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33min |03/09/2025
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Description

🎧 Épisode 1 – Revenir à soi pour mieux rebondir


Dans ce premier épisode du challenge audio Beauty Business Boost, on démarre là où tout commence : en reconnectant avec toi-même.


Tu vas comprendre pourquoi c’est essentiel de faire le tri dans ce qui te pèse, ce que tu as mis de côté, et ce que tu repousses.


🎯 Objectif : prendre un temps d’introspection pour t’alléger et relancer ton élan pro.


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✨ Le matériel que j'utilise :

Le micro : https://amzn.to/4auyN1v

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🎶 Musique:

Jingle:

Infinite Summer - DPmusic

https://icones8.fr/music/track/infinite-summer--1

Fugue :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 32 du podcast BOOST IT. C'est aussi l'épisode 1 du challenge Beauty Business Boost. C'est une mini formation audio pensée pour t'aider à structurer un business de mise en beauté qui te ressemble et qui cartonne. Dans ces 13 épisodes, on va parler de mindset, cliente idéale, tarifs, visibilité, tout ce qu'il te faut pour construire les fondations d'un vrai empire. Tu peux les écouter à ton rythme, mais surtout ne reste pas en mode spectatrice. Passe à l'action, c'est ce qui te fera réussir. Et pense à jeter aussi un coup d'œil dans les notes de cet épisode. Je t'y ai mis toutes les informations pour rejoindre ma newsletter afin de recevoir les exercices et les supports directement par mail afin de t'aider pour passer à l'action. Et si tu arrives après la guerre, ne t'inquiète pas, j'ai pensé à toi. Va quand même dans les notes, je t'y laisserai une surprise à la fin du challenge. Tu veux faire évoluer ton activité, générer plus de chiffres d'affaires, attirer des clientes plus alignées ? Avant de passer à l'action, il faut d'abord regarder en face ce qui est là. Et ça, on le fait rarement. Parce que ça demande de ralentir, d'être honnête, de sortir du mode « je gère » pour oser dire « je suis peut-être paumée en fait » . Mais je te le dis, il n'y a rien de plus puissant que de repartir de là où tu en es vraiment. Pas d'où tu aimerais être, c'est le point zéro et c'est là qu'on va commencer. Laisse-moi te raconter comment Bosaïti est né. Toute ma vie, j'ai toujours su ce que je voulais faire. Ma vie était une succession de projets que je menais à terme. Jusqu'au 20 juin 2025 quand tout a basculé. J'en ai parlé plusieurs fois dans mon podcast du fait que j'avais un projet de beauty truck qui est toujours... en cours, si je puis dire. Enfin bref, je n'ai toujours pas été livrée depuis presque deux ans, donc presque deux ans de retard de livraison. Et en fait, c'était la première fois de ma vie que je ne menais pas un projet à terme. J'ai toujours su ce que je voulais, j'ai toujours dit par exemple, j'ai toujours dit qu'entre 20 et 25 ans j'aurai mon premier enfant, je l'ai dit il y a 20 ans. J'ai toujours dit que de tel moment à tel moment... je travaillerai et j'habiterai seule. À 18 ans, j'étais en apprentissage et j'ai eu mon appartement à 18 ans. J'ai toujours su à peu près où est-ce que je serais dans ma vie, qu'est-ce que je ferais. J'ai toujours connu les projets que je voulais mener. Je me laissais quand même un laps de temps de quelques années sur certains projets. Je n'ai jamais été fermée sur comment arriver à mon but final. J'ai toujours en tête mon but final, mais... J'ai toujours été ouverte à me dire en fait aujourd'hui c'est comme ça, demain c'est comme ça, après demain ce sera comme ça. Je me suis toujours adaptée mais à ce moment-là de ma vie en fait je me suis dit ça y est la galère est enfin finie. L'adolescence où j'ai galéré, le début de ma vie d'adulte où j'ai galéré, ça y est enfin je vais avoir le moment de me stabiliser enfin parce que le but de ce camion-là était de me stabiliser dans mon entreprise. avoir une rentrée d'argent stable, etc. tous les mois. Et en fait, tout a volé en éclats le 20 juin 2024. Pardon, j'ai dit 2025 tout à l'heure, mais c'était 2024. Et à ce moment-là, tout s'est effondré. Parce que c'était la première fois où vraiment je déléguais une grosse partie de mon entreprise à quelqu'un d'autre. Donc ça m'a aussi... confortée au début dans le fait qu'il ne faut jamais faire confiance aux autres mais par la suite il m'a fallu du temps pour réapprendre à faire confiance aux autres et de me dire en fait non c'était juste un connard et qu'en fait les autres ne sont pas forcément comme ça mais c'est vrai que toute ma vie j'ai toujours galéré seule, j'ai toujours travaillé seule j'ai toujours fait les choses par moi-même même à l'école en fait ma mère ne s'occupait pas de moi, je m'occupais de moi-même Par exemple, les sorties scolaires, je remplissais la fiche de la sortie scolaire et je disais juste à ma mère, signe, j'ai une sortie tel jour. Et puis voilà, c'était tout. Elle ne s'intéressait pas à ce qui allait arriver, si j'avais besoin de vêtements, si j'avais besoin de chaussures, si j'avais besoin de baskets ou de bottes de pluie, etc. Je lui disais juste, tel jour on a une sortie à tel endroit, il me faut ta signature et ça s'arrêtait là. Je me suis toujours occupée de moi. moi-même. Et donc, je n'ai pas l'habitude de laisser faire les autres et il m'a fallu un grand mais vraiment un énorme effort de me dire que je vais déléguer cette tâche-là à quelqu'un. Ce n'est pas une tâche, c'est une mission en fait que j'ai déléguée à cette personne-là. J'ai demandé à cette personne-là de me construire un salon de coiffure sur quatre roues. J'aurais pu le faire moi-même, je vous le dis, j'aurais été capable de le faire moi-même. Mais Là, je me suis dit, Valentina, tu t'es donné deux ans pour mener ce projet à terme. Si tu veux le finir en deux ans, il te faut un professionnel. Si tu veux le faire toute seule, il te faudra cinq ans. Mais au final, j'ai fait appel à un professionnel. Nous y voilà quatre ans après, ce projet n'est toujours pas terminé. Peut-être que finalement, je le finirai l'année prochaine et ça fera cinq ans du coup. Je ne sais pas. Mais bref, tout ça pour dire qu'en fait, à ce moment-là, j'avais fait tout mon schéma. Le camion est prêt, je stabilise ma clientèle pendant un an, ensuite je m'occupe de la préparation de mon mariage, ensuite nous achetons notre maison, ensuite nous nous lançons dans le projet de bébé 2, ou alors entre tout cela, on aurait pu se lancer dans le projet bébé 2, mais une fois que je serai rentrée dans ma belle robe de mariée quand même, parce que bon, j'ai pas mis autant d'argent dans une robe pour ne pas rentrer dedans, mais ce n'est pas le sujet. Tout était programmé, tout était parfait. Tout était prêt, tout était en attente. Mais le 20 juin 2024, tout est parti en éclat parce que je suis rentrée en litige avec mon fournisseur. Je mène jusqu'à présent un procès avec ce fournisseur que j'espère gagner et que je vais gagner bien sûr parce que j'ai raison en fait. Mais pour la première fois de ma vie, j'étais totalement perdue. Enfin, je mens. Ce n'est pas la première fois de ma vie où j'étais perdue. J'ai eu cette sensation-là aussi quand j'ai fini mes études. Quand j'ai terminé mon bac, mon BP de coiffure, quand j'ai eu mon diplôme, j'ai eu une petite période de flottement où je me demandais qu'est-ce que j'allais faire de ma vie. Est-ce que je devrais aller dans une entreprise ? Est-ce que je devrais me lancer tout de suite à mon compte ? Normalement, encore une fois, à ce moment-là, j'avais le schéma parfait. Je finis le BP. Je vais dans une entreprise où je travaille pendant deux ans. Je prends de l'expérience et ensuite je me lance à mon compte après que nous ayons acheté notre maison. Il y a toujours ce projet de maison qui flotte dans tous les projets. Mais en fait, le Covid a fait que je me suis dit que je n'allais pas perdre mon temps à travailler pour quelqu'un d'autre et je me suis lancée tout de suite à mon compte. Trois mois après, je crois, j'ai eu mon diplôme en juillet 2021. Et puis, je me suis lancée à mon compte en octobre 2021. Trois mois après, je me suis lancée à mon compte au lieu de chercher un CDI. Il était hors de question pour moi d'être employée. Donc, je n'ai jamais été employée de ma vie. Et je pense que jamais je ne le serai. Même s'il m'arrive de refaire mon CV parfois. Bref. Donc, ça, c'était un petit flottement. Ça a duré quelques mois. Et encore, ça a duré, allez, 48 heures. Parce que je me suis rionnée quand je me suis dit, toi, Valentine, allez chercher un CDI. Never. Et du coup, en fait, ça a été juste le temps de préparer tout ce qu'il me fallait pour me lancer à mon compte. Mais le flottement que j'ai eu après le 20 juin 2024, après la déception de voir mon projet sur lequel j'ai travaillé pendant deux ans partir en éclats, eh bien, je me suis dit qu'en fait, c'était fini. C'est que je me suis dit qu'en fait, c'était fini. J'allais être obligée d'aller travailler pour quelqu'un d'autre. J'ai commencé à faire des CV, j'ai fait un burn-out encore une fois. À ce moment-là, vraiment, quand je vous dis burn-out, c'est que pendant un mois, j'étais dans un état végétatif, mais vraiment, je ne sais pas. Encore une fois, j'ai l'impression que cette période-là de ma vie, c'était un black-out. Je ne me rappelle même pas comment j'ai fait pour aller sur les mariages que j'avais entre le mois de juin et le mois de septembre de l'année 2024. Je ne sais pas comment j'ai fait, et pourtant j'ai fait. Pour moi, c'est une période, en fait, j'ai comme un blackout, en fait, parce que je me vois, en fait, sur le canapé. Je n'arrivais pas à boire, même à boire ni manger ou quoi que ce soit. Mon conjoint était obligé de me ramener, de me dire de boire, en fait. J'en étais à un point où mon conjoint était obligé de me dire de boire. Il était obligé de me traîner dans la chambre pour dormir. J'en étais à ce stade-là, en fait. J'ai, en fait, toute la pression que j'avais sur les épaules depuis toute ma vie. Sans retomber d'un seul coup, et j'ai tout pris en pleine face. Et pour la première fois de ma vie, j'étais dans un état où je me disais, mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Je suis une merde ! À cause de moi, ma famille ne va pas pouvoir avoir sa maison, on ne va pas pouvoir manger comme il faut, parce que du coup, j'étais dans un état où je n'arrivais même plus à accepter les rendez-vous. Parce que certes, les mariages étaient déjà programmés, donc je n'avais pas le choix, j'étais obligée d'y aller. Mais les autres rendez-vous, dès que j'avais une demande de vie, je pleurais, je ne voulais pas répondre. Quand on m'appelait pour prendre un rendez-vous pour une coupe ou une couleur, ou un brushing ou quoi que ce soit, je pleurais, je ne voulais pas répondre. Je me cachais, je ne voulais pas répondre. Je voulais qu'on me laisse tranquille, je ne voulais plus rien faire. Et donc forcément, mon mois a été catastrophique. Mon mois d'août, je n'ai jamais eu un mois d'août aussi pourri de toute ma carrière. Je crois même que mon premier mois d'août n'a pas été aussi pourri que celui de l'année dernière. Mais parce que je n'arrivais absolument à rien, à rien du tout. Heureusement que mon mois de juin était super. Et que cela m'a permis de pouvoir, inconsciemment, de pouvoir lâcher prise. Mais c'était un lâcher prise nécessaire. Et pendant plusieurs mois, je me suis sentie perdue. Vraiment perdue. J'étais là en mode, mais je vais faire quoi l'année prochaine ? Je vais faire quoi ? Je vais faire quoi en fait ? Je vais faire quoi de ma vie ? Je vais faire quoi ? C'était la question. Je vais faire quoi ? J'ai envie de quoi ? Je ne savais même plus de quoi j'avais envie. Moi qui savais qu'à 40 ans, je ferais le tour du monde. Je ne savais même pas ce que j'allais faire demain, pour vous dire. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai jamais connu, en fait. C'est quelque chose que je n'ai jamais connu, parce que comme j'ai dit au début de cet épisode, toute ma vie est rythmée de projets. J'ai connu ma mère à 8 ans, et à partir du moment où j'ai commencé à vivre avec elle, je me suis dit qu'à 18 ans, je partirais de chez elle. À 18 ans, je suis partie de chez elle. Je me suis dit qu'entre 20 et 25 ans, j'aurai mon premier enfant. À 20 ans, j'ai eu mon premier enfant. Je me suis dit qu'à 40 ans, je ferais le tour du monde. À 40 ans, les gars, je vous le dis, je ferais le tour du monde. Mais là, à cet instant T, je ne savais plus quoi faire. Et il m'a fallu des mois et des mois pour revenir à moi. Il m'a fallu aller par des thérapies, parce que si tu en ressens le besoin, si tu as le besoin, n'aie pas honte. On ne peut pas tout faire seul. Et ça, c'est quelqu'un qui a l'habitude depuis toujours de se débrouiller seul qui te le dit. Tu ne peux pas tout faire seul. À un moment donné, il faut déléguer, il faut te faire aider. Si tu sens que c'est une aide médicale que tu as besoin, fais-le. J'ai même à cette période-là succombé à des antidépresseurs parce que moi je suis plutôt du genre, les antidépresseurs c'est pour les faibles, ce genre de choses c'est pour les faibles, la thérapie c'est pour les faibles. Non ! en fait, c'est une forme de puissance. Bon, maintenant, je le dis maintenant parce que du coup, j'y suis passée. Mais non, pour de vrai, plus sérieusement. Faire une thérapie, ce n'est pas pour les faibles. Avoir recours à des antidépresseurs, ce n'est pas pour les faibles. Donc, si tu penses que tu as d'abord besoin de passer par une phase d'accompagnement thérapeutique, fais-le. Une formation viendra par la suite. Ne te lance pas dans des formations ou quoi que ce soit, alors que tu as un bagage émotionnel à réparer avant. Donc, si tu es dans le cas où tu as un bagage émotionnel à réparer, commence par ce bagage émotionnel avant de te faire accompagner professionnellement. Par moi, bien sûr. Donc, j'ai eu des thérapies. Donc, j'ai vu pendant un an, en fait, si vous voulez tout savoir, entre 2023 et 2024, je suivais plusieurs thérapies. Et en fait, le camion n'est venu que m'achever, en fait, émotionnellement. J'étais déjà dans une, on va dire, dans une dépression, dépression où j'avais vraiment besoin, où c'était vraiment nécessaire que je me fasse aider. Mais le camion est venu rajouter à la dépression une sorte de burn-out, donc j'ai fait un combo les gars. Et en fait, je me suis fait aider entre 2023 et 2024 pour aller mieux. J'ai vu des psychologues, j'ai vu des psychiatres, j'ai vu... conseillères conjugales, seules du coup, parce que monsieur n'a jamais pu venir, il n'était jamais là. J'ai vu quoi ? J'ai vu des infirmières, j'ai vu des plein de professionnels de la santé afin de guérir cette partie de moi qui me suivait depuis enfant, qui avait besoin d'être écoutée parce que si ma vie a été toujours rythmée de projets, c'est parce que je ne voulais pas écouter cette voix-là qui me réclamait d'être écoutée. Je préférais rester occupée tout le temps plutôt que de rester dans le silence et d'écouter cette voix. Et en fait, c'est pour ça que je dis souvent sur Instagram que finalement, cette histoire du camion a été pour moi une bénédiction parce qu'à cause ou grâce à ce camion ou grâce à ce fameux 20 juin 2024, j'ai été obligée de faire un stop net sur tout. Mais vraiment, pour la première fois de ma vie, j'ai été obligée de tout stopper et de me poser les bonnes questions. Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu as envie ? Où veux-tu aller ? Où en es-tu maintenant ? Et je n'avais pas de réponse à l'instant T et donc j'étais obligée de chercher ces réponses-là parce que sans ces réponses-là, je ne savais pas où j'allais. Donc entre le mois de juin, entre fin juin et début décembre 2024, j'ai navigué à l'aveugle, à la recherche perpétuelle de ce que je voulais. La nature fait bien les choses, l'univers fait bien les choses, ou Dieu fait bien les choses, peu importe en quoi tu crois. L'univers fait bien les choses parce qu'en août 2024, j'ai réservé un séminaire de 4 jours, il me semble, dans une bulle, on va dire, enfin pas dans une bulle, mais entre nanas, entre filles, entre entrepreneurs, qui n'avaient absolument rien à voir avec le métier de la coiffure. Je le précise parce que je voulais vraiment aller en dehors de mon métier. Je voulais vraiment être dans un truc où je ne pensais pas à un enfant, pas à un mari, pas au boulot, mais juste à moi. Donc j'ai réservé ce séminaire-là de quatre jours où j'étais vraiment dans une bulle. Mon téléphone, je n'y répondais plus. J'étais entre meufs entrepreneuses, certaines étaient millionnaires. Et puis il y avait moi, totalement perdue, qui ne savait plus quoi faire de sa vie, mais qui me sentait assez en sécurité pour exposer toutes mes incertitudes à ces personnes. Ces personnes que je n'avais jamais vues de ma vie, et ces personnes en qui j'ai eu totale confiance parce que j'étais dans une safe place. Grâce à ces personnes-là, aujourd'hui, je suis ici, à faire ce podcast avec vous, grâce à ces personnes-là. Parce qu'au cours de ces quatre jours, j'ai repris confiance et j'ai décidé qu'en fait, cette mésaventure ne devait pas m'empêcher de faire confiance aux autres. Parce qu'il y a des personnes bien qui me veulent du bien et qui m'aiment. Et ça, je l'ai appris lors de ce séminaire que j'ai eu au mois d'octobre 2024. Ensuite, en novembre... Je suis partie à l'étranger. Ce voyage à l'étranger était en réalité censé être le cadeau que je m'offrais après réception du camion. Donc en janvier de l'année 2024, j'avais réservé ce voyage en récompense au dur labeur, à ces deux années et demie à travailler sur ce projet de camion, puis à la livraison de ce camion, je m'étais offert une récompense. Parce que c'est important de se récompenser. pour les choses que l'on fait. Ce voyage de deux semaines était couplé d'une semaine de séminaire à Cancun et une semaine entre amis à Los Angeles. Finalement, ces deux semaines se sont transformées en thérapie entre guillemets. Quand je suis arrivée à Cancun, la première chose que j'ai fait, c'est que j'ai mis mon téléphone en mode avion. Mais je crois même déjà depuis l'avion, mon téléphone était en mode avion et il n'a pas quitté le mode avion. Jusqu'à ce que nous rentrions en France deux semaines après. Donc, je n'avais aucune nouvelle de mon fils. Je n'avais aucune nouvelle de mon conjoint. Si, entre deux. Entre deux, allez, je mens. Entre deux, j'ai quand même pris des nouvelles parce que voilà quoi. Mais, en voyage, j'étais là pour moi. J'avoue que le séminaire, finalement, j'en avais rien à battre. Le séminaire, finalement... J'allais aux formations avec les coiffeurs, il y avait des coiffeurs de renom, il y avait Stéphane Amaru, il y avait Océana Vaquian, il y avait Garance et Kevin Pouliès et The Babe, et il y avait aussi Corrado. Il y avait plein de coiffeurs de renom, il y avait La Typique qui était présente, enfin, il y avait plein de coiffeurs de renom. Et moi, personnellement, je n'en avais strictement rien à battre. J'étais le mauvais élève de la classe. Vous voyez les élèves qui sont au fond de la classe, qui n'écoutent rien, qui sont en train de dessiner sur une feuille ? Eh bien, c'était moi. Alors que toute ma vie... J'étais l'élève qui était sur le premier rang, voire collé au bureau du professeur. Ça, c'était moi avant. Mais pendant cette semaine de séminaire, j'étais l'élève, j'étais le cancre qui était derrière et n'écoutait rien. Parce que je m'en fichais. Tout ce que je voulais, c'était aller me poser au bord de la plage et me vider la tête. C'est tout ce que je voulais. Ensuite, nous sommes partis à Los Angeles. Bon là, c'était 100% vacances, donc c'est super. Mes potes, parce que du coup j'étais avec deux amis, mes potes ils ont pété des câbles. Moi j'étais vraiment dans mon nuage. Je mettais trois heures à marcher, j'étais là, je flânais, je regardais à droite à gauche, je m'arrêtais prendre en photo un pigeon qui passait par là. Vraiment, j'étais en mode, dans ma tête vous voyez le Simpson, Homer Simpson, quand il a le singe qui joue dans sa tête. Eh bien c'était moi pendant ces deux semaines-là, parce que c'est ce dont j'avais besoin. Vraiment juste être Valentina. Et c'est justement à ce moment-là que j'ai commencé à me poser des questions sur le nom de mon entreprise. Parce qu'avant, je me nommais Roxy Beauty Truck. Enfin, j'ai commencé par Roxy Beauty, puis Roxy Beauty Truck. Et puis aujourd'hui, je suis Valentina Denis Beauty. J'ai repris mon nom. Parce que, mine de rien, même si au début, Roxy Beauty et Roxy Beauty Truck, c'était un délire. En fait, c'était une échappatoire. Je voulais fuir. le passé. Et en fait, à ce moment-là, j'en ai eu marre de fuir. Je voulais affronter les choses et je voulais me réapproprier mon identité. Donc la première décision que j'ai faite pour mon avenir, ça a été de me réapproprier mon identité et de me nommer simplement Valentina. Bon, j'ai mis Denis parce que je ne souhaitais pas prendre mon nom de jeune fille. Donc j'ai pris mon nom d'épouse en avance. Ensuite vient le mois de décembre où là je fais un troisième séminaire. J'ai enchaîné les séminaires sur la fin 2024. Comme quoi en fait il n'y a pas de hasard parce que ces séminaires, si vous voulez, ce troisième séminaire que j'ai fait, en fait c'est simplement suite au premier séminaire que j'ai fait en octobre dans la maison, dans une petite bulle, avec d'autres entrepreneuses qui ne sont pas du tout du métier de la coiffure. Eh bien, lors de ce séminaire... je partageais le lit, pas la chambre le lit avec une écrivaine, cette écrivaine est aussi psychologue et nous avons beaucoup échangé le soir au lit nous avons beaucoup échangé le soir au lit et justement où je lui parlais du fait que voilà tout ce que je viens de vous dire que pour la première fois de ma vie j'étais perdue je ne savais pas quoi faire etc et elle a été d'une grande aide parce qu'elle m'a donné beaucoup de conseils Et, notamment, elle avait un séminaire de prévu à la Grande Motte en décembre. Et suite au séminaire que nous avons fait ensemble, il y a eu une telle belle entente entre toutes, qu'elle nous a toutes invitées gratuitement à son séminaire qui avait lieu à la Grande Motte en décembre. Donc, ni une ni deux, je me suis bloquée mon créneau et j'y suis allée. Et je précise que, sur ce week-end-là, une de mes amies allait se marier. Je lui avais dit que je lui ferais sa coiffure et son maquillage. Mais... J'avais besoin d'aller à ce séminaire. J'ai donc dit à mon amie, je suis désolée, mais je ne pourrais pas m'occuper de toi lors de ton mariage. Je peux te proposer des collègues qui s'occuperont de toi, mais là, j'ai quelque chose de très important à faire et malheureusement, ça tombe sur la même date que ton mariage. Donc, toi qui rend des services gracieusement, n'aie pas peur en fait de te mettre au premier plan, s'il y a besoin. Elle a compris. Nous sommes toujours amis, nous discutons, etc. Elle ne l'a pas mal pris, je lui ai expliqué. Enfin, je ne lui ai même pas expliqué, je lui ai simplement dit que j'avais quelque chose de très important à ce moment-là et que je ne pouvais pas. Donc, c'est comme ça et pas autrement. Et elle a compris. Et elle a trouvé quelqu'un d'autre finalement. Et ça s'est très bien passé. Je suis rentrée de la grande motte et j'ai enchaîné la soirée sur son mariage jusqu'à 2h du mat. Mais simplement, je ne pouvais pas être là le matin. pour la préparer, c'est tout. Donc lors de ce séminaire à la Grande Motte qui a duré deux jours je crois, c'était deux jours oui, dans un grand amphithéâtre, nous étions à peu près 300 femmes. Encore une fois, des femmes de tout bord. Je crois qu'il y avait une seule maquilleuse dans la pièce et puis il y avait moi. Nous nous sommes occupées de l'une des intervenantes pour le séminaire. Mais c'était d'une telle puissance, c'était d'une telle puissance ce séminaire. Et j'en suis ressortie encore plus forte parce que lors de ce séminaire, nous avons eu plusieurs mises en action. C'est pour ça que j'adore les mises en action dans mon podcast, dans mes formations, sur mon Instagram, partout. J'adore les mises en action parce que sans ça, on n'avance pas. On peut écouter autant de podcasts, on peut lire autant de livres, on peut regarder autant de documentaires qu'on veut. Si on ne met pas les choses en action, on n'avance pas. Et lors de ce séminaire... Nous avons eu plusieurs exercices, dont un où nous devions nous mettre en groupe de trois, donc avec trois inconnus, donc il fallait prendre les deux premières personnes que l'on voyait dans la salle et se mettre en groupe avec elles. Et avec ces trois inconnus, avec ces deux autres inconnus, pardon, nous étions trois, et chacune de nos tours, on devait parler au futur. On devait parler comme si on était dans un an, où on en serait. Et je vous le dis. Je me suis surprise à parler de choses dont je n'avais jamais réellement pensé ou auxquelles j'avais pensé mais qui étaient un peu en fouille. Et c'est à ce moment-là que j'ai recommencé à avoir les yeux qui brillent, j'ai recommencé à sourire en pensant au travail parce que jusqu'à quelques jours avant, le travail était une source d'angoisse pour moi alors que j'ai toujours adoré ce que je faisais. À ce moment-là, j'étais pleine d'entrain, j'étais pleine de vie à nouveau face à mon avenir. Mon avenir était encore brouillon, mais il y avait quelques petits indices sur ce que je pouvais faire par la suite. Et c'est comme ça qu'en fait, Bosaïti est né. Parce que Bosaïti est une idée que j'avais déjà depuis un an. Il ne s'appelait pas Bossaïti à ce moment-là, il n'avait pas encore de nom, mais je savais que je voulais faire un podcast. Parce que un an auparavant, j'avais créé un podcast personnel qui m'a servi de thérapie pour justement par rapport aux soucis que j'avais personnellement. Et du coup j'avais créé un podcast anonyme, un podcast thérapie que j'avais utilisé pour me libérer de certains mots, M-A-U-X. des mots que j'avais et qui m'empoisonnaient l'esprit et le corps, je les ai couchés sur un podcast. Et je me suis dit, tiens, ça serait bien de faire un podcast aussi pour les professionnels. Mais je ne me suis pas lancée dans ce projet-là parce que je me suis dit, j'ai le camion qui va arriver, je n'aurai pas le temps, j'aurai trop de clients, etc. Blablabla. Puis je n'ai jamais eu le camion. J'ai quand même lancé le podcast parce que je trouvais que c'était important de partager mon aventure, entre guillemets, de partager les choses qui m'ont aidée et surtout, merde, on n'est pas des sous-métiers en fait. La coiffure et le maquillage sont des métiers très peu considérés et j'avais envie que ça s'arrête. On n'est pas des idiotes en fait. Je ne suis pas idiote. Si j'avais voulu, je serais... Aujourd'hui, avocate ou médecin ou ingénieur ou tout ce que vous voulez, avec le bagage que j'ai et avec les compétences intellectuelles que j'ai, j'aurais pu faire tout ce que je voulais. Mais je voulais être coiffeuse par passion. C'est la passion qui me guide. Et ça l'a toujours été, en fait. Donc les coiffeuses ou les maquilleuses ne sont pas des idiotes. Nous ne sommes pas idiotes, en fait. Et c'est ce que je voulais prouver avec ce podcast. Prouver au monde, en fait, que... Les coiffeuses ne sont pas coiffeuses parce qu'il ne restait plus que ça à choisir en sortant du collège. Les maquilleuses ne sont pas maquilleuses juste parce qu'elles aimaient jouer au Barbie. Elles sont là parce qu'elles l'ont choisie. Tu es là parce que tu l'as choisie. Si tu écoutes cet épisode, c'est parce que tu l'as choisie. Donc voilà comment Bossaïti est né le 29 janvier 2025. Et aujourd'hui, je suis très heureuse d'être face à toi pour te raconter cette histoire. Parce que sans ça, je ne serais pas là. aujourd'hui. En fait, ce 20 juin 2024, ça a vraiment été la première fois de ma vie que je m'autorisais à faire une vraie pause, une réelle introspection et à réalité de vouloir fuir l'inaction. Comme j'ai dit tout à l'heure, si j'étais tout le temps en action, c'est juste parce que je voulais fuir quelque chose. J'ai simplement décidé en fait de baisser ma garde pour la première fois de ma vie et de regarder ce que je vivais intérieurement. J'étais épuisée, j'étais frustrée, j'étais perdue, mais je n'osais pas me l'admettre avant d'y être obligée par la force des choses. J'avais vraiment peur de paraître faible et à force d'éviter le face à face, Je m'étais perdue dans des stratégies qui ne me ressemblaient pas. Le jour où j'ai osé faire le point, vraiment, sincèrement, c'est là que tout a commencé à bouger. Je me suis retrouvée et mon business s'est réaligné. Et aussi, bordel, je n'ai jamais vu autant d'heures miroir de ma vie qu'entre la période du mois d'octobre et de décembre 2024. Tous les jours, je voyais une dizaine d'heures miroir par jour. Ce qui m'a aussi réconfortée dans le fait que j'étais sur le bon chemin. Petit aparté spirituel avant de passer à la suite. Alors, quel est l'enseignement que tu devrais tirer de cette histoire ? C'est que ton évolution commence toujours par une prise de conscience. Avant d'ajouter des outils, des stratégies ou des formations, commence par te demander où j'en suis aujourd'hui honnêtement. Qu'est-ce qui me pèse vraiment ? Et qu'est-ce que je repousse depuis trop longtemps ? Parce que tant que tu ne te mets pas de lumière sur tes blocages, il continue à diriger tes choix en douce. Et attention, cet état des lieux n'est pas là pour t'écraser. Il est là pour te remettre à ta place de chef. C-H-E-F-F-E. Chef. De femme qui regarde la réalité. et qui choisit de reprendre le lead. Maintenant, voici ton premier exercice. C'est un petit exercice très rapide pour faire le point, ton point de départ. Bon, rapide, j'espère pas trop quand même. Prends vraiment le temps, au calme, de répondre à ces trois questions. Question numéro 1. Qu'est-ce qui me pèse le plus en ce moment dans mon activité ? Question numéro 2. Qu'est-ce que j'ai arrêté de faire par peur ou par fatigue ? Question numéro 3. Qu'est-ce que je sais que je devrais faire, mais que je repousse depuis des semaines, ou peut-être des mois, ou voire années ? C'est ton socle. Tu n'as pas besoin de le montrer, tu as juste besoin de ne plus le nier. Prends le temps de faire cet exercice sincèrement. Sois sincère avec toi-même. Ne te mens pas, personne ne va te regarder. Tu es ta seule juge pour cet exercice. Cette semaine, je t'invite à oser vraiment cette pause. Ce petit moment de lucider entre toi et toi. Pas pour te juger, mais pour te libérer. Si tu veux me partager tes réponses ou ton ressenti, tu peux le faire en DM sur Insta, ou par mail, ou simplement garder ça pour toi. Et la semaine prochaine, on passe à la suite logique. Posez ta vision. Tu ne peux pas viser plus grand si tu ne sais pas ce que tu veux vraiment. Je te retrouve dans l'immersion 2 pour ça. En attendant, prends ce moment, il t'appartient.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Description

🎧 Épisode 1 – Revenir à soi pour mieux rebondir


Dans ce premier épisode du challenge audio Beauty Business Boost, on démarre là où tout commence : en reconnectant avec toi-même.


