Speaker #0Bienvenue sur le podcast C'est ma qui cause, podcast le plus à l'ouest. Moi c'est Magali. En 2004, je me destine à la carrière d'infirmière. Ma vie était toute tracée et puis des envies, des rencontres. Alors je ne vais pas te spoiler mais je peux juste te dire que 20 ans plus tard, je me retrouve propriétaire d'un gîte en Bretagne que je gère en plus de mon job, qui n'est plus celui d'infirmière, de ma vie de famille et de mon compte Insta où je suis très active. Je suis passionnée par la vie et par mon pays d'Iroise. Et ici, je te parlerai de tout ce que je mets en place dans ma vie, que ce soit pro ou perso, pour la rendre vibrante, légère et positive. Alors, enfile tes écouteurs, fais le vide dans ta tête, prépare-toi à passer un bon moment et je m'occupe du reste. C'est ma qui cause. Alors déjà, je voulais vous dire un grand merci pour vos écoutes, vos messages, tous vos retours sur les épisodes de podcast. Voilà, pour moi c'est très précieux, je vous le dis souvent, mais voilà, merci beaucoup. Alors aujourd'hui, je te parle de ce que tu ne vois pas si tu n'as pas un compte Insta actif, en fait si tu es uniquement consommateur d'Instagram. Vous êtes souvent à me dire que vous aimez mes réels, qu'ils vous inspirent, que je mets toujours de l'originalité dedans et que visiblement ça vous surprend un peu. C'est vrai que j'ai vraiment à cœur de vous surprendre à chaque fois. Mais bon, on ne va pas se le cacher, c'est aussi une question d'inspiration du moment. Parce que c'est vrai que derrière les vidéos que vous voyez, c'est quand même du boulot. Alors, on se prend au jeu, mais aussi cette machine qu'est Instagram nous laisse... pas trop de répit. Quand on comprend la mécanique, on le sait qu'il faut être active, régulière, il faut être en lien avec sa communauté. C'est vraiment un apprentissage. C'est vraiment au fur et à mesure des semaines, des mois, des années que on comprend un petit peu comment ça se passe. Alors en général, moi j'essaye de vous poster deux réels par semaine. J'essaye au minimum, voire trois selon l'inspire du moment. Concrètement, comment ça se passe ? En fait, j'ai mon petit carnet ou ma petite conversation Messenger avec moi-même. Et puis, les idées me viennent un peu comme ça. C'est-à-dire que d'un coup, je vais être en train de faire ci ou ça, et bim ! J'ai une illumination, j'ai une idée. Je me dis, non, ça va trop les faire marrer, parce qu'en général, c'est toujours un truc un peu rigolo. Et donc, du coup, je le note direct, parce que sinon, je vais oublier. Donc voilà, par exemple, quand je vous fais le réel, où je suis en train de parler avec ChatGPT, ou que... Je suis en train de faire un playback sur Céline Dion, c'est vraiment des choses qui arrivent en fait. Et du coup, moi-même, ça me fait rigoler et bim, je le note en disant non mais ça c'est obligé, ils vont trop rigoler et tout. Alors parfois, ça m'arrive de suivre des trends, comme on dit, donc des tendances. C'est ce que vous voyez, c'est sur Instagram avec en gros, chacun met un petit peu sa petite touche, mais il y a soit une phrase qui revient, soit... Voilà une vidéo qui est sous le même format. Ça peut m'arriver parce que la traîne du moment me fait kiffer ou parce que je vais essayer de la parodier ou de la détourner ou qu'au contraire elle m'énerve trop parce que j'en ai trop marre de la voir mais que je vais essayer justement de détourner un peu le truc. Mais globalement je pense que sur le nombre de réels que j'ai faits, ça se compte sur la doigt d'une main les fois où j'ai utilisé une traîne. C'est vrai que ça demande du temps, on ne va pas se le cacher, mais j'essaye aussi de m'organiser. J'avoue que j'ai quand même cette chance-là d'être organisée de base, de cloisonner, de me caler du temps dans mon agenda pour tel ou tel truc. Et en général, je m'y tiens. Quand j'ai calé de créer du contenu, quand j'ai calé de faire mes enregistrements de podcast, c'est parce qu'une ou deux semaines avant, je l'ai noté dans mon agenda. Et à ce moment-là, c'est un temps dédié à ça. Il n'y a rien de pire que d'avoir plein de trucs dans sa tête en disant « il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça » , de ne pas les noter. En fait, au final, on ne fait jamais rien, ou au contraire, on brasse de l'air. J'essaye toujours d'avoir du contenu d'avance, de prêt à poster. C'est clair, franchement, le truc, c'est limite un job à temps plein. Par contre, tout ça... tout ce que je fais, tout, maintenant, voilà, que je vois comment ça se passe et tout, s'il y a bien un truc que je sais, c'est que jamais, bon, alors là, clairement, j'aurais pas le niveau d'abonnés suffisant, mais même... Même plus tard, même, voilà, on ne sait jamais si un jour... Jamais je ne serai créatrice de contenu à temps plein. Mais alors là, c'est clair. Franchement, ça doit être trop de pression, quoi. Bosser avec des marques, des agendas à respecter, les collabs où tu as le droit de poster, mais du coup, il ne faut pas que tu aies une collab avec une marque la veille. Franchement, les créateurs de contenu, ils ont zéro répit. Et en plus, impossible de ne pas être sur Insta une journée. Il faut savoir que leur salaire dépend des collaborations qu'ils ont avec les marques. Que les collaborations avec les marques aussi dépendent de leurs statistiques, donc de leur nombre de vues en story, de leur like sous les réels. C'est pour ça qu'en fait, ils nous demandent de ne pas hésiter à partager, liker tout ça. Et c'est vrai que moi, perso, franchement, je le fais toujours avec plaisir parce que quand on consomme des comptes, quand il y a des comptes qu'on aime bien et que les nanas, on est contentes de les suivre au quotidien, on voit ce qu'elles font, tout ça, je trouve qu'il faut jouer le jeu, en fait. Donc, c'est vrai que... Du coup, ils ne peuvent pas se permettre de prendre une journée off ou plusieurs jours de pause, comme des comptes comme le mien. Après, je serais quand même curieuse de savoir le nombre de créateurs de contenu en burn-out, maintenant ou dans les années à venir. Parce que je pense qu'à un moment, il y a des études qui vont être faites, et je pense qu'elles ne seront pas toutes roses. Il y a quelques années, le terme d'influenceur, ça me faisait uniquement penser aux nanas refaites de partout qui ont 22 ans, elles en font limite 56, et qui jouent dans les anges de la télé-réalité. Mais maintenant, je vous avouerai que je vois ça complètement différemment. Alors, il y a toujours des nanas, en plus, qui ont envie de dire non, mais c'est tellement le cliché, certaines, franchement, elles ont 20 ans, elles sont déjà refaites au niveau des lèvres et tout. Tu te dis, bon, bref, elles t'expliquent la vie. Elle t'explique comment générer des revenus complémentaires et dépasser les 20 000 euros sur le premier mois, quoi. Enfin, bon, bref. Alors, certainement qu'il y a un marché pour ça. J'imagine des jeunes femmes peut-être un peu perdues qui se disent, si elle le dit comme je l'aime bien, c'est que ça doit fonctionner. Bon, pour la plupart, on n'est quand même pas dupe, quoi. Mais en fait, la majorité, surtout maintenant avec le métier de création de contenu qui s'est quand même un petit peu, qui s'est quand même professionnalisé, maintenant ils ont des contrats, c'est vraiment un job. Je pense qu'effectivement, il faudrait peut-être même légaliser un peu plus et leur octroyer des jours de vacances ou des trucs comme ça sans faire baisser leurs statistiques parce que rien que nous, à notre petit niveau, il y a des choses qu'on voit. On voit, tout d'un coup, on va passer de 1 508 stories à 400, bim, enfin voilà. C'est vraiment une question d'algorithme. Alors quand je dis ça, mon grand, il... Il dit, mais n'importe quoi, il n'y a pas d'algorithme. Il est pourtant en études de communication. Je dis, bah si, il y a un algorithme. En fait, je dis, pourquoi quand tu vas mettre, tout d'un coup, tu mets un match de foot, alors que ça n'a aucune cohérence avec ton compte, ou que... Moi, je me souviens du tout début d'Instagram, où j'ai fait une story. Enfin, tout début, je ne sais pas, ça faisait peut-être six mois que j'avais le compte, je ne parlais que de ma maison et tout. Et à un moment, je mets du noir. Enfin, le