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Mélancolie - Le Journal de Julia #1 cover
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Coeur à coeur talks

Mélancolie - Le Journal de Julia #1

Mélancolie - Le Journal de Julia #1

10min |24/10/2024
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Mélancolie - Le Journal de Julia #1

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10min |24/10/2024
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Description

Bienvenue dans ce nouveau concept dans lequel je te fais entrer dans mon journal intime. De temps en temps, un nouvel épisode "Le journal de Julia" sortira avec une émotion associée.


Dans l'épisode d'aujourd'hui, ce sera la ✨mélancolie✨.


Au fil de cet épisode, j'aborderai des thèmes universels tels que la peur de la mort, la recherche d'amour inconditionnel et la difficulté de se sentir digne d'être aimée. J'y parle aussi du désir de retrouver des moments de qualité avec mon copain et ma famille, tout en luttant contre ma peur de les perdre, et de la peur de grandir.


NB : c'est un texte que j'ai écrit d'une traite, je ne l'ai pas modifié, retravaillé, ça sort du coeur


Bonne écoute <3


Retrouve-moi sur insta : juls_lbt ou coeur_a_coeur_talks


Si ce que tu as entendu t’a fait écho et que tu as envie d’en discuter avec moi, je t’offre un moment d’échange de 20 minutes, gratuitement. Le lien pour réserver est juste ici 💌
https://calendly.com/julialumina1/podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Je vous retrouve aujourd'hui pour un épisode un petit peu particulier qui sera très court où j'ai décidé de vous livrer en fait tout simplement ce que j'ai pris comme note comme dans mon journal intime un jour où je suis allée me poser dans un café et j'avais pas pour intention de le partager je voulais le garder juste pour moi et après je me suis dit que c'était beau que ça pouvait peut-être inspiré, faire du bien à certains. Donc, voilà. Je vous laisse avec une petite partie de ma lentille. Comment je me sens aujourd'hui ? On est le 18 octobre 2024, j'ai 23 ans, je suis en master 2 en sciences de la famille et de la sexualité, et je n'ai plus pris le temps d'écrire et de me poser dans un café depuis des mois. Je suis seule, et ça me fait un bien fou. J'ai mis la playlist Mélancolie, que j'ai créée sur Spotify, Et je me sens fière de moi, car j'ai réussi à imposer ce moment pour moi et de ne rien laisser d'autre qu'en prendre la place. Je ressens aussi le besoin de pleurer et j'aimerais être dans une bulle. Je me sens en fait dans une bulle, mais j'aimerais que cette bulle soit réelle et que je puisse pleurer, libérer tout ce qui se trouve en moi. Je ne sais pas si ce sont des larmes de tristesse, de joie ou de lâcher prise. Enfin si, je dirais que ce sont des larmes de lâcher prise, de toutes les fois où je n'ai pas pu pleurer. où je n'ai pas su pleurer. J'ai besoin de continuer à avoir des moments comme ça pour moi. J'ai envie de reconnecter à moi, à mes émotions, à mon corps, à mes envies, à ce qui me fait rire, ce qui me fait pleurer, ce qui me fait vivre. Ce qui me fait vivre, vibrer, dans l'ordre des priorités du moment. Mon copain, voyager seule et avec mon copain, faire les magasins, m'habiller de la manière que j'aime, classe, qui change les autres, du sexy, me chouchouter. J'ai envie de refaire du voyage, de reconnecter avec moi, avec mon copain, de m'émerveiller, de laisser libre cours à ma créativité. Je suis heureuse d'avoir un agenda plus chargé cette année. Ça me fait du bien et j'en avais besoin. Mais d'un autre côté, il y a certaines choses que j'aimerais ajuster. J'aimerais voyager plus souvent. J'aimerais reséduire mon copain. J'aimerais qu'il me trouve suffisante, qu'il me drague, que je me sente désirée, belle, comme avant, et qu'on passe des moments de réelle connexion ensemble. En fait, ce qui me manque, c'est de voyager avec lui. C'est ce dont je ressens le plus grand besoin, je crois. Je rêve au plus profond de moi de repartir en voyage juste avec lui. Et que ma créativité revienne, que je m'émerveille et que je sois insouciante encore un moment. Que je sors de cet endroit qui ne me rend pas vivante. L'année passée, je n'ai plus envie d'y penser. Mais elle m'a fait du mal. J'ai l'impression d'être passée de tout à rien. Concernant mon doudou... J'ai envie de retourner dans nos discussions profondes, celles qui sont parfois douloureuses, inconfortables, mais qui au fond nous font tant de bien, nous permettent d'être transparents l'un pour l'autre, nous permettent de nous renforcer. Avant, je n'avais pas peur d'aller creuser dans ces coins sombres de moi, et je veux que ça revienne. Je ne veux pas avoir peur de mon ombre, mais je ne veux pas avoir peur de ma lumière non plus. Je ne veux pas avoir peur de moi. Je vois un moment hors du temps avec ma famille, avec ma maman. Je veux dire à mes proches que je les aime. Au fond, ils me manquent. Je me rends compte que je n'ai plus eu de moment hors du temps avec eux. Tout n'est que problème, ou bien je n'ai pas le temps de les voir. J'ai peur de les voir partir. J'ai peur de la mort. J'ai peur qu'ils meurent. J'ai peur, très peur. Et ça occupe trop souvent mes pensées. J'ai peur que Gauthier meure. J'ai peur que mon frère meure. J'ai peur que mon papa, ma maman, mon chien meurent. Ma mamie, mon papy. Papy de cœur que mes meilleurs amis meurent. J'ai peur et j'ai très peur de les voir partir, j'ai peur qu'ils aient mal, je veux qu'ils soient heureux, j'ai besoin de les voir heureux. J'ai une grosse boule dans la gorge, j'ai les larmes qui coulent et j'aimerais pleurer de toutes mes forces. J'aimerais tout évacuer mais j'ai peur du regard des autres. J'ai envie de profiter d'eux mais de profiter pour de vrai. D'avoir du temps qualitatif, du vrai temps qualitatif, c'est-à-dire un moment que je peux leur offrir. où ils se détendent, où on n'est pas dans notre cadre de vie habituel. où ils peuvent se laisser aller, apprécier, se sentir chouchouter, discuter, échanger avec moi. Je sais pas comment je me sens intérieurement. En fait, je me visualise. Je me visualise comme si j'avais plein de griffes rouges à l'intérieur. Comme si j'avais été blessée. Et j'ai envie de prendre soin de moi, de ces griffes, de mettre de la pommade, de leur faire des bisous et de dire à mon corps et à moi que je l'aime. Parce que j'ai le droit d'être aimée, j'ai le droit de m'aimer, je suis digne d'être aimée. C'est drôle, je crois même pas à ces derniers mots. Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est comme ça. J'ai besoin de voir et de réaliser ma valeur, parce que je me rends bien compte que je ne la vois pas. J'ai l'impression de ne pas avoir de valeur. J'ai juste l'impression d'apporter parfois de la valeur aux gens. Mais j'aimerais qu'on me dise qu'on m'aime moi, peu importe ce que je fais, ce que je dis. Et ça, j'ai l'impression que ce n'est pas possible. Parce que, que peut-on aimer chez moi ? J'ai l'impression d'être un oiseau blessé dont personne ne pourrait vouloir et donc on ne peut vouloir que parce que j'apporte quelque chose ou qu'on ne peut vouloir que si je me montre attirante. Et vu que je ne me vois qu'au travers de cela, j'ai l'impression que je n'apporte rien. Je ne comprends pas pourquoi les gens m'aiment, je ne sais pas si les gens savent vraiment qui je suis au fond, ce qu'ils perçoivent de mon vrai moi. Mélancolie. Mais je suis pleine d'espoir, de rêve, je suis pleine de vie et j'ai envie de réaliser mes rêves, de vivre. de goûter, de manger, de voyager, d'aimer, de fêter, de danser, de crier, de chanter. J'ai envie d'exprimer mes émotions, de les vivre, de les partager. Mais je me rends compte que ça passe presque toujours par le voyage. En tout cas, les expériences qui ne sont pas chez moi et qui sortent de la vie ordinaire. Et par mes proches. Par mes proches insouciants et heureux. Pas nerveux ou braqués. Là, si je le pouvais, qu'est-ce que je ferais ? Je partirais voyager. Je changerais de logement comme je l'ai fait à Bali, je passerais quelques moments seul, quelques moments avec mes copines, beaucoup de moments avec mon copain, beaucoup de moments à écrire, à noter mes idées, à les réaliser, à manger, à découvrir, à numérer, m'émerveiller, me balader en scooter les cheveux au vin, la peau salée, bronzée et crémée. Je courrais sous la pluie avec la musique à fond, comme une enfant, je sauterais dans les flaques, je courrais dans la mer, toujours sous la pluie et je rigolerais, je pleurerais. Et je serrerai mon doudou dans mes bras, je lui dirai que je l'aime et que je ne veux jamais me séparer de lui, que jamais je ne m'imaginerai ma vie sans lui. En fait, je n'arrive pas à m'imaginer ma vie sans aucun de mes proches. Et je suis flippée, parce que je sais que c'est indéniable qu'il meure un jour. Je suis peur qu'il soit malade, blessé, kidnappé, accidenté, handicapé. Je veux qu'il soit heureux, et ce n'est pas ce que je vois toujours sur eux. Meurtrie. C'est comme ça que je me vois et que je me sens. J'ai envie d'aller creuser, d'apprendre à me connaître, à prendre soin de moi, à soigner, aimer toutes les parts de la Julia blessée. Car toutes ces parts méritent d'être aimées, d'être soignées, et sont là pour me dire quelque chose. Je les vois comme un cadeau, comme des messages intelligents de mon corps qui me disent vers quoi me tourner, quoi faire de ma vie et comment avancer. Et puis, je me dis que je ne suis pas si blessée que ça en comparaison à d'autres personnes qui vivent des drames. Pourtant dire ça, ça ne m'aide pas. J'ai le droit d'être mal. J'ai mes blessures et elles sont là pour m'indiquer ce avec quoi je peux encore cheminer. Je sens que j'ai un grand potentiel en moi. Et pourtant au moment où je l'écris, je n'y crois déjà plus. Je me sens comme sur une planche à bascule. À un moment j'y crois, à un moment je n'y crois pas. Je veux créer la vie qui me convient. Je ne veux absolument pas être derrière un bureau 8h par jour. Je veux être dans le lien, l'humain. Je veux apporter de la lumière. Je veux que les gens apprennent à s'aimer, à s'accepter, à aimer leur part d'ombre. J'ai envie d'apprendre à mieux me comprendre, à mieux comprendre l'humain. Je veux pouvoir faire du sport, je veux faire quelque chose qui a du sens pour moi. Je veux pouvoir faire des activités qui changent, qui me permettent d'explorer ma créativité. Je veux voir mes amis, ma famille, partir vivre des aventures avec mon doudou. Je veux que mon job change de jour en jour, de ne pas me lasser, de faire du beau, de créer du beau. De laisser toutes les facettes de ma personnalité se déployer, sans essayer de me mettre dans une case ou une autre. Enfin moi je n'ai jamais voulu être dans une case, mais je ne veux pas qu'on me mette dans une case. Je suis dans une case et dans toutes les cases à la fois. J'ai envie que ce que je ferai me ressemble, soit beau, esthétique, intelligent, fin, humain, moderne, stylé. J'ai envie de partir, aller à un concert qui me fait rêver, d'aller à New York, d'aller dans un restaurant chaleureux, de me poser sur la plage de Californie avec de la musique et une bouteille de vin, de sortir... De rire, de me maquiller, de rêver. J'ai pas envie de grandir. J'ai pas envie que mes amis grandissent et envie de faire des trucs de grands. ou de ne plus faire les trucs d'enfant ou d'adolescent. J'ai pas envie que grandir signifie avoir une vie ennuyante, ne pas sortir, ne pas boire, ne pas danser, ne pas chanter, ne pas crier, ne pas voyager, ne pas faire de bêtises, ne pas rêver.