Tu vas comprendre pourquoi c’est essentiel de faire le tri dans ce qui te pèse, ce que tu as mis de côté, et ce que tu repousses.


🎯 Objectif : prendre un temps d’introspection pour t’alléger et relancer ton élan pro.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 32 du podcast BOOST IT. C'est aussi l'épisode 1 du challenge Beauty Business Boost. C'est une mini formation audio pensée pour t'aider à structurer un business de mise en beauté qui te ressemble et qui cartonne. Dans ces 13 épisodes, on va parler de mindset, cliente idéale, tarifs, visibilité, tout ce qu'il te faut pour construire les fondations d'un vrai empire. Tu peux les écouter à ton rythme, mais surtout ne reste pas en mode spectatrice. Passe à l'action, c'est ce qui te fera réussir. Et pense à jeter aussi un coup d'œil dans les notes de cet épisode. Je t'y ai mis toutes les informations pour rejoindre ma newsletter afin de recevoir les exercices et les supports directement par mail afin de t'aider pour passer à l'action. Et si tu arrives après la guerre, ne t'inquiète pas, j'ai pensé à toi. Va quand même dans les notes, je t'y laisserai une surprise à la fin du challenge. Tu veux faire évoluer ton activité, générer plus de chiffres d'affaires, attirer des clientes plus alignées ? Avant de passer à l'action, il faut d'abord regarder en face ce qui est là. Et ça, on le fait rarement. Parce que ça demande de ralentir, d'être honnête, de sortir du mode « je gère » pour oser dire « je suis peut-être paumée en fait » . Mais je te le dis, il n'y a rien de plus puissant que de repartir de là où tu en es vraiment. Pas d'où tu aimerais être, c'est le point zéro et c'est là qu'on va commencer. Laisse-moi te raconter comment Bosaïti est né. Toute ma vie, j'ai toujours su ce que je voulais faire. Ma vie était une succession de projets que je menais à terme. Jusqu'au 20 juin 2025 quand tout a basculé. J'en ai parlé plusieurs fois dans mon podcast du fait que j'avais un projet de beauty truck qui est toujours... en cours, si je puis dire. Enfin bref, je n'ai toujours pas été livrée depuis presque deux ans, donc presque deux ans de retard de livraison. Et en fait, c'était la première fois de ma vie que je ne menais pas un projet à terme. J'ai toujours su ce que je voulais, j'ai toujours dit par exemple, j'ai toujours dit qu'entre 20 et 25 ans j'aurai mon premier enfant, je l'ai dit il y a 20 ans. J'ai toujours dit que de tel moment à tel moment... je travaillerai et j'habiterai seule. À 18 ans, j'étais en apprentissage et j'ai eu mon appartement à 18 ans. J'ai toujours su à peu près où est-ce que je serais dans ma vie, qu'est-ce que je ferais. J'ai toujours connu les projets que je voulais mener. Je me laissais quand même un laps de temps de quelques années sur certains projets. Je n'ai jamais été fermée sur comment arriver à mon but final. J'ai toujours en tête mon but final, mais... J'ai toujours été ouverte à me dire en fait aujourd'hui c'est comme ça, demain c'est comme ça, après demain ce sera comme ça. Je me suis toujours adaptée mais à ce moment-là de ma vie en fait je me suis dit ça y est la galère est enfin finie. L'adolescence où j'ai galéré, le début de ma vie d'adulte où j'ai galéré, ça y est enfin je vais avoir le moment de me stabiliser enfin parce que le but de ce camion-là était de me stabiliser dans mon entreprise. avoir une rentrée d'argent stable, etc. tous les mois. Et en fait, tout a volé en éclats le 20 juin 2024. Pardon, j'ai dit 2025 tout à l'heure, mais c'était 2024. Et à ce moment-là, tout s'est effondré. Parce que c'était la première fois où vraiment je déléguais une grosse partie de mon entreprise à quelqu'un d'autre. Donc ça m'a aussi... confortée au début dans le fait qu'il ne faut jamais faire confiance aux autres mais par la suite il m'a fallu du temps pour réapprendre à faire confiance aux autres et de me dire en fait non c'était juste un connard et qu'en fait les autres ne sont pas forcément comme ça mais c'est vrai que toute ma vie j'ai toujours galéré seule, j'ai toujours travaillé seule j'ai toujours fait les choses par moi-même même à l'école en fait ma mère ne s'occupait pas de moi, je m'occupais de moi-même Par exemple, les sorties scolaires, je remplissais la fiche de la sortie scolaire et je disais juste à ma mère, signe, j'ai une sortie tel jour. Et puis voilà, c'était tout. Elle ne s'intéressait pas à ce qui allait arriver, si j'avais besoin de vêtements, si j'avais besoin de chaussures, si j'avais besoin de baskets ou de bottes de pluie, etc. Je lui disais juste, tel jour on a une sortie à tel endroit, il me faut ta signature et ça s'arrêtait là. Je me suis toujours occupée de moi. moi-même. Et donc, je n'ai pas l'habitude de laisser faire les autres et il m'a fallu un grand mais vraiment un énorme effort de me dire que je vais déléguer cette tâche-là à quelqu'un. Ce n'est pas une tâche, c'est une mission en fait que j'ai déléguée à cette personne-là. J'ai demandé à cette personne-là de me construire un salon de coiffure sur quatre roues. J'aurais pu le faire moi-même, je vous le dis, j'aurais été capable de le faire moi-même. Mais Là, je me suis dit, Valentina, tu t'es donné deux ans pour mener ce projet à terme. Si tu veux le finir en deux ans, il te faut un professionnel. Si tu veux le faire toute seule, il te faudra cinq ans. Mais au final, j'ai fait appel à un professionnel. Nous y voilà quatre ans après, ce projet n'est toujours pas terminé. Peut-être que finalement, je le finirai l'année prochaine et ça fera cinq ans du coup. Je ne sais pas. Mais bref, tout ça pour dire qu'en fait, à ce moment-là, j'avais fait tout mon schéma. Le camion est prêt, je stabilise ma clientèle pendant un an, ensuite je m'occupe de la préparation de mon mariage, ensuite nous achetons notre maison, ensuite nous nous lançons dans le projet de bébé 2, ou alors entre tout cela, on aurait pu se lancer dans le projet bébé 2, mais une fois que je serai rentrée dans ma belle robe de mariée quand même, parce que bon, j'ai pas mis autant d'argent dans une robe pour ne pas rentrer dedans, mais ce n'est pas le sujet. Tout était programmé, tout était parfait. Tout était prêt, tout était en attente. Mais le 20 juin 2024, tout est parti en éclat parce que je suis rentrée en litige avec mon fournisseur. Je mène jusqu'à présent un procès avec ce fournisseur que j'espère gagner et que je vais gagner bien sûr parce que j'ai raison en fait. Mais pour la première fois de ma vie, j'étais totalement perdue. Enfin, je mens. Ce n'est pas la première fois de ma vie où j'étais perdue. J'ai eu cette sensation-là aussi quand j'ai fini mes études. Quand j'ai terminé mon bac, mon BP de coiffure, quand j'ai eu mon diplôme, j'ai eu une petite période de flottement où je me demandais qu'est-ce que j'allais faire de ma vie. Est-ce que je devrais aller dans une entreprise ? Est-ce que je devrais me lancer tout de suite à mon compte ? Normalement, encore une fois, à ce moment-là, j'avais le schéma parfait. Je finis le BP. Je vais dans une entreprise où je travaille pendant deux ans. Je prends de l'expérience et ensuite je me lance à mon compte après que nous ayons acheté notre maison. Il y a toujours ce projet de maison qui flotte dans tous les projets. Mais en fait, le Covid a fait que je me suis dit que je n'allais pas perdre mon temps à travailler pour quelqu'un d'autre et je me suis lancée tout de suite à mon compte. Trois mois après, je crois, j'ai eu mon diplôme en juillet 2021. Et puis, je me suis lancée à mon compte en octobre 2021. Trois mois après, je me suis lancée à mon compte au lieu de chercher un CDI. Il était hors de question pour moi d'être employée. Donc, je n'ai jamais été employée de ma vie. Et je pense que jamais je ne le serai. Même s'il m'arrive de refaire mon CV parfois. Bref. Donc, ça, c'était un petit flottement. Ça a duré quelques mois. Et encore, ça a duré, allez, 48 heures. Parce que je me suis rionnée quand je me suis dit, toi, Valentine, allez chercher un CDI. Never. Et du coup, en fait, ça a été juste le temps de préparer tout ce qu'il me fallait pour me lancer à mon compte. Mais le flottement que j'ai eu après le 20 juin 2024, après la déception de voir mon projet sur lequel j'ai travaillé pendant deux ans partir en éclats, eh bien, je me suis dit qu'en fait, c'était fini. C'est que je me suis dit qu'en fait, c'était fini. J'allais être obligée d'aller travailler pour quelqu'un d'autre. J'ai commencé à faire des CV, j'ai fait un burn-out encore une fois. À ce moment-là, vraiment, quand je vous dis burn-out, c'est que pendant un mois, j'étais dans un état végétatif, mais vraiment, je ne sais pas. Encore une fois, j'ai l'impression que cette période-là de ma vie, c'était un black-out. Je ne me rappelle même pas comment j'ai fait pour aller sur les mariages que j'avais entre le mois de juin et le mois de septembre de l'année 2024. Je ne sais pas comment j'ai fait, et pourtant j'ai fait. Pour moi, c'est une période, en fait, j'ai comme un blackout, en fait, parce que je me vois, en fait, sur le canapé. Je n'arrivais pas à boire, même à boire ni manger ou quoi que ce soit. Mon conjoint était obligé de me ramener, de me dire de boire, en fait. J'en étais à un point où mon conjoint était obligé de me dire de boire. Il était obligé de me traîner dans la chambre pour dormir. J'en étais à ce stade-là, en fait. J'ai, en fait, toute la pression que j'avais sur les épaules depuis toute ma vie. Sans retomber d'un seul coup, et j'ai tout pris en pleine face. Et pour la première fois de ma vie, j'étais dans un état où je me disais, mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Je suis une merde ! À cause de moi, ma famille ne va pas pouvoir avoir sa maison, on ne va pas pouvoir manger comme il faut, parce que du coup, j'étais dans un état où je n'arrivais même plus à accepter les rendez-vous. Parce que certes, les mariages étaient déjà programmés, donc je n'avais pas le choix, j'étais obligée d'y aller. Mais les autres rendez-vous, dès que j'avais une demande de vie, je pleurais, je ne voulais pas répondre. Quand on m'appelait pour prendre un rendez-vous pour une coupe ou une couleur, ou un brushing ou quoi que ce soit, je pleurais, je ne voulais pas répondre. Je me cachais, je ne voulais pas répondre. Je voulais qu'on me laisse tranquille, je ne voulais plus rien faire. Et donc forcément, mon mois a été catastrophique. Mon mois d'août, je n'ai jamais eu un mois d'août aussi pourri de toute ma carrière. Je crois même que mon premier mois d'août n'a pas été aussi pourri que celui de l'année dernière. Mais parce que je n'arrivais absolument à rien, à rien du tout. Heureusement que mon mois de juin était super. Et que cela m'a permis de pouvoir, inconsciemment, de pouvoir lâcher prise. Mais c'était un lâcher prise nécessaire. Et pendant plusieurs mois, je me suis sentie perdue. Vraiment perdue. J'étais là en mode, mais je vais faire quoi l'année prochaine ? Je vais faire quoi ? Je vais faire quoi en fait ? Je vais faire quoi de ma vie ? Je vais faire quoi ? C'était la question. Je vais faire quoi ? J'ai envie de quoi ? Je ne savais même plus de quoi j'avais envie. Moi qui savais qu'à 40 ans, je ferais le tour du monde. Je ne savais même pas ce que j'allais faire demain, pour vous dire. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai jamais connu, en fait. C'est quelque chose que je n'ai jamais connu, parce que comme j'ai dit au début de cet épisode, toute ma vie est rythmée de projets. J'ai connu ma mère à 8 ans, et à partir du moment où j'ai commencé à vivre avec elle, je me suis dit qu'à 18 ans, je partirais de chez elle. À 18 ans, je suis partie de chez elle. Je me suis dit qu'entre 20 et 25 ans, j'aurai mon premier enfant. À 20 ans, j'ai eu mon premier enfant. Je me suis dit qu'à 40 ans, je ferais le tour du monde. À 40 ans, les gars, je vous le dis, je ferais le tour du monde. Mais là, à cet instant T, je ne savais plus quoi faire. Et il m'a fallu des mois et des mois pour revenir à moi. Il m'a fallu aller par des thérapies, parce que si tu en ressens le besoin, si tu as le besoin, n'aie pas honte. On ne peut pas tout faire seul. Et ça, c'est quelqu'un qui a l'habitude depuis toujours de se débrouiller seul qui te le dit. Tu ne peux pas tout faire seul. À un moment donné, il faut déléguer, il faut te faire aider. Si tu sens que c'est une aide médicale que tu as besoin, fais-le. J'ai même à cette période-là succombé à des antidépresseurs parce que moi je suis plutôt du genre, les antidépresseurs c'est pour les faibles, ce genre de choses c'est pour les faibles, la thérapie c'est pour les faibles. Non ! en fait, c'est une forme de puissance. Bon, maintenant, je le dis maintenant parce que du coup, j'y suis passée. Mais non, pour de vrai, plus sérieusement. Faire une thérapie, ce n'est pas pour les faibles. Avoir recours à des antidépresseurs, ce n'est pas pour les faibles. Donc, si tu penses que tu as d'abord besoin de passer par une phase d'accompagnement thérapeutique, fais-le. Une formation viendra par la suite. Ne te lance pas dans des formations ou quoi que ce soit, alors que tu as un bagage émotionnel à réparer avant. Donc, si tu es dans le cas où tu as un bagage émotionnel à réparer, commence par ce bagage émotionnel avant de te faire accompagner professionnellement. Par moi, bien sûr. Donc, j'ai eu des thérapies. Donc, j'ai vu pendant un an, en fait, si vous voulez tout savoir, entre 2023 et 2024, je suivais plusieurs thérapies. Et en fait, le camion n'est venu que m'achever, en fait, émotionnellement. J'étais déjà dans une, on va dire, dans une dépression, dépression où j'avais vraiment besoin, où c'était vraiment nécessaire que je me fasse aider. Mais le camion est venu rajouter à la dépression une sorte de burn-out, donc j'ai fait un combo les gars. Et en fait, je me suis fait aider entre 2023 et 2024 pour aller mieux. J'ai vu des psychologues, j'ai vu des psychiatres, j'ai vu... conseillères conjugales, seules du coup, parce que monsieur n'a jamais pu venir, il n'était jamais là. J'ai vu quoi ? J'ai vu des infirmières, j'ai vu des plein de professionnels de la santé afin de guérir cette partie de moi qui me suivait depuis enfant, qui avait besoin d'être écoutée parce que si ma vie a été toujours rythmée de projets, c'est parce que je ne voulais pas écouter cette voix-là qui me réclamait d'être écoutée. Je préférais rester occupée tout le temps plutôt que de rester dans le silence et d'écouter cette voix. Et en fait, c'est pour ça que je dis souvent sur Instagram que finalement, cette histoire du camion a été pour moi une bénédiction parce qu'à cause ou grâce à ce camion ou grâce à ce fameux 20 juin 2024, j'ai été obligée de faire un stop net sur tout. Mais vraiment, pour la première fois de ma vie, j'ai été obligée de tout stopper et de me poser les bonnes questions. Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu as envie ? Où veux-tu aller ? Où en es-tu maintenant ? Et je n'avais pas de réponse à l'instant T et donc j'étais obligée de chercher ces réponses-là parce que sans ces réponses-là, je ne savais pas où j'allais. Donc entre le mois de juin, entre fin juin et début décembre 2024, j'ai navigué à l'aveugle, à la recherche perpétuelle de ce que je voulais. La nature fait bien les choses, l'univers fait bien les choses, ou Dieu fait bien les choses, peu importe en quoi tu crois. L'univers fait bien les choses parce qu'en août 2024, j'ai réservé un séminaire de 4 jours, il me semble, dans une bulle, on va dire, enfin pas dans une bulle, mais entre nanas, entre filles, entre entrepreneurs, qui n'avaient absolument rien à voir avec le métier de la coiffure. Je le précise parce que je voulais vraiment aller en dehors de mon métier. Je voulais vraiment être dans un truc où je ne pensais pas à un enfant, pas à un mari, pas au boulot, mais juste à moi. Donc j'ai réservé ce séminaire-là de quatre jours où j'étais vraiment dans une bulle. Mon téléphone, je n'y répondais plus. J'étais entre meufs entrepreneuses, certaines étaient millionnaires. Et puis il y avait moi, totalement perdue, qui ne savait plus quoi faire de sa vie, mais qui me sentait assez en sécurité pour exposer toutes mes incertitudes à ces personnes. Ces personnes que je n'avais jamais vues de ma vie, et ces personnes en qui j'ai eu totale confiance parce que j'étais dans une safe place. Grâce à ces personnes-là, aujourd'hui, je suis ici, à faire ce podcast avec vous, grâce à ces personnes-là. Parce qu'au cours de ces quatre jours, j'ai repris confiance et j'ai décidé qu'en fait, cette mésaventure ne devait pas m'empêcher de faire confiance aux autres. Parce qu'il y a des personnes bien qui me veulent du bien et qui m'aiment. Et ça, je l'ai appris lors de ce séminaire que j'ai eu au mois d'octobre 2024. Ensuite, en novembre... Je suis partie à l'étranger. Ce voyage à l'étranger était en réalité censé être le cadeau que je m'offrais après réception du camion. Donc en janvier de l'année 2024, j'avais réservé ce voyage en récompense au dur labeur, à ces deux années et demie à travailler sur ce projet de camion, puis à la livraison de ce camion, je m'étais offert une récompense. Parce que c'est important de se récompenser. pour les choses que l'on fait. Ce voyage de deux semaines était couplé d'une semaine de séminaire à Cancun et une semaine entre amis à Los Angeles. Finalement, ces deux semaines se sont transformées en thérapie entre guillemets. Quand je suis arrivée à Cancun, la première chose que j'ai fait, c'est que j'ai mis mon téléphone en mode avion. Mais je crois même déjà depuis l'avion, mon téléphone était en mode avion et il n'a pas quitté le mode avion. Jusqu'à ce que nous rentrions en France deux semaines après. Donc, je n'avais aucune nouvelle de mon fils. Je n'avais aucune nouvelle de mon conjoint. Si, entre deux. Entre deux, allez, je mens. Entre deux, j'ai quand même pris des nouvelles parce que voilà quoi. Mais, en voyage, j'étais là pour moi. J'avoue que le séminaire, finalement, j'en avais rien à battre. Le séminaire, finalement... J'allais aux formations avec les coiffeurs, il y avait des coiffeurs de renom, il y avait Stéphane Amaru, il y avait Océana Vaquian, il y avait Garance et Kevin Pouliès et The Babe, et il y avait aussi Corrado. Il y avait plein de coiffeurs de renom, il y avait La Typique qui était présente, enfin, il y avait plein de coiffeurs de renom. Et moi, personnellement, je n'en avais strictement rien à battre. J'étais le mauvais élève de la classe. Vous voyez les élèves qui sont au fond de la classe, qui n'écoutent rien, qui sont en train de dessiner sur une feuille ? Eh bien, c'était moi. Alors que toute ma vie... J'étais l'élève qui était sur le premier rang, voire collé au bureau du professeur. Ça, c'était moi avant. Mais pendant cette semaine de séminaire, j'étais l'élève, j'étais le cancre qui était derrière et n'écoutait rien. Parce que je m'en fichais. Tout ce que je voulais, c'était aller me poser au bord de la plage et me vider la tête. C'est tout ce que je voulais. Ensuite, nous sommes partis à Los Angeles. Bon là, c'était 100% vacances, donc c'est super. Mes potes, parce que du coup j'étais avec deux amis, mes potes ils ont pété des câbles. Moi j'étais vraiment dans mon nuage. Je mettais trois heures à marcher, j'étais là, je flânais, je regardais à droite à gauche, je m'arrêtais prendre en photo un pigeon qui passait par là. Vraiment, j'étais en mode, dans ma tête vous voyez le Simpson, Homer Simpson, quand il a le singe qui joue dans sa tête. Eh bien c'était moi pendant ces deux semaines-là, parce que c'est ce dont j'avais besoin. Vraiment juste être Valentina. Et c'est justement à ce moment-là que j'ai commencé à me poser des questions sur le nom de mon entreprise. Parce qu'avant, je me nommais Roxy Beauty Truck. Enfin, j'ai commencé par Roxy Beauty, puis Roxy Beauty Truck. Et puis aujourd'hui, je suis Valentina Denis Beauty. J'ai repris mon nom. Parce que, mine de rien, même si au début, Roxy Beauty et Roxy Beauty Truck, c'était un délire. En fait, c'était une échappatoire. Je voulais fuir. le passé. Et en fait, à ce moment-là, j'en ai eu marre de fuir. Je voulais affronter les choses et je voulais me réapproprier mon identité. Donc la première décision que j'ai faite pour mon avenir, ça a été de me réapproprier mon identité et de me nommer simplement Valentina. Bon, j'ai mis Denis parce que je ne souhaitais pas prendre mon nom de jeune fille. Donc j'ai pris mon nom d'épouse en avance. Ensuite vient le mois de décembre où là je fais un troisième séminaire. J'ai enchaîné les séminaires sur la fin 2024. Comme quoi en fait il n'y a pas de hasard parce que ces séminaires, si vous voulez, ce troisième séminaire que j'ai fait, en fait c'est simplement suite au premier séminaire que j'ai fait en octobre dans la maison, dans une petite bulle, avec d'autres entrepreneuses qui ne sont pas du tout du métier de la coiffure. Eh bien, lors de ce séminaire... je partageais le lit, pas la chambre le lit avec une écrivaine, cette écrivaine est aussi psychologue et nous avons beaucoup échangé le soir au lit nous avons beaucoup échangé le soir au lit et justement où je lui parlais du fait que voilà tout ce que je viens de vous dire que pour la première fois de ma vie j'étais perdue je ne savais pas quoi faire etc et elle a été d'une grande aide parce qu'elle m'a donné beaucoup de conseils Et, notamment, elle avait un séminaire de prévu à la Grande Motte en décembre. Et suite au séminaire que nous avons fait ensemble, il y a eu une telle belle entente entre toutes, qu'elle nous a toutes invitées gratuitement à son séminaire qui avait lieu à la Grande Motte en décembre. Donc, ni une ni deux, je me suis bloquée mon créneau et j'y suis allée. Et je précise que, sur ce week-end-là, une de mes amies allait se marier. Je lui avais dit que je lui ferais sa coiffure et son maquillage. Mais... J'avais besoin d'aller à ce séminaire. J'ai donc dit à mon amie, je suis désolée, mais je ne pourrais pas m'occuper de toi lors de ton mariage. Je peux te proposer des collègues qui s'occuperont de toi, mais là, j'ai quelque chose de très important à faire et malheureusement, ça tombe sur la même date que ton mariage. Donc, toi qui rend des services gracieusement, n'aie pas peur en fait de te mettre au premier plan, s'il y a besoin. Elle a compris. Nous sommes toujours amis, nous discutons, etc. Elle ne l'a pas mal pris, je lui ai expliqué. Enfin, je ne lui ai même pas expliqué, je lui ai simplement dit que j'avais quelque chose de très important à ce moment-là et que je ne pouvais pas. Donc, c'est comme ça et pas autrement. Et elle a compris. Et elle a trouvé quelqu'un d'autre finalement. Et ça s'est très bien passé. Je suis rentrée de la grande motte et j'ai enchaîné la soirée sur son mariage jusqu'à 2h du mat. Mais simplement, je ne pouvais pas être là le matin. pour la préparer, c'est tout. Donc lors de ce séminaire à la Grande Motte qui a duré deux jours je crois, c'était deux jours oui, dans un grand amphithéâtre, nous étions à peu près 300 femmes. Encore une fois, des femmes de tout bord. Je crois qu'il y avait une seule maquilleuse dans la pièce et puis il y avait moi. Nous nous sommes occupées de l'une des intervenantes pour le séminaire. Mais c'était d'une telle puissance, c'était d'une telle puissance ce séminaire. Et j'en suis ressortie encore plus forte parce que lors de ce séminaire, nous avons eu plusieurs mises en action. C'est pour ça que j'adore les mises en action dans mon podcast, dans mes formations, sur mon Instagram, partout. J'adore les mises en action parce que sans ça, on n'avance pas. On peut écouter autant de podcasts, on peut lire autant de livres, on peut regarder autant de documentaires qu'on veut. Si on ne met pas les choses en action, on n'avance pas. Et lors de ce séminaire... Nous avons eu plusieurs exercices, dont un où nous devions nous mettre en groupe de trois, donc avec trois inconnus, donc il fallait prendre les deux premières personnes que l'on voyait dans la salle et se mettre en groupe avec elles. Et avec ces trois inconnus, avec ces deux autres inconnus, pardon, nous étions trois, et chacune de nos tours, on devait parler au futur. On devait parler comme si on était dans un an, où on en serait. Et je vous le dis. Je me suis surprise à parler de choses dont je n'avais jamais réellement pensé ou auxquelles j'avais pensé mais qui étaient un peu en fouille. Et c'est à ce moment-là que j'ai recommencé à avoir les yeux qui brillent, j'ai recommencé à sourire en pensant au travail parce que jusqu'à quelques jours avant, le travail était une source d'angoisse pour moi alors que j'ai toujours adoré ce que je faisais. À ce moment-là, j'étais pleine d'entrain, j'étais pleine de vie à nouveau face à mon avenir. Mon avenir était encore brouillon, mais il y avait quelques petits indices sur ce que je pouvais faire par la suite. Et c'est comme ça qu'en fait, Bosaïti est né. Parce que Bosaïti est une idée que j'avais déjà depuis un an. Il ne s'appelait pas Bossaïti à ce moment-là, il n'avait pas encore de nom, mais je savais que je voulais faire un podcast. Parce que un an auparavant, j'avais créé un podcast personnel qui m'a servi de thérapie pour justement par rapport aux soucis que j'avais personnellement. Et du coup j'avais créé un podcast anonyme, un podcast thérapie que j'avais utilisé pour me libérer de certains mots, M-A-U-X. des mots que j'avais et qui m'empoisonnaient l'esprit et le corps, je les ai couchés sur un podcast. Et je me suis dit, tiens, ça serait bien de faire un podcast aussi pour les professionnels. Mais je ne me suis pas lancée dans ce projet-là parce que je me suis dit, j'ai le camion qui va arriver, je n'aurai pas le temps, j'aurai trop de clients, etc. Blablabla. Puis je n'ai jamais eu le camion. J'ai quand même lancé le podcast parce que je trouvais que c'était important de partager mon aventure, entre guillemets, de partager les choses qui m'ont aidée et surtout, merde, on n'est pas des sous-métiers en fait. La coiffure et le maquillage sont des métiers très peu considérés et j'avais envie que ça s'arrête. On n'est pas des idiotes en fait. Je ne suis pas idiote. Si j'avais voulu, je serais... Aujourd'hui, avocate ou médecin ou ingénieur ou tout ce que vous voulez, avec le bagage que j'ai et avec les compétences intellectuelles que j'ai, j'aurais pu faire tout ce que je voulais. Mais je voulais être coiffeuse par passion. C'est la passion qui me guide. Et ça l'a toujours été, en fait. Donc les coiffeuses ou les maquilleuses ne sont pas des idiotes. Nous ne sommes pas idiotes, en fait. Et c'est ce que je voulais prouver avec ce podcast. Prouver au monde, en fait, que... Les coiffeuses ne sont pas coiffeuses parce qu'il ne restait plus que ça à choisir en sortant du collège. Les maquilleuses ne sont pas maquilleuses juste parce qu'elles aimaient jouer au Barbie. Elles sont là parce qu'elles l'ont choisie. Tu es là parce que tu l'as choisie. Si tu écoutes cet épisode, c'est parce que tu l'as choisie. Donc voilà comment Bossaïti est né le 29 janvier 2025. Et aujourd'hui, je suis très heureuse d'être face à toi pour te raconter cette histoire. Parce que sans ça, je ne serais pas là. aujourd'hui. En fait, ce 20 juin 2024, ça a vraiment été la première fois de ma vie que je m'autorisais à faire une vraie pause, une réelle introspection et à réalité de vouloir fuir l'inaction. Comme j'ai dit tout à l'heure, si j'étais tout le temps en action, c'est juste parce que je voulais fuir quelque chose. J'ai simplement décidé en fait de baisser ma garde pour la première fois de ma vie et de regarder ce que je vivais intérieurement. J'étais épuisée, j'étais frustrée, j'étais perdue, mais je n'osais pas me l'admettre avant d'y être obligée par la force des choses. J'avais vraiment peur de paraître faible et à force d'éviter le face à face, Je m'étais perdue dans des stratégies qui ne me ressemblaient pas. Le jour où j'ai osé faire le point, vraiment, sincèrement, c'est là que tout a commencé à bouger. Je me suis retrouvée et mon business s'est réaligné. Et aussi, bordel, je n'ai jamais vu autant d'heures miroir de ma vie qu'entre la période du mois d'octobre et de décembre 2024. Tous les jours, je voyais une dizaine d'heures miroir par jour. Ce qui m'a aussi réconfortée dans le fait que j'étais sur le bon chemin. Petit aparté spirituel avant de passer à la suite. Alors, quel est l'enseignement que tu devrais tirer de cette histoire ? C'est que ton évolution commence toujours par une prise de conscience. Avant d'ajouter des outils, des stratégies ou des formations, commence par te demander où j'en suis aujourd'hui honnêtement. Qu'est-ce qui me pèse vraiment ? Et qu'est-ce que je repousse depuis trop longtemps ? Parce que tant que tu ne te mets pas de lumière sur tes blocages, il continue à diriger tes choix en douce. Et attention, cet état des lieux n'est pas là pour t'écraser. Il est là pour te remettre à ta place de chef. C-H-E-F-F-E. Chef. De femme qui regarde la réalité. et qui choisit de reprendre le lead. Maintenant, voici ton premier exercice. C'est un petit exercice très rapide pour faire le point, ton point de départ. Bon, rapide, j'espère pas trop quand même. Prends vraiment le temps, au calme, de répondre à ces trois questions. Question numéro 1. Qu'est-ce qui me pèse le plus en ce moment dans mon activité ? Question numéro 2. Qu'est-ce que j'ai arrêté de faire par peur ou par fatigue ? Question numéro 3. Qu'est-ce que je sais que je devrais faire, mais que je repousse depuis des semaines, ou peut-être des mois, ou voire années ? C'est ton socle. Tu n'as pas besoin de le montrer, tu as juste besoin de ne plus le nier. Prends le temps de faire cet exercice sincèrement. Sois sincère avec toi-même. Ne te mens pas, personne ne va te regarder. Tu es ta seule juge pour cet exercice. Cette semaine, je t'invite à oser vraiment cette pause. Ce petit moment de lucider entre toi et toi. Pas pour te juger, mais pour te libérer. Si tu veux me partager tes réponses ou ton ressenti, tu peux le faire en DM sur Insta, ou par mail, ou simplement garder ça pour toi. Et la semaine prochaine, on passe à la suite logique. Posez ta vision. Tu ne peux pas viser plus grand si tu ne sais pas ce que tu veux vraiment. Je te retrouve dans l'immersion 2 pour ça. En attendant, prends ce moment, il t'appartient.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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Dans ce premier épisode du challenge audio Beauty Business Boost, on démarre là où tout commence : en reconnectant avec toi-même.


