Speaker #0Bienvenue dans Boss IT, le podcast dédié aux coiffeuses et maquilleuses professionnelles et entrepreneuses. Je suis Valentina, moi-même coiffeuse maquilleuse spécialisée dans la mise en beauté de mariage. À travers ce podcast, je vous partage des ressources pour exploiter tous vos atouts, mais aussi comment maintenir un bon équilibre vie professionnelle et vie privée. Let's talk the real talk. Belle écoute ! Bonjour et bienvenue dans l'épisode 36 du podcast Boss IT. C'est aussi l'épisode 5 du Challenge Beauty Business Boost. C'est une mini formation audio pensée pour t'aider à structurer un business de mise en beauté qui te ressemble et qui cartonne. Dans ces 13 épisodes, on va parler de mindset, cliente idéale, tarifs, visibilité, tout ce qu'il te faut pour construire les fondations d'un vrai empire. Tu peux les écouter à ton rythme, mais surtout, ne reste pas en mode spectatrice. Passe à l'action, c'est ce qui te fera réussir. Et pense à jeter aussi un coup d'œil dans les notes de cet épisode. Je t'y ai mis toutes les informations pour rejoindre ma newsletter afin de recevoir les exercices et les supports directement par mail afin de t'aider pour passer à l'action. Et si tu arrives après la guerre, ne t'inquiète pas, j'ai pensé à toi. Va quand même dans les notes, je t'y laisserai une surprise à la fin du challenge. Tu veux vivre confortablement de ton activité, mais tes prix ne te permettent même pas de respirer. Tu veux attirer des clientes haut de gamme, mais tu as peur de les faire fuir avec tes tarifs. Et si je te disais que le vrai problème, ce n'est pas ton prix, c'est la façon dont tu le portes. Aujourd'hui, on va parler chiffres, postures, valeurs, et on va arrêter de facturer à la tête du client. Dans l'épisode 34, qui est aussi le troisième de ce challenge Beauty Business Boost, confiance, légitimité et posture de leader, je te parlais de mon évolution tarifaire. Si tu savais le nombre de fois où pendant des appels, on m'a dit « mais vous êtes plus cher que les autres » et moi je rétorquais avec le sourire « oui je sais, je suis la plus chère dans le coin, mais c'est un choix » . Je me rappelle même de cette fois où j'ai eu une coiffeuse qui appelait en tant que mariée et qui a exigé, c'est pas qu'elle a demandé, elle a exigé que je me justifie sous prétexte qu'elle connaissait le métier. Et je lui ai simplement répondu avec tout mon respect que non, justement, vous ne connaissez pas en fait le métier de coiffeuse événementielle et que je n'avais pas à me justifier auprès d'elle. Mes prix sont ainsi faits, c'est à prendre ou à laisser. Et vous devez le comprendre d'autant plus que vous êtes du métier, donc vous savez... déjà toute la partie formation, charge, etc. qui s'en suit en étant à son compte. Donc, vous devriez le comprendre d'autant plus, mais visiblement, vous-même, vous ne comprenez pas ce que vous faites comme métier. Bon, cette dernière partie-là, j'avoue, je ne l'ai pas dit, mais en gros, je ne lui ai pas dit que j'étais coach et qu'en fait, elle ne savait même pas ce qu'elle faisait quand elle travaillait, qu'elle était juste là pour couper des cheveux, mais qu'elle ne savait même pas pourquoi elle coupait des cheveux, en fait. Et c'est ça, le problème. C'est que c'est... C'est encore pire parce que finalement, les mariées, elles peuvent dire oui, OK, vous êtes chère, mais je peux comprendre parce que voilà, vous m'avez dit ça, ça, ça. Mais qu'une professionnelle qui est du métier, et c'est ça les pires clientes que je ne souhaite jamais attirer, ce sont les professionnels que je ne souhaite pas attirer, en tout cas en tant que mariée. Et dans les professionnels, en tout cas pour la partie coaching, je ne souhaite pas attirer ce genre de professionnels-là qui pensent tout savoir sous prétexte qu'elles ont 20 ans d'expérience. Parce que pendant 20 ans, tu as stagné dans ton truc où tu fais des coupes de cheveux à Madame Machin. Tous les vendredis, tu fais des brushings à Madame Machin. Donc tu ne sors pas de ton cercle vicieux