- Speaker #0
Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneurs. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 12 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous accueillons Maeva Foster, qui est OBM, c'est-à-dire Online Business Manager, mais pour les pros du mariage, donc plutôt Wedding Business Manager. Maeva, elle était elle-même prestataire de mariage avant, elle était notamment Wedding Planner. On reste quand même dans des thématiques assez similaires parce que ça reste dans l'accompagnement. Avant, elle accompagnait plutôt des particuliers. Aujourd'hui, elle accompagne les professionnels du mariage. Ça reste un petit peu dans le côté organisationnel, d'accompagner, d'aider les personnes, justement les soulager. C'est vraiment là son rôle, c'est de venir regarder votre organisation d'un point de vue extérieur pour venir vous aider, vous conseiller au mieux. vous assister parce que parfois on peut penser que ce mot est péjoratif mais pas du tout se faire assister par une assistante par une OBM en ligne c'est quelque chose qui peut vraiment nous soulager dans nos entreprises aussi qu'elles soient petites ou grandes ce sont des rôles très importants qui sont encore méconnus à mon à mon sens qui qui pourrait justement sauver beaucoup d'entreprises Parce que parfois, on a l'impression qu'on a vu toutes les options qui étaient possibles pour nous et que finalement, le fait d'avoir une personne qui vient prendre de la hauteur, regarder un petit peu ce que vous pouvez améliorer dans votre entreprise, c'est quelque chose qui peut être un déclencheur et qui peut potentiellement vous éviter d'arrêter votre entreprise, par exemple. Je vous invite à retrouver en tout cas toutes les informations de Maëva dans les notes de cet épisode, ainsi que toutes mes ressources que je mets à votre disposition dans les notes des épisodes. Rappelez-vous, n'hésitez pas à laisser un commentaire, un avis sur Apple Podcasts ou 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcasts afin de soutenir ce podcast au maximum. C'est gratuit, ça ne prend pas très longtemps. À présent, je te souhaite une très belle écoute. Salut, salut Maëva, comment tu vas ?
- Speaker #1
Salut Valentina, ça va et toi ?
- Speaker #0
Ça va, merci. Déjà, je veux te remercier d'être venue ici avec moi aujourd'hui pour discuter de ton rôle auprès des prestataires de mariage, d'avoir pris le temps, d'avoir réservé du temps pour discuter avec moi. Je suis toujours étonnée à chaque fois qu'une invitée accepte de prendre ce temps avec moi, donc je te remercie. Donc aujourd'hui on va parler un peu de justement ton rôle en tant que Wedding Business Manager mais plus communément connu comme Online Business Manager. Du coup j'aimerais que tu nous expliques un petit peu en fait comment t'en es venu à ça parce qu'avant si je dis pas de bêtises tu étais Wedding Planner. Donc explique-nous un peu ton parcours qui était Maéva avant toutes ces étiquettes qui étaient Maéva avant d'être... Wedding Planner, puis devenir Online Business Manager. Explique-nous un peu tout, s'il te plaît.
- Speaker #1
Avec plaisir. Déjà, je te remercie encore pour l'invitation. Et depuis le temps qu'on papote ensemble, je pense que ça me paraissait évident qu'on puisse avoir une conversation en public.
- Speaker #0
C'est clair. Donc,
- Speaker #1
merci à toi. Alors, pour répondre à ta question, donc, effectivement, pourquoi je suis devenue Wedding Business Manager ? Bon. Online business manager, effectivement, mais spécialisée dans le mariage. Comme tu l'as dit très justement, c'est parce que j'ai de l'expérience dans les milieux du mariage. Alors, qu'est-ce que je faisais avant ? En fait, pas grand-chose, parce que j'étais étudiante. Donc, si tu veux, j'ai lancé ma première activité de wedding planner en 2015. Je sortais d'études, en fait. Je voulais travailler dans l'événementiel, mais je n'ai pas trouvé forcément de poste, parce que niveau expérience ou voilà. Niveau opportunités aussi, parce que je suis sur la région de Montpellier, et c'est vrai qu'à l'époque, il n'y avait pas trop d'offres. Malgré tout, je ne voulais pas lâcher. Et je me suis dit, OK, s'il n'y a pas de poste pour moi, je vais le créer, finalement. Donc, il y avait deux possibilités. Soit je partais dans de l'événement corporate, soit je partais chez les particuliers. Et ça m'a paru plus accessible de partir avec les particuliers. Je ne dis pas que c'est plus facile. Je dis juste qu'il me semblait que niveau logistique, c'était plus abordable de le faire toute seule. Finalement, je réussissais moins d'investissement, pas forcément d'avoir une équipe, du matériel, etc. Bien sûr. Donc là, je me suis orientée là-dessus à la base. Donc, j'ai fait une formation et je me suis lancée en tant que Dean Planner. Donc, première espérance entrepreneuriale. Donc finalement tu découvres tout Donc oui, tu as la théorie, tu as fait de la vente, j'ai un parcours vente, j'ai aussi eu des postes dans ce domaine-là. Mais c'est vrai que déjà, ce n'est pas du tout pareil quand c'est pour toi. Pas pareil parce que chaque milieu a un petit peu ses codes aussi. Et encore pas pareil quand tu es entrepreneuse et que tu as plusieurs casquettes à gérer. donc finalement je me suis rendu compte que la part entrepreneuriale prenait bien 50% de mon temps. Et finalement, les jours J, les coordinations, passer du temps avec les mariés, c'était presque le bonus, en fait.
- Speaker #0
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Le plus de temps que je passais. Malgré tout, j'adorais ça. Donc voilà, ça a duré quatre années. Et c'est vrai que je commençais un petit peu à fatiguer d'être toute seule, de prendre des décisions toute seule. Alors, c'est sûr, j'avais une experte rentable, mais elle n'était pas avec moi tous les jours. Normal, elle n'était pas sur le terrain. attention donc voilà j'avais quand même des consœurs avec qui échanger ou quoi que ce soit mais c'est vrai qu'au quotidien la prise de décision tester des choses oser etc c'est très lourd donc finalement j'ai fini par un peu me lasser parce que j'ai pas récolté les fruits que j'avais espéré mais en même temps avec le recul mes objectifs n'étaient pas clairement définis et je me suis donné les moyens de les atteindre donc tu vois sur le coup tu te dis non mais attends je fais tout Et après, quand tu regardes, tu te dis, attends, non, t'as pas tout fait. T'as pas tout fait parce que t'avais peur, t'as pas tout fait parce que tu savais pas. Et t'as pas tout fait parce que t'as pas été patiente. Et ça, c'est un peu un défaut qui peut être limite à ton développement. Donc voilà pourquoi j'ai arrêté. Et au fur et à mesure, j'ai repris un poste salarié, mais toujours dans le milieu du mariage. Donc j'ai eu l'opportunité de travailler avec un prestataire avec lequel je travaillais en tant que chargée. de projet pour un traiteur. J'étais toujours avec mes mariés, donc ça, c'était cool, mais j'avais aussi le côté prestataire. Donc ça, c'était vraiment sympa pour comprendre aussi votre côté, finalement. En plus, le traiteur, c'est quand même très technique. Donc voilà, il fallait maîtriser vraiment ton sujet, parce que si tu foires, ça se voit.
- Speaker #0
Vraiment.
- Speaker #1
Donc voilà, il y avait des choses à faire et finalement, je suis passée de, moi, entrepreneuse toute seule avec mes 10-15 mariages à l'année. à une grosse machine où on faisait plus d'une centaine de marraiges par an.
- Speaker #0
Waouh, mais c'est énorme !
- Speaker #1
C'est énorme. Bon, après, il y a de la logistique qui va avec, attention. Oui,
- Speaker #0
oui, bien sûr.
- Speaker #1
Et commercialement, c'est sûr que, voilà, t'enchaînes, c'est pas les mêmes enjeux, tu t'organises vraiment différemment, mais pour le coup, tu t'arrêtes à ta partie, quoi.
- Speaker #0
Ouais, ouais,
- Speaker #1
bien sûr. Et tu passes le relais. Le relais est important, mais... En tout cas, voilà, c'est... Ce n'était pas vraiment la même approche, mais oui, en termes de volume, ce n'était pas pareil. Et puis là, tu ne choisis pas vraiment tes clients. Pour faire du volume, tu prends. Oui,
- Speaker #0
c'est ça.
