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Chrétien 3.0

Porter du fruit en Christ

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15min |27/04/2024
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Description

Jésus utilise l'image de la vigne pour expliquer comment fonctionne la relation à Dieu de ses disciples. Si lui est le cep, les disciples sont les sarments. Dans cet épisode nous allons méditer autour de quelques implications concrètes pour nos vies. Bonne écoute.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à vivre une pause introspective, une pause pour prendre soin de soi. Bonne méditation. Aujourd'hui, nous allons parler de la vigne. Où que je regarde depuis chez moi, je vois des vignes. Je vis au milieu de celles-ci. Je croise régulièrement des vignerons. Et à chaque saison, je les vois agir, travailler la vigne, pour qu'elle porte du fruit. C'est un travail de longue haleine, c'est un travail qui se répartit sur l'ensemble de l'année avec des périodes plus ou moins intensives de travail. Et voilà que Jésus, dans le passage de l'évangile selon Jean au chapitre 15, il utilise la vigne comme une parabole pour dire qu'il est la vraie vigne. Voilà ce qu'il dit. Je suis la vraie vigne, et mon père est le vigneron. Il enlève tout rameau qui, uni à moi, ne porte pas de fruits, mais il taille. Il purifie chaque rameau qui porte des fruits pour qu'il en porte encore plus. l'enseignement que je vous ai donné vous a déjà rendu pur demeurez unis à moi comme je suis uni à vous un rameau ne peut pas porter de fruit par lui-même sans être uni à la vigne de même vous ne pouvez pas porter du fruit si vous ne demeurez pas unis à moi je suis la vigne vous êtes les rameaux celui qui demeure uni à moi et à qui je suis uni porte beaucoup de fruits car vous ne pouvez rien faire sans moi celui qui ne demeure pas uni à moi est jeté dehors comme un rameau et il sèche les rameaux secs on les ramasse on les jette au feu et ils brûlent si vous demeurez uni à moi et que mes paroles demeurent en vous demandez ce que vous voulez et vous le recevrez. Voici comment la gloire de mon Père se manifeste quand vous portez beaucoup de fruits et que vous vous montrez ainsi, mes disciples. Dans le dernier épisode, nous parlions des motivations pour le travail. Qu'est-ce qui motive le bon berger ? Et nous avions vu que ce qui le motive, c'est le bien-être de ses brebis, de ceux pour qui il s'engage à prendre soin. Et on se laissait interpeller par cette question, moi, dans mon travail, dans mes engagements professionnels, est-ce que je m'engage pour un salaire, pour de l'argent, pour ma propre gloire, ou est-ce que ma préoccupation principale est le bien-être des bénéficiaires de mes brebis ? de mon travail, de mes services, de ce que je produis. Et ici, il est question dans ce travail de le faire avec soin pour porter du fruit. Mais pour porter du fruit, nous sommes invités à rester unis, unis à celui ou celle qui va nous donner toute notre énergie pour avancer, en l'occurrence, le Christ. Dans cette parabole, nous voyons que le Père, Dieu le Père est le vigneron, celui qui possède tout, qui possède toutes les vignes. Et le Christ se présente comme le cèpe, comme la vigne, et nous comme les arbres. Jésus dit Je suis la vraie vigne Autant dire qu'une fausse vigne existe. autrement dit une vigne qui fait croire qu'elle en est une mais qui en fait ne l'est que par apparence imaginez vous rendre dans un domaine viticole réputé pour y cueillir des grappes de raisin et pour y boire son vin mais que vous tombez sur une vigne laissée à l'abandon envahie par les ronces dont le raisin a été rongé par les insectes amoché par la grêle En fait, de cette vigne, il n'en reste que le nom, la réputation, l'apparence. Mais en creusant un peu, on se rend compte qu'on n'a rien à y trouver. Il y a des vignes qui n'en sont pas, ou qui n'en sont plus. Il y a des domaines viticoles dans mon village qui n'existent plus. Il reste la pancarte, mais elles ont été rachetées. C'est un autre propriétaire, le vigneron n'est plus là. Je suis la vraie vigne, et une vraie vigne porte du fruit. Voilà donc une banalité. Le pommier produit des pommes, l'oranger des oranges, la vigne du raisin. Une vraie vigne va porter le fruit qui est attendu de lui. Pas de mauvaise surprise, normalement. Mais quel est le secret d'une vigne pour qu'elle porte du fruit ? Eh bien... Ce passage nous rappelle qu'il est question de demeurer unis au cèpe, à la source. Si un serment venait à se détacher du cèpe, il sécherait et ne pourrait plus porter du fruit. Pour que les serments portent du fruit, ils devraient demeurer attachés à la source. C'est ainsi que le Christ présente cette parabole. Et puis pendant ce temps, que fait le vigneron ? Eh bien le vigneron prend soin de toute sa vigne. Il la traite, il l'entretient, il la préserve des ennemis, de ces bestioles qui voudraient venir picoter, manger du raisin. Il la protège des intempéries, autant qu'il le peut. Le vigneron, il a la vue d'ensemble. Le vigneron est celui qui garde tout en perspective. il a une autre position. Il a une position, le vigneron ne va pas lui-même porter du fruit. Le vigneron ne va pas lui-même être le cèpe. Mais nous, en tant que sarments, pour porter du fruit, il nous faut