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Cosmic Flowers

42. 💛 Écoute ton corps : comment tes émotions cachées peuvent-elles transformer ta vie ? (1/2)

42. 💛 Écoute ton corps : comment tes émotions cachées peuvent-elles transformer ta vie ? (1/2)

34min |04/11/2024
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Description

💛 As-tu déjà ressenti que tes émotions étaient trop intenses pour être comprises par les autres ?


Dans cet épisode, qui est une rediffusion d'une discussion que j'ai eu sur le Podcast "YOGA ON THE MAT" d'Anna-Lisa,

je t'invite à plonger dans un échange enrichissant entre moi, Hélène, coach énergéticienne et âme guérisseuse, et Anna-Lisa, magnifique professeure de yoga à Paris.


Je partage avec toi mon parcours personnel, où mon hypersensibilité, que je voyais autrefois comme un fardeau, s'est transformée en un véritable atout dans mon travail de thérapeute.


Ensemble, nous abordons des thèmes profonds comme :

✨l'hypersensibilité

✨ la guérison émotionnelle

✨ l'importance cruciale d'écouter notre corps

✨ la connexion intime entre le corps et les émotions

✨ le yoga, un outil précieux pour accéder à des blessures émotionnelles enfouies et de les guérir


Cet épisode est une véritable invitation à prendre conscience de nos émotions qui sont des guides sur notre chemin de vie. Comme je le dis dans l'épisode : "Les émotions non ressenties peuvent se loger dans notre corps, se manifestant parfois sous forme de douleurs ou de malaises." C'est un rappel puissant que nos ressentis méritent d'être entendus et honorés.


Je t'encourage à t'accorder un moment pour écouter cet épisode, car il est temps de ressentir pleinement et de te connecter à ton cœur. En tant que femmes hypersensibles, il est essentiel de reconnaître que nos émotions ne sont pas des faiblesses, mais bien des forces. Ensemble, nous pouvons apprendre à les embrasser et à les utiliser pour notre épanouissement personnel.


Dans un monde où l'on nous pousse souvent à ignorer nos émotions, "Cosmic Flowers" est un espace sûr pour célébrer notre hypersensibilité et notre guérison émotionnelle. Écoute cet épisode et découvre comment tu peux, toi aussi, transformer tes émotions en un puissant allié sur ton chemin de vie.


🌸 Retrouve Anna-Lisa : 

Insta : annalisa.yoga.lom

Podcast : Love on the Mat


🌸 Retrouve moi : 

✨ Tous les jour sur Instagram : @cosmic.flowers  

✨ Parle moi de tes Emotions : Le Call Emotion

✨ Mes Accompagnements :Thetahealing & Coaching

✨ Sur ma chaîne YouTube : Cosmic Flowers 

✨ Tous les mois sur ma Newsletter : Cosmic Letter


🌈 Soutiens moi en me laissant : 

- un mot doux d'amour sur Apple Podcast 

- 5 étoiles lumineuses sur ta plateforme d'écoute 


🧚‍♀️ Je suis Hélène, thérapeute énergéticienne & coach spécialisée dans la libération émotionnelle.
Petite fée des temps modernes, passionnée par l’exploration du spectre des émotions, je t’aide à te libérer de tes croyances limitantes et à embrasser pleinement tes émotions pour rayonner qui Tu Es Vraiment. Je t'aide à t'épanouir grâce à la puissance insoupçonnée de tes énergies intérieures. 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors, il y a quelques mois, j'ai été interviewée dans le podcast Love on the Mat d'Analisa que j'ai rencontrée à Bali en 2022. Analisa, elle est maintenant prof de yoga à Paris et elle me pose de nombreuses questions sur mon cheminement de vie et mes prises de conscience. Dans cet épisode, on parle d'hypersensibilité, de guérison émotionnelle, d'émotion, des messages que le corps nous envoie, de notre enfant intérieur, de vulnérabilité, de challenge. et du monde invisible. Donc c'est une rediffusion sur mon podcast de l'épisode qui est sur son podcast. C'est un épisode riche, fun, belle écoute.

  • Speaker #1

    Hello à toi et bienvenue dans Love on the Mat, un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi. Cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité, de confiance. et d'amour dans leur vie. Je suis Annalisa, ton hôte dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur Paris. Par des conversations authentiques avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres, grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite une bonne écoute. Mais quelle joie de te dire de nouveau bienvenue dans ce nouvel épisode de Laurent Dematte. Aujourd'hui, je te présente Hélène, coach énergéticienne, âme guérisseuse spécialisée en libération émotionnelle qui accompagne les femmes à reprendre leur pouvoir personnel. Également aussi, praticienne de tétailing, une technique de méditation, de visualisation qui t'amène à connecter avec ton subconscient. Grâce à l'intuition et grâce au message du corps. Ce corps qui est notre plus grand enseignant, ce corps que souvent nous oublions dans le quotidien. Nous ne prêtons pas assez attention au message, au signaux qui nous envoient, notamment à travers l'expression des émotions. Tu sais que pour moi, le yoga est un outil de connexion à soi. Premièrement, les postures que l'on pratique, plus faciles, plus compliquées, ne sont qu'un moyen pour transformer, premièrement, le mental, je vais répéter deux fois, premièrement, devenir libre de l'imprise, des conditionnements qui nous empêchent d'être vraiment nous-mêmes. C'est pour cette raison que dans ce podcast qui parle d'amour, de soi et de yoga, on parlera des aspects plus subtils de l'être, des émotions, du mental, de comment rentrer en soi et cultiver de l'amour envers la personne qui ne te lâchera jamais dans ta vie, c'est-à-dire toi. Hélène, ici, nous parle, dans cet épisode, du corps comme messager, d'un guide savant. lequel, si écouté, te conduit vers ta mission de vie. Avant de te laisser, par contre, je veux te partager quelque chose dont je suis très contente. Finalement, mon guide pour intégrer la pratique de la mort de soi en 4 étapes est prêt. Tu trouveras un lien dans la description de cet épisode. Il s'agit d'un guide pour planter les graines de la mort de soi, retrouver la créativité, joie et confiance par une pratique de yoga consciente qui comprend à la fois du yoga dynamique et du yoga Nidra. Aussi du journaling créatif et d'autres outils de self-love. Et la belle nouvelle, c'est que c'est gratuit. Allez, je ne te tiens pas plus que ça. Juste, peut-être, probablement, dans cette intro, tu entendras des klaxons de voiture, des klaxons et voilà. Je suis un Inde et ça, c'est inévitable. Du coup, tu auras aussi quelques chiens qui aboient, tu auras bien vu. Allez, je te souhaite une bonne écoute.

  • Speaker #0

    Coucou Annalisa ! Ça va bien ? Je suis hyper contente de te retrouver avec ta belle tenue style balinée.

  • Speaker #2

    On ne voit pas mon beau sarong mais tu ferais une photo à la fin. Je suis vraiment trop contente Alain, la génération me fait trop plaisir parce que voilà je sais que toutes les connexions que j'ai eues à Bali restent vraiment dans mon coeur. C'est des connexions même quand on n'a pas été trop contents elles m'ont toujours apporté quelque chose. Déjà, en voyant toutes vos expériences de vie, je dis vous, parce que pour mettre dans le contexte notre rencontre, avec Hélène, on s'est rencontrés à Bali, grâce à un groupe d'amis communs qu'on appelait la French Connection, parce qu'à Bali, il y a beaucoup de Français. Et je trouve que ce groupe de personnes est un groupe juste extraordinaire. Il y a des personnalités tellement différentes, tellement créatives, et tellement, je trouve aussi, épanouies. que je trouve ça tellement inspirant et je suis contente d'avoir toujours cette connexion. Voilà. Et du coup, je t'ai introduit un instant, donc avant de commencer. Donc, tu es coach énergéticienne. Tu te définis une âme guérisseuse et je pense que tu l'es vraiment déjà par ton sourire et ta joie que tu dégages. Tu es spécialisée en libération émotionnelle et tu accompagnes les femmes à reprendre leurs pouvoirs personnels. Et tu es aussi créatrice de ton podcast magnifique Cosmic Flower que j'ai écouté et il est vraiment super inspirant. Et d'ailleurs, comme je l'ai parlé avant, je pense que je vais aussi te faire... part de quelque chose qui m'a énormément touchée dans un de tes épisodes qui était notamment sur comment incarner la mission de vie. Et il y a deux points qui m'ont énormément émue et je me suis vraiment reconnue dans plusieurs parties de ton histoire. Et en fait, je vais pleurer à deux points. C'était là, je me suis dit Oh, qu'est-ce que ça me parle ? Et du coup, ça me conforte dans cette mission aussi de créer des espaces audios qui peuvent… ouvrir des petites brèches dans l'esprit des personnes qui écoutent et de dire en fait, pour qu'on se rende compte que parfois on n'est pas seul dans nos souffrances ou dans nos expériences de vie et qu'on est un peu tous comme des miroirs et que c'est important d'apprendre à juste ouvrir les yeux et se rendre compte que on est tous un en fait et on peut s'entraider et voilà. Du coup, je te laisse présenter à ton tour et comme je t'avais dit, j'avais préparé une petite question parce que... souvent on se présente par je fais ci, je fais ça, je suis ça, on s'en dit, on s'identifie à un autre métier. Et moi, je voulais te dire, imagine que tu as une personne qui est en l'espace, qui ne connaît pas du tout un code relationnel sur Terre. Comment tu te présenterais à cette personne non humaine ? Et en sachant qu'il a appris le français, donc ça va, tu n'as pas d'extrême geste.

  • Speaker #0

    Ok. Déjà, je lui montrerai une couleur. Et je pense que je lui montrerai la couleur rose. Et je vois la couleur rose qui pétille. Mais je pense qu'il y aurait aussi un peu de jaune, un peu de vert, un peu de bleu. Mais surtout du rose. Je pense que la texture, ça serait cotonné et léger. Ce n'est pas quelque chose de lourd. Et après, je pense que le son, ça serait le son... Du rire d'un enfant. Ensuite, oui, je me présente, c'est vrai, comme une âme guérisseuse. Et je me sens très connectée au monde invisible depuis toute petite. Sauf que petite fille, je ne savais pas trop comment l'exprimer. Mais je le voyais comme un problème, entre guillemets. Je le ressentais énormément et je le voyais comme un peu un handicap. Et c'est en grandissant... et en accompagnant les femmes que je me suis rendu compte qu'en fait, ça pouvait être aussi un don. Mais tout dépend de quel angle je le regarde, tu vois. Donc, du coup, très empathique, sensible et connectée au monde invisible. Enfin, je lui dirais un peu ça, tu vois, à l'alien.

  • Speaker #2

    Je pense que l'alien, peut-être qu'il comprendrait, peut-être que ça lui parlerait le monde invisible. Mais si tu devais, par exemple, tu as en face de toi une personne très pragmatique qui te dit moi je ne ressens rien ou ça ne me parle pas l'invisible Comment tu décrirais ce monde invisible pour cette personne ?

  • Speaker #0

    Je peux décrire un exemple. Par exemple, tu entres dans une maison ou tu entres dans une pièce et tu sens que ton mood, que ton humeur, elle change. Ou bien tu sens que dans ton corps, d'un seul coup, c'est un peu lourd ou il y a quelque chose qui se contracte. Mais tu ne sais pas expliquer. Tu ne vas pas expliquer avec ta tête parce que tu ne sais pas, mais juste tu ressens dans ton corps. Donc moi, quand je dis connectement invisible, c'est tu peux te balader dans la rue ou rencontrer quelqu'un. Et en fait, tout de suite, tu vas sentir si c'est lourd, si c'est léger, si ça s'ouvre dans ton cœur, si ça se referme. En fait, ton corps, il va te donner plein d'infos. Parce que moi, c'est très… C'est très clairsentience, enfin par clairsentience, c'est-à-dire que c'est vraiment par mon corps que j'ai des infos sur le monde extérieur. Je ne vais pas forcément expliquer avec ma tête, mais je peux décrire par les sensations qui me traversent. Mais quand j'étais petite fille, je ressentais énormément. Par exemple, si quelqu'un avait mal au ventre, à côté de moi, j'avais mal au ventre. Et en fait, je ne comprenais pas pourquoi quand il y avait du monde autour de moi, je ne me sentais pas trop bien. Je n'aimais pas du tout aller faire les courses. Aller au marché. Moi, j'aimais bien être dans ma chambre. C'est tout. Et en fait, c'est en grandissant que je me suis rendue compte que je ressentais les autres dans mon corps. Je ressentais ce que ressentaient les autres. Et en fait... En tant que thérapeute, c'est génial. En tant que thérapeute, je peux aller vite dans le processus de guérison avec une personne. Mais en revanche, moi, dans mon enfance ou dans mon adolescence, c'était horrible. C'était vraiment horrible. Donc, quand je dis mon invisible, c'est juste que tu captes des infos que tu ne vois pas. Donc, d'autres gens, ça va être à travers des images. Donc, il y a comme des flashs, des images qui vont les traverser. Ils vont avoir des infos. D'autres personnes, ça va être avec une voix qu'ils vont entendre ou un murmure à l'intérieur de leur être. Et moi, ça va être plus par le corps. Je pense que chacun en a des infos à notre manière.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu penses... Ça m'intéresse vraiment cette question. C'est vraiment super intéressant le fait de percevoir et recevoir des informations à travers les ressentis corporels. Est-ce que tu penses que d'une certaine manière, déjà, notre vie émotionnelle, parfois peut-être considérée un peu comme de l'invisible parce que quand on a et c'est souvent que les émotions on a tendance à les aborder avec la tête pour les ressoudre pour les affronter pour faire face mais par exemple c'est quelque chose que je suis en train de travailler aussi en ce moment beaucoup beaucoup beaucoup en thérapie c'est apprendre à ressentir avec mon corps parce que j'étais toujours très mentale en fait Et dans un certain sens, pour moi, effectivement, ces émotions, elles ont été invisibles à mon corps parce que je ne me posais pas. C'était trop dur de se poser et de dire qu'est-ce que je ressens ? Et au moment où tu as peur de la tension, ces émotions, en fait, elles sont juste vues et senties et elles se dissoudent. Enfin, ce n'est pas qu'elles se dissoudent, elles ont plus ce poids qu'elles ont avant et tu te sens juste bien. Et dans un certain sens, je me demande si ce n'est pas aussi une forme d'invisible, les émotions.

  • Speaker #0

    Oui, si, c'est ça. En fait, les émotions, ça ne se voit pas, ça se ressent dans le corps. Et des personnes qui vont couper, qui vont mettre à distance leurs émotions, ils vont comme shut down genre ils vont couper les ressentis de leur corps. Donc, ils vont faire taire une part de leur être. Et ça, c'est hyper dangereux. C'est important de toujours s'asseoir quand on ressent une émotion. de s'asseoir avec elle. Même si on a peur, parce que parfois, c'est pas très agréable. Mais comme tu as dit, quand on s'assoit avec l'émotion, en fait, elle nous transmet un message. Et ensuite, elle se dissout. Donc en fait, l'émotion, elle reste pas longtemps. Quand elle reste longtemps, c'est quand on commence à la mentaliser, quand elle vient dans la tête. Mais souvent, l'émotion, elle est dans le ventre, dans la poitrine, dans la gorge. En fait, elle est dans une partie du corps. Mais elle est pas trop dans la tête, en général. La tête, c'est plus quand on commence à réfléchir, réfléchir.

  • Speaker #2

    C'est la réaction, ouais. D'accord. Moi, je voulais te demander une chose. C'est la première question qui m'est venue quand j'ai dit je vais interviewer Hélène. C'est que depuis qu'on s'est rencontré à Bali, la chose qui m'a le plus touchée de toi, c'est ton sourire, tes yeux, mais de joie. Il y a quelque chose quand tu parles et quand tu te relations avec les autres, on sent vraiment qu'il y a une joie de l'enfant, en fait, et tu l'inclines vraiment. Et tu dégages une bienveillance et tu as toujours ce sourire qui est... Et du coup, j'avais dit mais... C'est trop bien, ça veut dire que oui, c'est possible, il y a des personnes comme ça qui vivent dans la joie et honorent la joie. Et je me demande, est-ce que tu as toujours été si radieuse ?

  • Speaker #0

    Franchement, elle est trop drôle pour moi cette question. Et je suis contente que tu me la poses parce que c'est une question qu'on m'a beaucoup posée quand j'étais petite. Et c'est toujours une question qui m'était hyper mal à l'aise, que je ne savais pas quoi répondre. Et maintenant ? J'ai 31 ans, donc j'ai eu le temps de comprendre, de ressentir pourquoi je souriais. Et je pense qu'il y a plein de réponses à cette question. Ouais, et je te disais que c'était une question super intéressante. Parce que petite, on m'a beaucoup posé cette question et je ne savais jamais quoi répondre. Et maintenant, à 31 ans, j'ai plus de conscience et c'est plus facile pour moi d'y répondre. Alors, du coup... Je n'ai pas une réponse. Je pense que j'ai plusieurs réponses. Mais déjà, je pense que mon enfance, je l'ai trouvée vraiment difficile. Mes parents, ils avaient des problèmes d'argent. Ils se disputaient beaucoup. Toute la nuit, ils se disputaient. Et moi, je me sentais vraiment en insécurité. Ma maman, elle était très déprimée. Bref, j'ai trouvé mon enfance vraiment difficile. Et en fait, je pense que j'ai été un peu l'enfant thérapeute. Tu vois ? En fait, je me suis coupée de mes besoins pour répondre aux besoins de mes parents afin que ça soit facile pour eux. Que moi, je n'apporte pas plus de charges, sachant qu'il y avait trop de choses compliquées à gérer. Et en fait... Du coup, j'ai toujours été une enfant facile et je n'ai pas eu de crise d'adolescence. Je pense que c'est aussi comme un mécanisme de survie pour faciliter la vie de mes parents. Je pense qu'il y a une part de ça dans la réponse. Et je pense aussi que mon chakra cœur et mon chakra couronne, je crois que ça a toujours été ouvert. C'est-à-dire que ça a toujours été facile pour moi. de revenir dans mon cœur et de m'émerveiller des belles choses. Tu sais, comme les petits-enfants, waouh, il y a un arc-en-ciel, oh waouh, il pleut, oh waouh, il y a de la neige. Enfin, ou regarde cet animal et tu le regardes pendant des heures. Enfin, ça, ça a toujours été hyper facile pour moi et je ne l'ai jamais perdu. Donc, c'est toujours le cas. Et en fait, même si on a une journée qui nous challenge, quand on sort ou quand on va se balader dans la nature, il y a toujours de la beauté. La beauté, elle est toujours là, même dans des journées hyper challengeantes. Donc ça, C'est facile pour moi d'apporter mon attention dessus. Et je pense que petite, j'apportais facilement mon attention dessus parce que chez moi, c'était challengeant. Donc quand je sortais, j'avais envie de voir le beau. Donc en fait, c'est comme si cette enfance douloureuse, elle m'a quand même aidée en fait à voir la beauté de la vie. Et aussi, je pense que je ne le disais pas comme ça petite, mais j'ai toujours eu la foi. Je ne suis pas religieuse, mais j'ai toujours eu la foi que chaque être vivant était guidé, qu'on veillait sur nous, que j'ai des guides, j'ai des anges, et que je ne suis pas toute seule dans cette incarnation. Et du coup, j'avais toujours un soutien invisible dans la vie. Et du coup, c'est ça qui fait que c'est facile pour moi de cultiver la joie. Ce n'est pas quelque chose qui me prend de l'énergie. Par exemple, ce qui peut me prendre de l'énergie, c'est plus poser mes limites avec les gens. Genre dire non, stop. Ou même avec les animaux, avec les chiens. Non, stop. Ça, c'est plus challengeant pour moi.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière chose. En fait, je pense aussi que je me connais très bien. J'ai appris vraiment à me connaître. Et que j'ai commencé à comprendre quels étaient mes besoins. Et j'ai, en grandissant, en devenant adulte, j'ai répondu à mes besoins. C'est-à-dire, pour moi, c'est important de vivre près de la nature. Je me suis installée à Bali. C'est important pour moi de faire un métier qui me fait vibrer, qui a du sens. Et du coup, j'accompagne des femmes à travers la thérapie énergétique, à travers le detailing et le coaching, pour les aider à transmuter leurs émotions difficiles. Et du coup, en fait, déjà, le lieu de vie, je l'adore et j'aime. ce que je partage au monde. Donc déjà, pour moi, ça, c'est beaucoup. Et je pense que je n'aurais pas pu être aussi heureuse ou autant rayonner si je faisais déjà quelque chose que je n'aimais pas. Tu vois ? J'en parle dans l'épisode de podcast que tu as mentionné au début. Oui.

