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Bombo - créer le bon et le beau avec passion !

Une traversée sauvage avec la sagesse d'Isaline Tala

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1h10 |05/01/2025
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1h10 |05/01/2025
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Description

Dans ce premier épisode de 2025 de Bombo, j’ai souhaité vous faire rencontrer Isaline Tala, d’une sagesse douce et puissante, elle nous emmène à la reconnection à la nature, au sauvage, à la médecine des plantes dont elle nous transmets ce savoir ancestral et ces pratiques avec Aho Botanicals, sa marque de poudre adaptogènes.

Petite fille nostalgique, sensible, connectée à la nature, au corps et au grand tout, elle se sentait seule avec ces puissants talents et ressentis, bien complexes pour son âge.


Après une traversée solitaire jusqu’au Guatemala en voilier, elle incarne cette femme sauvage, puissante, connectée à la magie du monde et des âmes telle Pocahontas. Bien sur terre, elle entreprend de diffuser ce savoir à travers ses cours de yoga, ses consultations et sa marque Aho.


Nous vous invitons en fin d’épisode à vous connecter à l’énergie e l’eau comme une traversée de l’océan et une traversée vers soi. Je vous souhaite une année 2025 aussi puissante et déterminée que peut l’être l’eau que l’on ne sait dompter. Belle écoute


Liens externes ⤵️

Site d’Isaline Tala : https://isalinetala.com

Aho Botanicals et commande en ligne : www.ahobotanicals.com

Photographe : Lindsay Zébier - www.instagram.com/lindsay.zebier.photography


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Bombo est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music .. Si vous avez aimé cet épisode, laissez moi des étoiles ⭐ et abonnez-vous pour ne rater aucun nouvel épisode.


Bombo, le podcast, donne la parole à des passionnés, des rêveurs, des artistes afin de créer, questionner et propager la joie ! Le propos de mes invité.e.s n’a pas la valeur d’expertise mais est le reflet de leur vécu, leur liberté et leur intimité. 

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Bombo est une émission créée par Frédérique Scarnière

Générique : Frédérique Scarnière sur une musique composée par Christophe Gérard.

Montage et mixage : Frédérique Scarnière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le monde de Bombo, un monde de bons et de beaux. Ici on écoute nos frissons, nos palpitations, on se délecte de ses sensations et en oeuvre pour les transmettre. Dans cette tribu de passionnés, on danse la vie, on dévore le monde et on croque l'aventure à pleine bouche. Je suis Frédérique Scarnière et je suis moi-même une exploratrice de la vie. Mes invités sont des explorateurs du goût, des chercheurs d'or, des chefs d'orchestre, des artistes, des passionnés. À travers mes mots ou les leurs, je vous invite à voyager avec passion. Bienvenue dans le gargouillis de nos cœurs. Dans ce premier épisode 2025 de Bombo, j'ai souhaité vous faire rencontrer Isaline Tala. D'une sagesse douce et puissante, elle nous emmène à la reconnexion à la nature, au sauvage, à la médecine des plantes dont elle nous transmet ce savoir ancestral et ses pratiques avec Aho. Botanical, sa marque de poudre adaptogène. Petit fille nostalgique, sensible, connecté à la nature, au corps et au grand tout. Elle se sentait seule avec ses puissants talents et ressentis, bien complexes pour son âge. Après une traversée solitaire jusqu'au Guatemala en voilier, elle incarne cette femme sauvage, puissante, connectée à la magie du monde des âmes, tel Pocahontas. Bien sur terre, elle entreprend de diffuser ce savoir à travers ses cours de yoga, ses consultations et sa marque à Aho. Nous vous invitons en fin d'épisode à vous connecter à l'énergie de l'eau, comme une traversée de l'océan et une traversée vers soi. Je vous souhaite une année 2025 aussi puissante et déterminée que peut l'être l'eau, que l'on ne sait donc que t'es. Belle écoute. Bonjour Isaline.

  • Speaker #1

    Hello Frédérique.

  • Speaker #0

    Merci de venir jusqu'à moi ici chez Nomade. Et je suis vraiment contente de pouvoir avoir une conversation toute seule avec toi, parce qu'on s'est rencontré dans un cadre de groupe plusieurs fois et dans un peu plus d'intimité. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup de m'accueillir ici. En plus, cet endroit nomade, c'est un endroit important pour Bruxelles aussi, où l'entrepreneuriat vit, porté par une femme aussi. Donc, merci de nous inviter dans des endroits comme ceci, de faire ce que tu fais, de m'inviter ce matin.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Tu étais intéressée par cette question. Quelle petite fille étais-tu et avais-tu des rêves ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'essayais de me replonger comme ça dans ces mémoires. Et moi, ce que je vois directement, c'est que je suis couchée dans le jardin de mes parents, qui est un très beau jardin avec des grands arbres comme ça. Et je vois le ciel et ces arbres et ces branches et le vent aussi fort. Et en fait, je me rappelle qu'à cette époque, je me sentais seule en fait, vachement seule. dans cette communauté d'humains finalement. Et la nature était déjà vraiment une référence importante pour moi. Et j'y voyais un peu, tu sais, à l'image des Pocahontas comme ça, tu vois, ses signes, ses messages. Et c'est vrai que je me rappelle vraiment de cette petite fille qui a presque déjà envie de revenir dans la nature, ce qui est beaucoup trop tôt pour elle puisqu'elle a encore une enfant, mais qui sait quelque part que la nature et que cette... Cette puissance de vie qui l'habite est là aussi à l'extérieur et qu'il y a un échange. Il y a un échange salvateur qui peut aider aussi dans les moments où l'incompréhension par rapport au rapport humain est là. Et donc, je pense qu'il y avait déjà pas mal de mystères. Je crois que ça n'a pas trouvé écho tout de suite. Il m'a fallu vraiment, vraiment longtemps, finalement, arriver à l'âge adulte même, pour trouver ce chemin-là vers des personnes plus identiques. Mais je me rappelle de ça, en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça doit être quand même... Pas lourd à porter pour une petite fille, mais quand même autant d'incompréhension. Je ne sais pas si tu l'as ressenti comme ça ou tu t'es quand même laissée porter. Comment tu as vécu ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était dur. En fait, je pense que j'avais beaucoup de mélancolie et je crois que ça se ressentait comme ça. Et ça devait être troublant pour mes parents et mon entourage. Aussi, comme je ne comprenais pas tellement. Et c'est au-delà des mots, de la façon dont les gens se comportaient, c'est aussi vraiment une question de vibration. Je le sens maintenant comme je suis très sensible. Je le comprends comme ça maintenant. Au final, il m'a fallu vraiment beaucoup d'années d'adaptation finalement ou de recul. Et ça n'a pas été facile, c'est vrai, parce que c'était des essais-erreurs tout le temps. Voilà. Et avec une extrême sensibilité qui n'était pas forcément partagée aux comprises. D'ailleurs, on en parlait beaucoup moins avant. J'aime pas les cases, mais les hauts potentiels, tu vois, genre des types de personnalités qui fonctionnent un peu de manière atypique. Et c'est vrai que du coup, c'était une forte solitude et une forte incompréhension de pourquoi je suis là.

  • Speaker #0

    Parmi cette folie un peu de...

  • Speaker #1

    Oui, et puis moi, je participais aussi aux conflictuels, puisqu'en fait, parfois, c'est la seule façon... qu'on a de partager ou de créer un lien avec l'autre, en fait, de créer du mouvement, en fait, comme je dis aussi, qui est généralement, je pense, positif à terme. Mais au moment même, ce n'est pas facile, puisque à nouveau, si la réponse de l'autre côté n'est pas... Enfin, elle est faite au mieux possible, en fait, mais si elle n'est pas forcément adaptée non plus, ça peut devenir compliqué. Voilà. Et donc, en fait, c'est ça. Je pense que c'était compliqué. Et ça fait beaucoup de bien d'avoir du recul, mais d'avoir rencontré des personnes incroyables aussi. Mes parents jouaient un rôle aussi, même si du coup, ils avaient les deux visages comme ça dans le rapport pour grandir. Mais j'ai vraiment eu la chance aussi d'avoir des personnes qui ont pu m'aider dans ce chemin.

  • Speaker #0

    C'est beau parce que je trouve que c'est aussi un message justement à tout... petite fille ou ses êtres, ils se demandent bien qu'est-ce qu'ils font ici, en fait. Et je me dis que d'imaginer ta petite fille devant toi et lui dire, en fait, tout va bien se passer, c'est beau aussi comme... C'est pas un message d'espoir parce que c'est bien plus que ça, mais...

  • Speaker #1

    Oui, mais ça fait beaucoup plus de sens maintenant. Et c'est marrant que tu pointes ça aussi parce que j'explique tout ça, je sens que mon ventre se contracte un peu parce que c'est quand même... Voilà, important, ça rappelle des choses. Et puis là, du coup, je laisse mon ventre se réouvrir, je sens ma petite fille dans mon ventre qui prend plus de place. Et je me dis que c'est vraiment ce que j'ai envie de lui transmettre, en fait. Que l'hypersensibilité ou la sensibilité, c'est beau, c'est nécessaire aussi, on en a besoin. Et que l'entourer de force aussi, et d'outils. et d'amour vraiment, et de compassion. Et mon compagnon est très fort là-dedans. Donc c'est vraiment chouette. Je pense qu'on va pouvoir accompagner cette petite personne, peu importe qui elle est au final, parce qu'elle ne sera peut-être pas aussi sensible. Mais en tout cas, effectivement, je pense que si je devais me parler à l'époque de maintenant, je... J'apporterais beaucoup de douceur et de dire que c'est un jeu, en fait. Et ça aussi, il m'a fallu du temps à comprendre. Et c'est la façon dont je veux fonctionner, moi, aujourd'hui, maintenant. C'est que c'est juste un terrain pour grandir, pour explorer. Et dans mes cours de yoga, c'est vraiment ça que je partage souvent. Je dis vraiment à ce moment de la prière, de la gratitude, de ce qui est et de ce qui est difficile pour et qui est là pour qu'on grandisse. Et d'être vraiment dans ce remerciement. Moi, je trouve, et j'y arrive. pas du tout tout le temps, mais quand j'arrive à être dans ce shift-là, quand quelque chose de compliqué se passe, ou une incompréhension, de se dire juste, en fait, c'est là pour grandir, tu vois. Il y a un shift, il y a une sorte d'humour qui se met là en place, et je pense que faire ça, ça peut rendre la vie plus douce et aider à traverser plus facilement.

  • Speaker #0

    C'est vrai de imaginer un peu notre histoire et le monde comme un grand plateau de jus. Et de... En fait, oui, il y a des étapes pour aller vers... Je ne sais pas quel peut être l'objectif de chacun, mais c'est vrai que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et que c'est là tout le temps, en fait. C'est là tout le temps. Et c'est ça, peut-être, un objectif, mais peut-être juste l'objectif, c'est d'être là et de survivre à soi-même, puisqu'il n'y a que maintenant qui existe. Et donc, en fait, jouons, quoi. Let's play. Oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Merci.

  • Speaker #0

    Tu me parles justement que tu étais déjà très, très connectée à la nature petite. Et comment aujourd'hui, tu as réussi à révéler cette passion, même pour la médecine ancestrale, pour en fait juste recréer ce lien à la nature ? Quelles petites étapes tu as dû traverser ? Ou en fait, ça a été peut-être une grande révélation un jour. Comment tu es arrivée où tu es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Mais donc la nature, en fait, à l'époque... quand je me souviens, j'essaie de me souvenir. En fait, moi, j'avais l'impression que tout le monde avait ce rapport-là à la nature, en fait. Quand les gens regardaient le ciel, ils trouvaient ça incroyable. Quand ils regardaient la nature, il y avait comme ça, cette présence en fait, toute claire. Pour moi, c'était logique et c'est ça, du coup, peut-être la difficulté de me rendre compte, en fait, pas forcément. Ou pas comme ça, en tout cas. Et puis, du coup, voilà, l'adaptation, l'école. Et puis, moi, le théâtre m'a vachement reconnectée à prendre sa place. Bon, ce n'est pas encore tout à fait la nature. Mais... Comme la nature, c'est aussi, je crois, être bien dans son environnement. Ça, ça m'a donné quand même, je pense, une possibilité de retrouver un peu plus ma place. Et de jouer, après moi, le jeu me faisait peur parce que j'étais tellement dans les rôles que j'avais peur de ne pas pouvoir en sortir, tu vois. Et c'est pour ça que je n'ai pas continué dans cette démarche-là. Parce que mes profs m'avaient dit, continue de bosser, tu pourrais vraiment en faire une carrière. Et en fait, moi, c'était trop intense. J'habitais les personnages. Tu sais, chaque personnage a toutes les caractéristiques que nous on a, aussi positives que négatives, mais parfois c'est très troublant, tu vois. Et donc bref, il y a eu cette étape-là quand même. Et puis c'est vrai que j'ai eu la chance de partir en Thaïlande après Mareto pour un projet d'aide à la communauté. Là, ça m'a reconnectée au voyage et à la nature certainement. Donc voilà, le voyage m'a reconnectée à la nature. Puis je suis rentrée et là, j'étais à l'université. Et là, je n'étais pas du tout connectée à la nature, en fait. Donc, ça a été... Tu sais, on dit souvent qu'il y a une absence, il y a comme un peu un down, ou un vide avant le mouvement. Tu vois, comme une rétention avant le mouvement à nouveau. Je pense que c'était un peu ça, même si j'ai appris beaucoup de choses là-dedans. Mais c'est vrai qu'il y a eu un besoin, après quelques années de travail, après l'Unif, où j'étais quand même toujours dans ce truc de... Je dois trouver un job normal, classique. Et encore, je n'étais même pas tout à fait dans un truc classique, en fait. Mais, je dirais qu'après quelques années, j'ai eu besoin de partir, quoi. Et de partir à l'étranger. Et j'avais reconnecté depuis quelque temps avec l'eau, que j'ai toujours adoré. Et c'est vraiment parce que ma petite fille va être poisson aussi. Donc, il y a quand même un truc comme ça qui va revenir à l'eau. Et je naviguais à ce moment-là, en fait. Voilà, je naviguais. le week-end, en voilier. Et puis, une amie m'a dit, mais comme tu veux partir en voyage, tu vas aller faire ta formation de yoga au Guatemala, va en voilier. Et en fait, il y a des convoyages qui existent, d'ailleurs. Si quelqu'un qui a autant envie de faire ce voyage un jour, n'hésitez pas à me contacter ou à regarder sur Internet. C'est vraiment un beau, une belle façon d'aller voyager. Et là, ça a été le boom absolu de liens. Avec la nature, vraiment, la mer. Oui, la force et puis la puissance, c'était traversé plein d'étapes émotionnelles aussi. Oui,

  • Speaker #0

    j'imagine.

  • Speaker #1

    Parce que c'est 18 jours en mer, et nous on a été encore vite, mais 18 jours en mer sans voir le bord en fait. Donc c'est vrai que c'est fascinant. Et puis Guatemala, la nature, et puis la reconnexion aux plantes aussi, il y a des cérémonies de plantes. Et là, en fait, la dimension du yoga, de la spiritualité, de la nature, tout ça s'est rejoint. Et en fait, j'ai retrouvé ce lien d'enfant.

  • Speaker #0

    Que tu avais quand tu étais allongée dans l'herbe chez tes parents.

  • Speaker #1

    Vraiment, oui. En fait, j'ai retrouvé ça et j'ai des frissons quand j'en parle parce que je me considère super chanceuse d'avoir pu reconnecter avec ça. Je me suis vraiment rendue compte que j'avais... oublié quoi et que et peut-être que c'est même des choses avec lesquelles j'étais pas forcément arrivée sur terre pour plein de raisons contextuelles mais ça va ça m'a redonné une sensation tellement profonde de 1 de on est ensemble de voir et je suis à nouveau je suis pas tout le temps dans cet état d'esprit parce que je suis humaine et que j'ai plein de chemin à faire encore aussi et aussi c'est pas oui ça serait même pas humain je pense de le vivre complètement, ou alors il faut être un moine. Et encore le moine, il a sûrement des distorsions dû au fait qu'il est humain. Mais en fait, ouais, so grateful. C'est magnifique.

  • Speaker #0

    Et comment tu as, je me dis, pris la décision déjà d'arrêter ces études ? Je ne sais pas si tu as arrêté.

  • Speaker #1

    Non, en fait, j'ai continué, j'ai fait sociologie, anthropologie. C'était ensemble à Saint-Louis. Et puis j'ai fait un double bac en Sciences Po à ce moment-là, parce que j'avais envie de faire plein de choses. Et puis, j'ai fait Solvay en économie parce que j'avais envie de faire de l'entrepreneuriat social. Social entrepreneurship, c'est moi qui ai fait le news avec la finance éthique et tout ça. Je trouvais qu'il y avait vraiment du sens à créer de l'impact tout en créant. de la valeur financière. Et pour la première fois aussi dans ma vie, ça faisait sens. Je me disais, OK, on n'est pas juste là pour, en fait, tu vois, faire des enfants, acheter une maison. En fait, je comprenais, je ne voyais pas l'intérêt dans ce mode de vie-là.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. C'est vrai que c'est fou, si jeune, d'avoir déjà eu ces élans-là, je trouve. C'est beau.

  • Speaker #1

    Mais c'est des personnalités, je suppose. C'est vraiment... C'est vraiment ça. Mais c'est vrai que c'est à 18 ans, je pense, oui, cette dimension d'entrepreneuriat social. Je me dis, waouh, c'est ça en fait. Let's do it.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu as créé la marque AO.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et je trouve que c'est, en fait, j'apprécie que ce n'est pas le résultat parce qu'il y a simplement encore plein d'autres choses que tu vas développer, mais que c'est un prémice de... Cette connexion à la nature et à ces peuples-là d'ancestrales qui... Je ne sais pas comment tu as découvert ça et comment tu as imaginé que ça puisse venir jusqu'à nous ici en Europe, en Belgique. C'était fabuleux. Je ne sais pas si les racines et tout ce que tu as dans ta magie un peu... Enfin voilà. comment tu fais pour... C'était très naturel, en fait. Je ne me sens c'est rien. Mais que, voilà, tu as eu quand même cet élan de dire, en fait, je veux soigner, certainement par les enseignements que tu as eus au Guatemala, mais je veux soigner les gens par d'autres techniques. Et je trouve ça fabuleux d'y croire. D'avoir franchi ces étapes jusqu'à créer ta marque ?

  • Speaker #1

    Mais ça prend vraiment, en fait, comme ça. Parfois, j'en parle avec des personnes qui me disent Ah, j'ai envie d'entreprendre, mais je ne sais pas encore trop dans quoi. Et je me souviens, moi, d'avoir eu cette pensée, évidemment. Et en fait, je vais dire ce que tout le monde a dit, qui a créé quelque chose au final, c'est car au moment, ça te prend Et c'est comme, il y avait un très beau livre aussi sur la créativité qui disait que les idées, c'est comme des lucioles qui sont autour de toi, tu vois. Gilbert, chance. Oui, voilà. Et ça, je disais, parce que j'étais quand même intéressée par le yoga avant de partir à l'étranger. Et tout ça, je commençais à un peu m'intéresser à tout ce développement personnel. Et c'est vrai qu'il disait que les idées, c'est comme des lucioles qui t'arrivent. Elles viennent te voir une fois, deux fois, trois mois. Et si tu ne sais pas l'entendre. ou la voir, et ce n'est pas grave, elle va voir un autre humain, parce que l'idée, elle veut se développer. C'est pour ça qu'on a des idées qui se développent en parallèle, même dans différents pays, où il y a des choses qui se passent comme ça, parce qu'il y a une envie vraiment de réalisation aussi. Et donc au final, moi je pense que ce qui a vraiment... J'étais intéressée par l'herboristerie, j'avais commencé une formation avant de partir en voilier, donc ça c'était déjà là. Mais je n'arrivais pas vraiment à la terminer. C'était me remettre devant un bureau. Comme je t'ai dit, je n'ai pas vraiment un cerveau qui fonctionne de manière typique. Donc, la concentration, ce n'était pas facile. Et puis, j'ai eu cette connexion aux plantes très, très forte dans la réserve du Nemi au Nicaragua. Et en fait, là, j'ai vraiment eu l'envie de partager des plantes qui allaient pouvoir éveiller la conscience. Et peut-être de manière un peu plus forte que... la camomille, la lavande, le romarin, des plantes que j'adore en Belgique, qui sont incroyables, mais qui, je trouve, ont plus travaillé de manière vraiment douce. D'ailleurs, c'est plus des plantes naturelles douces, voilà. Et je trouve que ça apporte un super bon support. Ça peut être fort pour les personnes qui sont très sensibles, mais je crois que pour la plupart des gens, ça reste très doux. Et donc, je me suis dit, on ne peut pas offrir des plantes trop fortes non plus pour les gens. qui ne veulent pas vivre des expériences trop intenses. Et donc, est-ce qu'on peut proposer quelque chose qui va être plus fort que les plantes communes qu'on connaît ici et qui va remplacer certains médicaments forts aussi, tu vois ? Et donc là, quand je suis rentrée, j'ai fini ma formation d'herboristerie. Et en fait, cette réflexion dont je te parle là maintenant, c'est moi qui pense après, parce qu'à ce moment-là, j'étudie mon herboristerie. Je développe un autre projet de boxe avec des produits éthiques locaux. Et je suis crevée, en fait, de ce boulot. Je lance mon activité, mais je ne gère pas bien mon temps de travail. Et là, quelqu'un me parle de l'ashwagandha, tu vois, que je n'arrivais pas à dire. En fait, je n'arrivais même pas à dire ce mot. Je fais OK, bon. Et je vais chercher des gélules d'ashwagandha à la pharmacie. Et après dix minutes... Et c'est un peu le discours très commercial, mais c'est juste vrai. Après dix minutes, mon état mental et physique avaient changé totalement. D'un rire. Donc, quoi que si quelqu'un était un peu anxieux, je te disais... Là, j'étais en première note, je pense, j'étais vraiment... Je n'arrivais plus à réfléchir, j'étais burnt quoi. Et je prends cet ashwagandha après dix minutes, je me souviens encore. Je me dis Ok, je vais prendre le tram pour aller chercher les trucs. Là, je fais ma tout doux. C'était beaucoup plus clair. Et là, je me suis dit, OK, c'est incroyable, il faut que les gens sachent. Et je me souviens que les gens venaient chercher les box chez moi et que j'étais déjà complètement en train de pitcher le projet en disant, regardez, j'ai acheté des bouquins sur les adaptogènes, est-ce que c'est ça ? Et je me suis dit, voilà. Et donc là, j'ai regardé ce qui existait dans le monde. J'ai réalisé que ce n'était pas du tout connu chez nous encore et que ça méritait aussi vraiment d'être compris de manière holistique. Et dans une utilisation ludique, donc la dimension de poudre, c'est là aussi, tu vois, de venir ajouter à son alimentation, de le faire soi-même, d'avoir le rituel. Et c'est là que tout s'est imbriqué. Comme je disais tantôt, parfois, c'est juste, ça te prend, ça m'a pris, ça m'a plus quittée.

  • Speaker #0

    Ça a fait de propager, entre guillemets, la bonne parole, mais presque. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et ce qui est magnifique, je trouve, c'est que si on veut écouter, parce que je crois que c'est vraiment là pour tout le monde, peut-être pas tout le temps, mais à plein de moments, On peut être messager et passer comme ça, se passer, et on le fait tout le temps en fait, se passer les uns aux autres des sagesses, des bonnes nouvelles, des tips. Et il y a des gens à qui ça ne convient pas du tout, tu vois, qui ne veulent pas en parler. Et c'est très bien, ce n'est pas le chemin, ce n'est pas pour eux.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça vient peut-être pareil.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    sans forcer en fait. Donc tu as fait ta pratique yoga au Guatemala ? Et puis tu es allée au Nicaragua ? C'est dans la même période ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis partie en voilier. Et puis j'ai fait ma formation au Guatemala de yoga de un mois. Et puis après ça, je suis partie visiter une amie qui a une très belle réserve naturelle au Nicaragua où elle préserve la nature, où ils replantent des arbres. C'est fabuleux. Et là, j'ai rencontré le monde des cérémonies, comme ils en proposent, tu vois, là-bas depuis très longtemps. Des cérémonies de reconnexion aux plantes, à la nature et de reconnexion et de nettoyage à soi. Et moi, ça a été une étape fondamentale de ma vie, de vivre ces étapes-là et de redécouvrir la force du collectif aussi. Ahou, ça veut dire je reconnais, je vois. Je comprends, mais pas dans un mode intellectuel. C'est vraiment, oui, je vois, I acknowledge. Et donc, on dit ça pendant les cérémonies. En fait, il y a souvent peut-être un tour de parole où quelqu'un dit quelque chose, son intention pour la cérémonie. Et tout le monde dit Ahou ou Ahou ici. Et donc, en fait, quand je suis rentrée, c'était pour moi évident que ça serait Ahou. Ah oh, je trouve ça... Oui, même encore quand je l'entends dire, ou tu vois, je le partage, c'est doux, quoi. Et le namasté, en yoga, il veut dire ça aussi. C'est un bonjour, mais c'est vraiment aussi I see you en fait. Et je trouve que...

  • Speaker #0

    C'est beau, parce que entre êtres humains, en fait, on... Je pense qu'il y a des gens qui se connectent de cette manière-là, mais on a tendance à... Même ses proches amis, parfois, à... pas les voir comme on pourrait en fait. Il est temps de remettre ça en lumière.

  • Speaker #1

    Il y a ce truc en anglais, c'est un apologétique. Tu vois, il y a un truc où tu ne t'excuses pas. Je ne sais pas si c'est ça que tu veux dire, mais tu vois, d'être soi, d'être authentique et de le faire, mais tu le fais avec tellement de bienveillance et tu vois, avec une intention tellement pure que... Moi, je connais même plus, j'ai l'impression que je connais vraiment rarement encore ce rejet ou cette question que l'autre a, tu vois. Ou alors, en fait, ça parle tout le temps de la personne, tu vois. Ça parle tout le temps d'elle, au final. De ça gêne à elle, de ça. Et voilà, moi, je trouve que c'est top parce qu'on peut vraiment s'entourer de manière proche de personne comme ça. Et je crois que dans la vie aussi, il y a un espèce d'écrémage qui se fait, tu vois. Parfois, on n'évolue pas. de la même façon avec les personnes. Je trouve que c'est hyper important. C'est un truc que je dirais pour revenir au tout début à la petite fille aussi. C'est vraiment, on peut côtoyer tout le monde. Comme ça. Mais c'est tellement important de passer la plus claire de son temps avec les personnes qui nous nourrissent vraiment. Et quand on a un enfant, ce n'est pas facile, certainement, mais d'être attentive déjà, tu vois, de quelle vibration on est proche, d'essayer de... Et avec le reste, prendre de la distance, parce que c'est pour une raison, mais ce n'est pas obligé d'être près de soi tout le temps, et en soi, tu vois, en fait.

  • Speaker #0

    Tu as raison. Mais c'est tellement challengeant aussi au quotidien. De dire, en fait, ça lui appartient, je ne veux pas.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas tes limites, non ? Oui, oui, oui. Moi, j'ai l'impression que c'est vraiment, après les années d'expérience, dire mes limites, elles sont là. Et je sais que certaines personnes peuvent trouver que je suis dure parfois. Mais en fait, j'essaie de le dire avec le plus de douceur possible, mais c'est hyper clair pour moi ce que je veux et ce que je ne veux pas. En fait. Et je fais des choses maintenant qui me font du bien. D'abord, et sans être égoïste, évidemment, je peux trouver des compromis. Mais si, je te donne un bête exemple, je propose une activité, tu vois, à un groupe de personnes, tout le monde est d'accord sauf une personne. Avant, j'aurais tout fait pour changer les plans, pour me couper en quatre, pour que sept personnes soient contentes, ou même, disons, deux personnes sur cinq, tu vois, même plus qu'une. J'aurais tout fait pour, ou ça m'aurait mis mal à l'aise, tu vois, de prendre la décision que j'avais prise de base. Mais en fait, à partir du moment où tu as une majorité de personnes qui sont OK, et disons que même, imagine qu'il n'y ait qu'une personne qui soit OK sur les cinq de venir avec moi et de faire la même chose que moi. Je le fais maintenant, tu vois. Je veux dire, alors, vous pouvez proposer autre chose. Et si ça se combine, c'est génial, en fait. Mais c'est juste que moi, maintenant, je ne vais plus passer mon temps à...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas trop.

  • Speaker #1

    Non. Parce qu'en fait, ce n'est pas possible. Et je trouve que quand l'intention vient de soi, et qu'à nouveau, s'il y a l'intention, par exemple, de rassembler ou de proposer quelque chose qui est chouette, tu n'as pas envie de commencer à rendre les choses compliquées. Sinon, ce n'est plus chouette, en fait. Et ce n'est pas être égoïste, parce que parfois, les gens pensent comme ça. Alors, tu décides tout comme tu veux. Non, c'est juste que moi, je viens avec une idée. Toi aussi, tu peux venir avec une idée. Moi, elle sera reçue. Donc, tu vois, pour moi, c'est vraiment cette question de boundaries. C'est juste de mettre ses limites et de le faire à nouveau de manière unapologétique. Tu vois, vraiment, c'est comme ça. Et je trouve que ça perd de sa magie. Et ce n'est pas personnel.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est sûr.

  • Speaker #1

    En fait, vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    et ça perd de sa magie et de son élan. Et quand, en fait, tu dois tout après combiner, les agendas de l'un et de l'autre. Non, en fait, tu as une spontanéité de proposer quelque chose. Et en fait, c'est comme des idées, en fait. Vous la prenez ou pas, en fait ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Mais c'est un choix. Et il faut l'assumer. Et c'est vrai que tu parlais peut-être de ça aussi, en disant, parfois, c'est pas facile, socialement, d'assumer ça. Et c'est vrai, peut-être, parfois, que ça l'est pas. Mais je trouve, moi, en tout cas, là où j'en suis, que c'est plus difficile d'accepter quelque chose que je veux pas et de vivre avec, plutôt que l'inverse, tu vois ? Parce que quand t'es alignée, tu sais pourquoi tu l'as fait. Tu respires et tu te demandes pourquoi. T'as du mal avec le fait que les gens soient tristes, cause de toi, alors que c'est pas toi. Tu vois ce que je veux dire ? Cuit de la culpabilité, est-ce que tu peux nettoyer un truc par rapport à ça ? Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    ce que tu veux... Tu le fais et justement, tu as pris l'aide-vent, tu vois. Oui,

  • Speaker #1

    non, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Le plus important, c'est d'être bien, vraiment bien avec ses décisions. Ce que je dis, je l'ai entendu mille fois déjà, mais en fait, quand tu le vis, ça a une empreinte vraiment différente.

  • Speaker #1

    De toute façon, tu as des répercussions quand tu acceptes des choses que tu ne veux pas. Tu as du mal à... En fait, qui vont contre tes limites, comme tu dis. Il y a toujours un retour de bâton. Mais oui.

  • Speaker #0

    C'est un mauvais calcul, en fait. C'est un calcul à court terme que je peux comprendre. Moi, je ne veux plus jouer à ce jeu-là. Puis, on disait, en fait, il y a plein de jeux. Il y a plein de jeux. Tu ne peux plus dire à quel jeu tu joues.

  • Speaker #1

    Il est réglé.

  • Speaker #0

    Je n'ai plus envie. J'ai plus de temps pour ça. Je n'ai pas envie. Oui, ça va.

  • Speaker #1

    Justement, là, j'allais parler de Ayurveda. Mais j'ai vu que tu étais en formation. Donc, je ne sais pas si c'est un sujet déjà... Je pense. Oui. Oui, c'est un sujet dans ton monde depuis longtemps. Mais là, tu te formes plus en profondeur, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, l'Ayurveda, je l'ai découvert avec le yoga, quand j'ai fait la formation. Enfin, j'ai entendu parler d'Ayurveda. Il n'y avait pas de module spécifique sur le sujet. Mais c'est vrai qu'en m'intéressant au yoga en soi, j'ai compris que les asanas, donc le physique comme nous, on l'entend généralement en Occident, donc les postures en fait, sont vraiment qu'une des huit dimensions, ou eight limbs, tu vois, du yoga en soi. Enfin, du yoga comme philosophie de vie, en réalité. Et la Ayurveda, c'est vraiment une façon de concevoir la médecine, ou le rapport finalement à l'entretien de soi et à la conservation de soi. Mais donc, ça comprend toutes les dimensions de la vie. En fait, l'alimentation, on va le dire, comment tu soignes ton énergie, toutes les fonctions du corps, l'utilisation des plantes aussi, pour la longévité. Le mouvement, évidemment, avec les asanas qui sont plastiques. La voix aussi très fort, l'utilisation des cinq sens. Enfin voilà, en fait, il y a plein de choses et je me suis dit, oh, mais c'est un monde. Et en fait, moi qui avais du mal à mettre du sens, tu vois, quand j'étais plus jeune, comme je te dis, par rapport au monde, tout d'un coup, ça a vachement fait sens parce que c'est beaucoup plus rituel, sans être trop lourd, tu vois. Il y a une série de choses que tu peux faire très sain pour nettoyer ton corps au quotidien. Et en fait aussi, c'est un prisme et une façon de voir le corps, l'esprit de manière entière. Et aussi de pouvoir prendre des décisions en temps réel pour alléger les symptômes ou guérir les mini-symptômes que tu as, qui, s'ils s'accumulent, mènent aux maladies, tu vois. Mais cette façon de voir les choses me convient à moi, en tout cas, beaucoup plus qu'une médecine occidentale super importante, mais qui va dire on guérit le symptôme quand il est là. Là, on peut anticiper.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a plein de choses à, justement, comme tu dis, anticiper. Et heureusement, je trouve que ça arrive tout doucement d'aller voir des gens en prévention.

  • Speaker #0

    Oui, pour être dans un bon maintien de soi. Et on parle souvent de la médecine chinoise traditionnelle aussi, qui, tu vois, dans les médecins, c'est vrai, en font payer comme ça. Je crois que ce qui se passe, c'est que tu... Oui, tu payes ton médecin tout le temps, que tu vas voir régulièrement pour savoir si ça va. Et puis, le jour où tu es malade, du coup, tu arrêtes de le payer. Et il doit te guérir, parce que c'est-à-dire qu'il a mal fait son travail. Puisque son travail, c'est... de te maintenir en équilibre. Je ne savais pas que ça se passait comme ça. Et en fait, il parle vraiment comme dans la Ayurveda, des éléments. Tu vois, donc le feu, l'eau, l'air. Il y a des choses qui sont un peu différentes, mais globalement, c'est un peu le même esprit. Et de dire que tout autour de nous, que tout en nous, que tout ce qu'on consomme aussi est un ajout d'éléments où finalement... l'élément qui va diminuer, si tu veux. Et donc, l'idée, c'est toujours de comprendre cet équilibre-là pour pouvoir, en temps réel, rester en bonne forme. Et ce que j'adore avec la Ayurveda, c'est que du coup, ça te donne le pouvoir de comprendre. Quand j'ai un symptôme, je sais que c'est ça et je sais quels sont les antidotes. Et j'ai compris ça, j'ai réalisé ça. Oui, et là maintenant, j'ai pris une formation au Collège de Californie qui est assez pointue. Et c'est top parce que c'est vraiment détaillé. C'est vraiment précis. C'est une façon complètement différente de voir le corps avec des tissus, des sous-tissus dans un autre langage aussi. C'est un travail cognitif pour moi. Mais je sens que c'est... Et il y a déjà plein de praticiens en Europe, mais je pense que ça va vraiment aussi être intéressant d'en parler plus.

  • Speaker #1

    L'eau de médecine.

  • Speaker #0

    Et que tout soit ça complémentaire au final. La médecine actuelle est fabuleuse pour plein de choses. C'est juste rajouter la dimension d'anticipation et au quotidien, et que les gens puissent vraiment à nouveau comprendre. Tout à l'heure, hors micro, on parlait du sucre qui excite le système nerveux central. Il y a encore plein de gens qui lèvent les yeux au ciel quand je parle de sucre raffiné. Mais c'est dingue, il faut que les gens testent, vraiment d'arrêter pendant un temps et puis de reprendre et de voir ce que ça leur fait. De recommencer peut leur faire prendre conscience de choses, et notamment avec les enfants, comme tu le disais aussi, l'activité nerveuse quand on a pris du sucre ou pas, ça change énormément. Et d'apprendre qu'il y a des moments dans la journée où c'est préférable. Et que craquer, c'est bien, mais qu'en fait, on peut avoir une ligne directrice plus globale. Mais je pense que ça arrive. Je pense qu'il y a plus de gens qui en parlent comme toi aussi, qu'on a envie de partager un mode de fonctionnement qu'on fait aussi, qu'on applique pour nous-mêmes. Et ça, je pense que c'est fondamental. On dit souvent qu'on a un bon exemple quand on l'est justement, pas en le disant, mais juste en montrant. Et en étant bien. Et aussi, je voulais juste rebondir sur le fait qu'en Ayurveda, on considère que tout ce qui est congelé ou réchauffé a perdu de la vie. Et parfois, on n'en contient plus du tout. Et donc, il y a la stringente nutrition classique chez nous. On dit que c'est très bien de congeler parce que ça préserve les choses. Certainement, peut-être d'un point de vue nutritionnel, je dirais juste ce qu'on en connaît. Mais en fait, l'Ayurveda, elle nous indique vraiment qu'il faut que les choses soient fraîches. Je sais que ce n'est pas facile pour tout le monde, mais je pense qu'il y a peut-être moyen quand même de s'organiser un maximum pour cuisiner juste avant, des choses simples, comme tu disais tout à l'heure aussi. Plutôt privilégier la qualité que la quantité et d'être comme ça. Parce que le batch cooking, ça a l'air incroyable. En soi, je me dis, quand j'aurai sept enfants et puis deux enfants, ça va sûrement me rendre la vie. Mais en fait, quel intérêt pour moi de donner... préparation à mon enfant quatre jours après l'avoir préparé s'il n'y a plus de vie dedans.

