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EP#20 - L'implémentation d'intention : le remède à la procrastination cover
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Ça Papillonne !

EP#20 - L'implémentation d'intention : le remède à la procrastination

EP#20 - L'implémentation d'intention : le remède à la procrastination

13min |02/06/2025|

11

Play
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13min |02/06/2025|

11

Play

Description

Aujourd'hui, épisode court sur un concept de Peter Gollwitzer, introduit en 1999, qui va t'aider à passer au delà de ta procrastination !


Il y a toujours les dates de formation ouvertes sur Rennes et Lorient si tu souhaites améliorer votre efficacité au travail, rendez-vous sur mon site.


Si l'épisode te plaît et même plus, si le podcast te plaît, tu peux :

- Noter avec plein d'étoiles

- T'abonner pour ne pas manquer les prochaines épisodes

- Ecrire un commentaire

- Partager l'épisode ou le podcast à tes ami.e.s


Tu peux me retrouver aussi ici :

- Mon site :⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ www.air-zen.bzh⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠

- Mon mail : contact@air-zen.bzh

- Linkedin :⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ www.linkedin.com/in/airzen⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠


Tu peux aussi⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ prendre rendez-vous avec moi pour discuter de ta situation ici⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠


A bientôt,


Rosenn


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Rosenn

    Bonjour et bienvenue dans "ça Papillonne", le podcast qui t'aide à faire évoluer tes habitudes au travail de manière efficace et engageante. Je suis Rosenn Lemarchand, formatrice en efficacité professionnelle, et chaque semaine, j'explore des thématiques variées autour de la gestion du temps et de la formation. Je te partagerai des conseils pratiques pour une meilleure organisation au travail et des histoires inspirantes pour t'accompagner sur ton chemin de formation. Ce qui m'importe, c'est de t'aider à faire un pas de côté, d'observer tes comportements au travail, de prendre du recul et j'espère... te faire avancer. Chaque épisode est une opportunité d'explorer de nouvelles idées et d'acquérir des compétences. Installe-toi confortablement et laisse-toi guider. C'est parti ! Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode de "ça papillonne". Alors cette semaine, l'épisode risque d'être un petit peu court mais c'est parce que je veux juste te partager une petite théorie que j'ai découverte il n'y a pas très longtemps et cette théorie, cette stratégie Elle ne me met pas, elle ne va pas mettre trois heures à l'expliquer. Ça qui est bien, j'aime bien aussi les tout petits épisodes. Et aujourd'hui, je vais te parler de l'implémentation d'intention. Alors, cette théorie-là, l'implémentation d'intention, je l'ai découverte il y a quelques semaines sur les réseaux sociaux et j'ai trouvé ça génial. Et en même temps, je me suis dit, bah ouais, évidemment. Mais apparemment, ce n'est pas aussi clair pour tout le monde. Alors du coup, j'en profite pour le partager. Alors l'implémentation d'intention, c'est quoi ? C'est une stratégie pour, entre guillemets, programmer ton cerveau à faire une tâche. Donc si tu es, comment dire, une personne qui a l'habitude de procrastiner, de repousser les choses, cette implémentation d'intention va sûrement t'aider. En fait, c'est une stratégie qui va programmer ton cerveau à se projeter dans l'intention de faire la chose. En fait, c'est un concept qui a été introduit par un chercheur en psychologie sociale qui s'appelle Peter Golwitzer. J'espère que je le dis bien. En fait, il a fait des travaux, des recherches, il a fait des tests avec deux groupes de personnes où dans une action, la même action qu'il a demandé à ce groupe de personnes, donc divisé en deux, Il y en a un qui avait le concept d'implémentation d'intention qui leur avait été expliqué, qui ils ont normalement appliqué, et la deuxième partie du groupe qui n'avait pas. Un peu, c'est le placebo. Et donc, dans ce groupe-là, dans les deux groupes, la chose qui leur a été demandée était importante. C'était faire une tâche, faire un dépistage, je ne sais plus quelle était principalement la chose, mais le fait est que les personnes qui n'avaient pas la théorie de l'implémentation d'intention, ont très peu fait la tâche qui était demandée, alors que le groupe qui avait l'implémentation d'intention, ont fait la tâche à 100%. Donc 100% des personnes de ce second groupe qui avait l'implémentation, ce concept-là, qu'ils l'avaient compris, qu'ils l'avaient acquis, qu'ils l'ont appliqué, ont fait la tâche. 100% des personnes l'ont faite. Je trouve ça assez dingue. Alors... Cette petite introduction pour vous expliquer que c'est hyper important, hyper stimulant, je trouve ça hyper intéressant. Mais comment ça marche ? En fait, il y a quatre étapes à cette implémentation d'intention. On va anticiper et planifier ses comportements futurs par rapport à une tâche que l'on doit effectuer. Donc on va décider en amont. des conditions et de notre comportement peut-être, du lieu où on va se poser pour faire cette tâche, etc. Et on va se poser en fait trois questions, quand, où et comment. Il va y avoir quatre phases en fait au total dans ce concept. La phase pré-décisionnelle, donc la personne, toi en l'occurrence, tu vas réfléchir à tes motivations, au pourquoi. Quel objectif tu veux atteindre avant de prendre quoi que ce soit comme décision. Le quand, le où et le comment arrivent en phase 2. En fait, tu vas aller dans la phase de pré-action. Ok, tu as décidé d'une action à effectuer. Tu sais pourquoi tu l'as fait, tu sais dans quel objectif ça sert, etc. Ok, très bien, tu es motivé. Maintenant, tu vas planifier les étapes à suivre pour atteindre ton but. Et c'est là qu'intervient le quand, le où et le comment. Surtout le comment, parce qu'à la limite, le quand, on peut le faire par habitude. Je vais le faire demain à 9h, je vais le faire cet après-midi à 14h, je vais le faire la semaine prochaine, etc. Ça, on le fait régulièrement. Par contre, le où ? Où est-ce que je vais le faire ? Est-ce que ça va être à mon bureau ? Est-ce que ça va être à l'extérieur ? Est-ce que ça va être dans un coffee shop ? Est-ce que ça va être dans un lieu partagé, dans un bar, au bord de la plage, sur la plage ? Voilà, je prends mon van et puis je vais faire mon truc. Ok, très bien, on a le où. Super. Maintenant, tu vas devoir toujours dans cette phase 2, en fait, aller sur le comment. Comment est-ce que je vais faire mon action ? Quel outil je vais utiliser ? Comment est-ce que je me fais un café ? Est-ce que je suis habillée chaudement ? Parce qu'en général, j'ai froid quand je reste trois heures assise. Est-ce que j'ai un parasol parce que je vais sur la plage ? En fait, je me mets en condition complètement pour anticiper et programmer mon cerveau parce que du coup, il l'aura déjà vécu. Et ça, c'est vachement malin parce que le cerveau a déjà vécu la situation que lorsque quand tu vas te lancer à faire cette action-là, ce sera hyper simple. Donc là, on est dans la phase 2, la préaction. Simplement, j'imagine ce que je vais faire comme action, comment je vais le faire, où est-ce que je vais le faire et à quel moment je vais le faire. La phase 3, elle est hyper simple. C'est la phase d'action. Cette fois-ci, tu te mets en action, tu mets ton plan en œuvre pour réaliser ton objectif. Hyper simple parce que du coup, tu as tout le travail. En fait, la deuxième étape est déjà toute prête, toute faite. Et puis, la quatrième