undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
Le droit au sein de la littérature p2 cover
Le droit au sein de la littérature p2 cover
Code'Cast - Parlons droit !

Le droit au sein de la littérature p2

Le droit au sein de la littérature p2

13min |16/10/2025|

356

Play
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
undefined cover
Le droit au sein de la littérature p2 cover
Le droit au sein de la littérature p2 cover
Code'Cast - Parlons droit !

Le droit au sein de la littérature p2

Le droit au sein de la littérature p2

13min |16/10/2025|

356

Play

Description

Dans cet épisode, nous explorons les liens surprenants entre le droit et la littérature à l’occasion du colloque “Pagnol et le droit”, en compagnie de Marc Cottereau et Alexandre Ferracci, professeurs à Aix-Marseille Université.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Bonjour, de bon matin. Enchantée, Virginie Schadler. Je suis étudiante en droit de journalisme et communication. Je fais des recherches sur les D3E. J'ai vu votre thèse et je me suis dit que c'était super, je n'y comprends rien, donc je vais lui demander directement. Voilà. Donc moi, je suis déjà allée voir plusieurs intervenants. Pour l'aspect droit notamment, j'ai parlé avec Paprec, la société, Sandra Arrêt de l'Est, la responsable com. Donc elle, elle m'a un peu expliqué comment le tri se faisait. faisaient, de où à où on amenait la logistique. Et par contre, dans mes articles, j'aimerais en faire, au centre de l'article, j'aimerais en faire un sur les détroits d'oeufs qui sont, on va dire, faciles à recycler et ceux qui sont dangereux ou compliqués à recycler. Et du coup, je trouve que ce serait intéressant aussi d'avoir votre perspective de pourquoi vous avez fait une thèse sur ce sujet, qu'est-ce qui vous a intéressé, vos trouvailles, tout ça, tout ça. Ok, pas de soucis. Et bah, du coup, apparemment, vous connaissez déjà un peu mon travail. C'est ce que je faisais en thèse. Bah ouais, mais j'ai pas du tout l'aspect scientifique. Moi, je suis nulle en sciences, donc je comprends pas du tout. Il n'y a pas de souci. Du coup, moi, j'ai fait cette thèse... Je cherchais un sujet de thèse qui était en lien avec le développement durable, parce que c'était quelque chose qui était important pour moi et je voulais faire une thèse aussi. Et j'ai trouvé ce sujet qui était super. Et en fait, c'était un sujet... sujet qui était déjà commencé mais qui n'avait pas beaucoup avancé et donc ça a été pour moi l'occasion vraiment de mener le sujet de A à Z et en fait l'idée générale c'était il y a beaucoup de déchets électroniques et on n'arrive pas à en retirer grand chose. Parce qu'il y a plusieurs niveaux. Il y a les déchets électroniques, c'est beaucoup de plastique, qui viennent encapsuler, qui viennent encapsuler, on va dire, ou faire des frames autour de différents cartes électroniques ou de composants électroniques. Et c'est dans ces composants qu'il y a la plupart de la valeur, que ce soit la valeur des matériaux. Parce que c'est là qu'on retrouve tous les matériaux qui sont importants. Et c'est aussi là qu'il y a la valeur du savoir-faire, de la propriété intellectuelle et de ces choses-là. Oui. Et le problème, c'est que toute cette... Cette partie de carte électronique, elle n'est pas bien recyclée maintenant. Elle est un peu recyclée, mais pas à son plein potentiel parce que ça demande beaucoup de travail manuel pour déjà y accéder. Par exemple, juste pour donner un ordinateur, il n'y a pas trop de moyens de le faire automatiquement. Tous les ordinateurs sont très différents. Et ça, c'est un autre problème. On serait sûrement avec des gens qui sont plus dans les régulations qu'il faudrait... des choses plus régulées dans la construction et pour faciliter le désassemblage. Ok, on n'en a pas trop encore parlé. J'ai rencontré un ancien technicien d'Apple. Lui, il m'a plutôt parlé de ses conditions de travail à l'époque. Mais non, ça, je n'en ai pas entendu parler. Après, il y a le chargeur universel, évidemment, mais... Oui, moi c'est un aspect qui est apparu au cours de ce travail là, de dire qu'il y a vraiment besoin de régulation à ce niveau là. Ok. Pour faciliter en fait le désassemblage et le recyclage. Ok. Et ça c'est un autre niveau. Et moi le niveau de mon travail c'est vraiment essayer d'accéder à tous les éléments d'intérêt. Donc on va dire les métaux précieux. dans les détroiseux, de l'or, du palladium, de l'argent, et d'autres métaux aussi qui sont un peu moins précieux, mais qui ont une valeur assez importante, le cuivre, le zinc, le nickel, des choses comme ça, qui sont aussi des matériaux critiques. pour l'Union Européenne par exemple, parce qu'on n'en produit pas et donc tout est importé. Et des terres rares, des choses comme ça. Donc c'est vraiment réussir à accéder à ces choses-là qui pour le moment sont mal recyclées ou pas du tout recyclées. Et donc le principe sur lequel on est parti, c'est qu'il faut réussir déjà à accéder aux cartes électroniques. Et une fois qu'on a ces cartes électroniques, réussir à les assembler. On va voir d'un côté une carte électronique qui est... sans aucun composant dessus c'est à dire en fait ce qui va rester c'est un circuit imprimé En général, c'est des résines avec des circuits en cuivre. Et ça, il y a beaucoup d'études qui ont déjà regardé comment recycler ce genre de choses. Donc ça se fait. Et de l'autre côté, avoir tous les composants. Et c'est là qu'il y a la plupart de la valeur. C'est là qu'on va retrouver tous les éléments importants. Mais le problème, c'est qu'en fait, sur la quantité générale de D3E, ces composants, c'est pas grand-chose. Oui. Et donc, c'est pas facile dans le flux global de réussir à isoler ces éléments pour les recycler. Oui. La plupart des gens qui font maintenant pour le recyclage, ils voient tout. Soit ils font de l'incinération, soit ils font des digestions par des acides ou des choses comme ça. Ah oui, ça, je n'en avais pas trop entendu parler. C'est en développement, mais ce n'est pas toujours le plus facile. C'est surtout dans le secteur informel. Il y a beaucoup de gens qui travaillent comme ça pour essayer de récupérer des métaux un peu précieux avec des dissolutions assez... spécifique par exemple pour dissoudre que l'or est réussi à le récupérer mais au final la concentration elle est tellement faible que c'est des procédés qui sont pas du tout efficaces et on récupère qu'une infime partie de tout ce qu'il y a et donc en fait travailler en chimie comme ça sur des flux qui sont très peu concentrés en un élément qui nous intéresse ça donne des procédés qui sont pas du tout viables économiquement et même écologiquement ça vaut pas le coup et il y a une grosse partie qui est perdue Mais... Ces acides-là, ils les trouvent comment sur Internet, dans les secteurs informels ? Les industriels, ils ont accès à plein de produits. Oui, mais je veux dire, les informels qui font ça pour récupérer de l'or ? En France, ça ne se fait pas trop, mais par exemple, c'est surtout dans les pays émergents. En Inde, il y a beaucoup de recyclage informel. En Indonésie aussi. C'est beaucoup de pays où les autres pays qui ne veulent pas s'occuper de ces D3E, ils ont pas leur déchire et c'est traité là bas ouais j'ai vu le documentaire là sur ça qui est paru il ya une dizaine d'années comment il s'appelle déjà mais c'est assez fou de voir les déchetteries en afrique kenya et mais mais par contre j'ai quand même parlé avec des gens de déchetterie à marseille qui disait que eux vraiment il y avait tellement de gens qui fin qui venait récupérer dans la rue les objets avant que eux mêmes les récupère que forcément il ya plein de choses qui passent en dehors des mailles de mais ils essayent de défendre leurs déchets quand même ils disent ben moi c'est mon travail enfin si je vois quelqu'un qui va les prendre je vais les prendre à fond quoi mais bon c'est marrant de voir comment la définition de déchets elle évolue quoi un peu. C'est des déchets qui ont de la valeur, du coup ça attire pas mal de personnes. Donc il y a de la valeur là dedans et c'est ça qu'il faut réussir à récupérer, il y a des gens ça les attire parce que puis aussi ça peut être quelque chose d'amusant pour eux je pense. Merci. aussi. Oui, c'est marrant. Oui, clairement. les regrouper en fonction de leur composition chimique. Et en gros ça permet d'augmenter la concentration en éléments d'intérêt. En gros par exemple on va mettre tous les composants qui ont une grosse teneur en or ensemble et du coup à la fin on va avoir un flux de ces composants là qui contient peut-être plusieurs pour cent d'or alors que dans le flux initial... on n'était même pas à quelques particules par million. Oui j'ai vu que vous avez trois manières de faire, enfin méthode que vous proposez dans la thèse c'est ça ? En fait c'est tout un procédé de tri. J'ai construit tout un banc de tri, c'est un tapis roulant. Une fois que les composants étaient des assemblées. On les trie par taille déjà, ça permet déjà de séparer les gros composants. des radiateurs, des dissipateurs d'énergie, des connecteurs, des choses comme ça, qui sont souvent pas très intéressants, mais qui ont une composition assez similaire entre eux. Beaucoup d'aluminium, de nickel, un peu de cuivre. ça c'est déjà bien et après en fonction de la taille ça nous permet déjà de faire un premier tri là dedans et une fois que même à ça on les met sur notre tapis rond il y a une première étape qui est la reconnaissance optique, donc avec juste une caméra optique et des algorithmes de machine learning qui permettent de reconnaître les composants. Donc là, j'ai construit toute une base de données et un algorithme qui est spécifique à ça pour reconnaître chaque composant. Et dans la base de données, ce qu'on sait, c'est que tel type de composant va en général avoir... ce type de composition chimique. Ok, trop bien. Donc ça permet déjà de regrouper, mais le problème c'est qu'on a souvent des composants qui ont aussi une apparence similaire, mais une composition différente. ok en fonction des spécificités qu'on veut c'est souvent le cas de transistors ou de condensateurs beaucoup de condensateurs ils se ressemblent tous mais ils n'ont pas forcément la même composition techniques qui a utilisé pour les fabriquer ou des capacités électriques qui doivent avoir ok donc il ya plein de matériaux différents qui sont utilisés pour ces condensateurs alors qu'ils ont tous le même look parce que ça doit être identifié comme des condensateurs et donc pour aller plus loin et avoir accès à cette information chimique, on a utilisé de la spectroscopie. Réalisé par Neo035 Je crois que j'avais regardé sur internet, c'est l'équivalent vulgarisé, c'est de rayon X, c'est ça ? Non, je ne sais pas. Oui, en fait, c'est comme, par exemple, en gros, c'est ce qui se passe à l'aéroport. Ok. Mais à plusieurs longueurs d'onde. Ok. c'est-à-dire un élément caractérisé par un numéro atomique. Il va définir le nombre de neutrons, de boutons et d'électrons qu'il a. Et ça, en gros, ça permet de l'identifier et ça lui donne des propriétés physiques différentes. Et il va réagir différemment aux rayonnements X. Donc les éléments qui ont une grande densité atomique, ils vont absorber beaucoup les rayons X. et ils vont réagir différemment à des énergies différentes aussi. Ok. Et donc, oui, on utilise ça. Donc, au lieu de faire juste un scan comme à l'aéroport en noir et blanc, on a un détecteur qui permet de segmenter les énergies et de quantifier le nombre de photons pour chaque énergie que le détecteur reçoit. Et ça, ça n'avait jamais été fait avant ? Merci. Non, parce que ce détecteur, en fait, il n'était pas du tout utilisé dans l'industrie. Ok. Dans l'industrie minière, ils utilisaient des détecteurs avec deux canaux d'énergie. Donc, en général, un canal d'énergie qui compte les photons de basse énergie et un de haute énergie. Et ça permettait de savoir si dans les... Comment ça s'appelle ? Dans les rochers, les rocs... qu'ils arrivent à miner dans l'industrie, est-ce qu'il y a, par exemple, les éléments qui les intéressent ? En gros, on va voir si c'est des éléments denses ou pas. Et donc à partir de là, ils arrivaient à faire un premier tri. Est-ce que c'est de la terre qui est... Ok. Mais ça permet... C'est vraiment très spécifique. Il faut avoir qu'un élément qu'on essaye de trouver. Ok. Et donc là, nous, on poussait le... procédé un peu plus loin en faisant de la vraie spectroscopie avec plusieurs niveaux d'énergie grâce à ce détecteur là et ça nous permet en fait de faire ce genre de choses comme dans un viscérumia mais à différentes énergies et donc de couvrir un plus large champ d'éléments. Ok et donc après le résultat final je sais pas vous avez sur votre j'ai n'importe quoi mais sur votre ordi qu'est ce que ça montre du coup ? Le résultat final, c'est même physique, on a des poubelles qui vont être remplies de composants similaires. Des composants similaires physiquement, parce qu'ils vont avoir une apparence similaire. Après le tapis se divise en... Là, techniquement, comment j'avais fait ça, c'est j'avais utilisé de l'air comprimé. Une fois que le composant avait été reconnu, expulser le composant dans une poubelle spécifique. Ok. Parce que, actuellement, c'est pas... comment ils font pour que ça soit mis dans un bac ? C'est à la main, quoi. Non ? Euh... actuellement, bah, actuellement, personne ne trie les composants comme ça. Ok. Parce que c'est trop compliqué. Oui, j'imagine que ça doit coûter cher aussi. Tout le caractère électronique, ils essayent de traiter ça tout entier. Et ça coûterait plus cher ou moins cher de faire ça ? Euh... ça coûterait un peu plus cher en... les condensateurs qui contenaient du néodyme ensemble et lui s'est occupé de créer un procédé de recyclage du néodyme spécifique pour ces condensateurs et on a prouvé qu'à un horizon 5 ans rentable ok et vous l'avez est ce qu'il ya des entreprises qui vont mettre en place vous savez ou je sais pas moi du coup je continue dans un type de recherche je fais toujours des rayons x mais un peu différent et mais il ya deux personnes qui ont repris le projet dont une une personne en collaboration avec une entreprise, et je pense que vous les connaissez écologiquement. Ok ouais mais je crois que j'ai un appel avec une cet après-midi de Ecologique d'ailleurs. Du coup Ecologique maintenant ils sont impliqués dans ce projet. Ok. Donc il y a une thèse cifre en collaboration avec le CEA Ecologique. Ok. Et je crois qu'il y a du coup c'était un projet entre le CEA en France et Singapour. Ok. Et donc côté Singapour le projet continue aussi à vivre. mais pour des histoires de propriétés intellectuelles, le côté avec Ecologique et la France, c'est un peu scindé. Et le projet avance de son côté là-dessus. Ok. Et pour votre thèse, j'ai vu que c'était en partenariat, je n'ai pas fait plus de recherche, mais Rewire, je ne sais pas c'est quoi cet organisme, je ne sais plus comment ça s'appelle. C'est juste un consortium de recherche. Ok. Oui. finance pas mal, c'est bien, je sais pas. Il y a des bourses dessus pour des thèses, comme moi j'ai eu. Et ils font quoi