fond était noir. Et je mets un truc du style, en disant, pas très actif, au fond de mon lit, gastro, ou un truc comme ça. Enfin, voilà. Et là, un truc de fou, le nombre d'abonnés que j'avais. Je me suis dit, ok. Putain, ça craint quand même. Je me suis dit, tu mets... Alors, c'est pas étonnant que certaines, elles se fient. Ouais, du coup, je suis chez mon médecin. Donc là, en fait, du coup, je vais aller voir parce que je crois que j'ai une mycose. Non, mais... Je me suis dit, ça craint quand même. Enfin, voilà. Alors, c'est pas forcément que... Les gens sont plus intéressés par ça. Alors oui, il y a un petit peu de ça aussi. Mais c'est aussi qu'Instagram, à ce moment-là, détecte des mots et nous met plus en avance. C'est-à-dire qu'en fait, là, quand vous avez... Vous suivez n'importe quoi, 200 personnes, et que du coup, vous avez les premières bulles avec les stories, ben là, bim, on va mettre telle personne dans les premiers parce qu'il y a un truc qui a fait au niveau de l'algorithme, soit la musique, soit un mot mis dessus, soit... Enfin bref, voilà. Moi par exemple, il n'y a quand même pas à tortiller, Instagram préfère quand c'est moi qui suis en face cam que quand je suis en train de mettre des dispos du petit cocon. Clairement, si je faisais que des stories avec la disponibilité du petit cocon, je ne pense pas que j'aurais beaucoup de visibilité. Et pareil, si par exemple il y a quelques jours où j'ai juste mis des... des vidéos du petit cocon mais pas que enfin bref j'ai mis des vidéos où je me montre pas parce que parce que j'ai pas le temps parce que j'ai une sale gueule parce que j'ai rien à dire tout simplement enfin bref voilà parce que je et puis parce que je calcule pas ça non plus voilà mais si pendant trois jours voilà le troisième jour le quatrième jour quand à un moment je vais montrer ma tête parce que juste je vais vous faire un débrief ou un truc comme ça là ça va monter et c'est pas que je suis une canon je suis pas une tante en train de dire ça C'est juste que l'algorithme détecte que, sur mon compte, quand Mag intervient, c'est... Il n'y a pas trop à comprendre. Des fois, c'est chiant. On sait aussi que... Et moi, je fais attention à ça. Quand on fait des réels... On sait que si par exemple on fait des partages ou qu'on a trop mis de story, notre réel va passer inaperçu. Donc maintenant, c'est vrai que je fais quand même attention à ça parce que quand j'ai mis du temps pour faire un réel, quand mon réel je le trouve génial et que je sais que vous allez le kiffer, franchement non, je ne vais pas aller faire 5 partages avant, juste avant de sortir mon réel, je les ferai plus tard. où je ne vais pas mettre 12 stories pour ne rien dire. Donc non, je fais attention à ça, j'essaie d'espacer un peu. Donc c'est vrai que ça demande quand même plus de... Alors oui, sur certains trucs, forcément, c'est moins intuitif. Mais après, moi, à mon petit niveau, ça reste quand même de l'aléatoire. C'est-à-dire qu'il n'y a aucune prise de tête où quelqu'un réel, il ne fonctionne pas. Ça me fait chier pour moi, parce que je me dis, merde, il valait quand même plus que 1500 vues, quoi. Mais il n'y a aucune pression. Donc ça, c'est... C'est quand même énorme, quoi. Après, moi, sur mon compte, mon fil conducteur, il est le petit cocon. C'est clair que ça a évolué depuis et que j'y mets ma touche à moi ou je raconte des anecdotes parce que le format me plaît, en fait. Mais avoir un Insta juste sur... Honnêtement, un jour, j'ai plus le petit cocon, on décide d'aller vivre là-bas, j'ai plus de location. Je dis pas que j'arrêterais Instagram parce que je pense que j'aurais du mal à arrêter aussi parce que c'est un moyen d'expression et que ça me... on plaît beaucoup les échanges, mais il faudrait que je revoie différemment, parce que j'aime ce fil conducteur qui est la location, en fait. Je n'irais pas raconter ma vie de famille ou de femme juste pour ça, et que je devienne un compte lifestyle ou vie de famille, tout ça, ça ne m'intéresserait pas. Enfin, parce que ce n'est pas moi, en fait. Et d'autres, voilà, le font très bien, mais c'est vrai