  • Speaker #1

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Dans l'épisode d'aujourd'hui, ce sera la ✨mélancolie✨.


Au fil de cet épisode, j'aborderai des thèmes universels tels que la peur de la mort, la recherche d'amour inconditionnel et la difficulté de se sentir digne d'être aimée. J'y parle aussi du désir de retrouver des moments de qualité avec mon copain et ma famille, tout en luttant contre ma peur de les perdre, et de la peur de grandir.


NB : c'est un texte que j'ai écrit d'une traite, je ne l'ai pas modifié, retravaillé, ça sort du coeur


Bonne écoute <3


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Si ce que tu as entendu t’a fait écho et que tu as envie d’en discuter avec moi, je t’offre un moment d’échange de 20 minutes, gratuitement. Le lien pour réserver est juste ici 💌
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    Hello ! Je vous retrouve aujourd'hui pour un épisode un petit peu particulier qui sera très court où j'ai décidé de vous livrer en fait tout simplement ce que j'ai pris comme note comme dans mon journal intime un jour où je suis allée me poser dans un café et j'avais pas pour intention de le partager je voulais le garder juste pour moi et après je me suis dit que c'était beau que ça pouvait peut-être inspiré, faire du bien à certains. Donc, voilà. Je vous laisse avec une petite partie de ma lentille. Comment je me sens aujourd'hui ? On est le 18 octobre 2024, j'ai 23 ans, je suis en master 2 en sciences de la famille et de la sexualité, et je n'ai plus pris le temps d'écrire et de me poser dans un café depuis des mois. Je suis seule, et ça me fait un bien fou. J'ai mis la playlist Mélancolie, que j'ai créée sur Spotify, Et je me sens fière de moi, car j'ai réussi à imposer ce moment pour moi et de ne rien laisser d'autre qu'en prendre la place. Je ressens aussi le besoin de pleurer et j'aimerais être dans une bulle. Je me sens en fait dans une bulle, mais j'aimerais que cette bulle soit réelle et que je puisse pleurer, libérer tout ce qui se trouve en moi. Je ne sais pas si ce sont des larmes de tristesse, de joie ou de lâcher prise. Enfin si, je dirais que ce sont des larmes de lâcher prise, de toutes les fois où je n'ai pas pu pleurer. où je n'ai pas su pleurer. J'ai besoin de continuer à avoir des moments comme ça pour moi. J'ai envie de reconnecter à moi, à mes émotions, à mon corps, à mes envies, à ce qui me fait rire, ce qui me fait pleurer, ce qui me fait vivre. Ce qui me fait vivre, vibrer, dans l'ordre des priorités du moment. Mon copain, voyager seule et avec mon copain, faire les magasins, m'habiller de la manière que j'aime, classe, qui change les autres, du sexy, me chouchouter. J'ai envie de refaire du voyage, de reconnecter avec moi, avec mon copain, de m'émerveiller, de laisser libre cours à ma créativité. Je suis heureuse d'avoir un agenda plus chargé cette année. Ça me fait du bien et j'en avais besoin. Mais d'un autre côté, il y a certaines choses que j'aimerais ajuster. J'aimerais voyager plus souvent. J'aimerais reséduire mon copain. J'aimerais qu'il me trouve suffisante, qu'il me drague, que je me sente désirée, belle, comme avant, et qu'on passe des moments de réelle connexion ensemble. En fait, ce qui me manque, c'est de voyager avec lui. C'est ce dont je ressens le plus grand besoin, je crois. Je rêve au plus profond de moi de repartir en voyage juste avec lui. Et que ma créativité revienne, que je m'émerveille et que je sois insouciante encore un moment. Que je sors de cet endroit qui ne me rend pas vivante. L'année passée, je n'ai plus envie d'y penser. Mais elle m'a fait du mal. J'ai l'impression d'être passée de tout à rien. Concernant mon doudou... J'ai envie de retourner dans nos discussions profondes, celles qui sont parfois douloureuses, inconfortables, mais qui au fond nous font tant de bien, nous permettent d'être transparents l'un pour l'autre, nous permettent de nous renforcer. Avant, je n'avais pas peur d'aller creuser dans ces coins sombres de moi, et je veux que ça revienne. Je ne veux pas avoir peur de mon ombre, mais je ne veux pas avoir peur de ma lumière non plus. Je ne veux pas avoir peur de moi. Je vois un moment hors du temps avec ma famille, avec ma maman. Je veux dire à mes proches que je les aime. Au fond, ils me manquent. Je me rends compte que je n'ai plus eu de moment hors du temps avec eux. Tout n'est que problème, ou bien je n'ai pas le temps de les voir. J'ai peur de les voir partir. J'ai peur de la mort. J'ai peur qu'ils meurent. J'ai peur, très peur. Et ça occupe trop souvent mes pensées. J'ai peur que Gauthier meure. J'ai peur que mon frère meure. J'ai peur que mon papa, ma maman, mon chien meurent. Ma mamie, mon papy. Papy de cœur que mes meilleurs amis meurent. J'ai peur et j'ai très peur de les voir partir, j'ai peur qu'ils aient mal, je veux qu'ils soient heureux, j'ai besoin de les voir heureux. J'ai une grosse boule dans la gorge, j'ai les larmes qui coulent et j'aimerais pleurer de toutes mes forces. J'aimerais tout évacuer mais j'ai peur du regard des autres. J'ai envie de profiter d'eux mais de profiter pour de vrai. D'avoir du temps qualitatif, du vrai temps qualitatif, c'est-à-dire un moment que je peux leur offrir. où ils se détendent, où on n'est pas dans notre cadre de vie habituel. où ils peuvent se laisser aller, apprécier, se sentir chouchouter, discuter, échanger avec moi. Je sais pas comment je me sens intérieurement. En fait, je me visualise. Je me visualise comme si j'avais plein de griffes rouges à l'intérieur. Comme si j'avais été blessée. Et j'ai envie de prendre soin de moi, de ces griffes, de mettre de la pommade, de leur faire des bisous et de dire à mon corps et à moi que je l'aime. Parce que j'ai le droit d'être aimée, j'ai le droit de m'aimer, je suis digne d'être aimée. C'est drôle, je crois même pas à ces derniers mots. Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est comme ça. J'ai besoin de voir et de réaliser ma valeur, parce que je me rends bien compte que je ne la vois pas. J'ai l'impression de ne pas avoir de valeur. J'ai juste l'impression d'apporter parfois de la valeur aux gens. Mais j'aimerais qu'on me dise qu'on m'aime moi, peu importe ce que je fais, ce que je dis. Et ça, j'ai l'impression que ce n'est pas possible. Parce que, que peut-on aimer chez moi ? J'ai l'impression d'être un oiseau blessé dont personne ne pourrait vouloir et donc on ne peut vouloir que parce que j'apporte quelque chose ou qu'on ne peut vouloir que si je me montre attirante. Et vu que je ne me vois qu'au travers de cela, j'ai l'impression que je n'apporte rien. Je ne comprends pas pourquoi les gens m'aiment, je ne sais pas si les gens savent vraiment qui je suis au fond, ce qu'ils perçoivent de mon vrai moi. Mélancolie. Mais je suis pleine d'espoir, de rêve, je suis pleine de vie et j'ai envie de réaliser mes rêves, de vivre. de goûter, de manger, de voyager, d'aimer, de fêter, de danser, de crier, de chanter. J'ai envie d'exprimer mes émotions, de les vivre, de les partager. Mais je me rends compte que ça passe presque toujours par le voyage. En tout cas, les expériences qui ne sont pas chez moi et qui sortent de la vie ordinaire. Et par mes proches. Par mes proches insouciants et heureux. Pas nerveux ou braqués. Là, si je le pouvais, qu'est-ce que je ferais ? Je partirais voyager. Je changerais de logement comme je l'ai fait à Bali, je passerais quelques moments seul, quelques moments avec mes copines, beaucoup de moments avec mon copain, beaucoup de moments à écrire, à noter mes idées, à les réaliser, à manger, à découvrir, à numérer, m'émerveiller, me balader en scooter les cheveux au vin, la peau salée, bronzée et crémée. Je courrais sous la pluie avec la musique à fond, comme une enfant, je sauterais dans les flaques, je courrais dans la mer, toujours sous la pluie et je rigolerais, je pleurerais. Et je serrerai mon doudou dans mes bras, je lui dirai que je l'aime et que je ne veux jamais me séparer de lui, que jamais je ne m'imaginerai ma vie sans lui. En fait, je n'arrive pas à m'imaginer ma vie sans aucun de mes proches. Et je suis flippée, parce que je sais que c'est indéniable qu'il meure un jour. Je suis peur qu'il soit malade, blessé, kidnappé, accidenté, handicapé. Je veux qu'il soit heureux, et ce n'est pas ce que je vois toujours sur eux. Meurtrie. C'est comme ça que je me vois et que je me sens. J'ai envie d'aller creuser, d'apprendre à me connaître, à prendre soin de moi, à soigner, aimer toutes les parts de la Julia blessée. Car toutes ces parts méritent d'être aimées, d'être soignées, et sont là pour me dire quelque chose. Je les vois comme un cadeau, comme des messages intelligents de mon corps qui me disent vers quoi me tourner, quoi faire de ma vie et comment avancer. Et puis, je me dis que je ne suis pas si blessée que ça en comparaison à d'autres personnes qui vivent des drames. Pourtant dire ça, ça ne m'aide pas. J'ai le droit d'être mal. J'ai mes blessures et elles sont là pour m'indiquer ce avec quoi je peux encore cheminer. Je sens que j'ai un grand potentiel en moi. Et pourtant au moment où je l'écris, je n'y crois déjà plus. Je me sens comme sur une planche à bascule. À un moment j'y crois, à un moment je n'y crois pas. Je veux créer la vie qui me convient. Je ne veux absolument pas être derrière un bureau 8h par jour. Je veux être dans le lien, l'humain. Je veux apporter de la lumière. Je veux que les gens apprennent à s'aimer, à s'accepter, à aimer leur part d'ombre. J'ai envie d'apprendre à mieux me comprendre, à mieux comprendre l'humain. Je veux pouvoir faire du sport, je veux faire quelque chose qui a du sens pour moi. Je veux pouvoir faire des activités qui changent, qui me permettent d'explorer ma créativité. Je veux voir mes amis, ma famille, partir vivre des aventures avec mon doudou. Je veux que mon job change de jour en jour, de ne pas me lasser, de faire du beau, de créer du beau. De laisser toutes les facettes de ma personnalité se déployer, sans essayer de me mettre dans une case ou une autre. Enfin moi je n'ai jamais voulu être dans une case, mais je ne veux pas qu'on me mette dans une case. Je suis dans une case et dans toutes les cases à la fois. J'ai envie que ce que je ferai me ressemble, soit beau, esthétique, intelligent, fin, humain, moderne, stylé. J'ai envie de partir, aller à un concert qui me fait rêver, d'aller à New York, d'aller dans un restaurant chaleureux, de me poser sur la plage de Californie avec de la musique et une bouteille de vin, de sortir... De rire, de me maquiller, de rêver. J'ai pas envie de grandir. J'ai pas envie que mes amis grandissent et envie de faire des trucs de grands. ou de ne plus faire les trucs d'enfant ou d'adolescent. J'ai pas envie que grandir signifie avoir une vie ennuyante, ne pas sortir, ne pas boire, ne pas danser, ne pas chanter, ne pas crier, ne pas voyager, ne pas faire de bêtises, ne pas rêver.