rester connectés à la source. C'est de cette source que l'on va puiser toute notre énergie. Cette affirmation est valable pour notre foi en Christ, notre source, celui qui alimente nos vies. Et cette affirmation est également valable pour tous les domaines de nos vies, ceux qui nous permettent pleinement de nous épanouir. Y a-t-il des personnes, lorsque l'on est en leur présence, qui nous font devenir meilleurs ? Des personnes de confiance, qui vont nous ressourcer par leur simple présence. Y a-t-il des activités qui nous font du bien, qui nous permettent de nous sentir bien, de nous sentir valorisés dans notre personne ? Y a-t-il des activités qui nous apaisent, dans lesquelles on peut s'épanouir ? Où trouvons-nous la source qui nous régénère, qui nous restaure ? Où puisons-nous notre énergie, notre motivation, notre assurance et notre confiance en soi ? Le Christ se présente comme celui qui nous permet de porter beaucoup de fruits parce qu'on demeure en lui, parce qu'on se laisse inspirer par lui, parce qu'on se laisse nourrir spirituellement par lui. Il ne se présente pas comme une solution éphémère, passagère. Ce qu'il nous enseigne dans sa parole, dans sa manière de vivre que l'on retrouve dans les évangiles, c'est une manière durable de vivre sa vie et pérenne. Ce n'est pas un coup d'émotion passagère, d'intention et de volonté circonstancielle, mais il travaille notre motivation profonde, notre état d'esprit, notre état du cœur. Et ce travail en Christ, c'est celui-là qui va porter du fruit à long terme. Et c'est celui-là que je vous invite à vivre. Quand on porte du fruit, Ce n'est pas pour nous. Le raisin ne se mange pas soi-même. Le raisin ne mange pas du raisin. Le jus de raisin n'est pas bu par du jus de raisin. Une grappe de raisin, c'est beau, c'est bon. Et pour que ce soit bon, pour que ce soit beau, il faut que ce fruit de la vigne soit offert. Aussi beau soit-il... ce magnifique fruit ne se suffit pas à lui-même. Sa vocation est de s'offrir. Si nous sommes les sarments, si nous sommes ceux qui produisons ce fruit, nous sommes ceux qui devons lâcher prise et laisser partir ce fruit. Le fruit est bon parce qu'une tierce personne a pu le juger bon. Le vigneron. Le vigneron qui, lorsqu'il vendange, qui a fait le tri et prend le bon raisin. Le vin est bon parce qu'une tierce personne a pu le juger bon, le client, la personne qui va le manger, qui va le boire, la personne qui va rencontrer ce fruit. Vin, jus de raisin, salade de fruits, sous toutes ses formes, tarte au raisin, la grappe de raisin est donc détachée du sarment et va être offerte. Portée du fruit, ce n'est pas pour nous. mais c'est pour faire du bien plus loin. Notre épanouissement, notre énergie puisée dans le Christ et dans les activités qui nous ressourcent, n'ont pas pour seule vocation notre développement personnel, mais bien de porter du fruit et de faire du bien dans notre entourage, là où nous nous trouvons. Ce n'est pas évident, mais c'est notre vocation. Et bien plus encore, le sarment, après avoir porté du fruit, sera taillé. ça ne sera pas forcément la fin pour lui. Parce que, où il a été taillé, la saison suivante, lorsqu'il aura repoussé, qu'il se sera redéveloppé, il posera, il offrira à nouveau du fruit en sa saison. La question est donc la suivante. Portez-vous du fruit ? donnez-vous quelque chose de vous pour bénir et si oui, quel type de raisin offrez-vous ? quel est votre cépage ? quelle est votre spécificité ? dans quelle terre avez-vous grandi ? dans quelle famille ? dans quel ensoleillement ? serez-vous plutôt acide, sucré, doux ? offrirez-vous du grain de manière prématurée en sa saison ou en arrière-saison ? quand on offre notre fruit unique quand on offre quelque chose de nous faisons-le pour le bien de l'autre. Amen. Seigneur, tu es la vigne. Nous sommes les sarments. Je suis un des sarments qui aspire à rester attaché à toi. Parce que c'est de toi que je hante toi, que je puise mon énergie, que nous pouvons puiser toute notre énergie pour porter du fruit. Seigneur, tu es le vigneron qui prend soin de sa vigne. Tu prends soin de chaque sceptre, tu prends soin de chaque serment, tu prends soin de chaque fruit. Merci parce que ce que tu fais, ta vue d'ensemble, c'est pour apporter le bien, pour faire en sorte que du fruit sorte, de la vie sorte de là, de nous, de nos quotidiens, de ce en quoi je m'engage. Aide-moi, aide-moi à porter du bon fruit, aide-moi à me développer de la juste et saine manière parce qu'en créant toi. donne-moi de ne pas me détacher de toi et de sécher, parce que sans jus, sans source de vie, je m'étiole et je sèche. Donne-moi la force au quotidien de rester attaché à toi, à tes valeurs, à ce qui va vraiment porter du fruit autour de moi. Seigneur, tu es notre exemple, tu es mon exemple, et aide-moi à le suivre. Aide-nous à te suivre. Amen. Ce temps de méditation de la parole touche à sa fin et vous allez reprendre le chemin de vos activités. Mais de ce moment, qu'allez-vous prendre avec vous pour cette journée ? En tant que sarment qui portait du fruit, dans quel domaine de votre vie est-il plus difficile de rester accroché au cèpe, au Christ ? Et dans votre vie ? Quel fruit portez-vous ? Quel fruit allez-vous offrir aujourd'hui à vos proches ? un moment inspirant pour continuer à vivre ce temps de réflexion et de partage abonnez-vous au podcast suivez-moi à travers la lettre de nouvelles ou sur Facebook, Instagram, YouTube belle suite de journée à vous et à tout bientôt