que, clairement... Vous racontez ce que je bouffe, vous vous en tapez parce que c'est pas des trucs de fou, je suis pas vegan, je bouffe pas bio, je suis pas la nana qui rentre dans les clichés de l'éducation de ses enfants. Moi, l'éducation bienveillante qu'on nous prône là depuis quelques années, c'est pas ma façon de voir les choses. Alors je suis pas en train de vous débattre, mes enfants, rassurez-vous, j'ai jamais... Je n'ai jamais été dans la violence ou la cacité, au contraire. Mais par contre, voilà, quand même, c'est franco avec mes enfants. Et quand ils étaient petits, s'il fallait être punis, on était punis. Et puis, on ne me la fait pas à l'envers, quoi. Donc, voilà. Je pense que je ne serai pas dans les codes non plus d'Instagram. Et moi, j'ai tellement besoin d'être naturelle et tout que... Voilà. Et puis, c'est vrai que je n'ai pas attendu Instagram pour aimer ce genre de format. Ils mettent de ma personnalité, de mon humour, tout ça. Déjà, avant, je le faisais. À l'époque de Facebook, même si c'était justement que du local et tout, quand je mettais des trucs, comme on le faisait tous à l'époque, je vends mon lit parapluie. Est-ce que l'un d'entre vous a... Franchement, c'est le bon coambulant. Moi, j'ai toujours mis des trucs rigolos. Mais même maintenant, quand je vais mettre un truc, je ne sais pas s'il faut trouver un... un stage pour un de mes enfants, un truc comme ça, que je vais mettre sur Facebook, en tant que, tiens, il n'y a pas quelqu'un qui aurait, enfin, voilà, je vais toujours y mettre de l'humour, et du coup, j'avais déjà mon petit public en face, bon, qui étaient mes proches, clairement, mes proches, mes voisins, enfin, voilà, mais comme je le peux faire aussi quand je fais un apéro avec les collègues, ou que, sans faire mon show, pas du tout, mais en fait, voilà, j'aime les gens, j'aime échanger, j'aime rigoler, et voilà. Quand on a vendu des voitures aussi avec Senn, c'est pareil, j'ai vendu 3 voitures sur le bon coin j'ai fait une annonce les gens se partageaient l'annonce en fait j'aime les mots, j'aime le texte vous allez dire, j'aime les mots tu devrais peut-être t'améliorer en orthographe ouais je sais mais bon, j'étais très bonne avant j'ai jamais eu de soucis d'orthographe Mais je pense que la prise de note à l'école infirmière et le fait qu'on n'écrivait pas, enfin bref, moi ça m'a carrément tuée. Donc clairement, je ne suis pas du tout un exemple, je le sais. Souvent, ça pique les yeux de mon mari et il en a honte. Clairement, souvent, ça lui dit « putain, elle n'a que des postes et tout » . Donc bon, je lui dis, il ne dit pas ça méchamment, mais je sais que lui, il est hyper rigoureux là-dessus. Et bon, après, je dis « bah voilà, j'écoute, il faut accepter que… » Je fais attention, j'essaie de faire attention. Mais je dis « bah voilà… » Bah, ça fait partie de mes défauts, quoi. Je pense que les gens qui regardent, ils savent que c'est moi aussi, et ils savent que je ne suis pas non plus une cassosse, que je fais du mieux que je peux, et que, bon, bah ouais, des fois, il y a des S qui sont oubliés, il y a des participés passés qui sont peut-être mis... Enfin, je ne sais pas comment. Voilà, c'est comme ça. Ça pique les yeux certainement de certains. J'essaie de faire du mieux que je peux, mais bon... Après, voilà. Et donc, tout ça pour vous dire que quand j'ai fait mes annonces sur le Boncoin pour les voitures, non mais mes bagnoles sont parties quand même en 24 heures. C'est-à-dire que le, pareil, encore une fois, alors à ce moment-là, le Boncoin, je ne sais pas trop s'il y avait une notion d'algorithme, mais en tout cas, les partages, du coup, étaient là de l'annonce. Et mes annonces, elles ont été vues, quoi. J'ai même eu des gens qui m'ont envoyé des messages en me disant, alors je n'ai pas du tout besoin de véhicule, mais franchement, vous m'avez fait ma journée, quoi. Et voilà. Et c'est vrai que tout ça, alors avec du recul, à l'époque, je n'en avais pas du tout conscience, mais j'avais fait, il y a peut-être 2-3 ans de ça, si vous m'entendez là et que vous étiez déjà là à l'époque, j'avais fait à