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Changer pour Mieux

#8 Changer sans partir : le parcours inspirant d’Hélène Boyé

#8 Changer sans partir : le parcours inspirant d’Hélène Boyé

38min |29/01/2025|

20

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Description

Elle a osé changer sans changer d’entreprise — Hélène Boyé raconte son parcours inspirant !


Dans cet épisode de Changer pour mieux, nous accueillons Hélène Boyé, ancienne chargée d’affaires internationales devenue responsable RH. Elle partage comment une période de pause forcée lors du Covid a déclenché une profonde réflexion professionnelle, l’amenant à réaligner son parcours avec ses valeurs. Formation, coaching, échecs et réussites—un témoignage inspirant pour celles et ceux qui cherchent à évoluer sans tout quitter.


✨ Épisodes recommandés :


✨ Liens cités dans l’épisode :


  • Livres recommandés : Oser l’optimisme et Oser être soi-même au travail de Catherine Testa

  • Informations sur le Conseil en évolution professionnelle (CEP) : disponibles via APEC, CIBC, Cap Emploi ou France Travail

  • La méthode STAR est une technique d'entretien structuré qui consiste à identifier une Situation précise, le Tâche qui était à réaliser, l'Action que vous avez mené et le Résultat auquel vous êtes parvenu. En savoir plus : https://skillyou.fr/podcast-changer-pour-mieux



✨ Chapitres :


01'22 - Introduction

07'28 - La prise de conscience de la nécessité du changement & la découverte du coaching

12'20 - Pause forcée et déclic pendant le Covid

21'00 - Les difficultés rencontrées

25'00 - Les apports de la formation en coaching et QVT

30'20 - Les différences entre les affaires internationales et les RH/Les compétences transférables

34'10 - Conseils pour une reconversion réussie


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Reconversion professionnelle, évolution de carrière, introspection professionnelle, alignement travail-valeurs, recherche de sens au travail, satisfaction professionnelle, formation continue, diplôme universitaire, coaching professionnel, qualité de vie au travail (QVT), conseil en évolution professionnelle (CEP), accompagnement individuel, ressources humaines, croyances limitantes, levée de freins professionnels, introspection personnelle, opportunités internes en entreprise, mobilité fonctionnelle, transitions de carrière, résilience professionnelle, impact du Covid sur les carrières, reconversion post-Covid, gestion des risques psychosociaux, bien-être au travail, relations interpersonnelles


🎙️ N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Et si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast, Spotify ou votre plateforme d'écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Changer pour mieux le podcast qui aide les femmes à aligner leurs aspirations personnelles avec leurs aspirations professionnelles. Je m'appelle Sophie et je suis consultante en accompagnement professionnel. Ici, je parle de carrière, seule ou avec des experts et des invités. Si vous souhaitez avoir des conseils, des astuces, des expériences inspirantes pour vous aider dans vos réflexions professionnelles, vous êtes au bon endroit. Bonne écoute ! Bonjour à tous, aujourd'hui nous allons recevoir Hélène Boyer, ancienne chargée d'affaires internationale qui est devenue responsable ressources humaines après un parcours de coaching. Elle va vous expliquer son parcours. Bonne écoute. Bonjour Hélène, merci d'avoir accepté de faire ce podcast, de témoigner de ton parcours. Je me permets de te tutoyer parce qu'on se connaît habituellement, donc on a l'habitude de se tutoyer. Et donc, j'espère que ce témoignage, ta vision des choses, ton parcours pourra inspirer les auditeurs et auditrices de ce podcast. Et je vais te laisser la parole, Hélène, pour te demander déjà de te présenter en quelques points. Qui es-tu, Hélène, et quel est ton parcours ?

  • Speaker #1

    Bonjour Sophie, déjà merci pour ton invitation, je suis ravie de te répondre et puis de partager ce parcours auprès des auditeurs et auditrices. Pour me présenter, moi je suis Hélène, je suis responsable ressources humaines depuis un an et demi maintenant. Je travaille dans le secteur bancaire depuis bien plus longtemps, mais officiellement depuis un an et demi sur les ressources humaines à Lyon. Après un parcours varié. mais quand même principalement dans la banque auprès d'une clientèle d'entreprise, client-entreprise. Alors, si je dois revenir à très, très loin au niveau des études, par exemple, sur le parcours, moi, j'étais d'abord orientée plutôt vers la littérature, la musique. Ce sont plutôt mes origines. Et finalement, après le bac, je me suis orientée plus vers le commerce, la finance. Donc là, j'avais déjà fait un grand écart. J'ai fait des études en école supérieure de commerce. A cette occasion, j'ai fait une année césure en contrôle de gestion, avec du tableur Excel toute la journée, à travailler, manipuler des chiffres, très éloignée des choses concrètes du terrain, que j'ai eu envie de retrouver après mon diplôme. J'ai postulé après mon diplôme en banque, en établissement bancaire, et finalement là où ça recrutait le plus, c'était sur des métiers commerciaux, terrain. J'ai été embauchée en tant que conseiller clientèle professionnel. J'ai été intégrée, formée, j'ai eu une mission de plusieurs mois avec ce métier. Et finalement, à l'issue de cette mission, on m'a proposé une autre mission très différente. On m'a proposé d'intégrer un service qui est en création, un service dédié à la clientèle grandes entreprises. Donc c'est des entreprises qui font plusieurs dizaines de millions de chiffres d'affaires. C'était... Assez éloignée de ce que j'avais fait avant parce que là, j'étais en assistance, j'étais en back-office, donc à faire une partie de mission, comment dire, pas forcément très intellectuelle, valider des virements, commander des moyens de paiement. C'était, on va dire, la base des opérations. Mais j'avais aussi une casquette beaucoup plus intéressante où je pouvais aller rencontrer les clients avec les charges d'affaires grandes entreprises. Je pouvais commencer à... gardé des dossiers de crédit et ça, ça m'intéressait beaucoup plus et puis ça me rapprochait de l'aspect commercial que j'avais quand même envie de retrouver. Donc j'ai fait ça quelques temps, mais avec en tête l'idée de repartir chargée d'affaires et donc affaire entreprise, ce qui n'a pas été possible dans un premier temps. J'ai eu un bébé, j'ai fait d'autres missions, mais ça c'était toujours fermé, donc j'ai dû changer d'entreprise pour avoir ce poste de chargée d'affaires. entreprise. Là, je retrouvais le côté commercial qui était vraiment stimulant et qui pour moi était aussi un challenge parce que là encore, ce n'était pas du tout mon univers de base. Ça m'a beaucoup plu. J'ai évolué. Je pense que ça m'a permis d'être beaucoup plus à l'aise petit à petit avec les années, avec tous ces contacts, d'être à l'aise avec les clients, avec le fait de conseiller mais aussi de vendre très clairement des produits, des services bancaires. Et puis, au bout d'un moment, l'envie de changer est à nouveau arrivée. J'ai eu envie de me spécialiser. On a plusieurs en banque, c'est vrai qu'on a des possibilités d'évolution qui sont assez importantes. J'ai pu me spécialiser sur les opérations internationales avec beaucoup de technicité. Mais c'est vrai que pour cette évolution, j'avais travaillé pas loin de deux ans avec... ma chargée d'affaires internationales de l'époque, celle qui m'accompagnait en entretien, en rendez-vous quand il y avait ces opérations-là. C'est elle qui m'a formée pendant deux ans avant que je puisse postuler et être prise sur un poste de ce type. J'ai tenu ce poste de chargée d'affaires internationales à peu près cinq ans avec beaucoup de plaisir. Et puis est arrivé le Covid, le Covid qui a chamboulé les choses parce que je me suis retrouvée du jour au lendemain. à devoir stopper mon activité par rapport à des organisations vraiment spécifiques, le besoin de mettre les salariés en télétravail, un manque de matériel informatique, de manière très concrète, on n'avait pas assez d'ordinateurs pour que tout le monde puisse télétravailler. Donc moi, sur mon activité internationale qui était franchement à l'arrêt, j'ai dû redonner mon ordinateur et passer quelques mois à la maison. Avec mes enfants, c'était un vrai changement qui m'a fait me recentrer sur mes aspirations, sur comment je voyais les choses aussi, parce que j'avais à l'international des opérations à accompagner qui étaient assez éloignées de ce vers quoi moi je m'orientais au quotidien. J'achète de plus en plus local, je fais attention à mes déplacements. Je limite la consommation et donc j'étais un peu aux antipodes avec un métier où je pouvais accompagner des opérations d'import-export. Donc j'avais besoin de retrouver du sens dans mon quotidien. Et le fait par contre d'accompagner les autres, d'aider les autres, ça c'est quelque chose qui ne m'a jamais quitté, que j'ai toujours eu depuis mes débuts d'assistante jusqu'à aujourd'hui. Mon travail ça a toujours été d'aider et d'accompagner. Donc finalement j'ai... Je me suis pas mal posé des questions, je me suis formée pour basculer sur, ou plutôt vers, les ressources humaines. Et j'ai eu une formidable opportunité à la banque pour intégrer le service des ressources humaines.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis sur l'alignement des valeurs entre ce sur quoi te portait ton métier, l'import-export, l'international, et finalement cette contradiction avec ce que tu essayes de mettre en place au quotidien. avec des transports doux, de la consommation locale. Et donc, en effet, c'est important d'arriver à être aligné avec ces valeurs. Et on voit finalement l'émission que tu faisais te plaisait, le cadre de travail te plaisait, mais ce moment de stop dans le Covid, t'as fait prendre conscience finalement de ce désalignement que tu pouvais avoir et que tu n'avais peut-être pas pris le temps de percevoir avant finalement cette pause.

  • Speaker #1

    Absolument, ça a été vraiment une prise de recul qui était nécessaire, qui est arrivée sans doute au bon moment aussi. Parce que c'est vrai que dans mon parcours, les changements étaient assez réguliers et au bout de, pour moi, c'est 5 à 7 ans, un changement de poste. Là, c'était le moment. J'avais besoin aussi d'un nouvel élan. Après, je ne l'ai pas fait non plus du jour au lendemain. Ça s'est fait là aussi sur deux ans, je ne sais pas si c'est le hasard qui fait ça ou s'il y a quelque chose dans mon fonctionnement qui prête à ça aussi. Mais j'ai mis deux ans à me former. J'ai suivi d'abord une formation de coach professionnel et puis ensuite une formation qui s'est orientée sur la qualité de vie au travail avant d'évoluer en interne au sein de mon entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, pour nos auditeurs et auditrices, c'est ça qui est intéressant aussi dans ton parcours. C'est finalement, tu as eu tout un cheminement de carrière, donc plutôt vers des métiers liés à la banque, à l'accompagnement d'entreprises dans la partie bancaire. Et puis, il y a eu ce déclic, mais il a fallu quand même un cheminement parce que tu dis, tu t'es formé pendant deux ans, tu as investi du temps, de l'argent sur cette formation. Et si... Et ça n'a pas été une ligne droite non plus, finalement. Qu'est-ce qui t'a amenée déjà à faire ces choix de formation ? Tu as fait un diplôme de coach professionnel, un DU de QVT, tu as été déviée au travail. C'est quoi qui t'a poussée à choisir ces formations-là ?

  • Speaker #1

    Le choix, il vient de l'accompagnement que j'ai eu. Quand il y a eu cette période de Covid, le stop professionnel, je me suis dirigée vers un conseiller en évolution professionnelle via les services de l'APEC. J'ai eu quelques entretiens. On ne s'est pas vu très souvent avec David Rodrigue, que j'ai eu le plaisir de rencontrer à cette occasion-là. Je ne l'ai pas vu très souvent, mais il avait lui sa trame, ses outils. Et assez vite, la réflexion s'est portée sur, finalement, j'avais quelques pistes qu'il fallait que j'explore. Donc, je suis allée à la pêche aux informations en m'interviewant, moi aussi, des personnes qui avaient fait plusieurs types de jobs. Il y avait le coaching qui m'intéressait parce que je l'avais découvert via une amie. Il y avait la formation, il y avait la psychologie. Voilà, j'avais plusieurs pistes. Et la première, celle qui finalement était celle qui m'a le plus parlé, celle qui a résonné le plus en moi, ça a été le coaching. Avec aussi ce double intérêt de à la fois se former, mais aussi être coaché. Puisque dans les formations de coaching, on met en pratique et puis nous aussi on teste. Donc on est le cobaye pour un autre étudiant et on se fait coacher. Et c'est vraiment une approche qui a été très bénéfique. qui m'a aussi fait grandir et qui m'a permis d'affiner le projet. Donc, c'est vrai que cette formation, même si après je n'avais pas évolué déjà, elle m'aurait apporté énormément à titre personnel. Mais en plus, là, elle m'a permis de comprendre certaines choses, de préciser en fait de quelle manière je voulais accompagner les autres. Et cette manière, ce n'était pas d'être seulement sur un accompagnement. individuels, personnels, mais aussi de travailler sur tout ce qu'il peut y avoir d'organisationnel. Et donc, les ressources humaines, après, ça a été aussi une évidence quand il y a eu une annonce en interne. Quand j'ai fait ce parcours, au tout début, je n'avais pas du tout en tête le fait de postuler sur un poste RH. Et finalement, c'est ce qui a été évident deux ans après.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'était ça aussi ma réflexion suivante, c'était de se dire, tu as fait ce choix de te former au coaching et puis ensuite à la QVT, mais finalement, ce n'était pas avec un objectif hyper précis d'évoluer vers un poste RH. C'est venu après, finalement, au fil des opportunités, au fil de ta réflexion aussi, de ta maturité dans le projet. Je rajoute juste une chose pour mes auditeurs, comme tu parles du conseil en évolution professionnelle, je reprends ma petite casquette RH. Et du coup, ex-RH, ou consultant RH en tout cas, le Conseil en évolution professionnelle, c'est un dispositif qui est ouvert gratuitement à toutes les personnes actives du secteur privé, du droit privé. Ce n'est pas ouvert malheureusement aux fonctionnaires, mais toutes les personnes de droit privé, en fait, leur entreprise cotise à la formation professionnelle et ces cotisations servent, ces contributions plutôt d'ailleurs, servent à financer notamment... Le conseil en évolution professionnelle, c'est ouvert et gratuit pour toutes les personnes actives. C'est confidentiel, donc l'employeur ne sera jamais mis au courant que le salarié a fait la démarche d'aller voir un conseiller en évolution professionnelle. C'est en dehors de l'entreprise. Il y a un organisme par région qui a en charge le conseil en évolution professionnelle. Ici, en Auvergne-Rhône-Alpes, on est en Auvergne-Rhône-Alpes, c'est le CIBC. pour le moment, à l'heure où on enregistre ce podcast. Et pour les cadres dans toute la France, on peut aussi avoir recours à l'APEC. Pour les personnes en situation de handicap, il y a aussi Cap Emploi qui le propose. Et pour les demandeurs d'emploi, je crois que France Travail aussi propose du conseil en évolution professionnelle. Donc voilà, si vous êtes intéressé, renseignez-vous. C'est un dispositif qui est financé par les contributions des entreprises et qui ne vous coûtera rien, qui permet du coup de mener une première réflexion professionnelle comme nous le... l'illustre du coup le parcours d'hélène donc merci excuse moi je je ferme la parenthèse et du coup on va continuer sur ton parcours donc en effet finalement tu as eu ce cheminement où tu t'es formé puis finalement tu as eu cette opportunité comment comment tu as choisi d'évoluer finalement dans les rh du coup finalement tu Est-ce qu'à un moment donné de ce cheminement, tu as envisagé de quitter ton entreprise ou pas ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Oui, comment ça s'est passé ? Comme je te le disais Sophie, le cheminement a été progressif. Ce qui a été très bénéfique pour moi, c'est pendant la période de formation lors du diplôme universitaire, j'ai été transparente au sein de mon entreprise. J'avais prévenu mon manager que je souhaitais faire ça et que ça allait me demander du temps personnel. Il y avait aussi un côté… travail personnel et professionnel puisqu'il y avait un mémoire à faire pour valider ce diplôme universitaire. Et le mémoire, j'ai tout simplement proposé en interne de travailler sur un sujet qui intéresserait, qui pourrait apporter quelque chose. Et j'ai eu l'opportunité d'effectivement travailler sur la thématique de la fidélisation des jeunes entrants. à la Banque Populaire, des nouveaux entrants. C'est quelque chose qui m'a permis de rentrer en contact avec beaucoup d'interlocuteurs aux ressources humaines. C'est également un travail qui m'a permis de me rendre compte de tout ce qui existait en interne, de tous les dispositifs. Et c'est là que j'ai réalisé qu'en fait, on avait beaucoup de choses qui étaient vraiment favorables aux salariés. Et j'ai aussi découvert le fonctionnement RH qui, pour la majorité des salariés, reste quand même assez obscur, je pense qu'on peut le dire. On ne se rend pas compte du travail qui est fait par les RH. On ne les rencontre pas forcément très souvent. Si on n'a pas d'occasion de mobilité, on a un entretien RH tous les six ans, c'est quand même très très distendu. Donc on ne se rend pas compte de ça. Et lors du DU, voilà, j'ai... J'ai ouvert plein de portes différentes. J'ai découvert, exploré. Et au final, c'est ça qui a fait que quand une annonce est parue en interne, c'était une annonce responsable RH avec la description des missions, avec le fait qu'on accompagne les collaborateurs dans leur parcours professionnel. Là, ça a tout de suite sonné juste. Même s'il y a eu une première annonce sur laquelle moi, je n'ai pas été retenue parce que le profil recherché était un profil RH pour essayer d'équilibrer au niveau de l'équipe. Par contre, il y a eu une autre opportunité quelques mois plus tard qui, par un heureux concours de circonstances, m'a permis d'obtenir ce poste.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça qui est intéressant, je trouve, dans ton parcours et c'est pour ça que je trouve intéressant de... d'apporter ton témoignage au podcast, c'est que parfois, on se dit, mon podcast s'appelle Changer pour mieux donc on a l'impression qu'il faut envoyer tout valdinguer pour pouvoir évoluer et être aligné avec ses valeurs. Mais finalement, au sein de son entreprise, parfois, on peut aussi changer pour mieux. Donc, on n'est pas obligé de claquer la porte, on n'est pas obligé de partir. Il peut y avoir aussi des opportunités d'évolution, de changement. que ce soit hiérarchique, mais aussi juste fonctionnel, changer de fonction, changer d'environnement finalement, qui permet de se réaligner avec ces valeurs, de trouver les éléments qui nous épanouissent au moment où on en a besoin. C'est ça que je trouvais intéressant dans ton parcours, c'est de se dire qu'on n'est pas obligé de faire le grand écart et de partir, on peut aussi trouver des solutions à l'intérieur de son organisation. Mais encore faut-il s'en donner les moyens, parce qu'en effet, si tu n'avais pas fait tous ces efforts de formation, et notamment l'EDU dont tu parles, l'EDU ça veut dire diplôme universitaire, c'était sur la QVT, qualité de vie au travail, ou QVCT d'ailleurs, je ne sais pas comment il s'appelait exactement à l'époque.