phase, c'est la phase de post-action. Une fois que l'objectif est atteint ou non, Tu évalues tes résultats et tu ajustes ta stratégie et dans ce cas-là, si besoin, tu retournes à la phase 1. Ça veut dire que tu n'as peut-être pas assez soit défini ton objectif, soit défini ta préaction, le où, le quand et le comment. Moi, je trouve ça, ce concept-là, je le trouve assez génial dans le sens où moi, ce qui m'intéresse toujours le plus, c'est comment je vais faire les choses. Aujourd'hui, j'ai de la prospection à faire. Alors, ça fait des semaines que je dois le faire. J'ai commencé il y a plusieurs semaines, mais là... Je dois me lancer dans l'action de faire des appels pour continuer ma prospection. Et je n'arrive pas à le faire parce que je ne me suis jamais imaginée à me lancer dans l'action. Et pourtant, pour d'autres choses, j'arrive à le faire. J'arrive à me dire, ok, ça, je vais le faire comme ci, comme ça. Je m'imagine, je me lance en fait déjà dans mon cerveau à imaginer la scène. Et ça, c'est quelque chose que je fais déjà de base, naturellement, puisque je suis capable de m'imaginer des scènes. des futures scènes potentielles qui n'existeront sûrement pas. Mais je prépare mon cerveau à peut-être réagir, à dire des phrases. Qu'est-ce que je dirais dans ce cadre-là ? Comment je réagirais dans cette situation ? Alors bon, le côté un peu dark, c'est que je n'imagine pas toujours des trucs très drôles, très sympas. En fait, souvent, je me prépare parce que je ne sais pas. Ça, petite confidence personnelle, je ne sais pas. gérer des situations, comment dire, conflictuelles. Je n'aime pas aller au conflit. Donc par contre, mon cerveau, qu'est-ce qu'il fait ? Il imagine qu'est-ce que je pourrais dire si j'étais en situation de conflit. Parce que comme ça, le jour où je devrais être en situation de conflit, je saurais réagir, sauf que ces situations n'arrivent jamais puisque je ne les provoque jamais. Donc merci mon cerveau pour ça. Mais en tout cas, c'est vrai que... que quand je me lance à un défi, par exemple le podcast. Le podcast, quand je me suis lancée, avant de comprendre, avant de me lancer, en fait, avant de faire les épisodes, j'ai dû essayer de comprendre comment je devais faire mon podcast. Quel nom il devait avoir ? Quel outil j'allais utiliser ? Comment ça se met sur Internet ? Comment... Qu'est-ce que je dois faire avec un épisode ? Comment est-ce que je le monte ? Etc. Ça, si je ne l'avais pas travaillé en amont, je ne me serais jamais lancée dans le podcast. Et donc, pour tout projet dans lequel je me lance avec grande volonté, c'est vraiment quelque chose que ça va, ça vient des tripes, j'ai envie d'y aller. Je me pose la question, enfin, c'est même pas je me pose la question, c'est comment est-ce que je vais le faire ? Ça, c'est une question qui m'obsède tout le temps. Et si je n'arrive pas à le concevoir dans ma tête, à le conceptualiser dans ma tête, je ne comprends pas la chose ou je ne vais pas y aller. Les maths. par exemple, je ne le conçois pas dans ma tête, je n'arrive pas à le conceptualiser. Le triangle de Pythagore, il n'y a pas très longtemps, quelqu'un m'a dit, mais attends, pas le triangle de Pythagore, n'importe quoi, le théorème de Pythagore, comme quoi les maths, c'est vraiment mes amis. Il y a quelqu'un qui m'a dit, ouais, mais le théorème de Pythagore, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, je pensais que ça ne me servirait à rien jusqu'au jour où j'ai fabriqué une cabane pour ma fille. J'y ai dit, ouais, ok, en effet, là, j'arrive à conceptualiser le théorème de Pythagore avec les angles, les machins, les longueurs. Ok, je ne le connais plus, ce théorème. Comme mon cerveau pense que ça ne sert à rien, je l'ai un peu oublié. Du coup, là, ok, pour moi, c'est un concept très clair, très facile. Donc, si déjà, en maths, au collège et au lycée, on m'avait plutôt mis dans des situations concrètes. à imaginer l'impact que ça aurait si j'utilisais ce théorème, etc. J'aurais mieux compris les maths, je pense. Petite parenthèse terminée. Bien, pour revenir à l'implémentation d'intention, c'est vrai que c'est pénible à dire, finalement, ce concept, en fait, il n'a été introduit qu'en 1999. Donc, je trouve que, comme c'est l'année de mon bac, j'ai envie de dire, ce n'est pas si vieux, c'est assez récent, et ça apporte quand même une certaine réponse. à la problématique de la procrastination. Petit rappel, la procrastination, c'est une tâche que je vais repousser un certain nombre de fois. Là, déjà, la question qu'il faut se poser, c'est pourquoi est-ce que je la repousse ? Qu'est-ce qui se cache derrière ? Quel est le besoin qui se cache derrière ? Ou quelle est la peur qui se cache derrière ? Il faudrait aller traiter un petit peu ça derrière une première fois. Et puis, cette implémentation d'intention va peut-être du coup rassurer la personne. te rassurer quand tu vas devoir faire cette action que tu repousses depuis un certain temps. Le fait de te mettre déjà dans condition, moi je trouve que c'est des magiques. Alors cette implémentation d'intention, on peut aussi le voir en formation, alors je l'utilise de moins en moins cet exercice, mais quand on fait des petites scénettes, quand on s'imagine vivre une situation où on se met dans la peau d'un personnage et qu'on se met dans la situation de je dois faire ceci, je dois faire cela. Et souvent les personnes sont... vraiment réticente à faire cet exercice. Donc, plus ça va, moins je l'utilise, cet exercice. Mais par contre, ce que je trouve génial avec cette scénette, en fait, cette mise en situation, c'est que la personne, elle se positionne, elle se projette dans une situation qu'elle n'a peut-être jamais vécue, mais du coup, son cerveau va déjà se dire, OK, je l'ai déjà fait. Et ça, je trouve ça génial. Son cerveau va pouvoir se dire, OK, je suis capable de le faire, puisque je l'ai fait dans la scénette. Et donc, je retrouve du coup ce concept-là d'implémentation d'intention dans ces scénettes-là, dans ce système-là, de projeter le cerveau, le programmer pour dire, tu vas faire ça, comme ça, à ce moment-là, avec cet outil-là, et on verra ce qui se passe. Moi, je parle là, pour le coup, de la prospection. Mais au moins, t'auras fait l'action. Et je trouvais ça hyper intéressant. Donc, petit podcast très court, très succinct, très rapide. Je rappelle les quatre phases. La phase prédécisionnelle où tu réfléchis à tes motivations et à tes objectifs avant de prendre la décision de te lancer. La phase de préaction, après avoir décidé de te lancer, tu planifies les étapes à suivre pour atteindre ton but. Et c'est là qu'on a le quand, le où et le comment. Ensuite, la phase 3, tu passes à l'action. Donc, tu mets ton plan en œuvre et tu travailles pour réaliser ton objectif. Et la quatrième phase, la phase de post-action, où tu vas, une fois ton objectif atteint ou pas, réévaluer tes résultats, réévaluer ton plan d'action et voir s'il ne faut pas ajuster un petit peu ta stratégie. Voilà, écoute, voilà, c'est tout simple ce petit épisode. Il est tout court, tout simple, tout minuscule. Je te souhaite une très bonne journée et je te dis bonne implémentation d'intention. Et je veux bien des petits retours s'il y a des personnes qui le testent, ce concept-là. Je serais hyper curieuse de vos retours. Allez, bonne journée. Salut ! Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as aimé, je t'invite à t'abonner, à laisser un avis ou des étoiles et à partager avec tes amis. Je suis aussi à ton écoute. Alors, propose-moi des sujets à aborder et je me ferai un plaisir de creuser le sujet. On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle conversation passionnante. Salut !

