Speaker #0Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Boostez-moi. Moi c'est Morgane, je suis coach, consultante et formatrice, mais ce podcast c'est pas juste ma casquette professionnelle que j'y mets, c'est aussi et surtout mon envie profonde de faire ma part dans ce monde. J'ai cette conviction que chacun et chacune d'entre nous peut contribuer à sa manière en partageant son savoir sur sa zone de passion. Alors moi, j'ai d'abord créé un premier podcast il y a quelques années, mon corps et moi, puis l'association Boost et moi avec l'invite de réunir les femmes. Et aujourd'hui, ce podcast qui existe depuis un an, c'est ma manière de transmettre ce que j'apprends, ce que je vis, ce qui me touche, en solo comme ici, ou à travers des interviews d'invités inspirants, tous les épisodes paire. Merci beaucoup d'être là, merci pour tes retours sur Instagram. Et si cet épisode t'aide ou te parle, N'hésite pas à le partager ou à me laisser un avis sur Spotify ou Apple Podcast. Je ne sais pas si tu en as conscience, mais ça fait vraiment la différence. Et d'ailleurs, ces derniers temps, l'algorithme a énormément boosté le podcast et c'est grâce à vous. Donc merci infiniment. Alors pourquoi je fais cet épisode ? En fait, je parle souvent des accords Toltec, en coaching, en stage ou avec des amis. Et souvent, ce qu'on me dit, c'est « Ah oui, je connais, je l'ai commencé, mais il est bien, mais je ne l'ai pas terminé. » Et je trouve ça frustrant de me dire que vous n'avez pas accès à toutes les informations sur ces cinq accords. Et à la fois, je comprends, parce que c'est un livre qui est très puissant, mais parfois dense, assez spirituel, et il n'est pas toujours facile à appliquer dans le quotidien. Donc là, j'ai vraiment eu envie de te proposer un épisode pédagogique. introspectif et je l'ai fait un peu comme un exercice guidé. Donc en fait à chaque fois je vais t'expliquer chaque accord, je vais te donner un exemple concret, je te partagerai mon point de vue, moi personnellement, mon expérience et je te poserai une question pour que tu puisses faire une pause sur l'épisode. Vraiment je t'inviterai à faire stop et à réfléchir ou même à écrire sur un carnet où t'en es par rapport à cette question et cet accord. L'objectif c'est vraiment que tu puisses identifier ton accord fort. et ton accord faible. En fait, on a toujours, tu verras sur les cinq accords, un des cinq où tu vas dire « oui, ça, clairement, c'est quelque chose que je fais déjà » , et un où tu vas dire « oh là là, je suis tellement éloignée de ça » . Et l'idée, c'est que tu puisses poser des actions concrètes pour pouvoir renforcer ton accord dans ton quotidien, si tu le souhaites. Qui sont les Toltecs ? On va mettre un peu de contexte pour que tu comprennes comment ce livre a été écrit par Don Miguel Ruiz. Les Toltecs, c'était un... peuples du sud du Mexique, connus comme des hommes et des femmes de connaissance. C'était des scientifiques, des artistes, qui exploraient et transmettaient des pratiques spirituelles, des enseignements très profonds, en fait. Et Don Miguel Ruiz, qui est l'auteur du livre des Accords Toltec et du cinquième Accord Toltec, en fait, ce sont deux livres, il s'est vraiment inscrit dans cette lignée pour transmettre leur sagesse. Et en fait, avec ces livres, il nous propose un code, on va dire, de conduite intérieure. où l'idée c'est de se libérer des accords que l'on a passés inconsciemment avec la peur, la culpabilité, la honte ou le regard des autres. Il dit par exemple, je cite, Il faut une volonté très forte pour adopter ces cinq accords Toltec, mais si vous parvenez à commencer à vivre avec eux, les transformations qui s'opéreront dans votre vie seront étonnantes. On commence avec le premier accord, qui est que ta parole soit impeccable. Cet accord n'a pas été choisi par hasard comme premier accord, puisque que ta parole soit impeccable est pour Don Miguel Ruiz l'accord le plus important, qui va donner la voix aux autres accords ensuite. Quand on dit que ta parole soit impeccable, ça signifie que nos mots ont un pouvoir immense. Les mots, ils peuvent construire, mais ils peuvent aussi détruire. Donc une parole impeccable, c'est une parole qui est intègre, qui est juste, qui est