- Speaker #0
Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! Si tu es décoratrice d'intérieur, en lancement ou dans tes premières années d'activité, tu sais probablement que c'est une aventure plutôt exaltante, challengeante, mais aussi assez déstabilisante. Pas de doute, tu es compétente, tu es créative, tu es passionnée par ton métier, mais être chef d'entreprise, c'est quand même tout un autre monde. Et la clé pour traverser ce monde de l'entrepreneuriat, ce n'est pas juste des compétences techniques, c'est surtout ton mindset, ton état d'esprit qui va faire la différence. Peut-être que déjà tu as ressenti des challenges dans des domaines un peu différents. Ça peut être la relation à l'argent, ça peut être un syndrome de l'imposteur, la peur du regard des autres, une estime de toi qui est un peu plus faible ou un perfectionnisme paralysant, etc. Je te rassure, tu n'es pas la seule à traverser ça. Et pour avancer, la meilleure réponse, c'est quand même de regarder ces enjeux en face avec lucidité et surtout bienveillance. et surtout apprendre à transformer ses freins en force pour toi. Et c'est exactement ce qu'on a voulu intégrer dans le Mastermind, on a intégré un accompagnement Mindset tous les mois. C'est un rendez-vous qui va t'aider à retrouver confiance, clarté et motivation, et ça tous les mois. Et pour mener ces séances, on est ravis d'accueillir Nadege, qui est notre coach Mindset. Donc Nadege a rejoint officiellement l'aventure, on l'a bêta testée avec elle. comme avec les autres décoratrices depuis cinq mois. Mais là, c'est parti pour cette aventure officiellement. Et dans cet épisode, tu vas découvrir la vision de Nadege, son approche, et puis bien sûr, tous ses conseils hyper puissants pour t'aider à construire un mindset d'entrepreneur béton pour surmonter tous tes enjeux. Salut Nadege !
- Speaker #1
Hello !
- Speaker #0
Salut Fred ! Salut ! Et toujours là au rendez-vous dans les podcasts sur le Mastermind. Toi, je ne te présente plus, tout le monde te connaît maintenant. Nadege, on avait enregistré un épisode, toutes les deux, c'était l'épisode 138. Mais j'aimerais quand même bien que tu te représentes en quelques mots si tu es OK.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Du coup, Nadege, enchantée. Je vis dans le Vercors, pas très loin de Grenoble, en France. Et j'adore parler de relations humaines, de business, randonner dans la nature, prendre en photo des gens passionnés et chanter dans des endroits qui résonnent. Et je dirais que ma mission, c'est... d'aider les gens à s'aimer pleinement, se créer une vie qui les enthousiasme, en les reconnectant à leurs émotions, leur corps et leurs envies profondes. Et pour ça, par le passé, j'ai utilisé la kiné, le tattoo, le massage, donc d'anciennes activités que j'ai eues. Et aujourd'hui, je passe par le coaching, la rando et la photo. Et voilà, ça me paraît pas mal déjà.
- Speaker #0
Je trouve que c'est vraiment très bien résumé. Si on attaque tout de suite, Nadege, tu nous donnerais une petite définition de ce qu'est le mindset ? Parce que voilà, c'est... On le dit souvent en anglais, en plus. C'est peut-être encore plus parlant que le mot état d'esprit. Mais quand on est entrepreneur, c'est quoi un bon mindset ? C'est quoi un mindset ? De quoi on parle concrètement ?
- Speaker #1
Pour moi, ça reste mon avis, le mindset, c'est l'ensemble des pensées, des croyances et des réflexes qui guident nos décisions et donc nos actions. Et dans l'entrepreneuriat en particulier, c'est ce qui fait que deux personnes à connaissances et compétences égales n'auront pas les mêmes résultats. Parce qu'être entrepreneur, Merci. c'est aussi oser s'exposer, créer de la valeur, demander à être payé pour ça. Et c'est là que le mindset intervient et fait toute la différence.
- Speaker #0
Ouais. Et il y a une idée reçue typiquement sur le mindset que tu pourrais démonter tout de suite ou des choses que les gens pensent et toi, tu n'es pas forcément d'accord ? Ouais,
- Speaker #1
je dirais en fait que pour moi, le mindset, ça n'a rien à voir avec la méthode Quai, la pensée positive, tu sais, les gens qui se rêvent. qui se répètent des mantras en mode « oui, si je dis ça, ma vie va changer » . Non, vraiment pas, je ne pense pas. et je pense pas non plus que c'est une histoire de volonté ou de discipline Mais plutôt de conscience, parce qu'en fait, faire évoluer son mindset, c'est un travail en profondeur sur ses croyances, son identité, sa narration, et c'est aussi se confronter à ce qu'on ne veut pas avoir en soi. Et du coup, je ne sais pas, la peur du rejet, du manque, le besoin de contrôle ou plein d'autres, et tout l'attachement qu'on peut avoir à des identités qu'on s'est données ou qu'on a acceptées, qu'on nous donne. Et tu vois, pour moi, du coup, c'est beaucoup plus que juste se dire « oui, ça va aller » , « oui, je suis la plus belle » , « oui, je suis la meilleure » . pour moi ça n'a rien à voir, et vraiment je pense pas que les exercices ou... À une époque, on disait « Mets-toi devant ton miroir et dis-toi que t'es belle cinq fois le matin avant de commencer. » Je ne sais pas si des gens font encore ça, mais je ne crois pas que ce soit le plus pertinent. On peut le faire.
