Speaker #0Hello chères coiffeuses maquilleuses, je te souhaite la bienvenue dans Beauxaïti pour cette édition spéciale Summer. La saison des mariages est bien entamée et tu n'as envie que d'une chose, c'est qu'elle se termine déjà. Alors sur tout ce mois d'août, je te donne des clés pour aller au-delà et te faire globe vers un bon équilibre vie pro et vie personnelle. Let's start the real talk. Belle écoute ! Hey ! Bienvenue dans l'épisode 29 du podcast Boss IT. Aujourd'hui, nous allons aborder ensemble ce grand sujet qu'est l'autosabotage, qui est souvent le résultat direct de la peur de l'échec et la peur de la réussite. Spoiler alert ! Mais avant de commencer, je t'invite à retrouver toutes les ressources que je mets à ta disposition dans les notes de cet épisode et aussi pense à t'abonner pour ne louper aucun épisode à venir. Tu fais tout pour réussir et pourtant, au dernier moment, tu fais machine arrière ? Ce n'est pas un hasard, ce n'est pas la faute du timing ou des autres, c'est peut-être juste toi en fait. Et oui, bonjour l'autosabotage, ce grand invisible ! Ouais, il nous saoule celui-là, franchement, il nous pompe l'air, il nous pompe l'air, je te l'accorde. Dans le dernier épisode, je te parlais de mon grand blocage à demander à ce que mon shooting soit publié après avoir trouvé un château sans difficulté, après avoir réuni une équipe de prestataires tant bien que mal, après avoir reçu les images, tout était prêt, il ne restait plus qu'à cliquer sur envoyer. Résultat, j'ai trouvé mille excuses pour attendre encore et encore. Je disais que ce n'était pas le bon moment, je vais attendre les clichés des backstage. Mon mail va finir à la trappe pendant l'été. En vrai, en fait, j'avais juste peur. Et je sabotais mon propre travail. L'autosabotage, c'est quand tu dis que tu veux quelque chose, mais que tes actions, conscientes ou inconscientes, vont à l'encontre de ce que tu veux. Et le pire, c'est que ça fait... En fait, ça fait de façon subtile. C'est vraiment hyper subtil, en fait. Vraiment discrète, presque logique. jusqu'à ce qu'on prenne du recul en fait. Voici les formes les plus fréquentes d'autosabotage chez les entrepreneuses de la beauté et leur origine. Eh bien, il y a la procrastination, il y a le perfectionnisme extrême, se comparer constamment, l'évitement des opportunités et l'autodévalorisation aussi. Il y a aussi abandonner juste avant la ligne d'arrivée. On va commencer par la procrastination. Celle-là, tu la connais, tout le monde la connaît. Celle-là, c'est vraiment le mot de l'humanité. C'est genre quand tu repousses encore et encore, tu dis que tu attends le bon moment, mais ce moment, en fait, il ne va jamais arriver. L'origine, en fait, c'est juste que tu as peur d'échouer, tu as peur de te confronter à la réalité. Un peu un syndrome de l'imposteur, en fait. Je vais te donner un exemple, en fait. Genre, tu as décidé de proposer une offre spéciale pour booster tes réservations d'automne ou, je sais pas, de printemps ou ce que tu veux. Mais ça fait trois semaines que le post est en brouillon sur Instagram et que tu ne l'as toujours pas posté. Et chaque jour, tu te dis, demain, je le peaufine. Vas-y, demain, je le peaufine. Je vais changer des petits trucs et tout machin. Et tu finis par ne rien poster. Puis souvent, c'est des trucs, en fait, nous, on est dans un métier où il faut suivre les trends souvent. et... Souvent, au bout d'une ou deux semaines, ça devient déjà obsolète, tu vois. Donc, ça ne sert à rien. Et derrière, vraiment, je te dis, c'est la peur que l'offre ne plaise pas ou tu as peur de te vendre, en fait, de te vendre ou peut-être trop commercial. Tu as l'impression de paraître trop pushy. Mais