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Confidences avec Sophia

Comment arrêter de vouloir plaire à tout le monde ?

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18min |05/03/2025
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Confidences avec Sophia

Comment arrêter de vouloir plaire à tout le monde ?

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18min |05/03/2025
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Description

On passe une grande partie de notre vie à essayer de plaire aux autres : à nos parents, nos amis, nos collègues, et même à des inconnus sur les réseaux.


Mais à quel prix ? À force de vouloir être aimée par tout le monde, on finit par s’oublier, se brider et ne plus oser être soi-même.


Dans cet épisode, on parle de cette peur du rejet, de l’importance d’assumer qui l’on est, et de comment arrêter de chercher l’approbation constante des autres.


Prête à reprendre ton pouvoir ?


Abonne-toi pour ne rater aucun épisode et partage-le avec tes amies qui rêvent de transformer leur vie !


Bonne écoute,

Sophia


Échange avec Sophia :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que tu t'es déjà empêchée de dire ou de faire quelque chose par peur de ne pas être aimée ? Si tu as répondu oui, alors cet épisode est fait pour toi. Aujourd'hui, on va voir ensemble pourquoi est-ce qu'on a besoin d'être aimée, pourquoi est-ce qu'on a envie d'être acceptée, mais aussi qu'est-ce qu'on peut faire pour apprendre à incarner un petit peu plus qui on est vraiment sans devoir toujours se fondre au milieu du groupe, au milieu de notre famille, juste parce qu'on a besoin et envie d'être acceptée. Il faut déjà savoir que le besoin d'acceptation, le besoin d'être... aimer est tout à fait normal, c'est un besoin fondamental chez l'humain. D'ailleurs, il faut savoir que ça remonte de la préhistoire, où en fait, à l'époque, on se devait d'être accepté juste par peur de mourir. C'était vraiment un mécanisme de survie. Donc à l'époque, à la préhistoire, les hommes et les femmes étaient obligés de vivre ensemble. C'était des toutes toutes toutes petites communautés. Et dans ces communautés-là, qu'est-ce qui se passait ? Si on était rejeté par le groupe, on allait mourir parce qu'on allait avoir... aucune ressource pour rester en vie, pour se protéger et surtout pour se nourrir. Donc, on acceptait tout ce qui se passait et on ne se questionnait pas plus sur qui on était. Aujourd'hui, dans le monde actuel dans lequel on vit, avec la digitalisation de notre monde, où on est tous sur les réseaux sociaux, et bien cette envie d'être aimé, elle s'est multipliée fois dix mille. On a encore plus le besoin d'être aimé, le plus besoin d'être accepté, de parler avec les commentaires. Les amis qu'on va voir, les gens qui vont nous suivre, etc. Donc, on est aujourd'hui dans une ère où l'envie d'appartenance est encore plus grande. Beaucoup de personnes commencent à voyager aux quatre coins du monde. Beaucoup de personnes s'enrichissent pendant que d'autres personnes s'appauvrissent. Et qu'est-ce qui se passe ? On a envie de faire notre place, on a envie de pouvoir toujours suivre le mouvement et pas de se laisser aller en arrière ou de se retrouver seule au monde. Et du coup, on prend de moins en moins de positions et on se retrouve dans des situations où en fait, parce qu'on a envie de plaire et on a envie que les gens nous acceptent, eh ben, on ne donne plus notre opinion et on se force à vouloir être comme tout le monde. Sauf qu'on se déconstruit de qui on est et surtout, on perd notre côté identitaire. Et si je te raconte tout ça, c'est que moi, j'ai aussi une petite anecdote à te raconter. Je ne sais pas si tu me suis sur les réseaux depuis longtemps, mais pour la petite histoire, moi, je suis née à Paris, mais de parents d'origine... marocain. Cette culture marocaine m'a toujours été transmise et j'ai toujours passé mes étés, par exemple, au Maroc quand j'étais petite. Et j'ai toujours vécu vraiment entre la France et le Maroc à vraiment prendre les différents codes des deux sociétés et un peu le faire à ma sauce. Sauf que quand j'étais enfant, depuis ma maternelle, donc à l'âge de mes 3 ans jusqu'à mes 18 ans, j'étais dans des écoles privées catholiques. Ou, comment t'expliquer que c'était quand même des codes assez différents de ce qui se passait par exemple chez moi ? Et je sentais que j'avais un décalage avec les personnes qui m'entouraient, avec mes amis à l'école, mais j'avais absolument, viscéralement besoin d'être acceptée. Et qu'est-ce que je faisais ? C'était que je faisais tout comme tout le monde. Et donc je me retrouvais, par exemple, à aller au catéchisme, parce que c'était le truc que tout le monde faisait. J'allais à la messe. Je suivais tout ça, même si, par exemple, mes parents à côté parlaient de temps en temps de la religion musulmane, etc. Moi, je dis toujours... vécu entre ces deux religions. Et je me suis dit, moi, je suis un peu en mixte des deux. J'aime fêter Noël, tout comme je vais être hyper heureuse de fêter l'Aïd à la maison. Et ce besoin d'être accepté absolument par tout le monde et surtout par d'autres personnes, par exemple, mes amis à l'école, mes professeurs qui m'acceptent et me voient juste comme un enfant, comme n'importe quel autre enfant et pas comme l'enfant d'une immigrée ou d'un immigré. Pour moi, c'était important. Et si je te partage ça aujourd'hui, c'est que l'une dernière, ça m'a quand même marquée. parce que je sentais le rejet de par le fait que je ne mangeais pas de porc, par exemple, et que du coup, c'était quand même souvent planté du doigt. Le fait qu'il y a beaucoup de choses que je ne faisais pas parce que mes parents me disaient « ça, il ne faut pas que tu le fasses, ce n'est pas bien » . Et du coup, je sentais quand même ce clivage et j'avais l'impression d'être différente. Alors, je ne voulais pas être différente, je voulais être comme tout le monde. Et ça, c'est hyper important de se rendre compte qu'en fait, dès l'enfance, en fonction des établissements où nos enfants sont, où est-ce qu'on grandit, les personnes qu'on côtoie, ça forge notre personnalité. Et moi, du fait de ces expériences-là, tout ce que j'ai eu envie dans ma vie, c'était de m'intégrer. Et parfois, on me le dit, je l'entends encore, autour de moi, c'est où on va dire, Sophia, c'est l'exemple parfait de la simulation et de l'intégration en France. Parce que vous allez autant pouvoir me trouver avec que des copines, à boire des verres en terrasse, être dans ce mood très parisien, très français, et en même temps, je vais être... au Maroc, dans un village, avec ma famille et je vais être habillée de manière très traditionnelle. Et j'arrive à jongler avec ces deux parties-là, mais pendant un moment, tout ce que je voulais, c'était être française. Je voulais être intégrée, je voulais... que personne ne voit ma différence, que personne ne se dise « elle, elle est différente » . Et ce besoin que j'ai eu d'être acceptée m'a marquée et me marque encore aujourd'hui parce que je fais les choses différemment. Aujourd'hui, je suis quand même hyper reconnaissante du fait que j'ai pu grandir et évoluer dans des environnements quand même suffisamment sains où j'ai pu apprendre de plein de cultures différentes. Mais maintenant, parce que je me suis formée, par exemple, au yoga, que je vais dans des retraites, dans des ashrams en Inde, que je parle parfois de gourou, que je vais parler des divinités indiennes, hindouistes, ça peut choquer mon entourage parce qu'ils se disent « Mais qui est-elle ? Mais que fait-elle ? » Pourquoi est-ce qu'elle est encore différente de ce cadre qu'on lui avait créé et d'où elle était ? Et sache une chose, on est tous et toutes capables de se réinventer. Ce n'est pas parce qu'on nous est arrivé quelque chose quand on était enfant ou parce qu'on a pris un chemin quand on était adulte qu'on est obligé de rester dans ce chemin-là. C'est important de savoir et de l'avoir en tête, de se dire que c'est OK, qu'on peut changer, on peut évoluer et que justement, on accepte de ne pas être aimé et accepté par tous parce qu'on évolue et qu'on est différent. Et cette différence-là, elle est super importante et c'est ce qui fait notre force. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on n'a plus le besoin de se fondre dans la masse. Plus personne n'a besoin de ça. À l'aide de l'intelligence artificielle, on n'a pas besoin d'une énième personne vanillée. On a besoin de personnes avec du caractère, avec des valeurs, avec des codes qui sont différents, avec des cultures différentes, parce que ça va nous nourrir, ça va nous apporter énormément de valeur. Si aujourd'hui, je suis tout le temps en train d'essayer d'être neutre, de ne pas avoir d'opinion, un, je vais agacer les gens parce qu'ils vont dire « mais elle ne me donne jamais son opinion » , et deux, on va s'ennuyer à mourir dans notre vie. Et donc plus on va avoir du caractère et s'affirmer, et dire réellement qui on est, et oser, oser le dire, plus on va avoir de chance. finalement, d'évoluer et d'être bien, d'être aligné, d'être épanoui dans sa vie. Et il faut savoir que vouloir être aimé par tout le monde, c'est impossible. C'est vraiment mission impossible. Personne ne peut être aimé par tout le monde. Et si c'est ton cas, que tout le monde autour de toi dit qu'il t'aime, il y a un problème avec ton entourage et je pense qu'il faut qu'on en rediscute ensemble. Et pourquoi je te dis ça ? C'est qu'en fait, un comportement que tu vas avoir va être perçu différemment d'une personne à une autre. Par exemple. Si tu es extraverti, tu es quelqu'un qui prend très facilement la parole, qui parle avec beaucoup de gestes, qui parle fort, ça peut inspirer certaines personnes qui vont dire « Waouh, elle est magnifique, elle prend beaucoup de place, elle a plein de charisme, j'adore. » Mais tu peux aussi en agacer d'autres qui vont dire « Non mais elle prend trop de place, elle me dérange, elle me fatigue, elle est vulgaire, elle est prétentieuse, etc. » À l'inverse aussi, tu pourrais être d'une nature très timide, très discrète, très réservée. qui va peut-être faire croire à certaines personnes que tu es très douce et qu'ils vont t'aimer pour cette douceur et ce côté très calme. Et d'autres, au contraire, vont te trouver trop calme et vont se dire que tu es peut-être ennuyante, que tu es sans intérêt. Donc, chaque comportement que tu vas avoir va être perçu différemment d'une personne à une autre parce que chacun de nous applique en fait un filtre. Donc, quand je te parle, quand je te vois, quand je suis devant toi, là, maintenant, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas avoir un filtre. Et tu vas dire à Sophia, je l'apprécie, j'aime ce qu'elle dit, ça m'intéresse. Ou alors peut-être que si tu me regardes par exemple sur YouTube, tu vas dire « Ah mais elle me dérange, elle parle avec les mains, j'aime pas sa tenue, etc. » On applique tous des filtres et c'est normal. Et c'est ces filtres-là qui vont nous permettre de réduire notre cercle ou de l'élargir. Et parce qu'on est justement tout le temps en train de juger inconsciemment, c'est parce qu'on est justement en train de critiquer avec nos valeurs, nos codes et nos besoins. ce qui nous fait vraiment, ce qui nous parle. Parce que pour moi, je valorise ça. Donc une personne qui agit de cette manière-là, je vais l'accepter et je vais vouloir la faire rentrer dans mon cercle. Donc part du principe déjà qu'on est tous en train de se juger et se critiquer les uns les autres. Ça se fait inconsciemment, mais ça se fait quand même de par nos codes moraux, nos valeurs, notre éducation, etc. Et du coup, si tu cherches constamment à vouloir plaire à tout le monde, c'est comme si tu étais en train de gommer toute une partie de toi, tes facets, toutes ces belles couleurs. que tu avais pour devenir une page blanche, neutre. Et plus tu vas gommer justement