- Speaker #1
C'est vraiment une autre approche, mais très intéressante. Finalement, j'en ai un peu marre. J'ai fait un petit peu le tour de ce poste. Je suis restée quatre ans. Forcément, au moment où tu as envie de voir autre chose. Je me suis dit, OK, qu'est-ce que je peux faire ? Je sais faire ça, je sais faire ça. Voilà, la relation client, je sais le faire. Créer des offres, je sais le faire. L'administratif, je sais le faire. Qu'est-ce que je peux proposer en fait ? Et en échangeant avec des prestataires de mariage que je continue à côtoyer, je voyais qu'il y avait un besoin chez des solopreneurs d'être accompagnés, assistés, aidés, mais pas la possibilité d'embaucher en fait, salariés. Parce que pas l'envie déjà, c'est possible. Et pas les moyens financiers parce que trop lourds pour leur structure. Mais pour autant, il y avait un besoin d'aide. Donc, l'idée, c'était de le combler. Donc, du coup, c'est là où je suis tombée sur un petit peu des postes d'assistante virtuelle, quelque part. Mais c'est ça là, je me suis dit, je vais reprendre un petit peu comme ça pour voir là où il y avait du besoin, si vraiment c'était intéressant, tester un petit peu mes offres aussi, voir ce qui me plaisait, voir là où je pouvais apporter de la valeur. Et au fur et à mesure où j'ai fait ces premières missions avec ces prestataires-là, je voyais qu'il y avait des besoins plus stratégiques. Et donc une cliente avec qui je travaille toujours aujourd'hui, qui m'a permis d'évoluer justement dans ce rôle-là du stratégique, au fur et à mesure des choses qu'il y avait à faire, on s'est dit « ok, il faut faire ça, bon ça c'est réglé, maintenant il y a autre chose » . Voilà, c'est prendre sa place en fait plutôt de consultant. et de bras droits d'entrepreneurs.
- Speaker #0
Oui, parce qu'en fait, toi, tu ne viens pas juste assister, tu es vraiment justement cette personne-là qui va venir prendre de la hauteur face à une situation pour aiguiller justement ta cliente, c'est ça ?
- Speaker #1
Exactement. Alors, il y a toujours, c'est bien de comprendre ce qu'il fait. Donc, il y a vraiment toute cette phase de compréhension, d'audit, de l'activité, vraiment selon la problématique, elle est décortiquée, pas ce qui se passe pour vraiment… régler les problèmes dans l'ordre, on va dire, et avancer étape par étape. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui, j'ai quasiment plus de rôle opérationnel et j'ai vraiment le rôle de consultant. Donc, soit les clientes ont des équipes et donc c'est eux qui mettent en place vraiment les solutions, soit c'est les clientes directement parce que, à leur échelle, encore une fois, c'est toujours possible qu'elles le fassent elles-mêmes ou en attendant de créer une équipe. Mais voilà, effectivement, j'ai moins les mains dans le cambouis.
- Speaker #0
D'accord, ok, ok. Mais est-ce que je remarque quand même comme fil conducteur dans tous ces métiers que tu as eus quand même, wedding planner, dans la vente chez le traiteur, etc., enfin commercial, pardon, online business manager, etc., il y a toujours quand même ce côté organisationnel qui ressort. Donc, ma question est, est-ce que le corps donné est le plus loin de chaussée dans la vie ? Est-ce que tu es organisé ? ou c'est vraiment au travail où ça te passionne, mais que du coup, dans la vie, c'est un peu...
- Speaker #1
Non, non, quand même. Je ne suis pas le coordonnier le plus mal chaussé. Après, j'ai envie de dire que de toute façon, il est plus important de trouver l'organisation qui nous convient plutôt qu'une organisation avec des cases dans lesquelles on ne va pas rentrer. Donc non, ça va, mais je sais que j'ai mon rythme aussi. Il y a des choses sur lesquelles je suis peut-être plus laxiste par rapport à... à d'autres personnes. Et puis, c'est aussi en fonction de son environnement. C'est vrai, j'ai peu de contraintes, je n'ai pas d'enfants. Je n'ai qu'un chat à m'occuper, donc forcément, ça nécessite moins peut-être une organisation militaire qu'une maman avec quatre enfants qui a en plus un business à gérer. C'est normal, je n'ai que moi à m'occuper. Donc voilà, ce ne sont pas les mêmes jeux. Donc pour l'instant, ça me va bien.
- Speaker #0
Ok, ok, ok. Et est-ce que justement, tu aurais... Un conseil, parce que c'est vrai que moi, je sais qu'on en a déjà parlé plein de fois. Moi, je sais que pour aller à l'étape suivante, moi, ce dont j'ai besoin, c'est genre toi, en fait. Ce dont j'ai besoin, c'est une assistante virtuelle ou quelqu'un comme toi qui puisse justement prendre de la hauteur. Parce que comme tu as dit au début, quand on est solopreneur, en fait, il y a des fois où on est tellement... Je ne sais jamais comment dire ce mot en français, mais où on se sent submergé, en fait, par les décisions à prendre. par les choses à faire etc et on a vraiment ce besoin parfois d'avoir quelqu'un qui nous tient par la main ou qui nous dit quoi faire pour prioriser les choses et c'est vrai que ça c'est hyper important mais souvent justement ce qui bloque pour les solopreneurs comme moi c'est bassoir les finances soit bassoir en fait justement la peur de déléguer parce que moi Moi, je sais que ce qui me bloque le plus dans ça... C'est la peur de déléguer à quelqu'un et de me dire, « Punaise, si la personne rate, il faut que je rattrape ce qu'elle a fait derrière, et du coup, ça me fait plus de boulot. » Donc, je vais avoir deux questions, du coup. Qu'est-ce que tu aurais comme conseil de productivité et d'organisation pour quelqu'un qui est dans cet entre-deux, où elle sait qu'elle a besoin de quelqu'un, mais qu'elle ne peut pas ? Et aussi, qu'est-ce que tu lui conseillerais, enfin, qu'est-ce que tu lui dirais si elle a justement cette crainte de devoir ?
- Speaker #1
de prendre quelqu'un et de voir en fait que finalement bah en fait ça lui rajoute plus de boulot parce qu'elle doit tout reprendre derrière je sais pas si c'est clair alors de toute façon c'est sûr que l'enjeu c'est déjà de savoir ce qu'on veut et là on veut aller et deuxièmement c'est trouver la bonne personne c'est comme tout c'est pas forcément du premier coup mais c'est pas grave D c'est vraiment de d'étudier les risques de les mesurer d'essayer et d'itérer Parce que si on part du principe que de toute façon la personne elle va rien comprendre et qu'on va devoir repasser derrière, en fait il y a des chances pour que dans notre comportement ça se traduise, tu vois ? Donc voilà déjà ça, et après comme tout projet, toute collaboration ça se prépare au minimum. Donc là c'est la communication, en fait en fonction du niveau aussi de la personne et du résultat qu'on en attend. peut-être qu'il va y avoir beaucoup de préparation à faire de son côté avant de démarrer la collaboration ou peut-être que c'est l'autre personne qui va devoir apporter énormément d'éléments, poser des questions et tout comme un petit peu l'audit que je te décrivais avant. Donc quoi qu'il en soit, il y aura un travail à faire d'adaptation des deux côtés. Donc oui, il y a un risque au début, c'est sûr, de ne pas avoir forcément le retour sur l'investissement attendu, parce que la personne va prendre du temps à comprendre, il va y avoir cette assimilation, des erreurs aussi, parce que c'est humain, c'est normal, mais du coup, il faut le voir sur le long terme. Si c'est vraiment une douleur, aujourd'hui, le point qu'on veut déléguer, est-ce qu'on veut continuer à souffrir tous les jours, ou est-ce qu'on dit que ça va peut-être être pénible pendant un mois, parce qu'il y a quelqu'un ? à une bordée, à lui expliquer des choses et qu'on est tranquille sur six mois. Bon voilà, est-ce vraiment que c'est assez douloureux et est-ce qu'on le veut vraiment ? Parce que le perfectionnisme, on se cache un peu derrière, mais en vrai on sait très bien que ça n'existe pas. Dans ce cas-là, c'est qu'on ne se fait pas confiance et là c'est un autre problème. La délégation ne va rien résoudre à ça.
- Speaker #0
Oui, du coup, déjà, par exemple, est-ce que pour commencer... Par exemple, prendre une assistante quelques heures par semaine ou par mois, c'est déjà un bon début finalement.
