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Montagnes russes émotionnelles, braderie Zoumi ratée et futur entrepreneuriat flou cover
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Chroniques d'un side project | podcast entrepreneuriat, journaling de création d'entreprise, lancer sa marque artisanale en projet parallèle

Montagnes russes émotionnelles, braderie Zoumi ratée et futur entrepreneuriat flou

Montagnes russes émotionnelles, braderie Zoumi ratée et futur entrepreneuriat flou

12min |30/06/2025
Play
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Montagnes russes émotionnelles, braderie Zoumi ratée et futur entrepreneuriat flou

Montagnes russes émotionnelles, braderie Zoumi ratée et futur entrepreneuriat flou

12min |30/06/2025
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Description

Dans cet épisode, je parle d’une de ces semaines en dents de scie dans l'entrepreneuriat. De celles où on passe de l’enthousiasme total à la remise en question, en l’espace de quelques jours.


Et c’est justement pour ça que j’ai créé ce journal de bord d’entrepreneuse : pour garder une trace des hauts comme des bas de mon projet parallèle.


Je reviens d’abord sur un moment très fort vécu à Marseille : mon tout premier apéro Zoumi avec des clientes devenues… presque des amies. On était six, on s’était jamais vues, et pourtant j’ai eu l’impression de retrouver une bande de copines de longue date. C’était doux, simple, réconfortant. C’était du lien vrai, autour d’un projet qui, petit à petit, prend une place plus grande que je ne l’imaginais.


C’est aussi là que je me suis dit que Zoumi, ce n’est pas juste une marque de tapis artisanaux pour animaux. C’est une marque qui véhicule de l’émotion. Chaque objet que je fabrique est co-construit, pensé avec le cœur, souvent à l’image de l’animal qu’il célèbre.

Et c’est ça, au fond, l’essence même de l’artisanat : créer quelque chose qui a du sens, au-delà de la matière. Mais juste après cette bouffée d’énergie… retour brutal à la réalité. Et ça c'est l'essence même de l'entrepreneuriat.

Mon déménagement approche, les cartons envahissent mon espace de travail, et le stress monte. Je n’ai plus de place, ni physiquement, ni mentalement. Et je sens ma créativité s’étouffer dans ce trop-plein.


Côté business, j’ai tenté une braderie Zoumi pour écouler les stocks avant de changer de maison. J’y croyais. J’avais tout préparé, teasé, communiqué. Mais… flop. 1 seul tapis vendu. 2 jouets.

Objectif fixé : 200 €. Résultat : 75 €. Et un petit coup au moral en prime.


Je parle aussi ici de ce qui me traverse en ce moment :
– Le doute.
– Le fait de ne pas chercher activement de commandes car je n’ai pas le temps de les honorer.
– Et en même temps, le vide qu’on ressent quand aucune commande n’arrive.

Cette oscillation permanente entre “je veux faire grandir Zoumi” et “je dois garder les pieds sur terre”.

Et puis il y a le futur.
Le déménagement, oui.
Mais aussi des réflexions plus intimes : la parentalité, l’équilibre pro/perso, le temps qui file.

Je me demande si je pourrai continuer à m’impliquer autant dans ce side project que j’aime tant. Et je reconnais la chance que j’ai de ne pas (encore) dépendre financièrement de cette activité.

Parce qu’honnêtement, les défis de l'entrepreneuriat sont déjà assez intenses comme ça. Cet épisode est peut-être le plus personnel depuis le début. Mais il est à l’image de mon quotidien d’entrepreneuse en parallèle : Un mélange de joie, de doutes, de débrouille, de chiffres, de tapis faits main, de projections, de reculades et de petits bonheurs qu’on n’avait pas vus venir.


------

Je suis Emma, créatrice de la marque pour animaux Zoumi : des tapis designs, personnalisés et faits main qui respectent à la fois ton animal et ton intérieur !


Suis-moi sur Instagram : @tapis_zoumi 🌈


entrepreneuriat • podcast entrepreneuriat • journal d'une entrepreneuse • réflexion sur l'entrepreneuriat • marque artisanale • business • entreprendre • side-project • side business