toutes ces différences que tu as et justement ce côté très spicy, par exemple, de ta personnalité, qu'est-ce qui va se passer ? C'est qu'au fur et à mesure, les gens, ils vont peut-être rester avec toi, mais ils ne vont plus vraiment avoir quelque chose à faire de toi. Et ça en devient dangereux. Et c'est là que tu commences à te perdre toi-même. Et tu ne sais plus qui tu es. Parce que justement, tu as passé tellement de temps à... te fondre dans la masse et à vouloir plaire à tout le monde, qu'à la fin, il n'y a plus personne qui t'aime et même toi, tu ne sais plus vraiment qui tu es. À l'inverse, plus tu vas t'affirmer et oser dire les choses, oser dire non, oser dire ce qui t'intéresse, etc., plus tu vas pouvoir attirer à toi les bonnes personnes. Et il y a quelque chose qu'on m'avait dit quand j'étais plus jeune, j'avais du mal à le comprendre à l'époque et je ne voulais surtout pas l'accepter dans ma vie. On m'a toujours dit, vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. Et moi, j'ai toujours aimé les grands groupes. Me dire, moi je traîne avec un grand groupe de filles, elles sont trop sympas, on fait plein de trucs, on se sent hyper puissantes ensemble. Sauf qu'en réalité, plus je deviens mature et plus je vis à l'étranger quand même depuis plusieurs années, plus ce cercle s'est réduit. Et je comprends maintenant quand on parle de qualité versus quantité, c'est que je rencontre tellement de personnes au quotidien, de par mon travail, le fait d'être à l'étranger te pousse constamment à vouloir rencontrer des gens. Parce qu'encore une fois, c'est un besoin humain. On a besoin de sociabiliser. Et du coup, je rencontre des gens et je me dis, qu'est-ce que je fais ? Cette personne ne m'intéresse pas, mais j'ai quand même envie d'avoir des amis et de faire genre j'ai des amis, donc je vais me forcer à être avec elle. Ou au contraire, je vais la laisser partir, mais je sais qu'une bonne personne, une personne qui m'intéresse réellement, va arriver à moi. Et maintenant, c'est ce que je fais. Et une des étapes les plus importantes, en tout cas, qui est arrivée dans ma vie, c'était mon mariage. Le jour où on a décidé de se marier avec Sam, j'ai tout de suite vu... qui étaient mes vrais amis et qui étaient les personnes qui n'en avaient en réalité pas grand-chose à faire de moins. Et nous, on a pris le pari de se marier à Bali, là où on vit, et on avait envie de se marier sur cette île parce que c'est chez nous. Et puis, elle nous a apporté tellement, tellement de bonheur qu'on avait envie de partager cet amour pour cette île à nos invités et à nos familles. Et il s'est passé pas mal de choses pendant ce mariage. Et j'ai eu des déceptions amicales, j'ai eu des trahisons. Je pense que je suis même encore en deuil de certaines amitiés que j'ai perdues. du fait de mon mariage, où les gens ne te comprennent plus et ne comprennent plus qui tu es devenu, parce qu'ils ont gardé en tête une ancienne version de toi-même, alors qu'en réalité, toi, tu as beaucoup changé. Et entre-temps, moi, par exemple, il y a eu le Covid, et il y a pendant deux ans et quelques, j'étais à Bali, 100% tournée autour du yoga, du bien-être, du développement personnel, entourée de personnes complètement incroyables, des chamanes, des mentors, des profs de yoga, etc. Et forcément, j'ai évolué, être avec des personnes qui... ont un développement d'eux-mêmes très élevé et beaucoup, beaucoup de conscience, ça te transforme. Et le fait d'avoir été avec ces personnes-là m'a transformée, m'a changée. Mes valeurs ont évolué et forcément, les personnes d'avant, quand elles me voient aujourd'hui, elles se disent que j'ai évolué. Et c'est normal, parce que c'est le cas. Mais parce qu'elles appliquent leur ancien filtre, alors je suis moins drôle, je suis pas fun ou je suis bizarre parce que j'ai plus les mêmes normes et les mêmes codes qu'elles. Et si je te partage ça, c'est que c'est hyper important aussi pour toi dès que c'est possible. qu'il y a certaines personnes qui vont devoir partir et qu'il faut que tu privilégies la qualité de tes relations et qu'il vaut mieux que tu sois avec un petit groupe de personnes, mais qui soient super gentilles, agréables, motivantes, qui te tirent vers le haut, qui croient en toi, qui te poussent à devenir meilleure et qui te disent « t'es capable, je sais que t'es capable et que tu vas y arriver » , versus être avec des personnes qui vont te juger et te critiquer, te dire que t'es pas capable, ce que tu fais c'est pas bien, parce qu'il n'y a aucun intérêt à ce que tu sois avec ces personnes-là. Aucun. et tu vas juste perdre ton temps et tu vas juste te faire du mal sur le long terme. Et je pense que plus on évolue, voilà, la trentaine, 40 ans, 50 ans, 60 ans, etc., notre cercle social, il évolue et c'est OK. Parfois, c'est même la famille. C'est pas parce que c'est ma famille, c'est pas parce qu'on a un peu de sang commun que ça y est, c'est des relations qui doivent durer pour toute la vie. Il faut apprendre à revoir ces relations et avoir des relations qui nous servent, qui nous font du bien et qui nous nourrissent. Vraiment, vraiment important. Et pas qu'on se retrouve à faire des choses juste parce que c'était la chose à faire ou parce que c'est mon amie depuis la maternelle, il faut qu'elle reste mon amie. Non, non, non. Moi, j'ai une meilleure amie depuis mon enfance, depuis ma primaire. Elle s'appelle Candice. Peut-être qu'elle écoutera même ce podcast aujourd'hui. Et Candice, elle a été dans ma vie toujours présente dans tous mes grands moments de vie. Il y a eu la distance. Il y a toujours la distance dans notre relation. On ne s'appelle pas tous les jours. On s'appelle une fois tous les deux, trois mois. Mais c'est quelqu'un qui m'a toujours, toujours, toujours suivie. écoutée, soutenue et aimée, inconditionnellement, sans attendre un retour. Et à l'inverse, je lui donne la même chose. Et je me dis, si je peux être utile pour elle et lui faire du bien, alors je veux le faire. Et c'est important d'avoir des relations comme ça, mais c'est aussi important de, parfois, se détacher de certaines relations qui sont soit devenues toxiques, soit qui ne nous apportent juste plus rien. Et je sais que, parfois, on peut avoir beaucoup de tristesse, beaucoup de peine, et surtout avoir cette cette impression de devoir absolument satisfaire tout le monde. Et on n'ose pas parce qu'on se dit, mais ce n'est pas juste. Pourquoi est-ce que je lui ferais ça ? Pourquoi est-ce que j'arrêterais de lui écrire ? Pourquoi est-ce que j'arrêterais de l'avoir ? Mais c'est un cadeau que tu te fais pour la toi d'aujourd'hui et surtout la toi du futur. Et il faut accepter que tout est passager. Et il y a un concept aussi qu'on m'a partagé sur les relations conditionnelles. Et en fait, dans tout ce qu'on fait, on a des relations qui dépendent d'une condition. Je vais être avec mon amoureux parce qu'il m'offre de l'amour, parce qu'il m'appelle. porte ça. Mais le jour où il arrête de me le donner, bim, la relation est arrêtée. Je vais être amie avec cette personne parce qu'elle va me faire rire et elle va me faire me sentir bien. Mais le jour où elle arrête, bim, ce n'est plus mon ami. Etc, etc. Observe ! S'il y a des conditions dans tes relations, et si c'est le cas, si tu attends toujours quelque chose en retour, alors peut-être que ce n'est pas une relation qui va durer sur le long terme. Parce que le jour où la condition change, où elle évolue, que la personne ne t'apporte plus ce que tu voulais, tu ne voudras plus la garder. Et puis, c'est là le début des ennuis et c'est là le début des problèmes. Mais il y a des relations qui sont authentiques et qui sont inconditionnelles, comme la relation d'une maman avec son enfant, qui va toujours donner, donner, donner, donner, et qui n'attend pas en retour, parce que c'est juste son rôle de donner. Et observe ! Juste observe. Mon conseil, c'est regarde autour de toi, prends le temps d'analyser tes relations et de te dire est-ce que là, effectivement, je suis dans une condition ou est-ce qu'au contraire, je sens que c'est inconditionnel et qu'en réalité, même si demain, je n'ai plus d'argent, je n'ai plus rien, je n'ai plus un toit, je n'ai plus personne, cette personne, elle va décrocher son téléphone et elle va m'aider. Elle va être là pour moi. Elle va me soutenir. Ou est-ce qu'elle va me laisser de côté et me dire « Ah, ouais, mais tu n'as plus ça, ça ne m'intéresse plus » . Donc vraiment important de prendre ce temps que tu observes un petit peu ton entourage. N'hésite pas à m'écrire d'ailleurs en privé sur Instagram si tu le souhaites ou en commentaire de ce podcast parce que je serais hyper curieuse de lire un peu vos retours par rapport à tout ça. Maintenant, qu'est-ce qu'on peut faire pour vraiment apprendre à se détacher de ce que les autres disent de nous ? Déjà, très important de reprogrammer ses croyances, reprogramme ses fausses pensées, ses croyances limitantes que tu te répètes constamment, qui te font croire que tu as besoin d'être validé et aimé par les autres. Donc remplace toutes ces phrases où tu te dis « Ah, il faut absolument que je sois aimé » . Il faut absolument qu'elle me guide, il faut absolument que je rentre dans ce groupe. À chaque fois que tu t'observes avoir ce genre de pensée, ce genre de croyance, transforme-les plutôt en « et si j'étais moi-même, 100% moi-même et authentique avec qui je suis, est-ce que cette personne aurait encore envie d'être avec moi ? » Et comme ça, tu apprends à privilégier, encore une fois, la qualité versus la quantité. Plus t'es toi-même, plus t'apprends à travailler sur toi, et que tu oses t'affirmer, et plus tu vas attirer à toi les bonnes personnes. parce que tu vas attirer des personnes qui résonnent avec toi, qui résonnent avec ton énergie, qui résonnent avec ton message, qui résonnent avec tes valeurs. Et c'est comme en relation, tu n'as pas envie d'attirer quelqu'un qui n'en a rien à faire de toi. Tu veux attirer une personne qui t'aime vraiment pour qui tu es. Donc super, super important que tu prennes ce temps-là pour toi et pour enfin te choisir. Et ce n'est pas être égoïste. Non, bien au contraire, parce que tu apprends à te choisir, tu apprends à mettre tes limites. Et donc du coup, les autres aussi te respectent. Parce que tu sais dire non. Et plus tu vas apprendre à dire non et pouvoir dire non, et plus les gens vont te dire « Ah ouais, elle a du caractère. Elle est vraiment elle-même. Elle n'est pas en train d'être vanille et de rafleraxnade. » Et ça, c'est super important. Et je pense que je te ferai un podcast à ce sujet. D'ailleurs, dis-moi en commentaire si tu as envie. Mais apprendre à dire non, c'est vraiment, vraiment important. Et ça fait le tri dans tes relations. Et j'ai envie de clôturer ce podcast avec une phrase qu'on m'a partagée et qui résonne énormément en moi. Se libérer du regard des autres, c'est se donner la permission d'être pleinement soi-même. Et je t'invite vraiment à incarner cette version de toi aujourd'hui et d'oser être pleinement toi et à t'aimer toi-même. Parce que plus tu vas apprendre à te connaître, plus tu vas apprendre à t'aimer. Plus t'es toi-même avec les autres et plus tu te donnes de l'amour. Donc c'est si important. Et j'espère de tout mon cœur que cet épisode t'aura fait du bien, un peu différent des autres et de ce que je te partage habituellement. Je pense que je suis rentrée dans pas mal de sujets assez intimes aussi de ma vie. Et j'ai vraiment envie que tu prennes conscience que être toi, c'est un cadeau et c'est nécessaire d'être toi-même et on a besoin que tu sois toi-même. Alors n'hésite pas à poser toutes tes questions en commentaire de ce podcast ou même en privé sur Instagram par exemple. N'hésite pas à noter ce podcast et à le partager à quelqu'un qui en aurait besoin. En tout cas, moi je te dis à très très vite pour de prochaines confidences avec Sophia. Namasté.

