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Coeur à coeur talks

Grandir, changer et voir que les relations d'amitié changent aussi

Grandir, changer et voir que les relations d'amitié changent aussi

28min |03/10/2024
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Coeur à coeur talks

Grandir, changer et voir que les relations d'amitié changent aussi

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28min |03/10/2024
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Description

En grandissant on change, et parfois nos relations aussi changent ... On prend des chemins différents, on s'éloigne, on se rapproche. On part vivre loin, on apprend à construire et à entretenir des relations à distance, à avoir des modes de vie différents, à être connecté tout le temps. On ghoste, on est ghosté. On préfère avoir quelques amis plutôt qu'une quizaine de copains. On se rend compte que notre meilleur.e ami.e c'est une part de chacun de nos copains.


ll m’a fallu du temps pour réussir à prendre du recul sur toutes ces petites choses, mais aujourd’hui j’ai décidé d’en parler en toute vulnérabilité, en espérant que ça puisse t’aider, car je sais que je ne suis pas seule à me poser ces questions


Alors si ça te touche, d'une manière ou d'une autre, eh bien écoute-le <3


Bonne écoute


Retrouve-moi sur insta : juls_lbt ou coeur_a_coeur_talks


Si ce que tu as entendu t’a fait écho et que tu as envie d’en discuter avec moi, je t’offre un moment d’échange de 20 minutes, gratuitement. Le lien pour réserver est juste ici 💌
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    En grandissant, on change. Et parfois nos relations changent aussi. On prend des chemins différents, on s'éloigne, on se rapproche. On part vivre loin, on apprend à construire et entretenir des relations à distance, à avoir des modes de vie différents, à être connecté tout le temps. On ghost ou on est ghosté. On préfère avoir quelques amis plutôt qu'une quinzaine de copains et on se rend compte que notre meilleur ami, c'est en fait une part de chacun d'entre eux. Il m'a fallu du temps pour réussir à prendre du recul sur toutes ces petites choses, mais aujourd'hui j'ai décidé d'en parler, en toute vulnérabilité, et en espérant que ça puisse t'aider, car je sais que je ne suis pas seule à me poser ces questions. Alors si ça te touche, d'une manière ou d'une autre, eh bien, écoute-le. Bonne écoute ! Moi c'est Julia, et mon but dans la vie c'est d'y trouver du sens. De profiter chaque jour, d'être inspirée, d'oser et de m'émerveiller. J'adore voyager... parler d'amour, de sexe, de philo, du psycho, d'entrepreneuriat et du def perso. Et tout ça avec le cœur, de moi à toi ou avec des copains. Alors installe-toi comme moi, avec une soupe, et oui, pas de café latté pour moi, et prends maman pour toi. Hello à tous, j'espère que vous allez bien, moi je suis très en forme en cette période de rentrée. J'espère que vous, vous allez bien aussi, que votre rentrée se passe bien. J'espère que vous avez aussi vu que j'avais une nouvelle photo de podcast en fait, et qu'elle vous plaît. J'avais vraiment envie d'avoir une couverture de podcast où on voyait mon visage. Je sais qu'on m'a dit plusieurs fois, enfin on ne me l'a pas dit, mais je l'ai lu plusieurs fois, que c'était toujours plus attrayant d'avoir une image de podcast où il y a un visage. Donc voilà, pour les personnes qui ne me connaissent pas, vous pouvez mettre un visage sur ma voix et j'espère que ça vous plaît. Alors aujourd'hui, dans ce podcast, j'aimerais parler des relations, des relations amicales principalement, des relations amicales à 23 ans. En tout cas pour ma part, comment ça se passe, les réflexions que je me suis faites dernièrement, parce que je suis passée un petit peu... par des hauts et des bas. Et je pense que les apprentissages que moi j'en ai tirés pourraient peut-être vous servir à vous aussi, en tout cas je l'espère. Alors je ne dis pas vous, mais en tout cas moi, je pars du principe depuis quelques années que je préfère avoir quelques amis, de très bons amis, plutôt que d'avoir plein de copains ou copines à Ausha droite. Je sais que quand j'étais en secondaire, C'était plutôt l'inverse qui était assez valorisé. En tout cas, c'était ce que je percevais à ce moment-là. Je ne sais pas si c'était vraiment le cas, mais en tout cas, moi, c'est ce que je percevais. C'était que plus on avait des contacts, plus on s'entendait bien avec 30 000 personnes, plus on avait des amis, au mieux c'était. Et c'était un petit peu une manière d'être socialement valorisé. Et je me suis rendue compte en... En quittant en fait les secondaires, qu'il y avait des personnes avec qui je partageais plus grand chose, et avec qui j'avais plus les mêmes affinités qu'avant. Je n'avais rien contre ces personnes-là. D'ailleurs si je les revois aujourd'hui, je serais très contente. Mais ce n'était plus des personnes avec qui j'avais envie de continuer mon chemin. J'avais vraiment envie de trouver des personnes qui me correspondaient plus. Bon. J'ai gardé contact avec quelques personnes et une personne en particulier, mais pour la plupart, je n'avais plus trop envie de garder contact avec eux. Et je ne savais pas très bien comment m'y prendre parce que comment dire à quelqu'un qu'on n'a plus envie de garder contact avec lui, qu'on n'a pas spécialement envie de le voir, que ça ne nous fait pas spécialement du bien ? C'est compliqué. Je n'ai toujours pas vraiment trouvé la solution parfaite à ça. Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure des années, je pense que j'ai quand même tiré un petit peu des leçons de ma manière de gérer mes relations. Et je suis en train de continuer à apprendre, bien sûr. Mais je pense que oui, ça n'a pas été évident. Et du coup, j'ai fait quelque chose dont j'ai honte et que j'aime pas. J'ai ghosté. Oui, j'ai clairement ghosté. Et c'est comme si, en fait, j'étais gênée, j'avais peur. Je savais pas comment m'y prendre. Je savais pas quoi faire. Mais pour moi, c'était me forcer de voir ces personnes-là, d'avoir des échanges avec elles. En plus de ça, c'est vrai qu'il y a eu très vite après ma première année à l'université, le Covid qui est arrivé et ça ne m'a pas spécialement aidée. Déjà avant, je me suis rendue compte qu'en secondaire, on voit tout le temps ses amis, on les voit tous les jours. Donc c'est facile, on n'a pas besoin de beaucoup échanger par SMS, par Messenger ou si on le fait, le lendemain on se voit. Et je me suis rendue compte que même avec les personnes avec qui j'avais... vraiment très fort envie de garder contact après les secondaires mais que je voyais plus parce que dans un autre pays dans une autre université c'était vraiment difficile pour moi de garder contact par téléphone et c'est toujours le cas aujourd'hui mais maintenant j'ai appris à l'accepter, à mieux l'exprimer aussi à l'extérieur et aux personnes autour de moi parce que si on l'explique pas c'est très violent et très difficile pour les personnes autour de soi j'ai appris aussi à accepter en parler, à le reconnaître parce que j'évitais d'en parler parce que je me sentais super mal, je culpabilisais et oui maintenant j'ai appris à en parler à l'accepter et donc petit à petit je suis en train de gérer un petit peu ça autrement parce que oui j'ai du mal à garder contact via les moyens de communication par sms, je me sens très vite envahie par les messages Et pour moi, ça peut paraître un petit peu bruit, tu dis comme ça, mais c'est de l'échange d'informations. C'est de l'échange d'informations plus ou moins inutiles, parce qu'en soi, avoir les informations basiques de la vie de mes amis, ça ne m'intéresse pas plus que ça par message. Je ne sais pas partager, je n'ai pas de contact humain, je ne sais pas comment est l'autre personne, ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent, et ce n'est pas par message. que j'arrive à le communiquer, à le ressentir. Je pense que vraiment cet aspect-là de relation, c'est le plus important. C'est vraiment quelque chose qui me drive déjà dans ma vie tous les jours, c'est les relations humaines. Je suis super intéressée par ça. J'aime beaucoup comprendre. Du coup, j'ai besoin de les vivre. Et pour moi, communiquer par message et via les réseaux sociaux, ce n'est pas une manière pour moi de vivre les relations. Et je préfère clairement, au final, prendre mon téléphone. Appeler mes amis, leur proposer qu'on se voit et qu'on ait un appel, plutôt que de se tenir au courant par message. Mais c'est difficile parce que je ne l'ai pas communiqué, je ne l'ai pas pris tout de suite. Et donc de l'autre côté, ça a été vécu comme une forme d'abandon, de non-respect, de non-amitié. Parce que du coup, je n'étais pas là pour mes amis. Et en fait, au moins je répondais, plus je me sentais mal, plus je culpabilisais et au moins encore je répondais parce que je me disais mais oui mais regarde là ça fait déjà autant de temps que t'as pas répondu, tu peux pas maintenant répondre. Et ça a pris plus de l'ampleur. Quand j'ai commencé à avoir plein d'activités, j'avais encore moins de temps et encore moins d'énergie pour répondre. au message pour répondre à mes amis, je devais répondre au message professionnel, je devais répondre aux mails et en fait j'ai commencé à me sentir super fort envahie et je sentais forcément la pression de l'extérieur et les gens qui me faisaient des remarques en blague ou pas, en me disant que moi je réponds jamais au message et j'aime pas cette image, j'aime bien l'image de la personne qui qui répond au message, qui fait les choses comme il faut les faire, qui est présente pour ses amis Et j'ai senti que c'était de moins en moins le cas. Mon voyage à nouveau ! Vous allez dire que tout tourne autour du voyage en Australie, mais oui, il y a beaucoup de choses qui... En fait, ça m'a permis tout simplement de prendre du recul, de ne plus voir les mêmes personnes et de ne plus être au même endroit. Mais j'ai l'impression que ça a été un moment qui m'a permis, avec le recul, enfin de prendre le recul et d'accepter déjà ça. Parce qu'en fait, pour moi, je ne pouvais pas aller mieux et l'expliquer, exprimer aux autres quels étaient mes ressentis si moi-même, je n'acceptais pas que, bah oui, ok, moi j'ai du mal avec les relations comme ça. Oui, je n'ai pas soigné mes relations amicales du tout, même parfois familiales, parce que je n'arrive pas à garder contact par message. C'est vraiment quelque chose de difficile pour moi. Et c'est vrai que j'ai commencé à voir de plus en plus sur des groupes Facebook, sur les réseaux sociaux, des personnes qui ont aussi développé une forme d'anxiété par rapport à ça. Et moi aussi, en fait, le fait d'être hyper connectée tout le temps. J'aime pas ça du tout. J'aime bien s'y mettre des belles stories sur Instagram, j'aime bien mettre des belles photos, des belles vidéos. Mais c'est tout. En fait, j'aime juste montrer les belles choses, la beauté des choses que je vois dans ma vie. Et après, le reste, j'aime bien vivre les relations. Du coup, ce que j'ai retiré un petit peu de tout ça, dernièrement, c'est que, déjà, il faut l'exprimer. ses amis autour de soi. Et il faut aussi... En tout cas moi ça a été comme ça que je l'ai vécu. Je ne dis pas que c'est le chemin pour tout le monde. Mais j'ai réduit fortement mes relations aussi. Parce qu'en fait j'avais déjà peu d'énergie. Mais si en plus je devais donner de l'énergie à 50 personnes tous les jours par message, c'est compliqué pour moi. Du coup j'ai décidé de réduire mes relations et de... restreindre en fait juste à mes amis proches en espérant que ça allait être plus facile pour moi de le répondre et ça a pris du temps mais ça a été le cas petit à petit et c'est de plus en plus le cas j'en ai aussi beaucoup parlé avec mes amis et j'ai de la chance vraiment de la chance parce que mes amis ont compris et réellement compris et n'ont pas fait semblant de comprendre et m'acceptent en fait maintenant tout simplement comme ça et ça c'est très chouette et je sais que en fait parmi mes amis en fait il y a des personnes qui sont comme moi ça m'a fait du bien aussi de voir que j'étais pas la seule. Mais du coup, ouais, vraiment essayer peut-être de réduire tout simplement en fait, ne pas répondre aux messages auxquels on n'a pas envie de répondre, ou alors, si on le sait, d'une certaine manière, dire qu'on n'a pas envie de faire telle activité ou de voir telle personne. Mais moi, personne et moi, j'ai toujours pas trouvé la solution par rapport à ça. Si vous l'avez, bah... n'hésitez pas à me la partager mais moi j'ai toujours du mal à dire aux gens que j'ai pas spécialement envie de les voir, que j'ai pas l'énergie pour les voir. En tout cas ça m'intéresse plus en fait les conversations que je peux avoir avec eux, avoir des conversations sur la pluie, le beau temps ou savoir qui a fait quoi. Ça aussi j'ai déjà eu des amis comme ça où au final on parlait plus des autres que de nous, que de sujets vraiment intéressants et c'est pas des relations qui nourrissent donc C'était logique pour moi que je n'avais plus envie de les revoir et au final ça m'était dans un état d'angoisse pas possible de savoir que j'allais les voir. Mais parce que tout simplement ce n'est pas des relations qui me font du bien. Moi c'est des relations que je décide de mettre de côté. Après j'en suis peut-être arrivée dans une autre extrême dernièrement. Mais je vais y venir juste après. Juste ce que je peux retenir, peut-être vous donner comme outil. C'est que c'est ok, il y a plein de personnes qui sont dans cette anxiété là. qui ont cette forme d'anxiété, qui ne sont pas hyper connectés, qui n'aiment pas l'être. Mais alors communiquez-le autour de vous, communiquez-le à vos amis parce que sinon c'est très violent pour eux. Ils ne comprennent pas ce qui se passe et pour vous ça vous met aussi dans