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Bienvenue au Canada ! Votre guide sur l’immigration au Québec et au Canada : départ, budget, emploi, logement, santé, études, témoignages...

51. Comprendre les subtilités interculturelles au Québec et créer des liens sincères avec les Québécois

51. Comprendre les subtilités interculturelles au Québec et créer des liens sincères avec les Québécois

18min |17/01/2025
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18min |17/01/2025
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Description

Dans cet épisode, mon invitée et moi vous donnons des clés pour comprendre ce qu’est l’interculturel et comment réussir votre intégration au Québec. Découvrez :


👉 les différences qui existent entre multiculturel et interculturel. Spoiler alert : ce n’est pas la même chose !

👉 Les pièges à éviter pour votre intégration. Spoiler alert : il y a une différence entre croire et savoir !

👉 Comment adopter de nouvelles perspectives. Spoiler alert : tout comparer n’est pas la meilleure des idées !


Cet épisode est une mine d’or pour tous ceux qui souhaitent s’expatrier au Québec, comprendre les subtilités interculturelles, et créer des liens sincères avec les Québécois. 🇨🇦


🎧 Écoutez-le dès maintenant et préparez-vous à vivre une intégration réussie au Québec !


Pour retrouver mon invitée, Cécile Lazartigues-Chartier, c’est par ici que ça se passe :

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Pour vous abonner à ma newsletter et recevoir un livret avec 67 astuces sur le Canada, cliquez ici !

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Abonnez-vous à mes réseaux : LinkedIn, Instagram, TikTok ou YouTube. Ou laissez un message sur Speak Pipe !

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Bienvenue au Canada, c’est à la fois un podcast et un site Internet sur le Québec ⚜️et le Canada 🇨🇦. Retrouvez les notes des épisodes à la section Apprendre du site.

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Immigrer au Québec Canada - Immigration Québec Canada - Expatriation au Québec Canada - Étudier au Québec Canada - Interculturel au Québec Canada - Multiculturel au Québec Canada - Curiosité au Québec Canada - Respect au Québec Canada - S'intéresser à l'autre au Québec Canada - Podcast sur le Québec Canada.

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Si vous aimez Objectif Québec et Canada, ouvre-toi !, vous allez dévorer Bienvenue au Canada !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous aventuriers du nouveau monde, Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 51 du podcast et je l'enregistre en janvier 2025. J'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui Cécile de L'Art et la Manière. Cécile est une consultante en interculturel reconnue qui prône des valeurs fortes de partage et d'ouverture à l'autre tout en mettant son talent au service d'un savoir-vivre ensemble. Aujourd'hui, Cécile et moi allons jaser de culture québécoise et en particulier nous allons vous parler de votre intégration au Québec. Mais avant cela, j'ai une anecdote à vous partager. L'autre jour, il m'est arrivé une histoire trop drôle avec un client, et vous allez voir que c'est tout à fait dans le thème du jour. Mon client, appelons-le Roger, même si ce n'est pas son vrai prénom, m'a prise pour une folle. Je vous refais la scène. Nous étions en pleine séance de coaching, lui et moi, et je lui parlais des différentes procédures administratives à mener à son arrivée à Toronto, quand soudain il me demande Mais dis-moi Emma, on les fait où d'abord les photos d'identité au Canada ? Et je lui réponds, chez Henri ou à la pharmacie. C'est vraiment le plus simple. Tu vas chez Henri ou à la pharmacie, puis tu demandes à ce qu'on te prenne en photo. Et hop, tu verras, en deux temps, trois mouvements, l'affaire sera pliée. Mon client est resté quoi et m'a regardé en mode, tu serais pas un peu bizarre toi en fait ? Bref, j'ai senti comme un malaise s'installer et au début, j'ai pas très bien compris pourquoi. Il me fait... méfiant. Mais c'est qui ce gars Henri d'abord ? Alors je lui dis, non mais Henri c'est une chaîne de magasins spécialisée dans la photographie en Ontario. Donc ils sont habitués à faire des photos pour le gouvernement. Puis Roger ajoute, un peu radouci, et c'est quoi cette histoire de pharmacie ? Parce que je ne comprends pas très bien en fait. Et c'est là, bien sûr, où j'ai complètement réalisé que Roger était français et que moi, j'étais devenue canadienne. Parce que le nœud de notre affaire, en fait, c'est que nous étions en plein dans un problème interculturel. Roger raisonnait avec ses références françaises à lui, et moi, je raisonnais avec mes références canadiennes à moi. Pourquoi ? Eh bien parce qu'en France, on va à la pharmacie pour acheter des médicaments ou des produits de beauté. Mais au Canada, on va à la pharmacie pour acheter des médicaments et des produits de beauté, d'accord, mais on va aussi à la pharmacie pour aller à la poste. Faire des photos d'identité, acheter à manger ou à boire, et ce n'est pas tout à fait la même expérience en fait. Alors évidemment, j'ai expliqué cela à mon client et puis je lui ai rappelé que, oui, des écarts culturels comme celui-ci, il allait en rencontrer des dizaines à l'appel. Sans quoi, on n'a fini pas bien rigolé de cette affaire. Et ouf, je suis trop contente, Roger ne me prend plus pour une folle d'un goût. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh mais, y'en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. L'épisode de ce jour est sponsorisé par mon livre Un départ en fanfare et une arrivée agitée Plongez dans la vie de personnages attaquants,

  • Speaker #1

    découvrez leur nouvelle vie migrée, partagez leurs difficultés afin de mieux les éviter.

  • Speaker #0

    À la fin de chaque anecdote, soyez parti avec des informations et des suggestions. Rien de bête pour booster votre départ au Canada et en faire un succès. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Cécile sur le podcast. Cécile est une franco-canadienne qui a vécu près de 27 ans au Québec. C'est une experte en interculturel. Elle accompagne les entreprises et les individus à développer leur intelligence culturelle afin qu'ils puissent s'adapter plus rapidement à leur nouvelle vie dans un nouveau pays. Aujourd'hui, Cécile et moi allons aborder une question de fond. Quels sont les pièges à éviter pour réussir son intégration au Québec ? Bienvenue sur le podcast, Cécile !

  • Speaker #1

    Bonjour, ravie d'être là.

  • Speaker #0

    Bonjour et merci beaucoup. Alors, peux-tu nous raconter en quelques mots ton parcours au Canada ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que j'ai vécu d'abord avant le Canada, le Québec, j'ai vécu aux Pays-Bas et en Italie et que mon mari et moi, avec un bébé sous le bras, on avait décidé de partir pour le Canada, en fait pour le Québec, à Montréal, pour un an. Et puis après, on s'est dit, c'est trop bien, on reste trois ans. Et puis après, il y a eu un deuxième bébé. Et on a acheté une maison, on a fait des carrières et le Québec est extrêmement attachant. Le monde a changé, nous avons changé aussi et on s'adaptait très, très bien dans ce Québec nord-américain et pourtant très latin d'un côté.

  • Speaker #0

    Alors, on va en venir au sujet du jour. Peux-tu nous rappeler la différence entre multiculturelle et interculturelle ?

  • Speaker #1

    Alors, merci Emma d'aborder cette question. Cette thématique qui est souvent esquivée, on utilise parfois à tort ces deux mots, interculturel et multiculturel, comme si c'était des synonymes. Alors effectivement, ce sont des mots connexes, mais qui n'ont pas du tout la même valeur. Multiculturel, ça veut dire finalement, d'une façon assez claire, qu'il y a beaucoup de cultures qui se juxtaposent. Or, l'interculturel, il y a une rencontre. On pourrait dire aussi qu'au niveau du Canada et du Québec, les visions par rapport à l'immigration et à cette diversité culturelle, ce sont des approches très différentes. Le Canada a une vision multiculturelle, où il y a une juxtaposition des cultures, un respect des cultures, bien sûr, pour autant que ça fonctionne. Le Québec, et c'est même enchâssé dans la loi, à une vision plus interculturelle, c'est-à-dire qu'on respecte votre culture d'origine, on vous demande de respecter notre culture, qu'on soit sur le territoire depuis plus longtemps que vous ou qu'on vienne d'ailleurs. Et l'interculturel, c'est vraiment comment on co-développe, on imagine cette société ensemble. Alors, c'est dans les écoles, c'est dans les institutions, C'est dans la dynamique sociale aussi. Donc, c'est vraiment deux visions du monde extrêmement différentes. Donc, moi, je suis consultante en interculturel et vraiment, mon travail, c'est ça. C'est de permettre aux gens de se poser les bonnes questions, d'avoir les bons outils pour, d'une part, dans un premier temps, prendre conscience de nos propres inclinaisons personnelles et culturelles, être capable, sans jugement, de voir que l'autre, l'autre société, l'autre organisation ou l'autre pays a une vision des valeurs qui sont peut-être différentes des nôtres et comment ensemble on réduit l'écart entre moi et eux, entre nous et vous, et qu'on collabore à construire quelque chose de positif et d'inclusif. Donc le fondement de ma pratique, c'est vraiment de travailler sur l'interculturel.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Cécile. Alors, dis-nous un peu, quels sont les pièges à éviter pour réussir son intégration au Québec ?