- Speaker #0
On a le droit de se dire qu'on est très belle le matin.
- Speaker #2
Ça ne fait pas de mal.
- Speaker #0
Ça ne fait pas de mal. Il se peut que ça ne suffise pas, mais ça ne fait pas de mal.
- Speaker #2
Du coup, je me demandais, Nadège, toi qui accompagnes des entrepreneurs sur ces aspects d'état d'esprit, c'est quoi, selon toi, les croyances limitantes les plus courantes ? finalement ?
- Speaker #1
Je vais essayer d'axer un peu plus sur les décoratrices vu que c'est plutôt ça l'audience mais je dirais que ce que j'ai le plus vu c'est je suis pas assez bonne ça va te perdre avec la croyance de ne pas avoir les connaissances compétences nécessaires, le syndrome de l'imposteur et tout ce qui va avec. Il y a ensuite il y a déjà trop de décoratrices sur le marché le marché est bouché, je vais pas réussir à faire ma place il y a aussi je sais pas vendre ou la vente c'est mal voire même l'argent c'est mal je mets un peu ça dans le même paquet il y a aussi tout ce qu'autour de la visibilité donc j'ai pas envie d'être visible, j'ai pas envie d'être exposée sur les réseaux sociaux en particulier et le dernier je trouve c'est j'ai pas envie de retourner dans le cadre et les obligations du salariat et du coup je vais esquiver tout ce qui peut me rappeler de près ou de loin mon ancien job ou mes anciens patrons et c'est le genre de choses qui peut empêcher des entrepreneurs à vraiment se lancer et s'autoriser, tu vois par exemple si t'as eu un patron où tu te dis putain c'était vraiment un con, il était super obtus ou du coup tu vas être en opposition à ça en mode ... du coup moi j'ai pas envie d'être ça pour mes clients donc je vais être super sympa, je vais pas mettre de cadre et le revers de ça, s'il n'y a pas de cadre, souvent ça part en couille. Je pense que vous le savez tout comme moi, en tout cas il y a ce truc de s'il y a zéro cadre, du coup qui va dépasser en premier tu vois et probablement qu'il y aura des abus, qu'après du coup ça va être l'opposé genre ah bah mes clients c'est des fous, faut que je mette un cadre super dur et tu vois finalement ce que tu jugeais le plus chez ton patron tu vas le devenir par effet de perception. Je me suis un peu égarée mais bon bref derrière chacune de ces croyances il y a la peur de souffrir, d'être rejetée, d'être critiquée et tant que cette peur, elle n'est pas reconnue, elle nous dirige de manière inconsciente. Je ne sais pas, est-ce que vous, vous observez d'autres croyances limitantes, courantes, que je ne vois pas, du coup ?
- Speaker #0
Moi, j'avais une question qui me venait, c'était plus est-ce que tu penses qu'il y a certaines croyances qui sont encore plus présentes parce qu'on est des femmes ? Tu vois, j'ai l'impression qu'un homme va avoir moins de... C'est peut-être une croyance que j'ai, il va falloir que tu me fasses dégommer, mais que j'entends moi beaucoup de jeunes décoratrices qui parlent de ma petite entreprise, mon petit business. Et j'ai l'impression qu'aucun homme, c'est un cliché, mais les hommes ne vont pas dire je lance une petite activité. Et qu'un homme aura moins de freins, peut-être par un héritage culturel et de la société, mais moins de mal à se rendre visible, à se mettre en avant.
- Speaker #2
moi j'avais envie d'ajouter à ça en fait une petite anecdote je crois il a été posé comme question à un panel de gens représentatifs, des hommes et des femmes seriez-vous capable de faire atterrir un avion ? si vous avez un avion en danger pensez-vous être capable d'atterrir cet avion ? il y a 7% des femmes qui ont dit oui je pense que je serais capable et il y a plus de 50% des hommes qui ont dit « Ouais, ouais, bien sûr, je serai capable. » Donc, je me dis déjà là, il y a quand même un enjeu de confiance qui est très différent, finalement, juste par le genre. Donc, moi, je me dis, la question que tu posais, Nadège, tu vois, pour moi, vraiment, la croyance la plus limitante, c'est le… enfin, finalement, le plus gros frein, c'est le fait de ne pas avoir confiance dans ses capacités.
- Speaker #1
Ouais, je te rejoins, je pense que l'étude répond à ça. Et bien sûr que c'est très… simplifiée. C'est pas une histoire d'hommes, de femmes, de genre 100%. C'est peut-être plus une histoire d'héritage culturel, social. Mais bon, force est de constater que les femmes à compétences égales, enfin comment dire, ouais c'est ça, vont avoir besoin de se sentir plus formées pour performer autant que les hommes. Et donc il y a ce truc de, non seulement l'argument de « je suis pas assez bonne, faut que je me forme plus » , c'est quelque chose qui est beaucoup plus féminin et on le voit dans tous les métiers. dans le coaching c'est évident, il y a beaucoup plus de femmes en école de coaching, et pourtant sur le marché, c'est pas si évident qu'il y ait tant de femmes coach versus tant d'hommes coach, qu'est-ce qui se passe entre les deux ? Donc il y a ça, il y a le besoin de formation, et puis effectivement, après, tout ce qui est pricing, et je pense aussi sur la visibilité, alors j'ai pas de stats en tête, mais j'ai la perception en tout cas de ce que je vois sur le marché, que les femmes ont un peu plus de difficultés à se mettre sur les réseaux, peut-être un truc très animal de « j'ai peur d'être une proie » , d'être exposée, un truc très de prédation ça peut être sur le côté harcèlement Ou sur d'autres flancs, d'autres pans, tu vois, mais Là, je spécule, mais je vois ça.