en même temps, en fait, tu es là pour... Enfin, si tu ne travailles pas, tu ne vis pas. Si tu es... Ouais, si tu travailles pas, tu vis pas en fait. Si t'as pas d'entrée d'argent, tu peux pas péter facture. Donc si déjà ça, ça peut t'aider à aller au-delà de cette peur, j'espère que ça peut t'aider. Après, t'as le perfectionnisme extrême. Celui-là, normalement, tu le connais aussi. C'est un grand mot des créatifs, des professionnels créatifs, des entrepreneurs et entrepreneuses créatives. Tu veux que tout soit parfait avant de publier, lancer, proposer. Tu passes plus de temps à peaufiner qu'à avancer en fait. Et l'origine c'est vraiment ton besoin de contrôle, ta peur du jugement, du regard des autres, peur de ne pas être assez, pas assez pro, pas assez légitime, pas assez bonne. Et l'exemple que je peux te donner en fait c'est genre tu veux lancer ton site internet ou ton portfolio, imaginons, de coiffure, maquillage, mais tu attends d'avoir assez de photos, les bonnes couleurs, un logo parfait, tu repousses encore et encore et encore. Et en fait, ce n'est pas encore à ton image, mais ça ne sera jamais à ton image parce que tu évolues. Donc, ce que tu veux avoir comme image, peut-être que l'image que tu veux transmettre, tu ne l'as pas encore atteint. Donc, pourquoi te fatiguer à aller vers quelque chose que tu n'as pas encore atteint ? Montre déjà ce que tu as dans le ventre, montre déjà ce que tu as dans le bide et puis ensuite, tu verras après par la suite. Il ne faut pas que ce soit parfait, ce n'est pas obligé d'être parfait. Et ça, je peux dire que c'est une caractéristique d'autosabotage, comme la procrastination. Je ne l'ai pas dit tout à l'heure, mais je procrastine beaucoup. On ne dirait pas, mais je procrastine beaucoup quand même. Et le perfectionnisme, c'était quelque chose que j'avais. Vous savez, en fait, c'est comme quand tu vas en entretien d'embauche et qu'on te pose la question « Quel est l'un des plus grands défauts ? » Et t'es là en mode « Je suis perfectionniste » . perfectionniste, c'est un défaut, c'est un défaut d'être perfectionniste, quand tu le mets en tant que défaut, c'est que c'est un perfectionnisme toxique qui n'est pas là pour te faire exceller, mais qui est là pour te freiner plutôt, donc le perfectionnisme, il a un double revers, il est là soit pour te faire avancer, parce que ça te permet de faire des choses de qualité, etc., soit pour te bloquer dans tes actions, parce que rien n'est jamais parfait, et rien ne sera jamais parfait, et... Quand tu t'en rends compte, en fait, ça te bloque. Soit ça te bloque, soit tu te dis, OK, rien n'est parfait. Et on y va quand même. Puis, tu as aussi, en troisième lieu, le fait de se comparer constamment. Alors ça, les meufs, ça, c'est un truc qu'il faut arrêter, en fait. Il faut arrêter de se comparer. Genre, toi, tu es au niveau 5 et tu te compares à quelqu'un qui est au niveau 100. Alors, s'inspirer. Être inspirée par quelqu'un qui est au niveau 100, ça je suis totalement d'accord. Te dire comment elle a fait pour arriver là. J'adorerais être à ce niveau-là ou un petit peu moins ou un petit peu plus. Mais j'aimerais juste savoir comment elle fait. Mais j'ai déjà une fois quelqu'un qui m'avait envoyé un commentaire. J'avais publié une photo d'une des modèles que j'avais maquillée, coiffée et tout. Et ça m'avait choquée parce qu'elle m'avait dit « Ah là là, qu'est-ce que j'adorais être elle ! » Genre en mode, non, tu ne peux pas être elle parce qu'elle, elle est elle. Et toi, tu es toi. J'aimerais être elle, j'aimerais avoir son physique et tout le machin, mais je ne pourrais jamais. Mais pourquoi se comparer au physique de quelqu'un ? Pourquoi se comparer au