d'autre ? Pas mal de recyclage de plastique, de recyclage textile aussi, il y avait, j'essaye de me rappeler ce que je voyais, recyclage du mis... de recyclage de tout type. J'avais une autre question... Ouais c'était... les composants qui sont... Quels composants sont les plus communs et faciles à recycler et lesquels sont moins communs et plus difficiles à recycler ? Ça dépend parce qu'il y a plusieurs types de cartes électroniques. Les cartes électroniques qu'on va trouver dans les ordinateurs par exemple, chaque ordinateur va avoir des composants plus ou moins similaires. Ok, il y a eu quand même une... une unité un peu derrière ça. Et on va toujours retrouver un processeur, parfois une carte graphique, de la RAM, des choses comme ça. C'est assez homogène. Mais en fait, ce dont on ne se rend pas bien compte, c'est que les D3E, ce n'est pas forcément que des choses des individuels et pas que de l'électronique, de la micro-électronique comme nos téléphones ou nos ordinateurs. Il y a beaucoup d'électronique de puissance. Et c'est juste, par exemple, n'importe quel chargeur, il y a des transformateurs. Il y a beaucoup d'électronique de puissance là-dedans. Industriellement, il y a beaucoup d'électronique de puissance dans toutes les machines et choses comme ça. Ou juste un aspirateur, un frigo. Tout ça, en fait, c'est la majorité des choses. Et on ne se rend pas bien compte en tant que particulier souvent. Et là-dedans, il y a beaucoup de bobines. résistances et des choses comme ça qui sont en fait assez faciles à recycler. Si on arrive à les récupérer, parce qu'en général c'est quoi ? C'est un noyau de fer doux, c'est vraiment du fer assez pur et du cuivre autour. Ok. et du cuivre assez pur aussi. Donc si on arrive à les récupérer séparément ces choses là c'est vraiment assez facile à recycler. Et après on a toujours aussi des condensateurs, ça c'est un peu plus compliqué puisqu'il y a des compositions un peu plus complexes là dedans et plus de variabilité. Ok, j'avais une question aussi sur la miniaturisation des 3E. Comment on fait ? Il y aura toujours besoin d'électronique de puissance, donc ça, ça ne va pas bouger. Même si ça devient plus petit, l'électronique de puissance, ça ne peut pas devenir si petit que ça, pour des questions de voltage, d'ampérage. La puissance, ça restera toujours plus ou moins la même taille, mais c'est vrai que pour... La miniaturisation de tous les autres appareils, c'était de plus en plus compliqué. Nous, par exemple, on avait une limite sur la taille des composants qu'on arrivait à recycler, à détecter et à trier. Et on voit qu'il y en a de plus en plus de ces composants tout petits qu'on n'arrive pas bien à trier. Et ça, c'était une prochaine étape aussi sur le projet. Je ne vais plus trop cliquer là-dedans, je vois de loin ce qui se passe dans le labo, mais ça fait partie de... de la suite du projet réussir à accéder à ces petits composants aussi. Et le problème c'est qu'ils sont petits, ils n'ont pas tant de valeur individuellement. Mais il faut réussir à les regrouper pour récupérer toute la valeur. Ok. Est-ce que vous avez fait des choses pour, par exemple, les puces qui ont été recyclées en Chine, qui sont abîmées, pour pouvoir les reconnaître ? Je ne sais pas si on dit putes. En fait, il y a plusieurs moyens pour désassembler les cartes électroniques et les composants, si on veut les séparer. Soit on fait fondre les soudures. Soit on dissout les soudures avec des moyens chimiques, soit on vient juste racler mécaniquement. Et donc ça, c'est un impact assez important sur, visuellement, à quoi ça va ressembler à la fin des composants. Ils vont être endommagés de façon différente. Et donc tout ça, en fait, c'est le... Ça vient dans la partie reconnaissance visuelle avec une base de données qui est assez grande pour réussir à reconnaître ça. Ok. Donc en fait, il y a des choses qui sont recyclées dans le tiers-monde qu'on doit re-recycler en France, quoi, un peu. En général, ces choses-là, ça reste... Par exemple, en Inde, on travaillait avec une entreprise qui faisait du démantèlement comme ça. Ok. En fait, il voulait juste se débarrasser de la partie plastique cuivre, qui est vraiment le support de la carte, et avoir que les composants d'un côté. Mais ils brûlaient tout après. Ok. Et donc, on a réussi à se mettre à ce moment-là du procédé pour leur prendre quelques composants qui avaient été démontés comme ça. Ok. Mais en général, tout se passe... Il faut que les cartes électroniques et que les déchets électroniques soient arrivés quelque part pour être traités. Tout est traité sur place et le procédé va d'un bout à l'autre. Donc, je pense que l'enjeu en France, ce serait réussir à garder ces déchets Et d'avoir une... d'avoir des procédés qui permettent de traiter ces déchets en France sans avoir à les envoyer à l'étranger. Et donc ça veut dire des procédés qui sont automatisés, économiquement viables et écologiquement intérêts. Ok. Ouais, je voulais faire un article sur ça, le fait qu'on envoie à l'étranger, mais c'est peut-être un peu trop optimiste. C'est un peu difficile d'avoir des réponses là-dessus. Je vais pas que piocher sur internet, le but c'est aussi que je fasse un peu des reportages, mais c'est dur d'avoir des chiffres en région PACA, en région Sud, sur combien de déchets sont traités. On a des gros environs, mais c'est un peu difficile. Et du coup, la thèse, ça a pris combien de temps ? C'était quoi les difficultés de cette thèse ? C'est une thèse française 100% même si j'étais à Singapour en même temps pour les deux premières années. Donc c'était trois ans. Et difficultés, c'est toujours les mêmes difficultés que pour une thèse, c'est des challenges scientifiques. On peut forcément y avoir une réponse encore. Il faut réussir. Là, moi en plus, c'était une thèse qui était très appliquée. Donc il y a eu une grosse partie d'ingénierie et d'instrumentation. Et ça c'était avec quelle université ? Non, pardon, je vais te dire. C'était avec quelle université ? Donc j'étais à l'université Paris-Saclay. Ok. Avant vous aviez fait quoi comme études à peu près ? Beaucoup de trucs j'imagine mais... J'ai fait, après le bac, j'ai fait une prépa, ma seconde année, après une école d'ingénieur, j'étais au droit des métiers, et j'ai fait un double diplôme en sciences des matériaux en Chine à Shanghai. Ok, du coup c'était une... vous avez fait de la chimie sciences des matériaux c'est ça ou c'est autre chose ? Pardon ? C'était de la chimie sciences des matériaux ou c'était... Plus physique, plus côté physique. Ok, c'est fou, je suis en galice. Ok, très intéressant. Ouais, après ça, je sais pas si vous avez... Est-ce qu'il y a eu un peu des angles morts dans vos recherches, que vous avez du mal à trouver des réponses ? Pardon, attends, j'ai un petit problème de connerie. Oh, pas de soucis. Est-ce que vous avez eu des angles morts ? Des choses que vous avez durement exploré ? dans la thèse ? Il y a des choses que j'aurais voulu explorer bien plus et que j'ai pas eu le temps par exemple. Comme ? C'est sur le traitement de mes données de spectrométrie. J'utilisais vraiment... Une infime partie de la quantité d'informations qu'on avait là-dedans. C'est ce qu'on appelle des images spectrales ou hyper spectrales, c'est-à-dire que pour chaque pixel de l'image, au lieu d'avoir comme sur une photo en couleur trois valeurs, à 8 et je m'occupais seulement en fait de faire d'extraire une une zone d'intérêt dans mon composant et de faire une moyenne de ces spectres pour en extraire des informations. Mais en fait il y avait beaucoup plus d'informations que ça dans une image, il y a de l'information spectrale et spatiale et moi j'utilisais pas ça et j'ai pas du tout le temps de d'explorer ça parce que une thèse c'est court et qu'il y a déjà d'autres choses à faire. Oui mais ça aurait changé quelque chose dans le résultat, pas tant que ça au final. Je pense qu'on peut aller plus loin dans le tri et la reconnaissance des Oui. comme ça ok mais du coup ça ça se fait parce que en fait j'ai eu l'impression que le tri oui effectivement c'est hyper compliqué mais avant le tri faut déjà que les objets arrivent quoi et ça c'est compliqué quoi enfin j'ai l'impression que la logistique et de toute façon on n'est pas prêt que c'est le transport qui leur coûte le plus cher on est déjà presque enfin moi j'ai travaillé sur cette partie là et pense que c'est important mais je prends pas du tout en compte la chaîne d'approvisionnement et le démantèlement ont fait des parties qui sont hyper prenantes au niveau de temps et argent ok et on sait c'est un et oui j'avais deux questions c'est sur les batteries lithium à quel point c'est dangereux ou pas parce que du coup après que ils prennent des fûts de vermiculite ils mettent les couches comme ça pour pas que ça brûle, mais elle va me raconter que pour les batteries de voiture électrique et les points de recharge, on est un peu en suspens, on ne sait pas trop ce qu'on va faire. Notamment pour recycler ces batteries-là, comment on fait ? Je ne sais pas, est-ce que vous avez un peu travaillé là-dessus ? Je ne suis pas expert dans le recyclage de batteries, mais j'ai vu un peu ce qui se passait quand même là-dedans. C'est compliqué parce qu'une fois de plus chaque fabricant fait un peu ce qu'il veut. En fait la plupart des batteries, ce que c'est, je ne sais pas si vous voyez, c'est des batteries tubulaires un peu comme ça, de cette taille là, qui sont mises ensemble pour faire un stack de batteries. Et tout ça c'est soudé ensemble et empaqueté dans différents matériaux. et le problème en fait c'est que il suffit qu'il y ait une deuxième ces cellules qui sont endommagées pour que la totalité de la batterie ne marche plus. Et c'est pas du tout facile à réparer. Niveau réparabilité c'est vraiment zéro. Et niveau aussi recyclage après, en fait c'est super dur de... Merci. désosser tout ça et pouvoir accéder aux difficultés. Il commence à y avoir des procédés maintenant qui existent pour recycler les batteries de façon unitaire une fois qu'elles ont été désassemblées. Mais pour y accéder, c'est vraiment pas facile. Et voilà. Donc là-dessus, c'est sûr, il y a besoin de régulation au niveau de la réparabilité et de la recyclabilité. Est-ce que du coup, il faudrait que les matériaux... qui sont hyper durs à recycler qu'on arrête de les utiliser dans la fabrication ? Est-ce que c'est ça un peu... Ou c'est impossible ça ? Non parce qu'on a des solutions, on a des solutions pour recycler les différents métaux, les différents types de batteries, et les solutions vont arriver s'il n'y en a pas encore. qui sont visibles économiquement ou industriellement. Mais c'est vraiment accéder à ces composants qui sont compliqués. Accéder aux batteries, parce qu'en fait, juste accéder aux différentes parties de la batterie, ça demande énormément de travail. manuel et clairement en Europe par exemple ça vaut pas le coup de le faire parce qu'il faudrait des employés qui sont des employés peu qualifiés mais qui sont quand même payés à un tarif européen ou français et qui viennent désassembler les batteries et ça économiquement c'est pas viable avec le prix des batteries aujourd'hui comme elles sont fabriquées en Asie. Vous avez discuté avec des gens qui travailler dans ces usines là un peu ou pas trop voir ok du coup les grandes solutions pour un peu plus clair ça serait quoi selon vous enfin à l'issue de la thèse économiquement et stratégiquement pour des pays comme la France ou l'Europe par exemple. Et pour arriver à ça, il faut arriver à accéder aux éléments qui nous intéressent. Donc le tri est important, mais pour pouvoir avoir un tri efficace, il faut des usines qui soient capables de le faire. et des déchets qui sont faciles à désassembler pour accéder à ces composants. Donc je pense que ça passe par des régulations. Ce serait des régulations européennes pour la recyclabilité et le désassemblage et la réparabilité aussi, évidemment. Ok. Trop bien. Oui, mais est-ce que ces entreprises-là, elles ont un intérêt à avoir des machines qui sont facilement recyclables ? Non, il n'y a aucun intérêt économique pour ces entreprises, c'est sûr. mais comme il n'y avait aucun intérêt économique pour... mettre un type de chargeur universel, imposer un type de chargeur universel. Et c'est des choses, du coup, qui passent par des régulations européennes fortes, moi, je dirais, pour imposer ça aux entreprises, et ça facilite, en fait, la transition. Là-dedans, c'est sûr. Il y a un truc qui m'a vraiment choqué, enfin, pas choqué, mais j'irais me dire qu'on paye une éco-contribution, et au final, c'est des éco-organismes qui reversent ça à des entreprises, Merci. Je me dis que mon prochain iPhone qui ne marche pas, je vais le ramener à Apple au lieu de l'amener en déchetterie. Comme ça, on ne paye pas deux fois le recyclage. C'est le problème du capitalisme et de comment les choses marchent autour de ça. Si les entreprises veulent survivre, il faut qu'elles fassent de l'argent. Oui, oui, voilà. Bon, ça, c'est un peu en dehors de mon sujet, mais je pense que... tous les sujets ça ramène à ça malheureusement donc ouais carrément mais ok trop intéressant merci beaucoup pour les infos, normalement j'ai un appel avec l'AFNUM cet après midi il y a un monsieur Collignon je sais pas si vous connaissez Ça me dit rien. De toute façon, la FNU, je les connais pas trop. Je connais deux noms, mais... La FNU, ben, il y a, si jamais, il y a Paul Collignon, qui a l'air très, très au courant et intéressé par répondre aux questions. Donc, j'étais contente de trouver des gens. C'est pas toujours facile, mais voilà. En tout cas, merci beaucoup. Moi, sauf si vous avez un truc à rajouter, je sais pas. Je vais changer d'endroit parce que ma connexion... Pas de soucis. J'ai essayé de me rapprocher d'une fenêtre... Est-ce que c'est mieux là ? Hop là, ok. Je disais juste merci beaucoup et si vous avez un truc à rajouter, je sais pas... Non, si vous avez des questions, n'hésitez pas. Je sais pas si vous voulez faire des articles. Mais s'il y a besoin d'autres informations, il n'y a pas de soucis. Ok, merci beaucoup. Je peux vous renvoyer aussi peut-être vers d'autres personnes, parce que moi maintenant je ne suis plus trop dans ce domaine-là, depuis que j'ai fini ma thèse. Ok, mais pour l'instant, il va falloir que je me mette à... à écrire à un moment toutes les infos que j'ai. Donc je pense que ça va être bon. Mais merci beaucoup. Et non, c'est sympa de voir qu'il y a aussi un peu des chercheurs ou des personnes plus jeunes qui travaillent dessus cet après-midi. je vais aussi aller voir une dame qui s'appelle une jeune sable mirabelle l'amoureux qui travaille pour keep c'est une entreprise qui pas avec 3e c'est une entreprise à marseille qui recycle des fins répare des ordi pour les proposer aux entreprises donc voilà intéressant et elle est pas mal passé sur certains médias et tout donc c'est assez chouette quoi voilà voilà donc Donc, merci beaucoup. Et puis, voilà. Je vais écrire tout ça. voilà voilà et bonne journée bon séjour dans les Alpes ça doit être très intéressant ma foi merci beaucoup bonne journée