- Speaker #0
Effectivement, c'est aussi ce que je trouve. Il y a beaucoup de femmes qu'on accompagne dans le mastermind ou dans la formation signature qui ont vraiment cette difficulté à se mettre en avant et à savoir reconnaître leur talent. Savoir reconnaître leurs compétences. Et ça, c'est un vrai enjeu. Je me dis qu'avoir un bon mindset, c'est savoir... évaluer ses compétences à leur juste valeur. Non, on ne saurait pas faire atterrir un avion, on se calme quand même. Il ne s'agit pas de fanfaronner, mais à l'inverse, d'être lucide sur... Moi, c'est vraiment un enjeu pour mes élèves de leur faire accepter qu'elles sont douées, qu'elles sont bonnes dans un domaine. Ce n'est vraiment pas facile.
- Speaker #2
Moi, je me demandais, Nada, je crois... Comment on explique que ces freins soient si puissants ? Finalement, des fois, on est capable d'identifier le problème, de comprendre qu'on a une faible estime, qu'on a du mal à passer à l'action, qu'on s'auto-sabote, mais on n'est pas capable d'aller au-delà. Qu'est-ce qui fait que c'est si puissant, ces freins-là ?
- Speaker #1
Je dirais que pour beaucoup de personnes, ça fait moins souffrir de ne pas aller au bout d'un projet plutôt que d'être... critiquer, humilier, dévaloriser et donc de se sentir rejeté du groupe. Et la peur de l'exclusion, ça fait partie vraiment des trois grosses peurs avec du coup la peur de la mort et celle de l'inconnu. Et ça vient du fait que chez nos enseignes, la survie dépendait du groupe. En gros, si t'es rejeté, ben t'étais seul et donc t'allais presque toujours mourir. Du coup pour nous, même inconsciemment, c'est genre rejet égal je meurs, si je peux simplifier. Et comme on est programmé génétiquement pour essayer de survivre et de se reproduire, bah du coup on préfère bien souvent avoir un projet en trouvant un bouc émissaire externe plutôt que d'être critiqué sur sa réalisation et ou ses résultats.
- Speaker #0
Je trouve qu'il y a un super lien par rapport au mastermind. Si génétiquement, on est programmé parce qu'on a besoin d'un groupe, le mastermind, c'est un groupe quand même.
- Speaker #1
C'est clair.
- Speaker #0
Mais du coup, quand on commence à travailler sur son mindset, qu'est-ce qui change concrètement ? Pourquoi c'est... J'en suis convaincue, sinon on ne serait pas là toutes les trois à parler de ça, mais concrètement, qu'est-ce qui va changer ? Qu'est-ce que ça va permettre de faire ? Qu'est-ce que ça va nous autoriser ?
- Speaker #1
Bosser profondément sur son mindset, ça permet de casser des patterns et des réflexes qui nous desservent et qui nous limitent. Et ça peut permettre déjà d'avoir plus de clarté, plus d'enthousiasme, d'inspiration, mais ça permet surtout d'agir malgré la peur, en étant guidé par sa petite voix interne et sa propre inspiration finalement, et pas par l'extérieur, par exemple les peurs ou les fantasmes de notre entourage, de la société. Et au final, ce qui change, c'est qu'on peut reprendre son pouvoir personnel, donc moins souffrir de la comparaison, de la procrastination, de la honte, de la culpabilité. mais ça nécessite du travail, de l'engagement, et bien souvent des vérités pas super agréables à observer et à transcender.
- Speaker #0
Moi, j'adore quand tu dis « reprendre le pouvoir » . Je trouve que c'est une phrase hyper forte. C'est-à-dire qu'on a ce pouvoir en nous qu'on peut oublier, mais le reprendre, c'est un truc qui me parle vachement.
- Speaker #2
Il faut aller creuser pour transformer tout ça. Et toi, justement ? dans les accompagnements que tu as faits, qu'est-ce que tu as vu comme transformation marquante chez des entrepreneurs, des gens qui ont vraiment réussi à trouver les racines du problème, j'ai envie de dire, et de faire une vraie transformation ?