une position inconfortable, dans cette spirale de culpabilité où on ne répond pas, on ne répond plus. Et vu que je n'ai pas répondu depuis autant de temps, je ne réponds toujours plus. Et décidez... d'investir de l'énergie dans les relations qui vous tiennent à cœur. Entretenez-les. C'est tellement important dans notre vie et dans votre vie de le faire. Après, je pense que je suis tombée à nouveau un petit peu dans une extrême, et ça, je rejoins en fait le podcast que j'ai fait avant, où je suis tombée dans une spirale assez négative l'année scolaire qui vient de passer, et où aussi, ça aussi, j'ai vu ça pendant le Covid, mais je n'ai pas envie de... mettre de l'énergie dans quelque chose parce que ça me demande trop d'efforts. Donc je ne me sens pas bien dans ma vie actuellement et c'est difficile et je n'ai pas envie de faire des activités, je n'ai pas envie de voir des amis. Au fond de moi, je sais que ça me ferait du bien, je sais que ça me permettrait de justement m'épanouir, penser à d'autres choses, mais ça me demande de l'énergie, de faire l'effort, ça me demande un effort d'aller prendre des nouvelles de mon ami. avoir un rendez-vous et en fait même quand le rendez-vous est fixé, ça m'angoisse. Et en fait c'est ok, je sais qu'il y a plein de personnes pour qui ça a été le cas et ça a commencé à se développer pendant le Covid et c'est ok. mais peut-être essayer de faire les choses step by step, petit pas par petit pas, et d'essayer de ne pas tomber dans une extrême. En fait, je vous ai dit, je me suis rendu compte que c'était important pour moi de donner de l'énergie à mes amis et pas en éparpiller à 50 000 personnes qui au final ne me donnent pas de l'énergie. Ce n'est pas des relations vitalisantes, on va dire. Mais si je me limite aussi que à mes amis amis, pour moi mes amis ça se compte sur les doigts d'une main, voire une main et demie, ben on n'a plus beaucoup de vie sociale parce que comme je vous le disais dans mon podcast précédent, j'ai une amie qui est à l'oubli du monde, l'autre amie qui est dans un autre pays, une autre amie qui commence à travailler, donc au final ben ça va pas, on tombe aussi dans une extrême. Ce qui a fait que j'ai plus eu envie de m'ouvrir et de donner de l'énergie à des nouvelles relations. Et ça c'est la première fois de ma vie que j'ai senti que j'avais vraiment une barrière qui s'est mise. Et où je sens que je ne suis pas vraiment moi, où je ne donne pas vraiment un retour. Je sens que la personne en face de moi, j'ai rencontré des nouvelles personnes. Je sentais que la personne en face de moi voulait qu'on fasse des activités ensemble, voulait qu'on fasse plein de choses ensemble. Et je sentais que j'étais fermée à ça, que j'en avais pas envie, que j'avais même pas envie de laisser la chance à cette personne-là d'entrer dans ma bulle, d'entrer dans mon monde. Parce que pour moi, bon, j'ai déjà mes amis, j'ai pas besoin de toi. Voilà ce que je me disais dans ma tête, j'ai déjà mes amis, j'ai pas besoin de toi, tu m'apportes pas ce dont j'ai besoin. Et ça c'est l'autre extrême que j'ai aussi expérimenté du coup dernièrement. Et j'ai essayé d'en petit peu creuser. voir de où est-ce que ça vient. Ok, c'est une question de ce que je vous expliquais, de l'énergie que j'ai à investir, etc. De cette spirale négative, de voilà, je n'ai pas envie de faire d'efforts parce qu'au final, je suis bien dans ma zone de confort qui est inconfortable, mais ça me demande tellement d'efforts de sortir de cette zone de confort inconfortable que je reste quand même dedans. Je ne fais pas d'efforts, je ne m'ouvre pas. Et si vous avez écouté le dernier podcast, vous savez que j'ai eu des difficultés dernièrement à aller creuser un petit peu comment je me sentais, à avoir des espaces, à créer des espaces pour exprimer mes émotions, mes ressentis, mes besoins. Et pour moi, ça, c'est une forme assez... c'est très violent en fait envers moi. J'ai senti que je ne me donnais pas d'amour. Ça peut être pas... Ouais, ça va peut-être paraître perché pour certains d'entre vous, mais tant pis. J'ai l'impression que, en fait, quand j'essaye d'y penser, moi, je ne me suis pas donné presque pas d'amour à moi-même pendant l'année qui vient de passer. Donner de l'amour à moi-même, ça peut passer par plein de choses, mais en particulier, c'est prendre justement du temps pour moi, pour réfléchir, pour vraiment aller creuser, pour aller creuser même quand ça fait mal, même quand je sens que ça ne va pas. pouvoir exprimer mes émotions et pas essayer de les enfuir parce qu'au final ça fait que je me sens de plus en plus mal et c'est comme si je m'auto flagelle. Je me suis pas donné d'amour à moi même et comment est-ce que je pourrais alors en accepter d'autres personnes ? Parce que cette personne que j'ai rencontrée dont je vous parlais juste avant elle m'a donné plein d'amour, elle était super entreprenante pour organiser des activités, on se voit et je n'ai pas sur recevoir cet amour. Mais en fait, ben oui, je me demande si quand on n'accepte pas l'amour des autres, c'est parce qu'en fait nous on n'arrive pas à se donner de l'amour à soi-même tout simplement. Regardez peut-être, observez peut-être les relations que vous avez autour de vous, je sais pas si ça vous parle, mais si ça vous parle, observez les relations que vous avez autour de vous et regardez la relation que vous avez à vous-même. Ce que je peux vous dire c'est que vous êtes tous dignes, on est tous dignes d'être aimés on est tous dignes de recevoir de l'amour donnez-vous-en d'abord à vous-même je sais pas par quoi ça peut passer pour vous, je pense qu'on est tous différents et du coup se donner de l'amour ça peut être plein de on peut le faire de plein de manières différentes mais je pense que c'est pour moi en tout cas ça passe par le fait de de se respecter, de suivre ces petites voies intérieures, ces petites flammes intérieures qui fait qu'on sait ce qui nous fait nous sentir bien ou pas bien. Et écoutez cette petite flamme-là, donnez-vous de l'amour et vous aidez à être aimé par vous-même et de recevoir du coup l'amour des autres. Ça paraît un petit peu perché, mais j'espère que vous comprenez ce que je veux dire et que vous percevez le message qu'il y a derrière. Je sais que quand on a 23 ans, en tout cas c'est mon âge, quand on est dans la vingtaine, les relations ça peut être un petit peu compliqué. Pour tous les points que je viens de vous énumérer, mais aussi parce qu'on rentre, en tout cas pour moi, nous, c'est le cas, tout ce que je vous partage. Dans tous mes podcasts, c'est à chaque fois mon expérience, donc il n'y a aucune vérité, c'est ma vérité à moi, c'est ma façon à moi de vivre les choses et de voir les choses. Mais c'est parfois un petit peu difficile parce qu'on ne sait pas trop sur quel pied danser. On a une amie qui va commencer à travailler, l'autre qui est à l'autre bout du monde, l'autre qui arrête ses études. Et nous, on est peut-être dans un stade de vie qui est différent. C'est un petit peu difficile de continuer à entretenir ou à construire de nouvelles relations, mais je pense que c'est très important de prêter attention à ça et de s'entourer de personnes qui nous inspirent, de personnes qui nous comprennent, de personnes qui prennent soin de nous, de personnes avec qui on peut passer du temps. Et personnellement, je sais que derrière moi, j'ai revu un copain. à qui j'ai justement partagé un petit peu tous mes ressentis dernièrement et qui m'a proposé de faire une nouvelle activité, encore une nouvelle activité, encore une autre nouvelle activité. Ça me fait tellement du bien. Je sais qu'en fait, j'ai besoin aussi de ce genre de personnes dans mon entourage. J'ai besoin de ce genre de personnes qui est plus ambitieux que moi, qui me tire vers le haut. Et j'ai besoin aussi d'autres personnes qui ne sont pas spécialement plus ambitieuses que moi, mais qui vont être là pour m'écouter. Donc je pense que c'est... C'est intéressant aussi d'observer les relations qu'on a autour de soi et d'avoir une sorte de melting pot. Bon après je pense pas qu'il faut se dire telle personne me convient dans ma vie, telle personne ne me convient pas dans ma vie parce qu'elle est pas assez ambitieuse, parce que j'ai déjà un ami qui est ambitieux donc maintenant je vais avoir un ami qui n'est pas trop ambitieux. C'est pas ça. Mais je pense que c'est intéressant d'avoir un petit peu tout et que justement c'est ça qui est chouette aussi dans le fait d'avoir plusieurs amis. Il y aura... rarement, pour moi en tout cas, jamais, j'ai l'impression en tout cas c'est l'apprentissage que j'ai fait ces derniers temps, ces dernières années. Un ami ou une amie qui remplit tous les critères de l'ami ou l'amie parfaite. Pour moi, chaque ami a une particularité différente, a des capacités différentes, ce qui vont faire que parfois ça va me faire du bien d'être avec telle personne, parfois ça va me faire du bien d'être avec telle personne, parce qu'ils vont m'apporter des visions différentes, des choses différentes. Et c'est ça qui fait justement la beauté de nos amis, c'est qu'ils ont tous des aspects et des particularités différentes. Et que c'est trop chouette, mais on ne trouvera peut-être pas en une personne tout ce qu'on recherche. Pour moi, c'est ça. Pour moi, tout ce que je recherche chez un meilleur ami, une meilleure amie, absolument tout, je l'ai trouvé chez mon copain. Bien sûr, il y a aussi des petits points qui sont plus... plus difficile à vivre comme moi, j'ai des petits points qui sont plus difficiles à vivre pour lui. Mais mon meilleur ami et mon copain et mon amoureux, c'est Gauthier. Mais c'est vrai que je suis sortie un petit peu de cette illusion de, pour moi, ma meilleure amie doit absolument être comme ceci, être comme cela, parce qu'en fait sinon j'étais très souvent dans la déception. Si moi je suis une personne qui suis très tactile, il faut que ma meilleure amie le soit aussi. Et pendant des années j'ai... J'étais attristée par rapport à ça alors que ma meilleure amie avait d'autres manières d'exprimer tout simplement son amour et n'est pas quelqu'un de tactile. Et aussi juste le mot meilleure amie, ça aussi j'ai l'impression que c'est comme... On ne peut pas avoir plusieurs meilleures amies. C'est t'es ma meilleure amie ou si je dis devant tout le monde que telle personne est ma meilleure amie, ça pourrait en blesser une autre. N'en peine. Pour moi, cette autre personne est aussi ma meilleure amie. Pour moi, j'ai deux meilleures amies. Et j'espère que ça ne les blesse pas l'une ou l'autre de l'entendre. Mais pour moi, j'ai deux meilleures amies et elles m'apportent énormément. Il y en a une que je connais depuis des années et des années. Et c'est aussi pour ça que c'est ma meilleure amie. C'est parce qu'on partage beaucoup de choses ensemble et parce qu'on les partage depuis des années. Là, ça fait depuis... Depuis plus de dix ans, en fait. Oui, c'est énorme. Et puis, j'ai une autre meilleure amie avec qui je suis beaucoup plus en contact. Et avec qui j'ai un... en rapport à une relation qui est extrêmement chaleureuse, c'est comme ma sœur pour moi. Donc voilà, je pense que ça aussi c'est une réflexion que je me suis faite. Je ne pense pas qu'en une personne on peut tout trouver et ce n'est pas grave. Et en fait, en l'acceptant, en prenant conscience de ça, j'ai l'impression que j'ai beaucoup plus accepté et profité et aimé les relations que j'avais avec mes amis. En tout cas... J'espère que ce podcast va vous apporter des pistes de réflexion, que mes réflexions, en tout cas à moi, vous auront permis, enfin en fait, vous auront tout simplement inspiré, vous auront rassuré peut-être à vous dire que vous n'êtes pas tout seul et que c'est normal. Et moi, j'ai encore beaucoup de travail à faire pour prendre soin de mes relations, pour entretenir mes relations, pour ne pas ghoster, pour ne pas faire de mal tout simplement aux gens qui se tournent. qui se trouve autour de moi, mais c'est vrai que ça reste quelque chose d'assez compliqué parfois. Et là, le fait d'en parler et de le partager, c'est une énorme... En fait, je le partage pas avec beaucoup de stress ou d'appréhension, donc je suis contente. J'ai l'impression que ça veut dire qu'il y a encore une autre partie de moi qui accepte ça, qui accepte cette part d'ombre chez moi. Si vous avez écouté le podcast d'avant, vous verrez de quoi je veux parler. Je pourrais peut-être faire d'ailleurs un podcast un petit peu plus poussé sur les parts d'ombre et de lumière. Je pense qu'il y a énormément de choses à dire sur le sujet, avec le podcast d'avant c'était un petit peu un melting pot de plein de choses, mais où rien n'était vraiment approfondi. Or j'aime bien parler des sujets de manière plus approfondie. Mais voilà, ça fait partie de mes parts d'ombre, ces choses-là. Et c'est ok. Et je travaille dessus. Et j'ai encore plein de temps pour travailler dessus. Et voilà. J'ai plein d'amour à donner. J'ai plein d'amour à recevoir. C'est ce que j'en retiens en tout cas. Voilà. J'espère que ce podcast vous aura plu. J'y dis toujours la même phrase. C'est nul. C'est bateau. Mais voilà. J'espère qu'il vous aura inspiré. N'hésitez pas à me faire des retours. N'ayez pas peur. Je ne mange pas. Je ne mors pas. Ça me ferait vraiment plaisir. Parce que pour le moment, le podcast est un bébé podcast. J'ai envie de le faire grandir. Pour ça, il faut que je sois rigoureuse. Mais ça me fait vraiment plaisir d'avoir de retour. Et c'est vrai que j'en ai eu pas mal au début. Mais là, j'en ai encore besoin. J'ai encore envie de pouvoir l'améliorer et le faire grandir. Donc voilà. Si ce podcast vous a apporté de la valeur, de l'amour, n'hésitez pas à le partager. autour de vous, n'hésitez pas à donner un petit peu d'amour autour de vous à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin.

