- Speaker #0
Non mais Genre est un événement organisé par la MJC et le Centre social d'Amberieux autour du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Plusieurs actions sont mises en place pour s'emparer des stéréotypes de genre, pour lutter contre les inégalités femmes-hommes, les discriminations envers les personnes LGBTQIA+, et les violences sexistes et sexuelles. Une grande partie des actions est tournée vers les élèves d'Amberieux, de la maternelle au lycée. C'est dans le cadre des interventions menées par les porteurs et porteuses de parole que j'ai accompagné sur le terrain, dans les lycées, ces professionnels engagés et profondément humains. J'ai décidé de laisser le plus brut possible ces instants précieux capturés avec mon micro, sans commentaire. Ce premier épisode sera l'occasion de développer des thématiques sur le sujet, mais dont ce premier temps place à l'écoute, sans jugement.
- Speaker #1
Alors, pourquoi ça s'appelle Non mais genre Au tout début, en fait, on voulait relancer notre projet autour du 8 mars. Parce qu'on faisait à l'époque, à la MJC, il y a quelques années, mais pas sous cette forme-là. Et on voulait rendre le projet un peu plus politique et engagé dans la cause féministe. Et on s'est rendu compte que sur Amberieux, il n'y a rien pour la communauté LGBT. Donc c'est parti de ça. Et il y a trois ans en arrière, je trouve qu'on commençait à... ouvrir un peu la parole sur le genre. Du coup, on a commencé à parler de ça. C'est pourquoi on a appelé le projet comme ça. Ce projet, il se transcrit entre plusieurs actions, dont les porteurs de parole, du coup, au lycée. C'est le meilleur moyen d'avoir la parole des jeunes sur un temps qui n'est pas défini.
- Speaker #0
C'est un peu informel.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. Parce que c'est plus complexe d'organiser des temps dans les classes. Dans le temps scolaire, oui. Voilà, c'est ça.
- Speaker #0
Est-ce que ça a été facile de trouver l'accueil dans les lycées, dans les collèges Ou est-ce qu'il a fallu faire un travail de sensibilisation pour les convaincre
- Speaker #1
Ça dépend. Par exemple, le collège, il y a quelques années, il travaillait pour avoir une sorte de licence égalité filles-garçons. En fait, quand ça rentre dans des programmes, ils sont hyper ouverts.
- Speaker #0
C'est plus simple.
- Speaker #1
Après, sur d'autres lycées, c'est plus compliqué. S'il y a une grande gestion, si c'est un gros lycée, là, ça tombe un peu dans la masse. Après, les opinions divergent aussi. Là, par exemple, au lycée pro, on a des professeurs qui sont hyper engagés et qui nous mettent en lien avec les élèves hyper facilement. Donc, ça dépend un peu des établissements.
- Speaker #0
Et est-ce qu'il y a un événement, une phrase, quelque chose qui vous a le plus marqué
- Speaker #2
Ça va être très dépanalisé, mais je crois qu'il y a un peu derrière.
- Speaker #1
Après, c'est vrai que les élèves, c'est touchant. Moi, ça me touche quand même de voir, dans les deux sens, soit positif ou négatif, ça me touche de voir des élèves qui sont engagés, qui luttent pour, et ça me touche quand je vois que c'est tout l'inverse. Et qu'il y a du boulot, je me dis que c'est pas...
- Speaker #0
Le rôle des adultes est vraiment important parce qu'ils n'ont pas la maturité, ils n'ont pas les éléments, et c'est vraiment notre rôle de... de leur donner tout ce qu'il faut, que ce soit pour se protéger et aussi pour agir de la bonne manière, comprendre tout ça, parce que c'est complexe.
- Speaker #1
Après, je ne sais pas si cette action, je pense que ça met des billes, il faudrait continuer. Je sais que les profs, par exemple ici, par exemple la semaine dernière, ils sont venus voir un spectacle, les lycéens, et les profs, ils font le retour, ils débattent en classe du spectacle, donc c'est un reste. Mais oui, oui. On pourrait avoir encore plus d'action envers les lycéens. Déjà, on tente de parler en compte de leurs paroles.
- Speaker #2
On a écrit La femme n'est libre et égale à l'homme en droit C'est de Olympe de Gouges.
- Speaker #0
C'est l'article 1 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
- Speaker #2
Et en fait, actuellement,
- Speaker #0
officiellement,
- Speaker #2
c'est vrai.
- Speaker #0
Mais quand on regarde les faits, ils ne sont pas réellement appliqués. Donc, on s'est dit que c'était important de le rappeler.