  • Speaker #1

    C'était QVT et santé à l'époque, à l'IAE de Lyon. Oui, QVT et santé.

  • Speaker #0

    Et du coup, il y avait déjà eu cet effort de fait sur ton diplôme de coaching. tu fais un effort supplémentaire sur ce DU et c'est ça finalement qui, ces deux éléments-là qui ont permis de construire ton projet professionnel, t'ouvrir les portes et en plus, une première opportunité à laquelle tu as répondu où malheureusement, ça n'a pas abouti, mais pour autant, ça t'a permis aussi de, encore une fois, trouver la maturité, les éléments supplémentaires qui manquaient, etc. Et du coup, la deuxième opportunité a été la bonne. Tout ça pour dire que finalement, le chemin n'est pas forcément si rectiligne, droit, et qu'il peut être un peu sinueux. Il peut être parfois avec des petits moments de découragement, mais finalement, c'est parfois pour mieux apprendre et pour mieux rebondir.

  • Speaker #1

    Pour compléter, pour répondre aussi à ta question, Sophie, c'est vrai que le coaching m'avait permis aussi d'explorer plusieurs pistes. Donc oui, il y avait très clairement une possibilité de mon côté de créer mon activité, de créer vraiment une entreprise pour faire ce que j'avais envie de faire. Et ça, ça m'aurait fait quitter mon employeur actuel. C'était une solution envisageable. Je pense que si je n'avais pas pu évoluer en interne, c'est effectivement ce que j'aurais mis en œuvre, je pense, quelques mois après, finalement. Parce que ce parcours, c'est aussi, comme moi, je l'ai construit sur la durée, il fallait quand même qu'au bout, il y ait quelque chose, qu'il y ait un changement. Donc, je suis vraiment... Très très reconnaissante et heureuse aujourd'hui d'être à mon poste. Mais si ça n'avait pas été le cas, et j'aurais tout à fait pu le comprendre, parce qu'un profil comme le mien, ça reste quand même un profil assez atypique, j'aurais pris l'autre option.

  • Speaker #0

    Et du coup, quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer dans tout ce parcours lié à la reprise d'études et puis ensuite au changement de... de postes, d'environnement professionnel. Quelles ont été ces difficultés et comment tu les as surmontées ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, pendant le parcours de formation, c'est vrai que moi, j'ai fait le choix aussi d'être complètement autonome, c'est-à-dire que j'ai pris en charge financièrement et sur mon temps personnel ces formations. Donc, je les ai faites sur mon temps, sur mes congés, sur mes RTT. Donc en termes d'investissement, c'était assez important et j'ai pu compter tout simplement sur mon mari qui a été un vrai soutien pendant ces périodes. Après, sur la prise de poste, c'est vrai que ça a été un chamboulement parce que déjà j'ai eu très peu de temps, j'ai eu un mois pour terminer entre guillemets tout ce que j'avais en cours au niveau international. et démarrer le nouveau travail aux ressources humaines. La prise de poste a été vraiment très, très engageante. Alors pour moi déjà, parce que c'est un travail qui maintenant est à Lyon, donc ça me fait effectivement des trajets quotidiens qui sont plus importants. Maintenant, au niveau du travail, il y a eu vraiment un grand changement sur la... quantité d'informations et le volume de tâches à traiter. J'étais sur l'international sur un poste d'expertise avec peu de dossiers, mais à traiter en profondeur. Là, sur les ressources humaines, avec un périmètre de à peu près 350 collaborateurs, on est sur énormément de tâches en même temps, ou en tout cas dans la même journée. et avec des informations qui fusent de toutes parts. Il y a les managers, les collaborateurs, il y a la direction, il y a les collègues. Il y a beaucoup, beaucoup d'informations à traiter. Je pense que ça, ça a été pour moi le plus challengeant au début. Surtout, je n'avais pas encore tout à fait terminé mon diplôme universitaire, donc je travaille encore sur mon mémoire. Ça a été un petit peu compliqué. Je pense que les six premiers mois, j'ai accumulé pas mal de fatigue aussi. Donc, ça a été... Ça a été une période très, très intense. Bon, maintenant, avec le recul, ça va.

  • Speaker #0

    Ça fait combien de temps, du coup, que tu as pris ton poste ?

  • Speaker #1

    Ça fait un an et demi. Donc, bien sûr que là, il y a des automatismes qui sont venus. Pour autant, j'apprends toujours des choses. Et d'ailleurs, heureusement, parce que ça fait partie aussi de mon envie. J'ai toujours besoin d'être alimentée et d'avoir des nouvelles choses à apprendre. Ce qui a été un peu perturbant. quand même aussi, et ça je ne pensais pas que ça serait autant, c'est finalement la perte d'autonomie. Quand on prend un poste sur lequel on n'a jamais travaillé, même si, heureusement, les formations m'ont apporté des choses, m'ont apporté des bases qui sont très intéressantes et que j'exploite au quotidien, il n'empêche qu'au début, je posais des questions pour un peu tout, parce que je ne savais pas. Et en plus, sur les ressources humaines, tout est très individuel. Chaque question peut se poser pour chaque situation parce que même si on a des process et des cadres normés, il n'empêche qu'on va à chaque fois regarder la situation du collaborateur. Il n'y a rien de figé, donc il faut toujours se questionner.

  • Speaker #0

    Oui, en effet, tu dis que tu as pu rentrer un petit peu plus dans ta zone de confort, même si en RH, en plus, ils aiment bien tout nous changer tout le temps, le législateur. Donc, on n'a jamais vraiment de zone de confort très longue. mais les diplômes que tu as passés, coaching et QVT, t'ont permis d'avoir des bases. Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ces apprentissages, que ce soit ton diplôme de coaching ou le DU de QVT ? Quelles ont été les bases que tu as pu avoir grâce à ça et qui t'ont aidé lors de ta prise de fonction ?

  • Speaker #1

    Le coaching m'aide sur tout ce qui est accompagnement du projet professionnel. C'est vrai que c'est une partie... Très intéressante dans mon poste actuellement, je pense que c'est même celle que je préfère, c'est quand on a des salariés qui s'interrogent, qui se posent des questions sur leur avenir professionnel et parfois aussi beaucoup se mettent des freins. Donc, ça va être de les accompagner pour prendre du recul par rapport à ça, lever les croyances limitantes dont tu as parlé Sophie il y a quelques temps. Et puis sur tout ce qui va être questionné. de manière générale même si c'est pas sur la thématique du projet professionnel mais on va dire le questionnement auprès des personnes et du côté du diplôme universitaire sur la qualité de vie au travail et la santé ça m'a donné une bonne approche je pense des risques psychosociaux alors j'avais j'avais eu et c'est aussi un élément de motivation pour moi dans ce poste j'ai été confronté par le passé à des situations vraiment vraiment compliqué j'ai vu pas mal d'anciens collègues souffrir au travail. Et aujourd'hui, le moteur pour moi, c'est de pouvoir contribuer dans ces situations, d'être maintenant actrice et pas seulement spectatrice. Et ça, c'est vrai que j'ai eu pas mal d'éléments dans le diplôme universitaire sur la QVT là-dessus.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui te manquerait aujourd'hui par rapport à ce que tu as pu apprendre dans tes diplômes ? Ça fait un an et demi que tu es en poste. Quels sont les éléments où tu te dis tiens, j'aimerais bien approfondir tel élément ou tel autre élément ?

  • Speaker #1

    Ce qui reste pour moi encore à améliorer, c'est concernant les recrutements. Tout ce qui va être finalement de l'ordre de la détection. Parce qu'un entretien de recrutement… Pour moi, ça doit être un moment où le salarié est à l'aise. J'ai envie que le salarié soit à l'aise pour qu'il me donne la vraie version de lui-même. C'est-à-dire que je n'ai pas envie d'avoir un rapport qui soit travesti, je n'ai pas envie de quelqu'un qui utilise un masque. J'ai des relations toujours très cordiales avec tous les candidats. Pour autant... Il faut que moi, je prenne le recul par rapport à ça et il faut malgré tout faire une sélection. Et ça, c'est difficile. Donc, il faut vraiment s'appuyer sur des éléments factuels. Et c'est quelque chose qui n'est vraiment pas simple quand on est confronté à ça. Donc, j'apprends à chaque entretien. Je fais ma grille. J'essaie d'être le plus objectif possible. C'est vraiment un objectif et je pense que ça nécessite quand même de la pratique. Ça ne vient pas tout seul tout de suite. Il faut pratiquer et ça fait un an et demi, donc je suis plus à l'aise, mais je pense que c'est là-dessus que je peux progresser.

  • Speaker #0

    D'accord. Oui, d'autant que c'est vrai que… scientifiquement parlant, un entretien de recrutement d'une heure, ce n'est pas forcément ce qui a le plus d'objectifs parce que du coup, ça reste très court, une heure. Une des façons pour rendre justement l'entretien plus factuel et plus objectif, c'est de l'utiliser de façon structurée. Donc, il y a notamment une méthode STAR pour toi, Hélène, et puis pour nos éditeurs qui nous écoutent. Si vous voulez préparer de façon structurée un entretien, utilisez la méthode STAR. C'est... pour situation, T pour tâche, A pour action et R pour réalisation. Très en ressource du podcast plutôt d'ailleurs. Deux éléments sur la méthode STAR si vous voulez creuser le sujet. Mais ça permet en effet de structurer l'entretien et d'être un peu plus factuel même si un entretien reste un entretien et qu'il y a après le meilleur moyen pour être à peu près sûr que la personne ait les compétences c'est de la tester techniquement avec un assessment center, des mises en situation professionnelle, ce qu'on ne peut pas forcément faire systématiquement. Ça c'est sûr. et du coup j'ai perdu le fil avec mon histoire d'entretien quelles sont les grandes différences entre ton rôle d'avant de chargé d'affaires internationales et aujourd'hui ton rôle de responsable RH c'est quoi les grosses différences tu nous en as un petit peu parlé j'entends que notamment ton rôle d'avant déjà bon tu étais dans ta zone de confort donc en totale autonomie tu étais dans ta zone de confort Tu traitais des dossiers en profondeur, donc tu avais besoin certainement de beaucoup de temps de concentration, de rigueur et d'aller au fond des dossiers, qui étaient très techniques. Là, tu as des sollicitations multiples et diverses. Il faut quand même que les informations que tu donnes soient fiables. Mais par contre, tu as moins de temps pour t'y pencher. Hormis cette différence-là, quelle autre différence tu as pu détecter ? Et puis aussi, quelle similitude ? Est-ce qu'il y a des choses de ton ancien poste ? que tu as appris, des compétences que tu peux utiliser quand même aujourd'hui sur ton nouveau poste ? Je pose deux questions en une, il ne faut pas le faire.

  • Speaker #1

    Oui, alors je vais commencer par les similitudes, ou en tout cas par ce que m'a apporté mon parcours, mes postes précédents, dans celui que je tiens actuellement. Très clairement, c'est quand même la connaissance du secteur bancaire, la connaissance du terrain. Et puis finalement... en ayant été de l'autre côté des RH, du côté des salariés, je sais aussi quelles peuvent être les craintes infondées, mais néanmoins existantes, qu'ils peuvent avoir avant un entretien RH. Je pense que je sais ouvrir le dialogue par rapport à ça. Et puis, quand je me présente, je présente mon parcours. je n'ai pas tout à fait la même casquette que quelqu'un qui n'aurait fait que des ressources humaines. Et quand des salariés me parlent de leurs conditions de travail dans les agences, je sais vraiment parce que j'y étais aussi, je sais ce que c'est. Très clairement, je viens du terrain et c'est un vrai plaisir d'ailleurs d'aller en agence pour les rencontrer. Je sais ce qu'ils vivent au quotidien et je pense que c'est important pour eux d'avoir une interlocutrice qui comprend ça. Après, en termes de différences, j'avais vraiment noté les différences importantes. Je dirais aussi que là, et ça en vient avec l'autonomie, je dépends très souvent soit des informations, soit des avis d'autres personnes, ce qui n'était pas du tout le cas avant sur l'expertise internationale. J'avais plus un rapport de, on va dire parfois d'interrogation auprès de personnes qui étaient... encore plus experte que moi, mais je n'étais pas forcément dans cette interdépendance vraiment qu'on a sur le métier RH où on est en transverse tout le temps.

  • Speaker #0

    Oui, d'autant que, vu le périmètre que tu as et la taille de la banque pour laquelle tu travailles, vous êtes plusieurs RH et j'imagine qu'il faut aussi du coup se coordonner parfois sur certains éléments, certaines décisions. On ne peut pas faire les choses dans notre coin.

  • Speaker #1

    Absolument. Donc, ça demande beaucoup de contacts, de dialogues et de temps aussi. C'est vrai que la minute est précieuse côté RH.

  • Speaker #0

    C'est vrai. C'est vrai. Donc, pour tous nos amis auditeurs, auditrices qui ont une mauvaise opinion des RH. Donc, voilà, on a au moins un entretien témoignage. J'apprécie moi en tant que… que RH, d'être un peu soutenue aussi, d'entendre que je suis comprise. Et donc, si on devait conclure avec un conseil que tu pourrais donner aux auditeurs, auditrices qui nous écoutent et qui envisagent soit une évolution professionnelle, soit une reconversion, qui se posent des questions, quels conseils tu leur donnerais ?

  • Speaker #1

    C'est de se faire accompagner. C'est, je pense, indispensable pour avoir suffisamment de recul, pour ne pas décider sur des coups de tête, mais aussi pour lever les croyances limitantes. Ces fameuses croyances qui font que peut-être qu'on ne fera pas les bons choix ou qu'on ne se sentira pas capable d'aller vers une direction qui pourtant, au fond de nous, a l'air de résonner. Donc, il faut se faire accompagner. Et ça veut dire aussi, quand je dis se faire accompagner, c'est aussi, je pense, la situation de pas mal de personnes en couple, tout simplement de aussi partager vraiment cette décision. C'est un choix qui ne peut pas être fait tout seul quand on est dans une vie de famille ou une vie de couple. Et il faut que tout le monde soit OK pour être soutenant, parce que sinon, ça aura du mal à fonctionner.

  • Speaker #0

    Oui, le soutien d'ailleurs. Dans l'accompagnement, ça en fait partie. On regarde les freins et les moteurs des projets professionnels des bénéficiaires. Et dans les freins, on regarde les freins financiers, par exemple, mais aussi les freins familiaux. Le fait d'avoir des jeunes enfants, d'avoir un époux ou une épouse qui est contre le projet. En effet, ce sont des choses importantes à avoir en tête, les freins. Et il ne faut pas les négliger. Parce que ça peut... On dit, ma mère dit tout le temps, il ne faut jamais dire à tout prix. Je veux réussir à tout prix, je veux atteindre mon objectif à tout prix. Parce qu'en effet, parfois le prix est cher à payer. Donc, est-ce qu'on est prêt à risquer son couple, sa vie de famille pour atteindre son objectif ? Donc, bien avoir en tête ces freins. Et en effet, on les identifie plus, on les a plus en tête quand on se fait accompagner avec un regard extérieur, en effet. Après, on peut aussi les identifier en... en travaillant avec des ouvrages ou des guides, mais c'est sûr que c'est moins facile. Et d'ailleurs, en parlant d'ouvrages, moi j'aime bien, j'aime beaucoup lire. Est-ce que tu as un ou des livres à conseiller à nos auditeurs et auditrices ?

  • Speaker #1

    Absolument ! Alors, je conseille moi les livres de Catherine Testa. Je ne sais pas si tu connais Sophie. Non. Catherine Testa, qui a publié Oser l'optimisme et oser être soi-même au travail. Ce sont des livres qui sont vraiment faciles à lire, qui sont plein de phrases positives, qui font du bien quand on est un peu en période de doute. Et puis, c'est une sorte d'auto-coaching assez ludique. Et je pense que c'est accessible à tous pour se donner ou se redonner l'énergie nécessaire pour avancer et se dire que c'est possible.

  • Speaker #0

    Voilà. Super. Une future lecture. Moi, je suis toujours preneuse et je mettrai évidemment en lien du podcast le titre complet de l'ouvrage. Tu m'en as cité deux, non ? Tu as cité deux ouvrages, c'est ça ? De la même crise. Donc, je mettrai en lien du podcast, en ressource du podcast, les deux ouvrages qui peuvent vous permettre, en effet, si vous avez encore un petit peu peur de vous faire accompagner, de vous lancer, ça peut être... un commencement, ces deux ouvrages. Après, ça peut être aussi le conseil en évolution professionnelle, qui est du coup gratuit, sans engagement. Donc, au moins, ça fait aussi une première étape d'accompagnement qui peut permettre de construire votre projet professionnel de façon plus éclairée. Faire des choix éclairés, c'est important. Donc, merci beaucoup, Hélène, pour ce partage d'expérience, de nous avoir montré un peu. un petit peu comment toi, tu avais évolué au sein de ton entreprise à travers des formations, des opportunités, du travail sur toi. J'espère que ça inspirera du coup les auditeurs. Et puis, si tu as envie, tu pourras revenir dans le podcast avec un autre angle de vue pour nous parler coaching, croyances limitantes et autres éléments que tu as pu apprendre à travers tes formations. On est preneurs, évidemment. Merci beaucoup Hélène.

  • Speaker #1

    Merci à toi Sophie. Merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode de podcast et merci à Hélène pour son témoignage. J'espère qu'il vous aura inspiré, guidé. L'idée derrière ce podcast, c'était aussi de vous faire comprendre qu'on peut changer pour mieux sans forcément changer d'entreprise et qu'il faut parfois être patient pour voir se dessiner notre chemin. J'espère que cet épisode vous aura aidé. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, vos avis sur... votre plateforme de podcast préférée et à bientôt pour un prochain épisode.