bienveillante, qui est tournée vers le respect d'abord de soi et évidemment du respect des autres. Par exemple, si tu rates quelque chose, il y a deux manières de se parler. Tu peux te dire « je suis nulle, j'ai tout foiré » ou tu peux dire « ok, j'ai fait de mon mieux, j'apprends, je ferai de mieux la prochaine fois » . Donc dans le premier cas, tu vas t'écraser, sauf qu'à force de se dire « je suis nulle » , On peut avoir l'impression de le devenir, alors que dans le second, tu vas te respecter. Pour moi, cet accord, ça a été vraiment une confirmation d'un chemin que j'avais déjà entamé il y a quelques années. Et c'est vrai que j'ai compris que la critique, la comparaison, le jugement, c'est souvent des indicateurs de mal-être. Donc moi, quand il y a une critique qui me vient, je me demande tout le temps, qu'est-ce que ça vient réveiller chez moi ? Si j'ai besoin de me critiquer ou de me comparer à quelqu'un, qu'est-ce qui se passe ? Est-ce que je suis fatiguée ? Est-ce que je suis stressée ? Est-ce que je suis moins bien dans mes baskets en ce moment ? Ou qu'est-ce que cette personne vient exprimer qui me dérange, mais certainement que c'est quelque chose qui demande à être développé ? Et moi, j'adore le travailler en coaching. Ça m'arrive de poser cette question quand j'entends cette parole qui n'est pas impeccable. Est-ce que tu parlerais à ta meilleure amie ou ton meilleur ami comme tu te parles à toi-même ? Et bien évidemment, souvent la réponse est non. On comprend. qu'on est beaucoup plus dur avec soi-même que les autres pourraient l'être. On se juge plus durement que n'importe qui d'autre, c'est assez incroyable à constater. Et c'est pour ça que vraiment une parole impeccable, ça commence souvent avec soi-même, très souvent avec soi-même. Et si tu te vois critiquer, juger, avoir une parole qui n'est pas impeccable avec les autres, il y a de grandes chances que tu fasses la même chose avec toi-même. Donc la question que j'ai pour toi, c'est déjà... est-ce que tu fais attention à la façon dont tu te parles ? Et est-ce que tu remarques que des fois ta parole n'est pas impeccable avec les autres ? Et je te propose de faire pause, de réfléchir à ces deux questions et d'éventuellement prendre quelques notes. le deuxième accord n'en fait pas une affaire personnelle je m'explique ce que les autres vont dire vont faire ça ne parle pas de toi mais ça parle de leurs paroles leurs réactions les critiques les compliments même attention c'est important de comprendre le si le positif ils sont filtrés par leur histoire leur bris des sures et leur humeur Donc je te donne un exemple. Tu es avec un collègue et tu le trouves un peu distant ce matin. Tu es capable de penser « Ah, j'ai dû faire quelque chose pour qu'il mette une distance entre lui et moi. » Mais en fait, si tu n'en fais pas une affaire personnelle, tu vas te dire « Ah bah tiens, il doit être préoccupé, il doit être épuisé, il doit être dans sa bulle. » Et surtout, pour vérifier et pour ne pas en faire une affaire personnelle, tu peux questionner pour vérifier ce qui se passe pour lui. Mais en aucun cas, tu vas automatiquement appliquer l'attitude des autres sur toi-même. Moi, c'est devenu mon accord fort grâce à la lecture de ce livre il y a 5-6 ans. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, quand quelqu'un m'agresse, globalement, je ne me sens pas trop impliquée. Alors, ça m'arrive, comme tout le monde, parfois, de ne pas réussir à ne pas en faire une faire personnelle. Mais je vais me dire, voilà, cette personne, elle vit quelque chose, ça ne parle pas de moi. Typiquement, j'ai eu cette discussion avec ma collègue, elle se reconnaîtra peut-être... En m'écoutant donner cet exemple, on parlait des voitures et de l'agressivité des personnes en voiture. Elle me disait c'est insupportable, les gens sont agressifs, etc. Et c'est vrai, j'observe aussi ça sur la route en ce moment. Mais moi globalement, je vais me dire ok, cette personne elle me klaxonne, elle fait ci, elle fait ça. Elle n'est pas bien en fait, elle n'est pas bien, ça ne va pas pour elle. Et du coup, elle ressent le besoin de mettre son agressivité sur moi ou sur les autres. Mais ça ne m'appartient pas, presque ça ne m'atteint pas. En tout cas, je