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Dans l'épisode d'aujourd'hui, ce sera la ✨mélancolie✨.


Au fil de cet épisode, j'aborderai des thèmes universels tels que la peur de la mort, la recherche d'amour inconditionnel et la difficulté de se sentir digne d'être aimée. J'y parle aussi du désir de retrouver des moments de qualité avec mon copain et ma famille, tout en luttant contre ma peur de les perdre, et de la peur de grandir.


NB : c'est un texte que j'ai écrit d'une traite, je ne l'ai pas modifié, retravaillé, ça sort du coeur


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Je ressens aussi le besoin de pleurer et j'aimerais être dans une bulle. Je me sens en fait dans une bulle, mais j'aimerais que cette bulle soit réelle et que je puisse pleurer, libérer tout ce qui se trouve en moi. Je ne sais pas si ce sont des larmes de tristesse, de joie ou de lâcher prise. Enfin si, je dirais que ce sont des larmes de lâcher prise, de toutes les fois où je n'ai pas pu pleurer. où je n'ai pas su pleurer. J'ai besoin de continuer à avoir des moments comme ça pour moi. J'ai envie de reconnecter à moi, à mes émotions, à mon corps, à mes envies, à ce qui me fait rire, ce qui me fait pleurer, ce qui me fait vivre. Ce qui me fait vivre, vibrer, dans l'ordre des priorités du moment. Mon copain, voyager seule et avec mon copain, faire les magasins, m'habiller de la manière que j'aime, classe, qui change les autres, du sexy, me chouchouter. J'ai envie de refaire du voyage, de reconnecter avec moi, avec mon copain, de m'émerveiller, de laisser libre cours à ma créativité. Je suis heureuse d'avoir un agenda plus chargé cette année. Ça me fait du bien et j'en avais besoin. Mais d'un autre côté, il y a certaines choses que j'aimerais ajuster. J'aimerais voyager plus souvent. J'aimerais reséduire mon copain. J'aimerais qu'il me trouve suffisante, qu'il me drague, que je me sente désirée, belle, comme avant, et qu'on passe des moments de réelle connexion ensemble. En fait, ce qui me manque, c'est de voyager avec lui. C'est ce dont je ressens le plus grand besoin, je crois. Je rêve au plus profond de moi de repartir en voyage juste avec lui. Et que ma créativité revienne, que je m'émerveille et que je sois insouciante encore un moment. Que je sors de cet endroit qui ne me rend pas vivante. L'année passée, je n'ai plus envie d'y penser. Mais elle m'a fait du mal. J'ai l'impression d'être passée de tout à rien. Concernant mon doudou... J'ai envie de retourner dans nos discussions profondes, celles qui sont parfois douloureuses, inconfortables, mais qui au fond nous font tant de bien, nous permettent d'être transparents l'un pour l'autre, nous permettent de nous renforcer. Avant, je n'avais pas peur d'aller creuser dans ces coins sombres de moi, et je veux que ça revienne. Je ne veux pas avoir peur de mon ombre, mais je ne veux pas avoir peur de ma lumière non plus. Je ne veux pas avoir peur de moi. Je vois un moment hors du temps avec ma famille, avec ma maman. Je veux dire à mes proches que je les aime. Au fond, ils me manquent. Je me rends compte que je n'ai plus eu de moment hors du temps avec eux. Tout n'est que problème, ou bien je n'ai pas le temps de les voir. J'ai peur de les voir partir. J'ai peur de la mort. J'ai peur qu'ils meurent. J'ai peur, très peur. Et ça occupe trop souvent mes pensées. J'ai peur que Gauthier meure. J'ai peur que mon frère meure. J'ai peur que mon papa, ma maman, mon chien meurent. Ma mamie, mon papy. Papy de cœur que mes meilleurs amis meurent. J'ai peur et j'ai très peur de les voir partir, j'ai peur qu'ils aient mal, je veux qu'ils soient heureux, j'ai besoin de les voir heureux. J'ai une grosse boule dans la gorge, j'ai les larmes qui coulent et j'aimerais pleurer de toutes mes forces. J'aimerais tout évacuer mais j'ai peur du regard des autres. J'ai envie de profiter d'eux mais de profiter pour de vrai. D'avoir du temps qualitatif, du vrai temps qualitatif, c'est-à-dire un moment que je peux leur offrir. où ils se détendent, où on n'est pas dans notre cadre de vie habituel. où ils peuvent se laisser aller, apprécier, se sentir chouchouter, discuter, échanger avec moi. Je sais pas comment je me sens intérieurement. En fait, je me visualise. Je me visualise comme si j'avais plein de griffes rouges à l'intérieur. Comme si j'avais été blessée. Et j'ai envie de prendre soin de moi, de ces griffes, de mettre de la pommade, de leur faire des bisous et de dire à mon corps et à moi que je l'aime. Parce que j'ai le droit d'être aimée, j'ai le droit de m'aimer, je suis digne d'être aimée. C'est drôle, je crois même pas à ces derniers mots. Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est comme ça. J'ai besoin de voir et de réaliser ma valeur, parce que je me rends bien compte que je ne la vois pas. J'ai l'impression de ne pas avoir de valeur. J'ai juste l'impression d'apporter parfois de la valeur aux gens. Mais j'aimerais qu'on me dise qu'on m'aime moi, peu importe ce que je fais, ce que je dis. Et ça, j'ai l'impression que ce n'est pas possible. Parce que, que peut-on aimer chez moi ? J'ai l'impression d'être un oiseau blessé dont personne ne pourrait vouloir et donc on ne peut vouloir que parce que j'apporte quelque chose ou qu'on ne peut vouloir que si je me montre attirante. Et vu que je ne me vois qu'au travers de cela, j'ai l'impression que je n'apporte rien. Je ne comprends pas pourquoi les gens m'aiment, je ne sais pas si les gens savent vraiment qui je suis au fond, ce qu'ils perçoivent de mon vrai moi. Mélancolie. Mais je suis pleine d'espoir, de rêve, je suis pleine de vie et j'ai envie de réaliser mes rêves, de vivre. de goûter, de manger, de voyager, d'aimer, de fêter, de danser, de crier, de chanter. J'ai envie d'exprimer mes émotions, de les vivre, de les partager. Mais je me rends compte que ça passe presque toujours par le voyage. En tout cas, les expériences qui ne sont pas chez moi et qui sortent de la vie ordinaire. Et par mes proches. Par mes proches insouciants et heureux. Pas nerveux ou braqués. Là, si je le pouvais, qu'est-ce que je ferais ? Je partirais voyager. Je changerais de logement comme je l'ai fait à Bali, je passerais quelques moments seul, quelques moments avec mes copines, beaucoup de moments avec mon copain, beaucoup de moments à écrire, à noter mes idées, à les réaliser, à manger, à découvrir, à numérer, m'émerveiller, me balader en scooter les cheveux au vin, la peau salée, bronzée et crémée. Je courrais sous la pluie avec la musique à fond, comme une enfant, je sauterais dans les flaques, je courrais dans la mer, toujours sous la pluie et je rigolerais, je pleurerais. Et je serrerai mon doudou dans mes bras, je lui dirai que je l'aime et que je ne veux jamais me séparer de lui, que jamais je ne m'imaginerai ma vie sans lui. En fait, je n'arrive pas à m'imaginer ma vie sans aucun de mes proches. Et je suis flippée, parce que je sais que c'est indéniable qu'il meure un jour. Je suis peur qu'il soit malade, blessé, kidnappé, accidenté, handicapé. Je veux qu'il soit heureux, et ce n'est pas ce que je vois toujours sur eux. Meurtrie. C'est comme ça que je me vois et que je me sens. J'ai envie d'aller creuser, d'apprendre à me connaître, à prendre soin de moi, à soigner, aimer toutes les parts de la Julia blessée. Car toutes ces parts méritent d'être aimées, d'être soignées, et sont là pour me dire quelque chose. Je les vois comme un cadeau, comme des messages intelligents de mon corps qui me disent vers quoi me tourner, quoi faire de ma vie et comment avancer. Et puis, je me dis que je ne suis pas si blessée que ça en comparaison à d'autres personnes qui vivent des drames. Pourtant dire ça, ça ne m'aide pas. J'ai le droit d'être mal. J'ai mes blessures et elles sont là pour m'indiquer ce avec quoi je peux encore cheminer. Je sens que j'ai un grand potentiel en moi. Et pourtant au moment où je l'écris, je n'y crois déjà plus. Je me sens comme sur une planche à bascule. À un moment j'y crois, à un moment je n'y crois pas. Je veux créer la vie qui me convient. Je ne veux absolument pas être derrière un bureau 8h par jour. Je veux être dans le lien, l'humain. Je veux apporter de la lumière. Je veux que les gens apprennent à s'aimer, à s'accepter, à aimer leur part d'ombre. J'ai envie d'apprendre à mieux me comprendre, à mieux comprendre l'humain. Je veux pouvoir faire du sport, je veux faire quelque chose qui a du sens pour moi. Je veux pouvoir faire des activités qui changent, qui me permettent d'explorer ma créativité. Je veux voir mes amis, ma famille, partir vivre des aventures avec mon doudou. Je veux que mon job change de jour en jour, de ne pas me lasser, de faire du beau, de créer du beau. De laisser toutes les facettes de ma personnalité se déployer, sans essayer de me mettre dans une case ou une autre. Enfin moi je n'ai jamais voulu être dans une case, mais je ne veux pas qu'on me mette dans une case. Je suis dans une case et dans toutes les cases à la fois. J'ai envie que ce que je ferai me ressemble, soit beau, esthétique, intelligent, fin, humain, moderne, stylé. J'ai envie de partir, aller à un concert qui me fait rêver, d'aller à New York, d'aller dans un restaurant chaleureux, de me poser sur la plage de Californie avec de la musique et une bouteille de vin, de sortir... De rire, de me maquiller, de rêver. J'ai pas envie de grandir. J'ai pas envie que mes amis grandissent et envie de faire des trucs de grands. ou de ne plus faire les trucs d'enfant ou d'adolescent. J'ai pas envie que grandir signifie avoir une vie ennuyante, ne pas sortir, ne pas boire, ne pas danser, ne pas chanter, ne pas crier, ne pas voyager, ne pas faire de bêtises, ne pas rêver.

  • Speaker #1

    Sous-titrage Soci

Description

Bienvenue dans ce nouveau concept dans lequel je te fais entrer dans mon journal intime. De temps en temps, un nouvel épisode "Le journal de Julia" sortira avec une émotion associée.


Dans l'épisode d'aujourd'hui, ce sera la ✨mélancolie✨.