- Speaker #1
Carrément. Si c'est vraiment de l'opérationnel dont on a besoin, aujourd'hui, il existe plein de solutions, comme on disait, d'assistanat, où les personnes sont assez flexibles sur les horaires ou sur des petits forfaits. Donc, ça se calcule, c'est comme tout. Mais voilà, il faut voir. Si aujourd'hui, on n'arrive pas à répondre assez vite à nos clients, parce qu'on est débordé, on perd du chiffre d'affaires. Si on paye quelqu'un deux heures par semaine pour gérer ça et que ça nous rapporte au moins une signature par semaine ou même par mois, la rentabilité, elle est vite calculée. C'est là où ça vaut le coup. Mais effectivement, aujourd'hui, on a plus de chances d'avoir des solutions parce qu'avant, c'était les stagiaires et les alternants. C'est très bien, mais les alternants, c'est déjà un engagement long terme. envie et besoin d'avoir quelqu'un à accompagner et le stagiaire il est stagiaire, il apprend donc c'est aussi du temps à y consacrer sinon on n'y met pas d'argent on y met du temps, pour moi ça revient un petit peu au même oui c'est ça donc oui c'est effectivement le bon profil, le bon niveau et surtout ce qu'on veut parce que le piège dans lequel on tombe c'est oui j'ai besoin de quelqu'un pour me faire mes réseaux sociaux par exemple, je prends quelqu'un pour tout Mais quelqu'un fourre-tout, s'il ne connaît pas la stratégie, il va faire, mais ça ne va pas marcher. Donc du coup, tu vas dire « Ah oui, mais ce que tu fais, ça ne marche pas » . Non, c'est qu'il n'a pas les bons éléments.
- Speaker #0
Surtout qu'en plus, le milieu du mariage, c'est vraiment un milieu assez particulier. Donc on ne peut pas se permettre de prendre quelqu'un qui fait les réseaux sociaux, par exemple. Je ne sais pas, pour quelqu'un qui fait du e-commerce, par exemple. C'est absolument deux univers totalement différents. Et c'est ton avantage, justement, d'être dans le milieu du mariage. c'est que tu comprends justement les particularités de ce milieu-là et c'est ça que j'aime beaucoup chez toi dans ta façon de travailler d'ailleurs tes lives c'est incroyable à chaque fois sur ton groupe School est-ce que tu peux nous expliquer un peu plus justement comment tu peux accompagner les professionnels du mariage pour justement les aider, les soulager dans leur métier, les différents accompagnements, enfin déjà il y a ton groupe sur lequel on peut accéder gratuitement sur School Merci. Et puis quels sont les autres accompagnements que tu peux proposer justement à quelqu'un pour la soulager ?
- Speaker #1
Alors aujourd'hui, il y en a deux principaux. Donc on a soit un accompagnement individuel, soit un accompagnement de groupe. Quelle va être la différence ? Déjà, on va parler des points communs. Le point commun, ça va être vraiment d'aider les personnes à retrouver sérénité et rentabilité, pérennité dans leur entreprise. donc moi je suis jamais pour faire plus faire réinventer les choses non en général on commence par simplifier vraiment resimplifier dégager du temps parce que souvent c'est ça qui manque on a la tête dans le guidon et en fait on se rend compte qu'on fait des choses mais si on fait pas les bonnes choses on remplit juste nos semaines c'est clair que ça ne suffit pas donc déjà simplifier reprendre les bases que souvent je me rends compte que là en fait il n'y a tout simplement pas d'outils pour prendre des décisions donc forcément c'est encore plus difficile d'en prendre quand il n'y a pas d'outils. Donc déjà, c'est s'outiller, moi aussi, tout simplement. En général, on commence par ça. Et après, en fonction de la problématique du moment de l'entrepreneur, je vais lui proposer un plan d'action sur, en général, trois mois, parce que c'est bien pour commencer à avoir du résultat. Étape par étape, bien tout lui détailler, en disant, OK, tu veux atteindre cet objectif, il faut d'abord faire ça, ça, ça, ça, ça, dans l'ordre. Je mets toujours des outils à disposition et il y a toujours des échanges avec moi pour avoir mon avis sur une tournure, un outil, une façon de faire, un rendez-vous abordé ou peu importe. Mais avec cet objectif de ça, de retrouver un... de la rentabilité et de la structuration, finalement. Et l'accompagnement de groupe, c'est les mêmes objectifs, grosso modo, mais on va profiter en plus de l'échange collectif, vraiment du cerveau collectif, où les personnes prestataires aussi, qui ne sont peut-être pas dans aucun de mes thèmes, mais comme elles comprennent quand même les problématiques, elles vont pouvoir apporter leurs conseils. Peut-être qu'elles auront vécu une situation similaire, donc le retour d'expérience ne va pas se limiter au mien, finalement. C'est ça qui va être intéressant, d'avoir plusieurs points de vue, de se motiver aussi entre elles, de se challenger un petit peu aussi entre elles. Donc voilà, le format est intéressant. Donc disons que sur le One One, moi je suis plus là, plus présente forcément. Mais sur le groupe, il y a quand même de la personnalisation, dans le sens où il y a des lives toutes les semaines, donc on peut échanger. Quand on pose une question, c'est personnalisé aussi. Ce n'est pas parce qu'il y a plusieurs personnes que je réponds de manière généraliste. Et on a accès à énormément de théories aussi, pour des personnes qui n'ont peut-être jamais suivi de formation de business aussi, ce qui permet d'acquérir ces bases-là et de les implémenter aussi, parce que c'est bien de prendre, de prendre, de consommer, mais il faut passer à l'action.
- Speaker #0
Mais j'ai beaucoup aimé ce que tu as dit parce qu'au début de ton explication, c'est-à-dire qu'en fait, plutôt que d'essayer de tout remanier, en fait, on va juste simplifier ce qui existe déjà, en fait. Parce que souvent, on se dit, si ça ne marche pas, c'est parce que je ne fais pas bien, il faut faire autrement. Oui et non, en fait. Il faut surtout, encore une fois, prendre de la hauteur sur la situation et voir ce qu'on peut alléger, simplifier. parce que des fois, on fait des choses... surtout pour dire en fait comme ça la cliente elle l'honora pour son argent donc on fait des choses qu'en fait finalement n'ont aucun intérêt qui n'apporte rien de plus à l'entreprise et donc c'est des choses qu'on peut supprimer simplifier réduire pour justement se trouver plus de temps parce que surtout dans la j'ai l'impression surtout dans le coiffure maquillage on a l'impression qu'en fait il faut tout le temps avoir l'agenda rempli, être booké tous les samedis de l'année. même en semaine, être bookée, avoir 50, 60, 70 mariages dans l'année, c'est le must du must. Alors que moi, j'ai plutôt une vision où moins j'en fais, mieux je me porte. Parce que si je fais 60 mariages par année, à la fin de l'année, je suis incapable de me relever parce que c'est épuisant. Donc plutôt que de se dire qu'il faut absolument que je remplisse, remplisse, remplisse, remplisse mon agenda, et je vais plutôt... prendre de la hauteur, le vider un petit peu. Peut-être au début, justement, ça fera que je gagnerai moins d'argent. Mais cet argent que j'aurai gagné en moins, c'est du temps que je vais pouvoir accorder enfin à mon entreprise pour regarder ce qui se passe dedans. Parce que souvent, du tout, comme je disais, quand on a tête dans le guidon, en fait, on ne sait pas ce qui se passe dans notre entreprise. On fait, on fait, on fait. Et au final, on se dit, en fait, je mets tant d'efforts, mais il n'y a rien qui marche. C'est parce qu'en fait, sans regarder ce qui se passe dedans, en fait.
- Speaker #1
C'est ça, en fait, c'est qu'on se rappelle plus ou pas pourquoi on fait les choses. Et ça, à chaque décision, c'est vraiment bien de se poser la question de pourquoi on fait les choses. Parce que moi-même, des fois, j'ai plein d'idées. Et j'en parle à la Vébizines Friends et j'en parle à mon coach aussi parce qu'il me fait coacher. Et j'arrive toute contente avec mon truc. Et il me dit, ok, non mais là, tu as déjà beaucoup à faire. Pourquoi tu ne creuses pas le truc que tu es en train de faire au bout, tu essayes, machin. avant de passer à autre chose. Pourquoi ? En général, c'est parce qu'il y a toujours une étape dans ce que tu veux faire qui ne te plaît pas trop. Donc, du coup, tu essayes de le filer.
- Speaker #0
Et du coup,
- Speaker #1
tu dis, tiens, ma nouvelle idée géniale, je vais la mettre en place tout de suite. Mais en fait, tu n'en as pas besoin. Et voilà, ce n'est juste pas le bon moment. Je ne dis pas que ce n'est pas une bonne idée. Des fois, c'en est une, mais ce n'est juste pas le bon moment.
- Speaker #0
Non, mais c'est sûr que c'est ça.
- Speaker #1
C'est là où on fait, on remplit l'agenda, on fait plein de trucs. On rencontre des gens, on fait plein de shootings, on fait plein de trucs, mais en fait, on ne sait plus pourquoi. Et finalement, à un moment, tu regardes et tu te dis « Attends, moi, j'ai aidé tout le monde, j'ai participé à plein de trucs bénévolement, je crée du contenu pour les gens, je fais tout. » Et finalement, pourquoi je le fais ? Moi, je suis crevée. Personne ne me recommande, tu vois. Tu peux te retrouver aussi à des situations comme ça. Et puis le jour où tu as un petit truc qui ne va pas, bam, c'est amplifié en fait. Le sentiment négatif est amplifié parce que tu ne sais même plus pourquoi tu te bats. Il n'y a plus de sens en fait.