  • Speaker #1

    Que ce soit au Québec ou au Canada anglophone, dans le rock, the rest of Canada, ou partout ailleurs dans le monde, du moment où on part de son territoire d'origine et qu'on va ailleurs, ça peut être ailleurs dans le même pays, au nord, au sud, en ville ou pas en ville, d'une façon extrême sur un autre continent. Les pièges, c'est de penser que ce qu'on a comme valeur, notre cadre de référence, ce qui est bien, ce qui n'est pas bien, ce qu'on doit faire, ce qu'on ne doit pas faire, ce qui est acquis, etc., ça fonctionne comme ça pour tout le monde. Notre vision du temps, notre vision de la hiérarchie, notre vision de la famille, notre vision des relations. sociale, amoureuse, amicale. Donc, quand on arrive, que ce soit au Québec, au reste du Canada ou partout dans le monde, quand on part de chez soi avec un ancrage culturel et qu'on arrive sur un autre territoire, un autre pays, il est parfois difficile de faire une connexion entre la façon dont on voit le monde et la façon dont ce nouveau territoire voit le monde. Et le... Un des écueils, c'est de penser, par exemple, au Québec, parce qu'en tant que francophone, on arrive et on a censément la même langue, on parle de la même chose. Non, on a des mots qui semblent les mêmes parce que la langue française est le vecteur de notre communication. Mais au Québec, comme au reste du Canada, on a une vision nord-américaine des relations, de la hiérarchie, du temps. Le temps, c'est de l'argent, alors que peut-être en Europe, dans la vieille Europe ou dans le sud de la France, par exemple, le temps, c'est aussi du social et le social fait partie d'une façon extrêmement importante des connexions, même des connexions sociales, voire professionnelles. Donc, tout est ramifié. Pour revenir aux écueils, aux défis, l'écueil majeur serait de penser, en arrivant sur un nouveau territoire, que l'autre ou les personnes sur ce nouveau territoire ont les mêmes valeurs que nous, la même façon d'interagir que nous. Ça, c'est le premier écueil. Donc, il est impératif de se poser les bonnes questions sur nous, notre vision du monde, d'accepter que ce sont des inclinaisons personnelles et d'accepter... par la même que l'autre en face peut avoir une façon différente de lire le monde. Donc, au lieu de juger et de comparer, alors l'écueil, le défi, c'est de ne pas comparer et de ne pas juger en disant ça c'est bien, ça c'est pas bien. On peut dire, moi je suis plus confortable dans telle situation. Ça, c'est tout à fait envisageable. Mais on n'est pas dans le jugement. On est dans la vulnérabilité de dire moi je préfère ça. ou au contraire, dans telle situation, pour moi, c'est inconfortable. Mais on revient à soi. Ça ne remet pas en cause, ça ne juge pas l'autre. Le défi, ça serait de sortir du jugement, de l'ethnocentricité. Moi, je viens de la Belgique. En Belgique, on fait comme si, et c'est comme ça qu'il faut faire. Ou je viens de la France, et c'est comme ça que ça doit être fait. Pourquoi vous ne faites pas comme ça ? Donc, sortir du jugement. de l'ethnocentricité et d'avoir cette retenue, cette modestie, cette humilité de dire Ah, moi j'ai appris comme ça, comment faites-vous ? C'est quoi votre grille de lecture ? C'est quoi vos valeurs, votre manière de faire ? Et de trouver finalement quelque chose qui convienne et sur ce nouveau territoire, donc le Québec ou le Canada anglophone, et moi qui suis différent. Et comment on arrive à… à finalement broder quelque chose qui assemble les deux parties pour faire quelque chose de nouveau.

  • Speaker #0

    Alors je vais rebondir juste sur ce point. Avoir une attitude humble est clé dans toute immigration, dans n'importe quel pays, mais en particulier au Canada et au Québec où la querelle n'est pas de mise. Ce n'est pas du tout la façon de faire des Québécois et des Canadiens. Donc, arriver avec une attitude humble parce que vous n'êtes pas chez vous, vous n'êtes pas chez vous. pas les rois du monde, vous n'êtes pas attendu comme le Messie. Vous êtes un immigrant, c'est-à-dire une personne qui arrive sur un territoire, certes avec des valeurs et une culture qui sont tout à fait respectables et appréciables, mais vous êtes un immigrant qui, avant tout, doit faire des efforts pour comprendre, s'adapter, s'intégrer, le tout dans une attitude respectueuse et responsable. Pour toi, Cécile, à l'arrivée, Quelle est la chose surtout à faire ou à ne pas faire ?

  • Speaker #1

    Alors, la chose à faire, c'est la curiosité, la bienveillance. Et quand on arrive et qu'on est dans la lune de miel de l'arrivée, profiter de cet élan, de cette énergie d'ouverture, de candeur, d'énergie de début de projet pour connecter, aller voir les gens. être curieux positivement de leur façon de travailler, des réseaux, poser des questions respectueuses pour essayer de comprendre, aller vers les gens. Puisque nous, on a besoin de tout en arrivant. Les gens, ils ont besoin, qui sont déjà sur place, n'ont pas besoin de nous. Ils ont déjà leur meilleur dentiste, un réseau pour le bon chalet, une connexion professionnelle, etc. Des infos pour les activités pour les enfants. Alors que nous, en arrivant, on est complètement un culte. On est un culte. Donc, plongez-vous dans la connexion, plongez-vous dans la culture. Vous aimez la pêche ? Trouvez, allez à la bibliothèque, prenez une carte de bibliothèque pour trouver des magazines de pêche. Vous aimez la télé ? Plongez-vous dans la télé québécoise. Allez vous nourrir de choses qui vous font vibrer, mais locales. Pour avoir... des points d'ancrage, des points de référence aussi, quelque chose qui vous nourrit et qui vous donne de quoi communiquer avec les locaux, les autochtones dans le sens des gens qui habitent et non pas les Premières Nations et les Inuits. Je précise ça parce que pour les Français, parfois, ça peut être mêlant, comme on dit au Québec. De prendre à bras-le-corps une société par le biais de ce qui vous intéresse. Parce que c'est là où vous allez être le plus curieux, le plus pétillant, le plus créatif aussi. Et ça va vous donner de quoi partager. Si vous aimez le hockey, allez voir des matchs. Renseignez-vous. Si vous aimez les films d'auteurs ou les films à grand succès ou le théâtre de boulevard, peu importe vos goûts persos, mais nourrissez-vous de local. Ça va vous donner un début de culture générale à partager avec les gens. Et puis, oser. Oser aller vers les gens. Est-ce que ça va marcher à tous les coups ? Pas du tout. Des fois, ça va tomber à plat. Ce n'est pas grave. C'est la persévérance, l'humilité de la persévérance et le goût des autres, en fait. De partir dans une aventure qui est surprenante, mais qui est toujours magnifique. Même si parfois, ça peut être rugueux.

  • Speaker #0

    Eh bien, je te remercie beaucoup, Cécile, pour tous ces bons mots. Donc, on gardera en tête que l'humilité est clé. le respect les tout autant et la curiosité encore plus. Alors, maintenant, Cécile, peux-tu nous dire comment nos auditeurs peuvent-ils te retrouver ?

  • Speaker #1

    Alors, on peut, d'une façon très professionnelle, aller sur LinkedIn, sur ma page Cécile Lazartig-Chartier ou alors sur la page LinkedIn de mon entreprise, la manière conseil en matière culturelle. Et sinon, allez sur mon site l'art et la manière trédunioninterculturel.com

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Cécile ! Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point. Il existe une différence notable entre le multiculturel et l'interculturel. Dans le multiculturel, différentes cultures vivent côte à côte. Elles se côtoient, mais elles n'échangent que peu ou pas. Dans l'interculturel, La dynamique change, différentes cultures s'apprivoisent et se découvrent. Il y a une vraie curiosité et un vrai respect pour l'autre et ses différences. Second point, certains pièges sont à éviter pour votre intégration au Québec. L'un d'eux, c'est de croire que vous savez, alors qu'en fait, vous ne savez pas. En arrivant au Québec, vous penserez savoir beaucoup de choses. Et c'est vrai, vous savez des choses. Mais est-ce que ce sont les bonnes choses ? Telle est la question. Adopter une attitude. humble plutôt. Vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Et ce n'est pas grave du tout. Demandez, intéressez-vous sincèrement à l'autre et tout se passera beaucoup mieux. Troisième point, pour bien réussir votre intégration au Québec, ne comparez pas, ne jugez pas. Prenez le temps d'embrasser une autre vision du monde, de la découvrir de l'intérieur et de l'apprécier pleinement. Puis seulement après... Et si cela vous amuse, faites des comparaisons, mais apprenez d'abord à comprendre et à aimer ce que vous découvrez. Vous retrouverez les notes de cet épisode à la section Apprendre de mon site internet bienvenueaucanada.ca. Vous pourrez ainsi reprendre les points clés de l'épisode et vous y référer. Et voilà, cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Abonnez-vous à mon infolettre en vous rendant sur mon site bienvenueaucanada.ca. Deux fois par mois, je vous donnerai des infos et des cadeaux. En prime, vous recevrez un livret comprenant 67 astuces à connaître sur le Canada.