  • Speaker #2

    Et pour ça, je trouve que c'est une question vraiment intéressante ce que tu viens d'évoquer, le fait d'apprendre à connaître ses besoins et vivre un rapport avec ses besoins et aussi les valeurs. Ça, c'est quelque chose sur lequel j'ai travaillé quand j'habitais à Bali. parce que là ça m'a révélé un peu à moi-même ça m'a révélé une autre personne je pensais être d'une certaine manière c'est les croyances qu'on a sur nous-mêmes vis-à-vis de ce qu'on a vécu et puis j'ai changé le langage que j'avais vis-à-vis de moi-même et aussi j'ai défini je savais même pas que je pouvais faire un travail sur les valeurs, pour te dire savoir quelles sont mes valeurs et que ça si je vis un accord avec mes valeurs et mes besoins, bah je vais être bien, je vais être heureuse et ouais... Et pour moi, c'est pour ça qu'on peut faire le pont sur ton épisode sur la mission de vie. La chose sur laquelle ça m'a fait vraiment écho, c'est que j'ai toujours eu un peu cette chose de... Je sens que mon âme veut faire des choses. J'ai un esprit créatif. Je veux danser. Je vais créer. Je vais profiter de la vie. Je veux avoir du temps. Je veux aussi aider. Je veux... Avoir du temps, ça ne veut pas dire que je ne veux pas travailler. Parce que souvent, les personnes... Enfin, il peut y avoir une petite confusion sur ce sujet. Mais c'est vrai que du moment où j'ai trouvé un CDI, et pour la première fois de ma vie, j'avais enfin un CDI. Et je suis là, oui, comme tout le monde, enfin, je suis une adulte, j'ai un CDI. J'ai commencé à dépérir. Je ne sais pas si on dit dépérir en français. Mais vraiment, à m'en sentir très bien. Il y a quelque chose d'un mot même qui s'était en train de s'éteindre, de me dire Oh wow, mais en fait, il est janvier, les vacances de Noël se sont passées, maintenant on pourrait avoir du temps pour faire… pour m'occuper de moi, ça sera à août. Et je suis là, je fais... Il y a six mois, sept mois, dans le mois d'août. Du coup, c'était vraiment une douleur très profonde, une douleur. Et à un moment, j'ai décidé de... Non, mais je veux trouver une autre manière de vivre. Et puis, aujourd'hui, je travaille à mon compte, je bois plus de temps, je donne des cours de yoga, je fais un travail qui me plaît. Et il y a toujours une part de challenge. C'est... Et du coup, ce qui me faisait écho, c'était le moment où tu as parlé de ton expérience professionnelle. Tu dis que tu as trouvé un travail qui te plaisait et tu peut-être sentais... Est-ce que tu sentais répondre aussi à un besoin qui venait de ta famille de te voir positionner dans un travail régulier ? Et tu as dit une chose, tu as dit que quand on... on n'est pas aligné vraiment avec ce que notre âme souhaite. Si on ne croit pas en l'âme, si on ne suit pas nos besoins et ce dont on a envie aussi, nos désirs, il y a vraiment quelque chose qui commence à se fermer. Une tristesse qui s'en fait. Cette joie qui se fripe.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, Pour moi, la joie, c'est un baromètre. C'est-à-dire, je passe une journée, donc je vis une journée, comment je me sens tout au long de la journée ? Qu'est-ce qui m'apporte de la joie ? Est-ce que c'est la pause déjeuner avec les collègues ? Est-ce que c'est le sens de mon métier ? Est-ce que c'est la façon dont je vais m'habiller, prendre soin de moi ? En fait, qu'est-ce qui nous apporte de la joie au quotidien ? Et en fait, c'est important de regarder dans sa journée qu'est-ce qui me nourrit ou qu'est-ce qui ne me nourrit pas. Par exemple, moi je sais que prendre le temps le matin, j'adore prendre mon temps le matin, donc je vais faire mon yoga à 7h30, je fais un cours de yoga. J'aime bien avoir un teacher, j'aime bien avoir un enseignant. Même si je suis moi aussi prof de yoga, moi j'adore qu'on me guide et tout. Et du coup, bah... Donc, je fais ça, mettons, de 7h30 à 9h. Je sais que ça me nourrit. Ensuite, je vais promener les chiens. Je sais que ça me nourrit. En fait, j'essaie de créer une journée où il n'y a que des choses qui me nourrissent. Alors, bien sûr, après, moi aussi, je suis à mon compte. Je suis entrepreneur. Et dedans, moi, ce qui me passionne, c'est la thérapie, c'est donner des sessions thérapeutiques. Et forcément, il y a d'autres choses dans l'entreprenariat que je dois faire et qui me plaisent moins, forcément. Mais en tout cas... Je pense que c'est important de se demander qu'est-ce qui me nourrit et qu'est-ce qui ne me nourrit pas et comment je peux transformer ce qui ne me nourrit pas par quelque chose qui me nourrit. Qu'est-ce qui me fait du bien ? Parfois, on ne se pose pas la question. Parfois, on est conditionné. Moi, mes parents n'avaient pas fait d'études. Ils voulaient absolument que je fasse des études. J'ai étudié l'économie et la gestion. Ça ne m'intéresse pas du tout. Ensuite, j'ai travaillé un an chez Microsoft et j'avais une mission bien-être. Alors, heureusement. J'adore tout ce qui est bien-être. En effet, j'avais une mission que je trouvais inspirante. J'ai créé des événements bien-être de A à Z pour les employés. Je créais des événements de résolution de conflits, des cours de yoga. Du coup, je trouvais ça vraiment chouette, mais pour autant, je n'étais pas heureuse. Je n'aimais pas aller travailler de 9h à 18h, 19h. Être enfermée dans un open space, alors que moi, je suis très sensible. Du coup, j'entendais tout, en fait. Et je ressentais quand même les émotions de tout le monde. Et en fait, je me suis dit, c'est trop bizarre. J'ai un job secure, safe. J'ai une mission qui est très belle. J'aide les employés d'entreprise. Mais pour autant, je ne suis pas bien. Je ne suis pas épanouie. Et en fait, du coup, là, j'ai commencé à me questionner, de quoi est-ce que j'ai besoin ? En fait, moi, j'ai besoin de plus de liberté. J'ai besoin de suivre mes élans du cœur. Par exemple, je vais avoir envie d'enregistrer un podcast ou je vais avoir envie d'interviewer quelqu'un. Et hop, c'est spontané, boum. Là, par exemple, j'étais une semaine à Flores. C'est une île indonésienne. Et je suis allée à la rencontre des locaux et tout ça. Et à un moment, il y en a un, il m'a trop inspirée. Et je lui ai dit, j'ai envie que tu partages ta spiritualité dans mon podcast. J'ai envie que ton message, il soit... répondu, en fait, dans le monde. Et je n'avais jamais fait de podcast en anglais et j'ai un super gros accent français. Et finalement, tu vois, ça venait du cœur et je l'ai fait. C'était facile, c'était spontané. Il n'y a pas la tête qui est venue me dire Ah, mais si, aimez ça ! Mais là, ce n'est pas parfait. Parce qu'en fait, ça venait du cœur, c'était un élan, c'était facile. Et du coup... Moi, je pense que c'est ça qui est important, c'est de suivre nos élans du cœur et aussi de suivre... Quand ça vient du cœur, souvent, c'est facile. Enfin, pas toujours, on peut avoir des challenges, mais je veux dire, on sent quelque chose de vivant. Tu vois, on sent qu'on est vivant, on sent la joie. Et quand justement, on sent que ça s'éteint, qu'il y a quelque chose qui meurt à l'intérieur de nous, c'est aussi intéressant. Tu vois, par exemple, toi, quand tu t'es dit J'ai le CDI, enfin, je suis une adulte. Ouais, je fais comme tout le monde, c'est bon, j'ai mon rôle, ma position dans la société. Et après, tu as senti que ta joie s'est frittée. C'est bien, en fait. Tu as senti que ce n'était pas aligné avec toi. Et du coup, même les émotions désagréables, elles viennent juste nous donner des informations, si c'est aligné ou non. Et du coup, elles sont des cadeaux. C'est bien les émotions désagréables aussi. Il n'y a pas d'émotions négatives. Soit c'est agréable, donc ça veut dire qu'on est sur le bon chemin, ou soit c'est désagréable et ça nous demande juste de... réajuster quelque chose. Il y a quelque chose qui n'est pas OK avec mon âme. Qu'est-ce que je change ?

  • Speaker #2

    C'est super intéressant. Donc, vraiment, il y a l'idée d'utiliser ces émotions comme une boussole, comme un guide intérieur. Et quand elles sont reçues et écoutées, ça permet vraiment d'avancer sur le bon chemin.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #2

    Et il y a tellement de questions. Déjà, je suis curieuse. Parce que ça, je n'ai pas encore entendu de ta part. Peut-être que j'ai loupé quelques épisodes de podcast. Mais comment tu as rencontré le yoga ? Comment tu en es arrivée au yoga ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai eu la chance de faire un Erasmus à Madrid. Et du coup, je me suis fait une amie mexicaine là-bas. Et je suis allée la voir au Mexique deux mois l'été. Et en fait, c'est elle qui m'a amenée à un cours de yoga. et c'était un cours de yoga à Yangar donc tu vois avec plein enfin avec plein de props je sais plus comment on dit en français, avec les briques les chaises, enfin plein d'outils et j'ai trop aimé quand je suis sortie du cours, j'avais l'impression que j'étais une page blanche et que tout était possible dans ma vie et c'était trop bizarre pour moi je me disais ouais tout est possible en fait c'est comme si ma conscience il y a quelque chose qui s'est ouvert et ça a ouvert le champ des possibles et ça m'a choquée Parce que je ne me disais pas que tout était possible. Tu vois, je me disais, souvent on reproduit les schémas familiaux et j'ai peur de reproduire les mêmes schémas que mes parents. Moi, j'avais hyper peur de ça, même si j'adore mes parents, mais je n'avais pas envie de reproduire leur vie. Et en fait, le yoga, ça a ouvert une brèche, ça a ouvert une bulle, ça a ouvert quelque chose à l'intérieur de moi qui m'a dit, mais tout est possible, tu peux tout créer. Et à partir de ce moment-là, le yoga, c'est vite devenu une passion. C'est très vite devenu une passion. Et en fait, à un moment, j'ai décidé de partir en Inde, de faire 200 heures de yoga pour plus apprendre. Et en fait, le yoga, ça m'a vraiment connectée à mon corps. Et en fait, tu vois, j'ai toujours été connectée à mon corps parce que j'ai fait beaucoup de gymnastique au sol. J'ai fait de la gymnastique au sol en haute compétition. Mais ce n'est pas pareil que le yoga. En fait, le yoga, tu prends aussi le temps, tu respires avec la douleur. Parfois, c'est douloureux. Tu respires avec... Enfin, il y a eu beaucoup de conscience. Et en fait, moi, je me suis rendue compte en pratiquant le yoga qu'il y avait plein de blessures que j'avais, plein de blessures de ma petite fille intérieure que je n'avais pas réglées. Et en fait, quand je faisais certaines postures de yoga, je pleurais, mais je pleurais pendant une heure. Et je me disais, wow, qu'est-ce qui se passe ? Il y a un truc qui se casse là à l'intérieur de moi. Et en fait, c'est parce que je mettais le doigt sur une blessure. Mais tu vois, j'ai accédé à cette blessure grâce à la posture de yoga. C'est-à-dire... Parfois, quand on met un gros coussin sous le dos, j'avais un bolster, j'étais en ouverture de cœur. Et là, j'ai connu mon papa à petite, mais après, je n'ai pas été en lien avec lui pendant 20 ans. Et j'arrêtais pas de pleurer sur ça. J'avais des visions de mon père. Alors qu'au quotidien, je n'avais pas de problème. Si on me demandait... ton papa t'as un moment je dis ah moi je suis pas en lien avec mon père et c'était ok mais c'est à travers le yoga que j'ai vu que c'était pas ok et que j'étais trop blessée donc le yoga waouh non c'est c'est un grand morceau dans ma vie même si j'enseigne plus là tout de suite mais je me sens toujours très connectée au yoga et je pratique tout le temps même à Bali là j'ai pas l'occasion de pratiquer mais enfin d'enseigner pardon mais le yoga pour moi c'est une philosophie de vie tu vois enfin je te dis tu vois mais tu sais c'est au quotidien quoi c'est intéressant comment ce que tu mets en avant c'est avec

  • Speaker #1

    le temps j'ai affiné aussi un peu ma compréhension de mon corps et surtout de ce qui se passe à l'intérieur à travers la pratique du yoga au début peut-être tu le ressens pas trop tu dis je vais danser c'est complètement absurde tu vois je fais ça et puis Et avec le temps, je me rends compte qu'il y a un panel de perceptions qui est infini. Et du coup, quand tu te connectes à ces perceptions, j'ai l'impression que la connexion au corps est beaucoup plus simple. Et aussi, ressentir les émotions devient plus simple parce que là, tu te rends compte vraiment de Ok, je sens qu'à cet endroit de mon corps, il se passe ça. Parce que tu fais cet exercice régulier d'y amener l'attention et de te poser avec la sensation et tu deviens affûte. On dit affûter,

  • Speaker #2

    tu viens affûter.

  • Speaker #1

    Et j'ai une question. Tu parles beaucoup d'enfant intérieur. Est-ce que tu penses que l'enfant intérieur est déjà... Ou nous-mêmes, enfants, nous sommes déjà connectés à notre mission de vie ?

  • Speaker #2

    Ah ouais !

  • Speaker #0

    Pour moi, avant même qu'on s'incarne sur Terre, tu vois, moi, c'est pas par hasard que je sois tombée dans une famille très...... C'est toxique le mot qui me vient, même si pourtant j'adore ma maman, j'adore mon papa. Mais c'est une famille toxique. C'est un fait. Et du coup, ce n'est pas par hasard. Parce que je pense que c'est grâce à cette famille, à cette expérience de vie, que j'ai pu incarner ma mission d'âme qui est la thérapie et aider les gens à guérir, à créer des espaces de guérison. Pour moi, ce n'est jamais par hasard quand on s'incarne dans une famille. Et je pense que chacun en a nos challenges. Il y en a, ça va être des challenges avec la famille, les relations. Il y en a, ça va être l'argent. Il y en a, ça va être la santé. Il y en a, ça va être l'amour d'eux-mêmes. Il y en a, ça va être le poids, en fait, de ne pas se sentir à l'aise dans leur corps. Enfin, chacun va avoir nos challenges. Et pour moi, nos challenges, c'est vraiment, ça met le doigt sur notre mission d'âme. Pour moi, le challenge, le plus gros challenge qu'on a dans notre vie, il est directement lié à la mission d'âme. Par exemple... Moi, en fait, je suis très, très sensible. Je suis hypersensible. Et j'ai toujours vu ça comme un... Enfin, j'ai vu ça pendant des années, je pense, pendant 27 ans, comme un problème. Et en fait, quand j'ai commencé à vraiment incarner ma mission d'âme, j'ai vu que c'était un cadeau. Et maintenant, je suis trop contente d'avoir cette hypersensibilité, de autant ressentir les gens. Et du coup, je pense que voilà. Même les auditeurs, les auditrices qui écoutent, ils peuvent se demander quel est mon plus gros challenge dans ma vie. Et en fait, si je le regarde à travers un autre angle, en quoi c'est mon don ? En quoi c'est ce que je suis venue partager au monde ? Comment ça m'aide sur mon chemin pour partager mes messages ? Parce que je pense qu'on a tous un morceau du puzzle et que chacun, on a quelque chose de précieux à partager. Et souvent, le challenge, c'est comme, tu vois, c'est une pièce et c'est regarder le revers de la pièce et voir. Par exemple, toi, c'est quoi ton plus grand challenge, Annalisa ? Alors, vous aurez la réponse d'Analisa d'ici une semaine. Donc, voici pour la partie 1. La partie 2 sera diffusée lundi prochain à 7h, comme d'habitude. Je vous embrasse.

  • Speaker #2

    Wow, mais quelle joie d'avoir écouté Hélène. Elle est tellement joyeuse, ça me met chaque fois en joie quand je vois ses yeux souriants. Si tu as aimé cet épisode, ça te prend juste une minute, même pas, quelques secondes, mais un petit cœur, une étoile, je ne sais pas si c'est des étoiles, enfin sur Spotify, pour me soutenir et soutenir plus d'épisodes à venir, pour soutenir et faire rayonner l'amour d'Annovi. Que toutes ces pratiques que nous faisons sur le tapis du yoga soient une opportunité pour faire grandir la joie intérieure et la paix du mental de toi et de tous les autres. Si tu veux retrouver Hélène, je te laisse toutes les informations dans le descriptif de cet épisode. Et à la prochaine !

