undefined cover
undefined cover
26 / Etre une femme avant le reste !  Etre sa priorité ! cover
26 / Etre une femme avant le reste !  Etre sa priorité ! cover
C'est Mag' qui Cause !

26 / Etre une femme avant le reste ! Etre sa priorité !

26 / Etre une femme avant le reste ! Etre sa priorité !

22min |09/10/2025
Play
undefined cover
undefined cover
26 / Etre une femme avant le reste !  Etre sa priorité ! cover
26 / Etre une femme avant le reste !  Etre sa priorité ! cover
C'est Mag' qui Cause !

26 / Etre une femme avant le reste ! Etre sa priorité !

26 / Etre une femme avant le reste ! Etre sa priorité !

22min |09/10/2025
Play

Description

Aujourd'hui je te parle d'être sa propre priorité! ETRE UNE FEMME avant d'être une maman ou une épouse !

Prendre soin de soi et s'autoriser a prendre du temps pour soi pour se recentrer !


Faire des choses pour nous, de petites ou de grandes activités, dans le bien être ou juste dans le fait de se réaliser soi !

Un jour, nos enfants vont grandir et alors on fait quoi ??? nous sommes le meilleur exemple pour nos enfants , autorisons nous à kiffer et a prendre du temps pour nous !



🌼N'hésites pas à me suivre sur instagram : Mag' et son petit cocon Portsallais

https://www.instagram.com/mag_et_son_petit_cocon_?igsh=ZmhxZ2VtZm40Z3pj

ou

🌼A découvrir mon site internet pour séjourner en vacances dans mon petit gite saisonnier !

https://lepetitcoconportsallais.ellohaweb.com/


💫 Merci de noter ce podcast pour m'aider à monter en référencement, à le commenter ou à le partager sur instagram !


A la semaine prochaine !


Mag'



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast C'est ma qui cause, podcast le plus à l'ouest. Moi c'est Magali, en 2004 je me destine à la carrière d'infirmière. Ma vie était toute tracée et puis des envies, des rencontres. Alors je ne vais pas te spoiler mais je peux juste te dire que 20 ans plus tard, je me retrouve propriétaire d'un gîte en Bretagne que je gère en plus de mon job, qui n'est plus celui d'infirmière, de ma vie de famille et de mon compte Insta où je suis très active. Je suis passionnée par la vie et par mon pays d'Iroise. Et ici, je te parlerai de tout ce que je mets en place dans ma vie, que ce soit pro ou perso, pour la rendre vibrante, légère et positive. Alors, enfile tes écouteurs, fais le vide dans ta tête, prépare-toi à passer un bon moment et je m'occupe du reste. Chut,

  • Speaker #1

    c'est ma qui cause. Alors déjà, je voulais vous remercier pour vos jolis mots après chaque épisode de podcast, ça me touche beaucoup. Et c'est vrai que vos retours sont hyper importants pour moi, parce que je suis seule devant mon ordi quand j'enregistre. Et du coup, tous vos retours par message, par story, vous voir écouter le podcast dans la voiture, un joli petit message écrit sur Insta pour me dire que vous allez écouter le podcast, ça m'encourage beaucoup. Donc merci déjà pour tout ça. Alors... Aujourd'hui, c'est un peu particulier parce que, et je pense que ce sera l'occasion de faire même un prochain sujet. Je me demande si je ne vais même pas, dans la foulée, enregistrer un autre épisode là-dessus. J'avais enregistré le podcast, l'épisode que je vais vous faire. Il était enregistré, il était programmé. Et puis, en général, en fait, avant la diffusion, je réécoute mes podcasts pour être sûre de ce que j'ai dit, enfin bref. Et là, quand je l'ai réécouté, je ne sais pas, je trouvais que c'était un peu trop frontal, un peu trop... Voilà, et je pense que ça dépend aussi finalement beaucoup de l'humeur ou de... Au moment où on enregistre, on écrit, et au moment où vous l'écoutez, notre mood change aussi un peu. Et je me suis dit, ouais, est-ce que j'ai vraiment... Alors, le message, j'ai aucun souci avec le message, c'est complètement le message que je veux faire passer,

  • Speaker #0

    mais par moment,

  • Speaker #1

    dans mes intonations, dans ma façon de dire les choses, je vais peut-être le faire avec un peu plus de douceur aujourd'hui. Voilà, c'était le petit moment exclu et confession. Alors aujourd'hui, le thème d'aujourd'hui... C'est le fait finalement d'être une femme avant tout le reste. Aujourd'hui, je vais te parler de ce que je vois fréquemment en séance et c'est d'ailleurs en fait ce qui m'a complètement inspirée cet épisode. Donc aujourd'hui, je vais te parler des femmes de mon âge, je vois un peu plus âgées, que je vois parfois un peu perdues, qui souvent ont consacré beaucoup de temps dans leur vie Merci. à vivre exclusivement pour leurs enfants. Je ne parle pas forcément de femmes qui sont au foyer et qui ne travaillent pas à l'extérieur. Non, non, je parle pour la plupart de femmes actives à l'extérieur. Je ne suis pas du tout en train de dire que les femmes au foyer ne sont pas actives, mais actives à l'extérieur et qui gèrent en plus justement leurs enfants et qui se retrouvent à un moment de vie où... quand les enfants quittent le nid, sont sur le point de le quitter ou l'ont quitté, et bien sont perdus. Et se retrouvent avec une humeur ou un moral qui n'y est pas. Je ne parle pas du petit moment forcément de flottement où les enfants sont en train de partir et que c'est un petit peu difficile à gérer et qu'après ça passe. Non, je parle des femmes où c'est quand même plus profond que ça. et finalement avec un peu une perte de repère aussi parce qu'elles ont exclusivement, elles se sont exclusivement consacrées à leurs enfants sans penser à leur bien-être avant celui de leurs enfants en fait, sans penser à des moments de répit pour elles, sans penser à des moments de pause, à des moments de kiff aussi, hors la sphère familiale. Alors cet épisode c'est en rien un jugement, c'est juste ma façon de voir les choses et puis ce que je peux voir aussi en fait en séance quoi donc... Un âge comme ça, j'en ai beaucoup. Et je ne veux pas non plus en faire une généralité. Peut-être que quand tu écouteras cet épisode, ça va te parler, mais peut-être que ça ne te parlera pas. Ou du moins, je pense quand même que ça fera écho à peut-être une femme que tu as dans ton entourage. Voilà, pour beaucoup d'entre elles, ce sont des femmes de mon âge, c'est-à-dire nées en 2002. Je vous interdis de rigoler. Non, mais je parle souvent des femmes nées entre 70 et 90 environ. Je dirais que, comme beaucoup de générations, on est un peu une génération un entre deux. Alors nos grands-mères, elles ont commencé à s'émanciper. Nos mères, pour la plupart, ont bossé. Et c'est vrai qu'elles bossaient, elles élevaient en plus les enfants. Et moi, ce qui souvent m'interpelle le plus avec notre génération à nous, et encore plus avec celle d'après, c'est que nos mères, elles ne se plaignaient pas.

  • Speaker #0

    mais c'est pas que

  • Speaker #1

    en fait, ça leur allait bien. Elles n'aspiraient pas forcément à autre chose de plus. Elles avaient un boulot. Elles consacraient tout à leurs enfants. C'était leur priorité. On ne les a pas forcément vues aller se faire masser ou aller se faire un spa avec des copines. Alors, encore une fois, ce n'est pas une généralité. Certaines le faisaient. Mais j'ai l'impression que, quand même, globalement, elles ne se mettaient pas au centre de leurs priorités. Donc nous, on a été un peu aussi élevées un peu comme ça. Et en fait, on a été élevées un peu comme ça, mais même si notre schéma a pu commencer un peu comme ça, au bout d'un moment, le petit kiff, la petite vibration en plus, ça nous titille. Sauf qu'à un moment, il y a les femmes qui vont écouter un peu cette petite voix qui leur dit, là... Voilà, tu as besoin peut-être d'un peu plus ou au moins de te retrouver, et puis il y a celles qui vont l'entendre, mais qui ne vont pas forcément l'écouter. Et arrivé à un moment, ça finira par lâcher d'une manière ou d'une autre. Alors attention, c'est-à-dire qu'il y a aussi les femmes pour qui, en fait, non, elles s'en foutent de se mettre au centre, et en fait, vraiment, ça leur va très bien comme ça, tant mieux. mais dans quelques années quand Voilà, quand les enfants auront quitté le nid, c'est plus difficile de se trouver, de faire quelque chose finalement, de réapprendre des choses qu'on n'a jamais fait. Alors on a toujours plus d'excuses, enfin on a toujours des excuses en fait à ne pas prendre soin de nous. Le boulot, les enfants à venir à droite à gauche, il faut cogiter parce que le mardi il y a orthodentiste. l'autre, il y a réunion de classe, enfin bon bref, je ne suis pas en train de dire non plus que nos maris ne font rien, et que je ne suis pas du tout en train de dire ça, mais en tant que maman quand même, je pense que pour la plupart d'entre nous, on est quand même nés avec le gêne de l'organisation, et de, voilà, on pense au pique-nique, on pense à l'anniversaire du petit copain de classe, alors nos maris, ils penseraient, ce n'est pas un souci, mais peut-être dix minutes avant, voilà, et encore une fois, bon, voilà, là c'est, Je grossis peut-être un peu les traits, peut-être que parmi certains qui vont m'écouter, c'est plus l'inverse. Et j'entends très bien. Mais c'est vrai que là, je parle un peu d'exemples concrets. Et puis, voilà. Donc, moi, j'ai envie de dire aujourd'hui que je pense que parfois, on est les premiers à nous auto-saboter. Alors, je trouve que personne ne nous a demandé, alors là je dis nous parce que je nous inclue dedans, mais en fait je ne m'inclus pas du tout dedans moi parce que je ne pense pas du tout comme ça. Et je ne le fais pas, donc c'est en ça que j'y reviendrai après. Mais personne ne nous demande de faire passer nos enfants, notre mari, nos parents, notre patron, avant nous. Personne, la plupart du temps en fait, c'est juste nous avec nous-mêmes. Alors je sais ce que vous allez me dire, vous allez me dire ouais enfin bon t'es maligne Mag mais bon on va pas non plus louper la réunion de voyage scolaire, tout ça parce qu'on a la flemme ou qu'on a envie d'aller se tiroter un mojito en terrasse avec les copines. Bah je sais, je sais, mais alors attention moi j'ai réponse à tout pour ce genre de thématique. Effectivement on a des priorités, mais en fait ces priorités c'est quand même des contraintes, enfin on va pas se le cacher, on a beau aimer nos enfants entièrement. que ce soit viscéral, d'aimer vraiment nos enfants et d'aimer notre rôle d'éducation, de communication avec eux et tout ça, on a aussi le droit de se dire que franchement, tout ça, c'est gavant. Les contraintes scolaires, contraintes médicales, il y a peut-être certaines qui kiffent, mais perso, moi, je trouve que c'est chiant. voilà donc C'est pas... Alors c'est sûr que c'est une obligation, enfin en fait parentale, mais je parle bien quand même du terme d'obligation. C'est-à-dire qu'à la base, c'est pas notre kiff d'aller chez l'ORL le mercredi ou de penser au prochain vaccin. Alors, on a beau le faire parce qu'on sait que c'est important pour notre enfant et qu'en fait, c'est comme ça, voilà. C'est chiant, clairement c'est chiant. Donc, nous, on est... Euh... Tous les rendez-vous à n'en plus finir, les « faudra revenir le mois prochain parce que j'ai pas eu le temps de soigner la carie » ou « je pense qu'il vaut mieux revenir dans trois mois et là on mettra du ski à colle » , bon je pense que vous avez la ref, voilà, tout ça c'est des obligations de maman ou de papa, et en fait quand nous on s'est imaginé avoir des enfants, nous, alors je veux bien la phrase toute faite, « ouais mais on fait pas des enfants pour soi » , alors j'en suis convaincue, bon voilà. Mais quand même, on ne va pas se le cacher, il faut arrêter d'être hypocrite, quand on a décidé d'avoir un enfant, c'était quand même pour nous. Voilà, c'est parce qu'on avait envie, parce que nous on s'est imaginé le gros ventre, on s'est imaginé l'annonce à l'entourage, on s'est imaginé avoir un petit bébé tout mignon, et puis voilà, le voir grandir, cette relation avec un enfant, on s'est imaginé des bons moments en famille, tout ça. On s'est imaginé tout ça, même si on savait que certainement ça demande du travail, tout ça. Mais en fait, je pense que dans notre déni de parents qui voulaient des enfants, Bah, même si on savait, parce que bon, en tant qu'enfant, on voyait bien ce que faisaient nos parents pour nous,