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Dans cet épisode, mon invitée et moi vous donnons des clés pour comprendre ce qu’est l’interculturel et comment réussir votre intégration au Québec. Découvrez :


👉 les différences qui existent entre multiculturel et interculturel. Spoiler alert : ce n’est pas la même chose !

👉 Les pièges à éviter pour votre intégration. Spoiler alert : il y a une différence entre croire et savoir !

👉 Comment adopter de nouvelles perspectives. Spoiler alert : tout comparer n’est pas la meilleure des idées !


Cet épisode est une mine d’or pour tous ceux qui souhaitent s’expatrier au Québec, comprendre les subtilités interculturelles, et créer des liens sincères avec les Québécois. 🇨🇦


🎧 Écoutez-le dès maintenant et préparez-vous à vivre une intégration réussie au Québec !


Pour retrouver mon invitée, Cécile Lazartigues-Chartier, c’est par ici que ça se passe :

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  • Speaker #0

    Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous aventuriers du nouveau monde, Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 51 du podcast et je l'enregistre en janvier 2025. J'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui Cécile de L'Art et la Manière. Cécile est une consultante en interculturel reconnue qui prône des valeurs fortes de partage et d'ouverture à l'autre tout en mettant son talent au service d'un savoir-vivre ensemble. Aujourd'hui, Cécile et moi allons jaser de culture québécoise et en particulier nous allons vous parler de votre intégration au Québec. Mais avant cela, j'ai une anecdote à vous partager. L'autre jour, il m'est arrivé une histoire trop drôle avec un client, et vous allez voir que c'est tout à fait dans le thème du jour. Mon client, appelons-le Roger, même si ce n'est pas son vrai prénom, m'a prise pour une folle. Je vous refais la scène. Nous étions en pleine séance de coaching, lui et moi, et je lui parlais des différentes procédures administratives à mener à son arrivée à Toronto, quand soudain il me demande Mais dis-moi Emma, on les fait où d'abord les photos d'identité au Canada ? Et je lui réponds, chez Henri ou à la pharmacie. C'est vraiment le plus simple. Tu vas chez Henri ou à la pharmacie, puis tu demandes à ce qu'on te prenne en photo. Et hop, tu verras, en deux temps, trois mouvements, l'affaire sera pliée. Mon client est resté quoi et m'a regardé en mode, tu serais pas un peu bizarre toi en fait ? Bref, j'ai senti comme un malaise s'installer et au début, j'ai pas très bien compris pourquoi. Il me fait... méfiant. Mais c'est qui ce gars Henri d'abord ? Alors je lui dis, non mais Henri c'est une chaîne de magasins spécialisée dans la photographie en Ontario. Donc ils sont habitués à faire des photos pour le gouvernement. Puis Roger ajoute, un peu radouci, et c'est quoi cette histoire de pharmacie ? Parce que je ne comprends pas très bien en fait. Et c'est là, bien sûr, où j'ai complètement réalisé que Roger était français et que moi, j'étais devenue canadienne. Parce que le nœud de notre affaire, en fait, c'est que nous étions en plein dans un problème interculturel. Roger raisonnait avec ses références françaises à lui, et moi, je raisonnais avec mes références canadiennes à moi. Pourquoi ? Eh bien parce qu'en France, on va à la pharmacie pour acheter des médicaments ou des produits de beauté. Mais au Canada, on va à la pharmacie pour acheter des médicaments et des produits de beauté, d'accord, mais on va aussi à la pharmacie pour aller à la poste. Faire des photos d'identité, acheter à manger ou à boire, et ce n'est pas tout à fait la même expérience en fait. Alors évidemment, j'ai expliqué cela à mon client et puis je lui ai rappelé que, oui, des écarts culturels comme celui-ci, il allait en rencontrer des dizaines à l'appel. Sans quoi, on n'a fini pas bien rigolé de cette affaire. Et ouf, je suis trop contente, Roger ne me prend plus pour une folle d'un goût. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh mais, y'en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. L'épisode de ce jour est sponsorisé par mon livre Un départ en fanfare et une arrivée agitée Plongez dans la vie de personnages attaquants,

  • Speaker #1

    découvrez leur nouvelle vie migrée, partagez leurs difficultés afin de mieux les éviter.

  • Speaker #0

    À la fin de chaque anecdote, soyez parti avec des informations et des suggestions. Rien de bête pour booster votre départ au Canada et en faire un succès. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Cécile sur le podcast. Cécile est une franco-canadienne qui a vécu près de 27 ans au Québec. C'est une experte en interculturel. Elle accompagne les entreprises et les individus à développer leur intelligence culturelle afin qu'ils puissent s'adapter plus rapidement à leur nouvelle vie dans un nouveau pays. Aujourd'hui, Cécile et moi allons aborder une question de fond. Quels sont les pièges à éviter pour réussir son intégration au Québec ? Bienvenue sur le podcast, Cécile !

  • Speaker #1

    Bonjour, ravie d'être là.

  • Speaker #0

    Bonjour et merci beaucoup. Alors, peux-tu nous raconter en quelques mots ton parcours au Canada ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que j'ai vécu d'abord avant le Canada, le Québec, j'ai vécu aux Pays-Bas et en Italie et que mon mari et moi, avec un bébé sous le bras, on avait décidé de partir pour le Canada, en fait pour le Québec, à Montréal, pour un an. Et puis après, on s'est dit, c'est trop bien, on reste trois ans. Et puis après, il y a eu un deuxième bébé. Et on a acheté une maison, on a fait des carrières et le Québec est extrêmement attachant. Le monde a changé, nous avons changé aussi et on s'adaptait très, très bien dans ce Québec nord-américain et pourtant très latin d'un côté.

  • Speaker #0

    Alors, on va en venir au sujet du jour. Peux-tu nous rappeler la différence entre multiculturelle et interculturelle ?

  • Speaker #1

    Alors, merci Emma d'aborder cette question. Cette thématique qui est souvent esquivée, on utilise parfois à tort ces deux mots, interculturel et multiculturel, comme si c'était des synonymes. Alors effectivement, ce sont des mots connexes, mais qui n'ont pas du tout la même valeur. Multiculturel, ça veut dire finalement, d'une façon assez claire, qu'il y a beaucoup de cultures qui se juxtaposent. Or, l'interculturel, il y a une rencontre. On pourrait dire aussi qu'au niveau du Canada et du Québec, les visions par rapport à l'immigration et à cette diversité culturelle, ce sont des approches très différentes. Le Canada a une vision multiculturelle, où il y a une juxtaposition des cultures, un respect des cultures, bien sûr, pour autant que ça fonctionne. Le Québec, et c'est même enchâssé dans la loi, à une vision plus interculturelle, c'est-à-dire qu'on respecte votre culture d'origine, on vous demande de respecter notre culture, qu'on soit sur le territoire depuis plus longtemps que vous ou qu'on vienne d'ailleurs. Et l'interculturel, c'est vraiment comment on co-développe, on imagine cette société ensemble. Alors, c'est dans les écoles, c'est dans les institutions, C'est dans la dynamique sociale aussi. Donc, c'est vraiment deux visions du monde extrêmement différentes. Donc, moi, je suis consultante en interculturel et vraiment, mon travail, c'est ça. C'est de permettre aux gens de se poser les bonnes questions, d'avoir les bons outils pour, d'une part, dans un premier temps, prendre conscience de nos propres inclinaisons personnelles et culturelles, être capable, sans jugement, de voir que l'autre, l'autre société, l'autre organisation ou l'autre pays a une vision des valeurs qui sont peut-être différentes des nôtres et comment ensemble on réduit l'écart entre moi et eux, entre nous et vous, et qu'on collabore à construire quelque chose de positif et d'inclusif. Donc le fondement de ma pratique, c'est vraiment de travailler sur l'interculturel.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Cécile. Alors, dis-nous un peu, quels sont les pièges à éviter pour réussir son intégration au Québec ?