Chapters

  • Le parcours d'Hélène

    01:22

  • La prise de conscience de la nécessité du changement & découverte du coaching

    07:28

  • Le cheminement vers une nouvelle vie professionnelle

    12:20

  • Les difficultés rencontrées

    21:00

  • Les apports de la formation en coaching & QVT

    25:00

  • Les différences entre chargé d'affaires internationales et RH

    30:20

  • Les conseils d'Hélène

    34:10

Description

Elle a osé changer sans changer d’entreprise — Hélène Boyé raconte son parcours inspirant !


Dans cet épisode de Changer pour mieux, nous accueillons Hélène Boyé, ancienne chargée d’affaires internationales devenue responsable RH. Elle partage comment une période de pause forcée lors du Covid a déclenché une profonde réflexion professionnelle, l’amenant à réaligner son parcours avec ses valeurs. Formation, coaching, échecs et réussites—un témoignage inspirant pour celles et ceux qui cherchent à évoluer sans tout quitter.


✨ Épisodes recommandés :


✨ Liens cités dans l’épisode :


  • Livres recommandés : Oser l’optimisme et Oser être soi-même au travail de Catherine Testa

  • Informations sur le Conseil en évolution professionnelle (CEP) : disponibles via APEC, CIBC, Cap Emploi ou France Travail

  • La méthode STAR est une technique d'entretien structuré qui consiste à identifier une Situation précise, le Tâche qui était à réaliser, l'Action que vous avez mené et le Résultat auquel vous êtes parvenu. En savoir plus : https://skillyou.fr/podcast-changer-pour-mieux



✨ Chapitres :


01'22 - Introduction

07'28 - La prise de conscience de la nécessité du changement & la découverte du coaching

12'20 - Pause forcée et déclic pendant le Covid

21'00 - Les difficultés rencontrées

25'00 - Les apports de la formation en coaching et QVT

30'20 - Les différences entre les affaires internationales et les RH/Les compétences transférables

34'10 - Conseils pour une reconversion réussie


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Reconversion professionnelle, évolution de carrière, introspection professionnelle, alignement travail-valeurs, recherche de sens au travail, satisfaction professionnelle, formation continue, diplôme universitaire, coaching professionnel, qualité de vie au travail (QVT), conseil en évolution professionnelle (CEP), accompagnement individuel, ressources humaines, croyances limitantes, levée de freins professionnels, introspection personnelle, opportunités internes en entreprise, mobilité fonctionnelle, transitions de carrière, résilience professionnelle, impact du Covid sur les carrières, reconversion post-Covid, gestion des risques psychosociaux, bien-être au travail, relations interpersonnelles


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Changer pour mieux le podcast qui aide les femmes à aligner leurs aspirations personnelles avec leurs aspirations professionnelles. Je m'appelle Sophie et je suis consultante en accompagnement professionnel. Ici, je parle de carrière, seule ou avec des experts et des invités. Si vous souhaitez avoir des conseils, des astuces, des expériences inspirantes pour vous aider dans vos réflexions professionnelles, vous êtes au bon endroit. Bonne écoute ! Bonjour à tous, aujourd'hui nous allons recevoir Hélène Boyer, ancienne chargée d'affaires internationale qui est devenue responsable ressources humaines après un parcours de coaching. Elle va vous expliquer son parcours. Bonne écoute. Bonjour Hélène, merci d'avoir accepté de faire ce podcast, de témoigner de ton parcours. Je me permets de te tutoyer parce qu'on se connaît habituellement, donc on a l'habitude de se tutoyer. Et donc, j'espère que ce témoignage, ta vision des choses, ton parcours pourra inspirer les auditeurs et auditrices de ce podcast. Et je vais te laisser la parole, Hélène, pour te demander déjà de te présenter en quelques points. Qui es-tu, Hélène, et quel est ton parcours ?

  • Speaker #1

    Bonjour Sophie, déjà merci pour ton invitation, je suis ravie de te répondre et puis de partager ce parcours auprès des auditeurs et auditrices. Pour me présenter, moi je suis Hélène, je suis responsable ressources humaines depuis un an et demi maintenant. Je travaille dans le secteur bancaire depuis bien plus longtemps, mais officiellement depuis un an et demi sur les ressources humaines à Lyon. Après un parcours varié. mais quand même principalement dans la banque auprès d'une clientèle d'entreprise, client-entreprise. Alors, si je dois revenir à très, très loin au niveau des études, par exemple, sur le parcours, moi, j'étais d'abord orientée plutôt vers la littérature, la musique. Ce sont plutôt mes origines. Et finalement, après le bac, je me suis orientée plus vers le commerce, la finance. Donc là, j'avais déjà fait un grand écart. J'ai fait des études en école supérieure de commerce. A cette occasion, j'ai fait une année césure en contrôle de gestion, avec du tableur Excel toute la journée, à travailler, manipuler des chiffres, très éloignée des choses concrètes du terrain, que j'ai eu envie de retrouver après mon diplôme. J'ai postulé après mon diplôme en banque, en établissement bancaire, et finalement là où ça recrutait le plus, c'était sur des métiers commerciaux, terrain. J'ai été embauchée en tant que conseiller clientèle professionnel. J'ai été intégrée, formée, j'ai eu une mission de plusieurs mois avec ce métier. Et finalement, à l'issue de cette mission, on m'a proposé une autre mission très différente. On m'a proposé d'intégrer un service qui est en création, un service dédié à la clientèle grandes entreprises. Donc c'est des entreprises qui font plusieurs dizaines de millions de chiffres d'affaires. C'était... Assez éloignée de ce que j'avais fait avant parce que là, j'étais en assistance, j'étais en back-office, donc à faire une partie de mission, comment dire, pas forcément très intellectuelle, valider des virements, commander des moyens de paiement. C'était, on va dire, la base des opérations. Mais j'avais aussi une casquette beaucoup plus intéressante où je pouvais aller rencontrer les clients avec les charges d'affaires grandes entreprises. Je pouvais commencer à... gardé des dossiers de crédit et ça, ça m'intéressait beaucoup plus et puis ça me rapprochait de l'aspect commercial que j'avais quand même envie de retrouver. Donc j'ai fait ça quelques temps, mais avec en tête l'idée de repartir chargée d'affaires et donc affaire entreprise, ce qui n'a pas été possible dans un premier temps. J'ai eu un bébé, j'ai fait d'autres missions, mais ça c'était toujours fermé, donc j'ai dû changer d'entreprise pour avoir ce poste de chargée d'affaires. entreprise. Là, je retrouvais le côté commercial qui était vraiment stimulant et qui pour moi était aussi un challenge parce que là encore, ce n'était pas du tout mon univers de base. Ça m'a beaucoup plu. J'ai évolué. Je pense que ça m'a permis d'être beaucoup plus à l'aise petit à petit avec les années, avec tous ces contacts, d'être à l'aise avec les clients, avec le fait de conseiller mais aussi de vendre très clairement des produits, des services bancaires. Et puis, au bout d'un moment, l'envie de changer est à nouveau arrivée. J'ai eu envie de me spécialiser. On a plusieurs en banque, c'est vrai qu'on a des possibilités d'évolution qui sont assez importantes. J'ai pu me spécialiser sur les opérations internationales avec beaucoup de technicité. Mais c'est vrai que pour cette évolution, j'avais travaillé pas loin de deux ans avec... ma chargée d'affaires internationales de l'époque, celle qui m'accompagnait en entretien, en rendez-vous quand il y avait ces opérations-là. C'est elle qui m'a formée pendant deux ans avant que je puisse postuler et être prise sur un poste de ce type. J'ai tenu ce poste de chargée d'affaires internationales à peu près cinq ans avec beaucoup de plaisir. Et puis est arrivé le Covid, le Covid qui a chamboulé les choses parce que je me suis retrouvée du jour au lendemain. à devoir stopper mon activité par rapport à des organisations vraiment spécifiques, le besoin de mettre les salariés en télétravail, un manque de matériel informatique, de manière très concrète, on n'avait pas assez d'ordinateurs pour que tout le monde puisse télétravailler. Donc moi, sur mon activité internationale qui était franchement à l'arrêt, j'ai dû redonner mon ordinateur et passer quelques mois à la maison. Avec mes enfants, c'était un vrai changement qui m'a fait me recentrer sur mes aspirations, sur comment je voyais les choses aussi, parce que j'avais à l'international des opérations à accompagner qui étaient assez éloignées de ce vers quoi moi je m'orientais au quotidien. J'achète de plus en plus local, je fais attention à mes déplacements. Je limite la consommation et donc j'étais un peu aux antipodes avec un métier où je pouvais accompagner des opérations d'import-export. Donc j'avais besoin de retrouver du sens dans mon quotidien. Et le fait par contre d'accompagner les autres, d'aider les autres, ça c'est quelque chose qui ne m'a jamais quitté, que j'ai toujours eu depuis mes débuts d'assistante jusqu'à aujourd'hui. Mon travail ça a toujours été d'aider et d'accompagner. Donc finalement j'ai... Je me suis pas mal posé des questions, je me suis formée pour basculer sur, ou plutôt vers, les ressources humaines. Et j'ai eu une formidable opportunité à la banque pour intégrer le service des ressources humaines.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis sur l'alignement des valeurs entre ce sur quoi te portait ton métier, l'import-export, l'international, et finalement cette contradiction avec ce que tu essayes de mettre en place au quotidien. avec des transports doux, de la consommation locale. Et donc, en effet, c'est important d'arriver à être aligné avec ces valeurs. Et on voit finalement l'émission que tu faisais te plaisait, le cadre de travail te plaisait, mais ce moment de stop dans le Covid, t'as fait prendre conscience finalement de ce désalignement que tu pouvais avoir et que tu n'avais peut-être pas pris le temps de percevoir avant finalement cette pause.

  • Speaker #1

    Absolument, ça a été vraiment une prise de recul qui était nécessaire, qui est arrivée sans doute au bon moment aussi. Parce que c'est vrai que dans mon parcours, les changements étaient assez réguliers et au bout de, pour moi, c'est 5 à 7 ans, un changement de poste. Là, c'était le moment. J'avais besoin aussi d'un nouvel élan. Après, je ne l'ai pas fait non plus du jour au lendemain. Ça s'est fait là aussi sur deux ans, je ne sais pas si c'est le hasard qui fait ça ou s'il y a quelque chose dans mon fonctionnement qui prête à ça aussi. Mais j'ai mis deux ans à me former. J'ai suivi d'abord une formation de coach professionnel et puis ensuite une formation qui s'est orientée sur la qualité de vie au travail avant d'évoluer en interne au sein de mon entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, pour nos auditeurs et auditrices, c'est ça qui est intéressant aussi dans ton parcours. C'est finalement, tu as eu tout un cheminement de carrière, donc plutôt vers des métiers liés à la banque, à l'accompagnement d'entreprises dans la partie bancaire. Et puis, il y a eu ce déclic, mais il a fallu quand même un cheminement parce que tu dis, tu t'es formé pendant deux ans, tu as investi du temps, de l'argent sur cette formation. Et si... Et ça n'a pas été une ligne droite non plus, finalement. Qu'est-ce qui t'a amenée déjà à faire ces choix de formation ? Tu as fait un diplôme de coach professionnel, un DU de QVT, tu as été déviée au travail. C'est quoi qui t'a poussée à choisir ces formations-là ?

  • Speaker #1

    Le choix, il vient de l'accompagnement que j'ai eu. Quand il y a eu cette période de Covid, le stop professionnel, je me suis dirigée vers un conseiller en évolution professionnelle via les services de l'APEC. J'ai eu quelques entretiens. On ne s'est pas vu très souvent avec David Rodrigue, que j'ai eu le plaisir de rencontrer à cette occasion-là. Je ne l'ai pas vu très souvent, mais il avait lui sa trame, ses outils. Et assez vite, la réflexion s'est portée sur, finalement, j'avais quelques pistes qu'il fallait que j'explore. Donc, je suis allée à la pêche aux informations en m'interviewant, moi aussi, des personnes qui avaient fait plusieurs types de jobs. Il y avait le coaching qui m'intéressait parce que je l'avais découvert via une amie. Il y avait la formation, il y avait la psychologie. Voilà, j'avais plusieurs pistes. Et la première, celle qui finalement était celle qui m'a le plus parlé, celle qui a résonné le plus en moi, ça a été le coaching. Avec aussi ce double intérêt de à la fois se former, mais aussi être coaché. Puisque dans les formations de coaching, on met en pratique et puis nous aussi on teste. Donc on est le cobaye pour un autre étudiant et on se fait coacher. Et c'est vraiment une approche qui a été très bénéfique. qui m'a aussi fait grandir et qui m'a permis d'affiner le projet. Donc, c'est vrai que cette formation, même si après je n'avais pas évolué déjà, elle m'aurait apporté énormément à titre personnel. Mais en plus, là, elle m'a permis de comprendre certaines choses, de préciser en fait de quelle manière je voulais accompagner les autres. Et cette manière, ce n'était pas d'être seulement sur un accompagnement. individuels, personnels, mais aussi de travailler sur tout ce qu'il peut y avoir d'organisationnel. Et donc, les ressources humaines, après, ça a été aussi une évidence quand il y a eu une annonce en interne. Quand j'ai fait ce parcours, au tout début, je n'avais pas du tout en tête le fait de postuler sur un poste RH. Et finalement, c'est ce qui a été évident deux ans après.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'était ça aussi ma réflexion suivante, c'était de se dire, tu as fait ce choix de te former au coaching et puis ensuite à la QVT, mais finalement, ce n'était pas avec un objectif hyper précis d'évoluer vers un poste RH. C'est venu après, finalement, au fil des opportunités, au fil de ta réflexion aussi, de ta maturité dans le projet. Je rajoute juste une chose pour mes auditeurs, comme tu parles du conseil en évolution professionnelle, je reprends ma petite casquette RH. Et du coup, ex-RH, ou consultant RH en tout cas, le Conseil en évolution professionnelle, c'est un dispositif qui est ouvert gratuitement à toutes les personnes actives du secteur privé, du droit privé. Ce n'est pas ouvert malheureusement aux fonctionnaires, mais toutes les personnes de droit privé, en fait, leur entreprise cotise à la formation professionnelle et ces cotisations servent, ces contributions plutôt d'ailleurs, servent à financer notamment... Le conseil en évolution professionnelle, c'est ouvert et gratuit pour toutes les personnes actives. C'est confidentiel, donc l'employeur ne sera jamais mis au courant que le salarié a fait la démarche d'aller voir un conseiller en évolution professionnelle. C'est en dehors de l'entreprise. Il y a un organisme par région qui a en charge le conseil en évolution professionnelle. Ici, en Auvergne-Rhône-Alpes, on est en Auvergne-Rhône-Alpes, c'est le CIBC. pour le moment, à l'heure où on enregistre ce podcast. Et pour les cadres dans toute la France, on peut aussi avoir recours à l'APEC. Pour les personnes en situation de handicap, il y a aussi Cap Emploi qui le propose. Et pour les demandeurs d'emploi, je crois que France Travail aussi propose du conseil en évolution professionnelle. Donc voilà, si vous êtes intéressé, renseignez-vous. C'est un dispositif qui est financé par les contributions des entreprises et qui ne vous coûtera rien, qui permet du coup de mener une première réflexion professionnelle comme nous le... l'illustre du coup le parcours d'hélène donc merci excuse moi je je ferme la parenthèse et du coup on va continuer sur ton parcours donc en effet finalement tu as eu ce cheminement où tu t'es formé puis finalement tu as eu cette opportunité comment comment tu as choisi d'évoluer finalement dans les rh du coup finalement tu Est-ce qu'à un moment donné de ce cheminement, tu as envisagé de quitter ton entreprise ou pas ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Oui, comment ça s'est passé ? Comme je te le disais Sophie, le cheminement a été progressif. Ce qui a été très bénéfique pour moi, c'est pendant la période de formation lors du diplôme universitaire, j'ai été transparente au sein de mon entreprise. J'avais prévenu mon manager que je souhaitais faire ça et que ça allait me demander du temps personnel. Il y avait aussi un côté… travail personnel et professionnel puisqu'il y avait un mémoire à faire pour valider ce diplôme universitaire. Et le mémoire, j'ai tout simplement proposé en interne de travailler sur un sujet qui intéresserait, qui pourrait apporter quelque chose. Et j'ai eu l'opportunité d'effectivement travailler sur la thématique de la fidélisation des jeunes entrants. à la Banque Populaire, des nouveaux entrants. C'est quelque chose qui m'a permis de rentrer en contact avec beaucoup d'interlocuteurs aux ressources humaines. C'est également un travail qui m'a permis de me rendre compte de tout ce qui existait en interne, de tous les dispositifs. Et c'est là que j'ai réalisé qu'en fait, on avait beaucoup de choses qui étaient vraiment favorables aux salariés. Et j'ai aussi découvert le fonctionnement RH qui, pour la majorité des salariés, reste quand même assez obscur, je pense qu'on peut le dire. On ne se rend pas compte du travail qui est fait par les RH. On ne les rencontre pas forcément très souvent. Si on n'a pas d'occasion de mobilité, on a un entretien RH tous les six ans, c'est quand même très très distendu. Donc on ne se rend pas compte de ça. Et lors du DU, voilà, j'ai... J'ai ouvert plein de portes différentes. J'ai découvert, exploré. Et au final, c'est ça qui a fait que quand une annonce est parue en interne, c'était une annonce responsable RH avec la description des missions, avec le fait qu'on accompagne les collaborateurs dans leur parcours professionnel. Là, ça a tout de suite sonné juste. Même s'il y a eu une première annonce sur laquelle moi, je n'ai pas été retenue parce que le profil recherché était un profil RH pour essayer d'équilibrer au niveau de l'équipe. Par contre, il y a eu une autre opportunité quelques mois plus tard qui, par un heureux concours de circonstances, m'a permis d'obtenir ce poste.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça qui est intéressant, je trouve, dans ton parcours et c'est pour ça que je trouve intéressant de... d'apporter ton témoignage au podcast, c'est que parfois, on se dit, mon podcast s'appelle Changer pour mieux donc on a l'impression qu'il faut envoyer tout valdinguer pour pouvoir évoluer et être aligné avec ses valeurs. Mais finalement, au sein de son entreprise, parfois, on peut aussi changer pour mieux. Donc, on n'est pas obligé de claquer la porte, on n'est pas obligé de partir. Il peut y avoir aussi des opportunités d'évolution, de changement. que ce soit hiérarchique, mais aussi juste fonctionnel, changer de fonction, changer d'environnement finalement, qui permet de se réaligner avec ces valeurs, de trouver les éléments qui nous épanouissent au moment où on en a besoin. C'est ça que je trouvais intéressant dans ton parcours, c'est de se dire qu'on n'est pas obligé de faire le grand écart et de partir, on peut aussi trouver des solutions à l'intérieur de son organisation. Mais encore faut-il s'en donner les moyens, parce qu'en effet, si tu n'avais pas fait tous ces efforts de formation, et notamment l'EDU dont tu parles, l'EDU ça veut dire diplôme universitaire, c'était sur la QVT, qualité de vie au travail, ou QVCT d'ailleurs, je ne sais pas comment il s'appelait exactement à l'époque.

