Speaker #1Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Chrétien 3.0, le podcast qui explore les questions de foi et de spiritualité en lien avec nos vies quotidiennes. Je suis Philippe Cavin et je vous invite à voyager avec moi en quête du bonheur. Il s'agit d'une nouvelle saison et d'une nouvelle série dans laquelle je me demande si les affirmations contenues dans la Bible sur la question du bonheur sont encore pertinentes pour nous aujourd'hui. Alors, bonne écoute ! Dernièrement, on m'a dit que notre société est en quête de plénitude. En entendant cette question, j'ai tout de suite pensé, voilà la ligne que j'aimerais entreprendre avec vous dans ce podcast. Poser cette question de la plénitude et voir comment on peut y répondre. Cela a fait donc tilt dans mon cerveau et si donc je me mettais moi aussi en quête de plénitude. Alors par où commencer me direz-vous ? Eh bien, la première chose que j'ai faite, c'est de recenser dans le Nouveau Testament les passages autour de la question du bonheur. J'ai recensé tous les heureux. Et savez-vous quoi ? Je suis tombé sur une expression en Timothée qui dit Dieu heureux Dieu est heureux Tiens, je me représente Dieu de bien des manières, mais comme Dieu heureux. Non, ça c'est pas trop la première pensée qui me vient. J'imagine plutôt un Dieu attristé, ou un Dieu en colère, un Dieu absent, un Dieu culpabilisant, un Dieu lointain, un Dieu présent, un Dieu ressuscité, un Dieu inspirant, un Dieu créateur, un Dieu de la vie, ou un Dieu mort. Mais c'est vrai que Dieu heureux, pas trop. Et pourtant, c'est bien de cela dont il est question dans la première lettre à Timothée, où il est question de Makarios Théos, en grec, d'un dieu heureux. Et cela me pose beaucoup de questions. Ça me choque même un petit peu, pour être franc. Est-ce que je peux m'imaginer un dieu heureux, nageant en plein bonheur, là-haut dans le ciel, pendant que le monde souffre ? Je dois vous avouer que ça ne me plaît pas trop. Et cela me fait réfléchir. Et cela m'a fait pas mal réfléchir et c'est pour ça que je vais vous partager quelques réflexions à ce propos. Mais avant toute chose, lisons en intimauté 1 au verset 11 ce fameux verset qui dit ceci. Voici ce qui est conforme à l'évangile de gloire du Dieu bienheureux qui m'a été confié. L'évangile de gloire du Dieu bienheureux. Dieu heureux. Prise comme cela, comme je vous l'ai dit, ma première image qui me vient, c'est celle d'un Dieu heureux et distant qui vit dans un bonheur immense, négligent et ignorant l'humanité. Un peu comme la mythologie grecque dans laquelle les dieux méprisent et se jouent des êtres humains. Dieu serait un grand méchant, distant et incapable de compassion. Franchement, s'il voyait ce qui se passait sur cette terre, il serait attristé, atterré, torturé. Il ne pourrait pas être heureux s'il savait ce qui nous arrive. Dieu serait-il distant et incapable de compassion ? Une deuxième réflexion qui me travaille, c'est la suivante. Le bonheur ne devrait-il pas être divinisé ? Le bonheur, la plénitude, n'est-ce pas là la divinité ultime, l'objet de notre quête existentielle ? Dieu heureux, ou plutôt le bonheur, ce Dieu universel. Si tel était le cas, Tout être humain serait en quête d'une plénitude et d'un bonheur personnel et universel. N'est-ce pas le cas ? N'est-ce pas déjà mon cas ? Et ce bonheur universel, de quoi est-il composé ? Se suffirait-il à lui-même ? Ce bonheur universel est-il autosuffisant ? Et une fois qu'on l'a atteint, qu'en est-il ? Peut-on d'ailleurs réellement l'atteindre ? Le bonheur, c'est quoi ? Un état définitif, permanent, un passé perdu qu'on essaye de rattraper, de revivre ? Un futur