  • Speaker #0

    mais on a mis dans un coin de notre tête le permis à payer,

  • Speaker #1

    les rendez-vous enchaînés, le cadeau d'anif pour Nathan qu'il faut trouver pour le copain du petit dernier et qu'il n'y a plus de cadeau en dessous de 12 balles pour un anif de copain, quoi. Ça,

  • Speaker #0

    on ne s'est pas trop imaginé. Et tout ça,

  • Speaker #1

    alors, ce n'est pas grand-chose, vous me direz, d'aller acheter le cadeau pour... le copain de notre fils d'aller à un rendez-vous chez l'Oftalmo, il y a pire dans le monde, franchement je suis bien d'accord, mais bon là la thématique c'est pas la guerre dans le monde ou le contexte économique international, je serais pas très apte à nous faire ce genre de thématique, sachez que vous ne trouverez jamais ça ici, non là en l'occurrence l'épisode du jour c'est sur le fait de prendre soin de soi quand on est une femme, et donc tout ça c'est des petits trucs, mais en fait ça plus ça plus ça c'est... Quand on parle de charge mentale, on y est grave. Et à un moment, ce que je dis toujours, tout ça, on peut le gérer, mais c'est une question d'équilibre. Une question d'équilibre. Et ça passe par notre bien-être à nous. C'est-à-dire qu'on peut être encore plus efficace avec nos enfants, avec notre mari, avec notre boulot. Quand nous-mêmes, on va bien. Et quand nous-mêmes, on se met en priorité et on prend soin de nous. On ne s'oublie pas. Alors, moi, je trouve que la clé, c'est vraiment ce que je dis en séance, je trouve que la clé pour prendre soin de nous, c'est de le programmer. Voilà. Comme on programmerait de ne pas oublier de payer les impôts, de récupérer le DT polio du petit dernier à la pharmacie, enfin bref, en fait, il faut le noter dans l'agenda. Notez votre petite balade avec la copine que vous allez aller faire vendredi soir. Notez que, tiens, tel mardi après-midi, vous avez posé, vous n'avez pas les enfants, donc vous avez envie de vous faire une bonne piscine. Notez... Enfin, voilà. En fait, si vous ne le notez pas, la vie va vite et vous trouverez toujours d'autres choses à faire plutôt que de prendre soin de vous et de vous mettre au centre. Donc, notez-le et en fait, ça ne laissera pas de la place à autre chose. Alors, encore une fois, c'est-à-dire que là, je vous parle de petits trucs de kiff et tout, mais on n'est pas obligé de payer pour prendre soin de soi. Des fois, on va effectivement avoir envie de payer pour un bon massage, une bonne réflexo, pour... enfin bref un spa pour être vraiment dans un bien-être corporel et voilà mais des fois aussi ça peut être juste d'aller faire une balade en bord de mer quand on a la chance d'habiter en bord de mer ça peut être d'aller faire 2-3 magasins si on aime le shopping sans forcément acheter quelque chose mais juste s'aérer, faire un truc pour soi toute seule sans être à regarder derrière mince il est où le petit sans être aux courses bref voilà Euh... Je pense, et ça, j'en suis convaincue, et je le dis en séance, mais ça, moi j'ai toujours, perso, le fait d'avoir des enfants ne m'a jamais coupé de mon envie de prendre soin de moi et de mes relations sociales avec nos amis ou mes copines copines. Donc ça, moi je l'ai toujours fait. Alors évidemment, non, je ne peux pas prendre... Je ne peux pas aller me faire un sauna tous les samedis, c'est clair, voilà. Mais essayer quand même de se faire un kiff de temps en temps, ça oui. Et je trouve qu'on n'est pas meilleure maman quand on est au bout du rouleau, fatigué. Et je pense qu'en plus, au-delà de ça, je trouve qu'on est vraiment le meilleur exemple pour nos enfants. Et que quand nos enfants, ils nous voient finalement s'accorder du temps pour nous, et en plus de ne pas culpabiliser, c'est-à-dire que l'idée, c'est vraiment... que quand on le fait, on ne soit pas tiraillé en se disant, mince, j'y vais, mais bon, je n'ai pas vu les enfants pratiquement de la semaine. Ça, il faut arrêter. Franchement, la vie est trop courte pour culpabiliser des culpabilités à deux balles, tout ça, parce qu'on va s'octroyer deux heures. À un moment... Ils s'en porteront pas plus mal. Quand ils auront 20 ans, ils vont pas... ça sera pas dans un coin de leur tête qu'on est allé se faire un kiff pendant deux heures le vendredi tous les mois quoi. Ils retiendront pas ça quoi. Par contre ils retiendront peut-être le fait qu'on était toujours fatigué, que ça gueulait à la maison parce que c'était pas rangé, que... enfin bref voilà. Donc je pense que... Le fait de prendre soin de nous, finalement, leur donne aussi une autorisation de prendre soin d'eux aussi, même pour les moments où ça ira moins bien, que chacun s'individualise un peu plus. Prendre soin de soi, c'est aussi se recentrer, c'est s'aérer, c'est se recentrer. Et puis finalement, c'est aussi de faire des meilleurs choix, de prendre des meilleures décisions, de savoir un peu plus. où on veut aller. Et parfois, ça peut changer notre vie finalement, juste parce qu'on s'est accordé du temps et puis les idées, elles sont plus claires. Alors, je reviens un peu à ce que je disais en début d'épisode, ces femmes qui ont tout donné ou qui donnent tout pour leurs enfants en se mettant complètement de côté pendant des années, en étant au four et au moulin. Et arrivé à un moment, souvent, en fait, elles ressentent un vide. C'est-à-dire que quand les enfants sont partis, Ok, mais en fait on fait quoi quand on n'a pas été habitué à prendre soin de soi, quand on connaissait nos repères comme ça avec les enfants ? Alors certaines, au contraire, direct vont avoir un élan de vie comme ça, et puis d'autres, et ça moi je le vois. Elles sont perdues et parfois ça peut même laisser place à une petite dépression qui s'installe en fait. Alors certaines n'iront pas jusque là, mais certaines oui. Pourtant, moi je suis en face, j'entends ces témoignages de femmes qui sont perdues en fait, avec des enfants qui sont partis et qui n'arrivent pas à retrouver du sens à leur vie. Donc moi je viens en ça pour justement les accompagner. Et j'ai tellement envie de leur dire, et je leur dis souvent, mais pas comme ça, je leur dis mais purée, mais là votre best life elle commence quoi ! Orangement, ça va être que du kiff quoi ! Encore une fois, quand je dis ça, je ne suis pas en train de dire qu'avant ça ne l'était pas. Mais là, on peut tout réaliser. On peut tout faire quand nos enfants ont poussé, quand on les a vus en plus bien poussés, quand ils sont bien. Mais ça y est, je veux dire, t'as 45, 50, 55 ans, les enfants ne sont plus à la maison, il n'y a plus de contraintes horaires forcément. Le soir, il n'y a plus ce... Enfin voilà, franchement, mais one life quoi ! C'est une tranche de vie qui est finie, mais il y a une autre belle qui arrive. Et du coup, il faut l'avoir anticipée, ça, en fait. Moi, je compare un peu ça à, finalement, le départ à la retraite. Alors, pour beaucoup de personnes, ils vont kiffer l'arrivée à la retraite. Mais il y a des personnes aussi qui ont hâte d'arriver à la retraite, qui m'aiment compter les années ou les mois, mais une fois que la retraite est là, putain, ils sont perdus, quoi. Ils sont perdus et ça met du temps un peu à retrouver un peu confiance. C'est-à-dire que quand on a été guidé pendant 40 ans de sa vie avec un timing, avec un statut social, avec une considération par les autres parfois, de se retrouver, voilà, on peut le ressentir un peu comme une mise à l'écart, une perte de confiance en soi. Et si on ne l'a pas préparé, si on ne l'a pas un peu anticipé en amont, si on n'y a pas réfléchi... ça peut coincer un peu. C'est bien que pour toutes ces tranches de vie-là, on ait une longueur d'avance et on s'y prépare. Voilà. Donc, il ne faut pas attendre d'avoir des prises de conscience trop... Alors, il n'y a jamais d'heure tardive pour prendre conscience. Voilà. Mais c'est bien si on peut avoir une longueur d'avance, en fait. La vie, elle est trop courte. De mon côté, je pense que j'ai toujours eu ça à l'esprit, en fait. De... Peut-être pas toujours, quand même. Peut-être pas quand les enfants étaient tout... Quoique, je crois que pour des moments à deux, enfin si, quand même si, je pense, parce que des moments avec les copines, j'ai toujours essayé de me programmer, enfin on a toujours essayé de se programmer ça, ou un moment pour un petit week-end à deux, et par contre, la culpabilité, moi je n'ai jamais eu, zéro. Mais alors vraiment, jamais. Vraiment non et pour autant je pense pas être... enfin je le sais hein mais voilà je pense être une bonne maman et j'essaie de faire du mieux que je peux pour mes enfants et j'adore la relation que j'ai avec mes enfants et c'est pas parce que c'est mes enfants mais je trouve qu'ils sont plutôt chouettes et qu'ils poussent plutôt bien donc c'est ils sont chiants aussi hein comme tout le monde ils sont chiants ils sont voilà ils rangent pas leurs chambres et tout c'est pas des engins voilà Mais je veux dire, voilà, c'est pas parce que pour moi, j'ai toujours considéré que j'étais une femme avant d'être leur maman, que j'en ai fait des délinquants ou qu'ils me le reprochent avec des phrases toutes faites en mode « tu nous aimes pas, gère pas du tout » , vraiment, voilà. Donc bon, j'ai réussi effectivement, mon mood était un peu différent, le premier enregistrement. Donc maintenant, je vais monter ce petit épisode. Et je pense que si je faisais un comparatif, ça ne serait pas du tout la même chose. Donc je pense qu'après, je vais reprendre mon micro et je vais vous faire un épisode sur comment finalement... Non, je ne vous dis pas. Non, je ne vous dis pas, ça sera la surprise. Mais je pense que si vous n'écoutez pas le prochain épisode, vous l'entendrez peut-être dans celui d'après. Voilà !