l'époque, avec Eloa, mon channel manager, j'avais le droit à une formation gratuite de quelques sessions sur les réseaux sociaux. Et bon, j'avais dit, allez, ok, enfin, voilà. Donc j'avais fait et bon, il y avait plein de trucs que je savais déjà, mais des trucs que j'ignorais. Et en fait, dans la classification des comptes, et du coup, ça m'a permis de m'identifier quand même un peu, ça parle aussi des comptes de divertissement. Et moi, je pense que mon compte, il a évolué en ça en fait. C'est vrai que l'idée de savoir que vous attendez mes vidéos, que je vous surprends, que ça vous touche, que ça vous fasse marrer, j'aime tous vos retours comme ça. Et pour moi, c'est un bon moyen d'expression. Alors, le faire seul, derrière ma caméra, sans qu'il y ait un retour derrière, je me serais épuisée, clairement, depuis longtemps. Franchement, si c'était pour avoir 5 likes et 2 commentaires de ma mère et de ma cousine, je ne vois pas du tout l'intérêt. Elle, elle l'enlive, Mag. Donc, bon. Mais c'est vrai que les liens qui se créent et ce retour-là, entre vous et moi, c'est franchement top. Et même si à la base, je ne le fais pas pour vous, c'est que moi, je fais quelque chose qui m'amuse, qui me plaît, que je trouve de qualité, à mon image, attention, et que je vous poste. Mais par contre, dans la durée, dans le temps qui passe, ça n'aurait pas tenu s'il n'y avait pas eu d'interaction. Pour ce qui est des tournages, alors en général j'ai ma petite liste de 3-4 vidéos à tourner et que je regroupe au moment où du coup je vais au Petit Cocon parce que j'essaye quand même... Bon, je pense que 90% de mes réels sont tournés là-bas parce que... Bah voilà, je veux qu'on découvre le réel mais dans le... au Petit Cocon. C'est vrai que du coup, je vous cache pas que mes matinées en ménage... se transforment parfois limite en journée, quoi, et que des fois, c'est de la bricole, parce que je galère un peu, je suis toute seule à faire, enfin, clairement, voilà. Mais bon, c'est rigolo. Alors, avec Insta, ce que j'aime aussi, c'est le partage. Ça, vous le savez, je partage beaucoup, que ce soit des gens qui me suivent, qui me demandent de les partager. Alors, selon leur activité, je le fais toujours avec plaisir, mais déjà, je trouve que... Quand même, quand c'est quelqu'un avec qui... Enfin, qu'à chaque réel, la personne, elle commente qu'elle est là, ça fait deux ans qu'elle nous suit, qu'elle est très active sur le compte parce qu'elle joue vraiment le jeu, qu'elle like, qu'on voit qu'elle attend. Voilà, franchement, la nana, elle me demande de partager un truc parce qu'elle vient de s'installer ou un truc comme ça. Moi, ça me fait plaisir de faire découvrir son activité. Après, il faut qu'il y ait du sens quand même avec mon compte. Alors, c'est pas forcément que vous soyez hébergeur, c'est pas ça que je veux dire, mais il faut que ça a un intérêt quand même pour la communauté qui me suit. Il y a pas très... Enfin, je suis peut-être là une dernière. On m'a demandé de partager, c'était une nana qui me suit, elle est très active et tout, et elle me demandait de partager, elle vend des compléments protéinés. Alors c'est toujours hyper délicat en fait pour... Pour moi, là je me dis que ça n'a rien à voir avec mon compte, donc je ne me vois pas dire ça. En plus, je ne connais pas du tout les produits. Et de par ma posture d'infirmière, je n'irais pas du tout vendre des produits que je n'ai pas testés et que je n'utilise pas moi-même. Par contre, pour faire un petit geste vers elle, j'ai regardé son mur un peu. Il y avait une publication que je trouvais chouette, qui me faisait sens. Et du coup, voilà. J'ai partagé cette publication. Après, les gens qui étaient intéressés, qui trouvaient jolie la publication, qui voulaient aller creuser un petit peu plus sur son compte, auquel cas, ils voyaient après qu'elle faisait des produits protéinés, ils pouvaient se renseigner directement avec elle. Mais voilà, j'essaye de trouver des petits gestes comme ça. Je partage aussi beaucoup mes collègues hébergeurs. Vous le savez, chez moi, il n'y a pas de concurrence, il n'y a que de la cohésion