  • Speaker #1

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Mais c'est juste pour remplir l'estomac, du coup. Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Et donc, du coup, on passe complètement à côté, quoi, en fait. C'est sûr. On passe complètement à côté. Et donc, comment on peut adapter, tu vois, nos rythmes de vie et arriver à être dans ce truc de préserver la vie au maximum ? Parce qu'en plus, le légume et le fruit, il a déjà fait un chemin considérable la plupart du temps. Donc, tu vois, en plus, il doit être au frigo après avoir été préparé. Mais en fait, c'est ça que j'adore avec la Ayurveda, c'est que quand tu réfléchis deux secondes, tu te dis, mais oui, ça n'a pas de sens, en fait. Tu vois, c'est comment on peut intégrer ça le plus.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous expliquer, pour les gens qui ne connaissent pas du tout ce que c'est que la Ayurveda, juste un petit résumé ou ce que tu as envie de nous dire dessus ?

  • Speaker #0

    Oui, alors la Ayurveda, c'est la science de la vie, on dit. Donc, c'est vraiment... Une science, donc vraiment un ensemble de fondamentaux, finalement, qui permet de comprendre la vie à nouveau de manière holistique. Et pour les humains, la Ayurveda est super utile parce qu'elle nous permet vraiment d'avoir une vue 360 sur notre façon de vivre. Et alors, en concret, c'est des choses très pratiques à appliquer au quotidien pour rester en équilibre. Et donc, il y a toute une, je ne dirais pas une méthodologie, mais plutôt une façon. de comprendre l'être humain avec des types, finalement, tu vois, qu'on appelle les Ausha, qui sont des énergies qu'on a tous. On a tous ces trois Ausha qui sont des énergies fondamentales du corps, tu vois. Il y a l'air, il y a la terre, il y a l'eau, le feu. Et donc, au final, cette répartition est unique. Mais on a quand même pu faire des types, tu vois, pour qu'on puisse quand même cibler là où on se trouve. Et alors, en fonction de ces proportions d'éléments qu'on a dans le corps, à la naissance, mais aussi en évolution, donc il y a des mots différents comme ça qui sont utilisés, eh bien, on peut voir quel élément nous manque ou quel élément on a un surplus. Et donc, pour te donner un exemple, pizza, par exemple, c'est une énergie de feu. Il y a de l'eau aussi, mais c'est surtout le feu. C'est quand on a des rougeurs, c'est quand on a beaucoup d'inflammations dans le corps, quand on est en colère par exemple aussi, quand finalement on a une digestion trop rapide par exemple, tu vas prendre le diarrhée, ce genre de choses. Voilà, ça c'est des symptômes PITA par exemple. Et en fait, la Ayurveda va nous donner un tas de tips et d'antidotes pour que ce PITA revienne à son niveau normal. Et donc, du coup, on va consommer plutôt du froid qui est l'opposé. On va voir quelle saison. on est aussi, parce que si c'est une saison, puisque comme je disais tantôt, comme pour la médecine chinoise traditionnelle, tout autour de nous, dont les saisons, c'est aussi un élément en particulier, de voir si c'est parce qu'on est en saison PITA qu'on a plus de PITA, et si oui, alors là, est-ce qu'on ne peut pas adapter en fonction et donc anticiper même un peu les saisons à l'avance, etc. Donc voilà, c'est vraiment... C'est vraiment des archétypes comme ça, qu'on peut vraiment, je trouve, assez facilement intérioriser. Ce n'est pas trop complexe. Ça peut être très complexe, mais ça peut aussi être assez simple. Et vraiment d'avoir le réflexe mental de se dire, tiens, j'ai une fatigue chronique, là je le sens, ça commence. Qu'est-ce que je mets en place, tu vois, d'un point de vue nutritionnel ? Et vraiment comme ça, chez soi, de consommer plus de certains aliments. de faire plus d'attention à sa routine de dodo, de diminuer le sport. Parfois, les sports sont trop intenses aussi, ça nous épuise, tu vois, le mouvement important. Mais quand c'est too much, ça t'épuise, ça vient créer trop d'air, par exemple. Si ton vata, qui est la dimension d'air, qui est asséchante, qui est froide, elle est encore surstimulée, il y en a encore moins. Et donc, en fait, t'es encore plus fatigué. Et donc, à ce moment-là, t'as besoin de faire du yoga doux, t'as besoin de faire de la relaxation, ou de marcher, en fait, simplement. Donc voilà, c'est vraiment une super grille de lecture, je trouve, de soi, et surtout une liste d'antidotes à appliquer.

  • Speaker #1

    Qui ne sont pas non plus... c'est des choses simples.

  • Speaker #0

    C'est hyper simple. La plupart du temps, c'est vraiment comme une scène. C'est pour ça que parfois, les gens sont là, ah oui, mais je sais. Oui, mais est-ce qu'on le fait ? Tu vois, la plupart du temps, non. En fait, on continue à boire des boissons glacées, à boire de l'eau froide. Là, typiquement, par exemple, en période comme maintenant, on va avoir envie de... prendre des trucs chauds. Et il y a des gens, évidemment, les gens boivent de la soupe et des choses chaudes, mais il y a encore vraiment ce truc de j'ai de l'eau glacée au resto, je suis OK, j'en prends. Alors que ça diminue, il faudrait de l'eau tempérée, par exemple. Ça paraît débile, mais ça va vraiment permettre de stabiliser la digestion. Tu vois, donc c'est en fait apprendre vraiment à connect the dots et de voir pour soi, en fait, qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas, faire des essais-erreurs et puis garder cette ligne directrice. tout en craquant de temps en temps, parce que craquer, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la partie des plaisirs, même si on sait les effets, évidemment.

  • Speaker #0

    Oui, mais là, on est conscient des effets. Tu vois, moi, c'est ça que j'aime bien. C'est que quand je craque, maintenant, je sais que je vais être un peu plus fatiguée, un peu plus anxieuse, ma digestion ne va pas. Tu vois, si j'ai mangé du sucre, je sais, et c'est raffiné, tu vois, je sais que ça va être... Mais je le sais. Je ne suis pas là en train de le vivre comme si... Ou commencer à mettre cette explication dans des choses qui n'ont rien à voir. Et pour toi,

  • Speaker #1

    les outils de connaissance de soi, ça commence par ça ?

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien ce prisme de la Ayurveda, mais si je dois choisir un truc à faire pour être connectée à soi, c'est juste fermer les yeux dans un endroit de silence. Et même pas dans un endroit de silence, si vous n'avez pas l'opportunité. Bon, il y a des boules de pièces qui existent et tout, mais en vrai, tu fermes les yeux et juste se demander comment je vais. Honnêtement, quoi. Et de voir ce qui vient. Et peut-être que ça ne vient pas tout de suite, ou peut-être que d'autres choses viennent qui ne sont pas agréables. Donc, on a l'habitude de fuir à ce moment-là. Parce que l'Ayurveda, c'est encore un truc extérieur, tu vois, comme tous les soutiens, en fait. Et c'est super, les trucs extérieurs. On parlait des podcasts. Je ne te l'ai pas dit tantôt, mais en fait, moi, j'adore les podcasts. Mais en fait, parfois, j'en ai marre des podcasts aussi.

  • Speaker #1

    Mais ça me rouille les pensées.

  • Speaker #0

    Il y a trop d'infos, en fait. Tu vois, il y a les podcasts, il y a les vidéos. Tu vois, il y a tout. Même les gens qui te donnent des conseils, demander ou non demander. Là, en fait, il y a trop de bruit. Juste besoin de fermer les yeux. Moi, ce matin, j'ai mis sept minutes. Méditation, ce n'est pas grand-chose. Mais j'ai fermé les yeux. Et j'ai respiré dans ma chambre. Et voilà, parfois, ce n'est pas facile. Et ce n'est même pas faire d'exercice de respiration. Tu vois, c'est rien faire. Oui, non. Sinon, tu n'as juste besoin de rien, quoi. Et c'est incroyable. Je pense que c'est la meilleure médecine, ça. Et la meilleure connaissance de soi. Parce qu'en fait, tu n'as pas le rapport à l'autre. Donc, tu n'as pas ce truc de, je dois dire que ça va. Oui, non. Tu vois, tu as ce truc de, voilà. Et alors, parfois, tu pleures, quoi. Parfois, je pleure, en fait. et alors un autre truc aussi que j'aime beaucoup faire c'est ce que je barre en voir de thérapeute depuis quelques temps j'aime bien parler trop dans ma voiture tu vois quand il y a un truc je suis là bon qu'est-ce qu'il se passe Zadine et vraiment je me parle comme ça je dis ok qu'est-ce qu'il se passe aujourd'hui alors t'es sleek quoi et en fait le fait de t'entendre fait que tu entends ce que tu dis et tu le perçois autrement et c'est vraiment vraiment guérisseur C'est la fille de Will Smith qui disait ça, si je me souviens, dans une interview. Et je disais, ouais, c'est dingue, c'est vrai. Moi, j'aime beaucoup faire ça.

  • Speaker #1

    Je trouve que ça m'aime repérer dans son langage, quel blocage on peut entendre, quelle croyance. En fait, mais qu'est-ce que tu te racontes encore, Fred ? Oui ! Enfin, ou Isaline, mais pourquoi est-ce que t'as encore ces pensées-là ?

  • Speaker #0

    T'es là, here we go again ! Ah oui, OK, bon. Tu vois, là, t'es de nouveau dans le jeu. Oui, oui. Tu regardes dans le jeu.

  • Speaker #1

    tu sors du drame et tu reviens et c'est ça que j'adore c'est qu'en fait tu peux te shifter toute seule quoi et comment tu peux te dire et c'est quoi pour débloquer ça Fred qu'est-ce qu'il te faut et c'est vrai oui t'as raison moi je ne le fais pas assez mais S'entendre parler, tu te dis mais qu'est-ce qui se passe encore dans ma tête ? Ou justement, dire mais t'as quand même grandi, c'est dingue.

  • Speaker #0

    C'est dingue. Et en fait, ce qui est bien, c'est qu'aujourd'hui, tout le monde parle un peu avec soi-même, comme tout le monde a des écouteurs, tu vois. Et donc, en vrai, même si tu parles seule, t'as pas l'air pour. C'est le regard des autres qui est important. Donc non, moi, je trouve que c'est une bonne façon d'être en lien avec soi.

  • Speaker #1

    Et dans ton quotidien, est-ce qu'il y a des... des éléments indispensables ? Tu te parlais de routine tantôt, même que ce soit alimentaire ou, comme tu dis, les 7 minutes le matin. Est-ce qu'il y a des choses comme ça qui font partie de ta routine ? Et no matter what,

  • Speaker #0

    ça reste quoi. Alors, pour être totalement honnête, moi, le truc, c'est que je ne suis pas bonne en rituel. J'ai réalisé... Je ne suis pas bonne en routine. Rituel, oui, je ritualise beaucoup, je pense, comme ça. Mais... Comme j'ai beaucoup d'éléments R, je suis assez volatile et je me lasse très vite. Et donc, en fait, c'est important pour moi de mettre des routines, justement. Mais je ne le fais pas tout le temps. Et là, depuis que je suis enceinte, je n'y arrive pas trop. Mais globalement, ce que j'essaie quand même vraiment de faire, c'est d'avoir des moments seuls. Tu vois, c'est quand même vraiment des choses que j'essaie de faire. D'avoir... Oui, c'est... Ces exercices de respiration, même si ce n'est pas les 7 minutes, parce que ça m'arrive que ce ne soit pas ça. Une très mauvaise habitude que j'ai reprise, c'est d'avoir mon téléphone. Première chose le matin, je me lève super tôt en ce moment et en fait, je regarde mon téléphone. Donc ça, je veux vraiment changer. Ce que j'aime quand même vraiment faire, c'est le gratte-langue. Tu vois, c'est un truc de l'Ayurveda. Donc en fait, pendant la nuit surtout, on a toutes les toxines qui ressortent, enfin des tissus. Et il y en a beaucoup qui se matérialisent sur la langue. C'est pour ça qu'on a une langue un peu chargée et blanche. Et on peut le faire avec une cuillère aussi. Mais en Ayurveda, on utilise un gratte-langue, un petit outil que tu viens poser sur ta langue. Tu retires cette fine couche d'amas, qui est en fait la crasse du corps qui s'est mise là. Et tu la nettoies simplement, comme tu fais avec ta brosse à dents. Mais comme ça, l'idée, c'est vraiment de ne pas réavaler les toxines de la nuit. Quand je fais ça, je me sens vraiment plus légère, tu vois. Donc ça, c'est un détail, mais c'est plein de vertus à tout niveau. Donc vraiment, c'est assez intéressant. Donc il y a ça. Au niveau alimentaire, moi, je sais que surtout pendant cette période-là, maintenant, c'est les légumes racines. Ça, j'en consomme quand même beaucoup. Et j'aime bien, moi, les aliments qui prennent de la place, qui sont assez mous, qui sont assez encrants, tu vois. Mais ça, à nouveau, c'est lié à ma constitution. ailleurs. Comme il y a beaucoup d'herbes, il y a besoin de terre, si c'est ce que tu veux. Et donc ça, j'aime beaucoup.

  • Speaker #1

    Et terre, c'est pita ?

  • Speaker #0

    Terre, c'est plutôt kaffa comme énergie. Mais bon, voilà, c'est vraiment venir comme l'air est léger et sec. Moi, j'aime bien les choses. J'adore les purées, j'adore les panades, les compotes, les tritons, en fait, qui sont lourds. Et c'est toujours une histoire avec mon compagnon parce que lui, il est beaucoup plus kaffa, justement. Et lui, les... de pape, comme on dit, tu vois. C'est plus un truc, tu vois. C'est vrai que c'est plus un truc d'enfant ou de je sais pas. Mais donc ça, je fais vraiment, tu vois, mais j'en ai tellement envie. Et c'est ça le truc de l'Ayurveda aussi, c'est vraiment de se reconnecter au plaisir, à l'envie, tu vois. Mais pas à l'envie, j'ai envie d'un McDo parce qu'en fait, je n'en sais rien. Donc j'ai envie, tu vois, d'un truc craqué, vraiment, même si c'est ok, mais... C'est ce dont j'ai besoin. Quand je mets cette soupe en bouche, c'est vraiment ce dont j'ai besoin. Maintenant, j'ai vraiment envie de me réunir avec les gens que j'aime aussi, avec des gens qui m'inspirent, qui me font du bien. La médecine du collectif, c'est un truc auquel je me suis vachement reconnectée ces derniers temps. Parce que je te disais, être seule, c'est top. Mais avoir une tribu, je trouve que c'est fabuleux. Je ne sais pas si c'est un truc de femme enceinte nouveau, mais depuis que je suis enceinte, j'ai vraiment plus envie encore. de m'entourer de trop chouettes personnes. Et tu vois, c'est comme tu disais aussi, s'il y a des gens avec qui ça passe un peu moins parce qu'on évolue, parce qu'on change, parce que ça devient difficile de justifier ses choix, il y a d'autres gens de qui on va se rapprocher qui sont dans la même vibe. Et ces gens-là, c'est hyper précieux de les voir, c'est super nourrissant.

  • Speaker #1

    Et je trouve que tu parles de... Est-ce que c'est lié à la femme enceinte ? Peut-être parce que c'est vrai que rassembler sa tribu, c'est important. Justement, c'était mon sujet de talk avec Margot, la tribu. Je trouve qu'en fait, se connecter à des gens qui sont dans les mêmes valeurs que toi et où il n'y a pas de jugement parce qu'en fait, tu es juste reçu comme tu es. C'est unique, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est marrant et peut-être que tu ressens ça aussi, mais moi, je ne me suis plus qu'entourée de personnes comme ça, je pense. Donc, en fait, je sais même plus que ça que d'être avec des gens qui, tu vois, c'est top, je trouve, j'adore. Et puis, je crois que ça crée vraiment un sentiment profond d'amour que tu peux renvoyer. Et à nouveau, je ne suis pas tout le temps là-dedans du tout. Ça m'arrive d'être pas là-dedans. Mais globalement, je sens que c'est juste, en fait. Et donc, j'ai envie d'aller plus vers ça encore. Il y a aussi juste un truc que je voulais dire par rapport aux habitudes. Bon, la enceinte, forcément, je ne le fais pas. Mais en fait, moi, j'ai quand même une longue histoire par rapport à l'alcool, la cigarette aussi. Les excitants, de manière générale. Je n'ai jamais bu de café, mais je buvais du thé fort, etc. Et en fait, franchement, ça, j'ai tout arrêté. L'alcool, j'en buvais encore un peu de temps en temps. Et en fait, ça ne me fait tellement pas du bien. Je le sens.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? C'est brouillé. C'est même pas la nicotine en soi, mais c'est toutes les crasses qu'il y a dedans. Oui, t'es brouillée, en fait. Ça vient vraiment remplir l'espace et ça crée beaucoup de troubles d'anxiété, en fait. Donc, il y a tout ce paradoxe aussi, avec tous ces trucs pour gérer les dépendances qui sont... Et je trouve que quand tu comprends ce mécanisme et qu'on fait vraiment ce choix, les choix, je crois, se sont faits aussi à certains moments bien précis, mais... Voilà, ça a beaucoup aidé. Et les excitants aussi. Alors, je ne dis pas que tout le monde a peut-être un système nerveux hyperactif comme moi, mais je trouve que ça vaut la peine de diminuer ça et de voir comment on se sent, en fait. Mais y compris les Ausha aussi. Enfin, tu vois, c'est hyper à la mode et c'est top, c'est génial. Mais ça résiste hyper, en fait, aussi, tu vois. Et là, pour le coup, j'adore la camomille, la lavande, tu vois, ces plantes-là. Oui, les adaptogènes sont top aussi, mais comme ça, un peu plus puissant aussi. On peut vraiment aller vers ces autres plantes.

  • Speaker #1

    C'est fou parce que tu parles de ça et moi, depuis que je suis maman, enfin en fait, depuis que j'ai arrêté d'allaiter, je me suis remis au coca. C'est vraiment un truc contre ma valeur et tout, mais j'avais besoin de cette caféine parce que je ne bois pas de café. Et là, j'essaye de diminuer le coca en le remplaçant par le café. Tu vois, en me disant, OK, en fait, c'est... quand même moins pire, du bon café. Mais j'aimerais trouver une autre alternative. Là, je me suis tournée vers les jus verts. Je mets fou le gingembre, du citron et tout ça. Mais ça n'empêche que... En fait, je me sens hyper vulnérable quand je ne prends rien. Quand je reste à l'eau, je me sens effectivement beaucoup plus connectée à mes émotions. Et à moi, en fait, à ma fatigue. Et c'est hyper challengeant aussi, je trouve, dans ce monde de tout doux et de relations sociales et tout, où en fait, ou alors c'est un temps d'adaptation, je ne sais pas, mais c'est incroyable comme, oui, comme tu dis, ça me brouille. Et encore, ce n'est pas l'alcool et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, parce que l'alcool, c'est le sucre et la même chose. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais oui, en fait, c'est vraiment des expériences aussi, je pense, à vivre, de diminuer, de changer, de voir, tu vois, tu t'explores et on a tous notre truc. On a tous notre truc et donc c'est voir qui on veut être et voir ce qu'on veut consommer et là où on veut arriver, se donner le temps et aussi comprendre, tu vois, avec le temps. Pourquoi ? Pourquoi le fait d'être dans un état calme ou sans rien ? me supportent pas assez, me semblent pas suffisants, tu vois. Mais après, on peut tous virer à ça. Je pense, moi, il y a une période où je buvais énormément de la thé aussi, avec du cacao cru. C'était bon, tu vois, pour la santé, mais ça reste si un léger excitant. Et donc, tu vois, sans trop se prendre la tête, juste se dire quand on est dans l'excès, c'est pas vraiment OK, tu vois.

  • Speaker #1

    Moi, je suis pita, donc je suis vraiment souvent dans l'excès. Enfin, je sais que je dois faire attention,

  • Speaker #0

    mais du coup,

  • Speaker #1

    c'est clair.

  • Speaker #0

    C'est une aventure.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans ton chemin, entreprendre, c'était une évidence ?

  • Speaker #0

    Non, ce n'était pas une évidence de base. En réalité, j'étais hyper intéressée par l'entrepreneuriat, surtout quand j'ai terminé mes études. Quand j'étais à Solvay, je me souviens que là, je voyais des entrepreneurs sociaux à Bruxelles. Il y avait Make Sense, Lucie encore maintenant. C'était vraiment des super chouettes gens avec des chouettes valeurs. Mais je regardais ça de loin, en fait. Je n'étais pas investie, investie. Et puis, c'est vraiment en développant à haut que ça s'est mis en place. Et finalement, dans mon rapport au yoga aussi, qui est aussi une partie de mon activité, que je ne fais pas gratuitement. Donc, tu vois, il y a toute une réflexion par rapport au temps de déplacement, du temps que je donne. J'ai dû augmenter mes tarifs à certains moments, etc. Assumer qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas se le permettre. Du coup, c'est arrivé par la suite dans la matière, mais ça faisait un petit temps que je m'y intéressais et je pense que ça a démarré avec Mohamed Younous et la finance éthique et vraiment cette dimension d'avoir de l'impact. en créant de la valeur financière. Et pour être super honnête, là, je suis en réflexion vraiment d'arriver encore plus dans une dimension de monétisation par rapport à où, en tout cas, comment faire grandir, tu vois, la marque tout en restant fidèle aux valeurs, tout en incluant plus de gens, mais en créant plus de valeurs financières et aussi que ça colle à mon lifestyle, tu vois. que je ne veux pas surbooker. Et je crois que l'entrepreneuriat en lifestyle, donc la liberté finalement que ça me procure, ça par contre, je pense que ça a toujours été beaucoup plus mon choix. Je ne savais pas que c'était ça, tu vois. Je ne savais pas que ça s'appelait entrepreneuriat, mais finalement, ou être indépendante. Mais tu vois, quand tu es indépendante, tu as vraiment un client ou deux clients. Oui, c'est pareil. Là, ce que j'aime beaucoup, évidemment, c'est la flexibilité. Après, il y a évidemment d'autres pans un peu plus... Moi, je trouve que c'est hyper stimulant d'entreprendre, d'avoir des idées, de se démener. Pour moi, ça fait hyper sens. Je ne pourrais pas faire autre chose.

  • Speaker #1

    En fait, je pense que c'est spontané parce que ça fait partie de toi.

  • Speaker #0

    C'est un prolongement de moi, en fait.

  • Speaker #1

    Et donc, ça a du sens. C'est encore plus de sens. C'est né de toi, en fait. C'est comme un bébé. C'est l'extension de ton être, comme tu dis. Je comprends que ça n'a pas de sens de faire autre chose.

  • Speaker #0

    Oui. Après, comme on en parlait tout à l'heure aussi, il y a la dimension de responsabilité. Et je n'ai pas envie de rush, de développer cette marque pour avoir plus d'argent, plus de... D'ailleurs, en vrai, j'ai eu tellement d'exemples comme ça que je vois quand même de gens qui font des grosses levées ou qui crament, tout. Enfin, tu vois, à cause d'une mauvaise gestion. Après, il ne faut pas que ça devienne une excuse pour moi non plus, parce que je sais que le fait d'inclure plus de personnes dans ma marque, ça va être un vrai challenge pour moi. Là, je ne compte que sur moi, mais du coup, j'ai tout en contrôle. Ça m'a lâché ce contrôle, ça va être un sacré travail. Mais malgré tout, je n'ai pas envie d'aller vite pour aller vite, parce qu'il y a de plus en plus de concurrence en Europe et qu'il faut y aller maintenant, sinon ça n'ira pas.

  • Speaker #1

    Ça dépend ce que tu as comme objectif, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, mais de toute façon, l'objectif aussi, c'est de développer la marque. Mais je pense qu'il y a un rythme et qu'il y a une dimension organique et je le vois quand même de plus en plus autour de moi. Je pense que tu interviews des gens qui sont un peu dans cet état d'esprit aussi, peut-être de faire les choses au rythme juste et pas de continuer à nourrir des valeurs sociétales qu'on ne chérit pas forcément. De base, on est quand même plus en réflexion justement d'avoir un rythme de vie qui nous permette d'être en bonne santé mentale. physique, d'avoir une vie de famille aussi et que ça soit pérenne. C'est une espèce de boom que tu n'arrives pas à gérer ou que finalement tu arrêtes ou même que tu revendes. Je n'ai pas cette idée-là. Et puis,

  • Speaker #1

    j'imagine quand même qu'il y a des investisseurs qui sont dans cette vibe-là aussi.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y en a, mais je pense qu'il ne faut pas se mentir. Tu vois, quelqu'un qui investit dans son entreprise, elle attend des retours sur investissement et même si les règles sont plus flex, etc., il y a quand même... C'est un autre jeu qu'être seule. Donc moi, je me limite un peu à ce niveau-ci, mais j'ai tout en contrôle. Ça changera. Et ça va changer, je le sens. Mais tu vois, voilà.

  • Speaker #1

    Et si c'est justement ta communauté qui investit, qui a déjà pensé ?

  • Speaker #0

    Oui, j'avais mis une petite question comme ça sur Instagram. Je me souviens, un crowdfunding, j'avais eu beaucoup de retours positifs. Moi, personnellement, j'ai toujours un peu peur que personne ne soit là, finalement. Donc c'est toujours un peu un space. Alors, je sais que la marque est aimée à Bruxelles par les personnes qui les utilisent. Oui, parce qu'il n'y a pas de monde où je vais.

  • Speaker #1

    J'entends parler de A.O. et ton cacao. Alors, peut-être que c'est ton microcosme aussi, mais je pense que les gens...

  • Speaker #0

    Tout doucement, en tout cas dans mon environnement, intègre ces adaptogènes, ce cacao, ces médecines qui ne sont pas encore hyper diffusées partout dans la société. Mais tout doucement, je pense que ça rentre dans le quotidien des gens.

  • Speaker #1

    C'est gai de l'entendre. Et c'est vraiment mon vœu le plus cher de base. Tu vois, à eau, c'est aussi vraiment cette intention de base, de partager. et de faire connaître et de proposer aux personnes de mettre des rituels. Donc, si elles le font, c'est juste jackpot, stop. C'est vraiment ça que je souhaite.

  • Speaker #0

    Tu as déjà pensé à un livre ? Parce que moi, tu vois, dans tous tes produits, comme je ne connais pas, je débarque un peu. J'aurais besoin d'un guide, en fait. Ou alors, en venant te consulter, tu vois, j'ai l'impression que... Moi, en tout cas, je n'ai pas accès, ou en tout cas, je ne me suis pas encore assez intéressée au sujet que pour savoir, OK, en fait, ma médecine à moi, c'est tel adaptogène dans telle situation, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, moi, j'ai vraiment envie de pouvoir proposer un support écrit. Le truc, c'est toujours que j'ai des grandes idées, des grandes envies et je me dis, oh là, mais j'ai mon quotidien là, en fait, et je postpose toujours. J'aimerais vraiment bien avoir cette idée de guide, j'aimerais avoir cette idée de recette aussi. Ça me demande beaucoup, vu que c'est un peu la veine d'Ao, c'est de proposer une utilisation ludique et fun et quotidienne, et qu'on reste souvent cantonnés au latté. Si on ne boit pas de lait végétal ou de lait ouf, alors on ne sait pas comment les prendre, alors qu'en fait, tu peux en saupoudrer partout, tout le temps. à condition de ne pas les chauffer. C'est vraiment facile d'utilisation, mais il faut un support. Et donc, j'aimerais quelque chose de très visuel, très beau. Je pense que ça va venir à un moment. Et on en a parlé plusieurs fois, donc ça serait chouette. Et j'ai plein d'autres idées pour Aho aussi, pour développer la marque. C'est toujours une question un peu de temps, d'argent. Mais bon, petit à petit, comme on l'a dit, voilà. Et comme tu dis,

  • Speaker #0

    là, tu portes tout, toute seule. Donc, c'est normal qu'il y a un moment, ton temps est limité. En plus, tu es enceinte. Il y a un enfant dans ta tête, autant dans ton corps que dans ta maison, que dans ta tribu finalement. Donc, mais bon, il y a d'autres musiques.

  • Speaker #1

    Ça viendra. Oui, oui, oui. Oui, vraiment, je pense que les choses se développeront comme elles doivent et j'arrête de mettre de la pression. Je garde ça en tête. Je sais que je suis une bosseuse suffisante aussi pour être dans cet état d'esprit-là.

  • Speaker #0

    encore. Je trouve que tu vends autre chose que juste une marque. Je trouve que tu vends aussi tout un environnement, une philosophie, même une tribu, une communauté de gens qui sont connectés à d'autres choses. Et comme tu dis, si je ne prends pas le train en marche aujourd'hui, c'est mort, en gros. En fait, non. Je pense que tu crées autre chose que ces gens qui vont aller chercher. ses finances et c'est de ce qu'elle est tout le temps tout le temps tout le temps c'est en fait c'est partir d'un super bonne super bonne intention et peut-être en fait je sais pas en fait parce que là je me dis c'était croyant ça moi aussi que tout de suite quand tu vas chercher des financements et tous et diaboliser avec le diable mais non mais ça c'est tout de suite pas ça ne va pas du tout

  • Speaker #1

    Non, mais allez, je comprends, c'est un tel esprit un peu judéo-crétin. Enfin, je veux dire qu'on a appris certainement nos parents de la société et tout ça. Moi, je crois aussi qu'au-delà de l'argent, c'est une question de pourquoi. Et en fait, en l'état, par exemple, levé pour avoir beaucoup plus de budget marketing, parce que moi, on m'envoie parfois, tu vois, des vidéos comme ça ou des réels, des stories de marques. Et je ne vais pas du tout dire... concurrente complémentaire en Europe, tu vois. Des gens qui mettent, je ne sais pas combien, un millier ou plus, tu vois, évidemment, d'euros par... Enfin, tout le temps, quoi, tu vois, pour être vraiment très visible. Moi, ça ne fait pas sens pour moi de faire ça. Je sais que c'est le jeu, tu vois, des réseaux. Mais là, encore, je regardais sur mon site internet, en fait, globalement, la plupart des gens ne viennent pas via mes réseaux. Donc, c'est peut-être parce que je ne fais pas tout ce truc marketing, mais... Tu vois, il y a aussi plein de gens qui pourraient venir d'ailleurs, d'un bouquin, éventuellement, tu vois. Si l'idée d'un podcast se développe, voilà. Ou d'autres collaborations. Mais tu vois, je ne trouve pas ça juste d'aller nourrir cette bête qui en veut toujours plus. Et pour être vue par quoi qu'il y ait, je trouve toujours ça un peu impersonnel. J'ai envie de faire quelque chose de plus profond. Enfin, de ce que je vois étant plus profond. Et... Il y a vraiment cette dimension. Oui, enfin, quelque chose. Oui, voilà, c'est ça. Peut-être que c'est quelque chose qui me ressemble plus et qui soit vraiment à la hauteur, je trouve, aussi, de cette dimension spirituelle aussi, sans que ça ne parle qu'à une certaine partie de personnes qui méditent tout le temps. C'est pas du tout ça l'idée, tu vois. Mais c'est des personnes qui ont envie d'être plus conscientes et qui ont envie d'étaler les épaules avec beaucoup de respect. Voilà, je pense qu'il y a ça aussi, en fait. C'est pas de voir... Ces poudres-là, ces plantes, ces champignons, comme des commodités, comme le médicament qu'on ingurgite comme ça. Et je ne dis pas qu'il faut ritualiser tout, sinon tu deviens dingue, tu vois. Mais je veux dire, ces plantes, elles ont fait beaucoup de chemin pour arriver jusqu'ici. Elles ont perduré et ce n'est pas bien ou pas bien. Il y a une réalité, c'est qu'elles sont là et c'est beau et elles sont là pour nous. Et je pense qu'avoir un espace intérieur pour les accueillir, tu vois, permettront... Ça permettra de faire vivre plus de respect et plus d'impact pour nous aussi. Donc, c'est vraiment, je suis une win.

  • Speaker #0

    Et je pense que de toute façon, le bouche-à-oreille fait son effet. Hier, j'entendais, je voyais quelqu'un qui partageait ton emballage, qui expliquait ce que c'était le cacao cru, la nana.

  • Speaker #1

    Un truc gilet.

  • Speaker #0

    En fait, tu vois, les petites fourmis, elles sont à l'œuvre. J'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'entends souvent, ça me fait super plaisir. Et j'ai vraiment envie de... De sortir de moi et d'observer ça comme les adaptogènes sont en train d'arriver pour tout le monde ici et que les gens qui en ont besoin les utilisent. Oui,

  • Speaker #0

    et peut-être que tu vas l'entendre une fois, tu te dis oh, peut-être pas pour moi

  • Speaker #1

    Tu chemines,

  • Speaker #0

    tu te dis ah oui, quand même

  • Speaker #1

    Non, mais c'est ça. Et je préfère ça que le marketing de masse. Je crois qu'il faut être visible. Mais je trouve que c'est vraiment beau que les gens puissent se le passer. Pas comme un secret, mais comme un partage. Bienveillant, tu vois, la boucle est bouclée par rapport à tout ce qu'on s'est dit tout à l'heure. Le fait d'être bienveillant, on est un, on se partage. C'est comme le mycélium et les champignons qui viennent faire un travail considérable en dessous de la Terre pour se connecter les uns aux autres, se passer des infos. C'est ce qu'on fait. Donc si ça peut être ça, c'est top.

  • Speaker #0

    Je pense que la tribu s'élargit et il y a des gens que ça ne sonne peut-être même pas. Donc, c'est parfait.

  • Speaker #1

    Oui, et j'avais envie que le packaging donne assez envie de laisser sur sa table, en fait. Je vois aussi. C'est vrai qu'il y a quand même une envie de créer un objet qu'on a envie de laisser là. Et je crois que ça fonctionne aussi. On me dit souvent que les gens voient un dîner et qu'ils voient le pot et ils se disent Ah, j'ai vu là ! C'est gai, en fait. C'est gai de voir que l'intention est comprise. Tu vois, passer de fille à comprise à grande fille un peu plus comprise.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et est-ce que tu as des rêves impossibles ou des rêves plus concrets que tu voudrais réaliser ?

  • Speaker #1

    Oui, moi déjà j'ai envie de voyager plus. J'ai envie de pouvoir vivre à l'étranger aussi un peu en faisant des voyages et en revenant en Europe. Mais j'ai envie de... plus proche de la nature, de la mer, etc. Donc, ce n'est pas impossible, ça, mais on va voir comment ça peut se faire. Et en fait, non, mon grand, grand projet, qui est un truc que je porte depuis le début, en réalité, c'est lié au voilier, justement. Et ce n'est pas impossible, je pense, mais ça aussi, ça paraît un peu loin encore. C'est de pouvoir ramener les poudres et les plantes par voilier. Et moi, ma grosse envie, c'est de faire une espèce de... université flottante et je reprends le concept de Patrice Franceschi qui est un navigateur, aviateur incroyable qui, comme ça, avec une jonque chinoise, a fait le tour des peuples de l'eau avec des scientifiques, des philosophes, des spécialistes de moteur, de bateau. Et alors, tous les jours, ces personnes venaient apprendre les uns aux autres leurs spécificités et je trouve ça hyper excitant parce que la vie sur voilier, elle est pas facile. C'est une vie où tout le monde a sa responsabilité. Si tu fails, tu mets tout le monde en danger. Et donc comme ça, quelque chose de vraiment très collaboratif. Et puis cette idée d'aller rencontrer des peuples, là typiquement de ramener de manière plus écologique les produits ici avec une histoire, aller rencontrer les producteurs. Après, le monde a changé. C'est de plus en plus difficile aussi de trouver vraiment des petits producteurs. pour des volumes comme les miens, tu vois. Mais voilà, ça, c'est vraiment quelque chose que je pourrais faire et inclure une dimension sociale aussi. Pourquoi pas faire venir des adolescents en réinsertion. Enfin, tu vois, il faut voir dans quelle mesure c'est possible, mais voilà, ça, c'est un grand projet.

  • Speaker #0

    Écoute, je serais... J'aimerais tellement... Moi, j'ai jamais franchi... Ce rêve, ce désir en tout cas, j'ai fait du catamaran avec une amie il y a très très longtemps. Je rêve d'en refaire en fait. Je trouve que comme on n'est pas dans un peuple justement d'eau, c'est très difficile de trouver comment...

  • Speaker #1

    Il y a des écoles de navigation en Belgique quand même qui ont des bateaux, tu vois, en Zélande ou à Newport par exemple. il y en a une qui est loge à la ferme d'Opiliv d'ailleurs et donc tu peux aller on a un abonnement à l'année alors tu peux aller x fois par an en week-end en fait sur le voilier et il y a des personnes qui sont là depuis beaucoup longtemps et qui peuvent t'apprendre plein de choses donc c'est vraiment top et c'est la mer du Nord tu vois qui je trouve être très très critiquée et vraiment mal menée par nous, moi je la trouve perdo je la trouve... Très belle. En plus, elle n'est pas forcément simple à naviguer, donc elle est extrêmement intéressante. On veut commencer. Et ouais, la mer.

  • Speaker #0

    La mer, l'océan. Un tout grand merci. C'était vraiment une période hyper riche. J'espère que les gens s'apprécieront comme vous.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Ciao. Ciao, merci.

  • Speaker #0

    Ne nous quittez pas tout de suite et laissez-vous emporter par la voix d'Isaline. Installez-vous confortablement, fermez les yeux si le cœur vous en dit, ou bien chantez avec elle.

  • Speaker #1

    À très vite. Dreams and new beginnings Streams and waterfalls Mother of the water Mother of our soul Dreams and new beginnings

  • Speaker #0

    Flowing over all,

  • Speaker #1

    flowing over all. Ahou ! Merci. Merci à toi.

Chapters

  • Générique

    00:00

  • Introduction d'Isaline

    00:52

  • Mes voeux jusqu'à vous

    02:03

  • Discussion avec Isaline Tala

    02:13

  • Mantra "Mother of the Water" d'Isaline Tala - Aho Botanicals

    01:09:32

Description

Dans ce premier épisode de 2025 de Bombo, j’ai souhaité vous faire rencontrer Isaline Tala, d’une sagesse douce et puissante, elle nous emmène à la reconnection à la nature, au sauvage, à la médecine des plantes dont elle nous transmets ce savoir ancestral et ces pratiques avec Aho Botanicals, sa marque de poudre adaptogènes.