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, ça fait un petit moment que je n'ai pas enregistré, il s'est passé pas mal de choses pour Zoomy et c'était important pour moi de déposer ce qui s'est passé ici. Déjà il y a à peu près deux semaines, j'étais à Marseille pour mon vrai travail on va dire pour Ausha et j'en ai profité, je ne connaissais pas du tout la ville donc je me suis dit que le soir, déjà que j'allais rester pour visiter la ville et puis que le soir plutôt que de rentrer dans mon hôtel et de regarder des séries Netflix. que j'allais proposer aux personnes, à mes clientes en fait, qui habitent sur Marseille, de se retrouver pour qu'on fasse un apéro. Et j'étais super excitée de ce moment-là et ça s'est hyper hyper bien passé. J'avais l'impression de retrouver des gens avec qui j'étais amie depuis longtemps, alors qu'en fait on ne s'était jamais rencontrées. On s'était parlé pas mal de fois sur Instagram, mais en plus toujours dans une approche de... clients, acheteurs versus vendeurs, etc. Donc c'est vrai que c'était hyper surprenant, mais de manière très positive, je tourne ça de manière très positive, hyper surprenant de se rendre compte qu'on avait plein de choses en commun et qu'on a passé une super soirée à ne pas arrêter de parler de choses et d'autres. Après, c'était facile parce que du coup, on avait au moins nos petites boules de poils en commun. Mais j'étais super contente d'avoir ce rapprochement et ce lien vraiment particulier à cette communauté Zoumi, en tout cas une toute petite partie. On était six et je leur avais préparé des petites surprises. J'avais mis des friandises pour leurs Ausha dedans. J'avais fait un pompon avec de la laine que j'utilise pour faire des tapis. J'avais mis des stickers Zoumi, ce genre de choses. Et voilà, elles étaient du coup trop contentes. C'est vrai que ça a fait un peu son petit effet waouh. Donc ça, c'était vraiment un gros highlight des dernières semaines qui s'est passé avec Zoumi. Ça m'a vraiment reboostée. Je me suis vraiment sentie, ouais, finalement faire quelque chose qui a du sens, qui est un peu plus grand que moi. Alors ça, c'est bête, je ne fais que des tapis pour les Ausha et les chiens. Mais en fait, ces tapis-là, ils sont personnalisés. Les gens les co-construisent avec moi. Parfois, ils ont même la tête de leur animal. qu'il chérisse tant, etc. Et donc, du coup, ça fait que... Et je ne sais plus où est-ce que j'avais lu ça. Je crois que c'était Marion Guitier de l'Artisan Academy qui disait que, en fait, l'artisanat, c'est au-delà de juste un objet, en fait. C'est un objet qui a du sens, c'est un objet très émotionnel. Et du coup, c'est ce que je ressens. Et donc, je suis très contente d'avoir pu... rencontrer une partie de la communauté zoomie que j'ai appelée au passage les zoominettes les zoominées et voilà parce que j'ai l'impression qu'effectivement ce que je fais ça a un peu du sens et dans l'émotion et ce qui est drôle c'est que ça me ressemble pas du tout de faire ça, d'organiser des apéros avec des gens que je connais pas, c'est pas du tout du tout ma zone de confort, j'étais super stressée avant d'y aller, je crois d'ailleurs que j'enregistrais un vocal sur Whatsapp, je pourrais le glisser ici Mais c'était super. Je ne regrette pas du tout. Je me suis sentie hyper à l'aise. C'est aussi mes Zouminettes et mes Zouminés qui m'ont fait me sentir à l'aise. Du coup, c'était vraiment génial. J'ai envie de refaire ça peut-être à Lille. On va tester à Lille. J'ai aussi une petite communauté à Lille. En fait, c'est drôle. Pourquoi j'ai fait ça à Marseille ? Parce que Zoumi, ça marche beaucoup avec le bouche-à-oreille. Et j'ai la chance d'avoir eu comme une de mes... toute première cliente, c'était Léa qui est une éleveuse de Ausha sibériens située à Marseille, qui m'a trouvée je pense via Instagram, je ne sais plus exactement comment elle m'a trouvée et en fait étant éleveuse de Ausha sibériens, elle a elle-même plein de clients qui ont adopté des Ausha dans son élevage et qui du coup ensuite m'ont fait des commandes et en fait tout ce petit monde là est ami, se voit très souvent, etc donc je trouvais ça super, ce qui fait que aussi Merci. C'est pour ça que je n'étais pas stressée en allant à cet apéro, mon premier apéro Zoumi. C'est qu'en fait, c'était moins la curiosité. Je n'étais pas là à essayer de créer du lien entre des gens qui ne se connaissent pas. En fait, tout le monde se connaissait et c'est plus moi qui arrivais avec mon histoire de Zoumi, etc. Donc ça, c'était vraiment ce que je disais, le highlight de ces dernières semaines. Ça m'a vraiment reboostée, combiné à ça, un super mois de juin. hyper hyper efficace en termes de commandes vraiment j'ai fait mon meilleur mois et et encore j'ai freiné un peu là on est le 30 juin à l'heure où j'enregistre et je freine un peu même sur la facturation parce que je préfère que ça rentre plutôt en juillet pour prendre de l'avance puisque au mois de juillet ça va être un peu plus ça va se bousculer d'un point de vue rythme pour moi puisque je déménage alors ça ça va être aussi une grande aventure à raconter sur les réseaux de Zoumi parce que je déménage dans une maison dans laquelle les combles sont aménagées et je vais pouvoir créer tout un atelier donc ça ça va être trop chouette à raconter mais ce qui fait que le mois de juillet va être un peu un peu haché Merci. et je vais avoir des... Enfin, les week-ends que je vais avoir, je vais surtout les passer dans la maison à peindre, etc., etc. Donc, du coup, voilà, j'ai quand même mon objectif et je vais quand même, je pense, atteindre mon objectif qui est de 500 euros sur le mois de juillet. Mais en fait, ça... Je vais atteindre cet objectif-là parce que j'ai des commandes qui sont rentrées au mois de juin et donc j'ai eu un accompte du mois de juin. Là, j'ai terminé les commandes. Et donc là, au mois de juillet, je vais... je vais toucher le restant à payer de ces commandes que j'ai commencé au mois de juin. Je n'ai pas de nouvelles commandes pour le mois de juillet. Et en fait, on arrive dans la deuxième partie de ce podcast, de cet épisode qui va parler de tout ce qui est un peu moins positif pour Zoumi en ce moment. C'est un peu dur, j'avoue, la période parce que je suis stressée par ce déménagement. On a beaucoup de travail avec Ausha aussi en ce moment. Donc mon travail à côté. Et même dans mon bureau, la pièce où je fais Zoomie et où je travaille aussi pour Ausha, c'est très, très, très encombré parce qu'on a plein de cartons, etc. Et c'est drôle parce que j'ai commencé Zoomie quand je suis arrivée à Lille. Parce qu'avant, j'étais à Paris, j'étais dans un espace tout petit et je sentais que le manque d'espace bloquait ma créativité. Et quand je suis arrivée à Lille, je suis passée d'un... Un appartement de 30 mètres carrés à un appartement de quasiment 100 mètres carrés avec une pièce à moi, une pièce bureau qui n'était pas ma chambre, qui n'était pas mon salon. Et en fait, j'ai découvert comme ça cette place et j'ai aussi du coup retrouvé de la place dans mon esprit, ce qui fait que du coup, je suis devenue ou redevenue, j'ai renoué avec ma créativité. Cette place-là m'a fait renouer avec ma créativité, ce qui a fait que j'ai pu aussi... commencer le tufting et du coup lancer ma marque, puisqu'il me faut de la place, ça prend beaucoup de place de faire des tapis pour info. Et du coup là je me retrouve dans un espace très très encombré, du coup je perds de la place, dans ma tête c'est très encombré aussi, j'ai pas beaucoup de place non plus pour penser à Zoumi. Et donc voilà, je suis dans une espèce de brouillard un peu avec Zoumi. Alors qu'il y a deux semaines, j'étais au max avec l'apéro. Là, je suis retournée un peu down, on va dire. Et la deuxième chose, du coup, je n'ai pas beaucoup de commandes qui sont rentrées pour les mois de juillet. Mais en même temps, je ne vais pas trop les chercher parce qu'avec le déménagement, je ne vais pas avoir le temps de trop les faire. Mais quand on n'a pas de commandes qui rentrent, c'est un peu dur moralement. Et je me rends compte de ça, c'est que j'ai de la chance aujourd'hui. Je suis en side project. mon salaire qui tombe tous les mois et je me fais pas de billes dessus et voilà mais de plus en plus je me dis j'aimerais bien faire zoomer toute la journée, toute la semaine et faire ça à temps plein mais je me rends compte aussi de la chance que j'ai de ne pas être stressée du manque de commandes parfois etc donc du coup ça me met un petit Coup au moral, le fait de ne pas avoir trop de commandes qui tombent, parce que je me dis que je ne pourrai jamais en vivre, parce que ce sera trop compliqué les mois où je n'ai pas de commandes, etc. Donc il y a de ça. Et puis, la deuxième chose aussi, c'est que parce que je déménage, j'ai voulu faire un peu place nette. Je n'ai pas beaucoup de stock avec Zumi, parce que je fais beaucoup les tapis à la commande, mais j'en ai quand même un petit peu. Et du coup, j'ai organisé toute une braderie. J'ai vraiment événementialisé ça, j'ai fait plein de stories, j'ai même créé un petit logo, etc. Une braderie pour vider les stocks. En plus, là, on est dans la période des soldes, donc je voulais vider les stocks. Je voulais que les gens achètent mes tapis en stock et que je ne déménage pas ces tapis dans ma nouvelle maison. J'étais hyper confiante, je lui ai donné un objectif de 200 euros. En plus, les gens étaient vraiment chauds. Ils étaient très partants pour cette braderie. J'ai reçu plein de messages qui m'ont dit « Trop bien, ça va être la guerre, etc. » Et j'ai posté toutes mes stories hier. Alors, c'était dimanche, 18h. Donc, peut-être que ce n'était pas le bon horaire. Mais j'ai été hyper déçue, en fait. J'ai eu très, très peu de gens qui sont venus vers moi. J'ai vendu un tapis sur, je ne sais pas, je crois qu'il y en avait une quinzaine. Un tapis et deux jouets, ce qui fait que sur mon objectif de 200 euros, j'ai atteint 65 euros. 65 euros, ouais. 75, 75 euros quand même. Mais voilà, du coup, j'ai vendu qu'un seul tapis. J'ai vendu deux jouets et un tapis et je m'attendais à ce que les tapis partent beaucoup plus et à avoir vraiment du répondant par rapport à cette braderie et ce n'était pas du tout le cas. Et ça m'a mis un autre petit coup. En fait, cette semaine, je me suis dit, en fait, je n'ai pas envie de baisser les bras et tout ça, mais c'est dur, je trouve. Alors, je n'imagine même pas justement quand c'est son job à plein temps et qu'on compte dessus pour vivre ou pour faire vivre sa famille. À quel point ça doit vraiment être les montagnes russes, quoi. Moi, encore une fois, j'ai la sécurité et je fais ça. Je n'ai pas envie de dire que je fais ça pour m'amuser, même si c'est vraiment un truc que je kiffe, etc. Je ne suis pas obligée de le faire et que oui, dans un sens, c'est un peu un hobby. Mais j'ai vraiment de l'ambition pour Zoumi. Et du coup, ça me met un petit coup au moral. Et j'espère que je vais bientôt renouer avec cet enthousiasme et cet engouement. Voilà. Et puis oui, il y a aussi une autre chose. C'est que je pense beaucoup, beaucoup à l'avenir, au futur moi en ce moment. On parle même avec mon copain potentiellement d'avoir un bébé dans pas très longtemps. Pareil, je me demande à quel point ça vaut le coup de s'impliquer autant dans un side project alors que potentiellement, d'ici quelques mois, j'aurai plus le temps du tout. Et il faudra que je me concentre sur mon travail qui me fait vraiment gagner assez pour faire vivre ma famille et que justement tout ce qui est plus... accessoires ou de l'ordre du hobby, même si encore une fois j'aime pas dire ça bah ce sera forcément la première chose qui va sauter quoi. Donc voilà un peu où j'en suis, c'était important aussi pour moi de vous partager les choses qui ne sont pas forcément très réjouissantes, ça fait aussi partie de ce journal de bord là honnêtement quand je vous parle là j'ai toujours pas publié ce podcast là, je crois que j'ai besoin aussi de le faire pour moi, pour c'était ce que j'avais dit d'ailleurs dans le premier épisode c'est de plus en plus facile en plus de parler comme sur le micro et de me décharger mais voilà j'ai besoin surtout de le faire pour moi, encore une fois de me rappeler un peu par quelles étapes je suis passée et la semaine prochaine quand je réenregistrerai un nouvel épisode je serai au max, j'aurai eu des nouvelles commandes etc, j'en sais rien en tout cas ce qui est sûr c'est que j'aurai une maison et avec un super atelier et ça rien que pour ça ça va être une très bonne semaine la semaine prochaine Voilà, et bien je vous dis à plus et je vous raconte ce qui se passe dans la semaine plus tard.

