Speaker #0Hello et bienvenue sur Carton Rose. Moi, c'est Nina Manjot, coach business et mindset. Après des années en tant que freelance dans la communication sur les réseaux sociaux, je suis devenue coach. J'aide désormais les entrepreneuses à passer à l'action dans leur business sans se faire mettre KO par la peur, les doutes, la procrastination ou le syndrome de l'imposteur. Dans ce podcast, seule ou avec mes invités, je te partage tout ce dont tu as besoin pour atteindre tes objectifs et te créer un business qui te ressent. Parce que ton business... tes règles du jeu. Alors t'es prête ? Mets ton casque ou tes écouteurs parce que l'épisode du jour c'est maintenant ! Et c'est parti pour l'épisode 22 de Carton Rose, ton business, tes règles du jeu. Si tu suis assidûment le podcast, tu le sais, je le sais, nous le savons, j'ai réalisé mon défi de publier 22 épisodes en 30 jours, puis j'ai disparu. Quoi ? Oui oui, t'as bien entendu. J'ai publié 22 épisodes en 30 jours et j'ai disparu. En même temps, publier autant d'épisodes en si peu de temps, ça a été quand même assez chronophage et ça a mangé pas mal de mon énergie. Et du coup, j'ai décidé de prendre un petit moment de pause pour célébrer tout ça et aussi pour revenir avec un rythme plus calme, un rythme de publication du podcast qui a d'ailleurs été choisi par vous et peut-être même par toi. tout simplement, puisque j'ai fait à nouveau un sondage sur LinkedIn pour savoir quel était le rythme de publication que vous préfériez. Et 65% des votants ont choisi un épisode par semaine de carton rose. J'en ai aussi profité pour vous demander quel était votre jour préféré pour la sortie de cet épisode. Et pour le moment, il y a 38% des personnes qui ont répondu mardi ou mercredi, donc il semblerait que ce soit en tête. Et je pense qu'on va partir sur mardi. Ça risque peut-être de bouger, mais en tout cas pour le moment ce sera comme ça. Et j'espère que ça te convient. Maintenant, rentrons dans le vif du sujet de l'épisode du jour. Pour être la plus transparente possible, cet épisode, il était censé sortir il y a un mois et demi pour le 10 octobre 2024. Parce que le 10 octobre, je fêtais mes 4 ans dans l'entrepreneuriat. L'occasion pour moi de faire un épisode de podcast sur les 4 plus grandes leçons que j'ai retenues au cours de ces 4 années d'entrepreneuriat. Comme tu t'en doutes, en 4 ans, il s'en est passé beaucoup des choses. Et je ne pourrais pas résumer tout ce que j'ai appris, mais en tout cas, si je devais recommencer à zéro, ce seraient les 4 grandes leçons que j'aurais aimé qu'on partage dès le début. La première leçon, franchement, c'est une grande classique. C'est simplement Fait est mieux que parfait Parce qu'au début, j'étais un peu trop perfectionniste, je voulais pas sortir des choses parce que je me disais non ça doit être parfait, qu'est-ce que les gens vont dire, si ça et ça ça va pas, etc. Alors du coup je repoussais, je procrastinais, et je me disais tant pis ça attendra, je l'ouvre. En fait, il y avait trop de pression, trop d'enjeux sur ce que je voulais faire, et du coup c'était plus facile pour moi de décaler, de repousser dans le temps. Et à partir du moment où j'ai compris qu'en fait il suffit juste de faire, d'apprendre. et d'ajuster en fonction des résultats, en fonction des retours aussi que je recevais, ça me permettait d'avancer mais dix fois plus vite. Vraiment. P est mieux que parfait, je ne le répéterai jamais assez, mais c'est une dinguerie à quel point ça peut t'aider à avancer vite dans ton business. D'ailleurs, si je n'avais pas ancré cet adage en moi, si je n'avais pas réalisé à quel point c'était important de réfléchir de cette manière, je peux te dire en toute transparence que je n'aurais jamais réussi à réaliser mon défi de sortir 22 épisodes en 30 jours. Parce que tu te doutes bien que dans ces 22 épisodes, c'est bourré d'imperfections. Mais le principal, c'est que je l'ai fait, que j'ai appris plein de choses en le faisant, et que maintenant, je fais partie de l'élite des podcasters. Je dis ça entre guillemets, je ne le pense pas en mode je suis au-dessus de tout le monde, pas du tout. Mais en fait, il faut savoir que 99% des podcasters arrêtent. de publier des épisodes avant le 21e épisode. Du coup, en en ayant publié 22 comme ça en un mois, je suis dans les 1% restants. Et ça, c'est quand même super canon. Pareil, on