Description

Aujourd'hui, épisode court sur un concept de Peter Gollwitzer, introduit en 1999, qui va t'aider à passer au delà de ta procrastination !


Il y a toujours les dates de formation ouvertes sur Rennes et Lorient si tu souhaites améliorer votre efficacité au travail, rendez-vous sur mon site.


Si l'épisode te plaît et même plus, si le podcast te plaît, tu peux :

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Tu peux aussi⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ prendre rendez-vous avec moi pour discuter de ta situation ici⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠


A bientôt,


Rosenn


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Rosenn

    Bonjour et bienvenue dans "ça Papillonne", le podcast qui t'aide à faire évoluer tes habitudes au travail de manière efficace et engageante. Je suis Rosenn Lemarchand, formatrice en efficacité professionnelle, et chaque semaine, j'explore des thématiques variées autour de la gestion du temps et de la formation. Je te partagerai des conseils pratiques pour une meilleure organisation au travail et des histoires inspirantes pour t'accompagner sur ton chemin de formation. Ce qui m'importe, c'est de t'aider à faire un pas de côté, d'observer tes comportements au travail, de prendre du recul et j'espère... te faire avancer. Chaque épisode est une opportunité d'explorer de nouvelles idées et d'acquérir des compétences. Installe-toi confortablement et laisse-toi guider. C'est parti ! Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode de "ça papillonne". Alors cette semaine, l'épisode risque d'être un petit peu court mais c'est parce que je veux juste te partager une petite théorie que j'ai découverte il n'y a pas très longtemps et cette théorie, cette stratégie Elle ne me met pas, elle ne va pas mettre trois heures à l'expliquer. Ça qui est bien, j'aime bien aussi les tout petits épisodes. Et aujourd'hui, je vais te parler de l'implémentation d'intention. Alors, cette théorie-là, l'implémentation d'intention, je l'ai découverte il y a quelques semaines sur les réseaux sociaux et j'ai trouvé ça génial. Et en même temps, je me suis dit, bah ouais, évidemment. Mais apparemment, ce n'est pas aussi clair pour tout le monde. Alors du coup, j'en profite pour le partager. Alors l'implémentation d'intention, c'est quoi ? C'est une stratégie pour, entre guillemets, programmer ton cerveau à faire une tâche. Donc si tu es, comment dire, une personne qui a l'habitude de procrastiner, de repousser les choses, cette implémentation d'intention va sûrement t'aider. En fait, c'est une stratégie qui va programmer ton cerveau à se projeter dans l'intention de faire la chose. En fait, c'est un concept qui a été introduit par un chercheur en psychologie sociale qui s'appelle Peter Golwitzer. J'espère que je le dis bien. En fait, il a fait des travaux, des recherches, il a fait des tests avec deux groupes de personnes où dans une action, la même action qu'il a demandé à ce groupe de personnes, donc divisé en deux, Il y en a un qui avait le concept d'implémentation d'intention qui leur avait été expliqué, qui ils ont normalement appliqué, et la deuxième partie du groupe qui n'avait pas. Un peu, c'est le placebo. Et donc, dans ce groupe-là, dans les deux groupes, la chose qui leur a été demandée était importante. C'était faire une tâche, faire un dépistage, je ne sais plus quelle était principalement la chose, mais le fait est que les personnes qui n'avaient pas la théorie de l'implémentation d'intention, ont très peu fait la tâche qui était demandée, alors que le groupe qui avait l'implémentation d'intention, ont fait la tâche à 100%. Donc 100% des personnes de ce second groupe qui avait l'implémentation, ce concept-là, qu'ils l'avaient compris, qu'ils l'avaient acquis, qu'ils l'ont appliqué, ont fait la tâche. 100% des personnes l'ont faite. Je trouve ça assez dingue. Alors... Cette petite introduction pour vous expliquer que c'est hyper important, hyper stimulant, je trouve ça hyper intéressant. Mais comment ça marche ? En fait, il y a quatre étapes à cette implémentation d'intention. On va anticiper et planifier ses comportements futurs par rapport à une tâche que l'on doit effectuer. Donc on va décider en amont. des conditions et de notre comportement peut-être, du lieu où on va se poser pour faire cette tâche, etc. Et on va se poser en fait trois questions, quand, où et comment. Il va y avoir quatre phases en fait au total dans ce concept. La phase pré-décisionnelle, donc la personne, toi en l'occurrence, tu vas réfléchir à tes motivations, au pourquoi. Quel objectif tu veux atteindre avant de prendre quoi que ce soit comme décision. Le quand, le où et le comment arrivent en phase 2. En fait, tu vas aller dans la phase de pré-action. Ok, tu as décidé d'une action à effectuer. Tu sais pourquoi tu l'as fait, tu sais dans quel objectif ça sert, etc. Ok, très bien, tu es motivé. Maintenant, tu vas planifier les étapes à suivre pour atteindre ton but. Et c'est là qu'intervient le quand, le où et le comment. Surtout le comment, parce qu'à la limite, le quand, on peut le faire par habitude. Je vais le faire demain à 9h, je vais le faire cet après-midi à 14h, je vais le faire la semaine prochaine, etc. Ça, on le fait régulièrement. Par contre, le où ? Où est-ce que je vais le faire ? Est-ce que ça va être à mon bureau ? Est-ce que ça va être à l'extérieur ? Est-ce que ça va être dans un coffee shop ? Est-ce que ça va être dans un lieu partagé, dans un bar, au bord de la plage, sur la plage ? Voilà, je prends mon van et puis je vais faire mon truc. Ok, très bien, on a le où. Super. Maintenant, tu vas devoir toujours dans cette phase 2, en fait, aller sur le comment. Comment est-ce que je vais faire mon action ? Quel outil je vais utiliser ? Comment est-ce que je me fais un café ? Est-ce que je suis habillée chaudement ? Parce qu'en général, j'ai froid quand je reste trois heures assise. Est-ce que j'ai un parasol parce que je vais sur la plage ? En fait, je me mets en condition complètement pour anticiper et programmer mon cerveau parce que du coup, il l'aura déjà vécu. Et ça, c'est vachement malin parce que le cerveau a déjà vécu la situation que lorsque quand tu vas te lancer à faire cette action-là, ce sera hyper simple. Donc là, on est dans la phase 2, la préaction. Simplement, j'imagine ce que je vais faire comme action, comment je vais le faire, où est-ce que je vais le faire et à quel moment je vais le faire. La phase 3, elle est hyper simple. C'est la phase d'action. Cette fois-ci, tu te mets en action, tu mets ton plan en œuvre pour réaliser ton objectif. Hyper simple parce que du coup, tu as tout le travail. En fait, la deuxième étape est déjà toute prête, toute faite. Et puis, la quatrième phase, c'est la phase de post-action. Une fois que l'objectif est atteint ou non, Tu évalues tes résultats et tu ajustes ta stratégie et dans ce cas-là, si besoin, tu retournes à la phase 1. Ça veut dire que tu n'as peut-être pas assez soit défini ton objectif, soit défini ta préaction, le où, le quand et le comment. Moi, je trouve ça, ce concept-là, je le trouve assez génial dans le sens où moi, ce qui m'intéresse toujours le plus, c'est comment je vais