- Speaker #0
C'est vraiment le sens.
- Speaker #1
Forcément, ce n'est pas facile tous les jours, c'est vrai, mais pour personne. Moi, quand j'étais salariée, des fois, ce n'était pas facile. Parce que j'en avais marre de prendre un poste mes horaires, des fois je me prenais des réflexions, des fois j'avais pas ce que je voulais, des fois... Voilà. Donc c'est juste en fait choisir la manière qui te convient le mieux de passer ta vie et de faire tes choix. Mais de toute façon, il y en aura à faire.
- Speaker #0
Ça c'est sûr. Et du coup, quelle est la chose dans ton accompagnement que tu as faite pour l'une de tes clientes et à laquelle tu t'attendais pas ? à ce qui est ce résultat ? Est-ce qu'il y a quelque chose... Tu as déjà rencontré ce genre de situation ? Déjà.
- Speaker #1
Oui, sûrement. C'est vrai que des fois, les résultats, ils sont... Comment dire ? Tu as un objectif principal et puis, en fait, ça a des répercussions sur autre chose. Et sur le coup, tu ne l'avais pas forcément calculé, mais en fait, c'est du bonus. Mais là, je vois que... Je ne le mesure pas, mais heureusement, on me le dit. C'est surtout sur l'impact mindset. En fait, OK, on apprend des choses business, on implémente. Donc, voilà, effectivement, je les aide à implémenter. Parce que comme je te le disais, sinon, oui, on reste avec la théorie dans notre tête, mais on ne fait rien, ça ne sert à rien. Mais c'est surtout la prise de confiance. En fait, je vais me dire, OK, sur le coup, ça a été un peu dur parce qu'il fallait encaisser des infos, parce que c'est nouveau, il fallait que je fasse les choses. Elle me propose de faire des choses, je ne suis pas sûre. mais bon, on va y aller. Je l'ai payé alors je vais quand même essayer de faire ce qu'elle m'a dit. Et finalement après un moment ça marche et tu dis ok, c'est bon en fait, j'ai confiance en moi, donc j'ai confiance en mes décisions, je ne suis pas morte si ça n'a pas marché. Enfin voilà, c'est des choses comme ça où après...
- Speaker #0
C'est plus fluide, plus... Je ne dis pas que jamais il y a après des doutes, au contraire, il y en a toujours, ce n'est pas grave, mais en tout cas, c'est plus fluide déjà sur sa posture, sur sa prise de confiance, le fait d'être légitime, arrêter de se comparer aux autres, comprendre que le plus important, c'est que nos objectifs nous conviennent à nous. Ça n'a rien de vouloir monter une équipe de 40 personnes si toi, tu n'en travailles que deux jours par semaine, et pas gérer des gens, ça ne va pas marcher. Donc voilà, c'est vraiment ce refocus, se ressentifier sa vie quelque part. Et la prise de conscience, c'est l'impact plus, plus que je remarque. Mais c'est vraiment très valorisant en tout cas ça.
- Speaker #1
Non mais c'est clair parce que je trouve que dans les métiers de l'artisanat, parce que dans les prestataires de mariage, c'est beaucoup des artisans. Et souvent dans l'artisanat, il n'y a pas ce côté mindset. Et elle manque cruellement je trouve. Et c'est vrai que moi, quand j'ai commencé justement à proposer des formations, etc., c'est parce que j'en avais marre en fait de faire une formation, où j'allais à une formation, je faisais un chignon, et quand tu arrives à la partie où tu veux parler business, et bien, il n'y a plus personne. La formatrice elle-même est incapable de t'expliquer comment chiffrer ta prestation, ou comment gérer tes maris, etc. Je trouvais qu'il manquait cruellement ce côté-là, et c'est pour ça que j'étais hyper contente quand j'ai découvert ton compte, je me suis dit ah ! ça existe ! Et en fait, oui, c'est le côté mindset, c'est pour ça aussi que j'ai créé ce podcast, parce qu'en 2025, c'est plus possible de continuer à travailler comme on faisait avant. C'est plus possible de vouloir remplir à tout prix son planning de client et travailler H24 de 9h à 20h. et puis de rentrer chez toi, de répondre à tes clients, etc. Le week-end, répondre à tes clients, etc. Ça, ce n'est plus possible en fait. Il faut aussi vivre sa vie à côté de son entreprise et ça, c'est quelque chose qui a encore un peu de mal, en tout cas dans mon milieu, à être mis en place. Et c'est vrai que le côté mindset, c'est ce qui aide justement parce qu'on a cette peur de manquer si on ne travaille pas. Alors que moi, je le vis actuellement. Depuis le mois de juin, j'ai énormément ralenti mon activité parce que je ne trouvais plus de sens dans ce que je faisais. Comme tu disais, parce que j'avais un projet, ça ne s'est pas abouti. Et du coup, pour la première fois de ma vie, j'étais totalement perdue dans ce que je voulais dans la vie. Et du coup, je n'avais plus du tout de sens. Et du coup, j'ai dû prendre de la hauteur pour me demander, ok, qu'est-ce que je veux, qu'est-ce que je ne veux plus ? et j'ai drastiquement ralenti ma cadence et depuis c'est ce qui m'a permis justement de créer ce podcast, de mettre en place des accompagnements etc. et aujourd'hui en fait mon chiffre d'affaires n'est pas du tout impacté alors que je travaille trois fois moins qu'avant mais c'est parce que j'ai pu prendre le temps de faire ce qu'il y avait besoin et de regarder ce qui n'allait plus dans mon entreprise et ce qui marchait aussi, parce qu'il y a des choses qui marchent aussi, et c'est sur ça qu'il faut... on va dire, se concentrer. Et du coup, c'est pour ça aussi que moi, j'ai eu la capacité de le faire. De mon côté, ça a pris du temps. Mais c'est là aussi où tu rentres en jeu pour les personnes qui justement n'arrivent pas à prendre ces décisions-là et qui sont hyper importantes pour l'évolution de leur entreprise. C'est ça.
- Speaker #0
Après, attention... aucun consultant, aucun coach ne va se substituer à un professionnel de santé si on a besoin, parce que des fois, ça peut être complémentaire parce qu'il y a des traumas, il y a du vécu ou quoi que ce soit. Donc là, il ne faut vraiment pas hésiter à les consulter, c'est sûr. Mais au-delà de ça, ça va être des petites habitudes à mettre en place. Noter ses gratitudes, déjà noter ce qu'on fait, parce que sinon, on ne se rappelle pas de ce qui a marché. On ne se rappelle pas. tout, c'est pas possible, on mangeait trop d'informations dans une journée. Donc, pour pouvoir se concentrer sur ce qui a marché et l'important, il faut le savoir. Pour juste l'écrire, c'est déjà très bien quelque part. Et ça fait du bien aussi, même, de relire que voilà, c'est des choses, ça a marché, on est fiers de nous, on a des bons retours et autour clients, ça nous donne du love. Et c'est ça qui nous donne aussi le moteur pour continuer, quelque part. Tout ce qu'on voit, l'environnement, les actualités, tu peux vite être, comme je disais tout à l'heure, tu peux vite être très perturbée. Alors que c'est la vie, c'est normal.
- Speaker #1
Et quelle est la fausse idée la plus récurrente dans ton domaine ? Ça peut aussi s'apparenter à du coaching finalement, consultant, coaching. Oui. Ça peut s'apparenter. C'est lié. C'est ça, c'est un peu lié. Et c'est vrai que souvent, dès qu'on dit le mot coach, il y a toujours, oui, mais pour qui elle se prend, machin, etc. Donc, quelles sont les fausses idées les plus récurrentes sur ton domaine d'expertise ?
- Speaker #0
Alors, plutôt sur ce que je propose ou sur le domaine du mariage ?
- Speaker #1
Non, sur le domaine justement de l'accompagnement. enfin d'accompagner quelqu'un dans son affaire parce que comme on disait tout à l'heure par exemple moi j'ai parfois cette crainte là de si je délègue à quelqu'un ça sera pas fait comme moi je fais par exemple donc quels sont plutôt les objectifs je dirais que t'as pu entendre justement par rapport à ce que tu proposes c'est que c'est pas le bon moment parce que là il y a des choses à faire
- Speaker #0
mais en fait il y a toujours des choses à faire il y a toujours des choses à faire et moi je pars du principe que quand quelqu'un prend un appel avec moi alors peut-être que c'est pas le bon moment mais si t'as pris un appel c'est pas pour rien c'est pas parce que t'avais une heure à tuer c'est pas vrai donc oui derrière me dire oui mais là il y a la saison alors on verra après ça veut dire que c'est pas assez douloureux aujourd'hui pour que ta situation change soit que tu ne fais pas confiance et c'est possible aussi et c'est ok Merci. Mais voilà, si vraiment, pendant que la situation change, tu fais ce qu'il faut. Vraiment, tu fais ce qu'il faut, c'est sûr. Donc ouais, c'est pas le bon moment, on verra après, oui, mais machin, je suis pas sûre parce que... Ouais, mais à un moment, tu prends un petit peu des risques aussi. C'est ça la vie, quand tu prends ta voiture, tu prends un risque de toute façon.