Description

En grandissant on change, et parfois nos relations aussi changent ... On prend des chemins différents, on s'éloigne, on se rapproche. On part vivre loin, on apprend à construire et à entretenir des relations à distance, à avoir des modes de vie différents, à être connecté tout le temps. On ghoste, on est ghosté. On préfère avoir quelques amis plutôt qu'une quizaine de copains. On se rend compte que notre meilleur.e ami.e c'est une part de chacun de nos copains.


ll m’a fallu du temps pour réussir à prendre du recul sur toutes ces petites choses, mais aujourd’hui j’ai décidé d’en parler en toute vulnérabilité, en espérant que ça puisse t’aider, car je sais que je ne suis pas seule à me poser ces questions


Alors si ça te touche, d'une manière ou d'une autre, eh bien écoute-le <3


Bonne écoute


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Si ce que tu as entendu t’a fait écho et que tu as envie d’en discuter avec moi, je t’offre un moment d’échange de 20 minutes, gratuitement. Le lien pour réserver est juste ici 💌
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  • Speaker #0

    En grandissant, on change. Et parfois nos relations changent aussi. On prend des chemins différents, on s'éloigne, on se rapproche. On part vivre loin, on apprend à construire et entretenir des relations à distance, à avoir des modes de vie différents, à être connecté tout le temps. On ghost ou on est ghosté. On préfère avoir quelques amis plutôt qu'une quinzaine de copains et on se rend compte que notre meilleur ami, c'est en fait une part de chacun d'entre eux. Il m'a fallu du temps pour réussir à prendre du recul sur toutes ces petites choses, mais aujourd'hui j'ai décidé d'en parler, en toute vulnérabilité, et en espérant que ça puisse t'aider, car je sais que je ne suis pas seule à me poser ces questions. Alors si ça te touche, d'une manière ou d'une autre, eh bien, écoute-le. Bonne écoute ! Moi c'est Julia, et mon but dans la vie c'est d'y trouver du sens. De profiter chaque jour, d'être inspirée, d'oser et de m'émerveiller. J'adore voyager... parler d'amour, de sexe, de philo, du psycho, d'entrepreneuriat et du def perso. Et tout ça avec le cœur, de moi à toi ou avec des copains. Alors installe-toi comme moi, avec une soupe, et oui, pas de café latté pour moi, et prends maman pour toi. Hello à tous, j'espère que vous allez bien, moi je suis très en forme en cette période de rentrée. J'espère que vous, vous allez bien aussi, que votre rentrée se passe bien. J'espère que vous avez aussi vu que j'avais une nouvelle photo de podcast en fait, et qu'elle vous plaît. J'avais vraiment envie d'avoir une couverture de podcast où on voyait mon visage. Je sais qu'on m'a dit plusieurs fois, enfin on ne me l'a pas dit, mais je l'ai lu plusieurs fois, que c'était toujours plus attrayant d'avoir une image de podcast où il y a un visage. Donc voilà, pour les personnes qui ne me connaissent pas, vous pouvez mettre un visage sur ma voix et j'espère que ça vous plaît. Alors aujourd'hui, dans ce podcast, j'aimerais parler des relations, des relations amicales principalement, des relations amicales à 23 ans. En tout cas pour ma part, comment ça se passe, les réflexions que je me suis faites dernièrement, parce que je suis passée un petit peu... par des hauts et des bas. Et je pense que les apprentissages que moi j'en ai tirés pourraient peut-être vous servir à vous aussi, en tout cas je l'espère. Alors je ne dis pas vous, mais en tout cas moi, je pars du principe depuis quelques années que je préfère avoir quelques amis, de très bons amis, plutôt que d'avoir plein de copains ou copines à Ausha droite. Je sais que quand j'étais en secondaire, C'était plutôt l'inverse qui était assez valorisé. En tout cas, c'était ce que je percevais à ce moment-là. Je ne sais pas si c'était vraiment le cas, mais en tout cas, moi, c'est ce que je percevais. C'était que plus on avait des contacts, plus on s'entendait bien avec 30 000 personnes, plus on avait des amis, au mieux c'était. Et c'était un petit peu une manière d'être socialement valorisé. Et je me suis rendue compte en... En quittant en fait les secondaires, qu'il y avait des personnes avec qui je partageais plus grand chose, et avec qui j'avais plus les mêmes affinités qu'avant. Je n'avais rien contre ces personnes-là. D'ailleurs si je les revois aujourd'hui, je serais très contente. Mais ce n'était plus des personnes avec qui j'avais envie de continuer mon chemin. J'avais vraiment envie de trouver des personnes qui me correspondaient plus. Bon. J'ai gardé contact avec quelques personnes et une personne en particulier, mais pour la plupart, je n'avais plus trop envie de garder contact avec eux. Et je ne savais pas très bien comment m'y prendre parce que comment dire à quelqu'un qu'on n'a plus envie de garder contact avec lui, qu'on n'a pas spécialement envie de le voir, que ça ne nous fait pas spécialement du bien ? C'est compliqué. Je n'ai toujours pas vraiment trouvé la solution parfaite à ça. Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure des années, je pense que j'ai quand même tiré un petit peu des leçons de ma manière de gérer mes relations. Et je suis en train de continuer à apprendre, bien sûr. Mais je pense que oui, ça n'a pas été évident. Et du coup, j'ai fait quelque chose dont j'ai honte et que j'aime pas. J'ai ghosté. Oui, j'ai clairement ghosté. Et c'est comme si, en fait, j'étais gênée, j'avais peur. Je savais pas comment m'y prendre. Je savais pas quoi faire. Mais pour moi, c'était me forcer de voir ces personnes-là, d'avoir des échanges avec elles. En plus de ça, c'est vrai qu'il y a eu très vite après ma première année à l'université, le Covid qui est arrivé et ça ne m'a pas spécialement aidée. Déjà avant, je me suis rendue compte qu'en secondaire, on voit tout le temps ses amis, on les voit tous les jours. Donc c'est facile, on n'a pas besoin de beaucoup échanger par SMS, par Messenger ou si on le fait, le lendemain on se voit. Et je me suis rendue compte que même avec les personnes avec qui j'avais... vraiment très fort envie de garder contact après les secondaires mais que je voyais plus parce que dans un autre pays dans une autre université c'était vraiment difficile pour moi de garder contact par téléphone et c'est toujours le cas aujourd'hui mais maintenant j'ai appris à l'accepter, à mieux l'exprimer aussi à l'extérieur et aux personnes autour de moi parce que si on l'explique pas c'est très violent et très difficile pour les personnes autour de soi j'ai appris aussi à accepter en parler, à le reconnaître parce que j'évitais d'en parler parce que je me sentais super mal, je culpabilisais et oui maintenant j'ai appris à en parler à l'accepter et donc petit à petit je suis en train de gérer un petit peu ça autrement parce que oui j'ai du mal à garder contact via les moyens de communication par sms, je me sens très vite envahie par les messages Et pour moi, ça peut paraître un petit peu bruit, tu dis comme ça, mais c'est de l'échange d'informations. C'est de l'échange d'informations plus ou moins inutiles, parce qu'en soi, avoir les informations basiques de la vie de mes amis, ça ne m'intéresse pas plus que ça par message. Je ne sais pas partager, je n'ai pas de contact humain, je ne sais pas comment est l'autre personne, ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent, et ce n'est pas par message. que j'arrive à le communiquer, à le ressentir. Je pense que vraiment cet aspect-là de relation, c'est le plus important. C'est vraiment quelque chose qui me drive déjà dans ma vie tous les jours, c'est les relations humaines. Je suis super intéressée par ça. J'aime beaucoup comprendre. Du coup, j'ai besoin de les vivre. Et pour moi, communiquer par message et via les réseaux sociaux, ce n'est pas une manière pour moi de vivre les relations. Et je préfère clairement, au final, prendre mon téléphone. Appeler mes amis, leur proposer qu'on se voit et qu'on ait un appel, plutôt que de se tenir au courant par message. Mais c'est difficile parce que je ne l'ai pas communiqué, je ne l'ai pas pris tout de suite. Et donc de l'autre côté, ça a été vécu comme une forme d'abandon, de non-respect, de non-amitié. Parce que du coup, je n'étais pas là pour mes amis. Et en fait, au moins je répondais, plus je me sentais mal, plus je culpabilisais et au moins encore je répondais parce que je me disais mais oui mais regarde là ça fait déjà autant de temps que t'as pas répondu, tu peux pas maintenant répondre. Et ça a pris plus de l'ampleur. Quand j'ai commencé à avoir plein d'activités, j'avais encore moins de temps et encore moins d'énergie pour répondre. au message pour répondre à mes amis, je devais répondre au message professionnel, je devais répondre aux mails et en fait j'ai commencé à me sentir super fort envahie et je sentais forcément la pression de l'extérieur et les gens qui me faisaient des remarques en blague ou pas, en me disant que moi je réponds jamais au message et j'aime pas cette image, j'aime bien l'image de la personne qui qui répond au message, qui fait les choses comme il faut les faire, qui est présente pour ses amis Et j'ai senti que c'était de moins en moins le cas. Mon voyage à nouveau ! Vous allez dire que tout tourne autour du voyage en Australie, mais oui, il y a beaucoup de choses qui... En fait, ça m'a permis tout simplement de prendre du recul, de ne plus voir les mêmes personnes et de ne plus être au même endroit. Mais j'ai l'impression que ça a été un moment qui m'a permis, avec le recul, enfin de prendre le recul et d'accepter déjà ça. Parce qu'en fait, pour moi, je ne pouvais pas aller mieux et l'expliquer, exprimer aux autres quels étaient mes ressentis si moi-même, je n'acceptais pas que, bah oui, ok, moi j'ai du mal avec les relations comme ça. Oui, je n'ai pas soigné mes relations amicales du tout, même parfois familiales, parce que je n'arrive pas à garder contact par message. C'est vraiment quelque chose de difficile pour moi. Et c'est vrai que j'ai commencé à voir de plus en plus sur des groupes Facebook, sur les réseaux sociaux, des personnes qui ont aussi développé une forme d'anxiété par rapport à ça. Et moi aussi, en fait, le fait d'être hyper connectée tout le temps. J'aime pas ça du tout. J'aime bien s'y mettre des belles stories sur Instagram, j'aime bien mettre des belles photos, des belles vidéos. Mais c'est tout. En fait, j'aime juste montrer les belles choses, la beauté des choses que je vois dans ma vie. Et après, le reste, j'aime bien vivre les relations. Du coup, ce que j'ai retiré un petit peu de tout ça, dernièrement, c'est que, déjà, il faut l'exprimer. ses amis autour de soi. Et il faut aussi... En tout cas moi ça a été comme ça que je l'ai vécu. Je ne dis pas que c'est le chemin pour tout le monde. Mais j'ai réduit fortement mes relations aussi. Parce qu'en fait j'avais déjà peu d'énergie. Mais si en plus je devais donner de l'énergie à 50 personnes tous les jours par message, c'est compliqué pour moi. Du coup j'ai décidé de réduire mes relations et de... restreindre en fait juste à mes amis proches en espérant que ça allait être plus facile pour moi de le répondre et ça a pris du temps mais ça a été le cas petit à petit et c'est de plus en plus le cas j'en ai aussi beaucoup parlé avec mes amis et j'ai de la chance vraiment de la chance parce que mes amis ont compris et réellement compris et n'ont pas fait semblant de comprendre et m'acceptent en fait maintenant tout simplement comme ça et ça c'est très chouette et je sais que en fait parmi mes amis en fait il y a des personnes qui sont comme moi ça m'a fait du bien aussi de voir que j'étais pas la seule. Mais du coup, ouais, vraiment essayer peut-être de réduire tout simplement en fait, ne pas répondre aux messages auxquels on n'a pas envie de répondre, ou alors, si on le sait, d'une certaine manière, dire qu'on n'a pas envie de faire telle activité ou de voir telle personne. Mais moi, personne et moi, j'ai toujours pas trouvé la solution par rapport à ça. Si vous l'avez, bah... n'hésitez pas à me la partager mais moi j'ai toujours du mal à dire aux gens que j'ai pas spécialement envie de les voir, que j'ai pas l'énergie pour les voir. En tout cas ça m'intéresse plus en fait les conversations que je peux avoir avec eux, avoir des conversations sur la pluie, le beau temps ou savoir qui a fait quoi. Ça aussi j'ai déjà eu des amis comme ça où au final on parlait plus des autres que de nous, que de sujets vraiment intéressants et c'est pas des relations qui nourrissent donc C'était logique pour moi que je n'avais plus envie de les revoir et au final ça m'était dans un état d'angoisse pas possible de savoir que j'allais les voir. Mais parce que tout simplement ce n'est pas des relations qui me font du bien. Moi c'est des relations que je décide de mettre de côté. Après j'en suis peut-être arrivée dans une autre extrême dernièrement. Mais je vais y venir juste après. Juste ce que je peux retenir, peut-être vous donner comme outil. C'est que c'est ok, il y a plein de personnes qui sont dans cette anxiété là. qui ont cette forme d'anxiété, qui ne sont pas hyper connectés, qui n'aiment pas l'être. Mais alors communiquez-le autour de vous, communiquez-le à vos amis parce que sinon c'est très violent pour eux. Ils ne comprennent pas ce qui se passe et pour vous ça vous met aussi dans une position inconfortable, dans cette spirale de culpabilité où on ne répond pas, on ne répond plus. Et vu que je n'ai pas répondu depuis autant de temps, je ne réponds toujours plus. Et décidez... d'investir de l'énergie dans les relations