Description

On passe une grande partie de notre vie à essayer de plaire aux autres : à nos parents, nos amis, nos collègues, et même à des inconnus sur les réseaux.


Mais à quel prix ? À force de vouloir être aimée par tout le monde, on finit par s’oublier, se brider et ne plus oser être soi-même.


Dans cet épisode, on parle de cette peur du rejet, de l’importance d’assumer qui l’on est, et de comment arrêter de chercher l’approbation constante des autres.


Prête à reprendre ton pouvoir ?


Abonne-toi pour ne rater aucun épisode et partage-le avec tes amies qui rêvent de transformer leur vie !


Bonne écoute,

Sophia


Échange avec Sophia :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que tu t'es déjà empêchée de dire ou de faire quelque chose par peur de ne pas être aimée ? Si tu as répondu oui, alors cet épisode est fait pour toi. Aujourd'hui, on va voir ensemble pourquoi est-ce qu'on a besoin d'être aimée, pourquoi est-ce qu'on a envie d'être acceptée, mais aussi qu'est-ce qu'on peut faire pour apprendre à incarner un petit peu plus qui on est vraiment sans devoir toujours se fondre au milieu du groupe, au milieu de notre famille, juste parce qu'on a besoin et envie d'être acceptée. Il faut déjà savoir que le besoin d'acceptation, le besoin d'être... aimer est tout à fait normal, c'est un besoin fondamental chez l'humain. D'ailleurs, il faut savoir que ça remonte de la préhistoire, où en fait, à l'époque, on se devait d'être accepté juste par peur de mourir. C'était vraiment un mécanisme de survie. Donc à l'époque, à la préhistoire, les hommes et les femmes étaient obligés de vivre ensemble. C'était des toutes toutes toutes petites communautés. Et dans ces communautés-là, qu'est-ce qui se passait ? Si on était rejeté par le groupe, on allait mourir parce qu'on allait avoir... aucune ressource pour rester en vie, pour se protéger et surtout pour se nourrir. Donc, on acceptait tout ce qui se passait et on ne se questionnait pas plus sur qui on était. Aujourd'hui, dans le monde actuel dans lequel on vit, avec la digitalisation de notre monde, où on est tous sur les réseaux sociaux, et bien cette envie d'être aimé, elle s'est multipliée fois dix mille. On a encore plus le besoin d'être aimé, le plus besoin d'être accepté, de parler avec les commentaires. Les amis qu'on va voir, les gens qui vont nous suivre, etc. Donc, on est aujourd'hui dans une ère où l'envie d'appartenance est encore plus grande. Beaucoup de personnes commencent à voyager aux quatre coins du monde. Beaucoup de personnes s'enrichissent pendant que d'autres personnes s'appauvrissent. Et qu'est-ce qui se passe ? On a envie de faire notre place, on a envie de pouvoir toujours suivre le mouvement et pas de se laisser aller en arrière ou de se retrouver seule au monde. Et du coup, on prend de moins en moins de positions et on se retrouve dans des situations où en fait, parce qu'on a envie de plaire et on a envie que les gens nous acceptent, eh ben, on ne donne plus notre opinion et on se force à vouloir être comme tout le monde. Sauf qu'on se déconstruit de qui on est et surtout, on perd notre côté identitaire. Et si je te raconte tout ça, c'est que moi, j'ai aussi une petite anecdote à te raconter. Je ne sais pas si tu me suis sur les réseaux depuis longtemps, mais pour la petite histoire, moi, je suis née à Paris, mais de parents d'origine... marocain. Cette culture marocaine m'a toujours été transmise et j'ai toujours passé mes étés, par exemple, au Maroc quand j'étais petite. Et j'ai toujours vécu vraiment entre la France et le Maroc à vraiment prendre les différents codes des deux sociétés et un peu le faire à ma sauce. Sauf que quand j'étais enfant, depuis ma maternelle, donc à l'âge de mes 3 ans jusqu'à mes 18 ans, j'étais dans des écoles privées catholiques. Ou, comment t'expliquer que c'était quand même des codes assez différents de ce qui se passait par exemple chez moi ? Et je sentais que j'avais un décalage avec les personnes qui m'entouraient, avec mes amis à l'école, mais j'avais absolument, viscéralement besoin d'être acceptée. Et qu'est-ce que je faisais ? C'était que je faisais tout comme tout le monde. Et donc je me retrouvais, par exemple, à aller au catéchisme, parce que c'était le truc que tout le monde faisait. J'allais à la messe. Je suivais tout ça, même si, par exemple, mes parents à côté parlaient de temps en temps de la religion musulmane, etc. Moi, je dis toujours... vécu entre ces deux religions. Et je me suis dit, moi, je suis un peu en mixte des deux. J'aime fêter Noël, tout comme je vais être hyper heureuse de fêter l'Aïd à la maison. Et ce besoin d'être accepté absolument par tout le monde et surtout par d'autres personnes, par exemple, mes amis à l'école, mes professeurs qui m'acceptent et me voient juste comme un enfant, comme n'importe quel autre enfant et pas comme l'enfant d'une immigrée ou d'un immigré. Pour moi, c'était important. Et si je te partage ça aujourd'hui, c'est que l'une dernière, ça m'a quand même marquée. parce que je sentais le rejet de par le fait que je ne mangeais pas de porc, par exemple, et que du coup, c'était quand même souvent planté du doigt. Le fait qu'il y a beaucoup de choses que je ne faisais pas parce que mes parents me disaient « ça, il ne faut pas que tu le fasses, ce n'est pas bien » . Et du coup, je sentais quand même ce clivage et j'avais l'impression d'être différente. Alors, je ne voulais pas être différente, je voulais être comme tout le monde. Et ça, c'est hyper important de se rendre compte qu'en fait, dès l'enfance, en fonction des établissements où nos enfants sont, où est-ce qu'on grandit, les personnes qu'on côtoie, ça forge notre personnalité. Et moi, du fait de ces expériences-là, tout ce que j'ai eu envie dans ma vie, c'était de m'intégrer. Et parfois, on me le dit, je l'entends encore, autour de moi, c'est où on va dire, Sophia, c'est l'exemple parfait de la simulation et de l'intégration en France. Parce que vous allez autant pouvoir me trouver avec que des copines, à boire des verres en terrasse, être dans ce mood très parisien, très français, et en même temps, je vais être... au Maroc, dans un village, avec ma famille et je vais être habillée de manière très traditionnelle. Et j'arrive à jongler avec ces deux parties-là, mais pendant un moment, tout ce que je voulais, c'était être française. Je voulais être intégrée, je voulais... que personne ne voit ma différence, que personne ne se dise « elle, elle est différente » . Et ce besoin que j'ai eu d'être acceptée m'a marquée et me marque encore aujourd'hui parce que je fais les choses différemment. Aujourd'hui, je suis quand même hyper reconnaissante du fait que j'ai pu grandir et évoluer dans des environnements quand même suffisamment sains où j'ai pu apprendre de plein de cultures différentes. Mais maintenant, parce que je me suis formée, par exemple, au yoga, que je vais dans des retraites, dans des ashrams en Inde, que je parle parfois de gourou, que je vais parler des divinités indiennes, hindouistes, ça peut choquer mon entourage parce qu'ils se disent « Mais qui est-elle ? Mais que fait-elle ? » Pourquoi est-ce qu'elle est encore différente de ce cadre qu'on lui avait créé et d'où elle était ? Et sache une chose, on est tous et toutes capables de se réinventer. Ce n'est pas parce qu'on nous est arrivé quelque chose quand on était enfant ou parce qu'on a pris un chemin quand on était adulte qu'on est obligé de rester dans ce chemin-là. C'est important de savoir et de l'avoir en tête, de se dire que c'est OK, qu'on peut changer, on peut évoluer et que justement, on accepte de ne pas être aimé et accepté par tous parce qu'on évolue et qu'on est différent. Et cette différence-là, elle est super importante et c'est ce qui fait notre force. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on n'a plus le besoin de se fondre dans la masse. Plus personne n'a besoin de ça. À l'aide de l'intelligence artificielle, on n'a pas besoin d'une énième personne vanillée. On a besoin de personnes avec du caractère, avec des valeurs, avec des codes qui sont différents, avec des cultures différentes, parce que ça va nous nourrir, ça va nous apporter énormément de valeur. Si aujourd'hui, je suis tout le temps en train d'essayer d'être neutre, de ne pas avoir d'opinion, un, je vais agacer les gens parce qu'ils vont dire « mais elle ne me donne jamais son opinion » , et deux, on va s'ennuyer à mourir dans notre vie. Et donc plus on va avoir du caractère et s'affirmer, et dire réellement qui on est, et oser, oser le dire, plus on va avoir de chance. finalement, d'évoluer et d'être bien, d'être aligné, d'être épanoui dans sa vie. Et il faut savoir que vouloir être aimé par tout le monde, c'est impossible. C'est vraiment mission impossible. Personne ne peut être aimé par tout le monde. Et si c'est ton cas, que tout le monde autour de toi dit qu'il t'aime, il y a un problème avec ton entourage et je pense qu'il faut qu'on en rediscute ensemble. Et pourquoi je te dis ça ? C'est qu'en fait, un comportement que tu vas avoir va être perçu différemment d'une personne à une autre. Par exemple. Si tu es extraverti, tu es quelqu'un qui prend très facilement la parole, qui parle avec beaucoup de gestes, qui parle fort, ça peut inspirer certaines personnes qui vont dire « Waouh, elle est magnifique, elle prend beaucoup de place, elle a plein de charisme, j'adore. » Mais tu peux aussi en agacer d'autres qui vont dire « Non mais elle prend trop de place, elle me dérange, elle me fatigue, elle est vulgaire, elle est prétentieuse, etc. » À l'inverse aussi, tu pourrais être d'une nature très timide, très discrète, très réservée. qui va peut-être faire croire à certaines personnes que tu es très douce et qu'ils vont t'aimer pour cette douceur et ce côté très calme. Et d'autres, au contraire, vont te trouver trop calme et vont se dire que tu es peut-être ennuyante, que tu es sans intérêt. Donc, chaque comportement que tu vas avoir va être perçu différemment d'une personne à une autre parce que chacun de nous applique en fait un filtre. Donc, quand je te parle, quand je te vois, quand je suis devant toi, là, maintenant, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas avoir un filtre. Et tu vas dire à Sophia, je l'apprécie, j'aime ce qu'elle dit, ça m'intéresse. Ou alors peut-être que si tu me regardes par exemple sur YouTube, tu vas dire « Ah mais elle me dérange, elle parle avec les mains, j'aime pas sa tenue, etc. » On applique tous des filtres et c'est normal. Et c'est ces filtres-là qui vont nous permettre de réduire notre cercle ou de l'élargir. Et parce qu'on est justement tout le temps en train de juger inconsciemment, c'est parce qu'on est justement en train de critiquer avec nos valeurs, nos codes et nos besoins. ce qui nous fait vraiment, ce qui nous parle. Parce que pour moi, je valorise ça. Donc une personne qui agit de cette manière-là, je vais l'accepter et je vais vouloir la faire rentrer dans mon cercle. Donc part du principe déjà qu'on est tous en train de se juger et se critiquer les uns les autres. Ça se fait inconsciemment, mais ça se fait quand même de par nos codes moraux, nos valeurs, notre éducation, etc. Et du coup, si tu cherches constamment à vouloir plaire à tout le monde, c'est comme si tu étais en train de gommer toute une partie de toi, tes facets, toutes ces belles couleurs. que tu avais pour devenir une page blanche, neutre. Et plus tu vas gommer justement toutes ces différences que tu as et justement ce côté très spicy, par exemple, de ta personnalité, qu'est-ce qui va se passer ? C'est qu'au fur et à mesure, les gens, ils vont peut-être rester avec toi, mais ils ne vont plus