Chapters

  • Introduction et présentation d'Hélène

    00:00

  • L'hypersensibilité et la guérison émotionnelle

    00:18

  • Le corps comme messager et guide

    00:36

  • La connexion au monde invisible

    02:50

  • L'importance de l'enfant intérieur

    04:00

  • Le parcours d'Hélène et sa relation au yoga

    05:00

  • Conclusion et réflexions finales

    10:00

Description

💛 As-tu déjà ressenti que tes émotions étaient trop intenses pour être comprises par les autres ?


Dans cet épisode, qui est une rediffusion d'une discussion que j'ai eu sur le Podcast "YOGA ON THE MAT" d'Anna-Lisa,

je t'invite à plonger dans un échange enrichissant entre moi, Hélène, coach énergéticienne et âme guérisseuse, et Anna-Lisa, magnifique professeure de yoga à Paris.


Je partage avec toi mon parcours personnel, où mon hypersensibilité, que je voyais autrefois comme un fardeau, s'est transformée en un véritable atout dans mon travail de thérapeute.


Ensemble, nous abordons des thèmes profonds comme :

✨l'hypersensibilité

✨ la guérison émotionnelle

✨ l'importance cruciale d'écouter notre corps

✨ la connexion intime entre le corps et les émotions

✨ le yoga, un outil précieux pour accéder à des blessures émotionnelles enfouies et de les guérir


Cet épisode est une véritable invitation à prendre conscience de nos émotions qui sont des guides sur notre chemin de vie. Comme je le dis dans l'épisode : "Les émotions non ressenties peuvent se loger dans notre corps, se manifestant parfois sous forme de douleurs ou de malaises." C'est un rappel puissant que nos ressentis méritent d'être entendus et honorés.


Je t'encourage à t'accorder un moment pour écouter cet épisode, car il est temps de ressentir pleinement et de te connecter à ton cœur. En tant que femmes hypersensibles, il est essentiel de reconnaître que nos émotions ne sont pas des faiblesses, mais bien des forces. Ensemble, nous pouvons apprendre à les embrasser et à les utiliser pour notre épanouissement personnel.


Dans un monde où l'on nous pousse souvent à ignorer nos émotions, "Cosmic Flowers" est un espace sûr pour célébrer notre hypersensibilité et notre guérison émotionnelle. Écoute cet épisode et découvre comment tu peux, toi aussi, transformer tes émotions en un puissant allié sur ton chemin de vie.


🌸 Retrouve Anna-Lisa : 

Insta : annalisa.yoga.lom

Podcast : Love on the Mat


🌸 Retrouve moi : 

✨ Tous les jour sur Instagram : @cosmic.flowers  

✨ Parle moi de tes Emotions : Le Call Emotion

✨ Mes Accompagnements :Thetahealing & Coaching

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🌈 Soutiens moi en me laissant : 

- un mot doux d'amour sur Apple Podcast 

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🧚‍♀️ Je suis Hélène, thérapeute énergéticienne & coach spécialisée dans la libération émotionnelle.
Petite fée des temps modernes, passionnée par l’exploration du spectre des émotions, je t’aide à te libérer de tes croyances limitantes et à embrasser pleinement tes émotions pour rayonner qui Tu Es Vraiment. Je t'aide à t'épanouir grâce à la puissance insoupçonnée de tes énergies intérieures. 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors, il y a quelques mois, j'ai été interviewée dans le podcast Love on the Mat d'Analisa que j'ai rencontrée à Bali en 2022. Analisa, elle est maintenant prof de yoga à Paris et elle me pose de nombreuses questions sur mon cheminement de vie et mes prises de conscience. Dans cet épisode, on parle d'hypersensibilité, de guérison émotionnelle, d'émotion, des messages que le corps nous envoie, de notre enfant intérieur, de vulnérabilité, de challenge. et du monde invisible. Donc c'est une rediffusion sur mon podcast de l'épisode qui est sur son podcast. C'est un épisode riche, fun, belle écoute.

  • Speaker #1

    Hello à toi et bienvenue dans Love on the Mat, un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi. Cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité, de confiance. et d'amour dans leur vie. Je suis Annalisa, ton hôte dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur Paris. Par des conversations authentiques avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres, grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite une bonne écoute. Mais quelle joie de te dire de nouveau bienvenue dans ce nouvel épisode de Laurent Dematte. Aujourd'hui, je te présente Hélène, coach énergéticienne, âme guérisseuse spécialisée en libération émotionnelle qui accompagne les femmes à reprendre leur pouvoir personnel. Également aussi, praticienne de tétailing, une technique de méditation, de visualisation qui t'amène à connecter avec ton subconscient. Grâce à l'intuition et grâce au message du corps. Ce corps qui est notre plus grand enseignant, ce corps que souvent nous oublions dans le quotidien. Nous ne prêtons pas assez attention au message, au signaux qui nous envoient, notamment à travers l'expression des émotions. Tu sais que pour moi, le yoga est un outil de connexion à soi. Premièrement, les postures que l'on pratique, plus faciles, plus compliquées, ne sont qu'un moyen pour transformer, premièrement, le mental, je vais répéter deux fois, premièrement, devenir libre de l'imprise, des conditionnements qui nous empêchent d'être vraiment nous-mêmes. C'est pour cette raison que dans ce podcast qui parle d'amour, de soi et de yoga, on parlera des aspects plus subtils de l'être, des émotions, du mental, de comment rentrer en soi et cultiver de l'amour envers la personne qui ne te lâchera jamais dans ta vie, c'est-à-dire toi. Hélène, ici, nous parle, dans cet épisode, du corps comme messager, d'un guide savant. lequel, si écouté, te conduit vers ta mission de vie. Avant de te laisser, par contre, je veux te partager quelque chose dont je suis très contente. Finalement, mon guide pour intégrer la pratique de la mort de soi en 4 étapes est prêt. Tu trouveras un lien dans la description de cet épisode. Il s'agit d'un guide pour planter les graines de la mort de soi, retrouver la créativité, joie et confiance par une pratique de yoga consciente qui comprend à la fois du yoga dynamique et du yoga Nidra. Aussi du journaling créatif et d'autres outils de self-love. Et la belle nouvelle, c'est que c'est gratuit. Allez, je ne te tiens pas plus que ça. Juste, peut-être, probablement, dans cette intro, tu entendras des klaxons de voiture, des klaxons et voilà. Je suis un Inde et ça, c'est inévitable. Du coup, tu auras aussi quelques chiens qui aboient, tu auras bien vu. Allez, je te souhaite une bonne écoute.

  • Speaker #0

    Coucou Annalisa ! Ça va bien ? Je suis hyper contente de te retrouver avec ta belle tenue style balinée.

  • Speaker #2

    On ne voit pas mon beau sarong mais tu ferais une photo à la fin. Je suis vraiment trop contente Alain, la génération me fait trop plaisir parce que voilà je sais que toutes les connexions que j'ai eues à Bali restent vraiment dans mon coeur. C'est des connexions même quand on n'a pas été trop contents elles m'ont toujours apporté quelque chose. Déjà, en voyant toutes vos expériences de vie, je dis vous, parce que pour mettre dans le contexte notre rencontre, avec Hélène, on s'est rencontrés à Bali, grâce à un groupe d'amis communs qu'on appelait la French Connection, parce qu'à Bali, il y a beaucoup de Français. Et je trouve que ce groupe de personnes est un groupe juste extraordinaire. Il y a des personnalités tellement différentes, tellement créatives, et tellement, je trouve aussi, épanouies. que je trouve ça tellement inspirant et je suis contente d'avoir toujours cette connexion. Voilà. Et du coup, je t'ai introduit un instant, donc avant de commencer. Donc, tu es coach énergéticienne. Tu te définis une âme guérisseuse et je pense que tu l'es vraiment déjà par ton sourire et ta joie que tu dégages. Tu es spécialisée en libération émotionnelle et tu accompagnes les femmes à reprendre leurs pouvoirs personnels. Et tu es aussi créatrice de ton podcast magnifique Cosmic Flower que j'ai écouté et il est vraiment super inspirant. Et d'ailleurs, comme je l'ai parlé avant, je pense que je vais aussi te faire... part de quelque chose qui m'a énormément touchée dans un de tes épisodes qui était notamment sur comment incarner la mission de vie. Et il y a deux points qui m'ont énormément émue et je me suis vraiment reconnue dans plusieurs parties de ton histoire. Et en fait, je vais pleurer à deux points. C'était là, je me suis dit Oh, qu'est-ce que ça me parle ? Et du coup, ça me conforte dans cette mission aussi de créer des espaces audios qui peuvent… ouvrir des petites brèches dans l'esprit des personnes qui écoutent et de dire en fait, pour qu'on se rende compte que parfois on n'est pas seul dans nos souffrances ou dans nos expériences de vie et qu'on est un peu tous comme des miroirs et que c'est important d'apprendre à juste ouvrir les yeux et se rendre compte que on est tous un en fait et on peut s'entraider et voilà. Du coup, je te laisse présenter à ton tour et comme je t'avais dit, j'avais préparé une petite question parce que... souvent on se présente par je fais ci, je fais ça, je suis ça, on s'en dit, on s'identifie à un autre métier. Et moi, je voulais te dire, imagine que tu as une personne qui est en l'espace, qui ne connaît pas du tout un code relationnel sur Terre. Comment tu te présenterais à cette personne non humaine ? Et en sachant qu'il a appris le français, donc ça va, tu n'as pas d'extrême geste.

  • Speaker #0

    Ok. Déjà, je lui montrerai une couleur. Et je pense que je lui montrerai la couleur rose. Et je vois la couleur rose qui pétille. Mais je pense qu'il y aurait aussi un peu de jaune, un peu de vert, un peu de bleu. Mais surtout du rose. Je pense que la texture, ça serait cotonné et léger. Ce n'est pas quelque chose de lourd. Et après, je pense que le son, ça serait le son... Du rire d'un enfant. Ensuite, oui, je me présente, c'est vrai, comme une âme guérisseuse. Et je me sens très connectée au monde invisible depuis toute petite. Sauf que petite fille, je ne savais pas trop comment l'exprimer. Mais je le voyais comme un problème, entre guillemets. Je le ressentais énormément et je le voyais comme un peu un handicap. Et c'est en grandissant... et en accompagnant les femmes que je me suis rendu compte qu'en fait, ça pouvait être aussi un don. Mais tout dépend de quel angle je le regarde, tu vois. Donc, du coup, très empathique, sensible et connectée au monde invisible. Enfin, je lui dirais un peu ça, tu vois, à l'alien.

  • Speaker #2

    Je pense que l'alien, peut-être qu'il comprendrait, peut-être que ça lui parlerait le monde invisible. Mais si tu devais, par exemple, tu as en face de toi une personne très pragmatique qui te dit moi je ne ressens rien ou ça ne me parle pas l'invisible Comment tu décrirais ce monde invisible pour cette personne ?

  • Speaker #0

    Je peux décrire un exemple. Par exemple, tu entres dans une maison ou tu entres dans une pièce et tu sens que ton mood, que ton humeur, elle change. Ou bien tu sens que dans ton corps, d'un seul coup, c'est un peu lourd ou il y a quelque chose qui se contracte. Mais tu ne sais pas expliquer. Tu ne vas pas expliquer avec ta tête parce que tu ne sais pas, mais juste tu ressens dans ton corps. Donc moi, quand je dis connectement invisible, c'est tu peux te balader dans la rue ou rencontrer quelqu'un. Et en fait, tout de suite, tu vas sentir si c'est lourd, si c'est léger, si ça s'ouvre dans ton cœur, si ça se referme. En fait, ton corps, il va te donner plein d'infos. Parce que moi, c'est très… C'est très clairsentience, enfin par clairsentience, c'est-à-dire que c'est vraiment par mon corps que j'ai des infos sur le monde extérieur. Je ne vais pas forcément expliquer avec ma tête, mais je peux décrire par les sensations qui me traversent. Mais quand j'étais petite fille, je ressentais énormément. Par exemple, si quelqu'un avait mal au ventre, à côté de moi, j'avais mal au ventre. Et en fait, je ne comprenais pas pourquoi quand il y avait du monde autour de moi, je ne me sentais pas trop bien. Je n'aimais pas du tout aller faire les courses. Aller au marché. Moi, j'aimais bien être dans ma chambre. C'est tout. Et en fait, c'est en grandissant que je me suis rendue compte que je ressentais les autres dans mon corps. Je ressentais ce que ressentaient les autres. Et en fait... En tant que thérapeute, c'est génial. En tant que thérapeute, je peux aller vite dans le processus de guérison avec une personne. Mais en revanche, moi, dans mon enfance ou dans mon adolescence, c'était horrible. C'était vraiment horrible. Donc, quand je dis mon invisible, c'est juste que tu captes des infos que tu ne vois pas. Donc, d'autres gens, ça va être à travers des images. Donc, il y a comme des flashs, des images qui vont les traverser. Ils vont avoir des infos. D'autres personnes, ça va être avec une voix qu'ils vont entendre ou un murmure à l'intérieur de leur être. Et moi, ça va être plus par le corps. Je pense que chacun en a des infos à notre manière.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu penses... Ça m'intéresse vraiment cette question. C'est vraiment super intéressant le fait de percevoir et recevoir des informations à travers les ressentis corporels. Est-ce que tu penses que d'une certaine manière, déjà, notre vie émotionnelle, parfois peut-être considérée un peu comme de l'invisible parce que quand on a et c'est souvent que les émotions on a tendance à les aborder avec la tête pour les ressoudre pour les affronter pour faire face mais par exemple c'est quelque chose que je suis en train de travailler aussi en ce moment beaucoup beaucoup beaucoup en thérapie c'est apprendre à ressentir avec mon corps parce que j'étais toujours très mentale en fait Et dans un certain sens, pour moi, effectivement, ces émotions, elles ont été invisibles à mon corps parce que je ne me posais pas. C'était trop dur de se poser et de dire qu'est-ce que je ressens ? Et au moment où tu as peur de la tension, ces émotions, en fait, elles sont juste vues et senties et elles se dissoudent. Enfin, ce n'est pas qu'elles se dissoudent, elles ont plus ce poids qu'elles ont avant et tu te sens juste bien. Et dans un certain sens, je me demande si ce n'est pas aussi une forme d'invisible, les émotions.

  • Speaker #0

    Oui, si, c'est ça. En fait, les émotions, ça ne se voit pas, ça se ressent dans le corps. Et des personnes qui vont couper, qui vont mettre à distance leurs émotions, ils vont comme shut down genre ils vont couper les ressentis de leur corps. Donc, ils vont faire taire une part de leur être. Et ça, c'est hyper dangereux. C'est important de toujours s'asseoir quand on ressent une émotion. de s'asseoir avec elle. Même si on a peur, parce que parfois, c'est pas très agréable. Mais comme tu as dit, quand on s'assoit avec l'émotion, en fait, elle nous transmet un message. Et ensuite, elle se dissout. Donc en fait, l'émotion, elle reste pas longtemps. Quand elle reste longtemps, c'est quand on commence à la mentaliser, quand elle vient dans la tête. Mais souvent, l'émotion, elle est dans le ventre, dans la poitrine, dans la gorge. En fait, elle est dans une partie du corps. Mais elle est pas trop dans la tête, en général. La tête, c'est plus quand on commence à réfléchir, réfléchir.

  • Speaker #2

    C'est la réaction, ouais. D'accord. Moi, je voulais te demander une chose. C'est la première question qui m'est venue quand j'ai dit je vais interviewer Hélène. C'est que depuis qu'on s'est rencontré à Bali, la chose qui m'a le plus touchée de toi, c'est ton sourire, tes yeux, mais de joie. Il y a quelque chose quand tu parles et quand tu te relations avec les autres, on sent vraiment qu'il y a une joie de l'enfant, en fait, et tu l'inclines vraiment. Et tu dégages une bienveillance et tu as toujours ce sourire qui est... Et du coup, j'avais dit mais... C'est trop bien, ça veut dire que oui, c'est possible, il y a des personnes comme ça qui vivent dans la joie et honorent la joie. Et je me demande, est-ce que tu as toujours été si radieuse ?

  • Speaker #0

    Franchement, elle est trop drôle pour moi cette question. Et je suis contente que tu me la poses parce que c'est une question qu'on m'a beaucoup posée quand j'étais petite. Et c'est toujours une question qui m'était hyper mal à l'aise, que je ne savais pas quoi répondre. Et maintenant ? J'ai 31 ans, donc j'ai eu le temps de comprendre, de ressentir pourquoi je souriais. Et je pense qu'il y a plein de réponses à cette question. Ouais, et je te disais que c'était une question super intéressante. Parce que petite, on m'a beaucoup posé cette question et je ne savais jamais quoi répondre. Et maintenant, à 31 ans, j'ai plus de conscience et c'est plus facile pour moi d'y répondre. Alors, du coup... Je n'ai pas une réponse. Je pense que j'ai plusieurs réponses. Mais déjà, je pense que mon enfance, je l'ai trouvée vraiment difficile. Mes parents, ils avaient des problèmes d'argent. Ils se disputaient beaucoup. Toute la nuit, ils se disputaient. Et moi, je me sentais vraiment en insécurité. Ma maman, elle était très déprimée. Bref, j'ai trouvé mon enfance vraiment difficile. Et en fait, je pense que j'ai été un peu l'enfant thérapeute. Tu vois ? En fait, je me suis coupée de mes besoins pour répondre aux besoins de mes parents afin que ça soit facile pour eux. Que moi, je n'apporte pas plus de charges, sachant qu'il y avait trop de choses compliquées à gérer. Et en fait... Du coup, j'ai toujours été une enfant facile et je n'ai pas eu de crise d'adolescence. Je pense que c'est aussi comme un mécanisme de survie pour faciliter la vie de mes parents. Je pense qu'il y a une part de ça dans la réponse. Et je pense aussi que mon chakra cœur et mon chakra couronne, je crois que ça a toujours été ouvert. C'est-à-dire que ça a toujours été facile pour moi. de revenir dans mon cœur et de m'émerveiller des belles choses. Tu sais, comme les petits-enfants, waouh, il y a un arc-en-ciel, oh waouh, il pleut, oh waouh, il y a de la neige. Enfin, ou regarde cet animal et tu le regardes pendant des heures. Enfin, ça, ça a toujours été hyper facile pour moi et je ne l'ai jamais perdu. Donc, c'est toujours le cas. Et en fait, même si on a une journée qui nous challenge, quand on sort ou quand on va se balader dans la nature, il y a toujours de la beauté. La beauté, elle est toujours là, même dans des journées hyper challengeantes. Donc ça, C'est facile pour moi d'apporter mon attention dessus. Et je pense que petite, j'apportais facilement mon attention dessus parce que chez moi, c'était challengeant. Donc quand je sortais, j'avais envie de voir le beau. Donc en fait, c'est comme si cette enfance douloureuse, elle m'a quand même aidée en fait à voir la beauté de la vie. Et aussi, je pense que je ne le disais pas comme ça petite, mais j'ai toujours eu la foi. Je ne suis pas religieuse, mais j'ai toujours eu la foi que chaque être vivant était guidé, qu'on veillait sur nous, que j'ai des guides, j'ai des anges, et que je ne suis pas toute seule dans cette incarnation. Et du coup, j'avais toujours un soutien invisible dans la vie. Et du coup, c'est ça qui fait que c'est facile pour moi de cultiver la joie. Ce n'est pas quelque chose qui me prend de l'énergie. Par exemple, ce qui peut me prendre de l'énergie, c'est plus poser mes limites avec les gens. Genre dire non, stop. Ou même avec les animaux, avec les chiens. Non, stop. Ça, c'est plus challengeant pour moi.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière chose. En fait, je pense aussi que je me connais très bien. J'ai appris vraiment à me connaître. Et que j'ai commencé à comprendre quels étaient mes besoins. Et j'ai, en grandissant, en devenant adulte, j'ai répondu à mes besoins. C'est-à-dire, pour moi, c'est important de vivre près de la nature. Je me suis installée à Bali. C'est important pour moi de faire un métier qui me fait vibrer, qui a du sens. Et du coup, j'accompagne des femmes à travers la thérapie énergétique, à travers le detailing et le coaching, pour les aider à transmuter leurs émotions difficiles. Et du coup, en fait, déjà, le lieu de vie, je l'adore et j'aime. ce que je partage au monde. Donc déjà, pour moi, ça, c'est beaucoup. Et je pense que je n'aurais pas pu être aussi heureuse ou autant rayonner si je faisais déjà quelque chose que je n'aimais pas. Tu vois ? J'en parle dans l'épisode de podcast que tu as mentionné au début. Oui.