travail de quelqu'un ? Pourquoi ? Pourquoi en fait ? Parce que déjà, de base, toi et la consoeur de la porte d'à côté, vous n'avez absolument pas le même pourquoi. Vous n'avez absolument pas les mêmes motivations de vie. les mêmes motivations de carrière. Donc, pourquoi se comparer à quelqu'un que tu ne connais pas tant que ça finalement, alors que la seule personne à qui tu dois te comparer, c'est à la toi du passé et à la toi du futur. Basta ! C'est exemple, mais vraiment exemple tout concret. Mais genre, tu passes des heures et des heures à scroller le compte d'une mua H, en fait, qui fait du haut de gamme et tu te dis que toi, tu n'y arriveras jamais à son niveau. Résultat, tu n'oses pas poster tes propres créations parce que tu as honte. Tu te dis qu'elle fait mieux, pourquoi je mettrais ça. Mais on s'en fiche parce qu'elle a sa propre clientèle. Et je peux t'assurer que sa clientèle n'est pas ta clientèle et ta clientèle n'est pas sa clientèle. Donc poste, vas-y, vis, fais ta vie et arrête de te comparer aux autres parce que ça ne sert à rien. Parce que tu vis juste la vie des autres par procuration. au lieu de vivre ta propre vie. En quatrième lieu, t'as l'évitement des opportunités. Alors, j'aimerais ajouter que, en fait, l'inverse peut être aussi compliqué. Non, parce que, enfin, moi, j'avoue que je... Tu me dis bonjour, je tends l'opportunité que tu me donnes, en fait. Je vois des opportunités partout et ça peut être, je pense que des fois, ça peut être un vrai défaut parce que ça a tendance à me mettre en danger souvent. Mais bon, ce n'est pas grave, j'ai l'habitude, je le vis bien. Enfin, je le vis bien, ça dépend des fois. Il y a des fois, j'ai eu des frayeurs, mais je pense que c'est quand même pire d'éviter justement des opportunités. Quand tu déclines, par exemple, des interviews, tu ne réponds pas aux messages, tu oublies d'envoyer ce devis En fait, l'origine, c'est vraiment la peur de réussir. Tu te rappelles l'épisode dont on a parlé la dernière fois ? C'est que, en fait, quand tu as peur de réussir, tu es dans l'évitement, en fait. Tu es dans l'évitement d'accomplir les actions qui pourraient te mener vers ta réussite. Donc, tu as peur de sortir de l'ombre, peur d'être vue. Exemple que je peux te donner. Eh bien, voilà. Une wedding planner te propose un rendez-vous. pour un potentiel partenariat, mais tu tardes à répondre. Tu dis, tu préfères ne pas y aller plutôt que de risquer et de mal faire. Et du coup, en fait, tu sors des excuses en mode, désolé, j'ai pas eu le temps, je reviendrai vers vous plus tard, machin, nan, nan, pour faire croire que t'es débordée, alors qu'on sait très bien que t'es sur ton canapé devant Netflix, t'es débordée de rien du tout, en fait. C'est toi qui te débordes. et derrière en fait comme je disais tout à l'heure c'est juste la peur de réussir, la peur de se retrouver dans des sphères trop grandes pour soi et de se sentir trop petit et je peux t'assurer il n'y a rien de plus bénéfique de se sentir petit dans une pièce parce qu'à partir du moment où tu te sens le plus grand ou la plus grande dans une pièce c'est que tu n'évolues pas en fait et je pense, il me semble que j'en ai déjà parlé dans un autre épisode, je ne me rappelle plus lequel Mais où je vous disais que je ressentais que j'étais devenue la plus grande dans la pièce et que j'en avais marre et que j'avais besoin de me sentir petite à nouveau dans une pièce. Quand je rentrais dans une pièce, j'avais le besoin de me sentir petite parce que j'avais besoin d'évoluer vers la future moi. Et c'est peut-être cette peur-là que tu as de te sentir trop petite, de te sentir ridicule, de te sentir pas à la hauteur, de te sentir trop petit