Petite fille nostalgique, sensible, connectée à la nature, au corps et au grand tout, elle se sentait seule avec ces puissants talents et ressentis, bien complexes pour son âge.


Après une traversée solitaire jusqu’au Guatemala en voilier, elle incarne cette femme sauvage, puissante, connectée à la magie du monde et des âmes telle Pocahontas. Bien sur terre, elle entreprend de diffuser ce savoir à travers ses cours de yoga, ses consultations et sa marque Aho.


Nous vous invitons en fin d’épisode à vous connecter à l’énergie e l’eau comme une traversée de l’océan et une traversée vers soi. Je vous souhaite une année 2025 aussi puissante et déterminée que peut l’être l’eau que l’on ne sait dompter. Belle écoute


Liens externes ⤵️

Site d’Isaline Tala : https://isalinetala.com

Aho Botanicals et commande en ligne : www.ahobotanicals.com

Photographe : Lindsay Zébier - www.instagram.com/lindsay.zebier.photography


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Bombo est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music .. Si vous avez aimé cet épisode, laissez moi des étoiles ⭐ et abonnez-vous pour ne rater aucun nouvel épisode.


Bombo, le podcast, donne la parole à des passionnés, des rêveurs, des artistes afin de créer, questionner et propager la joie ! Le propos de mes invité.e.s n’a pas la valeur d’expertise mais est le reflet de leur vécu, leur liberté et leur intimité. 

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Bombo est une émission créée par Frédérique Scarnière

Générique : Frédérique Scarnière sur une musique composée par Christophe Gérard.

Montage et mixage : Frédérique Scarnière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le monde de Bombo, un monde de bons et de beaux. Ici on écoute nos frissons, nos palpitations, on se délecte de ses sensations et en oeuvre pour les transmettre. Dans cette tribu de passionnés, on danse la vie, on dévore le monde et on croque l'aventure à pleine bouche. Je suis Frédérique Scarnière et je suis moi-même une exploratrice de la vie. Mes invités sont des explorateurs du goût, des chercheurs d'or, des chefs d'orchestre, des artistes, des passionnés. À travers mes mots ou les leurs, je vous invite à voyager avec passion. Bienvenue dans le gargouillis de nos cœurs. Dans ce premier épisode 2025 de Bombo, j'ai souhaité vous faire rencontrer Isaline Tala. D'une sagesse douce et puissante, elle nous emmène à la reconnexion à la nature, au sauvage, à la médecine des plantes dont elle nous transmet ce savoir ancestral et ses pratiques avec Aho. Botanical, sa marque de poudre adaptogène. Petit fille nostalgique, sensible, connecté à la nature, au corps et au grand tout. Elle se sentait seule avec ses puissants talents et ressentis, bien complexes pour son âge. Après une traversée solitaire jusqu'au Guatemala en voilier, elle incarne cette femme sauvage, puissante, connectée à la magie du monde des âmes, tel Pocahontas. Bien sur terre, elle entreprend de diffuser ce savoir à travers ses cours de yoga, ses consultations et sa marque à Aho. Nous vous invitons en fin d'épisode à vous connecter à l'énergie de l'eau, comme une traversée de l'océan et une traversée vers soi. Je vous souhaite une année 2025 aussi puissante et déterminée que peut l'être l'eau, que l'on ne sait donc que t'es. Belle écoute. Bonjour Isaline.

  • Speaker #1

    Hello Frédérique.

  • Speaker #0

    Merci de venir jusqu'à moi ici chez Nomade. Et je suis vraiment contente de pouvoir avoir une conversation toute seule avec toi, parce qu'on s'est rencontré dans un cadre de groupe plusieurs fois et dans un peu plus d'intimité. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup de m'accueillir ici. En plus, cet endroit nomade, c'est un endroit important pour Bruxelles aussi, où l'entrepreneuriat vit, porté par une femme aussi. Donc, merci de nous inviter dans des endroits comme ceci, de faire ce que tu fais, de m'inviter ce matin.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Tu étais intéressée par cette question. Quelle petite fille étais-tu et avais-tu des rêves ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'essayais de me replonger comme ça dans ces mémoires. Et moi, ce que je vois directement, c'est que je suis couchée dans le jardin de mes parents, qui est un très beau jardin avec des grands arbres comme ça. Et je vois le ciel et ces arbres et ces branches et le vent aussi fort. Et en fait, je me rappelle qu'à cette époque, je me sentais seule en fait, vachement seule. dans cette communauté d'humains finalement. Et la nature était déjà vraiment une référence importante pour moi. Et j'y voyais un peu, tu sais, à l'image des Pocahontas comme ça, tu vois, ses signes, ses messages. Et c'est vrai que je me rappelle vraiment de cette petite fille qui a presque déjà envie de revenir dans la nature, ce qui est beaucoup trop tôt pour elle puisqu'elle a encore une enfant, mais qui sait quelque part que la nature et que cette... Cette puissance de vie qui l'habite est là aussi à l'extérieur et qu'il y a un échange. Il y a un échange salvateur qui peut aider aussi dans les moments où l'incompréhension par rapport au rapport humain est là. Et donc, je pense qu'il y avait déjà pas mal de mystères. Je crois que ça n'a pas trouvé écho tout de suite. Il m'a fallu vraiment, vraiment longtemps, finalement, arriver à l'âge adulte même, pour trouver ce chemin-là vers des personnes plus identiques. Mais je me rappelle de ça, en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça doit être quand même... Pas lourd à porter pour une petite fille, mais quand même autant d'incompréhension. Je ne sais pas si tu l'as ressenti comme ça ou tu t'es quand même laissée porter. Comment tu as vécu ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était dur. En fait, je pense que j'avais beaucoup de mélancolie et je crois que ça se ressentait comme ça. Et ça devait être troublant pour mes parents et mon entourage. Aussi, comme je ne comprenais pas tellement. Et c'est au-delà des mots, de la façon dont les gens se comportaient, c'est aussi vraiment une question de vibration. Je le sens maintenant comme je suis très sensible. Je le comprends comme ça maintenant. Au final, il m'a fallu vraiment beaucoup d'années d'adaptation finalement ou de recul. Et ça n'a pas été facile, c'est vrai, parce que c'était des essais-erreurs tout le temps. Voilà. Et avec une extrême sensibilité qui n'était pas forcément partagée aux comprises. D'ailleurs, on en parlait beaucoup moins avant. J'aime pas les cases, mais les hauts potentiels, tu vois, genre des types de personnalités qui fonctionnent un peu de manière atypique. Et c'est vrai que du coup, c'était une forte solitude et une forte incompréhension de pourquoi je suis là.

  • Speaker #0

    Parmi cette folie un peu de...

  • Speaker #1

    Oui, et puis moi, je participais aussi aux conflictuels, puisqu'en fait, parfois, c'est la seule façon... qu'on a de partager ou de créer un lien avec l'autre, en fait, de créer du mouvement, en fait, comme je dis aussi, qui est généralement, je pense, positif à terme. Mais au moment même, ce n'est pas facile, puisque à nouveau, si la réponse de l'autre côté n'est pas... Enfin, elle est faite au mieux possible, en fait, mais si elle n'est pas forcément adaptée non plus, ça peut devenir compliqué. Voilà. Et donc, en fait, c'est ça. Je pense que c'était compliqué. Et ça fait beaucoup de bien d'avoir du recul, mais d'avoir rencontré des personnes incroyables aussi. Mes parents jouaient un rôle aussi, même si du coup, ils avaient les deux visages comme ça dans le rapport pour grandir. Mais j'ai vraiment eu la chance aussi d'avoir des personnes qui ont pu m'aider dans ce chemin.

  • Speaker #0

    C'est beau parce que je trouve que c'est aussi un message justement à tout... petite fille ou ses êtres, ils se demandent bien qu'est-ce qu'ils font ici, en fait. Et je me dis que d'imaginer ta petite fille devant toi et lui dire, en fait, tout va bien se passer, c'est beau aussi comme... C'est pas un message d'espoir parce que c'est bien plus que ça, mais...

  • Speaker #1

    Oui, mais ça fait beaucoup plus de sens maintenant. Et c'est marrant que tu pointes ça aussi parce que j'explique tout ça, je sens que mon ventre se contracte un peu parce que c'est quand même... Voilà, important, ça rappelle des choses. Et puis là, du coup, je laisse mon ventre se réouvrir, je sens ma petite fille dans mon ventre qui prend plus de place. Et je me dis que c'est vraiment ce que j'ai envie de lui transmettre, en fait. Que l'hypersensibilité ou la sensibilité, c'est beau, c'est nécessaire aussi, on en a besoin. Et que l'entourer de force aussi, et d'outils. et d'amour vraiment, et de compassion. Et mon compagnon est très fort là-dedans. Donc c'est vraiment chouette. Je pense qu'on va pouvoir accompagner cette petite personne, peu importe qui elle est au final, parce qu'elle ne sera peut-être pas aussi sensible. Mais en tout cas, effectivement, je pense que si je devais me parler à l'époque de maintenant, je... J'apporterais beaucoup de douceur et de dire que c'est un jeu, en fait. Et ça aussi, il m'a fallu du temps à comprendre. Et c'est la façon dont je veux fonctionner, moi, aujourd'hui, maintenant. C'est que c'est juste un terrain pour grandir, pour explorer. Et dans mes cours de yoga, c'est vraiment ça que je partage souvent. Je dis vraiment à ce moment de la prière, de la gratitude, de ce qui est et de ce qui est difficile pour et qui est là pour qu'on grandisse. Et d'être vraiment dans ce remerciement. Moi, je trouve, et j'y arrive. pas du tout tout le temps, mais quand j'arrive à être dans ce shift-là, quand quelque chose de compliqué se passe, ou une incompréhension, de se dire juste, en fait, c'est là pour grandir, tu vois. Il y a un shift, il y a une sorte d'humour qui se met là en place, et je pense que faire ça, ça peut rendre la vie plus douce et aider à traverser plus facilement.

  • Speaker #0

    C'est vrai de imaginer un peu notre histoire et le monde comme un grand plateau de jus. Et de... En fait, oui, il y a des étapes pour aller vers... Je ne sais pas quel peut être l'objectif de chacun, mais c'est vrai que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et que c'est là tout le temps, en fait. C'est là tout le temps. Et c'est ça, peut-être, un objectif, mais peut-être juste l'objectif, c'est d'être là et de survivre à soi-même, puisqu'il n'y a que maintenant qui existe. Et donc, en fait, jouons, quoi. Let's play. Oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Merci.

  • Speaker #0

    Tu me parles justement que tu étais déjà très, très connectée à la nature petite. Et comment aujourd'hui, tu as réussi à révéler cette passion, même pour la médecine ancestrale, pour en fait juste recréer ce lien à la nature ? Quelles petites étapes tu as dû traverser ? Ou en fait, ça a été peut-être une grande révélation un jour. Comment tu es arrivée où tu es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Mais donc la nature, en fait, à l'époque... quand je me souviens, j'essaie de me souvenir. En fait, moi, j'avais l'impression que tout le monde avait ce rapport-là à la nature, en fait. Quand les gens regardaient le ciel, ils trouvaient ça incroyable. Quand ils regardaient la nature, il y avait comme ça, cette présence en fait, toute claire. Pour moi, c'était logique et c'est ça, du coup, peut-être la difficulté de me rendre compte, en fait, pas forcément. Ou pas comme ça, en tout cas. Et puis, du coup, voilà, l'adaptation, l'école. Et puis, moi, le théâtre m'a vachement reconnectée à prendre sa place. Bon, ce n'est pas encore tout à fait la nature. Mais... Comme la nature, c'est aussi, je crois, être bien dans son environnement. Ça, ça m'a donné quand même, je pense, une possibilité de retrouver un peu plus ma place. Et de jouer, après moi, le jeu me faisait peur parce que j'étais tellement dans les rôles que j'avais peur de ne pas pouvoir en sortir, tu vois. Et c'est pour ça que je n'ai pas continué dans cette démarche-là. Parce que mes profs m'avaient dit, continue de bosser, tu pourrais vraiment en faire une carrière. Et en fait, moi, c'était trop intense. J'habitais les personnages. Tu sais, chaque personnage a toutes les caractéristiques que nous on a, aussi positives que négatives, mais parfois c'est très troublant, tu vois. Et donc bref, il y a eu cette étape-là quand même. Et puis c'est vrai que j'ai eu la chance de partir en Thaïlande après Mareto pour un projet d'aide à la communauté. Là, ça m'a reconnectée au voyage et à la nature certainement. Donc voilà, le voyage m'a reconnectée à la nature. Puis je suis rentrée et là, j'étais à l'université. Et là, je n'étais pas du tout connectée à la nature, en fait. Donc, ça a été... Tu sais, on dit souvent qu'il y a une absence, il y a comme un peu un down, ou un vide avant le mouvement. Tu vois, comme une rétention avant le mouvement à nouveau. Je pense que c'était un peu ça, même si j'ai appris beaucoup de choses là-dedans. Mais c'est vrai qu'il y a eu un besoin, après quelques années de travail, après l'Unif, où j'étais quand même toujours dans ce truc de... Je dois trouver un job normal, classique. Et encore, je n'étais même pas tout à fait dans un truc classique, en fait. Mais, je dirais qu'après quelques années, j'ai eu besoin de partir, quoi. Et de partir à l'étranger. Et j'avais reconnecté depuis quelque temps avec l'eau, que j'ai toujours adoré. Et c'est vraiment parce que ma petite fille va être poisson aussi. Donc, il y a quand même un truc comme ça qui va revenir à l'eau. Et je naviguais à ce moment-là, en fait. Voilà, je naviguais. le week-end, en voilier. Et puis, une amie m'a dit, mais comme tu veux partir en voyage, tu vas aller faire ta formation de yoga au Guatemala, va en voilier. Et en fait, il y a des convoyages qui existent, d'ailleurs. Si quelqu'un qui a autant envie de faire ce voyage un jour, n'hésitez pas à me contacter ou à regarder sur Internet. C'est vraiment un beau, une belle façon d'aller voyager. Et là, ça a été le boom absolu de liens. Avec la nature, vraiment, la mer. Oui, la force et puis la puissance, c'était traversé plein d'étapes émotionnelles aussi. Oui,

  • Speaker #0

    j'imagine.

  • Speaker #1

    Parce que c'est 18 jours en mer, et nous on a été encore vite, mais 18 jours en mer sans voir le bord en fait. Donc c'est vrai que c'est fascinant. Et puis Guatemala, la nature, et puis la reconnexion aux plantes aussi, il y a des cérémonies de plantes. Et là, en fait, la dimension du yoga, de la spiritualité, de la nature, tout ça s'est rejoint. Et en fait, j'ai retrouvé ce lien d'enfant.

  • Speaker #0

    Que tu avais quand tu étais allongée dans l'herbe chez tes parents.

  • Speaker #1

    Vraiment, oui. En fait, j'ai retrouvé ça et j'ai des frissons quand j'en parle parce que je me considère super chanceuse d'avoir pu reconnecter avec ça. Je me suis vraiment rendue compte que j'avais... oublié quoi et que et peut-être que c'est même des choses avec lesquelles j'étais pas forcément arrivée sur terre pour plein de raisons contextuelles mais ça va ça m'a redonné une sensation tellement profonde de 1 de on est ensemble de voir et je suis à nouveau je suis pas tout le temps dans cet état d'esprit parce que je suis humaine et que j'ai plein de chemin à faire encore aussi et aussi c'est pas oui ça serait même pas humain je pense de le vivre complètement, ou alors il faut être un moine. Et encore le moine, il a sûrement des distorsions dû au fait qu'il est humain. Mais en fait, ouais, so grateful. C'est magnifique.

  • Speaker #0

    Et comment tu as, je me dis, pris la décision déjà d'arrêter ces études ? Je ne sais pas si tu as arrêté.

  • Speaker #1

    Non, en fait, j'ai continué, j'ai fait sociologie, anthropologie. C'était ensemble à Saint-Louis. Et puis j'ai fait un double bac en Sciences Po à ce moment-là, parce que j'avais envie de faire plein de choses. Et puis, j'ai fait Solvay en économie parce que j'avais envie de faire de l'entrepreneuriat social. Social entrepreneurship, c'est moi qui ai fait le news avec la finance éthique et tout ça. Je trouvais qu'il y avait vraiment du sens à créer de l'impact tout en créant. de la valeur financière. Et pour la première fois aussi dans ma vie, ça faisait sens. Je me disais, OK, on n'est pas juste là pour, en fait, tu vois, faire des enfants, acheter une maison. En fait, je comprenais, je ne voyais pas l'intérêt dans ce mode de vie-là.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. C'est vrai que c'est fou, si jeune, d'avoir déjà eu ces élans-là, je trouve. C'est beau.

  • Speaker #1

    Mais c'est des personnalités, je suppose. C'est vraiment... C'est vraiment ça. Mais c'est vrai que c'est à 18 ans, je pense, oui, cette dimension d'entrepreneuriat social. Je me dis, waouh, c'est ça en fait. Let's do it.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu as créé la marque AO.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et je trouve que c'est, en fait, j'apprécie que ce n'est pas le résultat parce qu'il y a simplement encore plein d'autres choses que tu vas développer, mais que c'est un prémice de... Cette connexion à la nature et à ces peuples-là d'ancestrales qui... Je ne sais pas comment tu as découvert ça et comment tu as imaginé que ça puisse venir jusqu'à nous ici en Europe, en Belgique. C'était fabuleux. Je ne sais pas si les racines et tout ce que tu as dans ta magie un peu... Enfin voilà. comment tu fais pour... C'était très naturel, en fait. Je ne me sens c'est rien. Mais que, voilà, tu as eu quand même cet élan de dire, en fait, je veux soigner, certainement par les enseignements que tu as eus au Guatemala, mais je veux soigner les gens par d'autres techniques. Et je trouve ça fabuleux d'y croire. D'avoir franchi ces étapes jusqu'à créer ta marque ?

  • Speaker #1

    Mais ça prend vraiment, en fait, comme ça. Parfois, j'en parle avec des personnes qui me disent Ah, j'ai envie d'entreprendre, mais je ne sais pas encore trop dans quoi. Et je me souviens, moi, d'avoir eu cette pensée, évidemment. Et en fait, je vais dire ce que tout le monde a dit, qui a créé quelque chose au final, c'est car au moment, ça te prend Et c'est comme, il y avait un très beau livre aussi sur la créativité qui disait que les idées, c'est comme des lucioles qui sont autour de toi, tu vois. Gilbert, chance. Oui, voilà. Et ça, je disais, parce que j'étais quand même intéressée par le yoga avant de partir à l'étranger. Et tout ça, je commençais à un peu m'intéresser à tout ce développement personnel. Et c'est vrai qu'il disait que les idées, c'est comme des lucioles qui t'arrivent. Elles viennent te voir une fois, deux fois, trois mois. Et si tu ne sais pas l'entendre. ou la voir, et ce n'est pas grave, elle va voir un autre humain, parce que l'idée, elle veut se développer. C'est pour ça qu'on a des idées qui se développent en parallèle, même dans différents pays, où il y a des choses qui se passent comme ça, parce qu'il y a une envie vraiment de réalisation aussi. Et donc au final, moi je pense que ce qui a vraiment... J'étais intéressée par l'herboristerie, j'avais commencé une formation avant de partir en voilier, donc ça c'était déjà là. Mais je n'arrivais pas vraiment à la terminer. C'était me remettre devant un bureau. Comme je t'ai dit, je n'ai pas vraiment un cerveau qui fonctionne de manière typique. Donc, la concentration, ce n'était pas facile. Et puis, j'ai eu cette connexion aux plantes très, très forte dans la réserve du Nemi au Nicaragua. Et en fait, là, j'ai vraiment eu l'envie de partager des plantes qui allaient pouvoir éveiller la conscience. Et peut-être de manière un peu plus forte que... la camomille, la lavande, le romarin, des plantes que j'adore en Belgique, qui sont incroyables, mais qui, je trouve, ont plus travaillé de manière vraiment douce. D'ailleurs, c'est plus des plantes naturelles douces, voilà. Et je trouve que ça apporte un super bon support. Ça peut être fort pour les personnes qui sont très sensibles, mais je crois que pour la plupart des gens, ça reste très doux. Et donc, je me suis dit, on ne peut pas offrir des plantes trop fortes non plus pour les gens. qui ne veulent pas vivre des expériences trop intenses. Et donc, est-ce qu'on peut proposer quelque chose qui va être plus fort que les plantes communes qu'on connaît ici et qui va remplacer certains médicaments forts aussi, tu vois ? Et donc là, quand je suis rentrée, j'ai fini ma formation d'herboristerie. Et en fait, cette réflexion dont je te parle là maintenant, c'est moi qui pense après, parce qu'à ce moment-là, j'étudie mon herboristerie. Je développe un autre projet de boxe avec des produits éthiques locaux. Et je suis crevée, en fait, de ce boulot. Je lance mon activité, mais je ne gère pas bien mon temps de travail. Et là, quelqu'un me parle de l'ashwagandha, tu vois, que je n'arrivais pas à dire. En fait, je n'arrivais même pas à dire ce mot. Je fais OK, bon. Et je vais chercher des gélules d'ashwagandha à la pharmacie. Et après dix minutes... Et c'est un peu le discours très commercial, mais c'est juste vrai. Après dix minutes, mon état mental et physique avaient changé totalement. D'un rire. Donc, quoi que si quelqu'un était un peu anxieux, je te disais... Là, j'étais en première note, je pense, j'étais vraiment... Je n'arrivais plus à réfléchir, j'étais burnt quoi. Et je prends cet ashwagandha après dix minutes, je me souviens encore. Je me dis Ok, je vais prendre le tram pour aller chercher les trucs. Là, je fais ma tout doux. C'était beaucoup plus clair. Et là, je me suis dit, OK, c'est incroyable, il faut que les gens sachent. Et je me souviens que les gens venaient chercher les box chez moi et que j'étais déjà complètement en train de pitcher le projet en disant, regardez, j'ai acheté des bouquins sur les adaptogènes, est-ce que c'est ça ? Et je me suis dit, voilà. Et donc là, j'ai regardé ce qui existait dans le monde. J'ai réalisé que ce n'était pas du tout connu chez nous encore et que ça méritait aussi vraiment d'être compris de manière holistique. Et dans une utilisation ludique, donc la dimension de poudre, c'est là aussi, tu vois, de venir ajouter à son alimentation, de le faire soi-même, d'avoir le rituel. Et c'est là que tout s'est imbriqué. Comme je disais tantôt, parfois, c'est juste, ça te prend, ça m'a pris, ça m'a plus quittée.

  • Speaker #0

    Ça a fait de propager, entre guillemets, la bonne parole, mais presque. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et ce qui est magnifique, je trouve, c'est que si on veut écouter, parce que je crois que c'est vraiment là pour tout le monde, peut-être pas tout le temps, mais à plein de moments, On peut être messager et passer comme ça, se passer, et on le fait tout le temps en fait, se passer les uns aux autres des sagesses, des bonnes nouvelles, des tips. Et il y a des gens à qui ça ne convient pas du tout, tu vois, qui ne veulent pas en parler. Et c'est très bien, ce n'est pas le chemin, ce n'est pas pour eux.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça vient peut-être pareil.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    sans forcer en fait. Donc tu as fait ta pratique yoga au Guatemala ? Et puis tu es allée au Nicaragua ? C'est dans la même période ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis partie en voilier. Et puis j'ai fait ma formation au Guatemala de yoga de un mois. Et puis après ça, je suis partie visiter une amie qui a une très belle réserve naturelle au Nicaragua où elle préserve la nature, où ils replantent des arbres. C'est fabuleux. Et là, j'ai rencontré le monde des cérémonies, comme ils en proposent, tu vois, là-bas depuis très longtemps. Des cérémonies de reconnexion aux plantes, à la nature et de reconnexion et de nettoyage à soi. Et moi, ça a été une étape fondamentale de ma vie, de vivre ces étapes-là et de redécouvrir la force du collectif aussi. Ahou, ça veut dire je reconnais, je vois. Je comprends, mais pas dans un mode intellectuel. C'est vraiment, oui, je vois, I acknowledge. Et donc, on dit ça pendant les cérémonies. En fait, il y a souvent peut-être un tour de parole où quelqu'un dit quelque chose, son intention pour la cérémonie. Et tout le monde dit Ahou ou Ahou ici. Et donc, en fait, quand je suis rentrée, c'était pour moi évident que ça serait Ahou. Ah oh, je trouve ça... Oui, même encore quand je l'entends dire, ou tu vois, je le partage, c'est doux, quoi. Et le namasté, en yoga, il veut dire ça aussi. C'est un bonjour, mais c'est vraiment aussi I see you en fait. Et je trouve que...

  • Speaker #0

    C'est beau, parce que entre êtres humains, en fait, on... Je pense qu'il y a des gens qui se connectent de cette manière-là, mais on a tendance à... Même ses proches amis, parfois, à... pas les voir comme on pourrait en fait. Il est temps de remettre ça en lumière.

  • Speaker #1

    Il y a ce truc en anglais, c'est un apologétique. Tu vois, il y a un truc où tu ne t'excuses pas. Je ne sais pas si c'est ça que tu veux dire, mais tu vois, d'être soi, d'être authentique et de le faire, mais tu le fais avec tellement de bienveillance et tu vois, avec une intention tellement pure que... Moi, je connais même plus, j'ai l'impression que je connais vraiment rarement encore ce rejet ou cette question que l'autre a, tu vois. Ou alors, en fait, ça parle tout le temps de la personne, tu vois. Ça parle tout le temps d'elle, au final. De ça gêne à elle, de ça. Et voilà, moi, je trouve que c'est top parce qu'on peut vraiment s'entourer de manière proche de personne comme ça. Et je crois que dans la vie aussi, il y a un espèce d'écrémage qui se fait, tu vois. Parfois, on n'évolue pas. de la même façon avec les personnes. Je trouve que c'est hyper important. C'est un truc que je dirais pour revenir au tout début à la petite fille aussi. C'est vraiment, on peut côtoyer tout le monde. Comme ça. Mais c'est tellement important de passer la plus claire de son temps avec les personnes qui nous nourrissent vraiment. Et quand on a un enfant, ce n'est pas facile, certainement, mais d'être attentive déjà, tu vois, de quelle vibration on est proche, d'essayer de... Et avec le reste, prendre de la distance, parce que c'est pour une raison, mais ce n'est pas obligé d'être près de soi tout le temps, et en soi, tu vois, en fait.

  • Speaker #0

    Tu as raison. Mais c'est tellement challengeant aussi au quotidien. De dire, en fait, ça lui appartient, je ne veux pas.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas tes limites, non ? Oui, oui, oui. Moi, j'ai l'impression que c'est vraiment, après les années d'expérience, dire mes limites, elles sont là. Et je sais que certaines personnes peuvent trouver que je suis dure parfois. Mais en fait, j'essaie de le dire avec le plus de douceur possible, mais c'est hyper clair pour moi ce que je veux et ce que je ne veux pas. En fait. Et je fais des choses maintenant qui me font du bien. D'abord, et sans être égoïste, évidemment, je peux trouver des compromis. Mais si, je te donne un bête exemple, je propose une activité, tu vois, à un groupe de personnes, tout le monde est d'accord sauf une personne. Avant, j'aurais tout fait pour changer les plans, pour me couper en quatre, pour que sept personnes soient contentes, ou même, disons, deux personnes sur cinq, tu vois, même plus qu'une. J'aurais tout fait pour, ou ça m'aurait mis mal à l'aise, tu vois, de prendre la décision que j'avais prise de base. Mais en fait, à partir du moment où tu as une majorité de personnes qui sont OK, et disons que même, imagine qu'il n'y ait qu'une personne qui soit OK sur les cinq de venir avec moi et de faire la même chose que moi. Je le fais maintenant, tu vois. Je veux dire, alors, vous pouvez proposer autre chose. Et si ça se combine, c'est génial, en fait. Mais c'est juste que moi, maintenant, je ne vais plus passer mon temps à...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas trop.

  • Speaker #1

    Non. Parce qu'en fait, ce n'est pas possible. Et je trouve que quand l'intention vient de soi, et qu'à nouveau, s'il y a l'intention, par exemple, de rassembler ou de proposer quelque chose qui est chouette, tu n'as pas envie de commencer à rendre les choses compliquées. Sinon, ce n'est plus chouette, en fait. Et ce n'est pas être égoïste, parce que parfois, les gens pensent comme ça. Alors, tu décides tout comme tu veux. Non, c'est juste que moi, je viens avec une idée. Toi aussi, tu peux venir avec une idée. Moi, elle sera reçue. Donc, tu vois, pour moi, c'est vraiment cette question de boundaries. C'est juste de mettre ses limites et de le faire à nouveau de manière unapologétique. Tu vois, vraiment, c'est comme ça. Et je trouve que ça perd de sa magie. Et ce n'est pas personnel.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est sûr.

  • Speaker #1

    En fait, vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    et ça perd de sa magie et de son élan. Et quand, en fait, tu dois tout après combiner, les agendas de l'un et de l'autre. Non, en fait, tu as une spontanéité de proposer quelque chose. Et en fait, c'est comme des idées, en fait. Vous la prenez ou pas, en fait ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Mais c'est un choix. Et il faut l'assumer. Et c'est vrai que tu parlais peut-être de ça aussi, en disant, parfois, c'est pas facile, socialement, d'assumer ça. Et c'est vrai, peut-être, parfois, que ça l'est pas. Mais je trouve, moi, en tout cas, là où j'en suis, que c'est plus difficile d'accepter quelque chose que je veux pas et de vivre avec, plutôt que l'inverse, tu vois ? Parce que quand t'es alignée, tu sais pourquoi tu l'as fait. Tu respires et tu te demandes pourquoi. T'as du mal avec le fait que les gens soient tristes, cause de toi, alors que c'est pas toi. Tu vois ce que je veux dire ? Cuit de la culpabilité, est-ce que tu peux nettoyer un truc par rapport à ça ? Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    ce que tu veux... Tu le fais et justement, tu as pris l'aide-vent, tu vois. Oui,

  • Speaker #1

    non, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Le plus important, c'est d'être bien, vraiment bien avec ses décisions. Ce que je dis, je l'ai entendu mille fois déjà, mais en fait, quand tu le vis, ça a une empreinte vraiment différente.

  • Speaker #1

    De toute façon, tu as des répercussions quand tu acceptes des choses que tu ne veux pas. Tu as du mal à... En fait, qui vont contre tes limites, comme tu dis. Il y a toujours un retour de bâton. Mais oui.

  • Speaker #0

    C'est un mauvais calcul, en fait. C'est un calcul à court terme que je peux comprendre. Moi, je ne veux plus jouer à ce jeu-là. Puis, on disait, en fait, il y a plein de jeux. Il y a plein de jeux. Tu ne peux plus dire à quel jeu tu joues.

  • Speaker #1

    Il est réglé.

  • Speaker #0

    Je n'ai plus envie. J'ai plus de temps pour ça. Je n'ai pas envie. Oui, ça va.

  • Speaker #1

    Justement, là, j'allais parler de Ayurveda. Mais j'ai vu que tu étais en formation. Donc, je ne sais pas si c'est un sujet déjà... Je pense. Oui. Oui, c'est un sujet dans ton monde depuis longtemps. Mais là, tu te formes plus en profondeur, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, l'Ayurveda, je l'ai découvert avec le yoga, quand j'ai fait la formation. Enfin, j'ai entendu parler d'Ayurveda. Il n'y avait pas de module spécifique sur le sujet. Mais c'est vrai qu'en m'intéressant au yoga en soi, j'ai compris que les asanas, donc le physique comme nous, on l'entend généralement en Occident, donc les postures en fait, sont vraiment qu'une des huit dimensions, ou eight limbs, tu vois, du yoga en soi. Enfin, du yoga comme philosophie de vie, en réalité. Et la Ayurveda, c'est vraiment une façon de concevoir la médecine, ou le rapport finalement à l'entretien de soi et à la conservation de soi. Mais donc, ça comprend toutes les dimensions de la vie. En fait, l'alimentation, on va le dire, comment tu soignes ton énergie, toutes les fonctions du corps, l'utilisation des plantes aussi, pour la longévité. Le mouvement, évidemment, avec les asanas qui sont plastiques. La voix aussi très fort, l'utilisation des cinq sens. Enfin voilà, en fait, il y a plein de choses et je me suis dit, oh, mais c'est un monde. Et en fait, moi qui avais du mal à mettre du sens, tu vois, quand j'étais plus jeune, comme je te dis, par rapport au monde, tout d'un coup, ça a vachement fait sens parce que c'est beaucoup plus rituel, sans être trop lourd, tu vois. Il y a une série de choses que tu peux faire très sain pour nettoyer ton corps au quotidien. Et en fait aussi, c'est un prisme et une façon de voir le corps, l'esprit de manière entière. Et aussi de pouvoir prendre des décisions en temps réel pour alléger les symptômes ou guérir les mini-symptômes que tu as, qui, s'ils s'accumulent, mènent aux maladies, tu vois. Mais cette façon de voir les choses me convient à moi, en tout cas, beaucoup plus qu'une médecine occidentale super importante, mais qui va dire on guérit le symptôme quand il est là. Là, on peut anticiper.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a plein de choses à, justement, comme tu dis, anticiper. Et heureusement, je trouve que ça arrive tout doucement d'aller voir des gens en prévention.

  • Speaker #0

    Oui, pour être dans un bon maintien de soi. Et on parle souvent de la médecine chinoise traditionnelle aussi, qui, tu vois, dans les médecins, c'est vrai, en font payer comme ça. Je crois que ce qui se passe, c'est que tu... Oui, tu payes ton médecin tout le temps, que tu vas voir régulièrement pour savoir si ça va. Et puis, le jour où tu es malade, du coup, tu arrêtes de le payer. Et il doit te guérir, parce que c'est-à-dire qu'il a mal fait son travail. Puisque son travail, c'est... de te maintenir en équilibre. Je ne savais pas que ça se passait comme ça. Et en fait, il parle vraiment comme dans la Ayurveda, des éléments. Tu vois, donc le feu, l'eau, l'air. Il y a des choses qui sont un peu différentes, mais globalement, c'est un peu le même esprit. Et de dire que tout autour de nous, que tout en nous, que tout ce qu'on consomme aussi est un ajout d'éléments où finalement... l'élément qui va diminuer, si tu veux. Et donc, l'idée, c'est toujours de comprendre cet équilibre-là pour pouvoir, en temps réel, rester en bonne forme. Et ce que j'adore avec la Ayurveda, c'est que du coup, ça te donne le pouvoir de comprendre. Quand j'ai un symptôme, je sais que c'est ça et je sais quels sont les antidotes. Et j'ai compris ça, j'ai réalisé ça. Oui, et là maintenant, j'ai pris une formation au Collège de Californie qui est assez pointue. Et c'est top parce que c'est vraiment détaillé. C'est vraiment précis. C'est une façon complètement différente de voir le corps avec des tissus, des sous-tissus dans un autre langage aussi. C'est un travail cognitif pour moi. Mais je sens que c'est... Et il y a déjà plein de praticiens en Europe, mais je pense que ça va vraiment aussi être intéressant d'en parler plus.

  • Speaker #1

    L'eau de médecine.

  • Speaker #0

    Et que tout soit ça complémentaire au final. La médecine actuelle est fabuleuse pour plein de choses. C'est juste rajouter la dimension d'anticipation et au quotidien, et que les gens puissent vraiment à nouveau comprendre. Tout à l'heure, hors micro, on parlait du sucre qui excite le système nerveux central. Il y a encore plein de gens qui lèvent les yeux au ciel quand je parle de sucre raffiné. Mais c'est dingue, il faut que les gens testent, vraiment d'arrêter pendant un temps et puis de reprendre et de voir ce que ça leur fait. De recommencer peut leur faire prendre conscience de choses, et notamment avec les enfants, comme tu le disais aussi, l'activité nerveuse quand on a pris du sucre ou pas, ça change énormément. Et d'apprendre qu'il y a des moments dans la journée où c'est préférable. Et que craquer, c'est bien, mais qu'en fait, on peut avoir une ligne directrice plus globale. Mais je pense que ça arrive. Je pense qu'il y a plus de gens qui en parlent comme toi aussi, qu'on a envie de partager un mode de fonctionnement qu'on fait aussi, qu'on applique pour nous-mêmes. Et ça, je pense que c'est fondamental. On dit souvent qu'on a un bon exemple quand on l'est justement, pas en le disant, mais juste en montrant. Et en étant bien. Et aussi, je voulais juste rebondir sur le fait qu'en Ayurveda, on considère que tout ce qui est congelé ou réchauffé a perdu de la vie. Et parfois, on n'en contient plus du tout. Et donc, il y a la stringente nutrition classique chez nous. On dit que c'est très bien de congeler parce que ça préserve les choses. Certainement, peut-être d'un point de vue nutritionnel, je dirais juste ce qu'on en connaît. Mais en fait, l'Ayurveda, elle nous indique vraiment qu'il faut que les choses soient fraîches. Je sais que ce n'est pas facile pour tout le monde, mais je pense qu'il y a peut-être moyen quand même de s'organiser un maximum pour cuisiner juste avant, des choses simples, comme tu disais tout à l'heure aussi. Plutôt privilégier la qualité que la quantité et d'être comme ça. Parce que le batch cooking, ça a l'air incroyable. En soi, je me dis, quand j'aurai sept enfants et puis deux enfants, ça va sûrement me rendre la vie. Mais en fait, quel intérêt pour moi de donner... préparation à mon enfant quatre jours après l'avoir préparé s'il n'y a plus de vie dedans.