  • Speaker #0

    J'espère que tu as passé un bon moment. N'hésite pas à parler du podcast autour de toi, que ce soit en partage, en commentaire ou à l'apéro entre copains. Je t'envoie toutes mes énergies positives, je te souhaite le meilleur et je te dis à bientôt, ici, sur Instagram ou en Pays d'Iroise.

Description

Aujourd'hui je te parle d'être sa propre priorité! ETRE UNE FEMME avant d'être une maman ou une épouse !

Prendre soin de soi et s'autoriser a prendre du temps pour soi pour se recentrer !


Faire des choses pour nous, de petites ou de grandes activités, dans le bien être ou juste dans le fait de se réaliser soi !

Un jour, nos enfants vont grandir et alors on fait quoi ??? nous sommes le meilleur exemple pour nos enfants , autorisons nous à kiffer et a prendre du temps pour nous !



🌼N'hésites pas à me suivre sur instagram : Mag' et son petit cocon Portsallais

https://www.instagram.com/mag_et_son_petit_cocon_?igsh=ZmhxZ2VtZm40Z3pj

ou

🌼A découvrir mon site internet pour séjourner en vacances dans mon petit gite saisonnier !

https://lepetitcoconportsallais.ellohaweb.com/


💫 Merci de noter ce podcast pour m'aider à monter en référencement, à le commenter ou à le partager sur instagram !


A la semaine prochaine !


Mag'



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast C'est ma qui cause, podcast le plus à l'ouest. Moi c'est Magali, en 2004 je me destine à la carrière d'infirmière. Ma vie était toute tracée et puis des envies, des rencontres. Alors je ne vais pas te spoiler mais je peux juste te dire que 20 ans plus tard, je me retrouve propriétaire d'un gîte en Bretagne que je gère en plus de mon job, qui n'est plus celui d'infirmière, de ma vie de famille et de mon compte Insta où je suis très active. Je suis passionnée par la vie et par mon pays d'Iroise. Et ici, je te parlerai de tout ce que je mets en place dans ma vie, que ce soit pro ou perso, pour la rendre vibrante, légère et positive. Alors, enfile tes écouteurs, fais le vide dans ta tête, prépare-toi à passer un bon moment et je m'occupe du reste. Chut,

  • Speaker #1

    c'est ma qui cause. Alors déjà, je voulais vous remercier pour vos jolis mots après chaque épisode de podcast, ça me touche beaucoup. Et c'est vrai que vos retours sont hyper importants pour moi, parce que je suis seule devant mon ordi quand j'enregistre. Et du coup, tous vos retours par message, par story, vous voir écouter le podcast dans la voiture, un joli petit message écrit sur Insta pour me dire que vous allez écouter le podcast, ça m'encourage beaucoup. Donc merci déjà pour tout ça. Alors... Aujourd'hui, c'est un peu particulier parce que, et je pense que ce sera l'occasion de faire même un prochain sujet. Je me demande si je ne vais même pas, dans la foulée, enregistrer un autre épisode là-dessus. J'avais enregistré le podcast, l'épisode que je vais vous faire. Il était enregistré, il était programmé. Et puis, en général, en fait, avant la diffusion, je réécoute mes podcasts pour être sûre de ce que j'ai dit, enfin bref. Et là, quand je l'ai réécouté, je ne sais pas, je trouvais que c'était un peu trop frontal, un peu trop... Voilà, et je pense que ça dépend aussi finalement beaucoup de l'humeur ou de... Au moment où on enregistre, on écrit, et au moment où vous l'écoutez, notre mood change aussi un peu. Et je me suis dit, ouais, est-ce que j'ai vraiment... Alors, le message, j'ai aucun souci avec le message, c'est complètement le message que je veux faire passer,

  • Speaker #0

    mais par moment,

  • Speaker #1

    dans mes intonations, dans ma façon de dire les choses, je vais peut-être le faire avec un peu plus de douceur aujourd'hui. Voilà, c'était le petit moment exclu et confession. Alors aujourd'hui, le thème d'aujourd'hui... C'est le fait finalement d'être une femme avant tout le reste. Aujourd'hui, je vais te parler de ce que je vois fréquemment en séance et c'est d'ailleurs en fait ce qui m'a complètement inspirée cet épisode. Donc aujourd'hui, je vais te parler des femmes de mon âge, je vois un peu plus âgées, que je vois parfois un peu perdues, qui souvent ont consacré beaucoup de temps dans leur vie Merci. à vivre exclusivement pour leurs enfants. Je ne parle pas forcément de femmes qui sont au foyer et qui ne travaillent pas à l'extérieur. Non, non, je parle pour la plupart de femmes actives à l'extérieur. Je ne suis pas du tout en train de dire que les femmes au foyer ne sont pas actives, mais actives à l'extérieur et qui gèrent en plus justement leurs enfants et qui se retrouvent à un moment de vie où... quand les enfants quittent le nid, sont sur le point de le quitter ou l'ont quitté, et bien sont perdus. Et se retrouvent avec une humeur ou un moral qui n'y est pas. Je ne parle pas du petit moment forcément de flottement où les enfants sont en train de partir et que c'est un petit peu difficile à gérer et qu'après ça passe. Non, je parle des femmes où c'est quand même plus profond que ça. et finalement avec un peu une perte de repère aussi parce qu'elles ont exclusivement, elles se sont exclusivement consacrées à leurs enfants sans penser à leur bien-être avant celui de leurs enfants en fait, sans penser à des moments de répit pour elles, sans penser à des moments de pause, à des moments de kiff aussi, hors la sphère familiale. Alors cet épisode c'est en rien un jugement, c'est juste ma façon de voir les choses et puis ce que je peux voir aussi en fait en séance quoi donc... Un âge comme ça, j'en ai beaucoup. Et je ne veux pas non plus en faire une généralité. Peut-être que quand tu écouteras cet épisode, ça va te parler, mais peut-être que ça ne te parlera pas. Ou du moins, je pense quand même que ça fera écho à peut-être une femme que tu as dans ton entourage. Voilà, pour beaucoup d'entre elles, ce sont des femmes de mon âge, c'est-à-dire nées en 2002. Je vous interdis de rigoler. Non, mais je parle souvent des femmes nées entre 70 et 90 environ. Je dirais que, comme beaucoup de générations, on est un peu une génération un entre deux. Alors nos grands-mères, elles ont commencé à s'émanciper. Nos mères, pour la plupart, ont bossé. Et c'est vrai qu'elles bossaient, elles élevaient en plus les enfants. Et moi, ce qui souvent m'interpelle le plus avec notre génération à nous, et encore plus avec celle d'après, c'est que nos mères, elles ne se plaignaient pas.

  • Speaker #0

    mais c'est pas que

  • Speaker #1

    en fait, ça leur allait bien. Elles n'aspiraient pas forcément à autre chose de plus. Elles avaient un boulot. Elles consacraient tout à leurs enfants. C'était leur priorité. On ne les a pas forcément vues aller se faire masser ou aller se faire un spa avec des copines. Alors, encore une fois, ce n'est pas une généralité. Certaines le faisaient. Mais j'ai l'impression que, quand même, globalement, elles ne se mettaient pas au centre de leurs priorités. Donc nous, on a été un peu aussi élevées un peu comme ça. Et en fait, on a été élevées un peu comme ça, mais même si notre schéma a pu commencer un peu comme ça, au bout d'un moment, le petit kiff, la petite vibration en plus, ça nous titille. Sauf qu'à un moment, il y a les femmes qui vont écouter un peu cette petite voix qui leur dit, là... Voilà, tu as besoin peut-être d'un peu plus ou au moins de te retrouver, et puis il y a celles qui vont l'entendre, mais qui ne vont pas forcément l'écouter. Et arrivé à un moment, ça finira par lâcher d'une manière ou d'une autre. Alors attention, c'est-à-dire qu'il y a aussi les femmes pour qui, en fait, non, elles s'en foutent de se mettre au centre, et en fait, vraiment, ça leur va très bien comme ça, tant mieux. mais dans quelques années quand Voilà, quand les enfants auront quitté le nid, c'est plus difficile de se trouver, de faire quelque chose finalement, de réapprendre des choses qu'on n'a jamais fait. Alors on a toujours plus d'excuses, enfin on a toujours des excuses en fait à ne pas prendre soin de nous. Le boulot, les enfants à venir à droite à gauche, il faut cogiter parce que le mardi il y a orthodentiste. l'autre, il y a réunion de classe, enfin bon bref, je ne suis pas en train de dire non plus que nos maris ne font rien, et que je ne suis pas du tout en train de dire ça, mais en tant que maman quand même, je pense que pour la plupart d'entre nous, on est quand même nés avec le gêne de l'organisation, et de, voilà, on pense au pique-nique, on pense à l'anniversaire du petit copain de classe, alors nos maris, ils penseraient, ce n'est pas un souci, mais peut-être dix minutes avant, voilà, et encore une fois, bon, voilà, là c'est, Je grossis peut-être un peu les traits, peut-être que parmi certains qui vont m'écouter, c'est plus l'inverse. Et j'entends très bien. Mais c'est vrai que là, je parle un peu d'exemples concrets. Et puis, voilà. Donc, moi, j'ai envie de dire aujourd'hui que je pense que parfois, on est les premiers à nous auto-saboter. Alors, je trouve que personne ne nous a demandé, alors là je dis nous parce que je nous inclue dedans, mais en fait je ne m'inclus pas du tout dedans moi parce que je ne pense pas du tout comme ça. Et je ne le fais pas, donc c'est en ça que j'y reviendrai après. Mais personne ne nous demande de faire passer nos enfants, notre mari, nos parents, notre patron, avant nous. Personne, la plupart du temps en fait, c'est juste nous avec nous-mêmes. Alors je sais ce que vous allez me dire, vous allez me dire ouais enfin bon t'es maligne Mag mais bon on va pas non plus louper la réunion de voyage scolaire, tout ça parce qu'on a la flemme ou qu'on a envie d'aller se tiroter un mojito en terrasse avec les copines. Bah je sais, je sais, mais alors attention moi j'ai réponse à tout pour ce genre de thématique. Effectivement on a des priorités, mais en fait ces priorités c'est quand même des contraintes, enfin on va pas se le cacher, on a beau aimer nos enfants entièrement. que ce soit viscéral, d'aimer vraiment nos enfants et d'aimer notre rôle d'éducation, de communication avec eux et tout ça, on a aussi le droit de se dire que franchement, tout ça, c'est gavant. Les contraintes scolaires, contraintes médicales, il y a peut-être certaines qui kiffent, mais perso, moi, je trouve que c'est chiant. voilà donc C'est pas... Alors c'est sûr que c'est une obligation, enfin en fait parentale, mais je parle bien quand même du terme d'obligation. C'est-à-dire qu'à la base, c'est pas notre kiff d'aller chez l'ORL le mercredi ou de penser au prochain vaccin. Alors, on a beau le faire parce qu'on sait que c'est important pour notre enfant et qu'en fait, c'est comme ça, voilà. C'est chiant, clairement c'est chiant. Donc, nous, on est... Euh... Tous les rendez-vous à n'en plus finir, les « faudra revenir le mois prochain parce que j'ai pas eu le temps de soigner la carie » ou « je pense qu'il vaut mieux revenir dans trois mois et là on mettra du ski à colle » , bon je pense que vous avez la ref, voilà, tout ça c'est des obligations de maman ou de papa, et en fait quand nous on s'est imaginé avoir des enfants, nous, alors je veux bien la phrase toute faite, « ouais mais on fait pas des enfants pour soi » , alors j'en suis convaincue, bon voilà. Mais quand même, on ne va pas se le cacher, il faut arrêter d'être hypocrite, quand on a décidé d'avoir un enfant, c'était quand même pour nous. Voilà, c'est parce qu'on avait envie, parce que nous on s'est imaginé le gros ventre, on s'est imaginé l'annonce à l'entourage, on s'est imaginé avoir un petit bébé tout mignon, et puis voilà, le voir grandir, cette relation avec un enfant, on s'est imaginé des bons moments en famille, tout ça. On s'est imaginé tout ça, même si on savait que certainement ça demande du travail, tout ça. Mais en fait, je pense que dans notre déni de parents qui voulaient des enfants, Bah, même si on savait, parce que bon, en tant qu'enfant, on voyait bien ce que faisaient nos parents pour nous,