fais en sorte au maximum de ne pas en faire une affaire personnelle. et J'ai été même jusqu'à le développer là récemment sur le positif. Par exemple, ça m'arrive qu'on me dise que je suis inspirante. Et je sais que quand on me dit ça, en fait, c'est ce que je dis qui va toucher la personne et qui va l'inspirer en fait, elle directement. Et peut-être que c'est un sujet sur lequel elle-même, elle pourrait se développer. Et je suis très reconnaissante quand on me dit ça, mais ça ne me définit pas à travers le regard de l'autre. J'ai conscience de qui je suis. Et je sais que je rayonne et je sais que je peux inspirer les autres, j'ai confiance en cette qualité-là. Et je vais essayer de ne pas me nourrir de ses paroles. Je vais me nourrir de mes paroles à moi et faire en sorte de rester à droite dans mes bottes et de ne pas avoir une influence en fonction de ce qu'on me dit, de positif ou de négatif. La question que j'ai pour toi, c'est est-ce que tu arrives à ne pas tout prendre personnellement ? Et dans quel contexte ? les choses t'atteignent plus ou moins ? Est-ce que c'est plutôt dans un contexte positif ou un contexte négatif ? Vraiment intéressant de mettre ton curseur sur les deux sujets. Allez, je te laisse prendre des notes ou te questionner. Le troisième accord Toltec. Ne fais pas de suppositions. Je t'explique. Les suppositions, c'est quelque chose qui vient très facilement dans le cerveau d'un être humain parce que le cerveau déteste le vide. Donc, on va interpréter, on va supposer, on va essayer de deviner quand la personne soit ne va pas parler ou va dire des choses, eh bien on va se sentir un peu obligé d'aller supposer, d'aller se raconter un scénario. Le problème c'est que très souvent ces suppositions sont fausses ou au minimum elles sont exagérées et elles vont te créer de la souffrance. Donc je te le dis tout de suite, la solution pour vraiment soigner si tu as cet accord de faire des suppositions, c'est de venir questionner pour voir si c'est vraiment une réalité, si c'est quelque chose que tu as ressenti et tu as eu raison de le ressentir, ou si tu es complètement à côté de la plaque. Je te donne un exemple. Imaginons, ça, ça arrive très souvent, je trouve, dans des conversations que je l'entende, un ami qui ne t'écrit pas, ou tu as moins de nouvelles, ou tu l'as appelé et elle ne t'a pas répondu. Et là, on va entendre, elle est vexée, j'ai dû faire quelque chose de mal, ah oui, c'est vrai que la dernière fois que j'ai vu, j'ai dit ça, elle a dû se dire ça, et là, c'est parti pour le scénario. Alors que si tu prends ton téléphone, et que tu appelles cette amie pour lui demander comment elle va, est-ce que tout va bien. On peut dire je m'inquiète, je n'ai pas de tes nouvelles. On peut avouer qu'on a fait des suppositions. Je me suis imaginé que j'avais fait quelque chose de mal. Et tu vas voir que dans 99% des cas, la personne, elle va te donner une réponse qui d'ailleurs, ça fait lien avec l'accord numéro 2 qui n'a rien à voir avec toi. Tu en as fait une affaire personnelle pour rien. Elle va te dire, je suis débordée en ce moment. Ou oui, effectivement, j'ai un souci au travail. et tu vas te rendre compte que tout ce que tu as supposé était complètement faux. Moi, très clairement, c'était mon accord faible. J'ai vraiment réalisé en lisant ce livre, il y a quelques années, que... J'avais vraiment tendance à faire des suppositions, comme je pense que j'ai un peu d'intuitif, donc il y a des choses que je ressens, sauf que j'exagérais les scénarios en fait, et je projetais souvent mes propres filtres. Donc j'avais tendance à amplifier un ressenti négatif, j'avais un petit truc que je sentais qui n'était pas dingue, j'en faisais toute une montagne et tout un scénario négatif, et j'avais souvent aussi tendance à minimiser le positif. Je supposais, quand je faisais quelque chose, que ce n'était pas aussi bien que ça l'était. Donc j'ai vraiment appris à questionner pour vérifier. J'ai eu l'exemple, il n'y a pas longtemps, au mois de mai, je suis intervenue chez un grand client. Et j'ai eu un petit truc qui ne m'allait pas. Et tout de suite, je suis sortie, je me suis dit, ça n'a pas été... Non, ce n'était pas bien, ce n'était pas aussi bien que je voulais, etc. Et