  • Speaker #1

    Que ce soit au Québec ou au Canada anglophone, dans le rock, the rest of Canada, ou partout ailleurs dans le monde, du moment où on part de son territoire d'origine et qu'on va ailleurs, ça peut être ailleurs dans le même pays, au nord, au sud, en ville ou pas en ville, d'une façon extrême sur un autre continent. Les pièges, c'est de penser que ce qu'on a comme valeur, notre cadre de référence, ce qui est bien, ce qui n'est pas bien, ce qu'on doit faire, ce qu'on ne doit pas faire, ce qui est acquis, etc., ça fonctionne comme ça pour tout le monde. Notre vision du temps, notre vision de la hiérarchie, notre vision de la famille, notre vision des relations. sociale, amoureuse, amicale. Donc, quand on arrive, que ce soit au Québec, au reste du Canada ou partout dans le monde, quand on part de chez soi avec un ancrage culturel et qu'on arrive sur un autre territoire, un autre pays, il est parfois difficile de faire une connexion entre la façon dont on voit le monde et la façon dont ce nouveau territoire voit le monde. Et le... Un des écueils, c'est de penser, par exemple, au Québec, parce qu'en tant que francophone, on arrive et on a censément la même langue, on parle de la même chose. Non, on a des mots qui semblent les mêmes parce que la langue française est le vecteur de notre communication. Mais au Québec, comme au reste du Canada, on a une vision nord-américaine des relations, de la hiérarchie, du temps. Le temps, c'est de l'argent, alors que peut-être en Europe, dans la vieille Europe ou dans le sud de la France, par exemple, le temps, c'est aussi du social et le social fait partie d'une façon extrêmement importante des connexions, même des connexions sociales, voire professionnelles. Donc, tout est ramifié. Pour revenir aux écueils, aux défis, l'écueil majeur serait de penser, en arrivant sur un nouveau territoire, que l'autre ou les personnes sur ce nouveau territoire ont les mêmes valeurs que nous, la même façon d'interagir que nous. Ça, c'est le premier écueil. Donc, il est impératif de se poser les bonnes questions sur nous, notre vision du monde, d'accepter que ce sont des inclinaisons personnelles et d'accepter... par la même que l'autre en face peut avoir une façon différente de lire le monde. Donc, au lieu de juger et de comparer, alors l'écueil, le défi, c'est de ne pas comparer et de ne pas juger en disant ça c'est bien, ça c'est pas bien. On peut dire, moi je suis plus confortable dans telle situation. Ça, c'est tout à fait envisageable. Mais on n'est pas dans le jugement. On est dans la vulnérabilité de dire moi je préfère ça. ou au contraire, dans telle situation, pour moi, c'est inconfortable. Mais on revient à soi. Ça ne remet pas en cause, ça ne juge pas l'autre. Le défi, ça serait de sortir du jugement, de l'ethnocentricité. Moi, je viens de la Belgique. En Belgique, on fait comme si, et c'est comme ça qu'il faut faire. Ou je viens de la France, et c'est comme ça que ça doit être fait. Pourquoi vous ne faites pas comme ça ? Donc, sortir du jugement. de l'ethnocentricité et d'avoir cette retenue, cette modestie, cette humilité de dire Ah, moi j'ai appris comme ça, comment faites-vous ? C'est quoi votre grille de lecture ? C'est quoi vos valeurs, votre manière de faire ? Et de trouver finalement quelque chose qui convienne et sur ce nouveau territoire, donc le Québec ou le Canada anglophone, et moi qui suis différent. Et comment on arrive à… à finalement broder quelque chose qui assemble les deux parties pour faire quelque chose de nouveau.

  • Speaker #0

    Alors je vais rebondir juste sur ce point. Avoir une attitude humble est clé dans toute immigration, dans n'importe quel pays, mais en particulier au Canada et au Québec où la querelle n'est pas de mise. Ce n'est pas du tout la façon de faire des Québécois et des Canadiens. Donc, arriver avec une attitude humble parce que vous n'êtes pas chez vous, vous n'êtes pas chez vous. pas les rois du monde, vous n'êtes pas attendu comme le Messie. Vous êtes un immigrant, c'est-à-dire une personne qui arrive sur un territoire, certes avec des valeurs et une culture qui sont tout à fait respectables et appréciables, mais vous êtes un immigrant qui, avant tout, doit faire des efforts pour comprendre, s'adapter, s'intégrer, le tout dans une attitude respectueuse et responsable. Pour toi, Cécile, à l'arrivée, Quelle est la chose surtout à faire ou à ne pas faire ?

  • Speaker #1

    Alors, la chose à faire, c'est la curiosité, la bienveillance. Et quand on arrive et qu'on est dans la lune de miel de l'arrivée, profiter de cet élan, de cette énergie d'ouverture, de candeur, d'énergie de début de projet pour connecter, aller voir les gens. être curieux positivement de leur façon de travailler, des réseaux, poser des questions respectueuses pour essayer de comprendre, aller vers les gens. Puisque nous, on a besoin de tout en arrivant. Les gens, ils ont besoin, qui sont déjà sur place, n'ont pas besoin de nous. Ils ont déjà leur meilleur dentiste, un réseau pour le bon chalet, une connexion professionnelle, etc. Des infos pour les activités pour les enfants. Alors que nous, en arrivant, on est complètement un culte. On est un culte. Donc, plongez-vous dans la connexion, plongez-vous dans la culture. Vous aimez la pêche ? Trouvez, allez à la bibliothèque, prenez une carte de bibliothèque pour trouver des magazines de pêche. Vous aimez la télé ? Plongez-vous dans la télé québécoise. Allez vous nourrir de choses qui vous font vibrer, mais locales. Pour avoir... des points d'ancrage, des points de référence aussi, quelque chose qui vous nourrit et qui vous donne de quoi communiquer avec les locaux, les autochtones dans le sens des gens qui habitent et non pas les Premières Nations et les Inuits. Je précise ça parce que pour les Français, parfois, ça peut être mêlant, comme on dit au Québec. De prendre à bras-le-corps une société par le biais de ce qui vous intéresse. Parce que c'est là où vous allez être le plus curieux, le plus pétillant, le plus créatif aussi. Et ça va vous donner de quoi partager. Si vous aimez le hockey, allez voir des matchs. Renseignez-vous. Si vous aimez les films d'auteurs ou les films à grand succès ou le théâtre de boulevard, peu importe vos goûts persos, mais nourrissez-vous de local. Ça va vous donner un début de culture générale à partager avec les gens. Et puis, oser. Oser aller vers les gens. Est-ce que ça va marcher à tous les coups ? Pas du tout. Des fois, ça va tomber à plat. Ce n'est pas grave. C'est la persévérance, l'humilité de la persévérance et le goût des autres, en fait. De partir dans une aventure qui est surprenante, mais qui est toujours magnifique. Même si parfois, ça peut être rugueux.

  • Speaker #0

    Eh bien, je te remercie beaucoup, Cécile, pour tous ces bons mots. Donc, on gardera en tête que l'humilité est clé. le respect les tout autant et la curiosité encore plus. Alors, maintenant, Cécile, peux-tu nous dire comment nos auditeurs peuvent-ils te retrouver ?

  • Speaker #1

    Alors, on peut, d'une façon très professionnelle, aller sur LinkedIn, sur ma page Cécile Lazartig-Chartier ou alors sur la page LinkedIn de mon entreprise, la manière conseil en matière culturelle. Et sinon, allez sur mon site l'art et la manière trédunioninterculturel.com

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Cécile ! Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point. Il existe une différence notable entre le multiculturel et l'interculturel. Dans le multiculturel, différentes cultures vivent côte à côte. Elles se côtoient, mais elles n'échangent que peu ou pas. Dans l'interculturel, La dynamique change, différentes cultures s'apprivoisent et se découvrent. Il y a une vraie curiosité et un vrai respect pour l'autre et ses différences. Second point, certains pièges sont à éviter pour votre intégration au Québec. L'un d'eux, c'est de croire que vous savez, alors qu'en fait, vous ne savez pas. En arrivant au Québec, vous penserez savoir beaucoup de choses. Et c'est vrai, vous savez des choses. Mais est-ce que ce sont les bonnes choses ? Telle est la question. Adopter une attitude. humble plutôt. Vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Et ce n'est pas grave du tout. Demandez, intéressez-vous sincèrement à l'autre et tout se passera beaucoup mieux. Troisième point, pour bien réussir votre intégration au Québec, ne comparez pas, ne jugez pas. Prenez le temps d'embrasser une autre vision du monde, de la découvrir de l'intérieur et de l'apprécier pleinement. Puis seulement après... Et si cela vous amuse, faites des comparaisons, mais apprenez d'abord à comprendre et à aimer ce que vous découvrez. Vous retrouverez les notes de cet épisode à la section Apprendre de mon site internet bienvenueaucanada.ca. Vous pourrez ainsi reprendre les points clés de l'épisode et vous y référer. Et voilà, cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Abonnez-vous à mon infolettre en vous rendant sur mon site bienvenueaucanada.ca. Deux fois par mois, je vous donnerai des infos et des cadeaux. En prime, vous recevrez un livret comprenant 67 astuces à connaître sur le Canada.

