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Cogitons sciences

[Les ingénieurs se réinventent #1] Les hard skills ne suffisent plus !

[Les ingénieurs se réinventent #1] Les hard skills ne suffisent plus !

43min |31/10/2021
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[Les ingénieurs se réinventent #1] Les hard skills ne suffisent plus !

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43min |31/10/2021
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Description

 

Quelles sont les compétences sociales et sociétales demandées aux ingénieurs? Comment y former les futurs ingénieurs ? Et quelles sont les attentes de la
nouvelle génération d’ingénieurs ? 


Pour répondre à ces questions, nous recevons Laure Bertrand. Laure Bertrand est enseignante/chercheuse et directrice soft skills, développement durable et carrière au Pôle Léonard de Vinci. Ce pôle réunit une école de commerce (EMLV), une école du digital (IIM) et surtout l’école d’ingénieurs (ESILV). 


L’évolution de la société influe sur les attentes en termes de compétences [1:19] – [16:55]


Les soft skills et le développement durable font depuis quelques années partie de la formation de l’école d’ingénieurs ESILV. Selon Laure Bertrand, c’est une nécessité d’inculquer le plus tôt possible aux jeunes diplômés ces compétences sociales, humaines et relationnelles, et de modifier les cursus pour répondre aux enjeux de l’urgence climatique. La demande émane à la fois des entreprises, des étudiants, de la société civile et des écoles. Les recruteurs notamment sont en demande des soft skills car les compétences scientifiques ne suffisent plus. Afin de préparer leurs programmes sur 5 ans, les écoles doivent être constamment en éveil et avoir un regard prospectif sur l’évolution du marché du travail et des attentes de la société. Laure Bertrand constate d’ailleurs une évolution notable du côté des étudiants et étudiantes, qui souhaitent un management plus horizontal en entreprise, et qui cherchent à avoir un impact positif sur la société grâce à leur travail.


Les soft skills dans le travail des ingénieurs [16.55] – [27:38]


Laure Bertrand divise les soft skills en 2 sous-parties : les compétences intrapersonnelles (l’esprit critique, l’intelligence émotionnelle, la créativité etc.) et interpersonnelles (l’empathie, la capacité d’écoute, la coopération, l’intelligence
collective etc.). « La bonne nouvelle c’est qu’on peut se former aux soft skills », ajoute-t-elle. Elle prend alors l’exemple de l’empathie et donne des méthodes pour la travailler.

Différentes soft skills sont utiles aux ingénieurs : le développement de l’intelligence émotionnelle, la créativité, la flexibilité et l’agilité, la coopération. Dans l’école où elle travaille, les étudiants et étudiantes ont aussi des cours pour trouver leur style de leadership afin d’embarquer une équipe, avoir de l’impact sur les autres, même sans autorité hiérarchique.


Acquérir les compétences personnelles [27:38 – [42:08]


Même sans passer par une école, plusieurs méthodes existent pour progresser et améliorer ses compétences. Première étape : faire un état de lieux pour comprendre les soft skills qui existent et faire le point sur ses atouts et ses points faibles. Ensuite, il est possible de faire des formations sur les sujets qui nous intéressent ou de suivre des Moocs. Selon Laure Bertrand, les compétences soft permettent d’acquérir des aptitudes indispensables pour évoluer dans le monde professionnel, et notamment dans le contexte de la transition écologique. Parmi les compétences utiles, elle cite le développement de la pensée systémique, la capacité à coopérer dans un cadre interdisciplinaire, l’intelligence collective, la capacité au plaidoyer, le développement de l’esprit critique, la capacité à gérer et impulser le changement etc.

Elle rappelle d’ailleurs qu’agir pour la transition écologique ne se fait pas uniquement pas convictions. Certains peuvent s’y engager par pragmatisme car le monde évolue et les entreprises sont de plus en plus soumises à des restrictions et des cadres particuliers. D’où l’importance de développer ses compétences personnelles sur le sujet.


 

Références citées :

  • CGE : conférence des grandes écoles
  • Le manifeste des étudiants pour un réveil écologique
  • C3D : Le collège des directeurs du développement durable
  • The Shift project
  • Youmatter
  • Greta Thunberg
  • VIA survey
  • Cartes de forces éditées par Positran
  • Questionnaire MBTI
  • DISC
  • Process communication
  • Performance

Ressources pour aller plus loin :

  • Rapports de The Shift project
  • La conférence des grandes écoles
  • Le manuel de la grande transition
  • La Contagion émotionnelle de Christophe Haag

Cogitons Sciences est un podcast produit par Techniques de l’Ingénieur.  Cet épisode a été réalisé par Alexandra Vépierre, en collaboration avec Intissar El Hajj Mohamed. Le générique a été réalisé par Pierre Ginon et le visuel du podcast a été créé par Camille Van Belle.  

