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L'utopie queer 1/2 - Habiter ensemble et faire famille cover
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Champs Queers

L'utopie queer 1/2 - Habiter ensemble et faire famille

L'utopie queer 1/2 - Habiter ensemble et faire famille

46min |04/10/2023
Play
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46min |04/10/2023
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Description

Ça veut dire quoi habiter quelque part ? Traverser les rues et occuper l’espace. Se sentir chez soi, se sentir soi là où on vit. Il y a plein de lieux où j'ai ressenti que j'étais chez moi. Mais je crois, personnellement, que même par choix j'ai eu du mal à dire j'habite en ruralité. Parce que j'y ai caché pendant quelque temps, et parfois encore, des parties de moi. 

En milieu rural on, nous les personnes queers, viens aussi questionner ces sujets. On vient penser et discuter bâtir et déconstruire aimer et faire pousser. On vient former des brèches même les plus petites pour s'engouffrer dans un monde plus juste, une utopie. Je voulais interroger ce que c'est d'habiter en collectif queer, lgbtqia + tpg, en ruralité. Ce que cela veut dire de reprendre la terre. Je voulais savoir si comme pour moi, habiter là, ça provoquait à d'autres un sentiment étrange, comme un paradoxe, à la fois des micros fissures de devoir toujours dire, de ne pas savoir à qui dire, et une forme de réparation, d'être au milieu de la nature. 

J'avais dans ce deuxième épisode besoin de raconter celles et ceux et celleux qui créent ces brèches et si engouffre et en créent d'autres pour celles et ceux qui habitent avec nous mais ne comprennent pas toujours. J'avais besoin de raconter d'une façon d'une autre l'envie de construire quelque chose, un pas de côté, loin de ce que l'on nous impose, loin de ce que l'on voudrait que l'on soit, dans des cases, malgré tout. J'avais besoin de raconter les émulsions collectives les envies de changement et la place de ces lieux où on habite ensemble. J'avais besoin de dire que ça a existé et que ça existe encore ces utopies queers et rurales. 

Bienvenue dans Champs queers, une série documentaire par Elodie Potente.


Pour que Champs queers continue, soutenez le podcast sur Tipeee !

Musique : 

La grande table - Delnica  


Références : 

Des paillettes sur le compost - Écoféminismes au quotidien, Myriam Bahaffou 

https://www.lesinrocks.com/cheek/myriam-bahaffou-si-lon-veut-parler-decofeminismes-il-faut-parler-des-corps-513191-15-11-2022/ 


La page de Morvan d'iel : https://www.facebook.com/profile.php?id=100089531916162
L'association nationale Fransgenre dont Yann fait partie : https://fransgenre.fr/


Merci à Camille, Mars, Ju, Amé, Marine, Yann, Camille, Hugo, Jésus, Nadine et toutes les personnes croisées. 

Illustration : Sirima de Rességuier @sirimaderes 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Ça veut dire quoi habiter quelque part ? Traverser les rues et occuper l’espace. Se sentir chez soi, se sentir soi là où on vit. Il y a plein de lieux où j'ai ressenti que j'étais chez moi. Mais je crois, personnellement, que même par choix j'ai eu du mal à dire j'habite en ruralité. Parce que j'y ai caché pendant quelque temps, et parfois encore, des parties de moi. 

En milieu rural on, nous les personnes queers, viens aussi questionner ces sujets. On vient penser et discuter bâtir et déconstruire aimer et faire pousser. On vient former des brèches même les plus petites pour s'engouffrer dans un monde plus juste, une utopie. Je voulais interroger ce que c'est d'habiter en collectif queer, lgbtqia + tpg, en ruralité. Ce que cela veut dire de reprendre la terre. Je voulais savoir si comme pour moi, habiter là, ça provoquait à d'autres un sentiment étrange, comme un paradoxe, à la fois des micros fissures de devoir toujours dire, de ne pas savoir à qui dire, et une forme de réparation, d'être au milieu de la nature. 

J'avais dans ce deuxième épisode besoin de raconter celles et ceux et celleux qui créent ces brèches et si engouffre et en créent d'autres pour celles et ceux qui habitent avec nous mais ne comprennent pas toujours. J'avais besoin de raconter d'une façon d'une autre l'envie de construire quelque chose, un pas de côté, loin de ce que l'on nous impose, loin de ce que l'on voudrait que l'on soit, dans des cases, malgré tout. J'avais besoin de raconter les émulsions collectives les envies de changement et la place de ces lieux où on habite ensemble. J'avais besoin de dire que ça a existé et que ça existe encore ces utopies queers et rurales. 

Bienvenue dans Champs queers, une série documentaire par Elodie Potente.