- Speaker #1
C'est reculer pour mieux sauter en fait.
- Speaker #0
Voilà, c'est exactement ça, reculer pour mieux sauter. Et plus on attend, et plus tu arrives avec un dossier comme ça, où en fait, tu es fatiguée, et ce n'est pas là où tu prends les meilleures décisions non plus. Donc avant d'en arriver à cet extrême, c'est peut-être de se dire, ok, là aussi, je mets un peu ma petite fierté de côté, et c'est ok de ne pas tout faire toute seule. Parce que souvent, ce n'est pas exprimé comme ça. Mais c'est un peu ça, c'est de se dire, oui, mais si je me fais accompagner, c'est que j'ai besoin d'aide, c'est que je suis un peu vulnérable. Non, en fait tous les plus grands entrepreneurs ils sont accompagnés.
- Speaker #1
Au contraire oui, c'est le seul moyen d'être accompagné, c'est le seul moyen d'être upgradé, de passer à un niveau supérieur dans ton entreprise en fait de toute façon.
- Speaker #0
Exactement, et puis j'ai l'inverse aussi, tu vois j'ai des personnes qui me disent ou que je comprends, qui ressortent « non mais moi je suis toute petite alors bon tu comprends je ne veux pas trop… » après j'ai pas trop besoin d'être aidée, etc. je fais mon petit truc dans mon coin. Certes, mais après quand tu te rends compte que la personne elle se rémunère pas ou peu alors que ça fait plusieurs années qu'elle travaille et qu'en fait la situation lui convient pas, tu te dis c'est quand même dommage, tu vois, t'aurais juste posé une question, fait appel à quelqu'un, demandé de l'aide à un moment donné, tu vois peut-être que tu serais pas dans cette situation. Alors peu importe que tu sois petit ou gros, en fait il y a plein d'accompagnement aujourd'hui. pour les différents niveaux, les différents problèmes, les différents budgets. Donc, ce n'est plus trop une excuse de dire, oui, mais moi, je suis trop petit, trop gros, trop niché, trop machin. Non.
- Speaker #1
Ça demande aussi à être un peu curieux aussi de son côté, parce que si on n'a pas cette curiosité justement d'aller chercher des solutions, c'est un peu compliqué.
- Speaker #0
C'est ça. Et puis après, tu te retrouves à écouter... ta cousine Germaine qui te donne des conseils mais des fois elle n'est pas du tout dans le business, en plus elle n'est pas dans le tien donc tu restes là à engranger ces informations là qui te continuent d'alimenter tes croyances finalement c'est un cercle vicieux quelque part à se dire bon ok je prends pas de professionnel parce que je peux pas payer ou je veux pas ou machin mais je continue à écouter des trucs que j'entends parce que forcément on me dit des choses
- Speaker #1
Et du coup, je ne t'en sors pas, en fait. C'est la pire chose à faire. C'est comme, par exemple, je sais que, par exemple, pour les mariés, quand je fais leur essai coiffeur-maquillage, souvent, je leur dis, alors, vous repartez avec votre mise en beauté, vous regardez un petit peu de tous les côtés, mais par contre, l'avis de tata, tonton, Jacques, qui n'a jamais pris un pinceau, on s'en fiche. OK ? Parce que, du coup, la mariée, elle va partir, elle adore, et tonton Jacques, il va dire une connerie, elle n'aime plus.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Je ne l'ai pas mis de rouge à lèvres quand même. C'est ça.
- Speaker #0
Et là, elle a plein de doutes alors qu'en fait, elle est partie, elle s'adorait.
- Speaker #1
C'est ça. Donc, c'est pareil. En fait, les conseils qu'on donne au client, en fait, c'est des conseils qu'on devrait adopter à nous-mêmes parce qu'il n'y a personne de mieux placé que quelqu'un qui est dans le business ou qui a une entreprise ou qui sait gérer une entreprise pour nous donner des conseils là-dessus. Et même justement le fait qu'il y ait de la cohésion de groupe dans les accompagnements, je trouve que la cohésion de groupe c'est quelque chose qui aide énormément parce que quand on est tout seul, on réfléchit tout seul avec nos craintes, nos limites etc. alors que justement d'avoir la vision d'autres personnes ça aide vachement.
- Speaker #0
Exactement, c'est complètement ça. Et souvent, très souvent, d'ailleurs quasiment tout le temps, on ne fait pas parce qu'on a peur, peur d'être ridicule, peur de poser une question et on a l'air bête. Mais en fait, qui est le plus bête ? Est-ce que c'est la personne qui va juger quelqu'un parce qu'il a posé une question ou est-ce que c'est nous qui ne posons pas la question ?
- Speaker #1
C'est ça. Il n'y a pas de question bête.
- Speaker #0
Il n'y a pas de question bête. Il n'y a pas de situation où on va être ridicule. Déjà, il faudrait que les gens s'en souviennent, qu'ils aient le culot de nous le rappeler et qu'en plus, ils soient malveillants. Ça fait beaucoup d'hypothèses quand même.
- Speaker #1
Non, mais c'est sûr. Et dis-nous un peu, parce que c'est une question que j'aime bien demander quand même. C'est deux questions plutôt. Dis-nous un petit peu, quelle est ta plus grande victoire ? de toute ta carrière, que ce soit en tant qu'online business manager, wedding business manager, wedding planner ou autre, tu as ton plus gros succès, mais aussi justement ton plus grand échec et la leçon que tu en as tirée du coup de celle-ci. Pas échec ou plutôt épreuve. Oui.
- Speaker #0
Alors, un de mes plus gros succès, je pense que ça a été un des premiers mariages que j'ai vendu, qui était quand même un bon mariage, il faut dire filé. ou clairement si les mariés ne m'avaient pas dit non mais c'est sûr c'est toi, moi j'aurais flippé, je ne serais même pas allée. Mais bon, finalement la prestation a été faite, ça s'est bien déroulé et là où ça m'a mis une petite claque c'est qu'à la fin, quand on a fait le débrief, la mariée m'a dit mais Maëva tu n'es pas assez chère, en fait. Tu n'es pas assez chère pour ce que tu as fait, tu as vu le travail que tu as produit, tu as vu la qualité, ça va vraiment, tu n'es pas assez chère. Je me suis bon. Bon, tant mieux, tu vois, mais ça va être que ça, des clients qui me disent ça. Mais tu vois, ça a été quand même un petit électrochoc à me dire, bon, finalement, le prix, la valeur perçue, ça compte. Donc, si les clients te valident la qualité, si les gens te choisissent, c'est que c'est bon. Enfin, tu es légitime, c'est OK, tu vois. Voilà, donc ça. Et en termes d'échecs, c'est, je pense, le fait de ne pas avoir persévéré vraiment dans mon... Mon premier projet justement quand j'étais wedding planner, parce que j'avais plein de pleins de peur en fait. Je me suis dit non mais attends, je ne vais pas aller prospecter ou relancer ce lieu de réception. Il n'a pas besoin de moi pour avoir des clients. Ils tournent très bien. Je vais aller les déranger. Ouais et après en fait tu discutes avec eux et ils ne remplissent pas vraiment leur saison tu vois. Donc tu as des a priori comme ça sur les gens, sur les situations. En fait tu n'en sais rien. Donc tu n'as pas posé la question déjà. Donc en fait, voilà, tout ça, tu vois, toutes ces peurs, tous ces trucs, je me dis attends, j'ai peur de déranger, oui, mais mes ambitions, oui, mais si un jour je m'arrête, qu'est-ce qu'on va penser, etc., ça me freinait, ça me freinait. Donc forcément, je restais dans ma petite roue du hamster, je me disais ok, je fais mes petits trucs dans mon coin, mais je ne gagne pas beaucoup, mais au moins je ne prends pas trop de risques, et forcément, à un moment, tu ne t'y retrouves plus parce que tu n'arrives pas à faire tes projets persos non plus. C'est une décision, tu dis ok. à favoriser le perso, donc je fais autre chose. Mais le fait est que finalement, le passé est grand, ça reste quand même un petit peu... Ça et oser, ça reste la clé de toute réussite, on va dire, de tout épanouissement plutôt que réussite.