inatteignable, éphémère, illusoire, frustrant ? Ou est-ce que le bonheur est une chimère ? le fruit de nos endorphines. C'est vrai que le bonheur est difficile à cerner, et j'ai de la peine avec ça, c'est une sorte de mythe que l'on atteint parfois, que je crois atteindre, et qui m'échappe. Si je devais repenser à mes moments de bonheur, je penserais à des événements, comme mon mariage, la naissance de mes enfants, ou à des rencontres. à des moments de plaisir, de grande joie, mais qui sont tous dans le passé, qui tous vivent encore dans ma mémoire, qui sont dans mon cœur. C'est un bonheur, un bonheur passé. Qu'en est-il du bonheur présent ? Oui, c'est un peu encore présent, mais qu'en est-il de mon bonheur d'aujourd'hui ? Et puis quand j'y pense, J'ai déjà de la peine à nommer le bonheur présent, peut-être dans le contentement, peut-être dans la méditation, peut-être dans la pleine conscience de soi. Mais alors quand je pense encore au bonheur futur, quel sera-t-il ? J'en sais rien du tout. Le bonheur. Le bonheur. se résume-t-il à des grands moments de joie ? Se résume-t-il à des souvenirs qu'elle engendre ? Dans ma vie, oui, c'est ça, mais est-ce que c'est tout ? Est-ce que cela comprend tout ? Je n'en suis pas certain. Je pense qu'il y a plus, qu'on peut vivre plus. Et dans cette quête du bonheur, dans ces prochains épisodes, je crois que... Et bien nous allons, et je vais, essayer de débusquer, de comprendre encore un petit peu mieux ce qu'il en résulte de ce bonheur qui nous est présenté dans les évangiles. Par où commencer ? Et bien je dois vous avouer que je vais commencer avec ce Dieu bienheureux. Quand il est dit que Dieu est bienheureux, il y avait une raison pour laquelle il était bienheureux. Je vous relis cette petite expression que je vous avais lue précédemment. L'évangile de gloire du Dieu bienheureux. Il y a donc quelque chose qui rend heureux Dieu. C'est l'évangile de gloire. Littéralement. L'évangile, une bonne nouvelle, gloire, qui a du poids. Une bonne nouvelle qui a du poids. Il y a une bonne nouvelle qui a du poids, qui rend Dieu bienheureux. Alors, je comprends, c'est un peu vague. Pour moi aussi, c'est un peu vague. Mais au moins, je sais qu'il y a une bonne nouvelle qui compte suffisamment. pour qu'elle rende Dieu heureux. Alors, je peux me mettre en route dans cette direction en me disant, eh bien, il y a une bonne nouvelle, un évangile qui rend Dieu bien heureux et qui donc pourrait potentiellement me rendre aussi heureux que Dieu. et c'est là tout le sens de cette nouvelle série une plongée dans les évangiles dans le nouveau testament à la recherche de ce que contient cette bonne nouvelle qui compte cette bonne nouvelle qui rend dieu heureux Et qui pourrait, je l'espère, me rendre encore plus heureux. Parce qu'entre nous, je crois que je vis déjà quelque chose du bonheur. Mais ça, ça m'appartient. Dieu bienheureux, source du bonheur. Eh bien, chers amis, je crois qu'il est maintenant temps de nous lancer dans cette quête. Et je vais vous inviter à suivre cette aventure qui débutera par un des monuments de la foi chrétienne, je nomme les béatitudes. Alors à tout bientôt pour un nouvel épisode. Et je termine par une prière. Seigneur. L'évangile te rend heureux. L'œuvre du Christ te rend heureux. Le triomphe de la vie te rend heureux. Mais en temps mais limite, vois quand moi je suis malheureux. Vois quand l'œuvre des hommes me rend malheureux. Vois quand la vie se fait l'écho du malheur. Alors oui, ton évangile est là pour me rendre heureux. L'Évangile, je le crois, est là pour inspirer ma vie. Mais aide-moi, aide-moi à mieux cerner la vie. Aide-moi, aide-nous dans ma quête du bonheur. Amen.