faire les choses. Aujourd'hui, j'ai de la prospection à faire. Alors, ça fait des semaines que je dois le faire. J'ai commencé il y a plusieurs semaines, mais là... Je dois me lancer dans l'action de faire des appels pour continuer ma prospection. Et je n'arrive pas à le faire parce que je ne me suis jamais imaginée à me lancer dans l'action. Et pourtant, pour d'autres choses, j'arrive à le faire. J'arrive à me dire, ok, ça, je vais le faire comme ci, comme ça. Je m'imagine, je me lance en fait déjà dans mon cerveau à imaginer la scène. Et ça, c'est quelque chose que je fais déjà de base, naturellement, puisque je suis capable de m'imaginer des scènes. des futures scènes potentielles qui n'existeront sûrement pas. Mais je prépare mon cerveau à peut-être réagir, à dire des phrases. Qu'est-ce que je dirais dans ce cadre-là ? Comment je réagirais dans cette situation ? Alors bon, le côté un peu dark, c'est que je n'imagine pas toujours des trucs très drôles, très sympas. En fait, souvent, je me prépare parce que je ne sais pas. Ça, petite confidence personnelle, je ne sais pas. gérer des situations, comment dire, conflictuelles. Je n'aime pas aller au conflit. Donc par contre, mon cerveau, qu'est-ce qu'il fait ? Il imagine qu'est-ce que je pourrais dire si j'étais en situation de conflit. Parce que comme ça, le jour où je devrais être en situation de conflit, je saurais réagir, sauf que ces situations n'arrivent jamais puisque je ne les provoque jamais. Donc merci mon cerveau pour ça. Mais en tout cas, c'est vrai que... que quand je me lance à un défi, par exemple le podcast. Le podcast, quand je me suis lancée, avant de comprendre, avant de me lancer, en fait, avant de faire les épisodes, j'ai dû essayer de comprendre comment je devais faire mon podcast. Quel nom il devait avoir ? Quel outil j'allais utiliser ? Comment ça se met sur Internet ? Comment... Qu'est-ce que je dois faire avec un épisode ? Comment est-ce que je le monte ? Etc. Ça, si je ne l'avais pas travaillé en amont, je ne me serais jamais lancée dans le podcast. Et donc, pour tout projet dans lequel je me lance avec grande volonté, c'est vraiment quelque chose que ça va, ça vient des tripes, j'ai envie d'y aller. Je me pose la question, enfin, c'est même pas je me pose la question, c'est comment est-ce que je vais le faire ? Ça, c'est une question qui m'obsède tout le temps. Et si je n'arrive pas à le concevoir dans ma tête, à le conceptualiser dans ma tête, je ne comprends pas la chose ou je ne vais pas y aller. Les maths. par exemple, je ne le conçois pas dans ma tête, je n'arrive pas à le conceptualiser. Le triangle de Pythagore, il n'y a pas très longtemps, quelqu'un m'a dit, mais attends, pas le triangle de Pythagore, n'importe quoi, le théorème de Pythagore, comme quoi les maths, c'est vraiment mes amis. Il y a quelqu'un qui m'a dit, ouais, mais le théorème de Pythagore, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, je pensais que ça ne me servirait à rien jusqu'au jour où j'ai fabriqué une cabane pour ma fille. J'y ai dit, ouais, ok, en effet, là, j'arrive à conceptualiser le théorème de Pythagore avec les angles, les machins, les longueurs. Ok, je ne le connais plus, ce théorème. Comme mon cerveau pense que ça ne sert à rien, je l'ai un peu oublié. Du coup, là, ok, pour moi, c'est un concept très clair, très facile. Donc, si déjà, en maths, au collège et au lycée, on m'avait plutôt mis dans des situations concrètes. à imaginer l'impact que ça aurait si j'utilisais ce théorème, etc. J'aurais mieux compris les maths, je pense. Petite parenthèse terminée. Bien, pour revenir à l'implémentation d'intention, c'est vrai que c'est pénible à dire, finalement, ce concept, en fait, il n'a été introduit qu'en 1999. Donc, je trouve que, comme c'est l'année de mon bac, j'ai envie de dire, ce n'est pas si vieux, c'est assez récent, et ça apporte quand même une certaine réponse. à la problématique de la procrastination. Petit rappel, la procrastination, c'est une tâche que je vais repousser un certain nombre de fois. Là, déjà, la question qu'il faut se poser, c'est pourquoi est-ce que je la repousse ? Qu'est-ce qui se cache derrière ? Quel est le besoin qui se cache derrière ? Ou quelle est la peur qui se cache derrière ? Il faudrait aller traiter un petit peu ça derrière une première fois. Et puis, cette implémentation d'intention va peut-être du coup rassurer la personne. te rassurer quand tu vas devoir faire cette action que tu repousses depuis un certain temps. Le fait de te mettre déjà dans condition, moi je trouve que c'est des magiques. Alors cette implémentation d'intention, on peut aussi le voir en formation, alors je l'utilise de moins en moins cet exercice, mais quand on fait des petites scénettes, quand on s'imagine vivre une situation où on se met dans la peau d'un personnage et qu'on se met dans la situation de je dois faire ceci, je dois faire cela. Et souvent les personnes sont... vraiment réticente à faire cet exercice. Donc, plus ça va, moins je l'utilise, cet exercice. Mais par contre, ce que je trouve génial avec cette scénette, en fait, cette mise en situation, c'est que la personne, elle se positionne, elle se projette dans une situation qu'elle n'a peut-être jamais vécue, mais du coup, son cerveau va déjà se dire, OK, je l'ai déjà fait. Et ça, je trouve ça génial. Son cerveau va pouvoir se dire, OK, je suis capable de le faire, puisque je l'ai fait dans la scénette. Et donc, je retrouve du coup ce concept-là d'implémentation d'intention dans ces scénettes-là, dans ce système-là, de projeter le cerveau, le programmer pour dire, tu vas faire ça, comme ça, à ce moment-là, avec cet outil-là, et on verra ce qui se passe. Moi, je parle là, pour le coup, de la prospection. Mais au moins, t'auras fait l'action. Et je trouvais ça hyper intéressant. Donc, petit podcast très court, très succinct, très rapide. Je rappelle les quatre phases. La phase prédécisionnelle où tu réfléchis à tes motivations et à tes objectifs avant de prendre la décision de te lancer. La phase de préaction, après avoir décidé de te lancer, tu planifies les étapes à suivre pour atteindre ton but. Et c'est là qu'on a le quand, le où et le comment. Ensuite, la phase 3, tu passes à l'action. Donc, tu mets ton plan en œuvre et tu travailles pour réaliser ton objectif. Et la quatrième phase, la phase de post-action, où tu vas, une fois ton objectif atteint ou pas, réévaluer tes résultats, réévaluer ton plan d'action et voir s'il ne faut pas ajuster un petit peu ta stratégie. Voilà, écoute, voilà, c'est tout simple ce petit épisode. Il est tout court, tout simple, tout minuscule. Je te souhaite une très bonne journée et je te dis bonne implémentation d'intention. Et je veux bien des petits retours s'il y a des personnes qui le testent, ce concept-là. Je serais hyper curieuse de vos retours. Allez, bonne journée. Salut ! Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as aimé, je t'invite à t'abonner, à laisser un avis ou des étoiles et à partager avec tes amis. Je suis aussi à ton écoute. Alors, propose-moi des sujets à aborder et je me ferai un plaisir de creuser le sujet. On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle conversation passionnante. Salut !