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Jésus utilise l'image de la vigne pour expliquer comment fonctionne la relation à Dieu de ses disciples. Si lui est le cep, les disciples sont les sarments. Dans cet épisode nous allons méditer autour de quelques implications concrètes pour nos vies. Bonne écoute.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à vivre une pause introspective, une pause pour prendre soin de soi. Bonne méditation. Aujourd'hui, nous allons parler de la vigne. Où que je regarde depuis chez moi, je vois des vignes. Je vis au milieu de celles-ci. Je croise régulièrement des vignerons. Et à chaque saison, je les vois agir, travailler la vigne, pour qu'elle porte du fruit. C'est un travail de longue haleine, c'est un travail qui se répartit sur l'ensemble de l'année avec des périodes plus ou moins intensives de travail. Et voilà que Jésus, dans le passage de l'évangile selon Jean au chapitre 15, il utilise la vigne comme une parabole pour dire qu'il est la vraie vigne. Voilà ce qu'il dit. Je suis la vraie vigne, et mon père est le vigneron. Il enlève tout rameau qui, uni à moi, ne porte pas de fruits, mais il taille. Il purifie chaque rameau qui porte des fruits pour qu'il en porte encore plus. l'enseignement que je vous ai donné vous a déjà rendu pur demeurez unis à moi comme je suis uni à vous un rameau ne peut pas porter de fruit par lui-même sans être uni à la vigne de même vous ne pouvez pas porter du fruit si vous ne demeurez pas unis à moi je suis la vigne vous êtes les rameaux celui qui demeure uni à moi et à qui je suis uni porte beaucoup de fruits car vous ne pouvez rien faire sans moi celui qui ne demeure pas uni à moi est jeté dehors comme un rameau et il sèche les rameaux secs on les ramasse on les jette au feu et ils brûlent si vous demeurez uni à moi et que mes paroles demeurent en vous demandez ce que vous voulez et vous le recevrez. Voici comment la gloire de mon Père se manifeste quand vous portez beaucoup de fruits et que vous vous montrez ainsi, mes disciples. Dans le dernier épisode, nous parlions des motivations pour le travail. Qu'est-ce qui motive le bon berger ? Et nous avions vu que ce qui le motive, c'est le bien-être de ses brebis, de ceux pour qui il s'engage à prendre soin. Et on se laissait interpeller par cette question, moi, dans mon travail, dans mes engagements professionnels, est-ce que je m'engage pour un salaire, pour de l'argent, pour ma propre gloire, ou est-ce que ma préoccupation principale est le bien-être des bénéficiaires de mes brebis ? de mon travail, de mes services, de ce que je produis. Et ici, il est question dans ce travail de le faire avec soin pour porter du fruit. Mais pour porter du fruit, nous sommes invités à rester unis, unis à celui ou celle qui va nous donner toute notre énergie pour avancer, en l'occurrence, le Christ. Dans cette parabole, nous voyons que le Père, Dieu le Père est le vigneron, celui qui possède tout, qui possède toutes les vignes. Et le Christ se présente comme le cèpe, comme la vigne, et nous comme les arbres. Jésus dit Je suis la vraie vigne Autant dire qu'une fausse vigne existe. autrement dit une vigne qui fait croire qu'elle en est une mais qui en fait ne l'est que par apparence imaginez vous rendre dans un domaine viticole réputé pour y cueillir des grappes de raisin et pour y boire son vin mais que vous tombez sur une vigne laissée à l'abandon envahie par les ronces dont le raisin a été rongé par les insectes amoché par la grêle En fait, de cette vigne, il n'en reste que le nom, la réputation, l'apparence. Mais en creusant un peu, on se rend compte qu'on n'a rien à y trouver. Il y a des vignes qui n'en sont pas, ou qui n'en sont plus. Il y a des domaines viticoles dans mon village qui n'existent plus. Il reste la pancarte, mais elles ont été rachetées. C'est un autre propriétaire, le vigneron n'est plus là. Je suis la vraie vigne, et une vraie vigne porte du fruit. Voilà donc une banalité. Le pommier produit des pommes, l'oranger des oranges, la vigne du raisin. Une vraie vigne va porter le fruit qui est attendu de lui. Pas de mauvaise surprise, normalement. Mais quel est le secret d'une vigne pour qu'elle porte du fruit ? Eh bien... Ce passage nous rappelle qu'il est question de demeurer unis au cèpe, à la source. Si un serment venait à se détacher du cèpe, il sécherait et ne pourrait plus porter du fruit. Pour que les serments portent du fruit, ils devraient demeurer attachés à la source. C'est ainsi que le Christ présente cette parabole. Et puis pendant ce temps, que fait le vigneron ? Eh bien le vigneron prend soin de toute sa vigne. Il la traite, il l'entretient, il la préserve des ennemis, de ces bestioles qui voudraient venir picoter, manger du raisin. Il la protège des intempéries, autant qu'il le peut. Le vigneron, il a la vue d'ensemble. Le vigneron est celui qui garde tout en perspective. il a une autre position. Il a une position, le vigneron ne va pas lui-même porter du fruit. Le vigneron ne va pas lui-même être le cèpe. Mais nous, en tant que sarments, pour