et de l'entraide. Là où il faut que je fasse, je pense... plus attention, c'est que je m'impose des limites. C'est vrai que j'aime faire plaisir aussi, j'aime donner, et comme je vous le dis tout le temps, ça doit être dans les deux sens. Et aujourd'hui, on me demande de venir à des événements, que je découvre telle activité, et c'est top ! Mais il faut que je fasse aussi un peu attention aux personnes en local qui seraient bien contentes finalement, ou qui me demandent de partager. Et que des marques que j'aime bien ou des boutiques qui me plaisent, tout ça. Mais à un moment, je ne peux pas non plus répondre toujours à cette demande-là sans que moi, j'y ai aussi un intérêt. C'est-à-dire que même si je fais beaucoup de partage plaisir et tout, et là, c'est en ça aussi que le format du podcast est plutôt pas mal. Ça permet aussi, moi qui depuis trois ans mets beaucoup en valeur des entreprises et tout, de commencer intuitivement à faire un petit tri. C'est-à-dire que des personnes que j'ai à cœur de partager, des boutiques que j'ai à cœur de partager, d'aller vers elles, et que je n'ai pas été payée pour quand je fais les stories, quand je parle même face cam de certaines boutiques parce que j'adore leurs produits et tout ça. et que je le fais avec plaisir, et que du coup, on va même me demander, tiens, là, je sortais le truc, est-ce que tu peux en parler, tout, et que souvent, je le fais avec plaisir, parce que j'aime vous faire découvrir ça aussi. À un moment, quand aussi, j'ai tendance à me dire qu'on pourrait peut-être, selon la boutique, si je viens, pourquoi pas, me dire, écoute, mec, pour tous les partages que tu fais, là... Je ne sais pas, je te fais une réduc ou un truc comme ça, je ne suis pas du tout en train de vous dire que je vais avoir des prix partout et que je vais être invitée gratos et tout ça. Je ne suis pas du tout en train de vous dire ça. Mais c'est qu'à un moment, on ne peut pas utiliser le compte du petit cocon non plus pour développer son business sans qu'on fasse un geste vers moi aussi. Et du coup, en ça maintenant, des propositions que j'ai pu faire de sponsoriser du podcast à certaines entreprises en disant, moi j'ai mon podcast aussi Ça permet, vous, de, un, être dans la dynamique de vous faire de la pub, et de, deux, de soutenir localement à moindre coût, parce que je ne suis pas sur des formats, enfin, sur des tarifs délirants non plus, de soutenir à moindre coût, du coup, le podcast de quelqu'un qui a à cœur, justement, de faire découvrir des entreprises du pays d'Iroise. Du coup, quand on me dit, ben, non, là, faites non, enfin, voilà, bon, je ne vous cache pas que, du coup, ça m'aide à faire un choix. Et du coup, c'est la petite limite maintenant que je m'impose. C'est-à-dire qu'on ne peut pas me demander de faire ma mailing sur Insta en parlant de tel ou tel produit. Et même si je suis convaincue de la marque, au moment où je dis peut-être que du coup, ça pourrait être un format qui te correspond, c'est 80 euros. Et puis pendant trois mois, tu es sur le podcast et j'en parle aussi. Je trouve que c'est... Peut-être ma façon à moi aujourd'hui d'être un peu plus pro et de voir que l'entreprise fait un geste aussi vers moi, quand moi, c'est une forme de récompense aussi un peu. Et du coup, maintenant, quand j'ai des « oui, là non, je ne suis pas trop dans ça » , mais qu'on me demande en parallèle de faire une story pour ci ou ça, bon ben non, voilà. Donc maintenant, clairement, je vais faire le tri aussi un petit peu comme ça. L'année dernière aussi on m'avait contacté une boutique que je ne connaissais pas du tout, mais bon la personne, en l'occurrence, enfin la boutique avait l'air de me suivre, mais bon ils avaient, enfin en tout cas je ne les avais jamais remarqués, donc c'est qu'ils ne m'étaient pas, enfin voilà, c'est qu'ils ne participaient pas, ils pouvaient très bien consommer, mais du coup en tout cas mon compte... mais pas interagir. Et la personne m'a proposé de me prêter des fringues, que je les mette en story, que je parle de la marque et que je rende après les fringues. Donc là, je m'étais dit... Un, ça