- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode de Capsule, le podcast qui parle d'entrepreneuriat en Corse. Je suis Audrey Royer et aujourd'hui je reçois Valentin Aube, jeune entrepreneur corse qui en est à sa deuxième entreprise, qui a réussi à revendre son premier business. Mais alors qu'est-ce qu'elle a vu d'un entrepreneur ? Écoutons-le tout de suite.
- Speaker #1
Je m'appelle Valentin Aube, j'ai 28 ans. gérant associé d'Air Pur Solution, APS. Alors, études, bac scientifique à Ajaccio, ensuite sur le continent, BTS, Management, et ensuite une licence de 6 mois, enfin une licence pour être capitaine de navire, pendant 6 mois sur le continent, pareil. A Marseille. Rien à voir, rien à voir. J'ai fait un petit peu de bateau puisque j'ai travaillé en tant que marin pendant deux ans, plein. Et après, dans l'entrepreneuriat, j'ai monté une petite société de nettoyage auto pour les voitures, lustrage, traitement céramique qui s'appelle Octopus
- Speaker #0
Detailing. As-tu toujours voulu en chef prendre, Valentin ?
- Speaker #1
Bon, l'esprit entrepreneur, il s'est fait au fil des années. Quand j'ai débuté, forcément, j'ai débuté, j'avais 22 ans, si je ne me trompe pas. Et en fait, l'idée est venue de Justine, ma compagne, qui m'a poussé. Mais j'ai toujours eu envie de monter une affaire à moi, d'être patron, d'être entrepreneur à mon compte. Et voilà, c'est quelque chose qui trottait dans la tête parce que mon beau-père... À l'époque, j'étais entrepreneur lui-même et ça m'a donné envie d'entreprendre et d'être gérant de société pour pouvoir être libre, travailler un petit peu comme je le voulais. Et puis voilà, il y a eu cette opportunité, là où j'ai déjà habité avant, sur Sagon, de créer cette petite boîte de nettoyage auto. Et après, on s'est déménagé sur Ajaccio. On a pris un local commercial. Et donc, l'idée, j'ai toujours voulu être entrepreneur. Création de l'Octopus c'était en 2018 donc j'avais 23 ans, entre 22 et 23 ans, ça s'est fait un peu avant mon anniversaire. Au début effectivement j'étais pas sûr de monter une société, au début c'était une auto-entreprise pendant neuf mois, après j'ai dû embaucher mon beau-frère parce que j'ai trop de demandes donc on a basculé en société. Au début, tu n'es jamais sûr avant de monter une société, surtout avant. Maintenant, je suis un petit peu plus foufou parce que j'ai l'expérience de 4-5 ans de société. Je suis un peu plus serein, mais au début, tu n'es pas trop serein. Tu te dis, est-ce que ça a marché ? Est-ce que ça a marché tout simplement ? C'était juste ça ma principale crainte. Après, c'est vite passé. Une fois que tu es dedans, c'est un boulot. Tu fais ton travail, tu te développes. Et comme c'était ma passion, nettoyage auto, lustrage, donc forcément c'était plus simple. Quand c'est ta passion, c'est toujours plus simple. Mais voilà, c'était non. Après ça va. Au début c'était auto-entreprise pendant 9 mois. Et après création de CTA avec ma compagne Justine. Alors au début du coup on habitait sur Sagonne. Donc j'avais que la région de Sagonne, Cargèze. Et là-haut, il faut savoir qu'il n'y a personne. Il n'y a pas grand monde. Alors, si tu veux, quand ça a fait le tour, forcément, il y a eu pas mal de demandes. Et après, j'ai déménagé sur Ajaccio. J'ai continué à faire mon business un petit peu sur Ajaccio et un petit peu sur Sagon, toujours en auto-entreprise. Et ensuite, en société, on a embauché du coup mon beau-frère à l'époque pour se développer. On a pris un local et on a commencé à travailler beaucoup avec les concessionnaires automobiles. Et voilà. ça a fait concessionnaire, particulier. Au début, c'était