  • Speaker #0

    mais on a mis dans un coin de notre tête le permis à payer,

  • Speaker #1

    les rendez-vous enchaînés, le cadeau d'anif pour Nathan qu'il faut trouver pour le copain du petit dernier et qu'il n'y a plus de cadeau en dessous de 12 balles pour un anif de copain, quoi. Ça,

  • Speaker #0

    on ne s'est pas trop imaginé. Et tout ça,

  • Speaker #1

    alors, ce n'est pas grand-chose, vous me direz, d'aller acheter le cadeau pour... le copain de notre fils d'aller à un rendez-vous chez l'Oftalmo, il y a pire dans le monde, franchement je suis bien d'accord, mais bon là la thématique c'est pas la guerre dans le monde ou le contexte économique international, je serais pas très apte à nous faire ce genre de thématique, sachez que vous ne trouverez jamais ça ici, non là en l'occurrence l'épisode du jour c'est sur le fait de prendre soin de soi quand on est une femme, et donc tout ça c'est des petits trucs, mais en fait ça plus ça plus ça c'est... Quand on parle de charge mentale, on y est grave. Et à un moment, ce que je dis toujours, tout ça, on peut le gérer, mais c'est une question d'équilibre. Une question d'équilibre. Et ça passe par notre bien-être à nous. C'est-à-dire qu'on peut être encore plus efficace avec nos enfants, avec notre mari, avec notre boulot. Quand nous-mêmes, on va bien. Et quand nous-mêmes, on se met en priorité et on prend soin de nous. On ne s'oublie pas. Alors, moi, je trouve que la clé, c'est vraiment ce que je dis en séance, je trouve que la clé pour prendre soin de nous, c'est de le programmer. Voilà. Comme on programmerait de ne pas oublier de payer les impôts, de récupérer le DT polio du petit dernier à la pharmacie, enfin bref, en fait, il faut le noter dans l'agenda. Notez votre petite balade avec la copine que vous allez aller faire vendredi soir. Notez que, tiens, tel mardi après-midi, vous avez posé, vous n'avez pas les enfants, donc vous avez envie de vous faire une bonne piscine. Notez... Enfin, voilà. En fait, si vous ne le notez pas, la vie va vite et vous trouverez toujours d'autres choses à faire plutôt que de prendre soin de vous et de vous mettre au centre. Donc, notez-le et en fait, ça ne laissera pas de la place à autre chose. Alors, encore une fois, c'est-à-dire que là, je vous parle de petits trucs de kiff et tout, mais on n'est pas obligé de payer pour prendre soin de soi. Des fois, on va effectivement avoir envie de payer pour un bon massage, une bonne réflexo, pour... enfin bref un spa pour être vraiment dans un bien-être corporel et voilà mais des fois aussi ça peut être juste d'aller faire une balade en bord de mer quand on a la chance d'habiter en bord de mer ça peut être d'aller faire 2-3 magasins si on aime le shopping sans forcément acheter quelque chose mais juste s'aérer, faire un truc pour soi toute seule sans être à regarder derrière mince il est où le petit sans être aux courses bref voilà Euh... Je pense, et ça, j'en suis convaincue, et je le dis en séance, mais ça, moi j'ai toujours, perso, le fait d'avoir des enfants ne m'a jamais coupé de mon envie de prendre soin de moi et de mes relations sociales avec nos amis ou mes copines copines. Donc ça, moi je l'ai toujours fait. Alors évidemment, non, je ne peux pas prendre... Je ne peux pas aller me faire un sauna tous les samedis, c'est clair, voilà. Mais essayer quand même de se faire un kiff de temps en temps, ça oui. Et je trouve qu'on n'est pas meilleure maman quand on est au bout du rouleau, fatigué. Et je pense qu'en plus, au-delà de ça, je trouve qu'on est vraiment le meilleur exemple pour nos enfants. Et que quand nos enfants, ils nous voient finalement s'accorder du temps pour nous, et en plus de ne pas culpabiliser, c'est-à-dire que l'idée, c'est vraiment... que quand on le fait, on ne soit pas tiraillé en se disant, mince, j'y vais, mais bon, je n'ai pas vu les enfants pratiquement de la semaine. Ça, il faut arrêter. Franchement, la vie est trop courte pour culpabiliser des culpabilités à deux balles, tout ça, parce qu'on va s'octroyer deux heures. À un moment... Ils s'en porteront pas plus mal. Quand ils auront 20 ans, ils vont pas... ça sera pas dans un coin de leur tête qu'on est allé se faire un kiff pendant deux heures le vendredi tous les mois quoi. Ils retiendront pas ça quoi. Par contre ils retiendront peut-être le fait qu'on était toujours fatigué, que ça gueulait à la maison parce que c'était pas rangé, que... enfin bref voilà. Donc je pense que... Le fait de prendre soin de nous, finalement, leur donne aussi une autorisation de prendre soin d'eux aussi, même pour les moments où ça ira moins bien, que chacun s'individualise un peu plus. Prendre soin de soi, c'est aussi se recentrer, c'est s'aérer, c'est se recentrer. Et puis finalement, c'est aussi de faire des meilleurs choix, de prendre des meilleures décisions, de savoir un peu plus. où on veut aller. Et parfois, ça peut changer notre vie finalement, juste parce qu'on s'est accordé du temps et puis les idées, elles sont plus claires. Alors, je reviens un peu à ce que je disais en début d'épisode, ces femmes qui ont tout donné ou qui donnent tout pour leurs enfants en se mettant complètement de côté pendant des années, en étant au four et au moulin. Et arrivé à un moment, souvent, en fait, elles ressentent un vide. C'est-à-dire que quand les enfants sont partis, Ok, mais en fait on fait quoi quand on n'a pas été habitué à prendre soin de soi, quand on connaissait nos repères comme ça avec les enfants ? Alors certaines, au contraire, direct vont avoir un élan de vie comme ça, et puis d'autres, et ça moi je le vois. Elles sont perdues et parfois ça peut même laisser place à une petite dépression qui s'installe en fait. Alors certaines n'iront pas jusque là, mais certaines oui. Pourtant, moi je suis en face, j'entends ces témoignages de femmes qui sont perdues en fait, avec des enfants qui sont partis et qui n'arrivent pas à retrouver du sens à leur vie. Donc moi je viens en ça pour justement les accompagner. Et j'ai tellement envie de leur dire, et je leur dis souvent, mais pas comme ça, je leur dis mais purée, mais là votre best life elle commence quoi ! Orangement, ça va être que du kiff quoi ! Encore une fois, quand je dis ça, je ne suis pas en train de dire qu'avant ça ne l'était pas. Mais là, on peut tout réaliser. On peut tout faire quand nos enfants ont poussé, quand on les a vus en plus bien poussés, quand ils sont bien. Mais ça y est, je veux dire, t'as 45, 50, 55 ans, les enfants ne sont plus à la maison, il n'y a plus de contraintes horaires forcément. Le soir, il n'y a plus ce... Enfin voilà, franchement, mais one life quoi ! C'est une tranche de vie qui est finie, mais il y a une autre belle qui arrive. Et du coup, il faut l'avoir anticipée, ça, en fait. Moi, je compare un peu ça à, finalement, le départ à la retraite. Alors, pour beaucoup de personnes, ils vont kiffer l'arrivée à la retraite. Mais il y a des personnes aussi qui ont hâte d'arriver à la retraite, qui m'aiment compter les années ou les mois, mais une fois que la retraite est là, putain, ils sont perdus, quoi. Ils sont perdus et ça met du temps un peu à retrouver un peu confiance. C'est-à-dire que quand on a été guidé pendant 40 ans de sa vie avec un timing, avec un statut social, avec une considération par les autres parfois, de se retrouver, voilà, on peut le ressentir un peu comme une mise à l'écart, une perte de confiance en soi. Et si on ne l'a pas préparé, si on ne l'a pas un peu anticipé en amont, si on n'y a pas réfléchi... ça peut coincer un peu. C'est bien que pour toutes ces tranches de vie-là, on ait une longueur d'avance et on s'y prépare. Voilà. Donc, il ne faut pas attendre d'avoir des prises de conscience trop... Alors, il n'y a jamais d'heure tardive pour prendre conscience. Voilà. Mais c'est bien si on peut avoir une longueur d'avance, en fait. La vie, elle est trop courte. De mon côté, je pense que j'ai toujours eu ça à l'esprit, en fait. De... Peut-être pas toujours, quand même. Peut-être pas quand les enfants étaient tout... Quoique, je crois que pour des moments à deux, enfin si, quand même si, je pense, parce que des moments avec les copines, j'ai toujours essayé de me programmer, enfin on a toujours essayé de se programmer ça, ou un moment pour un petit week-end à deux, et par contre, la culpabilité, moi je n'ai jamais eu, zéro. Mais alors vraiment, jamais. Vraiment non et pour autant je pense pas être... enfin je le sais hein mais voilà je pense être une bonne maman et j'essaie de faire du mieux que je peux pour mes enfants et j'adore la relation que j'ai avec mes enfants et c'est pas parce que c'est mes enfants mais je trouve qu'ils sont plutôt chouettes et qu'ils poussent plutôt bien donc c'est ils sont chiants aussi hein comme tout le monde ils sont chiants ils sont voilà ils rangent pas leurs chambres et tout c'est pas des engins voilà Mais je veux dire, voilà, c'est pas parce que pour moi, j'ai toujours considéré que j'étais une femme avant d'être leur maman, que j'en ai fait des délinquants ou qu'ils me le reprochent avec des phrases toutes faites en mode « tu nous aimes pas, gère pas du tout » , vraiment, voilà. Donc bon, j'ai réussi effectivement, mon mood était un peu différent, le premier enregistrement. Donc maintenant, je vais monter ce petit épisode. Et je pense que si je faisais un comparatif, ça ne serait pas du tout la même chose. Donc je pense qu'après, je vais reprendre mon micro et je vais vous faire un épisode sur comment finalement... Non, je ne vous dis pas. Non, je ne vous dis pas, ça sera la surprise. Mais je pense que si vous n'écoutez pas le prochain épisode, vous l'entendrez peut-être dans celui d'après. Voilà !