face au grand. Et rappelle-toi l'épisode avec Cindy. N'aie pas peur d'être la petite d'un grand, en fait. N'aie pas peur d'être la petite d'un grand. Ensuite, en cinquième, tu as l'auto-dévalorisation. Tu dis que ce n'est pas si bien, que d'autres font mieux que toi, que ce n'est pas légitime là où tu es. Ça, ça m'arrive un peu des fois, parce que c'est vrai que moi, j'ai fait une croissance fulgurante, mais au même temps, je l'ai voulu, j'ai tout mis en place pour. Comme je vous disais tout à l'heure, j'ai fait des investissements risqués, je relâche rien, je fais preuve d'initiative, de créativité, etc. J'ai tout fait pour avoir cette croissance fulgurante, mais des fois, il y a cette petite voix qui te dit « je ne suis pas légitime, je suis un imposteur, etc. » Ça m'arrive, mais c'est normal, c'est humain. C'est normal, mais d'un côté, je sais que je le suis parce que j'ai tout mis en place pour, donc j'ai ma place. Et l'autodévalorisation, c'est vraiment quelque chose que je pratique, que je pratiquais souvent, que je suis en train d'essayer de me guérir parce que moi, on m'a toujours rappelé toujours plus, toujours plus. Avant, j'en rigolais en disant mon surnom, c'est toujours plus. Mais parce qu'en fait, j'avais toujours peur que les gens se sentent trop petits à côté de moi. C'est parce que je prends beaucoup de place. Où que j'aille, ce n'est pas volontaire, mais je prends de la place. Je prends de la place parce que j'en veux et que j'ai la dalle. Je prends de la place automatiquement. Et parfois, j'ai l'impression de faire peur aux gens. Et du coup, ce que je fais, c'est que je minimise mes actions, je joue petit. Et ça, c'est quelque chose sur lequel j'essaye de travailler ces derniers temps et de me dire en fait, j'en ai rien à foutre. Moi, petite, je voulais créer un empire. Ça y est, là, on va le créer, cet empire. Je n'en ai plus rien à foutre. Que tu te sentes petit à côté de moi, ce n'est pas mon problème. Si tu veux me suivre et grandir avec moi, eh bien, viens avec moi. Si tu veux rester petit, eh bien, reste petit dans ton coin. Ce n'est pas mon problème. Moi, je continue de grandir. Dès que je me sens trop grande dans une pièce, je vais dans une autre pièce où je serai petite jusqu'à ce que je grandisse. Et si je me sens encore trop grande, j'irai dans une autre pièce pour me ressentir petite et grandir. Et encore, et encore, et encore, et encore. J'en ai marre, en fait. De minimiser tout ce que je fais. J'en ai marre de dire que ce n'est pas grand-chose que je fais. Si, c'est putain de grand-chose tout ce que je fais. Et si, tu es dans ce cas-là, c'est putain de beaucoup ce que tu fais. Donc, arrête de te minimiser. Parce qu'en fait, tu te critiques tout le temps. Plus que tu te soutiennes, en fait. C'est relou, en fait. Parce que l'origine, c'est juste tes croyances méritantes en disant « Je ne mérite pas » . C'est une blessure et je pense que moi, c'est une blessure encore de mon enfance où on m'a toujours dit que j'étais bonne à rien, que je n'arriverais jamais à rien. Et d'un côté, j'avais peut-être envie d'acquiescer ça, de valider ça. Mais en fait, non, c'est elle qui est bonne à rien. C'est elle qui n'a jamais rien réussi dans sa vie. Rien d'autre que de traumatiser son enfant. C'est elle qui n'est bonne à rien. Moi, j'ai choisi de ne pas répéter ces actions et j'ai choisi de guérir, de m'élever, de grandir. et de devenir celle que je suis aujourd'hui, et de devenir celle que je deviendrai plus tard. Donc, arrête de te minimiser, en fait. Prends de l'ancrage, parce que c'est juste un manque d'ancrage, et de savoir qui tu es réellement, ce que tu veux réellement. Je te donne un exemple, mais imagine-le. Parce