Description

Dans cet épisode, nous explorons les liens surprenants entre le droit et la littérature à l’occasion du colloque “Pagnol et le droit”, en compagnie de Marc Cottereau et Alexandre Ferracci, professeurs à Aix-Marseille Université.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Bonjour, de bon matin. Enchantée, Virginie Schadler. Je suis étudiante en droit de journalisme et communication. Je fais des recherches sur les D3E. J'ai vu votre thèse et je me suis dit que c'était super, je n'y comprends rien, donc je vais lui demander directement. Voilà. Donc moi, je suis déjà allée voir plusieurs intervenants. Pour l'aspect droit notamment, j'ai parlé avec Paprec, la société, Sandra Arrêt de l'Est, la responsable com. Donc elle, elle m'a un peu expliqué comment le tri se faisait. faisaient, de où à où on amenait la logistique. Et par contre, dans mes articles, j'aimerais en faire, au centre de l'article, j'aimerais en faire un sur les détroits d'oeufs qui sont, on va dire, faciles à recycler et ceux qui sont dangereux ou compliqués à recycler. Et du coup, je trouve que ce serait intéressant aussi d'avoir votre perspective de pourquoi vous avez fait une thèse sur ce sujet, qu'est-ce qui vous a intéressé, vos trouvailles, tout ça, tout ça. Ok, pas de soucis. Et bah, du coup, apparemment, vous connaissez déjà un peu mon travail. C'est ce que je faisais en thèse. Bah ouais, mais j'ai pas du tout l'aspect scientifique. Moi, je suis nulle en sciences, donc je comprends pas du tout. Il n'y a pas de souci. Du coup, moi, j'ai fait cette thèse... Je cherchais un sujet de thèse qui était en lien avec le développement durable, parce que c'était quelque chose qui était important pour moi et je voulais faire une thèse aussi. Et j'ai trouvé ce sujet qui était super. Et en fait, c'était un sujet... sujet qui était déjà commencé mais qui n'avait pas beaucoup avancé et donc ça a été pour moi l'occasion vraiment de mener le sujet de A à Z et en fait l'idée générale c'était il y a beaucoup de déchets électroniques et on n'arrive pas à en retirer grand chose. Parce qu'il y a plusieurs niveaux. Il y a les déchets électroniques, c'est beaucoup de plastique, qui viennent encapsuler, qui viennent encapsuler, on va dire, ou faire des frames autour de différents cartes électroniques ou de composants électroniques. Et c'est dans ces composants qu'il y a la plupart de la valeur, que ce soit la valeur des matériaux. Parce que c'est là qu'on retrouve tous les matériaux qui sont importants. Et c'est aussi là qu'il y a la valeur du savoir-faire, de la propriété intellectuelle et de ces choses-là. Oui. Et le problème, c'est que toute cette... Cette partie de carte électronique, elle n'est pas bien recyclée maintenant. Elle est un peu recyclée, mais pas à son plein potentiel parce que ça demande beaucoup de travail manuel pour déjà y accéder. Par exemple, juste pour donner un ordinateur, il n'y a pas trop de moyens de le faire automatiquement. Tous les ordinateurs sont très différents. Et ça, c'est un autre problème. On serait sûrement avec des gens qui sont plus dans les régulations qu'il faudrait... des choses plus régulées dans la construction et pour faciliter le désassemblage. Ok, on n'en a pas trop encore parlé. J'ai rencontré un ancien technicien d'Apple. Lui, il m'a plutôt parlé de ses conditions de travail à l'époque. Mais non, ça, je n'en ai pas entendu parler. Après, il y a le chargeur universel, évidemment, mais... Oui, moi c'est un aspect qui est apparu au cours de ce travail là, de dire qu'il y a vraiment besoin de régulation à ce niveau là. Ok. Pour faciliter en fait le désassemblage et le recyclage. Ok. Et ça c'est un autre niveau. Et moi le niveau de mon travail c'est vraiment essayer d'accéder à tous les éléments d'intérêt. Donc on va dire les métaux précieux. dans les détroiseux, de l'or, du palladium, de l'argent, et d'autres métaux aussi qui sont un peu moins précieux, mais qui ont une valeur assez importante, le cuivre, le zinc, le nickel, des choses comme ça, qui sont aussi des matériaux critiques. pour l'Union Européenne par exemple, parce qu'on n'en produit pas et donc tout est importé. Et des terres rares, des choses comme ça. Donc c'est vraiment réussir à accéder à ces choses-là qui pour le moment sont mal recyclées ou pas du tout recyclées. Et donc le principe sur lequel on est parti, c'est qu'il faut réussir déjà à accéder aux cartes électroniques. Et une fois qu'on a ces cartes électroniques, réussir à les assembler. On va voir d'un côté une carte électronique qui est... sans aucun composant dessus c'est à dire en fait ce qui va rester c'est un circuit imprimé En général, c'est des résines avec des circuits en cuivre. Et ça, il y a beaucoup d'études qui ont déjà regardé comment recycler ce genre de choses. Donc ça se fait. Et de l'autre côté, avoir tous les composants. Et c'est là qu'il y a la plupart de la valeur. C'est là qu'on va retrouver tous les éléments importants. Mais le problème, c'est qu'en fait, sur la quantité générale de D3E, ces composants, c'est pas grand-chose. Oui. Et donc, c'est pas facile dans le flux global de réussir à isoler ces éléments pour les recycler. Oui. La plupart des gens qui font maintenant pour le recyclage, ils voient tout. Soit ils font de l'incinération, soit ils font des digestions par des acides ou des choses comme ça. Ah oui, ça, je n'en avais pas trop entendu parler. C'est en développement, mais ce n'est pas toujours le plus facile. C'est surtout dans le secteur informel. Il y a beaucoup de gens qui travaillent comme ça pour essayer de récupérer des métaux un peu précieux avec des dissolutions assez... spécifique par exemple pour dissoudre que l'or est réussi à le récupérer mais au final la concentration elle est tellement faible que c'est des procédés qui sont pas du tout efficaces et on récupère qu'une infime partie de tout ce qu'il y a et donc en fait travailler en chimie comme ça sur des flux qui sont très peu concentrés en un élément qui nous intéresse ça donne des procédés qui sont pas du tout viables économiquement et même écologiquement ça vaut pas le coup et il y a une grosse partie qui est perdue Mais... Ces acides-là, ils les trouvent comment sur Internet, dans les secteurs informels ? Les industriels, ils ont accès à plein de produits. Oui, mais je veux dire, les informels qui font ça pour récupérer de l'or ? En France, ça ne se fait pas trop, mais par exemple, c'est surtout dans les pays émergents. En Inde, il y a beaucoup de recyclage informel. En Indonésie aussi. C'est beaucoup de pays où les autres pays qui ne veulent pas s'occuper de ces D3E, ils ont pas leur déchire et c'est traité là bas ouais j'ai vu le documentaire là sur ça qui est paru il ya une dizaine d'années comment il s'appelle déjà mais c'est assez fou de voir les déchetteries en afrique kenya et mais mais par contre j'ai quand même parlé avec des gens de déchetterie à marseille qui disait que eux vraiment il y avait tellement de gens qui fin qui venait récupérer dans la rue les objets avant que eux mêmes les récupère que forcément il ya plein de choses qui passent en dehors des mailles de mais ils essayent de défendre leurs déchets quand même ils disent ben moi c'est mon travail enfin si je vois quelqu'un qui va les prendre je vais les prendre à fond quoi mais bon c'est marrant de voir comment la définition de déchets elle évolue quoi un peu. C'est des déchets qui ont de la valeur, du coup ça attire pas mal de personnes. Donc il y a de la valeur là dedans et c'est ça qu'il faut réussir à récupérer, il y a des gens ça les attire parce que puis aussi ça peut être quelque chose d'amusant pour eux je pense. Merci. aussi. Oui, c'est marrant. Oui, clairement. les regrouper en fonction de leur composition chimique. Et en gros ça permet d'augmenter la concentration en éléments d'intérêt. En gros par exemple on va mettre tous les composants qui ont une grosse teneur en or ensemble et du coup à la fin on va avoir un flux de ces composants là qui contient peut-être plusieurs pour cent d'or alors que dans le flux initial... on n'était même pas à quelques particules par million. Oui j'ai vu que vous avez trois manières de faire, enfin méthode que vous proposez dans la thèse c'est ça ? En fait c'est tout un procédé de tri. J'ai construit tout un banc de tri, c'est un tapis roulant. Une fois que les composants étaient des assemblées. On les trie par taille déjà, ça permet déjà de séparer les gros composants. des radiateurs, des dissipateurs d'énergie, des connecteurs, des choses comme ça, qui sont souvent pas très intéressants, mais qui ont une composition assez similaire entre eux. Beaucoup d'aluminium, de nickel, un peu de cuivre. ça c'est déjà bien et après en fonction de la taille ça nous permet déjà de faire un premier tri là dedans et une fois que même à ça on les met sur notre tapis rond il y a une première étape qui est la reconnaissance optique, donc avec juste une caméra optique et des algorithmes de machine learning qui permettent de reconnaître les composants. Donc là, j'ai construit toute une base de données et un algorithme qui est spécifique à ça pour reconnaître chaque composant. Et dans la base de données, ce qu'on sait, c'est que tel type de composant va en général avoir... ce type de composition chimique. Ok, trop bien. Donc ça permet déjà de regrouper, mais le problème c'est qu'on a souvent des composants qui ont aussi une apparence similaire, mais une composition différente. ok en fonction des spécificités qu'on veut c'est souvent le cas de transistors ou de condensateurs beaucoup de condensateurs ils se ressemblent tous mais ils n'ont pas forcément la même composition techniques qui a utilisé pour les fabriquer ou des capacités électriques qui doivent avoir ok donc il ya plein de matériaux différents qui sont utilisés pour ces condensateurs alors qu'ils ont tous le même look parce que ça doit être identifié comme des condensateurs et donc pour aller plus loin et avoir accès à cette information chimique, on a utilisé de la spectroscopie. Réalisé par Neo035 Je crois que j'avais regardé sur internet, c'est l'équivalent vulgarisé, c'est de rayon X, c'est ça ? Non, je ne sais pas. Oui, en fait, c'est comme, par exemple, en gros, c'est ce qui se passe à l'aéroport. Ok. Mais à plusieurs longueurs d'onde. Ok. c'est-à-dire un élément caractérisé par un numéro atomique. Il va définir le nombre de neutrons, de boutons et d'électrons qu'il a. Et ça, en gros, ça permet de l'identifier et ça lui donne des propriétés physiques différentes. Et il va réagir différemment aux rayonnements X. Donc les éléments qui ont une grande densité atomique, ils vont absorber beaucoup les rayons X. et ils vont réagir différemment à des énergies différentes aussi. Ok. Et donc, oui, on utilise ça. Donc, au lieu de faire juste un scan comme à l'aéroport en noir et blanc, on a un détecteur qui permet de segmenter les énergies et de quantifier le nombre de photons pour chaque énergie que le détecteur reçoit. Et ça, ça n'avait jamais été fait avant ? Merci. Non, parce que ce détecteur, en fait, il n'était pas du tout utilisé dans l'industrie. Ok. Dans l'industrie minière, ils utilisaient des détecteurs avec deux canaux d'énergie. Donc, en général, un canal d'énergie qui compte les photons de basse énergie et un de haute énergie. Et ça permettait de savoir si dans les... Comment ça s'appelle ? Dans les rochers, les rocs... qu'ils arrivent à miner dans l'industrie, est-ce qu'il y a, par exemple, les éléments qui les intéressent ? En gros, on va voir si c'est des éléments denses ou pas. Et donc à partir de là, ils arrivaient à faire un premier tri. Est-ce que c'est de la terre qui est... Ok. Mais ça permet... C'est vraiment très spécifique. Il faut avoir qu'un élément qu'on essaye de trouver. Ok. Et donc là, nous, on poussait le... procédé un peu plus loin en faisant de la vraie spectroscopie avec plusieurs niveaux d'énergie grâce à ce détecteur là et ça nous permet en fait de faire ce genre de choses comme dans un viscérumia mais à différentes énergies et donc de couvrir un plus large champ d'éléments. Ok et donc après le résultat final je sais pas vous avez sur votre j'ai n'importe quoi mais sur votre ordi qu'est ce que ça montre du coup ? Le résultat final, c'est même physique, on a des poubelles qui vont être remplies de composants similaires. Des composants similaires physiquement, parce qu'ils vont avoir une apparence similaire. Après le tapis se divise en... Là, techniquement, comment j'avais fait ça, c'est j'avais utilisé de l'air comprimé. Une fois que le composant avait été reconnu, expulser le composant dans une poubelle spécifique. Ok. Parce que, actuellement, c'est pas... comment ils font pour que ça soit mis dans un bac ? C'est à la main, quoi. Non ? Euh... actuellement, bah, actuellement, personne ne trie les composants comme ça. Ok. Parce que c'est trop compliqué. Oui, j'imagine que ça doit coûter cher aussi. Tout le caractère électronique, ils essayent de traiter ça tout entier. Et ça coûterait plus cher ou moins cher de faire ça ? Euh... ça coûterait un peu plus cher en... les condensateurs qui contenaient du néodyme ensemble et lui s'est occupé de créer un procédé de recyclage du néodyme spécifique pour ces condensateurs et on a prouvé qu'à un horizon 5 ans rentable ok et vous l'avez est ce qu'il ya des entreprises qui vont mettre en place vous savez ou je sais pas moi du coup je continue dans un type de recherche je fais toujours des rayons x mais un peu différent et mais il ya deux personnes qui ont repris le projet dont une une personne en collaboration avec une entreprise, et je pense que vous les connaissez écologiquement. Ok ouais mais je crois que j'ai un appel avec une cet après-midi de Ecologique d'ailleurs. Du coup Ecologique maintenant ils sont impliqués dans ce projet. Ok. Donc il y a une thèse cifre en collaboration avec le CEA Ecologique. Ok. Et je crois qu'il y a du coup c'était un projet entre le CEA en France et Singapour. Ok. Et donc côté Singapour le projet continue aussi à vivre. mais pour des histoires de propriétés intellectuelles, le côté avec Ecologique et la France, c'est un peu scindé. Et le projet avance de son côté là-dessus. Ok. Et pour votre thèse, j'ai vu que c'était en partenariat, je n'ai pas fait plus de recherche, mais Rewire, je ne sais pas c'est quoi cet organisme, je ne sais plus comment ça s'appelle. C'est juste un consortium de recherche. Ok. Oui. finance pas mal, c'est bien, je sais pas. Il y a des bourses dessus pour des thèses, comme moi j'ai eu. Et ils font quoi d'autre ? Pas mal de recyclage de plastique, de recyclage textile aussi, il y avait, j'essaye de me rappeler ce que je voyais, recyclage du mis... de recyclage de tout type. J'avais une autre question... Ouais c'était... les composants qui sont... Quels composants sont les plus communs et