Tu vas comprendre pourquoi c’est essentiel de faire le tri dans ce qui te pèse, ce que tu as mis de côté, et ce que tu repousses.


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    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 32 du podcast BOOST IT. C'est aussi l'épisode 1 du challenge Beauty Business Boost. C'est une mini formation audio pensée pour t'aider à structurer un business de mise en beauté qui te ressemble et qui cartonne. Dans ces 13 épisodes, on va parler de mindset, cliente idéale, tarifs, visibilité, tout ce qu'il te faut pour construire les fondations d'un vrai empire. Tu peux les écouter à ton rythme, mais surtout ne reste pas en mode spectatrice. Passe à l'action, c'est ce qui te fera réussir. Et pense à jeter aussi un coup d'œil dans les notes de cet épisode. Je t'y ai mis toutes les informations pour rejoindre ma newsletter afin de recevoir les exercices et les supports directement par mail afin de t'aider pour passer à l'action. Et si tu arrives après la guerre, ne t'inquiète pas, j'ai pensé à toi. Va quand même dans les notes, je t'y laisserai une surprise à la fin du challenge. Tu veux faire évoluer ton activité, générer plus de chiffres d'affaires, attirer des clientes plus alignées ? Avant de passer à l'action, il faut d'abord regarder en face ce qui est là. Et ça, on le fait rarement. Parce que ça demande de ralentir, d'être honnête, de sortir du mode « je gère » pour oser dire « je suis peut-être paumée en fait » . Mais je te le dis, il n'y a rien de plus puissant que de repartir de là où tu en es vraiment. Pas d'où tu aimerais être, c'est le point zéro et c'est là qu'on va commencer. Laisse-moi te raconter comment Bosaïti est né. Toute ma vie, j'ai toujours su ce que je voulais faire. Ma vie était une succession de projets que je menais à terme. Jusqu'au 20 juin 2025 quand tout a basculé. J'en ai parlé plusieurs fois dans mon podcast du fait que j'avais un projet de beauty truck qui est toujours... en cours, si je puis dire. Enfin bref, je n'ai toujours pas été livrée depuis presque deux ans, donc presque deux ans de retard de livraison. Et en fait, c'était la première fois de ma vie que je ne menais pas un projet à terme. J'ai toujours su ce que je voulais, j'ai toujours dit par exemple, j'ai toujours dit qu'entre 20 et 25 ans j'aurai mon premier enfant, je l'ai dit il y a 20 ans. J'ai toujours dit que de tel moment à tel moment... je travaillerai et j'habiterai seule. À 18 ans, j'étais en apprentissage et j'ai eu mon appartement à 18 ans. J'ai toujours su à peu près où est-ce que je serais dans ma vie, qu'est-ce que je ferais. J'ai toujours connu les projets que je voulais mener. Je me laissais quand même un laps de temps de quelques années sur certains projets. Je n'ai jamais été fermée sur comment arriver à mon but final. J'ai toujours en tête mon but final, mais... J'ai toujours été ouverte à me dire en fait aujourd'hui c'est comme ça, demain c'est comme ça, après demain ce sera comme ça. Je me suis toujours adaptée mais à ce moment-là de ma vie en fait je me suis dit ça y est la galère est enfin finie. L'adolescence où j'ai galéré, le début de ma vie d'adulte où j'ai galéré, ça y est enfin je vais avoir le moment de me stabiliser enfin parce que le but de ce camion-là était de me stabiliser dans mon entreprise. avoir une rentrée d'argent stable, etc. tous les mois. Et en fait, tout a volé en éclats le 20 juin 2024. Pardon, j'ai dit 2025 tout à l'heure, mais c'était 2024. Et à ce moment-là, tout s'est effondré. Parce que c'était la première fois où vraiment je déléguais une grosse partie de mon entreprise à quelqu'un d'autre. Donc ça m'a aussi... confortée au début dans le fait qu'il ne faut jamais faire confiance aux autres mais par la suite il m'a fallu du temps pour réapprendre à faire confiance aux autres et de me dire en fait non c'était juste un connard et qu'en fait les autres ne sont pas forcément comme ça mais c'est vrai que toute ma vie j'ai toujours galéré seule, j'ai toujours travaillé seule j'ai toujours fait les choses par moi-même même à l'école en fait ma mère ne s'occupait pas de moi, je m'occupais de moi-même Par exemple, les sorties scolaires, je remplissais la fiche de la sortie scolaire et je disais juste à ma mère, signe, j'ai une sortie tel jour. Et puis voilà, c'était tout. Elle ne s'intéressait pas à ce qui allait arriver, si j'avais besoin de vêtements, si j'avais besoin de chaussures, si j'avais besoin de baskets ou de bottes de pluie, etc. Je lui disais juste, tel jour on a une sortie à tel endroit, il me faut ta signature et ça s'arrêtait là. Je me suis toujours occupée de moi. moi-même. Et donc, je n'ai pas l'habitude de laisser faire les autres et il m'a fallu un grand mais vraiment un énorme effort de me dire que je vais déléguer cette tâche-là à quelqu'un. Ce n'est pas une tâche, c'est une mission en fait que j'ai déléguée à cette personne-là. J'ai demandé à cette personne-là de me construire un salon de coiffure sur quatre roues. J'aurais pu le faire moi-même, je vous le dis, j'aurais été capable de le faire moi-même. Mais Là, je me suis dit, Valentina, tu t'es donné deux ans pour mener ce projet à terme. Si tu veux le finir en deux ans, il te faut un professionnel. Si tu veux le faire toute seule, il te faudra cinq ans. Mais au final, j'ai fait appel à un professionnel. Nous y voilà quatre ans après, ce projet n'est toujours pas terminé. Peut-être que finalement, je le finirai l'année prochaine et ça fera cinq ans du coup. Je ne sais pas. Mais bref, tout ça pour dire qu'en fait, à ce moment-là, j'avais fait tout mon schéma. Le camion est prêt, je stabilise ma clientèle pendant un an, ensuite je m'occupe de la préparation de mon mariage, ensuite nous achetons notre maison, ensuite nous nous lançons dans le projet de bébé 2, ou alors entre tout cela, on aurait pu se lancer dans le projet bébé 2, mais une fois que je serai rentrée dans ma belle robe de mariée quand même, parce que bon, j'ai pas mis autant d'argent dans une robe pour ne pas rentrer dedans, mais ce n'est pas le sujet. Tout était programmé, tout était parfait. Tout était prêt, tout était en attente. Mais le 20 juin 2024, tout est parti en éclat parce que je suis rentrée en litige avec mon fournisseur. Je mène jusqu'à présent un procès avec ce fournisseur que j'espère gagner et que je vais gagner bien sûr parce que j'ai raison en fait. Mais pour la première fois de ma vie, j'étais totalement perdue. Enfin, je mens. Ce n'est pas la première fois de ma vie où j'étais perdue. J'ai eu cette sensation-là aussi quand j'ai fini mes études. Quand j'ai terminé mon bac, mon BP de coiffure, quand j'ai eu mon diplôme, j'ai eu une petite période de flottement où je me demandais qu'est-ce que j'allais faire de ma vie. Est-ce que je devrais aller dans une entreprise ? Est-ce que je devrais me lancer tout de suite à mon compte ? Normalement, encore une fois, à ce moment-là, j'avais le schéma parfait. Je finis le BP. Je vais dans une entreprise où je travaille pendant deux ans. Je prends de l'expérience et ensuite je me lance à mon compte après que nous ayons acheté notre maison. Il y a toujours ce projet de maison qui flotte dans tous les projets. Mais en fait, le Covid a fait que je me suis dit que je n'allais pas perdre mon temps à travailler pour quelqu'un d'autre et je me suis lancée tout de suite à mon compte. Trois mois après, je crois, j'ai eu mon diplôme en juillet 2021. Et puis, je me suis lancée à mon compte en octobre 2021. Trois mois après, je me suis lancée à mon compte au lieu de chercher un CDI. Il était hors de question pour moi d'être employée. Donc, je n'ai jamais été employée de ma vie. Et je pense que jamais je ne le serai. Même s'il m'arrive de refaire mon CV parfois. Bref. Donc, ça, c'était un petit flottement. Ça a duré quelques mois. Et encore, ça a duré, allez, 48 heures. Parce que je me suis rionnée quand je me suis dit, toi, Valentine, allez chercher un CDI. Never. Et du coup, en fait, ça a été juste le temps de préparer tout ce qu'il me fallait pour me lancer à mon compte. Mais le flottement que j'ai eu après le 20 juin 2024, après la déception de voir mon projet sur lequel j'ai travaillé pendant deux ans partir en éclats, eh bien, je me suis dit qu'en fait, c'était fini. C'est que je me suis dit qu'en fait, c'était fini. J'allais être obligée d'aller travailler pour quelqu'un d'autre. J'ai commencé à faire des CV, j'ai fait un burn-out encore une fois. À ce moment-là, vraiment, quand je vous dis burn-out, c'est que pendant un mois, j'étais dans un état végétatif, mais vraiment, je ne sais pas. Encore une fois, j'ai l'impression que cette période-là de ma vie, c'était un black-out. Je ne me rappelle même pas comment j'ai fait pour aller sur les mariages que j'avais entre le mois de juin et le mois de septembre de l'année 2024. Je ne sais pas comment j'ai fait, et pourtant j'ai fait. Pour moi, c'est une période, en fait, j'ai comme un blackout, en fait, parce que je me vois, en fait, sur le canapé. Je n'arrivais pas à boire, même à boire ni manger ou quoi que ce soit. Mon conjoint était obligé de me ramener, de me dire de boire, en fait. J'en étais à un point où mon conjoint était obligé de me dire de boire. Il était obligé de me traîner dans la chambre pour dormir. J'en étais à ce stade-là, en fait. J'ai, en fait, toute la pression que j'avais sur les épaules depuis toute ma vie. Sans retomber d'un seul coup, et j'ai tout pris en pleine face. Et pour la première fois de ma vie, j'étais dans un état où je me disais, mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Je suis une merde ! À cause de moi, ma famille ne va pas pouvoir avoir sa maison, on ne va pas pouvoir manger comme il faut, parce que du coup, j'étais dans un état où je n'arrivais même plus à accepter les rendez-vous. Parce que certes, les mariages étaient déjà programmés, donc je n'avais pas le choix, j'étais obligée d'y aller. Mais les autres rendez-vous, dès que j'avais une demande de vie, je pleurais, je ne voulais pas répondre. Quand on m'appelait pour prendre un rendez-vous pour une coupe ou une couleur, ou un brushing ou quoi que ce soit, je pleurais, je ne voulais pas répondre. Je me cachais, je ne voulais pas répondre. Je voulais qu'on me laisse tranquille, je ne voulais plus rien faire. Et donc forcément, mon mois a été catastrophique. Mon mois d'août, je n'ai jamais eu un mois d'août aussi pourri de toute ma carrière. Je crois même que mon premier mois d'août n'a pas été aussi pourri que celui de l'année dernière. Mais parce que je n'arrivais absolument à rien, à rien du tout. Heureusement que mon mois de juin était super. Et que cela m'a permis de pouvoir, inconsciemment, de pouvoir lâcher prise. Mais c'était un lâcher prise nécessaire. Et pendant plusieurs mois, je me suis sentie perdue. Vraiment perdue. J'étais là en mode, mais je vais faire quoi l'année prochaine ? Je vais faire quoi ? Je vais faire quoi en fait ? Je vais faire quoi de ma vie ? Je vais faire quoi ? C'était la question. Je vais faire quoi ? J'ai envie de quoi ? Je ne savais même plus de quoi j'avais envie. Moi qui savais qu'à 40 ans, je ferais le tour du monde. Je ne savais même pas ce que j'allais faire demain, pour vous dire. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai jamais connu, en fait. C'est quelque chose que je n'ai jamais connu, parce que comme j'ai dit au début de cet épisode, toute ma vie est rythmée de projets. J'ai connu ma mère à 8 ans, et à partir du moment où j'ai commencé à vivre avec elle, je me suis dit qu'à 18 ans, je partirais de chez elle. À 18 ans, je suis partie de chez elle. Je me suis dit qu'entre 20 et 25 ans, j'aurai mon premier enfant. À 20 ans, j'ai eu mon premier enfant. Je me suis dit qu'à 40 ans, je ferais le tour du monde. À 40 ans, les gars, je vous le dis, je ferais le tour du monde. Mais là, à cet instant T, je ne savais plus quoi faire. Et il m'a fallu des mois et des mois pour revenir à moi. Il m'a fallu aller par des thérapies, parce que si tu en ressens le besoin, si tu as le besoin, n'aie pas honte. On ne peut pas tout faire seul. Et ça, c'est quelqu'un qui a l'habitude depuis toujours de se débrouiller seul qui te le dit. Tu ne peux pas tout faire seul. À un moment donné, il faut déléguer, il faut te faire aider. Si tu sens que c'est une aide médicale que tu as besoin, fais-le. J'ai même à cette période-là succombé à des antidépresseurs parce que moi je suis plutôt du genre, les antidépresseurs c'est pour les faibles, ce genre de choses c'est pour les faibles, la thérapie c'est pour les faibles. Non ! en fait, c'est une forme de puissance. Bon, maintenant, je le dis maintenant parce que du coup, j'y suis passée. Mais non, pour de vrai, plus sérieusement. Faire une thérapie, ce n'est pas pour les faibles. Avoir recours à des antidépresseurs, ce n'est pas pour les faibles. Donc, si tu penses que tu as d'abord besoin de passer par une phase d'accompagnement thérapeutique, fais-le. Une formation viendra par la suite. Ne te lance pas dans des formations ou quoi que ce soit, alors que tu as un bagage émotionnel à réparer avant. Donc, si tu es dans le cas où tu as un bagage émotionnel à réparer, commence par ce bagage émotionnel avant de te faire accompagner professionnellement. Par moi, bien sûr. Donc, j'ai eu des thérapies. Donc, j'ai vu pendant un an, en fait, si vous voulez tout savoir, entre 2023 et 2024, je suivais plusieurs thérapies. Et en fait, le camion n'est venu que m'achever, en fait, émotionnellement. J'étais déjà dans une, on va dire, dans une dépression, dépression où j'avais vraiment besoin, où c'était vraiment nécessaire que je me fasse aider. Mais le camion est venu rajouter à la dépression une sorte de burn-out, donc j'ai fait un combo les gars. Et en fait, je me suis fait aider entre 2023 et 2024 pour aller mieux. J'ai vu des psychologues, j'ai vu des psychiatres, j'ai vu... conseillères conjugales, seules du coup, parce que monsieur n'a jamais pu venir, il n'était jamais là. J'ai vu quoi ? J'ai vu des infirmières, j'ai vu des plein de professionnels de la santé afin de guérir cette partie de moi qui me suivait depuis enfant, qui avait besoin d'être écoutée parce que si ma vie a été toujours rythmée de projets, c'est parce que je ne voulais pas écouter cette voix-là qui me réclamait d'être écoutée. Je préférais rester occupée tout le temps plutôt que de rester dans le silence et d'écouter cette voix. Et en fait, c'est pour ça que je dis souvent sur Instagram que finalement, cette histoire du camion a été pour moi une bénédiction parce qu'à cause ou grâce à ce camion ou grâce à ce fameux 20 juin 2024, j'ai été obligée de faire un stop net sur tout. Mais vraiment, pour la première fois de ma vie, j'ai été obligée de tout stopper et de me poser les bonnes questions. Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu as envie ? Où veux-tu aller ? Où en es-tu maintenant ? Et je n'avais pas de réponse à l'instant T et donc j'étais obligée de chercher ces réponses-là parce que sans ces réponses-là, je ne savais pas où j'allais. Donc entre le mois de juin, entre fin juin et début décembre 2024, j'ai navigué à l'aveugle, à la recherche perpétuelle de ce que je voulais. La nature fait bien les choses, l'univers fait bien les choses, ou Dieu fait bien les choses, peu importe en quoi tu crois. L'univers fait bien les choses parce qu'en août 2024, j'ai réservé un séminaire de 4 jours, il me semble, dans une bulle, on va dire, enfin pas dans une bulle, mais entre nanas, entre filles, entre entrepreneurs, qui n'avaient absolument rien à voir avec le métier de la coiffure. Je le précise parce que je voulais vraiment aller en dehors de mon métier. Je voulais vraiment être dans un truc où je ne pensais pas à un enfant, pas à un mari, pas au boulot, mais juste à moi. Donc j'ai réservé ce séminaire-là de quatre jours où j'étais vraiment dans une bulle. Mon téléphone, je n'y répondais plus. J'étais entre meufs entrepreneuses, certaines étaient millionnaires. Et puis il y avait moi, totalement perdue, qui ne savait plus quoi faire de sa vie, mais qui me sentait assez en sécurité pour exposer toutes mes incertitudes à ces personnes. Ces personnes que je n'avais jamais vues de ma vie, et ces personnes en qui j'ai eu totale confiance parce que j'étais dans une safe place. Grâce à ces personnes-là, aujourd'hui, je suis ici, à faire ce podcast avec vous, grâce à ces personnes-là. Parce qu'au cours de ces quatre jours, j'ai repris confiance et j'ai décidé qu'en fait, cette mésaventure ne devait pas m'empêcher de faire confiance aux autres. Parce qu'il y a des personnes bien qui me veulent du bien et qui m'aiment. Et ça, je l'ai appris lors de ce séminaire que j'ai eu au mois d'octobre 2024. Ensuite, en novembre... Je suis partie à l'étranger. Ce voyage à l'étranger était en réalité censé être le cadeau que je m'offrais après réception du camion. Donc en janvier de l'année 2024, j'avais réservé ce voyage en récompense au dur labeur, à ces deux années et demie à travailler sur ce projet de camion, puis à la livraison de ce camion, je m'étais offert une récompense. Parce que c'est important de se récompenser. pour les choses que l'on fait. Ce voyage de deux semaines était couplé d'une semaine de séminaire à Cancun et une semaine entre amis à Los Angeles. Finalement, ces deux semaines se sont transformées en thérapie entre guillemets. Quand je suis arrivée à Cancun, la première chose que j'ai fait, c'est que j'ai mis mon téléphone en mode avion. Mais je crois même déjà depuis l'avion, mon téléphone était en mode avion et il n'a pas quitté le mode avion. Jusqu'à ce que nous rentrions en France deux semaines après. Donc, je n'avais aucune nouvelle de mon fils. Je n'avais aucune nouvelle de mon conjoint. Si, entre deux. Entre deux, allez, je mens. Entre deux, j'ai quand même pris des nouvelles parce que voilà quoi. Mais, en voyage, j'étais là pour moi. J'avoue que le séminaire, finalement, j'en avais rien à battre. Le séminaire, finalement... J'allais aux formations avec les coiffeurs, il y avait des coiffeurs de renom, il y avait Stéphane Amaru, il y avait Océana Vaquian, il y avait Garance et Kevin Pouliès et The Babe, et il y avait aussi Corrado. Il y avait plein de coiffeurs de renom, il y avait La Typique qui était présente, enfin, il y avait plein de coiffeurs de renom. Et moi, personnellement, je n'en avais strictement rien à battre. J'étais le mauvais élève de la classe. Vous voyez les élèves qui sont au fond de la classe, qui n'écoutent rien, qui sont en train de dessiner sur une feuille ? Eh bien, c'était moi. Alors que toute ma vie... J'étais l'élève qui était sur le premier rang, voire collé au bureau du professeur. Ça, c'était moi avant. Mais pendant cette semaine de séminaire, j'étais l'élève, j'étais le cancre qui était derrière et n'écoutait rien. Parce que je m'en fichais. Tout ce que je voulais, c'était aller me poser au bord de la plage et me vider la tête. C'est tout ce que je voulais. Ensuite, nous sommes partis à Los Angeles. Bon là, c'était 100% vacances, donc c'est super. Mes potes, parce que du coup j'étais avec deux amis, mes potes ils ont pété des câbles. Moi j'étais vraiment dans mon nuage. Je mettais trois heures à marcher, j'étais là, je flânais, je regardais à droite à gauche, je m'arrêtais prendre en photo un pigeon qui passait par là. Vraiment, j'étais en mode, dans ma tête vous voyez le Simpson, Homer Simpson, quand il a le singe qui joue dans sa tête. Eh bien c'était moi pendant ces deux semaines-là, parce que c'est ce dont j'avais besoin. Vraiment juste être Valentina. Et c'est justement à ce moment-là que j'ai commencé à me poser des questions sur le nom de mon entreprise. Parce qu'avant, je me nommais Roxy Beauty Truck. Enfin, j'ai commencé par Roxy Beauty, puis Roxy Beauty Truck. Et puis aujourd'hui, je suis Valentina Denis Beauty. J'ai repris mon nom. Parce que, mine de rien, même si au début, Roxy Beauty et Roxy Beauty Truck, c'était un délire. En fait, c'était une échappatoire. Je voulais fuir. le passé. Et en fait, à ce moment-là, j'en ai eu marre de fuir. Je voulais affronter les choses et je voulais me réapproprier mon identité. Donc la première décision que j'ai faite pour mon avenir, ça a été de me réapproprier mon identité et de me nommer simplement Valentina. Bon, j'ai mis Denis parce que je ne souhaitais pas prendre mon nom de jeune fille. Donc j'ai pris mon nom d'épouse en avance. Ensuite vient le mois de décembre où là je fais un troisième séminaire. J'ai enchaîné les séminaires sur la fin 2024. Comme quoi en fait il n'y a pas de hasard parce que ces séminaires, si vous voulez, ce troisième séminaire que j'ai fait, en fait c'est simplement suite au premier séminaire que j'ai fait en octobre dans la maison, dans une petite bulle, avec d'autres entrepreneuses qui ne sont pas du tout du métier de la coiffure. Eh bien, lors de ce séminaire... je partageais le lit, pas la chambre le lit avec une écrivaine, cette écrivaine est aussi psychologue et nous avons beaucoup échangé le soir au lit nous avons beaucoup échangé le soir au lit et justement où je lui parlais du fait que voilà tout ce que je viens de vous dire que pour la première fois de ma vie j'étais perdue je ne savais pas quoi faire etc et elle a été d'une grande aide parce qu'elle m'a donné beaucoup de conseils Et, notamment, elle avait un séminaire de prévu à la Grande Motte en décembre. Et suite au séminaire que nous avons fait ensemble, il y a eu une telle belle entente entre toutes, qu'elle nous a toutes invitées gratuitement à son séminaire qui avait lieu à la Grande Motte en décembre. Donc, ni une ni deux, je me suis bloquée mon créneau et j'y suis allée. Et je précise que, sur ce week-end-là, une de mes amies allait se marier. Je lui avais dit que je lui ferais sa coiffure et son maquillage. Mais... J'avais besoin d'aller à ce séminaire. J'ai donc dit à mon amie, je suis désolée, mais je ne pourrais pas m'occuper de toi lors de ton mariage. Je peux te proposer des collègues qui s'occuperont de toi, mais là, j'ai quelque chose de très important à faire et malheureusement, ça tombe sur la même date que ton mariage. Donc, toi qui rend des services gracieusement, n'aie pas peur en fait de te mettre au premier plan, s'il y a besoin. Elle a compris. Nous sommes toujours amis, nous discutons, etc. Elle ne l'a pas mal pris, je lui ai expliqué. Enfin, je ne lui ai même pas expliqué, je lui ai simplement dit que j'avais quelque chose de très important à ce moment-là et que je ne pouvais pas. Donc, c'est comme ça et pas autrement. Et elle a compris. Et elle a trouvé quelqu'un d'autre finalement. Et ça s'est très bien passé. Je suis rentrée de la grande motte et j'ai enchaîné la soirée sur son mariage jusqu'à 2h du mat. Mais simplement, je ne pouvais pas être là le matin. pour la préparer, c'est tout. Donc lors de ce séminaire à la Grande Motte qui a duré deux jours je crois, c'était deux jours oui, dans un grand amphithéâtre, nous étions à peu près 300 femmes. Encore une fois, des femmes de tout bord. Je crois qu'il y avait une seule maquilleuse dans la pièce et puis il y avait moi. Nous nous sommes occupées de l'une des intervenantes pour le séminaire. Mais c'était d'une telle puissance, c'était d'une telle puissance ce séminaire. Et j'en suis ressortie encore plus forte parce que lors de ce séminaire, nous avons eu plusieurs mises en action. C'est pour ça que j'adore les mises en action dans mon podcast, dans mes formations, sur mon Instagram, partout. J'adore les mises en action parce que sans ça, on n'avance pas. On peut écouter autant de podcasts, on peut lire autant de livres, on peut regarder autant de documentaires qu'on veut. Si on ne met pas les choses en action, on n'avance pas. Et lors de ce séminaire... Nous avons eu plusieurs exercices, dont un où nous devions nous mettre en groupe de trois, donc avec trois inconnus, donc il fallait prendre les deux premières personnes que l'on voyait dans la salle et se mettre en groupe avec elles. Et avec ces trois inconnus, avec ces deux autres inconnus, pardon, nous étions trois, et chacune de nos tours, on devait parler au futur. On devait parler comme si on était dans un an, où on en serait. Et je vous le dis. Je me suis surprise à parler de choses dont je n'avais jamais réellement pensé ou auxquelles j'avais pensé mais qui étaient un peu en fouille. Et c'est à ce moment-là que j'ai recommencé à avoir les yeux qui brillent, j'ai recommencé à sourire en pensant au travail parce que jusqu'à quelques jours avant, le travail était une source d'angoisse pour moi alors que j'ai toujours adoré ce que je faisais. À ce moment-là, j'étais pleine d'entrain, j'étais pleine de vie à nouveau face à mon avenir. Mon avenir était encore brouillon, mais il y avait quelques petits indices sur ce que je pouvais faire par la suite. Et c'est comme ça qu'en fait, Bosaïti est né. Parce que Bosaïti est une idée que j'avais déjà depuis un an. Il ne s'appelait pas Bossaïti à ce moment-là, il n'avait pas encore de nom, mais je savais que je voulais faire un podcast. Parce que un an auparavant, j'avais créé un podcast personnel qui m'a servi de thérapie pour justement par rapport aux soucis que j'avais personnellement. Et du coup j'avais créé un podcast anonyme, un podcast thérapie que j'avais utilisé pour me libérer de certains mots, M-A-U-X. des mots que j'avais et qui m'empoisonnaient l'esprit et le corps, je les ai couchés sur un podcast. Et je me suis dit, tiens, ça serait bien de faire un podcast aussi pour les professionnels. Mais je ne me suis pas lancée dans ce projet-là parce que je me suis dit, j'ai le camion qui va arriver, je n'aurai pas le temps, j'aurai trop de clients, etc. Blablabla. Puis je n'ai jamais eu le camion. J'ai quand même lancé le podcast parce que je trouvais que c'était important de partager mon aventure, entre guillemets, de partager les choses qui m'ont aidée et surtout, merde, on n'est pas des sous-métiers en fait. La coiffure et le maquillage sont des métiers très peu considérés et j'avais envie que ça s'arrête. On n'est pas des idiotes en fait. Je ne suis pas idiote. Si j'avais voulu, je serais... Aujourd'hui, avocate ou médecin ou ingénieur ou tout ce que vous voulez, avec le bagage que j'ai et avec les compétences intellectuelles que j'ai, j'aurais pu faire tout ce que je voulais. Mais je voulais être coiffeuse par passion. C'est la passion qui me guide. Et ça l'a toujours été, en fait. Donc les coiffeuses ou les maquilleuses ne sont pas des idiotes. Nous ne sommes pas idiotes, en fait. Et c'est ce que je voulais prouver avec ce podcast. Prouver au monde, en fait, que... Les coiffeuses ne sont pas coiffeuses parce qu'il ne restait plus que ça à choisir en sortant du collège. Les maquilleuses ne sont pas maquilleuses juste parce qu'elles aimaient jouer au Barbie. Elles sont là parce qu'elles l'ont choisie. Tu es là parce que tu l'as choisie. Si tu écoutes cet épisode, c'est parce que tu l'as choisie. Donc voilà comment Bossaïti est né le 29 janvier 2025. Et aujourd'hui, je suis très heureuse d'être face à toi pour te raconter cette histoire. Parce que sans ça, je ne serais pas là. aujourd'hui. En fait, ce 20 juin 2024, ça a vraiment été la première fois de ma vie que je m'autorisais à faire une vraie pause, une réelle introspection et à réalité de vouloir fuir l'inaction. Comme j'ai dit tout à l'heure, si j'étais tout le temps en action, c'est juste parce que je voulais fuir quelque chose. J'ai simplement décidé en fait de baisser ma garde pour la première fois de ma vie et de regarder ce que je vivais intérieurement. J'étais épuisée, j'étais frustrée, j'étais perdue, mais je n'osais pas me l'admettre avant d'y être obligée par la force des choses. J'avais vraiment peur de paraître faible et à force d'éviter le face à face, Je m'étais perdue dans des stratégies qui ne me ressemblaient pas. Le jour où j'ai osé faire le point, vraiment, sincèrement, c'est là que tout a commencé à bouger. Je me suis retrouvée et mon business s'est réaligné. Et aussi, bordel, je n'ai jamais vu autant d'heures miroir de ma vie qu'entre la période du mois d'octobre et de décembre 2024. Tous les jours, je voyais une dizaine d'heures miroir par jour. Ce qui m'a aussi réconfortée dans le fait que j'étais sur le bon chemin. Petit aparté spirituel avant de passer à la suite. Alors, quel est l'enseignement que tu devrais tirer de cette histoire ? C'est que ton évolution commence toujours par une prise de conscience. Avant d'ajouter des outils, des stratégies ou des formations, commence par te demander où j'en suis aujourd'hui honnêtement. Qu'est-ce qui me pèse vraiment ? Et qu'est-ce que je repousse depuis trop longtemps ? Parce que tant que tu ne te mets pas de lumière sur tes blocages, il continue à diriger tes choix en douce. Et attention, cet état des lieux n'est pas là pour t'écraser. Il est là pour te remettre à ta place de chef. C-H-E-F-F-E. Chef. De femme qui regarde la réalité. et qui choisit de reprendre le lead. Maintenant, voici ton premier exercice. C'est un petit exercice très rapide pour faire le point, ton point de départ. Bon, rapide, j'espère pas trop quand même. Prends vraiment le temps, au calme, de répondre à ces trois questions. Question numéro 1. Qu'est-ce qui me pèse le plus en ce moment dans mon activité ? Question numéro 2. Qu'est-ce que j'ai arrêté de faire par peur ou par fatigue ? Question numéro 3. Qu'est-ce que je sais que je devrais faire, mais que je repousse depuis des semaines, ou peut-être des mois, ou voire années ? C'est ton socle. Tu n'as pas besoin de le montrer, tu as juste besoin de ne plus le nier. Prends le temps de faire cet exercice sincèrement. Sois sincère avec toi-même. Ne te mens pas, personne ne va te regarder. Tu es ta seule juge pour cet exercice. Cette semaine, je t'invite à oser vraiment cette pause. Ce petit moment de lucider entre toi et toi. Pas pour te juger, mais pour te libérer. Si tu veux me partager tes réponses ou ton ressenti, tu peux le faire en DM sur Insta, ou par mail, ou simplement garder ça pour toi. Et la semaine prochaine, on passe à la suite logique. Posez ta vision. Tu ne peux pas viser plus grand si tu ne sais pas ce que tu veux vraiment. Je te retrouve dans l'immersion 2 pour ça. En attendant, prends ce moment, il t'appartient.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

Description

🎧 Épisode 1 – Revenir à soi pour mieux rebondir


Dans ce premier épisode du challenge audio Beauty Business Boost, on démarre là où tout commence : en reconnectant avec toi-même.