porter du fruit, il nous faut rester connectés à la source. C'est de cette source que l'on va puiser toute notre énergie. Cette affirmation est valable pour notre foi en Christ, notre source, celui qui alimente nos vies. Et cette affirmation est également valable pour tous les domaines de nos vies, ceux qui nous permettent pleinement de nous épanouir. Y a-t-il des personnes, lorsque l'on est en leur présence, qui nous font devenir meilleurs ? Des personnes de confiance, qui vont nous ressourcer par leur simple présence. Y a-t-il des activités qui nous font du bien, qui nous permettent de nous sentir bien, de nous sentir valorisés dans notre personne ? Y a-t-il des activités qui nous apaisent, dans lesquelles on peut s'épanouir ? Où trouvons-nous la source qui nous régénère, qui nous restaure ? Où puisons-nous notre énergie, notre motivation, notre assurance et notre confiance en soi ? Le Christ se présente comme celui qui nous permet de porter beaucoup de fruits parce qu'on demeure en lui, parce qu'on se laisse inspirer par lui, parce qu'on se laisse nourrir spirituellement par lui. Il ne se présente pas comme une solution éphémère, passagère. Ce qu'il nous enseigne dans sa parole, dans sa manière de vivre que l'on retrouve dans les évangiles, c'est une manière durable de vivre sa vie et pérenne. Ce n'est pas un coup d'émotion passagère, d'intention et de volonté circonstancielle, mais il travaille notre motivation profonde, notre état d'esprit, notre état du cœur. Et ce travail en Christ, c'est celui-là qui va porter du fruit à long terme. Et c'est celui-là que je vous invite à vivre. Quand on porte du fruit, Ce n'est pas pour nous. Le raisin ne se mange pas soi-même. Le raisin ne mange pas du raisin. Le jus de raisin n'est pas bu par du jus de raisin. Une grappe de raisin, c'est beau, c'est bon. Et pour que ce soit bon, pour que ce soit beau, il faut que ce fruit de la vigne soit offert. Aussi beau soit-il... ce magnifique fruit ne se suffit pas à lui-même. Sa vocation est de s'offrir. Si nous sommes les sarments, si nous sommes ceux qui produisons ce fruit, nous sommes ceux qui devons lâcher prise et laisser partir ce fruit. Le fruit est bon parce qu'une tierce personne a pu le juger bon. Le vigneron. Le vigneron qui, lorsqu'il vendange, qui a fait le tri et prend le bon raisin. Le vin est bon parce qu'une tierce personne a pu le juger bon, le client, la personne qui va le manger, qui va le boire, la personne qui va rencontrer ce fruit. Vin, jus de raisin, salade de fruits, sous toutes ses formes, tarte au raisin, la grappe de raisin est donc détachée du sarment et va être offerte. Portée du fruit, ce n'est pas pour nous. mais c'est pour faire du bien plus loin. Notre épanouissement, notre énergie puisée dans le Christ et dans les activités qui nous ressourcent, n'ont pas pour seule vocation notre développement personnel, mais bien de porter du fruit et de faire du bien dans notre entourage, là où nous nous trouvons. Ce n'est pas évident, mais c'est notre vocation. Et bien plus encore, le sarment, après avoir porté du fruit, sera taillé. ça ne sera pas forcément la fin pour lui. Parce que, où il a été taillé, la saison suivante, lorsqu'il aura repoussé, qu'il se sera redéveloppé, il posera, il offrira à nouveau du fruit en sa saison. La question est donc la suivante. Portez-vous du fruit ? donnez-vous quelque chose de vous pour bénir et si oui, quel type de raisin offrez-vous ? quel est votre cépage ? quelle est votre spécificité ? dans quelle terre avez-vous grandi ? dans quelle famille ? dans quel ensoleillement ? serez-vous plutôt acide, sucré, doux ? offrirez-vous du grain de manière prématurée en sa saison ou en arrière-saison ? quand on offre notre fruit unique quand on offre quelque chose de nous faisons-le pour le bien de l'autre. Amen. Seigneur, tu es la vigne. Nous sommes les sarments. Je suis un des sarments qui aspire à rester attaché à toi. Parce que c'est de toi que je hante toi, que je puise mon énergie, que nous pouvons puiser toute notre énergie pour porter du fruit. Seigneur, tu es le vigneron qui prend soin de sa vigne. Tu prends soin de chaque sceptre, tu prends soin de chaque serment, tu prends soin de chaque fruit. Merci parce que ce que tu fais, ta vue d'ensemble, c'est pour apporter le bien, pour faire en sorte que du fruit sorte, de la vie sorte de là, de nous, de nos quotidiens, de ce en quoi je m'engage. Aide-moi, aide-moi à porter du bon fruit, aide-moi à me développer de la juste et saine manière parce qu'en créant toi. donne-moi de ne pas me détacher de toi et de sécher, parce que sans jus, sans source de vie, je m'étiole et je sèche. Donne-moi la force au quotidien de rester attaché à toi, à tes valeurs, à ce qui va vraiment porter du fruit autour de moi. Seigneur, tu es notre exemple, tu es mon exemple, et aide-moi à le suivre. Aide-nous à te suivre. Amen. Ce temps de méditation de la parole touche à sa fin et vous allez reprendre le chemin de vos activités. Mais de ce moment, qu'allez-vous prendre avec vous pour cette journée ? En tant que sarment qui portait du fruit, dans quel domaine de votre vie est-il plus difficile de rester accroché au cèpe, au Christ ? Et dans votre vie ? Quel fruit portez-vous ? Quel fruit allez-vous offrir aujourd'hui à vos proches ? un moment inspirant pour continuer à vivre ce temps de réflexion et de partage abonnez-vous au podcast suivez-moi à travers la lettre de nouvelles ou sur Facebook, Instagram, YouTube belle suite de journée à vous et à tout bientôt