vraiment avoir quelque chose à faire de toi. Et ça en devient dangereux. Et c'est là que tu commences à te perdre toi-même. Et tu ne sais plus qui tu es. Parce que justement, tu as passé tellement de temps à... te fondre dans la masse et à vouloir plaire à tout le monde, qu'à la fin, il n'y a plus personne qui t'aime et même toi, tu ne sais plus vraiment qui tu es. À l'inverse, plus tu vas t'affirmer et oser dire les choses, oser dire non, oser dire ce qui t'intéresse, etc., plus tu vas pouvoir attirer à toi les bonnes personnes. Et il y a quelque chose qu'on m'avait dit quand j'étais plus jeune, j'avais du mal à le comprendre à l'époque et je ne voulais surtout pas l'accepter dans ma vie. On m'a toujours dit, vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. Et moi, j'ai toujours aimé les grands groupes. Me dire, moi je traîne avec un grand groupe de filles, elles sont trop sympas, on fait plein de trucs, on se sent hyper puissantes ensemble. Sauf qu'en réalité, plus je deviens mature et plus je vis à l'étranger quand même depuis plusieurs années, plus ce cercle s'est réduit. Et je comprends maintenant quand on parle de qualité versus quantité, c'est que je rencontre tellement de personnes au quotidien, de par mon travail, le fait d'être à l'étranger te pousse constamment à vouloir rencontrer des gens. Parce qu'encore une fois, c'est un besoin humain. On a besoin de sociabiliser. Et du coup, je rencontre des gens et je me dis, qu'est-ce que je fais ? Cette personne ne m'intéresse pas, mais j'ai quand même envie d'avoir des amis et de faire genre j'ai des amis, donc je vais me forcer à être avec elle. Ou au contraire, je vais la laisser partir, mais je sais qu'une bonne personne, une personne qui m'intéresse réellement, va arriver à moi. Et maintenant, c'est ce que je fais. Et une des étapes les plus importantes, en tout cas, qui est arrivée dans ma vie, c'était mon mariage. Le jour où on a décidé de se marier avec Sam, j'ai tout de suite vu... qui étaient mes vrais amis et qui étaient les personnes qui n'en avaient en réalité pas grand-chose à faire de moins. Et nous, on a pris le pari de se marier à Bali, là où on vit, et on avait envie de se marier sur cette île parce que c'est chez nous. Et puis, elle nous a apporté tellement, tellement de bonheur qu'on avait envie de partager cet amour pour cette île à nos invités et à nos familles. Et il s'est passé pas mal de choses pendant ce mariage. Et j'ai eu des déceptions amicales, j'ai eu des trahisons. Je pense que je suis même encore en deuil de certaines amitiés que j'ai perdues. du fait de mon mariage, où les gens ne te comprennent plus et ne comprennent plus qui tu es devenu, parce qu'ils ont gardé en tête une ancienne version de toi-même, alors qu'en réalité, toi, tu as beaucoup changé. Et entre-temps, moi, par exemple, il y a eu le Covid, et il y a pendant deux ans et quelques, j'étais à Bali, 100% tournée autour du yoga, du bien-être, du développement personnel, entourée de personnes complètement incroyables, des chamanes, des mentors, des profs de yoga, etc. Et forcément, j'ai évolué, être avec des personnes qui... ont un développement d'eux-mêmes très élevé et beaucoup, beaucoup de conscience, ça te transforme. Et le fait d'avoir été avec ces personnes-là m'a transformée, m'a changée. Mes valeurs ont évolué et forcément, les personnes d'avant, quand elles me voient aujourd'hui, elles se disent que j'ai évolué. Et c'est normal, parce que c'est le cas. Mais parce qu'elles appliquent leur ancien filtre, alors je suis moins drôle, je suis pas fun ou je suis bizarre parce que j'ai plus les mêmes normes et les mêmes codes qu'elles. Et si je te partage ça, c'est que c'est hyper important aussi pour toi dès que c'est possible. qu'il y a certaines personnes qui vont devoir partir et qu'il faut que tu privilégies la qualité de tes relations et qu'il vaut mieux que tu sois avec un petit groupe de personnes, mais qui soient super gentilles, agréables, motivantes, qui te tirent vers le haut, qui croient en toi, qui te poussent à devenir meilleure et qui te disent « t'es capable, je sais que t'es capable et que tu vas y arriver » , versus être avec des personnes qui vont te juger et te critiquer, te dire que t'es pas capable, ce que tu fais c'est pas bien, parce qu'il n'y a aucun intérêt à ce que tu sois avec ces personnes-là. Aucun. et tu vas juste perdre ton temps et tu vas juste te faire du mal sur le long terme. Et je pense que plus on évolue, voilà, la trentaine, 40 ans, 50 ans, 60 ans, etc., notre cercle social, il évolue et c'est OK. Parfois, c'est même la famille. C'est pas parce que c'est ma famille, c'est pas parce qu'on a un peu de sang commun que ça y est, c'est des relations qui doivent durer pour toute la vie. Il faut apprendre à revoir ces relations et avoir des relations qui nous servent, qui nous font du bien et qui nous nourrissent. Vraiment, vraiment important. Et pas qu'on se retrouve à faire des choses juste parce que c'était la chose à faire ou parce que c'est mon amie depuis la maternelle, il faut qu'elle reste mon amie. Non, non, non. Moi, j'ai une meilleure amie depuis mon enfance, depuis ma primaire. Elle s'appelle Candice. Peut-être qu'elle écoutera même ce podcast aujourd'hui. Et Candice, elle a été dans ma vie toujours présente dans tous mes grands moments de vie. Il y a eu la distance. Il y a toujours la distance dans notre relation. On ne s'appelle pas tous les jours. On s'appelle une fois tous les deux, trois mois. Mais c'est quelqu'un qui m'a toujours, toujours, toujours suivie. écoutée, soutenue et aimée, inconditionnellement, sans attendre un retour. Et à l'inverse, je lui donne la même chose. Et je me dis, si je peux être utile pour elle et lui faire du bien, alors je veux le faire. Et c'est important d'avoir des relations comme ça, mais c'est aussi important de, parfois, se détacher de certaines relations qui sont soit devenues toxiques, soit qui ne nous apportent juste plus rien. Et je sais que, parfois, on peut avoir beaucoup de tristesse, beaucoup de peine, et surtout avoir cette cette impression de devoir absolument satisfaire tout le monde. Et on n'ose pas parce qu'on se dit, mais ce n'est pas juste. Pourquoi est-ce que je lui ferais ça ? Pourquoi est-ce que j'arrêterais de lui écrire ? Pourquoi est-ce que j'arrêterais de l'avoir ? Mais c'est un cadeau que tu te fais pour la toi d'aujourd'hui et surtout la toi du futur. Et il faut accepter que tout est passager. Et il y a un concept aussi qu'on m'a partagé sur les relations conditionnelles. Et en fait, dans tout ce qu'on fait, on a des relations qui dépendent d'une condition. Je vais être avec mon amoureux parce qu'il m'offre de l'amour, parce qu'il m'appelle. porte ça. Mais le jour où il arrête de me le donner, bim, la relation est arrêtée. Je vais être amie avec cette personne parce qu'elle va me faire rire et elle va me faire me sentir bien. Mais le jour où elle arrête, bim, ce n'est plus mon ami. Etc, etc. Observe ! S'il y a des conditions dans tes relations, et si c'est le cas, si tu attends toujours quelque chose en retour, alors peut-être que ce n'est pas une relation qui va durer sur le long terme. Parce que le jour où la condition change, où elle évolue, que la personne ne t'apporte plus ce que tu voulais, tu ne voudras plus la garder. Et puis, c'est là le début des ennuis et c'est là le début des problèmes. Mais il y a des relations qui sont authentiques et qui sont inconditionnelles, comme la relation d'une maman avec son enfant, qui va toujours donner, donner, donner, donner, et qui n'attend pas en retour, parce que c'est juste son rôle de donner. Et observe ! Juste observe. Mon conseil, c'est regarde autour de toi, prends le temps d'analyser tes relations et de te dire est-ce que là, effectivement, je suis dans une condition ou est-ce qu'au contraire, je sens que c'est inconditionnel et qu'en réalité, même si demain, je n'ai plus d'argent, je n'ai plus rien, je n'ai plus un toit, je n'ai plus personne, cette personne, elle va décrocher son téléphone et elle va m'aider. Elle va être là pour moi. Elle va me soutenir. Ou est-ce qu'elle va me laisser de côté et me dire « Ah, ouais, mais tu n'as plus ça, ça ne m'intéresse plus » . Donc vraiment important de prendre ce temps que tu observes un petit peu ton entourage. N'hésite pas à m'écrire d'ailleurs en privé sur Instagram si tu le souhaites ou en commentaire de ce podcast parce que je serais hyper curieuse de lire un peu vos retours par rapport à tout ça. Maintenant, qu'est-ce qu'on peut faire pour vraiment apprendre à se détacher de ce que les autres disent de nous ? Déjà, très important de reprogrammer ses croyances, reprogramme ses fausses pensées, ses croyances limitantes que tu te répètes constamment, qui te font croire que tu as besoin d'être validé et aimé par les autres. Donc remplace toutes ces phrases où tu te dis « Ah, il faut absolument que je sois aimé » . Il faut absolument qu'elle me guide, il faut absolument que je rentre dans ce groupe. À chaque fois que tu t'observes avoir ce genre de pensée, ce genre de croyance, transforme-les plutôt en « et si j'étais moi-même, 100% moi-même et authentique avec qui je suis, est-ce que cette personne aurait encore envie d'être avec moi ? » Et comme ça, tu apprends à privilégier, encore une fois, la qualité versus la quantité. Plus t'es toi-même, plus t'apprends à travailler sur toi, et que tu oses t'affirmer, et plus tu vas attirer à toi les bonnes personnes. parce que tu vas attirer des personnes qui résonnent avec toi, qui résonnent avec ton énergie, qui résonnent avec ton message, qui résonnent avec tes valeurs. Et c'est comme en relation, tu n'as pas envie d'attirer quelqu'un qui n'en a rien à faire de toi. Tu veux attirer une personne qui t'aime vraiment pour qui tu es. Donc super, super important que tu prennes ce temps-là pour toi et pour enfin te choisir. Et ce n'est pas être égoïste. Non, bien au contraire, parce que tu apprends à te choisir, tu apprends à mettre tes limites. Et donc du coup, les autres aussi te respectent. Parce que tu sais dire non. Et plus tu vas apprendre à dire non et pouvoir dire non, et plus les gens vont te dire « Ah ouais, elle a du caractère. Elle est vraiment elle-même. Elle n'est pas en train d'être vanille et de rafleraxnade. » Et ça, c'est super important. Et je pense que je te ferai un podcast à ce sujet. D'ailleurs, dis-moi en commentaire si tu as envie. Mais apprendre à dire non, c'est vraiment, vraiment important. Et ça fait le tri dans tes relations. Et j'ai envie de clôturer ce podcast avec une phrase qu'on m'a partagée et qui résonne énormément en moi. Se libérer du regard des autres, c'est se donner la permission d'être pleinement soi-même. Et je t'invite vraiment à incarner cette version de toi aujourd'hui et d'oser être pleinement toi et à t'aimer toi-même. Parce que plus tu vas apprendre à te connaître, plus tu vas apprendre à t'aimer. Plus t'es toi-même avec les autres et plus tu te donnes de l'amour. Donc c'est si important. Et j'espère de tout mon cœur que cet épisode t'aura fait du bien, un peu différent des autres et de ce que je te partage habituellement. Je pense que je suis rentrée dans pas mal de sujets assez intimes aussi de ma vie. Et j'ai vraiment envie que tu prennes conscience que être toi, c'est un cadeau et c'est nécessaire d'être toi-même et on a besoin que tu sois toi-même. Alors n'hésite pas à poser toutes tes questions en commentaire de ce podcast ou même en privé sur Instagram par exemple. N'hésite pas à noter ce podcast et à le partager à quelqu'un qui en aurait besoin. En tout cas, moi je te dis à très très vite pour de prochaines confidences avec Sophia. Namasté.

