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Confidentielles : le podcast des femmes inspirantes

Linda Kebbab : Parole de flic

Linda Kebbab : Parole de flic

1h57 |31/05/2024
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Description

Je me suis toujours rangée du côté des opprimés, et cela explique sans doute pourquoi j'ai rappé pendant plus d'une décennie. C'est aussi pour cela que notre média s'appelle Valyu, en référence aux valeurs qui nous animent et que nous défendons.

L'émission "Confidentielles" met à l'honneur les parcours de femmes et donne la parole à celles qui sont souvent "invisibilisées". Mais elle offre aussi une tribune à toutes les femmes, qu'on partage ou non leurs opinions. Ouvrir le débat, accepter les désaccords sans recourir aux insultes ou au mépris est devenu rare. Aujourd'hui, les discussions sont de plus en plus superficielles, chacun cherchant à crier plus fort que l'autre. On ne s'écoute plus, donc on ne se comprend plus, et sans compréhension, il n'y a plus de respect. Je respecte une personne pour ses qualités et ses valeurs, quelles que soient ses origines, qu'elle porte une croix, un voile, une kippa, ou rien du tout, qu'elle vienne du 93 ou des beaux quartiers.

Tout n'est pas blanc ou noir, il faut savoir nuancer son propos, rester ouvert et apprendre à se nourrir des différences. Je crois que c'est plus que jamais nécessaire surtout dans le contexte actuel.

J'entends parler de Linda Kebbab pour la première fois lorsqu'elle est en procès contre Taha Bouhafs, après que ce dernier l'ait qualifié d’”arabe de service”. Ensuite, c’est Abdoulaye Kanté, un policier noir lui-même qualifié de "nègre de maison", qui m'a suggérée de l'inviter dans "Confidentielles". Il trouvait son parcours atypique et sa vision intéressante.

En me penchant sur son histoire, je me suis dit pourquoi pas ? Bien que tout nous oppose en apparence, au fond, nous partageons le "même" engagement : défendre les opprimés et exprimer un point de vue au pays où sont censées régner “Liberté, Egalité et Fraternité”, s’il existe encore.

Nous avons une pensée particulière pour toutes les victimes de bavures et de violences policières qui sont bien réelles, ainsi qu’à leurs proches : Amar Oussekine, Amal Bentounsi, Assa Traoré, Karen Levy, la famille de Liu Shaoyao… la liste est trop longue malheureusement.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Je me suis toujours rangée du côté des opprimés, et cela explique sans doute pourquoi j'ai rappé pendant plus d'une décennie. C'est aussi pour cela que notre média s'appelle Valyu, en référence aux valeurs qui nous animent et que nous défendons.

L'émission "Confidentielles" met à l'honneur les parcours de femmes et donne la parole à celles qui sont souvent "invisibilisées". Mais elle offre aussi une tribune à toutes les femmes, qu'on partage ou non leurs opinions. Ouvrir le débat, accepter les désaccords sans recourir aux insultes ou au mépris est devenu rare. Aujourd'hui, les discussions sont de plus en plus superficielles, chacun cherchant à crier plus fort que l'autre. On ne s'écoute plus, donc on ne se comprend plus, et sans compréhension, il n'y a plus de respect. Je respecte une personne pour ses qualités et ses valeurs, quelles que soient ses origines, qu'elle porte une croix, un voile, une kippa, ou rien du tout, qu'elle vienne du 93 ou des beaux quartiers.

Tout n'est pas blanc ou noir, il faut savoir nuancer son propos, rester ouvert et apprendre à se nourrir des différences. Je crois que c'est plus que jamais nécessaire surtout dans le contexte actuel.

J'entends parler de Linda Kebbab pour la première fois lorsqu'elle est en procès contre Taha Bouhafs, après que ce dernier l'ait qualifié d’”arabe de service”. Ensuite, c’est Abdoulaye Kanté, un policier noir lui-même qualifié de "nègre de maison", qui m'a suggérée de l'inviter dans "Confidentielles". Il trouvait son parcours atypique et sa vision intéressante.

En me penchant sur son histoire, je me suis dit pourquoi pas ? Bien que tout nous oppose en apparence, au fond, nous partageons le "même" engagement : défendre les opprimés et exprimer un point de vue au pays où sont censées régner “Liberté, Egalité et Fraternité”, s’il existe encore.

Nous avons une pensée particulière pour toutes les victimes de bavures et de violences policières qui sont bien réelles, ainsi qu’à leurs proches : Amar Oussekine, Amal Bentounsi, Assa Traoré, Karen Levy, la famille de Liu Shaoyao… la liste est trop longue malheureusement.


