ouais. Je dis, bah oui. Et je dis, votre pinceau, vous le nettoyez ? Bah non. Je dis, bah, je cherchais pas, il y a plein de microbes. Elle me dit, donc, il suffit que vous ayez déjà des petites plaies, en fait, sur votre visage, parce qu'il y a un peu de sécheresse. Ah oui. Vous mettez votre fond de teint qui est périmé et votre produit qui est infecté et que vous allez vous maquiller, il ne faut pas s'étonner que le lendemain, il y a des...

  • Speaker #0

    Il y a des boutons, quoi.

  • Speaker #1

    Et elle me dit, effectivement, je n'ai pas fait cette réflexion, ça pouvait venir de ça pour moi, vu qu'il était neuf, parce qu'elle l'a utilisé que deux fois, et bien il n'y a pas de problème, je lui dis, mais votre jambon, vous l'achetez neuf, vous le mettez dans le frigo, il est brimé, et vous dites, c'est comme ça, vous prenez le jambon, vous allez le manger, puis le lendemain, vous allez dire, c'est pareil, c'est exactement la même chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est totalement ça, totalement. Mais oui, en fait, de toute façon, il y a à manger pour tout le monde, ça c'est sûr. Mais voilà, c'est pas le même repas. T'as le fast-food, t'as la brasserie et puis t'as le gastro. Voilà, c'est trois choses totalement différentes. Tout le monde bosse bien, mais dans sa niche, en fait, finalement. Et les formatrices, ça, c'est un truc qui me... Quand je fais les formations, c'est pour ça que j'arrête les formations en France. C'est parce qu'en fait... OK, on fait une formation, c'est super, j'ai appris des super techniques, etc. Mais quand il faut commencer à parler argent, commencer à parler business, il n'y a plus personne. Et moi, dans les formations, je suis toujours friande de ça, de savoir comment les gens font pour arriver là où ils en sont, pour facturer, etc. Et là, à chaque fois, comme tu dis, je me rends compte, les formatrices, je suis deux, trois fois plus chère qu'elles. Et elles sont incapables de me dire comment faire pour réserver une mariée, comment faire pour... créer une expérience client, comment faire ? Elles savent juste me dire comment faire des jolies boucles, comment faire un beau chignon. OK, c'est super, j'apprends des super techniques, mais bordel, en fait, oui, l'artistique, c'est sympa, mais ce qui fait manger, c'est le business, en fait. C'est si tu factures correctement, c'est ça, en fait. Et du coup, les formatrices, à chaque fois, c'est... J'ai envie de les secouer en mode,

  • Speaker #1

    mais bordel de merde !

  • Speaker #0

    C'est assez compliqué, ça. J'avais fait une formation avec quelqu'un qui... Tu l'as fait il n'y a pas longtemps d'ailleurs avec elle. Et on est d'accord, c'est quelqu'un de renom qui est connu partout en France, qui a un super talent, etc. Et du coup, quand je lui ai demandé, parce que moi, c'est la question que je pose tout le temps, quand je lui ai demandé combien tu penserais qu'il faudrait facturer, etc. Elle était au même prix que moi, voire un petit peu plus cher que moi, ça faisait un an que j'avais commencé. Donc, ce n'est pas normal. Ça,

  • Speaker #1

    c'est sûr.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas normal.

  • Speaker #1

    C'est pas assez cher.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal. Enfin, bon. Et du coup, je reviens sur ma question que je te posais tout à l'heure. Si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui démarre, quel serait ce conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Alors, si quelqu'un qui démarre, déjà, d'y aller à fond, de ne pas se limiter, de ne pas écouter sa tata, qu'elle vaut beaucoup plus que ce qu'elle pense. Par contre, si elle veut vraiment faire ça, qu'elle y aille à fond. Pas « je veux faire ça, plus ça, plus ça, plus ça » . plus elle va se diversifier et moins elle sera calée. Donc, si elle veut faire coiffeuse, maquilleuse ou coiffeuse mariée, maquilleuse mariée, fixe-toi ça en tête, fais des formations sur ça. Vas-y à fond, développe ta personnalité, développe tout ce qui est autour de toi et va à fond. Du coup, monte tes prix. Ce n'est pas parce que tu n'as qu'un an. Si tu trouves que ton maquillage est magnifique, que ça tient, vas-y, c'est que c'est bon. Parce que si ton maquillage est cool, tu n'es pas encore calé, tu ne pourras pas mettre 600 euros. Mais par contre, si tu sais que ton travail est bien, que tu es sûr de toi, je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas cher même si ça ne fait qu'un an.

  • Speaker #0

    Carrément. Si tu me le disais,

  • Speaker #1

    je me serais mise.

  • Speaker #0

    Bah écoute

  • Speaker #1

    Aïe aïe aïe tout ce que j'ai perdu

  • Speaker #0

    Ouais mais vaut mieux tard que jamais

  • Speaker #1

    Moi j'ai vraiment pris le truc Il y a un an, j'ai commencé en mars l'année dernière Les réseaux sociaux Les réseaux sociaux Les échanger avec le domaine du mariage Dans ma région Moi j'étais vraiment Ouais j'ai ma clientèle, j'ai mon salaire Voilà Laissez-moi tranquille Moi c'était ça Et en fait je me suis étouffée Voilà jusqu'à un moment donné où j'ai eu peur, je sais pas, j'ai eu peur de perdre ma clientèle, j'ai vu les autres, j'ai commencé, moi je regardais Insta, j'étais consommatrice, et là je me dis, elle, elle fait des trucs, elle, elles sont de l'huile, et plus tu regardes ta niche, et plus tu les vois, et là tu te dis, mais en fait, je vais me faire écraser, parce qu'elles font tout, et quand j'ai demandé à mes potes, vraiment, alors il y en a, elles ont eu du mal à me cracher le morceau sur les prix, et quand j'ai vu qu'elles faisaient les doubles voiles tripes, alors que j'avais plus d'expérience qu'elles, je m'inquiète, ouais, depuis plus longtemps, plus d'avis, plus de photos. Je dis, mais ce n'est pas possible. Je dis, alors par contre, elle travaille tout aussi bien que moi. Je dis, mais moi, ce n'est pas possible que je sois moins chère qu'elle. Ça m'a mis un coup dans mon orgueil. J'ai dit, ouais, allez hop.

  • Speaker #0

    Un coup de pion.

  • Speaker #1

    Voilà. Et du coup, maintenant, les réseaux sociaux, je ne regarde pas autre que pour mon travail. J'ai tout supprimé, en fait, tout ce qui était autour. Ça ne m'intéresse pas. Donc, je ne fais que ça. Je ne passe mon temps qu'à ça, à me monter, à me monter, à me monter.

  • Speaker #0

    Et tu fais bien parce que… Souvent c'est aussi un piège, on peut vite commencer à se comparer à d'autres, de dire oh là là elle, elle fait ci, elle fait ça, elle fait ça. Donc c'est vrai que c'est bien vraiment de se concentrer sur ce qu'on propose nous-mêmes plutôt que de... Bon ça permet d'avoir un bon coup de pied aux fesses, mais faut pas non plus que ce soit un coup de pied aux fesses tous les jours quoi.

  • Speaker #1

    C'est bien de regarder ce que les autres font quand on stagne. Quand on stagne, quand on évolue faut pas trop regarder mais quand on... stagne, il faut se dire, bon, pourquoi je stagne ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Qu'est-ce qu'elles font les autres ? Ah ouais, non, mais en fait, je n'y suis pas dedans, je n'avais pas vu qu'il y avait ça, ça, ça qui sortait. Et hop, on reprend la ligne. Il n'y a pas besoin. De toute façon, je n'ai rien inventé, on n'a rien inventé, ça a déjà tout été fait, tout est... On n'a pas révolutionné. Mais par contre, on est légitime.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, non, mais c'est ça. Il faut se dire, en fait, qu'on est suffisant, peu importe le niveau, peu importe... le nombre d'années d'expérience, peu importe le prix, on est toutes légitimes de ce qu'on fait, mais il faut juste être consciente de sa propre valeur et pouvoir facturer à sa valeur et pas se sous-estimer en se disant « oui, mais est-ce que les maris vont vouloir me prendre ? » Oui, mais voilà, il faut vraiment être aligné, aligné vraiment, peu importe le niveau, et oui, et pas stagner parce que rester dans un truc et être plus en peuple, c'est la mort.

  • Speaker #1

    Normalement on est censé que évoluer La vie elle évolue Donc pourquoi on évolue pas avec C'est pas normal quand on ressent que la vie elle évolue Faut évoluer avec en fait

  • Speaker #0

    Carrément Autre question un peu pour On va dire les débutantes entre guillemets Si quelqu'un voulait avoir Une réservation genre demain Qu'est-ce que tu lui dirais de faire

  • Speaker #1

    Une réservation

  • Speaker #0

    Pour réserver une mariée dès demain Tu lui dirais de faire quoi

  • Speaker #1

    Attends, que je comprenne bien ta question. J'ai pas compris. En gros, une débutante en coiffure, maquillage, qui avait une réservation d'une mariée dès demain, c'est ça que tu veux me dire ?

  • Speaker #0

    En gros, imagine là, il y a quelqu'un qui nous écoute et elle, elle se dit, oh là là, j'ai personne qui veut réserver avec moi, machin. Et tu dis, fais ça en fait, et tu vas voir que tu auras ta première demande de vie et ta réservation de mariée.

  • Speaker #1

    Eh bien moi, si demain... elle a une demande d'une mariée déjà elles veulent se sentir uniques donc du coup c'est pas par message c'est pas en lui disant en lui donnant tes prix qu'elle va valider parce qu'en fait elle demande des prix de partout donc en fait des plaquettes tarifaires elles envoient de tous les jours donc forcément si t'as 110 ou 600 elle va prendre 110 s'il n'y a pas de en fait elle compare un prix moi je ne me compare pas un prix donc généralement quand on m'envoie une demande de renseignement c'est le premier truc que je dis c'est est-ce que vous avez du temps pour échanger et puis pour voir vos envies, ce que vous souhaitez pour votre mariage et ma façon de travailler. Parce que tant qu'elle n'aura pas eu ma façon de travailler sur ses envies, et déjà, il y a des mariés, des fois, je leur dis, non, vous n'êtes pas au bon endroit. C'est le premier truc que je lui dis, c'est comment vous m'avez trouvé, par quel biais, est-ce que vous avez bien vu les avis de mes clientes, est-ce que vous avez vu mon travail ? Parce que sinon, ça ne sert à rien d'avancer. Si elle vient vers moi avec un maquillage chargé, j'ai plein de collègues qui font des maquillages chargés, je suis une maquillage chargée. Une maquilleuse et une coiffeuse qui subliment les mariés mais qui ne les transforment pas. Donc si elles, elles veulent l'effet papillon, qu'on ne la reconnaisse plus, il ne faut pas venir vers moi. Donc déjà, moi je cible vraiment la mariée. Donc déjà, il faut passer par appel, par message, une plaquette tarifaire.

  • Speaker #0

    Tu peux pas aller, d'accord.

  • Speaker #1

    Ça ne va pas aller. Et quand tu vas la voir au téléphone, il faut lui laisser la parole. Il faut vraiment, voilà, on s'appelle parce que vous vous mariez le 14 juin de cette année à ce lieu. Je suis disponible, je suis dans les horaires. Donc déjà, elle, elle sait que, ah, je suis en libre sur ce prestataire. Et après, là, tu lui dis, bah… Qu'est-ce que vous souhaitez pour votre mariage ? Et là, elle va dire, voilà, moi, je veux une coiffure comme ça parce que je suis comme ça. Et en fait, tu lui laisses déblatérer sur tout ce qu'elle veut. Et quand on l'a fait nous parler, là, tu lui dis, donc, vous recherchez ça, ça, ça, ça, ça. Je peux vous offrir ça, ça, ça, ça, ça par rapport à ce que vous m'avez dit. Donc là, elle se sent, tu as compris ce qu'elle a dit, tu as compris ses attentes. Et toi, ton travail, il va avec ses attentes et que du coup, tu dis un peu ce que tu vas faire. Voilà, on va rédiger un contrat. On va faire ci, on va faire ça, on va se voir à telle reprise, vous allez pouvoir m'appeler. Et mon travail, ça vaut tant. Moi, la moitié du temps, ah ouais, vous êtes chère quand même. Je dis pas tant que ça parce que si vous enlevez ça, ça, ça, ça, finalement, en fait, quand tu es honnête et franche, ça passe. Là, elles se sentent volées parce que forcément, si elles ont fait quatre demandes et que les quatre demandes, elles sont à 200 euros et que là, moi, je suis à 600. Oui, effectivement, elles vont... vol, mais quand tu expliques et que tu t'alignes et que tu dis, pourquoi ? Parce que moi, mon maquillage, par exemple, le mascara, je l'utilise que sur une cliente, donc j'utilise des goupillons, donc je vais gaspiller beaucoup plus de mascara, que j'ai plein de pinceaux parce que je n'utilise pas, je ne nettoie pas mes pinceaux, j'utilise des nouveaux pensées entre les deux, donc ça me demande plus de matière première, parce que je fais ça en temps de temps, parce que j'ai beaucoup d'expérience. Voilà, en fait, en expliquant après, elles sont libres déjà des Du 50% elle veut te dire non, tu passes à 25%. Et plus tu vas faire ça, plus tu vas t'entraîner et plus tu seras à l'aise aux échanges et à te vendre. C'est vraiment qu'il faut te vendre.

  • Speaker #0

    Il faut vraiment qu'on aille boire un café ensemble parce que j'ai l'impression de m'entendre parler. J'adore. C'est totalement ça. Tu as tout dit, c'est totalement ça. Encore une fois, c'est totalement différent. Après, ce n'est pas la faute des mariées, c'est parce qu'elles n'ont pas été habituées à ça. C'est la première fois qu'elles se marient la plupart du temps, ou la seule fois généralement, on espère. Donc elles ne savent pas, c'est à nous aussi de les éduquer. Mais on se rend compte qu'en fait, les coiffeuses, maquilleuses aussi, il y en a certaines qui ont besoin d'être éduquées sur cette façon de travailler. Et c'est vrai que ce n'est pas forcément inné chez tout le monde de réfléchir ainsi. On se dit, ouais, bah non, je vais juste faire son essai, je vais juste la maquiller. Mais en fait, non, il y a... En fait, quand la mariée vient vers toi, la première chose à faire, c'est lui proposer de s'appeler. Moi, pareil, la première chose que je propose, c'est, est-ce que vous avez... À quel moment vous êtes disponible pour un appel téléphonique ? C'est beaucoup plus chaleureux. Des fois, ça dure 15 minutes, mais des fois, en 15 minutes, ça suffit, en fait. Et ensuite, je vous laisse le temps de réfléchir, de continuer à faire vos affaires. Et on se recontacte d'ici une à deux semaines. Et puis, voilà, quoi. Et alors que Yona, elles veulent tout de suite, elles envoient un copier-coller, voilà, c'est ça les prix avec la plaquette tarifaire. Mais en attendant, la Marie, elle ne sait pas ce que tu vaux. Elle sait juste que tu représentes ce prix que tu lui montres en fait, c'est tout. Donc, c'est trop, trop, trop bien. Finesse, on a beaucoup discuté déjà, c'est déjà trop bien.

  • Speaker #1

    C'est bon, c'était tout.

  • Speaker #0

    Mais après ça, tu as déjà un peu répondu tout à l'heure le game change dans ta carrière où tu parlais justement quand tu as pris la porte à ton ancien boulot. Et puis là, par rapport au fait qu'il y a un an, du coup, tu t'es dit, ah, les réseaux, c'est bien aussi. Donc, est-ce qu'il y a vraiment un truc il y a un an qui a fait que tu t'es dit, ou c'est vraiment le rendez-vous avec le comptable où il a dit en fait…

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que c'est quand il m'a mis en fait le caca dans mon visage. Le caca sous les yeux. Oui, il m'a dit, ben voilà, tu sais, moi je m'étais toute fière, voilà. Et en fait, il m'a cassé, quoi. Il m'a cassé. Il m'a dit, mais Jessica, il m'a dit, en neuf ans, vous vous rendez compte, vous n'avez pas augmenté d'un euro. Il me dit, en neuf ans. Il me dit, et par contre, il me dit, mais je lui dis, mais non, je gagne plus d'argent. Je lui dis, non. Il me dit, tu as travaillé deux fois plus. C'est tout. En fait, j'avais le salaire à la fin, mais parce que j'ai travaillé deux fois plus, je me suis usée. Mais en fait, si tu ramenais au taux horaire, tu t'es abaissée, Jessica, tu n'as pas augmenté. Et vraiment, moi, c'est ça qui a fait que j'ai pris une feuille et je me suis dit, voilà, je facture tant.

  • Speaker #0

    J'enlève la TVA, l'URSA. Vraiment, en fait, j'ai fait un comptable. J'ai fait et après, je me suis dit, mais en fait, je ne peux pas faturer 3 euros de l'heure. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Et après, quand je me suis mis, j'ai dit, en fait, il faudrait au moins ça. Et c'est pour ça que quand je dis 600 euros, je ne suis pas dans mes frais. Parce que quand tu prends vraiment la réalité, tu fais une moyenne de vraiment combien de temps ça t'a pris de faire un appel découverte, combien de temps, et sachant que des fois, c'est moins, des fois, c'est plus, mais c'est une moyenne. Parce que des fois, j'ai resté une heure et demie parce que j'avais le temps. ce jour-là d'échanger, bon, finis la mariée, je suis restée au téléphone avec elle. Et des fois, effectivement, ça dure 15-20 minutes parce que j'ai driveé l'appel, je suis allée, c'était clair et concis, mais tu prends tout et c'est là où tu te dis, franchement, prends tes 400 euros et puis dis, enlève, enlève, enlève et tu verras ce qui va se passer. Sachant que là, on entend parler qu'il n'y a pas la TVA parce que tu comptes un peu de ne pas avoir de TVA pour t'en sortir, mais c'est... En pensant comme ça, tu t'auto-sabotes. Moi, je me suis auto-sabotée en pensant de ne pas dépasser la TVA. C'est, dis-toi, mais comment je peux passer la TVA au plus vite ? Parce que plus tu passes à la TVA, ça veut dire plus tu grandis. Et en fait, le fait de penser, rester en dessous de la TVA, tu penses que c'est bien, c'est ma plus grosse erreur, c'est d'être, de m'être dit, je ne veux pas passer la TVA. En me disant ça, du coup, je vais passer en dessous. Et en pensant passer au-dessus de la TVA, forcément, tu vas augmenter et du coup, tu vas aller vers le haut. En tout cas, voilà. Là, quand je vois que ça jase sur la TVA, c'est le mieux qui peut arriver à tout le monde. Ça va filtrer ceux qui sont capables et ceux qui ne sont pas capables. Si tu n'es pas capable de payer la TVA, c'est que tu n'es pas prête à augmenter, tu n'es pas prête à mettre le prix au bon endroit. Et en fait, quand tu restes en auto-entreprise en dessous de la TVA, c'est que tu ne factures pas assez. Si tu as peur de la TVA, c'est que tu ne factures pas assez, c'est que tu ne factures pas correctement. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai vu, il y a une info comme quoi le seuil de la TVA va baisser, c'est ça ? Oui,

  • Speaker #0

    ils veulent passer à 25 000, donc elles ne pourront plus pratiquer ce genre de prix.