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à vivre une pause introspective, une pause pour prendre soin de soi. Bonne méditation. Aujourd'hui, nous allons parler de la vigne. Où que je regarde depuis chez moi, je vois des vignes. Je vis au milieu de celles-ci. Je croise régulièrement des vignerons. Et à chaque saison, je les vois agir, travailler la vigne, pour qu'elle porte du fruit. C'est un travail de longue haleine, c'est un travail qui se répartit sur l'ensemble de l'année avec des périodes plus ou moins intensives de travail. Et voilà que Jésus, dans le passage de l'évangile selon Jean au chapitre 15, il utilise la vigne comme une parabole pour dire qu'il est la vraie vigne. Voilà ce qu'il dit. Je suis la vraie vigne, et mon père est le vigneron. Il enlève tout rameau qui, uni à moi, ne porte pas de fruits, mais il taille. Il purifie chaque rameau qui porte des fruits pour qu'il en porte encore plus. l'enseignement que je vous ai donné vous a déjà rendu pur demeurez unis à moi comme je suis uni à vous un rameau ne peut pas porter de fruit par lui-même sans être uni à la vigne de même vous ne pouvez pas porter du fruit si vous ne demeurez pas unis à moi je suis la vigne vous êtes les rameaux celui qui demeure uni à moi et à qui je suis uni porte beaucoup de fruits car vous ne pouvez rien faire sans moi celui qui ne demeure pas uni à moi est jeté dehors comme un rameau et il sèche les rameaux secs on les ramasse on les jette au feu et ils brûlent si vous demeurez uni à moi et que mes paroles demeurent en vous demandez ce que vous voulez et vous le recevrez. Voici comment la gloire de mon Père se manifeste quand vous portez beaucoup de fruits et que vous vous montrez ainsi, mes disciples. Dans le dernier épisode, nous parlions des motivations pour le travail. Qu'est-ce qui motive le bon berger ? Et nous avions vu que ce qui le motive, c'est le bien-être de ses brebis, de ceux pour qui il s'engage à prendre soin. Et on se laissait interpeller par cette question, moi, dans mon travail, dans mes engagements professionnels, est-ce que je m'engage pour un salaire, pour de l'argent, pour ma propre gloire, ou est-ce que ma préoccupation principale est le bien-être des bénéficiaires de mes brebis ? de mon travail, de mes services, de ce que je produis. Et ici, il est question dans ce travail de le faire avec soin pour porter du fruit. Mais pour porter du fruit, nous sommes invités à rester unis, unis à celui ou celle qui va nous donner toute notre énergie pour avancer, en l'occurrence, le Christ. Dans cette parabole, nous voyons que le Père, Dieu le Père est le vigneron, celui qui possède tout, qui possède toutes les vignes. Et le Christ se présente comme le cèpe, comme la vigne, et nous comme les arbres. Jésus dit Je suis la vraie vigne Autant dire qu'une fausse vigne existe. autrement dit une vigne qui fait croire qu'elle en est une mais qui en fait ne l'est que par apparence imaginez vous rendre dans un domaine viticole réputé pour y cueillir des grappes de raisin et pour y boire son vin mais que vous tombez sur une vigne laissée à l'abandon envahie par les ronces dont le raisin a été rongé par les insectes amoché par la grêle En fait, de cette vigne, il n'en reste que le nom, la réputation, l'apparence. Mais en creusant un peu, on se rend compte qu'on n'a rien à y trouver. Il y a des vignes qui n'en sont pas, ou qui n'en sont plus. Il y a des domaines viticoles dans mon village qui n'existent plus. Il reste la pancarte, mais elles ont été rachetées. C'est un autre propriétaire, le vigneron n'est plus là. Je suis la vraie vigne, et une vraie vigne porte du fruit. Voilà donc une banalité. Le pommier produit des pommes, l'oranger des oranges, la vigne du raisin. Une vraie vigne va porter le fruit qui est attendu de lui. Pas de mauvaise surprise, normalement. Mais quel est le secret d'une vigne pour qu'elle porte du fruit ? Eh bien... Ce passage nous rappelle qu'il est question de demeurer unis au cèpe, à la source. Si un serment venait à se détacher du cèpe, il sécherait et ne pourrait plus porter du fruit. Pour que les serments portent du fruit, ils devraient demeurer attachés à la source. C'est ainsi que le Christ présente cette parabole. Et puis pendant ce temps, que fait le vigneron ? Eh bien le vigneron prend soin de toute sa vigne. Il la traite, il l'entretient, il la préserve des ennemis, de ces bestioles qui voudraient venir picoter, manger du raisin. Il la protège des intempéries, autant qu'il le peut. Le vigneron, il a la vue d'ensemble. Le vigneron est celui qui garde tout en perspective. il a une autre position. Il a une position, le vigneron ne va pas lui-même porter du fruit. Le vigneron ne va pas lui-même être le cèpe. Mais nous, en tant que sarments, pour porter du fruit, il nous faut rester connectés à la source. C'est de cette source que l'on va puiser toute notre énergie. Cette affirmation est valable pour notre foi en Christ, notre source, celui qui alimente nos vies. Et cette affirmation est également valable pour tous les