que les particuliers, et après, ça a été concessionnaire et particulier, les deux. Justine a beaucoup aidé dans le développement, pour le site internet, les réseaux, la compta, elle faisait tout ce que moi, je n'aime pas trop faire. Et puis, non, non, c'est sûr que ça a été un vrai pilier. Alors, c'est vrai qu'au début, beaucoup la tête dans le guidon. pour former déjà, parce que Edouard, mon beau-frère, c'est quelqu'un qui n'avait aucune expérience dans le monde du nettoyage auto-lustrage, donc il a fallu le former sur le tas pendant plusieurs mois. Et puis après, forcément, il a été très rapidement autonome parce que c'est quelqu'un qui s'adapte très facilement et qui est assez manuel. Et après, on a eu jusqu'à deux employés, plus Justine et plus moi en même temps. Donc ça tournait un petit peu, il y avait une belle demande en 2021, 2020, c'était. On a eu jusqu'à deux employés. Avec nous, ça faisait quatre. Donc, ça tournait un petit peu dans notre local de 100 mètres carrés. Il y avait pas mal de boulot. Mais j'étais content que ça se développe. J'étais content, franchement, parce que c'était ma passion. Donc, de voir que ça marchait, qu'il y avait de l'engouement pour Octopus, c'était plutôt... Ouais, j'étais plutôt fier, ouais. C'était une belle aventure. Alors, tu passes du technicien à l'entrepreneur à partir du moment où tu commences à manager l'équipe, à commencer à... à aller voir un petit peu les concessionnaires, tout ça, tiens moins la tête dans le guidon. Donc ouais, être entrepreneur quand tu cherches aussi à développer ton business. Au début, on faisait que du nettoyage. Après, on a fait un petit peu de lustrage. Après, clairement que du lustrage, un petit peu de nettoyage. Beaucoup de traitements céramiques pour protéger aussi les peintures. Donc ouais, on a cherché à se développer. Cherché à se développer. Après, du covering aussi, on en a fait un petit peu. Donc voilà, c'est le but de tout entrepreneur, de chercher de nouvelles idées et de faire monter l'entreprise au plus haut.
- Speaker #0
Et comment s'est terminée l'aventure Octopus ?
- Speaker #1
Alors, c'est vrai qu'on a eu la crise du Covid en 2020-2021. Ça, ça n'a pas été simple parce que les gens n'utilisaient plus leurs voitures. Donc, il y a eu un peu moins de demandes. Après, nous, on a toujours réussi à sortir un petit peu notre épingle du jeu. On a proposé les désinfections des véhicules. On s'est adapté. Après, c'est vrai qu'il y a eu une petite baisse de demande. Il y a eu du coup... A la suite, ça a joué aussi à la suite du Covid des gens qui se sont mis à leur compte dans le nettoyage auto, en proposant forcément des prix, vu qu'ils débutaient un petit peu inférieurs aux nôtres, où on avait une structure, une société à faire tourner, un local, des charges. Ces gens-là, quand ils se sont montés, un peu comme moi au début, en auto-entrepreneur, ont pratiqué des prix beaucoup plus bas. Donc forcément, ils ont pris un petit peu de part de marché, il y a eu un petit peu moins de demandes, même si nous, on était quand même dans les prestations un peu haut de gamme. Parce qu'on avait un local, c'était au sec, c'était au propre, c'était deux prestations différentes dans la plupart des cas. Et donc voilà, c'est parti de là où il y en a eu un petit peu moins de demandes. Après, les employés que j'avais ont voulu aussi voir ailleurs comment ça se passait dans d'autres secteurs d'activité. Donc je n'ai pas forcément réembauché. J'ai rembauché une personne et ensuite je suis resté seul. Parce que j'avais ce projet de changer aussi. Voilà, donc c'est de là qu'on a commencé à mettre en vente la société.