  • Speaker #1

    C'était QVT et santé à l'époque, à l'IAE de Lyon. Oui, QVT et santé.

  • Speaker #0

    Et du coup, il y avait déjà eu cet effort de fait sur ton diplôme de coaching. tu fais un effort supplémentaire sur ce DU et c'est ça finalement qui, ces deux éléments-là qui ont permis de construire ton projet professionnel, t'ouvrir les portes et en plus, une première opportunité à laquelle tu as répondu où malheureusement, ça n'a pas abouti, mais pour autant, ça t'a permis aussi de, encore une fois, trouver la maturité, les éléments supplémentaires qui manquaient, etc. Et du coup, la deuxième opportunité a été la bonne. Tout ça pour dire que finalement, le chemin n'est pas forcément si rectiligne, droit, et qu'il peut être un peu sinueux. Il peut être parfois avec des petits moments de découragement, mais finalement, c'est parfois pour mieux apprendre et pour mieux rebondir.

  • Speaker #1

    Pour compléter, pour répondre aussi à ta question, Sophie, c'est vrai que le coaching m'avait permis aussi d'explorer plusieurs pistes. Donc oui, il y avait très clairement une possibilité de mon côté de créer mon activité, de créer vraiment une entreprise pour faire ce que j'avais envie de faire. Et ça, ça m'aurait fait quitter mon employeur actuel. C'était une solution envisageable. Je pense que si je n'avais pas pu évoluer en interne, c'est effectivement ce que j'aurais mis en œuvre, je pense, quelques mois après, finalement. Parce que ce parcours, c'est aussi, comme moi, je l'ai construit sur la durée, il fallait quand même qu'au bout, il y ait quelque chose, qu'il y ait un changement. Donc, je suis vraiment... Très très reconnaissante et heureuse aujourd'hui d'être à mon poste. Mais si ça n'avait pas été le cas, et j'aurais tout à fait pu le comprendre, parce qu'un profil comme le mien, ça reste quand même un profil assez atypique, j'aurais pris l'autre option.

  • Speaker #0

    Et du coup, quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer dans tout ce parcours lié à la reprise d'études et puis ensuite au changement de... de postes, d'environnement professionnel. Quelles ont été ces difficultés et comment tu les as surmontées ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, pendant le parcours de formation, c'est vrai que moi, j'ai fait le choix aussi d'être complètement autonome, c'est-à-dire que j'ai pris en charge financièrement et sur mon temps personnel ces formations. Donc, je les ai faites sur mon temps, sur mes congés, sur mes RTT. Donc en termes d'investissement, c'était assez important et j'ai pu compter tout simplement sur mon mari qui a été un vrai soutien pendant ces périodes. Après, sur la prise de poste, c'est vrai que ça a été un chamboulement parce que déjà j'ai eu très peu de temps, j'ai eu un mois pour terminer entre guillemets tout ce que j'avais en cours au niveau international. et démarrer le nouveau travail aux ressources humaines. La prise de poste a été vraiment très, très engageante. Alors pour moi déjà, parce que c'est un travail qui maintenant est à Lyon, donc ça me fait effectivement des trajets quotidiens qui sont plus importants. Maintenant, au niveau du travail, il y a eu vraiment un grand changement sur la... quantité d'informations et le volume de tâches à traiter. J'étais sur l'international sur un poste d'expertise avec peu de dossiers, mais à traiter en profondeur. Là, sur les ressources humaines, avec un périmètre de à peu près 350 collaborateurs, on est sur énormément de tâches en même temps, ou en tout cas dans la même journée. et avec des informations qui fusent de toutes parts. Il y a les managers, les collaborateurs, il y a la direction, il y a les collègues. Il y a beaucoup, beaucoup d'informations à traiter. Je pense que ça, ça a été pour moi le plus challengeant au début. Surtout, je n'avais pas encore tout à fait terminé mon diplôme universitaire, donc je travaille encore sur mon mémoire. Ça a été un petit peu compliqué. Je pense que les six premiers mois, j'ai accumulé pas mal de fatigue aussi. Donc, ça a été... Ça a été une période très, très intense. Bon, maintenant, avec le recul, ça va.

  • Speaker #0

    Ça fait combien de temps, du coup, que tu as pris ton poste ?

  • Speaker #1

    Ça fait un an et demi. Donc, bien sûr que là, il y a des automatismes qui sont venus. Pour autant, j'apprends toujours des choses. Et d'ailleurs, heureusement, parce que ça fait partie aussi de mon envie. J'ai toujours besoin d'être alimentée et d'avoir des nouvelles choses à apprendre. Ce qui a été un peu perturbant. quand même aussi, et ça je ne pensais pas que ça serait autant, c'est finalement la perte d'autonomie. Quand on prend un poste sur lequel on n'a jamais travaillé, même si, heureusement, les formations m'ont apporté des choses, m'ont apporté des bases qui sont très intéressantes et que j'exploite au quotidien, il n'empêche qu'au début, je posais des questions pour un peu tout, parce que je ne savais pas. Et en plus, sur les ressources humaines, tout est très individuel. Chaque question peut se poser pour chaque situation parce que même si on a des process et des cadres normés, il n'empêche qu'on va à chaque fois regarder la situation du collaborateur. Il n'y a rien de figé, donc il faut toujours se questionner.

  • Speaker #0

    Oui, en effet, tu dis que tu as pu rentrer un petit peu plus dans ta zone de confort, même si en RH, en plus, ils aiment bien tout nous changer tout le temps, le législateur. Donc, on n'a jamais vraiment de zone de confort très longue. mais les diplômes que tu as passés, coaching et QVT, t'ont permis d'avoir des bases. Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ces apprentissages, que ce soit ton diplôme de coaching ou le DU de QVT ? Quelles ont été les bases que tu as pu avoir grâce à ça et qui t'ont aidé lors de ta prise de fonction ?

  • Speaker #1

    Le coaching m'aide sur tout ce qui est accompagnement du projet professionnel. C'est vrai que c'est une partie... Très intéressante dans mon poste actuellement, je pense que c'est même celle que je préfère, c'est quand on a des salariés qui s'interrogent, qui se posent des questions sur leur avenir professionnel et parfois aussi beaucoup se mettent des freins. Donc, ça va être de les accompagner pour prendre du recul par rapport à ça, lever les croyances limitantes dont tu as parlé Sophie il y a quelques temps. Et puis sur tout ce qui va être questionné. de manière générale même si c'est pas sur la thématique du projet professionnel mais on va dire le questionnement auprès des personnes et du côté du diplôme universitaire sur la qualité de vie au travail et la santé ça m'a donné une bonne approche je pense des risques psychosociaux alors j'avais j'avais eu et c'est aussi un élément de motivation pour moi dans ce poste j'ai été confronté par le passé à des situations vraiment vraiment compliqué j'ai vu pas mal d'anciens collègues souffrir au travail. Et aujourd'hui, le moteur pour moi, c'est de pouvoir contribuer dans ces situations, d'être maintenant actrice et pas seulement spectatrice. Et ça, c'est vrai que j'ai eu pas mal d'éléments dans le diplôme universitaire sur la QVT là-dessus.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui te manquerait aujourd'hui par rapport à ce que tu as pu apprendre dans tes diplômes ? Ça fait un an et demi que tu es en poste. Quels sont les éléments où tu te dis tiens, j'aimerais bien approfondir tel élément ou tel autre élément ?

  • Speaker #1

    Ce qui reste pour moi encore à améliorer, c'est concernant les recrutements. Tout ce qui va être finalement de l'ordre de la détection. Parce qu'un entretien de recrutement… Pour moi, ça doit être un moment où le salarié est à l'aise. J'ai envie que le salarié soit à l'aise pour qu'il me donne la vraie version de lui-même. C'est-à-dire que je n'ai pas envie d'avoir un rapport qui soit travesti, je n'ai pas envie de quelqu'un qui utilise un masque. J'ai des relations toujours très cordiales avec tous les candidats. Pour autant... Il faut que moi, je prenne le recul par rapport à ça et il faut malgré tout faire une sélection. Et ça, c'est difficile. Donc, il faut vraiment s'appuyer sur des éléments factuels. Et c'est quelque chose qui n'est vraiment pas simple quand on est confronté à ça. Donc, j'apprends à chaque entretien. Je fais ma grille. J'essaie d'être le plus objectif possible. C'est vraiment un objectif et je pense que ça nécessite quand même de la pratique. Ça ne vient pas tout seul tout de suite. Il faut pratiquer et ça fait un an et demi, donc je suis plus à l'aise, mais je pense que c'est là-dessus que je peux progresser.

  • Speaker #0

    D'accord. Oui, d'autant que c'est vrai que… scientifiquement parlant, un entretien de recrutement d'une heure, ce n'est pas forcément ce qui a le plus d'objectifs parce que du coup, ça reste très court, une heure. Une des façons pour rendre justement l'entretien plus factuel et plus objectif, c'est de l'utiliser de façon structurée. Donc, il y a notamment une méthode STAR pour toi, Hélène, et puis pour nos éditeurs qui nous écoutent. Si vous voulez préparer de façon structurée un entretien, utilisez la méthode STAR. C'est... pour situation, T pour tâche, A pour action et R pour réalisation. Très en ressource du podcast plutôt d'ailleurs. Deux éléments sur la méthode STAR si vous voulez creuser le sujet. Mais ça permet en effet de structurer l'entretien et d'être un peu plus factuel même si un entretien reste un entretien et qu'il y a après le meilleur moyen pour être à peu près sûr que la personne ait les compétences c'est de la tester techniquement avec un assessment center, des mises en situation professionnelle, ce qu'on ne peut pas forcément faire systématiquement. Ça c'est sûr. et du coup j'ai perdu le fil avec mon histoire d'entretien quelles sont les grandes différences entre ton rôle d'avant de chargé d'affaires internationales et aujourd'hui ton rôle de responsable RH c'est quoi les grosses différences tu nous en as un petit peu parlé j'entends que notamment ton rôle d'avant déjà bon tu étais dans ta zone de confort donc en totale autonomie tu étais dans ta zone de confort Tu traitais des dossiers en profondeur, donc tu avais besoin certainement de beaucoup de temps de concentration, de rigueur et d'aller au fond des dossiers, qui étaient très techniques. Là, tu as des sollicitations multiples et diverses. Il faut quand même que les informations que tu donnes soient fiables. Mais par contre, tu as moins de temps pour t'y pencher. Hormis cette différence-là, quelle autre différence tu as pu détecter ? Et puis aussi, quelle similitude ? Est-ce qu'il y a des choses de ton ancien poste ? que tu as appris, des compétences que tu peux utiliser quand même aujourd'hui sur ton nouveau poste ? Je pose deux questions en une, il ne faut pas le faire.

  • Speaker #1

    Oui, alors je vais commencer par les similitudes, ou en tout cas par ce que m'a apporté mon parcours, mes postes précédents, dans celui que je tiens actuellement. Très clairement, c'est quand même la connaissance du secteur bancaire, la connaissance du terrain. Et puis finalement... en ayant été de l'autre côté des RH, du côté des salariés, je sais aussi quelles peuvent être les craintes infondées, mais néanmoins existantes, qu'ils peuvent avoir avant un entretien RH. Je pense que je sais ouvrir le dialogue par rapport à ça. Et puis, quand je me présente, je présente mon parcours. je n'ai pas tout à fait la même casquette que quelqu'un qui n'aurait fait que des ressources humaines. Et quand des salariés me parlent de leurs conditions de travail dans les agences, je sais vraiment parce que j'y étais aussi, je sais ce que c'est. Très clairement, je viens du terrain et c'est un vrai plaisir d'ailleurs d'aller en agence pour les rencontrer. Je sais ce qu'ils vivent au quotidien et je pense que c'est important pour eux d'avoir une interlocutrice qui comprend ça. Après, en termes de différences, j'avais vraiment noté les différences importantes. Je dirais aussi que là, et ça en vient avec l'autonomie, je dépends très souvent soit des informations, soit des avis d'autres personnes, ce qui n'était pas du tout le cas avant sur l'expertise internationale. J'avais plus un rapport de, on va dire parfois d'interrogation auprès de personnes qui étaient... encore plus experte que moi, mais je n'étais pas forcément dans cette interdépendance vraiment qu'on a sur le métier RH où on est en transverse tout le temps.

  • Speaker #0

    Oui, d'autant que, vu le périmètre que tu as et la taille de la banque pour laquelle tu travailles, vous êtes plusieurs RH et j'imagine qu'il faut aussi du coup se coordonner parfois sur certains éléments, certaines décisions. On ne peut pas faire les choses dans notre coin.

  • Speaker #1

    Absolument. Donc, ça demande beaucoup de contacts, de dialogues et de temps aussi. C'est vrai que la minute est précieuse côté RH.

  • Speaker #0

    C'est vrai. C'est vrai. Donc, pour tous nos amis auditeurs, auditrices qui ont une mauvaise opinion des RH. Donc, voilà, on a au moins un entretien témoignage. J'apprécie moi en tant que… que RH, d'être un peu soutenue aussi, d'entendre que je suis comprise. Et donc, si on devait conclure avec un conseil que tu pourrais donner aux auditeurs, auditrices qui nous écoutent et qui envisagent soit une évolution professionnelle, soit une reconversion, qui se posent des questions, quels conseils tu leur donnerais ?

  • Speaker #1

    C'est de se faire accompagner. C'est, je pense, indispensable pour avoir suffisamment de recul, pour ne pas décider sur des coups de tête, mais aussi pour lever les croyances limitantes. Ces fameuses croyances qui font que peut-être qu'on ne fera pas les bons choix ou qu'on ne se sentira pas capable d'aller vers une direction qui pourtant, au fond de nous, a l'air de résonner. Donc, il faut se faire accompagner. Et ça veut dire aussi, quand je dis se faire accompagner, c'est aussi, je pense, la situation de pas mal de personnes en couple, tout simplement de aussi partager vraiment cette décision. C'est un choix qui ne peut pas être fait tout seul quand on est dans une vie de famille ou une vie de couple. Et il faut que tout le monde soit OK pour être soutenant, parce que sinon, ça aura du mal à fonctionner.

  • Speaker #0

    Oui, le soutien d'ailleurs. Dans l'accompagnement, ça en fait partie. On regarde les freins et les moteurs des projets professionnels des bénéficiaires. Et dans les freins, on regarde les freins financiers, par exemple, mais aussi les freins familiaux. Le fait d'avoir des jeunes enfants, d'avoir un époux ou une épouse qui est contre le projet. En effet, ce sont des choses importantes à avoir en tête, les freins. Et il ne faut pas les négliger. Parce que ça peut... On dit, ma mère dit tout le temps, il ne faut jamais dire à tout prix. Je veux réussir à tout prix, je veux atteindre mon objectif à tout prix. Parce qu'en effet, parfois le prix est cher à payer. Donc, est-ce qu'on est prêt à risquer son couple, sa vie de famille pour atteindre son objectif ? Donc, bien avoir en tête ces freins. Et en effet, on les identifie plus, on les a plus en tête quand on se fait accompagner avec un regard extérieur, en effet. Après, on peut aussi les identifier en... en travaillant avec des ouvrages ou des guides, mais c'est sûr que c'est moins facile. Et d'ailleurs, en parlant d'ouvrages, moi j'aime bien, j'aime beaucoup lire. Est-ce que tu as un ou des livres à conseiller à nos auditeurs et auditrices ?

  • Speaker #1

    Absolument ! Alors, je conseille moi les livres de Catherine Testa. Je ne sais pas si tu connais Sophie. Non. Catherine Testa, qui a publié Oser l'optimisme et oser être soi-même au travail. Ce sont des livres qui sont vraiment faciles à lire, qui sont plein de phrases positives, qui font du bien quand on est un peu en période de doute. Et puis, c'est une sorte d'auto-coaching assez ludique. Et je pense que c'est accessible à tous pour se donner ou se redonner l'énergie nécessaire pour avancer et se dire que c'est possible.

  • Speaker #0

    Voilà. Super. Une future lecture. Moi, je suis toujours preneuse et je mettrai évidemment en lien du podcast le titre complet de l'ouvrage. Tu m'en as cité deux, non ? Tu as cité deux ouvrages, c'est ça ? De la même crise. Donc, je mettrai en lien du podcast, en ressource du podcast, les deux ouvrages qui peuvent vous permettre, en effet, si vous avez encore un petit peu peur de vous faire accompagner, de vous lancer, ça peut être... un commencement, ces deux ouvrages. Après, ça peut être aussi le conseil en évolution professionnelle, qui est du coup gratuit, sans engagement. Donc, au moins, ça fait aussi une première étape d'accompagnement qui peut permettre de construire votre projet professionnel de façon plus éclairée. Faire des choix éclairés, c'est important. Donc, merci beaucoup, Hélène, pour ce partage d'expérience, de nous avoir montré un peu. un petit peu comment toi, tu avais évolué au sein de ton entreprise à travers des formations, des opportunités, du travail sur toi. J'espère que ça inspirera du coup les auditeurs. Et puis, si tu as envie, tu pourras revenir dans le podcast avec un autre angle de vue pour nous parler coaching, croyances limitantes et autres éléments que tu as pu apprendre à travers tes formations. On est preneurs, évidemment. Merci beaucoup Hélène.

  • Speaker #1

    Merci à toi Sophie. Merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode de podcast et merci à Hélène pour son témoignage. J'espère qu'il vous aura inspiré, guidé. L'idée derrière ce podcast, c'était aussi de vous faire comprendre qu'on peut changer pour mieux sans forcément changer d'entreprise et qu'il faut parfois être patient pour voir se dessiner notre chemin. J'espère que cet épisode vous aura aidé. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, vos avis sur... votre plateforme de podcast préférée et à bientôt pour un prochain épisode.

Chapters

  • Le parcours d'Hélène

    01:22

  • La prise de conscience de la nécessité du changement & découverte du coaching

    07:28

  • Le cheminement vers une nouvelle vie professionnelle

    12:20

  • Les difficultés rencontrées

    21:00

  • Les apports de la formation en coaching & QVT

    25:00

  • Les différences entre chargé d'affaires internationales et RH

    30:20

  • Les conseils d'Hélène

    34:10

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Description

Elle a osé changer sans changer d’entreprise — Hélène Boyé raconte son parcours inspirant !