faciles à recycler et lesquels sont moins communs et plus difficiles à recycler ? Ça dépend parce qu'il y a plusieurs types de cartes électroniques. Les cartes électroniques qu'on va trouver dans les ordinateurs par exemple, chaque ordinateur va avoir des composants plus ou moins similaires. Ok, il y a eu quand même une... une unité un peu derrière ça. Et on va toujours retrouver un processeur, parfois une carte graphique, de la RAM, des choses comme ça. C'est assez homogène. Mais en fait, ce dont on ne se rend pas bien compte, c'est que les D3E, ce n'est pas forcément que des choses des individuels et pas que de l'électronique, de la micro-électronique comme nos téléphones ou nos ordinateurs. Il y a beaucoup d'électronique de puissance. Et c'est juste, par exemple, n'importe quel chargeur, il y a des transformateurs. Il y a beaucoup d'électronique de puissance là-dedans. Industriellement, il y a beaucoup d'électronique de puissance dans toutes les machines et choses comme ça. Ou juste un aspirateur, un frigo. Tout ça, en fait, c'est la majorité des choses. Et on ne se rend pas bien compte en tant que particulier souvent. Et là-dedans, il y a beaucoup de bobines. résistances et des choses comme ça qui sont en fait assez faciles à recycler. Si on arrive à les récupérer, parce qu'en général c'est quoi ? C'est un noyau de fer doux, c'est vraiment du fer assez pur et du cuivre autour. Ok. et du cuivre assez pur aussi. Donc si on arrive à les récupérer séparément ces choses là c'est vraiment assez facile à recycler. Et après on a toujours aussi des condensateurs, ça c'est un peu plus compliqué puisqu'il y a des compositions un peu plus complexes là dedans et plus de variabilité. Ok, j'avais une question aussi sur la miniaturisation des 3E. Comment on fait ? Il y aura toujours besoin d'électronique de puissance, donc ça, ça ne va pas bouger. Même si ça devient plus petit, l'électronique de puissance, ça ne peut pas devenir si petit que ça, pour des questions de voltage, d'ampérage. La puissance, ça restera toujours plus ou moins la même taille, mais c'est vrai que pour... La miniaturisation de tous les autres appareils, c'était de plus en plus compliqué. Nous, par exemple, on avait une limite sur la taille des composants qu'on arrivait à recycler, à détecter et à trier. Et on voit qu'il y en a de plus en plus de ces composants tout petits qu'on n'arrive pas bien à trier. Et ça, c'était une prochaine étape aussi sur le projet. Je ne vais plus trop cliquer là-dedans, je vois de loin ce qui se passe dans le labo, mais ça fait partie de... de la suite du projet réussir à accéder à ces petits composants aussi. Et le problème c'est qu'ils sont petits, ils n'ont pas tant de valeur individuellement. Mais il faut réussir à les regrouper pour récupérer toute la valeur. Ok. Est-ce que vous avez fait des choses pour, par exemple, les puces qui ont été recyclées en Chine, qui sont abîmées, pour pouvoir les reconnaître ? Je ne sais pas si on dit putes. En fait, il y a plusieurs moyens pour désassembler les cartes électroniques et les composants, si on veut les séparer. Soit on fait fondre les soudures. Soit on dissout les soudures avec des moyens chimiques, soit on vient juste racler mécaniquement. Et donc ça, c'est un impact assez important sur, visuellement, à quoi ça va ressembler à la fin des composants. Ils vont être endommagés de façon différente. Et donc tout ça, en fait, c'est le... Ça vient dans la partie reconnaissance visuelle avec une base de données qui est assez grande pour réussir à reconnaître ça. Ok. Donc en fait, il y a des choses qui sont recyclées dans le tiers-monde qu'on doit re-recycler en France, quoi, un peu. En général, ces choses-là, ça reste... Par exemple, en Inde, on travaillait avec une entreprise qui faisait du démantèlement comme ça. Ok. En fait, il voulait juste se débarrasser de la partie plastique cuivre, qui est vraiment le support de la carte, et avoir que les composants d'un côté. Mais ils brûlaient tout après. Ok. Et donc, on a réussi à se mettre à ce moment-là du procédé pour leur prendre quelques composants qui avaient été démontés comme ça. Ok. Mais en général, tout se passe... Il faut que les cartes électroniques et que les déchets électroniques soient arrivés quelque part pour être traités. Tout est traité sur place et le procédé va d'un bout à l'autre. Donc, je pense que l'enjeu en France, ce serait réussir à garder ces déchets Et d'avoir une... d'avoir des procédés qui permettent de traiter ces déchets en France sans avoir à les envoyer à l'étranger. Et donc ça veut dire des procédés qui sont automatisés, économiquement viables et écologiquement intérêts. Ok. Ouais, je voulais faire un article sur ça, le fait qu'on envoie à l'étranger, mais c'est peut-être un peu trop optimiste. C'est un peu difficile d'avoir des réponses là-dessus. Je vais pas que piocher sur internet, le but c'est aussi que je fasse un peu des reportages, mais c'est dur d'avoir des chiffres en région PACA, en région Sud, sur combien de déchets sont traités. On a des gros environs, mais c'est un peu difficile. Et du coup, la thèse, ça a pris combien de temps ? C'était quoi les difficultés de cette thèse ? C'est une thèse française 100% même si j'étais à Singapour en même temps pour les deux premières années. Donc c'était trois ans. Et difficultés, c'est toujours les mêmes difficultés que pour une thèse, c'est des challenges scientifiques. On peut forcément y avoir une réponse encore. Il faut réussir. Là, moi en plus, c'était une thèse qui était très appliquée. Donc il y a eu une grosse partie d'ingénierie et d'instrumentation. Et ça c'était avec quelle université ? Non, pardon, je vais te dire. C'était avec quelle université ? Donc j'étais à l'université Paris-Saclay. Ok. Avant vous aviez fait quoi comme études à peu près ? Beaucoup de trucs j'imagine mais... J'ai fait, après le bac, j'ai fait une prépa, ma seconde année, après une école d'ingénieur, j'étais au droit des métiers, et j'ai fait un double diplôme en sciences des matériaux en Chine à Shanghai. Ok, du coup c'était une... vous avez fait de la chimie sciences des matériaux c'est ça ou c'est autre chose ? Pardon ? C'était de la chimie sciences des matériaux ou c'était... Plus physique, plus côté physique. Ok, c'est fou, je suis en galice. Ok, très intéressant. Ouais, après ça, je sais pas si vous avez... Est-ce qu'il y a eu un peu des angles morts dans vos recherches, que vous avez du mal à trouver des réponses ? Pardon, attends, j'ai un petit problème de connerie. Oh, pas de soucis. Est-ce que vous avez eu des angles morts ? Des choses que vous avez durement exploré ? dans la thèse ? Il y a des choses que j'aurais voulu explorer bien plus et que j'ai pas eu le temps par exemple. Comme ? C'est sur le traitement de mes données de spectrométrie. J'utilisais vraiment... Une infime partie de la quantité d'informations qu'on avait là-dedans. C'est ce qu'on appelle des images spectrales ou hyper spectrales, c'est-à-dire que pour chaque pixel de l'image, au lieu d'avoir comme sur une photo en couleur trois valeurs, à 8 et je m'occupais seulement en fait de faire d'extraire une une zone d'intérêt dans mon composant et de faire une moyenne de ces spectres pour en extraire des informations. Mais en fait il y avait beaucoup plus d'informations que ça dans une image, il y a de l'information spectrale et spatiale et moi j'utilisais pas ça et j'ai pas du tout le temps de d'explorer ça parce que une thèse c'est court et qu'il y a déjà d'autres choses à faire. Oui mais ça aurait changé quelque chose dans le résultat, pas tant que ça au final. Je pense qu'on peut aller plus loin dans le tri et la reconnaissance des Oui. comme ça ok mais du coup ça ça se fait parce que en fait j'ai eu l'impression que le tri oui effectivement c'est hyper compliqué mais avant le tri faut déjà que les objets arrivent quoi et ça c'est compliqué quoi enfin j'ai l'impression que la logistique et de toute façon on n'est pas prêt que c'est le transport qui leur coûte le plus cher on est déjà presque enfin moi j'ai travaillé sur cette partie là et pense que c'est important mais je prends pas du tout en compte la chaîne d'approvisionnement et le démantèlement ont fait des parties qui sont hyper prenantes au niveau de temps et argent ok et on sait c'est un et oui j'avais deux questions c'est sur les batteries lithium à quel point c'est dangereux ou pas parce que du coup après que ils prennent des fûts de vermiculite ils mettent les couches comme ça pour pas que ça brûle, mais elle va me raconter que pour les batteries de voiture électrique et les points de recharge, on est un peu en suspens, on ne sait pas trop ce qu'on va faire. Notamment pour recycler ces batteries-là, comment on fait ? Je ne sais pas, est-ce que vous avez un peu travaillé là-dessus ? Je ne suis pas expert dans le recyclage de batteries, mais j'ai vu un peu ce qui se passait quand même là-dedans. C'est compliqué parce qu'une fois de plus chaque fabricant fait un peu ce qu'il veut. En fait la plupart des batteries, ce que c'est, je ne sais pas si vous voyez, c'est des batteries tubulaires un peu comme ça, de cette taille là, qui sont mises ensemble pour faire un stack de batteries. Et tout ça c'est soudé ensemble et empaqueté dans différents matériaux. et le problème en fait c'est que il suffit qu'il y ait une deuxième ces cellules qui sont endommagées pour que la totalité de la batterie ne marche plus. Et c'est pas du tout facile à réparer. Niveau réparabilité c'est vraiment zéro. Et niveau aussi recyclage après, en fait c'est super dur de... Merci. désosser tout ça et pouvoir accéder aux difficultés. Il commence à y avoir des procédés maintenant qui existent pour recycler les batteries de façon unitaire une fois qu'elles ont été désassemblées. Mais pour y accéder, c'est vraiment pas facile. Et voilà. Donc là-dessus, c'est sûr, il y a besoin de régulation au niveau de la réparabilité et de la recyclabilité. Est-ce que du coup, il faudrait que les matériaux... qui sont hyper durs à recycler qu'on arrête de les utiliser dans la fabrication ? Est-ce que c'est ça un peu... Ou c'est impossible ça ? Non parce qu'on a des solutions, on a des solutions pour recycler les différents métaux, les différents types de batteries, et les solutions vont arriver s'il n'y en a pas encore. qui sont visibles économiquement ou industriellement. Mais c'est vraiment accéder à ces composants qui sont compliqués. Accéder aux batteries, parce qu'en fait, juste accéder aux différentes parties de la batterie, ça demande énormément de travail. manuel et clairement en Europe par exemple ça vaut pas le coup de le faire parce qu'il faudrait des employés qui sont des employés peu qualifiés mais qui sont quand même payés à un tarif européen ou français et qui viennent désassembler les batteries et ça économiquement c'est pas viable avec le prix des batteries aujourd'hui comme elles sont fabriquées en Asie. Vous avez discuté avec des gens qui travailler dans ces usines là un peu ou pas trop voir ok du coup les grandes solutions pour un peu plus clair ça serait quoi selon vous enfin à l'issue de la thèse économiquement et stratégiquement pour des pays comme la France ou l'Europe par exemple. Et pour arriver à ça, il faut arriver à accéder aux éléments qui nous intéressent. Donc le tri est important, mais pour pouvoir avoir un tri efficace, il faut des usines qui soient capables de le faire. et des déchets qui sont faciles à désassembler pour accéder à ces composants. Donc je pense que ça passe par des régulations. Ce serait des régulations européennes pour la recyclabilité et le désassemblage et la réparabilité aussi, évidemment. Ok. Trop bien. Oui, mais est-ce que ces entreprises-là, elles ont un intérêt à avoir des machines qui sont facilement recyclables ? Non, il n'y a aucun intérêt économique pour ces entreprises, c'est sûr. mais comme il n'y avait aucun intérêt économique pour... mettre un type de chargeur universel, imposer un type de chargeur universel. Et c'est des choses, du coup, qui passent par des régulations européennes fortes, moi, je dirais, pour imposer ça aux entreprises, et ça facilite, en fait, la transition. Là-dedans, c'est sûr. Il y a un truc qui m'a vraiment choqué, enfin, pas choqué, mais j'irais me dire qu'on paye une éco-contribution, et au final, c'est des éco-organismes qui reversent ça à des entreprises, Merci. Je me dis que mon prochain iPhone qui ne marche pas, je vais le ramener à Apple au lieu de l'amener en déchetterie. Comme ça, on ne paye pas deux fois le recyclage. C'est le problème du capitalisme et de comment les choses marchent autour de ça. Si les entreprises veulent survivre, il faut qu'elles fassent de l'argent. Oui, oui, voilà. Bon, ça, c'est un peu en dehors de mon sujet, mais je pense que... tous les sujets ça ramène à ça malheureusement donc ouais carrément mais ok trop intéressant merci beaucoup pour les infos, normalement j'ai un appel avec l'AFNUM cet après midi il y a un monsieur Collignon je sais pas si vous connaissez Ça me dit rien. De toute façon, la FNU, je les connais pas trop. Je connais deux noms, mais... La FNU, ben, il y a, si jamais, il y a Paul Collignon, qui a l'air très, très au courant et intéressé par répondre aux questions. Donc, j'étais contente de trouver des gens. C'est pas toujours facile, mais voilà. En tout cas, merci beaucoup. Moi, sauf si vous avez un truc à rajouter, je sais pas. Je vais changer d'endroit parce que ma connexion... Pas de soucis. J'ai essayé de me rapprocher d'une fenêtre... Est-ce que c'est mieux là ? Hop là, ok. Je disais juste merci beaucoup et si vous avez un truc à rajouter, je sais pas... Non, si vous avez des questions, n'hésitez pas. Je sais pas si vous voulez faire des articles. Mais s'il y a besoin d'autres informations, il n'y a pas de soucis. Ok, merci beaucoup. Je peux vous renvoyer aussi peut-être vers d'autres personnes, parce que moi maintenant je ne suis plus trop dans ce domaine-là, depuis que j'ai fini ma thèse. Ok, mais pour l'instant, il va falloir que je me mette à... à écrire à un moment toutes les infos que j'ai. Donc je pense que ça va être bon. Mais merci beaucoup. Et non, c'est sympa de voir qu'il y a aussi un peu des chercheurs ou des personnes plus jeunes qui travaillent dessus cet après-midi. je vais aussi aller voir une dame qui s'appelle une jeune sable mirabelle l'amoureux qui travaille pour keep c'est une entreprise qui pas avec 3e c'est une entreprise à marseille qui recycle des fins répare des ordi pour les proposer aux entreprises donc voilà intéressant et elle est pas mal passé sur certains médias et tout donc c'est assez chouette quoi voilà voilà donc Donc, merci beaucoup. Et puis, voilà. Je vais écrire tout ça. voilà voilà et bonne journée bon séjour dans les Alpes ça doit être très intéressant ma foi merci beaucoup bonne journée