Au fil de cet épisode, j'aborderai des thèmes universels tels que la peur de la mort, la recherche d'amour inconditionnel et la difficulté de se sentir digne d'être aimée. J'y parle aussi du désir de retrouver des moments de qualité avec mon copain et ma famille, tout en luttant contre ma peur de les perdre, et de la peur de grandir.


NB : c'est un texte que j'ai écrit d'une traite, je ne l'ai pas modifié, retravaillé, ça sort du coeur


Bonne écoute <3


Retrouve-moi sur insta : juls_lbt ou coeur_a_coeur_talks


Si ce que tu as entendu t’a fait écho et que tu as envie d’en discuter avec moi, je t’offre un moment d’échange de 20 minutes, gratuitement. Le lien pour réserver est juste ici 💌
https://calendly.com/julialumina1/podcast


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello ! Je vous retrouve aujourd'hui pour un épisode un petit peu particulier qui sera très court où j'ai décidé de vous livrer en fait tout simplement ce que j'ai pris comme note comme dans mon journal intime un jour où je suis allée me poser dans un café et j'avais pas pour intention de le partager je voulais le garder juste pour moi et après je me suis dit que c'était beau que ça pouvait peut-être inspiré, faire du bien à certains. Donc, voilà. Je vous laisse avec une petite partie de ma lentille. Comment je me sens aujourd'hui ? On est le 18 octobre 2024, j'ai 23 ans, je suis en master 2 en sciences de la famille et de la sexualité, et je n'ai plus pris le temps d'écrire et de me poser dans un café depuis des mois. Je suis seule, et ça me fait un bien fou. J'ai mis la playlist Mélancolie, que j'ai créée sur Spotify, Et je me sens fière de moi, car j'ai réussi à imposer ce moment pour moi et de ne rien laisser d'autre qu'en prendre la place. Je ressens aussi le besoin de pleurer et j'aimerais être dans une bulle. Je me sens en fait dans une bulle, mais j'aimerais que cette bulle soit réelle et que je puisse pleurer, libérer tout ce qui se trouve en moi. Je ne sais pas si ce sont des larmes de tristesse, de joie ou de lâcher prise. Enfin si, je dirais que ce sont des larmes de lâcher prise, de toutes les fois où je n'ai pas pu pleurer. où je n'ai pas su pleurer. J'ai besoin de continuer à avoir des moments comme ça pour moi. J'ai envie de reconnecter à moi, à mes émotions, à mon corps, à mes envies, à ce qui me fait rire, ce qui me fait pleurer, ce qui me fait vivre. Ce qui me fait vivre, vibrer, dans l'ordre des priorités du moment. Mon copain, voyager seule et avec mon copain, faire les magasins, m'habiller de la manière que j'aime, classe, qui change les autres, du sexy, me chouchouter. J'ai envie de refaire du voyage, de reconnecter avec moi, avec mon copain, de m'émerveiller, de laisser libre cours à ma créativité. Je suis heureuse d'avoir un agenda plus chargé cette année. Ça me fait du bien et j'en avais besoin. Mais d'un autre côté, il y a certaines choses que j'aimerais ajuster. J'aimerais voyager plus souvent. J'aimerais reséduire mon copain. J'aimerais qu'il me trouve suffisante, qu'il me drague, que je me sente désirée, belle, comme avant, et qu'on passe des moments de réelle connexion ensemble. En fait, ce qui me manque, c'est de voyager avec lui. C'est ce dont je ressens le plus grand besoin, je crois. Je rêve au plus profond de moi de repartir en voyage juste avec lui. Et que ma créativité revienne, que je m'émerveille et que je sois insouciante encore un moment. Que je sors de cet endroit qui ne me rend pas vivante. L'année passée, je n'ai plus envie d'y penser. Mais elle m'a fait du mal. J'ai l'impression d'être passée de tout à rien. Concernant mon doudou... J'ai envie de retourner dans nos discussions profondes, celles qui sont parfois douloureuses, inconfortables, mais qui au fond nous font tant de bien, nous permettent d'être transparents l'un pour l'autre, nous permettent de nous renforcer. Avant, je n'avais pas peur d'aller creuser dans ces coins sombres de moi, et je veux que ça revienne. Je ne veux pas avoir peur de mon ombre, mais je ne veux pas avoir peur de ma lumière non plus. Je ne veux pas avoir peur de moi. Je vois un moment hors du temps avec ma famille, avec ma maman. Je veux dire à mes proches que je les aime. Au fond, ils me manquent. Je me rends compte que je n'ai plus eu de moment hors du temps avec eux. Tout n'est que problème, ou bien je n'ai pas le temps de les voir. J'ai peur de les voir partir. J'ai peur de la mort. J'ai peur qu'ils meurent. J'ai peur, très peur. Et ça occupe trop souvent mes pensées. J'ai peur que Gauthier meure. J'ai peur que mon frère meure. J'ai peur que mon papa, ma maman, mon chien meurent. Ma mamie, mon papy. Papy de cœur que mes meilleurs amis meurent. J'ai peur et j'ai très peur de les voir partir, j'ai peur qu'ils aient mal, je veux qu'ils soient heureux, j'ai besoin de les voir heureux. J'ai une grosse boule dans la gorge, j'ai les larmes qui coulent et j'aimerais pleurer de toutes mes forces. J'aimerais tout évacuer mais j'ai peur du regard des autres. J'ai envie de profiter d'eux mais de profiter pour de vrai. D'avoir du temps qualitatif, du vrai temps qualitatif, c'est-à-dire un moment que je peux leur offrir. où ils se détendent, où on n'est pas dans notre cadre de vie habituel. où ils peuvent se laisser aller, apprécier, se sentir chouchouter, discuter, échanger avec moi. Je sais pas comment je me sens intérieurement. En fait, je me visualise. Je me visualise comme si j'avais plein de griffes