- Speaker #0
Est-ce que tu as vu ça que j'ai même le chèque ?
- Speaker #1
Je trouve que la satisfaction personnelle, elle en a pris un coup aussi, parce que tu n'as pas le temps de faire autre chose que ton boulot. Tu commences le matin à 8h30 grand maximum, tu finis à 18h, 19h des fois, tu rentres chez toi, il ne faut rien te demander, parce que tu as passé une journée de 10h non-stop quasiment, qui t'a pris beaucoup d'énergie. Puis voilà, après la nuit, comme chaque entrepreneur, ça a des idées qui trottent, la comptabilité, tout ça. Donc forcément, ça n'aide pas non plus. Et donc voilà, j'en ai eu un peu marre. J'ai voulu chercher un business pas plus calme, mais travailler différemment. Travailler plus intellectuellement que physiquement. Chose que je ne pouvais plus faire. En fait, je suis passé de technicien au début à entrepreneur. parce qu'on a voulu développer d'autres choses, à re-technicien. Et c'est là où je me suis dit, attends, je suis entrepreneur, j'ai des idées aussi qui me viennent de temps en temps, comme tout le monde, et j'ai envie peut-être de travailler dessus. Et là, je ne peux pas et ce n'est plus possible. Donc au final, d'autres idées qui ont pris le dessus. Je l'ai vu comme un renouvellement de ma... personne de mon état d'esprit en fait envie de changer de faire autre chose voilà cinq ans de nettoyage auto avec la tête dans le guidon ben voilà ça m'a lassé c'est vrai que ça m'a lassé pourtant c'est un super métier quand je voyais les résultats j'étais toujours aussi content jusqu'à la dernière minute où je suis resté dans octopus mais voilà envie de faire autre chose envie d'aller vers d'autres horizons et envie de se développer plus rapidement et là je je stagnais un petit peu c'est ça c'était plus une envie de faire autre chose plutôt qu'un échec déjà parce que j'ai réussi à faire une sortie Chose que beaucoup d'entre nous n'arrivent pas des fois à faire. C'est plutôt une rupture. Donc là, on est sur une reprise d'entreprise. Donc ça, c'est super aussi d'avoir pu transmettre à la personne qui s'appelle Nicolas mon entreprise, notre bébé avec Justine, et puis qu'il puisse aussi perdurer, qu'il puisse continuer à la faire développer. Moi, je suis plutôt content parce qu'il y arrive. Ça ne fait qu'un mois, mais il est déjà au taquet. Et ça marche déjà plutôt pas mal, elle a réussi déjà à développer une autre activité, ce qui est super. Donc le nom, que le nom reste, au final, c'est plutôt là où je suis heureux d'avoir fait une sortie, c'est que la société reste en vie, perdure se développe. Et moi, je passe à autre chose. J'ai donné cinq ans de ma vie, ça a été une super expérience. Mais voilà, maintenant, il était temps pour moi de passer à autre chose, de faire autre chose de ma vie, tout simplement.
- Speaker #0
As-tu découvert une vraie âme d'entrepreneur ?
- Speaker #1
Alors, c'est vrai que quand tu fais un métier physique comme je faisais, tu n'as pas trop le temps, surtout dans les derniers temps où j'étais seul chez Octopus. Donc du coup, je n'avais pas trop le temps de réfléchir à d'autres idées. Et c'est vrai que quand j'ai pris la décision, quand on a pris la décision de vendre Octopus, je me suis remis un petit peu à regarder ce que je pourrais faire. Et j'ai pris un peu plus de temps, du coup, pour chercher d'autres idées, un autre secteur d'activité. Et donc oui, c'est vrai que là, actuellement... Je cherchais vraiment un métier où j'avais plus de temps pour pouvoir me développer personnellement et du coup développer aussi l'entreprise dans laquelle je bossais. La chose que je ne pouvais pas faire avec le Cotopuce parce que ça me prenait trop de temps, physique et mental aussi. Donc là, je cherchais vraiment un métier, un secteur d'activité où j'allais pouvoir avoir plus de temps pour moi, pour pouvoir me développer. Avoir d'autres idées, pourquoi pas, de business aussi. Et voilà, un métier moins physique.