qui vous tiennent à cœur. Entretenez-les. C'est tellement important dans notre vie et dans votre vie de le faire. Après, je pense que je suis tombée à nouveau un petit peu dans une extrême, et ça, je rejoins en fait le podcast que j'ai fait avant, où je suis tombée dans une spirale assez négative l'année scolaire qui vient de passer, et où aussi, ça aussi, j'ai vu ça pendant le Covid, mais je n'ai pas envie de... mettre de l'énergie dans quelque chose parce que ça me demande trop d'efforts. Donc je ne me sens pas bien dans ma vie actuellement et c'est difficile et je n'ai pas envie de faire des activités, je n'ai pas envie de voir des amis. Au fond de moi, je sais que ça me ferait du bien, je sais que ça me permettrait de justement m'épanouir, penser à d'autres choses, mais ça me demande de l'énergie, de faire l'effort, ça me demande un effort d'aller prendre des nouvelles de mon ami. avoir un rendez-vous et en fait même quand le rendez-vous est fixé, ça m'angoisse. Et en fait c'est ok, je sais qu'il y a plein de personnes pour qui ça a été le cas et ça a commencé à se développer pendant le Covid et c'est ok. mais peut-être essayer de faire les choses step by step, petit pas par petit pas, et d'essayer de ne pas tomber dans une extrême. En fait, je vous ai dit, je me suis rendu compte que c'était important pour moi de donner de l'énergie à mes amis et pas en éparpiller à 50 000 personnes qui au final ne me donnent pas de l'énergie. Ce n'est pas des relations vitalisantes, on va dire. Mais si je me limite aussi que à mes amis amis, pour moi mes amis ça se compte sur les doigts d'une main, voire une main et demie, ben on n'a plus beaucoup de vie sociale parce que comme je vous le disais dans mon podcast précédent, j'ai une amie qui est à l'oubli du monde, l'autre amie qui est dans un autre pays, une autre amie qui commence à travailler, donc au final ben ça va pas, on tombe aussi dans une extrême. Ce qui a fait que j'ai plus eu envie de m'ouvrir et de donner de l'énergie à des nouvelles relations. Et ça c'est la première fois de ma vie que j'ai senti que j'avais vraiment une barrière qui s'est mise. Et où je sens que je ne suis pas vraiment moi, où je ne donne pas vraiment un retour. Je sens que la personne en face de moi, j'ai rencontré des nouvelles personnes. Je sentais que la personne en face de moi voulait qu'on fasse des activités ensemble, voulait qu'on fasse plein de choses ensemble. Et je sentais que j'étais fermée à ça, que j'en avais pas envie, que j'avais même pas envie de laisser la chance à cette personne-là d'entrer dans ma bulle, d'entrer dans mon monde. Parce que pour moi, bon, j'ai déjà mes amis, j'ai pas besoin de toi. Voilà ce que je me disais dans ma tête, j'ai déjà mes amis, j'ai pas besoin de toi, tu m'apportes pas ce dont j'ai besoin. Et ça c'est l'autre extrême que j'ai aussi expérimenté du coup dernièrement. Et j'ai essayé d'en petit peu creuser. voir de où est-ce que ça vient. Ok, c'est une question de ce que je vous expliquais, de l'énergie que j'ai à investir, etc. De cette spirale négative, de voilà, je n'ai pas envie de faire d'efforts parce qu'au final, je suis bien dans ma zone de confort qui est inconfortable, mais ça me demande tellement d'efforts de sortir de cette zone de confort inconfortable que je reste quand même dedans. Je ne fais pas d'efforts, je ne m'ouvre pas. Et si vous avez écouté le dernier podcast, vous savez que j'ai eu des difficultés dernièrement à aller creuser un petit peu comment je me sentais, à avoir des espaces, à créer des espaces pour exprimer mes émotions, mes ressentis, mes besoins. Et pour moi, ça, c'est une forme assez... c'est très violent en fait envers moi. J'ai senti que je ne me donnais pas d'amour. Ça peut être pas... Ouais, ça va peut-être paraître perché pour certains d'entre vous, mais tant pis. J'ai l'impression que, en fait, quand j'essaye d'y penser, moi, je ne me suis pas donné presque pas d'amour à moi-même pendant l'année qui vient de passer. Donner de l'amour à moi-même, ça peut passer par plein de choses, mais en particulier, c'est prendre justement du temps pour moi, pour réfléchir, pour vraiment aller creuser, pour aller creuser même quand ça fait mal, même quand je sens que ça ne va pas. pouvoir exprimer mes émotions et pas essayer de les enfuir parce qu'au final ça fait que je me sens de plus en plus mal et c'est comme si je m'auto flagelle. Je me suis pas donné d'amour à moi même et comment est-ce que je pourrais alors en accepter d'autres personnes ? Parce que cette personne que j'ai rencontrée dont je vous parlais juste avant elle m'a donné plein d'amour, elle était super entreprenante pour organiser des activités, on se voit et je n'ai pas sur recevoir cet amour. Mais en fait, ben oui, je me demande si quand on n'accepte pas l'amour des autres, c'est parce qu'en fait nous on n'arrive pas à se donner de l'amour à soi-même tout simplement. Regardez peut-être, observez peut-être les relations que vous avez autour de vous, je sais pas si ça vous parle, mais si ça vous parle, observez les relations que vous avez autour de vous et regardez la relation que vous avez à vous-même. Ce que je peux vous dire c'est que vous êtes tous dignes, on est tous dignes d'être aimés on est tous dignes de recevoir de l'amour donnez-vous-en d'abord à vous-même je sais pas par quoi ça peut passer pour vous, je pense qu'on est tous différents et du coup se donner de l'amour ça peut être plein de on peut le faire de plein de manières différentes mais je pense que c'est pour moi en tout cas ça passe par le fait de de se respecter, de suivre ces petites voies intérieures, ces petites flammes intérieures qui fait qu'on sait ce qui nous fait nous sentir bien ou pas bien. Et écoutez cette petite flamme-là, donnez-vous de l'amour et vous aidez à être aimé par vous-même et de recevoir du coup l'amour des autres. Ça paraît un petit peu perché, mais j'espère que vous comprenez ce que je veux dire et que vous percevez le message qu'il y a derrière. Je sais que quand on a 23 ans, en tout cas c'est mon âge, quand on est dans la vingtaine, les relations ça peut être un petit peu compliqué. Pour tous les points que je viens de vous énumérer, mais aussi parce qu'on rentre, en tout cas pour moi, nous, c'est le cas, tout ce que je vous partage. Dans tous mes podcasts, c'est à chaque fois mon expérience, donc il n'y a aucune vérité, c'est ma vérité à moi, c'est ma façon à moi de vivre les choses et de voir les choses. Mais c'est parfois un petit peu difficile parce qu'on ne sait pas trop sur quel pied danser. On a une amie qui va commencer à travailler, l'autre qui est à l'autre bout du monde, l'autre qui arrête ses études. Et nous, on est peut-être dans un stade de vie qui est différent. C'est un petit peu difficile de continuer à entretenir ou à construire de nouvelles relations, mais je pense que c'est très important de prêter attention à ça et de s'entourer de personnes qui nous inspirent, de personnes qui nous comprennent, de personnes qui prennent soin de nous, de personnes avec qui on peut passer du temps. Et personnellement, je sais que derrière moi, j'ai revu un copain. à qui j'ai justement partagé un petit peu tous mes ressentis dernièrement et qui m'a proposé de faire une nouvelle activité, encore une nouvelle activité, encore une autre nouvelle activité. Ça me fait tellement du bien. Je sais qu'en fait, j'ai besoin aussi de ce genre de personnes dans mon entourage. J'ai besoin de ce genre de personnes qui est plus ambitieux que moi, qui me tire vers le haut. Et j'ai besoin aussi d'autres personnes qui ne sont pas spécialement plus ambitieuses que moi, mais qui vont être là pour m'écouter. Donc je pense que c'est... C'est intéressant aussi d'observer les relations qu'on a autour de soi et d'avoir une sorte de melting pot. Bon après je pense pas qu'il faut se dire telle personne me convient dans ma vie, telle personne ne me convient pas dans ma vie parce qu'elle est pas assez ambitieuse, parce que j'ai déjà un ami qui est ambitieux donc maintenant je vais avoir un ami qui n'est pas trop ambitieux. C'est pas ça. Mais je pense que c'est intéressant d'avoir un petit peu tout et que justement c'est ça qui est chouette aussi dans le fait d'avoir plusieurs amis. Il y aura... rarement, pour moi en tout cas, jamais, j'ai l'impression en tout cas c'est l'apprentissage que j'ai fait ces derniers temps, ces dernières années. Un ami ou une amie qui remplit tous les critères de l'ami ou l'amie parfaite. Pour moi, chaque ami a une particularité différente, a des capacités différentes, ce qui vont faire que parfois ça va me faire du bien d'être avec telle personne, parfois ça va me faire du bien d'être avec telle personne, parce qu'ils vont m'apporter des visions différentes, des choses différentes. Et c'est ça qui fait justement la beauté de nos amis, c'est qu'ils ont tous des aspects et des particularités différentes. Et que c'est trop chouette, mais on ne trouvera peut-être pas en une personne tout ce qu'on recherche. Pour moi, c'est ça. Pour moi, tout ce que je recherche chez un meilleur ami, une meilleure amie, absolument tout, je l'ai trouvé chez mon copain. Bien sûr, il y a aussi des petits points qui sont plus... plus difficile à vivre comme moi, j'ai des petits points qui sont plus difficiles à vivre pour lui. Mais mon meilleur ami et mon copain et mon amoureux, c'est Gauthier. Mais c'est vrai que je suis sortie un petit peu de cette illusion de, pour moi, ma meilleure amie doit absolument être comme ceci, être comme cela, parce qu'en fait sinon j'étais très souvent dans la déception. Si moi je suis une personne qui suis très tactile, il faut que ma meilleure amie le soit aussi. Et pendant des années j'ai... J'étais attristée par rapport à ça alors que ma meilleure amie avait d'autres manières d'exprimer tout simplement son amour et n'est pas quelqu'un de tactile. Et aussi juste le mot meilleure amie, ça aussi j'ai l'impression que c'est comme... On ne peut pas avoir plusieurs meilleures amies. C'est t'es ma meilleure amie ou si je dis devant tout le monde que telle personne est ma meilleure amie, ça pourrait en blesser une autre. N'en peine. Pour moi, cette autre personne est aussi ma meilleure amie. Pour moi, j'ai deux meilleures amies. Et j'espère que ça ne les blesse pas l'une ou l'autre de l'entendre. Mais pour moi, j'ai deux meilleures amies et elles m'apportent énormément. Il y en a une que je connais depuis des années et des années. Et c'est aussi pour ça que c'est ma meilleure amie. C'est parce qu'on partage beaucoup de choses ensemble et parce qu'on les partage depuis des années. Là, ça fait depuis... Depuis plus de dix ans, en fait. Oui, c'est énorme. Et puis, j'ai une autre meilleure amie avec qui je suis beaucoup plus en contact. Et avec qui j'ai un... en rapport à une relation qui est extrêmement chaleureuse, c'est comme ma sœur pour moi. Donc voilà, je pense que ça aussi c'est une réflexion que je me suis faite. Je ne pense pas qu'en une personne on peut tout trouver et ce n'est pas grave. Et en fait, en l'acceptant, en prenant conscience de ça, j'ai l'impression que j'ai beaucoup plus accepté et profité et aimé les relations que j'avais avec mes amis. En tout cas... J'espère que ce podcast va vous apporter des pistes de réflexion, que mes réflexions, en tout cas à moi, vous auront permis, enfin en fait, vous auront tout simplement inspiré, vous auront rassuré peut-être à vous dire que vous n'êtes pas tout seul et que c'est normal. Et moi, j'ai encore beaucoup de travail à faire pour prendre soin de mes relations, pour entretenir mes relations, pour ne pas ghoster, pour ne pas faire de mal tout simplement aux gens qui se tournent. qui se trouve autour de moi, mais c'est vrai que ça reste quelque chose d'assez compliqué parfois. Et là, le fait d'en parler et de le partager, c'est une énorme... En fait, je le partage pas avec beaucoup de stress ou d'appréhension, donc je suis contente. J'ai l'impression que ça veut dire qu'il y a encore une autre partie de moi qui accepte ça, qui accepte cette part d'ombre chez moi. Si vous avez écouté le podcast d'avant, vous verrez de quoi je veux parler. Je pourrais peut-être faire d'ailleurs un podcast un petit peu plus poussé sur les parts d'ombre et de lumière. Je pense qu'il y a énormément de choses à dire sur le sujet, avec le podcast d'avant c'était un petit peu un melting pot de plein de choses, mais où rien n'était vraiment approfondi. Or j'aime bien parler des sujets de manière plus approfondie. Mais voilà, ça fait partie de mes parts d'ombre, ces choses-là. Et c'est ok. Et je travaille dessus. Et j'ai encore plein de temps pour travailler dessus. Et voilà. J'ai plein d'amour à donner. J'ai plein d'amour à recevoir. C'est ce que j'en retiens en tout cas. Voilà. J'espère que ce podcast vous aura plu. J'y dis toujours la même phrase. C'est nul. C'est bateau. Mais voilà. J'espère qu'il vous aura inspiré. N'hésitez pas à me faire des retours. N'ayez pas peur. Je ne mange pas. Je ne mors pas. Ça me ferait vraiment plaisir. Parce que pour le moment, le podcast est un bébé podcast. J'ai envie de le faire grandir. Pour ça, il faut que je sois rigoureuse. Mais ça me fait vraiment plaisir d'avoir de retour. Et c'est vrai que j'en ai eu pas mal au début. Mais là, j'en ai encore besoin. J'ai encore envie de pouvoir l'améliorer et le faire grandir. Donc voilà. Si ce podcast vous a apporté de la valeur, de l'amour, n'hésitez pas à le partager. autour de vous, n'hésitez pas à donner un petit peu d'amour autour de vous à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin.