  • Speaker #1

    Ben oui, il était temps.

  • Speaker #0

    Je suis pour, allez-y, facturez. Mais c'est parce que si tu as peur de la TVA de facturer 20 % plus cher, c'est qu'il y a un problème.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    L'auto-entreprise en dessous… Ça va filtrer les salariés des idées, en fait. Même 8 ans, j'étais 8 ans à avoir peur de la TVA en me disant que je ne vais pas y arriver. Mais si tu n'y arrives pas, c'est qu'il y a un problème dans ton business, il y a un problème dans ta façon de voir les choses. Et justement, va voir un comptable, pose-toi sur la table et dis-toi, où est-ce que ça ne va pas ? Où est-ce que je ne fixe pas les bons prix ? Tu ne fixes pas les bonnes clientes. Et en fait, si on augmente toutes, il n'y aurait pas de problème parce que du coup, elle viendrait quand même chez toi, la cliente. Elle ne dirait pas au moins cher. Donc, si toi, tu sais que tu es forte en coupable, en défrisage, en coiffure, en maquillage, je ne vois pas pourquoi tu as peur. C'est juste que tu as mal facturé et du coup, tu ne vends pas ton produit au bon prix. Mais normalement, il n'y a pas de problème. Moi, j'espère que la TVA, elle s'en aille. que le taux il baisse comme ça elles vont devoir facturer correctement elles vont devoir se prendre en charge oui depuis là elles visent elles se disent ouais bah j'ai pas la TVA donc je reste à ce prix là mais ça veut dire que tu veux un salaire bas toute ta vie moi je te dis que j'ai été comme ça donc je ne les critique pas c'est pas de la critique du tout mais c'est vraiment moi j'ai été comme ça et c'est ce qui m'a auto-saboté c'est de vouloir en rester en dessous de ce seuil et de me dire non non non je ne veux pas augmenter je ne veux pas passer là non En un an, j'ai pris les réseaux sociaux, j'ai regardé ce que je vaux, mes prix, ma personnalité, ce que je veux avoir pour mes clientes, ce que j'aimerais faire d'ici cinq ans. Je me suis posée en mars l'année dernière et j'ai dit, voilà, je veux ça. Et comment je fais pour avoir ça ? Il faut que j'aille là. Et en fait, là, je monte, je monte, je monte, je monte, je monte, je monte. Je ne fais que ça. J'ai enlevé tout ce qui parasitait autour et là, j'y vais. Je me suis mis un coup de collier en espérant ne pas m'épuiser. Parce que la limite est... Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça, ouais. C'est ça, ouais. Il ne faut pas non plus... Parce qu'en fait, on reste humain et il ne faut pas non plus proposer ses limites, mais à la fois pour ne pas non plus rester sur ses acquis. Moi, tu vois, par exemple, le truc de la TVA qui baisse, moi, je suis contente parce que ça, c'est vraiment un truc où les gens se disent « Ah ouais, non, mais moi, je ne vais pas facturer, je ne vais pas aller plus que ça parce que sinon, après, je paie la TVA. » Et il y avait une fois, là, j'avais fait un... Ce n'était pas un séminaire, mais un truc du genre... où justement c'était des gens d'autres métiers donc il y avait personne qui faisait le même métier et je parlais avec une gestionnaire en patrimoine qui me parlait en fait elle avait une copine à elle qui était coiffeuse à domicile et elle disait ouais ça gagne bien elle gagne 15 000 euros par an et là je regarde 15 000 euros par an ça gagne bien ça je dis moi ma première année je sortais d'école j'avais zéro clientèle j'ai fait presque 30 000 euros donc 15 000 euros alors que ça fait des années qu'elle fait ça. Non, tu peux pas me dire que ça gagne bien, en fait. C'est pas possible de se dire qu'on gagne bien en faisant 15 000 euros. 15 000 euros, t'enlèves les charges, c'est même pas un SMIC. Elle doit se payer quoi ? 500 euros par mois ? C'est pas possible. C'est... Non, non, non, non, non, non. Et ça, c'est vraiment un mythe aussi, où en fait, les coiffeuses à domicile, c'est des menteuses. Parce qu'elles font croire aux gens qu'elles gagnent bien leur vie, mais en fait, elles sont dans une misère monstre. C'est juste qu'en fait, elles mettent pas le nez dans les chiffres. Elles ne mettent pas le nez dans le chiffre. Et du coup, les gens, ils se disent, en fait, que dès qu'on augmente, c'est pour se gaver, entre guillemets. Alors que non, non, non, non, non, pas du tout. Le médecin, quand il augmente, ce n'est pas pour se gaver. Et d'autres métiers, pareil. Donc, pourquoi nous, on n'aurait pas le droit, en fait, de... Pardon la lampe.

  • Speaker #0

    On peut aller plus.

  • Speaker #1

    Mais, ouais, non, c'est... Tant mieux que le seuil baisse, en fait, comme ça. Moi,

  • Speaker #0

    je suis pour. Elles ont peur, mais elles gagneront mieux leur vie. Ça va les forcer à faire des choix. Je suis capable de faire plus ou je retourne en salarié.

  • Speaker #1

    Vaut mieux.

  • Speaker #0

    Parce que là, si tu n'es pas capable, si tu as peur des 20 %, c'est que vraiment, il y a un problème.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Ce n'est pas une planque. Ce n'est pas une planque. Vraiment, c'est nous desservir de se lancer à son compte en se disant, je ne veux plus avoir de patron. je veux rester à la maison avec mes enfants oui mais si tu veux rester à la maison avec tes enfants, bosse pas mais être salarié déguisé en fait c'est défavoriser ceux qui veulent vraiment être des entrepreneurs en fait c'est sans tête une passerelle ou alors de laisser mais de dire voilà vous avez le droit ce

  • Speaker #0

    montant là pendant tant de temps et après t'es obligé de passer pour moi je le mettrais comme ça parce que du coup si j'avais fait ça j'aurais évolué que là vraiment le fait d'être resté huit ans Comme ça, ça m'a vraiment défavorisée parce que je n'ai pas augmenté mes prix. Alors que j'aurais augmenté, la deuxième année, je serais passée déjà sur l'autre statut. Parce que là, moi, je suis en auto-entreprise, mais avec TVA. Et mon but, c'est qu'à la fin de l'année, que je sois au seuil de ce buyer-là et que je sois obligée de passer dans une société où moi, c'est mon objectif. C'est là, je suis… De toute façon, ça va dépendre. On ne sait jamais l'année, comment elle va se passer. Mais moi, je vise entre 60 et 75 000 euros cette année. moi c'est mon objectif de cette année c'est de viser, d'être dans ce créneau là pour penser à l'année prochaine passer dans un autre un autre statut un autre statut je te le souhaite je te le souhaite vraiment c'est hyper important c'est

  • Speaker #1

    hyper stimulant en fait de discuter avec des gens qui ont vraiment des objectifs, de dire cette année on vit ça et du coup là tout à l'heure tu disais que tu voulais diminuer le côté coiffure classique, c'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Déjà, je ne me publie plus sur ça. Ça ne veut pas dire que je n'en fais pas. Mais en tout cas, je veux vraiment faire beaucoup plus de mariages. Mon but, c'est d'en avoir... En fait, il faudrait, pour avoir le même salaire que j'ai là maintenant, il faut que je fasse 60 mariés. Ça fait quoi ? Ça fait quoi, 53 mariés ? Non, mais ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    En fait, il faudrait que tu en fasses la semaine aussi. Il faudrait en avoir...

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, c'est soit 60 mariés, parce que moi, j'avais mis 600 euros plus trois invités. Ça ferait 60 000 euros. Il faudrait 60 000 euros à la fin de l'année. Et 60 000 divisé, ça fait 60 mariages. Et 60 mariages avec trois invités. Donc, ça veut dire que c'est soit que je ne suis pas encore pas assez chère. Oui. Voilà. Et soit, c'est que je ne cible encore pas les bons. Vu que ça ne fait que là depuis mars que vraiment je me suis mise sur les réseaux. C'est que depuis décembre que j'ai fait mon site Internet. Ça fait deux ans que je suis à mon compte. J'ai fait mon site Internet que c'est décembre.

  • Speaker #1

    Et t'as jamais pensé à la formation ? Parce que moi, clairement, c'est pour ça que je me suis lancée là-dedans. C'est que, encore une fois, on est des humains. On ne peut pas 60 mariés à l'année. C'est genre...

  • Speaker #0

    Si je voulais faire que de ça, c'est la réalité. En fait, j'ai mis le nez dans ce que je veux. 60 000 euros, je suis désolée, mais c'est 60 mariés à 1000 balles. À 4 000 euros. Si je faisais que ça, si c'est mon... Que la mariée. Que la mariée, ben, ce serait que ça. Donc, c'est soit... j'en fais 60 mais du coup ça veut dire que j'en ai la semaine j'ai travaillé comme une mère donc ça veut dire que mon nom a glow up parce que je sais plus c'est une formatrice elle a pas dit qu'elle faisait 80 mariés par an oh là tu meurs je sais pas je me dis je sais pas si elle fait pas tous les week-ends mais t'enlèves 4-5 semaines de vacances donc 4-5 samedis dans l'année t'en as avoir 3-4 par semaine voilà et bah je me dis qu'elle en fait la semaine je me rends pas compte mais moi je sais que je vise au minimum 60 000 euros de chiffre d'affaires et si mon but c'est d'être coiffeuse de faire que de l'événementiel bah il faut que je remplisse donc c'est soit je suis pas assez chère soit il faut que j'augmente soit il faut que je table sur autre chose mais ça veut dire se diversifier moi je pense que si je vois pas pourquoi nous coiffeuses on devrait faire plein de choses pour faire notre métier donc ça veut dire qu'on est encore une fois ça prouve qu'on est pas assez chère même à 600 euros je ne suis pas assez chère parce que vu que je dis qu'il me faudrait 60 mariés et tu me dis que c'est trop c'est pas réalisable, ça veut dire qu'on n'est pas assez cher

  • Speaker #1

    Ah ouais non c'est trop 60 mariés mais moi je préfère me tirer une balle. J'adore les mariés mais c'est hyper énergivore émotionnellement. Clairement moi je suis une personne hyper introvertie, 60 mariés mais je me tire une balle tout de suite en fait je peux pas. C'est beaucoup trop émotionnellement en fait.

  • Speaker #0

    Les wedding planners elles prennent entre 10 et 12 mariés.

  • Speaker #1

    Ah ouais on est d'accord. Donc ça veut dire qu'elles facturent combien ? Ah ouais mais c'est ça. Attends, je vais te faire le calcul là tout de suite. Je crois que c'est dans les 6 000 euros au moins qu'elles prennent. Je pense pas. Ben oui, parce que 60 000 divisé par 10, ouais, c'est ça en fait. 6 000 euros en fait en moyenne. C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est obligé. Donc, si tu veux faire, t'imagines, 60 000 divisé par 10, on devrait être à 1 000.

  • Speaker #1

    1 000 euros.

  • Speaker #0

    On devrait être au moins à 1 000 euros. Donc, en fait, on n'est pas dans les prix, on n'est pas correct. Même si on me dit que moi, je suis trop fière. nous ne sommes pas les prix, je suis désolée mettez-vous sur une feuille mettez-le un montant derrière moi ce qui est sûr c'est que je ne vaux pas en dessous de ça et mon but c'est même d'évoluer tu vois dans les destination weddings,

  • Speaker #1

    pareil j'ai discuté avec une autre wedding planner qui fait ça il faut compter parce qu'il y a l'autre publication où elle disait 1000 euros et là pour moi clairement c'était pas assez mais sinon en moyenne dans les destination weddings elles ont plutôt dans les 2000-3000 euros euh

  • Speaker #0

    Justement oui. C'est une grosse problématique. Parce que franchement, je serais déjà...

  • Speaker #1

    Apprendre l'anglais,

  • Speaker #0

    meuf. Non, mais c'est ce que j'ai fait. De pareil, parce que ça, c'était ma résolution de Glow Up. Donc, depuis mars l'année dernière, je me suis mise à faire des cours d'anglais. Parce que moi, je suis une king. Mais du coup, je fais des cours d'anglais sur une application. Et en fait, je fais de l'anglais tous les jours. Ah oui,

  • Speaker #1

    apprendre l'anglais.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, pourquoi tu veux parler anglais ? Mais tais-toi !

  • Speaker #1

    là parce que là regarde si on fait 60 000 euros 60 000 divisé par allez 2000 euros bah ça réduit déjà de moitié donc il y en a il faut ça fait 30 mariés t'en as 30 comme ça ma zelta l'année dernière j'ai eu 38 mariés ah ouais punaise 38 on fait des maths aussi tu vois ouais ça fait ça fait 23 mille euros quoi donc il ya encore 60 60 mariés juste C'est invivable, il y en a beaucoup qui vont. Moi, j'en connais une qui fait dans les 50 mariés par an, mais elle est dans le sud, tu sais, dans le sud, il y a beaucoup de mariages. Mais je lui dis, mais comment tu fais ? Je dis, mais moi, je ne pourrai jamais faire autant.

  • Speaker #0

    Alors que moi, ça, ce n'est pas un problème, parce que moi, je kiffe les mariages. Tu vois, toi, cette bouffe de l'énergie, moi, ça m'en donne.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Moi, je kiffe. Tu vois, les gens, ils me disent, ah, bonne chance le samedi, mais moi, tu me verrais partir, moi, je kiffe. Et ça ne me prend pas d'énergie, j'ai l'impression. Non, moi, ça ne me prend pas de mon énergie. J'ai l'impression que justement, ça m'en donne la bonne humeur. Souvent, mes mariées, c'est ça, elles sont tout le temps de bonne humeur.

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais c'est ça, c'est pareil. Mais en fait, c'est juste...

  • Speaker #0

    Ah, moi, ce qui me bouffe, c'est plutôt le reste, tu vois, justement. Donc, ça, ça me bouffe. C'est administratif.

  • Speaker #1

    Et bien, à l'inverse, moi, en fait, j'aime ce côté où j'échange par téléphone, où j'échange par écrit, etc. J'aime ce côté-là. Le jour J, j'adore pendant les essais, etc. J'aime, j'adore. prendre mon temps, m'occuper d'elle, etc. Mais je sais qu'en fait, sur le coup, je vais être... En fait, ce qui me demande de l'énergie, c'est d'être... Alors qu'en fait, moi, je suis plutôt du genre...

  • Speaker #0

    Alors que moi, mon mari me le dit, par contre, parce que quand je suis avec mes clientes, que ce soit mariée ou pas mariée, je suis très solaire. Je parle, même les gens à l'école, je suis extrêmement solaire. Par contre, quand j'arrive chez moi, j'ai un... j'ai besoin j'ai besoin de parler aux gens et autant j'ai besoin de mon temps calme c'est vrai que quand j'arrive chez moi c'est mon temps calme il faut me laisser et lui c'est quelqu'un qui parle tout le temps ah putain j'ai de la chance à ce côté là c'est qu'il parle pas à lui et du coup il me reproche beaucoup ouais t'as toujours plein de choses à dire aux autres mais dès que t'arrives à les autres t'as plus rien à dire mais c'est pas contre lui c'est que quand j'arrive chez moi c'est mon sas de décompression et en fait je dois en plus parler toute la journée voilà je suis pas comme lui,

  • Speaker #1

    lui il a vraiment beaucoup ouais t'as besoin d'un petit temps calme juste pour toi c'est ça, ça veut dire que je parle beaucoup mais vous avez pas vu mon mari alors là je crois que c'est l'interview la plus longue que j'ai faite mais j'adore parce que du coup j'ai absolument pas vu le temps passer c'est trop bien Alors, j'ai encore deux questions. Je l'ai vraiment vu, vraiment sur creuser jusqu'au bout, parce que j'adore tout ce qu'on a dit jusqu'à présent. Et c'est hyper, c'est hyper enrichissant. Et j'ai vraiment hâte que les nanas, elles écoutent notre conversation. Qu'est-ce qui attend la future, toi ? Qu'est-ce qui attend la future d'Essika ?

  • Speaker #0

    mes objectifs, ce que moi je vise.

  • Speaker #1

    Ouais, imagine-toi dans 5 ans.

  • Speaker #0

    J'ai déjà fait ça.

  • Speaker #1

    T'as déjà fait l'exercice, t'es cool.

  • Speaker #0

    J'ai déjà fait, moi, dans 5 ans, Jessica, la glow-up de fou, Jessica les bilingues.

  • Speaker #1

    Oh yeah,

  • Speaker #0

    my girl ! Jessica les bilingues, Jessica les connues, parce que là, mon premier step, c'est être connue dans le Ronald, c'est que moi, quand on me dit je vais me coiffer, je vais me maquiller, je suis mariée, je vais me coiffer, ou un événement, Jessica, Jessica. Je veux que mon nom ressorte, mais du côté professionnel, pas côté « je ne veux pas de bad » . Moi, dans 5 ans, je veux qu'on dise « Jessica, voilà, effectivement, elle est calée parce que je suis calée. » Et il y en a plein de calées, mais qui sont en dessous-dessous parce qu'elles ne montent pas. Mais voilà, mon but, c'est de monter déjà en Rhône-Alpes, et après en France, et après dans le monde. Ok,

  • Speaker #1

    Jessica, nous allons nous accueillir et boire un café ensemble.