que ça, c'est quelque chose qui... C'est un truc qu'on fait tout le temps. Imagine-le, tu viens de finir une mise en beauté sublime. Vraiment... sublime et quand la mariée te dit waouh c'est magnifique et toi tu réponds oh tu sais j'ai fait ce que j'ai j'ai pu j'ai fait ce que j'avais à faire c'est juste mon boulot ça ça ça non elle a dit waouh c'est magnifique dont tu dis mais oui girl tu es magnifique Merci la bosse quoi putain bordel tu as fait un boulot de dingue elle te remercie donc dis lui qu'elle a raison en fait pourquoi la faire douter ? Et ça, c'est quelque chose qu'on fait souvent parce qu'on n'est jamais... Et je pense que c'est jumelé à la perfection aussi. C'est que tu cherches toujours la petite bête et qu'au lieu de voir ce qui est beau dans ton travail, tu vois le petit truc, le petit trait d'eyeliner qui ne s'est pas mis comme il faut alors que la mariée, elle ne le voit pas forcément. Si elle le voit, c'est que c'est une chipoteuse et qu'elle nous casse les bonbons. C'est dit, c'est fait. Voilà, j'en ai eu une comme ça, là, et elle m'a cassé les bonbons. Bref, derrière cette croyance, c'est juste, en fait, que dans la société, on nous fait croire que pour être quelqu'un de bien, il faut rester humble et de ne pas prendre trop de place, justement. Parce que quand tu prends trop de place, c'est que tu as le gros melon, en fait, c'est que tu es égocentrique, c'est que, ouais, tu te la pètes ou que ça y est, ça va les chevilles. Ça va les chevilles ? Ouais ça va mes chevilles elles vont très bien. Elles sont tellement lourdes, tellement j'ai de capacité girl. Bref tu vois en fait dans la société on nous fait croire qu'il faut rester humble. Mais pas du tout en fait. Qui a dit ça ? Qui a dit qu'il fallait rester humble ? Soit cette putain de badass que t'es, soit montre au monde de quoi tu es capable et arrête d'être cette fausse. Arrête d'être humblement fausse. Enfin faussement humble je sais pas comment dire mais... Oui ! Être humble, c'est super, c'est une super qualité, mais pas au détriment de toi-même, pas au détriment de ton talent, pas au détriment de ce que tu peux offrir au monde. Et en dernier lieu, c'est le fait d'abandonner juste avant la ligne d'arrivée. Comme je disais, là, tu lances un truc, tu lances un projet, mais tu l'arrêtes au moment où ça pourrait marcher. Tu te trouves une excuse pour reculer. L'origine, c'est la peur du changement, peur des responsabilités liées à la réussite. Encore une fois, on est beaucoup sur la peur de la réussite. Vous voyez, finalement, ce n'est pas tant la peur de l'échec. OK, la peur de l'échec, en fait, s'explique par seulement le fait qu'on a peur du regard des autres. Mais tout le reste, c'est la peur de réussir, en fait, la peur de grandir. Et exemple, je vais donner un exemple tout con. Voilà, imaginons que tu avais prévu de lancer ta première formation en ligne. Là, tu vois, tu as préparé ta liste email, tu as préparé tes visuels, tu as pu réparer tes pages de vente. Et trois jours avant, eh bien, tu annules tout. Tu annules tout, tu dis que ce n'est pas le bon moment. Mais au fond, tu avais juste peur que ça marche. Encore une fois, tu avais peur que ça marche. Ou aussi, tu avais peur que ça ne marche pas, tu avais peur qu'on te laisse des vents. Moi, je vous l'ai dit, je vous le dis souvent, c'est pour ça que j'aime beaucoup partager mes échecs en story, en feed Instagram, ici sur mon podcast, dans ma newsletter. J'aime partager les échecs parce que moi, quand on vient me parler, on me dit tout le temps, oh là là, j'aimerais trop être comme toi, t'as l'air tellement sûr de toi, tu réussis tout ce que tu fais. Non, non, non, je ne réussis pas tout, je vous montre ce