  • Speaker #0

    J'espère que tu as passé un bon moment. N'hésite pas à parler du podcast autour de toi, que ce soit en partage, en commentaire ou à l'apéro entre copains. Je t'envoie toutes mes énergies positives, je te souhaite le meilleur et je te dis à bientôt, ici, sur Instagram ou en Pays d'Iroise.

Share

Embed

You may also like

Description

Aujourd'hui je te parle d'être sa propre priorité! ETRE UNE FEMME avant d'être une maman ou une épouse !

Prendre soin de soi et s'autoriser a prendre du temps pour soi pour se recentrer !


Faire des choses pour nous, de petites ou de grandes activités, dans le bien être ou juste dans le fait de se réaliser soi !

Un jour, nos enfants vont grandir et alors on fait quoi ??? nous sommes le meilleur exemple pour nos enfants , autorisons nous à kiffer et a prendre du temps pour nous !



🌼N'hésites pas à me suivre sur instagram : Mag' et son petit cocon Portsallais

https://www.instagram.com/mag_et_son_petit_cocon_?igsh=ZmhxZ2VtZm40Z3pj

ou

🌼A découvrir mon site internet pour séjourner en vacances dans mon petit gite saisonnier !

https://lepetitcoconportsallais.ellohaweb.com/


💫 Merci de noter ce podcast pour m'aider à monter en référencement, à le commenter ou à le partager sur instagram !


A la semaine prochaine !


Mag'



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast C'est ma qui cause, podcast le plus à l'ouest. Moi c'est Magali, en 2004 je me destine à la carrière d'infirmière. Ma vie était toute tracée et puis des envies, des rencontres. Alors je ne vais pas te spoiler mais je peux juste te dire que 20 ans plus tard, je me retrouve propriétaire d'un gîte en Bretagne que je gère en plus de mon job, qui n'est plus celui d'infirmière, de ma vie de famille et de mon compte Insta où je suis très active. Je suis passionnée par la vie et par mon pays d'Iroise. Et ici, je te parlerai de tout ce que je mets en place dans ma vie, que ce soit pro ou perso, pour la rendre vibrante, légère et positive. Alors, enfile tes écouteurs, fais le vide dans ta tête, prépare-toi à passer un bon moment et je m'occupe du reste. Chut,

  • Speaker #1

    c'est ma qui cause. Alors déjà, je voulais vous remercier pour vos jolis mots après chaque épisode de podcast, ça me touche beaucoup. Et c'est vrai que vos retours sont hyper importants pour moi, parce que je suis seule devant mon ordi quand j'enregistre. Et du coup, tous vos retours par message, par story, vous voir écouter le podcast dans la voiture, un joli petit message écrit sur Insta pour me dire que vous allez écouter le podcast, ça m'encourage beaucoup. Donc merci déjà pour tout ça. Alors... Aujourd'hui, c'est un peu particulier parce que, et je pense que ce sera l'occasion de faire même un prochain sujet. Je me demande si je ne vais même pas, dans la foulée, enregistrer un autre épisode là-dessus. J'avais enregistré le podcast, l'épisode que je vais vous faire. Il était enregistré, il était programmé. Et puis, en général, en fait, avant la diffusion, je réécoute mes podcasts pour être sûre de ce que j'ai dit, enfin bref. Et là, quand je l'ai réécouté, je ne sais pas, je trouvais que c'était un peu trop frontal, un peu trop... Voilà, et je pense que ça dépend aussi finalement beaucoup de l'humeur ou de... Au moment où on enregistre, on écrit, et au moment où vous l'écoutez, notre mood change aussi un peu. Et je me suis dit, ouais, est-ce que j'ai vraiment... Alors, le message, j'ai aucun souci avec le message, c'est complètement le message que je veux faire passer,

  • Speaker #0

    mais par moment,

  • Speaker #1

    dans mes intonations, dans ma façon de dire les choses, je vais peut-être le faire avec un peu plus de douceur aujourd'hui. Voilà, c'était le petit moment exclu et confession. Alors aujourd'hui, le thème d'aujourd'hui... C'est le fait finalement d'être une femme avant tout le reste. Aujourd'hui, je vais te parler de ce que je vois fréquemment en séance et c'est d'ailleurs en fait ce qui m'a complètement inspirée cet épisode. Donc aujourd'hui, je vais te parler des femmes de mon âge, je vois un peu plus âgées, que je vois parfois un peu perdues, qui souvent ont consacré beaucoup de temps dans leur vie Merci. à vivre exclusivement pour leurs enfants. Je ne parle pas forcément de femmes qui sont au foyer et qui ne travaillent pas à l'extérieur. Non, non, je parle pour la plupart de femmes actives à l'extérieur. Je ne suis pas du tout en train de dire que les femmes au foyer ne sont pas actives, mais actives à l'extérieur et qui gèrent en plus justement leurs enfants et qui se retrouvent à un moment de vie où... quand les enfants quittent le nid, sont sur le point de le quitter ou l'ont quitté, et bien sont perdus. Et se retrouvent avec une humeur ou un moral qui n'y est pas. Je ne parle pas du petit moment forcément de flottement où les enfants sont en train de partir et que c'est un petit peu difficile à gérer et qu'après ça passe. Non, je parle des femmes où c'est quand même plus profond que ça. et finalement avec un peu une perte de repère aussi parce qu'elles ont exclusivement, elles se sont exclusivement consacrées à leurs enfants sans penser à leur bien-être avant celui de leurs enfants en fait, sans penser à des moments de répit pour elles, sans penser à des moments de pause, à des moments de kiff aussi, hors la sphère familiale. Alors cet épisode c'est en rien un jugement, c'est juste ma façon de voir les choses et puis ce que je peux voir aussi en fait en séance quoi donc... Un âge comme ça, j'en ai beaucoup. Et je ne veux pas non plus en faire une généralité. Peut-être que quand tu écouteras cet épisode, ça va te parler, mais peut-être que ça ne te parlera pas. Ou du moins, je pense quand même que ça fera écho à peut-être une femme que tu as dans ton entourage. Voilà, pour beaucoup d'entre elles, ce sont des femmes de mon âge, c'est-à-dire nées en 2002. Je vous interdis de rigoler. Non, mais je parle souvent des femmes nées entre 70 et 90 environ. Je dirais que, comme beaucoup de générations, on est un peu une génération un entre deux. Alors nos grands-mères, elles ont commencé à s'émanciper. Nos mères, pour la plupart, ont bossé. Et c'est vrai qu'elles bossaient, elles élevaient en plus les enfants. Et moi, ce qui souvent m'interpelle le plus avec notre génération à nous, et encore plus avec celle d'après, c'est que nos mères, elles ne se plaignaient pas.

  • Speaker #0

    mais c'est pas que

  • Speaker #1

    en fait, ça leur allait bien. Elles n'aspiraient pas forcément à autre chose de plus. Elles avaient un boulot. Elles consacraient tout à leurs enfants. C'était leur priorité. On ne les a pas forcément vues aller se faire masser ou aller se faire un spa avec des copines. Alors, encore une fois, ce n'est pas une généralité. Certaines le faisaient. Mais j'ai l'impression que, quand même, globalement, elles ne se mettaient pas au centre de leurs priorités. Donc nous, on a été un peu aussi élevées un peu comme ça. Et en fait, on a été élevées un peu comme ça, mais même si notre schéma a pu commencer un peu comme ça, au bout d'un moment, le petit kiff, la petite vibration en plus, ça nous titille. Sauf qu'à un moment, il y a les femmes qui vont écouter un peu cette petite voix qui leur dit, là... Voilà, tu as besoin peut-être d'un peu plus ou au moins de te retrouver, et puis il y a celles qui vont l'entendre, mais qui ne vont pas forcément l'écouter. Et arrivé à un moment, ça finira par lâcher d'une manière ou d'une autre. Alors attention, c'est-à-dire qu'il y a aussi les femmes pour qui, en fait, non, elles s'en foutent de se mettre au centre, et en fait, vraiment, ça leur va très bien comme ça, tant mieux. mais dans quelques années quand Voilà, quand les enfants auront quitté le nid, c'est plus difficile de se trouver, de faire quelque chose finalement, de réapprendre des choses qu'on n'a jamais fait. Alors on a toujours plus d'excuses, enfin on a toujours des excuses en fait à ne pas prendre soin de nous. Le boulot, les enfants à venir à droite à gauche, il faut cogiter parce que le mardi il y a orthodentiste. l'autre, il y a réunion de classe, enfin bon bref, je ne suis pas en train de dire non plus que nos maris ne font rien, et que je ne suis pas du tout en train de dire ça, mais en tant que maman quand même, je pense que pour la plupart d'entre nous, on est quand même nés avec le gêne de l'organisation, et de, voilà, on pense au pique-nique, on pense à l'anniversaire du petit copain de classe, alors nos maris, ils penseraient, ce n'est pas un souci, mais peut-être dix minutes avant, voilà, et encore une fois, bon, voilà, là c'est, Je grossis peut-être un peu les traits, peut-être que parmi certains qui vont m'écouter, c'est plus l'inverse. Et j'entends très bien. Mais c'est vrai que là, je parle un peu d'exemples concrets. Et puis, voilà. Donc, moi, j'ai envie de dire aujourd'hui que je pense que parfois, on est les premiers à nous auto-saboter. Alors, je trouve que personne ne nous a demandé, alors là je dis nous parce que je nous inclue dedans, mais en fait je ne m'inclus pas du tout dedans moi parce que je ne pense pas du tout comme ça. Et je ne le fais pas, donc c'est en ça que j'y reviendrai après. Mais personne ne nous demande de faire passer nos enfants, notre mari, nos parents, notre patron, avant nous. Personne, la plupart du temps en fait, c'est juste nous avec nous-mêmes. Alors je sais ce que vous allez me dire, vous allez me dire ouais enfin bon t'es maligne Mag mais bon on va pas non plus louper la réunion de voyage scolaire, tout ça parce qu'on a la flemme ou qu'on a envie d'aller se tiroter un mojito en terrasse avec les copines. Bah je sais, je sais, mais alors attention moi j'ai réponse à tout pour ce genre de thématique. Effectivement on a des priorités, mais en fait ces priorités c'est quand même des contraintes, enfin on va pas se le cacher, on a beau aimer nos enfants entièrement. que ce soit viscéral, d'aimer vraiment nos enfants et d'aimer notre rôle d'éducation, de communication avec eux et tout ça, on a aussi le droit de se dire que franchement, tout ça, c'est gavant. Les contraintes scolaires, contraintes médicales, il y a peut-être certaines qui kiffent, mais perso, moi, je trouve que c'est chiant. voilà donc C'est pas... Alors c'est sûr que c'est une obligation, enfin en fait parentale, mais je parle bien quand même du terme d'obligation. C'est-à-dire qu'à la base, c'est pas notre kiff d'aller chez l'ORL le mercredi ou de penser au prochain vaccin. Alors, on a beau le faire parce qu'on sait que c'est important pour notre enfant et qu'en fait, c'est comme ça, voilà. C'est chiant, clairement c'est chiant. Donc, nous, on est... Euh... Tous les rendez-vous à n'en plus finir, les « faudra revenir le mois prochain parce que j'ai pas eu le temps de soigner la carie » ou « je pense qu'il vaut mieux revenir dans trois mois et là on mettra du ski à colle » , bon je pense que vous avez la ref, voilà, tout ça c'est des obligations de maman ou de papa, et en fait quand nous on s'est imaginé avoir des enfants, nous, alors je veux bien la phrase toute faite, « ouais mais on fait pas des enfants pour soi » , alors j'en suis convaincue, bon voilà. Mais quand même, on ne va pas se le cacher, il faut arrêter d'être hypocrite, quand on a décidé d'avoir un enfant, c'était quand même pour nous. Voilà, c'est parce qu'on avait envie, parce que nous on s'est imaginé le gros ventre, on s'est imaginé l'annonce à l'entourage, on s'est imaginé avoir un petit bébé tout mignon, et puis voilà, le voir grandir, cette relation avec un enfant, on s'est imaginé des bons moments en famille, tout ça. On s'est imaginé tout ça, même si on savait que certainement ça demande du travail, tout ça. Mais en fait, je pense que dans notre déni de parents qui voulaient des enfants, Bah, même si on savait, parce que bon, en tant qu'enfant, on voyait bien ce que faisaient nos parents pour nous,