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode, nous explorons les liens surprenants entre le droit et la littérature à l’occasion du colloque “Pagnol et le droit”, en compagnie de Marc Cottereau et Alexandre Ferracci, professeurs à Aix-Marseille Université.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Bonjour, de bon matin. Enchantée, Virginie Schadler. Je suis étudiante en droit de journalisme et communication. Je fais des recherches sur les D3E. J'ai vu votre thèse et je me suis dit que c'était super, je n'y comprends rien, donc je vais lui demander directement. Voilà. Donc moi, je suis déjà allée voir plusieurs intervenants. Pour l'aspect droit notamment, j'ai parlé avec Paprec, la société, Sandra Arrêt de l'Est, la responsable com. Donc elle, elle m'a un peu expliqué comment le tri se faisait. faisaient, de où à où on amenait la logistique. Et par contre, dans mes articles, j'aimerais en faire, au centre de l'article, j'aimerais en faire un sur les détroits d'oeufs qui sont, on va dire, faciles à recycler et ceux qui sont dangereux ou compliqués à recycler. Et du coup, je trouve que ce serait intéressant aussi d'avoir votre perspective de pourquoi vous avez fait une thèse sur ce sujet, qu'est-ce qui vous a intéressé, vos trouvailles, tout ça, tout ça. Ok, pas de soucis. Et bah, du coup, apparemment, vous connaissez déjà un peu mon travail. C'est ce que je faisais en thèse. Bah ouais, mais j'ai pas du tout l'aspect scientifique. Moi, je suis nulle en sciences, donc je comprends pas du tout. Il n'y a pas de souci. Du coup, moi, j'ai fait cette thèse... Je cherchais un sujet de thèse qui était en lien avec le développement durable, parce que c'était quelque chose qui était important pour moi et je voulais faire une thèse aussi. Et j'ai trouvé ce sujet qui était super. Et en fait, c'était un sujet... sujet qui était déjà commencé mais qui n'avait pas beaucoup avancé et donc ça a été pour moi l'occasion vraiment de mener le sujet de A à Z et en fait l'idée générale c'était il y a beaucoup de déchets électroniques et on n'arrive pas à en retirer grand chose. Parce qu'il y a plusieurs niveaux. Il y a les déchets électroniques, c'est beaucoup de plastique, qui viennent encapsuler, qui viennent encapsuler, on va dire, ou faire des frames autour de différents cartes électroniques ou de composants électroniques. Et c'est dans ces composants qu'il y a la plupart de la valeur, que ce soit la valeur des matériaux. Parce que c'est là qu'on retrouve tous les matériaux qui sont importants. Et c'est aussi là qu'il y a la valeur du savoir-faire, de la propriété intellectuelle et de ces choses-là. Oui. Et le problème, c'est que toute cette... Cette partie de carte électronique, elle n'est pas bien recyclée maintenant. Elle est un peu recyclée, mais pas à son plein potentiel parce que ça demande beaucoup de travail manuel pour déjà y accéder. Par exemple, juste pour donner un ordinateur, il n'y a pas trop de moyens de le faire automatiquement. Tous les ordinateurs sont très différents. Et ça, c'est un autre problème. On serait sûrement avec des gens qui sont plus dans les régulations qu'il faudrait... des choses plus régulées dans la construction et pour faciliter le désassemblage. Ok, on n'en a pas trop encore parlé. J'ai rencontré un ancien technicien d'Apple. Lui, il m'a plutôt parlé de ses conditions de travail à l'époque. Mais non, ça, je n'en ai pas entendu parler. Après, il y a le chargeur universel, évidemment, mais... Oui, moi c'est un aspect qui est apparu au cours de ce travail là, de dire qu'il y a vraiment besoin de régulation à ce niveau là. Ok. Pour faciliter en fait le désassemblage et le recyclage. Ok. Et ça c'est un autre niveau. Et moi le niveau de mon travail c'est vraiment essayer d'accéder à tous les éléments d'intérêt. Donc on va dire les métaux précieux. dans les détroiseux, de l'or, du palladium, de l'argent, et d'autres métaux aussi qui sont un peu moins précieux, mais qui ont une valeur assez importante, le cuivre, le zinc, le nickel, des choses comme ça, qui sont aussi des matériaux critiques. pour l'Union Européenne par exemple, parce qu'on n'en produit pas et donc tout est importé. Et des terres rares, des choses comme ça. Donc c'est vraiment réussir à accéder à ces choses-là qui pour le moment sont mal recyclées ou pas du tout recyclées. Et donc le principe sur lequel on est parti, c'est qu'il faut réussir déjà à accéder aux cartes électroniques. Et une fois qu'on a ces cartes électroniques, réussir à les assembler. On va voir d'un côté une carte électronique qui est... sans aucun composant dessus c'est à dire en fait ce qui va rester c'est un circuit imprimé En général, c'est des résines avec des circuits en cuivre. Et ça, il y a beaucoup d'études qui ont déjà regardé comment recycler ce genre de choses. Donc ça se fait. Et de l'autre côté, avoir tous les composants. Et c'est là qu'il y a la plupart de la valeur. C'est là qu'on va retrouver tous les éléments importants. Mais le problème, c'est qu'en fait, sur la quantité générale de D3E, ces composants, c'est pas grand-chose. Oui. Et donc, c'est pas facile dans le flux global de réussir à isoler ces éléments pour les recycler. Oui. La plupart des gens qui font maintenant pour le recyclage, ils voient tout. Soit ils font de l'incinération, soit ils font des digestions par des acides ou des choses comme ça. Ah oui, ça, je n'en avais pas trop entendu parler. C'est en développement, mais ce n'est pas toujours le plus facile. C'est surtout dans le secteur informel. Il y a beaucoup de gens qui travaillent comme ça pour essayer de récupérer des métaux un peu précieux avec des dissolutions assez... spécifique par exemple pour dissoudre que l'or est réussi à le récupérer mais au final la concentration elle est tellement faible que c'est des procédés qui sont pas du tout efficaces et on récupère qu'une infime partie de tout ce qu'il y a et donc en fait travailler en chimie comme ça sur des flux qui sont très peu concentrés en un élément qui nous intéresse ça donne des procédés qui sont pas du tout viables économiquement et même écologiquement ça vaut pas le coup et il y a une grosse partie qui est perdue Mais... Ces acides-là, ils les trouvent comment sur Internet, dans les secteurs informels ? Les industriels, ils ont accès à plein de produits. Oui, mais je veux dire, les informels qui font ça pour récupérer de l'or ? En France, ça ne se fait pas trop, mais par exemple, c'est surtout dans les pays émergents. En Inde, il y a beaucoup de recyclage informel. En Indonésie aussi. C'est beaucoup de pays où les autres pays qui ne veulent pas s'occuper de ces D3E, ils ont pas leur déchire et c'est traité là bas ouais j'ai vu le documentaire là sur ça qui est paru il ya une dizaine d'années comment il s'appelle déjà mais c'est assez fou de voir les déchetteries en afrique kenya et mais mais par contre j'ai quand même parlé avec des gens de déchetterie à marseille qui disait que eux vraiment il y avait tellement de gens qui fin qui venait récupérer dans la rue les objets avant que eux mêmes les récupère que forcément il ya plein de choses qui passent en dehors des mailles de mais ils essayent de défendre leurs déchets quand même ils disent ben moi c'est mon travail enfin si je vois quelqu'un qui va les prendre je vais les prendre à fond quoi mais bon c'est marrant de voir comment la définition de déchets elle évolue quoi un peu. C'est des déchets qui ont de la valeur, du coup ça attire pas mal de personnes. Donc il y a de la valeur là dedans et c'est ça qu'il faut réussir à récupérer, il y a des gens ça les attire parce que puis aussi ça peut être quelque chose d'amusant pour eux je pense. Merci. aussi. Oui, c'est marrant. Oui, clairement. les regrouper en fonction de leur composition chimique. Et en gros ça permet d'augmenter la concentration en éléments d'intérêt. En gros par exemple on va mettre tous les composants qui ont une grosse teneur en or ensemble et du coup à la fin on va avoir un flux de ces composants là qui contient peut-être plusieurs pour cent d'or alors que dans le flux initial... on n'était même pas à quelques particules par million. Oui j'ai vu que vous avez trois manières de faire, enfin méthode que vous proposez dans la thèse c'est ça ? En fait c'est tout un procédé de tri. J'ai construit tout un banc de tri, c'est un tapis roulant. Une fois que les composants étaient des assemblées. On les trie par taille déjà, ça permet déjà de séparer les gros composants. des radiateurs, des dissipateurs d'énergie, des connecteurs, des choses comme ça, qui sont souvent pas très intéressants, mais qui ont une composition assez similaire entre eux. Beaucoup d'aluminium, de nickel, un peu de cuivre. ça c'est déjà bien et après en fonction de la taille ça nous permet déjà de faire un premier tri là dedans et une fois que même à ça on les met sur notre tapis rond il y a une première étape qui est la reconnaissance optique, donc avec juste une caméra optique et des algorithmes de machine learning qui permettent de reconnaître les composants. Donc là, j'ai construit toute une base de données et un algorithme qui est spécifique à ça pour reconnaître chaque composant. Et dans la base de données, ce qu'on sait, c'est que tel type de composant va en général avoir... ce type de composition chimique. Ok, trop bien. Donc ça permet déjà de regrouper, mais le problème c'est qu'on a souvent des composants qui ont aussi une apparence similaire, mais une composition différente. ok en fonction des spécificités qu'on veut c'est souvent le cas de transistors ou de condensateurs beaucoup de condensateurs ils se ressemblent tous mais ils n'ont pas forcément la même composition techniques qui a utilisé pour les fabriquer ou des capacités électriques qui doivent avoir ok donc il ya plein de matériaux différents qui sont utilisés pour ces condensateurs alors qu'ils ont tous le même look parce que ça doit être identifié comme des condensateurs et donc pour aller plus loin et avoir accès à cette information chimique, on a utilisé de la spectroscopie. Réalisé par Neo035 Je crois que j'avais regardé sur internet, c'est l'équivalent vulgarisé, c'est de rayon X, c'est ça ? Non, je ne sais pas. Oui, en fait, c'est comme, par exemple, en gros, c'est ce qui se passe à l'aéroport. Ok. Mais à plusieurs longueurs d'onde. Ok. c'est-à-dire un élément caractérisé par un numéro atomique. Il va définir le nombre de neutrons, de boutons et d'électrons qu'il a. Et ça, en gros, ça permet de l'identifier et ça lui donne des propriétés physiques différentes. Et il va réagir différemment aux rayonnements X. Donc les éléments qui ont une grande densité atomique, ils vont absorber beaucoup les rayons X. et ils vont réagir différemment à des énergies différentes aussi. Ok. Et donc, oui, on utilise ça. Donc, au lieu de faire juste un scan comme à l'aéroport en noir et blanc, on a un détecteur qui permet de segmenter les énergies et de quantifier le nombre de photons pour chaque énergie que le détecteur reçoit. Et ça, ça n'avait jamais été fait avant ? Merci. Non, parce que ce détecteur, en fait, il n'était pas du tout utilisé dans l'industrie. Ok. Dans l'industrie minière, ils utilisaient des détecteurs avec deux canaux d'énergie. Donc, en général, un canal d'énergie qui compte les photons de basse énergie et un de haute énergie. Et ça permettait de savoir si dans les... Comment ça s'appelle ? Dans les rochers, les rocs... qu'ils arrivent à miner dans l'industrie, est-ce qu'il y a, par exemple, les éléments qui les intéressent ? En gros, on va voir si c'est des éléments denses ou pas. Et donc à partir de là, ils arrivaient à faire un premier tri. Est-ce que c'est de la terre qui est... Ok. Mais ça permet... C'est vraiment très spécifique. Il faut avoir qu'un élément qu'on essaye de trouver. Ok. Et donc là, nous, on poussait le... procédé un peu plus loin en faisant de la vraie spectroscopie avec plusieurs niveaux d'énergie grâce à ce détecteur là et ça nous permet en fait de faire ce genre de choses comme dans un viscérumia mais à différentes énergies et donc de couvrir un plus large champ d'éléments. Ok et donc après le résultat final je sais pas vous avez sur votre j'ai n'importe quoi mais sur votre ordi qu'est ce que ça montre du coup ? Le résultat final, c'est même physique, on a des poubelles qui vont être remplies de composants similaires. Des composants similaires physiquement, parce qu'ils vont avoir une apparence similaire. Après le tapis se divise en... Là, techniquement, comment j'avais fait ça, c'est j'avais utilisé de l'air comprimé. Une fois que le composant avait été reconnu, expulser le composant dans une poubelle spécifique. Ok. Parce que, actuellement, c'est pas... comment ils font pour que ça soit mis dans un bac ? C'est à la main, quoi. Non ? Euh... actuellement, bah, actuellement, personne ne trie les composants comme ça. Ok. Parce que c'est trop compliqué. Oui, j'imagine que ça doit coûter cher aussi. Tout le caractère électronique, ils essayent de traiter ça tout entier. Et ça coûterait plus cher ou moins cher de faire ça ? Euh... ça coûterait un peu plus cher en... les condensateurs qui contenaient du néodyme ensemble et lui s'est occupé de créer un procédé de recyclage du néodyme spécifique pour ces condensateurs et on a prouvé qu'à un horizon 5 ans rentable ok et vous l'avez est ce qu'il ya des entreprises qui vont mettre en place vous savez ou je sais pas moi du coup je continue dans un type de recherche je fais toujours des rayons x mais un peu différent et mais il ya deux personnes qui ont repris le projet dont une une personne en collaboration avec une entreprise, et je pense que vous les connaissez écologiquement. Ok ouais mais je crois que j'ai un appel avec une cet après-midi de Ecologique d'ailleurs. Du coup Ecologique maintenant ils sont impliqués dans ce projet. Ok. Donc il y a une thèse cifre en collaboration avec le CEA Ecologique. Ok. Et je crois qu'il y a du coup c'était un projet entre le CEA en France et Singapour. Ok. Et donc côté Singapour le projet continue aussi à vivre. mais pour des histoires de propriétés intellectuelles, le côté avec Ecologique et la France, c'est un peu scindé. Et le projet avance de son côté là-dessus. Ok. Et pour votre thèse, j'ai vu que c'était en partenariat, je n'ai pas fait plus de recherche, mais Rewire, je ne sais pas c'est quoi cet organisme, je ne sais plus comment ça s'appelle. C'est juste un consortium de recherche. Ok. Oui. finance pas mal, c'est bien, je sais pas. Il y a des bourses dessus pour des thèses, comme moi j'ai eu. Et ils font quoi d'autre ? Pas mal de recyclage de plastique, de recyclage textile aussi, il y avait, j'essaye de me rappeler ce que je voyais, recyclage du mis... de recyclage de tout type. J'avais une autre question... Ouais c'était... les composants qui sont... Quels composants sont les plus