  • Speaker #0

    Non, je vise toujours très haut et je n'attends jamais mes objectifs parce que je sais que je ne vais pas les attendre. Il y en a qui disent qu'il faut que ça soit smart. Moi, je ne fais pas smart. Moi, chacun sait sa personnalité. Je sais que si je fais smart, je me repose sur mes lauriers. Quand je vise plus haut, je n'attends pas, mais j'ai progressé beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    Je vais te le dire. Tu vas viser la lune pour attendre les étoiles. Voilà.

  • Speaker #0

    Moi, je vise très haut et je sais que je n'attends jamais ce que je dis. Mais par contre, du coup, vu que je vise très haut, ça m'a fait aller plus haut que si j'aurais fait du smart.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Moi, je fonctionne comme ça. Donc, en te disant que dans cinq ans, je suis bilingue, je sais que j'aurais du mal. Non, tu vas y arriver. Mais ça veut dire que je serais montée plus haut dans ma langue. J'aurais fait ma com, je l'aurais poussée plus loin que si je n'aurais pas dit ça. Voilà, le but c'est vraiment dans l'événementiel, je veux être connu et reconnu pour ce que je fais. Pourquoi pas monter, tu disais les formations, ça m'attire aussi. Là c'est ce que je fais pas, c'est parce que pour moi le savoir c'est le pouvoir, je ne sais pas comment monter mon organisme de formation. les podcasts ça m'aurait botté mais je ne sais pas comment on fait pour faire un podcast en fait c'est ce genre là pour l'instant je suis dans une phase de construction de moi-même donc du coup là pour moi tout ce que tu fais toi tu as déjà des tapots dessus ou tu as déjà passé de cette phase là et que moi je suis encore dans la phase première et après la phase du dessus parler ça ne me dérange pas j'ai voilà peut-être que je ferai le même style que toi. Peut-être que je serai formatrice comme celle qu'on a vue. Le but, en tout cas, c'est de monter, partager mon savoir. Ça ne me dérange pas. J'ai passé mon brevet de maîtrise et j'ai passé être juriste et être formatrice. Donc, pourquoi pas ? C'est juste que là, pour l'instant, je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas les outils. Je ne sais pas. Et moi, tant que ce n'est pas un minimum pro, je ne fais pas. Même s'ils disent, il y en a qui disent, oui, mais ce n'est pas grave, il faut faire. Moi, ça me bloque.

  • Speaker #1

    Moi, je suis du genre... Oh, allez, on fait et puis on verra.

  • Speaker #0

    Il faut au moins un minimum de savoir pour moi. Pour la façon de fonctionner, il faut un minimum de savoir. Pour l'instant, mener tout ça de front, je n'arrive pas. J'aime bien qu'une partie soit assez un petit peu stable pour en lancer une deuxième. Après, il y en a qui c'est tout branlant et eux, c'est comme ça qu'ils fonctionnent et ils montent. Moi, il faut que j'ai une partie stable pour fonctionner. Là, tu vois, le fait d'avoir augmenté mes tarifs. Là, cette année, c'était augmenter mes tarifs, me faire connaître, réseaux sociaux. site internet, SEO, formation, voilà j'ai quand même fait beaucoup de choses cette année donc là je suis en train de stabiliser, je pense qu'au moins dans six mois je stabilise tu vois ça, que je lâche pas un truc et quand je vais stabiliser je vais passer à un autre step voilà Piano piano ouais moi c'est piano piano mais je vais y aller quand même en fait l'essentiel c'est d'y aller quand même c'est comme on me disait tout à l'heure,

  • Speaker #1

    oui t'as attendu neuf ans mais t'y allais quand même et l'essentiel c'est de faire peu importe le moment et c'est de faire quoi et dernière question après avoir écouté ce podcast d'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient mettre en action pour passer à un autre niveau et qu'est-ce qu'elles devraient retenir de tout ce qu'on a dit d'avoir confiance en soi de ses valeurs et

  • Speaker #0

    Diane, de ne pas se sous-estimer et de ne pas écouter les autres viser haut

  • Speaker #1

    pour aller plus haut viser la lune pour atteindre les étoiles voilà c'est ça c'est un beau message c'est la confiance en soi c'est un métier comme je disais dans un épisode on est dans un métier de beau et souvent en fait on a tendance à à sous-évaluer nos compétences en se disant que les autres font beaucoup mieux qu'on fait et qu'on se sent pas légitime alors qu'en fait on est tout légitime et on est tout on est tout capable et on est tout puissante et on est on va tout déchirer quoi donc faut avoir confiance en soi et juste faire et kiffer sa vie quoi tu vois là et bah c'était beau c'était beau c'était bon En tout cas, merci beaucoup pour cet échange aujourd'hui. C'était hyper enrichissant, c'était hyper kiffant. J'ai adoré échanger avec toi. Et franchement, ce podcast, j'ai mis longtemps à le mettre en action. Ça fait déjà un an, voire un petit peu plus, je pense. Je ne me sentais pas prête il y a un an à le faire. Et là, en fait, pendant les vacances de Noël, je me suis dit, c'est bon, c'est le moment, là, c'est the moment. Et du coup, j'ai tout lancé en l'espace pendant les vacances de Noël. Et je suis hyper contente déjà de tout ce que ça apporte. Et l'échange avec toi aujourd'hui, c'est une raison supplémentaire de me dire qu'en fait, il faut vraiment que je lâche pas ce projet. Parce que je sens qu'en fait, on est dans un tournant dans notre métier où on a besoin de connaître les expériences des autres. On a besoin d'écouter, d'entendre les histoires de chacune. On a besoin de... on a besoin de comment dire il les anglais ils disent enfin une figure en fait on a besoin d'avoir des figures dans notre métier parce que les seuls exemples qu'on va avoir c'est c'est à l'étranger et en france on n'a pas assez de figures je trouve d'expérience de d'authenticité dans les expériences parce que souvent on voit que les success story de des personnes qui ont réussi mais on voit pas bal et on va être petit mais les lits coiffeuse maquilleuse de tous les jours comme nous parce que certes il y a les success stories des personnes qui coiffent, maquillent des stars mais nous on est là tous les jours, toute l'année et on n'a pas assez d'histoires comme ça et je suis vraiment contente de t'avoir eu aujourd'hui avec moi plaisir partagé merci beaucoup je te souhaite une belle journée merci toi aussi encore

  • Speaker #2

    un échange super avec une professionnelle du tonnerre et Comme je vous disais, j'avais vraiment l'impression de m'entendre parler en discutant avec Jessica. Bon, c'est vrai que cet épisode va être un peu long, mais ça vaut vraiment le détour. J'espère que vous l'aurez écouté jusqu'au bout, parce qu'on a tellement échangé sur différentes choses. C'était vraiment une conversation hyper agréable du début jusqu'à la fin. Et ce qui ressort encore cette fois, c'est le fait d'avoir confiance en soi, la transparence, et surtout... c'est le mot que je cherchais tout à l'heure, c'est de trouver une identification, pouvoir s'identifier à d'autres personnes dans notre métier. Depuis que j'ai lancé ce podcast, je reçois des messages de personnes qui me disent, ah mais en fait, on a à peu près la même histoire, je me vois trop en toi. Mais oui, en fait, on est pareil, on est toutes pareilles, donc on n'est pas des concurrentes, on est des consoeurs, on est toutes pareilles, on est toutes passées par les mêmes galères, par les mêmes réussites, par beaucoup de choses similaires. En fait, ce podcast, c'est vraiment pour pouvoir réussir à s'identifier les unes aux autres et pouvoir se soutenir les unes aux autres. J'espère en tout cas que cet épisode vous aura plu. Et je vous dis à très, très vite,

  • Speaker #1

    à la semaine prochaine.

  • Speaker #2

    Et puis, retrouvez toutes les informations importantes dans les notes de cet épisode. Et je vous souhaite une très belle journée. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin.

  • Speaker #1

    Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Description

Hellooo vous !


Avec Jessica aujourd'hui nous nous sommes rendues compte à quel point il était important de pouvoir s'identifier à d'autres personne afin de pouvoir évoluer que ce soit côté pro ou privé, c'est ce qui nous permet de sortir de notre zone de confort !


Il ne faut jamais avoir peur d'explorer d'autres horizon et comme cela a été si bien dit "Il faut viser la Lune pour atteindre les étoiles".


👥 Mon invitée du jour : Jessica MACCAJONE

Son Instagram :https://www.instagram.com/jessicalacoiffureatonimage/


Pour enrichir cette expérience, j’ai créé une communauté dédiée aux artistes beauté, tu peux la rejoindre en appuyant sur ce lien : https://chat.whatsapp.com/KGCcmbE3Gbr5Uj5Gp7xrik


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À très vite 🌸


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 7 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Jessica Maccajon, coiffeuse maquilleuse proche de Villevranche-sur-Saône. Dans cet épisode, nous avons échangé sur beaucoup d'aspects de notre métier en tant que coiffeuse maquilleuse. Et ce qui en est ressorti, c'était surtout qu'il fallait avoir confiance en soi, confiance en ses capacités. Et puis d'être transparente encore une fois, je l'avais déjà dit avant dans d'autres épisodes, mais vraiment la transparence c'est quelque chose qui ressort beaucoup et j'aime ça. Et surtout on a voulu, on a parlé de tarification, on a vraiment parlé le plus transparent possible avec vous pour que vous puissiez vous projeter dans votre affaire. Mais on a envie, et j'ai beaucoup aimé mon échange avec Jessica parce que j'avais vraiment l'impression de m'entendre parler quand elle parlait, c'est qu'on a vraiment envie de... de couper ce chasse-garder qu'il y a dans notre métier, en fait c'est gatekeepers comme disent les anglais, mais ouais c'est qu'en fait dans notre métier il y a beaucoup de chasse-garder, les personnes ne veulent pas dire, même quand tu vas chercher chez d'autres collègues, tu as du mal à trouver des informations, et aujourd'hui on a eu envie de briser cette glace et de vous donner le plus d'informations possible. J'espère que vous allez apprécier, écouter cet épisode. En tout cas, moi, j'ai adoré échanger avec Jessica et j'attendais ce moment avec impatience parce que du coup, c'est la première coiffeuse maquilleuse que j'interview dans ce podcast qui est dédiée à nous, à notre métier, pour faire briller notre métier. Et qu'en fait, oui, on est là, on est capable, on est puissante, on est capable. Enfin, on peut tout faire, on peut tout avoir. Et donc, je vous souhaite une très belle écoute. Mais avant cela, je t'informe que tu peux retrouver toutes les informations de Jessica dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je vous donne dans les notes de cet épisode. Donc pensez à vous abonner pour ne louper aucun épisode surtout. Et là pour le coup, belle écoute !

  • Speaker #1

    Hello

  • Speaker #0

    Jessica ! Comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va et toi ? Ça va,

  • Speaker #0

    ça va, ça va, c'est trop cool de t'avoir ici. Du coup, officiellement, finalement c'est la première fois qu'on se voit en face à face. Pour pas te dire en vrai parce que bon, il y a encore l'ordi entre nous.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Du coup, je suis trop contente de t'avoir aujourd'hui. C'est un projet qui me tient hyper à cœur de rencontrer d'autres consoeurs et aussi de mettre en lumière ce beau métier qu'est le nôtre. Donc toi, tu es coiffeuse, maquilleuse aussi, du coup.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ouais. Et parlons un peu de toi. Qui était Jessica avant d'être coiffeuse, maquilleuse ? Et qu'est-ce qui t'a menée à faire ce beau métier, du coup ?

  • Speaker #1

    Ok, alors moi, c'est Jessica. J'ai 34 ans, j'ai deux enfants et en fait, j'ai toujours été coiffeuse. Je pense que je suis née coiffeuse et j'ai toujours voulu faire ce métier. J'ai jamais, il y en a comme toi qui voulait faire apératrice.

  • Speaker #0

    Ça va me suivre longtemps ça.

  • Speaker #1

    Ah, c'est moi. Moi, j'ai toujours voulu faire coiffeuse. Depuis toute petite, j'ai jamais changé de métier. Ouais. Une ligne directive et je l'ai gardée. Donc voilà, c'est venu dans mes mains et c'est resté dans mes mains et ça restera dans mes mains. C'est tout ce que je me souhaite. Donc voilà, j'ai toujours voulu faire coiffeuse et à partir de ce moment-là, j'ai fait en fonction.

  • Speaker #0

    Ok, ok, ok. Du coup, tu me disais que tu avais des enfants. Comment tu fais pour gérer justement, parce que c'est un métier où on travaille beaucoup le samedi et mariage, voilà. Qu'est-ce que tu fais pour gérer cet aspect-là de ta vie enfant et événementielle, etc. ?

  • Speaker #1

    Alors, le week-end, franchement, facile, c'est mon mari, le samedi. C'est rare quand c'est le dimanche pour ma part. En tout cas, ça a dû m'arriver une fois ou deux. Donc, pour l'instant, ça ne touche que le samedi. Parce qu'après, le reste du temps, ils sont à l'école. À l'école la semaine et le samedi, c'est mon mari. Donc, franchement, moi, c'est la réalisation. Au pire, c'est quand mon mari n'est pas dispo ou là ça devient une organisation. Mes beaux-parents, mes parents, mon père qui est à côté. Franchement, pour ma part, c'est facile de gérer enfant et mon travail.

  • Speaker #0

    ok ok ok c'est pas trop ok ok bah c'est cool ça il en quelle âge c'est quatre ans et demi et sept ans oh oui et comment est ce que tu as choisi ton nom coiffure à ton image du coup bon je les change et il n'y a pas longtemps ça fait un an je crois que je les change et

  • Speaker #1

    Et c'est pareil, c'est en faisant des formations sur Insta, SEO, site internet, tout ça. Parce qu'avant, je crois que je m'étais appelée, mon nom et mon prénom. Mais en fait, j'ai appris que taper son nom et son prénom, les gens ne le tapent pas quand tu ne connais pas. Donc du coup, il fallait mettre des mots coiffure ou maquillage ou maquilleuse, ce genre de choses. Et du coup, j'ai réfléchi à moi, ce que j'apportais. Ce que moi, j'apporte en plus, c'est vraiment de personnaliser en fonction des personnes. Du coup, il fallait... Un mot, c'était soit Jessica la coiffure personnalisée, soit Jessica la coiffure à tournure d'image et ça sonne mieux.

  • Speaker #0

    Ah ben carrément, ouais. C'est plus long, mais ça sonne mieux. Ouais,

  • Speaker #1

    ça sonne mieux.

  • Speaker #0

    Donc du coup,

  • Speaker #1

    c'est comme ça que c'est parti. C'est sur la réflexion de ce que moi, je voulais apporter en plus. Et c'est venu naturellement. Franchement, je n'ai pas galéré à trouver mon nom.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Du coup, ouais, c'est important pour l'OSCO d'avoir des... Moi j'avoue, j'hésite beaucoup, j'ai beaucoup hésité à changer mon nom à chaque fois, etc. Mais je mettais souvent des sondages sur Instagram, je proposais plusieurs noms, et en fait à chaque fois c'est Roxy Beauty Truck, et du coup les gens pensent que je m'appelle Roxane. J'ai des clients qui me disent Roxy ou Roxane. Pas du tout. Donc bon, mais c'est vrai qu'effectivement, quoi que ce soit à ton image, pour l'OSCO c'est hyper important, tu ressors beaucoup mieux finalement, parce que déjà ton nom... porte ce que tu fais en fait donc c'est cool.

  • Speaker #1

    Je cible beaucoup Jessica et coiffure après j'aurais pu mettre maquillage mais ça faisait beaucoup plus long et généralement déjà si elle tape coiffure et qu'après elle voit que je fais du maquillage ça passe, tu peux pas tout mettre donc ouais je suis partie comme ça.

  • Speaker #0

    Et justement toi tu préfères quelle partie du coup justement coiffure, maquillage ?

  • Speaker #1

    Moi si je devais choisir je serais partie sur la coiffure parce que de base j'ai fait une école de coiffure et pas une école d'esthétique. Et dans mon école de coiffure, en fait, il y avait Perfit qui donnait les cours de maquillage. Ok. En fait, je n'ai pas fait l'épilation, le massage, peut-être. J'ai vraiment fait que le maquillage en même temps que la partie coiffure. Ah,

  • Speaker #0

    c'est cool.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Ça ne m'intéressait pas du tout, les ongles, les mains.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends.

  • Speaker #1

    Donc, j'ai la formation coiffure-maquillage en même temps, mais du coup, de la coiffure, pour le coup, j'ai tout vu.

  • Speaker #0

    Et par exemple, là, pour les mariés, à chaque fois, tu proposes coiffure et maquillage ou elles peuvent choisir uniquement que le coiffure ?

  • Speaker #1

    Elles peuvent choisir, c'est rare. En fait, moi, je ne bride pas. Après, il y en a qui brident, qui segmentent. Pour l'instant, moi, j'évolue. Donc, dans mon évolution, pour l'instant, je ne me permets pas de choisir. Non, c'est que coiffure, maquillage. De toute façon, je vise des gros domaines, des gros lieux. Et plus on vise gros, plus il y a du monde. Et de toute façon... Plus ça va aller, je pense que je serai obligée de me déplacer avec des personnes parce que quand on a 7, 8 et qu'ils font coiffure-maquillage, de toute façon, je ne pourrai pas faire les deux. Mais généralement, la mariée, ça doit arriver une fois ou deux dans l'année où je ne les maquille pas ou je ne les coiffe pas. Parce que ça arrive aussi où je n'ai fait que la partie maquillage. Mais généralement, je fais au moins coiffure-maquillage de la mariée et après, selon le nombre, je dispatche avec des collègues. Ok,

  • Speaker #0

    ok, ok. Et toi, c'est quoi ton…

  • Speaker #1

    Si je dispatche, je prends la couture.

  • Speaker #0

    Pareil, pareil, pareil, pareil. Moi, c'est pareil en fait. À chaque fois, pour le coup, je prends coiffure, maquillage pour la marier. Et après, quand elle commence à me dire « Alors, il y aurait quatre personnes pour coiffure, maquillage ? » Je leur dis « Alors, attendez, je suis toute seule. » Donc, pour les invités, je vais prendre la coiffure et elle débrouille pour le maquillage. Ou je peux trouver quelqu'un. Mais pareil, pareil que toi du coup. Quelle est la fausse idée la plus... et qui rentrent sur notre métier d'après toi ?