Description

 

Quelles sont les compétences sociales et sociétales demandées aux ingénieurs? Comment y former les futurs ingénieurs ? Et quelles sont les attentes de la
nouvelle génération d’ingénieurs ? 


Pour répondre à ces questions, nous recevons Laure Bertrand. Laure Bertrand est enseignante/chercheuse et directrice soft skills, développement durable et carrière au Pôle Léonard de Vinci. Ce pôle réunit une école de commerce (EMLV), une école du digital (IIM) et surtout l’école d’ingénieurs (ESILV). 


L’évolution de la société influe sur les attentes en termes de compétences [1:19] – [16:55]


Les soft skills et le développement durable font depuis quelques années partie de la formation de l’école d’ingénieurs ESILV. Selon Laure Bertrand, c’est une nécessité d’inculquer le plus tôt possible aux jeunes diplômés ces compétences sociales, humaines et relationnelles, et de modifier les cursus pour répondre aux enjeux de l’urgence climatique. La demande émane à la fois des entreprises, des étudiants, de la société civile et des écoles. Les recruteurs notamment sont en demande des soft skills car les compétences scientifiques ne suffisent plus. Afin de préparer leurs programmes sur 5 ans, les écoles doivent être constamment en éveil et avoir un regard prospectif sur l’évolution du marché du travail et des attentes de la société. Laure Bertrand constate d’ailleurs une évolution notable du côté des étudiants et étudiantes, qui souhaitent un management plus horizontal en entreprise, et qui cherchent à avoir un impact positif sur la société grâce à leur travail.


Les soft skills dans le travail des ingénieurs [16.55] – [27:38]


Laure Bertrand divise les soft skills en 2 sous-parties : les compétences intrapersonnelles (l’esprit critique, l’intelligence émotionnelle, la créativité etc.) et interpersonnelles (l’empathie, la capacité d’écoute, la coopération, l’intelligence
collective etc.). « La bonne nouvelle c’est qu’on peut se former aux soft skills », ajoute-t-elle. Elle prend alors l’exemple de l’empathie et donne des méthodes pour la travailler.

Différentes soft skills sont utiles aux ingénieurs : le développement de l’intelligence émotionnelle, la créativité, la flexibilité et l’agilité, la coopération. Dans l’école où elle travaille, les étudiants et étudiantes ont aussi des cours pour trouver leur style de leadership afin d’embarquer une équipe, avoir de l’impact sur les autres, même sans autorité hiérarchique.


Acquérir les compétences personnelles [27:38 – [42:08]


Même sans passer par une école, plusieurs méthodes existent pour progresser et améliorer ses compétences. Première étape : faire un état de lieux pour comprendre les soft skills qui existent et faire le point sur ses atouts et ses points faibles. Ensuite, il est possible de faire des formations sur les sujets qui nous intéressent ou de suivre des Moocs. Selon Laure Bertrand, les compétences soft permettent d’acquérir des aptitudes indispensables pour évoluer dans le monde professionnel, et notamment dans le contexte de la transition écologique. Parmi les compétences utiles, elle cite le développement de la pensée systémique, la capacité à coopérer dans un cadre interdisciplinaire, l’intelligence collective, la capacité au plaidoyer, le développement de l’esprit critique, la capacité à gérer et impulser le changement etc.

Elle rappelle d’ailleurs qu’agir pour la transition écologique ne se fait pas uniquement pas convictions. Certains peuvent s’y engager par pragmatisme car le monde évolue et les entreprises sont de plus en plus soumises à des restrictions et des cadres particuliers. D’où l’importance de développer ses compétences personnelles sur le sujet.


 

Références citées :

  • CGE : conférence des grandes écoles
  • Le manifeste des étudiants pour un réveil écologique
  • C3D : Le collège des directeurs du développement durable
  • The Shift project
  • Youmatter
  • Greta Thunberg
  • VIA survey
  • Cartes de forces éditées par Positran
  • Questionnaire MBTI
  • DISC
  • Process communication
  • Performance

Ressources pour aller plus loin :

  • Rapports de The Shift project
  • La conférence des grandes écoles
  • Le manuel de la grande transition
  • La Contagion émotionnelle de Christophe Haag

Cogitons Sciences est un podcast produit par Techniques de l’Ingénieur.  Cet épisode a été réalisé par Alexandra Vépierre, en collaboration avec Intissar El Hajj Mohamed. Le générique a été réalisé par Pierre Ginon et le visuel du podcast a été créé par Camille Van Belle.  