communs et faciles à recycler et lesquels sont moins communs et plus difficiles à recycler ? Ça dépend parce qu'il y a plusieurs types de cartes électroniques. Les cartes électroniques qu'on va trouver dans les ordinateurs par exemple, chaque ordinateur va avoir des composants plus ou moins similaires. Ok, il y a eu quand même une... une unité un peu derrière ça. Et on va toujours retrouver un processeur, parfois une carte graphique, de la RAM, des choses comme ça. C'est assez homogène. Mais en fait, ce dont on ne se rend pas bien compte, c'est que les D3E, ce n'est pas forcément que des choses des individuels et pas que de l'électronique, de la micro-électronique comme nos téléphones ou nos ordinateurs. Il y a beaucoup d'électronique de puissance. Et c'est juste, par exemple, n'importe quel chargeur, il y a des transformateurs. Il y a beaucoup d'électronique de puissance là-dedans. Industriellement, il y a beaucoup d'électronique de puissance dans toutes les machines et choses comme ça. Ou juste un aspirateur, un frigo. Tout ça, en fait, c'est la majorité des choses. Et on ne se rend pas bien compte en tant que particulier souvent. Et là-dedans, il y a beaucoup de bobines. résistances et des choses comme ça qui sont en fait assez faciles à recycler. Si on arrive à les récupérer, parce qu'en général c'est quoi ? C'est un noyau de fer doux, c'est vraiment du fer assez pur et du cuivre autour. Ok. et du cuivre assez pur aussi. Donc si on arrive à les récupérer séparément ces choses là c'est vraiment assez facile à recycler. Et après on a toujours aussi des condensateurs, ça c'est un peu plus compliqué puisqu'il y a des compositions un peu plus complexes là dedans et plus de variabilité. Ok, j'avais une question aussi sur la miniaturisation des 3E. Comment on fait ? Il y aura toujours besoin d'électronique de puissance, donc ça, ça ne va pas bouger. Même si ça devient plus petit, l'électronique de puissance, ça ne peut pas devenir si petit que ça, pour des questions de voltage, d'ampérage. La puissance, ça restera toujours plus ou moins la même taille, mais c'est vrai que pour... La miniaturisation de tous les autres appareils, c'était de plus en plus compliqué. Nous, par exemple, on avait une limite sur la taille des composants qu'on arrivait à recycler, à détecter et à trier. Et on voit qu'il y en a de plus en plus de ces composants tout petits qu'on n'arrive pas bien à trier. Et ça, c'était une prochaine étape aussi sur le projet. Je ne vais plus trop cliquer là-dedans, je vois de loin ce qui se passe dans le labo, mais ça fait partie de... de la suite du projet réussir à accéder à ces petits composants aussi. Et le problème c'est qu'ils sont petits, ils n'ont pas tant de valeur individuellement. Mais il faut réussir à les regrouper pour récupérer toute la valeur. Ok. Est-ce que vous avez fait des choses pour, par exemple, les puces qui ont été recyclées en Chine, qui sont abîmées, pour pouvoir les reconnaître ? Je ne sais pas si on dit putes. En fait, il y a plusieurs moyens pour désassembler les cartes électroniques et les composants, si on veut les séparer. Soit on fait fondre les soudures. Soit on dissout les soudures avec des moyens chimiques, soit on vient juste racler mécaniquement. Et donc ça, c'est un impact assez important sur, visuellement, à quoi ça va ressembler à la fin des composants. Ils vont être endommagés de façon différente. Et donc tout ça, en fait, c'est le... Ça vient dans la partie reconnaissance visuelle avec une base de données qui est assez grande pour réussir à reconnaître ça. Ok. Donc en fait, il y a des choses qui sont recyclées dans le tiers-monde qu'on doit re-recycler en France, quoi, un peu. En général, ces choses-là, ça reste... Par exemple, en Inde, on travaillait avec une entreprise qui faisait du démantèlement comme ça. Ok. En fait, il voulait juste se débarrasser de la partie plastique cuivre, qui est vraiment le support de la carte, et avoir que les composants d'un côté. Mais ils brûlaient tout après. Ok. Et donc, on a réussi à se mettre à ce moment-là du procédé pour leur prendre quelques composants qui avaient été démontés comme ça. Ok. Mais en général, tout se passe... Il faut que les cartes électroniques et que les déchets électroniques soient arrivés quelque part pour être traités. Tout est traité sur place et le procédé va d'un bout à l'autre. Donc, je pense que l'enjeu en France, ce serait réussir à garder ces déchets Et d'avoir une... d'avoir des procédés qui permettent de traiter ces déchets en France sans avoir à les envoyer à l'étranger. Et donc ça veut dire des procédés qui sont automatisés, économiquement viables et écologiquement intérêts. Ok. Ouais, je voulais faire un article sur ça, le fait qu'on envoie à l'étranger, mais c'est peut-être un peu trop optimiste. C'est un peu difficile d'avoir des réponses là-dessus. Je vais pas que piocher sur internet, le but c'est aussi que je fasse un peu des reportages, mais c'est dur d'avoir des chiffres en région PACA, en région Sud, sur combien de déchets sont traités. On a des gros environs, mais c'est un peu difficile. Et du coup, la thèse, ça a pris combien de temps ? C'était quoi les difficultés de cette thèse ? C'est une thèse française 100% même si j'étais à Singapour en même temps pour les deux premières années. Donc c'était trois ans. Et difficultés, c'est toujours les mêmes difficultés que pour une thèse, c'est des challenges scientifiques. On peut forcément y avoir une réponse encore. Il faut réussir. Là, moi en plus, c'était une thèse qui était très appliquée. Donc il y a eu une grosse partie d'ingénierie et d'instrumentation. Et ça c'était avec quelle université ? Non, pardon, je vais te dire. C'était avec quelle université ? Donc j'étais à l'université Paris-Saclay. Ok. Avant vous aviez fait quoi comme études à peu près ? Beaucoup de trucs j'imagine mais... J'ai fait, après le bac, j'ai fait une prépa, ma seconde année, après une école d'ingénieur, j'étais au droit des métiers, et j'ai fait un double diplôme en sciences des matériaux en Chine à Shanghai. Ok, du coup c'était une... vous avez fait de la chimie sciences des matériaux c'est ça ou c'est autre chose ? Pardon ? C'était de la chimie sciences des matériaux ou c'était... Plus physique, plus côté physique. Ok, c'est fou, je suis en galice. Ok, très intéressant. Ouais, après ça, je sais pas si vous avez... Est-ce qu'il y a eu un peu des angles morts dans vos recherches, que vous avez du mal à trouver des réponses ? Pardon, attends, j'ai un petit problème de connerie. Oh, pas de soucis. Est-ce que vous avez eu des angles morts ? Des choses que vous avez durement exploré ? dans la thèse ? Il y a des choses que j'aurais voulu explorer bien plus et que j'ai pas eu le temps par exemple. Comme ? C'est sur le traitement de mes données de spectrométrie. J'utilisais vraiment... Une infime partie de la quantité d'informations qu'on avait là-dedans. C'est ce qu'on appelle des images spectrales ou hyper spectrales, c'est-à-dire que pour chaque pixel de l'image, au lieu d'avoir comme sur une photo en couleur trois valeurs, à 8 et je m'occupais seulement en fait de faire d'extraire une une zone d'intérêt dans mon composant et de faire une moyenne de ces spectres pour en extraire des informations. Mais en fait il y avait beaucoup plus d'informations que ça dans une image, il y a de l'information spectrale et spatiale et moi j'utilisais pas ça et j'ai pas du tout le temps de d'explorer ça parce que une thèse c'est court et qu'il y a déjà d'autres choses à faire. Oui mais ça aurait changé quelque chose dans le résultat, pas tant que ça au final. Je pense qu'on peut aller plus loin dans le tri et la reconnaissance des Oui. comme ça ok mais du coup ça ça se fait parce que en fait j'ai eu l'impression que le tri oui effectivement c'est hyper compliqué mais avant le tri faut déjà que les objets arrivent quoi et ça c'est compliqué quoi enfin j'ai l'impression que la logistique et de toute façon on n'est pas prêt que c'est le transport qui leur coûte le plus cher on est déjà presque enfin moi j'ai travaillé sur cette partie là et pense que c'est important mais je prends pas du tout en compte la chaîne d'approvisionnement et le démantèlement ont fait des parties qui sont hyper prenantes au niveau de temps et argent ok et on sait c'est un et oui j'avais deux questions c'est sur les batteries lithium à quel point c'est dangereux ou pas parce que du coup après que ils prennent des fûts de vermiculite ils mettent les couches comme ça pour pas que ça brûle, mais elle va me raconter que pour les batteries de voiture électrique et les points de recharge, on est un peu en suspens, on ne sait pas trop ce qu'on va faire. Notamment pour recycler ces batteries-là, comment on fait ? Je ne sais pas, est-ce que vous avez un peu travaillé là-dessus ? Je ne suis pas expert dans le recyclage de batteries, mais j'ai vu un peu ce qui se passait quand même là-dedans. C'est compliqué parce qu'une fois de plus chaque fabricant fait un peu ce qu'il veut. En fait la plupart des batteries, ce que c'est, je ne sais pas si vous voyez, c'est des batteries tubulaires un peu comme ça, de cette taille là, qui sont mises ensemble pour faire un stack de batteries. Et tout ça c'est soudé ensemble et empaqueté dans différents matériaux. et le problème en fait c'est que il suffit qu'il y ait une deuxième ces cellules qui sont endommagées pour que la totalité de la batterie ne marche plus. Et c'est pas du tout facile à réparer. Niveau réparabilité c'est vraiment zéro. Et niveau aussi recyclage après, en fait c'est super dur de... Merci. désosser tout ça et pouvoir accéder aux difficultés. Il commence à y avoir des procédés maintenant qui existent pour recycler les batteries de façon unitaire une fois qu'elles ont été désassemblées. Mais pour y accéder, c'est vraiment pas facile. Et voilà. Donc là-dessus, c'est sûr, il y a besoin de régulation au niveau de la réparabilité et de la recyclabilité. Est-ce que du coup, il faudrait que les matériaux... qui sont hyper durs à recycler qu'on arrête de les utiliser dans la fabrication ? Est-ce que c'est ça un peu... Ou c'est impossible ça ? Non parce qu'on a des solutions, on a des solutions pour recycler les différents métaux, les différents types de batteries, et les solutions vont arriver s'il n'y en a pas encore. qui sont visibles économiquement ou industriellement. Mais c'est vraiment accéder à ces composants qui sont compliqués. Accéder aux batteries, parce qu'en fait, juste accéder aux différentes parties de la batterie, ça demande énormément de travail. manuel et clairement en Europe par exemple ça vaut pas le coup de le faire parce qu'il faudrait des employés qui sont des employés peu qualifiés mais qui sont quand même payés à un tarif européen ou français et qui viennent désassembler les batteries et ça économiquement c'est pas viable avec le prix des batteries aujourd'hui comme elles sont fabriquées en Asie. Vous avez discuté avec des gens qui travailler dans ces usines là un peu ou pas trop voir ok du coup les grandes solutions pour un peu plus clair ça serait quoi selon vous enfin à l'issue de la thèse économiquement et stratégiquement pour des pays comme la France ou l'Europe par exemple. Et pour arriver à ça, il faut arriver à accéder aux éléments qui nous intéressent. Donc le tri est important, mais pour pouvoir avoir un tri efficace, il faut des usines qui soient capables de le faire. et des déchets qui sont faciles à désassembler pour accéder à ces composants. Donc je pense que ça passe par des régulations. Ce serait des régulations européennes pour la recyclabilité et le désassemblage et la réparabilité aussi, évidemment. Ok. Trop bien. Oui, mais est-ce que ces entreprises-là, elles ont un intérêt à avoir des machines qui sont facilement recyclables ? Non, il n'y a aucun intérêt économique pour ces entreprises, c'est sûr. mais comme il n'y avait aucun intérêt économique pour... mettre un type de chargeur universel, imposer un type de chargeur universel. Et c'est des choses, du coup, qui passent par des régulations européennes fortes, moi, je dirais, pour imposer ça aux entreprises, et ça facilite, en fait, la transition. Là-dedans, c'est sûr. Il y a un truc qui m'a vraiment choqué, enfin, pas choqué, mais j'irais me dire qu'on paye une éco-contribution, et au final, c'est des éco-organismes qui reversent ça à des entreprises, Merci. Je me dis que mon prochain iPhone qui ne marche pas, je vais le ramener à Apple au lieu de l'amener en déchetterie. Comme ça, on ne paye pas deux fois le recyclage. C'est le problème du capitalisme et de comment les choses marchent autour de ça. Si les entreprises veulent survivre, il faut qu'elles fassent de l'argent. Oui, oui, voilà. Bon, ça, c'est un peu en dehors de mon sujet, mais je pense que... tous les sujets ça ramène à ça malheureusement donc ouais carrément mais ok trop intéressant merci beaucoup pour les infos, normalement j'ai un appel avec l'AFNUM cet après midi il y a un monsieur Collignon je sais pas si vous connaissez Ça me dit rien. De toute façon, la FNU, je les connais pas trop. Je connais deux noms, mais... La FNU, ben, il y a, si jamais, il y a Paul Collignon, qui a l'air très, très au courant et intéressé par répondre aux questions. Donc, j'étais contente de trouver des gens. C'est pas toujours facile, mais voilà. En tout cas, merci beaucoup. Moi, sauf si vous avez un truc à rajouter, je sais pas. Je vais changer d'endroit parce que ma connexion... Pas de soucis. J'ai essayé de me rapprocher d'une fenêtre... Est-ce que c'est mieux là ? Hop là, ok. Je disais juste merci beaucoup et si vous avez un truc à rajouter, je sais pas... Non, si vous avez des questions, n'hésitez pas. Je sais pas si vous voulez faire des articles. Mais s'il y a besoin d'autres informations, il n'y a pas de soucis. Ok, merci beaucoup. Je peux vous renvoyer aussi peut-être vers d'autres personnes, parce que moi maintenant je ne suis plus trop dans ce domaine-là, depuis que j'ai fini ma thèse. Ok, mais pour l'instant, il va falloir que je me mette à... à écrire à un moment toutes les infos que j'ai. Donc je pense que ça va être bon. Mais merci beaucoup. Et non, c'est sympa de voir qu'il y a aussi un peu des chercheurs ou des personnes plus jeunes qui travaillent dessus cet après-midi. je vais aussi aller voir une dame qui s'appelle une jeune sable mirabelle l'amoureux qui travaille pour keep c'est une entreprise qui pas avec 3e c'est une entreprise à marseille qui recycle des fins répare des ordi pour les proposer aux entreprises donc voilà intéressant et elle est pas mal passé sur certains médias et tout donc c'est assez chouette quoi voilà voilà donc Donc, merci beaucoup. Et puis, voilà. Je vais écrire tout ça. voilà voilà et bonne journée bon séjour dans les Alpes ça doit être très intéressant ma foi merci beaucoup bonne journée