  • Speaker #1

    Ah, c'est qu'on est concours. En gros, on n'a pas fait d'études. Ah oui, bah oui. Ah ouais, c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y avait que ça à faire, tu vois. Ouais,

  • Speaker #1

    c'est ça.

  • Speaker #0

    Il y avait Joël Albarbi.

  • Speaker #1

    Il était nul à l'école.

  • Speaker #0

    Bah oui.

  • Speaker #1

    Il avait une confesse. Bah oui. Bien sûr. Surtout que moi, j'étais très forte à l'école et j'avais aussi mon prof d'histoire qui était pompier volontaire. Et du coup, ils nous avaient fait les cours de secourisme. Et en fait, ils voyaient que je captais bien, pas peur du sang. Ils m'ont dit, ouais, mais pas dans la médecine. Non, je suis coiffeuse. Ça se voit. Déjà, au collège, même petite, maternelle et tout, je me mets toujours avec des couettes, des tresses, des kikis. Voilà, ça se voyait. On me rodait dans la cour de récré. Elle, c'est une coiffeuse. Ah, oui,

  • Speaker #0

    oui. J'étais déjà à coiffer tout le monde, non ? Ah bah oui,

  • Speaker #1

    oui. Mon métier, il a commencé, j'étais en maternelle. Ma mère, elle faisait toujours des super coiffures. Et en fait, j'ai dit à ma pote, elle me dit, oh là là, t'es bien coiffée. J'avais dit, c'est moi. Sauf que là, quand j'ai dit ça, elle m'a dit, ah ouais, bah fais-moi. Et du coup, je lui ai fait... Alors moi, dans mes souvenirs, c'était une tresse magnifique. Je pense que si quelqu'un m'avait pris la coiffure que j'avais faite, ça devait être dégueulasse. Mais dans mon souvenir, c'était une tresse qui était magnifique. Et ma copine, elle m'a dit, c'est trop beau. Et du coup, j'ai coiffé les copines déjà en maternelle. Mais c'est tout petit. Quand je vois mon fils qui est dû en maternelle, je me dis, putain, tu te rends compte que là, je fais déjà des tresses.

  • Speaker #0

    Oui, c'est fou. C'est fou. Et tu avais des personnes dans ta famille qui faisaient ce métier-là ou pas du tout ? Non,

  • Speaker #1

    non, non. Pas du tout. Je suis la seule coiffeuse.

  • Speaker #0

    D'accord. Et ta mère, du coup, vu qu'elle te coiffait bien, est-ce qu'elle ne voulait pas faire coiffeuse à un moment donné dans son groupe ou pas ?

  • Speaker #1

    Le problème, c'est que moi, j'ai perdu ma mère, j'avais 10 ans. Donc, en fait, je ne me rappelle pas. Tu vois, là, je crois qu'elle faisait secrétaire, mais je ne sais même pas son métier. Je pense qu'elle faisait secrétaire, mais je ne sais pas. Elle était sûre, elle n'était pas coiffeuse. Mais elle aimait coiffer, ça c'est sûr, parce que je me rappelle, j'ai des souvenirs où je me mettais devant elle, devant le canapé, elle me faisait des tresses, elle me mettait des perles.

  • Speaker #0

    Oh, c'est beau.

  • Speaker #1

    Elle me coiffait en fait. Mais je pense que ça a joué sur mon métier parce que du coup, c'est vraiment ce que je me rappelle de ma mère, c'est qu'elle me coiffait tout le temps. Je pense que ça a joué sur ne pas lâcher la coiffure. Je pense que ça a joué. Mais de toute façon, quand elle me coiffait, j'adorais coiffer. Je te dis, ça date de la maternelle. Vu qu'elle est décédée, j'avais 10 ans. À 10 ans, c'est... On est en quelle classe ? C'est CM1 ?

  • Speaker #0

    Je crois que c'est ça, CM1, CM2, par là.

  • Speaker #1

    Sachant que j'ai redoublé une année, je devais être en CE2, CM1, je pense. Je ne me rappelle pas son métier, si elle aurait aimé changer. Après, les femmes, avant, ce n'était pas comme nous. Nous, si on a envie de changer, on change beaucoup plus facilement. Je ne suis pas sûre qu'elle aurait changé pour faire coiffeuse, reprendre des études quand tu as des enfants, tu as un crédit, tout ça. Je ne suis pas sûre.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Nous, on a la chance à notre époque, c'est que si on a envie de faire un truc, on le fait. Avant, même quand j'étais à l'école, il y en avait pas mal, tu sais, où leurs parents leur disaient « coiffure, c'est pas le métier, passe ton bac, fais médecine, fais le droit, etc. » Et qu'en fait, j'ai l'impression que dans chaque classe de coiffeur ou esthétique, il y a toujours quelqu'un qui a eu une vie. Avant de revenir, des fois tu te retrouves avec quelqu'un qui a 45 ans, 30 ans, etc. Parce que les parents leur ont dit, c'est pas un métier, donc trouve-toi un vrai métier. C'est ça qui est dur dans ce métier un peu. Quel est ton plus... Alors tu peux aussi nous partager les deux. Quel est ton plus grand échec que tu as appris et qu'est-ce que ça t'a appris ? de vivre cette expérience et aussi du coup pour enjoliver les choses, nous raconter aussi ton plus gros succès du coup.

  • Speaker #1

    Dans la coiffure ?

  • Speaker #0

    Pfff, n'importe, comme tu veux. Le truc qui a vraiment marqué ta vie entrepreneuriale où sur le coup c'était la fin du monde et qu'en fait après finalement ça s'est révélé être...

  • Speaker #1

    Et le pire, je pense que c'est quand j'ai quitté justement le monde du salariat, le monde du salarié, on va dire, et que je me suis mis à mon compte parce que du coup, je passais mon brevet de maîtrise, je l'ai eu et en fait, je suis tombée en anglais sur est-ce que tu es pour ou contre le domicile ? J'avais mis contre et j'avais mis et j'étais allée. Et genre quelques mois après. Du coup, c'est une embrouille avec mes collègues et mon patron, parce que j'étais manager de ce salon. Et en fait, j'ai eu une embrouille entre eux au niveau du financier. Et du coup, j'ai pris parti pour mes collègues parce qu'elles avaient raison. Et en fait, il m'a très mal parlé. Et moi, tu me parles mal une seule fois. Et du coup, il m'avait dit, oui, il faudra prendre la porte. Je dis, je la prends maintenant. Mais en fait, lui, il ne le pensait pas du tout. Mais en fait, il m'a dit ça. J'ai dit, je prends la porte maintenant. Il est revenu le lendemain en passant de la pommade. J'ai dit, non, non, mais moi, je prends la porte maintenant. Je pense que je devais ressentir qu'il fallait vraiment prendre la porte. Ce n'était pas possible, ce truc. Du coup, c'était vendredi. Le lundi, il m'avait mis à pied. Il m'avait dit, tu ne retournes pas à l'entreprise, tu soldes tes jours. Parce que j'ai pas de jours d'heures supplémentaires, tout ça. Il m'a soldé, donc je pense que ça a fait au moins un mois. Et pendant ce mois, je me suis dit, allez, je vais chercher dans ma ville la plus proche. Là, j'étais à Lyon, donc ça me faisait prendre le train. Deux heures de route allée, deux heures de route retour. J'ai dit, allez, je vais chercher vers chez moi. Et en fait, grâce aux réseaux sociaux, au bout d'une semaine, il y a plein de clientes de salon qui me disent, mais Jessica, t'es partie et tout. Je dis, oui. Elle me dit, mais tu ne veux pas venir nous coiffer ? Et en fait, c'est comme ça que je me suis dit, ah bon, du domicile. Du domicile. Et après, du coup, le temps que... À Pôle emploi, où j'ai commencé à... Du coup, je me suis inscrite. Le temps de trouver, de toute façon. Je n'ai même pas eu le temps de poser mes CV que du coup, je m'étais déjà lancée dans le domicile, en fait. Et au bout d'un mois, en fait, je gagnais plus que dans mon salon. OK. J'ai dit, bon, sans regret. Et en fait, ça a fait comme ça. Donc, la première année, j'ai développé déjà les mariages. Donc, j'en avais déjà une trentaine, je crois, la première année. Alors que c'était vraiment que la première année. Donc, ça allait très vite avec les réseaux sociaux. Et pourtant, franchement, ça fait neuf ans que je suis à mon compte. Je n'ai jamais fait les réseaux sociaux. Je publiais de temps en temps. Parce que moi, ça me soulait les réseaux, franchement. Je ne comprenais pas l'intérêt. En fait, il y a neuf ans, je ne comprenais pas l'intérêt. Pour moi, c'était les gens qui aimaient se montrer. Voilà, je n'avais pas compris tout de suite. J'ai compris beaucoup trop tard. Et du coup, c'est comme ça que je me suis lancée à mon compte et que je ne regrette pas du tout.

  • Speaker #0

    Ok, ouais, ouais,

  • Speaker #1

    le domicile. C'est ça qui m'a lancée, en fait.

  • Speaker #0

    Ça bascule, ouais. Ça a été le moment clé, en fait.

  • Speaker #1

    C'était le bon moment. En plus, j'allais me marier l'année d'après, donc c'était vraiment pas le bon moment. C'était pas du tout le bon moment, mais généralement, les grandes choses se font quand c'est pas le bon moment.

  • Speaker #0

    Bah, c'est ça. Parce que de toute façon, si on réfléchit trop longtemps, en fait, il n'y a jamais de bon moment, finalement. Donc, autant le faire en temps.

  • Speaker #1

    Ça s'est transformé en bon moment parce qu'en fait, j'ai gagné plus. J'ai eu plus de temps. d'une peur en fait où on se dit ah là là je vais plus avoir de salaire donc je vais pas pouvoir payer mon mariage c'est transformé j'ai plus d'argent j'ai plus de temps pour l'organiser et puis franchement je perdais 4 heures à aller-retour dans les trains tout ça je voulais des enfants c'était invivable le truc je travaillais plus que je devais franchement j'aurais pas pu avoir des enfants je pense que ça aurait bloqué quoi qu'il y avait oui bah oui mais du coup ça t'a permis de prendre plus de temps pour toi et du coup faire vos projets bébés quoi C'est ça. Donc, je crois vraiment... Ça a été... Voilà. Mais humainement, ça m'a quand même bien impactée. La confiance en moi, en plus, ce n'était pas des patrons... C'était des patrons qui divisaient pour mieux régner. Du coup, ce n'était pas sain. Ce n'était pas sain. Ce n'était pas... J'étais manager, mais en fait, j'étais manager d'une entreprise où déjà, je n'avais pas la même vision qu'eux, qui ne propulse pas les coiffeurs à monter. En tout cas, je dis, mais des trucs... cons, ils me disaient, oui, il ne faut pas qu'elle prenne de café entre les pauses, et finalement, derrière, ils nous disaient, oui, il faut nettoyer tous les jours les miroirs, et puis finalement, c'était, ils leur disaient l'inverse, en fait, il y avait une énorme et jusqu'à ce qu'on s'en rende compte, en fait, ils nous avaient toutes prises, et là, on s'est rendu compte, vraiment, qu'en fait, ils disaient à l'une, à l'autre, et bien, à partir de ce moment-là, en fait, on est toutes devenues super copines, et elles ont toutes, quand je suis partie, elles sont toutes parties.

  • Speaker #0

    Tu m'étonnes.

  • Speaker #1

    Il a tout perdu.

  • Speaker #0

    Généralement, dans ce genre d'équipe, en fait, il y a toujours une personne qui tient, on va dire, l'équipe. Mais une fois que cette personne, elle part, parce que justement, c'est la seule personne qui te motive à aller bosser. Et en fait, une fois que la personne, elle part, après, ça part. Et après, les patrons, ils ne s'étonnent pas. « Trouve plus d'employés ! Les gens ne veulent pas bosser ! » Non, ce n'est pas les gens ne veulent pas bosser. C'est juste qu'en fait, vous nous dégoûtez du métier.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que j'ai fait. Même moi, j'ai fait du tort parce que, tu sais, quand tu es manager, tu as un cœur extrêmement... Tu ne peux pas faire toi ce que tu veux parce que tu es guidée. Ce n'est pas ta directive. Et du coup, déjà, tu fais des erreurs parce que tu apprends, déjà d'une. Et en plus, tu fais des erreurs qu'on te dit de faire ça et on t'impose de faire ça. Et du coup, en fait, ça ne va pas du tout. Donc franchement, ça m'a appris plein de choses justement sur ce que je ne voulais plus, sur ce que je voulais être. Donc finalement, ça apprend toujours des choses.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, là, depuis que tu es à ton compte, tu as toujours travaillé seule. Oui. Et ça, ce n'est pas quelque chose qui t'intéresse ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, je me suis parée. En fait, ça fait un an où je me révèle, on va dire, où j'ai pris les réseaux sociaux. Je veux monter, je veux grandir. Parce qu'en fait, moi, j'étais très… La première année, j'étais au plafond de la micro-entreprise sans TVA. Et en fait, je me suis freinée. Je me suis auto-sabotée en me disant, de toute façon, je ne peux pas faire plus. Je ne veux pas passer à la TVA. Ça me fait peur, ce monde de grossir. Et en fait, du coup, j'ai freiné. Donc, je n'ai jamais augmenté mes tarifs en neuf ans. J'ai gardé la même clientèle en neuf ans. Et en fait, je me suis auto-sabotée parce que mes charges, elles ont augmenté. Oui. Et jusqu'à un moment donné où en fait, je me suis sentie où j'ai dû aller voir un comptable. J'ai dit, ben voilà ce qui se passe. Il me dit, Jessica, vous vous rendez compte que vous êtes la seule entreprise de France où en neuf ans, vous avez perdu du salaire. normalement en devant tu prends de l'expérience moi mes clients, moi je fais des formations donc je leur ai apporté que du plus en devant mais en fait par contre j'ai baissé mon salaire parce que du coup vu que j'augmentais pas que mes charges elles augmentaient, j'ai baissé mon salaire bah oui oui, parce que l'information elle l'attend pas et du coup l'année dernière j'ai fait plein de formations, je crois que c'est l'année où j'ai fait le plus de formations et du coup en fait j'étais obligée de passer le pas, de sauter cette barrière de la TVA donc de payer plus tout ça mais en fait en faisant ça j'ai augmenté mes tarifs alors je ne suis pas au niveau de mes collègues je suis plus basse on va dire pas sur le monde du mariage mais sur la partie coiffure classique pour y aller doucement aussi avec ma clientèle parce qu'en 9 ans tu coiffes à ce prix là je ne peux pas me permettre non plus de tout perdre d'un coup donc j'ai augmenté quand même mais tu vois petit à petit réévaluer la chose parce que ce n'est pas possible C'était plus possible. En fait, moi, je ne veux pas que tu viennes parce que je ne suis pas chère. Sachant que mes clients, il y a 9 ans, sont venus, j'étais plus chère que ma région. Et en fait, je n'ai pas fait attention, vu que je ne regarde pas ce que les autres font, les prix pratiques. Et en fait, je ne m'étais pas rendue compte qu'en fait, la coiffure avait évolué. Et moi, j'étais toujours restée. En fait, tu vois, il y a 9 ans, les prix de la coiffure, et bien moi, j'étais restée à 9 ans des prix de la coiffure. Avec les têtes que vous avez dû me donner.

  • Speaker #0

    Sauf que le monde de la coiffure, c'est un métier qui évolue tellement vite. Déjà, il y a une... Ce n'était pas les mêmes techniques. Donc forcément, à l'époque, les prix, ça allait. Mais du coup, maintenant, tu mets les prix d'il y a devant, plus les techniques de maintenant et les produits de maintenant. C'est sûr que c'est plus rentable. Ce n'est pas rentable. Et justement, est-ce que ça te gêne de parler prix ou pas ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Je sais qu'il y a des gens qui ont du mal, mais c'est vrai que moi, non, pas du tout. Je n'en ai rien à faire de parler de prix.

  • Speaker #0

    Et du coup, on va parler partie coiffure normale et partie mariage. Comme ça, au moins, on se segmente les deux. Du coup, là, imaginons que je t'appelle, j'ai envie de prendre rendez-vous pour une coupe brochure ou un balayage. Combien est-ce que ça coûte à peu près ?

  • Speaker #1

    Tu te rends compte que je suis obligée de prendre ma plaquette parifère ?