  • Speaker #2

    Et pour ça, je trouve que c'est une question vraiment intéressante ce que tu viens d'évoquer, le fait d'apprendre à connaître ses besoins et vivre un rapport avec ses besoins et aussi les valeurs. Ça, c'est quelque chose sur lequel j'ai travaillé quand j'habitais à Bali. parce que là ça m'a révélé un peu à moi-même ça m'a révélé une autre personne je pensais être d'une certaine manière c'est les croyances qu'on a sur nous-mêmes vis-à-vis de ce qu'on a vécu et puis j'ai changé le langage que j'avais vis-à-vis de moi-même et aussi j'ai défini je savais même pas que je pouvais faire un travail sur les valeurs, pour te dire savoir quelles sont mes valeurs et que ça si je vis un accord avec mes valeurs et mes besoins, bah je vais être bien, je vais être heureuse et ouais... Et pour moi, c'est pour ça qu'on peut faire le pont sur ton épisode sur la mission de vie. La chose sur laquelle ça m'a fait vraiment écho, c'est que j'ai toujours eu un peu cette chose de... Je sens que mon âme veut faire des choses. J'ai un esprit créatif. Je veux danser. Je vais créer. Je vais profiter de la vie. Je veux avoir du temps. Je veux aussi aider. Je veux... Avoir du temps, ça ne veut pas dire que je ne veux pas travailler. Parce que souvent, les personnes... Enfin, il peut y avoir une petite confusion sur ce sujet. Mais c'est vrai que du moment où j'ai trouvé un CDI, et pour la première fois de ma vie, j'avais enfin un CDI. Et je suis là, oui, comme tout le monde, enfin, je suis une adulte, j'ai un CDI. J'ai commencé à dépérir. Je ne sais pas si on dit dépérir en français. Mais vraiment, à m'en sentir très bien. Il y a quelque chose d'un mot même qui s'était en train de s'éteindre, de me dire Oh wow, mais en fait, il est janvier, les vacances de Noël se sont passées, maintenant on pourrait avoir du temps pour faire… pour m'occuper de moi, ça sera à août. Et je suis là, je fais... Il y a six mois, sept mois, dans le mois d'août. Du coup, c'était vraiment une douleur très profonde, une douleur. Et à un moment, j'ai décidé de... Non, mais je veux trouver une autre manière de vivre. Et puis, aujourd'hui, je travaille à mon compte, je bois plus de temps, je donne des cours de yoga, je fais un travail qui me plaît. Et il y a toujours une part de challenge. C'est... Et du coup, ce qui me faisait écho, c'était le moment où tu as parlé de ton expérience professionnelle. Tu dis que tu as trouvé un travail qui te plaisait et tu peut-être sentais... Est-ce que tu sentais répondre aussi à un besoin qui venait de ta famille de te voir positionner dans un travail régulier ? Et tu as dit une chose, tu as dit que quand on... on n'est pas aligné vraiment avec ce que notre âme souhaite. Si on ne croit pas en l'âme, si on ne suit pas nos besoins et ce dont on a envie aussi, nos désirs, il y a vraiment quelque chose qui commence à se fermer. Une tristesse qui s'en fait. Cette joie qui se fripe.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, Pour moi, la joie, c'est un baromètre. C'est-à-dire, je passe une journée, donc je vis une journée, comment je me sens tout au long de la journée ? Qu'est-ce qui m'apporte de la joie ? Est-ce que c'est la pause déjeuner avec les collègues ? Est-ce que c'est le sens de mon métier ? Est-ce que c'est la façon dont je vais m'habiller, prendre soin de moi ? En fait, qu'est-ce qui nous apporte de la joie au quotidien ? Et en fait, c'est important de regarder dans sa journée qu'est-ce qui me nourrit ou qu'est-ce qui ne me nourrit pas. Par exemple, moi je sais que prendre le temps le matin, j'adore prendre mon temps le matin, donc je vais faire mon yoga à 7h30, je fais un cours de yoga. J'aime bien avoir un teacher, j'aime bien avoir un enseignant. Même si je suis moi aussi prof de yoga, moi j'adore qu'on me guide et tout. Et du coup, bah... Donc, je fais ça, mettons, de 7h30 à 9h. Je sais que ça me nourrit. Ensuite, je vais promener les chiens. Je sais que ça me nourrit. En fait, j'essaie de créer une journée où il n'y a que des choses qui me nourrissent. Alors, bien sûr, après, moi aussi, je suis à mon compte. Je suis entrepreneur. Et dedans, moi, ce qui me passionne, c'est la thérapie, c'est donner des sessions thérapeutiques. Et forcément, il y a d'autres choses dans l'entreprenariat que je dois faire et qui me plaisent moins, forcément. Mais en tout cas... Je pense que c'est important de se demander qu'est-ce qui me nourrit et qu'est-ce qui ne me nourrit pas et comment je peux transformer ce qui ne me nourrit pas par quelque chose qui me nourrit. Qu'est-ce qui me fait du bien ? Parfois, on ne se pose pas la question. Parfois, on est conditionné. Moi, mes parents n'avaient pas fait d'études. Ils voulaient absolument que je fasse des études. J'ai étudié l'économie et la gestion. Ça ne m'intéresse pas du tout. Ensuite, j'ai travaillé un an chez Microsoft et j'avais une mission bien-être. Alors, heureusement. J'adore tout ce qui est bien-être. En effet, j'avais une mission que je trouvais inspirante. J'ai créé des événements bien-être de A à Z pour les employés. Je créais des événements de résolution de conflits, des cours de yoga. Du coup, je trouvais ça vraiment chouette, mais pour autant, je n'étais pas heureuse. Je n'aimais pas aller travailler de 9h à 18h, 19h. Être enfermée dans un open space, alors que moi, je suis très sensible. Du coup, j'entendais tout, en fait. Et je ressentais quand même les émotions de tout le monde. Et en fait, je me suis dit, c'est trop bizarre. J'ai un job secure, safe. J'ai une mission qui est très belle. J'aide les employés d'entreprise. Mais pour autant, je ne suis pas bien. Je ne suis pas épanouie. Et en fait, du coup, là, j'ai commencé à me questionner, de quoi est-ce que j'ai besoin ? En fait, moi, j'ai besoin de plus de liberté. J'ai besoin de suivre mes élans du cœur. Par exemple, je vais avoir envie d'enregistrer un podcast ou je vais avoir envie d'interviewer quelqu'un. Et hop, c'est spontané, boum. Là, par exemple, j'étais une semaine à Flores. C'est une île indonésienne. Et je suis allée à la rencontre des locaux et tout ça. Et à un moment, il y en a un, il m'a trop inspirée. Et je lui ai dit, j'ai envie que tu partages ta spiritualité dans mon podcast. J'ai envie que ton message, il soit... répondu, en fait, dans le monde. Et je n'avais jamais fait de podcast en anglais et j'ai un super gros accent français. Et finalement, tu vois, ça venait du cœur et je l'ai fait. C'était facile, c'était spontané. Il n'y a pas la tête qui est venue me dire Ah, mais si, aimez ça ! Mais là, ce n'est pas parfait. Parce qu'en fait, ça venait du cœur, c'était un élan, c'était facile. Et du coup... Moi, je pense que c'est ça qui est important, c'est de suivre nos élans du cœur et aussi de suivre... Quand ça vient du cœur, souvent, c'est facile. Enfin, pas toujours, on peut avoir des challenges, mais je veux dire, on sent quelque chose de vivant. Tu vois, on sent qu'on est vivant, on sent la joie. Et quand justement, on sent que ça s'éteint, qu'il y a quelque chose qui meurt à l'intérieur de nous, c'est aussi intéressant. Tu vois, par exemple, toi, quand tu t'es dit J'ai le CDI, enfin, je suis une adulte. Ouais, je fais comme tout le monde, c'est bon, j'ai mon rôle, ma position dans la société. Et après, tu as senti que ta joie s'est frittée. C'est bien, en fait. Tu as senti que ce n'était pas aligné avec toi. Et du coup, même les émotions désagréables, elles viennent juste nous donner des informations, si c'est aligné ou non. Et du coup, elles sont des cadeaux. C'est bien les émotions désagréables aussi. Il n'y a pas d'émotions négatives. Soit c'est agréable, donc ça veut dire qu'on est sur le bon chemin, ou soit c'est désagréable et ça nous demande juste de... réajuster quelque chose. Il y a quelque chose qui n'est pas OK avec mon âme. Qu'est-ce que je change ?

  • Speaker #2

    C'est super intéressant. Donc, vraiment, il y a l'idée d'utiliser ces émotions comme une boussole, comme un guide intérieur. Et quand elles sont reçues et écoutées, ça permet vraiment d'avancer sur le bon chemin.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #2

    Et il y a tellement de questions. Déjà, je suis curieuse. Parce que ça, je n'ai pas encore entendu de ta part. Peut-être que j'ai loupé quelques épisodes de podcast. Mais comment tu as rencontré le yoga ? Comment tu en es arrivée au yoga ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai eu la chance de faire un Erasmus à Madrid. Et du coup, je me suis fait une amie mexicaine là-bas. Et je suis allée la voir au Mexique deux mois l'été. Et en fait, c'est elle qui m'a amenée à un cours de yoga. et c'était un cours de yoga à Yangar donc tu vois avec plein enfin avec plein de props je sais plus comment on dit en français, avec les briques les chaises, enfin plein d'outils et j'ai trop aimé quand je suis sortie du cours, j'avais l'impression que j'étais une page blanche et que tout était possible dans ma vie et c'était trop bizarre pour moi je me disais ouais tout est possible en fait c'est comme si ma conscience il y a quelque chose qui s'est ouvert et ça a ouvert le champ des possibles et ça m'a choquée Parce que je ne me disais pas que tout était possible. Tu vois, je me disais, souvent on reproduit les schémas familiaux et j'ai peur de reproduire les mêmes schémas que mes parents. Moi, j'avais hyper peur de ça, même si j'adore mes parents, mais je n'avais pas envie de reproduire leur vie. Et en fait, le yoga, ça a ouvert une brèche, ça a ouvert une bulle, ça a ouvert quelque chose à l'intérieur de moi qui m'a dit, mais tout est possible, tu peux tout créer. Et à partir de ce moment-là, le yoga, c'est vite devenu une passion. C'est très vite devenu une passion. Et en fait, à un moment, j'ai décidé de partir en Inde, de faire 200 heures de yoga pour plus apprendre. Et en fait, le yoga, ça m'a vraiment connectée à mon corps. Et en fait, tu vois, j'ai toujours été connectée à mon corps parce que j'ai fait beaucoup de gymnastique au sol. J'ai fait de la gymnastique au sol en haute compétition. Mais ce n'est pas pareil que le yoga. En fait, le yoga, tu prends aussi le temps, tu respires avec la douleur. Parfois, c'est douloureux. Tu respires avec... Enfin, il y a eu beaucoup de conscience. Et en fait, moi, je me suis rendue compte en pratiquant le yoga qu'il y avait plein de blessures que j'avais, plein de blessures de ma petite fille intérieure que je n'avais pas réglées. Et en fait, quand je faisais certaines postures de yoga, je pleurais, mais je pleurais pendant une heure. Et je me disais, wow, qu'est-ce qui se passe ? Il y a un truc qui se casse là à l'intérieur de moi. Et en fait, c'est parce que je mettais le doigt sur une blessure. Mais tu vois, j'ai accédé à cette blessure grâce à la posture de yoga. C'est-à-dire... Parfois, quand on met un gros coussin sous le dos, j'avais un bolster, j'étais en ouverture de cœur. Et là, j'ai connu mon papa à petite, mais après, je n'ai pas été en lien avec lui pendant 20 ans. Et j'arrêtais pas de pleurer sur ça. J'avais des visions de mon père. Alors qu'au quotidien, je n'avais pas de problème. Si on me demandait... ton papa t'as un moment je dis ah moi je suis pas en lien avec mon père et c'était ok mais c'est à travers le yoga que j'ai vu que c'était pas ok et que j'étais trop blessée donc le yoga waouh non c'est c'est un grand morceau dans ma vie même si j'enseigne plus là tout de suite mais je me sens toujours très connectée au yoga et je pratique tout le temps même à Bali là j'ai pas l'occasion de pratiquer mais enfin d'enseigner pardon mais le yoga pour moi c'est une philosophie de vie tu vois enfin je te dis tu vois mais tu sais c'est au quotidien quoi c'est intéressant comment ce que tu mets en avant c'est avec

  • Speaker #1

    le temps j'ai affiné aussi un peu ma compréhension de mon corps et surtout de ce qui se passe à l'intérieur à travers la pratique du yoga au début peut-être tu le ressens pas trop tu dis je vais danser c'est complètement absurde tu vois je fais ça et puis Et avec le temps, je me rends compte qu'il y a un panel de perceptions qui est infini. Et du coup, quand tu te connectes à ces perceptions, j'ai l'impression que la connexion au corps est beaucoup plus simple. Et aussi, ressentir les émotions devient plus simple parce que là, tu te rends compte vraiment de Ok, je sens qu'à cet endroit de mon corps, il se passe ça. Parce que tu fais cet exercice régulier d'y amener l'attention et de te poser avec la sensation et tu deviens affûte. On dit affûter,

  • Speaker #2

    tu viens affûter.

  • Speaker #1

    Et j'ai une question. Tu parles beaucoup d'enfant intérieur. Est-ce que tu penses que l'enfant intérieur est déjà... Ou nous-mêmes, enfants, nous sommes déjà connectés à notre mission de vie ?

  • Speaker #2

    Ah ouais !

  • Speaker #0

    Pour moi, avant même qu'on s'incarne sur Terre, tu vois, moi, c'est pas par hasard que je sois tombée dans une famille très...... C'est toxique le mot qui me vient, même si pourtant j'adore ma maman, j'adore mon papa. Mais c'est une famille toxique. C'est un fait. Et du coup, ce n'est pas par hasard. Parce que je pense que c'est grâce à cette famille, à cette expérience de vie, que j'ai pu incarner ma mission d'âme qui est la thérapie et aider les gens à guérir, à créer des espaces de guérison. Pour moi, ce n'est jamais par hasard quand on s'incarne dans une famille. Et je pense que chacun en a nos challenges. Il y en a, ça va être des challenges avec la famille, les relations. Il y en a, ça va être l'argent. Il y en a, ça va être la santé. Il y en a, ça va être l'amour d'eux-mêmes. Il y en a, ça va être le poids, en fait, de ne pas se sentir à l'aise dans leur corps. Enfin, chacun va avoir nos challenges. Et pour moi, nos challenges, c'est vraiment, ça met le doigt sur notre mission d'âme. Pour moi, le challenge, le plus gros challenge qu'on a dans notre vie, il est directement lié à la mission d'âme. Par exemple... Moi, en fait, je suis très, très sensible. Je suis hypersensible. Et j'ai toujours vu ça comme un... Enfin, j'ai vu ça pendant des années, je pense, pendant 27 ans, comme un problème. Et en fait, quand j'ai commencé à vraiment incarner ma mission d'âme, j'ai vu que c'était un cadeau. Et maintenant, je suis trop contente d'avoir cette hypersensibilité, de autant ressentir les gens. Et du coup, je pense que voilà. Même les auditeurs, les auditrices qui écoutent, ils peuvent se demander quel est mon plus gros challenge dans ma vie. Et en fait, si je le regarde à travers un autre angle, en quoi c'est mon don ? En quoi c'est ce que je suis venue partager au monde ? Comment ça m'aide sur mon chemin pour partager mes messages ? Parce que je pense qu'on a tous un morceau du puzzle et que chacun, on a quelque chose de précieux à partager. Et souvent, le challenge, c'est comme, tu vois, c'est une pièce et c'est regarder le revers de la pièce et voir. Par exemple, toi, c'est quoi ton plus grand challenge, Annalisa ? Alors, vous aurez la réponse d'Analisa d'ici une semaine. Donc, voici pour la partie 1. La partie 2 sera diffusée lundi prochain à 7h, comme d'habitude. Je vous embrasse.

  • Speaker #2

    Wow, mais quelle joie d'avoir écouté Hélène. Elle est tellement joyeuse, ça me met chaque fois en joie quand je vois ses yeux souriants. Si tu as aimé cet épisode, ça te prend juste une minute, même pas, quelques secondes, mais un petit cœur, une étoile, je ne sais pas si c'est des étoiles, enfin sur Spotify, pour me soutenir et soutenir plus d'épisodes à venir, pour soutenir et faire rayonner l'amour d'Annovi. Que toutes ces pratiques que nous faisons sur le tapis du yoga soient une opportunité pour faire grandir la joie intérieure et la paix du mental de toi et de tous les autres. Si tu veux retrouver Hélène, je te laisse toutes les informations dans le descriptif de cet épisode. Et à la prochaine !

Chapters

  • Introduction et présentation d'Hélène

    00:00

  • L'hypersensibilité et la guérison émotionnelle

    00:18

  • Le corps comme messager et guide

    00:36

  • La connexion au monde invisible

    02:50

  • L'importance de l'enfant intérieur

    04:00

  • Le parcours d'Hélène et sa relation au yoga

    05:00

  • Conclusion et réflexions finales

    10:00

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Description

💛 As-tu déjà ressenti que tes émotions étaient trop intenses pour être comprises par les autres ?