Dans cet épisode de Changer pour mieux, nous accueillons Hélène Boyé, ancienne chargée d’affaires internationales devenue responsable RH. Elle partage comment une période de pause forcée lors du Covid a déclenché une profonde réflexion professionnelle, l’amenant à réaligner son parcours avec ses valeurs. Formation, coaching, échecs et réussites—un témoignage inspirant pour celles et ceux qui cherchent à évoluer sans tout quitter.


✨ Épisodes recommandés :


✨ Liens cités dans l’épisode :


  • Livres recommandés : Oser l’optimisme et Oser être soi-même au travail de Catherine Testa

  • Informations sur le Conseil en évolution professionnelle (CEP) : disponibles via APEC, CIBC, Cap Emploi ou France Travail

  • La méthode STAR est une technique d'entretien structuré qui consiste à identifier une Situation précise, le Tâche qui était à réaliser, l'Action que vous avez mené et le Résultat auquel vous êtes parvenu. En savoir plus : https://skillyou.fr/podcast-changer-pour-mieux



✨ Chapitres :


01'22 - Introduction

07'28 - La prise de conscience de la nécessité du changement & la découverte du coaching

12'20 - Pause forcée et déclic pendant le Covid

21'00 - Les difficultés rencontrées

25'00 - Les apports de la formation en coaching et QVT

30'20 - Les différences entre les affaires internationales et les RH/Les compétences transférables

34'10 - Conseils pour une reconversion réussie


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Reconversion professionnelle, évolution de carrière, introspection professionnelle, alignement travail-valeurs, recherche de sens au travail, satisfaction professionnelle, formation continue, diplôme universitaire, coaching professionnel, qualité de vie au travail (QVT), conseil en évolution professionnelle (CEP), accompagnement individuel, ressources humaines, croyances limitantes, levée de freins professionnels, introspection personnelle, opportunités internes en entreprise, mobilité fonctionnelle, transitions de carrière, résilience professionnelle, impact du Covid sur les carrières, reconversion post-Covid, gestion des risques psychosociaux, bien-être au travail, relations interpersonnelles


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Changer pour mieux le podcast qui aide les femmes à aligner leurs aspirations personnelles avec leurs aspirations professionnelles. Je m'appelle Sophie et je suis consultante en accompagnement professionnel. Ici, je parle de carrière, seule ou avec des experts et des invités. Si vous souhaitez avoir des conseils, des astuces, des expériences inspirantes pour vous aider dans vos réflexions professionnelles, vous êtes au bon endroit. Bonne écoute ! Bonjour à tous, aujourd'hui nous allons recevoir Hélène Boyer, ancienne chargée d'affaires internationale qui est devenue responsable ressources humaines après un parcours de coaching. Elle va vous expliquer son parcours. Bonne écoute. Bonjour Hélène, merci d'avoir accepté de faire ce podcast, de témoigner de ton parcours. Je me permets de te tutoyer parce qu'on se connaît habituellement, donc on a l'habitude de se tutoyer. Et donc, j'espère que ce témoignage, ta vision des choses, ton parcours pourra inspirer les auditeurs et auditrices de ce podcast. Et je vais te laisser la parole, Hélène, pour te demander déjà de te présenter en quelques points. Qui es-tu, Hélène, et quel est ton parcours ?

  • Speaker #1

    Bonjour Sophie, déjà merci pour ton invitation, je suis ravie de te répondre et puis de partager ce parcours auprès des auditeurs et auditrices. Pour me présenter, moi je suis Hélène, je suis responsable ressources humaines depuis un an et demi maintenant. Je travaille dans le secteur bancaire depuis bien plus longtemps, mais officiellement depuis un an et demi sur les ressources humaines à Lyon. Après un parcours varié. mais quand même principalement dans la banque auprès d'une clientèle d'entreprise, client-entreprise. Alors, si je dois revenir à très, très loin au niveau des études, par exemple, sur le parcours, moi, j'étais d'abord orientée plutôt vers la littérature, la musique. Ce sont plutôt mes origines. Et finalement, après le bac, je me suis orientée plus vers le commerce, la finance. Donc là, j'avais déjà fait un grand écart. J'ai fait des études en école supérieure de commerce. A cette occasion, j'ai fait une année césure en contrôle de gestion, avec du tableur Excel toute la journée, à travailler, manipuler des chiffres, très éloignée des choses concrètes du terrain, que j'ai eu envie de retrouver après mon diplôme. J'ai postulé après mon diplôme en banque, en établissement bancaire, et finalement là où ça recrutait le plus, c'était sur des métiers commerciaux, terrain. J'ai été embauchée en tant que conseiller clientèle professionnel. J'ai été intégrée, formée, j'ai eu une mission de plusieurs mois avec ce métier. Et finalement, à l'issue de cette mission, on m'a proposé une autre mission très différente. On m'a proposé d'intégrer un service qui est en création, un service dédié à la clientèle grandes entreprises. Donc c'est des entreprises qui font plusieurs dizaines de millions de chiffres d'affaires. C'était... Assez éloignée de ce que j'avais fait avant parce que là, j'étais en assistance, j'étais en back-office, donc à faire une partie de mission, comment dire, pas forcément très intellectuelle, valider des virements, commander des moyens de paiement. C'était, on va dire, la base des opérations. Mais j'avais aussi une casquette beaucoup plus intéressante où je pouvais aller rencontrer les clients avec les charges d'affaires grandes entreprises. Je pouvais commencer à... gardé des dossiers de crédit et ça, ça m'intéressait beaucoup plus et puis ça me rapprochait de l'aspect commercial que j'avais quand même envie de retrouver. Donc j'ai fait ça quelques temps, mais avec en tête l'idée de repartir chargée d'affaires et donc affaire entreprise, ce qui n'a pas été possible dans un premier temps. J'ai eu un bébé, j'ai fait d'autres missions, mais ça c'était toujours fermé, donc j'ai dû changer d'entreprise pour avoir ce poste de chargée d'affaires. entreprise. Là, je retrouvais le côté commercial qui était vraiment stimulant et qui pour moi était aussi un challenge parce que là encore, ce n'était pas du tout mon univers de base. Ça m'a beaucoup plu. J'ai évolué. Je pense que ça m'a permis d'être beaucoup plus à l'aise petit à petit avec les années, avec tous ces contacts, d'être à l'aise avec les clients, avec le fait de conseiller mais aussi de vendre très clairement des produits, des services bancaires. Et puis, au bout d'un moment, l'envie de changer est à nouveau arrivée. J'ai eu envie de me spécialiser. On a plusieurs en banque, c'est vrai qu'on a des possibilités d'évolution qui sont assez importantes. J'ai pu me spécialiser sur les opérations internationales avec beaucoup de technicité. Mais c'est vrai que pour cette évolution, j'avais travaillé pas loin de deux ans avec... ma chargée d'affaires internationales de l'époque, celle qui m'accompagnait en entretien, en rendez-vous quand il y avait ces opérations-là. C'est elle qui m'a formée pendant deux ans avant que je puisse postuler et être prise sur un poste de ce type. J'ai tenu ce poste de chargée d'affaires internationales à peu près cinq ans avec beaucoup de plaisir. Et puis est arrivé le Covid, le Covid qui a chamboulé les choses parce que je me suis retrouvée du jour au lendemain. à devoir stopper mon activité par rapport à des organisations vraiment spécifiques, le besoin de mettre les salariés en télétravail, un manque de matériel informatique, de manière très concrète, on n'avait pas assez d'ordinateurs pour que tout le monde puisse télétravailler. Donc moi, sur mon activité internationale qui était franchement à l'arrêt, j'ai dû redonner mon ordinateur et passer quelques mois à la maison. Avec mes enfants, c'était un vrai changement qui m'a fait me recentrer sur mes aspirations, sur comment je voyais les choses aussi, parce que j'avais à l'international des opérations à accompagner qui étaient assez éloignées de ce vers quoi moi je m'orientais au quotidien. J'achète de plus en plus local, je fais attention à mes déplacements. Je limite la consommation et donc j'étais un peu aux antipodes avec un métier où je pouvais accompagner des opérations d'import-export. Donc j'avais besoin de retrouver du sens dans mon quotidien. Et le fait par contre d'accompagner les autres, d'aider les autres, ça c'est quelque chose qui ne m'a jamais quitté, que j'ai toujours eu depuis mes débuts d'assistante jusqu'à aujourd'hui. Mon travail ça a toujours été d'aider et d'accompagner. Donc finalement j'ai... Je me suis pas mal posé des questions, je me suis formée pour basculer sur, ou plutôt vers, les ressources humaines. Et j'ai eu une formidable opportunité à la banque pour intégrer le service des ressources humaines.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis sur l'alignement des valeurs entre ce sur quoi te portait ton métier, l'import-export, l'international, et finalement cette contradiction avec ce que tu essayes de mettre en place au quotidien. avec des transports doux, de la consommation locale. Et donc, en effet, c'est important d'arriver à être aligné avec ces valeurs. Et on voit finalement l'émission que tu faisais te plaisait, le cadre de travail te plaisait, mais ce moment de stop dans le Covid, t'as fait prendre conscience finalement de ce désalignement que tu pouvais avoir et que tu n'avais peut-être pas pris le temps de percevoir avant finalement cette pause.

  • Speaker #1

    Absolument, ça a été vraiment une prise de recul qui était nécessaire, qui est arrivée sans doute au bon moment aussi. Parce que c'est vrai que dans mon parcours, les changements étaient assez réguliers et au bout de, pour moi, c'est 5 à 7 ans, un changement de poste. Là, c'était le moment. J'avais besoin aussi d'un nouvel élan. Après, je ne l'ai pas fait non plus du jour au lendemain. Ça s'est fait là aussi sur deux ans, je ne sais pas si c'est le hasard qui fait ça ou s'il y a quelque chose dans mon fonctionnement qui prête à ça aussi. Mais j'ai mis deux ans à me former. J'ai suivi d'abord une formation de coach professionnel et puis ensuite une formation qui s'est orientée sur la qualité de vie au travail avant d'évoluer en interne au sein de mon entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, pour nos auditeurs et auditrices, c'est ça qui est intéressant aussi dans ton parcours. C'est finalement, tu as eu tout un cheminement de carrière, donc plutôt vers des métiers liés à la banque, à l'accompagnement d'entreprises dans la partie bancaire. Et puis, il y a eu ce déclic, mais il a fallu quand même un cheminement parce que tu dis, tu t'es formé pendant deux ans, tu as investi du temps, de l'argent sur cette formation. Et si... Et ça n'a pas été une ligne droite non plus, finalement. Qu'est-ce qui t'a amenée déjà à faire ces choix de formation ? Tu as fait un diplôme de coach professionnel, un DU de QVT, tu as été déviée au travail. C'est quoi qui t'a poussée à choisir ces formations-là ?

  • Speaker #1

    Le choix, il vient de l'accompagnement que j'ai eu. Quand il y a eu cette période de Covid, le stop professionnel, je me suis dirigée vers un conseiller en évolution professionnelle via les services de l'APEC. J'ai eu quelques entretiens. On ne s'est pas vu très souvent avec David Rodrigue, que j'ai eu le plaisir de rencontrer à cette occasion-là. Je ne l'ai pas vu très souvent, mais il avait lui sa trame, ses outils. Et assez vite, la réflexion s'est portée sur, finalement, j'avais quelques pistes qu'il fallait que j'explore. Donc, je suis allée à la pêche aux informations en m'interviewant, moi aussi, des personnes qui avaient fait plusieurs types de jobs. Il y avait le coaching qui m'intéressait parce que je l'avais découvert via une amie. Il y avait la formation, il y avait la psychologie. Voilà, j'avais plusieurs pistes. Et la première, celle qui finalement était celle qui m'a le plus parlé, celle qui a résonné le plus en moi, ça a été le coaching. Avec aussi ce double intérêt de à la fois se former, mais aussi être coaché. Puisque dans les formations de coaching, on met en pratique et puis nous aussi on teste. Donc on est le cobaye pour un autre étudiant et on se fait coacher. Et c'est vraiment une approche qui a été très bénéfique. qui m'a aussi fait grandir et qui m'a permis d'affiner le projet. Donc, c'est vrai que cette formation, même si après je n'avais pas évolué déjà, elle m'aurait apporté énormément à titre personnel. Mais en plus, là, elle m'a permis de comprendre certaines choses, de préciser en fait de quelle manière je voulais accompagner les autres. Et cette manière, ce n'était pas d'être seulement sur un accompagnement. individuels, personnels, mais aussi de travailler sur tout ce qu'il peut y avoir d'organisationnel. Et donc, les ressources humaines, après, ça a été aussi une évidence quand il y a eu une annonce en interne. Quand j'ai fait ce parcours, au tout début, je n'avais pas du tout en tête le fait de postuler sur un poste RH. Et finalement, c'est ce qui a été évident deux ans après.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'était ça aussi ma réflexion suivante, c'était de se dire, tu as fait ce choix de te former au coaching et puis ensuite à la QVT, mais finalement, ce n'était pas avec un objectif hyper précis d'évoluer vers un poste RH. C'est venu après, finalement, au fil des opportunités, au fil de ta réflexion aussi, de ta maturité dans le projet. Je rajoute juste une chose pour mes auditeurs, comme tu parles du conseil en évolution professionnelle, je reprends ma petite casquette RH. Et du coup, ex-RH, ou consultant RH en tout cas, le Conseil en évolution professionnelle, c'est un dispositif qui est ouvert gratuitement à toutes les personnes actives du secteur privé, du droit privé. Ce n'est pas ouvert malheureusement aux fonctionnaires, mais toutes les personnes de droit privé, en fait, leur entreprise cotise à la formation professionnelle et ces cotisations servent, ces contributions plutôt d'ailleurs, servent à financer notamment... Le conseil en évolution professionnelle, c'est ouvert et gratuit pour toutes les personnes actives. C'est confidentiel, donc l'employeur ne sera jamais mis au courant que le salarié a fait la démarche d'aller voir un conseiller en évolution professionnelle. C'est en dehors de l'entreprise. Il y a un organisme par région qui a en charge le conseil en évolution professionnelle. Ici, en Auvergne-Rhône-Alpes, on est en Auvergne-Rhône-Alpes, c'est le CIBC. pour le moment, à l'heure où on enregistre ce podcast. Et pour les cadres dans toute la France, on peut aussi avoir recours à l'APEC. Pour les personnes en situation de handicap, il y a aussi Cap Emploi qui le propose. Et pour les demandeurs d'emploi, je crois que France Travail aussi propose du conseil en évolution professionnelle. Donc voilà, si vous êtes intéressé, renseignez-vous. C'est un dispositif qui est financé par les contributions des entreprises et qui ne vous coûtera rien, qui permet du coup de mener une première réflexion professionnelle comme nous le... l'illustre du coup le parcours d'hélène donc merci excuse moi je je ferme la parenthèse et du coup on va continuer sur ton parcours donc en effet finalement tu as eu ce cheminement où tu t'es formé puis finalement tu as eu cette opportunité comment comment tu as choisi d'évoluer finalement dans les rh du coup finalement tu Est-ce qu'à un moment donné de ce cheminement, tu as envisagé de quitter ton entreprise ou pas ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Oui, comment ça s'est passé ? Comme je te le disais Sophie, le cheminement a été progressif. Ce qui a été très bénéfique pour moi, c'est pendant la période de formation lors du diplôme universitaire, j'ai été transparente au sein de mon entreprise. J'avais prévenu mon manager que je souhaitais faire ça et que ça allait me demander du temps personnel. Il y avait aussi un côté… travail personnel et professionnel puisqu'il y avait un mémoire à faire pour valider ce diplôme universitaire. Et le mémoire, j'ai tout simplement proposé en interne de travailler sur un sujet qui intéresserait, qui pourrait apporter quelque chose. Et j'ai eu l'opportunité d'effectivement travailler sur la thématique de la fidélisation des jeunes entrants. à la Banque Populaire, des nouveaux entrants. C'est quelque chose qui m'a permis de rentrer en contact avec beaucoup d'interlocuteurs aux ressources humaines. C'est également un travail qui m'a permis de me rendre compte de tout ce qui existait en interne, de tous les dispositifs. Et c'est là que j'ai réalisé qu'en fait, on avait beaucoup de choses qui étaient vraiment favorables aux salariés. Et j'ai aussi découvert le fonctionnement RH qui, pour la majorité des salariés, reste quand même assez obscur, je pense qu'on peut le dire. On ne se rend pas compte du travail qui est fait par les RH. On ne les rencontre pas forcément très souvent. Si on n'a pas d'occasion de mobilité, on a un entretien RH tous les six ans, c'est quand même très très distendu. Donc on ne se rend pas compte de ça. Et lors du DU, voilà, j'ai... J'ai ouvert plein de portes différentes. J'ai découvert, exploré. Et au final, c'est ça qui a fait que quand une annonce est parue en interne, c'était une annonce responsable RH avec la description des missions, avec le fait qu'on accompagne les collaborateurs dans leur parcours professionnel. Là, ça a tout de suite sonné juste. Même s'il y a eu une première annonce sur laquelle moi, je n'ai pas été retenue parce que le profil recherché était un profil RH pour essayer d'équilibrer au niveau de l'équipe. Par contre, il y a eu une autre opportunité quelques mois plus tard qui, par un heureux concours de circonstances, m'a permis d'obtenir ce poste.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça qui est intéressant, je trouve, dans ton parcours et c'est pour ça que je trouve intéressant de... d'apporter ton témoignage au podcast, c'est que parfois, on se dit, mon podcast s'appelle Changer pour mieux donc on a l'impression qu'il faut envoyer tout valdinguer pour pouvoir évoluer et être aligné avec ses valeurs. Mais finalement, au sein de son entreprise, parfois, on peut aussi changer pour mieux. Donc, on n'est pas obligé de claquer la porte, on n'est pas obligé de partir. Il peut y avoir aussi des opportunités d'évolution, de changement. que ce soit hiérarchique, mais aussi juste fonctionnel, changer de fonction, changer d'environnement finalement, qui permet de se réaligner avec ces valeurs, de trouver les éléments qui nous épanouissent au moment où on en a besoin. C'est ça que je trouvais intéressant dans ton parcours, c'est de se dire qu'on n'est pas obligé de faire le grand écart et de partir, on peut aussi trouver des solutions à l'intérieur de son organisation. Mais encore faut-il s'en donner les moyens, parce qu'en effet, si tu n'avais pas fait tous ces efforts de formation, et notamment l'EDU dont tu parles, l'EDU ça veut dire diplôme universitaire, c'était sur la QVT, qualité de vie au travail, ou QVCT d'ailleurs, je ne sais pas comment il s'appelait exactement à l'époque.