parce qu'en fait, tu es dans ton train-train quotidien, tu es dans ton confort. Donc tu ne comprends pas pourquoi les autres facturent plus cher. Parce que toi, tu n'as jamais osé facturer ton brushing plus cher. Et donc ça fait 20 ans que Madame Dupont paye son brushing. à 15 euros alors qu'il y a 20 ans qui se sont passés et il y a je ne sais combien d'inflations qui se sont passées et que maintenant il y a des personnes comme moi qui facturent un brushing 50 euros. Voilà. Donc je n'ai pas à me justifier auprès de ces personnes-là qui ne souhaitent pas comprendre. Je peux me justifier et encore ce n'est pas se justifier, c'est plutôt expliquer auprès de personnes qui sont demandeuses de comprendre de manière à se dire moi aussi je veux faire pareil mais je ne m'explique pas et je ne me justifie pas auprès de personnes ... qui veulent juste exiger que je leur dise pourquoi je facture plus cher et pourquoi je ne m'abaisse pas à facturer aussi peu cher qu'elle facturait elle. Voilà la différence entre quelqu'un qui veut rester dans sa zone de confort et quelqu'un qui est demandeur de savoir pourquoi. Quand une personne vous demande pourquoi, bien sûr, avec les formes et les termes, vous êtes dans votre droit de refuser ou d'accepter que si vous voulez vous justifier. Et encore, je n'aime pas trop ce mot parce que pourquoi je me justifierais auprès de toi, auprès d'elle, auprès de lui, enfin voilà. Mais si vous sentez l'envie de vous justifier, soit, mais vous justifier, c'est juste ouvrir la porte aux négociations. Je ne me justifie pas. C'est soit vous acceptez, soit vous prenez. C'est soit vous acceptez, soit vous n'acceptez pas. C'est à prendre ou à laisser. C'est comme ça et pas autrement. J'ai commencé avec des tarifs trop bas, même si j'étais déjà à des prix de salon. Et c'est pour vous dire à quel point la tarification était basse dans le coin, dans mon secteur, parce qu'on entend souvent, oui, ça dépend de quelle région tu es, tu dois être dans une grande ville, etc. Eh bien, j'habite en ville, oui, mais je n'habite pas dans une grosse ville. là, y'a... Grenoble n'est pas aussi grand que Lyon ou Paris. J'habite dans une ville, mais pourtant, que ce soit à Paris, Grenoble, Nice, Marseille, peu importe que tu habites en campagne, dans la Cambrousse paumée perdue, où il n'y a que la vache la plus proche et tu es à 30 km, peu importe où tu te situes, là où tu te situes ne doit pas déterminer ton prix. C'est la seule chose qui doit déterminer ton prix. C'est ta situation personnelle, c'est-à-dire toutes les charges que tu as personnellement pour subvenir à tes besoins et à celles de ta famille. Et puis tes charges professionnelles que tu as besoin pour faire rouler ton entreprise. C'est la seule chose qui doit rentrer en compte dans ta tarification. La région où tu es ne doit pas rentrer en compte. Elle rentre en compte uniquement si elle te permet d'augmenter exponentiellement ton prix. Si tu es dans une région où tu te dis c'est la Cambrouse, la vache la plus proche, et tu as 30 minutes et que tu te dis du coup je suis obligée de mettre moins cher que ce que je devrais demander, ça non, tu demandes le prix minimum que tu es censé demander, ça je suis d'accord. Mais si tu es dans une région qui te permet de facturer parce que je ne sais pas, on est à Cannes, imaginons nous sommes à Cannes, le festival de Cannes, etc. Il y a des stars qui viennent et que tu es dans l'événementiel, au lieu de facturer Ton chignon à 200 euros, facture-le 500 euros. Mais dans tous les cas, tu seras gagnante. C'est à prendre ou à laisser, c'est comme ça. Et puis, ce sont des personnes qui sont là pour un one-shot, elles sont là pour le festival de Cannes. Une fois qu'elles sont parties, tu ne les reverras plus. Et encore mieux, si ça se trouve, tu les revois l'année prochaine. Elles sont satisfaites de ce que tu leur as fait. Eh bien là, tu les factures 600 euros. Voilà la seule fois où tu te trouves, ta région, ta ville, ton village. doit rentrer en compte dans ta facturation. Ta