  • Speaker #0

    mais on a mis dans un coin de notre tête le permis à payer,

  • Speaker #1

    les rendez-vous enchaînés, le cadeau d'anif pour Nathan qu'il faut trouver pour le copain du petit dernier et qu'il n'y a plus de cadeau en dessous de 12 balles pour un anif de copain, quoi. Ça,

  • Speaker #0

    on ne s'est pas trop imaginé. Et tout ça,

  • Speaker #1

    alors, ce n'est pas grand-chose, vous me direz, d'aller acheter le cadeau pour... le copain de notre fils d'aller à un rendez-vous chez l'Oftalmo, il y a pire dans le monde, franchement je suis bien d'accord, mais bon là la thématique c'est pas la guerre dans le monde ou le contexte économique international, je serais pas très apte à nous faire ce genre de thématique, sachez que vous ne trouverez jamais ça ici, non là en l'occurrence l'épisode du jour c'est sur le fait de prendre soin de soi quand on est une femme, et donc tout ça c'est des petits trucs, mais en fait ça plus ça plus ça c'est... Quand on parle de charge mentale, on y est grave. Et à un moment, ce que je dis toujours, tout ça, on peut le gérer, mais c'est une question d'équilibre. Une question d'équilibre. Et ça passe par notre bien-être à nous. C'est-à-dire qu'on peut être encore plus efficace avec nos enfants, avec notre mari, avec notre boulot. Quand nous-mêmes, on va bien. Et quand nous-mêmes, on se met en priorité et on prend soin de nous. On ne s'oublie pas. Alors, moi, je trouve que la clé, c'est vraiment ce que je dis en séance, je trouve que la clé pour prendre soin de nous, c'est de le programmer. Voilà. Comme on programmerait de ne pas oublier de payer les impôts, de récupérer le DT polio du petit dernier à la pharmacie, enfin bref, en fait, il faut le noter dans l'agenda. Notez votre petite balade avec la copine que vous allez aller faire vendredi soir. Notez que, tiens, tel mardi après-midi, vous avez posé, vous n'avez pas les enfants, donc vous avez envie de vous faire une bonne piscine. Notez... Enfin, voilà. En fait, si vous ne le notez pas, la vie va vite et vous trouverez toujours d'autres choses à faire plutôt que de prendre soin de vous et de vous mettre au centre. Donc, notez-le et en fait, ça ne laissera pas de la place à autre chose. Alors, encore une fois, c'est-à-dire que là, je vous parle de petits trucs de kiff et tout, mais on n'est pas obligé de payer pour prendre soin de soi. Des fois, on va effectivement avoir envie de payer pour un bon massage, une bonne réflexo, pour... enfin bref un spa pour être vraiment dans un bien-être corporel et voilà mais des fois aussi ça peut être juste d'aller faire une balade en bord de mer quand on a la chance d'habiter en bord de mer ça peut être d'aller faire 2-3 magasins si on aime le shopping sans forcément acheter quelque chose mais juste s'aérer, faire un truc pour soi toute seule sans être à regarder derrière mince il est où le petit sans être aux courses bref voilà Euh... Je pense, et ça, j'en suis convaincue, et je le dis en séance, mais ça, moi j'ai toujours, perso, le fait d'avoir des enfants ne m'a jamais coupé de mon envie de prendre soin de moi et de mes relations sociales avec nos amis ou mes copines copines. Donc ça, moi je l'ai toujours fait. Alors évidemment, non, je ne peux pas prendre... Je ne peux pas aller me faire un sauna tous les samedis, c'est clair, voilà. Mais essayer quand même de se faire un kiff de temps en temps, ça oui. Et je trouve qu'on n'est pas meilleure maman quand on est au bout du rouleau, fatigué. Et je pense qu'en plus, au-delà de ça, je trouve qu'on est vraiment le meilleur exemple pour nos enfants. Et que quand nos enfants, ils nous voient finalement s'accorder du temps pour nous, et en plus de ne pas culpabiliser, c'est-à-dire que l'idée, c'est vraiment... que quand on le fait, on ne soit pas tiraillé en se disant, mince, j'y vais, mais bon, je n'ai pas vu les enfants pratiquement de la semaine. Ça, il faut arrêter. Franchement, la vie est trop courte pour culpabiliser des culpabilités à deux balles, tout ça, parce qu'on va s'octroyer deux heures. À un moment... Ils s'en porteront pas plus mal. Quand ils auront 20 ans, ils vont pas... ça sera pas dans un coin de leur tête qu'on est allé se faire un kiff pendant deux heures le vendredi tous les mois quoi. Ils retiendront pas ça quoi. Par contre ils retiendront peut-être le fait qu'on était toujours fatigué, que ça gueulait à la maison parce que c'était pas rangé, que... enfin bref voilà. Donc je pense que... Le fait de prendre soin de nous, finalement, leur donne aussi une autorisation de prendre soin d'eux aussi, même pour les moments où ça ira moins bien, que chacun s'individualise un peu plus. Prendre soin de soi, c'est aussi se recentrer, c'est s'aérer, c'est se recentrer. Et puis finalement, c'est aussi de faire des meilleurs choix, de prendre des meilleures décisions, de savoir un peu plus. où on veut aller. Et parfois, ça peut changer notre vie finalement, juste parce qu'on s'est accordé du temps et puis les idées, elles sont plus claires. Alors, je reviens un peu à ce que je disais en début d'épisode, ces femmes qui ont tout donné ou qui donnent tout pour leurs enfants en se mettant complètement de côté pendant des années, en étant au four et au moulin. Et arrivé à un moment, souvent, en fait, elles ressentent un vide. C'est-à-dire que quand les enfants sont partis, Ok, mais en fait on fait quoi quand on n'a pas été habitué à prendre soin de soi, quand on connaissait nos repères comme ça avec les enfants ? Alors certaines, au contraire, direct vont avoir un élan de vie comme ça, et puis d'autres, et ça moi je le vois. Elles sont perdues et parfois ça peut même laisser place à une petite dépression qui s'installe en fait. Alors certaines n'iront pas jusque là, mais certaines oui. Pourtant, moi je suis en face, j'entends ces témoignages de femmes qui sont perdues en fait, avec des enfants qui sont partis et qui n'arrivent pas à retrouver du sens à leur vie. Donc moi je viens en ça pour justement les accompagner. Et j'ai tellement envie de leur dire, et je leur dis souvent, mais pas comme ça, je leur dis mais purée, mais là votre best life elle commence quoi ! Orangement, ça va être que du kiff quoi ! Encore une fois, quand je dis ça, je ne suis pas en train de dire qu'avant ça ne l'était pas. Mais là, on peut tout réaliser. On peut tout faire quand nos enfants ont poussé, quand on les a vus en plus bien poussés, quand ils sont bien. Mais ça y est, je veux dire, t'as 45, 50, 55 ans, les enfants ne sont plus à la maison, il n'y a plus de contraintes horaires forcément. Le soir, il n'y a plus ce... Enfin voilà, franchement, mais one life quoi ! C'est une tranche de vie qui est finie, mais il y a une autre belle qui arrive. Et du coup, il faut l'avoir anticipée, ça, en fait. Moi, je compare un peu ça à, finalement, le départ à la retraite. Alors, pour beaucoup de personnes, ils vont kiffer l'arrivée à la retraite. Mais il y a des personnes aussi qui ont hâte d'arriver à la retraite, qui m'aiment compter les années ou les mois, mais une fois que la retraite est là, putain, ils sont perdus, quoi. Ils sont perdus et ça met du temps un peu à retrouver un peu confiance. C'est-à-dire que quand on a été guidé pendant 40 ans de sa vie avec un timing, avec un statut social, avec une considération par les autres parfois, de se retrouver, voilà, on peut le ressentir un peu comme une mise à l'écart, une perte de confiance en soi. Et si on ne l'a pas préparé, si on ne l'a pas un peu anticipé en amont, si on n'y a pas réfléchi... ça peut coincer un peu. C'est bien que pour toutes ces tranches de vie-là, on ait une longueur d'avance et on s'y prépare. Voilà. Donc, il ne faut pas attendre d'avoir des prises de conscience trop... Alors, il n'y a jamais d'heure tardive pour prendre conscience. Voilà. Mais c'est bien si on peut avoir une longueur d'avance, en fait. La vie, elle est trop courte. De mon côté, je pense que j'ai toujours eu ça à l'esprit, en fait. De... Peut-être pas toujours, quand même. Peut-être pas quand les enfants étaient tout... Quoique, je crois que pour des moments à deux, enfin si, quand même si, je pense, parce que des moments avec les copines, j'ai toujours essayé de me programmer, enfin on a toujours essayé de se programmer ça, ou un moment pour un petit week-end à deux, et par contre, la culpabilité, moi je n'ai jamais eu, zéro. Mais alors vraiment, jamais. Vraiment non et pour autant je pense pas être... enfin je le sais hein mais voilà je pense être une bonne maman et j'essaie de faire du mieux que je peux pour mes enfants et j'adore la relation que j'ai avec mes enfants et c'est pas parce que c'est mes enfants mais je trouve qu'ils sont plutôt chouettes et qu'ils poussent plutôt bien donc c'est ils sont chiants aussi hein comme tout le monde ils sont chiants ils sont voilà ils rangent pas leurs chambres et tout c'est pas des engins voilà Mais je veux dire, voilà, c'est pas parce que pour moi, j'ai toujours considéré que j'étais une femme avant d'être leur maman, que j'en ai fait des délinquants ou qu'ils me le reprochent avec des phrases toutes faites en mode « tu nous aimes pas, gère pas du tout » , vraiment, voilà. Donc bon, j'ai réussi effectivement, mon mood était un peu différent, le premier enregistrement. Donc maintenant, je vais monter ce petit épisode. Et je pense que si je faisais un comparatif, ça ne serait pas du tout la même chose. Donc je pense qu'après, je vais reprendre mon micro et je vais vous faire un épisode sur comment finalement... Non, je ne vous dis pas. Non, je ne vous dis pas, ça sera la surprise. Mais je pense que si vous n'écoutez pas le prochain épisode, vous l'entendrez peut-être dans celui d'après. Voilà !