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Description

On passe une grande partie de notre vie à essayer de plaire aux autres : à nos parents, nos amis, nos collègues, et même à des inconnus sur les réseaux.


Mais à quel prix ? À force de vouloir être aimée par tout le monde, on finit par s’oublier, se brider et ne plus oser être soi-même.


Dans cet épisode, on parle de cette peur du rejet, de l’importance d’assumer qui l’on est, et de comment arrêter de chercher l’approbation constante des autres.


Prête à reprendre ton pouvoir ?


Abonne-toi pour ne rater aucun épisode et partage-le avec tes amies qui rêvent de transformer leur vie !


Bonne écoute,

Sophia


Échange avec Sophia :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que tu t'es déjà empêchée de dire ou de faire quelque chose par peur de ne pas être aimée ? Si tu as répondu oui, alors cet épisode est fait pour toi. Aujourd'hui, on va voir ensemble pourquoi est-ce qu'on a besoin d'être aimée, pourquoi est-ce qu'on a envie d'être acceptée, mais aussi qu'est-ce qu'on peut faire pour apprendre à incarner un petit peu plus qui on est vraiment sans devoir toujours se fondre au milieu du groupe, au milieu de notre famille, juste parce qu'on a besoin et envie d'être acceptée. Il faut déjà savoir que le besoin d'acceptation, le besoin d'être... aimer est tout à fait normal, c'est un besoin fondamental chez l'humain. D'ailleurs, il faut savoir que ça remonte de la préhistoire, où en fait, à l'époque, on se devait d'être accepté juste par peur de mourir. C'était vraiment un mécanisme de survie. Donc à l'époque, à la préhistoire, les hommes et les femmes étaient obligés de vivre ensemble. C'était des toutes toutes toutes petites communautés. Et dans ces communautés-là, qu'est-ce qui se passait ? Si on était rejeté par le groupe, on allait mourir parce qu'on allait avoir... aucune ressource pour rester en vie, pour se protéger et surtout pour se nourrir. Donc, on acceptait tout ce qui se passait et on ne se questionnait pas plus sur qui on était. Aujourd'hui, dans le monde actuel dans lequel on vit, avec la digitalisation de notre monde, où on est tous sur les réseaux sociaux, et bien cette envie d'être aimé, elle s'est multipliée fois dix mille. On a encore plus le besoin d'être aimé, le plus besoin d'être accepté, de parler avec les commentaires. Les amis qu'on va voir, les gens qui vont nous suivre, etc. Donc, on est aujourd'hui dans une ère où l'envie d'appartenance est encore plus grande. Beaucoup de personnes commencent à voyager aux quatre coins du monde. Beaucoup de personnes s'enrichissent pendant que d'autres personnes s'appauvrissent. Et qu'est-ce qui se passe ? On a envie de faire notre place, on a envie de pouvoir toujours suivre le mouvement et pas de se laisser aller en arrière ou de se retrouver seule au monde. Et du coup, on prend de moins en moins de positions et on se retrouve dans des situations où en fait, parce qu'on a envie de plaire et on a envie que les gens nous acceptent, eh ben, on ne donne plus notre opinion et on se force à vouloir être comme tout le monde. Sauf qu'on se déconstruit de qui on est et surtout, on perd notre côté identitaire. Et si je te raconte tout ça, c'est que moi, j'ai aussi une petite anecdote à te raconter. Je ne sais pas si tu me suis sur les réseaux depuis longtemps, mais pour la petite histoire, moi, je suis née à Paris, mais de parents d'origine... marocain. Cette culture marocaine m'a toujours été transmise et j'ai toujours passé mes étés, par exemple, au Maroc quand j'étais petite. Et j'ai toujours vécu vraiment entre la France et le Maroc à vraiment prendre les différents codes des deux sociétés et un peu le faire à ma sauce. Sauf que quand j'étais enfant, depuis ma maternelle, donc à l'âge de mes 3 ans jusqu'à mes 18 ans, j'étais dans des écoles privées catholiques. Ou, comment t'expliquer que c'était quand même des codes assez différents de ce qui se passait par exemple chez moi ? Et je sentais que j'avais un décalage avec les personnes qui m'entouraient, avec mes amis à l'école, mais j'avais absolument, viscéralement besoin d'être acceptée. Et qu'est-ce que je faisais ? C'était que je faisais tout comme tout le monde. Et donc je me retrouvais, par exemple, à aller au catéchisme, parce que c'était le truc que tout le monde faisait. J'allais à la messe. Je suivais tout ça, même si, par exemple, mes parents à côté parlaient de temps en temps de la religion musulmane, etc. Moi, je dis toujours... vécu entre ces deux religions. Et je me suis dit, moi, je suis un peu en mixte des deux. J'aime fêter Noël, tout comme je vais être hyper heureuse de fêter l'Aïd à la maison. Et ce besoin d'être accepté absolument par tout le monde et surtout par d'autres personnes, par exemple, mes amis à l'école, mes professeurs qui m'acceptent et me voient juste comme un enfant, comme n'importe quel autre enfant et pas comme l'enfant d'une immigrée ou d'un immigré. Pour moi, c'était important. Et si je te partage ça aujourd'hui, c'est que l'une dernière, ça m'a quand même marquée. parce que je sentais le rejet de par le fait que je ne mangeais pas de porc, par exemple, et que du coup, c'était quand même souvent planté du doigt. Le fait qu'il y a beaucoup de choses que je ne faisais pas parce que mes parents me disaient « ça, il ne faut pas que tu le fasses, ce n'est pas bien » . Et du coup, je sentais quand même ce clivage et j'avais l'impression d'être différente. Alors, je ne voulais pas être différente, je voulais être comme tout le monde. Et ça, c'est hyper important de se rendre compte qu'en fait, dès l'enfance, en fonction des établissements où nos enfants sont, où est-ce qu'on grandit, les personnes qu'on côtoie, ça forge notre personnalité. Et moi, du fait de ces expériences-là, tout ce que j'ai eu envie dans ma vie, c'était de m'intégrer. Et parfois, on me le dit, je l'entends encore, autour de moi, c'est où on va dire, Sophia, c'est l'exemple parfait de la simulation et de l'intégration en France. Parce que vous allez autant pouvoir me trouver avec que des copines, à boire des verres en terrasse, être dans ce mood très parisien, très français, et en même temps, je vais être... au Maroc, dans un village, avec ma famille et je vais être habillée de manière très traditionnelle. Et j'arrive à jongler avec ces deux parties-là, mais pendant un moment, tout ce que je voulais, c'était être française. Je voulais être intégrée, je voulais... que personne ne voit ma différence, que personne ne se dise « elle, elle est différente » . Et ce besoin que j'ai eu d'être acceptée m'a marquée et me marque encore aujourd'hui parce que je fais les choses différemment. Aujourd'hui, je suis quand même hyper reconnaissante du fait que j'ai pu grandir et évoluer dans des environnements quand même suffisamment sains où j'ai pu apprendre de plein de cultures différentes. Mais maintenant, parce que je me suis formée, par exemple, au yoga, que je vais dans des retraites, dans des ashrams en Inde, que je parle parfois de gourou, que je vais parler des divinités indiennes, hindouistes, ça peut choquer mon entourage parce qu'ils se disent « Mais qui est-elle ? Mais que fait-elle ? » Pourquoi est-ce qu'elle est encore différente de ce cadre qu'on lui avait créé et d'où elle était ? Et sache une chose, on est tous et toutes capables de se réinventer. Ce n'est pas parce qu'on nous est arrivé quelque chose quand on était enfant ou parce qu'on a pris un chemin quand on était adulte qu'on est obligé de rester dans ce chemin-là. C'est important de savoir et de l'avoir en tête, de se dire que c'est OK, qu'on peut changer, on peut évoluer et que justement, on accepte de ne pas être aimé et accepté par tous parce qu'on évolue et qu'on est différent. Et cette différence-là, elle est super importante et c'est ce qui fait notre force. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on n'a plus le besoin de se fondre dans la masse. Plus personne n'a besoin de ça. À l'aide de l'intelligence artificielle, on n'a pas besoin d'une énième personne vanillée. On a besoin de personnes avec du caractère, avec des valeurs, avec des codes qui sont différents, avec des cultures différentes, parce que ça va nous nourrir, ça va nous apporter énormément de valeur. Si aujourd'hui, je suis tout le temps en train d'essayer d'être neutre, de ne pas avoir d'opinion, un, je vais agacer les gens parce qu'ils vont dire « mais elle ne me donne jamais son opinion » , et deux, on va s'ennuyer à mourir dans notre vie. Et donc plus on va avoir du caractère et s'affirmer, et dire réellement qui on est, et oser, oser le dire, plus on va avoir de chance. finalement, d'évoluer et d'être bien, d'être aligné, d'être épanoui dans sa vie. Et il faut savoir que vouloir être aimé par tout le monde, c'est impossible. C'est vraiment mission impossible. Personne ne peut être aimé par tout le monde. Et si c'est ton cas, que tout le monde autour de toi dit qu'il t'aime, il y a un problème avec ton entourage et je pense qu'il faut qu'on en rediscute ensemble. Et pourquoi je te dis ça ? C'est qu'en fait, un comportement que tu vas avoir va être perçu différemment d'une personne à une autre. Par exemple. Si tu es extraverti, tu es quelqu'un qui prend très facilement la parole, qui parle avec beaucoup de gestes, qui parle fort, ça peut inspirer certaines personnes qui vont dire « Waouh, elle est magnifique, elle prend beaucoup de place, elle a plein de charisme, j'adore. » Mais tu peux aussi en agacer d'autres qui vont dire « Non mais elle prend trop de place, elle me dérange, elle me fatigue, elle est vulgaire, elle est prétentieuse, etc. » À l'inverse aussi, tu pourrais être d'une nature très timide, très discrète, très réservée. qui va peut-être faire croire à certaines personnes que tu es très douce et qu'ils vont t'aimer pour cette douceur et ce côté très calme. Et d'autres, au contraire, vont te trouver trop calme et vont se dire que tu es peut-être ennuyante, que tu es sans intérêt. Donc, chaque comportement que tu vas avoir va être perçu différemment d'une personne à une autre parce que chacun de nous applique en fait un filtre. Donc, quand je te parle, quand je te vois, quand je suis devant toi, là, maintenant, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas avoir un filtre. Et tu vas dire à Sophia, je l'apprécie, j'aime ce qu'elle dit, ça m'intéresse. Ou alors peut-être que si tu me regardes par exemple sur YouTube, tu vas dire « Ah mais elle me dérange, elle parle avec les mains, j'aime pas sa tenue, etc. » On applique tous des filtres et c'est normal. Et c'est ces filtres-là qui vont nous permettre de réduire notre cercle ou de l'élargir. Et parce qu'on est justement tout le temps en train de juger inconsciemment, c'est parce qu'on est justement en train de critiquer avec nos valeurs, nos codes et nos besoins. ce qui nous fait vraiment, ce qui nous parle. Parce que pour moi, je valorise ça. Donc une personne qui agit de cette manière-là, je vais l'accepter et je vais vouloir la faire rentrer dans mon cercle. Donc part du principe déjà qu'on est tous en train de se juger et se critiquer les uns les autres. Ça se fait inconsciemment, mais ça se fait quand même de par nos codes moraux, nos valeurs, notre éducation, etc. Et du coup, si tu cherches constamment à vouloir plaire à tout le monde, c'est comme si tu étais en train de gommer toute une partie de toi, tes facets, toutes ces belles couleurs. que tu avais pour devenir une page blanche, neutre. Et plus tu vas gommer justement toutes ces différences que tu as et justement ce côté très spicy, par exemple, de ta personnalité, qu'est-ce qui va se passer ? C'est qu'au fur et à mesure, les gens, ils vont peut-être rester avec