localisation n'a le droit de te permettre que d'augmenter ton prix. Elle n'a pas le droit de te faire baisser ton prix et de te faire vivre et de survivre alors que tu n'atteins même pas le minimum pour subvenir à tes besoins et aux besoins de ton entreprise. Pour ma part, quand j'ai mis mon forfait à 150 euros à mes débuts, j'ai simplement fait comme tout le monde sans réfléchir. Je me suis dit que c'est la moyenne des prix qui est pratiquée et Aujourd'hui, je me rends compte qu'en fait, ce n'est pas que en France, mais c'est international. Je ne sais pas d'où sort ce prix de 150 euros, mais c'est international. Que tu sois une coiffeuse, maquilleuse française, italienne, américaine, anglaise, allemande, suisse, peu importe, peut-être pas les Suisses, parce que les Suisses, ils aiment bien l'argent et peut-être, peut-être, voilà. Peut-être qu'en Suisse, par exemple, moi, il faudrait que j'habite en Suisse. En Suisse je n'aurais pas facturé 150 euros. J'aurais facturé directement 600 euros. Non, je rigole. Peut-être que oui, peut-être que non, je ne sais pas. Bref, je m'éparpille. Donc, revenons, recentrons-nous, recentrons-nous. C'est le quatrième épisode que j'enregistre à la foulée, donc on sent que la concentration se perd un petit peu. Donc, recentrons-nous. Donc, je disais, quand j'ai commencé à facturer 150 euros, j'ai simplement fait comme tout le monde, j'ai fait la moyenne des prix qui se pratiquaient autour. Tout le monde facturait à peu près 150 euros. Donc, je me suis dit, bon, je vais facturer 150 euros. Et même le salon dans lequel j'étais apprentie, c'était 150 euros. Et encore, c'est parce qu'il n'y avait que moi qui faisais les chignons. Donc en fait, ils ont mis ça, mais ce n'était pas vraiment un vrai prix. Et puis aussi, j'avais aussi ce truc où je me disais beaucoup, surtout mes deux premières années, où je ne me sentais pas du tout légitime parce que je n'arrêtais pas de me répéter que je sortais d'école et que je n'étais pas légitime de demander plus que ça, que je n'étais pas légitime de demander autant pour mes prestations, que je n'étais pas légitime du tout. Puis un jour, j'ai décidé de me poser et de réfléchir à mes besoins. J'ai posé mes chiffres à plat, j'ai calculé toutes mes charges. Je dis bien toutes, parce que oui, je te vois quand tu comptes l'essence dans tes charges personnelles. En fait, ta voiture, elle te sert pour travailler. Donc pourquoi l'essence, tu le mets en perso ? L'essence doit aller en pro, donc tu payes ton essence avec ta carte professionnelle. Je te vois quand tu mets l'assurance de ta voiture en personnel au lieu de prendre le pro. Je te vois quand tu prends ton sandwich que tu manges après avoir fini une prestation en perso, mais en fait tu es sur ton temps de travail, donc tu payes avec ta carte professionnelle. Pardon, mais voilà, c'est un sandwich que tu manges parce que... Tu viens de travailler, que tu as faim, donc tu t'arrêtes à la boulangerie pour manger au lieu de tomber dans les pommes sur la route pour rentrer chez toi. Donc ça fait partie de ton travail, donc tu payes avec ta carte professionnelle. Et j'ai aussi réfléchi en fait à mon emploi du temps que je voulais avoir et la place que je voulais laisser à ma vie personnelle par rapport à mon boulot. Depuis que j'ai commencé, j'ai toujours eu ce truc où je me disais en fait, j'avais une phrase que je disais souvent. Si un jour je dois choisir entre un balayage à 500 euros et une sortie scolaire avec mon fils, j'irai à la sortie scolaire. Parce que pour moi, ma famille, ma petite famille que je me suis construite est beaucoup plus importante qu'une somme d'argent. Même si j'adore l'argent, ma famille passera toujours avant, avant tout. Parce que c'est ma famille que j'ai construite et pour moi, c'est hyper important de construire des souvenirs avec mon enfant, avec mes enfants, quand j'en aurai d'autres. et là j'ai compris que Ce n'est pas que mes tarifs étaient trop bas à ce moment-là parce que c'est ça, le fait de me poser, etc. Je l'avais déjà