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Quelles sont les compétences sociales et sociétales demandées aux ingénieurs? Comment y former les futurs ingénieurs ? Et quelles sont les attentes de la
nouvelle génération d’ingénieurs ? 


Pour répondre à ces questions, nous recevons Laure Bertrand. Laure Bertrand est enseignante/chercheuse et directrice soft skills, développement durable et carrière au Pôle Léonard de Vinci. Ce pôle réunit une école de commerce (EMLV), une école du digital (IIM) et surtout l’école d’ingénieurs (ESILV). 


L’évolution de la société influe sur les attentes en termes de compétences [1:19] – [16:55]


Les soft skills et le développement durable font depuis quelques années partie de la formation de l’école d’ingénieurs ESILV. Selon Laure Bertrand, c’est une nécessité d’inculquer le plus tôt possible aux jeunes diplômés ces compétences sociales, humaines et relationnelles, et de modifier les cursus pour répondre aux enjeux de l’urgence climatique. La demande émane à la fois des entreprises, des étudiants, de la société civile et des écoles. Les recruteurs notamment sont en demande des soft skills car les compétences scientifiques ne suffisent plus. Afin de préparer leurs programmes sur 5 ans, les écoles doivent être constamment en éveil et avoir un regard prospectif sur l’évolution du marché du travail et des attentes de la société. Laure Bertrand constate d’ailleurs une évolution notable du côté des étudiants et étudiantes, qui souhaitent un management plus horizontal en entreprise, et qui cherchent à avoir un impact positif sur la société grâce à leur travail.


Les soft skills dans le travail des ingénieurs [16.55] – [27:38]


Laure Bertrand divise les soft skills en 2 sous-parties : les compétences intrapersonnelles (l’esprit critique, l’intelligence émotionnelle, la créativité etc.) et interpersonnelles (l’empathie, la capacité d’écoute, la coopération, l’intelligence
collective etc.). « La bonne nouvelle c’est qu’on peut se former aux soft skills », ajoute-t-elle. Elle prend alors l’exemple de l’empathie et donne des méthodes pour la travailler.

Différentes soft skills sont utiles aux ingénieurs : le développement de l’intelligence émotionnelle, la créativité, la flexibilité et l’agilité, la coopération. Dans l’école où elle travaille, les étudiants et étudiantes ont aussi des cours pour trouver leur style de leadership afin d’embarquer une équipe, avoir de l’impact sur les autres, même sans autorité hiérarchique.


Acquérir les compétences personnelles [27:38 – [42:08]


Même sans passer par une école, plusieurs méthodes existent pour progresser et améliorer ses compétences. Première étape : faire un état de lieux pour comprendre les soft skills qui existent et faire le point sur ses atouts et ses points faibles. Ensuite, il est possible de faire des formations sur les sujets qui nous intéressent ou de suivre des Moocs. Selon Laure Bertrand, les compétences soft permettent d’acquérir des aptitudes indispensables pour évoluer dans le monde professionnel, et notamment dans le contexte de la transition écologique. Parmi les compétences utiles, elle cite le développement de la pensée systémique, la capacité à coopérer dans un cadre interdisciplinaire, l’intelligence collective, la capacité au plaidoyer, le développement de l’esprit critique, la capacité à gérer et impulser le changement etc.

Elle rappelle d’ailleurs qu’agir pour la transition écologique ne se fait pas uniquement pas convictions. Certains peuvent s’y engager par pragmatisme car le monde évolue et les entreprises sont de plus en plus soumises à des restrictions et des cadres particuliers. D’où l’importance de développer ses compétences personnelles sur le sujet.


 

Références citées :

  • CGE : conférence des grandes écoles
  • Le manifeste des étudiants pour un réveil écologique
  • C3D : Le collège des directeurs du développement durable
  • The Shift project
  • Youmatter
  • Greta Thunberg
  • VIA survey
  • Cartes de forces éditées par Positran
  • Questionnaire MBTI
  • DISC
  • Process communication
  • Performance

Ressources pour aller plus loin :

  • Rapports de The Shift project
  • La conférence des grandes écoles
  • Le manuel de la grande transition
  • La Contagion émotionnelle de Christophe Haag

Cogitons Sciences est un podcast produit par Techniques de l’Ingénieur.  Cet épisode a été réalisé par Alexandra Vépierre, en collaboration avec Intissar El Hajj Mohamed. Le générique a été réalisé par Pierre Ginon et le visuel du podcast a été créé par Camille Van Belle.  