me demande souvent comment est-ce que je fais pour tenir le rythme sur les publications de mes réseaux sociaux parce que je suis sur LinkedIn, sur Instagram, etc. Mais tout simplement parce que je ne vise pas la perfection. Et en plus de ça, c'est en faisant qu'on apprend à faire beaucoup plus vite. Donc oui, il y a un moment où je mettais du temps à rédiger mes postes, et maintenant je les rédige beaucoup plus vite, puisque je sais très bien que déjà il n'y a que moi qui lis l'intégralité de mes postes, et que même s'il y a une faute qui va se glisser ou autre, au pire ça prouvera que c'est moi qui le rédige et pas ChatGPT. Parce que le perfectionnisme, ça peut être bien d'une certaine manière, mais ça peut aussi se transformer en un piège. On pense qu'en rendant tout parfaitement, on évite l'échec, on évite le jugement. Mais en réalité, on évite surtout de progresser. Pour mettre en place facilement l'adage de fait est mieux que parfait dans son quotidien d'entrepreneuse, on peut tout simplement se reposer sur trois principes à intégrer. Le premier, c'est de définir clairement son MVP. Donc, quelle est la version la plus basique de ton idée que tu peux lancer rapidement. Et une fois que tu es concentré sur ça, tu vas l'améliorer ensuite. en fonction des retours que tu auras reçus. Le deuxième point, c'est d'apprendre à prioriser et de te demander quelles sont les 20% des actions qui vont te ramener 80% des résultats par rapport à ton résultat final que tu veux obtenir. Et le dernier point, c'est de cultiver une mentalité de test and learn, de test et d'apprentissage en français, parce qu'on ne va pas faire la franglish. Et c'est de voir chaque action comme une opportunité de tester, d'apprendre et de s'améliorer. Adopter le concept de fait est mieux que parfait ça ne signifie pas baisser ses standards mais en fait c'est juste reconnaître que l'action est souvent bien plus précieuse que la réflexion excessive et en fait ça va devenir libérateur et c'est incroyablement efficace. La seconde leçon que j'ai apprise c'est que généralement on a une mauvaise perception du temps et de nos capacités à accomplir des choses à court et à long terme. On pense trop souvent à tort qu'on est capable de faire beaucoup de choses sur une semaine, on est trop... optimiste sur les objectifs qu'on est capable d'accomplir en une semaine et on minimise tout ce qu'on est capable de faire sur un an. Pour la faire plus simple, on voit trop grand sur ce qu'on est capable de faire pour une semaine et pas assez pour un an. C'est tout simple finalement. Combien de fois est-ce que tu t'es retrouvé à planifier une montagne d'actions à réaliser pour ta semaine pour finalement arriver le vendredi où tu te retrouves submergé et déçu parce que t'as pas atteint tes objectifs ? Et inversement, combien de fois est-ce que tu as déjà sous-estimé tout ce que tu pouvais accomplir sur un an ? Le problème avec ça, c'est que généralement on s'auto-surmène et ça conduit inévitablement à du stress, de la frustration, on se sent épuisé, parfois découragé. Et le pire dans tout ça, c'est que ça peut nous mener à douter de nos propres capacités. Alors que si on se fixe des objectifs annuels qu'on sous-découpe en petites étapes qu'on vient ajuster toutes les semaines, Ça nous permet non seulement de maintenir la motivation, mais aussi d'ajuster le tir en cours de route, ce qui est vraiment crucial pour avoir du succès à long terme. La troisième leçon que j'ai apprise, et celle-ci elle fait un petit peu mal, je dois l'avouer, c'est que quand on est solopreneur, si je vais bien, mon business va bien, et si je vais mal, et bah, spoiler alert, mon business il va aller mal. Parce que la frontière entre vie pro, vie perso, elle est beaucoup trop fine quand on est à son compte. Nos énergies, nos émotions, notre santé mentale, ça joue un rôle tellement important quand on est à notre compte, quand on est solopreneur. Ça va venir impacter notre manière de prendre des décisions, ça va venir impacter notre manière d'interagir avec nos clients, ça va venir impacter comment on va gérer les tâches dans son quotidien, ça va venir impacter la productivité, la procrastination. C'est une folie. Et d'autant plus que quand on est une femme, on vit sur un cycle. de 28 jours et non de 24 heures comme les hommes. Je dis de 28 jours, mais bien sûr, c'est une moyenne. Il