- Speaker #1
Tu vois, l'exemple le plus récent qui me vient, c'est une entrepreneur qui bossait sur son business depuis un an en mode structuration, préparation, mais très mentale, tu vois, et qui était aussi dans une situation de couple un peu bloqué, on va dire, depuis six mois et après une longue séance en nature ben elle a pu écrire le soir même à la personne qu'elle aime pour lui dire les choses qu'elle avait sur le cœur depuis des mois tu vois et niveau business dès le lendemain je l'ai vu du coup sur les réseaux proposer des actions concrètes pour ses prospects et en fait tu vois elle a réalisé qu'effectivement elle procrastinait activement et du coup le fait qu'elle passe à l'action le lendemain et le soir même moi je trouve ça super marquant et je crois que c'est plus la rapidité d'action tu vois que vraiment la transformation complète qui moi m'a touchée mais Merci. Et là, j'ai au tête aussi une femme qui est décoratrice, avec qui j'avais juste fait une petite séance de prise de contact pour voir si on voulait bosser ensemble. Et quand on se reparle dix jours plus tard, pour la première séance, elle me dit « ça y est, je me suis lancée dans ma formation à fond, je suis à nouveau dans l'action, niveau business, après des semaines de procrastination. » En fait, il n'y a rien qui me nourrit plus que de voir des personnes bloquées dans un uniforme un peu petit pour elles réussir à éclore et à oser être et faire ce qui les inspire vraiment, en s'étant libérées des croyances, des peurs associées qui les bloquaient jusque-là. et Et tu vois, aujourd'hui, je randonnais avec deux amis entrepreneurs et avec ma compagne, et on était hyper touchés toutes les deux de constater à quel point ils se débattent, à essayer de suivre des stratégies qui ne sont pas adaptées à qui ils sont, pour poursuivre un but qui n'est même pas aligné, qui ne les fait pas vraiment vibrer. Et après quelques heures, tu vois, à un peu poté, quand on est rentrés dans la voiture, on a changé toutes les deux sur les patterns, les peurs, les croyances limitantes qu'on a pu observer. Et on a juste envie de les aider à travailler sur leur mindset en priorité, et pas spécialement sur leur stratégie business, que eux voient comme le nœud limitant. de leur activité, mais selon nous, le goût d'étranglement,
- Speaker #0
il n'est vraiment pas au niveau de stratégie. Fred, prends le relais, je suis en train de m'étouffer.
- Speaker #2
C'est intéressant comment des fois, effectivement, on peut finalement passer à côté du sujet. C'est ça, on se sent bloqué, puis on n'adresse pas du tout la bonne problématique. Et effectivement, là, tu es avec nous dans ce mastermind, et je me demandais à quoi... À quoi peuvent s'attendre les participantes ? À quoi peuvent s'attendre en termes d'accompagnement mindset ? Comment ça se passe ?
- Speaker #1
Je dirais que le mastermind, en général, c'est un espace de non-jugement, d'authenticité, de liberté, d'écoute, où c'est possible de se déposer entièrement en toute sécurité pour bénéficier d'une part de l'intelligence du cerveau collectif et aussi de l'échange de pratiques et de solutions entre pairs. Et je trouve que le groupe... permet vraiment de se sentir vue, entendue et challengée, et soutenue évidemment. Et c'est dans cet équilibre de soutien-challenge que moi je me positionne comme coach. Parce que mon rôle c'est de servir au mieux mes clients, et parfois je vais peut-être dire des choses un peu challengeantes pour aider la personne à bouger et à vivre une vie qui l'inspire. Et mon intention c'est toujours de servir, même quand ça pique. Et aussi du coup c'est un espace de confidentialité, tout ce qui se dit reste entre nous. Et je trouve que chaque participante est libre de faire ou non les exercices proposés, de répondre ou non aux questions qui sont posées par moi et par les autres participantes. J'ai vraiment envie de rappeler ça, ça reste entre nous, c'est sécure et vous êtes libres dans ce cadre.
- Speaker #0
Est-ce que tu vois des différences de bénéfices entre des séances individuelles et des séances de groupe ? Parce qu'on l'a vécu, c'est assez challengeant quand même de faire ça en groupe. Tu fais un peu ta psychothérapie avec 15 personnes autour de toi. Il y a un petit truc qui vient encore plus challenger. Est-ce que pour toi, il y a des bénéfices à être en groupe ou à être individuel ? Ou les deux peuvent être complémentaires à l'inverse ?
- Speaker #1
Bien sûr, pour moi, les deux sont ultra complémentaires. Dans le groupe, c'est un peu ce que j'ai amené, c'est le côté conseiller entre pairs et le côté cerveau collectif, que tu ne peux évidemment pas retrouver en individuel. Après, je ne vois pas mon approche comme de la thérapie, parce que je viens quand même du coaching, et le fait d'être en groupe, ça peut paraître un peu impressionnant au début, mais en fait, on oublie vite la présence des autres, je trouve. Et moi, personnellement, en tant que coach, j'ai à cœur de créer un espace vraiment intimiste, même s'il y a d'autres personnes qui écoutent. Et l'intérêt du format, c'est que toutes les personnes présentes vont bénéficier des effets par effet miroir. Et après le coaching, je trouve ça hyper riche de pouvoir échanger entre pairs, confronter les réalités, s'inspirer. Moi, je ne suis pas décoratrice de métier. Et du coup, je trouve ce format incroyable pour deux raisons principales. C'est que, comme ce n'est pas mon métier, j'ai une approche super candide, dénuée de croyances limitantes à ce sujet. Je ne sais pas ce qu'il faut faire en tant que décoratrice, j'ignore les bonnes pratiques usuelles. Du coup, je ne suis pas bloquée dans ma réflexion et mon questionnement grâce à ça. Par contre, quand on finit le coaching, ça permet de casser les croyances. Je peux m'appuyer sur l'intelligence du groupe pour permettre à la personne coachée d'avoir les meilleures clés, les meilleures solutions, mais adaptées à son propre contexte. Je crois que ce format de groupe est possible en grande partie grâce aux valeurs qu'on partage les trois. C'est la bienveillance, le respect, l'écoute, l'empathie, la confidentialité, ce que je nommais tout à l'heure. Donc oui, le groupe a ce gros effet-là. Et évidemment, après, pour de l'individuel, j'imagine que les gens qui veulent de l'individuel, c'est peut-être pour traiter des sujets qui sont hyper deep et où elles ont besoin d'un espace plus intime. J'entends bien que des fois, parler de trucs très perso, c'est un peu plus challengeant en groupe. Je ne suis pas aveugle là-dessus. Et pour autant, je crois que même si je ne suis pas décoratrice, je suis entrepreneur. Donc c'est là où j'ai quand même un effet en étant individuelle.