  • Speaker #1

    C'était QVT et santé à l'époque, à l'IAE de Lyon. Oui, QVT et santé.

  • Speaker #0

    Et du coup, il y avait déjà eu cet effort de fait sur ton diplôme de coaching. tu fais un effort supplémentaire sur ce DU et c'est ça finalement qui, ces deux éléments-là qui ont permis de construire ton projet professionnel, t'ouvrir les portes et en plus, une première opportunité à laquelle tu as répondu où malheureusement, ça n'a pas abouti, mais pour autant, ça t'a permis aussi de, encore une fois, trouver la maturité, les éléments supplémentaires qui manquaient, etc. Et du coup, la deuxième opportunité a été la bonne. Tout ça pour dire que finalement, le chemin n'est pas forcément si rectiligne, droit, et qu'il peut être un peu sinueux. Il peut être parfois avec des petits moments de découragement, mais finalement, c'est parfois pour mieux apprendre et pour mieux rebondir.

  • Speaker #1

    Pour compléter, pour répondre aussi à ta question, Sophie, c'est vrai que le coaching m'avait permis aussi d'explorer plusieurs pistes. Donc oui, il y avait très clairement une possibilité de mon côté de créer mon activité, de créer vraiment une entreprise pour faire ce que j'avais envie de faire. Et ça, ça m'aurait fait quitter mon employeur actuel. C'était une solution envisageable. Je pense que si je n'avais pas pu évoluer en interne, c'est effectivement ce que j'aurais mis en œuvre, je pense, quelques mois après, finalement. Parce que ce parcours, c'est aussi, comme moi, je l'ai construit sur la durée, il fallait quand même qu'au bout, il y ait quelque chose, qu'il y ait un changement. Donc, je suis vraiment... Très très reconnaissante et heureuse aujourd'hui d'être à mon poste. Mais si ça n'avait pas été le cas, et j'aurais tout à fait pu le comprendre, parce qu'un profil comme le mien, ça reste quand même un profil assez atypique, j'aurais pris l'autre option.

  • Speaker #0

    Et du coup, quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer dans tout ce parcours lié à la reprise d'études et puis ensuite au changement de... de postes, d'environnement professionnel. Quelles ont été ces difficultés et comment tu les as surmontées ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, pendant le parcours de formation, c'est vrai que moi, j'ai fait le choix aussi d'être complètement autonome, c'est-à-dire que j'ai pris en charge financièrement et sur mon temps personnel ces formations. Donc, je les ai faites sur mon temps, sur mes congés, sur mes RTT. Donc en termes d'investissement, c'était assez important et j'ai pu compter tout simplement sur mon mari qui a été un vrai soutien pendant ces périodes. Après, sur la prise de poste, c'est vrai que ça a été un chamboulement parce que déjà j'ai eu très peu de temps, j'ai eu un mois pour terminer entre guillemets tout ce que j'avais en cours au niveau international. et démarrer le nouveau travail aux ressources humaines. La prise de poste a été vraiment très, très engageante. Alors pour moi déjà, parce que c'est un travail qui maintenant est à Lyon, donc ça me fait effectivement des trajets quotidiens qui sont plus importants. Maintenant, au niveau du travail, il y a eu vraiment un grand changement sur la... quantité d'informations et le volume de tâches à traiter. J'étais sur l'international sur un poste d'expertise avec peu de dossiers, mais à traiter en profondeur. Là, sur les ressources humaines, avec un périmètre de à peu près 350 collaborateurs, on est sur énormément de tâches en même temps, ou en tout cas dans la même journée. et avec des informations qui fusent de toutes parts. Il y a les managers, les collaborateurs, il y a la direction, il y a les collègues. Il y a beaucoup, beaucoup d'informations à traiter. Je pense que ça, ça a été pour moi le plus challengeant au début. Surtout, je n'avais pas encore tout à fait terminé mon diplôme universitaire, donc je travaille encore sur mon mémoire. Ça a été un petit peu compliqué. Je pense que les six premiers mois, j'ai accumulé pas mal de fatigue aussi. Donc, ça a été... Ça a été une période très, très intense. Bon, maintenant, avec le recul, ça va.

  • Speaker #0

    Ça fait combien de temps, du coup, que tu as pris ton poste ?

  • Speaker #1

    Ça fait un an et demi. Donc, bien sûr que là, il y a des automatismes qui sont venus. Pour autant, j'apprends toujours des choses. Et d'ailleurs, heureusement, parce que ça fait partie aussi de mon envie. J'ai toujours besoin d'être alimentée et d'avoir des nouvelles choses à apprendre. Ce qui a été un peu perturbant. quand même aussi, et ça je ne pensais pas que ça serait autant, c'est finalement la perte d'autonomie. Quand on prend un poste sur lequel on n'a jamais travaillé, même si, heureusement, les formations m'ont apporté des choses, m'ont apporté des bases qui sont très intéressantes et que j'exploite au quotidien, il n'empêche qu'au début, je posais des questions pour un peu tout, parce que je ne savais pas. Et en plus, sur les ressources humaines, tout est très individuel. Chaque question peut se poser pour chaque situation parce que même si on a des process et des cadres normés, il n'empêche qu'on va à chaque fois regarder la situation du collaborateur. Il n'y a rien de figé, donc il faut toujours se questionner.

  • Speaker #0

    Oui, en effet, tu dis que tu as pu rentrer un petit peu plus dans ta zone de confort, même si en RH, en plus, ils aiment bien tout nous changer tout le temps, le législateur. Donc, on n'a jamais vraiment de zone de confort très longue. mais les diplômes que tu as passés, coaching et QVT, t'ont permis d'avoir des bases. Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ces apprentissages, que ce soit ton diplôme de coaching ou le DU de QVT ? Quelles ont été les bases que tu as pu avoir grâce à ça et qui t'ont aidé lors de ta prise de fonction ?

  • Speaker #1

    Le coaching m'aide sur tout ce qui est accompagnement du projet professionnel. C'est vrai que c'est une partie... Très intéressante dans mon poste actuellement, je pense que c'est même celle que je préfère, c'est quand on a des salariés qui s'interrogent, qui se posent des questions sur leur avenir professionnel et parfois aussi beaucoup se mettent des freins. Donc, ça va être de les accompagner pour prendre du recul par rapport à ça, lever les croyances limitantes dont tu as parlé Sophie il y a quelques temps. Et puis sur tout ce qui va être questionné. de manière générale même si c'est pas sur la thématique du projet professionnel mais on va dire le questionnement auprès des personnes et du côté du diplôme universitaire sur la qualité de vie au travail et la santé ça m'a donné une bonne approche je pense des risques psychosociaux alors j'avais j'avais eu et c'est aussi un élément de motivation pour moi dans ce poste j'ai été confronté par le passé à des situations vraiment vraiment compliqué j'ai vu pas mal d'anciens collègues souffrir au travail. Et aujourd'hui, le moteur pour moi, c'est de pouvoir contribuer dans ces situations, d'être maintenant actrice et pas seulement spectatrice. Et ça, c'est vrai que j'ai eu pas mal d'éléments dans le diplôme universitaire sur la QVT là-dessus.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui te manquerait aujourd'hui par rapport à ce que tu as pu apprendre dans tes diplômes ? Ça fait un an et demi que tu es en poste. Quels sont les éléments où tu te dis tiens, j'aimerais bien approfondir tel élément ou tel autre élément ?

  • Speaker #1

    Ce qui reste pour moi encore à améliorer, c'est concernant les recrutements. Tout ce qui va être finalement de l'ordre de la détection. Parce qu'un entretien de recrutement… Pour moi, ça doit être un moment où le salarié est à l'aise. J'ai envie que le salarié soit à l'aise pour qu'il me donne la vraie version de lui-même. C'est-à-dire que je n'ai pas envie d'avoir un rapport qui soit travesti, je n'ai pas envie de quelqu'un qui utilise un masque. J'ai des relations toujours très cordiales avec tous les candidats. Pour autant... Il faut que moi, je prenne le recul par rapport à ça et il faut malgré tout faire une sélection. Et ça, c'est difficile. Donc, il faut vraiment s'appuyer sur des éléments factuels. Et c'est quelque chose qui n'est vraiment pas simple quand on est confronté à ça. Donc, j'apprends à chaque entretien. Je fais ma grille. J'essaie d'être le plus objectif possible. C'est vraiment un objectif et je pense que ça nécessite quand même de la pratique. Ça ne vient pas tout seul tout de suite. Il faut pratiquer et ça fait un an et demi, donc je suis plus à l'aise, mais je pense que c'est là-dessus que je peux progresser.

  • Speaker #0

    D'accord. Oui, d'autant que c'est vrai que… scientifiquement parlant, un entretien de recrutement d'une heure, ce n'est pas forcément ce qui a le plus d'objectifs parce que du coup, ça reste très court, une heure. Une des façons pour rendre justement l'entretien plus factuel et plus objectif, c'est de l'utiliser de façon structurée. Donc, il y a notamment une méthode STAR pour toi, Hélène, et puis pour nos éditeurs qui nous écoutent. Si vous voulez préparer de façon structurée un entretien, utilisez la méthode STAR. C'est... pour situation, T pour tâche, A pour action et R pour réalisation. Très en ressource du podcast plutôt d'ailleurs. Deux éléments sur la méthode STAR si vous voulez creuser le sujet. Mais ça permet en effet de structurer l'entretien et d'être un peu plus factuel même si un entretien reste un entretien et qu'il y a après le meilleur moyen pour être à peu près sûr que la personne ait les compétences c'est de la tester techniquement avec un assessment center, des mises en situation professionnelle, ce qu'on ne peut pas forcément faire systématiquement. Ça c'est sûr. et du coup j'ai perdu le fil avec mon histoire d'entretien quelles sont les grandes différences entre ton rôle d'avant de chargé d'affaires internationales et aujourd'hui ton rôle de responsable RH c'est quoi les grosses différences tu nous en as un petit peu parlé j'entends que notamment ton rôle d'avant déjà bon tu étais dans ta zone de confort donc en totale autonomie tu étais dans ta zone de confort Tu traitais des dossiers en profondeur, donc tu avais besoin certainement de beaucoup de temps de concentration, de rigueur et d'aller au fond des dossiers, qui étaient très techniques. Là, tu as des sollicitations multiples et diverses. Il faut quand même que les informations que tu donnes soient fiables. Mais par contre, tu as moins de temps pour t'y pencher. Hormis cette différence-là, quelle autre différence tu as pu détecter ? Et puis aussi, quelle similitude ? Est-ce qu'il y a des choses de ton ancien poste ? que tu as appris, des compétences que tu peux utiliser quand même aujourd'hui sur ton nouveau poste ? Je pose deux questions en une, il ne faut pas le faire.

  • Speaker #1

    Oui, alors je vais commencer par les similitudes, ou en tout cas par ce que m'a apporté mon parcours, mes postes précédents, dans celui que je tiens actuellement. Très clairement, c'est quand même la connaissance du secteur bancaire, la connaissance du terrain. Et puis finalement... en ayant été de l'autre côté des RH, du côté des salariés, je sais aussi quelles peuvent être les craintes infondées, mais néanmoins existantes, qu'ils peuvent avoir avant un entretien RH. Je pense que je sais ouvrir le dialogue par rapport à ça. Et puis, quand je me présente, je présente mon parcours. je n'ai pas tout à fait la même casquette que quelqu'un qui n'aurait fait que des ressources humaines. Et quand des salariés me parlent de leurs conditions de travail dans les agences, je sais vraiment parce que j'y étais aussi, je sais ce que c'est. Très clairement, je viens du terrain et c'est un vrai plaisir d'ailleurs d'aller en agence pour les rencontrer. Je sais ce qu'ils vivent au quotidien et je pense que c'est important pour eux d'avoir une interlocutrice qui comprend ça. Après, en termes de différences, j'avais vraiment noté les différences importantes. Je dirais aussi que là, et ça en vient avec l'autonomie, je dépends très souvent soit des informations, soit des avis d'autres personnes, ce qui n'était pas du tout le cas avant sur l'expertise internationale. J'avais plus un rapport de, on va dire parfois d'interrogation auprès de personnes qui étaient... encore plus experte que moi, mais je n'étais pas forcément dans cette interdépendance vraiment qu'on a sur le métier RH où on est en transverse tout le temps.

  • Speaker #0

    Oui, d'autant que, vu le périmètre que tu as et la taille de la banque pour laquelle tu travailles, vous êtes plusieurs RH et j'imagine qu'il faut aussi du coup se coordonner parfois sur certains éléments, certaines décisions. On ne peut pas faire les choses dans notre coin.

  • Speaker #1

    Absolument. Donc, ça demande beaucoup de contacts, de dialogues et de temps aussi. C'est vrai que la minute est précieuse côté RH.

  • Speaker #0

    C'est vrai. C'est vrai. Donc, pour tous nos amis auditeurs, auditrices qui ont une mauvaise opinion des RH. Donc, voilà, on a au moins un entretien témoignage. J'apprécie moi en tant que… que RH, d'être un peu soutenue aussi, d'entendre que je suis comprise. Et donc, si on devait conclure avec un conseil que tu pourrais donner aux auditeurs, auditrices qui nous écoutent et qui envisagent soit une évolution professionnelle, soit une reconversion, qui se posent des questions, quels conseils tu leur donnerais ?

  • Speaker #1

    C'est de se faire accompagner. C'est, je pense, indispensable pour avoir suffisamment de recul, pour ne pas décider sur des coups de tête, mais aussi pour lever les croyances limitantes. Ces fameuses croyances qui font que peut-être qu'on ne fera pas les bons choix ou qu'on ne se sentira pas capable d'aller vers une direction qui pourtant, au fond de nous, a l'air de résonner. Donc, il faut se faire accompagner. Et ça veut dire aussi, quand je dis se faire accompagner, c'est aussi, je pense, la situation de pas mal de personnes en couple, tout simplement de aussi partager vraiment cette décision. C'est un choix qui ne peut pas être fait tout seul quand on est dans une vie de famille ou une vie de couple. Et il faut que tout le monde soit OK pour être soutenant, parce que sinon, ça aura du mal à fonctionner.

  • Speaker #0

    Oui, le soutien d'ailleurs. Dans l'accompagnement, ça en fait partie. On regarde les freins et les moteurs des projets professionnels des bénéficiaires. Et dans les freins, on regarde les freins financiers, par exemple, mais aussi les freins familiaux. Le fait d'avoir des jeunes enfants, d'avoir un époux ou une épouse qui est contre le projet. En effet, ce sont des choses importantes à avoir en tête, les freins. Et il ne faut pas les négliger. Parce que ça peut... On dit, ma mère dit tout le temps, il ne faut jamais dire à tout prix. Je veux réussir à tout prix, je veux atteindre mon objectif à tout prix. Parce qu'en effet, parfois le prix est cher à payer. Donc, est-ce qu'on est prêt à risquer son couple, sa vie de famille pour atteindre son objectif ? Donc, bien avoir en tête ces freins. Et en effet, on les identifie plus, on les a plus en tête quand on se fait accompagner avec un regard extérieur, en effet. Après, on peut aussi les identifier en... en travaillant avec des ouvrages ou des guides, mais c'est sûr que c'est moins facile. Et d'ailleurs, en parlant d'ouvrages, moi j'aime bien, j'aime beaucoup lire. Est-ce que tu as un ou des livres à conseiller à nos auditeurs et auditrices ?

  • Speaker #1

    Absolument ! Alors, je conseille moi les livres de Catherine Testa. Je ne sais pas si tu connais Sophie. Non. Catherine Testa, qui a publié Oser l'optimisme et oser être soi-même au travail. Ce sont des livres qui sont vraiment faciles à lire, qui sont plein de phrases positives, qui font du bien quand on est un peu en période de doute. Et puis, c'est une sorte d'auto-coaching assez ludique. Et je pense que c'est accessible à tous pour se donner ou se redonner l'énergie nécessaire pour avancer et se dire que c'est possible.

  • Speaker #0

    Voilà. Super. Une future lecture. Moi, je suis toujours preneuse et je mettrai évidemment en lien du podcast le titre complet de l'ouvrage. Tu m'en as cité deux, non ? Tu as cité deux ouvrages, c'est ça ? De la même crise. Donc, je mettrai en lien du podcast, en ressource du podcast, les deux ouvrages qui peuvent vous permettre, en effet, si vous avez encore un petit peu peur de vous faire accompagner, de vous lancer, ça peut être... un commencement, ces deux ouvrages. Après, ça peut être aussi le conseil en évolution professionnelle, qui est du coup gratuit, sans engagement. Donc, au moins, ça fait aussi une première étape d'accompagnement qui peut permettre de construire votre projet professionnel de façon plus éclairée. Faire des choix éclairés, c'est important. Donc, merci beaucoup, Hélène, pour ce partage d'expérience, de nous avoir montré un peu. un petit peu comment toi, tu avais évolué au sein de ton entreprise à travers des formations, des opportunités, du travail sur toi. J'espère que ça inspirera du coup les auditeurs. Et puis, si tu as envie, tu pourras revenir dans le podcast avec un autre angle de vue pour nous parler coaching, croyances limitantes et autres éléments que tu as pu apprendre à travers tes formations. On est preneurs, évidemment. Merci beaucoup Hélène.

  • Speaker #1

    Merci à toi Sophie. Merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode de podcast et merci à Hélène pour son témoignage. J'espère qu'il vous aura inspiré, guidé. L'idée derrière ce podcast, c'était aussi de vous faire comprendre qu'on peut changer pour mieux sans forcément changer d'entreprise et qu'il faut parfois être patient pour voir se dessiner notre chemin. J'espère que cet épisode vous aura aidé. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, vos avis sur... votre plateforme de podcast préférée et à bientôt pour un prochain épisode.

Chapters

  • Le parcours d'Hélène

    01:22

  • La prise de conscience de la nécessité du changement & découverte du coaching

    07:28

  • Le cheminement vers une nouvelle vie professionnelle

    12:20

  • Les difficultés rencontrées

    21:00

  • Les apports de la formation en coaching & QVT

    25:00

  • Les différences entre chargé d'affaires internationales et RH

    30:20

  • Les conseils d'Hélène

    34:10

Description

Elle a osé changer sans changer d’entreprise — Hélène Boyé raconte son parcours inspirant !