  • Speaker #0

    Parce qu'en neuf ans,

  • Speaker #1

    ne vaut pas un an de… Dans mon cerveau, tu vois, il switch encore. Alors, donc du coup, si tu viens chez moi… alors moi j'ai gardé la ligne balayage à l'ancienne donc tu veux des mèches alors balayage, baby light mèche, pour moi c'est la même chose en gros je vais te mettre des volumes forts par contre je leur dis à la cliente, je lui dis voilà vous voulez pas cher, c'est les volumes, c'est comme avant c'est les volumes forts ça va vite, voilà faut que ça débite c'est ce qui se faisait avant je fais quand même un gloss mais il faut que ça soit sorti en moins de 2h donc je suis cash, je leur dis voilà moi si vous voulez ça y'a pas de soucis mais moi pour euh pour pratiquer ce tarif-là, c'est un rendez-vous en moins de deux heures. Donc, ça va vous optimiser plus le choix parce que je vais mettre un Occitan qui est plus fort. Mais voilà, c'est elles qui font leur choix. Donc, en gros, sur un balayage, on va dire que sur des cheveux mi-longs, parce que j'ai une différence entre court, mi-long et long, là, tu seras cheveux courts. Donc, cheveux courts, c'est des tours d'oreilles. Tu es à 110, 130, c'est un cheveu mi-long, c'est ici. Et à plus de moment, tu dépasses là, je suis à 150. Donc, ça, c'est le poursuivre balayage qu'on faisait il y a 10 ans. J'ai laissé la ligne pour bien leur montrer la différence, parce qu'elles ne comprennent pas. Et j'ai fait une plaquette avec des visuels où, par exemple, on voit le balayage. Et après, toutes les nouvelles méthodes où c'est à 10 volumes pour éclaircir, où on va faire des placements par rapport à leur crâne. Donc, c'est plus je te fais une raie, une étoile, et hop, tu montes comme ça. Donc, je leur explique bien la différence. Et là, par contre, du coup, je suis à 250, 300 ou 350. Comme ça, je leur montre bien. Et pareil, le temps. Là, c'est 2 heures. Là, c'est 4, 5 heures.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Je leur dis des choses. Et après, je leur dis, c'est soit que vous faites, soit que vous ne faites pas. Et après, j'ai créé une ligne intermédiaire où en gros, tu n'as pas le budget pour 350 parce que quand tu as payé 150 euros toute ta vie, payer 350, je comprends que ça fait mal. Mais je leur explique bien qu'un balayage, c'est tous les 3-4 mois que tu es obligé de revenir parce que tu as la barre. Alors, la nouvelle façon, normalement, c'est un an. Moi, je trouve qu'au bout d'un an, c'est vraiment trop... Ça ne va pas. Donc, je leur dis, c'est un an. Et six mois, on peut refaire le devant. Donc, le devant comme ça. Et là, par contre, en gros, de refaire la partie une, donc le contouring, le dessus de tête, du coup, j'ai une ligne intermédiaire où je suis à 165, 185 et 205. Donc, généralement, elle penche, en fait, celle de 150, elle penche pour cette ligne-là avant justement d'arriver sur l'autre. Parce qu'au bout d'un moment, au début, tu sais, quand elles ont un balayage et du coup, elles ont assez de boulons, donc c'est de la correction où je mets de la... la couleur justement pour apporter de la profondeur, enlever la barque. Et en fait, au bout d'un moment, quand elles ont vu qu'elles ont un chemin moins abîmé, que ça demande moins de temps, elles sont plus prêtes à mettre le prix. Mais c'est vrai que de passer de l'un à l'autre, c'est plus compliqué pour elles quand elles ont toujours payé ça.

  • Speaker #0

    C'est ça, en fait, c'est totalement deux techniques différentes. Il y en a un où, clairement, on va chercher la rapidité. Il n'y a pas de personnalisation, c'est vraiment tu fais tes quatre séparations, hop, hop, hop, hop, hop, tu ne réfléchis pas, et c'est plus fort. Alors que l'autre, c'est vraiment là, on prend le temps, on fait un diagnostic, on regarde le cuir chevelu, on regarde l'implantation des cheveux, et on adapte la technique en fonction du résultat souhaité et en fonction de la cliente, et les produits aussi qui sont adaptés en fonction. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et du coup, j'ai volontairement gardé les lignes pour qu'elle soit bien consciente parce qu'elle croit que c'est du vol. Et avant, pour être honnête, tu vois, là, j'ai perdu une cliente. C'est Bonvent. Je l'adore. C'est une copine, mais Bonvent. Là, elle m'envoie un message. Elle me dit oui, tes tarifs, du coup, tu peux me redire. Parce qu'elle, elle vient tous les ans, tous les ans et demi, tu vois. J'étais à 70 euros. Elle a les cheveux longs.

  • Speaker #0

    Wow.

  • Speaker #1

    Et du coup, elle me dit, donc elle me dit ouais, tu peux me donner tes tarifs. Et elle, je sais que c'est un balayage classique, tu vois. donc en deux heures et du coup je lui ai dit 150 elle m'a dit ah mais t'as plus que je remets pas en cause ton travail mais t'as quand même doublé tes prix en un an elle me dit bah du coup ça me va plus je comprends totalement on se reverra parce qu'on fait de la danse toutes les deux on se reverra sur les pistes de danse mais y'a pas de soucis je l'ai pas retenue parce que si t'es pas 70 elle le retrouvera plus jamais non non non mais c'est ça et puis de toute façon ma qualité de travail 70 elle avait un balayage un gloss coupe brushing j'y restais je restais même plus du vol mais oui je suis folle mais vu que beaucoup ne parlent pas de prix et que moi je parle de prix et bah du coup tu sais il y avait un frein, moi j'ai pas vu, j'ai pas regardé les enseignes du prix tu vois donc je me suis complètement fait avoir en fait c'est juste mes clientes elles ont eu de la chance c'est ça c'est ça en fait là on est dans une période où comme tu dis c'est

  • Speaker #0

    soi en fait si tu veux les le consommateur moyen n'existe presque plus. C'est soit tu es dans le 70, c'est soit tu vas dans les minimums 100 euros, 150 euros. En fait, entre deux, ça n'existe plus maintenant. Ce n'est plus possible ni pour les professionnels, et même pour les consommateurs, parce qu'ils vont devoir encore plus couper sur leurs priorités, savoir ce qu'ils veulent. Donc, c'est soit tu as les gens qui ne veulent que du 70 euros, eux, ils vont avoir du mal à trouver.

  • Speaker #1

    tu vas chercher dans ceux qui peuvent mettre un peu plus et qui viennent un peu moins du coup parce qu'avant oui tu payais 70 euros mais tu viens plus souvent sauf pour elle elle c'est parce qu'elle se laissait tu vois et puis moi je lui faisais un travail fin en fait je lui faisais un travail déjà d'une valeur intermédiaire tu vois de 100 euros en fait elle devrait même être à 200 euros mais sauf qu'elle ne se rend pas compte que c'est juste que je ne lui ai jamais facturé c'est la drogue Donc là, pour trouver la même qualité de travail à un prix comme ça, ça ne sera pas possible.

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, elle ne trouvera pas, c'est mort. Elle ne trouvera pas ou alors soit elle va trouver, mais du coup, elle va payer plus cher ailleurs. Soit elle va revenir vers toi, mais 70 euros, non, elles seront plus chères.

  • Speaker #1

    Et le but, c'est d'augmenter. C'est parce qu'à Lyon, elles sont beaucoup plus chères que ça et elles sont présentes. Elles ont raison, c'est juste que moi je me sentais pas capable d'y aller franco, j'allais plus avoir de clientèle. Elles l'ont la clientèle parce qu'elles ont fait les réseaux sociaux, elles ont anticipé. Là moi, c'est mort. Insta c'est soit tu publies des couleurs, soit tu publies de la coiffure. Déjà coiffure, maquillage c'est déjà trop pour le robot. Donc si je vis mon couleur, c'est mort, c'est pas possible. Et puis moi le but c'est d'aller dans le 100% mariage. Alors, ça ne me dérangera pas de faire les couleurs, les balayages sur les mariés, mais si je peux réduire l'autre partie, moi, ça me va très bien. Après, je me fente toujours sur les dernières techniques de balayage, d'ombré, tout ça, parce que je veux rester à la page des dernières formations sur les coupes, mais spécialisation femme. Tu vois, j'ai enlevé les permanentes, j'ai enlevé les défrisages, j'ai enlevé… je ne fais plus de formation coupe-enfant, coupe-homme. parce que c'est pas là où je veux aller, ça veut pas dire que je sais pas faire, mais par contre, si tu vas commencer à demander des coupes spéciales, et encore, j'ai été formée, j'ai fait mon brevet de maîtrise, j'ai été formée au peine-ciseau, donc je sais très bien gérer mon peine-ciseau, mais c'est pas là où je m'éclate, donc je vais pas aller faire des formations sur des lissages, des permanentes, des coupes, que c'est un truc qui m'anime pas. Moi, ce qui m'anime, c'est les cheveux longs, c'est de la matière femme, c'est d'embellir une femme, ça, c'est mon créneau. Donc, je vais continuer de me former que sur ça. et du coup de développer, d'être au max sur ça.

  • Speaker #0

    Ok, c'est cool, c'est cool, c'est cool. Ouais, les enfants, c'est bon. Moi, déjà, par exemple, permanente, et Thérésa, ça, c'est le truc, je lui dis, c'est mort, je ne le ferai jamais. Ça pue. Et là, les enfants, là, pareil, les hommes et les enfants, j'arrête aussi parce que, comme tu dis, c'est pas quelque chose qui m'anime, en fait. On a beaucoup de points de commun là-dessus. C'est vrai, c'est vraiment, comme tu dis, les cheveux longs, la matière, etc., qui est plus intéressant, finalement, quoi. Alors, d'autres questions ? Si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un qui démarre... Ah, attends, attends, mais on n'a pas parlé du côté... Tu n'es pas coiffure marquée, pardon.

  • Speaker #1

    J'y suis allée beaucoup plus... Pareil, mon premier forfait, je ne sais même plus à combien il était il y a 9 ans. Je pense que j'étais à 70 euros forfait coiffure parce que j'ai commencé par le forfait coiffure parce que quand je suis partie en salon, je ne faisais plus les maquillages et je ne me sentais pas assez légitime. Pour reproposer du maquillage, dix ans après, parce que je crois que j'ai dû faire ça, parce que j'ai commencé tout de suite la coiffure, donc ça doit faire 19 ans que je suis coiffeuse. Donc j'ai dû faire dix ans où je n'ai pas pratiqué de maquillage. Ça avait tout évolué, je ne me sentais pas légitime. Donc j'ai commencé par la coiffure et je crois que c'était 70 euros. Essai et coiffure.

  • Speaker #0

    Essai et coiffure !

  • Speaker #1

    Non, mais il y a neuf ans.

  • Speaker #0

    Essai et coiffure !

  • Speaker #1

    Ça se tolère, mais ça ne se tolère pas longtemps. Non ! Merci. Pas longtemps. Oui, parce qu'en fait, je suis partie de mon forfait de mon salon. Et encore, il n'y avait que moi qui faisais les événementiels.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    J'ai parti de ça. Et en fait, j'ai très vite compris qu'en fait, ce n'était pas du tout rentable. J'ai fait un an. La deuxième année, je crois que j'ai dû passer à 150. Donc, j'ai doublé. Oui. Troisième année, j'ai vu que ça n'allait toujours pas. En fait, quand tu prends les prix et tu divises, tu dis l'heure passée. Non, en fait, je ne suis pas dedans non plus. Après, je crois que je suis passée à 300. Je n'étais pour ma part pas non plus dans mes créneaux. Et du coup, pour finir, parce qu'après, je suis passée avec le maquillage. Et là, je finis un coiffure maquillage à 6 euros. J'ai passé l'année dernière le cap. Je crois que j'étais à 450 et je suis passée à 600. Parce que contrairement à toi, moi, quand je mets un prix, c'est le prix pour tout le monde pareil. Je ne fais pas… Tu sais, toi, tu fais des… Tu testes. Moi, je teste. Oui, oui,

  • Speaker #0

    moi, je teste. Là, du coup, maintenant, je suis à 630. Et là, ça y est, je sens que je suis bien. Oui, alors que moi,

  • Speaker #1

    j'ai plus de… Donc à chaque fois, j'ai peur quand je le fais, mais je me fais violent. Je me dis, allez Jessica, tu les vaux. Ce que tu fais, ça les vaux. Et en plus, je pense, maintenant que je suis à 600 et que je valide, je me dis, mais en fait, je ne suis même pas… Ce n'est pas ma valeur encore. Je sais que ce n'est pas ma valeur. Je le sais. Je sais ce que je vaux. Je sais mon expérience. Je sais le retour client que j'ai. Ce que je propose, ça ne les vaut toujours pas. Mais voilà, moi, je ne me sens pas légitime de passer… C'est bête, si je m'auto-sabote toute seule.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    je comprends je comprends du coup là je suis à 600 déjà je suis déjà plus avec mes valeurs et quand on me dit que je suis parce que ça je l'ai ah mais pas forcément des mariniens qui me disent ça parce qu'il y en a qui diront toujours que je suis trop chère d'autres pas c'est cher d'autres bien parce que je les valide donc c'est que c'est bien mais par contre des wedding planners des photographes des oh là là mais t'es chère mais je suis chère attends on reprend 600 moins l'URSAF moins ma TVA moins le coût de mes produits moins l'assurance tu enlèves toutes ces charges après on va parler tu te rends compte de combien de temps je passe sur la mariée des fois les belles découvertes c'est une heure heure et demie après tu as la maman qui te rappelle et puis après elle te rappelle pour te redemander des choses que tu as déjà dit que tu as déjà marqué sur le contrat que tu as déjà marqué sur ton réquis ton sujet calculatif ouais où il y a tout marqué mais non elles aiment le contact en fait elles cherchent pas une coiffure ou un maquillage sinon elles vont en institut elles cherchent Quelque chose de personnalisé. Donc, du coup, elles veulent du contact humain. Elles veulent se rapprocher de quelqu'un. Et ça, c'est du temps humain. Et le temps humain, ça se paye. Et en fait, 600 euros, je ne suis encore pas dedans. Je ne suis encore pas dedans. Parce que quand tu divises les horaires, ça ne va pas. Là, j'ai une wedding planner qui me disait, moi, je suis à 100 euros de l'heure. Et après, elle me montre un contrat. Elle va dans des gros domaines. Elle me montre un contrat marié. Elle la paye 140 euros. Donc, 140 euros, c'était que le maquillage. Mais, et c'est jour J. Je lui dis, mais du coup, elle n'est pas à 100 euros de l'heure, elle. Mais elle me regarde. Je dis, ben non, elle n'est pas à 100 euros de l'heure. Parce que si tu enlèves du RSAF la TVA, elle n'est absolument pas à 100 euros de l'heure. Elle doit être à même pas 10 euros de l'heure, la fille. Même ça.

  • Speaker #0

    150 euros, mais les gens ne se rendent pas compte. Mais moi, c'est pareil. J'ai un peu fait comme toi au début. J'ai dû le faire à chaque fois. Au début, parce que moi, quand j'ai commencé, c'était à 3 ans. Donc, il y a 3 ans, la norme, c'était 150 euros. J'ai pris les prix de là où je bossais aussi. Et en fait, pareil, je me suis vite rendue compte que ce n'était pas possible. Du coup, j'ai doublé. Et en fait, pareil, tu augmentes, tu augmentes. Et comme tu dis, là, 600, 630 euros, je sens que ce n'est pas encore assez. Mais en même temps...

  • Speaker #1

    C'est raisonnable. On va dire, on arrive dans la case du raisonnable. Mais en fait, on se sent comme ça parce que... Les autres n'ont pas encore augmenté parce qu'elles étaient trop hautes. Et je comprends. Sauf qu'en restant comme ça, en fait, il faut que tout le monde monte parce que du coup, leurs taux d'erreur sont trop bas. Et en fait, elles sont légitimes. Si tu te formes, si tu donnes quelque chose de qualique, que tu es là, que tu es un vrai professionnel qui ne fait pas l'envers. Je parle d'un vrai professionnel comme moi, je le suis. On n'est pas... Pourquoi nous, on serait à 10 euros de l'heure ? Je suis désolée. Moi, je ne travaille pas pour 10 euros de l'heure. Je vais faire caissière à 10 euros de l'heure.

  • Speaker #0

    Et même les gens en SMIC ne t'entendent pas.

  • Speaker #1

    Pourquoi nous, en tant que coiffeuse-maquilleuse, on devrait être le plus bas ? On est quand même le service le plus bas d'un mariage. Je dis pourquoi ? C'est quand même le seul truc qui reste. Je suis désolée, c'est l'ambiance d'un mariage. le lieu, la beauté, on va dire, de l'accueil. Et la mariée, elle était belle. Pourquoi nous ? Alors, la mariée, la robe de mariée, elles y vont. 2 000, 3 000,

  • Speaker #0

    4 000, 5 000 euros.

  • Speaker #1

    Je suis désolée. Non,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    mais... Non, non, c'est pas possible.

  • Speaker #0

    Tu vois, là, il n'y a pas longtemps, là, je suis tombée sur un poste, en fait, où... Parce que moi, je regarde beaucoup les trucs de luxe. Et là, moi, je suis... Je suis née pour... Enfin, je suis née pour être dans le luxe. Je suis... Je suis une trans financière. Je suis une riche dans un corps de pauvre. Bref, j'ai vu en fait, c'était, ils montraient les prix d'un mariage de luxe. Et donc, ils te montraient le lieu entre 50 000 et 200 000 dollars. Le wedding planner entre 10 000 et 50 000 dollars. Fleuriste entre 5 000 et 30 000 dollars, etc. T'arrives à la coiffure maquillage, 1 000 dollars. Je lui mets un commentaire, je lui mets il y a...

  • Speaker #1

    les calculs sont pas bons et vignes on nous a tous dévalorisé en fait on a toujours dit bah voilà tu es quoi fait c'est maquillé suis en bas ouais que du coup nous on se dit qu'on est en bas mais pourquoi on est en bas bah c'est parce qu'on a choisi d'être en bas enfin elles ont faim oui mais on n'est pas en bas en fait et là le tournant de la coiffure ce que des stétiques je sais pas si c'est encore ça mais le tournant de la coiffure on n'est pas en bas

  • Speaker #0

    L'esthétique, c'est encore un peu derrière.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    En tout cas, ça va, mais...

  • Speaker #1

    On n'est pas en bas, les filles. Donc, on monte et ça ne va faire que monter. Et effectivement, c'est soit tu montes, soit tu restes en bas.

  • Speaker #0

    Exactement. Soit tu restes dans les... En plus, le pire, c'est que les clientes les plus exigeantes, c'est celles qui sont en bas. C'est-à-dire celles qui veulent coiffure, maquillage, trois essais et avoir la possibilité d'aller voir ailleurs si elles n'ont pas content des trois essais, qui veulent vouloir le tout. pour moins de 100 euros et c'est celles qui sont les plus exigeantes et les plus chiantes alors que quand tu tapes dans les clientes qui sont prêtes à mettre dans les 600 euros voire plus dans leur mise en beauté mais clairement des fois elles me disent oh j'ai pas envie de mettre de fond de teint clairement j'utilise le moins produit sur ce genre de clientes alors que quand tu vois les maquillages où elles ont quatre tonnes de maquillage etc ou des hollywood wave bien laquée bien machin C'est sûr que c'est une clientèle qui ne va pas payer non plus 600 euros. Enfin, souvent, j'ai remarqué que c'est souvent ça en fait. Donc, j'ai…

  • Speaker #1

    600 euros, je ne suis pas dedans encore. Ah ouais ? Parce que je ne suis pas là qui vont dire… Non, je ne suis pas…

  • Speaker #0

    Non, non, non, ce n'est pas le cas.

  • Speaker #1

    Tu enlèves la moitié en charge, en URSAF, en TVA, en tout ça. Il y a déjà plus de la moitié qui part. Donc, en gros, il ne doit rester même pas 300 euros. 300 euros, imaginons que je suis à 100 euros de l'heure, ça fait 3 heures.