  • Speaker #1

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Mais c'est juste pour remplir l'estomac, du coup. Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Et donc, du coup, on passe complètement à côté, quoi, en fait. C'est sûr. On passe complètement à côté. Et donc, comment on peut adapter, tu vois, nos rythmes de vie et arriver à être dans ce truc de préserver la vie au maximum ? Parce qu'en plus, le légume et le fruit, il a déjà fait un chemin considérable la plupart du temps. Donc, tu vois, en plus, il doit être au frigo après avoir été préparé. Mais en fait, c'est ça que j'adore avec la Ayurveda, c'est que quand tu réfléchis deux secondes, tu te dis, mais oui, ça n'a pas de sens, en fait. Tu vois, c'est comment on peut intégrer ça le plus.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous expliquer, pour les gens qui ne connaissent pas du tout ce que c'est que la Ayurveda, juste un petit résumé ou ce que tu as envie de nous dire dessus ?

  • Speaker #0

    Oui, alors la Ayurveda, c'est la science de la vie, on dit. Donc, c'est vraiment... Une science, donc vraiment un ensemble de fondamentaux, finalement, qui permet de comprendre la vie à nouveau de manière holistique. Et pour les humains, la Ayurveda est super utile parce qu'elle nous permet vraiment d'avoir une vue 360 sur notre façon de vivre. Et alors, en concret, c'est des choses très pratiques à appliquer au quotidien pour rester en équilibre. Et donc, il y a toute une, je ne dirais pas une méthodologie, mais plutôt une façon. de comprendre l'être humain avec des types, finalement, tu vois, qu'on appelle les Ausha, qui sont des énergies qu'on a tous. On a tous ces trois Ausha qui sont des énergies fondamentales du corps, tu vois. Il y a l'air, il y a la terre, il y a l'eau, le feu. Et donc, au final, cette répartition est unique. Mais on a quand même pu faire des types, tu vois, pour qu'on puisse quand même cibler là où on se trouve. Et alors, en fonction de ces proportions d'éléments qu'on a dans le corps, à la naissance, mais aussi en évolution, donc il y a des mots différents comme ça qui sont utilisés, eh bien, on peut voir quel élément nous manque ou quel élément on a un surplus. Et donc, pour te donner un exemple, pizza, par exemple, c'est une énergie de feu. Il y a de l'eau aussi, mais c'est surtout le feu. C'est quand on a des rougeurs, c'est quand on a beaucoup d'inflammations dans le corps, quand on est en colère par exemple aussi, quand finalement on a une digestion trop rapide par exemple, tu vas prendre le diarrhée, ce genre de choses. Voilà, ça c'est des symptômes PITA par exemple. Et en fait, la Ayurveda va nous donner un tas de tips et d'antidotes pour que ce PITA revienne à son niveau normal. Et donc, du coup, on va consommer plutôt du froid qui est l'opposé. On va voir quelle saison. on est aussi, parce que si c'est une saison, puisque comme je disais tantôt, comme pour la médecine chinoise traditionnelle, tout autour de nous, dont les saisons, c'est aussi un élément en particulier, de voir si c'est parce qu'on est en saison PITA qu'on a plus de PITA, et si oui, alors là, est-ce qu'on ne peut pas adapter en fonction et donc anticiper même un peu les saisons à l'avance, etc. Donc voilà, c'est vraiment... C'est vraiment des archétypes comme ça, qu'on peut vraiment, je trouve, assez facilement intérioriser. Ce n'est pas trop complexe. Ça peut être très complexe, mais ça peut aussi être assez simple. Et vraiment d'avoir le réflexe mental de se dire, tiens, j'ai une fatigue chronique, là je le sens, ça commence. Qu'est-ce que je mets en place, tu vois, d'un point de vue nutritionnel ? Et vraiment comme ça, chez soi, de consommer plus de certains aliments. de faire plus d'attention à sa routine de dodo, de diminuer le sport. Parfois, les sports sont trop intenses aussi, ça nous épuise, tu vois, le mouvement important. Mais quand c'est too much, ça t'épuise, ça vient créer trop d'air, par exemple. Si ton vata, qui est la dimension d'air, qui est asséchante, qui est froide, elle est encore surstimulée, il y en a encore moins. Et donc, en fait, t'es encore plus fatigué. Et donc, à ce moment-là, t'as besoin de faire du yoga doux, t'as besoin de faire de la relaxation, ou de marcher, en fait, simplement. Donc voilà, c'est vraiment une super grille de lecture, je trouve, de soi, et surtout une liste d'antidotes à appliquer.

  • Speaker #1

    Qui ne sont pas non plus... c'est des choses simples.

  • Speaker #0

    C'est hyper simple. La plupart du temps, c'est vraiment comme une scène. C'est pour ça que parfois, les gens sont là, ah oui, mais je sais. Oui, mais est-ce qu'on le fait ? Tu vois, la plupart du temps, non. En fait, on continue à boire des boissons glacées, à boire de l'eau froide. Là, typiquement, par exemple, en période comme maintenant, on va avoir envie de... prendre des trucs chauds. Et il y a des gens, évidemment, les gens boivent de la soupe et des choses chaudes, mais il y a encore vraiment ce truc de j'ai de l'eau glacée au resto, je suis OK, j'en prends. Alors que ça diminue, il faudrait de l'eau tempérée, par exemple. Ça paraît débile, mais ça va vraiment permettre de stabiliser la digestion. Tu vois, donc c'est en fait apprendre vraiment à connect the dots et de voir pour soi, en fait, qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas, faire des essais-erreurs et puis garder cette ligne directrice. tout en craquant de temps en temps, parce que craquer, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la partie des plaisirs, même si on sait les effets, évidemment.

  • Speaker #0

    Oui, mais là, on est conscient des effets. Tu vois, moi, c'est ça que j'aime bien. C'est que quand je craque, maintenant, je sais que je vais être un peu plus fatiguée, un peu plus anxieuse, ma digestion ne va pas. Tu vois, si j'ai mangé du sucre, je sais, et c'est raffiné, tu vois, je sais que ça va être... Mais je le sais. Je ne suis pas là en train de le vivre comme si... Ou commencer à mettre cette explication dans des choses qui n'ont rien à voir. Et pour toi,

  • Speaker #1

    les outils de connaissance de soi, ça commence par ça ?

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien ce prisme de la Ayurveda, mais si je dois choisir un truc à faire pour être connectée à soi, c'est juste fermer les yeux dans un endroit de silence. Et même pas dans un endroit de silence, si vous n'avez pas l'opportunité. Bon, il y a des boules de pièces qui existent et tout, mais en vrai, tu fermes les yeux et juste se demander comment je vais. Honnêtement, quoi. Et de voir ce qui vient. Et peut-être que ça ne vient pas tout de suite, ou peut-être que d'autres choses viennent qui ne sont pas agréables. Donc, on a l'habitude de fuir à ce moment-là. Parce que l'Ayurveda, c'est encore un truc extérieur, tu vois, comme tous les soutiens, en fait. Et c'est super, les trucs extérieurs. On parlait des podcasts. Je ne te l'ai pas dit tantôt, mais en fait, moi, j'adore les podcasts. Mais en fait, parfois, j'en ai marre des podcasts aussi.

  • Speaker #1

    Mais ça me rouille les pensées.

  • Speaker #0

    Il y a trop d'infos, en fait. Tu vois, il y a les podcasts, il y a les vidéos. Tu vois, il y a tout. Même les gens qui te donnent des conseils, demander ou non demander. Là, en fait, il y a trop de bruit. Juste besoin de fermer les yeux. Moi, ce matin, j'ai mis sept minutes. Méditation, ce n'est pas grand-chose. Mais j'ai fermé les yeux. Et j'ai respiré dans ma chambre. Et voilà, parfois, ce n'est pas facile. Et ce n'est même pas faire d'exercice de respiration. Tu vois, c'est rien faire. Oui, non. Sinon, tu n'as juste besoin de rien, quoi. Et c'est incroyable. Je pense que c'est la meilleure médecine, ça. Et la meilleure connaissance de soi. Parce qu'en fait, tu n'as pas le rapport à l'autre. Donc, tu n'as pas ce truc de, je dois dire que ça va. Oui, non. Tu vois, tu as ce truc de, voilà. Et alors, parfois, tu pleures, quoi. Parfois, je pleure, en fait. et alors un autre truc aussi que j'aime beaucoup faire c'est ce que je barre en voir de thérapeute depuis quelques temps j'aime bien parler trop dans ma voiture tu vois quand il y a un truc je suis là bon qu'est-ce qu'il se passe Zadine et vraiment je me parle comme ça je dis ok qu'est-ce qu'il se passe aujourd'hui alors t'es sleek quoi et en fait le fait de t'entendre fait que tu entends ce que tu dis et tu le perçois autrement et c'est vraiment vraiment guérisseur C'est la fille de Will Smith qui disait ça, si je me souviens, dans une interview. Et je disais, ouais, c'est dingue, c'est vrai. Moi, j'aime beaucoup faire ça.

  • Speaker #1

    Je trouve que ça m'aime repérer dans son langage, quel blocage on peut entendre, quelle croyance. En fait, mais qu'est-ce que tu te racontes encore, Fred ? Oui ! Enfin, ou Isaline, mais pourquoi est-ce que t'as encore ces pensées-là ?

  • Speaker #0

    T'es là, here we go again ! Ah oui, OK, bon. Tu vois, là, t'es de nouveau dans le jeu. Oui, oui. Tu regardes dans le jeu.

  • Speaker #1

    tu sors du drame et tu reviens et c'est ça que j'adore c'est qu'en fait tu peux te shifter toute seule quoi et comment tu peux te dire et c'est quoi pour débloquer ça Fred qu'est-ce qu'il te faut et c'est vrai oui t'as raison moi je ne le fais pas assez mais S'entendre parler, tu te dis mais qu'est-ce qui se passe encore dans ma tête ? Ou justement, dire mais t'as quand même grandi, c'est dingue.

  • Speaker #0

    C'est dingue. Et en fait, ce qui est bien, c'est qu'aujourd'hui, tout le monde parle un peu avec soi-même, comme tout le monde a des écouteurs, tu vois. Et donc, en vrai, même si tu parles seule, t'as pas l'air pour. C'est le regard des autres qui est important. Donc non, moi, je trouve que c'est une bonne façon d'être en lien avec soi.

  • Speaker #1

    Et dans ton quotidien, est-ce qu'il y a des... des éléments indispensables ? Tu te parlais de routine tantôt, même que ce soit alimentaire ou, comme tu dis, les 7 minutes le matin. Est-ce qu'il y a des choses comme ça qui font partie de ta routine ? Et no matter what,

  • Speaker #0

    ça reste quoi. Alors, pour être totalement honnête, moi, le truc, c'est que je ne suis pas bonne en rituel. J'ai réalisé... Je ne suis pas bonne en routine. Rituel, oui, je ritualise beaucoup, je pense, comme ça. Mais... Comme j'ai beaucoup d'éléments R, je suis assez volatile et je me lasse très vite. Et donc, en fait, c'est important pour moi de mettre des routines, justement. Mais je ne le fais pas tout le temps. Et là, depuis que je suis enceinte, je n'y arrive pas trop. Mais globalement, ce que j'essaie quand même vraiment de faire, c'est d'avoir des moments seuls. Tu vois, c'est quand même vraiment des choses que j'essaie de faire. D'avoir... Oui, c'est... Ces exercices de respiration, même si ce n'est pas les 7 minutes, parce que ça m'arrive que ce ne soit pas ça. Une très mauvaise habitude que j'ai reprise, c'est d'avoir mon téléphone. Première chose le matin, je me lève super tôt en ce moment et en fait, je regarde mon téléphone. Donc ça, je veux vraiment changer. Ce que j'aime quand même vraiment faire, c'est le gratte-langue. Tu vois, c'est un truc de l'Ayurveda. Donc en fait, pendant la nuit surtout, on a toutes les toxines qui ressortent, enfin des tissus. Et il y en a beaucoup qui se matérialisent sur la langue. C'est pour ça qu'on a une langue un peu chargée et blanche. Et on peut le faire avec une cuillère aussi. Mais en Ayurveda, on utilise un gratte-langue, un petit outil que tu viens poser sur ta langue. Tu retires cette fine couche d'amas, qui est en fait la crasse du corps qui s'est mise là. Et tu la nettoies simplement, comme tu fais avec ta brosse à dents. Mais comme ça, l'idée, c'est vraiment de ne pas réavaler les toxines de la nuit. Quand je fais ça, je me sens vraiment plus légère, tu vois. Donc ça, c'est un détail, mais c'est plein de vertus à tout niveau. Donc vraiment, c'est assez intéressant. Donc il y a ça. Au niveau alimentaire, moi, je sais que surtout pendant cette période-là, maintenant, c'est les légumes racines. Ça, j'en consomme quand même beaucoup. Et j'aime bien, moi, les aliments qui prennent de la place, qui sont assez mous, qui sont assez encrants, tu vois. Mais ça, à nouveau, c'est lié à ma constitution. ailleurs. Comme il y a beaucoup d'herbes, il y a besoin de terre, si c'est ce que tu veux. Et donc ça, j'aime beaucoup.

  • Speaker #1

    Et terre, c'est pita ?

  • Speaker #0

    Terre, c'est plutôt kaffa comme énergie. Mais bon, voilà, c'est vraiment venir comme l'air est léger et sec. Moi, j'aime bien les choses. J'adore les purées, j'adore les panades, les compotes, les tritons, en fait, qui sont lourds. Et c'est toujours une histoire avec mon compagnon parce que lui, il est beaucoup plus kaffa, justement. Et lui, les... de pape, comme on dit, tu vois. C'est plus un truc, tu vois. C'est vrai que c'est plus un truc d'enfant ou de je sais pas. Mais donc ça, je fais vraiment, tu vois, mais j'en ai tellement envie. Et c'est ça le truc de l'Ayurveda aussi, c'est vraiment de se reconnecter au plaisir, à l'envie, tu vois. Mais pas à l'envie, j'ai envie d'un McDo parce qu'en fait, je n'en sais rien. Donc j'ai envie, tu vois, d'un truc craqué, vraiment, même si c'est ok, mais... C'est ce dont j'ai besoin. Quand je mets cette soupe en bouche, c'est vraiment ce dont j'ai besoin. Maintenant, j'ai vraiment envie de me réunir avec les gens que j'aime aussi, avec des gens qui m'inspirent, qui me font du bien. La médecine du collectif, c'est un truc auquel je me suis vachement reconnectée ces derniers temps. Parce que je te disais, être seule, c'est top. Mais avoir une tribu, je trouve que c'est fabuleux. Je ne sais pas si c'est un truc de femme enceinte nouveau, mais depuis que je suis enceinte, j'ai vraiment plus envie encore. de m'entourer de trop chouettes personnes. Et tu vois, c'est comme tu disais aussi, s'il y a des gens avec qui ça passe un peu moins parce qu'on évolue, parce qu'on change, parce que ça devient difficile de justifier ses choix, il y a d'autres gens de qui on va se rapprocher qui sont dans la même vibe. Et ces gens-là, c'est hyper précieux de les voir, c'est super nourrissant.

  • Speaker #1

    Et je trouve que tu parles de... Est-ce que c'est lié à la femme enceinte ? Peut-être parce que c'est vrai que rassembler sa tribu, c'est important. Justement, c'était mon sujet de talk avec Margot, la tribu. Je trouve qu'en fait, se connecter à des gens qui sont dans les mêmes valeurs que toi et où il n'y a pas de jugement parce qu'en fait, tu es juste reçu comme tu es. C'est unique, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est marrant et peut-être que tu ressens ça aussi, mais moi, je ne me suis plus qu'entourée de personnes comme ça, je pense. Donc, en fait, je sais même plus que ça que d'être avec des gens qui, tu vois, c'est top, je trouve, j'adore. Et puis, je crois que ça crée vraiment un sentiment profond d'amour que tu peux renvoyer. Et à nouveau, je ne suis pas tout le temps là-dedans du tout. Ça m'arrive d'être pas là-dedans. Mais globalement, je sens que c'est juste, en fait. Et donc, j'ai envie d'aller plus vers ça encore. Il y a aussi juste un truc que je voulais dire par rapport aux habitudes. Bon, la enceinte, forcément, je ne le fais pas. Mais en fait, moi, j'ai quand même une longue histoire par rapport à l'alcool, la cigarette aussi. Les excitants, de manière générale. Je n'ai jamais bu de café, mais je buvais du thé fort, etc. Et en fait, franchement, ça, j'ai tout arrêté. L'alcool, j'en buvais encore un peu de temps en temps. Et en fait, ça ne me fait tellement pas du bien. Je le sens.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? C'est brouillé. C'est même pas la nicotine en soi, mais c'est toutes les crasses qu'il y a dedans. Oui, t'es brouillée, en fait. Ça vient vraiment remplir l'espace et ça crée beaucoup de troubles d'anxiété, en fait. Donc, il y a tout ce paradoxe aussi, avec tous ces trucs pour gérer les dépendances qui sont... Et je trouve que quand tu comprends ce mécanisme et qu'on fait vraiment ce choix, les choix, je crois, se sont faits aussi à certains moments bien précis, mais... Voilà, ça a beaucoup aidé. Et les excitants aussi. Alors, je ne dis pas que tout le monde a peut-être un système nerveux hyperactif comme moi, mais je trouve que ça vaut la peine de diminuer ça et de voir comment on se sent, en fait. Mais y compris les Ausha aussi. Enfin, tu vois, c'est hyper à la mode et c'est top, c'est génial. Mais ça résiste hyper, en fait, aussi, tu vois. Et là, pour le coup, j'adore la camomille, la lavande, tu vois, ces plantes-là. Oui, les adaptogènes sont top aussi, mais comme ça, un peu plus puissant aussi. On peut vraiment aller vers ces autres plantes.

  • Speaker #1

    C'est fou parce que tu parles de ça et moi, depuis que je suis maman, enfin en fait, depuis que j'ai arrêté d'allaiter, je me suis remis au coca. C'est vraiment un truc contre ma valeur et tout, mais j'avais besoin de cette caféine parce que je ne bois pas de café. Et là, j'essaye de diminuer le coca en le remplaçant par le café. Tu vois, en me disant, OK, en fait, c'est... quand même moins pire, du bon café. Mais j'aimerais trouver une autre alternative. Là, je me suis tournée vers les jus verts. Je mets fou le gingembre, du citron et tout ça. Mais ça n'empêche que... En fait, je me sens hyper vulnérable quand je ne prends rien. Quand je reste à l'eau, je me sens effectivement beaucoup plus connectée à mes émotions. Et à moi, en fait, à ma fatigue. Et c'est hyper challengeant aussi, je trouve, dans ce monde de tout doux et de relations sociales et tout, où en fait, ou alors c'est un temps d'adaptation, je ne sais pas, mais c'est incroyable comme, oui, comme tu dis, ça me brouille. Et encore, ce n'est pas l'alcool et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, parce que l'alcool, c'est le sucre et la même chose. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais oui, en fait, c'est vraiment des expériences aussi, je pense, à vivre, de diminuer, de changer, de voir, tu vois, tu t'explores et on a tous notre truc. On a tous notre truc et donc c'est voir qui on veut être et voir ce qu'on veut consommer et là où on veut arriver, se donner le temps et aussi comprendre, tu vois, avec le temps. Pourquoi ? Pourquoi le fait d'être dans un état calme ou sans rien ? me supportent pas assez, me semblent pas suffisants, tu vois. Mais après, on peut tous virer à ça. Je pense, moi, il y a une période où je buvais énormément de la thé aussi, avec du cacao cru. C'était bon, tu vois, pour la santé, mais ça reste si un léger excitant. Et donc, tu vois, sans trop se prendre la tête, juste se dire quand on est dans l'excès, c'est pas vraiment OK, tu vois.

  • Speaker #1

    Moi, je suis pita, donc je suis vraiment souvent dans l'excès. Enfin, je sais que je dois faire attention,

  • Speaker #0

    mais du coup,

  • Speaker #1

    c'est clair.

  • Speaker #0

    C'est une aventure.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans ton chemin, entreprendre, c'était une évidence ?

  • Speaker #0

    Non, ce n'était pas une évidence de base. En réalité, j'étais hyper intéressée par l'entrepreneuriat, surtout quand j'ai terminé mes études. Quand j'étais à Solvay, je me souviens que là, je voyais des entrepreneurs sociaux à Bruxelles. Il y avait Make Sense, Lucie encore maintenant. C'était vraiment des super chouettes gens avec des chouettes valeurs. Mais je regardais ça de loin, en fait. Je n'étais pas investie, investie. Et puis, c'est vraiment en développant à haut que ça s'est mis en place. Et finalement, dans mon rapport au yoga aussi, qui est aussi une partie de mon activité, que je ne fais pas gratuitement. Donc, tu vois, il y a toute une réflexion par rapport au temps de déplacement, du temps que je donne. J'ai dû augmenter mes tarifs à certains moments, etc. Assumer qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas se le permettre. Du coup, c'est arrivé par la suite dans la matière, mais ça faisait un petit temps que je m'y intéressais et je pense que ça a démarré avec Mohamed Younous et la finance éthique et vraiment cette dimension d'avoir de l'impact. en créant de la valeur financière. Et pour être super honnête, là, je suis en réflexion vraiment d'arriver encore plus dans une dimension de monétisation par rapport à où, en tout cas, comment faire grandir, tu vois, la marque tout en restant fidèle aux valeurs, tout en incluant plus de gens, mais en créant plus de valeurs financières et aussi que ça colle à mon lifestyle, tu vois. que je ne veux pas surbooker. Et je crois que l'entrepreneuriat en lifestyle, donc la liberté finalement que ça me procure, ça par contre, je pense que ça a toujours été beaucoup plus mon choix. Je ne savais pas que c'était ça, tu vois. Je ne savais pas que ça s'appelait entrepreneuriat, mais finalement, ou être indépendante. Mais tu vois, quand tu es indépendante, tu as vraiment un client ou deux clients. Oui, c'est pareil. Là, ce que j'aime beaucoup, évidemment, c'est la flexibilité. Après, il y a évidemment d'autres pans un peu plus... Moi, je trouve que c'est hyper stimulant d'entreprendre, d'avoir des idées, de se démener. Pour moi, ça fait hyper sens. Je ne pourrais pas faire autre chose.

  • Speaker #1

    En fait, je pense que c'est spontané parce que ça fait partie de toi.

  • Speaker #0

    C'est un prolongement de moi, en fait.

  • Speaker #1

    Et donc, ça a du sens. C'est encore plus de sens. C'est né de toi, en fait. C'est comme un bébé. C'est l'extension de ton être, comme tu dis. Je comprends que ça n'a pas de sens de faire autre chose.

  • Speaker #0

    Oui. Après, comme on en parlait tout à l'heure aussi, il y a la dimension de responsabilité. Et je n'ai pas envie de rush, de développer cette marque pour avoir plus d'argent, plus de... D'ailleurs, en vrai, j'ai eu tellement d'exemples comme ça que je vois quand même de gens qui font des grosses levées ou qui crament, tout. Enfin, tu vois, à cause d'une mauvaise gestion. Après, il ne faut pas que ça devienne une excuse pour moi non plus, parce que je sais que le fait d'inclure plus de personnes dans ma marque, ça va être un vrai challenge pour moi. Là, je ne compte que sur moi, mais du coup, j'ai tout en contrôle. Ça m'a lâché ce contrôle, ça va être un sacré travail. Mais malgré tout, je n'ai pas envie d'aller vite pour aller vite, parce qu'il y a de plus en plus de concurrence en Europe et qu'il faut y aller maintenant, sinon ça n'ira pas.

  • Speaker #1

    Ça dépend ce que tu as comme objectif, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, mais de toute façon, l'objectif aussi, c'est de développer la marque. Mais je pense qu'il y a un rythme et qu'il y a une dimension organique et je le vois quand même de plus en plus autour de moi. Je pense que tu interviews des gens qui sont un peu dans cet état d'esprit aussi, peut-être de faire les choses au rythme juste et pas de continuer à nourrir des valeurs sociétales qu'on ne chérit pas forcément. De base, on est quand même plus en réflexion justement d'avoir un rythme de vie qui nous permette d'être en bonne santé mentale. physique, d'avoir une vie de famille aussi et que ça soit pérenne. C'est une espèce de boom que tu n'arrives pas à gérer ou que finalement tu arrêtes ou même que tu revendes. Je n'ai pas cette idée-là. Et puis,

  • Speaker #1

    j'imagine quand même qu'il y a des investisseurs qui sont dans cette vibe-là aussi.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y en a, mais je pense qu'il ne faut pas se mentir. Tu vois, quelqu'un qui investit dans son entreprise, elle attend des retours sur investissement et même si les règles sont plus flex, etc., il y a quand même... C'est un autre jeu qu'être seule. Donc moi, je me limite un peu à ce niveau-ci, mais j'ai tout en contrôle. Ça changera. Et ça va changer, je le sens. Mais tu vois, voilà.

  • Speaker #1

    Et si c'est justement ta communauté qui investit, qui a déjà pensé ?

  • Speaker #0

    Oui, j'avais mis une petite question comme ça sur Instagram. Je me souviens, un crowdfunding, j'avais eu beaucoup de retours positifs. Moi, personnellement, j'ai toujours un peu peur que personne ne soit là, finalement. Donc c'est toujours un peu un space. Alors, je sais que la marque est aimée à Bruxelles par les personnes qui les utilisent. Oui, parce qu'il n'y a pas de monde où je vais.

  • Speaker #1

    J'entends parler de A.O. et ton cacao. Alors, peut-être que c'est ton microcosme aussi, mais je pense que les gens...

  • Speaker #0

    Tout doucement, en tout cas dans mon environnement, intègre ces adaptogènes, ce cacao, ces médecines qui ne sont pas encore hyper diffusées partout dans la société. Mais tout doucement, je pense que ça rentre dans le quotidien des gens.

  • Speaker #1

    C'est gai de l'entendre. Et c'est vraiment mon vœu le plus cher de base. Tu vois, à eau, c'est aussi vraiment cette intention de base, de partager. et de faire connaître et de proposer aux personnes de mettre des rituels. Donc, si elles le font, c'est juste jackpot, stop. C'est vraiment ça que je souhaite.

  • Speaker #0

    Tu as déjà pensé à un livre ? Parce que moi, tu vois, dans tous tes produits, comme je ne connais pas, je débarque un peu. J'aurais besoin d'un guide, en fait. Ou alors, en venant te consulter, tu vois, j'ai l'impression que... Moi, en tout cas, je n'ai pas accès, ou en tout cas, je ne me suis pas encore assez intéressée au sujet que pour savoir, OK, en fait, ma médecine à moi, c'est tel adaptogène dans telle situation, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, moi, j'ai vraiment envie de pouvoir proposer un support écrit. Le truc, c'est toujours que j'ai des grandes idées, des grandes envies et je me dis, oh là, mais j'ai mon quotidien là, en fait, et je postpose toujours. J'aimerais vraiment bien avoir cette idée de guide, j'aimerais avoir cette idée de recette aussi. Ça me demande beaucoup, vu que c'est un peu la veine d'Ao, c'est de proposer une utilisation ludique et fun et quotidienne, et qu'on reste souvent cantonnés au latté. Si on ne boit pas de lait végétal ou de lait ouf, alors on ne sait pas comment les prendre, alors qu'en fait, tu peux en saupoudrer partout, tout le temps. à condition de ne pas les chauffer. C'est vraiment facile d'utilisation, mais il faut un support. Et donc, j'aimerais quelque chose de très visuel, très beau. Je pense que ça va venir à un moment. Et on en a parlé plusieurs fois, donc ça serait chouette. Et j'ai plein d'autres idées pour Aho aussi, pour développer la marque. C'est toujours une question un peu de temps, d'argent. Mais bon, petit à petit, comme on l'a dit, voilà. Et comme tu dis,

  • Speaker #0

    là, tu portes tout, toute seule. Donc, c'est normal qu'il y a un moment, ton temps est limité. En plus, tu es enceinte. Il y a un enfant dans ta tête, autant dans ton corps que dans ta maison, que dans ta tribu finalement. Donc, mais bon, il y a d'autres musiques.

  • Speaker #1

    Ça viendra. Oui, oui, oui. Oui, vraiment, je pense que les choses se développeront comme elles doivent et j'arrête de mettre de la pression. Je garde ça en tête. Je sais que je suis une bosseuse suffisante aussi pour être dans cet état d'esprit-là.

  • Speaker #0

    encore. Je trouve que tu vends autre chose que juste une marque. Je trouve que tu vends aussi tout un environnement, une philosophie, même une tribu, une communauté de gens qui sont connectés à d'autres choses. Et comme tu dis, si je ne prends pas le train en marche aujourd'hui, c'est mort, en gros. En fait, non. Je pense que tu crées autre chose que ces gens qui vont aller chercher. ses finances et c'est de ce qu'elle est tout le temps tout le temps tout le temps c'est en fait c'est partir d'un super bonne super bonne intention et peut-être en fait je sais pas en fait parce que là je me dis c'était croyant ça moi aussi que tout de suite quand tu vas chercher des financements et tous et diaboliser avec le diable mais non mais ça c'est tout de suite pas ça ne va pas du tout

  • Speaker #1

    Non, mais allez, je comprends, c'est un tel esprit un peu judéo-crétin. Enfin, je veux dire qu'on a appris certainement nos parents de la société et tout ça. Moi, je crois aussi qu'au-delà de l'argent, c'est une question de pourquoi. Et en fait, en l'état, par exemple, levé pour avoir beaucoup plus de budget marketing, parce que moi, on m'envoie parfois, tu vois, des vidéos comme ça ou des réels, des stories de marques. Et je ne vais pas du tout dire... concurrente complémentaire en Europe, tu vois. Des gens qui mettent, je ne sais pas combien, un millier ou plus, tu vois, évidemment, d'euros par... Enfin, tout le temps, quoi, tu vois, pour être vraiment très visible. Moi, ça ne fait pas sens pour moi de faire ça. Je sais que c'est le jeu, tu vois, des réseaux. Mais là, encore, je regardais sur mon site internet, en fait, globalement, la plupart des gens ne viennent pas via mes réseaux. Donc, c'est peut-être parce que je ne fais pas tout ce truc marketing, mais... Tu vois, il y a aussi plein de gens qui pourraient venir d'ailleurs, d'un bouquin, éventuellement, tu vois. Si l'idée d'un podcast se développe, voilà. Ou d'autres collaborations. Mais tu vois, je ne trouve pas ça juste d'aller nourrir cette bête qui en veut toujours plus. Et pour être vue par quoi qu'il y ait, je trouve toujours ça un peu impersonnel. J'ai envie de faire quelque chose de plus profond. Enfin, de ce que je vois étant plus profond. Et... Il y a vraiment cette dimension. Oui, enfin, quelque chose. Oui, voilà, c'est ça. Peut-être que c'est quelque chose qui me ressemble plus et qui soit vraiment à la hauteur, je trouve, aussi, de cette dimension spirituelle aussi, sans que ça ne parle qu'à une certaine partie de personnes qui méditent tout le temps. C'est pas du tout ça l'idée, tu vois. Mais c'est des personnes qui ont envie d'être plus conscientes et qui ont envie d'étaler les épaules avec beaucoup de respect. Voilà, je pense qu'il y a ça aussi, en fait. C'est pas de voir... Ces poudres-là, ces plantes, ces champignons, comme des commodités, comme le médicament qu'on ingurgite comme ça. Et je ne dis pas qu'il faut ritualiser tout, sinon tu deviens dingue, tu vois. Mais je veux dire, ces plantes, elles ont fait beaucoup de chemin pour arriver jusqu'ici. Elles ont perduré et ce n'est pas bien ou pas bien. Il y a une réalité, c'est qu'elles sont là et c'est beau et elles sont là pour nous. Et je pense qu'avoir un espace intérieur pour les accueillir, tu vois, permettront... Ça permettra de faire vivre plus de respect et plus d'impact pour nous aussi. Donc, c'est vraiment, je suis une win.

  • Speaker #0

    Et je pense que de toute façon, le bouche-à-oreille fait son effet. Hier, j'entendais, je voyais quelqu'un qui partageait ton emballage, qui expliquait ce que c'était le cacao cru, la nana.

  • Speaker #1

    Un truc gilet.

  • Speaker #0

    En fait, tu vois, les petites fourmis, elles sont à l'œuvre. J'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'entends souvent, ça me fait super plaisir. Et j'ai vraiment envie de... De sortir de moi et d'observer ça comme les adaptogènes sont en train d'arriver pour tout le monde ici et que les gens qui en ont besoin les utilisent. Oui,

  • Speaker #0

    et peut-être que tu vas l'entendre une fois, tu te dis oh, peut-être pas pour moi

  • Speaker #1

    Tu chemines,

  • Speaker #0

    tu te dis ah oui, quand même

  • Speaker #1

    Non, mais c'est ça. Et je préfère ça que le marketing de masse. Je crois qu'il faut être visible. Mais je trouve que c'est vraiment beau que les gens puissent se le passer. Pas comme un secret, mais comme un partage. Bienveillant, tu vois, la boucle est bouclée par rapport à tout ce qu'on s'est dit tout à l'heure. Le fait d'être bienveillant, on est un, on se partage. C'est comme le mycélium et les champignons qui viennent faire un travail considérable en dessous de la Terre pour se connecter les uns aux autres, se passer des infos. C'est ce qu'on fait. Donc si ça peut être ça, c'est top.

  • Speaker #0

    Je pense que la tribu s'élargit et il y a des gens que ça ne sonne peut-être même pas. Donc, c'est parfait.

  • Speaker #1

    Oui, et j'avais envie que le packaging donne assez envie de laisser sur sa table, en fait. Je vois aussi. C'est vrai qu'il y a quand même une envie de créer un objet qu'on a envie de laisser là. Et je crois que ça fonctionne aussi. On me dit souvent que les gens voient un dîner et qu'ils voient le pot et ils se disent Ah, j'ai vu là ! C'est gai, en fait. C'est gai de voir que l'intention est comprise. Tu vois, passer de fille à comprise à grande fille un peu plus comprise.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et est-ce que tu as des rêves impossibles ou des rêves plus concrets que tu voudrais réaliser ?

  • Speaker #1

    Oui, moi déjà j'ai envie de voyager plus. J'ai envie de pouvoir vivre à l'étranger aussi un peu en faisant des voyages et en revenant en Europe. Mais j'ai envie de... plus proche de la nature, de la mer, etc. Donc, ce n'est pas impossible, ça, mais on va voir comment ça peut se faire. Et en fait, non, mon grand, grand projet, qui est un truc que je porte depuis le début, en réalité, c'est lié au voilier, justement. Et ce n'est pas impossible, je pense, mais ça aussi, ça paraît un peu loin encore. C'est de pouvoir ramener les poudres et les plantes par voilier. Et moi, ma grosse envie, c'est de faire une espèce de... université flottante et je reprends le concept de Patrice Franceschi qui est un navigateur, aviateur incroyable qui, comme ça, avec une jonque chinoise, a fait le tour des peuples de l'eau avec des scientifiques, des philosophes, des spécialistes de moteur, de bateau. Et alors, tous les jours, ces personnes venaient apprendre les uns aux autres leurs spécificités et je trouve ça hyper excitant parce que la vie sur voilier, elle est pas facile. C'est une vie où tout le monde a sa responsabilité. Si tu fails, tu mets tout le monde en danger. Et donc comme ça, quelque chose de vraiment très collaboratif. Et puis cette idée d'aller rencontrer des peuples, là typiquement de ramener de manière plus écologique les produits ici avec une histoire, aller rencontrer les producteurs. Après, le monde a changé. C'est de plus en plus difficile aussi de trouver vraiment des petits producteurs. pour des volumes comme les miens, tu vois. Mais voilà, ça, c'est vraiment quelque chose que je pourrais faire et inclure une dimension sociale aussi. Pourquoi pas faire venir des adolescents en réinsertion. Enfin, tu vois, il faut voir dans quelle mesure c'est possible, mais voilà, ça, c'est un grand projet.

  • Speaker #0

    Écoute, je serais... J'aimerais tellement... Moi, j'ai jamais franchi... Ce rêve, ce désir en tout cas, j'ai fait du catamaran avec une amie il y a très très longtemps. Je rêve d'en refaire en fait. Je trouve que comme on n'est pas dans un peuple justement d'eau, c'est très difficile de trouver comment...

  • Speaker #1

    Il y a des écoles de navigation en Belgique quand même qui ont des bateaux, tu vois, en Zélande ou à Newport par exemple. il y en a une qui est loge à la ferme d'Opiliv d'ailleurs et donc tu peux aller on a un abonnement à l'année alors tu peux aller x fois par an en week-end en fait sur le voilier et il y a des personnes qui sont là depuis beaucoup longtemps et qui peuvent t'apprendre plein de choses donc c'est vraiment top et c'est la mer du Nord tu vois qui je trouve être très très critiquée et vraiment mal menée par nous, moi je la trouve perdo je la trouve... Très belle. En plus, elle n'est pas forcément simple à naviguer, donc elle est extrêmement intéressante. On veut commencer. Et ouais, la mer.

  • Speaker #0

    La mer, l'océan. Un tout grand merci. C'était vraiment une période hyper riche. J'espère que les gens s'apprécieront comme vous.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Ciao. Ciao, merci.

  • Speaker #0

    Ne nous quittez pas tout de suite et laissez-vous emporter par la voix d'Isaline. Installez-vous confortablement, fermez les yeux si le cœur vous en dit, ou bien chantez avec elle.

  • Speaker #1

    À très vite. Dreams and new beginnings Streams and waterfalls Mother of the water Mother of our soul Dreams and new beginnings

  • Speaker #0

    Flowing over all,

  • Speaker #1

    flowing over all. Ahou ! Merci. Merci à toi.

Chapters

  • Générique

    00:00

  • Introduction d'Isaline

    00:52

  • Mes voeux jusqu'à vous

    02:03

  • Discussion avec Isaline Tala

    02:13

  • Mantra "Mother of the Water" d'Isaline Tala - Aho Botanicals

    01:09:32

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Description

Dans ce premier épisode de 2025 de Bombo, j’ai souhaité vous faire rencontrer Isaline Tala, d’une sagesse douce et puissante, elle nous emmène à la reconnection à la nature, au sauvage, à la médecine des plantes dont elle nous transmets ce savoir ancestral et ces pratiques avec Aho Botanicals, sa marque de poudre adaptogènes.