Description

Dans cet épisode, je parle d’une de ces semaines en dents de scie dans l'entrepreneuriat. De celles où on passe de l’enthousiasme total à la remise en question, en l’espace de quelques jours.


Et c’est justement pour ça que j’ai créé ce journal de bord d’entrepreneuse : pour garder une trace des hauts comme des bas de mon projet parallèle.


Je reviens d’abord sur un moment très fort vécu à Marseille : mon tout premier apéro Zoumi avec des clientes devenues… presque des amies. On était six, on s’était jamais vues, et pourtant j’ai eu l’impression de retrouver une bande de copines de longue date. C’était doux, simple, réconfortant. C’était du lien vrai, autour d’un projet qui, petit à petit, prend une place plus grande que je ne l’imaginais.


C’est aussi là que je me suis dit que Zoumi, ce n’est pas juste une marque de tapis artisanaux pour animaux. C’est une marque qui véhicule de l’émotion. Chaque objet que je fabrique est co-construit, pensé avec le cœur, souvent à l’image de l’animal qu’il célèbre.

Et c’est ça, au fond, l’essence même de l’artisanat : créer quelque chose qui a du sens, au-delà de la matière. Mais juste après cette bouffée d’énergie… retour brutal à la réalité. Et ça c'est l'essence même de l'entrepreneuriat.

Mon déménagement approche, les cartons envahissent mon espace de travail, et le stress monte. Je n’ai plus de place, ni physiquement, ni mentalement. Et je sens ma créativité s’étouffer dans ce trop-plein.


Côté business, j’ai tenté une braderie Zoumi pour écouler les stocks avant de changer de maison. J’y croyais. J’avais tout préparé, teasé, communiqué. Mais… flop. 1 seul tapis vendu. 2 jouets.

Objectif fixé : 200 €. Résultat : 75 €. Et un petit coup au moral en prime.


Je parle aussi ici de ce qui me traverse en ce moment :
– Le doute.
– Le fait de ne pas chercher activement de commandes car je n’ai pas le temps de les honorer.
– Et en même temps, le vide qu’on ressent quand aucune commande n’arrive.

Cette oscillation permanente entre “je veux faire grandir Zoumi” et “je dois garder les pieds sur terre”.

Et puis il y a le futur.
Le déménagement, oui.
Mais aussi des réflexions plus intimes : la parentalité, l’équilibre pro/perso, le temps qui file.

Je me demande si je pourrai continuer à m’impliquer autant dans ce side project que j’aime tant. Et je reconnais la chance que j’ai de ne pas (encore) dépendre financièrement de cette activité.

Parce qu’honnêtement, les défis de l'entrepreneuriat sont déjà assez intenses comme ça. Cet épisode est peut-être le plus personnel depuis le début. Mais il est à l’image de mon quotidien d’entrepreneuse en parallèle : Un mélange de joie, de doutes, de débrouille, de chiffres, de tapis faits main, de projections, de reculades et de petits bonheurs qu’on n’avait pas vus venir.


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Je suis Emma, créatrice de la marque pour animaux Zoumi : des tapis designs, personnalisés et faits main qui respectent à la fois ton animal et ton intérieur !


Suis-moi sur Instagram : @tapis_zoumi 🌈


entrepreneuriat • podcast entrepreneuriat • journal d'une entrepreneuse • réflexion sur l'entrepreneuriat • marque artisanale • business • entreprendre • side-project • side business