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Aujourd'hui, épisode court sur un concept de Peter Gollwitzer, introduit en 1999, qui va t'aider à passer au delà de ta procrastination !


Il y a toujours les dates de formation ouvertes sur Rennes et Lorient si tu souhaites améliorer votre efficacité au travail, rendez-vous sur mon site.


Si l'épisode te plaît et même plus, si le podcast te plaît, tu peux :

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Rosenn


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Transcription

  • Rosenn

    Bonjour et bienvenue dans "ça Papillonne", le podcast qui t'aide à faire évoluer tes habitudes au travail de manière efficace et engageante. Je suis Rosenn Lemarchand, formatrice en efficacité professionnelle, et chaque semaine, j'explore des thématiques variées autour de la gestion du temps et de la formation. Je te partagerai des conseils pratiques pour une meilleure organisation au travail et des histoires inspirantes pour t'accompagner sur ton chemin de formation. Ce qui m'importe, c'est de t'aider à faire un pas de côté, d'observer tes comportements au travail, de prendre du recul et j'espère... te faire avancer. Chaque épisode est une opportunité d'explorer de nouvelles idées et d'acquérir des compétences. Installe-toi confortablement et laisse-toi guider. C'est parti ! Salut et bienvenue dans ce nouvel épisode de "ça papillonne". Alors cette semaine, l'épisode risque d'être un petit peu court mais c'est parce que je veux juste te partager une petite théorie que j'ai découverte il n'y a pas très longtemps et cette théorie, cette stratégie Elle ne me met pas, elle ne va pas mettre trois heures à l'expliquer. Ça qui est bien, j'aime bien aussi les tout petits épisodes. Et aujourd'hui, je vais te parler de l'implémentation d'intention. Alors, cette théorie-là, l'implémentation d'intention, je l'ai découverte il y a quelques semaines sur les réseaux sociaux et j'ai trouvé ça génial. Et en même temps, je me suis dit, bah ouais, évidemment. Mais apparemment, ce n'est pas aussi clair pour tout le monde. Alors du coup, j'en profite pour le partager. Alors l'implémentation d'intention, c'est quoi ? C'est une stratégie pour, entre guillemets, programmer ton cerveau à faire une tâche. Donc si tu es, comment dire, une personne qui a l'habitude de procrastiner, de repousser les choses, cette implémentation d'intention va sûrement t'aider. En fait, c'est une stratégie qui va programmer ton cerveau à se projeter dans l'intention de faire la chose. En fait, c'est un concept qui a été introduit par un chercheur en psychologie sociale qui s'appelle Peter Golwitzer. J'espère que je le dis bien. En fait, il a fait des travaux, des recherches, il a fait des tests avec deux groupes de personnes où dans une action, la même action qu'il a demandé à ce groupe de personnes, donc divisé en deux, Il y en a un qui avait le concept d'implémentation d'intention qui leur avait été expliqué, qui ils ont normalement appliqué, et la deuxième partie du groupe qui n'avait pas. Un peu, c'est le placebo. Et donc, dans ce groupe-là, dans les deux groupes, la chose qui leur a été demandée était importante. C'était faire une tâche, faire un dépistage, je ne sais plus quelle était principalement la chose, mais le fait est que les personnes qui n'avaient pas la théorie de l'implémentation d'intention, ont très peu fait la tâche qui était demandée, alors que le groupe qui avait l'implémentation d'intention, ont fait la tâche à 100%. Donc 100% des personnes de ce second groupe qui avait l'implémentation, ce concept-là, qu'ils l'avaient compris, qu'ils l'avaient acquis, qu'ils l'ont appliqué, ont fait la tâche. 100% des personnes l'ont faite. Je trouve ça assez dingue. Alors... Cette petite introduction pour vous expliquer que c'est hyper important, hyper stimulant, je trouve ça hyper intéressant. Mais comment ça marche ? En fait, il y a quatre étapes à cette implémentation d'intention. On va anticiper et planifier ses comportements futurs par rapport à une tâche que l'on doit effectuer. Donc on va décider en amont. des conditions et de notre comportement peut-être, du lieu où on va se poser pour faire cette tâche, etc. Et on va se poser en fait trois questions, quand, où et comment. Il va y avoir quatre phases en fait au total dans ce concept. La phase pré-décisionnelle, donc la personne, toi en l'occurrence, tu vas réfléchir à tes motivations, au pourquoi. Quel objectif tu veux atteindre avant de prendre quoi que ce soit comme décision. Le quand, le où et le comment arrivent en phase 2. En fait, tu vas aller dans la phase de pré-action. Ok, tu as décidé d'une action à effectuer. Tu sais pourquoi tu l'as fait, tu sais dans quel objectif ça sert, etc. Ok, très bien, tu es motivé. Maintenant, tu vas planifier les étapes à suivre pour atteindre ton but. Et c'est là qu'intervient le quand, le où et le comment. Surtout le comment, parce qu'à la limite, le quand, on peut le faire par habitude. Je vais le faire demain à 9h, je vais le faire cet après-midi à 14h, je vais le faire la semaine prochaine, etc. Ça, on le fait régulièrement. Par contre, le où ? Où est-ce que je vais le faire ? Est-ce que ça va être à mon bureau ? Est-ce que ça va être à l'extérieur ? Est-ce que ça va être dans un coffee shop ? Est-ce que ça va être dans un lieu partagé, dans un bar, au bord de la plage, sur la plage ? Voilà, je prends mon van et puis je vais faire mon truc. Ok, très bien, on a le où. Super. Maintenant, tu vas devoir toujours dans cette phase 2, en fait, aller sur le comment. Comment est-ce que je vais faire mon action ? Quel outil je vais utiliser ? Comment est-ce que je me fais un café ? Est-ce que je suis habillée chaudement ? Parce qu'en général, j'ai froid quand je reste trois heures assise. Est-ce que j'ai un parasol parce que je vais sur la plage ? En fait, je me mets en condition complètement pour anticiper et programmer mon cerveau parce que du coup, il l'aura déjà vécu. Et ça, c'est vachement malin parce que le cerveau a déjà vécu la situation que lorsque quand tu vas te lancer à faire cette action-là, ce sera hyper simple. Donc là, on est dans la phase 2, la préaction. Simplement, j'imagine ce que je vais faire comme action, comment je vais le faire, où est-ce que je vais le faire et à quel moment je vais le faire. La phase 3, elle est hyper simple. C'est la phase d'action. Cette fois-ci, tu te mets en action, tu mets ton plan en œuvre pour réaliser ton objectif. Hyper simple parce que du coup, tu as tout le travail. En fait, la deuxième étape est déjà toute prête, toute faite. Et puis, la quatrième phase, c'est la phase de post-action. Une fois que l'objectif est atteint ou non, Tu évalues tes résultats et tu ajustes ta stratégie et dans ce cas-là, si besoin, tu retournes à la phase 1. Ça veut dire que tu n'as peut-être pas assez soit défini ton objectif, soit défini ta préaction, le où, le quand et le comment. Moi, je trouve ça, ce concept-là, je le trouve assez génial dans le sens où moi, ce qui m'intéresse toujours le plus, c'est comment je vais faire les choses. Aujourd'hui, j'ai de la prospection à faire. Alors, ça fait