Petite fille nostalgique, sensible, connectée à la nature, au corps et au grand tout, elle se sentait seule avec ces puissants talents et ressentis, bien complexes pour son âge.


Après une traversée solitaire jusqu’au Guatemala en voilier, elle incarne cette femme sauvage, puissante, connectée à la magie du monde et des âmes telle Pocahontas. Bien sur terre, elle entreprend de diffuser ce savoir à travers ses cours de yoga, ses consultations et sa marque Aho.


Nous vous invitons en fin d’épisode à vous connecter à l’énergie e l’eau comme une traversée de l’océan et une traversée vers soi. Je vous souhaite une année 2025 aussi puissante et déterminée que peut l’être l’eau que l’on ne sait dompter. Belle écoute


Liens externes ⤵️

Site d’Isaline Tala : https://isalinetala.com

Aho Botanicals et commande en ligne : www.ahobotanicals.com

Photographe : Lindsay Zébier - www.instagram.com/lindsay.zebier.photography


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➡️ Rejoignez la communauté Bombo Podcast sur Instagram : https://www.instagram.com/bombopodcast/


Bombo est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music .. Si vous avez aimé cet épisode, laissez moi des étoiles ⭐ et abonnez-vous pour ne rater aucun nouvel épisode.


Bombo, le podcast, donne la parole à des passionnés, des rêveurs, des artistes afin de créer, questionner et propager la joie ! Le propos de mes invité.e.s n’a pas la valeur d’expertise mais est le reflet de leur vécu, leur liberté et leur intimité. 

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Bombo est une émission créée par Frédérique Scarnière

Générique : Frédérique Scarnière sur une musique composée par Christophe Gérard.

Montage et mixage : Frédérique Scarnière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le monde de Bombo, un monde de bons et de beaux. Ici on écoute nos frissons, nos palpitations, on se délecte de ses sensations et en oeuvre pour les transmettre. Dans cette tribu de passionnés, on danse la vie, on dévore le monde et on croque l'aventure à pleine bouche. Je suis Frédérique Scarnière et je suis moi-même une exploratrice de la vie. Mes invités sont des explorateurs du goût, des chercheurs d'or, des chefs d'orchestre, des artistes, des passionnés. À travers mes mots ou les leurs, je vous invite à voyager avec passion. Bienvenue dans le gargouillis de nos cœurs. Dans ce premier épisode 2025 de Bombo, j'ai souhaité vous faire rencontrer Isaline Tala. D'une sagesse douce et puissante, elle nous emmène à la reconnexion à la nature, au sauvage, à la médecine des plantes dont elle nous transmet ce savoir ancestral et ses pratiques avec Aho. Botanical, sa marque de poudre adaptogène. Petit fille nostalgique, sensible, connecté à la nature, au corps et au grand tout. Elle se sentait seule avec ses puissants talents et ressentis, bien complexes pour son âge. Après une traversée solitaire jusqu'au Guatemala en voilier, elle incarne cette femme sauvage, puissante, connectée à la magie du monde des âmes, tel Pocahontas. Bien sur terre, elle entreprend de diffuser ce savoir à travers ses cours de yoga, ses consultations et sa marque à Aho. Nous vous invitons en fin d'épisode à vous connecter à l'énergie de l'eau, comme une traversée de l'océan et une traversée vers soi. Je vous souhaite une année 2025 aussi puissante et déterminée que peut l'être l'eau, que l'on ne sait donc que t'es. Belle écoute. Bonjour Isaline.

  • Speaker #1

    Hello Frédérique.

  • Speaker #0

    Merci de venir jusqu'à moi ici chez Nomade. Et je suis vraiment contente de pouvoir avoir une conversation toute seule avec toi, parce qu'on s'est rencontré dans un cadre de groupe plusieurs fois et dans un peu plus d'intimité. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup de m'accueillir ici. En plus, cet endroit nomade, c'est un endroit important pour Bruxelles aussi, où l'entrepreneuriat vit, porté par une femme aussi. Donc, merci de nous inviter dans des endroits comme ceci, de faire ce que tu fais, de m'inviter ce matin.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Tu étais intéressée par cette question. Quelle petite fille étais-tu et avais-tu des rêves ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'essayais de me replonger comme ça dans ces mémoires. Et moi, ce que je vois directement, c'est que je suis couchée dans le jardin de mes parents, qui est un très beau jardin avec des grands arbres comme ça. Et je vois le ciel et ces arbres et ces branches et le vent aussi fort. Et en fait, je me rappelle qu'à cette époque, je me sentais seule en fait, vachement seule. dans cette communauté d'humains finalement. Et la nature était déjà vraiment une référence importante pour moi. Et j'y voyais un peu, tu sais, à l'image des Pocahontas comme ça, tu vois, ses signes, ses messages. Et c'est vrai que je me rappelle vraiment de cette petite fille qui a presque déjà envie de revenir dans la nature, ce qui est beaucoup trop tôt pour elle puisqu'elle a encore une enfant, mais qui sait quelque part que la nature et que cette... Cette puissance de vie qui l'habite est là aussi à l'extérieur et qu'il y a un échange. Il y a un échange salvateur qui peut aider aussi dans les moments où l'incompréhension par rapport au rapport humain est là. Et donc, je pense qu'il y avait déjà pas mal de mystères. Je crois que ça n'a pas trouvé écho tout de suite. Il m'a fallu vraiment, vraiment longtemps, finalement, arriver à l'âge adulte même, pour trouver ce chemin-là vers des personnes plus identiques. Mais je me rappelle de ça, en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça doit être quand même... Pas lourd à porter pour une petite fille, mais quand même autant d'incompréhension. Je ne sais pas si tu l'as ressenti comme ça ou tu t'es quand même laissée porter. Comment tu as vécu ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était dur. En fait, je pense que j'avais beaucoup de mélancolie et je crois que ça se ressentait comme ça. Et ça devait être troublant pour mes parents et mon entourage. Aussi, comme je ne comprenais pas tellement. Et c'est au-delà des mots, de la façon dont les gens se comportaient, c'est aussi vraiment une question de vibration. Je le sens maintenant comme je suis très sensible. Je le comprends comme ça maintenant. Au final, il m'a fallu vraiment beaucoup d'années d'adaptation finalement ou de recul. Et ça n'a pas été facile, c'est vrai, parce que c'était des essais-erreurs tout le temps. Voilà. Et avec une extrême sensibilité qui n'était pas forcément partagée aux comprises. D'ailleurs, on en parlait beaucoup moins avant. J'aime pas les cases, mais les hauts potentiels, tu vois, genre des types de personnalités qui fonctionnent un peu de manière atypique. Et c'est vrai que du coup, c'était une forte solitude et une forte incompréhension de pourquoi je suis là.

  • Speaker #0

    Parmi cette folie un peu de...

  • Speaker #1

    Oui, et puis moi, je participais aussi aux conflictuels, puisqu'en fait, parfois, c'est la seule façon... qu'on a de partager ou de créer un lien avec l'autre, en fait, de créer du mouvement, en fait, comme je dis aussi, qui est généralement, je pense, positif à terme. Mais au moment même, ce n'est pas facile, puisque à nouveau, si la réponse de l'autre côté n'est pas... Enfin, elle est faite au mieux possible, en fait, mais si elle n'est pas forcément adaptée non plus, ça peut devenir compliqué. Voilà. Et donc, en fait, c'est ça. Je pense que c'était compliqué. Et ça fait beaucoup de bien d'avoir du recul, mais d'avoir rencontré des personnes incroyables aussi. Mes parents jouaient un rôle aussi, même si du coup, ils avaient les deux visages comme ça dans le rapport pour grandir. Mais j'ai vraiment eu la chance aussi d'avoir des personnes qui ont pu m'aider dans ce chemin.

  • Speaker #0

    C'est beau parce que je trouve que c'est aussi un message justement à tout... petite fille ou ses êtres, ils se demandent bien qu'est-ce qu'ils font ici, en fait. Et je me dis que d'imaginer ta petite fille devant toi et lui dire, en fait, tout va bien se passer, c'est beau aussi comme... C'est pas un message d'espoir parce que c'est bien plus que ça, mais...

  • Speaker #1

    Oui, mais ça fait beaucoup plus de sens maintenant. Et c'est marrant que tu pointes ça aussi parce que j'explique tout ça, je sens que mon ventre se contracte un peu parce que c'est quand même... Voilà, important, ça rappelle des choses. Et puis là, du coup, je laisse mon ventre se réouvrir, je sens ma petite fille dans mon ventre qui prend plus de place. Et je me dis que c'est vraiment ce que j'ai envie de lui transmettre, en fait. Que l'hypersensibilité ou la sensibilité, c'est beau, c'est nécessaire aussi, on en a besoin. Et que l'entourer de force aussi, et d'outils. et d'amour vraiment, et de compassion. Et mon compagnon est très fort là-dedans. Donc c'est vraiment chouette. Je pense qu'on va pouvoir accompagner cette petite personne, peu importe qui elle est au final, parce qu'elle ne sera peut-être pas aussi sensible. Mais en tout cas, effectivement, je pense que si je devais me parler à l'époque de maintenant, je... J'apporterais beaucoup de douceur et de dire que c'est un jeu, en fait. Et ça aussi, il m'a fallu du temps à comprendre. Et c'est la façon dont je veux fonctionner, moi, aujourd'hui, maintenant. C'est que c'est juste un terrain pour grandir, pour explorer. Et dans mes cours de yoga, c'est vraiment ça que je partage souvent. Je dis vraiment à ce moment de la prière, de la gratitude, de ce qui est et de ce qui est difficile pour et qui est là pour qu'on grandisse. Et d'être vraiment dans ce remerciement. Moi, je trouve, et j'y arrive. pas du tout tout le temps, mais quand j'arrive à être dans ce shift-là, quand quelque chose de compliqué se passe, ou une incompréhension, de se dire juste, en fait, c'est là pour grandir, tu vois. Il y a un shift, il y a une sorte d'humour qui se met là en place, et je pense que faire ça, ça peut rendre la vie plus douce et aider à traverser plus facilement.

  • Speaker #0

    C'est vrai de imaginer un peu notre histoire et le monde comme un grand plateau de jus. Et de... En fait, oui, il y a des étapes pour aller vers... Je ne sais pas quel peut être l'objectif de chacun, mais c'est vrai que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et que c'est là tout le temps, en fait. C'est là tout le temps. Et c'est ça, peut-être, un objectif, mais peut-être juste l'objectif, c'est d'être là et de survivre à soi-même, puisqu'il n'y a que maintenant qui existe. Et donc, en fait, jouons, quoi. Let's play. Oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Merci.

  • Speaker #0

    Tu me parles justement que tu étais déjà très, très connectée à la nature petite. Et comment aujourd'hui, tu as réussi à révéler cette passion, même pour la médecine ancestrale, pour en fait juste recréer ce lien à la nature ? Quelles petites étapes tu as dû traverser ? Ou en fait, ça a été peut-être une grande révélation un jour. Comment tu es arrivée où tu es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Mais donc la nature, en fait, à l'époque... quand je me souviens, j'essaie de me souvenir. En fait, moi, j'avais l'impression que tout le monde avait ce rapport-là à la nature, en fait. Quand les gens regardaient le ciel, ils trouvaient ça incroyable. Quand ils regardaient la nature, il y avait comme ça, cette présence en fait, toute claire. Pour moi, c'était logique et c'est ça, du coup, peut-être la difficulté de me rendre compte, en fait, pas forcément. Ou pas comme ça, en tout cas. Et puis, du coup, voilà, l'adaptation, l'école. Et puis, moi, le théâtre m'a vachement reconnectée à prendre sa place. Bon, ce n'est pas encore tout à fait la nature. Mais... Comme la nature, c'est aussi, je crois, être bien dans son environnement. Ça, ça m'a donné quand même, je pense, une possibilité de retrouver un peu plus ma place. Et de jouer, après moi, le jeu me faisait peur parce que j'étais tellement dans les rôles que j'avais peur de ne pas pouvoir en sortir, tu vois. Et c'est pour ça que je n'ai pas continué dans cette démarche-là. Parce que mes profs m'avaient dit, continue de bosser, tu pourrais vraiment en faire une carrière. Et en fait, moi, c'était trop intense. J'habitais les personnages. Tu sais, chaque personnage a toutes les caractéristiques que nous on a, aussi positives que négatives, mais parfois c'est très troublant, tu vois. Et donc bref, il y a eu cette étape-là quand même. Et puis c'est vrai que j'ai eu la chance de partir en Thaïlande après Mareto pour un projet d'aide à la communauté. Là, ça m'a reconnectée au voyage et à la nature certainement. Donc voilà, le voyage m'a reconnectée à la nature. Puis je suis rentrée et là, j'étais à l'université. Et là, je n'étais pas du tout connectée à la nature, en fait. Donc, ça a été... Tu sais, on dit souvent qu'il y a une absence, il y a comme un peu un down, ou un vide avant le mouvement. Tu vois, comme une rétention avant le mouvement à nouveau. Je pense que c'était un peu ça, même si j'ai appris beaucoup de choses là-dedans. Mais c'est vrai qu'il y a eu un besoin, après quelques années de travail, après l'Unif, où j'étais quand même toujours dans ce truc de... Je dois trouver un job normal, classique. Et encore, je n'étais même pas tout à fait dans un truc classique, en fait. Mais, je dirais qu'après quelques années, j'ai eu besoin de partir, quoi. Et de partir à l'étranger. Et j'avais reconnecté depuis quelque temps avec l'eau, que j'ai toujours adoré. Et c'est vraiment parce que ma petite fille va être poisson aussi. Donc, il y a quand même un truc comme ça qui va revenir à l'eau. Et je naviguais à ce moment-là, en fait. Voilà, je naviguais. le week-end, en voilier. Et puis, une amie m'a dit, mais comme tu veux partir en voyage, tu vas aller faire ta formation de yoga au Guatemala, va en voilier. Et en fait, il y a des convoyages qui existent, d'ailleurs. Si quelqu'un qui a autant envie de faire ce voyage un jour, n'hésitez pas à me contacter ou à regarder sur Internet. C'est vraiment un beau, une belle façon d'aller voyager. Et là, ça a été le boom absolu de liens. Avec la nature, vraiment, la mer. Oui, la force et puis la puissance, c'était traversé plein d'étapes émotionnelles aussi. Oui,

  • Speaker #0

    j'imagine.

  • Speaker #1

    Parce que c'est 18 jours en mer, et nous on a été encore vite, mais 18 jours en mer sans voir le bord en fait. Donc c'est vrai que c'est fascinant. Et puis Guatemala, la nature, et puis la reconnexion aux plantes aussi, il y a des cérémonies de plantes. Et là, en fait, la dimension du yoga, de la spiritualité, de la nature, tout ça s'est rejoint. Et en fait, j'ai retrouvé ce lien d'enfant.

  • Speaker #0

    Que tu avais quand tu étais allongée dans l'herbe chez tes parents.

  • Speaker #1

    Vraiment, oui. En fait, j'ai retrouvé ça et j'ai des frissons quand j'en parle parce que je me considère super chanceuse d'avoir pu reconnecter avec ça. Je me suis vraiment rendue compte que j'avais... oublié quoi et que et peut-être que c'est même des choses avec lesquelles j'étais pas forcément arrivée sur terre pour plein de raisons contextuelles mais ça va ça m'a redonné une sensation tellement profonde de 1 de on est ensemble de voir et je suis à nouveau je suis pas tout le temps dans cet état d'esprit parce que je suis humaine et que j'ai plein de chemin à faire encore aussi et aussi c'est pas oui ça serait même pas humain je pense de le vivre complètement, ou alors il faut être un moine. Et encore le moine, il a sûrement des distorsions dû au fait qu'il est humain. Mais en fait, ouais, so grateful. C'est magnifique.

  • Speaker #0

    Et comment tu as, je me dis, pris la décision déjà d'arrêter ces études ? Je ne sais pas si tu as arrêté.

  • Speaker #1

    Non, en fait, j'ai continué, j'ai fait sociologie, anthropologie. C'était ensemble à Saint-Louis. Et puis j'ai fait un double bac en Sciences Po à ce moment-là, parce que j'avais envie de faire plein de choses. Et puis, j'ai fait Solvay en économie parce que j'avais envie de faire de l'entrepreneuriat social. Social entrepreneurship, c'est moi qui ai fait le news avec la finance éthique et tout ça. Je trouvais qu'il y avait vraiment du sens à créer de l'impact tout en créant. de la valeur financière. Et pour la première fois aussi dans ma vie, ça faisait sens. Je me disais, OK, on n'est pas juste là pour, en fait, tu vois, faire des enfants, acheter une maison. En fait, je comprenais, je ne voyais pas l'intérêt dans ce mode de vie-là.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. C'est vrai que c'est fou, si jeune, d'avoir déjà eu ces élans-là, je trouve. C'est beau.

  • Speaker #1

    Mais c'est des personnalités, je suppose. C'est vraiment... C'est vraiment ça. Mais c'est vrai que c'est à 18 ans, je pense, oui, cette dimension d'entrepreneuriat social. Je me dis, waouh, c'est ça en fait. Let's do it.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu as créé la marque AO.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et je trouve que c'est, en fait, j'apprécie que ce n'est pas le résultat parce qu'il y a simplement encore plein d'autres choses que tu vas développer, mais que c'est un prémice de... Cette connexion à la nature et à ces peuples-là d'ancestrales qui... Je ne sais pas comment tu as découvert ça et comment tu as imaginé que ça puisse venir jusqu'à nous ici en Europe, en Belgique. C'était fabuleux. Je ne sais pas si les racines et tout ce que tu as dans ta magie un peu... Enfin voilà. comment tu fais pour... C'était très naturel, en fait. Je ne me sens c'est rien. Mais que, voilà, tu as eu quand même cet élan de dire, en fait, je veux soigner, certainement par les enseignements que tu as eus au Guatemala, mais je veux soigner les gens par d'autres techniques. Et je trouve ça fabuleux d'y croire. D'avoir franchi ces étapes jusqu'à créer ta marque ?

  • Speaker #1

    Mais ça prend vraiment, en fait, comme ça. Parfois, j'en parle avec des personnes qui me disent Ah, j'ai envie d'entreprendre, mais je ne sais pas encore trop dans quoi. Et je me souviens, moi, d'avoir eu cette pensée, évidemment. Et en fait, je vais dire ce que tout le monde a dit, qui a créé quelque chose au final, c'est car au moment, ça te prend Et c'est comme, il y avait un très beau livre aussi sur la créativité qui disait que les idées, c'est comme des lucioles qui sont autour de toi, tu vois. Gilbert, chance. Oui, voilà. Et ça, je disais, parce que j'étais quand même intéressée par le yoga avant de partir à l'étranger. Et tout ça, je commençais à un peu m'intéresser à tout ce développement personnel. Et c'est vrai qu'il disait que les idées, c'est comme des lucioles qui t'arrivent. Elles viennent te voir une fois, deux fois, trois mois. Et si tu ne sais pas l'entendre. ou la voir, et ce n'est pas grave, elle va voir un autre humain, parce que l'idée, elle veut se développer. C'est pour ça qu'on a des idées qui se développent en parallèle, même dans différents pays, où il y a des choses qui se passent comme ça, parce qu'il y a une envie vraiment de réalisation aussi. Et donc au final, moi je pense que ce qui a vraiment... J'étais intéressée par l'herboristerie, j'avais commencé une formation avant de partir en voilier, donc ça c'était déjà là. Mais je n'arrivais pas vraiment à la terminer. C'était me remettre devant un bureau. Comme je t'ai dit, je n'ai pas vraiment un cerveau qui fonctionne de manière typique. Donc, la concentration, ce n'était pas facile. Et puis, j'ai eu cette connexion aux plantes très, très forte dans la réserve du Nemi au Nicaragua. Et en fait, là, j'ai vraiment eu l'envie de partager des plantes qui allaient pouvoir éveiller la conscience. Et peut-être de manière un peu plus forte que... la camomille, la lavande, le romarin, des plantes que j'adore en Belgique, qui sont incroyables, mais qui, je trouve, ont plus travaillé de manière vraiment douce. D'ailleurs, c'est plus des plantes naturelles douces, voilà. Et je trouve que ça apporte un super bon support. Ça peut être fort pour les personnes qui sont très sensibles, mais je crois que pour la plupart des gens, ça reste très doux. Et donc, je me suis dit, on ne peut pas offrir des plantes trop fortes non plus pour les gens. qui ne veulent pas vivre des expériences trop intenses. Et donc, est-ce qu'on peut proposer quelque chose qui va être plus fort que les plantes communes qu'on connaît ici et qui va remplacer certains médicaments forts aussi, tu vois ? Et donc là, quand je suis rentrée, j'ai fini ma formation d'herboristerie. Et en fait, cette réflexion dont je te parle là maintenant, c'est moi qui pense après, parce qu'à ce moment-là, j'étudie mon herboristerie. Je développe un autre projet de boxe avec des produits éthiques locaux. Et je suis crevée, en fait, de ce boulot. Je lance mon activité, mais je ne gère pas bien mon temps de travail. Et là, quelqu'un me parle de l'ashwagandha, tu vois, que je n'arrivais pas à dire. En fait, je n'arrivais même pas à dire ce mot. Je fais OK, bon. Et je vais chercher des gélules d'ashwagandha à la pharmacie. Et après dix minutes... Et c'est un peu le discours très commercial, mais c'est juste vrai. Après dix minutes, mon état mental et physique avaient changé totalement. D'un rire. Donc, quoi que si quelqu'un était un peu anxieux, je te disais... Là, j'étais en première note, je pense, j'étais vraiment... Je n'arrivais plus à réfléchir, j'étais burnt quoi. Et je prends cet ashwagandha après dix minutes, je me souviens encore. Je me dis Ok, je vais prendre le tram pour aller chercher les trucs. Là, je fais ma tout doux. C'était beaucoup plus clair. Et là, je me suis dit, OK, c'est incroyable, il faut que les gens sachent. Et je me souviens que les gens venaient chercher les box chez moi et que j'étais déjà complètement en train de pitcher le projet en disant, regardez, j'ai acheté des bouquins sur les adaptogènes, est-ce que c'est ça ? Et je me suis dit, voilà. Et donc là, j'ai regardé ce qui existait dans le monde. J'ai réalisé que ce n'était pas du tout connu chez nous encore et que ça méritait aussi vraiment d'être compris de manière holistique. Et dans une utilisation ludique, donc la dimension de poudre, c'est là aussi, tu vois, de venir ajouter à son alimentation, de le faire soi-même, d'avoir le rituel. Et c'est là que tout s'est imbriqué. Comme je disais tantôt, parfois, c'est juste, ça te prend, ça m'a pris, ça m'a plus quittée.

  • Speaker #0

    Ça a fait de propager, entre guillemets, la bonne parole, mais presque. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et ce qui est magnifique, je trouve, c'est que si on veut écouter, parce que je crois que c'est vraiment là pour tout le monde, peut-être pas tout le temps, mais à plein de moments, On peut être messager et passer comme ça, se passer, et on le fait tout le temps en fait, se passer les uns aux autres des sagesses, des bonnes nouvelles, des tips. Et il y a des gens à qui ça ne convient pas du tout, tu vois, qui ne veulent pas en parler. Et c'est très bien, ce n'est pas le chemin, ce n'est pas pour eux.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça vient peut-être pareil.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    sans forcer en fait. Donc tu as fait ta pratique yoga au Guatemala ? Et puis tu es allée au Nicaragua ? C'est dans la même période ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis partie en voilier. Et puis j'ai fait ma formation au Guatemala de yoga de un mois. Et puis après ça, je suis partie visiter une amie qui a une très belle réserve naturelle au Nicaragua où elle préserve la nature, où ils replantent des arbres. C'est fabuleux. Et là, j'ai rencontré le monde des cérémonies, comme ils en proposent, tu vois, là-bas depuis très longtemps. Des cérémonies de reconnexion aux plantes, à la nature et de reconnexion et de nettoyage à soi. Et moi, ça a été une étape fondamentale de ma vie, de vivre ces étapes-là et de redécouvrir la force du collectif aussi. Ahou, ça veut dire je reconnais, je vois. Je comprends, mais pas dans un mode intellectuel. C'est vraiment, oui, je vois, I acknowledge. Et donc, on dit ça pendant les cérémonies. En fait, il y a souvent peut-être un tour de parole où quelqu'un dit quelque chose, son intention pour la cérémonie. Et tout le monde dit Ahou ou Ahou ici. Et donc, en fait, quand je suis rentrée, c'était pour moi évident que ça serait Ahou. Ah oh, je trouve ça... Oui, même encore quand je l'entends dire, ou tu vois, je le partage, c'est doux, quoi. Et le namasté, en yoga, il veut dire ça aussi. C'est un bonjour, mais c'est vraiment aussi I see you en fait. Et je trouve que...

  • Speaker #0

    C'est beau, parce que entre êtres humains, en fait, on... Je pense qu'il y a des gens qui se connectent de cette manière-là, mais on a tendance à... Même ses proches amis, parfois, à... pas les voir comme on pourrait en fait. Il est temps de remettre ça en lumière.

  • Speaker #1

    Il y a ce truc en anglais, c'est un apologétique. Tu vois, il y a un truc où tu ne t'excuses pas. Je ne sais pas si c'est ça que tu veux dire, mais tu vois, d'être soi, d'être authentique et de le faire, mais tu le fais avec tellement de bienveillance et tu vois, avec une intention tellement pure que... Moi, je connais même plus, j'ai l'impression que je connais vraiment rarement encore ce rejet ou cette question que l'autre a, tu vois. Ou alors, en fait, ça parle tout le temps de la personne, tu vois. Ça parle tout le temps d'elle, au final. De ça gêne à elle, de ça. Et voilà, moi, je trouve que c'est top parce qu'on peut vraiment s'entourer de manière proche de personne comme ça. Et je crois que dans la vie aussi, il y a un espèce d'écrémage qui se fait, tu vois. Parfois, on n'évolue pas. de la même façon avec les personnes. Je trouve que c'est hyper important. C'est un truc que je dirais pour revenir au tout début à la petite fille aussi. C'est vraiment, on peut côtoyer tout le monde. Comme ça. Mais c'est tellement important de passer la plus claire de son temps avec les personnes qui nous nourrissent vraiment. Et quand on a un enfant, ce n'est pas facile, certainement, mais d'être attentive déjà, tu vois, de quelle vibration on est proche, d'essayer de... Et avec le reste, prendre de la distance, parce que c'est pour une raison, mais ce n'est pas obligé d'être près de soi tout le temps, et en soi, tu vois, en fait.

  • Speaker #0

    Tu as raison. Mais c'est tellement challengeant aussi au quotidien. De dire, en fait, ça lui appartient, je ne veux pas.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas tes limites, non ? Oui, oui, oui. Moi, j'ai l'impression que c'est vraiment, après les années d'expérience, dire mes limites, elles sont là. Et je sais que certaines personnes peuvent trouver que je suis dure parfois. Mais en fait, j'essaie de le dire avec le plus de douceur possible, mais c'est hyper clair pour moi ce que je veux et ce que je ne veux pas. En fait. Et je fais des choses maintenant qui me font du bien. D'abord, et sans être égoïste, évidemment, je peux trouver des compromis. Mais si, je te donne un bête exemple, je propose une activité, tu vois, à un groupe de personnes, tout le monde est d'accord sauf une personne. Avant, j'aurais tout fait pour changer les plans, pour me couper en quatre, pour que sept personnes soient contentes, ou même, disons, deux personnes sur cinq, tu vois, même plus qu'une. J'aurais tout fait pour, ou ça m'aurait mis mal à l'aise, tu vois, de prendre la décision que j'avais prise de base. Mais en fait, à partir du moment où tu as une majorité de personnes qui sont OK, et disons que même, imagine qu'il n'y ait qu'une personne qui soit OK sur les cinq de venir avec moi et de faire la même chose que moi. Je le fais maintenant, tu vois. Je veux dire, alors, vous pouvez proposer autre chose. Et si ça se combine, c'est génial, en fait. Mais c'est juste que moi, maintenant, je ne vais plus passer mon temps à...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas trop.

  • Speaker #1

    Non. Parce qu'en fait, ce n'est pas possible. Et je trouve que quand l'intention vient de soi, et qu'à nouveau, s'il y a l'intention, par exemple, de rassembler ou de proposer quelque chose qui est chouette, tu n'as pas envie de commencer à rendre les choses compliquées. Sinon, ce n'est plus chouette, en fait. Et ce n'est pas être égoïste, parce que parfois, les gens pensent comme ça. Alors, tu décides tout comme tu veux. Non, c'est juste que moi, je viens avec une idée. Toi aussi, tu peux venir avec une idée. Moi, elle sera reçue. Donc, tu vois, pour moi, c'est vraiment cette question de boundaries. C'est juste de mettre ses limites et de le faire à nouveau de manière unapologétique. Tu vois, vraiment, c'est comme ça. Et je trouve que ça perd de sa magie. Et ce n'est pas personnel.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est sûr.

  • Speaker #1

    En fait, vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    et ça perd de sa magie et de son élan. Et quand, en fait, tu dois tout après combiner, les agendas de l'un et de l'autre. Non, en fait, tu as une spontanéité de proposer quelque chose. Et en fait, c'est comme des idées, en fait. Vous la prenez ou pas, en fait ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Mais c'est un choix. Et il faut l'assumer. Et c'est vrai que tu parlais peut-être de ça aussi, en disant, parfois, c'est pas facile, socialement, d'assumer ça. Et c'est vrai, peut-être, parfois, que ça l'est pas. Mais je trouve, moi, en tout cas, là où j'en suis, que c'est plus difficile d'accepter quelque chose que je veux pas et de vivre avec, plutôt que l'inverse, tu vois ? Parce que quand t'es alignée, tu sais pourquoi tu l'as fait. Tu respires et tu te demandes pourquoi. T'as du mal avec le fait que les gens soient tristes, cause de toi, alors que c'est pas toi. Tu vois ce que je veux dire ? Cuit de la culpabilité, est-ce que tu peux nettoyer un truc par rapport à ça ? Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    ce que tu veux... Tu le fais et justement, tu as pris l'aide-vent, tu vois. Oui,

  • Speaker #1

    non, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Le plus important, c'est d'être bien, vraiment bien avec ses décisions. Ce que je dis, je l'ai entendu mille fois déjà, mais en fait, quand tu le vis, ça a une empreinte vraiment différente.

  • Speaker #1

    De toute façon, tu as des répercussions quand tu acceptes des choses que tu ne veux pas. Tu as du mal à... En fait, qui vont contre tes limites, comme tu dis. Il y a toujours un retour de bâton. Mais oui.

  • Speaker #0

    C'est un mauvais calcul, en fait. C'est un calcul à court terme que je peux comprendre. Moi, je ne veux plus jouer à ce jeu-là. Puis, on disait, en fait, il y a plein de jeux. Il y a plein de jeux. Tu ne peux plus dire à quel jeu tu joues.

  • Speaker #1

    Il est réglé.

  • Speaker #0

    Je n'ai plus envie. J'ai plus de temps pour ça. Je n'ai pas envie. Oui, ça va.

  • Speaker #1

    Justement, là, j'allais parler de Ayurveda. Mais j'ai vu que tu étais en formation. Donc, je ne sais pas si c'est un sujet déjà... Je pense. Oui. Oui, c'est un sujet dans ton monde depuis longtemps. Mais là, tu te formes plus en profondeur, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, l'Ayurveda, je l'ai découvert avec le yoga, quand j'ai fait la formation. Enfin, j'ai entendu parler d'Ayurveda. Il n'y avait pas de module spécifique sur le sujet. Mais c'est vrai qu'en m'intéressant au yoga en soi, j'ai compris que les asanas, donc le physique comme nous, on l'entend généralement en Occident, donc les postures en fait, sont vraiment qu'une des huit dimensions, ou eight limbs, tu vois, du yoga en soi. Enfin, du yoga comme philosophie de vie, en réalité. Et la Ayurveda, c'est vraiment une façon de concevoir la médecine, ou le rapport finalement à l'entretien de soi et à la conservation de soi. Mais donc, ça comprend toutes les dimensions de la vie. En fait, l'alimentation, on va le dire, comment tu soignes ton énergie, toutes les fonctions du corps, l'utilisation des plantes aussi, pour la longévité. Le mouvement, évidemment, avec les asanas qui sont plastiques. La voix aussi très fort, l'utilisation des cinq sens. Enfin voilà, en fait, il y a plein de choses et je me suis dit, oh, mais c'est un monde. Et en fait, moi qui avais du mal à mettre du sens, tu vois, quand j'étais plus jeune, comme je te dis, par rapport au monde, tout d'un coup, ça a vachement fait sens parce que c'est beaucoup plus rituel, sans être trop lourd, tu vois. Il y a une série de choses que tu peux faire très sain pour nettoyer ton corps au quotidien. Et en fait aussi, c'est un prisme et une façon de voir le corps, l'esprit de manière entière. Et aussi de pouvoir prendre des décisions en temps réel pour alléger les symptômes ou guérir les mini-symptômes que tu as, qui, s'ils s'accumulent, mènent aux maladies, tu vois. Mais cette façon de voir les choses me convient à moi, en tout cas, beaucoup plus qu'une médecine occidentale super importante, mais qui va dire on guérit le symptôme quand il est là. Là, on peut anticiper.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a plein de choses à, justement, comme tu dis, anticiper. Et heureusement, je trouve que ça arrive tout doucement d'aller voir des gens en prévention.

  • Speaker #0

    Oui, pour être dans un bon maintien de soi. Et on parle souvent de la médecine chinoise traditionnelle aussi, qui, tu vois, dans les médecins, c'est vrai, en font payer comme ça. Je crois que ce qui se passe, c'est que tu... Oui, tu payes ton médecin tout le temps, que tu vas voir régulièrement pour savoir si ça va. Et puis, le jour où tu es malade, du coup, tu arrêtes de le payer. Et il doit te guérir, parce que c'est-à-dire qu'il a mal fait son travail. Puisque son travail, c'est... de te maintenir en équilibre. Je ne savais pas que ça se passait comme ça. Et en fait, il parle vraiment comme dans la Ayurveda, des éléments. Tu vois, donc le feu, l'eau, l'air. Il y a des choses qui sont un peu différentes, mais globalement, c'est un peu le même esprit. Et de dire que tout autour de nous, que tout en nous, que tout ce qu'on consomme aussi est un ajout d'éléments où finalement... l'élément qui va diminuer, si tu veux. Et donc, l'idée, c'est toujours de comprendre cet équilibre-là pour pouvoir, en temps réel, rester en bonne forme. Et ce que j'adore avec la Ayurveda, c'est que du coup, ça te donne le pouvoir de comprendre. Quand j'ai un symptôme, je sais que c'est ça et je sais quels sont les antidotes. Et j'ai compris ça, j'ai réalisé ça. Oui, et là maintenant, j'ai pris une formation au Collège de Californie qui est assez pointue. Et c'est top parce que c'est vraiment détaillé. C'est vraiment précis. C'est une façon complètement différente de voir le corps avec des tissus, des sous-tissus dans un autre langage aussi. C'est un travail cognitif pour moi. Mais je sens que c'est... Et il y a déjà plein de praticiens en Europe, mais je pense que ça va vraiment aussi être intéressant d'en parler plus.

  • Speaker #1

    L'eau de médecine.

  • Speaker #0

    Et que tout soit ça complémentaire au final. La médecine actuelle est fabuleuse pour plein de choses. C'est juste rajouter la dimension d'anticipation et au quotidien, et que les gens puissent vraiment à nouveau comprendre. Tout à l'heure, hors micro, on parlait du sucre qui excite le système nerveux central. Il y a encore plein de gens qui lèvent les yeux au ciel quand je parle de sucre raffiné. Mais c'est dingue, il faut que les gens testent, vraiment d'arrêter pendant un temps et puis de reprendre et de voir ce que ça leur fait. De recommencer peut leur faire prendre conscience de choses, et notamment avec les enfants, comme tu le disais aussi, l'activité nerveuse quand on a pris du sucre ou pas, ça change énormément. Et d'apprendre qu'il y a des moments dans la journée où c'est préférable. Et que craquer, c'est bien, mais qu'en fait, on peut avoir une ligne directrice plus globale. Mais je pense que ça arrive. Je pense qu'il y a plus de gens qui en parlent comme toi aussi, qu'on a envie de partager un mode de fonctionnement qu'on fait aussi, qu'on applique pour nous-mêmes. Et ça, je pense que c'est fondamental. On dit souvent qu'on a un bon exemple quand on l'est justement, pas en le disant, mais juste en montrant. Et en étant bien. Et aussi, je voulais juste rebondir sur le fait qu'en Ayurveda, on considère que tout ce qui est congelé ou réchauffé a perdu de la vie. Et parfois, on n'en contient plus du tout. Et donc, il y a la stringente nutrition classique chez nous. On dit que c'est très bien de congeler parce que ça préserve les choses. Certainement, peut-être d'un point de vue nutritionnel, je dirais juste ce qu'on en connaît. Mais en fait, l'Ayurveda, elle nous indique vraiment qu'il faut que les choses soient fraîches. Je sais que ce n'est pas facile pour tout le monde, mais je pense qu'il y a peut-être moyen quand même de s'organiser un maximum pour cuisiner juste avant, des choses simples, comme tu disais tout à l'heure aussi. Plutôt privilégier la qualité que la quantité et d'être comme ça. Parce que le batch cooking, ça a l'air incroyable. En soi, je me dis, quand j'aurai sept enfants et puis deux enfants, ça va sûrement me rendre la vie. Mais en fait, quel intérêt pour moi de donner... préparation à mon enfant quatre jours après l'avoir préparé s'il n'y a plus de vie dedans.