- Speaker #0
Parle-nous des prémices de la nouvelle société.
- Speaker #1
Les prémices, avec Jérémy, mon associé sur Airpure Solutions, on a cherché à proposer des solutions écologiques et économiques de purification d'air, d'eau et de surface. On a trouvé des marques qui sont leaders dans leur secteur. et qui n'était pas encore beaucoup présente sur la Corse, notamment pour la purification d'eau. Et donc du coup, au début, ça a été... Oui, c'est vrai que la société est assez récente, elle a quatre mois, mais ça a été un peu plus long en amont pour trouver les bons partenaires. On a beaucoup regardé et puis fatalité, on a trouvé des bonnes personnes, les bons produits à développer sur la Corse. Donc on travaille avec... les marques Biozone, Tersano et Oléo. Et donc on a vraiment cherché à trouver des solutions écologiques parce que ça nous tenait à cœur de trouver des solutions pour purifier tout ce qui est eau, pour enlever les micropolluants dans l'eau des forages, dans l'eau de réseau aussi. Tout ce qui est air enlevé, tout ce qui est maladies, bactéries, virus dans l'air, prévenir du coup les maladies aussi, être moins malade. Et puis pour les surfaces, on a vraiment trouvé une solution qui est... qui est incroyable, qui est exceptionnel, qui remplace 80% des produits chimiques. C'est de l'eau ozonée. Et donc l'eau ozonée, c'est incroyable parce que tu peux nettoyer du sol au plafond sans produits chimiques. Donc c'est économique pour la personne qui achète la solution, l'appareil. Et c'est écologique parce que tu as beaucoup moins de plastique, forcément, beaucoup moins de produits chimiques rejetés dans la nature. Et ça, c'est quelque chose qui nous tenait à cœur. Parce qu'on est sur une île, elle est belle, il faut, je pense, un petit peu la préserver aussi.
- Speaker #0
Tu as cherché à rapprocher tes valeurs à un nouveau business ?
- Speaker #1
En fait, ce qu'il y a, c'est que, bon, déjà, on cherchait des solutions, parce qu'on avait beaucoup de demandes. On entendait beaucoup à chaque fois dire, oui, moi j'ai un forage, je ne peux pas le boire, ça m'embête. L'eau d'eau de ville, elle est blindée de chlore, donc elle n'est pas bonne non plus à boire sur le long terme. Quand tu emmagasines beaucoup de chlore, que ce soit par la douche ou en buvant de l'eau du robinet, on s'est rendu compte qu'il y a des études qui prouvent qu'il peut y avoir des cancers, des maladies, des choses comme ça qui arrivent. Donc on a vraiment voulu... Trouver des solutions là pour les gens de chez nous parce que ça nous tenait à coeur de pouvoir améliorer la santé des corses et de la corse du coup aussi. Et donc voilà on a trouvé ces solutions là qui donc apportent moins de déchets et plus de verre à notre île qui est je pense déjà pas mal meurtrie par beaucoup de choses. Donc si on peut limiter, moi qui suis marin, je suis un petit peu sensible à la mer, donc j'étais un peu là-dedans, moi ça me rendait fou quand je voyais des trucs flotter, des plastiques dans la mer, des trucs, à chaque fois on ramassait, tous les étés on ramassait pas mal de choses quand on faisait les balades en bateau, bon ben là voilà, c'est un petit peu la continuité de cette chose-là. Sans être écolo, mais juste, il faut être raisonnable je pense, on est quand même sur une belle île et il ne fallait pas que ça se transforme comme d'autres coins ailleurs. Ça serait dommage.
- Speaker #0
Et comment s'est passée ta nouvelle association ?