toi, mais ils ne vont plus vraiment avoir quelque chose à faire de toi. Et ça en devient dangereux. Et c'est là que tu commences à te perdre toi-même. Et tu ne sais plus qui tu es. Parce que justement, tu as passé tellement de temps à... te fondre dans la masse et à vouloir plaire à tout le monde, qu'à la fin, il n'y a plus personne qui t'aime et même toi, tu ne sais plus vraiment qui tu es. À l'inverse, plus tu vas t'affirmer et oser dire les choses, oser dire non, oser dire ce qui t'intéresse, etc., plus tu vas pouvoir attirer à toi les bonnes personnes. Et il y a quelque chose qu'on m'avait dit quand j'étais plus jeune, j'avais du mal à le comprendre à l'époque et je ne voulais surtout pas l'accepter dans ma vie. On m'a toujours dit, vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. Et moi, j'ai toujours aimé les grands groupes. Me dire, moi je traîne avec un grand groupe de filles, elles sont trop sympas, on fait plein de trucs, on se sent hyper puissantes ensemble. Sauf qu'en réalité, plus je deviens mature et plus je vis à l'étranger quand même depuis plusieurs années, plus ce cercle s'est réduit. Et je comprends maintenant quand on parle de qualité versus quantité, c'est que je rencontre tellement de personnes au quotidien, de par mon travail, le fait d'être à l'étranger te pousse constamment à vouloir rencontrer des gens. Parce qu'encore une fois, c'est un besoin humain. On a besoin de sociabiliser. Et du coup, je rencontre des gens et je me dis, qu'est-ce que je fais ? Cette personne ne m'intéresse pas, mais j'ai quand même envie d'avoir des amis et de faire genre j'ai des amis, donc je vais me forcer à être avec elle. Ou au contraire, je vais la laisser partir, mais je sais qu'une bonne personne, une personne qui m'intéresse réellement, va arriver à moi. Et maintenant, c'est ce que je fais. Et une des étapes les plus importantes, en tout cas, qui est arrivée dans ma vie, c'était mon mariage. Le jour où on a décidé de se marier avec Sam, j'ai tout de suite vu... qui étaient mes vrais amis et qui étaient les personnes qui n'en avaient en réalité pas grand-chose à faire de moins. Et nous, on a pris le pari de se marier à Bali, là où on vit, et on avait envie de se marier sur cette île parce que c'est chez nous. Et puis, elle nous a apporté tellement, tellement de bonheur qu'on avait envie de partager cet amour pour cette île à nos invités et à nos familles. Et il s'est passé pas mal de choses pendant ce mariage. Et j'ai eu des déceptions amicales, j'ai eu des trahisons. Je pense que je suis même encore en deuil de certaines amitiés que j'ai perdues. du fait de mon mariage, où les gens ne te comprennent plus et ne comprennent plus qui tu es devenu, parce qu'ils ont gardé en tête une ancienne version de toi-même, alors qu'en réalité, toi, tu as beaucoup changé. Et entre-temps, moi, par exemple, il y a eu le Covid, et il y a pendant deux ans et quelques, j'étais à Bali, 100% tournée autour du yoga, du bien-être, du développement personnel, entourée de personnes complètement incroyables, des chamanes, des mentors, des profs de yoga, etc. Et forcément, j'ai évolué, être avec des personnes qui... ont un développement d'eux-mêmes très élevé et beaucoup, beaucoup de conscience, ça te transforme. Et le fait d'avoir été avec ces personnes-là m'a transformée, m'a changée. Mes valeurs ont évolué et forcément, les personnes d'avant, quand elles me voient aujourd'hui, elles se disent que j'ai évolué. Et c'est normal, parce que c'est le cas. Mais parce qu'elles appliquent leur ancien filtre, alors je suis moins drôle, je suis pas fun ou je suis bizarre parce que j'ai plus les mêmes normes et les mêmes codes qu'elles. Et si je te partage ça, c'est que c'est hyper important aussi pour toi dès que c'est possible. qu'il y a certaines personnes qui vont devoir partir et qu'il faut que tu privilégies la qualité de tes relations et qu'il vaut mieux que tu sois avec un petit groupe de personnes, mais qui soient super gentilles, agréables, motivantes, qui te tirent vers le haut, qui croient en toi, qui te poussent à devenir meilleure et qui te disent « t'es capable, je sais que t'es capable et que tu vas y arriver » , versus être avec des personnes qui vont te juger et te critiquer, te dire que t'es pas capable, ce que tu fais c'est pas bien, parce qu'il n'y a aucun intérêt à ce que tu sois avec ces personnes-là. Aucun. et tu vas juste perdre ton temps et tu vas juste te faire du mal sur le long terme. Et je pense que plus on évolue, voilà, la trentaine, 40 ans, 50 ans, 60 ans, etc., notre cercle social, il évolue et c'est OK. Parfois, c'est même la famille. C'est pas parce que c'est ma famille, c'est pas parce qu'on a un peu de sang commun que ça y est, c'est des relations qui doivent durer pour toute la vie. Il faut apprendre à revoir ces relations et avoir des relations qui nous servent, qui nous font du bien et qui nous nourrissent. Vraiment, vraiment important. Et pas qu'on se retrouve à faire des choses juste parce que c'était la chose à faire ou parce que c'est mon amie depuis la maternelle, il faut qu'elle reste mon amie. Non, non, non. Moi, j'ai une meilleure amie depuis mon enfance, depuis ma primaire. Elle s'appelle Candice. Peut-être qu'elle écoutera même ce podcast aujourd'hui. Et Candice, elle a été dans ma vie toujours présente dans tous mes grands moments de vie. Il y a eu la distance. Il y a toujours la distance dans notre relation. On ne s'appelle pas tous les jours. On s'appelle une fois tous les deux, trois mois. Mais c'est quelqu'un qui m'a toujours, toujours, toujours suivie. écoutée, soutenue et aimée, inconditionnellement, sans attendre un retour. Et à l'inverse, je lui donne la même chose. Et je me dis, si je peux être utile pour elle et lui faire du bien, alors je veux le faire. Et c'est important d'avoir des relations comme ça, mais c'est aussi important de, parfois, se détacher de certaines relations qui sont soit devenues toxiques, soit qui ne nous apportent juste plus rien. Et je sais que, parfois, on peut avoir beaucoup de tristesse, beaucoup de peine, et surtout avoir cette cette impression de devoir absolument satisfaire tout le monde. Et on n'ose pas parce qu'on se dit, mais ce n'est pas juste. Pourquoi est-ce que je lui ferais ça ? Pourquoi est-ce que j'arrêterais de lui écrire ? Pourquoi est-ce que j'arrêterais de l'avoir ? Mais c'est un cadeau que tu te fais pour la toi d'aujourd'hui et surtout la toi du futur. Et il faut accepter que tout est passager. Et il y a un concept aussi qu'on m'a partagé sur les relations conditionnelles. Et en fait, dans tout ce qu'on fait, on a des relations qui dépendent d'une condition. Je vais être avec mon amoureux parce qu'il m'offre de l'amour, parce qu'il m'appelle. porte ça. Mais le jour où il arrête de me le donner, bim, la relation est arrêtée. Je vais être amie avec cette personne parce qu'elle va me faire rire et elle va me faire me sentir bien. Mais le jour où elle arrête, bim, ce n'est plus mon ami. Etc, etc. Observe ! S'il y a des conditions dans tes relations, et si c'est le cas, si tu attends toujours quelque chose en retour, alors peut-être que ce n'est pas une relation qui va durer sur le long terme. Parce que le jour où la condition change, où elle évolue, que la personne ne t'apporte plus ce que tu voulais, tu ne voudras plus la garder. Et puis, c'est là le début des ennuis et c'est là le début des problèmes. Mais il y a des relations qui sont authentiques et qui sont inconditionnelles, comme la relation d'une maman avec son enfant, qui va toujours donner, donner, donner, donner, et qui n'attend pas en retour, parce que c'est juste son rôle de donner. Et observe ! Juste observe. Mon conseil, c'est regarde autour de toi, prends le temps d'analyser tes relations et de te dire est-ce que là, effectivement, je suis dans une condition ou est-ce qu'au contraire, je sens que c'est inconditionnel et qu'en réalité, même si demain, je n'ai plus d'argent, je n'ai plus rien, je n'ai plus un toit, je n'ai plus personne, cette personne, elle va décrocher son téléphone et elle va m'aider. Elle va être là pour moi. Elle va me soutenir. Ou est-ce qu'elle va me laisser de côté et me dire « Ah, ouais, mais tu n'as plus ça, ça ne m'intéresse plus » . Donc vraiment important de prendre ce temps que tu observes un petit peu ton entourage. N'hésite pas à m'écrire d'ailleurs en privé sur Instagram si tu le souhaites ou en commentaire de ce podcast parce que je serais hyper curieuse de lire un peu vos retours par rapport à tout ça. Maintenant, qu'est-ce qu'on peut faire pour vraiment apprendre à se détacher de ce que les autres disent de nous ? Déjà, très important de reprogrammer ses croyances, reprogramme ses fausses pensées, ses croyances limitantes que tu te répètes constamment, qui te font croire que tu as besoin d'être validé et aimé par les autres. Donc remplace toutes ces phrases où tu te dis « Ah, il faut absolument que je sois aimé » . Il faut absolument qu'elle me guide, il faut absolument que je rentre dans ce groupe. À chaque fois que tu t'observes avoir ce genre de pensée, ce genre de croyance, transforme-les plutôt en « et si j'étais moi-même, 100% moi-même et authentique avec qui je suis, est-ce que cette personne aurait encore envie d'être avec moi ? » Et comme ça, tu apprends à privilégier, encore une fois, la qualité versus la quantité. Plus t'es toi-même, plus t'apprends à travailler sur toi, et que tu oses t'affirmer, et plus tu vas attirer à toi les bonnes personnes. parce que tu vas attirer des personnes qui résonnent avec toi, qui résonnent avec ton énergie, qui résonnent avec ton message, qui résonnent avec tes valeurs. Et c'est comme en relation, tu n'as pas envie d'attirer quelqu'un qui n'en a rien à faire de toi. Tu veux attirer une personne qui t'aime vraiment pour qui tu es. Donc super, super important que tu prennes ce temps-là pour toi et pour enfin te choisir. Et ce n'est pas être égoïste. Non, bien au contraire, parce que tu apprends à te choisir, tu apprends à mettre tes limites. Et donc du coup, les autres aussi te respectent. Parce que tu sais dire non. Et plus tu vas apprendre à dire non et pouvoir dire non, et plus les gens vont te dire « Ah ouais, elle a du caractère. Elle est vraiment elle-même. Elle n'est pas en train d'être vanille et de rafleraxnade. » Et ça, c'est super important. Et je pense que je te ferai un podcast à ce sujet. D'ailleurs, dis-moi en commentaire si tu as envie. Mais apprendre à dire non, c'est vraiment, vraiment important. Et ça fait le tri dans tes relations. Et j'ai envie de clôturer ce podcast avec une phrase qu'on m'a partagée et qui résonne énormément en moi. Se libérer du regard des autres, c'est se donner la permission d'être pleinement soi-même. Et je t'invite vraiment à incarner cette version de toi aujourd'hui et d'oser être pleinement toi et à t'aimer toi-même. Parce que plus tu vas apprendre à te connaître, plus tu vas apprendre à t'aimer. Plus t'es toi-même avec les autres et plus tu te donnes de l'amour. Donc c'est si important. Et j'espère de tout mon cœur que cet épisode t'aura fait du bien, un peu différent des autres et de ce que je te partage habituellement. Je pense que je suis rentrée dans pas mal de sujets assez intimes aussi de ma vie. Et j'ai vraiment envie que tu prennes conscience que être toi, c'est un cadeau et c'est nécessaire d'être toi-même et on a besoin que tu sois toi-même. Alors n'hésite pas à poser toutes tes questions en commentaire de ce podcast ou même en privé sur Instagram par exemple. N'hésite pas à noter ce podcast et à le partager à quelqu'un qui en aurait besoin. En tout cas, moi je te dis à très très vite pour de prochaines confidences avec Sophia. Namasté.