- Speaker #0
Et pour l'avoir vécu moi, effectivement, au départ, on peut avoir cette appréhension du groupe. Effectivement, on se dit, oh là là, en face, je ne les connais pas, ce n'est pas mes meilleurs amis non plus. Et en fait, on se rend compte que comme on est là et qu'on a toutes signé avec les mêmes valeurs, et tu as raison de le relever, d'ailleurs, il y a un contrat au début du mastermind. Moi, je prends tout le monde en appel au départ parce qu'en fait, il est hors de question de faire rentrer quelqu'un dans le mastermind qui n'aurait pas ces valeurs. de bienveillance, de respect, d'écoute, de confidentialité à 100%. Et je pense que progressivement, la relation entre nous toutes se crée, et c'est ce qui permet de lâcher un petit peu prise et de se confier. Alors bon, effectivement, comme tu dis, c'est des sujets trop intimistes, enfin trop ultra-personnels, peut-être qu'il y aura l'envie de s'arrêter à temps. Mais moi, j'ai assisté à des moments où effectivement, il y a beaucoup, beaucoup de choses qui se disent qu'on n'aurait jamais cru pouvoir partager spontanément. Mais en fait, on le fait. Et oui, il y a des bénéfices. Et puis, plus c'est challengeant, plus il y a des bénéfices derrière. Je trouve que plus on est malmené, même à écouter, des fois, on est malmené d'ailleurs.
- Speaker #2
C'est vrai, tu as raison, Caroline. Moi, j'ai senti vraiment que l'esprit du groupe, pendant notre bêta test, s'est vraiment beaucoup aidé de tes interventions. en fait, Nadege, à chaque fois qu'il y avait... vraiment un coaching mindset, on sentait une espèce de sororité quoi, vraiment finalement on partage toute la même chose on a toutes des émotions on a toutes besoin de les exprimer ouais, des fois ça pique, ça fait mal on peut se sentir éventuellement malmené mais c'est vraiment des moments où il y avait une cohésion en fait entre les filles parce que c'est difficile des fois de voir quelqu'un passer sur le grill et de se dire ouais, c'est pas forcément évident ... Mais justement, je trouve que ce soutien-là, il s'est vraiment fait ressentir pendant ces séances. C'était assez impressionnant.
- Speaker #0
Et puis, je trouve que s'il y a un sujet où on est bien à égalité, autant en tant que décoratrice, on peut avoir plus d'expérience, plus de connaissances, plus de compétences. Mais au niveau mindset, il n'y en a pas une de nous qui dit « Ah non, moi, j'ai géré toutes les questions. Je suis clean en mindset, hyper compétente jusqu'au bout. » Ça ne existe pas. Donc du coup, s'il y a un sujet où on est toutes dans la… Dans la bienveillance, c'est de se dire que le mindset, c'est l'histoire de nos vies. On n'a jamais terminé de mieux se connaître, de mieux se comprendre et de mieux se connaître. C'est ça aussi qui est très léger finalement, qui amène de la légèreté, c'est qu'il n'y en a aucune de nous qui se dit « je ne me sens pas concernée » . Donc non, c'est trop chouette là-dessus.
- Speaker #2
Oui, et puis c'est un chemin qui… C'est comme une randonnée qui ne s'arrête jamais. On n'a jamais fini de cheminer vers soi-même. Et finalement, si toi, tu devais donner une question puissante que chacune pourrait se poser aujourd'hui en t'écoutant, ce serait laquelle ? Démarrer ce chemin, en fait, vers soi-même.
- Speaker #1
J'avoue, les questions qui décoiffent, c'est un peu ma passion. Mais vu qu'on parle... business et mindset moi je dirais dans un métavers où l'argent n'est pas un sujet où t'as pas peur de la critique comment tu contribues comment tu pourrais le plus contribué au monde avec ce que tu es naturellement ça c'est la question et j'insiste sur le naturellement parce que on a facilement tendance à se subordonner à des conseils qu'on lit qu'on entend de la part des gens ou d'entités auxquelles on subordonne et moi j'ai vraiment la croyance qu'il n'y a pas de stratégie ou d'émission universelle qu'on a tous et toute une histoire qui nous rend unique mais pu laisser des traces et des traumas qui font qu'on a de la difficulté à se connecter à notre vérité, à qui on est profondément. Mais quand on enlève les masques, les peurs et... Enfin, il y a vraiment de la beauté, tu vois, quand on enlève les masques, les peurs et les croyances limitantes. Et quand on est en difficulté et qu'on trouve qu'on n'a plus de sens, plus d'enthousiasme, le problème, c'est pas le soleil qui brille plus, tu vois. C'est juste la tonne de nuages entre lui et nous qui nous empêche de voir sa lumière. et les nuages, c'est nos perceptions incomplètes, nos peurs, nos croyances limitantes.