que je veux. Pardon, j'ai tapé mon labello. Je ne réussis pas tout, en fait. Je rencontre des épreuves comme tout le monde. Et je veux normaliser le fait qu'échouer, c'est normal. Oprah Winfrey, elle s'est fait virer, les gars. Oprah Winfrey, elle s'est fait virer. Walt Disney, je ne sais pas combien de banques. Je crois qu'il y avait une centaine, même plus de banques qui lui ont dit non. Voilà, tous les plus grands ont... échoué énormément, mais ce qui différencie quelqu'un qui a réussi et quelqu'un qui ne réussit pas, c'est le nombre de fois où il s'est relevé après avoir échoué. Toi, tu dis juste, tu abandonnes même avant d'avoir échoué. Moi, pendant un an, j'ai échoué à faire des lancements, j'ai échoué, échoué, échoué. J'ai essayé des lancements, j'ai fait des... J'ai été démoralisée, etc. pendant un an, et en fait, bah... Mon échec a fait que j'ai analysé ce qui n'a pas marché et ensuite j'ai mis en place des choses pour que ça marche et là j'ai fait mon lancement et j'ai réussi au bout d'un an. Mais parce que je n'ai rien lâché en fait. Je n'ai rien lâché même si j'ai eu peur, même si j'ai été prise à la gorge parfois. Je n'ai rien lâché parce que je savais ce que j'allais obtenir en allant plus loin. Le point commun de tous ces comportements, ils ne viennent pas d'un manque de motivation. Ce n'est pas vraiment le manque de motivation, je ne t'accable pas du tout. Ils viennent en fait de croyances bien plus profondes qui tournent en boucle du type « je ne suis pas assez, moi toute ma vie on m'a fait comprendre que je n'étais pas assez et je pensais que je n'étais pas assez, je pensais que je n'étais pas assez pour être aimée, je pensais que je n'étais pas assez. » Pour avoir des amis, je pensais que je n'étais pas assez pour réussir. Je pensais que je n'étais pas assez pour pouvoir être moi-même face aux autres. Je pensais que je n'étais pas assez pour quoi que ce soit. Je n'étais pas assez belle, je n'étais pas assez charismatique, pas assez, pas assez, pas assez, pas assez, pas assez. Et c'est des croyances qui sont vraiment profondément ancrées, dont on doit apprendre à guérir toute sa vie durant. Si on n'a pas trop de chance ou si on a de la chance, ça met moins de temps, mais c'est des choses qui reviennent en boucle et qu'on doit travailler sans cesse, sans cesse, sans cesse, de se dire qu'en fait, je vais tout rater, je ne suis pas faite pour ça, les autres sont meilleurs que moi, si je réussis, on va m'en demander trop. Toutes ces croyances qui sont vraiment profondément ancrées que tu te dis. inconsciemment sans même le savoir et qui se manifestent dans tes actions. Comment remédier à ça ? Il faut identifier tes schémas récurrents. Note les situations où tu te bloques et tu recules. Mets-toi des mini-objectifs ou des actions imparfaites sans ton meilleur remède. Accepte de te tromper. Accepte de changer d'avis. Accepte l'imperfection dans tes actions. Mieux vaut avancer en fait à 60% que de rester figé à 100% parce que ça ne te mènera jamais à rien de rester figé alors que si tu avances, tu te trompes, tu améliores et tu avances. Tu te retrompes, tu améliores et tu réavances. Tu te retrompes, tu améliores, tu avances. Ça marche comme ça en fait. Ce podcast, je pense que vous avez senti la différence entre les premiers épisodes et les épisodes que je suis en train de faire actuellement. c'est parce que j'ai commencé j'ai fait j'ai fait, je me suis trompée, j'ai recommencé, j'ai fait des erreurs, etc. Mais au moins, j'ai fait en fait. Et même, je sais que les épisodes d'ici plusieurs mois seront encore meilleurs. Mais c'est parce que j'apprends en cours de route et je ne me laisse pas la place de réfléchir à « En fait, c'est