- Speaker #3
Les hommes sont aussi victimes de la comie des hommes. Comie des hommes. Ça, moi,
- Speaker #0
c'est... Comment ça se passe
- Speaker #3
C'est pas plutôt les hommes sont aussi victimes des agressions des femmes Ouais,
- Speaker #0
non. En fait, si tu veux, dans les agressions, t'as 96% des agressions, tout confondu, qui sont faites par des hommes. Du coup, ça veut dire que même les hommes, en fait, leurs agresseurs, c'est aussi des hommes. À 96%.
- Speaker #3
Ouais, c'est un truc que tu peux agresser. Tu imagines Ouais. Genre là, boum Oh, tu m'as agressé. Non, agression sexuelle.
- Speaker #0
Oh, ouais. Non, non, agression, toute agression, ouais. Donc, on sait quoi
- Speaker #3
Ouais, c'est possible. C'est possible. J'ai déjà vu aussi des femmes agresser des hommes.
- Speaker #0
Ouais, c'est comme je te dis, à 96%, ça veut dire qu'il y a aussi 6%, enfin 4% d'agressions qui sont commises par des femmes.
- Speaker #3
Ça y est, les hommes, c'est un peu violent. Pourquoi tu crois Moi, c'est moi, personnellement. C'est vrai que je suis un peu speed.
- Speaker #0
Tu sens que tu peux être agressé. Est-ce que tu sais l'où croire
- Speaker #3
à l'écart créant un petit moutier tout l'inverse et quand c'est quand même juste c'est parce que la lutte à l'heure pour le juste en ce qui est je me suis étonné c'est pour ça mais il y a des gens les anciennes c'est marrant mais pour ta glace je m'en fers un père et des pardons je vais agresser en retour je sais pas si c'est pour l'amitié c'est vraiment pas moi on va agresser en tout cas je vais agresser la personne il y a des gens comme si j'étais un chouchou rien Ou 7, ou il vient devant moi en mode tu vas faire quoi Pour moi ça c'est un peu agressif.
- Speaker #2
C'est une parole de t'inclure Sagement,
- Speaker #3
c'est pas grave. T'as dit il m'a insulté Non, non, non, il m'a insulté, enfin il est venu devant moi et il m'a dit ouais je vais pas plus te faire faire quoi. Je n'aime pas ça. C'est de la provocation. Exactement. Ouais, mais arrête. Au moment où il y a de la provocation, pour moi c'est une agression. Quand il m'agresse, moi...
- Speaker #2
C'est plus de...
- Speaker #3
Quand il passe l'espace vital de la mer, c'est... C'est que j'en bats une gueule avec moi. Donc c'est...
- Speaker #2
Je suis contente. Non, je trouve que c'est bien d'afficher ça et c'est toujours bien de...
- Speaker #3
C'est pas grave.
- Speaker #4
Est-ce que, par exemple, au lycée, vous trouvez qu'il y a des problèmes, par exemple, dans les rapports filles-garçons ?
- Speaker #2
Ben, ouais, souvent les filles, elles sont plus... Je sais pas comment expliquer ça, mais elles sont plus...
- Speaker #0
Pour les hommes,
- Speaker #2
c'est normal, en fait, et pour les filles, c'est pas normal.
- Speaker #4
Ouais, qui vous, par exemple, quoi, qui vous parle de manière... Pas très polis Oui. Oui, eux, ils ne voyaient pas le problème. Je demande à Ella, peut-être pour expliquer, justement, les garçons, on les aborde aussi, pour elle leur expliquer qu'effectivement, il y a des paroles qui, même si des fois, peuvent les penser innocentes, qui ne le sont pas tant que ça, et que ça peut laisser des conséquences après. Oui, mais ils sont tous les petits. Oui, mais...
- Speaker #0
Parce que vous leur dites et ils ne réagissent pas.
- Speaker #4
À votre avis, est-ce que les garçons seuls sont les mêmes qu'en groupe Non. Voilà.
- Speaker #0
Est-ce que vous avez des groupes qui sont un peu mixtes Ou vous avez l'impression qu'il y a des groupes de filles d'un côté, des groupes de garçons de l'autre Des groupes de filles d'un côté,
- Speaker #2
des groupes de garçons de l'autre.
- Speaker #0
Et ça ne se mélange jamais Pas trop.
- Speaker #2
Ça dépend. Moi, je trouve que la vanguard qui intervient le plus, c'est le consentement de ces sexys. Alors, je ne sais pas si ça va être sexy, c'est juste normal.