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En grandissant on change, et parfois nos relations aussi changent ... On prend des chemins différents, on s'éloigne, on se rapproche. On part vivre loin, on apprend à construire et à entretenir des relations à distance, à avoir des modes de vie différents, à être connecté tout le temps. On ghoste, on est ghosté. On préfère avoir quelques amis plutôt qu'une quizaine de copains. On se rend compte que notre meilleur.e ami.e c'est une part de chacun de nos copains.


ll m’a fallu du temps pour réussir à prendre du recul sur toutes ces petites choses, mais aujourd’hui j’ai décidé d’en parler en toute vulnérabilité, en espérant que ça puisse t’aider, car je sais que je ne suis pas seule à me poser ces questions


Alors si ça te touche, d'une manière ou d'une autre, eh bien écoute-le <3


Bonne écoute


Retrouve-moi sur insta : juls_lbt ou coeur_a_coeur_talks


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Transcription

  • Speaker #0

    En grandissant, on change. Et parfois nos relations changent aussi. On prend des chemins différents, on s'éloigne, on se rapproche. On part vivre loin, on apprend à construire et entretenir des relations à distance, à avoir des modes de vie différents, à être connecté tout le temps. On ghost ou on est ghosté. On préfère avoir quelques amis plutôt qu'une quinzaine de copains et on se rend compte que notre meilleur ami, c'est en fait une part de chacun d'entre eux. Il m'a fallu du temps pour réussir à prendre du recul sur toutes ces petites choses, mais aujourd'hui j'ai décidé d'en parler, en toute vulnérabilité, et en espérant que ça puisse t'aider, car je sais que je ne suis pas seule à me poser ces questions. Alors si ça te touche, d'une manière ou d'une autre, eh bien, écoute-le. Bonne écoute ! Moi c'est Julia, et mon but dans la vie c'est d'y trouver du sens. De profiter chaque jour, d'être inspirée, d'oser et de m'émerveiller. J'adore voyager... parler d'amour, de sexe, de philo, du psycho, d'entrepreneuriat et du def perso. Et tout ça avec le cœur, de moi à toi ou avec des copains. Alors installe-toi comme moi, avec une soupe, et oui, pas de café latté pour moi, et prends maman pour toi. Hello à tous, j'espère que vous allez bien, moi je suis très en forme en cette période de rentrée. J'espère que vous, vous allez bien aussi, que votre rentrée se passe bien. J'espère que vous avez aussi vu que j'avais une nouvelle photo de podcast en fait, et qu'elle vous plaît. J'avais vraiment envie d'avoir une couverture de podcast où on voyait mon visage. Je sais qu'on m'a dit plusieurs fois, enfin on ne me l'a pas dit, mais je l'ai lu plusieurs fois, que c'était toujours plus attrayant d'avoir une image de podcast où il y a un visage. Donc voilà, pour les personnes qui ne me connaissent pas, vous pouvez mettre un visage sur ma voix et j'espère que ça vous plaît. Alors aujourd'hui, dans ce podcast, j'aimerais parler des relations, des relations amicales principalement, des relations amicales à 23 ans. En tout cas pour ma part, comment ça se passe, les réflexions que je me suis faites dernièrement, parce que je suis passée un petit peu... par des hauts et des bas. Et je pense que les apprentissages que moi j'en ai tirés pourraient peut-être vous servir à vous aussi, en tout cas je l'espère. Alors je ne dis pas vous, mais en tout cas moi, je pars du principe depuis quelques années que je préfère avoir quelques amis, de très bons amis, plutôt que d'avoir plein de copains ou copines à Ausha droite. Je sais que quand j'étais en secondaire, C'était plutôt l'inverse qui était assez valorisé. En tout cas, c'était ce que je percevais à ce moment-là. Je ne sais pas si c'était vraiment le cas, mais en tout cas, moi, c'est ce que je percevais. C'était que plus on avait des contacts, plus on s'entendait bien avec 30 000 personnes, plus on avait des amis, au mieux c'était. Et c'était un petit peu une manière d'être socialement valorisé. Et je me suis rendue compte en... En quittant en fait les secondaires, qu'il y avait des personnes avec qui je partageais plus grand chose, et avec qui j'avais plus les mêmes affinités qu'avant. Je n'avais rien contre ces personnes-là. D'ailleurs si je les revois aujourd'hui, je serais très contente. Mais ce n'était plus des personnes avec qui j'avais envie de continuer mon chemin. J'avais vraiment envie de trouver des personnes qui me correspondaient plus. Bon. J'ai gardé contact avec quelques personnes et une personne en particulier, mais pour la plupart, je n'avais plus trop envie de garder contact avec eux. Et je ne savais pas très bien comment m'y prendre parce que comment dire à quelqu'un qu'on n'a plus envie de garder contact avec lui, qu'on n'a pas spécialement envie de le voir, que ça ne nous fait pas spécialement du bien ? C'est compliqué. Je n'ai toujours pas vraiment trouvé la solution parfaite à ça. Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure des années, je pense que j'ai quand même tiré un petit peu des leçons de ma manière de gérer mes relations. Et je suis en train de continuer à apprendre, bien sûr. Mais je pense que oui, ça n'a pas été évident. Et du coup, j'ai fait quelque chose dont j'ai honte et que j'aime pas. J'ai ghosté. Oui, j'ai clairement ghosté. Et c'est comme si, en fait, j'étais gênée, j'avais peur. Je savais pas comment m'y prendre. Je savais pas quoi faire. Mais pour moi, c'était me forcer de voir ces personnes-là, d'avoir des échanges avec elles. En plus de ça, c'est vrai qu'il y a eu très vite après ma première année à l'université, le Covid qui est arrivé et ça ne m'a pas spécialement aidée. Déjà avant, je me suis rendue compte qu'en secondaire, on voit tout le temps ses amis, on les voit tous les jours. Donc c'est facile, on n'a pas besoin de beaucoup échanger par SMS, par Messenger ou si on le fait, le lendemain on se voit. Et je me suis rendue compte que même avec les personnes avec qui j'avais... vraiment très fort envie de garder contact après les secondaires mais que je voyais plus parce que dans un autre pays dans une autre université c'était vraiment difficile pour moi de garder contact par téléphone et c'est toujours le cas aujourd'hui mais maintenant j'ai appris à l'accepter, à mieux l'exprimer aussi à l'extérieur et aux personnes autour de moi parce que si on l'explique pas c'est très violent et très difficile pour les personnes autour de soi j'ai appris aussi à accepter en parler, à le reconnaître parce que j'évitais d'en parler parce que je me sentais super mal, je culpabilisais et oui maintenant j'ai appris à en parler à l'accepter et donc petit à petit je suis en train de gérer un petit peu ça autrement parce que oui j'ai du mal à garder contact via les moyens de communication par sms, je me sens très vite envahie par les messages Et pour moi, ça peut paraître un petit peu bruit, tu dis comme ça, mais c'est de l'échange d'informations. C'est de l'échange d'informations plus ou moins inutiles, parce qu'en soi, avoir les informations basiques de la vie de mes amis, ça ne m'intéresse pas plus que ça par message. Je ne sais pas partager, je n'ai pas de contact humain, je ne sais pas comment est l'autre personne, ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent, et ce n'est pas par message. que j'arrive à le communiquer, à le ressentir. Je pense que vraiment cet aspect-là de relation, c'est le plus important. C'est vraiment quelque chose qui me drive déjà dans ma vie tous les jours, c'est les relations humaines. Je suis super intéressée par ça. J'aime beaucoup comprendre. Du coup, j'ai besoin de les vivre. Et pour moi, communiquer par message et via les réseaux sociaux, ce n'est pas une manière pour moi de vivre les relations. Et je préfère clairement, au final, prendre mon téléphone. Appeler mes amis, leur proposer qu'on se voit et qu'on ait un appel, plutôt que de se tenir au courant par message. Mais c'est difficile parce que je ne l'ai pas communiqué, je ne l'ai pas pris tout de suite. Et donc de l'autre côté, ça a été vécu comme une forme d'abandon, de non-respect, de non-amitié. Parce que du coup, je n'étais pas là pour mes amis. Et en fait, au moins je répondais, plus je me sentais mal, plus je culpabilisais et au moins encore je répondais parce que je me disais mais oui mais regarde là ça fait déjà autant de temps que t'as pas répondu, tu peux pas maintenant répondre. Et ça a pris plus de l'ampleur. Quand j'ai commencé à avoir plein d'activités, j'avais encore moins de temps et encore moins d'énergie pour répondre. au message pour répondre à mes amis, je devais répondre au message professionnel, je devais répondre aux mails et en fait j'ai commencé à me sentir super fort envahie et je sentais forcément la pression de l'extérieur et les gens qui me faisaient des remarques en blague ou pas, en me disant que moi je réponds jamais au message et j'aime pas cette image, j'aime bien l'image de la personne qui qui répond au message, qui fait les choses comme il faut les faire, qui est présente pour ses amis Et j'ai senti que c'était de moins en moins le cas. Mon voyage à nouveau ! Vous allez dire que tout tourne autour du voyage en Australie, mais oui, il y a beaucoup de choses qui... En fait, ça m'a permis tout simplement de prendre du recul, de ne plus voir les mêmes personnes et de ne plus être au même endroit. Mais j'ai l'impression que ça a été un moment qui m'a permis, avec le recul, enfin de prendre le recul et d'accepter déjà ça. Parce qu'en fait, pour moi, je ne pouvais pas aller mieux et l'expliquer, exprimer aux autres quels étaient mes ressentis si moi-même, je n'acceptais pas que, bah oui, ok, moi j'ai du mal avec les relations comme ça. Oui, je n'ai pas soigné mes relations amicales du tout, même parfois familiales, parce que je n'arrive pas à garder contact par message. C'est vraiment quelque chose de difficile pour moi. Et c'est vrai que j'ai commencé à voir de plus en plus sur des groupes Facebook, sur les réseaux sociaux, des personnes qui ont aussi développé une forme d'anxiété par rapport à ça. Et moi aussi, en fait, le fait d'être hyper connectée tout le temps. J'aime pas ça du tout. J'aime bien s'y mettre des belles stories sur Instagram, j'aime bien mettre des belles photos, des belles vidéos. Mais c'est tout. En fait, j'aime juste montrer les belles choses, la beauté des choses que je vois dans ma vie. Et après, le reste, j'aime bien vivre les relations. Du coup, ce que j'ai retiré un petit peu de tout ça, dernièrement, c'est que, déjà, il faut l'exprimer. ses amis autour de soi. Et il faut aussi... En tout cas moi ça a été comme ça que je l'ai vécu. Je ne dis pas que c'est le chemin pour tout le monde. Mais j'ai réduit fortement mes relations aussi. Parce qu'en fait j'avais déjà peu d'énergie. Mais si en plus je devais donner de l'énergie à 50 personnes tous les jours par message, c'est compliqué pour moi. Du coup j'ai décidé de réduire mes relations et de... restreindre en fait juste à mes amis proches en espérant que ça allait être plus facile pour moi de le répondre et ça a pris du temps mais ça a été le cas petit à petit et c'est de plus en plus le cas j'en ai aussi beaucoup parlé avec mes amis et j'ai de la chance vraiment de la chance parce que mes amis ont compris et réellement compris et n'ont pas fait semblant de comprendre et m'acceptent en fait maintenant tout simplement comme ça et ça c'est très chouette et je sais que en fait parmi mes amis en fait il y a des personnes qui sont comme moi ça m'a fait du bien aussi de voir que j'étais pas la seule. Mais du coup, ouais, vraiment essayer peut-être de réduire tout simplement en fait, ne pas répondre aux messages auxquels on n'a pas envie de répondre, ou alors, si on le sait, d'une certaine manière, dire qu'on n'a pas envie de faire telle activité ou de voir telle personne. Mais moi, personne et moi, j'ai toujours pas trouvé la solution par rapport à ça. Si vous l'avez, bah... n'hésitez pas à me la partager mais moi j'ai toujours du mal à dire aux gens que j'ai pas spécialement envie de les voir, que j'ai pas l'énergie pour les voir. En tout cas ça m'intéresse plus en fait les conversations que je peux avoir avec eux, avoir des conversations sur la pluie, le beau temps ou savoir qui a fait quoi. Ça aussi j'ai déjà eu des amis comme ça où au final on parlait plus des autres que de nous, que de sujets vraiment intéressants et c'est pas des relations qui nourrissent donc C'était logique pour moi que je n'avais plus envie de les revoir et au final ça m'était dans un état d'angoisse pas possible de savoir que j'allais les voir. Mais parce que tout simplement ce n'est pas des relations qui me font du bien. Moi c'est des relations que je décide de mettre de côté. Après j'en suis peut-être arrivée dans une autre extrême dernièrement. Mais je vais y venir juste après. Juste ce que je peux retenir, peut-être vous donner comme outil. C'est que c'est ok, il y a plein de personnes qui sont dans cette anxiété là. qui ont cette forme d'anxiété, qui ne sont pas hyper connectés, qui n'aiment pas l'être. Mais alors communiquez-le autour de vous, communiquez-le à vos amis parce que sinon c'est très violent pour eux. Ils ne comprennent pas ce qui se passe et pour vous ça vous met aussi dans une position inconfortable, dans cette spirale de culpabilité où on ne répond pas, on ne répond plus. Et vu que je n'ai pas répondu depuis autant de temps, je ne réponds toujours plus. Et décidez... d'investir de l'énergie dans les relations qui vous tiennent à cœur. Entretenez-les. C'est tellement