nul, les gens ne vont pas aimer. » Je peux vous dire, au début de ce podcast, lorsque j'ai lancé le premier épisode pilote, j'avais envoyé l'épisode pilote à différentes personnes en leur demandant un avis global. Je voulais juste savoir, est-ce que vous avez bien aimé ou est-ce qu'il y a des trucs à changer ou est-ce que vous n'avez pas trop aimé ou c'était trop long, etc. J'ai eu des personnes, vraiment, des personnes qui se sont assises, qui ont sorti un bloc-notes, qui ont écouté ce premier épisode et ont noté absolument tout ce qu'il y avait de négatif. dans mon premier épisode pilote. Tout ce qui était négatif, il n'y avait rien de positif qui sortait de leur compte rendu. J'ai des personnes qui se sont assises en pris des notes de tout ce qui est négatif de ce que j'ai fait, alors que moi je demandais juste est-ce que t'as aimé ou t'as pas aimé ? Je te demandais pas de faire une liste de tout ce qui n'allait pas. Et je peux te dire que j'ai failli pleurer, mais j'ai pas pleuré parce que je me suis dit non. En fait, tout ce qu'elle a relevé, c'est le miroir de ce que elle, ces personnes, n'osent pas faire elles-mêmes. Ce n'est pas moi, en fait, le problème. Parce que tout ce qui a été noté négatif, ce sont des choses que moi, j'aimais. Donc, si toi, ça ne te plaît pas, je comprends, j'accepte. Je vais prendre note de quelque chose qui a été pertinente. Mais tout le reste, le choix me revient à moi et personne d'autre. Moi, je veux attirer que des personnes qui aiment ce que je fais. Si tu n'aimes pas, eh ben, c'est pas grave, je ne te retiens pas. Mais pour te dire, en fait, à quel point... J'aurais pu abandonner ce podcast dès le premier mois parce que des personnes se sont assises et ont pris des notes de tout ce qui était négatif de mon premier épisode. Entoure-toi de personnes qui te poussent vers le haut, c'est vraiment important en fait de s'entourer des bonnes personnes. Entoure-toi de personnes qui te poussent vers le haut, tous les personnes qui mettent du drama dans ta vie, vire-les. Le drama ça ne mène à rien, ok c'est sympa, ça te divertit quelques minutes, ça te donne un shoot de dopamine parce que tu te sens supérieur par rapport à quelqu'un qui vit une situation de merde, mais ça ça ne te mènera à rien dans la vie, juste te rester bloqué dans tes 60%, dans tes 100% où tu ne fais rien et que tu es là juste à te comparer et tu es dans le jugement des autres et vu que toi tu es dans le jugement des autres, tu as peur que les autres te jugent et du coup tu t'auto-sabotes. En ne faisant rien aussi. Parce que ça, le jugement, c'est une sorte d'autosabotage finalement. Et entoure-toi des bonnes personnes comme une coach, un mentor, ou même une communauté engagée. Tout ce que tu peux retrouver dans mon univers. Petit placement produit, t'as vu ? Non, je rigole. Tu n'as pas à porter ça toute seule. Il y a des personnes, que ce soit moi ou quelqu'un d'autre, peu importe. Tu n'as pas à porter ça toute seule. Entoure-toi des bonnes personnes, que ce soit des amis, des proches de ta famille, que ce soit des consoeurs, des pères, des coachs, des mentors. Entoure-toi des bonnes personnes pour avancer. Et si tu veux aller plus loin, envoie-moi phoenix en DM Instagram et je te dis à la semaine prochaine. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu souhaites aller plus loin en te libérant de toutes tes croyances limitantes, écris-moi phoenix en DM Instagram. Si tu as apprécié cet épisode, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcasts. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager cet épisode à une amie ou consoeur qui en aurait réellement besoin. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.