Description

On passe une grande partie de notre vie à essayer de plaire aux autres : à nos parents, nos amis, nos collègues, et même à des inconnus sur les réseaux.


Mais à quel prix ? À force de vouloir être aimée par tout le monde, on finit par s’oublier, se brider et ne plus oser être soi-même.


Dans cet épisode, on parle de cette peur du rejet, de l’importance d’assumer qui l’on est, et de comment arrêter de chercher l’approbation constante des autres.


Prête à reprendre ton pouvoir ?


Abonne-toi pour ne rater aucun épisode et partage-le avec tes amies qui rêvent de transformer leur vie !


Bonne écoute,

Sophia


Échange avec Sophia :



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Est-ce que tu t'es déjà empêchée de dire ou de faire quelque chose par peur de ne pas être aimée ? Si tu as répondu oui, alors cet épisode est fait pour toi. Aujourd'hui, on va voir ensemble pourquoi est-ce qu'on a besoin d'être aimée, pourquoi est-ce qu'on a envie d'être acceptée, mais aussi qu'est-ce qu'on peut faire pour apprendre à incarner un petit peu plus qui on est vraiment sans devoir toujours se fondre au milieu du groupe, au milieu de notre famille, juste parce qu'on a besoin et envie d'être acceptée. Il faut déjà savoir que le besoin d'acceptation, le besoin d'être... aimer est tout à fait normal, c'est un besoin fondamental chez l'humain. D'ailleurs, il faut savoir que ça remonte de la préhistoire, où en fait, à l'époque, on se devait d'être accepté juste par peur de mourir. C'était vraiment un mécanisme de survie. Donc à l'époque, à la préhistoire, les hommes et les femmes étaient obligés de vivre ensemble. C'était des toutes toutes toutes petites communautés. Et dans ces communautés-là, qu'est-ce qui se passait ? Si on était rejeté par le groupe, on allait mourir parce qu'on allait avoir... aucune ressource pour rester en vie, pour se protéger et surtout pour se nourrir. Donc, on acceptait tout ce qui se passait et on ne se questionnait pas plus sur qui on était. Aujourd'hui, dans le monde actuel dans lequel on vit, avec la digitalisation de notre monde, où on est tous sur les réseaux sociaux, et bien cette envie d'être aimé, elle s'est multipliée fois dix mille. On a encore plus le besoin d'être aimé, le plus besoin d'être accepté, de parler avec les commentaires. Les amis qu'on va voir, les gens qui vont nous suivre, etc. Donc, on est aujourd'hui dans une ère où l'envie d'appartenance est encore plus grande. Beaucoup de personnes commencent à voyager aux quatre coins du monde. Beaucoup de personnes s'enrichissent pendant que d'autres personnes s'appauvrissent. Et qu'est-ce qui se passe ? On a envie de faire notre place, on a envie de pouvoir toujours suivre le mouvement et pas de se laisser aller en arrière ou de se retrouver seule au monde. Et du coup, on prend de moins en moins de positions et on se retrouve dans des situations où en fait, parce qu'on a envie de plaire et on a envie que les gens nous acceptent, eh ben, on ne donne plus notre opinion et on se force à vouloir être comme tout le monde. Sauf qu'on se déconstruit de qui on est et surtout, on perd notre côté identitaire. Et si je te raconte tout ça, c'est que moi, j'ai aussi une petite anecdote à te raconter. Je ne sais pas si tu me suis sur les réseaux depuis longtemps, mais pour la petite histoire, moi, je suis née à Paris, mais de parents d'origine... marocain. Cette culture marocaine m'a toujours été transmise et j'ai toujours passé mes étés, par exemple, au Maroc quand j'étais petite. Et j'ai toujours vécu vraiment entre la France et le Maroc à vraiment prendre les différents codes des deux sociétés et un peu le faire à ma sauce. Sauf que quand j'étais enfant, depuis ma maternelle, donc à l'âge de mes 3 ans jusqu'à mes 18 ans, j'étais dans des écoles privées catholiques. Ou, comment t'expliquer que c'était quand même des codes assez différents de ce qui se passait par exemple chez moi ? Et je sentais que j'avais un décalage avec les personnes qui m'entouraient, avec mes amis à l'école, mais j'avais absolument, viscéralement besoin d'être acceptée. Et qu'est-ce que je faisais ? C'était que je faisais tout comme tout le monde. Et donc je me retrouvais, par exemple, à aller au catéchisme, parce que c'était le truc que tout le monde faisait. J'allais à la messe. Je suivais tout ça, même si, par exemple, mes parents à côté parlaient de temps en temps de la religion musulmane, etc. Moi, je dis toujours... vécu entre ces deux religions. Et je me suis dit, moi, je suis un peu en mixte des deux. J'aime fêter Noël, tout comme je vais être hyper heureuse de fêter l'Aïd à la maison. Et ce besoin d'être accepté absolument par tout le monde et surtout par d'autres personnes, par exemple, mes amis à l'école, mes professeurs qui m'acceptent et me voient juste comme un enfant, comme n'importe quel autre enfant et pas comme l'enfant d'une immigrée ou d'un immigré. Pour moi, c'était important. Et si je te partage ça aujourd'hui, c'est que l'une dernière, ça m'a quand même marquée. parce que je sentais le rejet de par le fait que je ne mangeais pas de porc, par exemple, et que du coup, c'était quand même souvent planté du doigt. Le fait qu'il y a beaucoup de choses que je ne faisais pas parce que mes parents me disaient « ça, il ne faut pas que tu le fasses, ce n'est pas bien » . Et du coup, je sentais quand même ce clivage et j'avais l'impression d'être différente. Alors, je ne voulais pas être différente, je voulais être comme tout le monde. Et ça, c'est hyper important de se rendre compte qu'en fait, dès l'enfance, en fonction des établissements où nos enfants sont, où est-ce qu'on grandit, les personnes qu'on côtoie, ça forge notre personnalité. Et moi, du fait de ces expériences-là, tout ce que j'ai eu envie dans ma vie, c'était de m'intégrer. Et parfois, on me le dit, je l'entends encore, autour de moi, c'est où on va dire, Sophia, c'est l'exemple parfait de la simulation et de l'intégration en France. Parce que vous allez autant pouvoir me trouver avec que des copines, à boire des verres en terrasse, être dans ce mood très parisien, très français, et en même temps, je vais être... au Maroc, dans un village, avec ma famille et je vais être habillée de manière très traditionnelle. Et j'arrive à jongler avec ces deux parties-là, mais pendant un moment, tout ce que je voulais, c'était être française. Je voulais être intégrée, je voulais... que personne ne voit ma différence, que personne ne se dise « elle, elle est différente » . Et ce besoin que j'ai eu d'être acceptée m'a marquée et me marque encore aujourd'hui parce que je fais les choses différemment. Aujourd'hui, je suis quand même hyper reconnaissante du fait que j'ai pu grandir et évoluer dans des environnements quand même suffisamment sains où j'ai pu apprendre de plein de cultures différentes. Mais maintenant, parce que je me suis formée, par exemple, au yoga, que je vais dans des retraites, dans des ashrams en Inde, que je parle parfois de gourou, que je vais parler des divinités indiennes, hindouistes, ça peut choquer mon entourage parce qu'ils se disent « Mais qui est-elle ? Mais que fait-elle ? » Pourquoi est-ce qu'elle est encore différente de ce cadre qu'on lui avait créé et d'où elle était ? Et sache une chose, on est tous et toutes capables de se réinventer. Ce n'est pas parce qu'on nous est arrivé quelque chose quand on était enfant ou parce qu'on a pris un chemin quand on était adulte qu'on est obligé de rester dans ce chemin-là. C'est important de savoir et de l'avoir en tête, de se dire que c'est OK, qu'on peut changer, on peut évoluer et que justement, on accepte de ne pas être aimé et accepté par tous parce qu'on évolue et qu'on est différent. Et cette différence-là, elle est super importante et c'est ce qui fait notre force. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, on n'a plus le besoin de se fondre dans la masse. Plus personne n'a besoin de ça. À l'aide de l'intelligence artificielle, on n'a pas besoin d'une énième personne vanillée. On a besoin de personnes avec du caractère, avec des valeurs, avec des codes qui sont différents, avec des cultures différentes, parce que ça va nous nourrir, ça va nous apporter énormément de valeur. Si aujourd'hui, je suis tout le temps en train d'essayer d'être neutre, de ne pas avoir d'opinion, un, je vais agacer les gens parce qu'ils vont dire « mais elle ne me donne jamais son opinion » , et deux, on va s'ennuyer à mourir dans notre vie. Et donc plus on va avoir du caractère et s'affirmer, et dire réellement qui on est, et oser, oser le dire, plus on va avoir de chance. finalement, d'évoluer et d'être bien, d'être aligné, d'être épanoui dans sa vie. Et il faut savoir que vouloir être aimé par tout le monde, c'est impossible. C'est vraiment mission impossible. Personne ne peut être aimé par tout le monde. Et si c'est ton cas, que tout le monde autour de toi dit qu'il t'aime, il y a un problème avec ton entourage et je pense qu'il faut qu'on en rediscute ensemble. Et pourquoi je te dis ça ? C'est qu'en fait, un comportement que tu vas avoir va être perçu différemment d'une personne à une autre. Par exemple. Si tu es extraverti, tu es quelqu'un qui prend très facilement la parole, qui parle avec beaucoup de gestes, qui parle fort, ça peut inspirer certaines personnes qui vont dire « Waouh, elle est magnifique, elle prend beaucoup de place, elle a plein de charisme, j'adore. » Mais tu peux aussi en agacer d'autres qui vont dire « Non mais elle prend trop de place, elle me dérange, elle me fatigue, elle est vulgaire, elle est prétentieuse, etc. » À l'inverse aussi, tu pourrais être d'une nature très timide, très discrète, très réservée. qui va peut-être faire croire à certaines personnes que tu es très douce et qu'ils vont t'aimer pour cette douceur et ce côté très calme. Et d'autres, au contraire, vont te trouver trop calme et vont se dire que tu es peut-être ennuyante, que tu es sans intérêt. Donc, chaque comportement que tu vas avoir va être perçu différemment d'une personne à une autre parce que chacun de nous applique en fait un filtre. Donc, quand je te parle, quand je te vois, quand je suis devant toi, là, maintenant, qu'est-ce qui va se passer ? Tu vas avoir un filtre. Et tu vas dire à Sophia, je l'apprécie, j'aime ce qu'elle dit, ça m'intéresse. Ou alors peut-être que si tu me regardes par exemple sur YouTube, tu vas dire « Ah mais elle me dérange, elle parle avec les mains, j'aime pas sa tenue, etc. » On applique tous des filtres et c'est normal. Et c'est ces filtres-là qui vont nous permettre de réduire notre cercle ou de l'élargir. Et parce qu'on est justement tout le temps en train de juger inconsciemment, c'est parce qu'on est justement en train de critiquer avec nos valeurs, nos codes et nos besoins. ce qui nous fait vraiment, ce qui nous parle. Parce que pour moi, je valorise ça. Donc une personne qui agit de cette manière-là, je vais l'accepter et je vais vouloir la faire rentrer dans mon cercle. Donc part du principe déjà qu'on est tous en train de se juger et se critiquer les uns les autres. Ça se fait inconsciemment, mais ça se fait quand même de par nos codes moraux, nos valeurs, notre éducation, etc. Et du coup, si tu cherches constamment à vouloir plaire à tout le monde, c'est comme si tu étais en train de gommer toute une partie de toi, tes facets, toutes ces belles couleurs. que tu avais pour devenir une page blanche, neutre. Et plus tu vas gommer justement toutes ces différences que tu as et justement ce côté très spicy, par exemple, de ta personnalité, qu'est-ce qui va se passer ? C'est qu'au fur et à mesure, les gens, ils vont peut-être rester avec toi, mais ils ne vont plus vraiment avoir quelque chose à