important dans notre vie et dans votre vie de le faire. Après, je pense que je suis tombée à nouveau un petit peu dans une extrême, et ça, je rejoins en fait le podcast que j'ai fait avant, où je suis tombée dans une spirale assez négative l'année scolaire qui vient de passer, et où aussi, ça aussi, j'ai vu ça pendant le Covid, mais je n'ai pas envie de... mettre de l'énergie dans quelque chose parce que ça me demande trop d'efforts. Donc je ne me sens pas bien dans ma vie actuellement et c'est difficile et je n'ai pas envie de faire des activités, je n'ai pas envie de voir des amis. Au fond de moi, je sais que ça me ferait du bien, je sais que ça me permettrait de justement m'épanouir, penser à d'autres choses, mais ça me demande de l'énergie, de faire l'effort, ça me demande un effort d'aller prendre des nouvelles de mon ami. avoir un rendez-vous et en fait même quand le rendez-vous est fixé, ça m'angoisse. Et en fait c'est ok, je sais qu'il y a plein de personnes pour qui ça a été le cas et ça a commencé à se développer pendant le Covid et c'est ok. mais peut-être essayer de faire les choses step by step, petit pas par petit pas, et d'essayer de ne pas tomber dans une extrême. En fait, je vous ai dit, je me suis rendu compte que c'était important pour moi de donner de l'énergie à mes amis et pas en éparpiller à 50 000 personnes qui au final ne me donnent pas de l'énergie. Ce n'est pas des relations vitalisantes, on va dire. Mais si je me limite aussi que à mes amis amis, pour moi mes amis ça se compte sur les doigts d'une main, voire une main et demie, ben on n'a plus beaucoup de vie sociale parce que comme je vous le disais dans mon podcast précédent, j'ai une amie qui est à l'oubli du monde, l'autre amie qui est dans un autre pays, une autre amie qui commence à travailler, donc au final ben ça va pas, on tombe aussi dans une extrême. Ce qui a fait que j'ai plus eu envie de m'ouvrir et de donner de l'énergie à des nouvelles relations. Et ça c'est la première fois de ma vie que j'ai senti que j'avais vraiment une barrière qui s'est mise. Et où je sens que je ne suis pas vraiment moi, où je ne donne pas vraiment un retour. Je sens que la personne en face de moi, j'ai rencontré des nouvelles personnes. Je sentais que la personne en face de moi voulait qu'on fasse des activités ensemble, voulait qu'on fasse plein de choses ensemble. Et je sentais que j'étais fermée à ça, que j'en avais pas envie, que j'avais même pas envie de laisser la chance à cette personne-là d'entrer dans ma bulle, d'entrer dans mon monde. Parce que pour moi, bon, j'ai déjà mes amis, j'ai pas besoin de toi. Voilà ce que je me disais dans ma tête, j'ai déjà mes amis, j'ai pas besoin de toi, tu m'apportes pas ce dont j'ai besoin. Et ça c'est l'autre extrême que j'ai aussi expérimenté du coup dernièrement. Et j'ai essayé d'en petit peu creuser. voir de où est-ce que ça vient. Ok, c'est une question de ce que je vous expliquais, de l'énergie que j'ai à investir, etc. De cette spirale négative, de voilà, je n'ai pas envie de faire d'efforts parce qu'au final, je suis bien dans ma zone de confort qui est inconfortable, mais ça me demande tellement d'efforts de sortir de cette zone de confort inconfortable que je reste quand même dedans. Je ne fais pas d'efforts, je ne m'ouvre pas. Et si vous avez écouté le dernier podcast, vous savez que j'ai eu des difficultés dernièrement à aller creuser un petit peu comment je me sentais, à avoir des espaces, à créer des espaces pour exprimer mes émotions, mes ressentis, mes besoins. Et pour moi, ça, c'est une forme assez... c'est très violent en fait envers moi. J'ai senti que je ne me donnais pas d'amour. Ça peut être pas... Ouais, ça va peut-être paraître perché pour certains d'entre vous, mais tant pis. J'ai l'impression que, en fait, quand j'essaye d'y penser, moi, je ne me suis pas donné presque pas d'amour à moi-même pendant l'année qui vient de passer. Donner de l'amour à moi-même, ça peut passer par plein de choses, mais en particulier, c'est prendre justement du temps pour moi, pour réfléchir, pour vraiment aller creuser, pour aller creuser même quand ça fait mal, même quand je sens que ça ne va pas. pouvoir exprimer mes émotions et pas essayer de les enfuir parce qu'au final ça fait que je me sens de plus en plus mal et c'est comme si je m'auto flagelle. Je me suis pas donné d'amour à moi même et comment est-ce que je pourrais alors en accepter d'autres personnes ? Parce que cette personne que j'ai rencontrée dont je vous parlais juste avant elle m'a donné plein d'amour, elle était super entreprenante pour organiser des activités, on se voit et je n'ai pas sur recevoir cet amour. Mais en fait, ben oui, je me demande si quand on n'accepte pas l'amour des autres, c'est parce qu'en fait nous on n'arrive pas à se donner de l'amour à soi-même tout simplement. Regardez peut-être, observez peut-être les relations que vous avez autour de vous, je sais pas si ça vous parle, mais si ça vous parle, observez les relations que vous avez autour de vous et regardez la relation que vous avez à vous-même. Ce que je peux vous dire c'est que vous êtes tous dignes, on est tous dignes d'être aimés on est tous dignes de recevoir de l'amour donnez-vous-en d'abord à vous-même je sais pas par quoi ça peut passer pour vous, je pense qu'on est tous différents et du coup se donner de l'amour ça peut être plein de on peut le faire de plein de manières différentes mais je pense que c'est pour moi en tout cas ça passe par le fait de de se respecter, de suivre ces petites voies intérieures, ces petites flammes intérieures qui fait qu'on sait ce qui nous fait nous sentir bien ou pas bien. Et écoutez cette petite flamme-là, donnez-vous de l'amour et vous aidez à être aimé par vous-même et de recevoir du coup l'amour des autres. Ça paraît un petit peu perché, mais j'espère que vous comprenez ce que je veux dire et que vous percevez le message qu'il y a derrière. Je sais que quand on a 23 ans, en tout cas c'est mon âge, quand on est dans la vingtaine, les relations ça peut être un petit peu compliqué. Pour tous les points que je viens de vous énumérer, mais aussi parce qu'on rentre, en tout cas pour moi, nous, c'est le cas, tout ce que je vous partage. Dans tous mes podcasts, c'est à chaque fois mon expérience, donc il n'y a aucune vérité, c'est ma vérité à moi, c'est ma façon à moi de vivre les choses et de voir les choses. Mais c'est parfois un petit peu difficile parce qu'on ne sait pas trop sur quel pied danser. On a une amie qui va commencer à travailler, l'autre qui est à l'autre bout du monde, l'autre qui arrête ses études. Et nous, on est peut-être dans un stade de vie qui est différent. C'est un petit peu difficile de continuer à entretenir ou à construire de nouvelles relations, mais je pense que c'est très important de prêter attention à ça et de s'entourer de personnes qui nous inspirent, de personnes qui nous comprennent, de personnes qui prennent soin de nous, de personnes avec qui on peut passer du temps. Et personnellement, je sais que derrière moi, j'ai revu un copain. à qui j'ai justement partagé un petit peu tous mes ressentis dernièrement et qui m'a proposé de faire une nouvelle activité, encore une nouvelle activité, encore une autre nouvelle activité. Ça me fait tellement du bien. Je sais qu'en fait, j'ai besoin aussi de ce genre de personnes dans mon entourage. J'ai besoin de ce genre de personnes qui est plus ambitieux que moi, qui me tire vers le haut. Et j'ai besoin aussi d'autres personnes qui ne sont pas spécialement plus ambitieuses que moi, mais qui vont être là pour m'écouter. Donc je pense que c'est... C'est intéressant aussi d'observer les relations qu'on a autour de soi et d'avoir une sorte de melting pot. Bon après je pense pas qu'il faut se dire telle personne me convient dans ma vie, telle personne ne me convient pas dans ma vie parce qu'elle est pas assez ambitieuse, parce que j'ai déjà un ami qui est ambitieux donc maintenant je vais avoir un ami qui n'est pas trop ambitieux. C'est pas ça. Mais je pense que c'est intéressant d'avoir un petit peu tout et que justement c'est ça qui est chouette aussi dans le fait d'avoir plusieurs amis. Il y aura... rarement, pour moi en tout cas, jamais, j'ai l'impression en tout cas c'est l'apprentissage que j'ai fait ces derniers temps, ces dernières années. Un ami ou une amie qui remplit tous les critères de l'ami ou l'amie parfaite. Pour moi, chaque ami a une particularité différente, a des capacités différentes, ce qui vont faire que parfois ça va me faire du bien d'être avec telle personne, parfois ça va me faire du bien d'être avec telle personne, parce qu'ils vont m'apporter des visions différentes, des choses différentes. Et c'est ça qui fait justement la beauté de nos amis, c'est qu'ils ont tous des aspects et des particularités différentes. Et que c'est trop chouette, mais on ne trouvera peut-être pas en une personne tout ce qu'on recherche. Pour moi, c'est ça. Pour moi, tout ce que je recherche chez un meilleur ami, une meilleure amie, absolument tout, je l'ai trouvé chez mon copain. Bien sûr, il y a aussi des petits points qui sont plus... plus difficile à vivre comme moi, j'ai des petits points qui sont plus difficiles à vivre pour lui. Mais mon meilleur ami et mon copain et mon amoureux, c'est Gauthier. Mais c'est vrai que je suis sortie un petit peu de cette illusion de, pour moi, ma meilleure amie doit absolument être comme ceci, être comme cela, parce qu'en fait sinon j'étais très souvent dans la déception. Si moi je suis une personne qui suis très tactile, il faut que ma meilleure amie le soit aussi. Et pendant des années j'ai... J'étais attristée par rapport à ça alors que ma meilleure amie avait d'autres manières d'exprimer tout simplement son amour et n'est pas quelqu'un de tactile. Et aussi juste le mot meilleure amie, ça aussi j'ai l'impression que c'est comme... On ne peut pas avoir plusieurs meilleures amies. C'est t'es ma meilleure amie ou si je dis devant tout le monde que telle personne est ma meilleure amie, ça pourrait en blesser une autre. N'en peine. Pour moi, cette autre personne est aussi ma meilleure amie. Pour moi, j'ai deux meilleures amies. Et j'espère que ça ne les blesse pas l'une ou l'autre de l'entendre. Mais pour moi, j'ai deux meilleures amies et elles m'apportent énormément. Il y en a une que je connais depuis des années et des années. Et c'est aussi pour ça que c'est ma meilleure amie. C'est parce qu'on partage beaucoup de choses ensemble et parce qu'on les partage depuis des années. Là, ça fait depuis... Depuis plus de dix ans, en fait. Oui, c'est énorme. Et puis, j'ai une autre meilleure amie avec qui je suis beaucoup plus en contact. Et avec qui j'ai un... en rapport à une relation qui est extrêmement chaleureuse, c'est comme ma sœur pour moi. Donc voilà, je pense que ça aussi c'est une réflexion que je me suis faite. Je ne pense pas qu'en une personne on peut tout trouver et ce n'est pas grave. Et en fait, en l'acceptant, en prenant conscience de ça, j'ai l'impression que j'ai beaucoup plus accepté et profité et aimé les relations que j'avais avec mes amis. En tout cas... J'espère que ce podcast va vous apporter des pistes de réflexion, que mes réflexions, en tout cas à moi, vous auront permis, enfin en fait, vous auront tout simplement inspiré, vous auront rassuré peut-être à vous dire que vous n'êtes pas tout seul et que c'est normal. Et moi, j'ai encore beaucoup de travail à faire pour prendre soin de mes relations, pour entretenir mes relations, pour ne pas ghoster, pour ne pas faire de mal tout simplement aux gens qui se tournent. qui se trouve autour de moi, mais c'est vrai que ça reste quelque chose d'assez compliqué parfois. Et là, le fait d'en parler et de le partager, c'est une énorme... En fait, je le partage pas avec beaucoup de stress ou d'appréhension, donc je suis contente. J'ai l'impression que ça veut dire qu'il y a encore une autre partie de moi qui accepte ça, qui accepte cette part d'ombre chez moi. Si vous avez écouté le podcast d'avant, vous verrez de quoi je veux parler. Je pourrais peut-être faire d'ailleurs un podcast un petit peu plus poussé sur les parts d'ombre et de lumière. Je pense qu'il y a énormément de choses à dire sur le sujet, avec le podcast d'avant c'était un petit peu un melting pot de plein de choses, mais où rien n'était vraiment approfondi. Or j'aime bien parler des sujets de manière plus approfondie. Mais voilà, ça fait partie de mes parts d'ombre, ces choses-là. Et c'est ok. Et je travaille dessus. Et j'ai encore plein de temps pour travailler dessus. Et voilà. J'ai plein d'amour à donner. J'ai plein d'amour à recevoir. C'est ce que j'en retiens en tout cas. Voilà. J'espère que ce podcast vous aura plu. J'y dis toujours la même phrase. C'est nul. C'est bateau. Mais voilà. J'espère qu'il vous aura inspiré. N'hésitez pas à me faire des retours. N'ayez pas peur. Je ne mange pas. Je ne mors pas. Ça me ferait vraiment plaisir. Parce que pour le moment, le podcast est un bébé podcast. J'ai envie de le faire grandir. Pour ça, il faut que je sois rigoureuse. Mais ça me fait vraiment plaisir d'avoir de retour. Et c'est vrai que j'en ai eu pas mal au début. Mais là, j'en ai encore besoin. J'ai encore envie de pouvoir l'améliorer et le faire grandir. Donc voilà. Si ce podcast vous a apporté de la valeur, de l'amour, n'hésitez pas à le partager. autour de vous, n'hésitez pas à donner un petit peu d'amour autour de vous à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin.