je me suis forcée dès le lendemain à rappeler ma cliente pour savoir ce qu'elle en avait pensé. Et en fait, elle ne m'a fait que des retours positifs. Elle m'a fait effectivement un... un point d'amélioration. Et c'est ce que j'avais ressenti aussi. Elle était d'accord avec moi qu'on aurait pu travailler ce point-là différemment. Mais en fait, elle était ultra satisfaite de mon intervention. Et après, j'ai eu plein de feedbacks positifs. Et si je n'avais pas osé poser cette question pour vérifier, je m'en serais fait peut-être une montagne, je me serais peut-être dévalorisée. Et ça aurait été dommage. Ça aurait été beaucoup de charge mentale, beaucoup d'énergie. En fait, quand on fait des suppositions, toute cette histoire qu'on se raconte, elle prend beaucoup de... place et du coup elle nous empêche d'aller vers des choses plus positives et qui peuvent nous apporter du bien-être. Alors la question que j'ai pour toi, c'est est-ce que tu identifies une supposition que tu as fait récemment et qui a eu un impact négatif sur toi ? Est-ce que tu te revois dans une certaine situation faire ce scénario là, ce scénario catastrophe ou ce scénario qui minimise quelque chose qui aurait pu être positif ? Et ensuite, est-ce que tu as réussi à vérifier cette supposition ? Est-ce que tu as parler. à quelqu'un pour vérifier que ta supposition était vraiment exacte ou est-ce que tu as tendance à te taire et à garder cette supposition et à la croire. Accord numéro 4, fais toujours de ton mieux. Alors pour être très transparente avec toi, au début avec cet accord j'avais un peu de mal, j'avais l'impression que c'était une injonction perfectionnisme. Alors que pas du tout. Fais toujours de ton mieux, ce n'est pas soit parfait, c'est fais de ton mieux. En fonction de ton état. de ton énergie, de tes ressources du moment. C'est vraiment un accord qui t'incite à t'auto-évaluer à chaque instant, à chaque moment. Donc le fait de ton mieux sur une journée peut être très différent du fait de ton mieux de l'autre journée. Et cet accord, je trouve qu'il libère profondément de la culpabilité et du jugement intérieur où on a souvent tendance, encore une fois, à se critiquer, à se juger, à s'évaluer et à se dire je suis nulle parce que j'aurais pu mieux faire. par exemple. Oui, tu aurais pu mieux faire effectivement, mais pour mieux faire, de quoi tu aurais eu besoin ? Peut-être de mieux dormir, peut-être de, je sais pas, d'avoir un temps pour toi, peut-être d'être moins stressé, peu importe. Et donc, tu as fait de ton mieux au moment où tu l'as fait. Et cet accord, vraiment, encore une fois, il t'incite des fois à peut-être te dépasser un peu, en te disant, ah, oui, c'est vrai que si je faisais ce petit effort de plus, je suis capable de le faire, je vais le faire. Donc, il t'incite à te dépasser par moment, mais aussi... il t'amène de la douceur et de la gentillesse dans des moments où un cerveau de perfectionniste pourrait un petit peu se sur-challenger et se mettre en difficulté dans certaines situations. On peut prendre un exemple avec le sport. Je fais une séance de sport hyper complète une journée parce que j'ai l'énergie, j'ai bien mangé, je suis en forme. Et puis, une autre journée, je vais juste prendre le temps de respirer et de prendre ce temps de qualité pour moi parce que c'est ce qui sera le mieux pour moi sur cette journée. Les deux sont valables. Si tu sais que tu fais de ton mieux. Moi c'est vraiment un pacte intérieur pour moi, cet accord. Et je vais te donner un exemple quand je prépare des stages. Donc souvent c'est le lundi. Il y a des fois où je sens que c'est pas prêt et je vais ressentir le besoin de rallumer mon ordi le dimanche et de retravailler. Et d'ailleurs au début quand je faisais ce travail, tous les dimanches je rallumais mon ordi avant un stage. Mais aujourd'hui, si je sens que c'est juste, que je l'ai suffisamment travaillé sur les jours qu'on précédait, et bien je vais me laisser tranquille. Je ne vais pas rallumer mon ordi le dimanche. et je vais bien dormir, je ne vais pas culpabiliser. Et si, imaginons, finalement, ça ne se passe pas comme prévu et je viens peut-être me juger, je vais me dire que j'ai fait ce que je pouvais ce dimanche soir et j'ai fait