y a des femmes pour qui le cycle va être beaucoup plus court et d'autres pour qui le cycle va être beaucoup plus long. Mais du coup, même ça, ça va nous créer des variations d'énergie et ça va créer aussi des variations pour notre business. Et je spoil un petit peu, mais du coup, l'épisode de la semaine prochaine, ce sera justement une conversation hyper méga intéressante avec Agathe, naturopathe, qui va nous donner plein de conseils sur... comment mieux gérer son cycle quand on est entrepreneuse et comment adapter son rythme en fonction de l'évolution de notre cycle menstruel. Personnellement, et ok, je suis peut-être pas la plus objective à propos du podcast, mais je trouve que cet épisode, il est méga intéressant, c'est un véritable game changer si tu veux adapter ton business en fonction de ton cycle menstruel, en fonction des variations d'énergie. C'est tellement intéressant. Donc tu pourras retrouver l'épisode dès mardi prochain, dès le 3 décembre 2024. Enfin bref, revenons à nos moutons. Quand on se sent bien, on est plus créative, on est plus concentré, on est plus productive. T'as déjà dû remarquer que en fait tes meilleures idées... Elles viennent quand tu es détendue et heureuse et pas du tout quand tu es sous pression ou stressée. Et pareil au niveau émotionnel, en fait si tu as un esprit serein et positif, ça va t'aider à surmonter les défis, les challenges que tu vas rencontrer et avoir des solutions plutôt que des obstacles. Ça va t'aider à te connecter beaucoup plus facilement à ce mindset hyper méga important quand on est entrepreneuse de un problème égal une solution, qui est toujours le cas. D'ailleurs ça aurait pu être... une leçon de plus de ces quatre années d'entrepreneuriat mais je n'y ai pas pensé avant donc je l'inclus là tout de suite maintenant, c'est pas grave bien sûr c'est normal de pas être toujours au top de notre forme mais ce qui va être important c'est de repérer les signaux, nos indicateurs qui vont nous dire que là en fait on n'est pas au top et que potentiellement ça va venir nuire à notre performance professionnelle j'avais d'ailleurs fait un épisode de podcast sur le sujet sur comment gérer les coups de mou en business. Donc je te remets le lien vers l'épisode directement en description. Et pour maintenir ce bien-être mental, ce bien-être pour pouvoir avancer dans son business quand il y a des choses qui vont un peu moins bien dans la vie perso par exemple, j'ai mis en place plusieurs choses dans mon quotidien et... voici une liste non exhaustive de ce que je fais. Tu peux peut-être reprendre des choses qui t'inspirent pour les intégrer dans ton quotidien à toi, voir ce qui fonctionne pour toi ou au contraire ce qui fonctionne pas. Mais en tout cas, moi ce que je fais de mon côté, c'est que j'essaye d'aller marcher quotidiennement dehors, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, qu'il fasse froid pour me vider la tête, pour me dépenser parce que les jours où je le fais pas, je vois... totalement une différence. Je vois que ça mouline beaucoup plus, je vois que je dors moins bien, je vois que je suis trop la tête dans le taf ou que je... enfin bref, il y a des couacs. Donc les moments où je le fais pas, je me dis juste bon bah ça serait l'occasion de reprendre assez rapidement. Je vois réellement la différence. Ensuite je me suis constitué un entourage mais de pépites, vraiment des pépites d'entrepreneuses et aussi d'entrepreneurs. qui vont pas forcément rencontrer les mêmes challenges auxquels moi je vais faire face, mais en fait c'est ça qui est super méga intéressant, c'est que déjà on se comprend, peu importe que ce soit les mêmes challenges ou pas, mais on sait ce que c'est que de se retrouver face à un problème, on sait ce que c'est que de devoir chercher une solution, de devoir trouver la meilleure solution possible pour son business, et en fait juste de se comprendre et d'avoir ce soutien, ou même de voir que parce qu'on évolue pas forcément de la même manière, J'ai des amis entrepreneurs où il y a des sujets où moi je vais être beaucoup plus avancée qu'eux sur certains domaines. Et inversement, il y a des sujets où eux vont être beaucoup plus avancés que moi sur d'autres domaines. Et en fait, juste de pouvoir se partager des conseils, de pouvoir se partager des visions, c'est tellement puissant. Du coup, j'ai deux points par semaine dans