domaines de nos vies, ceux qui nous permettent pleinement de nous épanouir. Y a-t-il des personnes, lorsque l'on est en leur présence, qui nous font devenir meilleurs ? Des personnes de confiance, qui vont nous ressourcer par leur simple présence. Y a-t-il des activités qui nous font du bien, qui nous permettent de nous sentir bien, de nous sentir valorisés dans notre personne ? Y a-t-il des activités qui nous apaisent, dans lesquelles on peut s'épanouir ? Où trouvons-nous la source qui nous régénère, qui nous restaure ? Où puisons-nous notre énergie, notre motivation, notre assurance et notre confiance en soi ? Le Christ se présente comme celui qui nous permet de porter beaucoup de fruits parce qu'on demeure en lui, parce qu'on se laisse inspirer par lui, parce qu'on se laisse nourrir spirituellement par lui. Il ne se présente pas comme une solution éphémère, passagère. Ce qu'il nous enseigne dans sa parole, dans sa manière de vivre que l'on retrouve dans les évangiles, c'est une manière durable de vivre sa vie et pérenne. Ce n'est pas un coup d'émotion passagère, d'intention et de volonté circonstancielle, mais il travaille notre motivation profonde, notre état d'esprit, notre état du cœur. Et ce travail en Christ, c'est celui-là qui va porter du fruit à long terme. Et c'est celui-là que je vous invite à vivre. Quand on porte du fruit, Ce n'est pas pour nous. Le raisin ne se mange pas soi-même. Le raisin ne mange pas du raisin. Le jus de raisin n'est pas bu par du jus de raisin. Une grappe de raisin, c'est beau, c'est bon. Et pour que ce soit bon, pour que ce soit beau, il faut que ce fruit de la vigne soit offert. Aussi beau soit-il... ce magnifique fruit ne se suffit pas à lui-même. Sa vocation est de s'offrir. Si nous sommes les sarments, si nous sommes ceux qui produisons ce fruit, nous sommes ceux qui devons lâcher prise et laisser partir ce fruit. Le fruit est bon parce qu'une tierce personne a pu le juger bon. Le vigneron. Le vigneron qui, lorsqu'il vendange, qui a fait le tri et prend le bon raisin. Le vin est bon parce qu'une tierce personne a pu le juger bon, le client, la personne qui va le manger, qui va le boire, la personne qui va rencontrer ce fruit. Vin, jus de raisin, salade de fruits, sous toutes ses formes, tarte au raisin, la grappe de raisin est donc détachée du sarment et va être offerte. Portée du fruit, ce n'est pas pour nous. mais c'est pour faire du bien plus loin. Notre épanouissement, notre énergie puisée dans le Christ et dans les activités qui nous ressourcent, n'ont pas pour seule vocation notre développement personnel, mais bien de porter du fruit et de faire du bien dans notre entourage, là où nous nous trouvons. Ce n'est pas évident, mais c'est notre vocation. Et bien plus encore, le sarment, après avoir porté du fruit, sera taillé. ça ne sera pas forcément la fin pour lui. Parce que, où il a été taillé, la saison suivante, lorsqu'il aura repoussé, qu'il se sera redéveloppé, il posera, il offrira à nouveau du fruit en sa saison. La question est donc la suivante. Portez-vous du fruit ? donnez-vous quelque chose de vous pour bénir et si oui, quel type de raisin offrez-vous ? quel est votre cépage ? quelle est votre spécificité ? dans quelle terre avez-vous grandi ? dans quelle famille ? dans quel ensoleillement ? serez-vous plutôt acide, sucré, doux ? offrirez-vous du grain de manière prématurée en sa saison ou en arrière-saison ? quand on offre notre fruit unique quand on offre quelque chose de nous faisons-le pour le bien de l'autre. Amen. Seigneur, tu es la vigne. Nous sommes les sarments. Je suis un des sarments qui aspire à rester attaché à toi. Parce que c'est de toi que je hante toi, que je puise mon énergie, que nous pouvons puiser toute notre énergie pour porter du fruit. Seigneur, tu es le vigneron qui prend soin de sa vigne. Tu prends soin de chaque sceptre, tu prends soin de chaque serment, tu prends soin de chaque fruit. Merci parce que ce que tu fais, ta vue d'ensemble, c'est pour apporter le bien, pour faire en sorte que du fruit sorte, de la vie sorte de là, de nous, de nos quotidiens, de ce en quoi je m'engage. Aide-moi, aide-moi à porter du bon fruit, aide-moi à me développer de la juste et saine manière parce qu'en créant toi. donne-moi de ne pas me détacher de toi et de sécher, parce que sans jus, sans source de vie, je m'étiole et je sèche. Donne-moi la force au quotidien de rester attaché à toi, à tes valeurs, à ce qui va vraiment porter du fruit autour de moi. Seigneur, tu es notre exemple, tu es mon exemple, et aide-moi à le suivre. Aide-nous à te suivre. Amen. Ce temps de méditation de la parole touche à sa fin et vous allez reprendre le chemin de vos activités. Mais de ce moment, qu'allez-vous prendre avec vous pour cette journée ? En tant que sarment qui portait du fruit, dans quel domaine de votre vie est-il plus difficile de rester accroché au cèpe, au Christ ? Et dans votre vie ? Quel fruit portez-vous ? Quel fruit allez-vous offrir aujourd'hui à vos proches ? un moment inspirant pour continuer à vivre ce temps de réflexion et de partage abonnez-vous au podcast suivez-moi à travers la lettre de nouvelles ou sur Facebook, Instagram, YouTube belle suite de journée à vous et à tout bientôt

Description