Dans cet épisode, qui est une rediffusion d'une discussion que j'ai eu sur le Podcast "YOGA ON THE MAT" d'Anna-Lisa,

je t'invite à plonger dans un échange enrichissant entre moi, Hélène, coach énergéticienne et âme guérisseuse, et Anna-Lisa, magnifique professeure de yoga à Paris.


Je partage avec toi mon parcours personnel, où mon hypersensibilité, que je voyais autrefois comme un fardeau, s'est transformée en un véritable atout dans mon travail de thérapeute.


Ensemble, nous abordons des thèmes profonds comme :

✨l'hypersensibilité

✨ la guérison émotionnelle

✨ l'importance cruciale d'écouter notre corps

✨ la connexion intime entre le corps et les émotions

✨ le yoga, un outil précieux pour accéder à des blessures émotionnelles enfouies et de les guérir


Cet épisode est une véritable invitation à prendre conscience de nos émotions qui sont des guides sur notre chemin de vie. Comme je le dis dans l'épisode : "Les émotions non ressenties peuvent se loger dans notre corps, se manifestant parfois sous forme de douleurs ou de malaises." C'est un rappel puissant que nos ressentis méritent d'être entendus et honorés.


Je t'encourage à t'accorder un moment pour écouter cet épisode, car il est temps de ressentir pleinement et de te connecter à ton cœur. En tant que femmes hypersensibles, il est essentiel de reconnaître que nos émotions ne sont pas des faiblesses, mais bien des forces. Ensemble, nous pouvons apprendre à les embrasser et à les utiliser pour notre épanouissement personnel.


Dans un monde où l'on nous pousse souvent à ignorer nos émotions, "Cosmic Flowers" est un espace sûr pour célébrer notre hypersensibilité et notre guérison émotionnelle. Écoute cet épisode et découvre comment tu peux, toi aussi, transformer tes émotions en un puissant allié sur ton chemin de vie.


🌸 Retrouve Anna-Lisa : 

Insta : annalisa.yoga.lom

Podcast : Love on the Mat


🌸 Retrouve moi : 

✨ Tous les jour sur Instagram : @cosmic.flowers  

✨ Parle moi de tes Emotions : Le Call Emotion

✨ Mes Accompagnements :Thetahealing & Coaching

✨ Sur ma chaîne YouTube : Cosmic Flowers 

✨ Tous les mois sur ma Newsletter : Cosmic Letter


🌈 Soutiens moi en me laissant : 

- un mot doux d'amour sur Apple Podcast 

- 5 étoiles lumineuses sur ta plateforme d'écoute 


🧚‍♀️ Je suis Hélène, thérapeute énergéticienne & coach spécialisée dans la libération émotionnelle.
Petite fée des temps modernes, passionnée par l’exploration du spectre des émotions, je t’aide à te libérer de tes croyances limitantes et à embrasser pleinement tes émotions pour rayonner qui Tu Es Vraiment. Je t'aide à t'épanouir grâce à la puissance insoupçonnée de tes énergies intérieures. 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors, il y a quelques mois, j'ai été interviewée dans le podcast Love on the Mat d'Analisa que j'ai rencontrée à Bali en 2022. Analisa, elle est maintenant prof de yoga à Paris et elle me pose de nombreuses questions sur mon cheminement de vie et mes prises de conscience. Dans cet épisode, on parle d'hypersensibilité, de guérison émotionnelle, d'émotion, des messages que le corps nous envoie, de notre enfant intérieur, de vulnérabilité, de challenge. et du monde invisible. Donc c'est une rediffusion sur mon podcast de l'épisode qui est sur son podcast. C'est un épisode riche, fun, belle écoute.

  • Speaker #1

    Hello à toi et bienvenue dans Love on the Mat, un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi. Cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité, de confiance. et d'amour dans leur vie. Je suis Annalisa, ton hôte dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur Paris. Par des conversations authentiques avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres, grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite une bonne écoute. Mais quelle joie de te dire de nouveau bienvenue dans ce nouvel épisode de Laurent Dematte. Aujourd'hui, je te présente Hélène, coach énergéticienne, âme guérisseuse spécialisée en libération émotionnelle qui accompagne les femmes à reprendre leur pouvoir personnel. Également aussi, praticienne de tétailing, une technique de méditation, de visualisation qui t'amène à connecter avec ton subconscient. Grâce à l'intuition et grâce au message du corps. Ce corps qui est notre plus grand enseignant, ce corps que souvent nous oublions dans le quotidien. Nous ne prêtons pas assez attention au message, au signaux qui nous envoient, notamment à travers l'expression des émotions. Tu sais que pour moi, le yoga est un outil de connexion à soi. Premièrement, les postures que l'on pratique, plus faciles, plus compliquées, ne sont qu'un moyen pour transformer, premièrement, le mental, je vais répéter deux fois, premièrement, devenir libre de l'imprise, des conditionnements qui nous empêchent d'être vraiment nous-mêmes. C'est pour cette raison que dans ce podcast qui parle d'amour, de soi et de yoga, on parlera des aspects plus subtils de l'être, des émotions, du mental, de comment rentrer en soi et cultiver de l'amour envers la personne qui ne te lâchera jamais dans ta vie, c'est-à-dire toi. Hélène, ici, nous parle, dans cet épisode, du corps comme messager, d'un guide savant. lequel, si écouté, te conduit vers ta mission de vie. Avant de te laisser, par contre, je veux te partager quelque chose dont je suis très contente. Finalement, mon guide pour intégrer la pratique de la mort de soi en 4 étapes est prêt. Tu trouveras un lien dans la description de cet épisode. Il s'agit d'un guide pour planter les graines de la mort de soi, retrouver la créativité, joie et confiance par une pratique de yoga consciente qui comprend à la fois du yoga dynamique et du yoga Nidra. Aussi du journaling créatif et d'autres outils de self-love. Et la belle nouvelle, c'est que c'est gratuit. Allez, je ne te tiens pas plus que ça. Juste, peut-être, probablement, dans cette intro, tu entendras des klaxons de voiture, des klaxons et voilà. Je suis un Inde et ça, c'est inévitable. Du coup, tu auras aussi quelques chiens qui aboient, tu auras bien vu. Allez, je te souhaite une bonne écoute.

  • Speaker #0

    Coucou Annalisa ! Ça va bien ? Je suis hyper contente de te retrouver avec ta belle tenue style balinée.

  • Speaker #2

    On ne voit pas mon beau sarong mais tu ferais une photo à la fin. Je suis vraiment trop contente Alain, la génération me fait trop plaisir parce que voilà je sais que toutes les connexions que j'ai eues à Bali restent vraiment dans mon coeur. C'est des connexions même quand on n'a pas été trop contents elles m'ont toujours apporté quelque chose. Déjà, en voyant toutes vos expériences de vie, je dis vous, parce que pour mettre dans le contexte notre rencontre, avec Hélène, on s'est rencontrés à Bali, grâce à un groupe d'amis communs qu'on appelait la French Connection, parce qu'à Bali, il y a beaucoup de Français. Et je trouve que ce groupe de personnes est un groupe juste extraordinaire. Il y a des personnalités tellement différentes, tellement créatives, et tellement, je trouve aussi, épanouies. que je trouve ça tellement inspirant et je suis contente d'avoir toujours cette connexion. Voilà. Et du coup, je t'ai introduit un instant, donc avant de commencer. Donc, tu es coach énergéticienne. Tu te définis une âme guérisseuse et je pense que tu l'es vraiment déjà par ton sourire et ta joie que tu dégages. Tu es spécialisée en libération émotionnelle et tu accompagnes les femmes à reprendre leurs pouvoirs personnels. Et tu es aussi créatrice de ton podcast magnifique Cosmic Flower que j'ai écouté et il est vraiment super inspirant. Et d'ailleurs, comme je l'ai parlé avant, je pense que je vais aussi te faire... part de quelque chose qui m'a énormément touchée dans un de tes épisodes qui était notamment sur comment incarner la mission de vie. Et il y a deux points qui m'ont énormément émue et je me suis vraiment reconnue dans plusieurs parties de ton histoire. Et en fait, je vais pleurer à deux points. C'était là, je me suis dit Oh, qu'est-ce que ça me parle ? Et du coup, ça me conforte dans cette mission aussi de créer des espaces audios qui peuvent… ouvrir des petites brèches dans l'esprit des personnes qui écoutent et de dire en fait, pour qu'on se rende compte que parfois on n'est pas seul dans nos souffrances ou dans nos expériences de vie et qu'on est un peu tous comme des miroirs et que c'est important d'apprendre à juste ouvrir les yeux et se rendre compte que on est tous un en fait et on peut s'entraider et voilà. Du coup, je te laisse présenter à ton tour et comme je t'avais dit, j'avais préparé une petite question parce que... souvent on se présente par je fais ci, je fais ça, je suis ça, on s'en dit, on s'identifie à un autre métier. Et moi, je voulais te dire, imagine que tu as une personne qui est en l'espace, qui ne connaît pas du tout un code relationnel sur Terre. Comment tu te présenterais à cette personne non humaine ? Et en sachant qu'il a appris le français, donc ça va, tu n'as pas d'extrême geste.

  • Speaker #0

    Ok. Déjà, je lui montrerai une couleur. Et je pense que je lui montrerai la couleur rose. Et je vois la couleur rose qui pétille. Mais je pense qu'il y aurait aussi un peu de jaune, un peu de vert, un peu de bleu. Mais surtout du rose. Je pense que la texture, ça serait cotonné et léger. Ce n'est pas quelque chose de lourd. Et après, je pense que le son, ça serait le son... Du rire d'un enfant. Ensuite, oui, je me présente, c'est vrai, comme une âme guérisseuse. Et je me sens très connectée au monde invisible depuis toute petite. Sauf que petite fille, je ne savais pas trop comment l'exprimer. Mais je le voyais comme un problème, entre guillemets. Je le ressentais énormément et je le voyais comme un peu un handicap. Et c'est en grandissant... et en accompagnant les femmes que je me suis rendu compte qu'en fait, ça pouvait être aussi un don. Mais tout dépend de quel angle je le regarde, tu vois. Donc, du coup, très empathique, sensible et connectée au monde invisible. Enfin, je lui dirais un peu ça, tu vois, à l'alien.

  • Speaker #2

    Je pense que l'alien, peut-être qu'il comprendrait, peut-être que ça lui parlerait le monde invisible. Mais si tu devais, par exemple, tu as en face de toi une personne très pragmatique qui te dit moi je ne ressens rien ou ça ne me parle pas l'invisible Comment tu décrirais ce monde invisible pour cette personne ?

  • Speaker #0

    Je peux décrire un exemple. Par exemple, tu entres dans une maison ou tu entres dans une pièce et tu sens que ton mood, que ton humeur, elle change. Ou bien tu sens que dans ton corps, d'un seul coup, c'est un peu lourd ou il y a quelque chose qui se contracte. Mais tu ne sais pas expliquer. Tu ne vas pas expliquer avec ta tête parce que tu ne sais pas, mais juste tu ressens dans ton corps. Donc moi, quand je dis connectement invisible, c'est tu peux te balader dans la rue ou rencontrer quelqu'un. Et en fait, tout de suite, tu vas sentir si c'est lourd, si c'est léger, si ça s'ouvre dans ton cœur, si ça se referme. En fait, ton corps, il va te donner plein d'infos. Parce que moi, c'est très… C'est très clairsentience, enfin par clairsentience, c'est-à-dire que c'est vraiment par mon corps que j'ai des infos sur le monde extérieur. Je ne vais pas forcément expliquer avec ma tête, mais je peux décrire par les sensations qui me traversent. Mais quand j'étais petite fille, je ressentais énormément. Par exemple, si quelqu'un avait mal au ventre, à côté de moi, j'avais mal au ventre. Et en fait, je ne comprenais pas pourquoi quand il y avait du monde autour de moi, je ne me sentais pas trop bien. Je n'aimais pas du tout aller faire les courses. Aller au marché. Moi, j'aimais bien être dans ma chambre. C'est tout. Et en fait, c'est en grandissant que je me suis rendue compte que je ressentais les autres dans mon corps. Je ressentais ce que ressentaient les autres. Et en fait... En tant que thérapeute, c'est génial. En tant que thérapeute, je peux aller vite dans le processus de guérison avec une personne. Mais en revanche, moi, dans mon enfance ou dans mon adolescence, c'était horrible. C'était vraiment horrible. Donc, quand je dis mon invisible, c'est juste que tu captes des infos que tu ne vois pas. Donc, d'autres gens, ça va être à travers des images. Donc, il y a comme des flashs, des images qui vont les traverser. Ils vont avoir des infos. D'autres personnes, ça va être avec une voix qu'ils vont entendre ou un murmure à l'intérieur de leur être. Et moi, ça va être plus par le corps. Je pense que chacun en a des infos à notre manière.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu penses... Ça m'intéresse vraiment cette question. C'est vraiment super intéressant le fait de percevoir et recevoir des informations à travers les ressentis corporels. Est-ce que tu penses que d'une certaine manière, déjà, notre vie émotionnelle, parfois peut-être considérée un peu comme de l'invisible parce que quand on a et c'est souvent que les émotions on a tendance à les aborder avec la tête pour les ressoudre pour les affronter pour faire face mais par exemple c'est quelque chose que je suis en train de travailler aussi en ce moment beaucoup beaucoup beaucoup en thérapie c'est apprendre à ressentir avec mon corps parce que j'étais toujours très mentale en fait Et dans un certain sens, pour moi, effectivement, ces émotions, elles ont été invisibles à mon corps parce que je ne me posais pas. C'était trop dur de se poser et de dire qu'est-ce que je ressens ? Et au moment où tu as peur de la tension, ces émotions, en fait, elles sont juste vues et senties et elles se dissoudent. Enfin, ce n'est pas qu'elles se dissoudent, elles ont plus ce poids qu'elles ont avant et tu te sens juste bien. Et dans un certain sens, je me demande si ce n'est pas aussi une forme d'invisible, les émotions.

  • Speaker #0

    Oui, si, c'est ça. En fait, les émotions, ça ne se voit pas, ça se ressent dans le corps. Et des personnes qui vont couper, qui vont mettre à distance leurs émotions, ils vont comme shut down genre ils vont couper les ressentis de leur corps. Donc, ils vont faire taire une part de leur être. Et ça, c'est hyper dangereux. C'est important de toujours s'asseoir quand on ressent une émotion. de s'asseoir avec elle. Même si on a peur, parce que parfois, c'est pas très agréable. Mais comme tu as dit, quand on s'assoit avec l'émotion, en fait, elle nous transmet un message. Et ensuite, elle se dissout. Donc en fait, l'émotion, elle reste pas longtemps. Quand elle reste longtemps, c'est quand on commence à la mentaliser, quand elle vient dans la tête. Mais souvent, l'émotion, elle est dans le ventre, dans la poitrine, dans la gorge. En fait, elle est dans une partie du corps. Mais elle est pas trop dans la tête, en général. La tête, c'est plus quand on commence à réfléchir, réfléchir.

  • Speaker #2

    C'est la réaction, ouais. D'accord. Moi, je voulais te demander une chose. C'est la première question qui m'est venue quand j'ai dit je vais interviewer Hélène. C'est que depuis qu'on s'est rencontré à Bali, la chose qui m'a le plus touchée de toi, c'est ton sourire, tes yeux, mais de joie. Il y a quelque chose quand tu parles et quand tu te relations avec les autres, on sent vraiment qu'il y a une joie de l'enfant, en fait, et tu l'inclines vraiment. Et tu dégages une bienveillance et tu as toujours ce sourire qui est... Et du coup, j'avais dit mais... C'est trop bien, ça veut dire que oui, c'est possible, il y a des personnes comme ça qui vivent dans la joie et honorent la joie. Et je me demande, est-ce que tu as toujours été si radieuse ?

  • Speaker #0

    Franchement, elle est trop drôle pour moi cette question. Et je suis contente que tu me la poses parce que c'est une question qu'on m'a beaucoup posée quand j'étais petite. Et c'est toujours une question qui m'était hyper mal à l'aise, que je ne savais pas quoi répondre. Et maintenant ? J'ai 31 ans, donc j'ai eu le temps de comprendre, de ressentir pourquoi je souriais. Et je pense qu'il y a plein de réponses à cette question. Ouais, et je te disais que c'était une question super intéressante. Parce que petite, on m'a beaucoup posé cette question et je ne savais jamais quoi répondre. Et maintenant, à 31 ans, j'ai plus de conscience et c'est plus facile pour moi d'y répondre. Alors, du coup... Je n'ai pas une réponse. Je pense que j'ai plusieurs réponses. Mais déjà, je pense que mon enfance, je l'ai trouvée vraiment difficile. Mes parents, ils avaient des problèmes d'argent. Ils se disputaient beaucoup. Toute la nuit, ils se disputaient. Et moi, je me sentais vraiment en insécurité. Ma maman, elle était très déprimée. Bref, j'ai trouvé mon enfance vraiment difficile. Et en fait, je pense que j'ai été un peu l'enfant thérapeute. Tu vois ? En fait, je me suis coupée de mes besoins pour répondre aux besoins de mes parents afin que ça soit facile pour eux. Que moi, je n'apporte pas plus de charges, sachant qu'il y avait trop de choses compliquées à gérer. Et en fait... Du coup, j'ai toujours été une enfant facile et je n'ai pas eu de crise d'adolescence. Je pense que c'est aussi comme un mécanisme de survie pour faciliter la vie de mes parents. Je pense qu'il y a une part de ça dans la réponse. Et je pense aussi que mon chakra cœur et mon chakra couronne, je crois que ça a toujours été ouvert. C'est-à-dire que ça a toujours été facile pour moi. de revenir dans mon cœur et de m'émerveiller des belles choses. Tu sais, comme les petits-enfants, waouh, il y a un arc-en-ciel, oh waouh, il pleut, oh waouh, il y a de la neige. Enfin, ou regarde cet animal et tu le regardes pendant des heures. Enfin, ça, ça a toujours été hyper facile pour moi et je ne l'ai jamais perdu. Donc, c'est toujours le cas. Et en fait, même si on a une journée qui nous challenge, quand on sort ou quand on va se balader dans la nature, il y a toujours de la beauté. La beauté, elle est toujours là, même dans des journées hyper challengeantes. Donc ça, C'est facile pour moi d'apporter mon attention dessus. Et je pense que petite, j'apportais facilement mon attention dessus parce que chez moi, c'était challengeant. Donc quand je sortais, j'avais envie de voir le beau. Donc en fait, c'est comme si cette enfance douloureuse, elle m'a quand même aidée en fait à voir la beauté de la vie. Et aussi, je pense que je ne le disais pas comme ça petite, mais j'ai toujours eu la foi. Je ne suis pas religieuse, mais j'ai toujours eu la foi que chaque être vivant était guidé, qu'on veillait sur nous, que j'ai des guides, j'ai des anges, et que je ne suis pas toute seule dans cette incarnation. Et du coup, j'avais toujours un soutien invisible dans la vie. Et du coup, c'est ça qui fait que c'est facile pour moi de cultiver la joie. Ce n'est pas quelque chose qui me prend de l'énergie. Par exemple, ce qui peut me prendre de l'énergie, c'est plus poser mes limites avec les gens. Genre dire non, stop. Ou même avec les animaux, avec les chiens. Non, stop. Ça, c'est plus challengeant pour moi.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière chose. En fait, je pense aussi que je me connais très bien. J'ai appris vraiment à me connaître. Et que j'ai commencé à comprendre quels étaient mes besoins. Et j'ai, en grandissant, en devenant adulte, j'ai répondu à mes besoins. C'est-à-dire, pour moi, c'est important de vivre près de la nature. Je me suis installée à Bali. C'est important pour moi de faire un métier qui me fait vibrer, qui a du sens. Et du coup, j'accompagne des femmes à travers la thérapie énergétique, à travers le detailing et le coaching, pour les aider à transmuter leurs émotions difficiles. Et du coup, en fait, déjà, le lieu de vie, je l'adore et j'aime. ce que je partage au monde. Donc déjà, pour moi, ça, c'est beaucoup. Et je pense que je n'aurais pas pu être aussi heureuse ou autant rayonner si je faisais déjà quelque chose que je n'aimais pas. Tu vois ? J'en parle dans l'épisode de podcast que tu as mentionné au début. Oui.