mon agenda. un point avec une amie entrepreneuse où on se débriefe de nos objectifs de la semaine pour se rendre des comptes, pour voir comment on avance. Et le jeudi, j'ai un autre point avec deux copines entrepreneuses où, pareil, on célèbre nos victoires de la semaine. On réfléchit à comment solutionner les problèmes des unes et des autres. Et franchement, mais ça change tellement tout. Tout ça, ça se fait en visio, parce que moi, je suis OK avec le fait de... continuer à créer des liens avec la distance. Mais de temps en temps aussi, on s'organise entre nous, à plusieurs, entre 5 à 10 personnes, un co-living où on réserve dans un beau Airbnb une semaine et on vient tous ensemble pour se partager à la fois nos zones de génie, se partager comment évoluer sur des points qui vont être bloquants ou autres, et passer du temps ensemble. Et c'est pareil, c'est trop cool, c'est aussi important je pense. Peut-être pas pour tout le monde, mais en tout cas pour moi c'est important de créer des liens aussi dans la vie réelle. Et c'est un peu magique j'ai envie de dire, parce que à la fois moi j'ai un côté un peu introverti, ou passer comme ça une semaine avec tout le monde ça peut être assez fatigant. Donc à la fois je reviens, j'ai envie de dormir, mais aussi je reviens de cette semaine avec un boost d'énergie pour avancer sur mes challenges, pour avancer sur mon business, pour mettre en place des nouvelles choses. Et franchement... Si t'as l'occasion de faire la même chose, c'est tellement sympa, je le répète. Et aussi, la dernière astuce que j'aimerais te partager, et je pense que ok de mon côté c'est un peu de la triche, mais c'est en fait les moments où je vais repérer que j'ai mes signaux de moins bien ou que je commence à procrastiner sur quelque chose, et bah je demande de l'aide d'un coach. Une fois par mois, je me fais coacher par une amie, c'est notre rituel. Une fois toutes les deux semaines en fait, soit c'est moi qui la coache, soit c'est elle qui me coache. En fait, dès qu'il y a un blocage qui vient et que je commence à avoir du mal à le résoudre par moi-même parce que ça me prend de l'énergie ou autre, je l'amène sur la table et je me fais coacher dessus. Si je prends l'exemple du podcast, le fait que j'ai tardé à reprendre, j'en ai parlé avec mes amies entrepreneuses. Le fait d'avoir posé le sujet sur la table, le fait d'avoir dit Ok, voilà, en fait, j'ai plus la motivation pour faire le podcast parce que de faire 22 épisodes en 30 jours... Ça m'a lessivée en même temps que de chercher un logement sur Bordeaux, en même temps que toutes les autres choses que j'avais à gérer. Vraiment, j'étais siphonnée en termes d'énergie. Et juste le fait de le reconnaître, de le poser sur la table, que je me sois engagée auprès d'elle à faire ok, je me relance et m'être dit en fait, au pire, ça veut dire qu'il y a un blocage, qu'il y a autre chose que je ne vois pas, un blocage inconscient, parce que ça arrive à tout le monde. C'est des sujets récurrents qui peuvent revenir, etc. de me dire que je sais que si ça se poursuit, je vais en faire un sujet en coaching et c'est à 10 000% ok. Ça m'a permis de passer à l'action sans pression, de prendre le temps, de faire ce podcast, de me reconnecter à mon plaisir. Mais parce que je savais que j'avais mon filet de sécurité, que je pouvais demander à l'aide d'un coach et vraiment avoir un soutien professionnel par rapport à la santé mentale, par rapport à des problématiques que l'on peut rencontrer. Bah ! C'est tellement important, ça va venir t'aider sur toi. Et du coup, par ricochet, ça va venir aider ton business. Prendre soin de soi, en fait, c'est pas un luxe, mais vraiment une nécessité pour assurer la pérennité et le succès de tes projets. Alors rappelle-toi, un esprit sain dans un business sain. Ah ah ah ah, qu'est-ce que je suis drôle ! La quatrième et dernière leçon que j'ai apprise au cours de ces quatre années d'entrepreneuriat, c'est par rapport aux finances, par rapport à la... à la gestion des finances dans son business, avec deux points, à la fois d'un côté le besoin de sécurité financière et de l'autre côté le besoin d'investir sur mon business pour avancer plus vite. Je commence par la partie sécurité financière. En fait, quand on se lance à son compte, il y a beaucoup, beaucoup d'entrepreneuses qui me racontent que justement, elles vont avoir