- Speaker #0
Vu que tu disais que t'es une championne, moi je veux une deuxième question. T'es aussi puissante. T'as cru que t'allais pouvoir t'arrêter à une. Ok.
- Speaker #1
Si t'avais pas peur de la critique, pas peur du rejet, qu'il n'y avait pas de sujet financier, donc tu vois, c'est un peu le même métaversin que la question d'avant, qu'est-ce que tu ferais pour vivre une vie vraiment inspirante ? en tout cas vraiment inspirante qui t'inspire vraiment,
- Speaker #0
peut-être c'est mieux formulé moi j'adore quand tu me poses la question alors j'ai une petite baguette magique dans un monde incroyable dans un monde magnifique où t'as pas peur du t'as pas de problème d'argent, t'as pas peur de la critique t'as pas peur du rejet, qu'est-ce que tu fais ? et je me dis ok alors déjà quand j'enlève ça, ça, ça ah ouais, il y a des choses qui peuvent surgir et que on voit qu'on est engluées sur certaines choses qui n'ont pas toujours des raisons d'être. Effectivement. J'adore quand tu me dis que tu as ta baguette magique. Et qu'est-ce que serait du coup pour toi ? Parce qu'évidemment, les filles qui vont rejoindre le Mastermind, elles te verront au moins une fois par mois, voire même un peu plus. Mais s'il y avait une action qu'on pouvait prendre là, aujourd'hui, tout de suite, maintenant, pour avancer, qu'est-ce que ça pourrait être ?
- Speaker #1
Ben, tu sais quoi, j'aurais envie de te proposer une action en lien avec la question précédente, pour pas rester juste à une étape mentale. Donc, une fois que tu t'es vraiment posé cette question de contribution, j'aimerais que tu contribues dans la matière. Donc, ce serait... En fait, peu importe le niveau d'impact, juste que tu te demandes, c'est quoi le premier pas qui va me permettre de contribuer dès aujourd'hui ? Et pas dans X temps, quand je me serai rassurée sur mes compétences, en passant 6 mois en formation, puis 6 mois à imaginer mon business idéal, tu vois. Et peut-être que ce sera juste envoyer un message à quelqu'un dont tu peux améliorer la vie de manière infime, ou rendre service à ta voisine un peu vieille qui a sûrement besoin de quelqu'un pour porter quelque chose, envoyer un petit audio à cette personne à laquelle tu as pensé 3 fois cette semaine, mais tu t'es pas autorisé, t'as pas pris le temps de l'appeler pour plein de raisons, plus ou moins réelles et plus ou moins bullshit. Mais bref, l'action, c'est tout simplement contribuer dès aujourd'hui avec ce que tu es naturellement.
- Speaker #0
Oui, et puis cette notion de pas, je trouve qu'elle est importante dans le sens que ça peut être un petit pas. En fait, c'est d'être... Mais il y a plein de personnes qui n'imaginent que l'action comme quelque chose d'énormissime et donc du coup insurmontable en apparence, alors qu'effectivement, c'est déjà être en action et en mouvement, de faire cette petite... Rien qu'un petit message de prendre son téléphone, ça peut avoir vachement de valeur.
- Speaker #1
Du coup, si les personnes qui nous écoutent sont effectivement des personnes qui veulent être décoratrices, je vois pas comment tu peux ne pas connaître quelqu'un qui est pas bien dans son chez-soi, qui a un intérieur moche. C'est pas possible. Il y a toujours des gens pour qui c'est pas la valeur principale et qui seraient ravis de pouvoir déléguer ça à quelqu'un, même gratuitement. Donc pour moi, c'est pas possible que tu puisses pas contribuer dans ta passion si ta passion c'est la déco, en fait.
- Speaker #0
Nille fois d'accord. C'est pour ça d'ailleurs que... J'incite toujours les élèves de la formation à prendre des projets gratuitement parce que c'est ça qui fait ce premier petit pas de « Viens, on va le tester grandeur nature maintenant, passer de la passion à quelque chose de très concret. » Entièrement d'accord.
- Speaker #2
Et alors, pour nous accompagner dans ce premier Baby Step ? Il paraît que tu es une grande amatrice de mantras, donc là, il ne s'agit pas de se regarder devant la glace et de se dire « je suis belle, je suis belle, je suis belle » , mais est-ce que tu aurais peut-être une citation, un petit mantra à nous partager ?