- Speaker #0
Comme si c'était un plus.
- Speaker #2
Je ne sais pas. Souvent,
- Speaker #1
on peut entendre dire, Ah, mais des fois, ça roule un peu le truc, ça casse un peu. le côté un peu spontané, le feeling, etc. Mais en fait,
- Speaker #3
en gros, en fait, on a eu...
- Speaker #1
Moi je trouve que ça rend les choses encore plus spéciales quand on est dans un concertement éclairé, où on se pose bien et qu'il y a la communication pour les personnes. Voilà, c'est ça que ça veut dire,
- Speaker #3
on a eu une sèche concrète. En mode c'est beau Oh, je sens tout le monde Exactement, c'est beau, c'est bien
- Speaker #0
Pourquoi vous pensez qu'on est encore obligé de faire des choses comme ça aujourd'hui Oui,
- Speaker #2
mais on a tout. Non, non, mais... C'est dur. C'est dur.
- Speaker #0
C'est dur. Il y a toujours les inégalités, c'est ça. Oui. Est-ce qu'il y a une pancarte qui vous interpelle plus qu'une autre, qui vous fait réagir
- Speaker #2
Oui, c'est ça.
- Speaker #3
Pourquoi
- Speaker #2
Parce que les hommes sont aussi victimes des... Je ne sais pas comment je peux réagir.
- Speaker #0
En fait, cette pancarte, ça veut dire que les hommes aussi sont victimes de la viande. Les hommes et du coup, ça...
- Speaker #5
Les femmes aussi.
- Speaker #2
Oui, des femmes, ouais.
- Speaker #5
Il y a des femmes qui inventent des viols ou plus. Il y a des femmes qui sont violées. Il y a des femmes qui inventent des viols et qui crédibilisent les femmes. Les femmes qui sont accusées de viols et tout. Il y a des femmes qui sont accusées de viols des hommes par des femmes. Et puis ils n'ont rien fait et ça décrédibilise les vrais viols.
- Speaker #2
C'est sûr qu'ils n'ont pas la notion de ça peut gâcher du temps Alors,
- Speaker #3
oui.
- Speaker #5
Enfant des trucs comme ça, ce n'est pas simple.
- Speaker #0
Est-ce que vous pensez que les femmes qui sont vraiment victimes, elles sont suffisamment prises en compte, entendues, et que la justice, elle fait bien son travail
- Speaker #5
Non, mais il manque de moyens à la justice. Ils ont pas assez de temps à chaque fois et du coup ils classent ensuite. C'est dommage aussi.
- Speaker #2
Mais c'est bien de faire ça vraiment. Franchement. J'ai jamais vu ça dans un collège ou dans un lycée vraiment.
- Speaker #0
Vous avez pas de sensibilisation au lycée sur ces sujets-là
- Speaker #2
Moi au collège, on en parlait, mais il n'y avait pas des ventes comme ça. C'est important.
- Speaker #3
Et vous,
- Speaker #0
vous faites les choses Oui, j'ai déjà fait des choses. Vous en parlez entre vous Oui,
- Speaker #2
j'en ai déjà fait.
- Speaker #5
Pas un peu Oui, on n'a pas vraiment parlé. Je crois qu'une fois, ça va peut-être le consentir, mais ça se sélectionne.
- Speaker #0
Comment tu l'interprètes toi
- Speaker #2
Moi, je le vois. C'est bien.
- Speaker #3
En gros,
- Speaker #2
le consentement, c'est plus ce qui... Genre, est-ce que t'es d'accord pour...
- Speaker #5
C'est mieux. Quoi C'est mieux, le consentement. T'es fou Ouais,
- Speaker #2
enfin...
- Speaker #0
En fait, c'est ça. T'as raison de le voir comme ça. C'est pour dire, bah, si la personne en face, elle consent, c'est mieux pour tout le monde.
- Speaker #2
Ah, d'accord, comme ça. Genre, avec une clé de consentement, genre, être d'accord ou pas d'accord. C'est comme ça.
- Speaker #5
C'est intéressant. L'agresseur ne sonne pas, il est la clé, en fait, sur les violences de l'intérêt.
- Speaker #0
C'est ça. 76% des agressions sexuelles sont commises par un proche soit un ami,
- Speaker #5
soit quelqu'un de la famille ça vous surprend ça c'est bien de faire ça c'est bien quelque
- Speaker #3
chose de très important dans la vie que ce soit au quotidien et tout, il y en a partout et en fait c'est bien qu'elle soit comme tout le monde c'est ça Il n'y a pas de discrimination et tout, moi je trouve ça parfait.