Description

En grandissant on change, et parfois nos relations aussi changent ... On prend des chemins différents, on s'éloigne, on se rapproche. On part vivre loin, on apprend à construire et à entretenir des relations à distance, à avoir des modes de vie différents, à être connecté tout le temps. On ghoste, on est ghosté. On préfère avoir quelques amis plutôt qu'une quizaine de copains. On se rend compte que notre meilleur.e ami.e c'est une part de chacun de nos copains.


ll m’a fallu du temps pour réussir à prendre du recul sur toutes ces petites choses, mais aujourd’hui j’ai décidé d’en parler en toute vulnérabilité, en espérant que ça puisse t’aider, car je sais que je ne suis pas seule à me poser ces questions


Alors si ça te touche, d'une manière ou d'une autre, eh bien écoute-le <3


Bonne écoute


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Transcription

  • Speaker #0

    En grandissant, on change. Et parfois nos relations changent aussi. On prend des chemins différents, on s'éloigne, on se rapproche. On part vivre loin, on apprend à construire et entretenir des relations à distance, à avoir des modes de vie différents, à être connecté tout le temps. On ghost ou on est ghosté. On préfère avoir quelques amis plutôt qu'une quinzaine de copains et on se rend compte que notre meilleur ami, c'est en fait une part de chacun d'entre eux. Il m'a fallu du temps pour réussir à prendre du recul sur toutes ces petites choses, mais aujourd'hui j'ai décidé d'en parler, en toute vulnérabilité, et en espérant que ça puisse t'aider, car je sais que je ne suis pas seule à me poser ces questions. Alors si ça te touche, d'une manière ou d'une autre, eh bien, écoute-le. Bonne écoute ! Moi c'est Julia, et mon but dans la vie c'est d'y trouver du sens. De profiter chaque jour, d'être inspirée, d'oser et de m'émerveiller. J'adore voyager... parler d'amour, de sexe, de philo, du psycho, d'entrepreneuriat et du def perso. Et tout ça avec le cœur, de moi à toi ou avec des copains. Alors installe-toi comme moi, avec une soupe, et oui, pas de café latté pour moi, et prends maman pour toi. Hello à tous, j'espère que vous allez bien, moi je suis très en forme en cette période de rentrée. J'espère que vous, vous allez bien aussi, que votre rentrée se passe bien. J'espère que vous avez aussi vu que j'avais une nouvelle photo de podcast en fait, et qu'elle vous plaît. J'avais vraiment envie d'avoir une couverture de podcast où on voyait mon visage. Je sais qu'on m'a dit plusieurs fois, enfin on ne me l'a pas dit, mais je l'ai lu plusieurs fois, que c'était toujours plus attrayant d'avoir une image de podcast où il y a un visage. Donc voilà, pour les personnes qui ne me connaissent pas, vous pouvez mettre un visage sur ma voix et j'espère que ça vous plaît. Alors aujourd'hui, dans ce podcast, j'aimerais parler des relations, des relations amicales principalement, des relations amicales à 23 ans. En tout cas pour ma part, comment ça se passe, les réflexions que je me suis faites dernièrement, parce que je suis passée un petit peu... par des hauts et des bas. Et je pense que les apprentissages que moi j'en ai tirés pourraient peut-être vous servir à vous aussi, en tout cas je l'espère. Alors je ne dis pas vous, mais en tout cas moi, je pars du principe depuis quelques années que je préfère avoir quelques amis, de très bons amis, plutôt que d'avoir plein de copains ou copines à Ausha droite. Je sais que quand j'étais en secondaire, C'était plutôt l'inverse qui était assez valorisé. En tout cas, c'était ce que je percevais à ce moment-là. Je ne sais pas si c'était vraiment le cas, mais en tout cas, moi, c'est ce que je percevais. C'était que plus on avait des contacts, plus on s'entendait bien avec 30 000 personnes, plus on avait des amis, au mieux c'était. Et c'était un petit peu une manière d'être socialement valorisé. Et je me suis rendue compte en... En quittant en fait les secondaires, qu'il y avait des personnes avec qui je partageais plus grand chose, et avec qui j'avais plus les mêmes affinités qu'avant. Je n'avais rien contre ces personnes-là. D'ailleurs si je les revois aujourd'hui, je serais très contente. Mais ce n'était plus des personnes avec qui j'avais envie de continuer mon chemin. J'avais vraiment envie de trouver des personnes qui me correspondaient plus. Bon. J'ai gardé contact avec quelques personnes et une personne en particulier, mais pour la plupart, je n'avais plus trop envie de garder contact avec eux. Et je ne savais pas très bien comment m'y prendre parce que comment dire à quelqu'un qu'on n'a plus envie de garder contact avec lui, qu'on n'a pas spécialement envie de le voir, que ça ne nous fait pas spécialement du bien ? C'est compliqué. Je n'ai toujours pas vraiment trouvé la solution parfaite à ça. Mais c'est vrai qu'au fur et à mesure des années, je pense que j'ai quand même tiré un petit peu des leçons de ma manière de gérer mes relations. Et je suis en train de continuer à apprendre, bien sûr. Mais je pense que oui, ça n'a pas été évident. Et du coup, j'ai fait quelque chose dont j'ai honte et que j'aime pas. J'ai ghosté. Oui, j'ai clairement ghosté. Et c'est comme si, en fait, j'étais gênée, j'avais peur. Je savais pas comment m'y prendre. Je savais pas quoi faire. Mais pour moi, c'était me forcer de voir ces personnes-là, d'avoir des échanges avec elles. En plus de ça, c'est vrai qu'il y a eu très vite après ma première année à l'université, le Covid qui est arrivé et ça ne m'a pas spécialement aidée. Déjà avant, je me suis rendue compte qu'en secondaire, on voit tout le temps ses amis, on les voit tous les jours. Donc c'est facile, on n'a pas besoin de beaucoup échanger par SMS, par Messenger ou si on le fait, le lendemain on se voit. Et je me suis rendue compte que même avec les personnes avec qui j'avais... vraiment très fort envie de garder contact après les secondaires mais que je voyais plus parce que dans un autre pays dans une autre université c'était vraiment difficile pour moi de garder contact par téléphone et c'est toujours le cas aujourd'hui mais maintenant j'ai appris à l'accepter, à mieux l'exprimer aussi à l'extérieur et aux personnes autour de moi parce que si on l'explique pas c'est très violent et très difficile pour les personnes autour de soi j'ai appris aussi à accepter en parler, à le reconnaître parce que j'évitais d'en parler parce que je me sentais super mal, je culpabilisais et oui maintenant j'ai appris à en parler à l'accepter et donc petit à petit je suis en train de gérer un petit peu ça autrement parce que oui j'ai du mal à garder contact via les moyens de communication par sms, je me sens très vite envahie par les messages Et pour moi, ça peut paraître un petit peu bruit, tu dis comme ça, mais c'est de l'échange d'informations. C'est de l'échange d'informations plus ou moins inutiles, parce qu'en soi, avoir les informations basiques de la vie de mes amis, ça ne m'intéresse pas plus que ça par message. Je ne sais pas partager, je n'ai pas de contact humain, je ne sais pas comment est l'autre personne, ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent, et ce n'est pas par message. que j'arrive à le communiquer, à le ressentir. Je pense que vraiment cet aspect-là de relation, c'est le plus important. C'est vraiment quelque chose qui me drive déjà dans ma vie tous les jours, c'est les relations humaines. Je suis super intéressée par ça. J'aime beaucoup comprendre. Du coup, j'ai besoin de les vivre. Et pour moi, communiquer par message et via les réseaux sociaux, ce n'est pas une manière pour moi de vivre les relations. Et je préfère clairement, au final, prendre mon téléphone. Appeler mes amis, leur proposer qu'on se voit et qu'on ait un appel, plutôt que de se tenir au courant par message. Mais c'est difficile parce que je ne l'ai pas communiqué, je ne l'ai pas pris tout de suite. Et donc de l'autre côté, ça a été vécu comme une forme d'abandon, de non-respect, de non-amitié. Parce que du coup, je n'étais pas là pour mes amis. Et en fait, au moins je répondais, plus je me sentais mal, plus je culpabilisais et au moins encore je répondais parce que je me disais mais oui mais regarde là ça fait déjà autant de temps que t'as pas répondu, tu peux pas maintenant répondre. Et ça a pris plus de l'ampleur. Quand j'ai commencé à avoir plein d'activités, j'avais encore moins de temps et encore moins d'énergie pour répondre. au message pour répondre à mes amis, je devais répondre au message professionnel, je devais répondre aux mails et en fait j'ai commencé à me sentir super fort envahie et je sentais forcément la pression de l'extérieur et les gens qui me faisaient des remarques en blague ou pas, en me disant que moi je réponds jamais au message et j'aime pas cette image, j'aime bien l'image de la personne qui qui répond au message, qui fait les choses comme il faut les faire, qui est présente pour ses amis Et j'ai senti que c'était de moins en moins le cas. Mon voyage à nouveau ! Vous allez dire que tout tourne autour du voyage en Australie, mais oui, il y a beaucoup de choses qui... En fait, ça m'a permis tout simplement de prendre du recul, de ne plus voir les mêmes personnes et de ne plus être au même endroit. Mais j'ai l'impression que ça a été un moment qui m'a permis, avec le recul, enfin de prendre le recul et d'accepter déjà ça. Parce qu'en fait, pour moi, je ne pouvais pas aller mieux et l'expliquer, exprimer aux autres quels étaient mes ressentis si moi-même, je n'acceptais pas que, bah oui, ok, moi j'ai du mal avec les relations comme ça. Oui, je n'ai pas soigné mes relations amicales du tout, même parfois familiales, parce que je n'arrive pas à garder contact par message. C'est vraiment quelque chose de difficile pour moi. Et c'est vrai que j'ai commencé à voir de plus en plus sur des groupes Facebook, sur les réseaux sociaux, des personnes qui ont aussi développé une forme d'anxiété par rapport à ça. Et moi aussi, en fait, le fait d'être hyper connectée tout le temps. J'aime pas ça du tout. J'aime bien s'y mettre des belles stories sur Instagram, j'aime bien mettre des belles photos, des belles vidéos. Mais c'est tout. En fait, j'aime juste montrer les belles choses, la beauté des choses que je vois dans ma vie. Et après, le reste, j'aime bien vivre les relations. Du coup, ce que j'ai retiré un petit peu de tout ça, dernièrement, c'est que, déjà, il faut l'exprimer. ses amis autour de soi. Et il faut aussi... En tout cas moi ça a été comme ça que je l'ai vécu. Je ne dis pas que c'est le chemin pour tout le monde. Mais j'ai réduit fortement mes relations aussi. Parce qu'en fait j'avais déjà peu d'énergie. Mais si en plus je devais donner de l'énergie à 50 personnes tous les jours par message, c'est compliqué pour moi. Du coup j'ai décidé de réduire mes relations et de... restreindre en fait juste à mes amis proches en espérant que ça allait être plus facile pour moi de le répondre et ça a pris du temps mais ça a été le cas petit à petit et c'est de plus en plus le cas j'en ai aussi beaucoup parlé avec mes amis et j'ai de la chance vraiment de la chance parce que mes amis ont compris et réellement compris et n'ont pas fait semblant de comprendre et m'acceptent en fait maintenant tout simplement comme ça et ça c'est très chouette et je sais que en fait parmi mes amis en fait il y a des personnes qui sont comme moi ça m'a fait du bien aussi de voir que j'étais pas la seule. Mais du coup, ouais, vraiment essayer peut-être de réduire tout simplement en fait, ne pas répondre aux messages auxquels on n'a pas envie de répondre, ou alors, si on le sait, d'une certaine manière, dire qu'on n'a pas envie de faire telle activité ou de voir telle personne. Mais moi, personne et moi, j'ai toujours pas trouvé la solution par rapport à ça. Si vous l'avez, bah... n'hésitez pas à me la partager mais moi j'ai toujours du mal à dire aux gens que j'ai pas spécialement envie de les voir, que j'ai pas l'énergie pour les voir. En tout cas ça m'intéresse plus en fait les conversations que je peux avoir avec eux, avoir des conversations sur la pluie, le beau temps ou savoir qui a fait quoi. Ça aussi j'ai déjà eu des amis comme ça où au final on parlait plus des autres que de nous, que de sujets vraiment intéressants et c'est pas des relations qui nourrissent donc C'était logique pour moi que je n'avais plus envie de les revoir et au final ça m'était dans un état d'angoisse pas possible de savoir que j'allais les voir. Mais parce que tout simplement ce n'est pas des relations qui me font du bien. Moi c'est des relations que je décide de mettre de côté. Après j'en suis peut-être arrivée dans une autre extrême dernièrement. Mais je vais y venir juste après. Juste ce que je peux retenir, peut-être vous donner comme outil. C'est que c'est ok, il y a plein de personnes qui sont dans cette anxiété là. qui ont cette forme d'anxiété, qui ne sont pas hyper connectés, qui n'aiment pas l'être. Mais alors communiquez-le autour de vous, communiquez-le à vos amis parce que sinon c'est très violent pour eux. Ils ne comprennent pas ce qui se passe et pour vous ça vous met aussi dans une position inconfortable, dans cette spirale de culpabilité où on ne répond pas, on ne répond plus. Et vu que je n'ai pas répondu depuis autant de temps, je ne réponds toujours plus. Et décidez... d'investir de l'énergie dans les relations qui vous tiennent à cœur. Entretenez-les. C'est tellement important dans notre vie et dans votre vie de le faire. Après, je pense que