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Je me suis toujours rangée du côté des opprimés, et cela explique sans doute pourquoi j'ai rappé pendant plus d'une décennie. C'est aussi pour cela que notre média s'appelle Valyu, en référence aux valeurs qui nous animent et que nous défendons.

L'émission "Confidentielles" met à l'honneur les parcours de femmes et donne la parole à celles qui sont souvent "invisibilisées". Mais elle offre aussi une tribune à toutes les femmes, qu'on partage ou non leurs opinions. Ouvrir le débat, accepter les désaccords sans recourir aux insultes ou au mépris est devenu rare. Aujourd'hui, les discussions sont de plus en plus superficielles, chacun cherchant à crier plus fort que l'autre. On ne s'écoute plus, donc on ne se comprend plus, et sans compréhension, il n'y a plus de respect. Je respecte une personne pour ses qualités et ses valeurs, quelles que soient ses origines, qu'elle porte une croix, un voile, une kippa, ou rien du tout, qu'elle vienne du 93 ou des beaux quartiers.

Tout n'est pas blanc ou noir, il faut savoir nuancer son propos, rester ouvert et apprendre à se nourrir des différences. Je crois que c'est plus que jamais nécessaire surtout dans le contexte actuel.

J'entends parler de Linda Kebbab pour la première fois lorsqu'elle est en procès contre Taha Bouhafs, après que ce dernier l'ait qualifié d’”arabe de service”. Ensuite, c’est Abdoulaye Kanté, un policier noir lui-même qualifié de "nègre de maison", qui m'a suggérée de l'inviter dans "Confidentielles". Il trouvait son parcours atypique et sa vision intéressante.

En me penchant sur son histoire, je me suis dit pourquoi pas ? Bien que tout nous oppose en apparence, au fond, nous partageons le "même" engagement : défendre les opprimés et exprimer un point de vue au pays où sont censées régner “Liberté, Egalité et Fraternité”, s’il existe encore.

Nous avons une pensée particulière pour toutes les victimes de bavures et de violences policières qui sont bien réelles, ainsi qu’à leurs proches : Amar Oussekine, Amal Bentounsi, Assa Traoré, Karen Levy, la famille de Liu Shaoyao… la liste est trop longue malheureusement.


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Je me suis toujours rangée du côté des opprimés, et cela explique sans doute pourquoi j'ai rappé pendant plus d'une décennie. C'est aussi pour cela que notre média s'appelle Valyu, en référence aux valeurs qui nous animent et que nous défendons.

L'émission "Confidentielles" met à l'honneur les parcours de femmes et donne la parole à celles qui sont souvent "invisibilisées". Mais elle offre aussi une tribune à toutes les femmes, qu'on partage ou non leurs opinions. Ouvrir le débat, accepter les désaccords sans recourir aux insultes ou au mépris est devenu rare. Aujourd'hui, les discussions sont de plus en plus superficielles, chacun cherchant à crier plus fort que l'autre. On ne s'écoute plus, donc on ne se comprend plus, et sans compréhension, il n'y a plus de respect. Je respecte une personne pour ses qualités et ses valeurs, quelles que soient ses origines, qu'elle porte une croix, un voile, une kippa, ou rien du tout, qu'elle vienne du 93 ou des beaux quartiers.

Tout n'est pas blanc ou noir, il faut savoir nuancer son propos, rester ouvert et apprendre à se nourrir des différences. Je crois que c'est plus que jamais nécessaire surtout dans le contexte actuel.

J'entends parler de Linda Kebbab pour la première fois lorsqu'elle est en procès contre Taha Bouhafs, après que ce dernier l'ait qualifié d’”arabe de service”. Ensuite, c’est Abdoulaye Kanté, un policier noir lui-même qualifié de "nègre de maison", qui m'a suggérée de l'inviter dans "Confidentielles". Il trouvait son parcours atypique et sa vision intéressante.

En me penchant sur son histoire, je me suis dit pourquoi pas ? Bien que tout nous oppose en apparence, au fond, nous partageons le "même" engagement : défendre les opprimés et exprimer un point de vue au pays où sont censées régner “Liberté, Egalité et Fraternité”, s’il existe encore.

Nous avons une pensée particulière pour toutes les victimes de bavures et de violences policières qui sont bien réelles, ainsi qu’à leurs proches : Amar Oussekine, Amal Bentounsi, Assa Traoré, Karen Levy, la famille de Liu Shaoyao… la liste est trop longue malheureusement.


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