Speaker #0Yes, un nouvel épisode de Berger Australien, l'éducation positive en action. Patrick Aufroy de Doggycoach, c'est parti pour un nouvel épisode. Le pouvoir de la socialisation précoce. Partie 7, déjà la partie 7 ! et dernière partie ! si ça vous a saoulé un petit peu cette socialisation, même si c'est hyper important pour beaucoup d'entre vous. Alors je veux terminer ça par... Les signes du succès. Les signes du succès c'est comment on va savoir que le travail qu'on fait, le travail que vous faites, que vous allez faire, est un succès. C'est finalement assez facile et compliqué de le savoir, mais il faut garder en tête qu'on ne le saura vraiment qu'un an ou un an et demi après. Je rappelle ce que j'ai déjà dit dans le tout premier épisode de cette petite série. Il faut préparer l'adulte de demain. C'est votre objectif principal. Toujours, toujours, toujours préparer le coup d'après. Alors les signes du succès, ils sont finalement assez simples. Le berger Australien est un chien curieux. C'est un chien joyeux. Vous devez garder ça. Si vous créez les conditions de succès... vous aurez le succès. Comment est-ce qu'on le voit ? Eh bien, on le voit par un chien qui est curieux. Nouveau égal mieux. Ça doit être votre objectif. Nouveau égale mieux. Ça veut dire que si vous avez exposé votre chiot à des situations nouvelles et que chaque fois, ou presque chaque fois, parce que le 100% c'est très compliqué à atteindre, mais on a déjà vu comment réagir si on avait une expérience négative. Et bien vous allez avoir un chiot qui va trouver que chaque fois qu'il y a un truc nouveau, chaque fois qu'il y a une surface nouvelle, un humain nouveau, une situation nouvelle, ça va être fun. C'est ça que vous devez essayer de mettre dans la tête de votre chiot. Et comment vous allez le voir ? Et bien vous allez le voir par un chien qui est confiant, qui va de l'avant. Un chien qui va de temps en temps s'arrêter pour réfléchir, mais vous allez voir que si vous avez réussi une belle socia, Il va partir de l'idée que, ouais, ça va être cool, c'est nouveau, ça va être génial. Comment vous le voyez ? Les oreilles. Les oreilles sont-elles hautes ? Oui, succès. Les oreilles sont basses ? Ah, pourquoi est-ce qu'elles sont basses ? Pour quelle raison ? tel stimuli ? Il bloque ? Et donc, cela vous donne l'information que vous devez bosser là-dessus, parce que là, il y a encore... un petit point de blocage sur lequel vous devez travailler. Deuxième point, si vous avez un berger australien qui a encore la queue ... au-dessus de la ligne de dos et qui bat gauche-droite, tranquillement, sereinement. Là, vous avez les signes immédiats d'un chiot qui est confiant dans l'avenir, confiant dans l'expérience que vous allez lui proposer, qui est confiant dans... Ce nouveau moment. Votre objectif, je le répète, c'est nouveau égal fun. C'est pour ça que c'est bien sûr important d'avoir une socialisation active précoce, mais surtout que celle-ci soit réussie. Au fur et à mesure du temps, que va-t-il se passer ensuite ? Je le répète, deux mois, deux mois et demi quand vous récupérez le chiot, jusqu'à ces quatre mois, c'est la période... clé pendant laquelle vous devez bosser, bosser, bosser. Sortir votre chiot, l'emmener voir du monde, l'emmener voir des surfaces, l'emmener dans des endroits nouveaux, aller à la gare, aller au vide-grenier, au salon puériculture. Si vous êtes dans un milieu rural et que c'est important pour vous, faites-le rencontrer des vaches, des chèvres, des moutons. Bon, les chèvres, pas de trop près, ça peut être un peu compliqué, mais au moins qu'ils sentent l'odeur, l'odeur des chevaux, etc. Je vais vous raconter une histoire qui date un petit peu, c'est l'histoire de Tawa. Tawa était un berger australien, bien sûr, qui était le propriétaire, était directeur administratif d'un zoo. Je ne tairai le nom du zoo en question. Dès qu'il est arrivé chez le propriétaire, deux jours après, trois jours après, il a commencé la socialisation. et il le promenait dans le zoo. Tous les matins c'était son truc à lui mais c'était aussi important de vérifier que tout était ok en termes de sécurité, en termes de barrières etc etc c'était son boulot du matin. Donc on a un chiot qui a été exposé au rugissement des lions, au cri des gibbons, à l'odeur des girafes ... Est-ce que vous, vous avez besoin de faire tout ça ? Bien sûr que non. Mais là, on a quelqu'un qui a adapté son berger australien à son environnement, à lui, d'humain. Et c'est exactement ce vers quoi vous devez aller. Mais vous ne pourrez pas... Dans cet exemple-là, il a fait ça, mais il a fait aussi des vides greniers, il a fait aussi des balades où il a rencontré d'autres chiens, etc. Ce que je veux dire par là, c'est que vous ne pouvez pas savoir a priori tout ce que va devoir rencontrer votre chiot quand il sera adulte. Donc, vous devez sortir de votre zone de confort et aller... à la rencontre d'environnement que peut-être vous ne ferez plus jamais quand le chiot sera adulte, mais au moins vous les aurez faits et lui, il aura imprimé quelque part une expérience positive de cette rencontre. Voilà, je vous souhaite plein de bonheur avec votre chiot et avec toutes ces informations et ces conseils, j'espère que vous n'aurez que des chiots bien dans leurs pattes, bien équilibrés et comme tout berger australien, actifs. et qui vont de l'avant. A très vite pour la suite. Merci d'avoir écouté ce podcast. Je vous dis à très vite. Vous pouvez retrouver plein de ressources gratuites sur le site de doggycoach.fr et je vous dis à très vite pour un nouvel épisode.