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Description

Dans cet épisode, mon invitée et moi vous donnons des clés pour comprendre ce qu’est l’interculturel et comment réussir votre intégration au Québec. Découvrez :


👉 les différences qui existent entre multiculturel et interculturel. Spoiler alert : ce n’est pas la même chose !

👉 Les pièges à éviter pour votre intégration. Spoiler alert : il y a une différence entre croire et savoir !

👉 Comment adopter de nouvelles perspectives. Spoiler alert : tout comparer n’est pas la meilleure des idées !


Cet épisode est une mine d’or pour tous ceux qui souhaitent s’expatrier au Québec, comprendre les subtilités interculturelles, et créer des liens sincères avec les Québécois. 🇨🇦


🎧 Écoutez-le dès maintenant et préparez-vous à vivre une intégration réussie au Québec !


Pour retrouver mon invitée, Cécile Lazartigues-Chartier, c’est par ici que ça se passe :

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Bienvenue au Canada, c’est à la fois un podcast et un site Internet sur le Québec ⚜️et le Canada 🇨🇦. Retrouvez les notes des épisodes à la section Apprendre du site.

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Immigrer au Québec Canada - Immigration Québec Canada - Expatriation au Québec Canada - Étudier au Québec Canada - Interculturel au Québec Canada - Multiculturel au Québec Canada - Curiosité au Québec Canada - Respect au Québec Canada - S'intéresser à l'autre au Québec Canada - Podcast sur le Québec Canada.

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Si vous aimez Objectif Québec et Canada, ouvre-toi !, vous allez dévorer Bienvenue au Canada !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous aventuriers du nouveau monde, Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 51 du podcast et je l'enregistre en janvier 2025. J'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui Cécile de L'Art et la Manière. Cécile est une consultante en interculturel reconnue qui prône des valeurs fortes de partage et d'ouverture à l'autre tout en mettant son talent au service d'un savoir-vivre ensemble. Aujourd'hui, Cécile et moi allons jaser de culture québécoise et en particulier nous allons vous parler de votre intégration au Québec. Mais avant cela, j'ai une anecdote à vous partager. L'autre jour, il m'est arrivé une histoire trop drôle avec un client, et vous allez voir que c'est tout à fait dans le thème du jour. Mon client, appelons-le Roger, même si ce n'est pas son vrai prénom, m'a prise pour une folle. Je vous refais la scène. Nous étions en pleine séance de coaching, lui et moi, et je lui parlais des différentes procédures administratives à mener à son arrivée à Toronto, quand soudain il me demande Mais dis-moi Emma, on les fait où d'abord les photos d'identité au Canada ? Et je lui réponds, chez Henri ou à la pharmacie. C'est vraiment le plus simple. Tu vas chez Henri ou à la pharmacie, puis tu demandes à ce qu'on te prenne en photo. Et hop, tu verras, en deux temps, trois mouvements, l'affaire sera pliée. Mon client est resté quoi et m'a regardé en mode, tu serais pas un peu bizarre toi en fait ? Bref, j'ai senti comme un malaise s'installer et au début, j'ai pas très bien compris pourquoi. Il me fait... méfiant. Mais c'est qui ce gars Henri d'abord ? Alors je lui dis, non mais Henri c'est une chaîne de magasins spécialisée dans la photographie en Ontario. Donc ils sont habitués à faire des photos pour le gouvernement. Puis Roger ajoute, un peu radouci, et c'est quoi cette histoire de pharmacie ? Parce que je ne comprends pas très bien en fait. Et c'est là, bien sûr, où j'ai complètement réalisé que Roger était français et que moi, j'étais devenue canadienne. Parce que le nœud de notre affaire, en fait, c'est que nous étions en plein dans un problème interculturel. Roger raisonnait avec ses références françaises à lui, et moi, je raisonnais avec mes références canadiennes à moi. Pourquoi ? Eh bien parce qu'en France, on va à la pharmacie pour acheter des médicaments ou des produits de beauté. Mais au Canada, on va à la pharmacie pour acheter des médicaments et des produits de beauté, d'accord, mais on va aussi à la pharmacie pour aller à la poste. Faire des photos d'identité, acheter à manger ou à boire, et ce n'est pas tout à fait la même expérience en fait. Alors évidemment, j'ai expliqué cela à mon client et puis je lui ai rappelé que, oui, des écarts culturels comme celui-ci, il allait en rencontrer des dizaines à l'appel. Sans quoi, on n'a fini pas bien rigolé de cette affaire. Et ouf, je suis trop contente, Roger ne me prend plus pour une folle d'un goût. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh mais, y'en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. L'épisode de ce jour est sponsorisé par mon livre Un départ en fanfare et une arrivée agitée Plongez dans la vie de personnages attaquants,

  • Speaker #1

    découvrez leur nouvelle vie migrée, partagez leurs difficultés afin de mieux les éviter.

  • Speaker #0

    À la fin de chaque anecdote, soyez parti avec des informations et des suggestions. Rien de bête pour booster votre départ au Canada et en faire un succès. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Cécile sur le podcast. Cécile est une franco-canadienne qui a vécu près de 27 ans au Québec. C'est une experte en interculturel. Elle accompagne les entreprises et les individus à développer leur intelligence culturelle afin qu'ils puissent s'adapter plus rapidement à leur nouvelle vie dans un nouveau pays. Aujourd'hui, Cécile et moi allons aborder une question de fond. Quels sont les pièges à éviter pour réussir son intégration au Québec ? Bienvenue sur le podcast, Cécile !

  • Speaker #1

    Bonjour, ravie d'être là.

  • Speaker #0

    Bonjour et merci beaucoup. Alors, peux-tu nous raconter en quelques mots ton parcours au Canada ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que j'ai vécu d'abord avant le Canada, le Québec, j'ai vécu aux Pays-Bas et en Italie et que mon mari et moi, avec un bébé sous le bras, on avait décidé de partir pour le Canada, en fait pour le Québec, à Montréal, pour un an. Et puis après, on s'est dit, c'est trop bien, on reste trois ans. Et puis après, il y a eu un deuxième bébé. Et on a acheté une maison, on a fait des carrières et le Québec est extrêmement attachant. Le monde a changé, nous avons changé aussi et on s'adaptait très, très bien dans ce Québec nord-américain et pourtant très latin d'un côté.

  • Speaker #0

    Alors, on va en venir au sujet du jour. Peux-tu nous rappeler la différence entre multiculturelle et interculturelle ?

  • Speaker #1

    Alors, merci Emma d'aborder cette question. Cette thématique qui est souvent esquivée, on utilise parfois à tort ces deux mots, interculturel et multiculturel, comme si c'était des synonymes. Alors effectivement, ce sont des mots connexes, mais qui n'ont pas du tout la même valeur. Multiculturel, ça veut dire finalement, d'une façon assez claire, qu'il y a beaucoup de cultures qui se juxtaposent. Or, l'interculturel, il y a une rencontre. On pourrait dire aussi qu'au niveau du Canada et du Québec, les visions par rapport à l'immigration et à cette diversité culturelle, ce sont des approches très différentes. Le Canada a une vision multiculturelle, où il y a une juxtaposition des cultures, un respect des cultures, bien sûr, pour autant que ça fonctionne. Le Québec, et c'est même enchâssé dans la loi, à une vision plus interculturelle, c'est-à-dire qu'on respecte votre culture d'origine, on vous demande de respecter notre culture, qu'on soit sur le territoire depuis plus longtemps que vous ou qu'on vienne d'ailleurs. Et l'interculturel, c'est vraiment comment on co-développe, on imagine cette société ensemble. Alors, c'est dans les écoles, c'est dans les institutions, C'est dans la dynamique sociale aussi. Donc, c'est vraiment deux visions du monde extrêmement différentes. Donc, moi, je suis consultante en interculturel et vraiment, mon travail, c'est ça. C'est de permettre aux gens de se poser les bonnes questions, d'avoir les bons outils pour, d'une part, dans un premier temps, prendre conscience de nos propres inclinaisons personnelles et culturelles, être capable, sans jugement, de voir que l'autre, l'autre société, l'autre organisation ou l'autre pays a une vision des valeurs qui sont peut-être différentes des nôtres et comment ensemble on réduit l'écart entre moi et eux, entre nous et vous, et qu'on collabore à construire quelque chose de positif et d'inclusif. Donc le fondement de ma pratique, c'est vraiment de travailler sur l'interculturel.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Cécile. Alors, dis-nous un peu, quels sont les pièges à éviter pour réussir son intégration au Québec ?