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, ça fait un petit moment que je n'ai pas enregistré, il s'est passé pas mal de choses pour Zoomy et c'était important pour moi de déposer ce qui s'est passé ici. Déjà il y a à peu près deux semaines, j'étais à Marseille pour mon vrai travail on va dire pour Ausha et j'en ai profité, je ne connaissais pas du tout la ville donc je me suis dit que le soir, déjà que j'allais rester pour visiter la ville et puis que le soir plutôt que de rentrer dans mon hôtel et de regarder des séries Netflix. que j'allais proposer aux personnes, à mes clientes en fait, qui habitent sur Marseille, de se retrouver pour qu'on fasse un apéro. Et j'étais super excitée de ce moment-là et ça s'est hyper hyper bien passé. J'avais l'impression de retrouver des gens avec qui j'étais amie depuis longtemps, alors qu'en fait on ne s'était jamais rencontrées. On s'était parlé pas mal de fois sur Instagram, mais en plus toujours dans une approche de... clients, acheteurs versus vendeurs, etc. Donc c'est vrai que c'était hyper surprenant, mais de manière très positive, je tourne ça de manière très positive, hyper surprenant de se rendre compte qu'on avait plein de choses en commun et qu'on a passé une super soirée à ne pas arrêter de parler de choses et d'autres. Après, c'était facile parce que du coup, on avait au moins nos petites boules de poils en commun. Mais j'étais super contente d'avoir ce rapprochement et ce lien vraiment particulier à cette communauté Zoumi, en tout cas une toute petite partie. On était six et je leur avais préparé des petites surprises. J'avais mis des friandises pour leurs Ausha dedans. J'avais fait un pompon avec de la laine que j'utilise pour faire des tapis. J'avais mis des stickers Zoumi, ce genre de choses. Et voilà, elles étaient du coup trop contentes. C'est vrai que ça a fait un peu son petit effet waouh. Donc ça, c'était vraiment un gros highlight des dernières semaines qui s'est passé avec Zoumi. Ça m'a vraiment reboostée. Je me suis vraiment sentie, ouais, finalement faire quelque chose qui a du sens, qui est un peu plus grand que moi. Alors ça, c'est bête, je ne fais que des tapis pour les Ausha et les chiens. Mais en fait, ces tapis-là, ils sont personnalisés. Les gens les co-construisent avec moi. Parfois, ils ont même la tête de leur animal. qu'il chérisse tant, etc. Et donc, du coup, ça fait que... Et je ne sais plus où est-ce que j'avais lu ça. Je crois que c'était Marion Guitier de l'Artisan Academy qui disait que, en fait, l'artisanat, c'est au-delà de juste un objet, en fait. C'est un objet qui a du sens, c'est un objet très émotionnel. Et du coup, c'est ce que je ressens. Et donc, je suis très contente d'avoir pu... rencontrer une partie de la communauté zoomie que j'ai appelée au passage les zoominettes les zoominées et voilà parce que j'ai l'impression qu'effectivement ce que je fais ça a un peu du sens et dans l'émotion et ce qui est drôle c'est que ça me ressemble pas du tout de faire ça, d'organiser des apéros avec des gens que je connais pas, c'est pas du tout du tout ma zone de confort, j'étais super stressée avant d'y aller, je crois d'ailleurs que j'enregistrais un vocal sur Whatsapp, je pourrais le glisser ici Mais c'était super. Je ne regrette pas du tout. Je me suis sentie hyper à l'aise. C'est aussi mes Zouminettes et mes Zouminés qui m'ont fait me sentir à l'aise. Du coup, c'était vraiment génial. J'ai envie de refaire ça peut-être à Lille. On va tester à Lille. J'ai aussi une petite communauté à Lille. En fait, c'est drôle. Pourquoi j'ai fait ça à Marseille ? Parce que Zoumi, ça marche beaucoup avec le bouche-à-oreille. Et j'ai la chance d'avoir eu comme une de mes... toute première cliente, c'était Léa qui est une éleveuse de Ausha sibériens située à Marseille, qui m'a trouvée je pense via Instagram, je ne sais plus exactement comment elle m'a trouvée et en fait étant éleveuse de Ausha sibériens, elle a elle-même plein de clients qui ont adopté des Ausha dans son élevage et qui du coup ensuite m'ont fait des commandes et en fait tout ce petit monde là est ami, se voit très souvent, etc donc je trouvais ça super, ce qui fait que aussi Merci. C'est pour ça que je n'étais pas stressée en allant à cet apéro, mon premier apéro Zoumi. C'est qu'en fait, c'était moins la curiosité. Je n'étais pas là à essayer de créer du lien entre des gens qui ne se connaissent pas. En fait, tout le monde se connaissait et c'est plus moi qui arrivais avec mon histoire de Zoumi, etc. Donc ça, c'était vraiment ce que je disais, le highlight de ces dernières semaines. Ça m'a vraiment reboostée, combiné à ça, un super mois de juin. hyper hyper efficace en termes de commandes vraiment j'ai fait mon meilleur mois et et encore j'ai freiné un peu là on est le 30 juin à l'heure où j'enregistre et je freine un peu même sur la facturation parce que je préfère que ça rentre plutôt en juillet pour prendre de l'avance puisque au mois de juillet ça va être un peu plus ça va se bousculer d'un point de vue rythme pour moi puisque je déménage alors ça ça va être aussi une grande aventure à raconter sur les réseaux de Zoumi parce que je déménage dans une maison dans laquelle les combles sont aménagées et je vais pouvoir créer tout un atelier donc ça ça va être trop chouette à raconter mais ce qui fait que le mois de juillet va être un peu un peu haché Merci. et je vais avoir des... Enfin, les week-ends que je vais avoir, je vais surtout les passer dans la maison à peindre, etc., etc. Donc, du coup, voilà, j'ai quand même mon objectif et je vais quand même, je pense, atteindre mon objectif qui est de 500 euros sur le mois de juillet. Mais en fait, ça... Je vais atteindre cet objectif-là parce que j'ai des commandes qui sont rentrées au mois de juin et donc j'ai eu un accompte du mois de juin. Là, j'ai terminé les commandes. Et donc là, au mois de juillet, je vais... je vais toucher le restant à payer de ces commandes que j'ai commencé au mois de juin. Je n'ai pas de nouvelles commandes pour le mois de juillet. Et en fait, on arrive dans la deuxième partie de ce podcast, de cet épisode qui va parler de tout ce qui est un peu moins positif pour Zoumi en ce moment. C'est un peu dur, j'avoue, la période parce que je suis stressée par ce déménagement. On a beaucoup de travail avec Ausha aussi en ce moment. Donc mon travail à côté. Et même dans mon bureau, la pièce où je fais Zoomie et où je travaille aussi pour Ausha, c'est très, très, très encombré parce qu'on a plein de cartons, etc. Et c'est drôle parce que j'ai commencé Zoomie quand je suis arrivée à Lille. Parce qu'avant, j'étais à Paris, j'étais dans un espace tout petit et je sentais que le manque d'espace bloquait ma créativité. Et quand je suis arrivée à Lille, je suis passée d'un... Un appartement de 30 mètres carrés à un appartement de quasiment 100 mètres carrés avec une pièce à moi, une pièce bureau qui n'était pas ma chambre, qui n'était pas mon salon. Et en fait, j'ai découvert comme ça cette place et j'ai aussi du coup retrouvé de la place dans mon esprit, ce qui fait que du coup, je suis devenue ou redevenue, j'ai renoué avec ma créativité. Cette place-là m'a fait renouer avec ma créativité, ce qui a fait que j'ai pu aussi... commencer le tufting et du coup lancer ma marque, puisqu'il me faut de la place, ça prend beaucoup de place de faire des tapis pour info. Et du coup là je me retrouve dans un espace très très encombré, du coup je perds de la place, dans ma tête c'est très encombré aussi, j'ai pas beaucoup de place non plus pour penser à Zoumi. Et donc voilà, je suis dans une espèce de brouillard un peu avec Zoumi. Alors qu'il y a deux semaines, j'étais au max avec l'apéro. Là, je suis retournée un peu down, on va dire. Et la deuxième chose, du coup, je n'ai pas beaucoup de commandes qui sont rentrées pour les mois de juillet. Mais en même temps, je ne vais pas trop les chercher parce qu'avec le déménagement, je ne vais pas avoir le temps de trop les faire. Mais quand on n'a pas de commandes qui rentrent, c'est un peu dur moralement. Et je me rends compte de ça, c'est que j'ai de la chance aujourd'hui. Je suis en side project. mon salaire qui tombe tous les mois et je me fais pas de billes dessus et voilà mais de plus en plus je me dis j'aimerais bien faire zoomer toute la journée, toute la semaine et faire ça à temps plein mais je me rends compte aussi de la chance que j'ai de ne pas être stressée du manque de commandes parfois etc donc du coup ça me met un petit Coup au moral, le fait de ne pas avoir trop de commandes qui tombent, parce que je me dis que je ne pourrai jamais en vivre, parce que ce sera trop compliqué les mois où je n'ai pas de commandes, etc. Donc il y a de ça. Et puis, la deuxième chose aussi, c'est que parce que je déménage, j'ai voulu faire un peu place nette. Je n'ai pas beaucoup de stock avec Zumi, parce que je fais beaucoup les tapis à la commande, mais j'en ai quand même un petit peu. Et du coup, j'ai organisé toute une braderie. J'ai vraiment événementialisé ça, j'ai fait plein de stories, j'ai même créé un petit logo, etc. Une braderie pour vider les stocks. En plus, là, on est dans la période des soldes, donc je voulais vider les stocks. Je voulais que les gens achètent mes tapis en stock et que je ne déménage pas ces tapis dans ma nouvelle maison. J'étais hyper confiante, je lui ai donné un objectif de 200 euros. En plus, les gens étaient vraiment chauds. Ils étaient très partants pour cette braderie. J'ai reçu plein de messages qui m'ont dit « Trop bien, ça va être la guerre, etc. » Et j'ai posté toutes mes stories hier. Alors, c'était dimanche, 18h. Donc, peut-être que ce n'était pas le bon horaire. Mais j'ai été hyper déçue, en fait. J'ai eu très, très peu de gens qui sont venus vers moi. J'ai vendu un tapis sur, je ne sais pas, je crois qu'il y en avait une quinzaine. Un tapis et deux jouets, ce qui fait que sur mon objectif de 200 euros, j'ai atteint 65 euros. 65 euros, ouais. 75, 75 euros quand même. Mais voilà, du coup, j'ai vendu qu'un seul tapis. J'ai vendu deux jouets et un tapis et je m'attendais à ce que les tapis partent beaucoup plus et à avoir vraiment du répondant par rapport à cette braderie et ce n'était pas du tout le cas. Et ça m'a mis un autre petit coup. En fait, cette semaine, je me suis dit, en fait, je n'ai pas envie de baisser les bras et tout ça, mais c'est dur, je trouve. Alors, je n'imagine même pas justement quand c'est son job à plein temps et qu'on compte dessus pour vivre ou pour faire vivre sa famille. À quel point ça doit vraiment être les montagnes russes, quoi. Moi, encore une fois, j'ai la sécurité et je fais ça. Je n'ai pas envie de dire que je fais ça pour m'amuser, même si c'est vraiment un truc que je kiffe, etc. Je ne suis pas obligée de le faire et que oui, dans un sens, c'est un peu un hobby. Mais j'ai vraiment de l'ambition pour Zoumi. Et du coup, ça me met un petit coup au moral. Et j'espère que je vais bientôt renouer avec cet enthousiasme et cet engouement. Voilà. Et puis oui, il y a aussi une autre chose. C'est que je pense beaucoup, beaucoup à l'avenir, au futur moi en ce moment. On parle même avec mon copain potentiellement d'avoir un bébé dans pas très longtemps. Pareil, je me demande à quel point ça vaut le coup de s'impliquer autant dans un side project alors que potentiellement, d'ici quelques mois, j'aurai plus le temps du tout. Et il faudra que je me concentre sur mon travail qui me fait vraiment gagner assez pour faire vivre ma famille et que justement tout ce qui est plus... accessoires ou de l'ordre du hobby, même si encore une fois j'aime pas dire ça bah ce sera forcément la première chose qui va sauter quoi. Donc voilà un peu où j'en suis, c'était important aussi pour moi de vous partager les choses qui ne sont pas forcément très réjouissantes, ça fait aussi partie de ce journal de bord là honnêtement quand je vous parle là j'ai toujours pas publié ce podcast là, je crois que j'ai besoin aussi de le faire pour moi, pour c'était ce que j'avais dit d'ailleurs dans le premier épisode c'est de plus en plus facile en plus de parler comme sur le micro et de me décharger mais voilà j'ai besoin surtout de le faire pour moi, encore une fois de me rappeler un peu par quelles étapes je suis passée et la semaine prochaine quand je réenregistrerai un nouvel épisode je serai au max, j'aurai eu des nouvelles commandes etc, j'en sais rien en tout cas ce qui est sûr c'est que j'aurai une maison et avec un super atelier et ça rien que pour ça ça va être une très bonne semaine la semaine prochaine Voilà, et bien je vous dis à plus et je vous raconte ce qui se passe dans la semaine plus tard.