- Speaker #1
Et du coup, tu penses qu'il y a des... Toi, tu ressens certaines inégalités entre les hommes et les femmes Oui.
- Speaker #3
Personnellement, moi je n'en ai jamais vu de mes propres yeux.
- Speaker #0
Vous trouvez que c'est compliqué de discuter entre garçons et filles
- Speaker #3
Non En fait, ça dépend de la personne. Après aussi, ça vient de la personne. Si on n'est pas, par exemple, extraverti ou ce genre de choses, si on est un peu introverti, un peu renfermé sur soi-même, pourquoi Alors en fait, je le suis un peu. Ça dépend en fait de la place et tout ça, donc c'est un peu compliqué.
- Speaker #2
Les gens se focalisent sur des trucs. Enfin, des trucs banals de la vie, genre, laisser passer, des trucs comme ça, ça devrait même pas exister pour moi. Donc, il faudrait s'organiser sur des choses beaucoup plus importantes que ça, finalement.
- Speaker #0
Peut-être voir les gens avec leurs vraies valeurs et pas avec les apparences.
- Speaker #2
Exactement, exactement.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #2
Donc, focalisons-nous sur les choses les plus importantes.
- Speaker #1
Ça peut être quoi une égalité Une inégalité. On dit une inégalité en se...
- Speaker #3
Par contre, on peut dire un nom et qu'on peut... On peut dire à une femme, mais pas à un homme, par exemple, c'est ça Ou par exemple les clichés. Ouais, c'est comme les clichés, ouais. Y'a aussi Yosalep. Mais ça c'est plus ça. Non, c'est une inégalité s'il est pas pareil. Alors qu'ils ont le même poste et les mêmes fonctions.
- Speaker #2
Il claque à un garçon, il lui prend la tête,
- Speaker #3
et le garçon il lui met la plaque. C'est comme ça, j'ai pas le temps de parler de ça. Ça, j'ai pas le temps de parler de ça. Ça, ça y est. Et après, le mec dans tout le cas, je suis obligé d'aller le voir. Ouais, ouais.
- Speaker #2
Mais tu vas lui dire quoi Tu vas pas lui dire, ouais, d'apparemment, tu la tapes,
- Speaker #3
c'est une femme Franchement, sans mentir, si elle l'a cherchée, elle a mis la claque en premier, je dirais pas ça. Donc toi,
- Speaker #2
si demain,
- Speaker #0
malheureusement,
- Speaker #3
tu te claques sur ma cousine,
- Speaker #2
c'est pas ça Demain, si une femme elle te claque, tu lui remets la claque. Moi,
- Speaker #3
je lui envoie un coup, je vais... Non, vraiment, fuite ma génération Fuite ma génération Fuite ma génération Entre 16 ans et 20 ans Alors, là-bas, non, j'ai déjà eu ce débat-là avec une maman. Avec des enfants, je peux en dire ma mère. Mais c'est pas ma mère qui a demandé une tirpante, tu peux rien lui faire. Mais si c'est une fille comme vous, je la tartine sur le jet. Je veux dire, c'est un respect avec la génération. C'est pas une génération à moi, non. C'est une fille, mais je ne me gêne pas avec la société. C'est ça,
- Speaker #0
c'est exactement ça.
- Speaker #3
Ouais, c'est ça. Par exemple, je ne peux pas taper une dame, elle s'apprête à ma mère.
- Speaker #2
Je peux taper une fille.
- Speaker #3
Vous n'avez pas l'air de chier, Jean-Claude. C'est bon.
- Speaker #2
En vrai Oui, oui. quand une fille j'ai plein mec ce qu'on dure au bain ou quoi ça que les questions sont complétées à des campagnes de sensibilisation comme ça donc forcément ça ça fait penser oui à des connaissances on a eu des gens qui je pense c'est important sensibiliser les gens à ça donc on a tout moins été exposé à ce genre de Ce genre de choses, de près ou de loin, je trouve ça important. Surtout qu'au lycée, on entend beaucoup d'histoires. Oui, beaucoup de choses. Entre élèves, principalement.
- Speaker #0
D'accord. Vous avez l'impression que c'est un peu compliqué, les relations entre les filles et les garçons, qu'il y a des discriminations, des choses comme ça, ou des stéréotypes, peut-être
- Speaker #2
Des stéréotypes. Pas chez tout le monde, mais il y a des clichés qui sont bien remplis.