Dans cet épisode de Changer pour mieux, nous accueillons Hélène Boyé, ancienne chargée d’affaires internationales devenue responsable RH. Elle partage comment une période de pause forcée lors du Covid a déclenché une profonde réflexion professionnelle, l’amenant à réaligner son parcours avec ses valeurs. Formation, coaching, échecs et réussites—un témoignage inspirant pour celles et ceux qui cherchent à évoluer sans tout quitter.


✨ Épisodes recommandés :


✨ Liens cités dans l’épisode :


  • Livres recommandés : Oser l’optimisme et Oser être soi-même au travail de Catherine Testa

  • Informations sur le Conseil en évolution professionnelle (CEP) : disponibles via APEC, CIBC, Cap Emploi ou France Travail

  • La méthode STAR est une technique d'entretien structuré qui consiste à identifier une Situation précise, le Tâche qui était à réaliser, l'Action que vous avez mené et le Résultat auquel vous êtes parvenu. En savoir plus : https://skillyou.fr/podcast-changer-pour-mieux



✨ Chapitres :


01'22 - Introduction

07'28 - La prise de conscience de la nécessité du changement & la découverte du coaching

12'20 - Pause forcée et déclic pendant le Covid

21'00 - Les difficultés rencontrées

25'00 - Les apports de la formation en coaching et QVT

30'20 - Les différences entre les affaires internationales et les RH/Les compétences transférables

34'10 - Conseils pour une reconversion réussie


✨ Dans cet épisode on va parler de :

Reconversion professionnelle, évolution de carrière, introspection professionnelle, alignement travail-valeurs, recherche de sens au travail, satisfaction professionnelle, formation continue, diplôme universitaire, coaching professionnel, qualité de vie au travail (QVT), conseil en évolution professionnelle (CEP), accompagnement individuel, ressources humaines, croyances limitantes, levée de freins professionnels, introspection personnelle, opportunités internes en entreprise, mobilité fonctionnelle, transitions de carrière, résilience professionnelle, impact du Covid sur les carrières, reconversion post-Covid, gestion des risques psychosociaux, bien-être au travail, relations interpersonnelles


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast Changer pour mieux le podcast qui aide les femmes à aligner leurs aspirations personnelles avec leurs aspirations professionnelles. Je m'appelle Sophie et je suis consultante en accompagnement professionnel. Ici, je parle de carrière, seule ou avec des experts et des invités. Si vous souhaitez avoir des conseils, des astuces, des expériences inspirantes pour vous aider dans vos réflexions professionnelles, vous êtes au bon endroit. Bonne écoute ! Bonjour à tous, aujourd'hui nous allons recevoir Hélène Boyer, ancienne chargée d'affaires internationale qui est devenue responsable ressources humaines après un parcours de coaching. Elle va vous expliquer son parcours. Bonne écoute. Bonjour Hélène, merci d'avoir accepté de faire ce podcast, de témoigner de ton parcours. Je me permets de te tutoyer parce qu'on se connaît habituellement, donc on a l'habitude de se tutoyer. Et donc, j'espère que ce témoignage, ta vision des choses, ton parcours pourra inspirer les auditeurs et auditrices de ce podcast. Et je vais te laisser la parole, Hélène, pour te demander déjà de te présenter en quelques points. Qui es-tu, Hélène, et quel est ton parcours ?

  • Speaker #1

    Bonjour Sophie, déjà merci pour ton invitation, je suis ravie de te répondre et puis de partager ce parcours auprès des auditeurs et auditrices. Pour me présenter, moi je suis Hélène, je suis responsable ressources humaines depuis un an et demi maintenant. Je travaille dans le secteur bancaire depuis bien plus longtemps, mais officiellement depuis un an et demi sur les ressources humaines à Lyon. Après un parcours varié. mais quand même principalement dans la banque auprès d'une clientèle d'entreprise, client-entreprise. Alors, si je dois revenir à très, très loin au niveau des études, par exemple, sur le parcours, moi, j'étais d'abord orientée plutôt vers la littérature, la musique. Ce sont plutôt mes origines. Et finalement, après le bac, je me suis orientée plus vers le commerce, la finance. Donc là, j'avais déjà fait un grand écart. J'ai fait des études en école supérieure de commerce. A cette occasion, j'ai fait une année césure en contrôle de gestion, avec du tableur Excel toute la journée, à travailler, manipuler des chiffres, très éloignée des choses concrètes du terrain, que j'ai eu envie de retrouver après mon diplôme. J'ai postulé après mon diplôme en banque, en établissement bancaire, et finalement là où ça recrutait le plus, c'était sur des métiers commerciaux, terrain. J'ai été embauchée en tant que conseiller clientèle professionnel. J'ai été intégrée, formée, j'ai eu une mission de plusieurs mois avec ce métier. Et finalement, à l'issue de cette mission, on m'a proposé une autre mission très différente. On m'a proposé d'intégrer un service qui est en création, un service dédié à la clientèle grandes entreprises. Donc c'est des entreprises qui font plusieurs dizaines de millions de chiffres d'affaires. C'était... Assez éloignée de ce que j'avais fait avant parce que là, j'étais en assistance, j'étais en back-office, donc à faire une partie de mission, comment dire, pas forcément très intellectuelle, valider des virements, commander des moyens de paiement. C'était, on va dire, la base des opérations. Mais j'avais aussi une casquette beaucoup plus intéressante où je pouvais aller rencontrer les clients avec les charges d'affaires grandes entreprises. Je pouvais commencer à... gardé des dossiers de crédit et ça, ça m'intéressait beaucoup plus et puis ça me rapprochait de l'aspect commercial que j'avais quand même envie de retrouver. Donc j'ai fait ça quelques temps, mais avec en tête l'idée de repartir chargée d'affaires et donc affaire entreprise, ce qui n'a pas été possible dans un premier temps. J'ai eu un bébé, j'ai fait d'autres missions, mais ça c'était toujours fermé, donc j'ai dû changer d'entreprise pour avoir ce poste de chargée d'affaires. entreprise. Là, je retrouvais le côté commercial qui était vraiment stimulant et qui pour moi était aussi un challenge parce que là encore, ce n'était pas du tout mon univers de base. Ça m'a beaucoup plu. J'ai évolué. Je pense que ça m'a permis d'être beaucoup plus à l'aise petit à petit avec les années, avec tous ces contacts, d'être à l'aise avec les clients, avec le fait de conseiller mais aussi de vendre très clairement des produits, des services bancaires. Et puis, au bout d'un moment, l'envie de changer est à nouveau arrivée. J'ai eu envie de me spécialiser. On a plusieurs en banque, c'est vrai qu'on a des possibilités d'évolution qui sont assez importantes. J'ai pu me spécialiser sur les opérations internationales avec beaucoup de technicité. Mais c'est vrai que pour cette évolution, j'avais travaillé pas loin de deux ans avec... ma chargée d'affaires internationales de l'époque, celle qui m'accompagnait en entretien, en rendez-vous quand il y avait ces opérations-là. C'est elle qui m'a formée pendant deux ans avant que je puisse postuler et être prise sur un poste de ce type. J'ai tenu ce poste de chargée d'affaires internationales à peu près cinq ans avec beaucoup de plaisir. Et puis est arrivé le Covid, le Covid qui a chamboulé les choses parce que je me suis retrouvée du jour au lendemain. à devoir stopper mon activité par rapport à des organisations vraiment spécifiques, le besoin de mettre les salariés en télétravail, un manque de matériel informatique, de manière très concrète, on n'avait pas assez d'ordinateurs pour que tout le monde puisse télétravailler. Donc moi, sur mon activité internationale qui était franchement à l'arrêt, j'ai dû redonner mon ordinateur et passer quelques mois à la maison. Avec mes enfants, c'était un vrai changement qui m'a fait me recentrer sur mes aspirations, sur comment je voyais les choses aussi, parce que j'avais à l'international des opérations à accompagner qui étaient assez éloignées de ce vers quoi moi je m'orientais au quotidien. J'achète de plus en plus local, je fais attention à mes déplacements. Je limite la consommation et donc j'étais un peu aux antipodes avec un métier où je pouvais accompagner des opérations d'import-export. Donc j'avais besoin de retrouver du sens dans mon quotidien. Et le fait par contre d'accompagner les autres, d'aider les autres, ça c'est quelque chose qui ne m'a jamais quitté, que j'ai toujours eu depuis mes débuts d'assistante jusqu'à aujourd'hui. Mon travail ça a toujours été d'aider et d'accompagner. Donc finalement j'ai... Je me suis pas mal posé des questions, je me suis formée pour basculer sur, ou plutôt vers, les ressources humaines. Et j'ai eu une formidable opportunité à la banque pour intégrer le service des ressources humaines.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis sur l'alignement des valeurs entre ce sur quoi te portait ton métier, l'import-export, l'international, et finalement cette contradiction avec ce que tu essayes de mettre en place au quotidien. avec des transports doux, de la consommation locale. Et donc, en effet, c'est important d'arriver à être aligné avec ces valeurs. Et on voit finalement l'émission que tu faisais te plaisait, le cadre de travail te plaisait, mais ce moment de stop dans le Covid, t'as fait prendre conscience finalement de ce désalignement que tu pouvais avoir et que tu n'avais peut-être pas pris le temps de percevoir avant finalement cette pause.

  • Speaker #1

    Absolument, ça a été vraiment une prise de recul qui était nécessaire, qui est arrivée sans doute au bon moment aussi. Parce que c'est vrai que dans mon parcours, les changements étaient assez réguliers et au bout de, pour moi, c'est 5 à 7 ans, un changement de poste. Là, c'était le moment. J'avais besoin aussi d'un nouvel élan. Après, je ne l'ai pas fait non plus du jour au lendemain. Ça s'est fait là aussi sur deux ans, je ne sais pas si c'est le hasard qui fait ça ou s'il y a quelque chose dans mon fonctionnement qui prête à ça aussi. Mais j'ai mis deux ans à me former. J'ai suivi d'abord une formation de coach professionnel et puis ensuite une formation qui s'est orientée sur la qualité de vie au travail avant d'évoluer en interne au sein de mon entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, et du coup, pour nos auditeurs et auditrices, c'est ça qui est intéressant aussi dans ton parcours. C'est finalement, tu as eu tout un cheminement de carrière, donc plutôt vers des métiers liés à la banque, à l'accompagnement d'entreprises dans la partie bancaire. Et puis, il y a eu ce déclic, mais il a fallu quand même un cheminement parce que tu dis, tu t'es formé pendant deux ans, tu as investi du temps, de l'argent sur cette formation. Et si... Et ça n'a pas été une ligne droite non plus, finalement. Qu'est-ce qui t'a amenée déjà à faire ces choix de formation ? Tu as fait un diplôme de coach professionnel, un DU de QVT, tu as été déviée au travail. C'est quoi qui t'a poussée à choisir ces formations-là ?

  • Speaker #1

    Le choix, il vient de l'accompagnement que j'ai eu. Quand il y a eu cette période de Covid, le stop professionnel, je me suis dirigée vers un conseiller en évolution professionnelle via les services de l'APEC. J'ai eu quelques entretiens. On ne s'est pas vu très souvent avec David Rodrigue, que j'ai eu le plaisir de rencontrer à cette occasion-là. Je ne l'ai pas vu très souvent, mais il avait lui sa trame, ses outils. Et assez vite, la réflexion s'est portée sur, finalement, j'avais quelques pistes qu'il fallait que j'explore. Donc, je suis allée à la pêche aux informations en m'interviewant, moi aussi, des personnes qui avaient fait plusieurs types de jobs. Il y avait le coaching qui m'intéressait parce que je l'avais découvert via une amie. Il y avait la formation, il y avait la psychologie. Voilà, j'avais plusieurs pistes. Et la première, celle qui finalement était celle qui m'a le plus parlé, celle qui a résonné le plus en moi, ça a été le coaching. Avec aussi ce double intérêt de à la fois se former, mais aussi être coaché. Puisque dans les formations de coaching, on met en pratique et puis nous aussi on teste. Donc on est le cobaye pour un autre étudiant et on se fait coacher. Et c'est vraiment une approche qui a été très bénéfique. qui m'a aussi fait grandir et qui m'a permis d'affiner le projet. Donc, c'est vrai que cette formation, même si après je n'avais pas évolué déjà, elle m'aurait apporté énormément à titre personnel. Mais en plus, là, elle m'a permis de comprendre certaines choses, de préciser en fait de quelle manière je voulais accompagner les autres. Et cette manière, ce n'était pas d'être seulement sur un accompagnement. individuels, personnels, mais aussi de travailler sur tout ce qu'il peut y avoir d'organisationnel. Et donc, les ressources humaines, après, ça a été aussi une évidence quand il y a eu une annonce en interne. Quand j'ai fait ce parcours, au tout début, je n'avais pas du tout en tête le fait de postuler sur un poste RH. Et finalement, c'est ce qui a été évident deux ans après.

  • Speaker #0

    Oui, parce que c'était ça aussi ma réflexion suivante, c'était de se dire, tu as fait ce choix de te former au coaching et puis ensuite à la QVT, mais finalement, ce n'était pas avec un objectif hyper précis d'évoluer vers un poste RH. C'est venu après, finalement, au fil des opportunités, au fil de ta réflexion aussi, de ta maturité dans le projet. Je rajoute juste une chose pour mes auditeurs, comme tu parles du conseil en évolution professionnelle, je reprends ma petite casquette RH. Et du coup, ex-RH, ou consultant RH en tout cas, le Conseil en évolution professionnelle, c'est un dispositif qui est ouvert gratuitement à toutes les personnes actives du secteur privé, du droit privé. Ce n'est pas ouvert malheureusement aux fonctionnaires, mais toutes les personnes de droit privé, en fait, leur entreprise cotise à la formation professionnelle et ces cotisations servent, ces contributions plutôt d'ailleurs, servent à financer notamment... Le conseil en évolution professionnelle, c'est ouvert et gratuit pour toutes les personnes actives. C'est confidentiel, donc l'employeur ne sera jamais mis au courant que le salarié a fait la démarche d'aller voir un conseiller en évolution professionnelle. C'est en dehors de l'entreprise. Il y a un organisme par région qui a en charge le conseil en évolution professionnelle. Ici, en Auvergne-Rhône-Alpes, on est en Auvergne-Rhône-Alpes, c'est le CIBC. pour le moment, à l'heure où on enregistre ce podcast. Et pour les cadres dans toute la France, on peut aussi avoir recours à l'APEC. Pour les personnes en situation de handicap, il y a aussi Cap Emploi qui le propose. Et pour les demandeurs d'emploi, je crois que France Travail aussi propose du conseil en évolution professionnelle. Donc voilà, si vous êtes intéressé, renseignez-vous. C'est un dispositif qui est financé par les contributions des entreprises et qui ne vous coûtera rien, qui permet du coup de mener une première réflexion professionnelle comme nous le... l'illustre du coup le parcours d'hélène donc merci excuse moi je je ferme la parenthèse et du coup on va continuer sur ton parcours donc en effet finalement tu as eu ce cheminement où tu t'es formé puis finalement tu as eu cette opportunité comment comment tu as choisi d'évoluer finalement dans les rh du coup finalement tu Est-ce qu'à un moment donné de ce cheminement, tu as envisagé de quitter ton entreprise ou pas ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Oui, comment ça s'est passé ? Comme je te le disais Sophie, le cheminement a été progressif. Ce qui a été très bénéfique pour moi, c'est pendant la période de formation lors du diplôme universitaire, j'ai été transparente au sein de mon entreprise. J'avais prévenu mon manager que je souhaitais faire ça et que ça allait me demander du temps personnel. Il y avait aussi un côté… travail personnel et professionnel puisqu'il y avait un mémoire à faire pour valider ce diplôme universitaire. Et le mémoire, j'ai tout simplement proposé en interne de travailler sur un sujet qui intéresserait, qui pourrait apporter quelque chose. Et j'ai eu l'opportunité d'effectivement travailler sur la thématique de la fidélisation des jeunes entrants. à la Banque Populaire, des nouveaux entrants. C'est quelque chose qui m'a permis de rentrer en contact avec beaucoup d'interlocuteurs aux ressources humaines. C'est également un travail qui m'a permis de me rendre compte de tout ce qui existait en interne, de tous les dispositifs. Et c'est là que j'ai réalisé qu'en fait, on avait beaucoup de choses qui étaient vraiment favorables aux salariés. Et j'ai aussi découvert le fonctionnement RH qui, pour la majorité des salariés, reste quand même assez obscur, je pense qu'on peut le dire. On ne se rend pas compte du travail qui est fait par les RH. On ne les rencontre pas forcément très souvent. Si on n'a pas d'occasion de mobilité, on a un entretien RH tous les six ans, c'est quand même très très distendu. Donc on ne se rend pas compte de ça. Et lors du DU, voilà, j'ai... J'ai ouvert plein de portes différentes. J'ai découvert, exploré. Et au final, c'est ça qui a fait que quand une annonce est parue en interne, c'était une annonce responsable RH avec la description des missions, avec le fait qu'on accompagne les collaborateurs dans leur parcours professionnel. Là, ça a tout de suite sonné juste. Même s'il y a eu une première annonce sur laquelle moi, je n'ai pas été retenue parce que le profil recherché était un profil RH pour essayer d'équilibrer au niveau de l'équipe. Par contre, il y a eu une autre opportunité quelques mois plus tard qui, par un heureux concours de circonstances, m'a permis d'obtenir ce poste.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça qui est intéressant, je trouve, dans ton parcours et c'est pour ça que je trouve intéressant de... d'apporter ton témoignage au podcast, c'est que parfois, on se dit, mon podcast s'appelle Changer pour mieux donc on a l'impression qu'il faut envoyer tout valdinguer pour pouvoir évoluer et être aligné avec ses valeurs. Mais finalement, au sein de son entreprise, parfois, on peut aussi changer pour mieux. Donc, on n'est pas obligé de claquer la porte, on n'est pas obligé de partir. Il peut y avoir aussi des opportunités d'évolution, de changement. que ce soit hiérarchique, mais aussi juste fonctionnel, changer de fonction, changer d'environnement finalement, qui permet de se réaligner avec ces valeurs, de trouver les éléments qui nous épanouissent au moment où on en a besoin. C'est ça que je trouvais intéressant dans ton parcours, c'est de se dire qu'on n'est pas obligé de faire le grand écart et de partir, on peut aussi trouver des solutions à l'intérieur de son organisation. Mais encore faut-il s'en donner les moyens, parce qu'en effet, si tu n'avais pas fait tous ces efforts de formation, et notamment l'EDU dont tu parles, l'EDU ça veut dire diplôme universitaire, c'était sur la QVT, qualité de vie au travail, ou QVCT d'ailleurs, je ne sais pas comment il s'appelait exactement à l'époque.