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Description

Dans cet épisode, je parle d’une de ces semaines en dents de scie dans l'entrepreneuriat. De celles où on passe de l’enthousiasme total à la remise en question, en l’espace de quelques jours.


Et c’est justement pour ça que j’ai créé ce journal de bord d’entrepreneuse : pour garder une trace des hauts comme des bas de mon projet parallèle.


Je reviens d’abord sur un moment très fort vécu à Marseille : mon tout premier apéro Zoumi avec des clientes devenues… presque des amies. On était six, on s’était jamais vues, et pourtant j’ai eu l’impression de retrouver une bande de copines de longue date. C’était doux, simple, réconfortant. C’était du lien vrai, autour d’un projet qui, petit à petit, prend une place plus grande que je ne l’imaginais.


C’est aussi là que je me suis dit que Zoumi, ce n’est pas juste une marque de tapis artisanaux pour animaux. C’est une marque qui véhicule de l’émotion. Chaque objet que je fabrique est co-construit, pensé avec le cœur, souvent à l’image de l’animal qu’il célèbre.

Et c’est ça, au fond, l’essence même de l’artisanat : créer quelque chose qui a du sens, au-delà de la matière. Mais juste après cette bouffée d’énergie… retour brutal à la réalité. Et ça c'est l'essence même de l'entrepreneuriat.

Mon déménagement approche, les cartons envahissent mon espace de travail, et le stress monte. Je n’ai plus de place, ni physiquement, ni mentalement. Et je sens ma créativité s’étouffer dans ce trop-plein.


Côté business, j’ai tenté une braderie Zoumi pour écouler les stocks avant de changer de maison. J’y croyais. J’avais tout préparé, teasé, communiqué. Mais… flop. 1 seul tapis vendu. 2 jouets.

Objectif fixé : 200 €. Résultat : 75 €. Et un petit coup au moral en prime.


Je parle aussi ici de ce qui me traverse en ce moment :
– Le doute.
– Le fait de ne pas chercher activement de commandes car je n’ai pas le temps de les honorer.
– Et en même temps, le vide qu’on ressent quand aucune commande n’arrive.

Cette oscillation permanente entre “je veux faire grandir Zoumi” et “je dois garder les pieds sur terre”.

Et puis il y a le futur.
Le déménagement, oui.
Mais aussi des réflexions plus intimes : la parentalité, l’équilibre pro/perso, le temps qui file.

Je me demande si je pourrai continuer à m’impliquer autant dans ce side project que j’aime tant. Et je reconnais la chance que j’ai de ne pas (encore) dépendre financièrement de cette activité.

Parce qu’honnêtement, les défis de l'entrepreneuriat sont déjà assez intenses comme ça. Cet épisode est peut-être le plus personnel depuis le début. Mais il est à l’image de mon quotidien d’entrepreneuse en parallèle : Un mélange de joie, de doutes, de débrouille, de chiffres, de tapis faits main, de projections, de reculades et de petits bonheurs qu’on n’avait pas vus venir.


------

Je suis Emma, créatrice de la marque pour animaux Zoumi : des tapis designs, personnalisés et faits main qui respectent à la fois ton animal et ton intérieur !


Suis-moi sur Instagram : @tapis_zoumi 🌈


entrepreneuriat • podcast entrepreneuriat • journal d'une entrepreneuse • réflexion sur l'entrepreneuriat • marque artisanale • business • entreprendre • side-project • side business