- Speaker #0
Est-ce que vous avez l'impression que ces clichés-là, ils prennent de l'ampleur, ils sont de plus en plus importants ou qu'au contraire, avec toutes ces campagnes, ça apporte quelque chose de positif
- Speaker #2
Moi, je trouve que ça apporte du positif. Ça réduit un petit peu ces inégalités.
- Speaker #0
Sur le moment,
- Speaker #2
oui, c'est sûr que c'est important. Je trouve que ça apporte aussi du positif. Mais après, quand on passe du collège au lycée, c'est sûr qu'il y a quand même toujours des stéréotypes qui grandissent forcément. avec l'âge, mais on est aussi plus exposé à ce genre de campagne donc c'est bien. Moi en fait, non, je m'intéresse à pas grand chose donc j'avoue que...
- Speaker #0
C'est pas des sujets qui te touchent
- Speaker #2
Bah en fait, ça m'a supporté sur le moment mais sans plus.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #2
Le respect du consentement, vraiment je trouve ça important. Parce que ça peut être très confus, même les gens qui veulent pas mal faire parfois, c'est super délicat donc ouais, moi ça je trouve c'est le plus compliqué à... à faire rentrer dans les consciences.
- Speaker #0
Est-ce que vous avez des amis garçons Est-ce que vous trouvez que vous êtes... C'est plus facile les relations entre filles ou que vos copains garçons, ça se passe bien aussi Ça dépend vraiment lesquels.
- Speaker #2
Il y en a qui sont super orientés, il y en a d'autres pas du tout. Avec qui c'est super simple. Du coup,
- Speaker #0
c'est bien que vous n'avez pas de stéréotypes, vous, sur les garçons.
- Speaker #3
Pas trop.
- Speaker #2
Il y a un bouleur et il y a un peur.
- Speaker #0
Toujours. C'est important. Oui,
- Speaker #2
c'est important.
- Speaker #3
Parce que je pense que je vais faire une panne au-dessus de ça. Et puis,
- Speaker #2
c'est vraiment député. Oui, c'est vrai. C'est sûr qu'au fil de temps, les choses d'aujourd'hui, elles sont évoluées. Je pense que c'est le jour où tu es. On a des 25, et il y a des trucs plus...
- Speaker #0
Oui, il est temps que ça change. Voilà. C'était quoi pour vous le premier pas, le plus important La première chose qu'on devrait changer par-dessus tout le reste Je ne sais pas. C'est compliqué. Peut-être qu'il faut un peu de tout, en fait. Ma question est un peu compliquée.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #0
le salaire.
- Speaker #2
Je pense que c'est le droit, genre, sur... La police est négligente sur les violences et tout. Je pense que ça aussi m'arrive pas.
- Speaker #0
Tout à l'heure, il y a quelqu'un qui m'a dit, enfin, un de vos camarades, qui m'a dit, oui, mais il y a des filles, des femmes, qui dénoncent des hommes alors qu'elles n'ont rien eu, en fait. Il les accuse à tort.
- Speaker #3
Qu'est-ce que vous en pensez de ça On n'accuse personne à cause de l'invitation. Bon.
- Speaker #2
Ce qu'on a acquis, c'est qu'il y a une réflexe.
- Speaker #3
C'est là.
- Speaker #0
On parlait du fait que les femmes ne sont pas forcément bien entendues par la justice et qu'elles subissent des violences. Qu'est-ce que tu en penses
- Speaker #3
Franchement, ce que j'en pense, moi, c'est que si ce seraient des femmes de ma famille, pour ne pas qu'elles subissent ces justices-là, je préfère qu'elles restent à la maison.
- Speaker #0
Et tu trouves que ce serait bien qu'elles puissent rien faire, du coup
- Speaker #3
Mais à fond, avec moi.
- Speaker #0
Et ça, tu trouves que c'est libre C'est être libre
- Speaker #3
Je la protège. Je protège ma mère.
- Speaker #0
Question. Tu la protèges de qui
- Speaker #3
Des gens dehors.
- Speaker #0
Des hommes de dehors. Est-ce que ce serait pas mieux que les hommes arrêtent d'agresser les femmes et comme ça, elles pourraient sortir tranquilles Ah si,
- Speaker #3
mais il y en aura toujours.
- Speaker #0
Et pourquoi il y en aurait toujours si on éduque les hommes à arrêter d'être violents comme ça Parce que tu crois pas que ce serait la meilleure...