faire de toi. Et ça en devient dangereux. Et c'est là que tu commences à te perdre toi-même. Et tu ne sais plus qui tu es. Parce que justement, tu as passé tellement de temps à... te fondre dans la masse et à vouloir plaire à tout le monde, qu'à la fin, il n'y a plus personne qui t'aime et même toi, tu ne sais plus vraiment qui tu es. À l'inverse, plus tu vas t'affirmer et oser dire les choses, oser dire non, oser dire ce qui t'intéresse, etc., plus tu vas pouvoir attirer à toi les bonnes personnes. Et il y a quelque chose qu'on m'avait dit quand j'étais plus jeune, j'avais du mal à le comprendre à l'époque et je ne voulais surtout pas l'accepter dans ma vie. On m'a toujours dit, vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. Et moi, j'ai toujours aimé les grands groupes. Me dire, moi je traîne avec un grand groupe de filles, elles sont trop sympas, on fait plein de trucs, on se sent hyper puissantes ensemble. Sauf qu'en réalité, plus je deviens mature et plus je vis à l'étranger quand même depuis plusieurs années, plus ce cercle s'est réduit. Et je comprends maintenant quand on parle de qualité versus quantité, c'est que je rencontre tellement de personnes au quotidien, de par mon travail, le fait d'être à l'étranger te pousse constamment à vouloir rencontrer des gens. Parce qu'encore une fois, c'est un besoin humain. On a besoin de sociabiliser. Et du coup, je rencontre des gens et je me dis, qu'est-ce que je fais ? Cette personne ne m'intéresse pas, mais j'ai quand même envie d'avoir des amis et de faire genre j'ai des amis, donc je vais me forcer à être avec elle. Ou au contraire, je vais la laisser partir, mais je sais qu'une bonne personne, une personne qui m'intéresse réellement, va arriver à moi. Et maintenant, c'est ce que je fais. Et une des étapes les plus importantes, en tout cas, qui est arrivée dans ma vie, c'était mon mariage. Le jour où on a décidé de se marier avec Sam, j'ai tout de suite vu... qui étaient mes vrais amis et qui étaient les personnes qui n'en avaient en réalité pas grand-chose à faire de moins. Et nous, on a pris le pari de se marier à Bali, là où on vit, et on avait envie de se marier sur cette île parce que c'est chez nous. Et puis, elle nous a apporté tellement, tellement de bonheur qu'on avait envie de partager cet amour pour cette île à nos invités et à nos familles. Et il s'est passé pas mal de choses pendant ce mariage. Et j'ai eu des déceptions amicales, j'ai eu des trahisons. Je pense que je suis même encore en deuil de certaines amitiés que j'ai perdues. du fait de mon mariage, où les gens ne te comprennent plus et ne comprennent plus qui tu es devenu, parce qu'ils ont gardé en tête une ancienne version de toi-même, alors qu'en réalité, toi, tu as beaucoup changé. Et entre-temps, moi, par exemple, il y a eu le Covid, et il y a pendant deux ans et quelques, j'étais à Bali, 100% tournée autour du yoga, du bien-être, du développement personnel, entourée de personnes complètement incroyables, des chamanes, des mentors, des profs de yoga, etc. Et forcément, j'ai évolué, être avec des personnes qui... ont un développement d'eux-mêmes très élevé et beaucoup, beaucoup de conscience, ça te transforme. Et le fait d'avoir été avec ces personnes-là m'a transformée, m'a changée. Mes valeurs ont évolué et forcément, les personnes d'avant, quand elles me voient aujourd'hui, elles se disent que j'ai évolué. Et c'est normal, parce que c'est le cas. Mais parce qu'elles appliquent leur ancien filtre, alors je suis moins drôle, je suis pas fun ou je suis bizarre parce que j'ai plus les mêmes normes et les mêmes codes qu'elles. Et si je te partage ça, c'est que c'est hyper important aussi pour toi dès que c'est possible. qu'il y a certaines personnes qui vont devoir partir et qu'il faut que tu privilégies la qualité de tes relations et qu'il vaut mieux que tu sois avec un petit groupe de personnes, mais qui soient super gentilles, agréables, motivantes, qui te tirent vers le haut, qui croient en toi, qui te poussent à devenir meilleure et qui te disent « t'es capable, je sais que t'es capable et que tu vas y arriver » , versus être avec des personnes qui vont te juger et te critiquer, te dire que t'es pas capable, ce que tu fais c'est pas bien, parce qu'il n'y a aucun intérêt à ce que tu sois avec ces personnes-là. Aucun. et tu vas juste perdre ton temps et tu vas juste te faire du mal sur le long terme. Et je pense que plus on évolue, voilà, la trentaine, 40 ans, 50 ans, 60 ans, etc., notre cercle social, il évolue et c'est OK. Parfois, c'est même la famille. C'est pas parce que c'est ma famille, c'est pas parce qu'on a un peu de sang commun que ça y est, c'est des relations qui doivent durer pour toute la vie. Il faut apprendre à revoir ces relations et avoir des relations qui nous servent, qui nous font du bien et qui nous nourrissent. Vraiment, vraiment important. Et pas qu'on se retrouve à faire des choses juste parce que c'était la chose à faire ou parce que c'est mon amie depuis la maternelle, il faut qu'elle reste mon amie. Non, non, non. Moi, j'ai une meilleure amie depuis mon enfance, depuis ma primaire. Elle s'appelle Candice. Peut-être qu'elle écoutera même ce podcast aujourd'hui. Et Candice, elle a été dans ma vie toujours présente dans tous mes grands moments de vie. Il y a eu la distance. Il y a toujours la distance dans notre relation. On ne s'appelle pas tous les jours. On s'appelle une fois tous les deux, trois mois. Mais c'est quelqu'un qui m'a toujours, toujours, toujours suivie. écoutée, soutenue et aimée, inconditionnellement, sans attendre un retour. Et à l'inverse, je lui donne la même chose. Et je me dis, si je peux être utile pour elle et lui faire du bien, alors je veux le faire. Et c'est important d'avoir des relations comme ça, mais c'est aussi important de, parfois, se détacher de certaines relations qui sont soit devenues toxiques, soit qui ne nous apportent juste plus rien. Et je sais que, parfois, on peut avoir beaucoup de tristesse, beaucoup de peine, et surtout avoir cette cette impression de devoir absolument satisfaire tout le monde. Et on n'ose pas parce qu'on se dit, mais ce n'est pas juste. Pourquoi est-ce que je lui ferais ça ? Pourquoi est-ce que j'arrêterais de lui écrire ? Pourquoi est-ce que j'arrêterais de l'avoir ? Mais c'est un cadeau que tu te fais pour la toi d'aujourd'hui et surtout la toi du futur. Et il faut accepter que tout est passager. Et il y a un concept aussi qu'on m'a partagé sur les relations conditionnelles. Et en fait, dans tout ce qu'on fait, on a des relations qui dépendent d'une condition. Je vais être avec mon amoureux parce qu'il m'offre de l'amour, parce qu'il m'appelle. porte ça. Mais le jour où il arrête de me le donner, bim, la relation est arrêtée. Je vais être amie avec cette personne parce qu'elle va me faire rire et elle va me faire me sentir bien. Mais le jour où elle arrête, bim, ce n'est plus mon ami. Etc, etc. Observe ! S'il y a des conditions dans tes relations, et si c'est le cas, si tu attends toujours quelque chose en retour, alors peut-être que ce n'est pas une relation qui va durer sur le long terme. Parce que le jour où la condition change, où elle évolue, que la personne ne t'apporte plus ce que tu voulais, tu ne voudras plus la garder. Et puis, c'est là le début des ennuis et c'est là le début des problèmes. Mais il y a des relations qui sont authentiques et qui sont inconditionnelles, comme la relation d'une maman avec son enfant, qui va toujours donner, donner, donner, donner, et qui n'attend pas en retour, parce que c'est juste son rôle de donner. Et observe ! Juste observe. Mon conseil, c'est regarde autour de toi, prends le temps d'analyser tes relations et de te dire est-ce que là, effectivement, je suis dans une condition ou est-ce qu'au contraire, je sens que c'est inconditionnel et qu'en réalité, même si demain, je n'ai plus d'argent, je n'ai plus rien, je n'ai plus un toit, je n'ai plus personne, cette personne, elle va décrocher son téléphone et elle va m'aider. Elle va être là pour moi. Elle va me soutenir. Ou est-ce qu'elle va me laisser de côté et me dire « Ah, ouais, mais tu n'as plus ça, ça ne m'intéresse plus » . Donc vraiment important de prendre ce temps que tu observes un petit peu ton entourage. N'hésite pas à m'écrire d'ailleurs en privé sur Instagram si tu le souhaites ou en commentaire de ce podcast parce que je serais hyper curieuse de lire un peu vos retours par rapport à tout ça. Maintenant, qu'est-ce qu'on peut faire pour vraiment apprendre à se détacher de ce que les autres disent de nous ? Déjà, très important de reprogrammer ses croyances, reprogramme ses fausses pensées, ses croyances limitantes que tu te répètes constamment, qui te font croire que tu as besoin d'être validé et aimé par les autres. Donc remplace toutes ces phrases où tu te dis « Ah, il faut absolument que je sois aimé » . Il faut absolument qu'elle me guide, il faut absolument que je rentre dans ce groupe. À chaque fois que tu t'observes avoir ce genre de pensée, ce genre de croyance, transforme-les plutôt en « et si j'étais moi-même, 100% moi-même et authentique avec qui je suis, est-ce que cette personne aurait encore envie d'être avec moi ? » Et comme ça, tu apprends à privilégier, encore une fois, la qualité versus la quantité. Plus t'es toi-même, plus t'apprends à travailler sur toi, et que tu oses t'affirmer, et plus tu vas attirer à toi les bonnes personnes. parce que tu vas attirer des personnes qui résonnent avec toi, qui résonnent avec ton énergie, qui résonnent avec ton message, qui résonnent avec tes valeurs. Et c'est comme en relation, tu n'as pas envie d'attirer quelqu'un qui n'en a rien à faire de toi. Tu veux attirer une personne qui t'aime vraiment pour qui tu es. Donc super, super important que tu prennes ce temps-là pour toi et pour enfin te choisir. Et ce n'est pas être égoïste. Non, bien au contraire, parce que tu apprends à te choisir, tu apprends à mettre tes limites. Et donc du coup, les autres aussi te respectent. Parce que tu sais dire non. Et plus tu vas apprendre à dire non et pouvoir dire non, et plus les gens vont te dire « Ah ouais, elle a du caractère. Elle est vraiment elle-même. Elle n'est pas en train d'être vanille et de rafleraxnade. » Et ça, c'est super important. Et je pense que je te ferai un podcast à ce sujet. D'ailleurs, dis-moi en commentaire si tu as envie. Mais apprendre à dire non, c'est vraiment, vraiment important. Et ça fait le tri dans tes relations. Et j'ai envie de clôturer ce podcast avec une phrase qu'on m'a partagée et qui résonne énormément en moi. Se libérer du regard des autres, c'est se donner la permission d'être pleinement soi-même. Et je t'invite vraiment à incarner cette version de toi aujourd'hui et d'oser être pleinement toi et à t'aimer toi-même. Parce que plus tu vas apprendre à te connaître, plus tu vas apprendre à t'aimer. Plus t'es toi-même avec les autres et plus tu te donnes de l'amour. Donc c'est si important. Et j'espère de tout mon cœur que cet épisode t'aura fait du bien, un peu différent des autres et de ce que je te partage habituellement. Je pense que je suis rentrée dans pas mal de sujets assez intimes aussi de ma vie. Et j'ai vraiment envie que tu prennes conscience que être toi, c'est un cadeau et c'est nécessaire d'être toi-même et on a besoin que tu sois toi-même. Alors n'hésite pas à poser toutes tes questions en commentaire de ce podcast ou même en privé sur Instagram par exemple. N'hésite pas à noter ce podcast et à le partager à quelqu'un qui en aurait besoin. En tout cas, moi je te dis à très très vite pour de prochaines confidences avec Sophia. Namasté.

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