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, ça fait un petit moment que je n'ai pas enregistré, il s'est passé pas mal de choses pour Zoomy et c'était important pour moi de déposer ce qui s'est passé ici. Déjà il y a à peu près deux semaines, j'étais à Marseille pour mon vrai travail on va dire pour Ausha et j'en ai profité, je ne connaissais pas du tout la ville donc je me suis dit que le soir, déjà que j'allais rester pour visiter la ville et puis que le soir plutôt que de rentrer dans mon hôtel et de regarder des séries Netflix. que j'allais proposer aux personnes, à mes clientes en fait, qui habitent sur Marseille, de se retrouver pour qu'on fasse un apéro. Et j'étais super excitée de ce moment-là et ça s'est hyper hyper bien passé. J'avais l'impression de retrouver des gens avec qui j'étais amie depuis longtemps, alors qu'en fait on ne s'était jamais rencontrées. On s'était parlé pas mal de fois sur Instagram, mais en plus toujours dans une approche de... clients, acheteurs versus vendeurs, etc. Donc c'est vrai que c'était hyper surprenant, mais de manière très positive, je tourne ça de manière très positive, hyper surprenant de se rendre compte qu'on avait plein de choses en commun et qu'on a passé une super soirée à ne pas arrêter de parler de choses et d'autres. Après, c'était facile parce que du coup, on avait au moins nos petites boules de poils en commun. Mais j'étais super contente d'avoir ce rapprochement et ce lien vraiment particulier à cette communauté Zoumi, en tout cas une toute petite partie. On était six et je leur avais préparé des petites surprises. J'avais mis des friandises pour leurs Ausha dedans. J'avais fait un pompon avec de la laine que j'utilise pour faire des tapis. J'avais mis des stickers Zoumi, ce genre de choses. Et voilà, elles étaient du coup trop contentes. C'est vrai que ça a fait un peu son petit effet waouh. Donc ça, c'était vraiment un gros highlight des dernières semaines qui s'est passé avec Zoumi. Ça m'a vraiment reboostée. Je me suis vraiment sentie, ouais, finalement faire quelque chose qui a du sens, qui est un peu plus grand que moi. Alors ça, c'est bête, je ne fais que des tapis pour les Ausha et les chiens. Mais en fait, ces tapis-là, ils sont personnalisés. Les gens les co-construisent avec moi. Parfois, ils ont même la tête de leur animal. qu'il chérisse tant, etc. Et donc, du coup, ça fait que... Et je ne sais plus où est-ce que j'avais lu ça. Je crois que c'était Marion Guitier de l'Artisan Academy qui disait que, en fait, l'artisanat, c'est au-delà de juste un objet, en fait. C'est un objet qui a du sens, c'est un objet très émotionnel. Et du coup, c'est ce que je ressens. Et donc, je suis très contente d'avoir pu... rencontrer une partie de la communauté zoomie que j'ai appelée au passage les zoominettes les zoominées et voilà parce que j'ai l'impression qu'effectivement ce que je fais ça a un peu du sens et dans l'émotion et ce qui est drôle c'est que ça me ressemble pas du tout de faire ça, d'organiser des apéros avec des gens que je connais pas, c'est pas du tout du tout ma zone de confort, j'étais super stressée avant d'y aller, je crois d'ailleurs que j'enregistrais un vocal sur Whatsapp, je pourrais le glisser ici Mais c'était super. Je ne regrette pas du tout. Je me suis sentie hyper à l'aise. C'est aussi mes Zouminettes et mes Zouminés qui m'ont fait me sentir à l'aise. Du coup, c'était vraiment génial. J'ai envie de refaire ça peut-être à Lille. On va tester à Lille. J'ai aussi une petite communauté à Lille. En fait, c'est drôle. Pourquoi j'ai fait ça à Marseille ? Parce que Zoumi, ça marche beaucoup avec le bouche-à-oreille. Et j'ai la chance d'avoir eu comme une de mes... toute première cliente, c'était Léa qui est une éleveuse de Ausha sibériens située à Marseille, qui m'a trouvée je pense via Instagram, je ne sais plus exactement comment elle m'a trouvée et en fait étant éleveuse de Ausha sibériens, elle a elle-même plein de clients qui ont adopté des Ausha dans son élevage et qui du coup ensuite m'ont fait des commandes et en fait tout ce petit monde là est ami, se voit très souvent, etc donc je trouvais ça super, ce qui fait que aussi Merci. C'est pour ça que je n'étais pas stressée en allant à cet apéro, mon premier apéro Zoumi. C'est qu'en fait, c'était moins la curiosité. Je n'étais pas là à essayer de créer du lien entre des gens qui ne se connaissent pas. En fait, tout le monde se connaissait et c'est plus moi qui arrivais avec mon histoire de Zoumi, etc. Donc ça, c'était vraiment ce que je disais, le highlight de ces dernières semaines. Ça m'a vraiment reboostée, combiné à ça, un super mois de juin. hyper hyper efficace en termes de commandes vraiment j'ai fait mon meilleur mois et et encore j'ai freiné un peu là on est le 30 juin à l'heure où j'enregistre et je freine un peu même sur la facturation parce que je préfère que ça rentre plutôt en juillet pour prendre de l'avance puisque au mois de juillet ça va être un peu plus ça va se bousculer d'un point de vue rythme pour moi puisque je déménage alors ça ça va être aussi une grande aventure à raconter sur les réseaux de Zoumi parce que je déménage dans une maison dans laquelle les combles sont aménagées et je vais pouvoir créer tout un atelier donc ça ça va être trop chouette à raconter mais ce qui fait que le mois de juillet va être un peu un peu haché Merci. et je vais avoir des... Enfin, les week-ends que je vais avoir, je vais surtout les passer dans la maison à peindre, etc., etc. Donc, du coup, voilà, j'ai quand même mon objectif et je vais quand même, je pense, atteindre mon objectif qui est de 500 euros sur le mois de juillet. Mais en fait, ça... Je vais atteindre cet objectif-là parce que j'ai des commandes qui sont rentrées au mois de juin et donc j'ai eu un accompte du mois de juin. Là, j'ai terminé les commandes. Et donc là, au mois de juillet, je vais... je vais toucher le restant à payer de ces commandes que j'ai commencé au mois de juin. Je n'ai pas de nouvelles commandes pour le mois de juillet. Et en fait, on arrive dans la deuxième partie de ce podcast, de cet épisode qui va parler de tout ce qui est un peu moins positif pour Zoumi en ce moment. C'est un peu dur, j'avoue, la période parce que je suis stressée par ce déménagement. On a beaucoup de travail avec Ausha aussi en ce moment. Donc mon travail à côté. Et même dans mon bureau, la pièce où je fais Zoomie et où je travaille aussi pour Ausha, c'est très, très, très encombré parce qu'on a plein de cartons, etc. Et c'est drôle parce que j'ai commencé Zoomie quand je suis arrivée à Lille. Parce qu'avant, j'étais à Paris, j'étais dans un espace tout petit et je sentais que le manque d'espace bloquait ma créativité. Et quand je suis arrivée à Lille, je suis passée d'un... Un appartement de 30 mètres carrés à un appartement de quasiment 100 mètres carrés avec une pièce à moi, une pièce bureau qui n'était pas ma chambre, qui n'était pas mon salon. Et en fait, j'ai découvert comme ça cette place et j'ai aussi du coup retrouvé de la place dans mon esprit, ce qui fait que du coup, je suis devenue ou redevenue, j'ai renoué avec ma créativité. Cette place-là m'a fait renouer avec ma créativité, ce qui a fait que j'ai pu aussi... commencer le tufting et du coup lancer ma marque, puisqu'il me faut de la place, ça prend beaucoup de place de faire des tapis pour info. Et du coup là je me retrouve dans un espace très très encombré, du coup je perds de la place, dans ma tête c'est très encombré aussi, j'ai pas beaucoup de place non plus pour penser à Zoumi. Et donc voilà, je suis dans une espèce de brouillard un peu avec Zoumi. Alors qu'il y a deux semaines, j'étais au max avec l'apéro. Là, je suis retournée un peu down, on va dire. Et la deuxième chose, du coup, je n'ai pas beaucoup de commandes qui sont rentrées pour les mois de juillet. Mais en même temps, je ne vais pas trop les chercher parce qu'avec le déménagement, je ne vais pas avoir le temps de trop les faire. Mais quand on n'a pas de commandes qui rentrent, c'est un peu dur moralement. Et je me rends compte de ça, c'est que j'ai de la chance aujourd'hui. Je suis en side project. mon salaire qui tombe tous les mois et je me fais pas de billes dessus et voilà mais de plus en plus je me dis j'aimerais bien faire zoomer toute la journée, toute la semaine et faire ça à temps plein mais je me rends compte aussi de la chance que j'ai de ne pas être stressée du manque de commandes parfois etc donc du coup ça me met un petit Coup au moral, le fait de ne pas avoir trop de commandes qui tombent, parce que je me dis que je ne pourrai jamais en vivre, parce que ce sera trop compliqué les mois où je n'ai pas de commandes, etc. Donc il y a de ça. Et puis, la deuxième chose aussi, c'est que parce que je déménage, j'ai voulu faire un peu place nette. Je n'ai pas beaucoup de stock avec Zumi, parce que je fais beaucoup les tapis à la commande, mais j'en ai quand même un petit peu. Et du coup, j'ai organisé toute une braderie. J'ai vraiment événementialisé ça, j'ai fait plein de stories, j'ai même créé un petit logo, etc. Une braderie pour vider les stocks. En plus, là, on est dans la période des soldes, donc je voulais vider les stocks. Je voulais que les gens achètent mes tapis en stock et que je ne déménage pas ces tapis dans ma nouvelle maison. J'étais hyper confiante, je lui ai donné un objectif de 200 euros. En plus, les gens étaient vraiment chauds. Ils étaient très partants pour cette braderie. J'ai reçu plein de messages qui m'ont dit « Trop bien, ça va être la guerre, etc. » Et j'ai posté toutes mes stories hier. Alors, c'était dimanche, 18h. Donc, peut-être que ce n'était pas le bon horaire. Mais j'ai été hyper déçue, en fait. J'ai eu très, très peu de gens qui sont venus vers moi. J'ai vendu un tapis sur, je ne sais pas, je crois qu'il y en avait une quinzaine. Un tapis et deux jouets, ce qui fait que sur mon objectif de 200 euros, j'ai atteint 65 euros. 65 euros, ouais. 75, 75 euros quand même. Mais voilà, du coup, j'ai vendu qu'un seul tapis. J'ai vendu deux jouets et un tapis et je m'attendais à ce que les tapis partent beaucoup plus et à avoir vraiment du répondant par rapport à cette braderie et ce n'était pas du tout le cas. Et ça m'a mis un autre petit coup. En fait, cette semaine, je me suis dit, en fait, je n'ai pas envie de baisser les bras et tout ça, mais c'est dur, je trouve. Alors, je n'imagine même pas justement quand c'est son job à plein temps et qu'on compte dessus pour vivre ou pour faire vivre sa famille. À quel point ça doit vraiment être les montagnes russes, quoi. Moi, encore une fois, j'ai la sécurité et je fais ça. Je n'ai pas envie de dire que je fais ça pour m'amuser, même si c'est vraiment un truc que je kiffe, etc. Je ne suis pas obligée de le faire et que oui, dans un sens, c'est un peu un hobby. Mais j'ai vraiment de l'ambition pour Zoumi. Et du coup, ça me met un petit coup au moral. Et j'espère que je vais bientôt renouer avec cet enthousiasme et cet engouement. Voilà. Et puis oui, il y a aussi une autre chose. C'est que je pense beaucoup, beaucoup à l'avenir, au futur moi en ce moment. On parle même avec mon copain potentiellement d'avoir un bébé dans pas très longtemps. Pareil, je me demande à quel point ça vaut le coup de s'impliquer autant dans un side project alors que potentiellement, d'ici quelques mois, j'aurai plus le temps du tout. Et il faudra que je me concentre sur mon travail qui me fait vraiment gagner assez pour faire vivre ma famille et que justement tout ce qui est plus... accessoires ou de l'ordre du hobby, même si encore une fois j'aime pas dire ça bah ce sera forcément la première chose qui va sauter quoi. Donc voilà un peu où j'en suis, c'était important aussi pour moi de vous partager les choses qui ne sont pas forcément très réjouissantes, ça fait aussi partie de ce journal de bord là honnêtement quand je vous parle là j'ai toujours pas publié ce podcast là, je crois que j'ai besoin aussi de le faire pour moi, pour c'était ce que j'avais dit d'ailleurs dans le premier épisode c'est de plus en plus facile en plus de parler comme sur le micro et de me décharger mais voilà j'ai besoin surtout de le faire pour moi, encore une fois de me rappeler un peu par quelles étapes je suis passée et la semaine prochaine quand je réenregistrerai un nouvel épisode je serai au max, j'aurai eu des nouvelles commandes etc, j'en sais rien en tout cas ce qui est sûr c'est que j'aurai une maison et avec un super atelier et ça rien que pour ça ça va être une très bonne semaine la semaine prochaine Voilà, et bien je vous dis à plus et je vous raconte ce qui se passe dans la semaine plus tard.