  • Speaker #1

    Que ce soit au Québec ou au Canada anglophone, dans le rock, the rest of Canada, ou partout ailleurs dans le monde, du moment où on part de son territoire d'origine et qu'on va ailleurs, ça peut être ailleurs dans le même pays, au nord, au sud, en ville ou pas en ville, d'une façon extrême sur un autre continent. Les pièges, c'est de penser que ce qu'on a comme valeur, notre cadre de référence, ce qui est bien, ce qui n'est pas bien, ce qu'on doit faire, ce qu'on ne doit pas faire, ce qui est acquis, etc., ça fonctionne comme ça pour tout le monde. Notre vision du temps, notre vision de la hiérarchie, notre vision de la famille, notre vision des relations. sociale, amoureuse, amicale. Donc, quand on arrive, que ce soit au Québec, au reste du Canada ou partout dans le monde, quand on part de chez soi avec un ancrage culturel et qu'on arrive sur un autre territoire, un autre pays, il est parfois difficile de faire une connexion entre la façon dont on voit le monde et la façon dont ce nouveau territoire voit le monde. Et le... Un des écueils, c'est de penser, par exemple, au Québec, parce qu'en tant que francophone, on arrive et on a censément la même langue, on parle de la même chose. Non, on a des mots qui semblent les mêmes parce que la langue française est le vecteur de notre communication. Mais au Québec, comme au reste du Canada, on a une vision nord-américaine des relations, de la hiérarchie, du temps. Le temps, c'est de l'argent, alors que peut-être en Europe, dans la vieille Europe ou dans le sud de la France, par exemple, le temps, c'est aussi du social et le social fait partie d'une façon extrêmement importante des connexions, même des connexions sociales, voire professionnelles. Donc, tout est ramifié. Pour revenir aux écueils, aux défis, l'écueil majeur serait de penser, en arrivant sur un nouveau territoire, que l'autre ou les personnes sur ce nouveau territoire ont les mêmes valeurs que nous, la même façon d'interagir que nous. Ça, c'est le premier écueil. Donc, il est impératif de se poser les bonnes questions sur nous, notre vision du monde, d'accepter que ce sont des inclinaisons personnelles et d'accepter... par la même que l'autre en face peut avoir une façon différente de lire le monde. Donc, au lieu de juger et de comparer, alors l'écueil, le défi, c'est de ne pas comparer et de ne pas juger en disant ça c'est bien, ça c'est pas bien. On peut dire, moi je suis plus confortable dans telle situation. Ça, c'est tout à fait envisageable. Mais on n'est pas dans le jugement. On est dans la vulnérabilité de dire moi je préfère ça. ou au contraire, dans telle situation, pour moi, c'est inconfortable. Mais on revient à soi. Ça ne remet pas en cause, ça ne juge pas l'autre. Le défi, ça serait de sortir du jugement, de l'ethnocentricité. Moi, je viens de la Belgique. En Belgique, on fait comme si, et c'est comme ça qu'il faut faire. Ou je viens de la France, et c'est comme ça que ça doit être fait. Pourquoi vous ne faites pas comme ça ? Donc, sortir du jugement. de l'ethnocentricité et d'avoir cette retenue, cette modestie, cette humilité de dire Ah, moi j'ai appris comme ça, comment faites-vous ? C'est quoi votre grille de lecture ? C'est quoi vos valeurs, votre manière de faire ? Et de trouver finalement quelque chose qui convienne et sur ce nouveau territoire, donc le Québec ou le Canada anglophone, et moi qui suis différent. Et comment on arrive à… à finalement broder quelque chose qui assemble les deux parties pour faire quelque chose de nouveau.

  • Speaker #0

    Alors je vais rebondir juste sur ce point. Avoir une attitude humble est clé dans toute immigration, dans n'importe quel pays, mais en particulier au Canada et au Québec où la querelle n'est pas de mise. Ce n'est pas du tout la façon de faire des Québécois et des Canadiens. Donc, arriver avec une attitude humble parce que vous n'êtes pas chez vous, vous n'êtes pas chez vous. pas les rois du monde, vous n'êtes pas attendu comme le Messie. Vous êtes un immigrant, c'est-à-dire une personne qui arrive sur un territoire, certes avec des valeurs et une culture qui sont tout à fait respectables et appréciables, mais vous êtes un immigrant qui, avant tout, doit faire des efforts pour comprendre, s'adapter, s'intégrer, le tout dans une attitude respectueuse et responsable. Pour toi, Cécile, à l'arrivée, Quelle est la chose surtout à faire ou à ne pas faire ?

  • Speaker #1

    Alors, la chose à faire, c'est la curiosité, la bienveillance. Et quand on arrive et qu'on est dans la lune de miel de l'arrivée, profiter de cet élan, de cette énergie d'ouverture, de candeur, d'énergie de début de projet pour connecter, aller voir les gens. être curieux positivement de leur façon de travailler, des réseaux, poser des questions respectueuses pour essayer de comprendre, aller vers les gens. Puisque nous, on a besoin de tout en arrivant. Les gens, ils ont besoin, qui sont déjà sur place, n'ont pas besoin de nous. Ils ont déjà leur meilleur dentiste, un réseau pour le bon chalet, une connexion professionnelle, etc. Des infos pour les activités pour les enfants. Alors que nous, en arrivant, on est complètement un culte. On est un culte. Donc, plongez-vous dans la connexion, plongez-vous dans la culture. Vous aimez la pêche ? Trouvez, allez à la bibliothèque, prenez une carte de bibliothèque pour trouver des magazines de pêche. Vous aimez la télé ? Plongez-vous dans la télé québécoise. Allez vous nourrir de choses qui vous font vibrer, mais locales. Pour avoir... des points d'ancrage, des points de référence aussi, quelque chose qui vous nourrit et qui vous donne de quoi communiquer avec les locaux, les autochtones dans le sens des gens qui habitent et non pas les Premières Nations et les Inuits. Je précise ça parce que pour les Français, parfois, ça peut être mêlant, comme on dit au Québec. De prendre à bras-le-corps une société par le biais de ce qui vous intéresse. Parce que c'est là où vous allez être le plus curieux, le plus pétillant, le plus créatif aussi. Et ça va vous donner de quoi partager. Si vous aimez le hockey, allez voir des matchs. Renseignez-vous. Si vous aimez les films d'auteurs ou les films à grand succès ou le théâtre de boulevard, peu importe vos goûts persos, mais nourrissez-vous de local. Ça va vous donner un début de culture générale à partager avec les gens. Et puis, oser. Oser aller vers les gens. Est-ce que ça va marcher à tous les coups ? Pas du tout. Des fois, ça va tomber à plat. Ce n'est pas grave. C'est la persévérance, l'humilité de la persévérance et le goût des autres, en fait. De partir dans une aventure qui est surprenante, mais qui est toujours magnifique. Même si parfois, ça peut être rugueux.

  • Speaker #0

    Eh bien, je te remercie beaucoup, Cécile, pour tous ces bons mots. Donc, on gardera en tête que l'humilité est clé. le respect les tout autant et la curiosité encore plus. Alors, maintenant, Cécile, peux-tu nous dire comment nos auditeurs peuvent-ils te retrouver ?

  • Speaker #1

    Alors, on peut, d'une façon très professionnelle, aller sur LinkedIn, sur ma page Cécile Lazartig-Chartier ou alors sur la page LinkedIn de mon entreprise, la manière conseil en matière culturelle. Et sinon, allez sur mon site l'art et la manière trédunioninterculturel.com

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Cécile ! Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point. Il existe une différence notable entre le multiculturel et l'interculturel. Dans le multiculturel, différentes cultures vivent côte à côte. Elles se côtoient, mais elles n'échangent que peu ou pas. Dans l'interculturel, La dynamique change, différentes cultures s'apprivoisent et se découvrent. Il y a une vraie curiosité et un vrai respect pour l'autre et ses différences. Second point, certains pièges sont à éviter pour votre intégration au Québec. L'un d'eux, c'est de croire que vous savez, alors qu'en fait, vous ne savez pas. En arrivant au Québec, vous penserez savoir beaucoup de choses. Et c'est vrai, vous savez des choses. Mais est-ce que ce sont les bonnes choses ? Telle est la question. Adopter une attitude. humble plutôt. Vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Et ce n'est pas grave du tout. Demandez, intéressez-vous sincèrement à l'autre et tout se passera beaucoup mieux. Troisième point, pour bien réussir votre intégration au Québec, ne comparez pas, ne jugez pas. Prenez le temps d'embrasser une autre vision du monde, de la découvrir de l'intérieur et de l'apprécier pleinement. Puis seulement après... Et si cela vous amuse, faites des comparaisons, mais apprenez d'abord à comprendre et à aimer ce que vous découvrez. Vous retrouverez les notes de cet épisode à la section Apprendre de mon site internet bienvenueaucanada.ca. Vous pourrez ainsi reprendre les points clés de l'épisode et vous y référer. Et voilà, cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Abonnez-vous à mon infolettre en vous rendant sur mon site bienvenueaucanada.ca. Deux fois par mois, je vous donnerai des infos et des cadeaux. En prime, vous recevrez un livret comprenant 67 astuces à connaître sur le Canada.