  • Speaker #1

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Mais c'est juste pour remplir l'estomac, du coup. Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Et donc, du coup, on passe complètement à côté, quoi, en fait. C'est sûr. On passe complètement à côté. Et donc, comment on peut adapter, tu vois, nos rythmes de vie et arriver à être dans ce truc de préserver la vie au maximum ? Parce qu'en plus, le légume et le fruit, il a déjà fait un chemin considérable la plupart du temps. Donc, tu vois, en plus, il doit être au frigo après avoir été préparé. Mais en fait, c'est ça que j'adore avec la Ayurveda, c'est que quand tu réfléchis deux secondes, tu te dis, mais oui, ça n'a pas de sens, en fait. Tu vois, c'est comment on peut intégrer ça le plus.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous expliquer, pour les gens qui ne connaissent pas du tout ce que c'est que la Ayurveda, juste un petit résumé ou ce que tu as envie de nous dire dessus ?

  • Speaker #0

    Oui, alors la Ayurveda, c'est la science de la vie, on dit. Donc, c'est vraiment... Une science, donc vraiment un ensemble de fondamentaux, finalement, qui permet de comprendre la vie à nouveau de manière holistique. Et pour les humains, la Ayurveda est super utile parce qu'elle nous permet vraiment d'avoir une vue 360 sur notre façon de vivre. Et alors, en concret, c'est des choses très pratiques à appliquer au quotidien pour rester en équilibre. Et donc, il y a toute une, je ne dirais pas une méthodologie, mais plutôt une façon. de comprendre l'être humain avec des types, finalement, tu vois, qu'on appelle les Ausha, qui sont des énergies qu'on a tous. On a tous ces trois Ausha qui sont des énergies fondamentales du corps, tu vois. Il y a l'air, il y a la terre, il y a l'eau, le feu. Et donc, au final, cette répartition est unique. Mais on a quand même pu faire des types, tu vois, pour qu'on puisse quand même cibler là où on se trouve. Et alors, en fonction de ces proportions d'éléments qu'on a dans le corps, à la naissance, mais aussi en évolution, donc il y a des mots différents comme ça qui sont utilisés, eh bien, on peut voir quel élément nous manque ou quel élément on a un surplus. Et donc, pour te donner un exemple, pizza, par exemple, c'est une énergie de feu. Il y a de l'eau aussi, mais c'est surtout le feu. C'est quand on a des rougeurs, c'est quand on a beaucoup d'inflammations dans le corps, quand on est en colère par exemple aussi, quand finalement on a une digestion trop rapide par exemple, tu vas prendre le diarrhée, ce genre de choses. Voilà, ça c'est des symptômes PITA par exemple. Et en fait, la Ayurveda va nous donner un tas de tips et d'antidotes pour que ce PITA revienne à son niveau normal. Et donc, du coup, on va consommer plutôt du froid qui est l'opposé. On va voir quelle saison. on est aussi, parce que si c'est une saison, puisque comme je disais tantôt, comme pour la médecine chinoise traditionnelle, tout autour de nous, dont les saisons, c'est aussi un élément en particulier, de voir si c'est parce qu'on est en saison PITA qu'on a plus de PITA, et si oui, alors là, est-ce qu'on ne peut pas adapter en fonction et donc anticiper même un peu les saisons à l'avance, etc. Donc voilà, c'est vraiment... C'est vraiment des archétypes comme ça, qu'on peut vraiment, je trouve, assez facilement intérioriser. Ce n'est pas trop complexe. Ça peut être très complexe, mais ça peut aussi être assez simple. Et vraiment d'avoir le réflexe mental de se dire, tiens, j'ai une fatigue chronique, là je le sens, ça commence. Qu'est-ce que je mets en place, tu vois, d'un point de vue nutritionnel ? Et vraiment comme ça, chez soi, de consommer plus de certains aliments. de faire plus d'attention à sa routine de dodo, de diminuer le sport. Parfois, les sports sont trop intenses aussi, ça nous épuise, tu vois, le mouvement important. Mais quand c'est too much, ça t'épuise, ça vient créer trop d'air, par exemple. Si ton vata, qui est la dimension d'air, qui est asséchante, qui est froide, elle est encore surstimulée, il y en a encore moins. Et donc, en fait, t'es encore plus fatigué. Et donc, à ce moment-là, t'as besoin de faire du yoga doux, t'as besoin de faire de la relaxation, ou de marcher, en fait, simplement. Donc voilà, c'est vraiment une super grille de lecture, je trouve, de soi, et surtout une liste d'antidotes à appliquer.

  • Speaker #1

    Qui ne sont pas non plus... c'est des choses simples.

  • Speaker #0

    C'est hyper simple. La plupart du temps, c'est vraiment comme une scène. C'est pour ça que parfois, les gens sont là, ah oui, mais je sais. Oui, mais est-ce qu'on le fait ? Tu vois, la plupart du temps, non. En fait, on continue à boire des boissons glacées, à boire de l'eau froide. Là, typiquement, par exemple, en période comme maintenant, on va avoir envie de... prendre des trucs chauds. Et il y a des gens, évidemment, les gens boivent de la soupe et des choses chaudes, mais il y a encore vraiment ce truc de j'ai de l'eau glacée au resto, je suis OK, j'en prends. Alors que ça diminue, il faudrait de l'eau tempérée, par exemple. Ça paraît débile, mais ça va vraiment permettre de stabiliser la digestion. Tu vois, donc c'est en fait apprendre vraiment à connect the dots et de voir pour soi, en fait, qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas, faire des essais-erreurs et puis garder cette ligne directrice. tout en craquant de temps en temps, parce que craquer, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la partie des plaisirs, même si on sait les effets, évidemment.

  • Speaker #0

    Oui, mais là, on est conscient des effets. Tu vois, moi, c'est ça que j'aime bien. C'est que quand je craque, maintenant, je sais que je vais être un peu plus fatiguée, un peu plus anxieuse, ma digestion ne va pas. Tu vois, si j'ai mangé du sucre, je sais, et c'est raffiné, tu vois, je sais que ça va être... Mais je le sais. Je ne suis pas là en train de le vivre comme si... Ou commencer à mettre cette explication dans des choses qui n'ont rien à voir. Et pour toi,

  • Speaker #1

    les outils de connaissance de soi, ça commence par ça ?

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien ce prisme de la Ayurveda, mais si je dois choisir un truc à faire pour être connectée à soi, c'est juste fermer les yeux dans un endroit de silence. Et même pas dans un endroit de silence, si vous n'avez pas l'opportunité. Bon, il y a des boules de pièces qui existent et tout, mais en vrai, tu fermes les yeux et juste se demander comment je vais. Honnêtement, quoi. Et de voir ce qui vient. Et peut-être que ça ne vient pas tout de suite, ou peut-être que d'autres choses viennent qui ne sont pas agréables. Donc, on a l'habitude de fuir à ce moment-là. Parce que l'Ayurveda, c'est encore un truc extérieur, tu vois, comme tous les soutiens, en fait. Et c'est super, les trucs extérieurs. On parlait des podcasts. Je ne te l'ai pas dit tantôt, mais en fait, moi, j'adore les podcasts. Mais en fait, parfois, j'en ai marre des podcasts aussi.

  • Speaker #1

    Mais ça me rouille les pensées.

  • Speaker #0

    Il y a trop d'infos, en fait. Tu vois, il y a les podcasts, il y a les vidéos. Tu vois, il y a tout. Même les gens qui te donnent des conseils, demander ou non demander. Là, en fait, il y a trop de bruit. Juste besoin de fermer les yeux. Moi, ce matin, j'ai mis sept minutes. Méditation, ce n'est pas grand-chose. Mais j'ai fermé les yeux. Et j'ai respiré dans ma chambre. Et voilà, parfois, ce n'est pas facile. Et ce n'est même pas faire d'exercice de respiration. Tu vois, c'est rien faire. Oui, non. Sinon, tu n'as juste besoin de rien, quoi. Et c'est incroyable. Je pense que c'est la meilleure médecine, ça. Et la meilleure connaissance de soi. Parce qu'en fait, tu n'as pas le rapport à l'autre. Donc, tu n'as pas ce truc de, je dois dire que ça va. Oui, non. Tu vois, tu as ce truc de, voilà. Et alors, parfois, tu pleures, quoi. Parfois, je pleure, en fait. et alors un autre truc aussi que j'aime beaucoup faire c'est ce que je barre en voir de thérapeute depuis quelques temps j'aime bien parler trop dans ma voiture tu vois quand il y a un truc je suis là bon qu'est-ce qu'il se passe Zadine et vraiment je me parle comme ça je dis ok qu'est-ce qu'il se passe aujourd'hui alors t'es sleek quoi et en fait le fait de t'entendre fait que tu entends ce que tu dis et tu le perçois autrement et c'est vraiment vraiment guérisseur C'est la fille de Will Smith qui disait ça, si je me souviens, dans une interview. Et je disais, ouais, c'est dingue, c'est vrai. Moi, j'aime beaucoup faire ça.

  • Speaker #1

    Je trouve que ça m'aime repérer dans son langage, quel blocage on peut entendre, quelle croyance. En fait, mais qu'est-ce que tu te racontes encore, Fred ? Oui ! Enfin, ou Isaline, mais pourquoi est-ce que t'as encore ces pensées-là ?

  • Speaker #0

    T'es là, here we go again ! Ah oui, OK, bon. Tu vois, là, t'es de nouveau dans le jeu. Oui, oui. Tu regardes dans le jeu.

  • Speaker #1

    tu sors du drame et tu reviens et c'est ça que j'adore c'est qu'en fait tu peux te shifter toute seule quoi et comment tu peux te dire et c'est quoi pour débloquer ça Fred qu'est-ce qu'il te faut et c'est vrai oui t'as raison moi je ne le fais pas assez mais S'entendre parler, tu te dis mais qu'est-ce qui se passe encore dans ma tête ? Ou justement, dire mais t'as quand même grandi, c'est dingue.

  • Speaker #0

    C'est dingue. Et en fait, ce qui est bien, c'est qu'aujourd'hui, tout le monde parle un peu avec soi-même, comme tout le monde a des écouteurs, tu vois. Et donc, en vrai, même si tu parles seule, t'as pas l'air pour. C'est le regard des autres qui est important. Donc non, moi, je trouve que c'est une bonne façon d'être en lien avec soi.

  • Speaker #1

    Et dans ton quotidien, est-ce qu'il y a des... des éléments indispensables ? Tu te parlais de routine tantôt, même que ce soit alimentaire ou, comme tu dis, les 7 minutes le matin. Est-ce qu'il y a des choses comme ça qui font partie de ta routine ? Et no matter what,

  • Speaker #0

    ça reste quoi. Alors, pour être totalement honnête, moi, le truc, c'est que je ne suis pas bonne en rituel. J'ai réalisé... Je ne suis pas bonne en routine. Rituel, oui, je ritualise beaucoup, je pense, comme ça. Mais... Comme j'ai beaucoup d'éléments R, je suis assez volatile et je me lasse très vite. Et donc, en fait, c'est important pour moi de mettre des routines, justement. Mais je ne le fais pas tout le temps. Et là, depuis que je suis enceinte, je n'y arrive pas trop. Mais globalement, ce que j'essaie quand même vraiment de faire, c'est d'avoir des moments seuls. Tu vois, c'est quand même vraiment des choses que j'essaie de faire. D'avoir... Oui, c'est... Ces exercices de respiration, même si ce n'est pas les 7 minutes, parce que ça m'arrive que ce ne soit pas ça. Une très mauvaise habitude que j'ai reprise, c'est d'avoir mon téléphone. Première chose le matin, je me lève super tôt en ce moment et en fait, je regarde mon téléphone. Donc ça, je veux vraiment changer. Ce que j'aime quand même vraiment faire, c'est le gratte-langue. Tu vois, c'est un truc de l'Ayurveda. Donc en fait, pendant la nuit surtout, on a toutes les toxines qui ressortent, enfin des tissus. Et il y en a beaucoup qui se matérialisent sur la langue. C'est pour ça qu'on a une langue un peu chargée et blanche. Et on peut le faire avec une cuillère aussi. Mais en Ayurveda, on utilise un gratte-langue, un petit outil que tu viens poser sur ta langue. Tu retires cette fine couche d'amas, qui est en fait la crasse du corps qui s'est mise là. Et tu la nettoies simplement, comme tu fais avec ta brosse à dents. Mais comme ça, l'idée, c'est vraiment de ne pas réavaler les toxines de la nuit. Quand je fais ça, je me sens vraiment plus légère, tu vois. Donc ça, c'est un détail, mais c'est plein de vertus à tout niveau. Donc vraiment, c'est assez intéressant. Donc il y a ça. Au niveau alimentaire, moi, je sais que surtout pendant cette période-là, maintenant, c'est les légumes racines. Ça, j'en consomme quand même beaucoup. Et j'aime bien, moi, les aliments qui prennent de la place, qui sont assez mous, qui sont assez encrants, tu vois. Mais ça, à nouveau, c'est lié à ma constitution. ailleurs. Comme il y a beaucoup d'herbes, il y a besoin de terre, si c'est ce que tu veux. Et donc ça, j'aime beaucoup.

  • Speaker #1

    Et terre, c'est pita ?

  • Speaker #0

    Terre, c'est plutôt kaffa comme énergie. Mais bon, voilà, c'est vraiment venir comme l'air est léger et sec. Moi, j'aime bien les choses. J'adore les purées, j'adore les panades, les compotes, les tritons, en fait, qui sont lourds. Et c'est toujours une histoire avec mon compagnon parce que lui, il est beaucoup plus kaffa, justement. Et lui, les... de pape, comme on dit, tu vois. C'est plus un truc, tu vois. C'est vrai que c'est plus un truc d'enfant ou de je sais pas. Mais donc ça, je fais vraiment, tu vois, mais j'en ai tellement envie. Et c'est ça le truc de l'Ayurveda aussi, c'est vraiment de se reconnecter au plaisir, à l'envie, tu vois. Mais pas à l'envie, j'ai envie d'un McDo parce qu'en fait, je n'en sais rien. Donc j'ai envie, tu vois, d'un truc craqué, vraiment, même si c'est ok, mais... C'est ce dont j'ai besoin. Quand je mets cette soupe en bouche, c'est vraiment ce dont j'ai besoin. Maintenant, j'ai vraiment envie de me réunir avec les gens que j'aime aussi, avec des gens qui m'inspirent, qui me font du bien. La médecine du collectif, c'est un truc auquel je me suis vachement reconnectée ces derniers temps. Parce que je te disais, être seule, c'est top. Mais avoir une tribu, je trouve que c'est fabuleux. Je ne sais pas si c'est un truc de femme enceinte nouveau, mais depuis que je suis enceinte, j'ai vraiment plus envie encore. de m'entourer de trop chouettes personnes. Et tu vois, c'est comme tu disais aussi, s'il y a des gens avec qui ça passe un peu moins parce qu'on évolue, parce qu'on change, parce que ça devient difficile de justifier ses choix, il y a d'autres gens de qui on va se rapprocher qui sont dans la même vibe. Et ces gens-là, c'est hyper précieux de les voir, c'est super nourrissant.

  • Speaker #1

    Et je trouve que tu parles de... Est-ce que c'est lié à la femme enceinte ? Peut-être parce que c'est vrai que rassembler sa tribu, c'est important. Justement, c'était mon sujet de talk avec Margot, la tribu. Je trouve qu'en fait, se connecter à des gens qui sont dans les mêmes valeurs que toi et où il n'y a pas de jugement parce qu'en fait, tu es juste reçu comme tu es. C'est unique, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est marrant et peut-être que tu ressens ça aussi, mais moi, je ne me suis plus qu'entourée de personnes comme ça, je pense. Donc, en fait, je sais même plus que ça que d'être avec des gens qui, tu vois, c'est top, je trouve, j'adore. Et puis, je crois que ça crée vraiment un sentiment profond d'amour que tu peux renvoyer. Et à nouveau, je ne suis pas tout le temps là-dedans du tout. Ça m'arrive d'être pas là-dedans. Mais globalement, je sens que c'est juste, en fait. Et donc, j'ai envie d'aller plus vers ça encore. Il y a aussi juste un truc que je voulais dire par rapport aux habitudes. Bon, la enceinte, forcément, je ne le fais pas. Mais en fait, moi, j'ai quand même une longue histoire par rapport à l'alcool, la cigarette aussi. Les excitants, de manière générale. Je n'ai jamais bu de café, mais je buvais du thé fort, etc. Et en fait, franchement, ça, j'ai tout arrêté. L'alcool, j'en buvais encore un peu de temps en temps. Et en fait, ça ne me fait tellement pas du bien. Je le sens.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? C'est brouillé. C'est même pas la nicotine en soi, mais c'est toutes les crasses qu'il y a dedans. Oui, t'es brouillée, en fait. Ça vient vraiment remplir l'espace et ça crée beaucoup de troubles d'anxiété, en fait. Donc, il y a tout ce paradoxe aussi, avec tous ces trucs pour gérer les dépendances qui sont... Et je trouve que quand tu comprends ce mécanisme et qu'on fait vraiment ce choix, les choix, je crois, se sont faits aussi à certains moments bien précis, mais... Voilà, ça a beaucoup aidé. Et les excitants aussi. Alors, je ne dis pas que tout le monde a peut-être un système nerveux hyperactif comme moi, mais je trouve que ça vaut la peine de diminuer ça et de voir comment on se sent, en fait. Mais y compris les Ausha aussi. Enfin, tu vois, c'est hyper à la mode et c'est top, c'est génial. Mais ça résiste hyper, en fait, aussi, tu vois. Et là, pour le coup, j'adore la camomille, la lavande, tu vois, ces plantes-là. Oui, les adaptogènes sont top aussi, mais comme ça, un peu plus puissant aussi. On peut vraiment aller vers ces autres plantes.

  • Speaker #1

    C'est fou parce que tu parles de ça et moi, depuis que je suis maman, enfin en fait, depuis que j'ai arrêté d'allaiter, je me suis remis au coca. C'est vraiment un truc contre ma valeur et tout, mais j'avais besoin de cette caféine parce que je ne bois pas de café. Et là, j'essaye de diminuer le coca en le remplaçant par le café. Tu vois, en me disant, OK, en fait, c'est... quand même moins pire, du bon café. Mais j'aimerais trouver une autre alternative. Là, je me suis tournée vers les jus verts. Je mets fou le gingembre, du citron et tout ça. Mais ça n'empêche que... En fait, je me sens hyper vulnérable quand je ne prends rien. Quand je reste à l'eau, je me sens effectivement beaucoup plus connectée à mes émotions. Et à moi, en fait, à ma fatigue. Et c'est hyper challengeant aussi, je trouve, dans ce monde de tout doux et de relations sociales et tout, où en fait, ou alors c'est un temps d'adaptation, je ne sais pas, mais c'est incroyable comme, oui, comme tu dis, ça me brouille. Et encore, ce n'est pas l'alcool et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, parce que l'alcool, c'est le sucre et la même chose. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais oui, en fait, c'est vraiment des expériences aussi, je pense, à vivre, de diminuer, de changer, de voir, tu vois, tu t'explores et on a tous notre truc. On a tous notre truc et donc c'est voir qui on veut être et voir ce qu'on veut consommer et là où on veut arriver, se donner le temps et aussi comprendre, tu vois, avec le temps. Pourquoi ? Pourquoi le fait d'être dans un état calme ou sans rien ? me supportent pas assez, me semblent pas suffisants, tu vois. Mais après, on peut tous virer à ça. Je pense, moi, il y a une période où je buvais énormément de la thé aussi, avec du cacao cru. C'était bon, tu vois, pour la santé, mais ça reste si un léger excitant. Et donc, tu vois, sans trop se prendre la tête, juste se dire quand on est dans l'excès, c'est pas vraiment OK, tu vois.

  • Speaker #1

    Moi, je suis pita, donc je suis vraiment souvent dans l'excès. Enfin, je sais que je dois faire attention,

  • Speaker #0

    mais du coup,

  • Speaker #1

    c'est clair.

  • Speaker #0

    C'est une aventure.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans ton chemin, entreprendre, c'était une évidence ?

  • Speaker #0

    Non, ce n'était pas une évidence de base. En réalité, j'étais hyper intéressée par l'entrepreneuriat, surtout quand j'ai terminé mes études. Quand j'étais à Solvay, je me souviens que là, je voyais des entrepreneurs sociaux à Bruxelles. Il y avait Make Sense, Lucie encore maintenant. C'était vraiment des super chouettes gens avec des chouettes valeurs. Mais je regardais ça de loin, en fait. Je n'étais pas investie, investie. Et puis, c'est vraiment en développant à haut que ça s'est mis en place. Et finalement, dans mon rapport au yoga aussi, qui est aussi une partie de mon activité, que je ne fais pas gratuitement. Donc, tu vois, il y a toute une réflexion par rapport au temps de déplacement, du temps que je donne. J'ai dû augmenter mes tarifs à certains moments, etc. Assumer qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas se le permettre. Du coup, c'est arrivé par la suite dans la matière, mais ça faisait un petit temps que je m'y intéressais et je pense que ça a démarré avec Mohamed Younous et la finance éthique et vraiment cette dimension d'avoir de l'impact. en créant de la valeur financière. Et pour être super honnête, là, je suis en réflexion vraiment d'arriver encore plus dans une dimension de monétisation par rapport à où, en tout cas, comment faire grandir, tu vois, la marque tout en restant fidèle aux valeurs, tout en incluant plus de gens, mais en créant plus de valeurs financières et aussi que ça colle à mon lifestyle, tu vois. que je ne veux pas surbooker. Et je crois que l'entrepreneuriat en lifestyle, donc la liberté finalement que ça me procure, ça par contre, je pense que ça a toujours été beaucoup plus mon choix. Je ne savais pas que c'était ça, tu vois. Je ne savais pas que ça s'appelait entrepreneuriat, mais finalement, ou être indépendante. Mais tu vois, quand tu es indépendante, tu as vraiment un client ou deux clients. Oui, c'est pareil. Là, ce que j'aime beaucoup, évidemment, c'est la flexibilité. Après, il y a évidemment d'autres pans un peu plus... Moi, je trouve que c'est hyper stimulant d'entreprendre, d'avoir des idées, de se démener. Pour moi, ça fait hyper sens. Je ne pourrais pas faire autre chose.

  • Speaker #1

    En fait, je pense que c'est spontané parce que ça fait partie de toi.

  • Speaker #0

    C'est un prolongement de moi, en fait.

  • Speaker #1

    Et donc, ça a du sens. C'est encore plus de sens. C'est né de toi, en fait. C'est comme un bébé. C'est l'extension de ton être, comme tu dis. Je comprends que ça n'a pas de sens de faire autre chose.

  • Speaker #0

    Oui. Après, comme on en parlait tout à l'heure aussi, il y a la dimension de responsabilité. Et je n'ai pas envie de rush, de développer cette marque pour avoir plus d'argent, plus de... D'ailleurs, en vrai, j'ai eu tellement d'exemples comme ça que je vois quand même de gens qui font des grosses levées ou qui crament, tout. Enfin, tu vois, à cause d'une mauvaise gestion. Après, il ne faut pas que ça devienne une excuse pour moi non plus, parce que je sais que le fait d'inclure plus de personnes dans ma marque, ça va être un vrai challenge pour moi. Là, je ne compte que sur moi, mais du coup, j'ai tout en contrôle. Ça m'a lâché ce contrôle, ça va être un sacré travail. Mais malgré tout, je n'ai pas envie d'aller vite pour aller vite, parce qu'il y a de plus en plus de concurrence en Europe et qu'il faut y aller maintenant, sinon ça n'ira pas.

  • Speaker #1

    Ça dépend ce que tu as comme objectif, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, mais de toute façon, l'objectif aussi, c'est de développer la marque. Mais je pense qu'il y a un rythme et qu'il y a une dimension organique et je le vois quand même de plus en plus autour de moi. Je pense que tu interviews des gens qui sont un peu dans cet état d'esprit aussi, peut-être de faire les choses au rythme juste et pas de continuer à nourrir des valeurs sociétales qu'on ne chérit pas forcément. De base, on est quand même plus en réflexion justement d'avoir un rythme de vie qui nous permette d'être en bonne santé mentale. physique, d'avoir une vie de famille aussi et que ça soit pérenne. C'est une espèce de boom que tu n'arrives pas à gérer ou que finalement tu arrêtes ou même que tu revendes. Je n'ai pas cette idée-là. Et puis,

  • Speaker #1

    j'imagine quand même qu'il y a des investisseurs qui sont dans cette vibe-là aussi.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y en a, mais je pense qu'il ne faut pas se mentir. Tu vois, quelqu'un qui investit dans son entreprise, elle attend des retours sur investissement et même si les règles sont plus flex, etc., il y a quand même... C'est un autre jeu qu'être seule. Donc moi, je me limite un peu à ce niveau-ci, mais j'ai tout en contrôle. Ça changera. Et ça va changer, je le sens. Mais tu vois, voilà.

  • Speaker #1

    Et si c'est justement ta communauté qui investit, qui a déjà pensé ?

  • Speaker #0

    Oui, j'avais mis une petite question comme ça sur Instagram. Je me souviens, un crowdfunding, j'avais eu beaucoup de retours positifs. Moi, personnellement, j'ai toujours un peu peur que personne ne soit là, finalement. Donc c'est toujours un peu un space. Alors, je sais que la marque est aimée à Bruxelles par les personnes qui les utilisent. Oui, parce qu'il n'y a pas de monde où je vais.

  • Speaker #1

    J'entends parler de A.O. et ton cacao. Alors, peut-être que c'est ton microcosme aussi, mais je pense que les gens...

  • Speaker #0

    Tout doucement, en tout cas dans mon environnement, intègre ces adaptogènes, ce cacao, ces médecines qui ne sont pas encore hyper diffusées partout dans la société. Mais tout doucement, je pense que ça rentre dans le quotidien des gens.

  • Speaker #1

    C'est gai de l'entendre. Et c'est vraiment mon vœu le plus cher de base. Tu vois, à eau, c'est aussi vraiment cette intention de base, de partager. et de faire connaître et de proposer aux personnes de mettre des rituels. Donc, si elles le font, c'est juste jackpot, stop. C'est vraiment ça que je souhaite.

  • Speaker #0

    Tu as déjà pensé à un livre ? Parce que moi, tu vois, dans tous tes produits, comme je ne connais pas, je débarque un peu. J'aurais besoin d'un guide, en fait. Ou alors, en venant te consulter, tu vois, j'ai l'impression que... Moi, en tout cas, je n'ai pas accès, ou en tout cas, je ne me suis pas encore assez intéressée au sujet que pour savoir, OK, en fait, ma médecine à moi, c'est tel adaptogène dans telle situation, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, moi, j'ai vraiment envie de pouvoir proposer un support écrit. Le truc, c'est toujours que j'ai des grandes idées, des grandes envies et je me dis, oh là, mais j'ai mon quotidien là, en fait, et je postpose toujours. J'aimerais vraiment bien avoir cette idée de guide, j'aimerais avoir cette idée de recette aussi. Ça me demande beaucoup, vu que c'est un peu la veine d'Ao, c'est de proposer une utilisation ludique et fun et quotidienne, et qu'on reste souvent cantonnés au latté. Si on ne boit pas de lait végétal ou de lait ouf, alors on ne sait pas comment les prendre, alors qu'en fait, tu peux en saupoudrer partout, tout le temps. à condition de ne pas les chauffer. C'est vraiment facile d'utilisation, mais il faut un support. Et donc, j'aimerais quelque chose de très visuel, très beau. Je pense que ça va venir à un moment. Et on en a parlé plusieurs fois, donc ça serait chouette. Et j'ai plein d'autres idées pour Aho aussi, pour développer la marque. C'est toujours une question un peu de temps, d'argent. Mais bon, petit à petit, comme on l'a dit, voilà. Et comme tu dis,

  • Speaker #0

    là, tu portes tout, toute seule. Donc, c'est normal qu'il y a un moment, ton temps est limité. En plus, tu es enceinte. Il y a un enfant dans ta tête, autant dans ton corps que dans ta maison, que dans ta tribu finalement. Donc, mais bon, il y a d'autres musiques.

  • Speaker #1

    Ça viendra. Oui, oui, oui. Oui, vraiment, je pense que les choses se développeront comme elles doivent et j'arrête de mettre de la pression. Je garde ça en tête. Je sais que je suis une bosseuse suffisante aussi pour être dans cet état d'esprit-là.

  • Speaker #0

    encore. Je trouve que tu vends autre chose que juste une marque. Je trouve que tu vends aussi tout un environnement, une philosophie, même une tribu, une communauté de gens qui sont connectés à d'autres choses. Et comme tu dis, si je ne prends pas le train en marche aujourd'hui, c'est mort, en gros. En fait, non. Je pense que tu crées autre chose que ces gens qui vont aller chercher. ses finances et c'est de ce qu'elle est tout le temps tout le temps tout le temps c'est en fait c'est partir d'un super bonne super bonne intention et peut-être en fait je sais pas en fait parce que là je me dis c'était croyant ça moi aussi que tout de suite quand tu vas chercher des financements et tous et diaboliser avec le diable mais non mais ça c'est tout de suite pas ça ne va pas du tout

  • Speaker #1

    Non, mais allez, je comprends, c'est un tel esprit un peu judéo-crétin. Enfin, je veux dire qu'on a appris certainement nos parents de la société et tout ça. Moi, je crois aussi qu'au-delà de l'argent, c'est une question de pourquoi. Et en fait, en l'état, par exemple, levé pour avoir beaucoup plus de budget marketing, parce que moi, on m'envoie parfois, tu vois, des vidéos comme ça ou des réels, des stories de marques. Et je ne vais pas du tout dire... concurrente complémentaire en Europe, tu vois. Des gens qui mettent, je ne sais pas combien, un millier ou plus, tu vois, évidemment, d'euros par... Enfin, tout le temps, quoi, tu vois, pour être vraiment très visible. Moi, ça ne fait pas sens pour moi de faire ça. Je sais que c'est le jeu, tu vois, des réseaux. Mais là, encore, je regardais sur mon site internet, en fait, globalement, la plupart des gens ne viennent pas via mes réseaux. Donc, c'est peut-être parce que je ne fais pas tout ce truc marketing, mais... Tu vois, il y a aussi plein de gens qui pourraient venir d'ailleurs, d'un bouquin, éventuellement, tu vois. Si l'idée d'un podcast se développe, voilà. Ou d'autres collaborations. Mais tu vois, je ne trouve pas ça juste d'aller nourrir cette bête qui en veut toujours plus. Et pour être vue par quoi qu'il y ait, je trouve toujours ça un peu impersonnel. J'ai envie de faire quelque chose de plus profond. Enfin, de ce que je vois étant plus profond. Et... Il y a vraiment cette dimension. Oui, enfin, quelque chose. Oui, voilà, c'est ça. Peut-être que c'est quelque chose qui me ressemble plus et qui soit vraiment à la hauteur, je trouve, aussi, de cette dimension spirituelle aussi, sans que ça ne parle qu'à une certaine partie de personnes qui méditent tout le temps. C'est pas du tout ça l'idée, tu vois. Mais c'est des personnes qui ont envie d'être plus conscientes et qui ont envie d'étaler les épaules avec beaucoup de respect. Voilà, je pense qu'il y a ça aussi, en fait. C'est pas de voir... Ces poudres-là, ces plantes, ces champignons, comme des commodités, comme le médicament qu'on ingurgite comme ça. Et je ne dis pas qu'il faut ritualiser tout, sinon tu deviens dingue, tu vois. Mais je veux dire, ces plantes, elles ont fait beaucoup de chemin pour arriver jusqu'ici. Elles ont perduré et ce n'est pas bien ou pas bien. Il y a une réalité, c'est qu'elles sont là et c'est beau et elles sont là pour nous. Et je pense qu'avoir un espace intérieur pour les accueillir, tu vois, permettront... Ça permettra de faire vivre plus de respect et plus d'impact pour nous aussi. Donc, c'est vraiment, je suis une win.

  • Speaker #0

    Et je pense que de toute façon, le bouche-à-oreille fait son effet. Hier, j'entendais, je voyais quelqu'un qui partageait ton emballage, qui expliquait ce que c'était le cacao cru, la nana.

  • Speaker #1

    Un truc gilet.

  • Speaker #0

    En fait, tu vois, les petites fourmis, elles sont à l'œuvre. J'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'entends souvent, ça me fait super plaisir. Et j'ai vraiment envie de... De sortir de moi et d'observer ça comme les adaptogènes sont en train d'arriver pour tout le monde ici et que les gens qui en ont besoin les utilisent. Oui,

  • Speaker #0

    et peut-être que tu vas l'entendre une fois, tu te dis oh, peut-être pas pour moi

  • Speaker #1

    Tu chemines,

  • Speaker #0

    tu te dis ah oui, quand même

  • Speaker #1

    Non, mais c'est ça. Et je préfère ça que le marketing de masse. Je crois qu'il faut être visible. Mais je trouve que c'est vraiment beau que les gens puissent se le passer. Pas comme un secret, mais comme un partage. Bienveillant, tu vois, la boucle est bouclée par rapport à tout ce qu'on s'est dit tout à l'heure. Le fait d'être bienveillant, on est un, on se partage. C'est comme le mycélium et les champignons qui viennent faire un travail considérable en dessous de la Terre pour se connecter les uns aux autres, se passer des infos. C'est ce qu'on fait. Donc si ça peut être ça, c'est top.

  • Speaker #0

    Je pense que la tribu s'élargit et il y a des gens que ça ne sonne peut-être même pas. Donc, c'est parfait.

  • Speaker #1

    Oui, et j'avais envie que le packaging donne assez envie de laisser sur sa table, en fait. Je vois aussi. C'est vrai qu'il y a quand même une envie de créer un objet qu'on a envie de laisser là. Et je crois que ça fonctionne aussi. On me dit souvent que les gens voient un dîner et qu'ils voient le pot et ils se disent Ah, j'ai vu là ! C'est gai, en fait. C'est gai de voir que l'intention est comprise. Tu vois, passer de fille à comprise à grande fille un peu plus comprise.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et est-ce que tu as des rêves impossibles ou des rêves plus concrets que tu voudrais réaliser ?

  • Speaker #1

    Oui, moi déjà j'ai envie de voyager plus. J'ai envie de pouvoir vivre à l'étranger aussi un peu en faisant des voyages et en revenant en Europe. Mais j'ai envie de... plus proche de la nature, de la mer, etc. Donc, ce n'est pas impossible, ça, mais on va voir comment ça peut se faire. Et en fait, non, mon grand, grand projet, qui est un truc que je porte depuis le début, en réalité, c'est lié au voilier, justement. Et ce n'est pas impossible, je pense, mais ça aussi, ça paraît un peu loin encore. C'est de pouvoir ramener les poudres et les plantes par voilier. Et moi, ma grosse envie, c'est de faire une espèce de... université flottante et je reprends le concept de Patrice Franceschi qui est un navigateur, aviateur incroyable qui, comme ça, avec une jonque chinoise, a fait le tour des peuples de l'eau avec des scientifiques, des philosophes, des spécialistes de moteur, de bateau. Et alors, tous les jours, ces personnes venaient apprendre les uns aux autres leurs spécificités et je trouve ça hyper excitant parce que la vie sur voilier, elle est pas facile. C'est une vie où tout le monde a sa responsabilité. Si tu fails, tu mets tout le monde en danger. Et donc comme ça, quelque chose de vraiment très collaboratif. Et puis cette idée d'aller rencontrer des peuples, là typiquement de ramener de manière plus écologique les produits ici avec une histoire, aller rencontrer les producteurs. Après, le monde a changé. C'est de plus en plus difficile aussi de trouver vraiment des petits producteurs. pour des volumes comme les miens, tu vois. Mais voilà, ça, c'est vraiment quelque chose que je pourrais faire et inclure une dimension sociale aussi. Pourquoi pas faire venir des adolescents en réinsertion. Enfin, tu vois, il faut voir dans quelle mesure c'est possible, mais voilà, ça, c'est un grand projet.

  • Speaker #0

    Écoute, je serais... J'aimerais tellement... Moi, j'ai jamais franchi... Ce rêve, ce désir en tout cas, j'ai fait du catamaran avec une amie il y a très très longtemps. Je rêve d'en refaire en fait. Je trouve que comme on n'est pas dans un peuple justement d'eau, c'est très difficile de trouver comment...

  • Speaker #1

    Il y a des écoles de navigation en Belgique quand même qui ont des bateaux, tu vois, en Zélande ou à Newport par exemple. il y en a une qui est loge à la ferme d'Opiliv d'ailleurs et donc tu peux aller on a un abonnement à l'année alors tu peux aller x fois par an en week-end en fait sur le voilier et il y a des personnes qui sont là depuis beaucoup longtemps et qui peuvent t'apprendre plein de choses donc c'est vraiment top et c'est la mer du Nord tu vois qui je trouve être très très critiquée et vraiment mal menée par nous, moi je la trouve perdo je la trouve... Très belle. En plus, elle n'est pas forcément simple à naviguer, donc elle est extrêmement intéressante. On veut commencer. Et ouais, la mer.

  • Speaker #0

    La mer, l'océan. Un tout grand merci. C'était vraiment une période hyper riche. J'espère que les gens s'apprécieront comme vous.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Ciao. Ciao, merci.

  • Speaker #0

    Ne nous quittez pas tout de suite et laissez-vous emporter par la voix d'Isaline. Installez-vous confortablement, fermez les yeux si le cœur vous en dit, ou bien chantez avec elle.

  • Speaker #1

    À très vite. Dreams and new beginnings Streams and waterfalls Mother of the water Mother of our soul Dreams and new beginnings

  • Speaker #0

    Flowing over all,

  • Speaker #1

    flowing over all. Ahou ! Merci. Merci à toi.

Chapters

  • Générique

    00:00

  • Introduction d'Isaline

    00:52

  • Mes voeux jusqu'à vous

    02:03

  • Discussion avec Isaline Tala

    02:13

  • Mantra "Mother of the Water" d'Isaline Tala - Aho Botanicals

    01:09:32

Description

Dans ce premier épisode de 2025 de Bombo, j’ai souhaité vous faire rencontrer Isaline Tala, d’une sagesse douce et puissante, elle nous emmène à la reconnection à la nature, au sauvage, à la médecine des plantes dont elle nous transmets ce savoir ancestral et ces pratiques avec Aho Botanicals, sa marque de poudre adaptogènes.