Tu vas comprendre pourquoi c’est essentiel de faire le tri dans ce qui te pèse, ce que tu as mis de côté, et ce que tu repousses.


🎯 Objectif : prendre un temps d’introspection pour t’alléger et relancer ton élan pro.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 32 du podcast BOOST IT. C'est aussi l'épisode 1 du challenge Beauty Business Boost. C'est une mini formation audio pensée pour t'aider à structurer un business de mise en beauté qui te ressemble et qui cartonne. Dans ces 13 épisodes, on va parler de mindset, cliente idéale, tarifs, visibilité, tout ce qu'il te faut pour construire les fondations d'un vrai empire. Tu peux les écouter à ton rythme, mais surtout ne reste pas en mode spectatrice. Passe à l'action, c'est ce qui te fera réussir. Et pense à jeter aussi un coup d'œil dans les notes de cet épisode. Je t'y ai mis toutes les informations pour rejoindre ma newsletter afin de recevoir les exercices et les supports directement par mail afin de t'aider pour passer à l'action. Et si tu arrives après la guerre, ne t'inquiète pas, j'ai pensé à toi. Va quand même dans les notes, je t'y laisserai une surprise à la fin du challenge. Tu veux faire évoluer ton activité, générer plus de chiffres d'affaires, attirer des clientes plus alignées ? Avant de passer à l'action, il faut d'abord regarder en face ce qui est là. Et ça, on le fait rarement. Parce que ça demande de ralentir, d'être honnête, de sortir du mode « je gère » pour oser dire « je suis peut-être paumée en fait » . Mais je te le dis, il n'y a rien de plus puissant que de repartir de là où tu en es vraiment. Pas d'où tu aimerais être, c'est le point zéro et c'est là qu'on va commencer. Laisse-moi te raconter comment Bosaïti est né. Toute ma vie, j'ai toujours su ce que je voulais faire. Ma vie était une succession de projets que je menais à terme. Jusqu'au 20 juin 2025 quand tout a basculé. J'en ai parlé plusieurs fois dans mon podcast du fait que j'avais un projet de beauty truck qui est toujours... en cours, si je puis dire. Enfin bref, je n'ai toujours pas été livrée depuis presque deux ans, donc presque deux ans de retard de livraison. Et en fait, c'était la première fois de ma vie que je ne menais pas un projet à terme. J'ai toujours su ce que je voulais, j'ai toujours dit par exemple, j'ai toujours dit qu'entre 20 et 25 ans j'aurai mon premier enfant, je l'ai dit il y a 20 ans. J'ai toujours dit que de tel moment à tel moment... je travaillerai et j'habiterai seule. À 18 ans, j'étais en apprentissage et j'ai eu mon appartement à 18 ans. J'ai toujours su à peu près où est-ce que je serais dans ma vie, qu'est-ce que je ferais. J'ai toujours connu les projets que je voulais mener. Je me laissais quand même un laps de temps de quelques années sur certains projets. Je n'ai jamais été fermée sur comment arriver à mon but final. J'ai toujours en tête mon but final, mais... J'ai toujours été ouverte à me dire en fait aujourd'hui c'est comme ça, demain c'est comme ça, après demain ce sera comme ça. Je me suis toujours adaptée mais à ce moment-là de ma vie en fait je me suis dit ça y est la galère est enfin finie. L'adolescence où j'ai galéré, le début de ma vie d'adulte où j'ai galéré, ça y est enfin je vais avoir le moment de me stabiliser enfin parce que le but de ce camion-là était de me stabiliser dans mon entreprise. avoir une rentrée d'argent stable, etc. tous les mois. Et en fait, tout a volé en éclats le 20 juin 2024. Pardon, j'ai dit 2025 tout à l'heure, mais c'était 2024. Et à ce moment-là, tout s'est effondré. Parce que c'était la première fois où vraiment je déléguais une grosse partie de mon entreprise à quelqu'un d'autre. Donc ça m'a aussi... confortée au début dans le fait qu'il ne faut jamais faire confiance aux autres mais par la suite il m'a fallu du temps pour réapprendre à faire confiance aux autres et de me dire en fait non c'était juste un connard et qu'en fait les autres ne sont pas forcément comme ça mais c'est vrai que toute ma vie j'ai toujours galéré seule, j'ai toujours travaillé seule j'ai toujours fait les choses par moi-même même à l'école en fait ma mère ne s'occupait pas de moi, je m'occupais de moi-même Par exemple, les sorties scolaires, je remplissais la fiche de la sortie scolaire et je disais juste à ma mère, signe, j'ai une sortie tel jour. Et puis voilà, c'était tout. Elle ne s'intéressait pas à ce qui allait arriver, si j'avais besoin de vêtements, si j'avais besoin de chaussures, si j'avais besoin de baskets ou de bottes de pluie, etc. Je lui disais juste, tel jour on a une sortie à tel endroit, il me faut ta signature et ça s'arrêtait là. Je me suis toujours occupée de moi. moi-même. Et donc, je n'ai pas l'habitude de laisser faire les autres et il m'a fallu un grand mais vraiment un énorme effort de me dire que je vais déléguer cette tâche-là à quelqu'un. Ce n'est pas une tâche, c'est une mission en fait que j'ai déléguée à cette personne-là. J'ai demandé à cette personne-là de me construire un salon de coiffure sur quatre roues. J'aurais pu le faire moi-même, je vous le dis, j'aurais été capable de le faire moi-même. Mais Là, je me suis dit, Valentina, tu t'es donné deux ans pour mener ce projet à terme. Si tu veux le finir en deux ans, il te faut un professionnel. Si tu veux le faire toute seule, il te faudra cinq ans. Mais au final, j'ai fait appel à un professionnel. Nous y voilà quatre ans après, ce projet n'est toujours pas terminé. Peut-être que finalement, je le finirai l'année prochaine et ça fera cinq ans du coup. Je ne sais pas. Mais bref, tout ça pour dire qu'en fait, à ce moment-là, j'avais fait tout mon schéma. Le camion est prêt, je stabilise ma clientèle pendant un an, ensuite je m'occupe de la préparation de mon mariage, ensuite nous achetons notre maison, ensuite nous nous lançons dans le projet de bébé 2, ou alors entre tout cela, on aurait pu se lancer dans le projet bébé 2, mais une fois que je serai rentrée dans ma belle robe de mariée quand même, parce que bon, j'ai pas mis autant d'argent dans une robe pour ne pas rentrer dedans, mais ce n'est pas le sujet. Tout était programmé, tout était parfait. Tout était prêt, tout était en attente. Mais le 20 juin 2024, tout est parti en éclat parce que je suis rentrée en litige avec mon fournisseur. Je mène jusqu'à présent un procès avec ce fournisseur que j'espère gagner et que je vais gagner bien sûr parce que j'ai raison en fait. Mais pour la première fois de ma vie, j'étais totalement perdue. Enfin, je mens. Ce n'est pas la première fois de ma vie où j'étais perdue. J'ai eu cette sensation-là aussi quand j'ai fini mes études. Quand j'ai terminé mon bac, mon BP de coiffure, quand j'ai eu mon diplôme, j'ai eu une petite période de flottement où je me demandais qu'est-ce que j'allais faire de ma vie. Est-ce que je devrais aller dans une entreprise ? Est-ce que je devrais me lancer tout de suite à mon compte ? Normalement, encore une fois, à ce moment-là, j'avais le schéma parfait. Je finis le BP. Je vais dans une entreprise où je travaille pendant deux ans. Je prends de l'expérience et ensuite je me lance à mon compte après que nous ayons acheté notre maison. Il y a toujours ce projet de maison qui flotte dans tous les projets. Mais en fait, le Covid a fait que je me suis dit que je n'allais pas perdre mon temps à travailler pour quelqu'un d'autre et je me suis lancée tout de suite à mon compte. Trois mois après, je crois, j'ai eu mon diplôme en juillet 2021. Et puis, je me suis lancée à mon compte en octobre 2021. Trois mois après, je me suis lancée à mon compte au lieu de chercher un CDI. Il était hors de question pour moi d'être employée. Donc, je n'ai jamais été employée de ma vie. Et je pense que jamais je ne le serai. Même s'il m'arrive de refaire mon CV parfois. Bref. Donc, ça, c'était un petit flottement. Ça a duré quelques mois. Et encore, ça a duré, allez, 48 heures. Parce que je me suis rionnée quand je me suis dit, toi, Valentine, allez chercher un CDI. Never. Et du coup, en fait, ça a été juste le temps de préparer tout ce qu'il me fallait pour me lancer à mon compte. Mais le flottement que j'ai eu après le 20 juin 2024, après la déception de voir mon projet sur lequel j'ai travaillé pendant deux ans partir en éclats, eh bien, je me suis dit qu'en fait, c'était fini. C'est que je me suis dit qu'en fait, c'était fini. J'allais être obligée d'aller travailler pour quelqu'un d'autre. J'ai commencé à faire des CV, j'ai fait un burn-out encore une fois. À ce moment-là, vraiment, quand je vous dis burn-out, c'est que pendant un mois, j'étais dans un état végétatif, mais vraiment, je ne sais pas. Encore une fois, j'ai l'impression que cette période-là de ma vie, c'était un black-out. Je ne me rappelle même pas comment j'ai fait pour aller sur les mariages que j'avais entre le mois de juin et le mois de septembre de l'année 2024. Je ne sais pas comment j'ai fait, et pourtant j'ai fait. Pour moi, c'est une période, en fait, j'ai comme un blackout, en fait, parce que je me vois, en fait, sur le canapé. Je n'arrivais pas à boire, même à boire ni manger ou quoi que ce soit. Mon conjoint était obligé de me ramener, de me dire de boire, en fait. J'en étais à un point où mon conjoint était obligé de me dire de boire. Il était obligé de me traîner dans la chambre pour dormir. J'en étais à ce stade-là, en fait. J'ai, en fait, toute la pression que j'avais sur les épaules depuis toute ma vie. Sans retomber d'un seul coup, et j'ai tout pris en pleine face. Et pour la première fois de ma vie, j'étais dans un état où je me disais, mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? Je suis une merde ! À cause de moi, ma famille ne va pas pouvoir avoir sa maison, on ne va pas pouvoir manger comme il faut, parce que du coup, j'étais dans un état où je n'arrivais même plus à accepter les rendez-vous. Parce que certes, les mariages étaient déjà programmés, donc je n'avais pas le choix, j'étais obligée d'y aller. Mais les autres rendez-vous, dès que j'avais une demande de vie, je pleurais, je ne voulais pas répondre. Quand on m'appelait pour prendre un rendez-vous pour une coupe ou une couleur, ou un brushing ou quoi que ce soit, je pleurais, je ne voulais pas répondre. Je me cachais, je ne voulais pas répondre. Je voulais qu'on me laisse tranquille, je ne voulais plus rien faire. Et donc forcément, mon mois a été catastrophique. Mon mois d'août, je n'ai jamais eu un mois d'août aussi pourri de toute ma carrière. Je crois même que mon premier mois d'août n'a pas été aussi pourri que celui de l'année dernière. Mais parce que je n'arrivais absolument à rien, à rien du tout. Heureusement que mon mois de juin était super. Et que cela m'a permis de pouvoir, inconsciemment, de pouvoir lâcher prise. Mais c'était un lâcher prise nécessaire. Et pendant plusieurs mois, je me suis sentie perdue. Vraiment perdue. J'étais là en mode, mais je vais faire quoi l'année prochaine ? Je vais faire quoi ? Je vais faire quoi en fait ? Je vais faire quoi de ma vie ? Je vais faire quoi ? C'était la question. Je vais faire quoi ? J'ai envie de quoi ? Je ne savais même plus de quoi j'avais envie. Moi qui savais qu'à 40 ans, je ferais le tour du monde. Je ne savais même pas ce que j'allais faire demain, pour vous dire. Et ça, c'est quelque chose que je n'ai jamais connu, en fait. C'est quelque chose que je n'ai jamais connu, parce que comme j'ai dit au début de cet épisode, toute ma vie est rythmée de projets. J'ai connu ma mère à 8 ans, et à partir du moment où j'ai commencé à vivre avec elle, je me suis dit qu'à 18 ans, je partirais de chez elle. À 18 ans, je suis partie de chez elle. Je me suis dit qu'entre 20 et 25 ans, j'aurai mon premier enfant. À 20 ans, j'ai eu mon premier enfant. Je me suis dit qu'à 40 ans, je ferais le tour du monde. À 40 ans, les gars, je vous le dis, je ferais le tour du monde. Mais là, à cet instant T, je ne savais plus quoi faire. Et il m'a fallu des mois et des mois pour revenir à moi. Il m'a fallu aller par des thérapies, parce que si tu en ressens le besoin, si tu as le besoin, n'aie pas honte. On ne peut pas tout faire seul. Et ça, c'est quelqu'un qui a l'habitude depuis toujours de se débrouiller seul qui te le dit. Tu ne peux pas tout faire seul. À un moment donné, il faut déléguer, il faut te faire aider. Si tu sens que c'est une aide médicale que tu as besoin, fais-le. J'ai même à cette période-là succombé à des antidépresseurs parce que moi je suis plutôt du genre, les antidépresseurs c'est pour les faibles, ce genre de choses c'est pour les faibles, la thérapie c'est pour les faibles. Non ! en fait, c'est une forme de puissance. Bon, maintenant, je le dis maintenant parce que du coup, j'y suis passée. Mais non, pour de vrai, plus sérieusement. Faire une thérapie, ce n'est pas pour les faibles. Avoir recours à des antidépresseurs, ce n'est pas pour les faibles. Donc, si tu penses que tu as d'abord besoin de passer par une phase d'accompagnement thérapeutique, fais-le. Une formation viendra par la suite. Ne te lance pas dans des formations ou quoi que ce soit, alors que tu as un bagage émotionnel à réparer avant. Donc, si tu es dans le cas où tu as un bagage émotionnel à réparer, commence par ce bagage émotionnel avant de te faire accompagner professionnellement. Par moi, bien sûr. Donc, j'ai eu des thérapies. Donc, j'ai vu pendant un an, en fait, si vous voulez tout savoir, entre 2023 et 2024, je suivais plusieurs thérapies. Et en fait, le camion n'est venu que m'achever, en fait, émotionnellement. J'étais déjà dans une, on va dire, dans une dépression, dépression où j'avais vraiment besoin, où c'était vraiment nécessaire que je me fasse aider. Mais le camion est venu rajouter à la dépression une sorte de burn-out, donc j'ai fait un combo les gars. Et en fait, je me suis fait aider entre 2023 et 2024 pour aller mieux. J'ai vu des psychologues, j'ai vu des psychiatres, j'ai vu... conseillères conjugales, seules du coup, parce que monsieur n'a jamais pu venir, il n'était jamais là. J'ai vu quoi ? J'ai vu des infirmières, j'ai vu des plein de professionnels de la santé afin de guérir cette partie de moi qui me suivait depuis enfant, qui avait besoin d'être écoutée parce que si ma vie a été toujours rythmée de projets, c'est parce que je ne voulais pas écouter cette voix-là qui me réclamait d'être écoutée. Je préférais rester occupée tout le temps plutôt que de rester dans le silence et d'écouter cette voix. Et en fait, c'est pour ça que je dis souvent sur Instagram que finalement, cette histoire du camion a été pour moi une bénédiction parce qu'à cause ou grâce à ce camion ou grâce à ce fameux 20 juin 2024, j'ai été obligée de faire un stop net sur tout. Mais vraiment, pour la première fois de ma vie, j'ai été obligée de tout stopper et de me poser les bonnes questions. Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce que tu as envie ? Où veux-tu aller ? Où en es-tu maintenant ? Et je n'avais pas de réponse à l'instant T et donc j'étais obligée de chercher ces réponses-là parce que sans ces réponses-là, je ne savais pas où j'allais. Donc entre le mois de juin, entre fin juin et début décembre 2024, j'ai navigué à l'aveugle, à la recherche perpétuelle de ce que je voulais. La nature fait bien les choses, l'univers fait bien les choses, ou Dieu fait bien les choses, peu importe en quoi tu crois. L'univers fait bien les choses parce qu'en août 2024, j'ai réservé un séminaire de 4 jours, il me semble, dans une bulle, on va dire, enfin pas dans une bulle, mais entre nanas, entre filles, entre entrepreneurs, qui n'avaient absolument rien à voir avec le métier de la coiffure. Je le précise parce que je voulais vraiment aller en dehors de mon métier. Je voulais vraiment être dans un truc où je ne pensais pas à un enfant, pas à un mari, pas au boulot, mais juste à moi. Donc j'ai réservé ce séminaire-là de quatre jours où j'étais vraiment dans une bulle. Mon téléphone, je n'y répondais plus. J'étais entre meufs entrepreneuses, certaines étaient millionnaires. Et puis il y avait moi, totalement perdue, qui ne savait plus quoi faire de sa vie, mais qui me sentait assez en sécurité pour exposer toutes mes incertitudes à ces personnes. Ces personnes que je n'avais jamais vues de ma vie, et ces personnes en qui j'ai eu totale confiance parce que j'étais dans une safe place. Grâce à ces personnes-là, aujourd'hui, je suis ici, à faire ce podcast avec vous, grâce à ces personnes-là. Parce qu'au cours de ces quatre jours, j'ai repris confiance et j'ai décidé qu'en fait, cette mésaventure ne devait pas m'empêcher de faire confiance aux autres. Parce qu'il y a des personnes bien qui me veulent du bien et qui m'aiment. Et ça, je l'ai appris lors de ce séminaire que j'ai eu au mois d'octobre 2024. Ensuite, en novembre... Je suis partie à l'étranger. Ce voyage à l'étranger était en réalité censé être le cadeau que je m'offrais après réception du camion. Donc en janvier de l'année 2024, j'avais réservé ce voyage en récompense au dur labeur, à ces deux années et demie à travailler sur ce projet de camion, puis à la livraison de ce camion, je m'étais offert une récompense. Parce que c'est important de se récompenser. pour les choses que l'on fait. Ce voyage de deux semaines était couplé d'une semaine de séminaire à Cancun et une semaine entre amis à Los Angeles. Finalement, ces deux semaines se sont transformées en thérapie entre guillemets. Quand je suis arrivée à Cancun, la première chose que j'ai fait, c'est que j'ai mis mon téléphone en mode avion. Mais je crois même déjà depuis l'avion, mon téléphone était en mode avion et il n'a pas quitté le mode avion. Jusqu'à ce que nous rentrions en France deux semaines après. Donc, je n'avais aucune nouvelle de mon fils. Je n'avais aucune nouvelle de mon conjoint. Si, entre deux. Entre deux, allez, je mens. Entre deux, j'ai quand même pris des nouvelles parce que voilà quoi. Mais, en voyage, j'étais là pour moi. J'avoue que le séminaire, finalement, j'en avais rien à battre. Le séminaire, finalement... J'allais aux formations avec les coiffeurs, il y avait des coiffeurs de renom, il y avait Stéphane Amaru, il y avait Océana Vaquian, il y avait Garance et Kevin Pouliès et The Babe, et il y avait aussi Corrado. Il y avait plein de coiffeurs de renom, il y avait La Typique qui était présente, enfin, il y avait plein de coiffeurs de renom. Et moi, personnellement, je n'en avais strictement rien à battre. J'étais le mauvais élève de la classe. Vous voyez les élèves qui sont au fond de la classe, qui n'écoutent rien, qui sont en train de dessiner sur une feuille ? Eh bien, c'était moi. Alors que toute ma vie... J'étais l'élève qui était sur le premier rang, voire collé au bureau du professeur. Ça, c'était moi avant. Mais pendant cette semaine de séminaire, j'étais l'élève, j'étais le cancre qui était derrière et n'écoutait rien. Parce que je m'en fichais. Tout ce que je voulais, c'était aller me poser au bord de la plage et me vider la tête. C'est tout ce que je voulais. Ensuite, nous sommes partis à Los Angeles. Bon là, c'était 100% vacances, donc c'est super. Mes potes, parce que du coup j'étais avec deux amis, mes potes ils ont pété des câbles. Moi j'étais vraiment dans mon nuage. Je mettais trois heures à marcher, j'étais là, je flânais, je regardais à droite à gauche, je m'arrêtais prendre en photo un pigeon qui passait par là. Vraiment, j'étais en mode, dans ma tête vous voyez le Simpson, Homer Simpson, quand il a le singe qui joue dans sa tête. Eh bien c'était moi pendant ces deux semaines-là, parce que c'est ce dont j'avais besoin. Vraiment juste être Valentina. Et c'est justement à ce moment-là que j'ai commencé à me poser des questions sur le nom de mon entreprise. Parce qu'avant, je me nommais Roxy Beauty Truck. Enfin, j'ai commencé par Roxy Beauty, puis Roxy Beauty Truck. Et puis aujourd'hui, je suis Valentina Denis Beauty. J'ai repris mon nom. Parce que, mine de rien, même si au début, Roxy Beauty et Roxy Beauty Truck, c'était un délire. En fait, c'était une échappatoire. Je voulais fuir. le passé. Et en fait, à ce moment-là, j'en ai eu marre de fuir. Je voulais affronter les choses et je voulais me réapproprier mon identité. Donc la première décision que j'ai faite pour mon avenir, ça a été de me réapproprier mon identité et de me nommer simplement Valentina. Bon, j'ai mis Denis parce que je ne souhaitais pas prendre mon nom de jeune fille. Donc j'ai pris mon nom d'épouse en avance. Ensuite vient le mois de décembre où là je fais un troisième séminaire. J'ai enchaîné les séminaires sur la fin 2024. Comme quoi en fait il n'y a pas de hasard parce que ces séminaires, si vous voulez, ce troisième séminaire que j'ai fait, en fait c'est simplement suite au premier séminaire que j'ai fait en octobre dans la maison, dans une petite bulle, avec d'autres entrepreneuses qui ne sont pas du tout du métier de la coiffure. Eh bien, lors de ce séminaire... je partageais le lit, pas la chambre le lit avec une écrivaine, cette écrivaine est aussi psychologue et nous avons beaucoup échangé le soir au lit nous avons beaucoup échangé le soir au lit et justement où je lui parlais du fait que voilà tout ce que je viens de vous dire que pour la première fois de ma vie j'étais perdue je ne savais pas quoi faire etc et elle a été d'une grande aide parce qu'elle m'a donné beaucoup de conseils Et, notamment, elle avait un séminaire de prévu à la Grande Motte en décembre. Et suite au séminaire que nous avons fait ensemble, il y a eu une telle belle entente entre toutes, qu'elle nous a toutes invitées gratuitement à son séminaire qui avait lieu à la Grande Motte en décembre. Donc, ni une ni deux, je me suis bloquée mon créneau et j'y suis allée. Et je précise que, sur ce week-end-là, une de mes amies allait se marier. Je lui avais dit que je lui ferais sa coiffure et son maquillage. Mais... J'avais besoin d'aller à ce séminaire. J'ai donc dit à mon amie, je suis désolée, mais je ne pourrais pas m'occuper de toi lors de ton mariage. Je peux te proposer des collègues qui s'occuperont de toi, mais là, j'ai quelque chose de très important à faire et malheureusement, ça tombe sur la même date que ton mariage. Donc, toi qui rend des services gracieusement, n'aie pas peur en fait de te mettre au premier plan, s'il y a besoin. Elle a compris. Nous sommes toujours amis, nous discutons, etc. Elle ne l'a pas mal pris, je lui ai expliqué. Enfin, je ne lui ai même pas expliqué, je lui ai simplement dit que j'avais quelque chose de très important à ce moment-là et que je ne pouvais pas. Donc, c'est comme ça et pas autrement. Et elle a compris. Et elle a trouvé quelqu'un d'autre finalement. Et ça s'est très bien passé. Je suis rentrée de la grande motte et j'ai enchaîné la soirée sur son mariage jusqu'à 2h du mat. Mais simplement, je ne pouvais pas être là le matin. pour la préparer, c'est tout. Donc lors de ce séminaire à la Grande Motte qui a duré deux jours je crois, c'était deux jours oui, dans un grand amphithéâtre, nous étions à peu près 300 femmes. Encore une fois, des femmes de tout bord. Je crois qu'il y avait une seule maquilleuse dans la pièce et puis il y avait moi. Nous nous sommes occupées de l'une des intervenantes pour le séminaire. Mais c'était d'une telle puissance, c'était d'une telle puissance ce séminaire. Et j'en suis ressortie encore plus forte parce que lors de ce séminaire, nous avons eu plusieurs mises en action. C'est pour ça que j'adore les mises en action dans mon podcast, dans mes formations, sur mon Instagram, partout. J'adore les mises en action parce que sans ça, on n'avance pas. On peut écouter autant de podcasts, on peut lire autant de livres, on peut regarder autant de documentaires qu'on veut. Si on ne met pas les choses en action, on n'avance pas. Et lors de ce séminaire... Nous avons eu plusieurs exercices, dont un où nous devions nous mettre en groupe de trois, donc avec trois inconnus, donc il fallait prendre les deux premières personnes que l'on voyait dans la salle et se mettre en groupe avec elles. Et avec ces trois inconnus, avec ces deux autres inconnus, pardon, nous étions trois, et chacune de nos tours, on devait parler au futur. On devait parler comme si on était dans un an, où on en serait. Et je vous le dis. Je me suis surprise à parler de choses dont je n'avais jamais réellement pensé ou auxquelles j'avais pensé mais qui étaient un peu en fouille. Et c'est à ce moment-là que j'ai recommencé à avoir les yeux qui brillent, j'ai recommencé à sourire en pensant au travail parce que jusqu'à quelques jours avant, le travail était une source d'angoisse pour moi alors que j'ai toujours adoré ce que je faisais. À ce moment-là, j'étais pleine d'entrain, j'étais pleine de vie à nouveau face à mon avenir. Mon avenir était encore brouillon, mais il y avait quelques petits indices sur ce que je pouvais faire par la suite. Et c'est comme ça qu'en fait, Bosaïti est né. Parce que Bosaïti est une idée que j'avais déjà depuis un an. Il ne s'appelait pas Bossaïti à ce moment-là, il n'avait pas encore de nom, mais je savais que je voulais faire un podcast. Parce que un an auparavant, j'avais créé un podcast personnel qui m'a servi de thérapie pour justement par rapport aux soucis que j'avais personnellement. Et du coup j'avais créé un podcast anonyme, un podcast thérapie que j'avais utilisé pour me libérer de certains mots, M-A-U-X. des mots que j'avais et qui m'empoisonnaient l'esprit et le corps, je les ai couchés sur un podcast. Et je me suis dit, tiens, ça serait bien de faire un podcast aussi pour les professionnels. Mais je ne me suis pas lancée dans ce projet-là parce que je me suis dit, j'ai le camion qui va arriver, je n'aurai pas le temps, j'aurai trop de clients, etc. Blablabla. Puis je n'ai jamais eu le camion. J'ai quand même lancé le podcast parce que je trouvais que c'était important de partager mon aventure, entre guillemets, de partager les choses qui m'ont aidée et surtout, merde, on n'est pas des sous-métiers en fait. La coiffure et le maquillage sont des métiers très peu considérés et j'avais envie que ça s'arrête. On n'est pas des idiotes en fait. Je ne suis pas idiote. Si j'avais voulu, je serais... Aujourd'hui, avocate ou médecin ou ingénieur ou tout ce que vous voulez, avec le bagage que j'ai et avec les compétences intellectuelles que j'ai, j'aurais pu faire tout ce que je voulais. Mais je voulais être coiffeuse par passion. C'est la passion qui me guide. Et ça l'a toujours été, en fait. Donc les coiffeuses ou les maquilleuses ne sont pas des idiotes. Nous ne sommes pas idiotes, en fait. Et c'est ce que je voulais prouver avec ce podcast. Prouver au monde, en fait, que... Les coiffeuses ne sont pas coiffeuses parce qu'il ne restait plus que ça à choisir en sortant du collège. Les maquilleuses ne sont pas maquilleuses juste parce qu'elles aimaient jouer au Barbie. Elles sont là parce qu'elles l'ont choisie. Tu es là parce que tu l'as choisie. Si tu écoutes cet épisode, c'est parce que tu l'as choisie. Donc voilà comment Bossaïti est né le 29 janvier 2025. Et aujourd'hui, je suis très heureuse d'être face à toi pour te raconter cette histoire. Parce que sans ça, je ne serais pas là. aujourd'hui. En fait, ce 20 juin 2024, ça a vraiment été la première fois de ma vie que je m'autorisais à faire une vraie pause, une réelle introspection et à réalité de vouloir fuir l'inaction. Comme j'ai dit tout à l'heure, si j'étais tout le temps en action, c'est juste parce que je voulais fuir quelque chose. J'ai simplement décidé en fait de baisser ma garde pour la première fois de ma vie et de regarder ce que je vivais intérieurement. J'étais épuisée, j'étais frustrée, j'étais perdue, mais je n'osais pas me l'admettre avant d'y être obligée par la force des choses. J'avais vraiment peur de paraître faible et à force d'éviter le face à face, Je m'étais perdue dans des stratégies qui ne me ressemblaient pas. Le jour où j'ai osé faire le point, vraiment, sincèrement, c'est là que tout a commencé à bouger. Je me suis retrouvée et mon business s'est réaligné. Et aussi, bordel, je n'ai jamais vu autant d'heures miroir de ma vie qu'entre la période du mois d'octobre et de décembre 2024. Tous les jours, je voyais une dizaine d'heures miroir par jour. Ce qui m'a aussi réconfortée dans le fait que j'étais sur le bon chemin. Petit aparté spirituel avant de passer à la suite. Alors, quel est l'enseignement que tu devrais tirer de cette histoire ? C'est que ton évolution commence toujours par une prise de conscience. Avant d'ajouter des outils, des stratégies ou des formations, commence par te demander où j'en suis aujourd'hui honnêtement. Qu'est-ce qui me pèse vraiment ? Et qu'est-ce que je repousse depuis trop longtemps ? Parce que tant que tu ne te mets pas de lumière sur tes blocages, il continue à diriger tes choix en douce. Et attention, cet état des lieux n'est pas là pour t'écraser. Il est là pour te remettre à ta place de chef. C-H-E-F-F-E. Chef. De femme qui regarde la réalité. et qui choisit de reprendre le lead. Maintenant, voici ton premier exercice. C'est un petit exercice très rapide pour faire le point, ton point de départ. Bon, rapide, j'espère pas trop quand même. Prends vraiment le temps, au calme, de répondre à ces trois questions. Question numéro 1. Qu'est-ce qui me pèse le plus en ce moment dans mon activité ? Question numéro 2. Qu'est-ce que j'ai arrêté de faire par peur ou par fatigue ? Question numéro 3. Qu'est-ce que je sais que je devrais faire, mais que je repousse depuis des semaines, ou peut-être des mois, ou voire années ? C'est ton socle. Tu n'as pas besoin de le montrer, tu as juste besoin de ne plus le nier. Prends le temps de faire cet exercice sincèrement. Sois sincère avec toi-même. Ne te mens pas, personne ne va te regarder. Tu es ta seule juge pour cet exercice. Cette semaine, je t'invite à oser vraiment cette pause. Ce petit moment de lucider entre toi et toi. Pas pour te juger, mais pour te libérer. Si tu veux me partager tes réponses ou ton ressenti, tu peux le faire en DM sur Insta, ou par mail, ou simplement garder ça pour toi. Et la semaine prochaine, on passe à la suite logique. Posez ta vision. Tu ne peux pas viser plus grand si tu ne sais pas ce que tu veux vraiment. Je te retrouve dans l'immersion 2 pour ça. En attendant, prends ce moment, il t'appartient.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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