- Speaker #1
Tu vois, c'est une affirmation que j'ai dans ma propre liste d'affirmations, parce que du coup, je ne lis pas des mantras devant mon miroir, mais quand même, je lis des affirmations régulièrement, et donc c'est un peu le même bail. Je dirais que la pratique et l'action qui viennent d'un espace d'inspiration, ça vaut mille fois plus que la théorie. la branlette mentale, tout ce qui se passe juste dans ta tête. Et je suis consciente qu'agir sans cap, sans intention, de manière chaotique, ça s'appelle brasser du vent. Mais à force d'accompagner des entrepreneurs, j'ai la croyance que le temps entre la pensée et l'action, c'est un critère très prédictif du potentiel de réussite d'un entrepreneur. Une image parlante, je trouve, c'est qu'un imbécile debout ira probablement plus loin qu'un intello assis. Et dans l'idée que je partage, je souligne que c'est quand même le côté action qui provient d'un espace d'inspiration. Parce que, comme le dit de mes mentors Julien Musy, si deux hommes courent dans la mauvaise direction... Le premier qui s'arrête a gagné. Donc je ne prône pas l'action à tout prix, mais par contre, j'encourage vraiment les gens à passer à l'action quand ça vient de leur cœur, d'un espace d'enthousiasme, d'inspiration. Et donc voilà, passer à l'action quand ça a ligné.
- Speaker #0
Et là, ce que j'entends aussi, je ne sais pas si c'est ce que tu voulais dire, mais ça veut dire aussi qu'il n'y a pas forcément besoin d'être ultra compétente et d'être la meilleure décoratrice du monde pour réussir. Enfin, probablement qu'on est déjà assez, donc oui, on peut monter en compétence, mais... mais finalement, juste être dans l'action. Et ça, on parlait des freins au départ, mais je trouve que ça, c'est des sacrés freins, en fait, de penser qu'on n'est pas assez pour pouvoir se lancer, pour pouvoir trouver des clients, pour pouvoir réussir.
- Speaker #1
Et c'est une peur logique, réaliste, réelle. Tu vois, bien sûr, quand tu débutes, tu n'es pas 100% compétente, surtout. Mais en même temps, est-ce que tu penses que tu vas plus t'améliorer en regardant des tutos ? Ou en faisant des projets pas trop chers qui sont adaptés à ton niveau de compétence. En coaching, je vais faire des centaines d'heures de coaching et je ne dis pas qu'il faut offrir des centaines d'heures de déco. Mais par contre, si ton problème, c'est ton niveau de légitimité, qu'est-ce que les gens ont à perdre à te donner un peu les manettes gratuitement ? Pas grand-chose, en fait. Un peu de temps, à la rigueur. Mais dans tous les cas, tu ne vas pas leur apporter zéro. Même s'ils utilisent du temps, c'est faire comme échange. donc passez à l'action dans votre domaine de compétences et avec l'échange de ressources qui vous paraît le plus juste.
- Speaker #0
Et puis bon, ce que je dis, c'est qu'on fait de la déco, on ne sauve pas des vies. Donc en fait, le risque en tant que décoratrice de se tromper, finalement, il est quand même assez minime. On parle plus de peut-être que le bleu aurait mérité d'être un petit peu plus sombre ou un peu plus ceci. Bon, ça va. En vrai,
- Speaker #1
on n'atterrit pas des avions.
- Speaker #0
Non, on n'atterrit pas des avions. On ne fait pas d'opération à cœur ouvert. Donc normalement, ça se passe quand même bien. Et oui. mille fois d'accord avec ça j'ai autre chose qui me venait mais j'ai perdu le fil de ma pensée ouais non je sais plus Du coup on veut juste pour conclure si il ya une décoratrice qui doute tu vois qui qui s'est pas trop passé à l'action qu'est ce que tu lui dirais à part en plus de ce baby step effectivement passe voilà pas déjà donné plein de choses mais ce qui aura encore un tu vois un truc qui permettrait de Parce que je sais qu'il y a vraiment ce frein entre l'envie et vraiment rendre concret un projet. Peut-être que si elle ne le rend pas concret, c'est que ce n'est pas assez important pour elle aussi. Ça peut être le cas, ou assez prioritaire, assez essentiel dans leur vie. Mais souvent, c'est juste un truc. Des fois, je me dis qu'il manquerait le petit coup de pouce pour... La pichenette pour pousser !
- Speaker #2
La pichenette pour pousser... Moi, j'ai plus envie de donner une pichenette en amont de ce qu'on s'est dit sur l'exercice. Parce que je pense vraiment que ce qui va faire que la personne va arrêter de douter, c'est l'action et l'expérience concrète du terrain. Mais peut-être qu'à ce stade-là de l'écoute, elle n'a toujours pas le drive pour passer à l'action. Et j'aimerais juste rappeler à ces personnes que vous êtes assez comme vous êtes. Vous êtes aimé pour qui vous êtes. et pas pour ce que vous faites. Et là, on parle de business depuis tout à l'heure, mais pour moi, ça compte dans tous les domaines de vie. Je pense que beaucoup de gens sont dans la présentation de j'aimerais faire plus, j'aimerais faire ci, j'aimerais faire ça. Ouais, mais en fait, t'es déjà probablement une femme, une maman, une amie, une soeur, une fille. Tu fais déjà plein de trucs de ouf dans ta vie et les gens t'aiment pour ça et pas pour le nombre de followers que tu as, le nombre de projets que tu disposes. Et juste te rappeler ça, tu es assez.