- Speaker #1
Ça relève encore une autre chose, c'est aussi l'importance de se pitcher. auprès d'autres prestataires parce que justement tu disais oh je vais pas aller relancer le lieu il n'a pas besoin de moi mais si en fait si justement c'est si tu y crois pas bah bah voilà en fait c'est ça c'est pas la peine Mais en fait, il faut déjà soi-même y croire en se disant « bon, ok, je vais voir cette wedding planner, je vais lui dire que je suis la meilleure coiffeuse maquilleuse de la région, je vais voir ce lieu, je vais lui dire que je suis la meilleure wedding planner de la région, etc. » En fait, il faut y croire et savoir se pitcher auprès d'autres prestataires pour justement que un jour... il fasse l'appel à nous en disant ah il y avait celle là qui m'avait contacté je vais peut-être aller voir si elle a encore besoin ou si elle est encore dispo quoi.
- Speaker #0
C'est ça et puis de toute façon au pire on crée une connexion, une relation où on est en chance sympa avec quelqu'un et au mieux ça nous rapporte quelque chose niveau business franchement on n'a rien à perdre et encore une fois au pire quelqu'un qui juge en disant oui mais celle là prospecte, tu te rends compte, ok mais en fait c'est une action pour travailler, pour gagner ta vie, pour manger tous les jours, donc quelqu'un qui te juge à cause de ça, parce qu'il n'a rien compris. voilà quelqu'un qui juste parce que tu es en train de travailler il n'a pas compris c'est un problème c'est ça et moi je restais beaucoup en plus déjà ces croyances là on m'avait un peu fait comprendre que je ne servais pas à grand chose que c'était les débuts les débuts du wedding planning en France donc je restais avec ça et surtout je les gardais en moi pendant très longtemps et un jour j'en ai parlé Merci. d'autres personnes sur un groupe, un live. Et en fait, les gens, ils sont hyper reconnus. Ils se sont dit, oui, ok, mais moi aussi, je vais te faire ressentir ça. Tu as les barrières de la honte qui est tombée et du coup, tu te sens beaucoup plus libre. Et tu te dis, finalement, c'est ça, l'authenticité. C'est d'être capable de dire, ok, j'ai fait des erreurs, tiré des leçons, maintenant, je les transmets. Tu vois ? Enfin, voilà. Après, chacun prend ce qu'il a à prendre au moment T. Mais voilà, en tout cas, c'est vraiment... Restez pas... Si je dois donner un conseil à ton audience, c'est restez pas avec quelque chose sur le cœur, en fait. C'est ça. Si il y a quelque chose, partagez-le à une personne de confiance ou à la personne concernée, si vous avez quelque chose à lui dire. Voilà, mais restez pas avec... Avec les doutes. Oui, les doutes. En fait, quoi, t'as mal au ventre ?
- Speaker #1
Non, mais c'est ça. par exemple de souvent Souvent, dans mon milieu, ce qui ressort, c'est les clients. Je pense que c'est un peu tous les prestataires. Tu sais, quand tu reçois une demande de vie et que tu réponds et qu'il n'y a plus personne qui répond, là, il ne faut pas hésiter à relancer la personne. Moi, je relance trois fois les personnes tant qu'elles ne m'ont pas répondu. Je les relance. Tu m'as donné l'autorisation et l'accès à tes coordonnées, ton numéro de téléphone, ton adresse mail. c'est que tu m'autorises à venir vers toi tant que tu ne me réponds pas en fait. Donc tant pis si tu agaces la personne, c'est que de toute manière, elle n'allait pas t'engager. Donc tant pis, agace-la jusqu'au bout. Mais au moins, peut-être que dans cet agacement, à un moment donné, elle va se dire, là, il faudrait peut-être que je me dépêche de réserver cette prestataire. Oui,
- Speaker #0
ou bon, après, forcément, s'il y avait un petit peu ce respect aussi des relations,
- Speaker #1
on n'aurait pas ce qu'on a là.
- Speaker #0
Ça serait beaucoup mieux. je me dis, ok, soyons aussi ce qu'on veut avoir. On ne fait pas aux autres ce qu'on n'a pas envie qu'on leur fasse. Par exemple, si on se retrouve dans cette situation, on répond aussi à son prestataire parce qu'on n'aime pas quand nous, on ne répond pas.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
C'est juste être capable de dire, non, je suis super intéressée, j'ai trouvé le mieux, j'ai changé d'avis, j'ai trouvé moins cher, je n'ai pas le budget. Oui, ok, peut-être que notre notification va être gênante et elle va peut-être blesser la personne sur le coup.
- Speaker #1
Même juste non merci, en fait.
- Speaker #0
Merci, voilà. C'est tout. Bon, juste communiquer, en fait. Vraiment, communiquer entre nous, entre humains, ça restera le mieux.
- Speaker #1
Oui, non, mais c'est clair. Du coup, là, ce que je vais faire, c'est que je vais te poser un peu des questions brand boys du podcast. C'est des questions un peu que je posais un peu à tout le monde, pour faire un peu le résumé de tout l'épisode. Donc là, ça va reprendre un petit peu ce qu'on a déjà parlé, mais prenons moi. Prenons moi parce qu'on a déjà échangé plusieurs fois par écrit, on a même fait un appel découverte, etc. Donc je fais partie de celles pour qui la douleur n'est pas encore assez forte. Oui. Donc prenons moi en exemple. Donc si tu avais un seul conseil à donner à quelqu'un comme moi, qui sait pertinemment qu'elle a besoin d'être accompagnée, d'être assistée, parce que ce n'est pas un mauvais mot d'être assistée, pas du tout, au contraire. Qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à quelqu'un comme moi qui a ce besoin mais qui n'ose pas encore sauter le pas pour ça ?
- Speaker #0
C'est déjà discuter avec quelqu'un de confiance, sans forcément que ce soit un professionnel. avec qui on a envie de travailler, mais déjà peut-être avec un ami, ou même quelqu'un de neutre pour le coup, mais quelqu'un qui est capable de poser une question, c'est qu'est-ce que tu risques si tu le fais, et qu'est-ce que tu risques si tu ne le fais pas. Et au pire, quoi ? Tu as perdu un peu d'argent. Est-ce que tu n'es pas capable d'en retrouver ? Tu sais bien que si. Au pire, tu as perdu du temps. Ok, mais tu as appris certainement des choses, au moins les choses à part. pour dire. Et au mieux, t'arrives vers là où tu veux. Donc, voilà. Et c'est ça, quand même, la clé. Savoir ce qu'on veut, c'est mieux. Mais des fois, j'ai des personnes qui arrivent qui savent pas trop ce qu'elles veulent. Moi aussi, je suis là pour les aider à ça. Mais par contre, je peux pas... choisir leur chemin de vie à leur place c'est pas possible moi je pense que ce soit cohérent et je peux pas choisir donc voilà si les personnes hésitent c'est souvent que elle ne savent pas encore vers là où elle veut aller exactement ou qu'elle ne s'assume pas ou qu'elle se compare trop donc pendant une journée tu enlèves les réseaux tu enlèves tout vraiment tu te concentres sur toi tu te rappelles quand t'étais petite fille ce que tu écrivais sur ton carnet diddle s'il faut Tu l'as ?
- Speaker #1
Non, non, je disais voilà ce que je voulais faire petite.
- Speaker #0
Et en fait tu détailles concrètement à quoi ressemblerait, enfin quoi tu aimerais que ressemble ce quotidien ? Qu'est ce que tu ferais quand tu lèves le matin avec qui tu travailles ? Voilà, tout, vraiment tu le détailles. Et de là, tu vas savoir vers là où tu veux aller. Et de là, ce sera plus simple de te dire, OK, maintenant, je sais quoi, mais je ne sais pas comment. Donc oui, j'ai besoin de quelqu'un. Quelqu'un va m'apporter le comment, tu vois.
- Speaker #1
Oui, très bien. OK, OK, OK. Bon, je vais me poser les questions, du coup.
- Speaker #0
C'est important, mais de toute façon, si vous tombez parce que vous prenez un appel découverte avec un professionnel, Si le professionnel est bon, normalement, il doit vous en poser les questions. Peut-être que la vente ne se fera pas, mais c'est plus important pour moi que la personne se pose les bonnes questions plutôt que vendre au prix et que ça ne marche pas. Aucun intérêt. La personne va passer un mauvais moment, vous aussi. Je n'ai pas envie du tout. Donc, il vaut mieux que la personne reparte avec la bonne question à se poser. Est-ce que c'est le bon moment pour elle ? Et qu'est-ce qu'elle veut ? Est-ce qu'elle est au clair ? Plutôt que mettre toutes ces cas. en espoir en moi ou en quelqu'un d'autre quoi, c'est trop de pression en fait. Et c'est là où du coup, je te dis, on dépasse le champ de l'accompagnement business quoi.
- Speaker #1
Oui c'est sûr, c'est sûr, c'est sûr. Qu'est-ce qui a été un vrai, un réel game change dans ta carrière du coup ?