Description

Dans cet épisode, je parle d’une de ces semaines en dents de scie dans l'entrepreneuriat. De celles où on passe de l’enthousiasme total à la remise en question, en l’espace de quelques jours.


Et c’est justement pour ça que j’ai créé ce journal de bord d’entrepreneuse : pour garder une trace des hauts comme des bas de mon projet parallèle.


Je reviens d’abord sur un moment très fort vécu à Marseille : mon tout premier apéro Zoumi avec des clientes devenues… presque des amies. On était six, on s’était jamais vues, et pourtant j’ai eu l’impression de retrouver une bande de copines de longue date. C’était doux, simple, réconfortant. C’était du lien vrai, autour d’un projet qui, petit à petit, prend une place plus grande que je ne l’imaginais.


C’est aussi là que je me suis dit que Zoumi, ce n’est pas juste une marque de tapis artisanaux pour animaux. C’est une marque qui véhicule de l’émotion. Chaque objet que je fabrique est co-construit, pensé avec le cœur, souvent à l’image de l’animal qu’il célèbre.

Et c’est ça, au fond, l’essence même de l’artisanat : créer quelque chose qui a du sens, au-delà de la matière. Mais juste après cette bouffée d’énergie… retour brutal à la réalité. Et ça c'est l'essence même de l'entrepreneuriat.

Mon déménagement approche, les cartons envahissent mon espace de travail, et le stress monte. Je n’ai plus de place, ni physiquement, ni mentalement. Et je sens ma créativité s’étouffer dans ce trop-plein.


Côté business, j’ai tenté une braderie Zoumi pour écouler les stocks avant de changer de maison. J’y croyais. J’avais tout préparé, teasé, communiqué. Mais… flop. 1 seul tapis vendu. 2 jouets.

Objectif fixé : 200 €. Résultat : 75 €. Et un petit coup au moral en prime.


Je parle aussi ici de ce qui me traverse en ce moment :
– Le doute.
– Le fait de ne pas chercher activement de commandes car je n’ai pas le temps de les honorer.
– Et en même temps, le vide qu’on ressent quand aucune commande n’arrive.

Cette oscillation permanente entre “je veux faire grandir Zoumi” et “je dois garder les pieds sur terre”.

Et puis il y a le futur.
Le déménagement, oui.
Mais aussi des réflexions plus intimes : la parentalité, l’équilibre pro/perso, le temps qui file.

Je me demande si je pourrai continuer à m’impliquer autant dans ce side project que j’aime tant. Et je reconnais la chance que j’ai de ne pas (encore) dépendre financièrement de cette activité.

Parce qu’honnêtement, les défis de l'entrepreneuriat sont déjà assez intenses comme ça. Cet épisode est peut-être le plus personnel depuis le début. Mais il est à l’image de mon quotidien d’entrepreneuse en parallèle : Un mélange de joie, de doutes, de débrouille, de chiffres, de tapis faits main, de projections, de reculades et de petits bonheurs qu’on n’avait pas vus venir.


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Je suis Emma, créatrice de la marque pour animaux Zoumi : des tapis designs, personnalisés et faits main qui respectent à la fois ton animal et ton intérieur !


Suis-moi sur Instagram : @tapis_zoumi 🌈


entrepreneuriat • podcast entrepreneuriat • journal d'une entrepreneuse • réflexion sur l'entrepreneuriat • marque artisanale • business • entreprendre • side-project • side business