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Dans cet épisode, mon invitée et moi vous donnons des clés pour comprendre ce qu’est l’interculturel et comment réussir votre intégration au Québec. Découvrez :


👉 les différences qui existent entre multiculturel et interculturel. Spoiler alert : ce n’est pas la même chose !

👉 Les pièges à éviter pour votre intégration. Spoiler alert : il y a une différence entre croire et savoir !

👉 Comment adopter de nouvelles perspectives. Spoiler alert : tout comparer n’est pas la meilleure des idées !


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  • Speaker #0

    Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous aventuriers du nouveau monde, Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 51 du podcast et je l'enregistre en janvier 2025. J'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui Cécile de L'Art et la Manière. Cécile est une consultante en interculturel reconnue qui prône des valeurs fortes de partage et d'ouverture à l'autre tout en mettant son talent au service d'un savoir-vivre ensemble. Aujourd'hui, Cécile et moi allons jaser de culture québécoise et en particulier nous allons vous parler de votre intégration au Québec. Mais avant cela, j'ai une anecdote à vous partager. L'autre jour, il m'est arrivé une histoire trop drôle avec un client, et vous allez voir que c'est tout à fait dans le thème du jour. Mon client, appelons-le Roger, même si ce n'est pas son vrai prénom, m'a prise pour une folle. Je vous refais la scène. Nous étions en pleine séance de coaching, lui et moi, et je lui parlais des différentes procédures administratives à mener à son arrivée à Toronto, quand soudain il me demande Mais dis-moi Emma, on les fait où d'abord les photos d'identité au Canada ? Et je lui réponds, chez Henri ou à la pharmacie. C'est vraiment le plus simple. Tu vas chez Henri ou à la pharmacie, puis tu demandes à ce qu'on te prenne en photo. Et hop, tu verras, en deux temps, trois mouvements, l'affaire sera pliée. Mon client est resté quoi et m'a regardé en mode, tu serais pas un peu bizarre toi en fait ? Bref, j'ai senti comme un malaise s'installer et au début, j'ai pas très bien compris pourquoi. Il me fait... méfiant. Mais c'est qui ce gars Henri d'abord ? Alors je lui dis, non mais Henri c'est une chaîne de magasins spécialisée dans la photographie en Ontario. Donc ils sont habitués à faire des photos pour le gouvernement. Puis Roger ajoute, un peu radouci, et c'est quoi cette histoire de pharmacie ? Parce que je ne comprends pas très bien en fait. Et c'est là, bien sûr, où j'ai complètement réalisé que Roger était français et que moi, j'étais devenue canadienne. Parce que le nœud de notre affaire, en fait, c'est que nous étions en plein dans un problème interculturel. Roger raisonnait avec ses références françaises à lui, et moi, je raisonnais avec mes références canadiennes à moi. Pourquoi ? Eh bien parce qu'en France, on va à la pharmacie pour acheter des médicaments ou des produits de beauté. Mais au Canada, on va à la pharmacie pour acheter des médicaments et des produits de beauté, d'accord, mais on va aussi à la pharmacie pour aller à la poste. Faire des photos d'identité, acheter à manger ou à boire, et ce n'est pas tout à fait la même expérience en fait. Alors évidemment, j'ai expliqué cela à mon client et puis je lui ai rappelé que, oui, des écarts culturels comme celui-ci, il allait en rencontrer des dizaines à l'appel. Sans quoi, on n'a fini pas bien rigolé de cette affaire. Et ouf, je suis trop contente, Roger ne me prend plus pour une folle d'un goût. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh mais, y'en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. L'épisode de ce jour est sponsorisé par mon livre Un départ en fanfare et une arrivée agitée Plongez dans la vie de personnages attaquants,

  • Speaker #1

    découvrez leur nouvelle vie migrée, partagez leurs difficultés afin de mieux les éviter.

  • Speaker #0

    À la fin de chaque anecdote, soyez parti avec des informations et des suggestions. Rien de bête pour booster votre départ au Canada et en faire un succès. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Cécile sur le podcast. Cécile est une franco-canadienne qui a vécu près de 27 ans au Québec. C'est une experte en interculturel. Elle accompagne les entreprises et les individus à développer leur intelligence culturelle afin qu'ils puissent s'adapter plus rapidement à leur nouvelle vie dans un nouveau pays. Aujourd'hui, Cécile et moi allons aborder une question de fond. Quels sont les pièges à éviter pour réussir son intégration au Québec ? Bienvenue sur le podcast, Cécile !

  • Speaker #1

    Bonjour, ravie d'être là.

  • Speaker #0

    Bonjour et merci beaucoup. Alors, peux-tu nous raconter en quelques mots ton parcours au Canada ?

  • Speaker #1

    Alors, je dirais que j'ai vécu d'abord avant le Canada, le Québec, j'ai vécu aux Pays-Bas et en Italie et que mon mari et moi, avec un bébé sous le bras, on avait décidé de partir pour le Canada, en fait pour le Québec, à Montréal, pour un an. Et puis après, on s'est dit, c'est trop bien, on reste trois ans. Et puis après, il y a eu un deuxième bébé. Et on a acheté une maison, on a fait des carrières et le Québec est extrêmement attachant. Le monde a changé, nous avons changé aussi et on s'adaptait très, très bien dans ce Québec nord-américain et pourtant très latin d'un côté.

  • Speaker #0

    Alors, on va en venir au sujet du jour. Peux-tu nous rappeler la différence entre multiculturelle et interculturelle ?

  • Speaker #1

    Alors, merci Emma d'aborder cette question. Cette thématique qui est souvent esquivée, on utilise parfois à tort ces deux mots, interculturel et multiculturel, comme si c'était des synonymes. Alors effectivement, ce sont des mots connexes, mais qui n'ont pas du tout la même valeur. Multiculturel, ça veut dire finalement, d'une façon assez claire, qu'il y a beaucoup de cultures qui se juxtaposent. Or, l'interculturel, il y a une rencontre. On pourrait dire aussi qu'au niveau du Canada et du Québec, les visions par rapport à l'immigration et à cette diversité culturelle, ce sont des approches très différentes. Le Canada a une vision multiculturelle, où il y a une juxtaposition des cultures, un respect des cultures, bien sûr, pour autant que ça fonctionne. Le Québec, et c'est même enchâssé dans la loi, à une vision plus interculturelle, c'est-à-dire qu'on respecte votre culture d'origine, on vous demande de respecter notre culture, qu'on soit sur le territoire depuis plus longtemps que vous ou qu'on vienne d'ailleurs. Et l'interculturel, c'est vraiment comment on co-développe, on imagine cette société ensemble. Alors, c'est dans les écoles, c'est dans les institutions, C'est dans la dynamique sociale aussi. Donc, c'est vraiment deux visions du monde extrêmement différentes. Donc, moi, je suis consultante en interculturel et vraiment, mon travail, c'est ça. C'est de permettre aux gens de se poser les bonnes questions, d'avoir les bons outils pour, d'une part, dans un premier temps, prendre conscience de nos propres inclinaisons personnelles et culturelles, être capable, sans jugement, de voir que l'autre, l'autre société, l'autre organisation ou l'autre pays a une vision des valeurs qui sont peut-être différentes des nôtres et comment ensemble on réduit l'écart entre moi et eux, entre nous et vous, et qu'on collabore à construire quelque chose de positif et d'inclusif. Donc le fondement de ma pratique, c'est vraiment de travailler sur l'interculturel.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Cécile. Alors, dis-nous un peu, quels sont les pièges à éviter pour réussir son intégration au Québec ?