  • Speaker #1

    C'était QVT et santé à l'époque, à l'IAE de Lyon. Oui, QVT et santé.

  • Speaker #0

    Et du coup, il y avait déjà eu cet effort de fait sur ton diplôme de coaching. tu fais un effort supplémentaire sur ce DU et c'est ça finalement qui, ces deux éléments-là qui ont permis de construire ton projet professionnel, t'ouvrir les portes et en plus, une première opportunité à laquelle tu as répondu où malheureusement, ça n'a pas abouti, mais pour autant, ça t'a permis aussi de, encore une fois, trouver la maturité, les éléments supplémentaires qui manquaient, etc. Et du coup, la deuxième opportunité a été la bonne. Tout ça pour dire que finalement, le chemin n'est pas forcément si rectiligne, droit, et qu'il peut être un peu sinueux. Il peut être parfois avec des petits moments de découragement, mais finalement, c'est parfois pour mieux apprendre et pour mieux rebondir.

  • Speaker #1

    Pour compléter, pour répondre aussi à ta question, Sophie, c'est vrai que le coaching m'avait permis aussi d'explorer plusieurs pistes. Donc oui, il y avait très clairement une possibilité de mon côté de créer mon activité, de créer vraiment une entreprise pour faire ce que j'avais envie de faire. Et ça, ça m'aurait fait quitter mon employeur actuel. C'était une solution envisageable. Je pense que si je n'avais pas pu évoluer en interne, c'est effectivement ce que j'aurais mis en œuvre, je pense, quelques mois après, finalement. Parce que ce parcours, c'est aussi, comme moi, je l'ai construit sur la durée, il fallait quand même qu'au bout, il y ait quelque chose, qu'il y ait un changement. Donc, je suis vraiment... Très très reconnaissante et heureuse aujourd'hui d'être à mon poste. Mais si ça n'avait pas été le cas, et j'aurais tout à fait pu le comprendre, parce qu'un profil comme le mien, ça reste quand même un profil assez atypique, j'aurais pris l'autre option.

  • Speaker #0

    Et du coup, quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer dans tout ce parcours lié à la reprise d'études et puis ensuite au changement de... de postes, d'environnement professionnel. Quelles ont été ces difficultés et comment tu les as surmontées ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, pendant le parcours de formation, c'est vrai que moi, j'ai fait le choix aussi d'être complètement autonome, c'est-à-dire que j'ai pris en charge financièrement et sur mon temps personnel ces formations. Donc, je les ai faites sur mon temps, sur mes congés, sur mes RTT. Donc en termes d'investissement, c'était assez important et j'ai pu compter tout simplement sur mon mari qui a été un vrai soutien pendant ces périodes. Après, sur la prise de poste, c'est vrai que ça a été un chamboulement parce que déjà j'ai eu très peu de temps, j'ai eu un mois pour terminer entre guillemets tout ce que j'avais en cours au niveau international. et démarrer le nouveau travail aux ressources humaines. La prise de poste a été vraiment très, très engageante. Alors pour moi déjà, parce que c'est un travail qui maintenant est à Lyon, donc ça me fait effectivement des trajets quotidiens qui sont plus importants. Maintenant, au niveau du travail, il y a eu vraiment un grand changement sur la... quantité d'informations et le volume de tâches à traiter. J'étais sur l'international sur un poste d'expertise avec peu de dossiers, mais à traiter en profondeur. Là, sur les ressources humaines, avec un périmètre de à peu près 350 collaborateurs, on est sur énormément de tâches en même temps, ou en tout cas dans la même journée. et avec des informations qui fusent de toutes parts. Il y a les managers, les collaborateurs, il y a la direction, il y a les collègues. Il y a beaucoup, beaucoup d'informations à traiter. Je pense que ça, ça a été pour moi le plus challengeant au début. Surtout, je n'avais pas encore tout à fait terminé mon diplôme universitaire, donc je travaille encore sur mon mémoire. Ça a été un petit peu compliqué. Je pense que les six premiers mois, j'ai accumulé pas mal de fatigue aussi. Donc, ça a été... Ça a été une période très, très intense. Bon, maintenant, avec le recul, ça va.

  • Speaker #0

    Ça fait combien de temps, du coup, que tu as pris ton poste ?

  • Speaker #1

    Ça fait un an et demi. Donc, bien sûr que là, il y a des automatismes qui sont venus. Pour autant, j'apprends toujours des choses. Et d'ailleurs, heureusement, parce que ça fait partie aussi de mon envie. J'ai toujours besoin d'être alimentée et d'avoir des nouvelles choses à apprendre. Ce qui a été un peu perturbant. quand même aussi, et ça je ne pensais pas que ça serait autant, c'est finalement la perte d'autonomie. Quand on prend un poste sur lequel on n'a jamais travaillé, même si, heureusement, les formations m'ont apporté des choses, m'ont apporté des bases qui sont très intéressantes et que j'exploite au quotidien, il n'empêche qu'au début, je posais des questions pour un peu tout, parce que je ne savais pas. Et en plus, sur les ressources humaines, tout est très individuel. Chaque question peut se poser pour chaque situation parce que même si on a des process et des cadres normés, il n'empêche qu'on va à chaque fois regarder la situation du collaborateur. Il n'y a rien de figé, donc il faut toujours se questionner.

  • Speaker #0

    Oui, en effet, tu dis que tu as pu rentrer un petit peu plus dans ta zone de confort, même si en RH, en plus, ils aiment bien tout nous changer tout le temps, le législateur. Donc, on n'a jamais vraiment de zone de confort très longue. mais les diplômes que tu as passés, coaching et QVT, t'ont permis d'avoir des bases. Qu'est-ce que ça a pu t'apporter ces apprentissages, que ce soit ton diplôme de coaching ou le DU de QVT ? Quelles ont été les bases que tu as pu avoir grâce à ça et qui t'ont aidé lors de ta prise de fonction ?

  • Speaker #1

    Le coaching m'aide sur tout ce qui est accompagnement du projet professionnel. C'est vrai que c'est une partie... Très intéressante dans mon poste actuellement, je pense que c'est même celle que je préfère, c'est quand on a des salariés qui s'interrogent, qui se posent des questions sur leur avenir professionnel et parfois aussi beaucoup se mettent des freins. Donc, ça va être de les accompagner pour prendre du recul par rapport à ça, lever les croyances limitantes dont tu as parlé Sophie il y a quelques temps. Et puis sur tout ce qui va être questionné. de manière générale même si c'est pas sur la thématique du projet professionnel mais on va dire le questionnement auprès des personnes et du côté du diplôme universitaire sur la qualité de vie au travail et la santé ça m'a donné une bonne approche je pense des risques psychosociaux alors j'avais j'avais eu et c'est aussi un élément de motivation pour moi dans ce poste j'ai été confronté par le passé à des situations vraiment vraiment compliqué j'ai vu pas mal d'anciens collègues souffrir au travail. Et aujourd'hui, le moteur pour moi, c'est de pouvoir contribuer dans ces situations, d'être maintenant actrice et pas seulement spectatrice. Et ça, c'est vrai que j'ai eu pas mal d'éléments dans le diplôme universitaire sur la QVT là-dessus.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui te manquerait aujourd'hui par rapport à ce que tu as pu apprendre dans tes diplômes ? Ça fait un an et demi que tu es en poste. Quels sont les éléments où tu te dis tiens, j'aimerais bien approfondir tel élément ou tel autre élément ?

  • Speaker #1

    Ce qui reste pour moi encore à améliorer, c'est concernant les recrutements. Tout ce qui va être finalement de l'ordre de la détection. Parce qu'un entretien de recrutement… Pour moi, ça doit être un moment où le salarié est à l'aise. J'ai envie que le salarié soit à l'aise pour qu'il me donne la vraie version de lui-même. C'est-à-dire que je n'ai pas envie d'avoir un rapport qui soit travesti, je n'ai pas envie de quelqu'un qui utilise un masque. J'ai des relations toujours très cordiales avec tous les candidats. Pour autant... Il faut que moi, je prenne le recul par rapport à ça et il faut malgré tout faire une sélection. Et ça, c'est difficile. Donc, il faut vraiment s'appuyer sur des éléments factuels. Et c'est quelque chose qui n'est vraiment pas simple quand on est confronté à ça. Donc, j'apprends à chaque entretien. Je fais ma grille. J'essaie d'être le plus objectif possible. C'est vraiment un objectif et je pense que ça nécessite quand même de la pratique. Ça ne vient pas tout seul tout de suite. Il faut pratiquer et ça fait un an et demi, donc je suis plus à l'aise, mais je pense que c'est là-dessus que je peux progresser.

  • Speaker #0

    D'accord. Oui, d'autant que c'est vrai que… scientifiquement parlant, un entretien de recrutement d'une heure, ce n'est pas forcément ce qui a le plus d'objectifs parce que du coup, ça reste très court, une heure. Une des façons pour rendre justement l'entretien plus factuel et plus objectif, c'est de l'utiliser de façon structurée. Donc, il y a notamment une méthode STAR pour toi, Hélène, et puis pour nos éditeurs qui nous écoutent. Si vous voulez préparer de façon structurée un entretien, utilisez la méthode STAR. C'est... pour situation, T pour tâche, A pour action et R pour réalisation. Très en ressource du podcast plutôt d'ailleurs. Deux éléments sur la méthode STAR si vous voulez creuser le sujet. Mais ça permet en effet de structurer l'entretien et d'être un peu plus factuel même si un entretien reste un entretien et qu'il y a après le meilleur moyen pour être à peu près sûr que la personne ait les compétences c'est de la tester techniquement avec un assessment center, des mises en situation professionnelle, ce qu'on ne peut pas forcément faire systématiquement. Ça c'est sûr. et du coup j'ai perdu le fil avec mon histoire d'entretien quelles sont les grandes différences entre ton rôle d'avant de chargé d'affaires internationales et aujourd'hui ton rôle de responsable RH c'est quoi les grosses différences tu nous en as un petit peu parlé j'entends que notamment ton rôle d'avant déjà bon tu étais dans ta zone de confort donc en totale autonomie tu étais dans ta zone de confort Tu traitais des dossiers en profondeur, donc tu avais besoin certainement de beaucoup de temps de concentration, de rigueur et d'aller au fond des dossiers, qui étaient très techniques. Là, tu as des sollicitations multiples et diverses. Il faut quand même que les informations que tu donnes soient fiables. Mais par contre, tu as moins de temps pour t'y pencher. Hormis cette différence-là, quelle autre différence tu as pu détecter ? Et puis aussi, quelle similitude ? Est-ce qu'il y a des choses de ton ancien poste ? que tu as appris, des compétences que tu peux utiliser quand même aujourd'hui sur ton nouveau poste ? Je pose deux questions en une, il ne faut pas le faire.

  • Speaker #1

    Oui, alors je vais commencer par les similitudes, ou en tout cas par ce que m'a apporté mon parcours, mes postes précédents, dans celui que je tiens actuellement. Très clairement, c'est quand même la connaissance du secteur bancaire, la connaissance du terrain. Et puis finalement... en ayant été de l'autre côté des RH, du côté des salariés, je sais aussi quelles peuvent être les craintes infondées, mais néanmoins existantes, qu'ils peuvent avoir avant un entretien RH. Je pense que je sais ouvrir le dialogue par rapport à ça. Et puis, quand je me présente, je présente mon parcours. je n'ai pas tout à fait la même casquette que quelqu'un qui n'aurait fait que des ressources humaines. Et quand des salariés me parlent de leurs conditions de travail dans les agences, je sais vraiment parce que j'y étais aussi, je sais ce que c'est. Très clairement, je viens du terrain et c'est un vrai plaisir d'ailleurs d'aller en agence pour les rencontrer. Je sais ce qu'ils vivent au quotidien et je pense que c'est important pour eux d'avoir une interlocutrice qui comprend ça. Après, en termes de différences, j'avais vraiment noté les différences importantes. Je dirais aussi que là, et ça en vient avec l'autonomie, je dépends très souvent soit des informations, soit des avis d'autres personnes, ce qui n'était pas du tout le cas avant sur l'expertise internationale. J'avais plus un rapport de, on va dire parfois d'interrogation auprès de personnes qui étaient... encore plus experte que moi, mais je n'étais pas forcément dans cette interdépendance vraiment qu'on a sur le métier RH où on est en transverse tout le temps.

  • Speaker #0

    Oui, d'autant que, vu le périmètre que tu as et la taille de la banque pour laquelle tu travailles, vous êtes plusieurs RH et j'imagine qu'il faut aussi du coup se coordonner parfois sur certains éléments, certaines décisions. On ne peut pas faire les choses dans notre coin.

  • Speaker #1

    Absolument. Donc, ça demande beaucoup de contacts, de dialogues et de temps aussi. C'est vrai que la minute est précieuse côté RH.

  • Speaker #0

    C'est vrai. C'est vrai. Donc, pour tous nos amis auditeurs, auditrices qui ont une mauvaise opinion des RH. Donc, voilà, on a au moins un entretien témoignage. J'apprécie moi en tant que… que RH, d'être un peu soutenue aussi, d'entendre que je suis comprise. Et donc, si on devait conclure avec un conseil que tu pourrais donner aux auditeurs, auditrices qui nous écoutent et qui envisagent soit une évolution professionnelle, soit une reconversion, qui se posent des questions, quels conseils tu leur donnerais ?

  • Speaker #1

    C'est de se faire accompagner. C'est, je pense, indispensable pour avoir suffisamment de recul, pour ne pas décider sur des coups de tête, mais aussi pour lever les croyances limitantes. Ces fameuses croyances qui font que peut-être qu'on ne fera pas les bons choix ou qu'on ne se sentira pas capable d'aller vers une direction qui pourtant, au fond de nous, a l'air de résonner. Donc, il faut se faire accompagner. Et ça veut dire aussi, quand je dis se faire accompagner, c'est aussi, je pense, la situation de pas mal de personnes en couple, tout simplement de aussi partager vraiment cette décision. C'est un choix qui ne peut pas être fait tout seul quand on est dans une vie de famille ou une vie de couple. Et il faut que tout le monde soit OK pour être soutenant, parce que sinon, ça aura du mal à fonctionner.

  • Speaker #0

    Oui, le soutien d'ailleurs. Dans l'accompagnement, ça en fait partie. On regarde les freins et les moteurs des projets professionnels des bénéficiaires. Et dans les freins, on regarde les freins financiers, par exemple, mais aussi les freins familiaux. Le fait d'avoir des jeunes enfants, d'avoir un époux ou une épouse qui est contre le projet. En effet, ce sont des choses importantes à avoir en tête, les freins. Et il ne faut pas les négliger. Parce que ça peut... On dit, ma mère dit tout le temps, il ne faut jamais dire à tout prix. Je veux réussir à tout prix, je veux atteindre mon objectif à tout prix. Parce qu'en effet, parfois le prix est cher à payer. Donc, est-ce qu'on est prêt à risquer son couple, sa vie de famille pour atteindre son objectif ? Donc, bien avoir en tête ces freins. Et en effet, on les identifie plus, on les a plus en tête quand on se fait accompagner avec un regard extérieur, en effet. Après, on peut aussi les identifier en... en travaillant avec des ouvrages ou des guides, mais c'est sûr que c'est moins facile. Et d'ailleurs, en parlant d'ouvrages, moi j'aime bien, j'aime beaucoup lire. Est-ce que tu as un ou des livres à conseiller à nos auditeurs et auditrices ?

  • Speaker #1

    Absolument ! Alors, je conseille moi les livres de Catherine Testa. Je ne sais pas si tu connais Sophie. Non. Catherine Testa, qui a publié Oser l'optimisme et oser être soi-même au travail. Ce sont des livres qui sont vraiment faciles à lire, qui sont plein de phrases positives, qui font du bien quand on est un peu en période de doute. Et puis, c'est une sorte d'auto-coaching assez ludique. Et je pense que c'est accessible à tous pour se donner ou se redonner l'énergie nécessaire pour avancer et se dire que c'est possible.

  • Speaker #0

    Voilà. Super. Une future lecture. Moi, je suis toujours preneuse et je mettrai évidemment en lien du podcast le titre complet de l'ouvrage. Tu m'en as cité deux, non ? Tu as cité deux ouvrages, c'est ça ? De la même crise. Donc, je mettrai en lien du podcast, en ressource du podcast, les deux ouvrages qui peuvent vous permettre, en effet, si vous avez encore un petit peu peur de vous faire accompagner, de vous lancer, ça peut être... un commencement, ces deux ouvrages. Après, ça peut être aussi le conseil en évolution professionnelle, qui est du coup gratuit, sans engagement. Donc, au moins, ça fait aussi une première étape d'accompagnement qui peut permettre de construire votre projet professionnel de façon plus éclairée. Faire des choix éclairés, c'est important. Donc, merci beaucoup, Hélène, pour ce partage d'expérience, de nous avoir montré un peu. un petit peu comment toi, tu avais évolué au sein de ton entreprise à travers des formations, des opportunités, du travail sur toi. J'espère que ça inspirera du coup les auditeurs. Et puis, si tu as envie, tu pourras revenir dans le podcast avec un autre angle de vue pour nous parler coaching, croyances limitantes et autres éléments que tu as pu apprendre à travers tes formations. On est preneurs, évidemment. Merci beaucoup Hélène.

  • Speaker #1

    Merci à toi Sophie. Merci.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode de podcast et merci à Hélène pour son témoignage. J'espère qu'il vous aura inspiré, guidé. L'idée derrière ce podcast, c'était aussi de vous faire comprendre qu'on peut changer pour mieux sans forcément changer d'entreprise et qu'il faut parfois être patient pour voir se dessiner notre chemin. J'espère que cet épisode vous aura aidé. N'hésitez pas à laisser vos commentaires, vos avis sur... votre plateforme de podcast préférée et à bientôt pour un prochain épisode.

Chapters

  • Le parcours d'Hélène

    01:22

  • La prise de conscience de la nécessité du changement & découverte du coaching

    07:28

  • Le cheminement vers une nouvelle vie professionnelle

    12:20

  • Les difficultés rencontrées

    21:00

  • Les apports de la formation en coaching & QVT

    25:00

  • Les différences entre chargé d'affaires internationales et RH

    30:20

  • Les conseils d'Hélène

    34:10

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