  • Speaker #0

    Non, mais…

  • Speaker #1

    Plus de 2 heures à l'essai, plus de 2 heures le jour J, ça fait 4 heures. plus le temps de la réalisation des devis, la signature de devis, le temps de faire le contrat, de renvoyer les informations. Ah bah non, là, ça ne va pas. Finalement, je veux changer, je veux rajouter des personnes. Et puis finalement, les horaires, est-ce que là, on ne changerait pas ? Non, mais c'est des heures, ça, de travail. C'est en dessous de son.

  • Speaker #0

    J'ai calculé qu'en fait, en moyenne, par mariée, ça prenait à peu près 9-10 heures.

  • Speaker #1

    Oui, moi,

  • Speaker #0

    j'ai l'impression. Si tu divises par 600, en fait, ça nous revient du 60 euros de l'heure. Donc, c'est pas encore.

  • Speaker #1

    Dans les 60 euros, tu enlèves plus de la moitié.

  • Speaker #0

    C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est ça. Tu enlèves plus de la moitié, parce qu'après, ça dépend des gens. Mais quand tu te formes, l'URSAF, la TVA, les produits, c'est plus de 50 %, ça, c'est sûr. Donc,

  • Speaker #0

    non, ça va. Moi, je sais qu'en étant en fonction des charges, tu enlèves 70 %. Tu enlèves 70 %. Et encore, enfin, ce qui reste, une fois que tu enlèves les charges, c'est… pas ce qui va dans ta poche parce que comme tu dis il y a les formations il y a les formations et puis aussi un bon entrepreneur sait qu'en fait il faut toujours laisser de l'argent de côté pour faire de la trésorerie etc donc 60 euros de l'heure quand tu as de la tva quand tu as des charges quand tu as quand tu as l'urssaf etc et surtout quand tu te payes un salaire en fait tu te payes un salaire bah tu payes ensuite ton salaire voire un peu plus à l'urssaf parce que tu t'es versé un salaire donc en fait 60 euros de l'heure pour le moment ça reste assez maigre mais c'est sûr que quelqu'un qui a son forfait qui est à 200 euros elle va se dire mais c'est beaucoup mais c'est sûr qu'en fait quand tu arrives aussi 100 euros et que tu les dis tu dis il ya encore du boulot en fait il ya encore devrait être à au moins 1000 quand tu te rembêtes c'est une 100 euros par on devrait être à 100 euros par heure ouais

  • Speaker #1

    bien ouais 100 euros si c'est 10 heures, on devrait être à 1000. Donc, je sais que je suis loin. Il y a une lyonnaise, elle est déjà en plus dans ces prix-là et elle a totalement raison. En fait, ce n'est pas elle qui est chère, c'est nous qui sommes basses, c'est tout. On facture notre travail, en fait, on sous-facture nos heures. Elle a complètement raison, en fait. Ah oui. Ça m'a fait choquer en disant, quand j'ai vu les devis, parce que j'ai dans des domaines où justement, ça ne l'a pas fait avec elle et j'ai vu son devis. Effectivement, je me suis dit, waouh, comme elle facture. Et après, quand je me suis mise à table, j'ai regardé, je me suis dit, en fait, c'est... elle qui a raison, elle a pris sa place parce que j'étais moins chère et aussi efficace, mais parce que c'est moi qui ne suis pas dans les prix, ce n'est pas qu'elle est moins forte ou pas, c'est juste que moi, je ne suis pas dans les prix. Elle a résilié avec elle parce que même en résilient, on peut rire dans les arts de sa signature de contrat et de l'essai, j'étais encore moins chère en me reprenant moi avec l'essai de jour J. Ben oui, mais pour ça,

  • Speaker #0

    finalement, et oui. Elle a totalement raison. Pour nous, c'est encore un peu, enfin, c'est pas si loin que ça, finalement. Mais c'est vrai que je me rappelle quand j'ai commencé, ou même pire, c'est quand j'étais à l'école, il y avait une camarade, justement celle qui avait 45 ans, qui me montrait le travail d'une amie à elle. Elle disait « Regarde, elle prend 500 euros pour ça. » Et moi, à l'époque, j'étais du genre

  • Speaker #1

    « 500 euros pour ça ?

  • Speaker #0

    Mais comment ça ? » Et aujourd'hui, c'est…

  • Speaker #1

    C'est même pas assez cher.

  • Speaker #0

    Voilà. Et aujourd'hui, en fait, quand tu es dedans, c'est en fait, quand tu n'y es pas, tu ne te rends pas compte, mais quand tu es dedans, c'est là que tu te dis « En fait, il y a encore du boulot. » Et finalement, 1 000 euros, vraiment, je suis d'accord avec toi. C'est vraiment...

  • Speaker #1

    Si tu fais 10 heures, on parle d'heures. Si c'est le temps de deux vies. Parce que là, moi, j'ai eu un débat avec une formatrice en maquillage où elle disait que j'étais beaucoup trop chère. C'est vrai que j'étais plus chère qu'elle, mais beaucoup plus chère qu'elle.

  • Speaker #0

    Les formatrices, on va en reparler.

  • Speaker #1

    Mais je pense qu'on était plus du double. Je suis plus du double voir le trip d'elle. Et elle travaille très bien. Ce n'est pas une question de travail. Je lui dis, mais toi, tu fais comment ? Je lui dis, le contrat, non, moi, je ne fais pas de contrat. Je lui dis, ah, tu ne veux pas te contrôler ?

  • Speaker #0

    D'accord, on va aller voir.

  • Speaker #1

    Ok, je lui dis, mais du coup, ça se passe comment ? Elle me dit, elle m'appelle, elle me dit la date. Je lui dis, ok, je suis disponible ou pas. Et je note son nom et voilà. Je lui dis, donc, tu n'as pas 10 heures de travail. Tu as en gros le temps de l'essai, 5 minutes le temps du rendez-vous. Et le jour J, mais même si elle fait des beaux maquillages, elle ne prend pas assez le temps de savoir la personnalité de sa cliente. C'est pas possible. Et en plus, quand je vois, j'ai fait l'essai avec elle et en fait, elle m'a recommandé un mascara et moi, je teste toujours sur moi avant. Et je ne comprends pas comment elle peut... Elle a des retours positifs parce qu'en fait, le mascara, je l'utilise tous les jours. J'ai des traces tout le temps à la fin de la journée. Tout le temps, ça retient. Je dis, mais comment ? Je dis, c'est pas possible. Ou alors, elles font comme ça, elles l'enlèvent en fait. Ben oui. en fait on a même si elle elle travaille très bien et pareil elle retouche tout sur les réseaux sociaux alors que moi je mets brut je ne retouche pas mes photos c'est tel quel moi je prends mon téléphone je mets je fais déjà un assez gros travail de titre pour aller retoucher les photos les vidéos que je fais mais elle c'est tout retouché c'est même si elle travaille très bien parce que moi son travail je l'ai vu en vrai il était magnifique mais pourquoi t'as les y'a pas besoin d'aller lisser les pores les cernes tout ça mais voilà elle était moins chère que moi mais on a pas le même travail. Donc oui, il y en a qui seront plus chers, d'autres moins chers, mais il faut évaluer c'est quoi ton prix. Ah, toi, je t'appelle, tu te prends rendez-vous, hop, c'est terminé. Donc, ne va pas lui envoyer des questions sur A et N. Elle ne te répondra pas. Elle dira oui, on verra le jour J. Il n'y a pas de question. C'est on se voit le jour J. C'est 5 minutes de diagnostic parce qu'il n'y a pas le temps.

  • Speaker #0

    L'expérience, finalement, en fait, c'est l'expérience client.

  • Speaker #1

    c'est pas la même et c'est pas que je suis une voleuse moi j'ai ma clientèle ma niche à moi c'est des mariées qui veulent prendre leur temps elles ne se marient qu'une fois dans leur vie elles veulent se sentir uniques personnalisées elles veulent se sentir comprises qu'on a compris leur personnalité ce qu'on attend d'elles elles ont besoin de se sortir rassurées et moi c'est ça ma clientèle donc bah oui c'est une facture mais en soi en fait qu'elle fasse ça ou que moi je fasse ça il n'y a pas de problème c'est juste qu'elle elle va débiter du maquillage et moi je vais débiter de la parole c'est ça

  • Speaker #0

    S ça demande moins d'espoir.

  • Speaker #1

    Je prie beaucoup de paroles, beaucoup de temps à parler avec mes clientes. Mais je les connais, je les connais toutes, mes clientes, je sais si elles ont des enfants, si elles aiment partir au ski, si elles font beaucoup de vacances à l'année, si elles ont un travail prenant, comment elles se lavent les cheveux, à quelle fréquence, si elles font les bons gestes, si elles se maquillent, si elles ne se maquillent pas. Et avec quoi ? Est-ce qu'elles lavent leurs pinceaux ? Voilà, moi, je connais mes clientes. Je sais à qui j'ai affaire. Est-ce que parce que les clients, ça ment, quand elles te disent, oui, mais moi, je fais ça. Oui, on va aller plus loin et on verra. J'ai une de mes clientes, là, une mariée. Elle me dit, oui, mais cette année, voilà, moi, je ne veux pas de fond de teint. Je suis allergique, je fais des boutons. Je dis, ah bon ? Je dis, oui, c'est rare. Après, les allergies au niveau des yeux, oui. Je dis, ah bon ? Le fond de teint, vous faites des boutons ? Je dis, mais d'une maquilleuse. Elle me dit, non, moi, quand je me maquille, je dis, donc, parce que vous vous maquillez rarement. Je lui dis, mais quand vous vous maquillez tous les six mois, un an, votre fond de teint, c'est le même ? Elle me dit, bah oui. Je dis, bah, je cherchais pas.

  • Speaker #0

    Il est périmé. Il est périmé ?

  • Speaker #1

    Non, il est périmé. Et là, elle me regarde, elle me dit, ah bah ouais. Je dis, bah oui. Et je dis, votre pinceau, vous le nettoyez ? Bah non. Je dis, bah, je cherchais pas, il y a plein de microbes. Elle me dit, donc, il suffit que vous ayez déjà des petites plaies, en fait, sur votre visage, parce qu'il y a un peu de sécheresse. Ah oui. Vous mettez votre fond de teint qui est périmé et votre produit qui est infecté et que vous allez vous maquiller, il ne faut pas s'étonner que le lendemain, il y a des...

  • Speaker #0

    Il y a des boutons, quoi.

  • Speaker #1

    Et elle me dit, effectivement, je n'ai pas fait cette réflexion, ça pouvait venir de ça pour moi, vu qu'il était neuf, parce qu'elle l'a utilisé que deux fois, et bien il n'y a pas de problème, je lui dis, mais votre jambon, vous l'achetez neuf, vous le mettez dans le frigo, il est brimé, et vous dites, c'est comme ça, vous prenez le jambon, vous allez le manger, puis le lendemain, vous allez dire, c'est pareil, c'est exactement la même chose.

  • Speaker #0

    Mais c'est totalement ça, totalement. Mais oui, en fait, de toute façon, il y a à manger pour tout le monde, ça c'est sûr. Mais voilà, c'est pas le même repas. T'as le fast-food, t'as la brasserie et puis t'as le gastro. Voilà, c'est trois choses totalement différentes. Tout le monde bosse bien, mais dans sa niche, en fait, finalement. Et les formatrices, ça, c'est un truc qui me... Quand je fais les formations, c'est pour ça que j'arrête les formations en France. C'est parce qu'en fait... OK, on fait une formation, c'est super, j'ai appris des super techniques, etc. Mais quand il faut commencer à parler argent, commencer à parler business, il n'y a plus personne. Et moi, dans les formations, je suis toujours friande de ça, de savoir comment les gens font pour arriver là où ils en sont, pour facturer, etc. Et là, à chaque fois, comme tu dis, je me rends compte, les formatrices, je suis deux, trois fois plus chère qu'elles. Et elles sont incapables de me dire comment faire pour réserver une mariée, comment faire pour... créer une expérience client, comment faire ? Elles savent juste me dire comment faire des jolies boucles, comment faire un beau chignon. OK, c'est super, j'apprends des super techniques, mais bordel, en fait, oui, l'artistique, c'est sympa, mais ce qui fait manger, c'est le business, en fait. C'est si tu factures correctement, c'est ça, en fait. Et du coup, les formatrices, à chaque fois, c'est... J'ai envie de les secouer en mode,

  • Speaker #1

    mais bordel de merde !

  • Speaker #0

    C'est assez compliqué, ça. J'avais fait une formation avec quelqu'un qui... Tu l'as fait il n'y a pas longtemps d'ailleurs avec elle. Et on est d'accord, c'est quelqu'un de renom qui est connu partout en France, qui a un super talent, etc. Et du coup, quand je lui ai demandé, parce que moi, c'est la question que je pose tout le temps, quand je lui ai demandé combien tu penserais qu'il faudrait facturer, etc. Elle était au même prix que moi, voire un petit peu plus cher que moi, ça faisait un an que j'avais commencé. Donc, ce n'est pas normal. Ça,

  • Speaker #1

    c'est sûr.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas normal.

  • Speaker #1

    C'est pas assez cher.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas normal. Ce n'est pas normal. Enfin, bon. Et du coup, je reviens sur ma question que je te posais tout à l'heure. Si tu avais un conseil à donner à quelqu'un qui démarre, quel serait ce conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Alors, si quelqu'un qui démarre, déjà, d'y aller à fond, de ne pas se limiter, de ne pas écouter sa tata, qu'elle vaut beaucoup plus que ce qu'elle pense. Par contre, si elle veut vraiment faire ça, qu'elle y aille à fond. Pas « je veux faire ça, plus ça, plus ça, plus ça » . plus elle va se diversifier et moins elle sera calée. Donc, si elle veut faire coiffeuse, maquilleuse ou coiffeuse mariée, maquilleuse mariée, fixe-toi ça en tête, fais des formations sur ça. Vas-y à fond, développe ta personnalité, développe tout ce qui est autour de toi et va à fond. Du coup, monte tes prix. Ce n'est pas parce que tu n'as qu'un an. Si tu trouves que ton maquillage est magnifique, que ça tient, vas-y, c'est que c'est bon. Parce que si ton maquillage est cool, tu n'es pas encore calé, tu ne pourras pas mettre 600 euros. Mais par contre, si tu sais que ton travail est bien, que tu es sûr de toi, je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas cher même si ça ne fait qu'un an.

  • Speaker #0

    Carrément. Si tu me le disais,

  • Speaker #1

    je me serais mise.

  • Speaker #0

    Bah écoute

  • Speaker #1

    Aïe aïe aïe tout ce que j'ai perdu

  • Speaker #0

    Ouais mais vaut mieux tard que jamais

  • Speaker #1

    Moi j'ai vraiment pris le truc Il y a un an, j'ai commencé en mars l'année dernière Les réseaux sociaux Les réseaux sociaux Les échanger avec le domaine du mariage Dans ma région Moi j'étais vraiment Ouais j'ai ma clientèle, j'ai mon salaire Voilà Laissez-moi tranquille Moi c'était ça Et en fait je me suis étouffée Voilà jusqu'à un moment donné où j'ai eu peur, je sais pas, j'ai eu peur de perdre ma clientèle, j'ai vu les autres, j'ai commencé, moi je regardais Insta, j'étais consommatrice, et là je me dis, elle, elle fait des trucs, elle, elles sont de l'huile, et plus tu regardes ta niche, et plus tu les vois, et là tu te dis, mais en fait, je vais me faire écraser, parce qu'elles font tout, et quand j'ai demandé à mes potes, vraiment, alors il y en a, elles ont eu du mal à me cracher le morceau sur les prix, et quand j'ai vu qu'elles faisaient les doubles voiles tripes, alors que j'avais plus d'expérience qu'elles, je m'inquiète, ouais, depuis plus longtemps, plus d'avis, plus de photos. Je dis, mais ce n'est pas possible. Je dis, alors par contre, elle travaille tout aussi bien que moi. Je dis, mais moi, ce n'est pas possible que je sois moins chère qu'elle. Ça m'a mis un coup dans mon orgueil. J'ai dit, ouais, allez hop.

  • Speaker #0

    Un coup de pion.

  • Speaker #1

    Voilà. Et du coup, maintenant, les réseaux sociaux, je ne regarde pas autre que pour mon travail. J'ai tout supprimé, en fait, tout ce qui était autour. Ça ne m'intéresse pas. Donc, je ne fais que ça. Je ne passe mon temps qu'à ça, à me monter, à me monter, à me monter.

  • Speaker #0

    Et tu fais bien parce que… Souvent c'est aussi un piège, on peut vite commencer à se comparer à d'autres, de dire oh là là elle, elle fait ci, elle fait ça, elle fait ça. Donc c'est vrai que c'est bien vraiment de se concentrer sur ce qu'on propose nous-mêmes plutôt que de... Bon ça permet d'avoir un bon coup de pied aux fesses, mais faut pas non plus que ce soit un coup de pied aux fesses tous les jours quoi.

  • Speaker #1

    C'est bien de regarder ce que les autres font quand on stagne. Quand on stagne, quand on évolue faut pas trop regarder mais quand on... stagne, il faut se dire, bon, pourquoi je stagne ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Qu'est-ce qu'elles font les autres ? Ah ouais, non, mais en fait, je n'y suis pas dedans, je n'avais pas vu qu'il y avait ça, ça, ça qui sortait. Et hop, on reprend la ligne. Il n'y a pas besoin. De toute façon, je n'ai rien inventé, on n'a rien inventé, ça a déjà tout été fait, tout est... On n'a pas révolutionné. Mais par contre, on est légitime.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, non, mais c'est ça. Il faut se dire, en fait, qu'on est suffisant, peu importe le niveau, peu importe... le nombre d'années d'expérience, peu importe le prix, on est toutes légitimes de ce qu'on fait, mais il faut juste être consciente de sa propre valeur et pouvoir facturer à sa valeur et pas se sous-estimer en se disant « oui, mais est-ce que les maris vont vouloir me prendre ? » Oui, mais voilà, il faut vraiment être aligné, aligné vraiment, peu importe le niveau, et oui, et pas stagner parce que rester dans un truc et être plus en peuple, c'est la mort.