- Speaker #0
Me faire accompagner moi. Comme je te disais, j'ai eu de la chance sur ma première expérience d'avoir des consoeurs plutôt. J'étais dans l'association, pour celles qui connaissent, c'est l'association Consultant de mariage de France. Donc voilà, ça c'était bien pour bénéficier de l'affaire du groupe, etc. On pouvait quand même échanger, avoir des échanges assez poussés avec les gens, mais pas vraiment quelqu'un qui t'accompagne au quotidien. C'est pas fait pour prendre l'attention. Et moi, j'avais aussi ces croyances à me dire, attends, un coach, ça va, je suis pas un goût plus, je suis pas une star, j'ai pas besoin de coach. Et pour autant, j'étais curieuse que je participais en plus à des ateliers sur le développement de perso. Quelque part, c'était le nid, mais je n'arrivais pas à faire le lien. Et quand je me suis relancée sur cette activité, il y a deux ans, c'est la première chose que j'ai cherchée. C'est à me faire accompagner, parce que je me suis atteinte. Là, je sais ce que je veux, je veux que ça aille assez vite quand même. Donc oui, je sais que je peux le faire moi. Je le ferai, ça me prendra du temps, mais je n'ai pas envie de galérer. Donc, ok, je mets un billet, je me fais aider. Et vraiment, c'est un des décisions que j'ai prises, que j'ai énormément appris en deux ans. Et ça a permis aussi de voir que tout ce que j'avais fait avant pouvait me servir. Vraiment, ça refait plein de liens en fait.
- Speaker #1
Moi, là, ça fait deux ans aussi. J'ai pris plusieurs coachs différents dans des domaines différents. Mais c'est sûr qu'en fait, les périodes où j'étais justement coachée par quelqu'un, c'est les périodes où j'ai le plus évolué. En bien ou en mal, j'ai quand même évolué parce que du coup, chaque accompagnement que j'ai eu, j'ai pu en tirer des leçons. Et c'est vrai que comme tu dis, en fait, la meilleure façon d'évoluer, c'est vraiment d'être accompagnée. En fait, il n'y a pas de secret. C'est se former et d'être accompagné. Donc, il n'y a vraiment pas de secret là-dessus, de toute façon.
- Speaker #0
C'est ça. En fait, surtout, en tant que prestataire de service et créatif, on n'est pas là pour être tout seul. Non,
- Speaker #1
non, non.
- Speaker #0
Donc oui, on a du contact avec des gens, on a du contact avec des pairs, et on peut avoir des contacts avec des monteurs. Et c'est le meilleur équilibre qu'on puisse trouver, je pense.
- Speaker #1
Qu'est-ce qui attend la future Maëva ? Ah !
- Speaker #0
Je n'ai pas de boule de cristal encore. Écoute, en tout cas, pour cette année, c'est vrai que je me suis fixée comme objectif d'en faire moins et mieux, tu vois, ce que j'ai appris de l'année dernière. Donc, c'est vraiment développer cette partie accompagnement de groupe. essayer aussi de développer mes compétences sur cette partie accompagnement plus mindset. Je le fais de manière intuitive, mais voilà, ça peut être bien mieux. Ça, je le sais, j'aimerais vraiment que tu sais là-dessus, parce que j'ai compris vraiment l'importance de cette partie-là pour le reste.
- Speaker #1
Donc voilà,
- Speaker #0
j'aimerais bien pousser un petit peu ça, et je suis sûre que je vais énormément en apprendre moi-même. Mais bon, enfin, voilà. Maintenant, j'ai compris que c'est pas un projet à la fois, mais c'est... t'as un focus, tu le gardes. T'essayes et tu te laisses le temps que ça fonctionne. Pas dire, attends, mais à côté, je vais essayer de lancer ça, lancer ça, parce que finalement, tu te défocuses, tu perds en énergie, tu perds en efficacité, donc ça sert à rien. Et voilà, toujours apprendre, et surtout mon équilibre perso. Moi, à la base, je me suis aussi relancée indépendante pour pouvoir voyager. Franchement, l'année dernière, j'en ai fait les voyages. Si je ne ne l'avais pas fait, mon année aurait été loupée. Je travaille autant en fait. Donc voilà, pas culpabiliser quand tu dépenses ton argent pour un loisir pour lequel tu bosses à la base.
- Speaker #1
On en revient toujours au sens en fait, parce qu'à quoi bon travailler si c'est pour au final ne pas pouvoir voyager si on a envie de voyager. On en revient toujours à chercher du sens et avoir du temps de qualité, que ce soit perso, mais aussi dans son entreprise en fait.
- Speaker #0
Carrément, c'est ça. C'est vraiment ça. Ça, c'est vraiment important. Je souhaite à toutes les personnes de... De vraiment être au clair justement avec ça et d'assumer et pas avoir peur d'être jugée. Je me suis pris quelques répétitions l'année dernière sur mes voyages. Moi, je suis répondu en me disant, tu étais là les week-ends quand je bossais ? Non, tu n'étais pas là. Donc, je défense mon argent comme je veux. Non, mais voilà.
- Speaker #1
Les donneurs de leçons, ça, on adore. On adore, on adore. Enfin, les donneurs de leçons, eux, ils ne sont pas là quand tu es là à répondre. Oui. à galérer pendant les week-ends ou les soirées, les insomnies, où tu es là à essayer d'optimiser, de faire tes emailings, de faire ta stratégie mail, de créer tes contenus pour les formations. Ils ne sont pas là à te voir, mais par contre, ils voient quand tu pars en vacances. Et ça, je trouve que c'est un gros frein pour beaucoup de personnes, justement, qui n'osent pas, parce que tout à l'heure, tu disais, pour les personnes qui n'osent pas, comme moi, se lancer. et... et avoir quelqu'un qui les aide. Il y avait trois solutions. Soit, je ne me rappelle plus les autres, mais il y en avait une, c'était en gros qu'ils n'assumaient pas là où ils voulaient aller. Mais ça, je pense que c'est un vrai fléau aussi. En fait, c'est qu'en France, on n'assume pas le fait de vouloir gagner de l'argent. Moi, clairement, j'ai une mentalité d'Africaine à l'Américaine, etc. Moi, clairement, je veux être impératrice. Je veux gagner des millions, je n'en ai rien à faire. Bref, ça, c'est clair. Mais c'est un vrai fléau qui est... Je pense symptomatique d'ici, c'est que les personnes ont peur d'assumer le fait qu'elles veulent gagner de l'argent. Mais en fait, le problème, c'est qu'on peut vouloir gagner de l'argent, mais on ne peut pas forcément gagner le million comme tout le monde. On peut juste vouloir gagner assez pour travailler, je ne sais pas, deux jours par semaine, avoir tous tes week-ends. peut-être si tu travailles dans le mariage, avoir le week-end, c'est un peu mort. Oui,
- Speaker #0
on se comprend.
- Speaker #1
Mais on se comprend, mais en gros, voilà, en dehors de la saison des mariages, par exemple, moi, je sais que mon objectif pour cette année, en dehors de l'été, je ne veux absolument pas travailler l'été. Tu vois, par exemple, je ne veux absolument pas travailler les samedis, pardon, à part l'été, les samedis, je suis chez moi, en famille, parce que j'ai un conjoint qui est militaire qui n'est jamais là. Si en plus de ça, bah L'été, je travaille. L'hiver, je travaille. À quel moment, en fait, je profite justement d'être à mon compte et d'avoir cette liberté de choisir mon planning si je suis au service de mon entreprise, en fait. Donc, vouloir gagner sa vie, ce n'est pas forcément vouloir le million gagner sa vie. C'est juste avoir le temps de qualité, partir en voyage si on a envie, avoir assez d'argent pour partir en voyage. et pour ça bah...
- Speaker #0
désolé mais il faut de l'argent et du coup voilà c'est ça ou sinon t'as un style de vie qui fait que t'en as pas besoin de beaucoup et c'est ok l'idée c'est que ce soit on a l'équation avec toi que ce soit pas subi on est quand même dans une région du monde où on a la chance d'avoir le choix c'est énorme on va se torturer en se disant attends j'ose pas parce que quelqu'un va me faire une réflexion mais oui tant pis Enfin, je veux dire... problème,
- Speaker #1
il est kiki quoi ça nous parait une montagne c'est ça et puis on oublie souvent justement toutes ces personnes que du coup on va pouvoir rebooster toutes ces personnes qui vont admirer le courage que t'as pu avoir en allant chercher ce que tu veux pour une demi-personne qui est là en caleçon devant son ordinateur qui va te dire qu'est-ce
- Speaker #0
qu'elle fait celle-là exactement mais c'est tellement ça celui qui fait ça il a que ça à faire Au contraire, je suis sûre que chaque personne qui a entrepris quelque chose a eu énormément d'impact sur plusieurs personnes. Peut-être qu'elles n'ont pas verbalisé, mais c'est sûr qu'elles ont eu un impact. Il y a des gens qui disent « j'aimerais bien faire comme elle » ou « c'est tout ce qu'elle fait » ou « elle a l'air épanouie » . Au lieu de se dire « attends, j'ai peur qu'on me dise que je fasse mal » , pourquoi on ne se dirait pas « hé, si quelqu'un me disait… » Moi aussi,
- Speaker #1
je vais être comme ça quand je serai plus grande, tu vois. Mais oui. Et puis, pour rebondir, ceux qui ne font rien de mal, c'est qu'ils ne font rien, tout simplement. Exactement. Donc, fais mal, reprends et fais mieux. Ça ne sera jamais parfait. Tu peux mal faire, mais tu peux toujours mieux faire. Et puis, adviendra que pourra. Mais de toute manière, tu n'auras que des résultats en faisant qu'en attendant et en ayant peur qu'on juge ce que tu fais, en fait.