des semaines que je dois le faire. J'ai commencé il y a plusieurs semaines, mais là... Je dois me lancer dans l'action de faire des appels pour continuer ma prospection. Et je n'arrive pas à le faire parce que je ne me suis jamais imaginée à me lancer dans l'action. Et pourtant, pour d'autres choses, j'arrive à le faire. J'arrive à me dire, ok, ça, je vais le faire comme ci, comme ça. Je m'imagine, je me lance en fait déjà dans mon cerveau à imaginer la scène. Et ça, c'est quelque chose que je fais déjà de base, naturellement, puisque je suis capable de m'imaginer des scènes. des futures scènes potentielles qui n'existeront sûrement pas. Mais je prépare mon cerveau à peut-être réagir, à dire des phrases. Qu'est-ce que je dirais dans ce cadre-là ? Comment je réagirais dans cette situation ? Alors bon, le côté un peu dark, c'est que je n'imagine pas toujours des trucs très drôles, très sympas. En fait, souvent, je me prépare parce que je ne sais pas. Ça, petite confidence personnelle, je ne sais pas. gérer des situations, comment dire, conflictuelles. Je n'aime pas aller au conflit. Donc par contre, mon cerveau, qu'est-ce qu'il fait ? Il imagine qu'est-ce que je pourrais dire si j'étais en situation de conflit. Parce que comme ça, le jour où je devrais être en situation de conflit, je saurais réagir, sauf que ces situations n'arrivent jamais puisque je ne les provoque jamais. Donc merci mon cerveau pour ça. Mais en tout cas, c'est vrai que... que quand je me lance à un défi, par exemple le podcast. Le podcast, quand je me suis lancée, avant de comprendre, avant de me lancer, en fait, avant de faire les épisodes, j'ai dû essayer de comprendre comment je devais faire mon podcast. Quel nom il devait avoir ? Quel outil j'allais utiliser ? Comment ça se met sur Internet ? Comment... Qu'est-ce que je dois faire avec un épisode ? Comment est-ce que je le monte ? Etc. Ça, si je ne l'avais pas travaillé en amont, je ne me serais jamais lancée dans le podcast. Et donc, pour tout projet dans lequel je me lance avec grande volonté, c'est vraiment quelque chose que ça va, ça vient des tripes, j'ai envie d'y aller. Je me pose la question, enfin, c'est même pas je me pose la question, c'est comment est-ce que je vais le faire ? Ça, c'est une question qui m'obsède tout le temps. Et si je n'arrive pas à le concevoir dans ma tête, à le conceptualiser dans ma tête, je ne comprends pas la chose ou je ne vais pas y aller. Les maths. par exemple, je ne le conçois pas dans ma tête, je n'arrive pas à le conceptualiser. Le triangle de Pythagore, il n'y a pas très longtemps, quelqu'un m'a dit, mais attends, pas le triangle de Pythagore, n'importe quoi, le théorème de Pythagore, comme quoi les maths, c'est vraiment mes amis. Il y a quelqu'un qui m'a dit, ouais, mais le théorème de Pythagore, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, je pensais que ça ne me servirait à rien jusqu'au jour où j'ai fabriqué une cabane pour ma fille. J'y ai dit, ouais, ok, en effet, là, j'arrive à conceptualiser le théorème de Pythagore avec les angles, les machins, les longueurs. Ok, je ne le connais plus, ce théorème. Comme mon cerveau pense que ça ne sert à rien, je l'ai un peu oublié. Du coup, là, ok, pour moi, c'est un concept très clair, très facile. Donc, si déjà, en maths, au collège et au lycée, on m'avait plutôt mis dans des situations concrètes. à imaginer l'impact que ça aurait si j'utilisais ce théorème, etc. J'aurais mieux compris les maths, je pense. Petite parenthèse terminée. Bien, pour revenir à l'implémentation d'intention, c'est vrai que c'est pénible à dire, finalement, ce concept, en fait, il n'a été introduit qu'en 1999. Donc, je trouve que, comme c'est l'année de mon bac, j'ai envie de dire, ce n'est pas si vieux, c'est assez récent, et ça apporte quand même une certaine réponse. à la problématique de la procrastination. Petit rappel, la procrastination, c'est une tâche que je vais repousser un certain nombre de fois. Là, déjà, la question qu'il faut se poser, c'est pourquoi est-ce que je la repousse ? Qu'est-ce qui se cache derrière ? Quel est le besoin qui se cache derrière ? Ou quelle est la peur qui se cache derrière ? Il faudrait aller traiter un petit peu ça derrière une première fois. Et puis, cette implémentation d'intention va peut-être du coup rassurer la personne. te rassurer quand tu vas devoir faire cette action que tu repousses depuis un certain temps. Le fait de te mettre déjà dans condition, moi je trouve que c'est des magiques. Alors cette implémentation d'intention, on peut aussi le voir en formation, alors je l'utilise de moins en moins cet exercice, mais quand on fait des petites scénettes, quand on s'imagine vivre une situation où on se met dans la peau d'un personnage et qu'on se met dans la situation de je dois faire ceci, je dois faire cela. Et souvent les personnes sont... vraiment réticente à faire cet exercice. Donc, plus ça va, moins je l'utilise, cet exercice. Mais par contre, ce que je trouve génial avec cette scénette, en fait, cette mise en situation, c'est que la personne, elle se positionne, elle se projette dans une situation qu'elle n'a peut-être jamais vécue, mais du coup, son cerveau va déjà se dire, OK, je l'ai déjà fait. Et ça, je trouve ça génial. Son cerveau va pouvoir se dire, OK, je suis capable de le faire, puisque je l'ai fait dans la scénette. Et donc, je retrouve du coup ce concept-là d'implémentation d'intention dans ces scénettes-là, dans ce système-là, de projeter le cerveau, le programmer pour dire, tu vas faire ça, comme ça, à ce moment-là, avec cet outil-là, et on verra ce qui se passe. Moi, je parle là, pour le coup, de la prospection. Mais au moins, t'auras fait l'action. Et je trouvais ça hyper intéressant. Donc, petit podcast très court, très succinct, très rapide. Je rappelle les quatre phases. La phase prédécisionnelle où tu réfléchis à tes motivations et à tes objectifs avant de prendre la décision de te lancer. La phase de préaction, après avoir décidé de te lancer, tu planifies les étapes à suivre pour atteindre ton but. Et c'est là qu'on a le quand, le où et le comment. Ensuite, la phase 3, tu passes à l'action. Donc, tu mets ton plan en œuvre et tu travailles pour réaliser ton objectif. Et la quatrième phase, la phase de post-action, où tu vas, une fois ton objectif atteint ou pas, réévaluer tes résultats, réévaluer ton plan d'action et voir s'il ne faut pas ajuster un petit peu ta stratégie. Voilà, écoute, voilà, c'est tout simple ce petit épisode. Il est tout court, tout simple, tout minuscule. Je te souhaite une très bonne journée et je te dis bonne implémentation d'intention. Et je veux bien des petits retours s'il y a des personnes qui le testent, ce concept-là. Je serais hyper curieuse de vos retours. Allez, bonne journée. Salut ! Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as aimé, je t'invite à t'abonner, à laisser un avis ou des étoiles et à partager avec tes amis. Je suis aussi à ton écoute. Alors, propose-moi des sujets à aborder et je me ferai un plaisir de creuser le sujet. On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle conversation passionnante. Salut !