Pour que Champs queers continue, soutenez le podcast sur Tipeee !

Musique : 

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Références : 

Des paillettes sur le compost - Écoféminismes au quotidien, Myriam Bahaffou 

https://www.lesinrocks.com/cheek/myriam-bahaffou-si-lon-veut-parler-decofeminismes-il-faut-parler-des-corps-513191-15-11-2022/ 


La page de Morvan d'iel : https://www.facebook.com/profile.php?id=100089531916162
L'association nationale Fransgenre dont Yann fait partie : https://fransgenre.fr/


Merci à Camille, Mars, Ju, Amé, Marine, Yann, Camille, Hugo, Jésus, Nadine et toutes les personnes croisées. 

Illustration : Sirima de Rességuier @sirimaderes 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Ça veut dire quoi habiter quelque part ? Traverser les rues et occuper l’espace. Se sentir chez soi, se sentir soi là où on vit. Il y a plein de lieux où j'ai ressenti que j'étais chez moi. Mais je crois, personnellement, que même par choix j'ai eu du mal à dire j'habite en ruralité. Parce que j'y ai caché pendant quelque temps, et parfois encore, des parties de moi. 

En milieu rural on, nous les personnes queers, viens aussi questionner ces sujets. On vient penser et discuter bâtir et déconstruire aimer et faire pousser. On vient former des brèches même les plus petites pour s'engouffrer dans un monde plus juste, une utopie. Je voulais interroger ce que c'est d'habiter en collectif queer, lgbtqia + tpg, en ruralité. Ce que cela veut dire de reprendre la terre. Je voulais savoir si comme pour moi, habiter là, ça provoquait à d'autres un sentiment étrange, comme un paradoxe, à la fois des micros fissures de devoir toujours dire, de ne pas savoir à qui dire, et une forme de réparation, d'être au milieu de la nature. 

J'avais dans ce deuxième épisode besoin de raconter celles et ceux et celleux qui créent ces brèches et si engouffre et en créent d'autres pour celles et ceux qui habitent avec nous mais ne comprennent pas toujours. J'avais besoin de raconter d'une façon d'une autre l'envie de construire quelque chose, un pas de côté, loin de ce que l'on nous impose, loin de ce que l'on voudrait que l'on soit, dans des cases, malgré tout. J'avais besoin de raconter les émulsions collectives les envies de changement et la place de ces lieux où on habite ensemble. J'avais besoin de dire que ça a existé et que ça existe encore ces utopies queers et rurales. 

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L'association nationale Fransgenre dont Yann fait partie : https://fransgenre.fr/


Merci à Camille, Mars, Ju, Amé, Marine, Yann, Camille, Hugo, Jésus, Nadine et toutes les personnes croisées. 

Illustration : Sirima de Rességuier @sirimaderes 


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Ça veut dire quoi habiter quelque part ? Traverser les rues et occuper l’espace. Se sentir chez soi, se sentir soi là où on vit. Il y a plein de lieux où j'ai ressenti que j'étais chez moi. Mais je crois, personnellement, que même par choix j'ai eu du mal à dire j'habite en ruralité. Parce que j'y ai caché pendant quelque temps, et parfois encore, des parties de moi. 

En milieu rural on, nous les personnes queers, viens aussi questionner ces sujets. On vient penser et discuter bâtir et déconstruire aimer et faire pousser. On vient former des brèches même les plus petites pour s'engouffrer dans un monde plus juste, une utopie. Je voulais interroger ce que c'est d'habiter en collectif queer, lgbtqia + tpg, en ruralité. Ce que cela veut dire de reprendre la terre. Je voulais savoir si comme pour moi, habiter là, ça provoquait à d'autres un sentiment étrange, comme un paradoxe, à la fois des micros fissures de devoir toujours dire, de ne pas savoir à qui dire, et une forme de réparation, d'être au milieu de la nature. 

J'avais dans ce deuxième épisode besoin de raconter celles et ceux et celleux qui créent ces brèches et si engouffre et en créent d'autres pour celles et ceux qui habitent avec nous mais ne comprennent pas toujours. J'avais besoin de raconter d'une façon d'une autre l'envie de construire quelque chose, un pas de côté, loin de ce que l'on nous impose, loin de ce que l'on voudrait que l'on soit, dans des cases, malgré tout. J'avais besoin de raconter les émulsions collectives les envies de changement et la place de ces lieux où on habite ensemble. J'avais besoin de dire que ça a existé et que ça existe encore ces utopies queers et rurales. 

Bienvenue dans Champs queers, une série documentaire par Elodie Potente.


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Des paillettes sur le compost - Écoféminismes au quotidien, Myriam Bahaffou 

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