- Speaker #0
Exactement, parce que de toute façon, tout le monde jugera, que tu fasses quelque chose ou pas. Même si tu ne fais rien, tu vas juger parce que tu ne fais rien.
- Speaker #1
Mais oui, c'est ça mon truc, que tu fasses, que tu ne fasses pas, que tu fasses bien, que tu fasses mal, tu es jugée. Voilà. Ça c'est fait.
- Speaker #0
Il y a toujours un problème, donc...
- Speaker #1
Donc choisis ton problème
- Speaker #0
C'est exactement ça.
- Speaker #1
Je choisis ton problème. C'est ça. Voilà, je choisis ton problème, en fait. Donc, je choisis de faire et puis on verra comment ça se passe. Après avoir écouté ce podcast, d'après toi, qu'est-ce que nos auditrices devraient retenir de cet épisode avec toi ?
- Speaker #0
Ah !
- Speaker #1
Bonne question.
- Speaker #0
C'est une très bonne question. Eh bien, c'est vraiment de bâtir un business au service de leur vie. Voilà. peut-être que ça prendra du temps et c'est pas grave. Moi, comme je dis, toute l'année dernière, c'était le bordel. Mais c'est OK. Moi, j'ai survécu.
- Speaker #1
C'est le bordel pour beaucoup l'année dernière, je pense.
- Speaker #0
Voilà. Mais c'est pas grave parce que s'il n'y avait pas eu ça, aujourd'hui, je ne serais pas sereine. Simplement. Donc, c'est OK. Donc, ça, vraiment, s'écouter, se connaître, faire les choses pour soi, ne pas avoir peur du jugement parce que comme on vient juste de dire, il y en aura toujours. voilà et ben voilà la veille de notre décès qu'est ce qu'on a envie de retenir tu vois est ce qu'on a envie de se dire bah attends ça je l'ai fait ça n'a pas marché mais tant pis qu'est ce que j'ai rigolé ou bah attends ça c'est pas fait c'est trop tard voilà ça c'est important et après le reste c'est que de l'ajustement et en plus si on peut mettre une dose de plaisir c'est mieux J'ai envie de dire, oui, des fois, ça paraît compliqué. C'est vrai, j'ai un business, les chiffres et machin, la prospection, etc. D'accord, mais bon, on va faire en sorte que si ça nous plaît, ce soit déjà un peu plus fun, tu vois. Si on aime ce qu'on fait, ça passe mieux. Et si on n'aime pas, on trouve des solutions. Sinon, c'est que la douleur, elle n'est pas assez forte. C'est pas le moment, mais c'est pas grave.
- Speaker #1
Pour le moment, j'ai juste un ongle cassé.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Ce sera peut-être le moment plus tard, tu vois.
- Speaker #1
Oui, oui.
- Speaker #0
Vraiment, voilà, il n'y a pas de business parfait. Et il faut vraiment trouver quelque chose qui nous correspond. On est à l'aise, on est content de se lever le matin, on n'a pas la boule au ventre.
- Speaker #1
Et d'être alignée, en fait.
- Speaker #0
Alignée, exactement, ça nous ressemble. Et c'est déjà beaucoup plus que la plupart des gens.
- Speaker #1
C'est clair. Non, mais c'est clair. Non, mais je suis totalement d'accord parce que... Je pense que pour vraiment résumer cet épisode, le plus important, c'est comme tu dis, c'est d'avoir une entreprise qui est à notre service et pas être au service de notre entreprise. Parce que c'est souvent le piège quand on se lance à son compte. Souvent, beaucoup se lancent en disant je ne veux plus de patron, je veux être à mon propre compte, je veux la liberté. Sauf qu'en fait, quand tu es employé, tu as des horaires. Tu commences à 9h, tu finis à 17h ou peut-être un peu plus tard. Mais voilà, une fois que tu rentres chez toi, c'est fini. Mais quand tu es à ton compte, il est 19h, tu es encore là en train de répondre à des mails, tu es encore là à préparer des choses pour le mariage ce week-end parce que tu n'as pas eu le temps de le faire, parce que du coup tu t'es mis à faire autre chose, etc. Et réussir à avoir quelqu'un qui t'accompagne, c'est aussi avoir quelqu'un qui t'aide à prioriser ce que tu dois faire, le comment en fait. de comment réussir justement à concilier et avoir cette liberté pour laquelle tu t'es lancée au départ pour être alignée dans ton entreprise et enfin pouvoir jouir de cette liberté que tu as tant cherchée au début quand tu t'es lancée en fait.
- Speaker #0
Exactement. Mais en plus, ça, c'est ce qui revient le plus souvent dans le pourquoi on se lance, pour la liberté. C'est sûr que des fois, je regarde les emplois du temps, la liberté, je ne la vois pas. Je ne la vois pas du tout. Donc c'est là où du coup il y a un truc, tu vois, tu vois qu'il y a un malaise quoi. Elle vient te voir en disant non mais c'est parce que j'ai pas assez de visibilité sur Insta. Non non non, c'est que en fait non, ta liberté elle n'existe plus, tu te sens enchaînée. Donc on va déjà retravailler sur ça, après on verra les trucs autour tu vois.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Donc ouais et ça ça passe des fois par des conversations difficiles hein, c'est sûr. Parce que des fois moi je pose des questions. je veux ça, mais quoi ? c'est évident cette réponse non, non, pas du tout donc oui c'est une conversation difficile avec d'autres avec soi-même, mais en attendant c'est ce qui permet d'avancer et d'être libre et alignée.
- Speaker #1
Carrément merci beaucoup en tout cas Maëva pour ce moment d'échange avec toi c'était un vrai plaisir de t'avoir ici et je te dis à bientôt à bientôt,
- Speaker #0
salut
- Speaker #1
Ça y est, nous sommes à la fin de cet échange riche, encore une fois, avec Maéva. J'espère que l'épisode vous a plu. Si je dois vraiment retenir un truc de cet épisode, c'est comme on a dit vers la fin, c'est de rester aligné avec soi-même et son entreprise, ce qu'on veut réellement, être honnête avec ce qu'on veut réellement pour nous, pour notre entreprise, pour notre vie, pour pouvoir évoluer parce que si on n'est pas honnête avec soi-même, On ne peut pas évoluer et c'est quelque chose qui est très dur. Je le sais, je le sais, je le sais moi-même. C'est un exercice que j'ai besoin de faire moi-même. Mais comme je disais tout à l'heure à Maéva, c'est que pour le moment, j'ai juste un ongle cassé. La douleur n'est pas encore assez forte pour aller me confronter à ça. Je sais pertinemment et je ne vous le dirai jamais assez, pour évoluer, de toute manière, il faut se former, se faire accompagner, se faire aider seul. On va vite, c'est sûr, mais ensemble, on va beaucoup plus loin. Et c'est là que rentre en jeu l'accompagnement, de se faire assister par quelqu'un, que ce soit une assistante virtuelle ou, je ne sais pas, peut-être un membre de votre famille. Là, en ce moment, j'essaye d'embrigader mon mec pour l'exploiter dans mon entreprise, mais il ne veut pas. Mais du coup, quand votre conjoint ne veut pas vous aider, vous avez des personnes. qui sont professionnels, qui peuvent vous aider dans votre entreprise et qui sont beaucoup plus avancés. Et il ne faut vraiment pas hésiter à investir en ces personnes-là parce que ça ne pourra que vous apporter du plus. Retrouvez en tout cas, comme je disais en début d'épisode, les informations de Maëva. Vous avez un lien direct vers sa formation. en passant par ce lien vous pouvez du coup moi je peux être gagnante parce que du coup c'est un lien d'affiliation qui me permet d'avoir un petit quelque chose en retour donc n'hésite pas à prévenir Maëva si tu viens de ma part ou à consulter directement le lien dans cet épisode, en tout cas je te dis à très bientôt, ciao ciao Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.