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, ça fait un petit moment que je n'ai pas enregistré, il s'est passé pas mal de choses pour Zoomy et c'était important pour moi de déposer ce qui s'est passé ici. Déjà il y a à peu près deux semaines, j'étais à Marseille pour mon vrai travail on va dire pour Ausha et j'en ai profité, je ne connaissais pas du tout la ville donc je me suis dit que le soir, déjà que j'allais rester pour visiter la ville et puis que le soir plutôt que de rentrer dans mon hôtel et de regarder des séries Netflix. que j'allais proposer aux personnes, à mes clientes en fait, qui habitent sur Marseille, de se retrouver pour qu'on fasse un apéro. Et j'étais super excitée de ce moment-là et ça s'est hyper hyper bien passé. J'avais l'impression de retrouver des gens avec qui j'étais amie depuis longtemps, alors qu'en fait on ne s'était jamais rencontrées. On s'était parlé pas mal de fois sur Instagram, mais en plus toujours dans une approche de... clients, acheteurs versus vendeurs, etc. Donc c'est vrai que c'était hyper surprenant, mais de manière très positive, je tourne ça de manière très positive, hyper surprenant de se rendre compte qu'on avait plein de choses en commun et qu'on a passé une super soirée à ne pas arrêter de parler de choses et d'autres. Après, c'était facile parce que du coup, on avait au moins nos petites boules de poils en commun. Mais j'étais super contente d'avoir ce rapprochement et ce lien vraiment particulier à cette communauté Zoumi, en tout cas une toute petite partie. On était six et je leur avais préparé des petites surprises. J'avais mis des friandises pour leurs Ausha dedans. J'avais fait un pompon avec de la laine que j'utilise pour faire des tapis. J'avais mis des stickers Zoumi, ce genre de choses. Et voilà, elles étaient du coup trop contentes. C'est vrai que ça a fait un peu son petit effet waouh. Donc ça, c'était vraiment un gros highlight des dernières semaines qui s'est passé avec Zoumi. Ça m'a vraiment reboostée. Je me suis vraiment sentie, ouais, finalement faire quelque chose qui a du sens, qui est un peu plus grand que moi. Alors ça, c'est bête, je ne fais que des tapis pour les Ausha et les chiens. Mais en fait, ces tapis-là, ils sont personnalisés. Les gens les co-construisent avec moi. Parfois, ils ont même la tête de leur animal. qu'il chérisse tant, etc. Et donc, du coup, ça fait que... Et je ne sais plus où est-ce que j'avais lu ça. Je crois que c'était Marion Guitier de l'Artisan Academy qui disait que, en fait, l'artisanat, c'est au-delà de juste un objet, en fait. C'est un objet qui a du sens, c'est un objet très émotionnel. Et du coup, c'est ce que je ressens. Et donc, je suis très contente d'avoir pu... rencontrer une partie de la communauté zoomie que j'ai appelée au passage les zoominettes les zoominées et voilà parce que j'ai l'impression qu'effectivement ce que je fais ça a un peu du sens et dans l'émotion et ce qui est drôle c'est que ça me ressemble pas du tout de faire ça, d'organiser des apéros avec des gens que je connais pas, c'est pas du tout du tout ma zone de confort, j'étais super stressée avant d'y aller, je crois d'ailleurs que j'enregistrais un vocal sur Whatsapp, je pourrais le glisser ici Mais c'était super. Je ne regrette pas du tout. Je me suis sentie hyper à l'aise. C'est aussi mes Zouminettes et mes Zouminés qui m'ont fait me sentir à l'aise. Du coup, c'était vraiment génial. J'ai envie de refaire ça peut-être à Lille. On va tester à Lille. J'ai aussi une petite communauté à Lille. En fait, c'est drôle. Pourquoi j'ai fait ça à Marseille ? Parce que Zoumi, ça marche beaucoup avec le bouche-à-oreille. Et j'ai la chance d'avoir eu comme une de mes... toute première cliente, c'était Léa qui est une éleveuse de Ausha sibériens située à Marseille, qui m'a trouvée je pense via Instagram, je ne sais plus exactement comment elle m'a trouvée et en fait étant éleveuse de Ausha sibériens, elle a elle-même plein de clients qui ont adopté des Ausha dans son élevage et qui du coup ensuite m'ont fait des commandes et en fait tout ce petit monde là est ami, se voit très souvent, etc donc je trouvais ça super, ce qui fait que aussi Merci. C'est pour ça que je n'étais pas stressée en allant à cet apéro, mon premier apéro Zoumi. C'est qu'en fait, c'était moins la curiosité. Je n'étais pas là à essayer de créer du lien entre des gens qui ne se connaissent pas. En fait, tout le monde se connaissait et c'est plus moi qui arrivais avec mon histoire de Zoumi, etc. Donc ça, c'était vraiment ce que je disais, le highlight de ces dernières semaines. Ça m'a vraiment reboostée, combiné à ça, un super mois de juin. hyper hyper efficace en termes de commandes vraiment j'ai fait mon meilleur mois et et encore j'ai freiné un peu là on est le 30 juin à l'heure où j'enregistre et je freine un peu même sur la facturation parce que je préfère que ça rentre plutôt en juillet pour prendre de l'avance puisque au mois de juillet ça va être un peu plus ça va se bousculer d'un point de vue rythme pour moi puisque je déménage alors ça ça va être aussi une grande aventure à raconter sur les réseaux de Zoumi parce que je déménage dans une maison dans laquelle les combles sont aménagées et je vais pouvoir créer tout un atelier donc ça ça va être trop chouette à raconter mais ce qui fait que le mois de juillet va être un peu un peu haché Merci. et je vais avoir des... Enfin, les week-ends que je vais avoir, je vais surtout les passer dans la maison à peindre, etc., etc. Donc, du coup, voilà, j'ai quand même mon objectif et je vais quand même, je pense, atteindre mon objectif qui est de 500 euros sur le mois de juillet. Mais en fait, ça... Je vais atteindre cet objectif-là parce que j'ai des commandes qui sont rentrées au mois de juin et donc j'ai eu un accompte du mois de juin. Là, j'ai terminé les commandes. Et donc là, au mois de juillet, je vais... je vais toucher le restant à payer de ces commandes que j'ai commencé au mois de juin. Je n'ai pas de nouvelles commandes pour le mois de juillet. Et en fait, on arrive dans la deuxième partie de ce podcast, de cet épisode qui va parler de tout ce qui est un peu moins positif pour Zoumi en ce moment. C'est un peu dur, j'avoue, la période parce que je suis stressée par ce déménagement. On a beaucoup de travail avec Ausha aussi en ce moment. Donc mon travail à côté. Et même dans mon bureau, la pièce où je fais Zoomie et où je travaille aussi pour Ausha, c'est très, très, très encombré parce qu'on a plein de cartons, etc. Et c'est drôle parce que j'ai commencé Zoomie quand je suis arrivée à Lille. Parce qu'avant, j'étais à Paris, j'étais dans un espace tout petit et je sentais que le manque d'espace bloquait ma créativité. Et quand je suis arrivée à Lille, je suis passée d'un... Un appartement de 30 mètres carrés à un appartement de quasiment 100 mètres carrés avec une pièce à moi, une pièce bureau qui n'était pas ma chambre, qui n'était pas mon salon. Et en fait, j'ai découvert comme ça cette place et j'ai aussi du coup retrouvé de la place dans mon esprit, ce qui fait que du coup, je suis devenue ou redevenue, j'ai renoué avec ma créativité. Cette place-là m'a fait renouer avec ma créativité, ce qui a fait que j'ai pu aussi... commencer le tufting et du coup lancer ma marque, puisqu'il me faut de la place, ça prend beaucoup de place de faire des tapis pour info. Et du coup là je me retrouve dans un espace très très encombré, du coup je perds de la place, dans ma tête c'est très encombré aussi, j'ai pas beaucoup de place non plus pour penser à Zoumi. Et donc voilà, je suis dans une espèce de brouillard un peu avec Zoumi. Alors qu'il y a deux semaines, j'étais au max avec l'apéro. Là, je suis retournée un peu down, on va dire. Et la deuxième chose, du coup, je n'ai pas beaucoup de commandes qui sont rentrées pour les mois de juillet. Mais en même temps, je ne vais pas trop les chercher parce qu'avec le déménagement, je ne vais pas avoir le temps de trop les faire. Mais quand on n'a pas de commandes qui rentrent, c'est un peu dur moralement. Et je me rends compte de ça, c'est que j'ai de la chance aujourd'hui. Je suis en side project. mon salaire qui tombe tous les mois et je me fais pas de billes dessus et voilà mais de plus en plus je me dis j'aimerais bien faire zoomer toute la journée, toute la semaine et faire ça à temps plein mais je me rends compte aussi de la chance que j'ai de ne pas être stressée du manque de commandes parfois etc donc du coup ça me met un petit Coup au moral, le fait de ne pas avoir trop de commandes qui tombent, parce que je me dis que je ne pourrai jamais en vivre, parce que ce sera trop compliqué les mois où je n'ai pas de commandes, etc. Donc il y a de ça. Et puis, la deuxième chose aussi, c'est que parce que je déménage, j'ai voulu faire un peu place nette. Je n'ai pas beaucoup de stock avec Zumi, parce que je fais beaucoup les tapis à la commande, mais j'en ai quand même un petit peu. Et du coup, j'ai organisé toute une braderie. J'ai vraiment événementialisé ça, j'ai fait plein de stories, j'ai même créé un petit logo, etc. Une braderie pour vider les stocks. En plus, là, on est dans la période des soldes, donc je voulais vider les stocks. Je voulais que les gens achètent mes tapis en stock et que je ne déménage pas ces tapis dans ma nouvelle maison. J'étais hyper confiante, je lui ai donné un objectif de 200 euros. En plus, les gens étaient vraiment chauds. Ils étaient très partants pour cette braderie. J'ai reçu plein de messages qui m'ont dit « Trop bien, ça va être la guerre, etc. » Et j'ai posté toutes mes stories hier. Alors, c'était dimanche, 18h. Donc, peut-être que ce n'était pas le bon horaire. Mais j'ai été hyper déçue, en fait. J'ai eu très, très peu de gens qui sont venus vers moi. J'ai vendu un tapis sur, je ne sais pas, je crois qu'il y en avait une quinzaine. Un tapis et deux jouets, ce qui fait que sur mon objectif de 200 euros, j'ai atteint 65 euros. 65 euros, ouais. 75, 75 euros quand même. Mais voilà, du coup, j'ai vendu qu'un seul tapis. J'ai vendu deux jouets et un tapis et je m'attendais à ce que les tapis partent beaucoup plus et à avoir vraiment du répondant par rapport à cette braderie et ce n'était pas du tout le cas. Et ça m'a mis un autre petit coup. En fait, cette semaine, je me suis dit, en fait, je n'ai pas envie de baisser les bras et tout ça, mais c'est dur, je trouve. Alors, je n'imagine même pas justement quand c'est son job à plein temps et qu'on compte dessus pour vivre ou pour faire vivre sa famille. À quel point ça doit vraiment être les montagnes russes, quoi. Moi, encore une fois, j'ai la sécurité et je fais ça. Je n'ai pas envie de dire que je fais ça pour m'amuser, même si c'est vraiment un truc que je kiffe, etc. Je ne suis pas obligée de le faire et que oui, dans un sens, c'est un peu un hobby. Mais j'ai vraiment de l'ambition pour Zoumi. Et du coup, ça me met un petit coup au moral. Et j'espère que je vais bientôt renouer avec cet enthousiasme et cet engouement. Voilà. Et puis oui, il y a aussi une autre chose. C'est que je pense beaucoup, beaucoup à l'avenir, au futur moi en ce moment. On parle même avec mon copain potentiellement d'avoir un bébé dans pas très longtemps. Pareil, je me demande à quel point ça vaut le coup de s'impliquer autant dans un side project alors que potentiellement, d'ici quelques mois, j'aurai plus le temps du tout. Et il faudra que je me concentre sur mon travail qui me fait vraiment gagner assez pour faire vivre ma famille et que justement tout ce qui est plus... accessoires ou de l'ordre du hobby, même si encore une fois j'aime pas dire ça bah ce sera forcément la première chose qui va sauter quoi. Donc voilà un peu où j'en suis, c'était important aussi pour moi de vous partager les choses qui ne sont pas forcément très réjouissantes, ça fait aussi partie de ce journal de bord là honnêtement quand je vous parle là j'ai toujours pas publié ce podcast là, je crois que j'ai besoin aussi de le faire pour moi, pour c'était ce que j'avais dit d'ailleurs dans le premier épisode c'est de plus en plus facile en plus de parler comme sur le micro et de me décharger mais voilà j'ai besoin surtout de le faire pour moi, encore une fois de me rappeler un peu par quelles étapes je suis passée et la semaine prochaine quand je réenregistrerai un nouvel épisode je serai au max, j'aurai eu des nouvelles commandes etc, j'en sais rien en tout cas ce qui est sûr c'est que j'aurai une maison et avec un super atelier et ça rien que pour ça ça va être une très bonne semaine la semaine prochaine Voilà, et bien je vous dis à plus et je vous raconte ce qui se passe dans la semaine plus tard.

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