Petite fille nostalgique, sensible, connectée à la nature, au corps et au grand tout, elle se sentait seule avec ces puissants talents et ressentis, bien complexes pour son âge.


Après une traversée solitaire jusqu’au Guatemala en voilier, elle incarne cette femme sauvage, puissante, connectée à la magie du monde et des âmes telle Pocahontas. Bien sur terre, elle entreprend de diffuser ce savoir à travers ses cours de yoga, ses consultations et sa marque Aho.


Nous vous invitons en fin d’épisode à vous connecter à l’énergie e l’eau comme une traversée de l’océan et une traversée vers soi. Je vous souhaite une année 2025 aussi puissante et déterminée que peut l’être l’eau que l’on ne sait dompter. Belle écoute


Liens externes ⤵️

Site d’Isaline Tala : https://isalinetala.com

Aho Botanicals et commande en ligne : www.ahobotanicals.com

Photographe : Lindsay Zébier - www.instagram.com/lindsay.zebier.photography


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Bombo, le podcast, donne la parole à des passionnés, des rêveurs, des artistes afin de créer, questionner et propager la joie ! Le propos de mes invité.e.s n’a pas la valeur d’expertise mais est le reflet de leur vécu, leur liberté et leur intimité. 

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Bombo est une émission créée par Frédérique Scarnière

Générique : Frédérique Scarnière sur une musique composée par Christophe Gérard.

Montage et mixage : Frédérique Scarnière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le monde de Bombo, un monde de bons et de beaux. Ici on écoute nos frissons, nos palpitations, on se délecte de ses sensations et en oeuvre pour les transmettre. Dans cette tribu de passionnés, on danse la vie, on dévore le monde et on croque l'aventure à pleine bouche. Je suis Frédérique Scarnière et je suis moi-même une exploratrice de la vie. Mes invités sont des explorateurs du goût, des chercheurs d'or, des chefs d'orchestre, des artistes, des passionnés. À travers mes mots ou les leurs, je vous invite à voyager avec passion. Bienvenue dans le gargouillis de nos cœurs. Dans ce premier épisode 2025 de Bombo, j'ai souhaité vous faire rencontrer Isaline Tala. D'une sagesse douce et puissante, elle nous emmène à la reconnexion à la nature, au sauvage, à la médecine des plantes dont elle nous transmet ce savoir ancestral et ses pratiques avec Aho. Botanical, sa marque de poudre adaptogène. Petit fille nostalgique, sensible, connecté à la nature, au corps et au grand tout. Elle se sentait seule avec ses puissants talents et ressentis, bien complexes pour son âge. Après une traversée solitaire jusqu'au Guatemala en voilier, elle incarne cette femme sauvage, puissante, connectée à la magie du monde des âmes, tel Pocahontas. Bien sur terre, elle entreprend de diffuser ce savoir à travers ses cours de yoga, ses consultations et sa marque à Aho. Nous vous invitons en fin d'épisode à vous connecter à l'énergie de l'eau, comme une traversée de l'océan et une traversée vers soi. Je vous souhaite une année 2025 aussi puissante et déterminée que peut l'être l'eau, que l'on ne sait donc que t'es. Belle écoute. Bonjour Isaline.

  • Speaker #1

    Hello Frédérique.

  • Speaker #0

    Merci de venir jusqu'à moi ici chez Nomade. Et je suis vraiment contente de pouvoir avoir une conversation toute seule avec toi, parce qu'on s'est rencontré dans un cadre de groupe plusieurs fois et dans un peu plus d'intimité. C'est chouette.

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup de m'accueillir ici. En plus, cet endroit nomade, c'est un endroit important pour Bruxelles aussi, où l'entrepreneuriat vit, porté par une femme aussi. Donc, merci de nous inviter dans des endroits comme ceci, de faire ce que tu fais, de m'inviter ce matin.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Tu étais intéressée par cette question. Quelle petite fille étais-tu et avais-tu des rêves ?

  • Speaker #1

    Oui, alors j'essayais de me replonger comme ça dans ces mémoires. Et moi, ce que je vois directement, c'est que je suis couchée dans le jardin de mes parents, qui est un très beau jardin avec des grands arbres comme ça. Et je vois le ciel et ces arbres et ces branches et le vent aussi fort. Et en fait, je me rappelle qu'à cette époque, je me sentais seule en fait, vachement seule. dans cette communauté d'humains finalement. Et la nature était déjà vraiment une référence importante pour moi. Et j'y voyais un peu, tu sais, à l'image des Pocahontas comme ça, tu vois, ses signes, ses messages. Et c'est vrai que je me rappelle vraiment de cette petite fille qui a presque déjà envie de revenir dans la nature, ce qui est beaucoup trop tôt pour elle puisqu'elle a encore une enfant, mais qui sait quelque part que la nature et que cette... Cette puissance de vie qui l'habite est là aussi à l'extérieur et qu'il y a un échange. Il y a un échange salvateur qui peut aider aussi dans les moments où l'incompréhension par rapport au rapport humain est là. Et donc, je pense qu'il y avait déjà pas mal de mystères. Je crois que ça n'a pas trouvé écho tout de suite. Il m'a fallu vraiment, vraiment longtemps, finalement, arriver à l'âge adulte même, pour trouver ce chemin-là vers des personnes plus identiques. Mais je me rappelle de ça, en tout cas.

  • Speaker #0

    Ça doit être quand même... Pas lourd à porter pour une petite fille, mais quand même autant d'incompréhension. Je ne sais pas si tu l'as ressenti comme ça ou tu t'es quand même laissée porter. Comment tu as vécu ça ?

  • Speaker #1

    Oui, c'était dur. En fait, je pense que j'avais beaucoup de mélancolie et je crois que ça se ressentait comme ça. Et ça devait être troublant pour mes parents et mon entourage. Aussi, comme je ne comprenais pas tellement. Et c'est au-delà des mots, de la façon dont les gens se comportaient, c'est aussi vraiment une question de vibration. Je le sens maintenant comme je suis très sensible. Je le comprends comme ça maintenant. Au final, il m'a fallu vraiment beaucoup d'années d'adaptation finalement ou de recul. Et ça n'a pas été facile, c'est vrai, parce que c'était des essais-erreurs tout le temps. Voilà. Et avec une extrême sensibilité qui n'était pas forcément partagée aux comprises. D'ailleurs, on en parlait beaucoup moins avant. J'aime pas les cases, mais les hauts potentiels, tu vois, genre des types de personnalités qui fonctionnent un peu de manière atypique. Et c'est vrai que du coup, c'était une forte solitude et une forte incompréhension de pourquoi je suis là.

  • Speaker #0

    Parmi cette folie un peu de...

  • Speaker #1

    Oui, et puis moi, je participais aussi aux conflictuels, puisqu'en fait, parfois, c'est la seule façon... qu'on a de partager ou de créer un lien avec l'autre, en fait, de créer du mouvement, en fait, comme je dis aussi, qui est généralement, je pense, positif à terme. Mais au moment même, ce n'est pas facile, puisque à nouveau, si la réponse de l'autre côté n'est pas... Enfin, elle est faite au mieux possible, en fait, mais si elle n'est pas forcément adaptée non plus, ça peut devenir compliqué. Voilà. Et donc, en fait, c'est ça. Je pense que c'était compliqué. Et ça fait beaucoup de bien d'avoir du recul, mais d'avoir rencontré des personnes incroyables aussi. Mes parents jouaient un rôle aussi, même si du coup, ils avaient les deux visages comme ça dans le rapport pour grandir. Mais j'ai vraiment eu la chance aussi d'avoir des personnes qui ont pu m'aider dans ce chemin.

  • Speaker #0

    C'est beau parce que je trouve que c'est aussi un message justement à tout... petite fille ou ses êtres, ils se demandent bien qu'est-ce qu'ils font ici, en fait. Et je me dis que d'imaginer ta petite fille devant toi et lui dire, en fait, tout va bien se passer, c'est beau aussi comme... C'est pas un message d'espoir parce que c'est bien plus que ça, mais...

  • Speaker #1

    Oui, mais ça fait beaucoup plus de sens maintenant. Et c'est marrant que tu pointes ça aussi parce que j'explique tout ça, je sens que mon ventre se contracte un peu parce que c'est quand même... Voilà, important, ça rappelle des choses. Et puis là, du coup, je laisse mon ventre se réouvrir, je sens ma petite fille dans mon ventre qui prend plus de place. Et je me dis que c'est vraiment ce que j'ai envie de lui transmettre, en fait. Que l'hypersensibilité ou la sensibilité, c'est beau, c'est nécessaire aussi, on en a besoin. Et que l'entourer de force aussi, et d'outils. et d'amour vraiment, et de compassion. Et mon compagnon est très fort là-dedans. Donc c'est vraiment chouette. Je pense qu'on va pouvoir accompagner cette petite personne, peu importe qui elle est au final, parce qu'elle ne sera peut-être pas aussi sensible. Mais en tout cas, effectivement, je pense que si je devais me parler à l'époque de maintenant, je... J'apporterais beaucoup de douceur et de dire que c'est un jeu, en fait. Et ça aussi, il m'a fallu du temps à comprendre. Et c'est la façon dont je veux fonctionner, moi, aujourd'hui, maintenant. C'est que c'est juste un terrain pour grandir, pour explorer. Et dans mes cours de yoga, c'est vraiment ça que je partage souvent. Je dis vraiment à ce moment de la prière, de la gratitude, de ce qui est et de ce qui est difficile pour et qui est là pour qu'on grandisse. Et d'être vraiment dans ce remerciement. Moi, je trouve, et j'y arrive. pas du tout tout le temps, mais quand j'arrive à être dans ce shift-là, quand quelque chose de compliqué se passe, ou une incompréhension, de se dire juste, en fait, c'est là pour grandir, tu vois. Il y a un shift, il y a une sorte d'humour qui se met là en place, et je pense que faire ça, ça peut rendre la vie plus douce et aider à traverser plus facilement.

  • Speaker #0

    C'est vrai de imaginer un peu notre histoire et le monde comme un grand plateau de jus. Et de... En fait, oui, il y a des étapes pour aller vers... Je ne sais pas quel peut être l'objectif de chacun, mais c'est vrai que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    Et que c'est là tout le temps, en fait. C'est là tout le temps. Et c'est ça, peut-être, un objectif, mais peut-être juste l'objectif, c'est d'être là et de survivre à soi-même, puisqu'il n'y a que maintenant qui existe. Et donc, en fait, jouons, quoi. Let's play. Oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #1

    Voilà. Merci.

  • Speaker #0

    Tu me parles justement que tu étais déjà très, très connectée à la nature petite. Et comment aujourd'hui, tu as réussi à révéler cette passion, même pour la médecine ancestrale, pour en fait juste recréer ce lien à la nature ? Quelles petites étapes tu as dû traverser ? Ou en fait, ça a été peut-être une grande révélation un jour. Comment tu es arrivée où tu es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Mais donc la nature, en fait, à l'époque... quand je me souviens, j'essaie de me souvenir. En fait, moi, j'avais l'impression que tout le monde avait ce rapport-là à la nature, en fait. Quand les gens regardaient le ciel, ils trouvaient ça incroyable. Quand ils regardaient la nature, il y avait comme ça, cette présence en fait, toute claire. Pour moi, c'était logique et c'est ça, du coup, peut-être la difficulté de me rendre compte, en fait, pas forcément. Ou pas comme ça, en tout cas. Et puis, du coup, voilà, l'adaptation, l'école. Et puis, moi, le théâtre m'a vachement reconnectée à prendre sa place. Bon, ce n'est pas encore tout à fait la nature. Mais... Comme la nature, c'est aussi, je crois, être bien dans son environnement. Ça, ça m'a donné quand même, je pense, une possibilité de retrouver un peu plus ma place. Et de jouer, après moi, le jeu me faisait peur parce que j'étais tellement dans les rôles que j'avais peur de ne pas pouvoir en sortir, tu vois. Et c'est pour ça que je n'ai pas continué dans cette démarche-là. Parce que mes profs m'avaient dit, continue de bosser, tu pourrais vraiment en faire une carrière. Et en fait, moi, c'était trop intense. J'habitais les personnages. Tu sais, chaque personnage a toutes les caractéristiques que nous on a, aussi positives que négatives, mais parfois c'est très troublant, tu vois. Et donc bref, il y a eu cette étape-là quand même. Et puis c'est vrai que j'ai eu la chance de partir en Thaïlande après Mareto pour un projet d'aide à la communauté. Là, ça m'a reconnectée au voyage et à la nature certainement. Donc voilà, le voyage m'a reconnectée à la nature. Puis je suis rentrée et là, j'étais à l'université. Et là, je n'étais pas du tout connectée à la nature, en fait. Donc, ça a été... Tu sais, on dit souvent qu'il y a une absence, il y a comme un peu un down, ou un vide avant le mouvement. Tu vois, comme une rétention avant le mouvement à nouveau. Je pense que c'était un peu ça, même si j'ai appris beaucoup de choses là-dedans. Mais c'est vrai qu'il y a eu un besoin, après quelques années de travail, après l'Unif, où j'étais quand même toujours dans ce truc de... Je dois trouver un job normal, classique. Et encore, je n'étais même pas tout à fait dans un truc classique, en fait. Mais, je dirais qu'après quelques années, j'ai eu besoin de partir, quoi. Et de partir à l'étranger. Et j'avais reconnecté depuis quelque temps avec l'eau, que j'ai toujours adoré. Et c'est vraiment parce que ma petite fille va être poisson aussi. Donc, il y a quand même un truc comme ça qui va revenir à l'eau. Et je naviguais à ce moment-là, en fait. Voilà, je naviguais. le week-end, en voilier. Et puis, une amie m'a dit, mais comme tu veux partir en voyage, tu vas aller faire ta formation de yoga au Guatemala, va en voilier. Et en fait, il y a des convoyages qui existent, d'ailleurs. Si quelqu'un qui a autant envie de faire ce voyage un jour, n'hésitez pas à me contacter ou à regarder sur Internet. C'est vraiment un beau, une belle façon d'aller voyager. Et là, ça a été le boom absolu de liens. Avec la nature, vraiment, la mer. Oui, la force et puis la puissance, c'était traversé plein d'étapes émotionnelles aussi. Oui,

  • Speaker #0

    j'imagine.

  • Speaker #1

    Parce que c'est 18 jours en mer, et nous on a été encore vite, mais 18 jours en mer sans voir le bord en fait. Donc c'est vrai que c'est fascinant. Et puis Guatemala, la nature, et puis la reconnexion aux plantes aussi, il y a des cérémonies de plantes. Et là, en fait, la dimension du yoga, de la spiritualité, de la nature, tout ça s'est rejoint. Et en fait, j'ai retrouvé ce lien d'enfant.

  • Speaker #0

    Que tu avais quand tu étais allongée dans l'herbe chez tes parents.

  • Speaker #1

    Vraiment, oui. En fait, j'ai retrouvé ça et j'ai des frissons quand j'en parle parce que je me considère super chanceuse d'avoir pu reconnecter avec ça. Je me suis vraiment rendue compte que j'avais... oublié quoi et que et peut-être que c'est même des choses avec lesquelles j'étais pas forcément arrivée sur terre pour plein de raisons contextuelles mais ça va ça m'a redonné une sensation tellement profonde de 1 de on est ensemble de voir et je suis à nouveau je suis pas tout le temps dans cet état d'esprit parce que je suis humaine et que j'ai plein de chemin à faire encore aussi et aussi c'est pas oui ça serait même pas humain je pense de le vivre complètement, ou alors il faut être un moine. Et encore le moine, il a sûrement des distorsions dû au fait qu'il est humain. Mais en fait, ouais, so grateful. C'est magnifique.

  • Speaker #0

    Et comment tu as, je me dis, pris la décision déjà d'arrêter ces études ? Je ne sais pas si tu as arrêté.

  • Speaker #1

    Non, en fait, j'ai continué, j'ai fait sociologie, anthropologie. C'était ensemble à Saint-Louis. Et puis j'ai fait un double bac en Sciences Po à ce moment-là, parce que j'avais envie de faire plein de choses. Et puis, j'ai fait Solvay en économie parce que j'avais envie de faire de l'entrepreneuriat social. Social entrepreneurship, c'est moi qui ai fait le news avec la finance éthique et tout ça. Je trouvais qu'il y avait vraiment du sens à créer de l'impact tout en créant. de la valeur financière. Et pour la première fois aussi dans ma vie, ça faisait sens. Je me disais, OK, on n'est pas juste là pour, en fait, tu vois, faire des enfants, acheter une maison. En fait, je comprenais, je ne voyais pas l'intérêt dans ce mode de vie-là.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. C'est vrai que c'est fou, si jeune, d'avoir déjà eu ces élans-là, je trouve. C'est beau.

  • Speaker #1

    Mais c'est des personnalités, je suppose. C'est vraiment... C'est vraiment ça. Mais c'est vrai que c'est à 18 ans, je pense, oui, cette dimension d'entrepreneuriat social. Je me dis, waouh, c'est ça en fait. Let's do it.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, tu as créé la marque AO.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et je trouve que c'est, en fait, j'apprécie que ce n'est pas le résultat parce qu'il y a simplement encore plein d'autres choses que tu vas développer, mais que c'est un prémice de... Cette connexion à la nature et à ces peuples-là d'ancestrales qui... Je ne sais pas comment tu as découvert ça et comment tu as imaginé que ça puisse venir jusqu'à nous ici en Europe, en Belgique. C'était fabuleux. Je ne sais pas si les racines et tout ce que tu as dans ta magie un peu... Enfin voilà. comment tu fais pour... C'était très naturel, en fait. Je ne me sens c'est rien. Mais que, voilà, tu as eu quand même cet élan de dire, en fait, je veux soigner, certainement par les enseignements que tu as eus au Guatemala, mais je veux soigner les gens par d'autres techniques. Et je trouve ça fabuleux d'y croire. D'avoir franchi ces étapes jusqu'à créer ta marque ?

  • Speaker #1

    Mais ça prend vraiment, en fait, comme ça. Parfois, j'en parle avec des personnes qui me disent Ah, j'ai envie d'entreprendre, mais je ne sais pas encore trop dans quoi. Et je me souviens, moi, d'avoir eu cette pensée, évidemment. Et en fait, je vais dire ce que tout le monde a dit, qui a créé quelque chose au final, c'est car au moment, ça te prend Et c'est comme, il y avait un très beau livre aussi sur la créativité qui disait que les idées, c'est comme des lucioles qui sont autour de toi, tu vois. Gilbert, chance. Oui, voilà. Et ça, je disais, parce que j'étais quand même intéressée par le yoga avant de partir à l'étranger. Et tout ça, je commençais à un peu m'intéresser à tout ce développement personnel. Et c'est vrai qu'il disait que les idées, c'est comme des lucioles qui t'arrivent. Elles viennent te voir une fois, deux fois, trois mois. Et si tu ne sais pas l'entendre. ou la voir, et ce n'est pas grave, elle va voir un autre humain, parce que l'idée, elle veut se développer. C'est pour ça qu'on a des idées qui se développent en parallèle, même dans différents pays, où il y a des choses qui se passent comme ça, parce qu'il y a une envie vraiment de réalisation aussi. Et donc au final, moi je pense que ce qui a vraiment... J'étais intéressée par l'herboristerie, j'avais commencé une formation avant de partir en voilier, donc ça c'était déjà là. Mais je n'arrivais pas vraiment à la terminer. C'était me remettre devant un bureau. Comme je t'ai dit, je n'ai pas vraiment un cerveau qui fonctionne de manière typique. Donc, la concentration, ce n'était pas facile. Et puis, j'ai eu cette connexion aux plantes très, très forte dans la réserve du Nemi au Nicaragua. Et en fait, là, j'ai vraiment eu l'envie de partager des plantes qui allaient pouvoir éveiller la conscience. Et peut-être de manière un peu plus forte que... la camomille, la lavande, le romarin, des plantes que j'adore en Belgique, qui sont incroyables, mais qui, je trouve, ont plus travaillé de manière vraiment douce. D'ailleurs, c'est plus des plantes naturelles douces, voilà. Et je trouve que ça apporte un super bon support. Ça peut être fort pour les personnes qui sont très sensibles, mais je crois que pour la plupart des gens, ça reste très doux. Et donc, je me suis dit, on ne peut pas offrir des plantes trop fortes non plus pour les gens. qui ne veulent pas vivre des expériences trop intenses. Et donc, est-ce qu'on peut proposer quelque chose qui va être plus fort que les plantes communes qu'on connaît ici et qui va remplacer certains médicaments forts aussi, tu vois ? Et donc là, quand je suis rentrée, j'ai fini ma formation d'herboristerie. Et en fait, cette réflexion dont je te parle là maintenant, c'est moi qui pense après, parce qu'à ce moment-là, j'étudie mon herboristerie. Je développe un autre projet de boxe avec des produits éthiques locaux. Et je suis crevée, en fait, de ce boulot. Je lance mon activité, mais je ne gère pas bien mon temps de travail. Et là, quelqu'un me parle de l'ashwagandha, tu vois, que je n'arrivais pas à dire. En fait, je n'arrivais même pas à dire ce mot. Je fais OK, bon. Et je vais chercher des gélules d'ashwagandha à la pharmacie. Et après dix minutes... Et c'est un peu le discours très commercial, mais c'est juste vrai. Après dix minutes, mon état mental et physique avaient changé totalement. D'un rire. Donc, quoi que si quelqu'un était un peu anxieux, je te disais... Là, j'étais en première note, je pense, j'étais vraiment... Je n'arrivais plus à réfléchir, j'étais burnt quoi. Et je prends cet ashwagandha après dix minutes, je me souviens encore. Je me dis Ok, je vais prendre le tram pour aller chercher les trucs. Là, je fais ma tout doux. C'était beaucoup plus clair. Et là, je me suis dit, OK, c'est incroyable, il faut que les gens sachent. Et je me souviens que les gens venaient chercher les box chez moi et que j'étais déjà complètement en train de pitcher le projet en disant, regardez, j'ai acheté des bouquins sur les adaptogènes, est-ce que c'est ça ? Et je me suis dit, voilà. Et donc là, j'ai regardé ce qui existait dans le monde. J'ai réalisé que ce n'était pas du tout connu chez nous encore et que ça méritait aussi vraiment d'être compris de manière holistique. Et dans une utilisation ludique, donc la dimension de poudre, c'est là aussi, tu vois, de venir ajouter à son alimentation, de le faire soi-même, d'avoir le rituel. Et c'est là que tout s'est imbriqué. Comme je disais tantôt, parfois, c'est juste, ça te prend, ça m'a pris, ça m'a plus quittée.

  • Speaker #0

    Ça a fait de propager, entre guillemets, la bonne parole, mais presque. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Et ce qui est magnifique, je trouve, c'est que si on veut écouter, parce que je crois que c'est vraiment là pour tout le monde, peut-être pas tout le temps, mais à plein de moments, On peut être messager et passer comme ça, se passer, et on le fait tout le temps en fait, se passer les uns aux autres des sagesses, des bonnes nouvelles, des tips. Et il y a des gens à qui ça ne convient pas du tout, tu vois, qui ne veulent pas en parler. Et c'est très bien, ce n'est pas le chemin, ce n'est pas pour eux.

  • Speaker #0

    Oui, mais ça vient peut-être pareil.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    sans forcer en fait. Donc tu as fait ta pratique yoga au Guatemala ? Et puis tu es allée au Nicaragua ? C'est dans la même période ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, je suis partie en voilier. Et puis j'ai fait ma formation au Guatemala de yoga de un mois. Et puis après ça, je suis partie visiter une amie qui a une très belle réserve naturelle au Nicaragua où elle préserve la nature, où ils replantent des arbres. C'est fabuleux. Et là, j'ai rencontré le monde des cérémonies, comme ils en proposent, tu vois, là-bas depuis très longtemps. Des cérémonies de reconnexion aux plantes, à la nature et de reconnexion et de nettoyage à soi. Et moi, ça a été une étape fondamentale de ma vie, de vivre ces étapes-là et de redécouvrir la force du collectif aussi. Ahou, ça veut dire je reconnais, je vois. Je comprends, mais pas dans un mode intellectuel. C'est vraiment, oui, je vois, I acknowledge. Et donc, on dit ça pendant les cérémonies. En fait, il y a souvent peut-être un tour de parole où quelqu'un dit quelque chose, son intention pour la cérémonie. Et tout le monde dit Ahou ou Ahou ici. Et donc, en fait, quand je suis rentrée, c'était pour moi évident que ça serait Ahou. Ah oh, je trouve ça... Oui, même encore quand je l'entends dire, ou tu vois, je le partage, c'est doux, quoi. Et le namasté, en yoga, il veut dire ça aussi. C'est un bonjour, mais c'est vraiment aussi I see you en fait. Et je trouve que...

  • Speaker #0

    C'est beau, parce que entre êtres humains, en fait, on... Je pense qu'il y a des gens qui se connectent de cette manière-là, mais on a tendance à... Même ses proches amis, parfois, à... pas les voir comme on pourrait en fait. Il est temps de remettre ça en lumière.

  • Speaker #1

    Il y a ce truc en anglais, c'est un apologétique. Tu vois, il y a un truc où tu ne t'excuses pas. Je ne sais pas si c'est ça que tu veux dire, mais tu vois, d'être soi, d'être authentique et de le faire, mais tu le fais avec tellement de bienveillance et tu vois, avec une intention tellement pure que... Moi, je connais même plus, j'ai l'impression que je connais vraiment rarement encore ce rejet ou cette question que l'autre a, tu vois. Ou alors, en fait, ça parle tout le temps de la personne, tu vois. Ça parle tout le temps d'elle, au final. De ça gêne à elle, de ça. Et voilà, moi, je trouve que c'est top parce qu'on peut vraiment s'entourer de manière proche de personne comme ça. Et je crois que dans la vie aussi, il y a un espèce d'écrémage qui se fait, tu vois. Parfois, on n'évolue pas. de la même façon avec les personnes. Je trouve que c'est hyper important. C'est un truc que je dirais pour revenir au tout début à la petite fille aussi. C'est vraiment, on peut côtoyer tout le monde. Comme ça. Mais c'est tellement important de passer la plus claire de son temps avec les personnes qui nous nourrissent vraiment. Et quand on a un enfant, ce n'est pas facile, certainement, mais d'être attentive déjà, tu vois, de quelle vibration on est proche, d'essayer de... Et avec le reste, prendre de la distance, parce que c'est pour une raison, mais ce n'est pas obligé d'être près de soi tout le temps, et en soi, tu vois, en fait.

  • Speaker #0

    Tu as raison. Mais c'est tellement challengeant aussi au quotidien. De dire, en fait, ça lui appartient, je ne veux pas.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas tes limites, non ? Oui, oui, oui. Moi, j'ai l'impression que c'est vraiment, après les années d'expérience, dire mes limites, elles sont là. Et je sais que certaines personnes peuvent trouver que je suis dure parfois. Mais en fait, j'essaie de le dire avec le plus de douceur possible, mais c'est hyper clair pour moi ce que je veux et ce que je ne veux pas. En fait. Et je fais des choses maintenant qui me font du bien. D'abord, et sans être égoïste, évidemment, je peux trouver des compromis. Mais si, je te donne un bête exemple, je propose une activité, tu vois, à un groupe de personnes, tout le monde est d'accord sauf une personne. Avant, j'aurais tout fait pour changer les plans, pour me couper en quatre, pour que sept personnes soient contentes, ou même, disons, deux personnes sur cinq, tu vois, même plus qu'une. J'aurais tout fait pour, ou ça m'aurait mis mal à l'aise, tu vois, de prendre la décision que j'avais prise de base. Mais en fait, à partir du moment où tu as une majorité de personnes qui sont OK, et disons que même, imagine qu'il n'y ait qu'une personne qui soit OK sur les cinq de venir avec moi et de faire la même chose que moi. Je le fais maintenant, tu vois. Je veux dire, alors, vous pouvez proposer autre chose. Et si ça se combine, c'est génial, en fait. Mais c'est juste que moi, maintenant, je ne vais plus passer mon temps à...

  • Speaker #0

    Il n'y a pas trop.

  • Speaker #1

    Non. Parce qu'en fait, ce n'est pas possible. Et je trouve que quand l'intention vient de soi, et qu'à nouveau, s'il y a l'intention, par exemple, de rassembler ou de proposer quelque chose qui est chouette, tu n'as pas envie de commencer à rendre les choses compliquées. Sinon, ce n'est plus chouette, en fait. Et ce n'est pas être égoïste, parce que parfois, les gens pensent comme ça. Alors, tu décides tout comme tu veux. Non, c'est juste que moi, je viens avec une idée. Toi aussi, tu peux venir avec une idée. Moi, elle sera reçue. Donc, tu vois, pour moi, c'est vraiment cette question de boundaries. C'est juste de mettre ses limites et de le faire à nouveau de manière unapologétique. Tu vois, vraiment, c'est comme ça. Et je trouve que ça perd de sa magie. Et ce n'est pas personnel.

  • Speaker #0

    Non, non, c'est sûr.

  • Speaker #1

    En fait, vraiment. Oui,

  • Speaker #0

    et ça perd de sa magie et de son élan. Et quand, en fait, tu dois tout après combiner, les agendas de l'un et de l'autre. Non, en fait, tu as une spontanéité de proposer quelque chose. Et en fait, c'est comme des idées, en fait. Vous la prenez ou pas, en fait ?

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Mais c'est un choix. Et il faut l'assumer. Et c'est vrai que tu parlais peut-être de ça aussi, en disant, parfois, c'est pas facile, socialement, d'assumer ça. Et c'est vrai, peut-être, parfois, que ça l'est pas. Mais je trouve, moi, en tout cas, là où j'en suis, que c'est plus difficile d'accepter quelque chose que je veux pas et de vivre avec, plutôt que l'inverse, tu vois ? Parce que quand t'es alignée, tu sais pourquoi tu l'as fait. Tu respires et tu te demandes pourquoi. T'as du mal avec le fait que les gens soient tristes, cause de toi, alors que c'est pas toi. Tu vois ce que je veux dire ? Cuit de la culpabilité, est-ce que tu peux nettoyer un truc par rapport à ça ? Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    ce que tu veux... Tu le fais et justement, tu as pris l'aide-vent, tu vois. Oui,

  • Speaker #1

    non, c'est sûr.

  • Speaker #0

    Le plus important, c'est d'être bien, vraiment bien avec ses décisions. Ce que je dis, je l'ai entendu mille fois déjà, mais en fait, quand tu le vis, ça a une empreinte vraiment différente.

  • Speaker #1

    De toute façon, tu as des répercussions quand tu acceptes des choses que tu ne veux pas. Tu as du mal à... En fait, qui vont contre tes limites, comme tu dis. Il y a toujours un retour de bâton. Mais oui.

  • Speaker #0

    C'est un mauvais calcul, en fait. C'est un calcul à court terme que je peux comprendre. Moi, je ne veux plus jouer à ce jeu-là. Puis, on disait, en fait, il y a plein de jeux. Il y a plein de jeux. Tu ne peux plus dire à quel jeu tu joues.

  • Speaker #1

    Il est réglé.

  • Speaker #0

    Je n'ai plus envie. J'ai plus de temps pour ça. Je n'ai pas envie. Oui, ça va.

  • Speaker #1

    Justement, là, j'allais parler de Ayurveda. Mais j'ai vu que tu étais en formation. Donc, je ne sais pas si c'est un sujet déjà... Je pense. Oui. Oui, c'est un sujet dans ton monde depuis longtemps. Mais là, tu te formes plus en profondeur, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, l'Ayurveda, je l'ai découvert avec le yoga, quand j'ai fait la formation. Enfin, j'ai entendu parler d'Ayurveda. Il n'y avait pas de module spécifique sur le sujet. Mais c'est vrai qu'en m'intéressant au yoga en soi, j'ai compris que les asanas, donc le physique comme nous, on l'entend généralement en Occident, donc les postures en fait, sont vraiment qu'une des huit dimensions, ou eight limbs, tu vois, du yoga en soi. Enfin, du yoga comme philosophie de vie, en réalité. Et la Ayurveda, c'est vraiment une façon de concevoir la médecine, ou le rapport finalement à l'entretien de soi et à la conservation de soi. Mais donc, ça comprend toutes les dimensions de la vie. En fait, l'alimentation, on va le dire, comment tu soignes ton énergie, toutes les fonctions du corps, l'utilisation des plantes aussi, pour la longévité. Le mouvement, évidemment, avec les asanas qui sont plastiques. La voix aussi très fort, l'utilisation des cinq sens. Enfin voilà, en fait, il y a plein de choses et je me suis dit, oh, mais c'est un monde. Et en fait, moi qui avais du mal à mettre du sens, tu vois, quand j'étais plus jeune, comme je te dis, par rapport au monde, tout d'un coup, ça a vachement fait sens parce que c'est beaucoup plus rituel, sans être trop lourd, tu vois. Il y a une série de choses que tu peux faire très sain pour nettoyer ton corps au quotidien. Et en fait aussi, c'est un prisme et une façon de voir le corps, l'esprit de manière entière. Et aussi de pouvoir prendre des décisions en temps réel pour alléger les symptômes ou guérir les mini-symptômes que tu as, qui, s'ils s'accumulent, mènent aux maladies, tu vois. Mais cette façon de voir les choses me convient à moi, en tout cas, beaucoup plus qu'une médecine occidentale super importante, mais qui va dire on guérit le symptôme quand il est là. Là, on peut anticiper.

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a plein de choses à, justement, comme tu dis, anticiper. Et heureusement, je trouve que ça arrive tout doucement d'aller voir des gens en prévention.

  • Speaker #0

    Oui, pour être dans un bon maintien de soi. Et on parle souvent de la médecine chinoise traditionnelle aussi, qui, tu vois, dans les médecins, c'est vrai, en font payer comme ça. Je crois que ce qui se passe, c'est que tu... Oui, tu payes ton médecin tout le temps, que tu vas voir régulièrement pour savoir si ça va. Et puis, le jour où tu es malade, du coup, tu arrêtes de le payer. Et il doit te guérir, parce que c'est-à-dire qu'il a mal fait son travail. Puisque son travail, c'est... de te maintenir en équilibre. Je ne savais pas que ça se passait comme ça. Et en fait, il parle vraiment comme dans la Ayurveda, des éléments. Tu vois, donc le feu, l'eau, l'air. Il y a des choses qui sont un peu différentes, mais globalement, c'est un peu le même esprit. Et de dire que tout autour de nous, que tout en nous, que tout ce qu'on consomme aussi est un ajout d'éléments où finalement... l'élément qui va diminuer, si tu veux. Et donc, l'idée, c'est toujours de comprendre cet équilibre-là pour pouvoir, en temps réel, rester en bonne forme. Et ce que j'adore avec la Ayurveda, c'est que du coup, ça te donne le pouvoir de comprendre. Quand j'ai un symptôme, je sais que c'est ça et je sais quels sont les antidotes. Et j'ai compris ça, j'ai réalisé ça. Oui, et là maintenant, j'ai pris une formation au Collège de Californie qui est assez pointue. Et c'est top parce que c'est vraiment détaillé. C'est vraiment précis. C'est une façon complètement différente de voir le corps avec des tissus, des sous-tissus dans un autre langage aussi. C'est un travail cognitif pour moi. Mais je sens que c'est... Et il y a déjà plein de praticiens en Europe, mais je pense que ça va vraiment aussi être intéressant d'en parler plus.

  • Speaker #1

    L'eau de médecine.

  • Speaker #0

    Et que tout soit ça complémentaire au final. La médecine actuelle est fabuleuse pour plein de choses. C'est juste rajouter la dimension d'anticipation et au quotidien, et que les gens puissent vraiment à nouveau comprendre. Tout à l'heure, hors micro, on parlait du sucre qui excite le système nerveux central. Il y a encore plein de gens qui lèvent les yeux au ciel quand je parle de sucre raffiné. Mais c'est dingue, il faut que les gens testent, vraiment d'arrêter pendant un temps et puis de reprendre et de voir ce que ça leur fait. De recommencer peut leur faire prendre conscience de choses, et notamment avec les enfants, comme tu le disais aussi, l'activité nerveuse quand on a pris du sucre ou pas, ça change énormément. Et d'apprendre qu'il y a des moments dans la journée où c'est préférable. Et que craquer, c'est bien, mais qu'en fait, on peut avoir une ligne directrice plus globale. Mais je pense que ça arrive. Je pense qu'il y a plus de gens qui en parlent comme toi aussi, qu'on a envie de partager un mode de fonctionnement qu'on fait aussi, qu'on applique pour nous-mêmes. Et ça, je pense que c'est fondamental. On dit souvent qu'on a un bon exemple quand on l'est justement, pas en le disant, mais juste en montrant. Et en étant bien. Et aussi, je voulais juste rebondir sur le fait qu'en Ayurveda, on considère que tout ce qui est congelé ou réchauffé a perdu de la vie. Et parfois, on n'en contient plus du tout. Et donc, il y a la stringente nutrition classique chez nous. On dit que c'est très bien de congeler parce que ça préserve les choses. Certainement, peut-être d'un point de vue nutritionnel, je dirais juste ce qu'on en connaît. Mais en fait, l'Ayurveda, elle nous indique vraiment qu'il faut que les choses soient fraîches. Je sais que ce n'est pas facile pour tout le monde, mais je pense qu'il y a peut-être moyen quand même de s'organiser un maximum pour cuisiner juste avant, des choses simples, comme tu disais tout à l'heure aussi. Plutôt privilégier la qualité que la quantité et d'être comme ça. Parce que le batch cooking, ça a l'air incroyable. En soi, je me dis, quand j'aurai sept enfants et puis deux enfants, ça va sûrement me rendre la vie. Mais en fait, quel intérêt pour moi de donner... préparation à mon enfant quatre jours après l'avoir préparé s'il n'y a plus de vie dedans.