fait aussi avant de me lancer à mon compte. Mais c'est qu'en fait, au fur et à mesure des mois et du temps, je me suis perdue dans le train de travailler, travailler, remplir son agenda et que je m'étais perdue de ces ambitions que je m'étais mis au début. Et donc, il a fallu que je me remette à un niveau, que je me pose, etc. Et j'ai compris qu'en fait, ce n'est pas mes tarifs qui étaient trop bas à ce moment-là. c'est que je ne les avais jamais pensées avec autant de sérieux parce que même si la première fois je les avais posées, je n'avais pas l'expérience du terrain. Et en fait, je n'avais pas encore pris le temps de poser mes tarifs avec l'expérience du terrain. Et à partir du moment où j'ai su pourquoi je facturais, ce que je facturais, tout a changé. J'ai arrêté de justifier parce qu'avant, je justifiais. J'étais du genre à dire, oui, parce que je me forme, j'ai fait telle formation, j'ai fait telle-ci. Et puis bon, après, vous savez, il y a l'URSSAF et tout. Bon, cette période-là n'a pas duré très longtemps parce que moi aussi, moi, ça m'agace. Quand j'entends les gens parler de l'URSSAF et de la TVA, ça m'agace. Parce que de toute manière, la TVA, l'URSSAF, t'as pas le choix, c'est là. Sinon, tu changes de pays. Donc t'as pas le choix. Les formations, tu as le choix. Donc voilà. Donc j'ai arrêté de me justifier parce que, en fait, ce n'est pas en me justifiant que ça allait changer les choses. j'ai arrêté de douter de moi parce que je me suis dit bordel Valentina en fait ça fait Bon, aujourd'hui, maintenant, ça va faire 4 ans. Mais encore aujourd'hui, il m'arrive de douter de moi, de douter de mes capacités. Mais je me dis, bordel, Valentina, arrête en fait. Parce que ça fait 4 ans que tu es à ton compte. Aujourd'hui, je parle présent. Mais à l'époque, remettez la situation à l'époque, il y a 2 ans. Valentina, ça fait 2 ans que tu es à ton compte et tu en es là. Aujourd'hui, je me dis, Valentina, bordel de merde, tu es à ton compte depuis seulement 4 ans. Tu es sortie d'école, tu n'as jamais été salariée. Et tu en es là où tu en es aujourd'hui. Tu as un podcast. Tu fais de la formation. Tu fais des mariages partout en France. Tu as des gens qui t'admirent, des gens que tu inspires, des gens qui ont le double de ton âge, parce que j'ai des personnes qui ont deux fois mon âge que j'inspire. Enfin, à quel moment, en fait, tu vas arrêter de douter de toi, Valentina ? Tu es assez, en fait. Arrête de douter de toi. Et donc, j'ai pris confiance. Maintenant, j'arrête de douter de moi parce que... J'ai compris qu'en fait, si je doutais de moi, c'était de la fausse modestie. Parce qu'on nous apprend en tant que femme qu'il faut être modeste, il faut être humble, etc. Oui, c'est bien d'être humble, mais ça ne doit pas réduire tes capacités, ça ne doit pas réduire qui tu es. Et moi, je me réduisais et j'en ai marre de me réduire. Donc je me dis, Valentina, t'es une fucking de meuf qui a réussi à traverser tout ce qu'elle a traversé. T'es une fucking de meuf qui a réussi à mener une entreprise pendant 4 ans. t'es une putain de meuf qui a réussi à lancer un podcast, qui a réussi à lancer une formation et des gens qui s'inscrivent à ta formation. Bref, Valentina, tu es une fucking de meuf qui a accompli des choses. Donc arrête de douter de toi, même si ça ne fait que 4 ans que tu es sortie de l'école. Eh bien, en 4 ans, tu as réussi ce que des personnes auraient mis 20 ans à accomplir. Donc oui, je suis légitime et fucking oui que je suis légitime. Et toi aussi, putain de merde, je deviens vulgaire, mais tu es fucking légitime. Tu as besoin de comprendre que tu es fucking légitime. Si tu es là à m'écouter, tu es légitime. Parce que si tu es là à m'écouter, c'est que tu sais qu'il y a des choses que tu dois transformer en toi. Tu sais qu'il y a des choses que tu n'oses pas assumer. que tu devrais assumer, donc tu es putain de légitime d'assumer ces choses-là. Je me suis un peu éparpillée. Je suis un grand speaker. Je suis une oratrice, mais je m'écoute parler. Tu vois, là, je