avec ce que j'avais et ce n'est pas grave, je ferai mieux la prochaine fois, mais à ce moment-là, j'ai aussi fait de mon mieux. Moi, la question que j'ai pour toi, c'est quoi aujourd'hui faire de ton mieux ? Si tu devais vraiment évaluer dans les actions qui sont prévues aujourd'hui, c'est quoi faire de ton mieux ? pas faire du perfectionnisme, mais vraiment faire de ton mieux, comment tu vas organiser ta journée et mener tes actions ? Cinquième et dernier accord, sois sceptique mais apprends à écouter. Sois sceptique mais apprends à écouter. Je t'explique. Ce cinquième accord, il t'invite à ne pas tout croire, y compris tes pensées. Dan Miguel Ruiz insiste là-dessus. On a tendance à penser que nos pensées sont des faits. Dès qu'on pense à quelque chose, on se dit que c'est la réalité. Et malheureusement, c'est complètement faux, puisque une pensée, ça va, ça vient, c'est construit par plein de choses. Mais ça ne veut pas dire que c'est la réalité. Donc de venir être sceptique sur cette pensée, mais derrière de dire quand même que c'est un message, de l'écouter et de faire en sorte de la traiter de manière correcte. Et ça marche aussi pour les autres. Ça t'invite à écouter les autres, à vraiment rester ouvert, mais sans tout rejeter ou sans tout surinterpréter, de garder cette part de scepticisme. Je te donne un exemple. Si quelqu'un te dit, T'as 100 dans la vie Si tu veux réussir, il faut se lever à 5h du matin. Ok, c'est sa vérité, tu l'écoutes, c'est ok pour lui, mais moi, je viens mettre du scepticisme. Est-ce que ça me convient ? Est-ce que c'est ça dont j'ai besoin ? Vraiment, peut-être que oui, peut-être que non. Peut-être que ce qu'il me dit me parle et que ça m'incite à re-questionner ma routine du matin, et que je me dis que je pourrais me lever 15 minutes plus tôt pour faire ça ou ça. Ou peut-être qu'en fait, ok, il le dit avec tellement d'implomb que... tu trouves que c'est chouette pour lui et que ça t'a fait réfléchir, mais que finalement, ce n'est pas OK pour toi, ça ne colle pas avec ton programme. Alors moi, cet accord, c'est vraiment très aligné avec ce que j'ai voulu développer ces dernières années, qui est la curiosité et l'humilité. J'aime être curieuse. Je trouve que j'ai tout à apprendre de ce qui m'entoure, des autres, et à la fois de rester sceptique, de garder cette part de juge intérieur qui va évaluer si c'est... vraiment intéressant et important pour moi, ou au contraire qui vient juste résonner sur une croyance qui ne me sert pas toujours. La question que j'ai pour toi, c'est est-ce que tu crois toutes tes pensées ? Est-ce que tout de suite quand quelque chose te vient, tu le prends à la lettre ? Ou est-ce que tu viens exprimer du scepticisme ? Tu viens nuancer ce à quoi tu penses et tu vas rester à l'écoute des signaux internes et externes pour venir un peu challenger ces pensées. Allez, je te laisse quelques instants et on se retrouve pour la conclusion. Nous voici déjà à la fin de cet épisode. Dan Miguel Ruiz dit 95% des croyances que nous avons sont des mensonges et nous souffrons de croire ces mensonges. Donc tu le vois, ces cinq accords, c'est un peu comme des piliers de conscience. Ça va te demander de t'observer, de t'ajuster et de progresser, mais avec bienveillance, toujours. Je veux vraiment préciser que ce podcast, il n'a pas prétention de tout expliquer, ni de remplacer la lecture du livre. J'ai eu un peu ce complexe de la perfectionniste, ça fait des semaines que je le prépare, et je voulais toujours faire mieux pour essayer d'être à la hauteur de ce que Don Nugagris fait. Et à la fois, c'est ma façon à moi, mon interprétation à moi de ces accords, mais n'hésite pas pour consolider cet apprentissage à relire le livre pour avoir aussi toi, ta propre vision de ces cinq accords. Merci cet épisode. t'as permis d'identifier ton accord fort et ton accord faible et toutes les pistes que tu vas pouvoir mettre en place pour les travailler. J'en serais ravie, ce sera déjà énorme. D'ailleurs, si tu veux recevoir la fiche récap avec les questions dont je te parle, tu m'envoies un petit message sur Instagram, arrobase morgan.boostemo et je me ferai un plaisir de te l'envoyer. Merci beaucoup pour ton écoute et à très vite dans Boost et Moi.