aurait été pour une copine, enfin voilà, une copine que je connais, pour lui donner un coup de pouce, parce que je sais que ma copine, elle vendrait des fringues sympas. ou que c'est une marque que je kiffe de base, ou que j'ai un ou deux produits de cette marque-là, et que ça me plaît et tout, oui, mais parce que du coup, je serais déjà convaincue du truc et tout. Ou à la rigueur, pareil, c'est-à-dire que si on aime tellement mon compte, moi, j'imaginerais, et même ça m'est arrivé de faire des propositions, je sais pas, j'ai une gamme de fringues il y a une nana qui a un compte que j'aime bien et que je trouve qu'elle est inspirante sur les réseaux et que je vois qu'elle a une bonne communauté je lui fais parvenir un fringue et puis après soit en reconnaissance elle en parle parce qu'elle a trouvé chouette le pull mais de là à faire un scénario je me suis dit ouais c'est abusé quoi donc là j'ai dit non c'est mort de 1 il n'y a aucun intérêt pour moi et je dis de 2 c'est vraiment prendre les gens pour des cons quoi et je me disais mais on doit trop nous prendre pour des teubés quand même des fois quand t'as certains créateurs de contenu qui te vendent du HelloFresh parce qu'ils ont une box gratos avec la marque et qu'en fait ils n'en ont jamais acheté eux-mêmes quand toi ça fait un an c'est du vécu hein, que ça fait un an que du coup tu prends de l'huile au fraîche et que quand tu demandes une promo, on va juste t'amener des liens de parrainage pour tes amis et qu'au bout d'un an, les recettes reviennent un peu, c'est un peu redondant et tout. Je me dis, on nous prend vraiment pour des glands quoi. Donc moi, je suis devant la caméra, mais je suis aussi derrière en tant que consommatrice d'Instagram et j'essaye de ne pas faire ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. Donc non, la nana que je suivrais, qui mettrait des nouveaux vêtements. juste pour faire croire que c'est à elle, pour parler de la marque, et qu'il re-rend les fringues après, ben franchement, je serais déçue, en fait. Ça me ferait chier, quoi. Donc j'avais dit non. Mais j'avais mis les formes, et ça m'avait un peu tiraillé de dire non. Parce que j'aime bien faire plaisir, mais bon... Alors à l'époque... à ce moment là quand la personne m'avait contacté j'avais aussi dit que j'étais pas en compte mode et tout et que du coup bon voilà il n'y avait pas trop d'intérêt et tout et en fait bon il y a des trucs je me rends compte aussi au fil du temps des choses que j'aurais pu vous dire il y a deux ans qu'aujourd'hui je verrais les choses différemment si on m'avait dit il y a deux ans que je ferais un réel pour Octobros où je suis en train de me toucher les nichons Je pense que je vous aurais dit non mais moi je me mets des limites et tout Mais en fait, voilà, selon l'inspire du moment, la vibe du moment, on s'autorise aussi à faire des choses dont on ne se serait pas forcément senti à l'aise ou capable il y a deux ans. Donc, voilà. C'est vrai qu'aujourd'hui, même si, par exemple, je ne suis pas un con de mode, je veux dire, ça arrive régulièrement que vous me demandez d'où vient telle veste, telle robe, et pourtant, la plupart du temps, je n'en vois pas du rêve. Donc, du coup, j'ai toujours mes petites réponses. Je dis, voilà, c'est chaud, ma veste en jean, en fait, c'est... collection camailleux de 2007, mais ça m'amuse à chaque fois de vous répondre ça, enfin de vous répondre, de vous dire, ben non, mais là, putain, mon truc, je ne sais même pas où je l'ai acheté et tout, mais en même temps, c'est très touchant, parce que du coup, ça veut dire que je vous inspire, que vous me faites confiance, et du coup, c'est plutôt chouette aussi, quoi. Voilà, c'était le petit débrief compte Insta. J'espère que cet épisode vous aura permis de comprendre un petit peu plus ce qui se cache derrière vos écrans. J'espère que tu as passé un bon moment. N'hésite pas à parler du podcast autour de toi, que ce soit en partage, en commentaire ou à l'apéro entre copains. Je t'envoie toutes mes énergies positives, je te souhaite le meilleur et je te dis à bientôt, ici, sur Instagram ou en Pays d'Iroise.