  • Speaker #0

    J'espère que tu as passé un bon moment. N'hésite pas à parler du podcast autour de toi, que ce soit en partage, en commentaire ou à l'apéro entre copains. Je t'envoie toutes mes énergies positives, je te souhaite le meilleur et je te dis à bientôt, ici, sur Instagram ou en Pays d'Iroise.

Description

Aujourd'hui je te parle d'être sa propre priorité! ETRE UNE FEMME avant d'être une maman ou une épouse !

Prendre soin de soi et s'autoriser a prendre du temps pour soi pour se recentrer !


Faire des choses pour nous, de petites ou de grandes activités, dans le bien être ou juste dans le fait de se réaliser soi !

Un jour, nos enfants vont grandir et alors on fait quoi ??? nous sommes le meilleur exemple pour nos enfants , autorisons nous à kiffer et a prendre du temps pour nous !



🌼N'hésites pas à me suivre sur instagram : Mag' et son petit cocon Portsallais

https://www.instagram.com/mag_et_son_petit_cocon_?igsh=ZmhxZ2VtZm40Z3pj

ou

🌼A découvrir mon site internet pour séjourner en vacances dans mon petit gite saisonnier !

https://lepetitcoconportsallais.ellohaweb.com/


💫 Merci de noter ce podcast pour m'aider à monter en référencement, à le commenter ou à le partager sur instagram !


A la semaine prochaine !


Mag'



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast C'est ma qui cause, podcast le plus à l'ouest. Moi c'est Magali, en 2004 je me destine à la carrière d'infirmière. Ma vie était toute tracée et puis des envies, des rencontres. Alors je ne vais pas te spoiler mais je peux juste te dire que 20 ans plus tard, je me retrouve propriétaire d'un gîte en Bretagne que je gère en plus de mon job, qui n'est plus celui d'infirmière, de ma vie de famille et de mon compte Insta où je suis très active. Je suis passionnée par la vie et par mon pays d'Iroise. Et ici, je te parlerai de tout ce que je mets en place dans ma vie, que ce soit pro ou perso, pour la rendre vibrante, légère et positive. Alors, enfile tes écouteurs, fais le vide dans ta tête, prépare-toi à passer un bon moment et je m'occupe du reste. Chut,

  • Speaker #1

    c'est ma qui cause. Alors déjà, je voulais vous remercier pour vos jolis mots après chaque épisode de podcast, ça me touche beaucoup. Et c'est vrai que vos retours sont hyper importants pour moi, parce que je suis seule devant mon ordi quand j'enregistre. Et du coup, tous vos retours par message, par story, vous voir écouter le podcast dans la voiture, un joli petit message écrit sur Insta pour me dire que vous allez écouter le podcast, ça m'encourage beaucoup. Donc merci déjà pour tout ça. Alors... Aujourd'hui, c'est un peu particulier parce que, et je pense que ce sera l'occasion de faire même un prochain sujet. Je me demande si je ne vais même pas, dans la foulée, enregistrer un autre épisode là-dessus. J'avais enregistré le podcast, l'épisode que je vais vous faire. Il était enregistré, il était programmé. Et puis, en général, en fait, avant la diffusion, je réécoute mes podcasts pour être sûre de ce que j'ai dit, enfin bref. Et là, quand je l'ai réécouté, je ne sais pas, je trouvais que c'était un peu trop frontal, un peu trop... Voilà, et je pense que ça dépend aussi finalement beaucoup de l'humeur ou de... Au moment où on enregistre, on écrit, et au moment où vous l'écoutez, notre mood change aussi un peu. Et je me suis dit, ouais, est-ce que j'ai vraiment... Alors, le message, j'ai aucun souci avec le message, c'est complètement le message que je veux faire passer,

  • Speaker #0

    mais par moment,

  • Speaker #1

    dans mes intonations, dans ma façon de dire les choses, je vais peut-être le faire avec un peu plus de douceur aujourd'hui. Voilà, c'était le petit moment exclu et confession. Alors aujourd'hui, le thème d'aujourd'hui... C'est le fait finalement d'être une femme avant tout le reste. Aujourd'hui, je vais te parler de ce que je vois fréquemment en séance et c'est d'ailleurs en fait ce qui m'a complètement inspirée cet épisode. Donc aujourd'hui, je vais te parler des femmes de mon âge, je vois un peu plus âgées, que je vois parfois un peu perdues, qui souvent ont consacré beaucoup de temps dans leur vie Merci. à vivre exclusivement pour leurs enfants. Je ne parle pas forcément de femmes qui sont au foyer et qui ne travaillent pas à l'extérieur. Non, non, je parle pour la plupart de femmes actives à l'extérieur. Je ne suis pas du tout en train de dire que les femmes au foyer ne sont pas actives, mais actives à l'extérieur et qui gèrent en plus justement leurs enfants et qui se retrouvent à un moment de vie où... quand les enfants quittent le nid, sont sur le point de le quitter ou l'ont quitté, et bien sont perdus. Et se retrouvent avec une humeur ou un moral qui n'y est pas. Je ne parle pas du petit moment forcément de flottement où les enfants sont en train de partir et que c'est un petit peu difficile à gérer et qu'après ça passe. Non, je parle des femmes où c'est quand même plus profond que ça. et finalement avec un peu une perte de repère aussi parce qu'elles ont exclusivement, elles se sont exclusivement consacrées à leurs enfants sans penser à leur bien-être avant celui de leurs enfants en fait, sans penser à des moments de répit pour elles, sans penser à des moments de pause, à des moments de kiff aussi, hors la sphère familiale. Alors cet épisode c'est en rien un jugement, c'est juste ma façon de voir les choses et puis ce que je peux voir aussi en fait en séance quoi donc... Un âge comme ça, j'en ai beaucoup. Et je ne veux pas non plus en faire une généralité. Peut-être que quand tu écouteras cet épisode, ça va te parler, mais peut-être que ça ne te parlera pas. Ou du moins, je pense quand même que ça fera écho à peut-être une femme que tu as dans ton entourage. Voilà, pour beaucoup d'entre elles, ce sont des femmes de mon âge, c'est-à-dire nées en 2002. Je vous interdis de rigoler. Non, mais je parle souvent des femmes nées entre 70 et 90 environ. Je dirais que, comme beaucoup de générations, on est un peu une génération un entre deux. Alors nos grands-mères, elles ont commencé à s'émanciper. Nos mères, pour la plupart, ont bossé. Et c'est vrai qu'elles bossaient, elles élevaient en plus les enfants. Et moi, ce qui souvent m'interpelle le plus avec notre génération à nous, et encore plus avec celle d'après, c'est que nos mères, elles ne se plaignaient pas.

  • Speaker #0

    mais c'est pas que

  • Speaker #1

    en fait, ça leur allait bien. Elles n'aspiraient pas forcément à autre chose de plus. Elles avaient un boulot. Elles consacraient tout à leurs enfants. C'était leur priorité. On ne les a pas forcément vues aller se faire masser ou aller se faire un spa avec des copines. Alors, encore une fois, ce n'est pas une généralité. Certaines le faisaient. Mais j'ai l'impression que, quand même, globalement, elles ne se mettaient pas au centre de leurs priorités. Donc nous, on a été un peu aussi élevées un peu comme ça. Et en fait, on a été élevées un peu comme ça, mais même si notre schéma a pu commencer un peu comme ça, au bout d'un moment, le petit kiff, la petite vibration en plus, ça nous titille. Sauf qu'à un moment, il y a les femmes qui vont écouter un peu cette petite voix qui leur dit, là... Voilà, tu as besoin peut-être d'un peu plus ou au moins de te retrouver, et puis il y a celles qui vont l'entendre, mais qui ne vont pas forcément l'écouter. Et arrivé à un moment, ça finira par lâcher d'une manière ou d'une autre. Alors attention, c'est-à-dire qu'il y a aussi les femmes pour qui, en fait, non, elles s'en foutent de se mettre au centre, et en fait, vraiment, ça leur va très bien comme ça, tant mieux. mais dans quelques années quand Voilà, quand les enfants auront quitté le nid, c'est plus difficile de se trouver, de faire quelque chose finalement, de réapprendre des choses qu'on n'a jamais fait. Alors on a toujours plus d'excuses, enfin on a toujours des excuses en fait à ne pas prendre soin de nous. Le boulot, les enfants à venir à droite à gauche, il faut cogiter parce que le mardi il y a orthodentiste. l'autre, il y a réunion de classe, enfin bon bref, je ne suis pas en train de dire non plus que nos maris ne font rien, et que je ne suis pas du tout en train de dire ça, mais en tant que maman quand même, je pense que pour la plupart d'entre nous, on est quand même nés avec le gêne de l'organisation, et de, voilà, on pense au pique-nique, on pense à l'anniversaire du petit copain de classe, alors nos maris, ils penseraient, ce n'est pas un souci, mais peut-être dix minutes avant, voilà, et encore une fois, bon, voilà, là c'est, Je grossis peut-être un peu les traits, peut-être que parmi certains qui vont m'écouter, c'est plus l'inverse. Et j'entends très bien. Mais c'est vrai que là, je parle un peu d'exemples concrets. Et puis, voilà. Donc, moi, j'ai envie de dire aujourd'hui que je pense que parfois, on est les premiers à nous auto-saboter. Alors, je trouve que personne ne nous a demandé, alors là je dis nous parce que je nous inclue dedans, mais en fait je ne m'inclus pas du tout dedans moi parce que je ne pense pas du tout comme ça. Et je ne le fais pas, donc c'est en ça que j'y reviendrai après. Mais personne ne nous demande de faire passer nos enfants, notre mari, nos parents, notre patron, avant nous. Personne, la plupart du temps en fait, c'est juste nous avec nous-mêmes. Alors je sais ce que vous allez me dire, vous allez me dire ouais enfin bon t'es maligne Mag mais bon on va pas non plus louper la réunion de voyage scolaire, tout ça parce qu'on a la flemme ou qu'on a envie d'aller se tiroter un mojito en terrasse avec les copines. Bah je sais, je sais, mais alors attention moi j'ai réponse à tout pour ce genre de thématique. Effectivement on a des priorités, mais en fait ces priorités c'est quand même des contraintes, enfin on va pas se le cacher, on a beau aimer nos enfants entièrement. que ce soit viscéral, d'aimer vraiment nos enfants et d'aimer notre rôle d'éducation, de communication avec eux et tout ça, on a aussi le droit de se dire que franchement, tout ça, c'est gavant. Les contraintes scolaires, contraintes médicales, il y a peut-être certaines qui kiffent, mais perso, moi, je trouve que c'est chiant. voilà donc C'est pas... Alors c'est sûr que c'est une obligation, enfin en fait parentale, mais je parle bien quand même du terme d'obligation. C'est-à-dire qu'à la base, c'est pas notre kiff d'aller chez l'ORL le mercredi ou de penser au prochain vaccin. Alors, on a beau le faire parce qu'on sait que c'est important pour notre enfant et qu'en fait, c'est comme ça, voilà. C'est chiant, clairement c'est chiant. Donc, nous, on est... Euh... Tous les rendez-vous à n'en plus finir, les « faudra revenir le mois prochain parce que j'ai pas eu le temps de soigner la carie » ou « je pense qu'il vaut mieux revenir dans trois mois et là on mettra du ski à colle » , bon je pense que vous avez la ref, voilà, tout ça c'est des obligations de maman ou de papa, et en fait quand nous on s'est imaginé avoir des enfants, nous, alors je veux bien la phrase toute faite, « ouais mais on fait pas des enfants pour soi » , alors j'en suis convaincue, bon voilà. Mais quand même, on ne va pas se le cacher, il faut arrêter d'être hypocrite, quand on a décidé d'avoir un enfant, c'était quand même pour nous. Voilà, c'est parce qu'on avait envie, parce que nous on s'est imaginé le gros ventre, on s'est imaginé l'annonce à l'entourage, on s'est imaginé avoir un petit bébé tout mignon, et puis voilà, le voir grandir, cette relation avec un enfant, on s'est imaginé des bons moments en famille, tout ça. On s'est imaginé tout ça, même si on savait que certainement ça demande du travail, tout ça. Mais en fait, je pense que dans notre déni de parents qui voulaient des enfants, Bah, même si on savait, parce que bon, en tant qu'enfant, on voyait bien ce que faisaient nos parents pour nous,