- Speaker #1
Alors Jérémy, on se connaît depuis un petit bout de temps. À la base, c'était un client. Ensuite, c'était du coup un copain avec qui on bossait de temps en temps ensemble. Et puis maintenant c'est clairement un ami avec qui on travaille tous les jours. Et puis voilà, à la base je dois dire c'est de lui dont est venue l'idée principale. Et puis ensuite on a travaillé sur les autres solutions ensemble. Et puis voilà, ça se passe super bien, on bosse ensemble tous les jours, on fait toute la corse. Et puis on est assez content, on travaille avec tout ce qui est particulier. professionnels, mairies, capas, hôtels, crèches. Bien sûr, sur le long terme, on vise tous les organismes, tout ce qui est mairie, tout ce qui est capa, pour pouvoir toucher un maximum, pour pouvoir réduire un maximum cette consommation. d'eau qui est en manque chez nous l'été, on le sait, on a beaucoup de secteurs à Corse qui ne sont pas alimentés en juillet et en août, parce que ça manque d'eau, clairement, il fait trop chaud. On a remarqué aussi, pas mal, notamment cette année, cet hiver qu'on n'en a pas eu, clairement il n'y a pas eu trop de froid, on est en mars, on a quasiment 20 degrés l'après-midi, en tout cas je ne me souviens pas avoir déjà vu une température pareille, donc ça présage rien de bon pour l'avenir, donc c'est vrai qu'on va manquer de plus en plus d'eau, Il faut trouver des alternatives, il faut s'y prendre maintenant pour pouvoir ne pas être surpris, ne pas être surpris comme le sont d'autres pays. Donc voilà, c'est aussi pour ces raisons qu'on a choisi les solutions de purification d'eau pour pouvoir donner de l'eau potable en partant par exemple d'un forage, d'une eau de pluie, d'une eau de réseau qui n'est pas bonne, voilà.
- Speaker #0
Bon, et bien maintenant, tu te noms ton entreprise.
- Speaker #1
Airpure Solutions, c'est avant tout... une société qui distribue des produits de purification d'air, des produits de purification d'eau et de surface. Pour l'air, on a choisi de travailler avec Biozone, qui est une marque américaine connue et reconnue depuis plus de 20 ans dans le secteur. Tout ce qui est produits de purification d'eau, on travaille avec Oléo, qui est une marque française. À la pointe de la technologie, on n'utilise pas de produits chimiques, pas d'eau, pas d'électricité, pas d'électronique. Pour tout ce qui est purification de surface, elle... On travaille avec Tersano, qui est de l'eau ozonée, qui remplace 80% des produits chimiques. Donc c'est écologique et économique pour l'utilisateur. Air Pur Solution, c'est une société qui a 4 mois d'ancienneté, mais bien plus en termes de recherche pour les bons partenaires. Et donc on a trouvé ces partenaires-là, qui sont des partenaires de confiance. Et on a beaucoup d'autres partenaires qui arrivent, parce qu'on veut vraiment démocratiser la solution de purification écologique. sur la corse dans toutes ces secteurs les futures étapes pour airpure solution alors ça va être d'être présent sur l'intégralité du territoire corse dans les mairies dans les capas ou dans la capa pour vraiment comme j'ai dit toucher un maximum d'usagers toucher à plus grande échelle, faire des économies et de l'écologie à plus grande échelle. Et donc, du coup, aussi par la suite, toucher beaucoup d'hôtels pour que les gens se rendent compte qu'il y a des alternatives aux produits chimiques et aux solutions énergivores. Voilà.
- Speaker #0
Merci d'avoir écouté ce nouveau portrait de capsule avec Valentin Aube. Soutenez-nous en partageant nos épisodes et notre chaîne et notez notre podcast sur Spotify et Apple Podcast. Capsule est réalisée par Podcast et la M3E est financée par la M3E et Bébé France. A bientôt pour un nouvel épisode.