Jésus utilise l'image de la vigne pour expliquer comment fonctionne la relation à Dieu de ses disciples. Si lui est le cep, les disciples sont les sarments. Dans cet épisode nous allons méditer autour de quelques implications concrètes pour nos vies. Bonne écoute.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à vivre une pause introspective, une pause pour prendre soin de soi. Bonne méditation. Aujourd'hui, nous allons parler de la vigne. Où que je regarde depuis chez moi, je vois des vignes. Je vis au milieu de celles-ci. Je croise régulièrement des vignerons. Et à chaque saison, je les vois agir, travailler la vigne, pour qu'elle porte du fruit. C'est un travail de longue haleine, c'est un travail qui se répartit sur l'ensemble de l'année avec des périodes plus ou moins intensives de travail. Et voilà que Jésus, dans le passage de l'évangile selon Jean au chapitre 15, il utilise la vigne comme une parabole pour dire qu'il est la vraie vigne. Voilà ce qu'il dit. Je suis la vraie vigne, et mon père est le vigneron. Il enlève tout rameau qui, uni à moi, ne porte pas de fruits, mais il taille. Il purifie chaque rameau qui porte des fruits pour qu'il en porte encore plus. l'enseignement que je vous ai donné vous a déjà rendu pur demeurez unis à moi comme je suis uni à vous un rameau ne peut pas porter de fruit par lui-même sans être uni à la vigne de même vous ne pouvez pas porter du fruit si vous ne demeurez pas unis à moi je suis la vigne vous êtes les rameaux celui qui demeure uni à moi et à qui je suis uni porte beaucoup de fruits car vous ne pouvez rien faire sans moi celui qui ne demeure pas uni à moi est jeté dehors comme un rameau et il sèche les rameaux secs on les ramasse on les jette au feu et ils brûlent si vous demeurez uni à moi et que mes paroles demeurent en vous demandez ce que vous voulez et vous le recevrez. Voici comment la gloire de mon Père se manifeste quand vous portez beaucoup de fruits et que vous vous montrez ainsi, mes disciples. Dans le dernier épisode, nous parlions des motivations pour le travail. Qu'est-ce qui motive le bon berger ? Et nous avions vu que ce qui le motive, c'est le bien-être de ses brebis, de ceux pour qui il s'engage à prendre soin. Et on se laissait interpeller par cette question, moi, dans mon travail, dans mes engagements professionnels, est-ce que je m'engage pour un salaire, pour de l'argent, pour ma propre gloire, ou est-ce que ma préoccupation principale est le bien-être des bénéficiaires de mes brebis ? de mon travail, de mes services, de ce que je produis. Et ici, il est question dans ce travail de le faire avec soin pour porter du fruit. Mais pour porter du fruit, nous sommes invités à rester unis, unis à celui ou celle qui va nous donner toute notre énergie pour avancer, en l'occurrence, le Christ. Dans cette parabole, nous voyons que le Père, Dieu le Père est le vigneron, celui qui possède tout, qui possède toutes les vignes. Et le Christ se présente comme le cèpe, comme la vigne, et nous comme les arbres. Jésus dit Je suis la vraie vigne Autant dire qu'une fausse vigne existe. autrement dit une vigne qui fait croire qu'elle en est une mais qui en fait ne l'est que par apparence imaginez vous rendre dans un domaine viticole réputé pour y cueillir des grappes de raisin et pour y boire son vin mais que vous tombez sur une vigne laissée à l'abandon envahie par les ronces dont le raisin a été rongé par les insectes amoché par la grêle En fait, de cette vigne, il n'en reste que le nom, la réputation, l'apparence. Mais en creusant un peu, on se rend compte qu'on n'a rien à y trouver. Il y a des vignes qui n'en sont pas, ou qui n'en sont plus. Il y a des domaines viticoles dans mon village qui n'existent plus. Il reste la pancarte, mais elles ont été rachetées. C'est un autre propriétaire, le vigneron n'est plus là. Je suis la vraie vigne, et une vraie vigne porte du fruit. Voilà donc une banalité. Le pommier produit des pommes, l'oranger des oranges, la vigne du raisin. Une vraie vigne va porter le fruit qui est attendu de lui. Pas de mauvaise surprise, normalement. Mais quel est le secret d'une vigne pour qu'elle porte du fruit ? Eh bien... Ce passage nous rappelle qu'il est question de demeurer unis au cèpe, à la source. Si un serment venait à se détacher du cèpe, il sécherait et ne pourrait plus porter du fruit. Pour que les serments portent du fruit, ils devraient demeurer attachés à la source. C'est ainsi que le Christ présente cette parabole. Et puis pendant ce temps, que fait le vigneron ? Eh bien le vigneron prend soin de toute sa vigne. Il la traite, il l'entretient, il la préserve des ennemis, de ces bestioles qui voudraient venir picoter, manger du raisin. Il la protège des intempéries, autant qu'il le peut. Le vigneron, il a la vue d'ensemble. Le vigneron est celui qui garde tout en perspective. il a une autre position. Il a une position, le vigneron ne va pas lui-même porter du fruit. Le vigneron ne va pas lui-même être le cèpe. Mais nous, en tant que sarments, pour porter du fruit, il nous faut rester connectés à la source. C'est de cette source que l'on va puiser toute notre énergie. Cette affirmation est valable pour notre foi en Christ, notre source, celui qui alimente nos vies. Et cette affirmation est également valable pour tous les domaines de