  • Speaker #2

    Et pour ça, je trouve que c'est une question vraiment intéressante ce que tu viens d'évoquer, le fait d'apprendre à connaître ses besoins et vivre un rapport avec ses besoins et aussi les valeurs. Ça, c'est quelque chose sur lequel j'ai travaillé quand j'habitais à Bali. parce que là ça m'a révélé un peu à moi-même ça m'a révélé une autre personne je pensais être d'une certaine manière c'est les croyances qu'on a sur nous-mêmes vis-à-vis de ce qu'on a vécu et puis j'ai changé le langage que j'avais vis-à-vis de moi-même et aussi j'ai défini je savais même pas que je pouvais faire un travail sur les valeurs, pour te dire savoir quelles sont mes valeurs et que ça si je vis un accord avec mes valeurs et mes besoins, bah je vais être bien, je vais être heureuse et ouais... Et pour moi, c'est pour ça qu'on peut faire le pont sur ton épisode sur la mission de vie. La chose sur laquelle ça m'a fait vraiment écho, c'est que j'ai toujours eu un peu cette chose de... Je sens que mon âme veut faire des choses. J'ai un esprit créatif. Je veux danser. Je vais créer. Je vais profiter de la vie. Je veux avoir du temps. Je veux aussi aider. Je veux... Avoir du temps, ça ne veut pas dire que je ne veux pas travailler. Parce que souvent, les personnes... Enfin, il peut y avoir une petite confusion sur ce sujet. Mais c'est vrai que du moment où j'ai trouvé un CDI, et pour la première fois de ma vie, j'avais enfin un CDI. Et je suis là, oui, comme tout le monde, enfin, je suis une adulte, j'ai un CDI. J'ai commencé à dépérir. Je ne sais pas si on dit dépérir en français. Mais vraiment, à m'en sentir très bien. Il y a quelque chose d'un mot même qui s'était en train de s'éteindre, de me dire Oh wow, mais en fait, il est janvier, les vacances de Noël se sont passées, maintenant on pourrait avoir du temps pour faire… pour m'occuper de moi, ça sera à août. Et je suis là, je fais... Il y a six mois, sept mois, dans le mois d'août. Du coup, c'était vraiment une douleur très profonde, une douleur. Et à un moment, j'ai décidé de... Non, mais je veux trouver une autre manière de vivre. Et puis, aujourd'hui, je travaille à mon compte, je bois plus de temps, je donne des cours de yoga, je fais un travail qui me plaît. Et il y a toujours une part de challenge. C'est... Et du coup, ce qui me faisait écho, c'était le moment où tu as parlé de ton expérience professionnelle. Tu dis que tu as trouvé un travail qui te plaisait et tu peut-être sentais... Est-ce que tu sentais répondre aussi à un besoin qui venait de ta famille de te voir positionner dans un travail régulier ? Et tu as dit une chose, tu as dit que quand on... on n'est pas aligné vraiment avec ce que notre âme souhaite. Si on ne croit pas en l'âme, si on ne suit pas nos besoins et ce dont on a envie aussi, nos désirs, il y a vraiment quelque chose qui commence à se fermer. Une tristesse qui s'en fait. Cette joie qui se fripe.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, Pour moi, la joie, c'est un baromètre. C'est-à-dire, je passe une journée, donc je vis une journée, comment je me sens tout au long de la journée ? Qu'est-ce qui m'apporte de la joie ? Est-ce que c'est la pause déjeuner avec les collègues ? Est-ce que c'est le sens de mon métier ? Est-ce que c'est la façon dont je vais m'habiller, prendre soin de moi ? En fait, qu'est-ce qui nous apporte de la joie au quotidien ? Et en fait, c'est important de regarder dans sa journée qu'est-ce qui me nourrit ou qu'est-ce qui ne me nourrit pas. Par exemple, moi je sais que prendre le temps le matin, j'adore prendre mon temps le matin, donc je vais faire mon yoga à 7h30, je fais un cours de yoga. J'aime bien avoir un teacher, j'aime bien avoir un enseignant. Même si je suis moi aussi prof de yoga, moi j'adore qu'on me guide et tout. Et du coup, bah... Donc, je fais ça, mettons, de 7h30 à 9h. Je sais que ça me nourrit. Ensuite, je vais promener les chiens. Je sais que ça me nourrit. En fait, j'essaie de créer une journée où il n'y a que des choses qui me nourrissent. Alors, bien sûr, après, moi aussi, je suis à mon compte. Je suis entrepreneur. Et dedans, moi, ce qui me passionne, c'est la thérapie, c'est donner des sessions thérapeutiques. Et forcément, il y a d'autres choses dans l'entreprenariat que je dois faire et qui me plaisent moins, forcément. Mais en tout cas... Je pense que c'est important de se demander qu'est-ce qui me nourrit et qu'est-ce qui ne me nourrit pas et comment je peux transformer ce qui ne me nourrit pas par quelque chose qui me nourrit. Qu'est-ce qui me fait du bien ? Parfois, on ne se pose pas la question. Parfois, on est conditionné. Moi, mes parents n'avaient pas fait d'études. Ils voulaient absolument que je fasse des études. J'ai étudié l'économie et la gestion. Ça ne m'intéresse pas du tout. Ensuite, j'ai travaillé un an chez Microsoft et j'avais une mission bien-être. Alors, heureusement. J'adore tout ce qui est bien-être. En effet, j'avais une mission que je trouvais inspirante. J'ai créé des événements bien-être de A à Z pour les employés. Je créais des événements de résolution de conflits, des cours de yoga. Du coup, je trouvais ça vraiment chouette, mais pour autant, je n'étais pas heureuse. Je n'aimais pas aller travailler de 9h à 18h, 19h. Être enfermée dans un open space, alors que moi, je suis très sensible. Du coup, j'entendais tout, en fait. Et je ressentais quand même les émotions de tout le monde. Et en fait, je me suis dit, c'est trop bizarre. J'ai un job secure, safe. J'ai une mission qui est très belle. J'aide les employés d'entreprise. Mais pour autant, je ne suis pas bien. Je ne suis pas épanouie. Et en fait, du coup, là, j'ai commencé à me questionner, de quoi est-ce que j'ai besoin ? En fait, moi, j'ai besoin de plus de liberté. J'ai besoin de suivre mes élans du cœur. Par exemple, je vais avoir envie d'enregistrer un podcast ou je vais avoir envie d'interviewer quelqu'un. Et hop, c'est spontané, boum. Là, par exemple, j'étais une semaine à Flores. C'est une île indonésienne. Et je suis allée à la rencontre des locaux et tout ça. Et à un moment, il y en a un, il m'a trop inspirée. Et je lui ai dit, j'ai envie que tu partages ta spiritualité dans mon podcast. J'ai envie que ton message, il soit... répondu, en fait, dans le monde. Et je n'avais jamais fait de podcast en anglais et j'ai un super gros accent français. Et finalement, tu vois, ça venait du cœur et je l'ai fait. C'était facile, c'était spontané. Il n'y a pas la tête qui est venue me dire Ah, mais si, aimez ça ! Mais là, ce n'est pas parfait. Parce qu'en fait, ça venait du cœur, c'était un élan, c'était facile. Et du coup... Moi, je pense que c'est ça qui est important, c'est de suivre nos élans du cœur et aussi de suivre... Quand ça vient du cœur, souvent, c'est facile. Enfin, pas toujours, on peut avoir des challenges, mais je veux dire, on sent quelque chose de vivant. Tu vois, on sent qu'on est vivant, on sent la joie. Et quand justement, on sent que ça s'éteint, qu'il y a quelque chose qui meurt à l'intérieur de nous, c'est aussi intéressant. Tu vois, par exemple, toi, quand tu t'es dit J'ai le CDI, enfin, je suis une adulte. Ouais, je fais comme tout le monde, c'est bon, j'ai mon rôle, ma position dans la société. Et après, tu as senti que ta joie s'est frittée. C'est bien, en fait. Tu as senti que ce n'était pas aligné avec toi. Et du coup, même les émotions désagréables, elles viennent juste nous donner des informations, si c'est aligné ou non. Et du coup, elles sont des cadeaux. C'est bien les émotions désagréables aussi. Il n'y a pas d'émotions négatives. Soit c'est agréable, donc ça veut dire qu'on est sur le bon chemin, ou soit c'est désagréable et ça nous demande juste de... réajuster quelque chose. Il y a quelque chose qui n'est pas OK avec mon âme. Qu'est-ce que je change ?

  • Speaker #2

    C'est super intéressant. Donc, vraiment, il y a l'idée d'utiliser ces émotions comme une boussole, comme un guide intérieur. Et quand elles sont reçues et écoutées, ça permet vraiment d'avancer sur le bon chemin.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #2

    Et il y a tellement de questions. Déjà, je suis curieuse. Parce que ça, je n'ai pas encore entendu de ta part. Peut-être que j'ai loupé quelques épisodes de podcast. Mais comment tu as rencontré le yoga ? Comment tu en es arrivée au yoga ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai eu la chance de faire un Erasmus à Madrid. Et du coup, je me suis fait une amie mexicaine là-bas. Et je suis allée la voir au Mexique deux mois l'été. Et en fait, c'est elle qui m'a amenée à un cours de yoga. et c'était un cours de yoga à Yangar donc tu vois avec plein enfin avec plein de props je sais plus comment on dit en français, avec les briques les chaises, enfin plein d'outils et j'ai trop aimé quand je suis sortie du cours, j'avais l'impression que j'étais une page blanche et que tout était possible dans ma vie et c'était trop bizarre pour moi je me disais ouais tout est possible en fait c'est comme si ma conscience il y a quelque chose qui s'est ouvert et ça a ouvert le champ des possibles et ça m'a choquée Parce que je ne me disais pas que tout était possible. Tu vois, je me disais, souvent on reproduit les schémas familiaux et j'ai peur de reproduire les mêmes schémas que mes parents. Moi, j'avais hyper peur de ça, même si j'adore mes parents, mais je n'avais pas envie de reproduire leur vie. Et en fait, le yoga, ça a ouvert une brèche, ça a ouvert une bulle, ça a ouvert quelque chose à l'intérieur de moi qui m'a dit, mais tout est possible, tu peux tout créer. Et à partir de ce moment-là, le yoga, c'est vite devenu une passion. C'est très vite devenu une passion. Et en fait, à un moment, j'ai décidé de partir en Inde, de faire 200 heures de yoga pour plus apprendre. Et en fait, le yoga, ça m'a vraiment connectée à mon corps. Et en fait, tu vois, j'ai toujours été connectée à mon corps parce que j'ai fait beaucoup de gymnastique au sol. J'ai fait de la gymnastique au sol en haute compétition. Mais ce n'est pas pareil que le yoga. En fait, le yoga, tu prends aussi le temps, tu respires avec la douleur. Parfois, c'est douloureux. Tu respires avec... Enfin, il y a eu beaucoup de conscience. Et en fait, moi, je me suis rendue compte en pratiquant le yoga qu'il y avait plein de blessures que j'avais, plein de blessures de ma petite fille intérieure que je n'avais pas réglées. Et en fait, quand je faisais certaines postures de yoga, je pleurais, mais je pleurais pendant une heure. Et je me disais, wow, qu'est-ce qui se passe ? Il y a un truc qui se casse là à l'intérieur de moi. Et en fait, c'est parce que je mettais le doigt sur une blessure. Mais tu vois, j'ai accédé à cette blessure grâce à la posture de yoga. C'est-à-dire... Parfois, quand on met un gros coussin sous le dos, j'avais un bolster, j'étais en ouverture de cœur. Et là, j'ai connu mon papa à petite, mais après, je n'ai pas été en lien avec lui pendant 20 ans. Et j'arrêtais pas de pleurer sur ça. J'avais des visions de mon père. Alors qu'au quotidien, je n'avais pas de problème. Si on me demandait... ton papa t'as un moment je dis ah moi je suis pas en lien avec mon père et c'était ok mais c'est à travers le yoga que j'ai vu que c'était pas ok et que j'étais trop blessée donc le yoga waouh non c'est c'est un grand morceau dans ma vie même si j'enseigne plus là tout de suite mais je me sens toujours très connectée au yoga et je pratique tout le temps même à Bali là j'ai pas l'occasion de pratiquer mais enfin d'enseigner pardon mais le yoga pour moi c'est une philosophie de vie tu vois enfin je te dis tu vois mais tu sais c'est au quotidien quoi c'est intéressant comment ce que tu mets en avant c'est avec

  • Speaker #1

    le temps j'ai affiné aussi un peu ma compréhension de mon corps et surtout de ce qui se passe à l'intérieur à travers la pratique du yoga au début peut-être tu le ressens pas trop tu dis je vais danser c'est complètement absurde tu vois je fais ça et puis Et avec le temps, je me rends compte qu'il y a un panel de perceptions qui est infini. Et du coup, quand tu te connectes à ces perceptions, j'ai l'impression que la connexion au corps est beaucoup plus simple. Et aussi, ressentir les émotions devient plus simple parce que là, tu te rends compte vraiment de Ok, je sens qu'à cet endroit de mon corps, il se passe ça. Parce que tu fais cet exercice régulier d'y amener l'attention et de te poser avec la sensation et tu deviens affûte. On dit affûter,

  • Speaker #2

    tu viens affûter.

  • Speaker #1

    Et j'ai une question. Tu parles beaucoup d'enfant intérieur. Est-ce que tu penses que l'enfant intérieur est déjà... Ou nous-mêmes, enfants, nous sommes déjà connectés à notre mission de vie ?

  • Speaker #2

    Ah ouais !

  • Speaker #0

    Pour moi, avant même qu'on s'incarne sur Terre, tu vois, moi, c'est pas par hasard que je sois tombée dans une famille très...... C'est toxique le mot qui me vient, même si pourtant j'adore ma maman, j'adore mon papa. Mais c'est une famille toxique. C'est un fait. Et du coup, ce n'est pas par hasard. Parce que je pense que c'est grâce à cette famille, à cette expérience de vie, que j'ai pu incarner ma mission d'âme qui est la thérapie et aider les gens à guérir, à créer des espaces de guérison. Pour moi, ce n'est jamais par hasard quand on s'incarne dans une famille. Et je pense que chacun en a nos challenges. Il y en a, ça va être des challenges avec la famille, les relations. Il y en a, ça va être l'argent. Il y en a, ça va être la santé. Il y en a, ça va être l'amour d'eux-mêmes. Il y en a, ça va être le poids, en fait, de ne pas se sentir à l'aise dans leur corps. Enfin, chacun va avoir nos challenges. Et pour moi, nos challenges, c'est vraiment, ça met le doigt sur notre mission d'âme. Pour moi, le challenge, le plus gros challenge qu'on a dans notre vie, il est directement lié à la mission d'âme. Par exemple... Moi, en fait, je suis très, très sensible. Je suis hypersensible. Et j'ai toujours vu ça comme un... Enfin, j'ai vu ça pendant des années, je pense, pendant 27 ans, comme un problème. Et en fait, quand j'ai commencé à vraiment incarner ma mission d'âme, j'ai vu que c'était un cadeau. Et maintenant, je suis trop contente d'avoir cette hypersensibilité, de autant ressentir les gens. Et du coup, je pense que voilà. Même les auditeurs, les auditrices qui écoutent, ils peuvent se demander quel est mon plus gros challenge dans ma vie. Et en fait, si je le regarde à travers un autre angle, en quoi c'est mon don ? En quoi c'est ce que je suis venue partager au monde ? Comment ça m'aide sur mon chemin pour partager mes messages ? Parce que je pense qu'on a tous un morceau du puzzle et que chacun, on a quelque chose de précieux à partager. Et souvent, le challenge, c'est comme, tu vois, c'est une pièce et c'est regarder le revers de la pièce et voir. Par exemple, toi, c'est quoi ton plus grand challenge, Annalisa ? Alors, vous aurez la réponse d'Analisa d'ici une semaine. Donc, voici pour la partie 1. La partie 2 sera diffusée lundi prochain à 7h, comme d'habitude. Je vous embrasse.

  • Speaker #2

    Wow, mais quelle joie d'avoir écouté Hélène. Elle est tellement joyeuse, ça me met chaque fois en joie quand je vois ses yeux souriants. Si tu as aimé cet épisode, ça te prend juste une minute, même pas, quelques secondes, mais un petit cœur, une étoile, je ne sais pas si c'est des étoiles, enfin sur Spotify, pour me soutenir et soutenir plus d'épisodes à venir, pour soutenir et faire rayonner l'amour d'Annovi. Que toutes ces pratiques que nous faisons sur le tapis du yoga soient une opportunité pour faire grandir la joie intérieure et la paix du mental de toi et de tous les autres. Si tu veux retrouver Hélène, je te laisse toutes les informations dans le descriptif de cet épisode. Et à la prochaine !

Chapters

  • Introduction et présentation d'Hélène

    00:00

  • L'hypersensibilité et la guérison émotionnelle

    00:18

  • Le corps comme messager et guide

    00:36

  • La connexion au monde invisible

    02:50

  • L'importance de l'enfant intérieur

    04:00

  • Le parcours d'Hélène et sa relation au yoga

    05:00

  • Conclusion et réflexions finales

    10:00

Description

💛 As-tu déjà ressenti que tes émotions étaient trop intenses pour être comprises par les autres ?