me lance des fleurs, mais j'ai le droit de me lancer des fleurs parce que j'adore ce que je suis en train de véhiculer. En fait, s'il veut me voyer pendant que j'enregistre ces épisodes, je pense que ça doit s'entendre à ma voix. C'est comme si je faisais une scène de théâtre. Je bouge mes bras, je bouge mon corps en fonction de ce que je dis, je change d'intonation en fonction de ce que je dis. Et ça me vient naturellement parce que je suis une grande oratrice et je suis faite pour ça. J'ai Erika, une des invitées que j'ai eues sur mon podcast, qui n'arrête pas de me dire « tu es faite pour ça, tu es faite pour ça » . Et moi j'étais en mode « ah ouais, tu crois, tu penses, je ne sais pas trop » . C'est de la fausse modestie. Je suis faite pour ça. Je suis faite pour ça. C'est de la fausse modestie quand... Quand quelqu'un te fait un compliment et te dit « Oh, tu es belle et que tu es là. Oh, c'est juste un truc que j'ai pris au marché au puce. Fucking, dis merci. Pourquoi tu dois réduire ce qu'elle te dit ? Dis merci, c'est tout, en fait. » Et aussi le truc quand on te fait un compliment et que tu te sens obligé de renvoyer le compliment alors que tu ne crois même pas un mot. Que quelqu'un de moche te dit que tu es jolie et que tu lui dis « Merci, toi aussi tu es jolie » alors que tu penses qu'elle est moche. Ce n'est pas gentil, mais c'est un exemple concret. Quelqu'un que tu dis j'adore ton outfit alors que la personne est habillée en torchon et toi tu lui dis ah merci j'adore ton outfit aussi juste pour te sentir bien et humble alors que tu sais très bien que son outfit c'est un torchon et que tu n'aimes pas ce qu'elle porte. Pourquoi complimenter ? Juste dis merci, elle te fait un compliment, c'est gratuit, t'as rien à payer. Dis merci, c'est tout. Et bien c'est pareil, tu n'as pas à te justifier sur tes prix quand on te dit vous êtes trop cher, et bien ok, je ne suis pas dans votre budget tout simplement, c'est tout. C'est tout, c'est tout, c'est tout. Tu n'as pas à te justifier, tu n'as pas à être humble, avoir une fausse modestie, parce que ça ouvre les portes à la négociation, ça t'affaiblit en fait. Ça affaiblit ta lumière de te justifier, de renvoyer la balle, ou d'essayer de faire comprendre des gens qui ne vont jamais comprendre. Par exemple, la coiffeuse que j'ai au téléphone qui a exigé que je justifie mes prix. À quoi bon lui expliquer ? Elle ne va pas comprendre. Ce n'est pas en un appel de 20 minutes que je vais lui expliquer 4 ans d'expérience ou bientôt 28 ans de mindset. Voilà, ce n'est pas en 20 minutes que je vais faire comprendre ça à quelqu'un. Donc pourquoi te justifier quand tu parles de tes prix ? Pourquoi ? Eh bien, c'est parce que tu n'as pas fait d'introspection, comme dans le premier épisode de ce challenge. Tu n'as pas une vision claire. et surtout tu manques de confiance en toi et tu ne te sens pas légitime et tu ne sais pas qui est ta dream client ces quatre choses font que quand tu arrives à donner ton prix et bien tu trembles ta voix tremble ta voix devient au secours j'ai besoin de boire de l'eau et puis quand elle te dit c'est trop cher tout de suite tu te dis qu'il faut te justifier et répondre à son objection alors que parfois Ça ne sert à rien de répondre à l'objection. Ça ne sert à rien. Parfois, il faut juste se dire, eh bien, ce n'est pas la cliente pour moi, et c'est tout. Il faut savoir perdre pour gagner. Parce que, je l'ai déjà dit dans un autre épisode, je ne me souviens plus lequel, mais ma cliente Charlotte, ma première cliente à quatre chiffres, si j'ai pu la voir, c'est parce que j'ai refusé des clientes qui m'ont dit que je n'étais pas dans leur budget et même que j'ai su refuser des clientes pour qui j'étais dans leur budget, mais qui négociaient mes conditions. C'est-à-dire qu'ils voulaient payer seulement si elles étaient satisfaites de leur essai, par exemple. Donc non, on ne négocie pas mes prix, on ne négocie pas mes conditions non plus. On prend ou c'est à laisser, c'est à prendre ou c'est à laisser. Fixer tes prix, ce n'est pas juste une question d'intuition ou de feeling. C'est un acte stratégique, un acte de posture et surtout un acte de respect envers toi-même. Quand tu décides de tes tarifs aux doigts mouillés, selon ce que tu penses que les autres sont prêtes à payer, tu remets ton pouvoir dans leurs mains, alors que c'est à toi de poser le cadre. Pour ça, tu dois reconnaître trois chiffres clés qui vont t'aider à sortir du brouillard. 