Description
Découvrez la série de space opera Orbital qui fête ses 20 ans aux éditions Dupuis !
Du grand Space Opera
Orbital. Ce nom résonne avec respect dans l’esprit des amoureux de BD et des passionnés de science-fiction. En vingt ans, neuf albums et un hors-série, le dessinateur Serge Pellé et le scénariste Sylvain Runberg ont fait grandir leur space opera conçu entre la Suède et l’Indre-et-Loire. Le charme des dessins, l’exigence des histoires, la profondeur des personnages ainsi que la qualité intrinsèque de l’univers font de cette saga interstellaire un incontournable. Invasion extraterrestre, guerre galactique, exploration planétaire…
« Orbital fait partie des premiers projets que j’ai écrits en me lançant dans la bande dessinée, confie Sylvain Runberg, auteur désormais très expérimenté. La genèse a débuté suite à ma lecture des trois premiers tomes du Cycle de la Culture de Iain M. Banks. Cette série, qui raconte les agissements dans l’ombre d’un groupe de forces spéciales au service d’une société utopique, traite avec beaucoup d’habileté des questions géopolitiques. Je me revois encore terminer L’Homme des jeux et me dire que j’aimerais inventer des récits avec ce genre d’angle. Au final, la BD n’a rien à voir avec la saga de Banks, mais c’est vraiment cette lecture-là qui m’a donné envie de faire cette bande dessinée. »
L’influence de Iain M. Banks reste quand même bien présente. Basés sur la station Orbital et travaillant pour l’Office diplomatique intermondial. Caleb Swany et Mézoké Izzua doivent résoudre les crises et apporter la paix sur des planètes en tout genre. Le lecteur suit ainsi les aventures rythmées de deux super diplomates proches d’un autre couple mythique de la bande dessinée de science-fiction, Valérian et Laureline, dont ils sont les dignes héritiers. Le duo va cependant quitter, au fur et à mesure des albums, les vêtements des héros de Christin et Mézières pour enfiler les costumes de personnages touchés par la tragédie. Leurs blessures et leurs émotions sont révélées dans des récits toujours plus ambitieux riches en complots, décès et trahisons. La série est loin d’être un long fleuve tranquille. « Quand on évoque la diplomatie et la géopolitique, il est rare de voir un happy end, précise Sylvain Runberg. Je suis assez attaché à ce que mes albums possèdent une certaine dose de réalisme. » On a tendance à l’oublier mais Mézoké, de la race Sandjarr, est aussi un des premiers personnages non genré de l’histoire de la bande dessinée.
Orbital (nom directement inspiré d’un duo britannique faisant de la musique électronique qu’affectionne particulièrement Sylvain) ne serait rien sans le talent graphique de Serge Pellé. Dans sa façon d’imaginer ses aliens, ses planètes et surtout ses scènes d’action, le dessinateur a magnifié la série. « J’ai gardé ce que j’avais appris dans le dessin animé, notamment les poses des personnages. Le début et la fin du geste occupent deux cases. Ce procédé dynamique amorce surtout quelque chose dans la tête du lecteur, qui imagine lui-même les mouvements que tu ne montres pas. Cette technique d’animation est très efficace et j’essaye de séquencer toutes mes scènes d’action de la sorte. Il ne faut pas oublier que l’on a peu de place dans un album. On doit arriver à donner un mouvement. Transcender la séquence reste mon objectif principal. » Celui qui réalise de multiples croquis pour préparer chaque aventure a réussi à faire évoluer graphiquement Orbital, repoussant ses limites. « On ressent des variations de couleurs beaucoup plus grandes si l'on regarde les premiers albums car j’ai remplacé les feutres par l’encre directement. »
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