Description

 

Quelles sont les compétences sociales et sociétales demandées aux ingénieurs? Comment y former les futurs ingénieurs ? Et quelles sont les attentes de la
nouvelle génération d’ingénieurs ? 


Pour répondre à ces questions, nous recevons Laure Bertrand. Laure Bertrand est enseignante/chercheuse et directrice soft skills, développement durable et carrière au Pôle Léonard de Vinci. Ce pôle réunit une école de commerce (EMLV), une école du digital (IIM) et surtout l’école d’ingénieurs (ESILV). 


L’évolution de la société influe sur les attentes en termes de compétences [1:19] – [16:55]


Les soft skills et le développement durable font depuis quelques années partie de la formation de l’école d’ingénieurs ESILV. Selon Laure Bertrand, c’est une nécessité d’inculquer le plus tôt possible aux jeunes diplômés ces compétences sociales, humaines et relationnelles, et de modifier les cursus pour répondre aux enjeux de l’urgence climatique. La demande émane à la fois des entreprises, des étudiants, de la société civile et des écoles. Les recruteurs notamment sont en demande des soft skills car les compétences scientifiques ne suffisent plus. Afin de préparer leurs programmes sur 5 ans, les écoles doivent être constamment en éveil et avoir un regard prospectif sur l’évolution du marché du travail et des attentes de la société. Laure Bertrand constate d’ailleurs une évolution notable du côté des étudiants et étudiantes, qui souhaitent un management plus horizontal en entreprise, et qui cherchent à avoir un impact positif sur la société grâce à leur travail.


Les soft skills dans le travail des ingénieurs [16.55] – [27:38]


Laure Bertrand divise les soft skills en 2 sous-parties : les compétences intrapersonnelles (l’esprit critique, l’intelligence émotionnelle, la créativité etc.) et interpersonnelles (l’empathie, la capacité d’écoute, la coopération, l’intelligence
collective etc.). « La bonne nouvelle c’est qu’on peut se former aux soft skills », ajoute-t-elle. Elle prend alors l’exemple de l’empathie et donne des méthodes pour la travailler.

Différentes soft skills sont utiles aux ingénieurs : le développement de l’intelligence émotionnelle, la créativité, la flexibilité et l’agilité, la coopération. Dans l’école où elle travaille, les étudiants et étudiantes ont aussi des cours pour trouver leur style de leadership afin d’embarquer une équipe, avoir de l’impact sur les autres, même sans autorité hiérarchique.


Acquérir les compétences personnelles [27:38 – [42:08]


Même sans passer par une école, plusieurs méthodes existent pour progresser et améliorer ses compétences. Première étape : faire un état de lieux pour comprendre les soft skills qui existent et faire le point sur ses atouts et ses points faibles. Ensuite, il est possible de faire des formations sur les sujets qui nous intéressent ou de suivre des Moocs. Selon Laure Bertrand, les compétences soft permettent d’acquérir des aptitudes indispensables pour évoluer dans le monde professionnel, et notamment dans le contexte de la transition écologique. Parmi les compétences utiles, elle cite le développement de la pensée systémique, la capacité à coopérer dans un cadre interdisciplinaire, l’intelligence collective, la capacité au plaidoyer, le développement de l’esprit critique, la capacité à gérer et impulser le changement etc.

Elle rappelle d’ailleurs qu’agir pour la transition écologique ne se fait pas uniquement pas convictions. Certains peuvent s’y engager par pragmatisme car le monde évolue et les entreprises sont de plus en plus soumises à des restrictions et des cadres particuliers. D’où l’importance de développer ses compétences personnelles sur le sujet.


 

Références citées :

  • CGE : conférence des grandes écoles
  • Le manifeste des étudiants pour un réveil écologique
  • C3D : Le collège des directeurs du développement durable
  • The Shift project
  • Youmatter
  • Greta Thunberg
  • VIA survey
  • Cartes de forces éditées par Positran
  • Questionnaire MBTI
  • DISC
  • Process communication
  • Performance

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  • Rapports de The Shift project
  • La conférence des grandes écoles
  • Le manuel de la grande transition
  • La Contagion émotionnelle de Christophe Haag

Cogitons Sciences est un podcast produit par Techniques de l’Ingénieur.  Cet épisode a été réalisé par Alexandra Vépierre, en collaboration avec Intissar El Hajj Mohamed. Le générique a été réalisé par Pierre Ginon et le visuel du podcast a été créé par Camille Van Belle.  

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