Description

Dans cet épisode, nous explorons les liens surprenants entre le droit et la littérature à l’occasion du colloque “Pagnol et le droit”, en compagnie de Marc Cottereau et Alexandre Ferracci, professeurs à Aix-Marseille Université.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Bonjour, de bon matin. Enchantée, Virginie Schadler. Je suis étudiante en droit de journalisme et communication. Je fais des recherches sur les D3E. J'ai vu votre thèse et je me suis dit que c'était super, je n'y comprends rien, donc je vais lui demander directement. Voilà. Donc moi, je suis déjà allée voir plusieurs intervenants. Pour l'aspect droit notamment, j'ai parlé avec Paprec, la société, Sandra Arrêt de l'Est, la responsable com. Donc elle, elle m'a un peu expliqué comment le tri se faisait. faisaient, de où à où on amenait la logistique. Et par contre, dans mes articles, j'aimerais en faire, au centre de l'article, j'aimerais en faire un sur les détroits d'oeufs qui sont, on va dire, faciles à recycler et ceux qui sont dangereux ou compliqués à recycler. Et du coup, je trouve que ce serait intéressant aussi d'avoir votre perspective de pourquoi vous avez fait une thèse sur ce sujet, qu'est-ce qui vous a intéressé, vos trouvailles, tout ça, tout ça. Ok, pas de soucis. Et bah, du coup, apparemment, vous connaissez déjà un peu mon travail. C'est ce que je faisais en thèse. Bah ouais, mais j'ai pas du tout l'aspect scientifique. Moi, je suis nulle en sciences, donc je comprends pas du tout. Il n'y a pas de souci. Du coup, moi, j'ai fait cette thèse... Je cherchais un sujet de thèse qui était en lien avec le développement durable, parce que c'était quelque chose qui était important pour moi et je voulais faire une thèse aussi. Et j'ai trouvé ce sujet qui était super. Et en fait, c'était un sujet... sujet qui était déjà commencé mais qui n'avait pas beaucoup avancé et donc ça a été pour moi l'occasion vraiment de mener le sujet de A à Z et en fait l'idée générale c'était il y a beaucoup de déchets électroniques et on n'arrive pas à en retirer grand chose. Parce qu'il y a plusieurs niveaux. Il y a les déchets électroniques, c'est beaucoup de plastique, qui viennent encapsuler, qui viennent encapsuler, on va dire, ou faire des frames autour de différents cartes électroniques ou de composants électroniques. Et c'est dans ces composants qu'il y a la plupart de la valeur, que ce soit la valeur des matériaux. Parce que c'est là qu'on retrouve tous les matériaux qui sont importants. Et c'est aussi là qu'il y a la valeur du savoir-faire, de la propriété intellectuelle et de ces choses-là. Oui. Et le problème, c'est que toute cette... Cette partie de carte électronique, elle n'est pas bien recyclée maintenant. Elle est un peu recyclée, mais pas à son plein potentiel parce que ça demande beaucoup de travail manuel pour déjà y accéder. Par exemple, juste pour donner un ordinateur, il n'y a pas trop de moyens de le faire automatiquement. Tous les ordinateurs sont très différents. Et ça, c'est un autre problème. On serait sûrement avec des gens qui sont plus dans les régulations qu'il faudrait... des choses plus régulées dans la construction et pour faciliter le désassemblage. Ok, on n'en a pas trop encore parlé. J'ai rencontré un ancien technicien d'Apple. Lui, il m'a plutôt parlé de ses conditions de travail à l'époque. Mais non, ça, je n'en ai pas entendu parler. Après, il y a le chargeur universel, évidemment, mais... Oui, moi c'est un aspect qui est apparu au cours de ce travail là, de dire qu'il y a vraiment besoin de régulation à ce niveau là. Ok. Pour faciliter en fait le désassemblage et le recyclage. Ok. Et ça c'est un autre niveau. Et moi le niveau de mon travail c'est vraiment essayer d'accéder à tous les éléments d'intérêt. Donc on va dire les métaux précieux. dans les détroiseux, de l'or, du palladium, de l'argent, et d'autres métaux aussi qui sont un peu moins précieux, mais qui ont une valeur assez importante, le cuivre, le zinc, le nickel, des choses comme ça, qui sont aussi des matériaux critiques. pour l'Union Européenne par exemple, parce qu'on n'en produit pas et donc tout est importé. Et des terres rares, des choses comme ça. Donc c'est vraiment réussir à accéder à ces choses-là qui pour le moment sont mal recyclées ou pas du tout recyclées. Et donc le principe sur lequel on est parti, c'est qu'il faut réussir déjà à accéder aux cartes électroniques. Et une fois qu'on a ces cartes électroniques, réussir à les assembler. On va voir d'un côté une carte électronique qui est... sans aucun composant dessus c'est à dire en fait ce qui va rester c'est un circuit imprimé En général, c'est des résines avec des circuits en cuivre. Et ça, il y a beaucoup d'études qui ont déjà regardé comment recycler ce genre de choses. Donc ça se fait. Et de l'autre côté, avoir tous les composants. Et c'est là qu'il y a la plupart de la valeur. C'est là qu'on va retrouver tous les éléments importants. Mais le problème, c'est qu'en fait, sur la quantité générale de D3E, ces composants, c'est pas grand-chose. Oui. Et donc, c'est pas facile dans le flux global de réussir à isoler ces éléments pour les recycler. Oui. La plupart des gens qui font maintenant pour le recyclage, ils voient tout. Soit ils font de l'incinération, soit ils font des digestions par des acides ou des choses comme ça. Ah oui, ça, je n'en avais pas trop entendu parler. C'est en développement, mais ce n'est pas toujours le plus facile. C'est surtout dans le secteur informel. Il y a beaucoup de gens qui travaillent comme ça pour essayer de récupérer des métaux un peu précieux avec des dissolutions assez... spécifique par exemple pour dissoudre que l'or est réussi à le récupérer mais au final la concentration elle est tellement faible que c'est des procédés qui sont pas du tout efficaces et on récupère qu'une infime partie de tout ce qu'il y a et donc en fait travailler en chimie comme ça sur des flux qui sont très peu concentrés en un élément qui nous intéresse ça donne des procédés qui sont pas du tout viables économiquement et même écologiquement ça vaut pas le coup et il y a une grosse partie qui est perdue Mais... Ces acides-là, ils les trouvent comment sur Internet, dans les secteurs informels ? Les industriels, ils ont accès à plein de produits. Oui, mais je veux dire, les informels qui font ça pour récupérer de l'or ? En France, ça ne se fait pas trop, mais par exemple, c'est surtout dans les pays émergents. En Inde, il y a beaucoup de recyclage informel. En Indonésie aussi. C'est beaucoup de pays où les autres pays qui ne veulent pas s'occuper de ces D3E, ils ont pas leur déchire et c'est traité là bas ouais j'ai vu le documentaire là sur ça qui est paru il ya une dizaine d'années comment il s'appelle déjà mais c'est assez fou de voir les déchetteries en afrique kenya et mais mais par contre j'ai quand même parlé avec des gens de déchetterie à marseille qui disait que eux vraiment il y avait tellement de gens qui fin qui venait récupérer dans la rue les objets avant que eux mêmes les récupère que forcément il ya plein de choses qui passent en dehors des mailles de mais ils essayent de défendre leurs déchets quand même ils disent ben moi c'est mon travail enfin si je vois quelqu'un qui va les prendre je vais les prendre à fond quoi mais bon c'est marrant de voir comment la définition de déchets elle évolue quoi un peu. C'est des déchets qui ont de la valeur, du coup ça attire pas mal de personnes. Donc il y a de la valeur là dedans et c'est ça qu'il faut réussir à récupérer, il y a des gens ça les attire parce que puis aussi ça peut être quelque chose d'amusant pour eux je pense. Merci. aussi. Oui, c'est marrant. Oui, clairement. les regrouper en fonction de leur composition chimique. Et en gros ça permet d'augmenter la concentration en éléments d'intérêt. En gros par exemple on va mettre tous les composants qui ont une grosse teneur en or ensemble et du coup à la fin on va avoir un flux de ces composants là qui contient peut-être plusieurs pour cent d'or alors que dans le flux initial... on n'était même pas à quelques particules par million. Oui j'ai vu que vous avez trois manières de faire, enfin méthode que vous proposez dans la thèse c'est ça ? En fait c'est tout un procédé de tri. J'ai construit tout un banc de tri, c'est un tapis roulant. Une fois que les composants étaient des assemblées. On les trie par taille déjà, ça permet déjà de séparer les gros composants. des radiateurs, des dissipateurs d'énergie, des connecteurs, des choses comme ça, qui sont souvent pas très intéressants, mais qui ont une composition assez similaire entre eux. Beaucoup d'aluminium, de nickel, un peu de cuivre. ça c'est déjà bien et après en fonction de la taille ça nous permet déjà de faire un premier tri là dedans et une fois que même à ça on les met sur notre tapis rond il y a une première étape qui est la reconnaissance optique, donc avec juste une caméra optique et des algorithmes de machine learning qui permettent de reconnaître les composants. Donc là, j'ai construit toute une base de données et un algorithme qui est spécifique à ça pour reconnaître chaque composant. Et dans la base de données, ce qu'on sait, c'est que tel type de composant va en général avoir... ce type de composition chimique. Ok, trop bien. Donc ça permet déjà de regrouper, mais le problème c'est qu'on a souvent des composants qui ont aussi une apparence similaire, mais une composition différente. ok en fonction des spécificités qu'on veut c'est souvent le cas de transistors ou de condensateurs beaucoup de condensateurs ils se ressemblent tous mais ils n'ont pas forcément la même composition techniques qui a utilisé pour les fabriquer ou des capacités électriques qui doivent avoir ok donc il ya plein de matériaux différents qui sont utilisés pour ces condensateurs alors qu'ils ont tous le même look parce que ça doit être identifié comme des condensateurs et donc pour aller plus loin et avoir accès à cette information chimique, on a utilisé de la spectroscopie. Réalisé par Neo035 Je crois que j'avais regardé sur internet, c'est l'équivalent vulgarisé, c'est de rayon X, c'est ça ? Non, je ne sais pas. Oui, en fait, c'est comme, par exemple, en gros, c'est ce qui se passe à l'aéroport. Ok. Mais à plusieurs longueurs d'onde. Ok. c'est-à-dire un élément caractérisé par un numéro atomique. Il va définir le nombre de neutrons, de boutons et d'électrons qu'il a. Et ça, en gros, ça permet de l'identifier et ça lui donne des propriétés physiques différentes. Et il va réagir différemment aux rayonnements X. Donc les éléments qui ont une grande densité atomique, ils vont absorber beaucoup les rayons X. et ils vont réagir différemment à des énergies différentes aussi. Ok. Et donc, oui, on utilise ça. Donc, au lieu de faire juste un scan comme à l'aéroport en noir et blanc, on a un détecteur qui permet de segmenter les énergies et de quantifier le nombre de photons pour chaque énergie que le détecteur reçoit. Et ça, ça n'avait jamais été fait avant ? Merci. Non, parce que ce détecteur, en fait, il n'était pas du tout utilisé dans l'industrie. Ok. Dans l'industrie minière, ils utilisaient des détecteurs avec deux canaux d'énergie. Donc, en général, un canal d'énergie qui compte les photons de basse énergie et un de haute énergie. Et ça permettait de savoir si dans les... Comment ça s'appelle ? Dans les rochers, les rocs... qu'ils arrivent à miner dans l'industrie, est-ce qu'il y a, par exemple, les éléments qui les intéressent ? En gros, on va voir si c'est des éléments denses ou pas. Et donc à partir de là, ils arrivaient à faire un premier tri. Est-ce que c'est de la terre qui est... Ok. Mais ça permet... C'est vraiment très spécifique. Il faut avoir qu'un élément qu'on essaye de trouver. Ok. Et donc là, nous, on poussait le... procédé un peu plus loin en faisant de la vraie spectroscopie avec plusieurs niveaux d'énergie grâce à ce détecteur là et ça nous permet en fait de faire ce genre de choses comme dans un viscérumia mais à différentes énergies et donc de couvrir un plus large champ d'éléments. Ok et donc après le résultat final je sais pas vous avez sur votre j'ai n'importe quoi mais sur votre ordi qu'est ce que ça montre du coup ? Le résultat final, c'est même physique, on a des poubelles qui vont être remplies de composants similaires. Des composants similaires physiquement, parce qu'ils vont avoir une apparence similaire. Après le tapis se divise en... Là, techniquement, comment j'avais fait ça, c'est j'avais utilisé de l'air comprimé. Une fois que le composant avait été reconnu, expulser le composant dans une poubelle spécifique. Ok. Parce que, actuellement, c'est pas... comment ils font pour que ça soit mis dans un bac ? C'est à la main, quoi. Non ? Euh... actuellement, bah, actuellement, personne ne trie les composants comme ça. Ok. Parce que c'est trop compliqué. Oui, j'imagine que ça doit coûter cher aussi. Tout le caractère électronique, ils essayent de traiter ça tout entier. Et ça coûterait plus cher ou moins cher de faire ça ? Euh... ça coûterait un peu plus cher en... les condensateurs qui contenaient du néodyme ensemble et lui s'est occupé de créer un procédé de recyclage du néodyme spécifique pour ces condensateurs et on a prouvé qu'à un horizon 5 ans rentable ok et vous l'avez est ce qu'il ya des entreprises qui vont mettre en place vous savez ou je sais pas moi du coup je continue dans un type de recherche je fais toujours des rayons x mais un peu différent et mais il ya deux personnes qui ont repris le projet dont une une personne en collaboration avec une entreprise, et je pense que vous les connaissez écologiquement. Ok ouais mais je crois que j'ai un appel avec une cet après-midi de Ecologique d'ailleurs. Du coup Ecologique maintenant ils sont impliqués dans ce projet. Ok. Donc il y a une thèse cifre en collaboration avec le CEA Ecologique. Ok. Et je crois qu'il y a du coup c'était un projet entre le CEA en France et Singapour. Ok. Et donc côté Singapour le projet continue aussi à vivre. mais pour des histoires de propriétés intellectuelles, le côté avec Ecologique et la France, c'est un peu scindé. Et le projet avance de son côté là-dessus. Ok. Et pour votre thèse, j'ai vu que c'était en partenariat, je n'ai pas fait plus de recherche, mais Rewire, je ne sais pas c'est quoi cet organisme, je ne sais plus comment ça s'appelle. C'est juste un consortium de recherche. Ok. Oui. finance pas mal, c'est bien, je sais pas. Il y a des bourses dessus pour des thèses, comme moi j'ai eu. Et ils font quoi d'autre ? Pas mal de recyclage de plastique, de recyclage textile aussi, il y avait, j'essaye de me rappeler ce que je voyais, recyclage du mis... de recyclage de tout type. J'avais une autre question... Ouais c'était... les composants qui sont... Quels composants sont les plus communs et faciles à recycler et lesquels sont