  • Speaker #1

    Normalement on est censé que évoluer La vie elle évolue Donc pourquoi on évolue pas avec C'est pas normal quand on ressent que la vie elle évolue Faut évoluer avec en fait

  • Speaker #0

    Carrément Autre question un peu pour On va dire les débutantes entre guillemets Si quelqu'un voulait avoir Une réservation genre demain Qu'est-ce que tu lui dirais de faire

  • Speaker #1

    Une réservation

  • Speaker #0

    Pour réserver une mariée dès demain Tu lui dirais de faire quoi

  • Speaker #1

    Attends, que je comprenne bien ta question. J'ai pas compris. En gros, une débutante en coiffure, maquillage, qui avait une réservation d'une mariée dès demain, c'est ça que tu veux me dire ?

  • Speaker #0

    En gros, imagine là, il y a quelqu'un qui nous écoute et elle, elle se dit, oh là là, j'ai personne qui veut réserver avec moi, machin. Et tu dis, fais ça en fait, et tu vas voir que tu auras ta première demande de vie et ta réservation de mariée.

  • Speaker #1

    Eh bien moi, si demain... elle a une demande d'une mariée déjà elles veulent se sentir uniques donc du coup c'est pas par message c'est pas en lui disant en lui donnant tes prix qu'elle va valider parce qu'en fait elle demande des prix de partout donc en fait des plaquettes tarifaires elles envoient de tous les jours donc forcément si t'as 110 ou 600 elle va prendre 110 s'il n'y a pas de en fait elle compare un prix moi je ne me compare pas un prix donc généralement quand on m'envoie une demande de renseignement c'est le premier truc que je dis c'est est-ce que vous avez du temps pour échanger et puis pour voir vos envies, ce que vous souhaitez pour votre mariage et ma façon de travailler. Parce que tant qu'elle n'aura pas eu ma façon de travailler sur ses envies, et déjà, il y a des mariés, des fois, je leur dis, non, vous n'êtes pas au bon endroit. C'est le premier truc que je lui dis, c'est comment vous m'avez trouvé, par quel biais, est-ce que vous avez bien vu les avis de mes clientes, est-ce que vous avez vu mon travail ? Parce que sinon, ça ne sert à rien d'avancer. Si elle vient vers moi avec un maquillage chargé, j'ai plein de collègues qui font des maquillages chargés, je suis une maquillage chargée. Une maquilleuse et une coiffeuse qui subliment les mariés mais qui ne les transforment pas. Donc si elles, elles veulent l'effet papillon, qu'on ne la reconnaisse plus, il ne faut pas venir vers moi. Donc déjà, moi je cible vraiment la mariée. Donc déjà, il faut passer par appel, par message, une plaquette tarifaire.

  • Speaker #0

    Tu peux pas aller, d'accord.

  • Speaker #1

    Ça ne va pas aller. Et quand tu vas la voir au téléphone, il faut lui laisser la parole. Il faut vraiment, voilà, on s'appelle parce que vous vous mariez le 14 juin de cette année à ce lieu. Je suis disponible, je suis dans les horaires. Donc déjà, elle, elle sait que, ah, je suis en libre sur ce prestataire. Et après, là, tu lui dis, bah… Qu'est-ce que vous souhaitez pour votre mariage ? Et là, elle va dire, voilà, moi, je veux une coiffure comme ça parce que je suis comme ça. Et en fait, tu lui laisses déblatérer sur tout ce qu'elle veut. Et quand on l'a fait nous parler, là, tu lui dis, donc, vous recherchez ça, ça, ça, ça, ça. Je peux vous offrir ça, ça, ça, ça, ça par rapport à ce que vous m'avez dit. Donc là, elle se sent, tu as compris ce qu'elle a dit, tu as compris ses attentes. Et toi, ton travail, il va avec ses attentes et que du coup, tu dis un peu ce que tu vas faire. Voilà, on va rédiger un contrat. On va faire ci, on va faire ça, on va se voir à telle reprise, vous allez pouvoir m'appeler. Et mon travail, ça vaut tant. Moi, la moitié du temps, ah ouais, vous êtes chère quand même. Je dis pas tant que ça parce que si vous enlevez ça, ça, ça, ça, finalement, en fait, quand tu es honnête et franche, ça passe. Là, elles se sentent volées parce que forcément, si elles ont fait quatre demandes et que les quatre demandes, elles sont à 200 euros et que là, moi, je suis à 600. Oui, effectivement, elles vont... vol, mais quand tu expliques et que tu t'alignes et que tu dis, pourquoi ? Parce que moi, mon maquillage, par exemple, le mascara, je l'utilise que sur une cliente, donc j'utilise des goupillons, donc je vais gaspiller beaucoup plus de mascara, que j'ai plein de pinceaux parce que je n'utilise pas, je ne nettoie pas mes pinceaux, j'utilise des nouveaux pensées entre les deux, donc ça me demande plus de matière première, parce que je fais ça en temps de temps, parce que j'ai beaucoup d'expérience. Voilà, en fait, en expliquant après, elles sont libres déjà des Du 50% elle veut te dire non, tu passes à 25%. Et plus tu vas faire ça, plus tu vas t'entraîner et plus tu seras à l'aise aux échanges et à te vendre. C'est vraiment qu'il faut te vendre.

  • Speaker #0

    Il faut vraiment qu'on aille boire un café ensemble parce que j'ai l'impression de m'entendre parler. J'adore. C'est totalement ça. Tu as tout dit, c'est totalement ça. Encore une fois, c'est totalement différent. Après, ce n'est pas la faute des mariées, c'est parce qu'elles n'ont pas été habituées à ça. C'est la première fois qu'elles se marient la plupart du temps, ou la seule fois généralement, on espère. Donc elles ne savent pas, c'est à nous aussi de les éduquer. Mais on se rend compte qu'en fait, les coiffeuses, maquilleuses aussi, il y en a certaines qui ont besoin d'être éduquées sur cette façon de travailler. Et c'est vrai que ce n'est pas forcément inné chez tout le monde de réfléchir ainsi. On se dit, ouais, bah non, je vais juste faire son essai, je vais juste la maquiller. Mais en fait, non, il y a... En fait, quand la mariée vient vers toi, la première chose à faire, c'est lui proposer de s'appeler. Moi, pareil, la première chose que je propose, c'est, est-ce que vous avez... À quel moment vous êtes disponible pour un appel téléphonique ? C'est beaucoup plus chaleureux. Des fois, ça dure 15 minutes, mais des fois, en 15 minutes, ça suffit, en fait. Et ensuite, je vous laisse le temps de réfléchir, de continuer à faire vos affaires. Et on se recontacte d'ici une à deux semaines. Et puis, voilà, quoi. Et alors que Yona, elles veulent tout de suite, elles envoient un copier-coller, voilà, c'est ça les prix avec la plaquette tarifaire. Mais en attendant, la Marie, elle ne sait pas ce que tu vaux. Elle sait juste que tu représentes ce prix que tu lui montres en fait, c'est tout. Donc, c'est trop, trop, trop bien. Finesse, on a beaucoup discuté déjà, c'est déjà trop bien.

  • Speaker #1

    C'est bon, c'était tout.

  • Speaker #0

    Mais après ça, tu as déjà un peu répondu tout à l'heure le game change dans ta carrière où tu parlais justement quand tu as pris la porte à ton ancien boulot. Et puis là, par rapport au fait qu'il y a un an, du coup, tu t'es dit, ah, les réseaux, c'est bien aussi. Donc, est-ce qu'il y a vraiment un truc il y a un an qui a fait que tu t'es dit, ou c'est vraiment le rendez-vous avec le comptable où il a dit en fait…

  • Speaker #1

    Ouais, je pense que c'est quand il m'a mis en fait le caca dans mon visage. Le caca sous les yeux. Oui, il m'a dit, ben voilà, tu sais, moi je m'étais toute fière, voilà. Et en fait, il m'a cassé, quoi. Il m'a cassé. Il m'a dit, mais Jessica, il m'a dit, en neuf ans, vous vous rendez compte, vous n'avez pas augmenté d'un euro. Il me dit, en neuf ans. Il me dit, et par contre, il me dit, mais je lui dis, mais non, je gagne plus d'argent. Je lui dis, non. Il me dit, tu as travaillé deux fois plus. C'est tout. En fait, j'avais le salaire à la fin, mais parce que j'ai travaillé deux fois plus, je me suis usée. Mais en fait, si tu ramenais au taux horaire, tu t'es abaissée, Jessica, tu n'as pas augmenté. Et vraiment, moi, c'est ça qui a fait que j'ai pris une feuille et je me suis dit, voilà, je facture tant.

  • Speaker #0

    J'enlève la TVA, l'URSA. Vraiment, en fait, j'ai fait un comptable. J'ai fait et après, je me suis dit, mais en fait, je ne peux pas faturer 3 euros de l'heure. Je me suis dit, ce n'est pas possible. Et après, quand je me suis mis, j'ai dit, en fait, il faudrait au moins ça. Et c'est pour ça que quand je dis 600 euros, je ne suis pas dans mes frais. Parce que quand tu prends vraiment la réalité, tu fais une moyenne de vraiment combien de temps ça t'a pris de faire un appel découverte, combien de temps, et sachant que des fois, c'est moins, des fois, c'est plus, mais c'est une moyenne. Parce que des fois, j'ai resté une heure et demie parce que j'avais le temps. ce jour-là d'échanger, bon, finis la mariée, je suis restée au téléphone avec elle. Et des fois, effectivement, ça dure 15-20 minutes parce que j'ai driveé l'appel, je suis allée, c'était clair et concis, mais tu prends tout et c'est là où tu te dis, franchement, prends tes 400 euros et puis dis, enlève, enlève, enlève et tu verras ce qui va se passer. Sachant que là, on entend parler qu'il n'y a pas la TVA parce que tu comptes un peu de ne pas avoir de TVA pour t'en sortir, mais c'est... En pensant comme ça, tu t'auto-sabotes. Moi, je me suis auto-sabotée en pensant de ne pas dépasser la TVA. C'est, dis-toi, mais comment je peux passer la TVA au plus vite ? Parce que plus tu passes à la TVA, ça veut dire plus tu grandis. Et en fait, le fait de penser, rester en dessous de la TVA, tu penses que c'est bien, c'est ma plus grosse erreur, c'est d'être, de m'être dit, je ne veux pas passer la TVA. En me disant ça, du coup, je vais passer en dessous. Et en pensant passer au-dessus de la TVA, forcément, tu vas augmenter et du coup, tu vas aller vers le haut. En tout cas, voilà. Là, quand je vois que ça jase sur la TVA, c'est le mieux qui peut arriver à tout le monde. Ça va filtrer ceux qui sont capables et ceux qui ne sont pas capables. Si tu n'es pas capable de payer la TVA, c'est que tu n'es pas prête à augmenter, tu n'es pas prête à mettre le prix au bon endroit. Et en fait, quand tu restes en auto-entreprise en dessous de la TVA, c'est que tu ne factures pas assez. Si tu as peur de la TVA, c'est que tu ne factures pas assez, c'est que tu ne factures pas correctement. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai vu, il y a une info comme quoi le seuil de la TVA va baisser, c'est ça ? Oui,

  • Speaker #0

    ils veulent passer à 25 000, donc elles ne pourront plus pratiquer ce genre de prix.

  • Speaker #1

    Ben oui, il était temps.

  • Speaker #0

    Je suis pour, allez-y, facturez. Mais c'est parce que si tu as peur de la TVA de facturer 20 % plus cher, c'est qu'il y a un problème.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, c'est ça.

  • Speaker #0

    L'auto-entreprise en dessous… Ça va filtrer les salariés des idées, en fait. Même 8 ans, j'étais 8 ans à avoir peur de la TVA en me disant que je ne vais pas y arriver. Mais si tu n'y arrives pas, c'est qu'il y a un problème dans ton business, il y a un problème dans ta façon de voir les choses. Et justement, va voir un comptable, pose-toi sur la table et dis-toi, où est-ce que ça ne va pas ? Où est-ce que je ne fixe pas les bons prix ? Tu ne fixes pas les bonnes clientes. Et en fait, si on augmente toutes, il n'y aurait pas de problème parce que du coup, elle viendrait quand même chez toi, la cliente. Elle ne dirait pas au moins cher. Donc, si toi, tu sais que tu es forte en coupable, en défrisage, en coiffure, en maquillage, je ne vois pas pourquoi tu as peur. C'est juste que tu as mal facturé et du coup, tu ne vends pas ton produit au bon prix. Mais normalement, il n'y a pas de problème. Moi, j'espère que la TVA, elle s'en aille. que le taux il baisse comme ça elles vont devoir facturer correctement elles vont devoir se prendre en charge oui depuis là elles visent elles se disent ouais bah j'ai pas la TVA donc je reste à ce prix là mais ça veut dire que tu veux un salaire bas toute ta vie moi je te dis que j'ai été comme ça donc je ne les critique pas c'est pas de la critique du tout mais c'est vraiment moi j'ai été comme ça et c'est ce qui m'a auto-saboté c'est de vouloir en rester en dessous de ce seuil et de me dire non non non je ne veux pas augmenter je ne veux pas passer là non En un an, j'ai pris les réseaux sociaux, j'ai regardé ce que je vaux, mes prix, ma personnalité, ce que je veux avoir pour mes clientes, ce que j'aimerais faire d'ici cinq ans. Je me suis posée en mars l'année dernière et j'ai dit, voilà, je veux ça. Et comment je fais pour avoir ça ? Il faut que j'aille là. Et en fait, là, je monte, je monte, je monte, je monte, je monte, je monte. Je ne fais que ça. J'ai enlevé tout ce qui parasitait autour et là, j'y vais. Je me suis mis un coup de collier en espérant ne pas m'épuiser. Parce que la limite est... Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça, ouais. C'est ça, ouais. Il ne faut pas non plus... Parce qu'en fait, on reste humain et il ne faut pas non plus proposer ses limites, mais à la fois pour ne pas non plus rester sur ses acquis. Moi, tu vois, par exemple, le truc de la TVA qui baisse, moi, je suis contente parce que ça, c'est vraiment un truc où les gens se disent « Ah ouais, non, mais moi, je ne vais pas facturer, je ne vais pas aller plus que ça parce que sinon, après, je paie la TVA. » Et il y avait une fois, là, j'avais fait un... Ce n'était pas un séminaire, mais un truc du genre... où justement c'était des gens d'autres métiers donc il y avait personne qui faisait le même métier et je parlais avec une gestionnaire en patrimoine qui me parlait en fait elle avait une copine à elle qui était coiffeuse à domicile et elle disait ouais ça gagne bien elle gagne 15 000 euros par an et là je regarde 15 000 euros par an ça gagne bien ça je dis moi ma première année je sortais d'école j'avais zéro clientèle j'ai fait presque 30 000 euros donc 15 000 euros alors que ça fait des années qu'elle fait ça. Non, tu peux pas me dire que ça gagne bien, en fait. C'est pas possible de se dire qu'on gagne bien en faisant 15 000 euros. 15 000 euros, t'enlèves les charges, c'est même pas un SMIC. Elle doit se payer quoi ? 500 euros par mois ? C'est pas possible. C'est... Non, non, non, non, non, non. Et ça, c'est vraiment un mythe aussi, où en fait, les coiffeuses à domicile, c'est des menteuses. Parce qu'elles font croire aux gens qu'elles gagnent bien leur vie, mais en fait, elles sont dans une misère monstre. C'est juste qu'en fait, elles mettent pas le nez dans les chiffres. Elles ne mettent pas le nez dans le chiffre. Et du coup, les gens, ils se disent, en fait, que dès qu'on augmente, c'est pour se gaver, entre guillemets. Alors que non, non, non, non, non, pas du tout. Le médecin, quand il augmente, ce n'est pas pour se gaver. Et d'autres métiers, pareil. Donc, pourquoi nous, on n'aurait pas le droit, en fait, de... Pardon la lampe.

  • Speaker #0

    On peut aller plus.

  • Speaker #1

    Mais, ouais, non, c'est... Tant mieux que le seuil baisse, en fait, comme ça. Moi,

  • Speaker #0

    je suis pour. Elles ont peur, mais elles gagneront mieux leur vie. Ça va les forcer à faire des choix. Je suis capable de faire plus ou je retourne en salarié.

  • Speaker #1

    Vaut mieux.

  • Speaker #0

    Parce que là, si tu n'es pas capable, si tu as peur des 20 %, c'est que vraiment, il y a un problème.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Ce n'est pas une planque. Ce n'est pas une planque. Vraiment, c'est nous desservir de se lancer à son compte en se disant, je ne veux plus avoir de patron. je veux rester à la maison avec mes enfants oui mais si tu veux rester à la maison avec tes enfants, bosse pas mais être salarié déguisé en fait c'est défavoriser ceux qui veulent vraiment être des entrepreneurs en fait c'est sans tête une passerelle ou alors de laisser mais de dire voilà vous avez le droit ce

  • Speaker #0

    montant là pendant tant de temps et après t'es obligé de passer pour moi je le mettrais comme ça parce que du coup si j'avais fait ça j'aurais évolué que là vraiment le fait d'être resté huit ans Comme ça, ça m'a vraiment défavorisée parce que je n'ai pas augmenté mes prix. Alors que j'aurais augmenté, la deuxième année, je serais passée déjà sur l'autre statut. Parce que là, moi, je suis en auto-entreprise, mais avec TVA. Et mon but, c'est qu'à la fin de l'année, que je sois au seuil de ce buyer-là et que je sois obligée de passer dans une société où moi, c'est mon objectif. C'est là, je suis… De toute façon, ça va dépendre. On ne sait jamais l'année, comment elle va se passer. Mais moi, je vise entre 60 et 75 000 euros cette année. moi c'est mon objectif de cette année c'est de viser, d'être dans ce créneau là pour penser à l'année prochaine passer dans un autre un autre statut un autre statut je te le souhaite je te le souhaite vraiment c'est hyper important c'est

  • Speaker #1

    hyper stimulant en fait de discuter avec des gens qui ont vraiment des objectifs, de dire cette année on vit ça et du coup là tout à l'heure tu disais que tu voulais diminuer le côté coiffure classique, c'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Déjà, je ne me publie plus sur ça. Ça ne veut pas dire que je n'en fais pas. Mais en tout cas, je veux vraiment faire beaucoup plus de mariages. Mon but, c'est d'en avoir... En fait, il faudrait, pour avoir le même salaire que j'ai là maintenant, il faut que je fasse 60 mariés. Ça fait quoi ? Ça fait quoi, 53 mariés ? Non, mais ce n'est pas possible.