- Speaker #0
Et en plus, moi, mon expérience, c'est que les clients viennent nous chercher pour qui on est en tant que personne, bien plus pour la décoratrice qu'on est. Oui, il ne faut pas que ce soit tout moche, nos idées déco, bien sûr, mais en général, ce n'est pas tout moche. Et qu'en fait, on est choisi pour nos valeurs, pour nos personnalités et qu'en fait, il y a forcément quelqu'un en face, des clients qui vont avoir envie de partager. un chapitre de vie des quelques mois, voire quelques années avec nous. Donc, le fait de se montrer le plus sincèrement possible. Et oui, on est assez, on est juste nous-mêmes. Et il n'y a pas de doute que ça va séduire quelqu'un en face. Aucune raison que ce soit là.
- Speaker #2
Je crois qu'il y a même une citation de je ne sais plus trop qui, qui dit que ce n'est même pas ce qu'on fait ni ce qu'on est qui attire les gens, c'est comment ils se sentent à notre contact. Et j'y crois aussi. Alors, je crois aussi dans le fait qu'ils viennent pour... qui on est, tu vois, mais en fait, c'est ça, on est tous centrés sur nous et ce qu'on ressent. C'est pas tant pour nous qu'ils viennent, mais effectivement, pour ce qu'on leur apporte. Et je crois que si ton KPI et ton guide, ton cap, c'est comment je peux contribuer le plus, il n'y a pas de raison que les résultats n'arrivent pas, alors peut-être qu'ils n'arriveront pas aussi vite que tu as prévu, que tu veux, que tu fantaises, ou que tu perçois que les autres ont comme succès, mais ça, c'est juste... J'aime bien dire ça à mes clientes, ne comparez pas vos backstage à la vitrine de vos pères. Parce que ça vous fera beaucoup de mal, en fait. Le nombre de mois d'entrepreneurs que j'ai rencontrés, que j'ai coachés, qui affichent bonne mine sur les réseaux et qui sont en PLS dans leur salle de bain, il y en a plein, quoi, en fait.
- Speaker #0
Mais là, tu me dis, ça me fait revenir en arrière, mais le problème de comparaison, de se comparer aux autres, c'est un sacré fléau, ça, effectivement. Et du coup, c'est à cause de ça qu'on pense qu'on n'est pas assez. Ça, c'est quelque chose que j'entends beaucoup, beaucoup aussi. Oui, mais les autres ont tel succès, les autres ont déjà eu plus vite des projets, les autres... Ce n'est pas facile à démolir comme croyance, comme perception de soi-même.
- Speaker #1
D'autant plus dans un monde finalement où on communique énormément, les réseaux sociaux ont amené ça aussi. C'est de plus en plus difficile de ne pas se comparer. Et puis surtout, ces outils de communication, on s'en sert énormément comme auto-entrepreneurs. Donc, il y a des choses à soigner quand même.
- Speaker #0
On pourrait peut-être faire toute une séance dans le Mastermind sur comment gérer les réseaux sociaux tout en osant se montrer sans se comparer. Je pense que ça nous ferait un bon sujet, ça, Nadege.
- Speaker #2
Clairement,
- Speaker #1
je ne sais pas. Mais c'est sûr, on aura l'occasion en tout cas. Merci beaucoup, Nadege. Je ne sais pas si tu voulais ajouter autre chose à part « prenons soin de nous »
- Speaker #2
Non, on passe à l'action, carrément.
- Speaker #1
Mais oui, et passer à l'action. Mais en tout cas... On a bien compris en fait que le mindset, ce n'est pas juste une fioriture, un détail, un petit plus, c'est vraiment un élément hyper important pour avancer dans son activité et puis pour dépasser ses peurs et prendre sa place en tant qu'entrepreneur vraiment. Et donc la bonne nouvelle, c'est qu'on n'a pas besoin de faire ce chemin toute seule, c'est vraiment l'objectif du Mastermind Bonjour ma nouvelle vie, auquel on participe toutes les trois. Et puis on est vraiment ravis, Nadège, évidemment, que tu rejoignes ce groupe-là parce qu'on se rend bien compte que soigner son état d'esprit, c'est juste indispensable. Donc c'est ce qu'on voulait offrir, c'est vraiment un espace de sororité, comme on disait tout à l'heure, un espace de transformation. Donc si tu écoutes toi aussi ce podcast et que tu as envie de retrouver un peu de clarté, la confiance en toi. de l'élan, passer à l'action. Dans ton business de décoratrice intérieure, tu es au bon endroit. Donc, le prochain groupe, on démarre le 16 septembre. Et donc, tu peux tout de suite réserver ton appel découverte pour voir si c'est fait pour toi, juste en cliquant sur le lien qui est en dessous. Merci beaucoup, Nadège.
- Speaker #2
Avec plaisir, merci à vous, c'était trop cool.
- Speaker #0
Moi, vraiment, encore un énorme merci. Et puis, je suis tellement heureuse que tu fasses partie de cette aventure avec nous. Je suis sûre que On va vraiment mener plein de décoratrices et de business très très loin. Donc un énorme merci d'être là. Si tu entends ce message, c'est que tu as écouté l'épisode jusqu'au bout. Et donc je me dis que ça a dû te plaire. Alors si tu veux me soutenir, laisse-moi un petit commentaire et des étoiles. Ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre. Un énorme merci d'avance.