  • Speaker #1

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Mais c'est juste pour remplir l'estomac, du coup. Oui,

  • Speaker #0

    voilà. Et donc, du coup, on passe complètement à côté, quoi, en fait. C'est sûr. On passe complètement à côté. Et donc, comment on peut adapter, tu vois, nos rythmes de vie et arriver à être dans ce truc de préserver la vie au maximum ? Parce qu'en plus, le légume et le fruit, il a déjà fait un chemin considérable la plupart du temps. Donc, tu vois, en plus, il doit être au frigo après avoir été préparé. Mais en fait, c'est ça que j'adore avec la Ayurveda, c'est que quand tu réfléchis deux secondes, tu te dis, mais oui, ça n'a pas de sens, en fait. Tu vois, c'est comment on peut intégrer ça le plus.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu peux nous expliquer, pour les gens qui ne connaissent pas du tout ce que c'est que la Ayurveda, juste un petit résumé ou ce que tu as envie de nous dire dessus ?

  • Speaker #0

    Oui, alors la Ayurveda, c'est la science de la vie, on dit. Donc, c'est vraiment... Une science, donc vraiment un ensemble de fondamentaux, finalement, qui permet de comprendre la vie à nouveau de manière holistique. Et pour les humains, la Ayurveda est super utile parce qu'elle nous permet vraiment d'avoir une vue 360 sur notre façon de vivre. Et alors, en concret, c'est des choses très pratiques à appliquer au quotidien pour rester en équilibre. Et donc, il y a toute une, je ne dirais pas une méthodologie, mais plutôt une façon. de comprendre l'être humain avec des types, finalement, tu vois, qu'on appelle les Ausha, qui sont des énergies qu'on a tous. On a tous ces trois Ausha qui sont des énergies fondamentales du corps, tu vois. Il y a l'air, il y a la terre, il y a l'eau, le feu. Et donc, au final, cette répartition est unique. Mais on a quand même pu faire des types, tu vois, pour qu'on puisse quand même cibler là où on se trouve. Et alors, en fonction de ces proportions d'éléments qu'on a dans le corps, à la naissance, mais aussi en évolution, donc il y a des mots différents comme ça qui sont utilisés, eh bien, on peut voir quel élément nous manque ou quel élément on a un surplus. Et donc, pour te donner un exemple, pizza, par exemple, c'est une énergie de feu. Il y a de l'eau aussi, mais c'est surtout le feu. C'est quand on a des rougeurs, c'est quand on a beaucoup d'inflammations dans le corps, quand on est en colère par exemple aussi, quand finalement on a une digestion trop rapide par exemple, tu vas prendre le diarrhée, ce genre de choses. Voilà, ça c'est des symptômes PITA par exemple. Et en fait, la Ayurveda va nous donner un tas de tips et d'antidotes pour que ce PITA revienne à son niveau normal. Et donc, du coup, on va consommer plutôt du froid qui est l'opposé. On va voir quelle saison. on est aussi, parce que si c'est une saison, puisque comme je disais tantôt, comme pour la médecine chinoise traditionnelle, tout autour de nous, dont les saisons, c'est aussi un élément en particulier, de voir si c'est parce qu'on est en saison PITA qu'on a plus de PITA, et si oui, alors là, est-ce qu'on ne peut pas adapter en fonction et donc anticiper même un peu les saisons à l'avance, etc. Donc voilà, c'est vraiment... C'est vraiment des archétypes comme ça, qu'on peut vraiment, je trouve, assez facilement intérioriser. Ce n'est pas trop complexe. Ça peut être très complexe, mais ça peut aussi être assez simple. Et vraiment d'avoir le réflexe mental de se dire, tiens, j'ai une fatigue chronique, là je le sens, ça commence. Qu'est-ce que je mets en place, tu vois, d'un point de vue nutritionnel ? Et vraiment comme ça, chez soi, de consommer plus de certains aliments. de faire plus d'attention à sa routine de dodo, de diminuer le sport. Parfois, les sports sont trop intenses aussi, ça nous épuise, tu vois, le mouvement important. Mais quand c'est too much, ça t'épuise, ça vient créer trop d'air, par exemple. Si ton vata, qui est la dimension d'air, qui est asséchante, qui est froide, elle est encore surstimulée, il y en a encore moins. Et donc, en fait, t'es encore plus fatigué. Et donc, à ce moment-là, t'as besoin de faire du yoga doux, t'as besoin de faire de la relaxation, ou de marcher, en fait, simplement. Donc voilà, c'est vraiment une super grille de lecture, je trouve, de soi, et surtout une liste d'antidotes à appliquer.

  • Speaker #1

    Qui ne sont pas non plus... c'est des choses simples.

  • Speaker #0

    C'est hyper simple. La plupart du temps, c'est vraiment comme une scène. C'est pour ça que parfois, les gens sont là, ah oui, mais je sais. Oui, mais est-ce qu'on le fait ? Tu vois, la plupart du temps, non. En fait, on continue à boire des boissons glacées, à boire de l'eau froide. Là, typiquement, par exemple, en période comme maintenant, on va avoir envie de... prendre des trucs chauds. Et il y a des gens, évidemment, les gens boivent de la soupe et des choses chaudes, mais il y a encore vraiment ce truc de j'ai de l'eau glacée au resto, je suis OK, j'en prends. Alors que ça diminue, il faudrait de l'eau tempérée, par exemple. Ça paraît débile, mais ça va vraiment permettre de stabiliser la digestion. Tu vois, donc c'est en fait apprendre vraiment à connect the dots et de voir pour soi, en fait, qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas, faire des essais-erreurs et puis garder cette ligne directrice. tout en craquant de temps en temps, parce que craquer, c'est important.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la partie des plaisirs, même si on sait les effets, évidemment.

  • Speaker #0

    Oui, mais là, on est conscient des effets. Tu vois, moi, c'est ça que j'aime bien. C'est que quand je craque, maintenant, je sais que je vais être un peu plus fatiguée, un peu plus anxieuse, ma digestion ne va pas. Tu vois, si j'ai mangé du sucre, je sais, et c'est raffiné, tu vois, je sais que ça va être... Mais je le sais. Je ne suis pas là en train de le vivre comme si... Ou commencer à mettre cette explication dans des choses qui n'ont rien à voir. Et pour toi,

  • Speaker #1

    les outils de connaissance de soi, ça commence par ça ?

  • Speaker #0

    Moi, j'aime bien ce prisme de la Ayurveda, mais si je dois choisir un truc à faire pour être connectée à soi, c'est juste fermer les yeux dans un endroit de silence. Et même pas dans un endroit de silence, si vous n'avez pas l'opportunité. Bon, il y a des boules de pièces qui existent et tout, mais en vrai, tu fermes les yeux et juste se demander comment je vais. Honnêtement, quoi. Et de voir ce qui vient. Et peut-être que ça ne vient pas tout de suite, ou peut-être que d'autres choses viennent qui ne sont pas agréables. Donc, on a l'habitude de fuir à ce moment-là. Parce que l'Ayurveda, c'est encore un truc extérieur, tu vois, comme tous les soutiens, en fait. Et c'est super, les trucs extérieurs. On parlait des podcasts. Je ne te l'ai pas dit tantôt, mais en fait, moi, j'adore les podcasts. Mais en fait, parfois, j'en ai marre des podcasts aussi.

  • Speaker #1

    Mais ça me rouille les pensées.

  • Speaker #0

    Il y a trop d'infos, en fait. Tu vois, il y a les podcasts, il y a les vidéos. Tu vois, il y a tout. Même les gens qui te donnent des conseils, demander ou non demander. Là, en fait, il y a trop de bruit. Juste besoin de fermer les yeux. Moi, ce matin, j'ai mis sept minutes. Méditation, ce n'est pas grand-chose. Mais j'ai fermé les yeux. Et j'ai respiré dans ma chambre. Et voilà, parfois, ce n'est pas facile. Et ce n'est même pas faire d'exercice de respiration. Tu vois, c'est rien faire. Oui, non. Sinon, tu n'as juste besoin de rien, quoi. Et c'est incroyable. Je pense que c'est la meilleure médecine, ça. Et la meilleure connaissance de soi. Parce qu'en fait, tu n'as pas le rapport à l'autre. Donc, tu n'as pas ce truc de, je dois dire que ça va. Oui, non. Tu vois, tu as ce truc de, voilà. Et alors, parfois, tu pleures, quoi. Parfois, je pleure, en fait. et alors un autre truc aussi que j'aime beaucoup faire c'est ce que je barre en voir de thérapeute depuis quelques temps j'aime bien parler trop dans ma voiture tu vois quand il y a un truc je suis là bon qu'est-ce qu'il se passe Zadine et vraiment je me parle comme ça je dis ok qu'est-ce qu'il se passe aujourd'hui alors t'es sleek quoi et en fait le fait de t'entendre fait que tu entends ce que tu dis et tu le perçois autrement et c'est vraiment vraiment guérisseur C'est la fille de Will Smith qui disait ça, si je me souviens, dans une interview. Et je disais, ouais, c'est dingue, c'est vrai. Moi, j'aime beaucoup faire ça.

  • Speaker #1

    Je trouve que ça m'aime repérer dans son langage, quel blocage on peut entendre, quelle croyance. En fait, mais qu'est-ce que tu te racontes encore, Fred ? Oui ! Enfin, ou Isaline, mais pourquoi est-ce que t'as encore ces pensées-là ?

  • Speaker #0

    T'es là, here we go again ! Ah oui, OK, bon. Tu vois, là, t'es de nouveau dans le jeu. Oui, oui. Tu regardes dans le jeu.

  • Speaker #1

    tu sors du drame et tu reviens et c'est ça que j'adore c'est qu'en fait tu peux te shifter toute seule quoi et comment tu peux te dire et c'est quoi pour débloquer ça Fred qu'est-ce qu'il te faut et c'est vrai oui t'as raison moi je ne le fais pas assez mais S'entendre parler, tu te dis mais qu'est-ce qui se passe encore dans ma tête ? Ou justement, dire mais t'as quand même grandi, c'est dingue.

  • Speaker #0

    C'est dingue. Et en fait, ce qui est bien, c'est qu'aujourd'hui, tout le monde parle un peu avec soi-même, comme tout le monde a des écouteurs, tu vois. Et donc, en vrai, même si tu parles seule, t'as pas l'air pour. C'est le regard des autres qui est important. Donc non, moi, je trouve que c'est une bonne façon d'être en lien avec soi.

  • Speaker #1

    Et dans ton quotidien, est-ce qu'il y a des... des éléments indispensables ? Tu te parlais de routine tantôt, même que ce soit alimentaire ou, comme tu dis, les 7 minutes le matin. Est-ce qu'il y a des choses comme ça qui font partie de ta routine ? Et no matter what,

  • Speaker #0

    ça reste quoi. Alors, pour être totalement honnête, moi, le truc, c'est que je ne suis pas bonne en rituel. J'ai réalisé... Je ne suis pas bonne en routine. Rituel, oui, je ritualise beaucoup, je pense, comme ça. Mais... Comme j'ai beaucoup d'éléments R, je suis assez volatile et je me lasse très vite. Et donc, en fait, c'est important pour moi de mettre des routines, justement. Mais je ne le fais pas tout le temps. Et là, depuis que je suis enceinte, je n'y arrive pas trop. Mais globalement, ce que j'essaie quand même vraiment de faire, c'est d'avoir des moments seuls. Tu vois, c'est quand même vraiment des choses que j'essaie de faire. D'avoir... Oui, c'est... Ces exercices de respiration, même si ce n'est pas les 7 minutes, parce que ça m'arrive que ce ne soit pas ça. Une très mauvaise habitude que j'ai reprise, c'est d'avoir mon téléphone. Première chose le matin, je me lève super tôt en ce moment et en fait, je regarde mon téléphone. Donc ça, je veux vraiment changer. Ce que j'aime quand même vraiment faire, c'est le gratte-langue. Tu vois, c'est un truc de l'Ayurveda. Donc en fait, pendant la nuit surtout, on a toutes les toxines qui ressortent, enfin des tissus. Et il y en a beaucoup qui se matérialisent sur la langue. C'est pour ça qu'on a une langue un peu chargée et blanche. Et on peut le faire avec une cuillère aussi. Mais en Ayurveda, on utilise un gratte-langue, un petit outil que tu viens poser sur ta langue. Tu retires cette fine couche d'amas, qui est en fait la crasse du corps qui s'est mise là. Et tu la nettoies simplement, comme tu fais avec ta brosse à dents. Mais comme ça, l'idée, c'est vraiment de ne pas réavaler les toxines de la nuit. Quand je fais ça, je me sens vraiment plus légère, tu vois. Donc ça, c'est un détail, mais c'est plein de vertus à tout niveau. Donc vraiment, c'est assez intéressant. Donc il y a ça. Au niveau alimentaire, moi, je sais que surtout pendant cette période-là, maintenant, c'est les légumes racines. Ça, j'en consomme quand même beaucoup. Et j'aime bien, moi, les aliments qui prennent de la place, qui sont assez mous, qui sont assez encrants, tu vois. Mais ça, à nouveau, c'est lié à ma constitution. ailleurs. Comme il y a beaucoup d'herbes, il y a besoin de terre, si c'est ce que tu veux. Et donc ça, j'aime beaucoup.

  • Speaker #1

    Et terre, c'est pita ?

  • Speaker #0

    Terre, c'est plutôt kaffa comme énergie. Mais bon, voilà, c'est vraiment venir comme l'air est léger et sec. Moi, j'aime bien les choses. J'adore les purées, j'adore les panades, les compotes, les tritons, en fait, qui sont lourds. Et c'est toujours une histoire avec mon compagnon parce que lui, il est beaucoup plus kaffa, justement. Et lui, les... de pape, comme on dit, tu vois. C'est plus un truc, tu vois. C'est vrai que c'est plus un truc d'enfant ou de je sais pas. Mais donc ça, je fais vraiment, tu vois, mais j'en ai tellement envie. Et c'est ça le truc de l'Ayurveda aussi, c'est vraiment de se reconnecter au plaisir, à l'envie, tu vois. Mais pas à l'envie, j'ai envie d'un McDo parce qu'en fait, je n'en sais rien. Donc j'ai envie, tu vois, d'un truc craqué, vraiment, même si c'est ok, mais... C'est ce dont j'ai besoin. Quand je mets cette soupe en bouche, c'est vraiment ce dont j'ai besoin. Maintenant, j'ai vraiment envie de me réunir avec les gens que j'aime aussi, avec des gens qui m'inspirent, qui me font du bien. La médecine du collectif, c'est un truc auquel je me suis vachement reconnectée ces derniers temps. Parce que je te disais, être seule, c'est top. Mais avoir une tribu, je trouve que c'est fabuleux. Je ne sais pas si c'est un truc de femme enceinte nouveau, mais depuis que je suis enceinte, j'ai vraiment plus envie encore. de m'entourer de trop chouettes personnes. Et tu vois, c'est comme tu disais aussi, s'il y a des gens avec qui ça passe un peu moins parce qu'on évolue, parce qu'on change, parce que ça devient difficile de justifier ses choix, il y a d'autres gens de qui on va se rapprocher qui sont dans la même vibe. Et ces gens-là, c'est hyper précieux de les voir, c'est super nourrissant.

  • Speaker #1

    Et je trouve que tu parles de... Est-ce que c'est lié à la femme enceinte ? Peut-être parce que c'est vrai que rassembler sa tribu, c'est important. Justement, c'était mon sujet de talk avec Margot, la tribu. Je trouve qu'en fait, se connecter à des gens qui sont dans les mêmes valeurs que toi et où il n'y a pas de jugement parce qu'en fait, tu es juste reçu comme tu es. C'est unique, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est marrant et peut-être que tu ressens ça aussi, mais moi, je ne me suis plus qu'entourée de personnes comme ça, je pense. Donc, en fait, je sais même plus que ça que d'être avec des gens qui, tu vois, c'est top, je trouve, j'adore. Et puis, je crois que ça crée vraiment un sentiment profond d'amour que tu peux renvoyer. Et à nouveau, je ne suis pas tout le temps là-dedans du tout. Ça m'arrive d'être pas là-dedans. Mais globalement, je sens que c'est juste, en fait. Et donc, j'ai envie d'aller plus vers ça encore. Il y a aussi juste un truc que je voulais dire par rapport aux habitudes. Bon, la enceinte, forcément, je ne le fais pas. Mais en fait, moi, j'ai quand même une longue histoire par rapport à l'alcool, la cigarette aussi. Les excitants, de manière générale. Je n'ai jamais bu de café, mais je buvais du thé fort, etc. Et en fait, franchement, ça, j'ai tout arrêté. L'alcool, j'en buvais encore un peu de temps en temps. Et en fait, ça ne me fait tellement pas du bien. Je le sens.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? C'est brouillé. C'est même pas la nicotine en soi, mais c'est toutes les crasses qu'il y a dedans. Oui, t'es brouillée, en fait. Ça vient vraiment remplir l'espace et ça crée beaucoup de troubles d'anxiété, en fait. Donc, il y a tout ce paradoxe aussi, avec tous ces trucs pour gérer les dépendances qui sont... Et je trouve que quand tu comprends ce mécanisme et qu'on fait vraiment ce choix, les choix, je crois, se sont faits aussi à certains moments bien précis, mais... Voilà, ça a beaucoup aidé. Et les excitants aussi. Alors, je ne dis pas que tout le monde a peut-être un système nerveux hyperactif comme moi, mais je trouve que ça vaut la peine de diminuer ça et de voir comment on se sent, en fait. Mais y compris les Ausha aussi. Enfin, tu vois, c'est hyper à la mode et c'est top, c'est génial. Mais ça résiste hyper, en fait, aussi, tu vois. Et là, pour le coup, j'adore la camomille, la lavande, tu vois, ces plantes-là. Oui, les adaptogènes sont top aussi, mais comme ça, un peu plus puissant aussi. On peut vraiment aller vers ces autres plantes.

  • Speaker #1

    C'est fou parce que tu parles de ça et moi, depuis que je suis maman, enfin en fait, depuis que j'ai arrêté d'allaiter, je me suis remis au coca. C'est vraiment un truc contre ma valeur et tout, mais j'avais besoin de cette caféine parce que je ne bois pas de café. Et là, j'essaye de diminuer le coca en le remplaçant par le café. Tu vois, en me disant, OK, en fait, c'est... quand même moins pire, du bon café. Mais j'aimerais trouver une autre alternative. Là, je me suis tournée vers les jus verts. Je mets fou le gingembre, du citron et tout ça. Mais ça n'empêche que... En fait, je me sens hyper vulnérable quand je ne prends rien. Quand je reste à l'eau, je me sens effectivement beaucoup plus connectée à mes émotions. Et à moi, en fait, à ma fatigue. Et c'est hyper challengeant aussi, je trouve, dans ce monde de tout doux et de relations sociales et tout, où en fait, ou alors c'est un temps d'adaptation, je ne sais pas, mais c'est incroyable comme, oui, comme tu dis, ça me brouille. Et encore, ce n'est pas l'alcool et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, parce que l'alcool, c'est le sucre et la même chose. Oui, oui,

  • Speaker #1

    oui. Voilà.

  • Speaker #0

    Mais oui, en fait, c'est vraiment des expériences aussi, je pense, à vivre, de diminuer, de changer, de voir, tu vois, tu t'explores et on a tous notre truc. On a tous notre truc et donc c'est voir qui on veut être et voir ce qu'on veut consommer et là où on veut arriver, se donner le temps et aussi comprendre, tu vois, avec le temps. Pourquoi ? Pourquoi le fait d'être dans un état calme ou sans rien ? me supportent pas assez, me semblent pas suffisants, tu vois. Mais après, on peut tous virer à ça. Je pense, moi, il y a une période où je buvais énormément de la thé aussi, avec du cacao cru. C'était bon, tu vois, pour la santé, mais ça reste si un léger excitant. Et donc, tu vois, sans trop se prendre la tête, juste se dire quand on est dans l'excès, c'est pas vraiment OK, tu vois.

  • Speaker #1

    Moi, je suis pita, donc je suis vraiment souvent dans l'excès. Enfin, je sais que je dois faire attention,

  • Speaker #0

    mais du coup,

  • Speaker #1

    c'est clair.

  • Speaker #0

    C'est une aventure.

  • Speaker #1

    Est-ce que dans ton chemin, entreprendre, c'était une évidence ?

  • Speaker #0

    Non, ce n'était pas une évidence de base. En réalité, j'étais hyper intéressée par l'entrepreneuriat, surtout quand j'ai terminé mes études. Quand j'étais à Solvay, je me souviens que là, je voyais des entrepreneurs sociaux à Bruxelles. Il y avait Make Sense, Lucie encore maintenant. C'était vraiment des super chouettes gens avec des chouettes valeurs. Mais je regardais ça de loin, en fait. Je n'étais pas investie, investie. Et puis, c'est vraiment en développant à haut que ça s'est mis en place. Et finalement, dans mon rapport au yoga aussi, qui est aussi une partie de mon activité, que je ne fais pas gratuitement. Donc, tu vois, il y a toute une réflexion par rapport au temps de déplacement, du temps que je donne. J'ai dû augmenter mes tarifs à certains moments, etc. Assumer qu'il y a des personnes qui ne peuvent pas se le permettre. Du coup, c'est arrivé par la suite dans la matière, mais ça faisait un petit temps que je m'y intéressais et je pense que ça a démarré avec Mohamed Younous et la finance éthique et vraiment cette dimension d'avoir de l'impact. en créant de la valeur financière. Et pour être super honnête, là, je suis en réflexion vraiment d'arriver encore plus dans une dimension de monétisation par rapport à où, en tout cas, comment faire grandir, tu vois, la marque tout en restant fidèle aux valeurs, tout en incluant plus de gens, mais en créant plus de valeurs financières et aussi que ça colle à mon lifestyle, tu vois. que je ne veux pas surbooker. Et je crois que l'entrepreneuriat en lifestyle, donc la liberté finalement que ça me procure, ça par contre, je pense que ça a toujours été beaucoup plus mon choix. Je ne savais pas que c'était ça, tu vois. Je ne savais pas que ça s'appelait entrepreneuriat, mais finalement, ou être indépendante. Mais tu vois, quand tu es indépendante, tu as vraiment un client ou deux clients. Oui, c'est pareil. Là, ce que j'aime beaucoup, évidemment, c'est la flexibilité. Après, il y a évidemment d'autres pans un peu plus... Moi, je trouve que c'est hyper stimulant d'entreprendre, d'avoir des idées, de se démener. Pour moi, ça fait hyper sens. Je ne pourrais pas faire autre chose.

  • Speaker #1

    En fait, je pense que c'est spontané parce que ça fait partie de toi.

  • Speaker #0

    C'est un prolongement de moi, en fait.

  • Speaker #1

    Et donc, ça a du sens. C'est encore plus de sens. C'est né de toi, en fait. C'est comme un bébé. C'est l'extension de ton être, comme tu dis. Je comprends que ça n'a pas de sens de faire autre chose.

  • Speaker #0

    Oui. Après, comme on en parlait tout à l'heure aussi, il y a la dimension de responsabilité. Et je n'ai pas envie de rush, de développer cette marque pour avoir plus d'argent, plus de... D'ailleurs, en vrai, j'ai eu tellement d'exemples comme ça que je vois quand même de gens qui font des grosses levées ou qui crament, tout. Enfin, tu vois, à cause d'une mauvaise gestion. Après, il ne faut pas que ça devienne une excuse pour moi non plus, parce que je sais que le fait d'inclure plus de personnes dans ma marque, ça va être un vrai challenge pour moi. Là, je ne compte que sur moi, mais du coup, j'ai tout en contrôle. Ça m'a lâché ce contrôle, ça va être un sacré travail. Mais malgré tout, je n'ai pas envie d'aller vite pour aller vite, parce qu'il y a de plus en plus de concurrence en Europe et qu'il faut y aller maintenant, sinon ça n'ira pas.

  • Speaker #1

    Ça dépend ce que tu as comme objectif, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, mais de toute façon, l'objectif aussi, c'est de développer la marque. Mais je pense qu'il y a un rythme et qu'il y a une dimension organique et je le vois quand même de plus en plus autour de moi. Je pense que tu interviews des gens qui sont un peu dans cet état d'esprit aussi, peut-être de faire les choses au rythme juste et pas de continuer à nourrir des valeurs sociétales qu'on ne chérit pas forcément. De base, on est quand même plus en réflexion justement d'avoir un rythme de vie qui nous permette d'être en bonne santé mentale. physique, d'avoir une vie de famille aussi et que ça soit pérenne. C'est une espèce de boom que tu n'arrives pas à gérer ou que finalement tu arrêtes ou même que tu revendes. Je n'ai pas cette idée-là. Et puis,

  • Speaker #1

    j'imagine quand même qu'il y a des investisseurs qui sont dans cette vibe-là aussi.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'il y en a, mais je pense qu'il ne faut pas se mentir. Tu vois, quelqu'un qui investit dans son entreprise, elle attend des retours sur investissement et même si les règles sont plus flex, etc., il y a quand même... C'est un autre jeu qu'être seule. Donc moi, je me limite un peu à ce niveau-ci, mais j'ai tout en contrôle. Ça changera. Et ça va changer, je le sens. Mais tu vois, voilà.

  • Speaker #1

    Et si c'est justement ta communauté qui investit, qui a déjà pensé ?

  • Speaker #0

    Oui, j'avais mis une petite question comme ça sur Instagram. Je me souviens, un crowdfunding, j'avais eu beaucoup de retours positifs. Moi, personnellement, j'ai toujours un peu peur que personne ne soit là, finalement. Donc c'est toujours un peu un space. Alors, je sais que la marque est aimée à Bruxelles par les personnes qui les utilisent. Oui, parce qu'il n'y a pas de monde où je vais.

  • Speaker #1

    J'entends parler de A.O. et ton cacao. Alors, peut-être que c'est ton microcosme aussi, mais je pense que les gens...

  • Speaker #0

    Tout doucement, en tout cas dans mon environnement, intègre ces adaptogènes, ce cacao, ces médecines qui ne sont pas encore hyper diffusées partout dans la société. Mais tout doucement, je pense que ça rentre dans le quotidien des gens.

  • Speaker #1

    C'est gai de l'entendre. Et c'est vraiment mon vœu le plus cher de base. Tu vois, à eau, c'est aussi vraiment cette intention de base, de partager. et de faire connaître et de proposer aux personnes de mettre des rituels. Donc, si elles le font, c'est juste jackpot, stop. C'est vraiment ça que je souhaite.

  • Speaker #0

    Tu as déjà pensé à un livre ? Parce que moi, tu vois, dans tous tes produits, comme je ne connais pas, je débarque un peu. J'aurais besoin d'un guide, en fait. Ou alors, en venant te consulter, tu vois, j'ai l'impression que... Moi, en tout cas, je n'ai pas accès, ou en tout cas, je ne me suis pas encore assez intéressée au sujet que pour savoir, OK, en fait, ma médecine à moi, c'est tel adaptogène dans telle situation, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, moi, j'ai vraiment envie de pouvoir proposer un support écrit. Le truc, c'est toujours que j'ai des grandes idées, des grandes envies et je me dis, oh là, mais j'ai mon quotidien là, en fait, et je postpose toujours. J'aimerais vraiment bien avoir cette idée de guide, j'aimerais avoir cette idée de recette aussi. Ça me demande beaucoup, vu que c'est un peu la veine d'Ao, c'est de proposer une utilisation ludique et fun et quotidienne, et qu'on reste souvent cantonnés au latté. Si on ne boit pas de lait végétal ou de lait ouf, alors on ne sait pas comment les prendre, alors qu'en fait, tu peux en saupoudrer partout, tout le temps. à condition de ne pas les chauffer. C'est vraiment facile d'utilisation, mais il faut un support. Et donc, j'aimerais quelque chose de très visuel, très beau. Je pense que ça va venir à un moment. Et on en a parlé plusieurs fois, donc ça serait chouette. Et j'ai plein d'autres idées pour Aho aussi, pour développer la marque. C'est toujours une question un peu de temps, d'argent. Mais bon, petit à petit, comme on l'a dit, voilà. Et comme tu dis,

  • Speaker #0

    là, tu portes tout, toute seule. Donc, c'est normal qu'il y a un moment, ton temps est limité. En plus, tu es enceinte. Il y a un enfant dans ta tête, autant dans ton corps que dans ta maison, que dans ta tribu finalement. Donc, mais bon, il y a d'autres musiques.

  • Speaker #1

    Ça viendra. Oui, oui, oui. Oui, vraiment, je pense que les choses se développeront comme elles doivent et j'arrête de mettre de la pression. Je garde ça en tête. Je sais que je suis une bosseuse suffisante aussi pour être dans cet état d'esprit-là.

  • Speaker #0

    encore. Je trouve que tu vends autre chose que juste une marque. Je trouve que tu vends aussi tout un environnement, une philosophie, même une tribu, une communauté de gens qui sont connectés à d'autres choses. Et comme tu dis, si je ne prends pas le train en marche aujourd'hui, c'est mort, en gros. En fait, non. Je pense que tu crées autre chose que ces gens qui vont aller chercher. ses finances et c'est de ce qu'elle est tout le temps tout le temps tout le temps c'est en fait c'est partir d'un super bonne super bonne intention et peut-être en fait je sais pas en fait parce que là je me dis c'était croyant ça moi aussi que tout de suite quand tu vas chercher des financements et tous et diaboliser avec le diable mais non mais ça c'est tout de suite pas ça ne va pas du tout

  • Speaker #1

    Non, mais allez, je comprends, c'est un tel esprit un peu judéo-crétin. Enfin, je veux dire qu'on a appris certainement nos parents de la société et tout ça. Moi, je crois aussi qu'au-delà de l'argent, c'est une question de pourquoi. Et en fait, en l'état, par exemple, levé pour avoir beaucoup plus de budget marketing, parce que moi, on m'envoie parfois, tu vois, des vidéos comme ça ou des réels, des stories de marques. Et je ne vais pas du tout dire... concurrente complémentaire en Europe, tu vois. Des gens qui mettent, je ne sais pas combien, un millier ou plus, tu vois, évidemment, d'euros par... Enfin, tout le temps, quoi, tu vois, pour être vraiment très visible. Moi, ça ne fait pas sens pour moi de faire ça. Je sais que c'est le jeu, tu vois, des réseaux. Mais là, encore, je regardais sur mon site internet, en fait, globalement, la plupart des gens ne viennent pas via mes réseaux. Donc, c'est peut-être parce que je ne fais pas tout ce truc marketing, mais... Tu vois, il y a aussi plein de gens qui pourraient venir d'ailleurs, d'un bouquin, éventuellement, tu vois. Si l'idée d'un podcast se développe, voilà. Ou d'autres collaborations. Mais tu vois, je ne trouve pas ça juste d'aller nourrir cette bête qui en veut toujours plus. Et pour être vue par quoi qu'il y ait, je trouve toujours ça un peu impersonnel. J'ai envie de faire quelque chose de plus profond. Enfin, de ce que je vois étant plus profond. Et... Il y a vraiment cette dimension. Oui, enfin, quelque chose. Oui, voilà, c'est ça. Peut-être que c'est quelque chose qui me ressemble plus et qui soit vraiment à la hauteur, je trouve, aussi, de cette dimension spirituelle aussi, sans que ça ne parle qu'à une certaine partie de personnes qui méditent tout le temps. C'est pas du tout ça l'idée, tu vois. Mais c'est des personnes qui ont envie d'être plus conscientes et qui ont envie d'étaler les épaules avec beaucoup de respect. Voilà, je pense qu'il y a ça aussi, en fait. C'est pas de voir... Ces poudres-là, ces plantes, ces champignons, comme des commodités, comme le médicament qu'on ingurgite comme ça. Et je ne dis pas qu'il faut ritualiser tout, sinon tu deviens dingue, tu vois. Mais je veux dire, ces plantes, elles ont fait beaucoup de chemin pour arriver jusqu'ici. Elles ont perduré et ce n'est pas bien ou pas bien. Il y a une réalité, c'est qu'elles sont là et c'est beau et elles sont là pour nous. Et je pense qu'avoir un espace intérieur pour les accueillir, tu vois, permettront... Ça permettra de faire vivre plus de respect et plus d'impact pour nous aussi. Donc, c'est vraiment, je suis une win.

  • Speaker #0

    Et je pense que de toute façon, le bouche-à-oreille fait son effet. Hier, j'entendais, je voyais quelqu'un qui partageait ton emballage, qui expliquait ce que c'était le cacao cru, la nana.

  • Speaker #1

    Un truc gilet.

  • Speaker #0

    En fait, tu vois, les petites fourmis, elles sont à l'œuvre. J'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Oui, mais j'entends souvent, ça me fait super plaisir. Et j'ai vraiment envie de... De sortir de moi et d'observer ça comme les adaptogènes sont en train d'arriver pour tout le monde ici et que les gens qui en ont besoin les utilisent. Oui,

  • Speaker #0

    et peut-être que tu vas l'entendre une fois, tu te dis oh, peut-être pas pour moi

  • Speaker #1

    Tu chemines,

  • Speaker #0

    tu te dis ah oui, quand même

  • Speaker #1

    Non, mais c'est ça. Et je préfère ça que le marketing de masse. Je crois qu'il faut être visible. Mais je trouve que c'est vraiment beau que les gens puissent se le passer. Pas comme un secret, mais comme un partage. Bienveillant, tu vois, la boucle est bouclée par rapport à tout ce qu'on s'est dit tout à l'heure. Le fait d'être bienveillant, on est un, on se partage. C'est comme le mycélium et les champignons qui viennent faire un travail considérable en dessous de la Terre pour se connecter les uns aux autres, se passer des infos. C'est ce qu'on fait. Donc si ça peut être ça, c'est top.

  • Speaker #0

    Je pense que la tribu s'élargit et il y a des gens que ça ne sonne peut-être même pas. Donc, c'est parfait.

  • Speaker #1

    Oui, et j'avais envie que le packaging donne assez envie de laisser sur sa table, en fait. Je vois aussi. C'est vrai qu'il y a quand même une envie de créer un objet qu'on a envie de laisser là. Et je crois que ça fonctionne aussi. On me dit souvent que les gens voient un dîner et qu'ils voient le pot et ils se disent Ah, j'ai vu là ! C'est gai, en fait. C'est gai de voir que l'intention est comprise. Tu vois, passer de fille à comprise à grande fille un peu plus comprise.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Et est-ce que tu as des rêves impossibles ou des rêves plus concrets que tu voudrais réaliser ?

  • Speaker #1

    Oui, moi déjà j'ai envie de voyager plus. J'ai envie de pouvoir vivre à l'étranger aussi un peu en faisant des voyages et en revenant en Europe. Mais j'ai envie de... plus proche de la nature, de la mer, etc. Donc, ce n'est pas impossible, ça, mais on va voir comment ça peut se faire. Et en fait, non, mon grand, grand projet, qui est un truc que je porte depuis le début, en réalité, c'est lié au voilier, justement. Et ce n'est pas impossible, je pense, mais ça aussi, ça paraît un peu loin encore. C'est de pouvoir ramener les poudres et les plantes par voilier. Et moi, ma grosse envie, c'est de faire une espèce de... université flottante et je reprends le concept de Patrice Franceschi qui est un navigateur, aviateur incroyable qui, comme ça, avec une jonque chinoise, a fait le tour des peuples de l'eau avec des scientifiques, des philosophes, des spécialistes de moteur, de bateau. Et alors, tous les jours, ces personnes venaient apprendre les uns aux autres leurs spécificités et je trouve ça hyper excitant parce que la vie sur voilier, elle est pas facile. C'est une vie où tout le monde a sa responsabilité. Si tu fails, tu mets tout le monde en danger. Et donc comme ça, quelque chose de vraiment très collaboratif. Et puis cette idée d'aller rencontrer des peuples, là typiquement de ramener de manière plus écologique les produits ici avec une histoire, aller rencontrer les producteurs. Après, le monde a changé. C'est de plus en plus difficile aussi de trouver vraiment des petits producteurs. pour des volumes comme les miens, tu vois. Mais voilà, ça, c'est vraiment quelque chose que je pourrais faire et inclure une dimension sociale aussi. Pourquoi pas faire venir des adolescents en réinsertion. Enfin, tu vois, il faut voir dans quelle mesure c'est possible, mais voilà, ça, c'est un grand projet.

  • Speaker #0

    Écoute, je serais... J'aimerais tellement... Moi, j'ai jamais franchi... Ce rêve, ce désir en tout cas, j'ai fait du catamaran avec une amie il y a très très longtemps. Je rêve d'en refaire en fait. Je trouve que comme on n'est pas dans un peuple justement d'eau, c'est très difficile de trouver comment...

  • Speaker #1

    Il y a des écoles de navigation en Belgique quand même qui ont des bateaux, tu vois, en Zélande ou à Newport par exemple. il y en a une qui est loge à la ferme d'Opiliv d'ailleurs et donc tu peux aller on a un abonnement à l'année alors tu peux aller x fois par an en week-end en fait sur le voilier et il y a des personnes qui sont là depuis beaucoup longtemps et qui peuvent t'apprendre plein de choses donc c'est vraiment top et c'est la mer du Nord tu vois qui je trouve être très très critiquée et vraiment mal menée par nous, moi je la trouve perdo je la trouve... Très belle. En plus, elle n'est pas forcément simple à naviguer, donc elle est extrêmement intéressante. On veut commencer. Et ouais, la mer.

  • Speaker #0

    La mer, l'océan. Un tout grand merci. C'était vraiment une période hyper riche. J'espère que les gens s'apprécieront comme vous.

  • Speaker #1

    Merci à toi. Ciao. Ciao, merci.

  • Speaker #0

    Ne nous quittez pas tout de suite et laissez-vous emporter par la voix d'Isaline. Installez-vous confortablement, fermez les yeux si le cœur vous en dit, ou bien chantez avec elle.

  • Speaker #1

    À très vite. Dreams and new beginnings Streams and waterfalls Mother of the water Mother of our soul Dreams and new beginnings

  • Speaker #0

    Flowing over all,

  • Speaker #1

    flowing over all. Ahou ! Merci. Merci à toi.

Chapters

  • Générique

    00:00

  • Introduction d'Isaline

    00:52

  • Mes voeux jusqu'à vous

    02:03

  • Discussion avec Isaline Tala

    02:13

  • Mantra "Mother of the Water" d'Isaline Tala - Aho Botanicals

    01:09:32

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