1. Ton prix plancher. C'est le minimum en dessous duquel tu travailles à perte. Ce prix ne couvre ni ton temps, ni tes charges, ni ton énergie mentale ou physique. Travailler en dessous de ce prix C'est puiser dans tes réserves chaque fois un peu plus. Et au bout d'un moment, c'est ton business et ton estime qui s'effondrent. Ce prix, tu dois le calculer. Ce n'est pas une sensation, c'est un fait. En deuxième, c'est ton prix aligné. C'est le tarif qui respecte ton travail, tes compétences et ton mode de vie actuel. Tu peux en vivre. Tu n'es pas encore dans l'expansion, mais tu tiens ton équilibre. C'est la base pour construire une activité saine, sereine et durable. C'est aussi un prix avec lequel tu te sens à l'aise de communiquer sans rougir ni baisser les yeux. Et puis, en troisième, il y a ton prix idéal. C'est le tarif qui te permettrait de travailler moins. mais mieux, attirer des clientes vraiment engagées, déléguer certaines parties de ton business et surtout te créer un confort de vie et de travail qui te ressemble. Ce n'est pas un rêve flou, c'est une projection concrète. C'est ce prix que tu vises quand tu commences à monter en gamme, à clarifier ton positionnement et à professionnaliser ta communication. Tant que ces trois prix ne sont pas posés, tu restes dans le flou total. Et le flou attire des clientes floues. Celles qui négocient, celles qui ne comprennent pas la valeur de ton travail, celles qui te vident plus qu'elles ne te remplissent. Fixer tes tarifs avec audace, ce n'est pas une question d'avidité. C'est une question de limite saine et de clarté business. Tu n'as pas besoin d'attendre d'avoir plus d'expérience, plus d'abonnés ou plus de reconnaissance. Pour poser un prix juste, tu as juste besoin de reconnaître ce que tu offres déjà et d'en assumer la valeur. Tes tarifs, c'est ton premier filtre de qualité. Maintenant, passons à l'exercice. Ton trio de prix. Tu vas prendre une prestation phare. Exemple, ta mise en potée de mariage, coiffure, maquillage et séjour J. Tu vas prendre cette prestation. Et tu vas noter dans le tableau mis à ta disposition le coût de revient de cette prestation. Grâce à ce tableau, tu vas déterminer ton prix plancher, c'est-à-dire tes charges plus le temps passé plus le déplacement et toute autre chose qui te permette de mener à terme cette prestation. Et tu vas te poser ces questions-là une fois que tu as terminé ce tableau. C'est question 1. Es-tu en dessous ou au-dessus de ton prix plancher ? Question 2. Ton prix actuel est-il aligné à ta réalité et à ta cible ? Et question 3. Ton prix idéal et pourquoi tu ne l'as pas encore posé ? Quel est ce prix en fait ? Rien que cet exercice peut te faire gagner des centaines d'euros dans les mois à venir et une tonne de respect envers toi-même. Aujourd'hui, je veux que tu regardes tes prix en face Pas avec peur, pas avec gêne, avec conscience. Ce que tu factures n'est pas juste un chiffre, c'est une posture. Et plus tu vas l'assumer, plus tu vas attirer des clientes qui n'achètent pas un prix, mais une valeur. Dans le prochain épisode, on parlera de comment créer une offre claire, carrée et désirable, pour que ton tarif ait du sens. Let's bust up ton business ensemble. Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'à la fin. Si tu l'as apprécié, n'hésite pas à me laisser ton avis 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast. Je prendrai le temps de le lire lors d'un prochain épisode. N'hésite pas aussi à partager ce podcast autour de toi si le cœur t'en dit. Je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.