moins communs et plus difficiles à recycler ? Ça dépend parce qu'il y a plusieurs types de cartes électroniques. Les cartes électroniques qu'on va trouver dans les ordinateurs par exemple, chaque ordinateur va avoir des composants plus ou moins similaires. Ok, il y a eu quand même une... une unité un peu derrière ça. Et on va toujours retrouver un processeur, parfois une carte graphique, de la RAM, des choses comme ça. C'est assez homogène. Mais en fait, ce dont on ne se rend pas bien compte, c'est que les D3E, ce n'est pas forcément que des choses des individuels et pas que de l'électronique, de la micro-électronique comme nos téléphones ou nos ordinateurs. Il y a beaucoup d'électronique de puissance. Et c'est juste, par exemple, n'importe quel chargeur, il y a des transformateurs. Il y a beaucoup d'électronique de puissance là-dedans. Industriellement, il y a beaucoup d'électronique de puissance dans toutes les machines et choses comme ça. Ou juste un aspirateur, un frigo. Tout ça, en fait, c'est la majorité des choses. Et on ne se rend pas bien compte en tant que particulier souvent. Et là-dedans, il y a beaucoup de bobines. résistances et des choses comme ça qui sont en fait assez faciles à recycler. Si on arrive à les récupérer, parce qu'en général c'est quoi ? C'est un noyau de fer doux, c'est vraiment du fer assez pur et du cuivre autour. Ok. et du cuivre assez pur aussi. Donc si on arrive à les récupérer séparément ces choses là c'est vraiment assez facile à recycler. Et après on a toujours aussi des condensateurs, ça c'est un peu plus compliqué puisqu'il y a des compositions un peu plus complexes là dedans et plus de variabilité. Ok, j'avais une question aussi sur la miniaturisation des 3E. Comment on fait ? Il y aura toujours besoin d'électronique de puissance, donc ça, ça ne va pas bouger. Même si ça devient plus petit, l'électronique de puissance, ça ne peut pas devenir si petit que ça, pour des questions de voltage, d'ampérage. La puissance, ça restera toujours plus ou moins la même taille, mais c'est vrai que pour... La miniaturisation de tous les autres appareils, c'était de plus en plus compliqué. Nous, par exemple, on avait une limite sur la taille des composants qu'on arrivait à recycler, à détecter et à trier. Et on voit qu'il y en a de plus en plus de ces composants tout petits qu'on n'arrive pas bien à trier. Et ça, c'était une prochaine étape aussi sur le projet. Je ne vais plus trop cliquer là-dedans, je vois de loin ce qui se passe dans le labo, mais ça fait partie de... de la suite du projet réussir à accéder à ces petits composants aussi. Et le problème c'est qu'ils sont petits, ils n'ont pas tant de valeur individuellement. Mais il faut réussir à les regrouper pour récupérer toute la valeur. Ok. Est-ce que vous avez fait des choses pour, par exemple, les puces qui ont été recyclées en Chine, qui sont abîmées, pour pouvoir les reconnaître ? Je ne sais pas si on dit putes. En fait, il y a plusieurs moyens pour désassembler les cartes électroniques et les composants, si on veut les séparer. Soit on fait fondre les soudures. Soit on dissout les soudures avec des moyens chimiques, soit on vient juste racler mécaniquement. Et donc ça, c'est un impact assez important sur, visuellement, à quoi ça va ressembler à la fin des composants. Ils vont être endommagés de façon différente. Et donc tout ça, en fait, c'est le... Ça vient dans la partie reconnaissance visuelle avec une base de données qui est assez grande pour réussir à reconnaître ça. Ok. Donc en fait, il y a des choses qui sont recyclées dans le tiers-monde qu'on doit re-recycler en France, quoi, un peu. En général, ces choses-là, ça reste... Par exemple, en Inde, on travaillait avec une entreprise qui faisait du démantèlement comme ça. Ok. En fait, il voulait juste se débarrasser de la partie plastique cuivre, qui est vraiment le support de la carte, et avoir que les composants d'un côté. Mais ils brûlaient tout après. Ok. Et donc, on a réussi à se mettre à ce moment-là du procédé pour leur prendre quelques composants qui avaient été démontés comme ça. Ok. Mais en général, tout se passe... Il faut que les cartes électroniques et que les déchets électroniques soient arrivés quelque part pour être traités. Tout est traité sur place et le procédé va d'un bout à l'autre. Donc, je pense que l'enjeu en France, ce serait réussir à garder ces déchets Et d'avoir une... d'avoir des procédés qui permettent de traiter ces déchets en France sans avoir à les envoyer à l'étranger. Et donc ça veut dire des procédés qui sont automatisés, économiquement viables et écologiquement intérêts. Ok. Ouais, je voulais faire un article sur ça, le fait qu'on envoie à l'étranger, mais c'est peut-être un peu trop optimiste. C'est un peu difficile d'avoir des réponses là-dessus. Je vais pas que piocher sur internet, le but c'est aussi que je fasse un peu des reportages, mais c'est dur d'avoir des chiffres en région PACA, en région Sud, sur combien de déchets sont traités. On a des gros environs, mais c'est un peu difficile. Et du coup, la thèse, ça a pris combien de temps ? C'était quoi les difficultés de cette thèse ? C'est une thèse française 100% même si j'étais à Singapour en même temps pour les deux premières années. Donc c'était trois ans. Et difficultés, c'est toujours les mêmes difficultés que pour une thèse, c'est des challenges scientifiques. On peut forcément y avoir une réponse encore. Il faut réussir. Là, moi en plus, c'était une thèse qui était très appliquée. Donc il y a eu une grosse partie d'ingénierie et d'instrumentation. Et ça c'était avec quelle université ? Non, pardon, je vais te dire. C'était avec quelle université ? Donc j'étais à l'université Paris-Saclay. Ok. Avant vous aviez fait quoi comme études à peu près ? Beaucoup de trucs j'imagine mais... J'ai fait, après le bac, j'ai fait une prépa, ma seconde année, après une école d'ingénieur, j'étais au droit des métiers, et j'ai fait un double diplôme en sciences des matériaux en Chine à Shanghai. Ok, du coup c'était une... vous avez fait de la chimie sciences des matériaux c'est ça ou c'est autre chose ? Pardon ? C'était de la chimie sciences des matériaux ou c'était... Plus physique, plus côté physique. Ok, c'est fou, je suis en galice. Ok, très intéressant. Ouais, après ça, je sais pas si vous avez... Est-ce qu'il y a eu un peu des angles morts dans vos recherches, que vous avez du mal à trouver des réponses ? Pardon, attends, j'ai un petit problème de connerie. Oh, pas de soucis. Est-ce que vous avez eu des angles morts ? Des choses que vous avez durement exploré ? dans la thèse ? Il y a des choses que j'aurais voulu explorer bien plus et que j'ai pas eu le temps par exemple. Comme ? C'est sur le traitement de mes données de spectrométrie. J'utilisais vraiment... Une infime partie de la quantité d'informations qu'on avait là-dedans. C'est ce qu'on appelle des images spectrales ou hyper spectrales, c'est-à-dire que pour chaque pixel de l'image, au lieu d'avoir comme sur une photo en couleur trois valeurs, à 8 et je m'occupais seulement en fait de faire d'extraire une une zone d'intérêt dans mon composant et de faire une moyenne de ces spectres pour en extraire des informations. Mais en fait il y avait beaucoup plus d'informations que ça dans une image, il y a de l'information spectrale et spatiale et moi j'utilisais pas ça et j'ai pas du tout le temps de d'explorer ça parce que une thèse c'est court et qu'il y a déjà d'autres choses à faire. Oui mais ça aurait changé quelque chose dans le résultat, pas tant que ça au final. Je pense qu'on peut aller plus loin dans le tri et la reconnaissance des Oui. comme ça ok mais du coup ça ça se fait parce que en fait j'ai eu l'impression que le tri oui effectivement c'est hyper compliqué mais avant le tri faut déjà que les objets arrivent quoi et ça c'est compliqué quoi enfin j'ai l'impression que la logistique et de toute façon on n'est pas prêt que c'est le transport qui leur coûte le plus cher on est déjà presque enfin moi j'ai travaillé sur cette partie là et pense que c'est important mais je prends pas du tout en compte la chaîne d'approvisionnement et le démantèlement ont fait des parties qui sont hyper prenantes au niveau de temps et argent ok et on sait c'est un et oui j'avais deux questions c'est sur les batteries lithium à quel point c'est dangereux ou pas parce que du coup après que ils prennent des fûts de vermiculite ils mettent les couches comme ça pour pas que ça brûle, mais elle va me raconter que pour les batteries de voiture électrique et les points de recharge, on est un peu en suspens, on ne sait pas trop ce qu'on va faire. Notamment pour recycler ces batteries-là, comment on fait ? Je ne sais pas, est-ce que vous avez un peu travaillé là-dessus ? Je ne suis pas expert dans le recyclage de batteries, mais j'ai vu un peu ce qui se passait quand même là-dedans. C'est compliqué parce qu'une fois de plus chaque fabricant fait un peu ce qu'il veut. En fait la plupart des batteries, ce que c'est, je ne sais pas si vous voyez, c'est des batteries tubulaires un peu comme ça, de cette taille là, qui sont mises ensemble pour faire un stack de batteries. Et tout ça c'est soudé ensemble et empaqueté dans différents matériaux. et le problème en fait c'est que il suffit qu'il y ait une deuxième ces cellules qui sont endommagées pour que la totalité de la batterie ne marche plus. Et c'est pas du tout facile à réparer. Niveau réparabilité c'est vraiment zéro. Et niveau aussi recyclage après, en fait c'est super dur de... Merci. désosser tout ça et pouvoir accéder aux difficultés. Il commence à y avoir des procédés maintenant qui existent pour recycler les batteries de façon unitaire une fois qu'elles ont été désassemblées. Mais pour y accéder, c'est vraiment pas facile. Et voilà. Donc là-dessus, c'est sûr, il y a besoin de régulation au niveau de la réparabilité et de la recyclabilité. Est-ce que du coup, il faudrait que les matériaux... qui sont hyper durs à recycler qu'on arrête de les utiliser dans la fabrication ? Est-ce que c'est ça un peu... Ou c'est impossible ça ? Non parce qu'on a des solutions, on a des solutions pour recycler les différents métaux, les différents types de batteries, et les solutions vont arriver s'il n'y en a pas encore. qui sont visibles économiquement ou industriellement. Mais c'est vraiment accéder à ces composants qui sont compliqués. Accéder aux batteries, parce qu'en fait, juste accéder aux différentes parties de la batterie, ça demande énormément de travail. manuel et clairement en Europe par exemple ça vaut pas le coup de le faire parce qu'il faudrait des employés qui sont des employés peu qualifiés mais qui sont quand même payés à un tarif européen ou français et qui viennent désassembler les batteries et ça économiquement c'est pas viable avec le prix des batteries aujourd'hui comme elles sont fabriquées en Asie. Vous avez discuté avec des gens qui travailler dans ces usines là un peu ou pas trop voir ok du coup les grandes solutions pour un peu plus clair ça serait quoi selon vous enfin à l'issue de la thèse économiquement et stratégiquement pour des pays comme la France ou l'Europe par exemple. Et pour arriver à ça, il faut arriver à accéder aux éléments qui nous intéressent. Donc le tri est important, mais pour pouvoir avoir un tri efficace, il faut des usines qui soient capables de le faire. et des déchets qui sont faciles à désassembler pour accéder à ces composants. Donc je pense que ça passe par des régulations. Ce serait des régulations européennes pour la recyclabilité et le désassemblage et la réparabilité aussi, évidemment. Ok. Trop bien. Oui, mais est-ce que ces entreprises-là, elles ont un intérêt à avoir des machines qui sont facilement recyclables ? Non, il n'y a aucun intérêt économique pour ces entreprises, c'est sûr. mais comme il n'y avait aucun intérêt économique pour... mettre un type de chargeur universel, imposer un type de chargeur universel. Et c'est des choses, du coup, qui passent par des régulations européennes fortes, moi, je dirais, pour imposer ça aux entreprises, et ça facilite, en fait, la transition. Là-dedans, c'est sûr. Il y a un truc qui m'a vraiment choqué, enfin, pas choqué, mais j'irais me dire qu'on paye une éco-contribution, et au final, c'est des éco-organismes qui reversent ça à des entreprises, Merci. Je me dis que mon prochain iPhone qui ne marche pas, je vais le ramener à Apple au lieu de l'amener en déchetterie. Comme ça, on ne paye pas deux fois le recyclage. C'est le problème du capitalisme et de comment les choses marchent autour de ça. Si les entreprises veulent survivre, il faut qu'elles fassent de l'argent. Oui, oui, voilà. Bon, ça, c'est un peu en dehors de mon sujet, mais je pense que... tous les sujets ça ramène à ça malheureusement donc ouais carrément mais ok trop intéressant merci beaucoup pour les infos, normalement j'ai un appel avec l'AFNUM cet après midi il y a un monsieur Collignon je sais pas si vous connaissez Ça me dit rien. De toute façon, la FNU, je les connais pas trop. Je connais deux noms, mais... La FNU, ben, il y a, si jamais, il y a Paul Collignon, qui a l'air très, très au courant et intéressé par répondre aux questions. Donc, j'étais contente de trouver des gens. C'est pas toujours facile, mais voilà. En tout cas, merci beaucoup. Moi, sauf si vous avez un truc à rajouter, je sais pas. Je vais changer d'endroit parce que ma connexion... Pas de soucis. J'ai essayé de me rapprocher d'une fenêtre... Est-ce que c'est mieux là ? Hop là, ok. Je disais juste merci beaucoup et si vous avez un truc à rajouter, je sais pas... Non, si vous avez des questions, n'hésitez pas. Je sais pas si vous voulez faire des articles. Mais s'il y a besoin d'autres informations, il n'y a pas de soucis. Ok, merci beaucoup. Je peux vous renvoyer aussi peut-être vers d'autres personnes, parce que moi maintenant je ne suis plus trop dans ce domaine-là, depuis que j'ai fini ma thèse. Ok, mais pour l'instant, il va falloir que je me mette à... à écrire à un moment toutes les infos que j'ai. Donc je pense que ça va être bon. Mais merci beaucoup. Et non, c'est sympa de voir qu'il y a aussi un peu des chercheurs ou des personnes plus jeunes qui travaillent dessus cet après-midi. je vais aussi aller voir une dame qui s'appelle une jeune sable mirabelle l'amoureux qui travaille pour keep c'est une entreprise qui pas avec 3e c'est une entreprise à marseille qui recycle des fins répare des ordi pour les proposer aux entreprises donc voilà intéressant et elle est pas mal passé sur certains médias et tout donc c'est assez chouette quoi voilà voilà donc Donc, merci beaucoup. Et puis, voilà. Je vais écrire tout ça. voilà voilà et bonne journée bon séjour dans les Alpes ça doit être très intéressant ma foi merci beaucoup bonne journée

Share

Embed

You may also like

undefined cover
undefined cover