  • Speaker #0

    mais on a mis dans un coin de notre tête le permis à payer,

  • Speaker #1

    les rendez-vous enchaînés, le cadeau d'anif pour Nathan qu'il faut trouver pour le copain du petit dernier et qu'il n'y a plus de cadeau en dessous de 12 balles pour un anif de copain, quoi. Ça,

  • Speaker #0

    on ne s'est pas trop imaginé. Et tout ça,

  • Speaker #1

    alors, ce n'est pas grand-chose, vous me direz, d'aller acheter le cadeau pour... le copain de notre fils d'aller à un rendez-vous chez l'Oftalmo, il y a pire dans le monde, franchement je suis bien d'accord, mais bon là la thématique c'est pas la guerre dans le monde ou le contexte économique international, je serais pas très apte à nous faire ce genre de thématique, sachez que vous ne trouverez jamais ça ici, non là en l'occurrence l'épisode du jour c'est sur le fait de prendre soin de soi quand on est une femme, et donc tout ça c'est des petits trucs, mais en fait ça plus ça plus ça c'est... Quand on parle de charge mentale, on y est grave. Et à un moment, ce que je dis toujours, tout ça, on peut le gérer, mais c'est une question d'équilibre. Une question d'équilibre. Et ça passe par notre bien-être à nous. C'est-à-dire qu'on peut être encore plus efficace avec nos enfants, avec notre mari, avec notre boulot. Quand nous-mêmes, on va bien. Et quand nous-mêmes, on se met en priorité et on prend soin de nous. On ne s'oublie pas. Alors, moi, je trouve que la clé, c'est vraiment ce que je dis en séance, je trouve que la clé pour prendre soin de nous, c'est de le programmer. Voilà. Comme on programmerait de ne pas oublier de payer les impôts, de récupérer le DT polio du petit dernier à la pharmacie, enfin bref, en fait, il faut le noter dans l'agenda. Notez votre petite balade avec la copine que vous allez aller faire vendredi soir. Notez que, tiens, tel mardi après-midi, vous avez posé, vous n'avez pas les enfants, donc vous avez envie de vous faire une bonne piscine. Notez... Enfin, voilà. En fait, si vous ne le notez pas, la vie va vite et vous trouverez toujours d'autres choses à faire plutôt que de prendre soin de vous et de vous mettre au centre. Donc, notez-le et en fait, ça ne laissera pas de la place à autre chose. Alors, encore une fois, c'est-à-dire que là, je vous parle de petits trucs de kiff et tout, mais on n'est pas obligé de payer pour prendre soin de soi. Des fois, on va effectivement avoir envie de payer pour un bon massage, une bonne réflexo, pour... enfin bref un spa pour être vraiment dans un bien-être corporel et voilà mais des fois aussi ça peut être juste d'aller faire une balade en bord de mer quand on a la chance d'habiter en bord de mer ça peut être d'aller faire 2-3 magasins si on aime le shopping sans forcément acheter quelque chose mais juste s'aérer, faire un truc pour soi toute seule sans être à regarder derrière mince il est où le petit sans être aux courses bref voilà Euh... Je pense, et ça, j'en suis convaincue, et je le dis en séance, mais ça, moi j'ai toujours, perso, le fait d'avoir des enfants ne m'a jamais coupé de mon envie de prendre soin de moi et de mes relations sociales avec nos amis ou mes copines copines. Donc ça, moi je l'ai toujours fait. Alors évidemment, non, je ne peux pas prendre... Je ne peux pas aller me faire un sauna tous les samedis, c'est clair, voilà. Mais essayer quand même de se faire un kiff de temps en temps, ça oui. Et je trouve qu'on n'est pas meilleure maman quand on est au bout du rouleau, fatigué. Et je pense qu'en plus, au-delà de ça, je trouve qu'on est vraiment le meilleur exemple pour nos enfants. Et que quand nos enfants, ils nous voient finalement s'accorder du temps pour nous, et en plus de ne pas culpabiliser, c'est-à-dire que l'idée, c'est vraiment... que quand on le fait, on ne soit pas tiraillé en se disant, mince, j'y vais, mais bon, je n'ai pas vu les enfants pratiquement de la semaine. Ça, il faut arrêter. Franchement, la vie est trop courte pour culpabiliser des culpabilités à deux balles, tout ça, parce qu'on va s'octroyer deux heures. À un moment... Ils s'en porteront pas plus mal. Quand ils auront 20 ans, ils vont pas... ça sera pas dans un coin de leur tête qu'on est allé se faire un kiff pendant deux heures le vendredi tous les mois quoi. Ils retiendront pas ça quoi. Par contre ils retiendront peut-être le fait qu'on était toujours fatigué, que ça gueulait à la maison parce que c'était pas rangé, que... enfin bref voilà. Donc je pense que... Le fait de prendre soin de nous, finalement, leur donne aussi une autorisation de prendre soin d'eux aussi, même pour les moments où ça ira moins bien, que chacun s'individualise un peu plus. Prendre soin de soi, c'est aussi se recentrer, c'est s'aérer, c'est se recentrer. Et puis finalement, c'est aussi de faire des meilleurs choix, de prendre des meilleures décisions, de savoir un peu plus. où on veut aller. Et parfois, ça peut changer notre vie finalement, juste parce qu'on s'est accordé du temps et puis les idées, elles sont plus claires. Alors, je reviens un peu à ce que je disais en début d'épisode, ces femmes qui ont tout donné ou qui donnent tout pour leurs enfants en se mettant complètement de côté pendant des années, en étant au four et au moulin. Et arrivé à un moment, souvent, en fait, elles ressentent un vide. C'est-à-dire que quand les enfants sont partis, Ok, mais en fait on fait quoi quand on n'a pas été habitué à prendre soin de soi, quand on connaissait nos repères comme ça avec les enfants ? Alors certaines, au contraire, direct vont avoir un élan de vie comme ça, et puis d'autres, et ça moi je le vois. Elles sont perdues et parfois ça peut même laisser place à une petite dépression qui s'installe en fait. Alors certaines n'iront pas jusque là, mais certaines oui. Pourtant, moi je suis en face, j'entends ces témoignages de femmes qui sont perdues en fait, avec des enfants qui sont partis et qui n'arrivent pas à retrouver du sens à leur vie. Donc moi je viens en ça pour justement les accompagner. Et j'ai tellement envie de leur dire, et je leur dis souvent, mais pas comme ça, je leur dis mais purée, mais là votre best life elle commence quoi ! Orangement, ça va être que du kiff quoi ! Encore une fois, quand je dis ça, je ne suis pas en train de dire qu'avant ça ne l'était pas. Mais là, on peut tout réaliser. On peut tout faire quand nos enfants ont poussé, quand on les a vus en plus bien poussés, quand ils sont bien. Mais ça y est, je veux dire, t'as 45, 50, 55 ans, les enfants ne sont plus à la maison, il n'y a plus de contraintes horaires forcément. Le soir, il n'y a plus ce... Enfin voilà, franchement, mais one life quoi ! C'est une tranche de vie qui est finie, mais il y a une autre belle qui arrive. Et du coup, il faut l'avoir anticipée, ça, en fait. Moi, je compare un peu ça à, finalement, le départ à la retraite. Alors, pour beaucoup de personnes, ils vont kiffer l'arrivée à la retraite. Mais il y a des personnes aussi qui ont hâte d'arriver à la retraite, qui m'aiment compter les années ou les mois, mais une fois que la retraite est là, putain, ils sont perdus, quoi. Ils sont perdus et ça met du temps un peu à retrouver un peu confiance. C'est-à-dire que quand on a été guidé pendant 40 ans de sa vie avec un timing, avec un statut social, avec une considération par les autres parfois, de se retrouver, voilà, on peut le ressentir un peu comme une mise à l'écart, une perte de confiance en soi. Et si on ne l'a pas préparé, si on ne l'a pas un peu anticipé en amont, si on n'y a pas réfléchi... ça peut coincer un peu. C'est bien que pour toutes ces tranches de vie-là, on ait une longueur d'avance et on s'y prépare. Voilà. Donc, il ne faut pas attendre d'avoir des prises de conscience trop... Alors, il n'y a jamais d'heure tardive pour prendre conscience. Voilà. Mais c'est bien si on peut avoir une longueur d'avance, en fait. La vie, elle est trop courte. De mon côté, je pense que j'ai toujours eu ça à l'esprit, en fait. De... Peut-être pas toujours, quand même. Peut-être pas quand les enfants étaient tout... Quoique, je crois que pour des moments à deux, enfin si, quand même si, je pense, parce que des moments avec les copines, j'ai toujours essayé de me programmer, enfin on a toujours essayé de se programmer ça, ou un moment pour un petit week-end à deux, et par contre, la culpabilité, moi je n'ai jamais eu, zéro. Mais alors vraiment, jamais. Vraiment non et pour autant je pense pas être... enfin je le sais hein mais voilà je pense être une bonne maman et j'essaie de faire du mieux que je peux pour mes enfants et j'adore la relation que j'ai avec mes enfants et c'est pas parce que c'est mes enfants mais je trouve qu'ils sont plutôt chouettes et qu'ils poussent plutôt bien donc c'est ils sont chiants aussi hein comme tout le monde ils sont chiants ils sont voilà ils rangent pas leurs chambres et tout c'est pas des engins voilà Mais je veux dire, voilà, c'est pas parce que pour moi, j'ai toujours considéré que j'étais une femme avant d'être leur maman, que j'en ai fait des délinquants ou qu'ils me le reprochent avec des phrases toutes faites en mode « tu nous aimes pas, gère pas du tout » , vraiment, voilà. Donc bon, j'ai réussi effectivement, mon mood était un peu différent, le premier enregistrement. Donc maintenant, je vais monter ce petit épisode. Et je pense que si je faisais un comparatif, ça ne serait pas du tout la même chose. Donc je pense qu'après, je vais reprendre mon micro et je vais vous faire un épisode sur comment finalement... Non, je ne vous dis pas. Non, je ne vous dis pas, ça sera la surprise. Mais je pense que si vous n'écoutez pas le prochain épisode, vous l'entendrez peut-être dans celui d'après. Voilà !

  • Speaker #0

    J'espère que tu as passé un bon moment. N'hésite pas à parler du podcast autour de toi, que ce soit en partage, en commentaire ou à l'apéro entre copains. Je t'envoie toutes mes énergies positives, je te souhaite le meilleur et je te dis à bientôt, ici, sur Instagram ou en Pays d'Iroise.

Share

Embed

You may also like