Dans cet épisode, qui est une rediffusion d'une discussion que j'ai eu sur le Podcast "YOGA ON THE MAT" d'Anna-Lisa,

je t'invite à plonger dans un échange enrichissant entre moi, Hélène, coach énergéticienne et âme guérisseuse, et Anna-Lisa, magnifique professeure de yoga à Paris.


Je partage avec toi mon parcours personnel, où mon hypersensibilité, que je voyais autrefois comme un fardeau, s'est transformée en un véritable atout dans mon travail de thérapeute.


Ensemble, nous abordons des thèmes profonds comme :

✨l'hypersensibilité

✨ la guérison émotionnelle

✨ l'importance cruciale d'écouter notre corps

✨ la connexion intime entre le corps et les émotions

✨ le yoga, un outil précieux pour accéder à des blessures émotionnelles enfouies et de les guérir


Cet épisode est une véritable invitation à prendre conscience de nos émotions qui sont des guides sur notre chemin de vie. Comme je le dis dans l'épisode : "Les émotions non ressenties peuvent se loger dans notre corps, se manifestant parfois sous forme de douleurs ou de malaises." C'est un rappel puissant que nos ressentis méritent d'être entendus et honorés.


Je t'encourage à t'accorder un moment pour écouter cet épisode, car il est temps de ressentir pleinement et de te connecter à ton cœur. En tant que femmes hypersensibles, il est essentiel de reconnaître que nos émotions ne sont pas des faiblesses, mais bien des forces. Ensemble, nous pouvons apprendre à les embrasser et à les utiliser pour notre épanouissement personnel.


Dans un monde où l'on nous pousse souvent à ignorer nos émotions, "Cosmic Flowers" est un espace sûr pour célébrer notre hypersensibilité et notre guérison émotionnelle. Écoute cet épisode et découvre comment tu peux, toi aussi, transformer tes émotions en un puissant allié sur ton chemin de vie.


🌸 Retrouve Anna-Lisa : 

Insta : annalisa.yoga.lom

Podcast : Love on the Mat


🌸 Retrouve moi : 

✨ Tous les jour sur Instagram : @cosmic.flowers  

✨ Parle moi de tes Emotions : Le Call Emotion

✨ Mes Accompagnements :Thetahealing & Coaching

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🧚‍♀️ Je suis Hélène, thérapeute énergéticienne & coach spécialisée dans la libération émotionnelle.
Petite fée des temps modernes, passionnée par l’exploration du spectre des émotions, je t’aide à te libérer de tes croyances limitantes et à embrasser pleinement tes émotions pour rayonner qui Tu Es Vraiment. Je t'aide à t'épanouir grâce à la puissance insoupçonnée de tes énergies intérieures. 



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Alors, il y a quelques mois, j'ai été interviewée dans le podcast Love on the Mat d'Analisa que j'ai rencontrée à Bali en 2022. Analisa, elle est maintenant prof de yoga à Paris et elle me pose de nombreuses questions sur mon cheminement de vie et mes prises de conscience. Dans cet épisode, on parle d'hypersensibilité, de guérison émotionnelle, d'émotion, des messages que le corps nous envoie, de notre enfant intérieur, de vulnérabilité, de challenge. et du monde invisible. Donc c'est une rediffusion sur mon podcast de l'épisode qui est sur son podcast. C'est un épisode riche, fun, belle écoute.

  • Speaker #1

    Hello à toi et bienvenue dans Love on the Mat, un podcast dédié à la pratique du yoga et à l'amour de soi. Cet espace est pour celles et ceux qui cherchent plus de sérénité, de confiance. et d'amour dans leur vie. Je suis Annalisa, ton hôte dans cet espace et je suis enseignante de yoga sur Paris. Par des conversations authentiques avec des yogis modernes et des chercheurs de l'âme, je t'invite à explorer les différentes facettes de la pratique du yoga. Si toi aussi tu veux vivre une vie plus heureuse et faire grandir ta conscience de l'amour envers toi et les autres, grâce à une pratique du yoga à 360 degrés, ce podcast est pour toi. Je te souhaite une bonne écoute. Mais quelle joie de te dire de nouveau bienvenue dans ce nouvel épisode de Laurent Dematte. Aujourd'hui, je te présente Hélène, coach énergéticienne, âme guérisseuse spécialisée en libération émotionnelle qui accompagne les femmes à reprendre leur pouvoir personnel. Également aussi, praticienne de tétailing, une technique de méditation, de visualisation qui t'amène à connecter avec ton subconscient. Grâce à l'intuition et grâce au message du corps. Ce corps qui est notre plus grand enseignant, ce corps que souvent nous oublions dans le quotidien. Nous ne prêtons pas assez attention au message, au signaux qui nous envoient, notamment à travers l'expression des émotions. Tu sais que pour moi, le yoga est un outil de connexion à soi. Premièrement, les postures que l'on pratique, plus faciles, plus compliquées, ne sont qu'un moyen pour transformer, premièrement, le mental, je vais répéter deux fois, premièrement, devenir libre de l'imprise, des conditionnements qui nous empêchent d'être vraiment nous-mêmes. C'est pour cette raison que dans ce podcast qui parle d'amour, de soi et de yoga, on parlera des aspects plus subtils de l'être, des émotions, du mental, de comment rentrer en soi et cultiver de l'amour envers la personne qui ne te lâchera jamais dans ta vie, c'est-à-dire toi. Hélène, ici, nous parle, dans cet épisode, du corps comme messager, d'un guide savant. lequel, si écouté, te conduit vers ta mission de vie. Avant de te laisser, par contre, je veux te partager quelque chose dont je suis très contente. Finalement, mon guide pour intégrer la pratique de la mort de soi en 4 étapes est prêt. Tu trouveras un lien dans la description de cet épisode. Il s'agit d'un guide pour planter les graines de la mort de soi, retrouver la créativité, joie et confiance par une pratique de yoga consciente qui comprend à la fois du yoga dynamique et du yoga Nidra. Aussi du journaling créatif et d'autres outils de self-love. Et la belle nouvelle, c'est que c'est gratuit. Allez, je ne te tiens pas plus que ça. Juste, peut-être, probablement, dans cette intro, tu entendras des klaxons de voiture, des klaxons et voilà. Je suis un Inde et ça, c'est inévitable. Du coup, tu auras aussi quelques chiens qui aboient, tu auras bien vu. Allez, je te souhaite une bonne écoute.

  • Speaker #0

    Coucou Annalisa ! Ça va bien ? Je suis hyper contente de te retrouver avec ta belle tenue style balinée.

  • Speaker #2

    On ne voit pas mon beau sarong mais tu ferais une photo à la fin. Je suis vraiment trop contente Alain, la génération me fait trop plaisir parce que voilà je sais que toutes les connexions que j'ai eues à Bali restent vraiment dans mon coeur. C'est des connexions même quand on n'a pas été trop contents elles m'ont toujours apporté quelque chose. Déjà, en voyant toutes vos expériences de vie, je dis vous, parce que pour mettre dans le contexte notre rencontre, avec Hélène, on s'est rencontrés à Bali, grâce à un groupe d'amis communs qu'on appelait la French Connection, parce qu'à Bali, il y a beaucoup de Français. Et je trouve que ce groupe de personnes est un groupe juste extraordinaire. Il y a des personnalités tellement différentes, tellement créatives, et tellement, je trouve aussi, épanouies. que je trouve ça tellement inspirant et je suis contente d'avoir toujours cette connexion. Voilà. Et du coup, je t'ai introduit un instant, donc avant de commencer. Donc, tu es coach énergéticienne. Tu te définis une âme guérisseuse et je pense que tu l'es vraiment déjà par ton sourire et ta joie que tu dégages. Tu es spécialisée en libération émotionnelle et tu accompagnes les femmes à reprendre leurs pouvoirs personnels. Et tu es aussi créatrice de ton podcast magnifique Cosmic Flower que j'ai écouté et il est vraiment super inspirant. Et d'ailleurs, comme je l'ai parlé avant, je pense que je vais aussi te faire... part de quelque chose qui m'a énormément touchée dans un de tes épisodes qui était notamment sur comment incarner la mission de vie. Et il y a deux points qui m'ont énormément émue et je me suis vraiment reconnue dans plusieurs parties de ton histoire. Et en fait, je vais pleurer à deux points. C'était là, je me suis dit Oh, qu'est-ce que ça me parle ? Et du coup, ça me conforte dans cette mission aussi de créer des espaces audios qui peuvent… ouvrir des petites brèches dans l'esprit des personnes qui écoutent et de dire en fait, pour qu'on se rende compte que parfois on n'est pas seul dans nos souffrances ou dans nos expériences de vie et qu'on est un peu tous comme des miroirs et que c'est important d'apprendre à juste ouvrir les yeux et se rendre compte que on est tous un en fait et on peut s'entraider et voilà. Du coup, je te laisse présenter à ton tour et comme je t'avais dit, j'avais préparé une petite question parce que... souvent on se présente par je fais ci, je fais ça, je suis ça, on s'en dit, on s'identifie à un autre métier. Et moi, je voulais te dire, imagine que tu as une personne qui est en l'espace, qui ne connaît pas du tout un code relationnel sur Terre. Comment tu te présenterais à cette personne non humaine ? Et en sachant qu'il a appris le français, donc ça va, tu n'as pas d'extrême geste.

  • Speaker #0

    Ok. Déjà, je lui montrerai une couleur. Et je pense que je lui montrerai la couleur rose. Et je vois la couleur rose qui pétille. Mais je pense qu'il y aurait aussi un peu de jaune, un peu de vert, un peu de bleu. Mais surtout du rose. Je pense que la texture, ça serait cotonné et léger. Ce n'est pas quelque chose de lourd. Et après, je pense que le son, ça serait le son... Du rire d'un enfant. Ensuite, oui, je me présente, c'est vrai, comme une âme guérisseuse. Et je me sens très connectée au monde invisible depuis toute petite. Sauf que petite fille, je ne savais pas trop comment l'exprimer. Mais je le voyais comme un problème, entre guillemets. Je le ressentais énormément et je le voyais comme un peu un handicap. Et c'est en grandissant... et en accompagnant les femmes que je me suis rendu compte qu'en fait, ça pouvait être aussi un don. Mais tout dépend de quel angle je le regarde, tu vois. Donc, du coup, très empathique, sensible et connectée au monde invisible. Enfin, je lui dirais un peu ça, tu vois, à l'alien.

  • Speaker #2

    Je pense que l'alien, peut-être qu'il comprendrait, peut-être que ça lui parlerait le monde invisible. Mais si tu devais, par exemple, tu as en face de toi une personne très pragmatique qui te dit moi je ne ressens rien ou ça ne me parle pas l'invisible Comment tu décrirais ce monde invisible pour cette personne ?

  • Speaker #0

    Je peux décrire un exemple. Par exemple, tu entres dans une maison ou tu entres dans une pièce et tu sens que ton mood, que ton humeur, elle change. Ou bien tu sens que dans ton corps, d'un seul coup, c'est un peu lourd ou il y a quelque chose qui se contracte. Mais tu ne sais pas expliquer. Tu ne vas pas expliquer avec ta tête parce que tu ne sais pas, mais juste tu ressens dans ton corps. Donc moi, quand je dis connectement invisible, c'est tu peux te balader dans la rue ou rencontrer quelqu'un. Et en fait, tout de suite, tu vas sentir si c'est lourd, si c'est léger, si ça s'ouvre dans ton cœur, si ça se referme. En fait, ton corps, il va te donner plein d'infos. Parce que moi, c'est très… C'est très clairsentience, enfin par clairsentience, c'est-à-dire que c'est vraiment par mon corps que j'ai des infos sur le monde extérieur. Je ne vais pas forcément expliquer avec ma tête, mais je peux décrire par les sensations qui me traversent. Mais quand j'étais petite fille, je ressentais énormément. Par exemple, si quelqu'un avait mal au ventre, à côté de moi, j'avais mal au ventre. Et en fait, je ne comprenais pas pourquoi quand il y avait du monde autour de moi, je ne me sentais pas trop bien. Je n'aimais pas du tout aller faire les courses. Aller au marché. Moi, j'aimais bien être dans ma chambre. C'est tout. Et en fait, c'est en grandissant que je me suis rendue compte que je ressentais les autres dans mon corps. Je ressentais ce que ressentaient les autres. Et en fait... En tant que thérapeute, c'est génial. En tant que thérapeute, je peux aller vite dans le processus de guérison avec une personne. Mais en revanche, moi, dans mon enfance ou dans mon adolescence, c'était horrible. C'était vraiment horrible. Donc, quand je dis mon invisible, c'est juste que tu captes des infos que tu ne vois pas. Donc, d'autres gens, ça va être à travers des images. Donc, il y a comme des flashs, des images qui vont les traverser. Ils vont avoir des infos. D'autres personnes, ça va être avec une voix qu'ils vont entendre ou un murmure à l'intérieur de leur être. Et moi, ça va être plus par le corps. Je pense que chacun en a des infos à notre manière.

  • Speaker #2

    Est-ce que tu penses... Ça m'intéresse vraiment cette question. C'est vraiment super intéressant le fait de percevoir et recevoir des informations à travers les ressentis corporels. Est-ce que tu penses que d'une certaine manière, déjà, notre vie émotionnelle, parfois peut-être considérée un peu comme de l'invisible parce que quand on a et c'est souvent que les émotions on a tendance à les aborder avec la tête pour les ressoudre pour les affronter pour faire face mais par exemple c'est quelque chose que je suis en train de travailler aussi en ce moment beaucoup beaucoup beaucoup en thérapie c'est apprendre à ressentir avec mon corps parce que j'étais toujours très mentale en fait Et dans un certain sens, pour moi, effectivement, ces émotions, elles ont été invisibles à mon corps parce que je ne me posais pas. C'était trop dur de se poser et de dire qu'est-ce que je ressens ? Et au moment où tu as peur de la tension, ces émotions, en fait, elles sont juste vues et senties et elles se dissoudent. Enfin, ce n'est pas qu'elles se dissoudent, elles ont plus ce poids qu'elles ont avant et tu te sens juste bien. Et dans un certain sens, je me demande si ce n'est pas aussi une forme d'invisible, les émotions.

  • Speaker #0

    Oui, si, c'est ça. En fait, les émotions, ça ne se voit pas, ça se ressent dans le corps. Et des personnes qui vont couper, qui vont mettre à distance leurs émotions, ils vont comme shut down genre ils vont couper les ressentis de leur corps. Donc, ils vont faire taire une part de leur être. Et ça, c'est hyper dangereux. C'est important de toujours s'asseoir quand on ressent une émotion. de s'asseoir avec elle. Même si on a peur, parce que parfois, c'est pas très agréable. Mais comme tu as dit, quand on s'assoit avec l'émotion, en fait, elle nous transmet un message. Et ensuite, elle se dissout. Donc en fait, l'émotion, elle reste pas longtemps. Quand elle reste longtemps, c'est quand on commence à la mentaliser, quand elle vient dans la tête. Mais souvent, l'émotion, elle est dans le ventre, dans la poitrine, dans la gorge. En fait, elle est dans une partie du corps. Mais elle est pas trop dans la tête, en général. La tête, c'est plus quand on commence à réfléchir, réfléchir.

  • Speaker #2

    C'est la réaction, ouais. D'accord. Moi, je voulais te demander une chose. C'est la première question qui m'est venue quand j'ai dit je vais interviewer Hélène. C'est que depuis qu'on s'est rencontré à Bali, la chose qui m'a le plus touchée de toi, c'est ton sourire, tes yeux, mais de joie. Il y a quelque chose quand tu parles et quand tu te relations avec les autres, on sent vraiment qu'il y a une joie de l'enfant, en fait, et tu l'inclines vraiment. Et tu dégages une bienveillance et tu as toujours ce sourire qui est... Et du coup, j'avais dit mais... C'est trop bien, ça veut dire que oui, c'est possible, il y a des personnes comme ça qui vivent dans la joie et honorent la joie. Et je me demande, est-ce que tu as toujours été si radieuse ?

  • Speaker #0

    Franchement, elle est trop drôle pour moi cette question. Et je suis contente que tu me la poses parce que c'est une question qu'on m'a beaucoup posée quand j'étais petite. Et c'est toujours une question qui m'était hyper mal à l'aise, que je ne savais pas quoi répondre. Et maintenant ? J'ai 31 ans, donc j'ai eu le temps de comprendre, de ressentir pourquoi je souriais. Et je pense qu'il y a plein de réponses à cette question. Ouais, et je te disais que c'était une question super intéressante. Parce que petite, on m'a beaucoup posé cette question et je ne savais jamais quoi répondre. Et maintenant, à 31 ans, j'ai plus de conscience et c'est plus facile pour moi d'y répondre. Alors, du coup... Je n'ai pas une réponse. Je pense que j'ai plusieurs réponses. Mais déjà, je pense que mon enfance, je l'ai trouvée vraiment difficile. Mes parents, ils avaient des problèmes d'argent. Ils se disputaient beaucoup. Toute la nuit, ils se disputaient. Et moi, je me sentais vraiment en insécurité. Ma maman, elle était très déprimée. Bref, j'ai trouvé mon enfance vraiment difficile. Et en fait, je pense que j'ai été un peu l'enfant thérapeute. Tu vois ? En fait, je me suis coupée de mes besoins pour répondre aux besoins de mes parents afin que ça soit facile pour eux. Que moi, je n'apporte pas plus de charges, sachant qu'il y avait trop de choses compliquées à gérer. Et en fait... Du coup, j'ai toujours été une enfant facile et je n'ai pas eu de crise d'adolescence. Je pense que c'est aussi comme un mécanisme de survie pour faciliter la vie de mes parents. Je pense qu'il y a une part de ça dans la réponse. Et je pense aussi que mon chakra cœur et mon chakra couronne, je crois que ça a toujours été ouvert. C'est-à-dire que ça a toujours été facile pour moi. de revenir dans mon cœur et de m'émerveiller des belles choses. Tu sais, comme les petits-enfants, waouh, il y a un arc-en-ciel, oh waouh, il pleut, oh waouh, il y a de la neige. Enfin, ou regarde cet animal et tu le regardes pendant des heures. Enfin, ça, ça a toujours été hyper facile pour moi et je ne l'ai jamais perdu. Donc, c'est toujours le cas. Et en fait, même si on a une journée qui nous challenge, quand on sort ou quand on va se balader dans la nature, il y a toujours de la beauté. La beauté, elle est toujours là, même dans des journées hyper challengeantes. Donc ça, C'est facile pour moi d'apporter mon attention dessus. Et je pense que petite, j'apportais facilement mon attention dessus parce que chez moi, c'était challengeant. Donc quand je sortais, j'avais envie de voir le beau. Donc en fait, c'est comme si cette enfance douloureuse, elle m'a quand même aidée en fait à voir la beauté de la vie. Et aussi, je pense que je ne le disais pas comme ça petite, mais j'ai toujours eu la foi. Je ne suis pas religieuse, mais j'ai toujours eu la foi que chaque être vivant était guidé, qu'on veillait sur nous, que j'ai des guides, j'ai des anges, et que je ne suis pas toute seule dans cette incarnation. Et du coup, j'avais toujours un soutien invisible dans la vie. Et du coup, c'est ça qui fait que c'est facile pour moi de cultiver la joie. Ce n'est pas quelque chose qui me prend de l'énergie. Par exemple, ce qui peut me prendre de l'énergie, c'est plus poser mes limites avec les gens. Genre dire non, stop. Ou même avec les animaux, avec les chiens. Non, stop. Ça, c'est plus challengeant pour moi.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #0

    J'ai une dernière chose. En fait, je pense aussi que je me connais très bien. J'ai appris vraiment à me connaître. Et que j'ai commencé à comprendre quels étaient mes besoins. Et j'ai, en grandissant, en devenant adulte, j'ai répondu à mes besoins. C'est-à-dire, pour moi, c'est important de vivre près de la nature. Je me suis installée à Bali. C'est important pour moi de faire un métier qui me fait vibrer, qui a du sens. Et du coup, j'accompagne des femmes à travers la thérapie énergétique, à travers le detailing et le coaching, pour les aider à transmuter leurs émotions difficiles. Et du coup, en fait, déjà, le lieu de vie, je l'adore et j'aime. ce que je partage au monde. Donc déjà, pour moi, ça, c'est beaucoup. Et je pense que je n'aurais pas pu être aussi heureuse ou autant rayonner si je faisais déjà quelque chose que je n'aimais pas. Tu vois ? J'en parle dans l'épisode de podcast que tu as mentionné au début. Oui.