Description

Aujourd'hui, épisode court sur un concept de Peter Gollwitzer, introduit en 1999, qui va t'aider à passer au delà de ta procrastination !


Il y a toujours les dates de formation ouvertes sur Rennes et Lorient si tu souhaites améliorer votre efficacité au travail, rendez-vous sur mon site.


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Alors cette semaine, l'épisode risque d'être un petit peu court mais c'est parce que je veux juste te partager une petite théorie que j'ai découverte il n'y a pas très longtemps et cette théorie, cette stratégie Elle ne me met pas, elle ne va pas mettre trois heures à l'expliquer. Ça qui est bien, j'aime bien aussi les tout petits épisodes. Et aujourd'hui, je vais te parler de l'implémentation d'intention. Alors, cette théorie-là, l'implémentation d'intention, je l'ai découverte il y a quelques semaines sur les réseaux sociaux et j'ai trouvé ça génial. Et en même temps, je me suis dit, bah ouais, évidemment. Mais apparemment, ce n'est pas aussi clair pour tout le monde. Alors du coup, j'en profite pour le partager. Alors l'implémentation d'intention, c'est quoi ? C'est une stratégie pour, entre guillemets, programmer ton cerveau à faire une tâche. Donc si tu es, comment dire, une personne qui a l'habitude de procrastiner, de repousser les choses, cette implémentation d'intention va sûrement t'aider. En fait, c'est une stratégie qui va programmer ton cerveau à se projeter dans l'intention de faire la chose. En fait, c'est un concept qui a été introduit par un chercheur en psychologie sociale qui s'appelle Peter Golwitzer. J'espère que je le dis bien. En fait, il a fait des travaux, des recherches, il a fait des tests avec deux groupes de personnes où dans une action, la même action qu'il a demandé à ce groupe de personnes, donc divisé en deux, Il y en a un qui avait le concept d'implémentation d'intention qui leur avait été expliqué, qui ils ont normalement appliqué, et la deuxième partie du groupe qui n'avait pas. Un peu, c'est le placebo. Et donc, dans ce groupe-là, dans les deux groupes, la chose qui leur a été demandée était importante. C'était faire une tâche, faire un dépistage, je ne sais plus quelle était principalement la chose, mais le fait est que les personnes qui n'avaient pas la théorie de l'implémentation d'intention, ont très peu fait la tâche qui était demandée, alors que le groupe qui avait l'implémentation d'intention, ont fait la tâche à 100%. Donc 100% des personnes de ce second groupe qui avait l'implémentation, ce concept-là, qu'ils l'avaient compris, qu'ils l'avaient acquis, qu'ils l'ont appliqué, ont fait la tâche. 100% des personnes l'ont faite. Je trouve ça assez dingue. Alors... Cette petite introduction pour vous expliquer que c'est hyper important, hyper stimulant, je trouve ça hyper intéressant. Mais comment ça marche ? En fait, il y a quatre étapes à cette implémentation d'intention. On va anticiper et planifier ses comportements futurs par rapport à une tâche que l'on doit effectuer. Donc on va décider en amont. des conditions et de notre comportement peut-être, du lieu où on va se poser pour faire cette tâche, etc. Et on va se poser en fait trois questions, quand, où et comment. Il va y avoir quatre phases en fait au total dans ce concept. La phase pré-décisionnelle, donc la personne, toi en l'occurrence, tu vas réfléchir à tes motivations, au pourquoi. Quel objectif tu veux atteindre avant de prendre quoi que ce soit comme décision. Le quand, le où et le comment arrivent en phase 2. En fait, tu vas aller dans la phase de pré-action. Ok, tu as décidé d'une action à effectuer. Tu sais pourquoi tu l'as fait, tu sais dans quel objectif ça sert, etc. Ok, très bien, tu es motivé. Maintenant, tu vas planifier les étapes à suivre pour atteindre ton but. Et c'est là qu'intervient le quand, le où et le comment. Surtout le comment, parce qu'à la limite, le quand, on peut le faire par habitude. Je vais le faire demain à 9h, je vais le faire cet après-midi à 14h, je vais le faire la semaine prochaine, etc. Ça, on le fait régulièrement. Par contre, le où ? Où est-ce que je vais le faire ? Est-ce que ça va être à mon bureau ? Est-ce que ça va être à l'extérieur ? Est-ce que ça va être dans un coffee shop ? Est-ce que ça va être dans un lieu partagé, dans un bar, au bord de la plage, sur la plage ? Voilà, je prends mon van et puis je vais faire mon truc. Ok, très bien, on a le où. Super. Maintenant, tu vas devoir toujours dans cette phase 2, en fait, aller sur le comment. Comment est-ce que je vais faire mon action ? Quel outil je vais utiliser ? Comment est-ce que je me fais un café ? Est-ce que je suis habillée chaudement ? Parce qu'en général, j'ai froid quand je reste trois heures assise. Est-ce que j'ai un parasol parce que je vais sur la plage ? En fait, je me mets en condition complètement pour anticiper et programmer mon cerveau parce que du coup, il l'aura déjà vécu. Et ça, c'est vachement malin parce que le cerveau a déjà vécu la situation que lorsque quand tu vas te lancer à faire cette action-là, ce sera hyper simple. Donc là, on est dans la phase 2, la préaction. Simplement, j'imagine ce que je vais faire comme action, comment je vais le faire, où est-ce que je vais le faire et à quel moment je vais le faire. La phase 3, elle est hyper simple. C'est la phase d'action. Cette fois-ci, tu te mets en action, tu mets ton plan en œuvre pour réaliser ton objectif. Hyper simple parce que du coup, tu as tout le travail. En fait, la deuxième étape est déjà toute prête, toute faite. Et puis, la quatrième phase, c'est la phase de post-action. Une fois que l'objectif est atteint ou non, Tu évalues tes résultats et tu ajustes ta stratégie et dans ce cas-là, si besoin, tu retournes à la phase 1. Ça veut dire que tu n'as peut-être pas assez soit défini ton objectif, soit défini ta préaction, le où, le quand et le comment. Moi, je trouve ça, ce concept-là, je le trouve assez génial dans le sens où moi, ce qui m'intéresse toujours le plus, c'est comment je vais faire les choses. Aujourd'hui, j'ai de la prospection à faire. Alors, ça fait des semaines que je dois le faire. J'ai commencé il y a plusieurs semaines, mais là... Je dois me lancer dans l'action de faire des appels pour continuer ma prospection. Et je n'arrive pas à le faire parce que je ne me suis jamais imaginée à me lancer dans l'action. Et pourtant, pour d'autres choses, j'arrive à le faire. J'arrive à me dire, ok, ça, je vais le faire comme ci, comme ça. Je m'imagine, je me lance en fait déjà dans mon cerveau à imaginer la scène. Et ça, c'est quelque chose que je fais déjà de base, naturellement, puisque je