nos vies, ceux qui nous permettent pleinement de nous épanouir. Y a-t-il des personnes, lorsque l'on est en leur présence, qui nous font devenir meilleurs ? Des personnes de confiance, qui vont nous ressourcer par leur simple présence. Y a-t-il des activités qui nous font du bien, qui nous permettent de nous sentir bien, de nous sentir valorisés dans notre personne ? Y a-t-il des activités qui nous apaisent, dans lesquelles on peut s'épanouir ? Où trouvons-nous la source qui nous régénère, qui nous restaure ? Où puisons-nous notre énergie, notre motivation, notre assurance et notre confiance en soi ? Le Christ se présente comme celui qui nous permet de porter beaucoup de fruits parce qu'on demeure en lui, parce qu'on se laisse inspirer par lui, parce qu'on se laisse nourrir spirituellement par lui. Il ne se présente pas comme une solution éphémère, passagère. Ce qu'il nous enseigne dans sa parole, dans sa manière de vivre que l'on retrouve dans les évangiles, c'est une manière durable de vivre sa vie et pérenne. Ce n'est pas un coup d'émotion passagère, d'intention et de volonté circonstancielle, mais il travaille notre motivation profonde, notre état d'esprit, notre état du cœur. Et ce travail en Christ, c'est celui-là qui va porter du fruit à long terme. Et c'est celui-là que je vous invite à vivre. Quand on porte du fruit, Ce n'est pas pour nous. Le raisin ne se mange pas soi-même. Le raisin ne mange pas du raisin. Le jus de raisin n'est pas bu par du jus de raisin. Une grappe de raisin, c'est beau, c'est bon. Et pour que ce soit bon, pour que ce soit beau, il faut que ce fruit de la vigne soit offert. Aussi beau soit-il... ce magnifique fruit ne se suffit pas à lui-même. Sa vocation est de s'offrir. Si nous sommes les sarments, si nous sommes ceux qui produisons ce fruit, nous sommes ceux qui devons lâcher prise et laisser partir ce fruit. Le fruit est bon parce qu'une tierce personne a pu le juger bon. Le vigneron. Le vigneron qui, lorsqu'il vendange, qui a fait le tri et prend le bon raisin. Le vin est bon parce qu'une tierce personne a pu le juger bon, le client, la personne qui va le manger, qui va le boire, la personne qui va rencontrer ce fruit. Vin, jus de raisin, salade de fruits, sous toutes ses formes, tarte au raisin, la grappe de raisin est donc détachée du sarment et va être offerte. Portée du fruit, ce n'est pas pour nous. mais c'est pour faire du bien plus loin. Notre épanouissement, notre énergie puisée dans le Christ et dans les activités qui nous ressourcent, n'ont pas pour seule vocation notre développement personnel, mais bien de porter du fruit et de faire du bien dans notre entourage, là où nous nous trouvons. Ce n'est pas évident, mais c'est notre vocation. Et bien plus encore, le sarment, après avoir porté du fruit, sera taillé. ça ne sera pas forcément la fin pour lui. Parce que, où il a été taillé, la saison suivante, lorsqu'il aura repoussé, qu'il se sera redéveloppé, il posera, il offrira à nouveau du fruit en sa saison. La question est donc la suivante. Portez-vous du fruit ? donnez-vous quelque chose de vous pour bénir et si oui, quel type de raisin offrez-vous ? quel est votre cépage ? quelle est votre spécificité ? dans quelle terre avez-vous grandi ? dans quelle famille ? dans quel ensoleillement ? serez-vous plutôt acide, sucré, doux ? offrirez-vous du grain de manière prématurée en sa saison ou en arrière-saison ? quand on offre notre fruit unique quand on offre quelque chose de nous faisons-le pour le bien de l'autre. Amen. Seigneur, tu es la vigne. Nous sommes les sarments. Je suis un des sarments qui aspire à rester attaché à toi. Parce que c'est de toi que je hante toi, que je puise mon énergie, que nous pouvons puiser toute notre énergie pour porter du fruit. Seigneur, tu es le vigneron qui prend soin de sa vigne. Tu prends soin de chaque sceptre, tu prends soin de chaque serment, tu prends soin de chaque fruit. Merci parce que ce que tu fais, ta vue d'ensemble, c'est pour apporter le bien, pour faire en sorte que du fruit sorte, de la vie sorte de là, de nous, de nos quotidiens, de ce en quoi je m'engage. Aide-moi, aide-moi à porter du bon fruit, aide-moi à me développer de la juste et saine manière parce qu'en créant toi. donne-moi de ne pas me détacher de toi et de sécher, parce que sans jus, sans source de vie, je m'étiole et je sèche. Donne-moi la force au quotidien de rester attaché à toi, à tes valeurs, à ce qui va vraiment porter du fruit autour de moi. Seigneur, tu es notre exemple, tu es mon exemple, et aide-moi à le suivre. Aide-nous à te suivre. Amen. Ce temps de méditation de la parole touche à sa fin et vous allez reprendre le chemin de vos activités. Mais de ce moment, qu'allez-vous prendre avec vous pour cette journée ? En tant que sarment qui portait du fruit, dans quel domaine de votre vie est-il plus difficile de rester accroché au cèpe, au Christ ? Et dans votre vie ? Quel fruit portez-vous ? Quel fruit allez-vous offrir aujourd'hui à vos proches ? un moment inspirant pour continuer à vivre ce temps de réflexion et de partage abonnez-vous au podcast suivez-moi à travers la lettre de nouvelles ou sur Facebook, Instagram, YouTube belle suite de journée à vous et à tout bientôt

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