  • Speaker #2

    Et pour ça, je trouve que c'est une question vraiment intéressante ce que tu viens d'évoquer, le fait d'apprendre à connaître ses besoins et vivre un rapport avec ses besoins et aussi les valeurs. Ça, c'est quelque chose sur lequel j'ai travaillé quand j'habitais à Bali. parce que là ça m'a révélé un peu à moi-même ça m'a révélé une autre personne je pensais être d'une certaine manière c'est les croyances qu'on a sur nous-mêmes vis-à-vis de ce qu'on a vécu et puis j'ai changé le langage que j'avais vis-à-vis de moi-même et aussi j'ai défini je savais même pas que je pouvais faire un travail sur les valeurs, pour te dire savoir quelles sont mes valeurs et que ça si je vis un accord avec mes valeurs et mes besoins, bah je vais être bien, je vais être heureuse et ouais... Et pour moi, c'est pour ça qu'on peut faire le pont sur ton épisode sur la mission de vie. La chose sur laquelle ça m'a fait vraiment écho, c'est que j'ai toujours eu un peu cette chose de... Je sens que mon âme veut faire des choses. J'ai un esprit créatif. Je veux danser. Je vais créer. Je vais profiter de la vie. Je veux avoir du temps. Je veux aussi aider. Je veux... Avoir du temps, ça ne veut pas dire que je ne veux pas travailler. Parce que souvent, les personnes... Enfin, il peut y avoir une petite confusion sur ce sujet. Mais c'est vrai que du moment où j'ai trouvé un CDI, et pour la première fois de ma vie, j'avais enfin un CDI. Et je suis là, oui, comme tout le monde, enfin, je suis une adulte, j'ai un CDI. J'ai commencé à dépérir. Je ne sais pas si on dit dépérir en français. Mais vraiment, à m'en sentir très bien. Il y a quelque chose d'un mot même qui s'était en train de s'éteindre, de me dire Oh wow, mais en fait, il est janvier, les vacances de Noël se sont passées, maintenant on pourrait avoir du temps pour faire… pour m'occuper de moi, ça sera à août. Et je suis là, je fais... Il y a six mois, sept mois, dans le mois d'août. Du coup, c'était vraiment une douleur très profonde, une douleur. Et à un moment, j'ai décidé de... Non, mais je veux trouver une autre manière de vivre. Et puis, aujourd'hui, je travaille à mon compte, je bois plus de temps, je donne des cours de yoga, je fais un travail qui me plaît. Et il y a toujours une part de challenge. C'est... Et du coup, ce qui me faisait écho, c'était le moment où tu as parlé de ton expérience professionnelle. Tu dis que tu as trouvé un travail qui te plaisait et tu peut-être sentais... Est-ce que tu sentais répondre aussi à un besoin qui venait de ta famille de te voir positionner dans un travail régulier ? Et tu as dit une chose, tu as dit que quand on... on n'est pas aligné vraiment avec ce que notre âme souhaite. Si on ne croit pas en l'âme, si on ne suit pas nos besoins et ce dont on a envie aussi, nos désirs, il y a vraiment quelque chose qui commence à se fermer. Une tristesse qui s'en fait. Cette joie qui se fripe.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, Pour moi, la joie, c'est un baromètre. C'est-à-dire, je passe une journée, donc je vis une journée, comment je me sens tout au long de la journée ? Qu'est-ce qui m'apporte de la joie ? Est-ce que c'est la pause déjeuner avec les collègues ? Est-ce que c'est le sens de mon métier ? Est-ce que c'est la façon dont je vais m'habiller, prendre soin de moi ? En fait, qu'est-ce qui nous apporte de la joie au quotidien ? Et en fait, c'est important de regarder dans sa journée qu'est-ce qui me nourrit ou qu'est-ce qui ne me nourrit pas. Par exemple, moi je sais que prendre le temps le matin, j'adore prendre mon temps le matin, donc je vais faire mon yoga à 7h30, je fais un cours de yoga. J'aime bien avoir un teacher, j'aime bien avoir un enseignant. Même si je suis moi aussi prof de yoga, moi j'adore qu'on me guide et tout. Et du coup, bah... Donc, je fais ça, mettons, de 7h30 à 9h. Je sais que ça me nourrit. Ensuite, je vais promener les chiens. Je sais que ça me nourrit. En fait, j'essaie de créer une journée où il n'y a que des choses qui me nourrissent. Alors, bien sûr, après, moi aussi, je suis à mon compte. Je suis entrepreneur. Et dedans, moi, ce qui me passionne, c'est la thérapie, c'est donner des sessions thérapeutiques. Et forcément, il y a d'autres choses dans l'entreprenariat que je dois faire et qui me plaisent moins, forcément. Mais en tout cas... Je pense que c'est important de se demander qu'est-ce qui me nourrit et qu'est-ce qui ne me nourrit pas et comment je peux transformer ce qui ne me nourrit pas par quelque chose qui me nourrit. Qu'est-ce qui me fait du bien ? Parfois, on ne se pose pas la question. Parfois, on est conditionné. Moi, mes parents n'avaient pas fait d'études. Ils voulaient absolument que je fasse des études. J'ai étudié l'économie et la gestion. Ça ne m'intéresse pas du tout. Ensuite, j'ai travaillé un an chez Microsoft et j'avais une mission bien-être. Alors, heureusement. J'adore tout ce qui est bien-être. En effet, j'avais une mission que je trouvais inspirante. J'ai créé des événements bien-être de A à Z pour les employés. Je créais des événements de résolution de conflits, des cours de yoga. Du coup, je trouvais ça vraiment chouette, mais pour autant, je n'étais pas heureuse. Je n'aimais pas aller travailler de 9h à 18h, 19h. Être enfermée dans un open space, alors que moi, je suis très sensible. Du coup, j'entendais tout, en fait. Et je ressentais quand même les émotions de tout le monde. Et en fait, je me suis dit, c'est trop bizarre. J'ai un job secure, safe. J'ai une mission qui est très belle. J'aide les employés d'entreprise. Mais pour autant, je ne suis pas bien. Je ne suis pas épanouie. Et en fait, du coup, là, j'ai commencé à me questionner, de quoi est-ce que j'ai besoin ? En fait, moi, j'ai besoin de plus de liberté. J'ai besoin de suivre mes élans du cœur. Par exemple, je vais avoir envie d'enregistrer un podcast ou je vais avoir envie d'interviewer quelqu'un. Et hop, c'est spontané, boum. Là, par exemple, j'étais une semaine à Flores. C'est une île indonésienne. Et je suis allée à la rencontre des locaux et tout ça. Et à un moment, il y en a un, il m'a trop inspirée. Et je lui ai dit, j'ai envie que tu partages ta spiritualité dans mon podcast. J'ai envie que ton message, il soit... répondu, en fait, dans le monde. Et je n'avais jamais fait de podcast en anglais et j'ai un super gros accent français. Et finalement, tu vois, ça venait du cœur et je l'ai fait. C'était facile, c'était spontané. Il n'y a pas la tête qui est venue me dire Ah, mais si, aimez ça ! Mais là, ce n'est pas parfait. Parce qu'en fait, ça venait du cœur, c'était un élan, c'était facile. Et du coup... Moi, je pense que c'est ça qui est important, c'est de suivre nos élans du cœur et aussi de suivre... Quand ça vient du cœur, souvent, c'est facile. Enfin, pas toujours, on peut avoir des challenges, mais je veux dire, on sent quelque chose de vivant. Tu vois, on sent qu'on est vivant, on sent la joie. Et quand justement, on sent que ça s'éteint, qu'il y a quelque chose qui meurt à l'intérieur de nous, c'est aussi intéressant. Tu vois, par exemple, toi, quand tu t'es dit J'ai le CDI, enfin, je suis une adulte. Ouais, je fais comme tout le monde, c'est bon, j'ai mon rôle, ma position dans la société. Et après, tu as senti que ta joie s'est frittée. C'est bien, en fait. Tu as senti que ce n'était pas aligné avec toi. Et du coup, même les émotions désagréables, elles viennent juste nous donner des informations, si c'est aligné ou non. Et du coup, elles sont des cadeaux. C'est bien les émotions désagréables aussi. Il n'y a pas d'émotions négatives. Soit c'est agréable, donc ça veut dire qu'on est sur le bon chemin, ou soit c'est désagréable et ça nous demande juste de... réajuster quelque chose. Il y a quelque chose qui n'est pas OK avec mon âme. Qu'est-ce que je change ?

  • Speaker #2

    C'est super intéressant. Donc, vraiment, il y a l'idée d'utiliser ces émotions comme une boussole, comme un guide intérieur. Et quand elles sont reçues et écoutées, ça permet vraiment d'avancer sur le bon chemin.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #2

    Et il y a tellement de questions. Déjà, je suis curieuse. Parce que ça, je n'ai pas encore entendu de ta part. Peut-être que j'ai loupé quelques épisodes de podcast. Mais comment tu as rencontré le yoga ? Comment tu en es arrivée au yoga ?

  • Speaker #0

    En fait, j'ai eu la chance de faire un Erasmus à Madrid. Et du coup, je me suis fait une amie mexicaine là-bas. Et je suis allée la voir au Mexique deux mois l'été. Et en fait, c'est elle qui m'a amenée à un cours de yoga. et c'était un cours de yoga à Yangar donc tu vois avec plein enfin avec plein de props je sais plus comment on dit en français, avec les briques les chaises, enfin plein d'outils et j'ai trop aimé quand je suis sortie du cours, j'avais l'impression que j'étais une page blanche et que tout était possible dans ma vie et c'était trop bizarre pour moi je me disais ouais tout est possible en fait c'est comme si ma conscience il y a quelque chose qui s'est ouvert et ça a ouvert le champ des possibles et ça m'a choquée Parce que je ne me disais pas que tout était possible. Tu vois, je me disais, souvent on reproduit les schémas familiaux et j'ai peur de reproduire les mêmes schémas que mes parents. Moi, j'avais hyper peur de ça, même si j'adore mes parents, mais je n'avais pas envie de reproduire leur vie. Et en fait, le yoga, ça a ouvert une brèche, ça a ouvert une bulle, ça a ouvert quelque chose à l'intérieur de moi qui m'a dit, mais tout est possible, tu peux tout créer. Et à partir de ce moment-là, le yoga, c'est vite devenu une passion. C'est très vite devenu une passion. Et en fait, à un moment, j'ai décidé de partir en Inde, de faire 200 heures de yoga pour plus apprendre. Et en fait, le yoga, ça m'a vraiment connectée à mon corps. Et en fait, tu vois, j'ai toujours été connectée à mon corps parce que j'ai fait beaucoup de gymnastique au sol. J'ai fait de la gymnastique au sol en haute compétition. Mais ce n'est pas pareil que le yoga. En fait, le yoga, tu prends aussi le temps, tu respires avec la douleur. Parfois, c'est douloureux. Tu respires avec... Enfin, il y a eu beaucoup de conscience. Et en fait, moi, je me suis rendue compte en pratiquant le yoga qu'il y avait plein de blessures que j'avais, plein de blessures de ma petite fille intérieure que je n'avais pas réglées. Et en fait, quand je faisais certaines postures de yoga, je pleurais, mais je pleurais pendant une heure. Et je me disais, wow, qu'est-ce qui se passe ? Il y a un truc qui se casse là à l'intérieur de moi. Et en fait, c'est parce que je mettais le doigt sur une blessure. Mais tu vois, j'ai accédé à cette blessure grâce à la posture de yoga. C'est-à-dire... Parfois, quand on met un gros coussin sous le dos, j'avais un bolster, j'étais en ouverture de cœur. Et là, j'ai connu mon papa à petite, mais après, je n'ai pas été en lien avec lui pendant 20 ans. Et j'arrêtais pas de pleurer sur ça. J'avais des visions de mon père. Alors qu'au quotidien, je n'avais pas de problème. Si on me demandait... ton papa t'as un moment je dis ah moi je suis pas en lien avec mon père et c'était ok mais c'est à travers le yoga que j'ai vu que c'était pas ok et que j'étais trop blessée donc le yoga waouh non c'est c'est un grand morceau dans ma vie même si j'enseigne plus là tout de suite mais je me sens toujours très connectée au yoga et je pratique tout le temps même à Bali là j'ai pas l'occasion de pratiquer mais enfin d'enseigner pardon mais le yoga pour moi c'est une philosophie de vie tu vois enfin je te dis tu vois mais tu sais c'est au quotidien quoi c'est intéressant comment ce que tu mets en avant c'est avec

  • Speaker #1

    le temps j'ai affiné aussi un peu ma compréhension de mon corps et surtout de ce qui se passe à l'intérieur à travers la pratique du yoga au début peut-être tu le ressens pas trop tu dis je vais danser c'est complètement absurde tu vois je fais ça et puis Et avec le temps, je me rends compte qu'il y a un panel de perceptions qui est infini. Et du coup, quand tu te connectes à ces perceptions, j'ai l'impression que la connexion au corps est beaucoup plus simple. Et aussi, ressentir les émotions devient plus simple parce que là, tu te rends compte vraiment de Ok, je sens qu'à cet endroit de mon corps, il se passe ça. Parce que tu fais cet exercice régulier d'y amener l'attention et de te poser avec la sensation et tu deviens affûte. On dit affûter,

  • Speaker #2

    tu viens affûter.

  • Speaker #1

    Et j'ai une question. Tu parles beaucoup d'enfant intérieur. Est-ce que tu penses que l'enfant intérieur est déjà... Ou nous-mêmes, enfants, nous sommes déjà connectés à notre mission de vie ?

  • Speaker #2

    Ah ouais !

  • Speaker #0

    Pour moi, avant même qu'on s'incarne sur Terre, tu vois, moi, c'est pas par hasard que je sois tombée dans une famille très...... C'est toxique le mot qui me vient, même si pourtant j'adore ma maman, j'adore mon papa. Mais c'est une famille toxique. C'est un fait. Et du coup, ce n'est pas par hasard. Parce que je pense que c'est grâce à cette famille, à cette expérience de vie, que j'ai pu incarner ma mission d'âme qui est la thérapie et aider les gens à guérir, à créer des espaces de guérison. Pour moi, ce n'est jamais par hasard quand on s'incarne dans une famille. Et je pense que chacun en a nos challenges. Il y en a, ça va être des challenges avec la famille, les relations. Il y en a, ça va être l'argent. Il y en a, ça va être la santé. Il y en a, ça va être l'amour d'eux-mêmes. Il y en a, ça va être le poids, en fait, de ne pas se sentir à l'aise dans leur corps. Enfin, chacun va avoir nos challenges. Et pour moi, nos challenges, c'est vraiment, ça met le doigt sur notre mission d'âme. Pour moi, le challenge, le plus gros challenge qu'on a dans notre vie, il est directement lié à la mission d'âme. Par exemple... Moi, en fait, je suis très, très sensible. Je suis hypersensible. Et j'ai toujours vu ça comme un... Enfin, j'ai vu ça pendant des années, je pense, pendant 27 ans, comme un problème. Et en fait, quand j'ai commencé à vraiment incarner ma mission d'âme, j'ai vu que c'était un cadeau. Et maintenant, je suis trop contente d'avoir cette hypersensibilité, de autant ressentir les gens. Et du coup, je pense que voilà. Même les auditeurs, les auditrices qui écoutent, ils peuvent se demander quel est mon plus gros challenge dans ma vie. Et en fait, si je le regarde à travers un autre angle, en quoi c'est mon don ? En quoi c'est ce que je suis venue partager au monde ? Comment ça m'aide sur mon chemin pour partager mes messages ? Parce que je pense qu'on a tous un morceau du puzzle et que chacun, on a quelque chose de précieux à partager. Et souvent, le challenge, c'est comme, tu vois, c'est une pièce et c'est regarder le revers de la pièce et voir. Par exemple, toi, c'est quoi ton plus grand challenge, Annalisa ? Alors, vous aurez la réponse d'Analisa d'ici une semaine. Donc, voici pour la partie 1. La partie 2 sera diffusée lundi prochain à 7h, comme d'habitude. Je vous embrasse.

  • Speaker #2

    Wow, mais quelle joie d'avoir écouté Hélène. Elle est tellement joyeuse, ça me met chaque fois en joie quand je vois ses yeux souriants. Si tu as aimé cet épisode, ça te prend juste une minute, même pas, quelques secondes, mais un petit cœur, une étoile, je ne sais pas si c'est des étoiles, enfin sur Spotify, pour me soutenir et soutenir plus d'épisodes à venir, pour soutenir et faire rayonner l'amour d'Annovi. Que toutes ces pratiques que nous faisons sur le tapis du yoga soient une opportunité pour faire grandir la joie intérieure et la paix du mental de toi et de tous les autres. Si tu veux retrouver Hélène, je te laisse toutes les informations dans le descriptif de cet épisode. Et à la prochaine !

Chapters

  • Introduction et présentation d'Hélène

    00:00

  • L'hypersensibilité et la guérison émotionnelle

    00:18

  • Le corps comme messager et guide

    00:36

  • La connexion au monde invisible

    02:50

  • L'importance de l'enfant intérieur

    04:00

  • Le parcours d'Hélène et sa relation au yoga

    05:00

  • Conclusion et réflexions finales

    10:00

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