  • Speaker #1

    En fait, il faudrait que tu en fasses la semaine aussi. Il faudrait en avoir...

  • Speaker #0

    C'est ça. Donc, c'est soit 60 mariés, parce que moi, j'avais mis 600 euros plus trois invités. Ça ferait 60 000 euros. Il faudrait 60 000 euros à la fin de l'année. Et 60 000 divisé, ça fait 60 mariages. Et 60 mariages avec trois invités. Donc, ça veut dire que c'est soit que je ne suis pas encore pas assez chère. Oui. Voilà. Et soit, c'est que je ne cible encore pas les bons. Vu que ça ne fait que là depuis mars que vraiment je me suis mise sur les réseaux. C'est que depuis décembre que j'ai fait mon site Internet. Ça fait deux ans que je suis à mon compte. J'ai fait mon site Internet que c'est décembre.

  • Speaker #1

    Et t'as jamais pensé à la formation ? Parce que moi, clairement, c'est pour ça que je me suis lancée là-dedans. C'est que, encore une fois, on est des humains. On ne peut pas 60 mariés à l'année. C'est genre...

  • Speaker #0

    Si je voulais faire que de ça, c'est la réalité. En fait, j'ai mis le nez dans ce que je veux. 60 000 euros, je suis désolée, mais c'est 60 mariés à 1000 balles. À 4 000 euros. Si je faisais que ça, si c'est mon... Que la mariée. Que la mariée, ben, ce serait que ça. Donc, c'est soit... j'en fais 60 mais du coup ça veut dire que j'en ai la semaine j'ai travaillé comme une mère donc ça veut dire que mon nom a glow up parce que je sais plus c'est une formatrice elle a pas dit qu'elle faisait 80 mariés par an oh là tu meurs je sais pas je me dis je sais pas si elle fait pas tous les week-ends mais t'enlèves 4-5 semaines de vacances donc 4-5 samedis dans l'année t'en as avoir 3-4 par semaine voilà et bah je me dis qu'elle en fait la semaine je me rends pas compte mais moi je sais que je vise au minimum 60 000 euros de chiffre d'affaires et si mon but c'est d'être coiffeuse de faire que de l'événementiel bah il faut que je remplisse donc c'est soit je suis pas assez chère soit il faut que j'augmente soit il faut que je table sur autre chose mais ça veut dire se diversifier moi je pense que si je vois pas pourquoi nous coiffeuses on devrait faire plein de choses pour faire notre métier donc ça veut dire qu'on est encore une fois ça prouve qu'on est pas assez chère même à 600 euros je ne suis pas assez chère parce que vu que je dis qu'il me faudrait 60 mariés et tu me dis que c'est trop c'est pas réalisable, ça veut dire qu'on n'est pas assez cher

  • Speaker #1

    Ah ouais non c'est trop 60 mariés mais moi je préfère me tirer une balle. J'adore les mariés mais c'est hyper énergivore émotionnellement. Clairement moi je suis une personne hyper introvertie, 60 mariés mais je me tire une balle tout de suite en fait je peux pas. C'est beaucoup trop émotionnellement en fait.

  • Speaker #0

    Les wedding planners elles prennent entre 10 et 12 mariés.

  • Speaker #1

    Ah ouais on est d'accord. Donc ça veut dire qu'elles facturent combien ? Ah ouais mais c'est ça. Attends, je vais te faire le calcul là tout de suite. Je crois que c'est dans les 6 000 euros au moins qu'elles prennent. Je pense pas. Ben oui, parce que 60 000 divisé par 10, ouais, c'est ça en fait. 6 000 euros en fait en moyenne. C'est énorme.

  • Speaker #0

    C'est obligé. Donc, si tu veux faire, t'imagines, 60 000 divisé par 10, on devrait être à 1 000.

  • Speaker #1

    1 000 euros.

  • Speaker #0

    On devrait être au moins à 1 000 euros. Donc, en fait, on n'est pas dans les prix, on n'est pas correct. Même si on me dit que moi, je suis trop fière. nous ne sommes pas les prix, je suis désolée mettez-vous sur une feuille mettez-le un montant derrière moi ce qui est sûr c'est que je ne vaux pas en dessous de ça et mon but c'est même d'évoluer tu vois dans les destination weddings,

  • Speaker #1

    pareil j'ai discuté avec une autre wedding planner qui fait ça il faut compter parce qu'il y a l'autre publication où elle disait 1000 euros et là pour moi clairement c'était pas assez mais sinon en moyenne dans les destination weddings elles ont plutôt dans les 2000-3000 euros euh

  • Speaker #0

    Justement oui. C'est une grosse problématique. Parce que franchement, je serais déjà...

  • Speaker #1

    Apprendre l'anglais,

  • Speaker #0

    meuf. Non, mais c'est ce que j'ai fait. De pareil, parce que ça, c'était ma résolution de Glow Up. Donc, depuis mars l'année dernière, je me suis mise à faire des cours d'anglais. Parce que moi, je suis une king. Mais du coup, je fais des cours d'anglais sur une application. Et en fait, je fais de l'anglais tous les jours. Ah oui,

  • Speaker #1

    apprendre l'anglais.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, pourquoi tu veux parler anglais ? Mais tais-toi !

  • Speaker #1

    là parce que là regarde si on fait 60 000 euros 60 000 divisé par allez 2000 euros bah ça réduit déjà de moitié donc il y en a il faut ça fait 30 mariés t'en as 30 comme ça ma zelta l'année dernière j'ai eu 38 mariés ah ouais punaise 38 on fait des maths aussi tu vois ouais ça fait ça fait 23 mille euros quoi donc il ya encore 60 60 mariés juste C'est invivable, il y en a beaucoup qui vont. Moi, j'en connais une qui fait dans les 50 mariés par an, mais elle est dans le sud, tu sais, dans le sud, il y a beaucoup de mariages. Mais je lui dis, mais comment tu fais ? Je dis, mais moi, je ne pourrai jamais faire autant.

  • Speaker #0

    Alors que moi, ça, ce n'est pas un problème, parce que moi, je kiffe les mariages. Tu vois, toi, cette bouffe de l'énergie, moi, ça m'en donne.

  • Speaker #1

    Ah ouais ?

  • Speaker #0

    Moi, je kiffe. Tu vois, les gens, ils me disent, ah, bonne chance le samedi, mais moi, tu me verrais partir, moi, je kiffe. Et ça ne me prend pas d'énergie, j'ai l'impression. Non, moi, ça ne me prend pas de mon énergie. J'ai l'impression que justement, ça m'en donne la bonne humeur. Souvent, mes mariées, c'est ça, elles sont tout le temps de bonne humeur.

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais c'est ça, c'est pareil. Mais en fait, c'est juste...

  • Speaker #0

    Ah, moi, ce qui me bouffe, c'est plutôt le reste, tu vois, justement. Donc, ça, ça me bouffe. C'est administratif.

  • Speaker #1

    Et bien, à l'inverse, moi, en fait, j'aime ce côté où j'échange par téléphone, où j'échange par écrit, etc. J'aime ce côté-là. Le jour J, j'adore pendant les essais, etc. J'aime, j'adore. prendre mon temps, m'occuper d'elle, etc. Mais je sais qu'en fait, sur le coup, je vais être... En fait, ce qui me demande de l'énergie, c'est d'être... Alors qu'en fait, moi, je suis plutôt du genre...

  • Speaker #0

    Alors que moi, mon mari me le dit, par contre, parce que quand je suis avec mes clientes, que ce soit mariée ou pas mariée, je suis très solaire. Je parle, même les gens à l'école, je suis extrêmement solaire. Par contre, quand j'arrive chez moi, j'ai un... j'ai besoin j'ai besoin de parler aux gens et autant j'ai besoin de mon temps calme c'est vrai que quand j'arrive chez moi c'est mon temps calme il faut me laisser et lui c'est quelqu'un qui parle tout le temps ah putain j'ai de la chance à ce côté là c'est qu'il parle pas à lui et du coup il me reproche beaucoup ouais t'as toujours plein de choses à dire aux autres mais dès que t'arrives à les autres t'as plus rien à dire mais c'est pas contre lui c'est que quand j'arrive chez moi c'est mon sas de décompression et en fait je dois en plus parler toute la journée voilà je suis pas comme lui,

  • Speaker #1

    lui il a vraiment beaucoup ouais t'as besoin d'un petit temps calme juste pour toi c'est ça, ça veut dire que je parle beaucoup mais vous avez pas vu mon mari alors là je crois que c'est l'interview la plus longue que j'ai faite mais j'adore parce que du coup j'ai absolument pas vu le temps passer c'est trop bien Alors, j'ai encore deux questions. Je l'ai vraiment vu, vraiment sur creuser jusqu'au bout, parce que j'adore tout ce qu'on a dit jusqu'à présent. Et c'est hyper, c'est hyper enrichissant. Et j'ai vraiment hâte que les nanas, elles écoutent notre conversation. Qu'est-ce qui attend la future, toi ? Qu'est-ce qui attend la future d'Essika ?

  • Speaker #0

    mes objectifs, ce que moi je vise.

  • Speaker #1

    Ouais, imagine-toi dans 5 ans.

  • Speaker #0

    J'ai déjà fait ça.

  • Speaker #1

    T'as déjà fait l'exercice, t'es cool.

  • Speaker #0

    J'ai déjà fait, moi, dans 5 ans, Jessica, la glow-up de fou, Jessica les bilingues.

  • Speaker #1

    Oh yeah,

  • Speaker #0

    my girl ! Jessica les bilingues, Jessica les connues, parce que là, mon premier step, c'est être connue dans le Ronald, c'est que moi, quand on me dit je vais me coiffer, je vais me maquiller, je suis mariée, je vais me coiffer, ou un événement, Jessica, Jessica. Je veux que mon nom ressorte, mais du côté professionnel, pas côté « je ne veux pas de bad » . Moi, dans 5 ans, je veux qu'on dise « Jessica, voilà, effectivement, elle est calée parce que je suis calée. » Et il y en a plein de calées, mais qui sont en dessous-dessous parce qu'elles ne montent pas. Mais voilà, mon but, c'est de monter déjà en Rhône-Alpes, et après en France, et après dans le monde. Ok,

  • Speaker #1

    Jessica, nous allons nous accueillir et boire un café ensemble.

  • Speaker #0

    Non, je vise toujours très haut et je n'attends jamais mes objectifs parce que je sais que je ne vais pas les attendre. Il y en a qui disent qu'il faut que ça soit smart. Moi, je ne fais pas smart. Moi, chacun sait sa personnalité. Je sais que si je fais smart, je me repose sur mes lauriers. Quand je vise plus haut, je n'attends pas, mais j'ai progressé beaucoup plus vite.

  • Speaker #1

    Je vais te le dire. Tu vas viser la lune pour attendre les étoiles. Voilà.

  • Speaker #0

    Moi, je vise très haut et je sais que je n'attends jamais ce que je dis. Mais par contre, du coup, vu que je vise très haut, ça m'a fait aller plus haut que si j'aurais fait du smart.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Moi, je fonctionne comme ça. Donc, en te disant que dans cinq ans, je suis bilingue, je sais que j'aurais du mal. Non, tu vas y arriver. Mais ça veut dire que je serais montée plus haut dans ma langue. J'aurais fait ma com, je l'aurais poussée plus loin que si je n'aurais pas dit ça. Voilà, le but c'est vraiment dans l'événementiel, je veux être connu et reconnu pour ce que je fais. Pourquoi pas monter, tu disais les formations, ça m'attire aussi. Là c'est ce que je fais pas, c'est parce que pour moi le savoir c'est le pouvoir, je ne sais pas comment monter mon organisme de formation. les podcasts ça m'aurait botté mais je ne sais pas comment on fait pour faire un podcast en fait c'est ce genre là pour l'instant je suis dans une phase de construction de moi-même donc du coup là pour moi tout ce que tu fais toi tu as déjà des tapots dessus ou tu as déjà passé de cette phase là et que moi je suis encore dans la phase première et après la phase du dessus parler ça ne me dérange pas j'ai voilà peut-être que je ferai le même style que toi. Peut-être que je serai formatrice comme celle qu'on a vue. Le but, en tout cas, c'est de monter, partager mon savoir. Ça ne me dérange pas. J'ai passé mon brevet de maîtrise et j'ai passé être juriste et être formatrice. Donc, pourquoi pas ? C'est juste que là, pour l'instant, je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas les outils. Je ne sais pas. Et moi, tant que ce n'est pas un minimum pro, je ne fais pas. Même s'ils disent, il y en a qui disent, oui, mais ce n'est pas grave, il faut faire. Moi, ça me bloque.

  • Speaker #1

    Moi, je suis du genre... Oh, allez, on fait et puis on verra.

  • Speaker #0

    Il faut au moins un minimum de savoir pour moi. Pour la façon de fonctionner, il faut un minimum de savoir. Pour l'instant, mener tout ça de front, je n'arrive pas. J'aime bien qu'une partie soit assez un petit peu stable pour en lancer une deuxième. Après, il y en a qui c'est tout branlant et eux, c'est comme ça qu'ils fonctionnent et ils montent. Moi, il faut que j'ai une partie stable pour fonctionner. Là, tu vois, le fait d'avoir augmenté mes tarifs. Là, cette année, c'était augmenter mes tarifs, me faire connaître, réseaux sociaux. site internet, SEO, formation, voilà j'ai quand même fait beaucoup de choses cette année donc là je suis en train de stabiliser, je pense qu'au moins dans six mois je stabilise tu vois ça, que je lâche pas un truc et quand je vais stabiliser je vais passer à un autre step voilà Piano piano ouais moi c'est piano piano mais je vais y aller quand même en fait l'essentiel c'est d'y aller quand même c'est comme on me disait tout à l'heure,

  • Speaker #1

    oui t'as attendu neuf ans mais t'y allais quand même et l'essentiel c'est de faire peu importe le moment et c'est de faire quoi et dernière question après avoir écouté ce podcast d'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient mettre en action pour passer à un autre niveau et qu'est-ce qu'elles devraient retenir de tout ce qu'on a dit d'avoir confiance en soi de ses valeurs et

  • Speaker #0

    Diane, de ne pas se sous-estimer et de ne pas écouter les autres viser haut

  • Speaker #1

    pour aller plus haut viser la lune pour atteindre les étoiles voilà c'est ça c'est un beau message c'est la confiance en soi c'est un métier comme je disais dans un épisode on est dans un métier de beau et souvent en fait on a tendance à à sous-évaluer nos compétences en se disant que les autres font beaucoup mieux qu'on fait et qu'on se sent pas légitime alors qu'en fait on est tout légitime et on est tout on est tout capable et on est tout puissante et on est on va tout déchirer quoi donc faut avoir confiance en soi et juste faire et kiffer sa vie quoi tu vois là et bah c'était beau c'était beau c'était bon En tout cas, merci beaucoup pour cet échange aujourd'hui. C'était hyper enrichissant, c'était hyper kiffant. J'ai adoré échanger avec toi. Et franchement, ce podcast, j'ai mis longtemps à le mettre en action. Ça fait déjà un an, voire un petit peu plus, je pense. Je ne me sentais pas prête il y a un an à le faire. Et là, en fait, pendant les vacances de Noël, je me suis dit, c'est bon, c'est le moment, là, c'est the moment. Et du coup, j'ai tout lancé en l'espace pendant les vacances de Noël. Et je suis hyper contente déjà de tout ce que ça apporte. Et l'échange avec toi aujourd'hui, c'est une raison supplémentaire de me dire qu'en fait, il faut vraiment que je lâche pas ce projet. Parce que je sens qu'en fait, on est dans un tournant dans notre métier où on a besoin de connaître les expériences des autres. On a besoin d'écouter, d'entendre les histoires de chacune. On a besoin de... on a besoin de comment dire il les anglais ils disent enfin une figure en fait on a besoin d'avoir des figures dans notre métier parce que les seuls exemples qu'on va avoir c'est c'est à l'étranger et en france on n'a pas assez de figures je trouve d'expérience de d'authenticité dans les expériences parce que souvent on voit que les success story de des personnes qui ont réussi mais on voit pas bal et on va être petit mais les lits coiffeuse maquilleuse de tous les jours comme nous parce que certes il y a les success stories des personnes qui coiffent, maquillent des stars mais nous on est là tous les jours, toute l'année et on n'a pas assez d'histoires comme ça et je suis vraiment contente de t'avoir eu aujourd'hui avec moi plaisir partagé merci beaucoup je te souhaite une belle journée merci toi aussi encore

  • Speaker #2

    un échange super avec une professionnelle du tonnerre et Comme je vous disais, j'avais vraiment l'impression de m'entendre parler en discutant avec Jessica. Bon, c'est vrai que cet épisode va être un peu long, mais ça vaut vraiment le détour. J'espère que vous l'aurez écouté jusqu'au bout, parce qu'on a tellement échangé sur différentes choses. C'était vraiment une conversation hyper agréable du début jusqu'à la fin. Et ce qui ressort encore cette fois, c'est le fait d'avoir confiance en soi, la transparence, et surtout... c'est le mot que je cherchais tout à l'heure, c'est de trouver une identification, pouvoir s'identifier à d'autres personnes dans notre métier. Depuis que j'ai lancé ce podcast, je reçois des messages de personnes qui me disent, ah mais en fait, on a à peu près la même histoire, je me vois trop en toi. Mais oui, en fait, on est pareil, on est toutes pareilles, donc on n'est pas des concurrentes, on est des consoeurs, on est toutes pareilles, on est toutes passées par les mêmes galères, par les mêmes réussites, par beaucoup de choses similaires. En fait, ce podcast, c'est vraiment pour pouvoir réussir à s'identifier les unes aux autres et pouvoir se soutenir les unes aux autres. J'espère en tout cas que cet épisode vous aura plu. Et je vous dis à très, très vite,

  • Speaker #1

    à la semaine prochaine.

  • Speaker #2

    Et puis, retrouvez toutes les informations importantes dans les notes de cet épisode. Et je vous souhaite une très belle journée. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin.

  • Speaker #1

    Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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