  • Speaker #1

    Que ce soit au Québec ou au Canada anglophone, dans le rock, the rest of Canada, ou partout ailleurs dans le monde, du moment où on part de son territoire d'origine et qu'on va ailleurs, ça peut être ailleurs dans le même pays, au nord, au sud, en ville ou pas en ville, d'une façon extrême sur un autre continent. Les pièges, c'est de penser que ce qu'on a comme valeur, notre cadre de référence, ce qui est bien, ce qui n'est pas bien, ce qu'on doit faire, ce qu'on ne doit pas faire, ce qui est acquis, etc., ça fonctionne comme ça pour tout le monde. Notre vision du temps, notre vision de la hiérarchie, notre vision de la famille, notre vision des relations. sociale, amoureuse, amicale. Donc, quand on arrive, que ce soit au Québec, au reste du Canada ou partout dans le monde, quand on part de chez soi avec un ancrage culturel et qu'on arrive sur un autre territoire, un autre pays, il est parfois difficile de faire une connexion entre la façon dont on voit le monde et la façon dont ce nouveau territoire voit le monde. Et le... Un des écueils, c'est de penser, par exemple, au Québec, parce qu'en tant que francophone, on arrive et on a censément la même langue, on parle de la même chose. Non, on a des mots qui semblent les mêmes parce que la langue française est le vecteur de notre communication. Mais au Québec, comme au reste du Canada, on a une vision nord-américaine des relations, de la hiérarchie, du temps. Le temps, c'est de l'argent, alors que peut-être en Europe, dans la vieille Europe ou dans le sud de la France, par exemple, le temps, c'est aussi du social et le social fait partie d'une façon extrêmement importante des connexions, même des connexions sociales, voire professionnelles. Donc, tout est ramifié. Pour revenir aux écueils, aux défis, l'écueil majeur serait de penser, en arrivant sur un nouveau territoire, que l'autre ou les personnes sur ce nouveau territoire ont les mêmes valeurs que nous, la même façon d'interagir que nous. Ça, c'est le premier écueil. Donc, il est impératif de se poser les bonnes questions sur nous, notre vision du monde, d'accepter que ce sont des inclinaisons personnelles et d'accepter... par la même que l'autre en face peut avoir une façon différente de lire le monde. Donc, au lieu de juger et de comparer, alors l'écueil, le défi, c'est de ne pas comparer et de ne pas juger en disant ça c'est bien, ça c'est pas bien. On peut dire, moi je suis plus confortable dans telle situation. Ça, c'est tout à fait envisageable. Mais on n'est pas dans le jugement. On est dans la vulnérabilité de dire moi je préfère ça. ou au contraire, dans telle situation, pour moi, c'est inconfortable. Mais on revient à soi. Ça ne remet pas en cause, ça ne juge pas l'autre. Le défi, ça serait de sortir du jugement, de l'ethnocentricité. Moi, je viens de la Belgique. En Belgique, on fait comme si, et c'est comme ça qu'il faut faire. Ou je viens de la France, et c'est comme ça que ça doit être fait. Pourquoi vous ne faites pas comme ça ? Donc, sortir du jugement. de l'ethnocentricité et d'avoir cette retenue, cette modestie, cette humilité de dire Ah, moi j'ai appris comme ça, comment faites-vous ? C'est quoi votre grille de lecture ? C'est quoi vos valeurs, votre manière de faire ? Et de trouver finalement quelque chose qui convienne et sur ce nouveau territoire, donc le Québec ou le Canada anglophone, et moi qui suis différent. Et comment on arrive à… à finalement broder quelque chose qui assemble les deux parties pour faire quelque chose de nouveau.

  • Speaker #0

    Alors je vais rebondir juste sur ce point. Avoir une attitude humble est clé dans toute immigration, dans n'importe quel pays, mais en particulier au Canada et au Québec où la querelle n'est pas de mise. Ce n'est pas du tout la façon de faire des Québécois et des Canadiens. Donc, arriver avec une attitude humble parce que vous n'êtes pas chez vous, vous n'êtes pas chez vous. pas les rois du monde, vous n'êtes pas attendu comme le Messie. Vous êtes un immigrant, c'est-à-dire une personne qui arrive sur un territoire, certes avec des valeurs et une culture qui sont tout à fait respectables et appréciables, mais vous êtes un immigrant qui, avant tout, doit faire des efforts pour comprendre, s'adapter, s'intégrer, le tout dans une attitude respectueuse et responsable. Pour toi, Cécile, à l'arrivée, Quelle est la chose surtout à faire ou à ne pas faire ?

  • Speaker #1

    Alors, la chose à faire, c'est la curiosité, la bienveillance. Et quand on arrive et qu'on est dans la lune de miel de l'arrivée, profiter de cet élan, de cette énergie d'ouverture, de candeur, d'énergie de début de projet pour connecter, aller voir les gens. être curieux positivement de leur façon de travailler, des réseaux, poser des questions respectueuses pour essayer de comprendre, aller vers les gens. Puisque nous, on a besoin de tout en arrivant. Les gens, ils ont besoin, qui sont déjà sur place, n'ont pas besoin de nous. Ils ont déjà leur meilleur dentiste, un réseau pour le bon chalet, une connexion professionnelle, etc. Des infos pour les activités pour les enfants. Alors que nous, en arrivant, on est complètement un culte. On est un culte. Donc, plongez-vous dans la connexion, plongez-vous dans la culture. Vous aimez la pêche ? Trouvez, allez à la bibliothèque, prenez une carte de bibliothèque pour trouver des magazines de pêche. Vous aimez la télé ? Plongez-vous dans la télé québécoise. Allez vous nourrir de choses qui vous font vibrer, mais locales. Pour avoir... des points d'ancrage, des points de référence aussi, quelque chose qui vous nourrit et qui vous donne de quoi communiquer avec les locaux, les autochtones dans le sens des gens qui habitent et non pas les Premières Nations et les Inuits. Je précise ça parce que pour les Français, parfois, ça peut être mêlant, comme on dit au Québec. De prendre à bras-le-corps une société par le biais de ce qui vous intéresse. Parce que c'est là où vous allez être le plus curieux, le plus pétillant, le plus créatif aussi. Et ça va vous donner de quoi partager. Si vous aimez le hockey, allez voir des matchs. Renseignez-vous. Si vous aimez les films d'auteurs ou les films à grand succès ou le théâtre de boulevard, peu importe vos goûts persos, mais nourrissez-vous de local. Ça va vous donner un début de culture générale à partager avec les gens. Et puis, oser. Oser aller vers les gens. Est-ce que ça va marcher à tous les coups ? Pas du tout. Des fois, ça va tomber à plat. Ce n'est pas grave. C'est la persévérance, l'humilité de la persévérance et le goût des autres, en fait. De partir dans une aventure qui est surprenante, mais qui est toujours magnifique. Même si parfois, ça peut être rugueux.

  • Speaker #0

    Eh bien, je te remercie beaucoup, Cécile, pour tous ces bons mots. Donc, on gardera en tête que l'humilité est clé. le respect les tout autant et la curiosité encore plus. Alors, maintenant, Cécile, peux-tu nous dire comment nos auditeurs peuvent-ils te retrouver ?

  • Speaker #1

    Alors, on peut, d'une façon très professionnelle, aller sur LinkedIn, sur ma page Cécile Lazartig-Chartier ou alors sur la page LinkedIn de mon entreprise, la manière conseil en matière culturelle. Et sinon, allez sur mon site l'art et la manière trédunioninterculturel.com

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Cécile ! Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point. Il existe une différence notable entre le multiculturel et l'interculturel. Dans le multiculturel, différentes cultures vivent côte à côte. Elles se côtoient, mais elles n'échangent que peu ou pas. Dans l'interculturel, La dynamique change, différentes cultures s'apprivoisent et se découvrent. Il y a une vraie curiosité et un vrai respect pour l'autre et ses différences. Second point, certains pièges sont à éviter pour votre intégration au Québec. L'un d'eux, c'est de croire que vous savez, alors qu'en fait, vous ne savez pas. En arrivant au Québec, vous penserez savoir beaucoup de choses. Et c'est vrai, vous savez des choses. Mais est-ce que ce sont les bonnes choses ? Telle est la question. Adopter une attitude. humble plutôt. Vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Et ce n'est pas grave du tout. Demandez, intéressez-vous sincèrement à l'autre et tout se passera beaucoup mieux. Troisième point, pour bien réussir votre intégration au Québec, ne comparez pas, ne jugez pas. Prenez le temps d'embrasser une autre vision du monde, de la découvrir de l'intérieur et de l'apprécier pleinement. Puis seulement après... Et si cela vous amuse, faites des comparaisons, mais apprenez d'abord à comprendre et à aimer ce que vous découvrez. Vous retrouverez les notes de cet épisode à la section Apprendre de mon site internet bienvenueaucanada.ca. Vous pourrez ainsi reprendre les points clés de l'épisode et vous y référer. Et voilà, cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Abonnez-vous à mon infolettre en vous rendant sur mon site bienvenueaucanada.ca. Deux fois par mois, je vous donnerai des infos et des cadeaux. En prime, vous recevrez un livret comprenant 67 astuces à connaître sur le Canada.

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