rouges à l'intérieur. Comme si j'avais été blessée. Et j'ai envie de prendre soin de moi, de ces griffes, de mettre de la pommade, de leur faire des bisous et de dire à mon corps et à moi que je l'aime. Parce que j'ai le droit d'être aimée, j'ai le droit de m'aimer, je suis digne d'être aimée. C'est drôle, je crois même pas à ces derniers mots. Je sais pas comment l'expliquer, mais c'est comme ça. J'ai besoin de voir et de réaliser ma valeur, parce que je me rends bien compte que je ne la vois pas. J'ai l'impression de ne pas avoir de valeur. J'ai juste l'impression d'apporter parfois de la valeur aux gens. Mais j'aimerais qu'on me dise qu'on m'aime moi, peu importe ce que je fais, ce que je dis. Et ça, j'ai l'impression que ce n'est pas possible. Parce que, que peut-on aimer chez moi ? J'ai l'impression d'être un oiseau blessé dont personne ne pourrait vouloir et donc on ne peut vouloir que parce que j'apporte quelque chose ou qu'on ne peut vouloir que si je me montre attirante. Et vu que je ne me vois qu'au travers de cela, j'ai l'impression que je n'apporte rien. Je ne comprends pas pourquoi les gens m'aiment, je ne sais pas si les gens savent vraiment qui je suis au fond, ce qu'ils perçoivent de mon vrai moi. Mélancolie. Mais je suis pleine d'espoir, de rêve, je suis pleine de vie et j'ai envie de réaliser mes rêves, de vivre. de goûter, de manger, de voyager, d'aimer, de fêter, de danser, de crier, de chanter. J'ai envie d'exprimer mes émotions, de les vivre, de les partager. Mais je me rends compte que ça passe presque toujours par le voyage. En tout cas, les expériences qui ne sont pas chez moi et qui sortent de la vie ordinaire. Et par mes proches. Par mes proches insouciants et heureux. Pas nerveux ou braqués. Là, si je le pouvais, qu'est-ce que je ferais ? Je partirais voyager. Je changerais de logement comme je l'ai fait à Bali, je passerais quelques moments seul, quelques moments avec mes copines, beaucoup de moments avec mon copain, beaucoup de moments à écrire, à noter mes idées, à les réaliser, à manger, à découvrir, à numérer, m'émerveiller, me balader en scooter les cheveux au vin, la peau salée, bronzée et crémée. Je courrais sous la pluie avec la musique à fond, comme une enfant, je sauterais dans les flaques, je courrais dans la mer, toujours sous la pluie et je rigolerais, je pleurerais. Et je serrerai mon doudou dans mes bras, je lui dirai que je l'aime et que je ne veux jamais me séparer de lui, que jamais je ne m'imaginerai ma vie sans lui. En fait, je n'arrive pas à m'imaginer ma vie sans aucun de mes proches. Et je suis flippée, parce que je sais que c'est indéniable qu'il meure un jour. Je suis peur qu'il soit malade, blessé, kidnappé, accidenté, handicapé. Je veux qu'il soit heureux, et ce n'est pas ce que je vois toujours sur eux. Meurtrie. C'est comme ça que je me vois et que je me sens. J'ai envie d'aller creuser, d'apprendre à me connaître, à prendre soin de moi, à soigner, aimer toutes les parts de la Julia blessée. Car toutes ces parts méritent d'être aimées, d'être soignées, et sont là pour me dire quelque chose. Je les vois comme un cadeau, comme des messages intelligents de mon corps qui me disent vers quoi me tourner, quoi faire de ma vie et comment avancer. Et puis, je me dis que je ne suis pas si blessée que ça en comparaison à d'autres personnes qui vivent des drames. Pourtant dire ça, ça ne m'aide pas. J'ai le droit d'être mal. J'ai mes blessures et elles sont là pour m'indiquer ce avec quoi je peux encore cheminer. Je sens que j'ai un grand potentiel en moi. Et pourtant au moment où je l'écris, je n'y crois déjà plus. Je me sens comme sur une planche à bascule. À un moment j'y crois, à un moment je n'y crois pas. Je veux créer la vie qui me convient. Je ne veux absolument pas être derrière un bureau 8h par jour. Je veux être dans le lien, l'humain. Je veux apporter de la lumière. Je veux que les gens apprennent à s'aimer, à s'accepter, à aimer leur part d'ombre. J'ai envie d'apprendre à mieux me comprendre, à mieux comprendre l'humain. Je veux pouvoir faire du sport, je veux faire quelque chose qui a du sens pour moi. Je veux pouvoir faire des activités qui changent, qui me permettent d'explorer ma créativité. Je veux voir mes amis, ma famille, partir vivre des aventures avec mon doudou. Je veux que mon job change de jour en jour, de ne pas me lasser, de faire du beau, de créer du beau. De laisser toutes les facettes de ma personnalité se déployer, sans essayer de me mettre dans une case ou une autre. Enfin moi je n'ai jamais voulu être dans une case, mais je ne veux pas qu'on me mette dans une case. Je suis dans une case et dans toutes les cases à la fois. J'ai envie que ce que je ferai me ressemble, soit beau, esthétique, intelligent, fin, humain, moderne, stylé. J'ai envie de partir, aller à un concert qui me fait rêver, d'aller à New York, d'aller dans un restaurant chaleureux, de me poser sur la plage de Californie avec de la musique et une bouteille de vin, de sortir... De rire, de me maquiller, de rêver. J'ai pas envie de grandir. J'ai pas envie que mes amis grandissent et envie de faire des trucs de grands. ou de ne plus faire les trucs d'enfant ou d'adolescent. J'ai pas envie que grandir signifie avoir une vie ennuyante, ne pas sortir, ne pas boire, ne pas danser, ne pas chanter, ne pas crier, ne pas voyager, ne pas faire de bêtises, ne pas rêver.

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