peur par rapport aux revenus, par rapport à ce qui va se passer. Et ça vient mettre une pression. sur les épaules de se dire je dois gagner de l'argent parce que sinon tout va s'écrouler, tout va s'effondrer potentiellement je vais devoir retourner dans le milieu du salariat et quand on est dans une pression, ce qu'on fait c'est quand même pas top top au niveau du taf puisque comme je le disais avant en fait si on est dans une mauvaise énergie ça va pas il y en a que ça peut tirer vers le haut et de se dire ok je dois vraiment avancer coûte que coûte pour... pour gagner ma vie, mais il y en a où ça va faire tout l'effet opposé. Et du coup, de mon côté, moi, j'ai tout de suite créé ma sécurité financière en me créant une épargne de précaution qui me permet de vivre pendant un an sans aucun revenu. Cette épargne, je me la suis créée progressivement, ça s'est pas fait du jour au lendemain. Et pour tout te dire, elle est en train d'évoluer. Là, je réalise qu'au final, j'ai des besoins de sécurité qui ont évolué et j'ai besoin d'une épargne un peu plus chargée, on va dire, au cas où il m'arrive des choses et que j'ai envie de... Parce que là, en fait, je vis un an. Je peux vivre un an sans aucun revenu, mais sans non plus me faire kiffer pendant les un an, ce qui n'est pas OK pour moi, je le réalise. Donc du coup, je suis en train de réajuster. Et le fait de juste avoir cet argent de côté qui est exprès, prévu, au cas où il arrive un truc, ça me permet de prendre entre guillemets plus de risques dans mon business et surtout de m'autoriser à investir dans mon business. Donc là on arrive, on rejoint le second point de la partie financière, c'est que tout au long de la création de mon entreprise, je me suis autorisée à investir sur moi et sur mon business. A chaque fois, en pesant le pour et le contre, parce que ça sert à rien d'investir sur son business pour investir si c'est pas du tout aligné avec tes objectifs, non. Mais par contre, ça m'est arrivé régulièrement d'investir et de mettre en place des objectifs pour que ces investissements, ils soient payants. Et à chaque fois, j'ai fait un bond considérable dans l'avancement de mon business. Ça m'a fait gagner... Franchement, sans déconner, je pense qu'à chaque fois, ça m'a fait gagner au moins un an. Et mon temps... Il est tellement précieux, donc pour moi ça c'est super important. Si tu me fais gagner du temps, j'ai tout gagné. Et surtout qu'en fait à chaque fois que j'investis dans une formation, que j'ai analysée, etc. Comme je le disais, moi je viens avec des objectifs. À chaque fois, je les ai atteints parce que je mets en place les actions pour. C'est pas j'achète ma formation et je la procrastine et je le fais jamais. Et encore une fois, c'est OK. Si tu fais ça, il n'y a aucun jugement de mon côté. Mais c'est juste que, par exemple, quand j'ai fait la BSB Academy de Aline Bartoli, je me suis dit bon, OK, ça coûte tant. J'ai envie qu'avant la fin, l'offre que je vais créer, ça ait rentabilisé mon investissement dans la formation. Et bingo ! Une fois que tu as cet objectif, tu es concentré sur les actions que tu vas mettre en place pour les atteindre. Et du coup, c'est un investissement puisqu'il y a eu retour sur investissement. Après, certes, je ne peux jamais être sûre du retour sur l'investissement qu'il va y avoir. Mais en tout cas, je fais tout pour que ça arrive. Et je trouve que c'est super important. Si je pouvais revenir en arrière, je pense que je ferais plus rapidement des investissements sur mon business pour lever plus rapidement de mes blocages, pour avancer plus vite sur les endroits où j'ai envie d'avancer. Et voilà, si je peux te partager ça et que ça t'aide, j'en suis ravie. On arrive à la fin de cet épisode du jour où j'ai pu te partager les 4 grandes leçons que j'ai apprises au cours de ces 4 premières années d'entrepreneuriat. J'espère que ça pourra t'aider, en tout cas peut-être que ça te permettra d'y voir un peu plus clair par rapport à ta situation. Et si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à faire comme Caroline Mignot qui m'a laissé un avis 5 étoiles. Ça ne te coûte rien du tout, c'est gratuit, ça ne prend même pas 2 minutes. Et en tout cas, moi, ça m'aide beaucoup. Ça aide beaucoup pour la visibilité du podcast. Et comme toujours, n'oublie pas, ton business, tes règles du jeu. Allez, je te dis à très vite.