je suis tombée à nouveau un petit peu dans une extrême, et ça, je rejoins en fait le podcast que j'ai fait avant, où je suis tombée dans une spirale assez négative l'année scolaire qui vient de passer, et où aussi, ça aussi, j'ai vu ça pendant le Covid, mais je n'ai pas envie de... mettre de l'énergie dans quelque chose parce que ça me demande trop d'efforts. Donc je ne me sens pas bien dans ma vie actuellement et c'est difficile et je n'ai pas envie de faire des activités, je n'ai pas envie de voir des amis. Au fond de moi, je sais que ça me ferait du bien, je sais que ça me permettrait de justement m'épanouir, penser à d'autres choses, mais ça me demande de l'énergie, de faire l'effort, ça me demande un effort d'aller prendre des nouvelles de mon ami. avoir un rendez-vous et en fait même quand le rendez-vous est fixé, ça m'angoisse. Et en fait c'est ok, je sais qu'il y a plein de personnes pour qui ça a été le cas et ça a commencé à se développer pendant le Covid et c'est ok. mais peut-être essayer de faire les choses step by step, petit pas par petit pas, et d'essayer de ne pas tomber dans une extrême. En fait, je vous ai dit, je me suis rendu compte que c'était important pour moi de donner de l'énergie à mes amis et pas en éparpiller à 50 000 personnes qui au final ne me donnent pas de l'énergie. Ce n'est pas des relations vitalisantes, on va dire. Mais si je me limite aussi que à mes amis amis, pour moi mes amis ça se compte sur les doigts d'une main, voire une main et demie, ben on n'a plus beaucoup de vie sociale parce que comme je vous le disais dans mon podcast précédent, j'ai une amie qui est à l'oubli du monde, l'autre amie qui est dans un autre pays, une autre amie qui commence à travailler, donc au final ben ça va pas, on tombe aussi dans une extrême. Ce qui a fait que j'ai plus eu envie de m'ouvrir et de donner de l'énergie à des nouvelles relations. Et ça c'est la première fois de ma vie que j'ai senti que j'avais vraiment une barrière qui s'est mise. Et où je sens que je ne suis pas vraiment moi, où je ne donne pas vraiment un retour. Je sens que la personne en face de moi, j'ai rencontré des nouvelles personnes. Je sentais que la personne en face de moi voulait qu'on fasse des activités ensemble, voulait qu'on fasse plein de choses ensemble. Et je sentais que j'étais fermée à ça, que j'en avais pas envie, que j'avais même pas envie de laisser la chance à cette personne-là d'entrer dans ma bulle, d'entrer dans mon monde. Parce que pour moi, bon, j'ai déjà mes amis, j'ai pas besoin de toi. Voilà ce que je me disais dans ma tête, j'ai déjà mes amis, j'ai pas besoin de toi, tu m'apportes pas ce dont j'ai besoin. Et ça c'est l'autre extrême que j'ai aussi expérimenté du coup dernièrement. Et j'ai essayé d'en petit peu creuser. voir de où est-ce que ça vient. Ok, c'est une question de ce que je vous expliquais, de l'énergie que j'ai à investir, etc. De cette spirale négative, de voilà, je n'ai pas envie de faire d'efforts parce qu'au final, je suis bien dans ma zone de confort qui est inconfortable, mais ça me demande tellement d'efforts de sortir de cette zone de confort inconfortable que je reste quand même dedans. Je ne fais pas d'efforts, je ne m'ouvre pas. Et si vous avez écouté le dernier podcast, vous savez que j'ai eu des difficultés dernièrement à aller creuser un petit peu comment je me sentais, à avoir des espaces, à créer des espaces pour exprimer mes émotions, mes ressentis, mes besoins. Et pour moi, ça, c'est une forme assez... c'est très violent en fait envers moi. J'ai senti que je ne me donnais pas d'amour. Ça peut être pas... Ouais, ça va peut-être paraître perché pour certains d'entre vous, mais tant pis. J'ai l'impression que, en fait, quand j'essaye d'y penser, moi, je ne me suis pas donné presque pas d'amour à moi-même pendant l'année qui vient de passer. Donner de l'amour à moi-même, ça peut passer par plein de choses, mais en particulier, c'est prendre justement du temps pour moi, pour réfléchir, pour vraiment aller creuser, pour aller creuser même quand ça fait mal, même quand je sens que ça ne va pas. pouvoir exprimer mes émotions et pas essayer de les enfuir parce qu'au final ça fait que je me sens de plus en plus mal et c'est comme si je m'auto flagelle. Je me suis pas donné d'amour à moi même et comment est-ce que je pourrais alors en accepter d'autres personnes ? Parce que cette personne que j'ai rencontrée dont je vous parlais juste avant elle m'a donné plein d'amour, elle était super entreprenante pour organiser des activités, on se voit et je n'ai pas sur recevoir cet amour. Mais en fait, ben oui, je me demande si quand on n'accepte pas l'amour des autres, c'est parce qu'en fait nous on n'arrive pas à se donner de l'amour à soi-même tout simplement. Regardez peut-être, observez peut-être les relations que vous avez autour de vous, je sais pas si ça vous parle, mais si ça vous parle, observez les relations que vous avez autour de vous et regardez la relation que vous avez à vous-même. Ce que je peux vous dire c'est que vous êtes tous dignes, on est tous dignes d'être aimés on est tous dignes de recevoir de l'amour donnez-vous-en d'abord à vous-même je sais pas par quoi ça peut passer pour vous, je pense qu'on est tous différents et du coup se donner de l'amour ça peut être plein de on peut le faire de plein de manières différentes mais je pense que c'est pour moi en tout cas ça passe par le fait de de se respecter, de suivre ces petites voies intérieures, ces petites flammes intérieures qui fait qu'on sait ce qui nous fait nous sentir bien ou pas bien. Et écoutez cette petite flamme-là, donnez-vous de l'amour et vous aidez à être aimé par vous-même et de recevoir du coup l'amour des autres. Ça paraît un petit peu perché, mais j'espère que vous comprenez ce que je veux dire et que vous percevez le message qu'il y a derrière. Je sais que quand on a 23 ans, en tout cas c'est mon âge, quand on est dans la vingtaine, les relations ça peut être un petit peu compliqué. Pour tous les points que je viens de vous énumérer, mais aussi parce qu'on rentre, en tout cas pour moi, nous, c'est le cas, tout ce que je vous partage. Dans tous mes podcasts, c'est à chaque fois mon expérience, donc il n'y a aucune vérité, c'est ma vérité à moi, c'est ma façon à moi de vivre les choses et de voir les choses. Mais c'est parfois un petit peu difficile parce qu'on ne sait pas trop sur quel pied danser. On a une amie qui va commencer à travailler, l'autre qui est à l'autre bout du monde, l'autre qui arrête ses études. Et nous, on est peut-être dans un stade de vie qui est différent. C'est un petit peu difficile de continuer à entretenir ou à construire de nouvelles relations, mais je pense que c'est très important de prêter attention à ça et de s'entourer de personnes qui nous inspirent, de personnes qui nous comprennent, de personnes qui prennent soin de nous, de personnes avec qui on peut passer du temps. Et personnellement, je sais que derrière moi, j'ai revu un copain. à qui j'ai justement partagé un petit peu tous mes ressentis dernièrement et qui m'a proposé de faire une nouvelle activité, encore une nouvelle activité, encore une autre nouvelle activité. Ça me fait tellement du bien. Je sais qu'en fait, j'ai besoin aussi de ce genre de personnes dans mon entourage. J'ai besoin de ce genre de personnes qui est plus ambitieux que moi, qui me tire vers le haut. Et j'ai besoin aussi d'autres personnes qui ne sont pas spécialement plus ambitieuses que moi, mais qui vont être là pour m'écouter. Donc je pense que c'est... C'est intéressant aussi d'observer les relations qu'on a autour de soi et d'avoir une sorte de melting pot. Bon après je pense pas qu'il faut se dire telle personne me convient dans ma vie, telle personne ne me convient pas dans ma vie parce qu'elle est pas assez ambitieuse, parce que j'ai déjà un ami qui est ambitieux donc maintenant je vais avoir un ami qui n'est pas trop ambitieux. C'est pas ça. Mais je pense que c'est intéressant d'avoir un petit peu tout et que justement c'est ça qui est chouette aussi dans le fait d'avoir plusieurs amis. Il y aura... rarement, pour moi en tout cas, jamais, j'ai l'impression en tout cas c'est l'apprentissage que j'ai fait ces derniers temps, ces dernières années. Un ami ou une amie qui remplit tous les critères de l'ami ou l'amie parfaite. Pour moi, chaque ami a une particularité différente, a des capacités différentes, ce qui vont faire que parfois ça va me faire du bien d'être avec telle personne, parfois ça va me faire du bien d'être avec telle personne, parce qu'ils vont m'apporter des visions différentes, des choses différentes. Et c'est ça qui fait justement la beauté de nos amis, c'est qu'ils ont tous des aspects et des particularités différentes. Et que c'est trop chouette, mais on ne trouvera peut-être pas en une personne tout ce qu'on recherche. Pour moi, c'est ça. Pour moi, tout ce que je recherche chez un meilleur ami, une meilleure amie, absolument tout, je l'ai trouvé chez mon copain. Bien sûr, il y a aussi des petits points qui sont plus... plus difficile à vivre comme moi, j'ai des petits points qui sont plus difficiles à vivre pour lui. Mais mon meilleur ami et mon copain et mon amoureux, c'est Gauthier. Mais c'est vrai que je suis sortie un petit peu de cette illusion de, pour moi, ma meilleure amie doit absolument être comme ceci, être comme cela, parce qu'en fait sinon j'étais très souvent dans la déception. Si moi je suis une personne qui suis très tactile, il faut que ma meilleure amie le soit aussi. Et pendant des années j'ai... J'étais attristée par rapport à ça alors que ma meilleure amie avait d'autres manières d'exprimer tout simplement son amour et n'est pas quelqu'un de tactile. Et aussi juste le mot meilleure amie, ça aussi j'ai l'impression que c'est comme... On ne peut pas avoir plusieurs meilleures amies. C'est t'es ma meilleure amie ou si je dis devant tout le monde que telle personne est ma meilleure amie, ça pourrait en blesser une autre. N'en peine. Pour moi, cette autre personne est aussi ma meilleure amie. Pour moi, j'ai deux meilleures amies. Et j'espère que ça ne les blesse pas l'une ou l'autre de l'entendre. Mais pour moi, j'ai deux meilleures amies et elles m'apportent énormément. Il y en a une que je connais depuis des années et des années. Et c'est aussi pour ça que c'est ma meilleure amie. C'est parce qu'on partage beaucoup de choses ensemble et parce qu'on les partage depuis des années. Là, ça fait depuis... Depuis plus de dix ans, en fait. Oui, c'est énorme. Et puis, j'ai une autre meilleure amie avec qui je suis beaucoup plus en contact. Et avec qui j'ai un... en rapport à une relation qui est extrêmement chaleureuse, c'est comme ma sœur pour moi. Donc voilà, je pense que ça aussi c'est une réflexion que je me suis faite. Je ne pense pas qu'en une personne on peut tout trouver et ce n'est pas grave. Et en fait, en l'acceptant, en prenant conscience de ça, j'ai l'impression que j'ai beaucoup plus accepté et profité et aimé les relations que j'avais avec mes amis. En tout cas... J'espère que ce podcast va vous apporter des pistes de réflexion, que mes réflexions, en tout cas à moi, vous auront permis, enfin en fait, vous auront tout simplement inspiré, vous auront rassuré peut-être à vous dire que vous n'êtes pas tout seul et que c'est normal. Et moi, j'ai encore beaucoup de travail à faire pour prendre soin de mes relations, pour entretenir mes relations, pour ne pas ghoster, pour ne pas faire de mal tout simplement aux gens qui se tournent. qui se trouve autour de moi, mais c'est vrai que ça reste quelque chose d'assez compliqué parfois. Et là, le fait d'en parler et de le partager, c'est une énorme... En fait, je le partage pas avec beaucoup de stress ou d'appréhension, donc je suis contente. J'ai l'impression que ça veut dire qu'il y a encore une autre partie de moi qui accepte ça, qui accepte cette part d'ombre chez moi. Si vous avez écouté le podcast d'avant, vous verrez de quoi je veux parler. Je pourrais peut-être faire d'ailleurs un podcast un petit peu plus poussé sur les parts d'ombre et de lumière. Je pense qu'il y a énormément de choses à dire sur le sujet, avec le podcast d'avant c'était un petit peu un melting pot de plein de choses, mais où rien n'était vraiment approfondi. Or j'aime bien parler des sujets de manière plus approfondie. Mais voilà, ça fait partie de mes parts d'ombre, ces choses-là. Et c'est ok. Et je travaille dessus. Et j'ai encore plein de temps pour travailler dessus. Et voilà. J'ai plein d'amour à donner. J'ai plein d'amour à recevoir. C'est ce que j'en retiens en tout cas. Voilà. J'espère que ce podcast vous aura plu. J'y dis toujours la même phrase. C'est nul. C'est bateau. Mais voilà. J'espère qu'il vous aura inspiré. N'hésitez pas à me faire des retours. N'ayez pas peur. Je ne mange pas. Je ne mors pas. Ça me ferait vraiment plaisir. Parce que pour le moment, le podcast est un bébé podcast. J'ai envie de le faire grandir. Pour ça, il faut que je sois rigoureuse. Mais ça me fait vraiment plaisir d'avoir de retour. Et c'est vrai que j'en ai eu pas mal au début. Mais là, j'en ai encore besoin. J'ai encore envie de pouvoir l'améliorer et le faire grandir. Donc voilà. Si ce podcast vous a apporté de la valeur, de l'amour, n'hésitez pas à le partager. autour de vous, n'hésitez pas à donner un petit peu d'amour autour de vous à quelqu'un qui pourrait en avoir besoin.

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