suis capable de m'imaginer des scènes. des futures scènes potentielles qui n'existeront sûrement pas. Mais je prépare mon cerveau à peut-être réagir, à dire des phrases. Qu'est-ce que je dirais dans ce cadre-là ? Comment je réagirais dans cette situation ? Alors bon, le côté un peu dark, c'est que je n'imagine pas toujours des trucs très drôles, très sympas. En fait, souvent, je me prépare parce que je ne sais pas. Ça, petite confidence personnelle, je ne sais pas. gérer des situations, comment dire, conflictuelles. Je n'aime pas aller au conflit. Donc par contre, mon cerveau, qu'est-ce qu'il fait ? Il imagine qu'est-ce que je pourrais dire si j'étais en situation de conflit. Parce que comme ça, le jour où je devrais être en situation de conflit, je saurais réagir, sauf que ces situations n'arrivent jamais puisque je ne les provoque jamais. Donc merci mon cerveau pour ça. Mais en tout cas, c'est vrai que... que quand je me lance à un défi, par exemple le podcast. Le podcast, quand je me suis lancée, avant de comprendre, avant de me lancer, en fait, avant de faire les épisodes, j'ai dû essayer de comprendre comment je devais faire mon podcast. Quel nom il devait avoir ? Quel outil j'allais utiliser ? Comment ça se met sur Internet ? Comment... Qu'est-ce que je dois faire avec un épisode ? Comment est-ce que je le monte ? Etc. Ça, si je ne l'avais pas travaillé en amont, je ne me serais jamais lancée dans le podcast. Et donc, pour tout projet dans lequel je me lance avec grande volonté, c'est vraiment quelque chose que ça va, ça vient des tripes, j'ai envie d'y aller. Je me pose la question, enfin, c'est même pas je me pose la question, c'est comment est-ce que je vais le faire ? Ça, c'est une question qui m'obsède tout le temps. Et si je n'arrive pas à le concevoir dans ma tête, à le conceptualiser dans ma tête, je ne comprends pas la chose ou je ne vais pas y aller. Les maths. par exemple, je ne le conçois pas dans ma tête, je n'arrive pas à le conceptualiser. Le triangle de Pythagore, il n'y a pas très longtemps, quelqu'un m'a dit, mais attends, pas le triangle de Pythagore, n'importe quoi, le théorème de Pythagore, comme quoi les maths, c'est vraiment mes amis. Il y a quelqu'un qui m'a dit, ouais, mais le théorème de Pythagore, jusqu'à il n'y a pas très longtemps, je pensais que ça ne me servirait à rien jusqu'au jour où j'ai fabriqué une cabane pour ma fille. J'y ai dit, ouais, ok, en effet, là, j'arrive à conceptualiser le théorème de Pythagore avec les angles, les machins, les longueurs. Ok, je ne le connais plus, ce théorème. Comme mon cerveau pense que ça ne sert à rien, je l'ai un peu oublié. Du coup, là, ok, pour moi, c'est un concept très clair, très facile. Donc, si déjà, en maths, au collège et au lycée, on m'avait plutôt mis dans des situations concrètes. à imaginer l'impact que ça aurait si j'utilisais ce théorème, etc. J'aurais mieux compris les maths, je pense. Petite parenthèse terminée. Bien, pour revenir à l'implémentation d'intention, c'est vrai que c'est pénible à dire, finalement, ce concept, en fait, il n'a été introduit qu'en 1999. Donc, je trouve que, comme c'est l'année de mon bac, j'ai envie de dire, ce n'est pas si vieux, c'est assez récent, et ça apporte quand même une certaine réponse. à la problématique de la procrastination. Petit rappel, la procrastination, c'est une tâche que je vais repousser un certain nombre de fois. Là, déjà, la question qu'il faut se poser, c'est pourquoi est-ce que je la repousse ? Qu'est-ce qui se cache derrière ? Quel est le besoin qui se cache derrière ? Ou quelle est la peur qui se cache derrière ? Il faudrait aller traiter un petit peu ça derrière une première fois. Et puis, cette implémentation d'intention va peut-être du coup rassurer la personne. te rassurer quand tu vas devoir faire cette action que tu repousses depuis un certain temps. Le fait de te mettre déjà dans condition, moi je trouve que c'est des magiques. Alors cette implémentation d'intention, on peut aussi le voir en formation, alors je l'utilise de moins en moins cet exercice, mais quand on fait des petites scénettes, quand on s'imagine vivre une situation où on se met dans la peau d'un personnage et qu'on se met dans la situation de je dois faire ceci, je dois faire cela. Et souvent les personnes sont... vraiment réticente à faire cet exercice. Donc, plus ça va, moins je l'utilise, cet exercice. Mais par contre, ce que je trouve génial avec cette scénette, en fait, cette mise en situation, c'est que la personne, elle se positionne, elle se projette dans une situation qu'elle n'a peut-être jamais vécue, mais du coup, son cerveau va déjà se dire, OK, je l'ai déjà fait. Et ça, je trouve ça génial. Son cerveau va pouvoir se dire, OK, je suis capable de le faire, puisque je l'ai fait dans la scénette. Et donc, je retrouve du coup ce concept-là d'implémentation d'intention dans ces scénettes-là, dans ce système-là, de projeter le cerveau, le programmer pour dire, tu vas faire ça, comme ça, à ce moment-là, avec cet outil-là, et on verra ce qui se passe. Moi, je parle là, pour le coup, de la prospection. Mais au moins, t'auras fait l'action. Et je trouvais ça hyper intéressant. Donc, petit podcast très court, très succinct, très rapide. Je rappelle les quatre phases. La phase prédécisionnelle où tu réfléchis à tes motivations et à tes objectifs avant de prendre la décision de te lancer. La phase de préaction, après avoir décidé de te lancer, tu planifies les étapes à suivre pour atteindre ton but. Et c'est là qu'on a le quand, le où et le comment. Ensuite, la phase 3, tu passes à l'action. Donc, tu mets ton plan en œuvre et tu travailles pour réaliser ton objectif. Et la quatrième phase, la phase de post-action, où tu vas, une fois ton objectif atteint ou pas, réévaluer tes résultats, réévaluer ton plan d'action et voir s'il ne faut pas ajuster un petit peu ta stratégie. Voilà, écoute, voilà, c'est tout simple ce petit épisode. Il est tout court, tout simple, tout minuscule. Je te souhaite une très bonne journée et je te dis bonne implémentation d'intention. Et je veux bien des petits retours s'il y a des personnes qui le testent, ce concept-là. Je serais hyper curieuse de vos retours. Allez, bonne journée. Salut ! Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as aimé, je t'invite à t'abonner, à laisser un avis ou des étoiles et à partager avec tes amis. Je suis aussi à ton écoute. Alors, propose-moi des sujets à aborder et je me ferai un plaisir de creuser le sujet. On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle conversation passionnante. Salut !

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