- Speaker #3
C'est compliqué d'éduquer, je pense, des milliards d'hommes.
- Speaker #0
Et le fait qu'il y ait des milliards de femmes qui n'agressent pas les autres, est-ce que ça ne prouve pas que c'est possible de ne pas être agresseur
- Speaker #3
Franchement, je ne sais pas quoi dire. Parce que les femmes, on va dire, génétiquement, leur caractère n'est pas pareil que les hommes. C'est-à-dire qu'elles ne vont pas avoir le même... Il ne faut pas grandir de la même manière qu'un homme.
- Speaker #0
Mais tu sais ce qui fait la différence C'est l'éducation et la culture.
- Speaker #3
Ça passe par l'éducation. Déjà, si un homme est violent quand il est grand, quand il sera adulte, ça passe par l'éducation des parents.
- Speaker #0
Tout à fait. Donc, ça veut dire que c'est possible d'éduquer une fille.
- Speaker #3
Mais il y en a toujours qui sortent du lot. Même s'ils ont bien été éduqués. Je le connais, ils sont bien éduqués.
- Speaker #2
C'est ça. C'est ça. Oui, ils sont bien éduqués. Non, là, en fait, genre, je ne le sonne pas. Trop loin, là. C'est juste ça, en fait. L'éducation, c'est pas seulement familial.
- Speaker #0
C'est chaque petit pas, le quotidien.
- Speaker #3
Moi, j'ai été bien éduquée. Non, je suis un peu speed, on va dire.
- Speaker #0
Oui, parce que tu penses que ça a eu l'influence du groupe aussi. Non,
- Speaker #3
c'est mon caractère. Franchement, c'est comme ça. C'est mes gènes.
- Speaker #2
C'est une autre question qui m'a amenée à ce que ça ne signe pas les physiques. Par exemple, le pétri. Et des choses comme ça. Il y en a dans la rue aussi. Oui, mais c'est répétitif. Alors,
- Speaker #1
s'il y a un touchement, on n'est plus dans l'agression. Si ce n'est pas fonçant. On est déjà dans le...
- Speaker #3
Voilà,
- Speaker #1
c'est ça. Harcèlement, tu as dit un mot juste avant.
- Speaker #2
C'est répétitif.
- Speaker #1
Voilà, il y a ce caractère répétitif. Par exemple... Je ne sais pas, on va vous envoyer des messages que vous avez envie de recevoir, répétitions.
- Speaker #2
Voilà. Il vient devant chez vous, alors que vous avez pris un mail. Il a trouvé votre adresse.
- Speaker #3
C'est du vécu, ça. Yeah
- Speaker #2
Ah ouais Oui, il y a un mec du lycée venu de chez moi et je lui ai trouvé mon adresse, ça fait des semaines qu'il me marseille d'appels et de messages baptisés. Et il a compris Ben oui
- Speaker #3
Pour moi,
- Speaker #2
ils ont plus de ma faute
- Speaker #1
Ben c'est quand même une situation...
- Speaker #2
Un peu problématique.
- Speaker #3
Il a un mot écrasé. Il a un mot écrasé.
- Speaker #2
Pourtant, tu lui as fait comprendre que c'était à des...
- Speaker #3
Moi,
- Speaker #2
je croyais de ce propos, puis je l'ai dit, mais bon,
- Speaker #3
apparemment, ça se fait pour le personnel, c'est... Oui, oui, oui, oui. Je suis un peu déçue,
- Speaker #2
mais bon, apparemment,
- Speaker #3
ça se fait pour le personnel, c'est... Je sais pas,
- Speaker #2
elle est seule et mérite. C'est quelqu'un du lycée Ouais, mais elle est plus jeune que moi en plus Tu lui as mis un coup de pression Non, on a rien fait du tout Ben lui un coup de pression
- Speaker #1
Le gosse En fait là on est vraiment...
- Speaker #2
C'est dur Ça peut... Ça peut être... Ouais,
- Speaker #1
et puis pour toi, pour ta sécurité et ton moral, tout ça là, je pense que ça te...
- Speaker #2
La sérénité Ouais,
- Speaker #1
la sérénité, et puis normalement quand on dit...
- Speaker #2
non à quelqu'un une fois et puis je vais aller voir une autre chez toi et toi je sais pas comment il y a trouvé mon adresse et c'est le pire c'est qu'il y a plus de... faut pas avoir peur de lui mettre un coup de pression tu lui dis que si il continue tu vas en parler et que y'a pas à faire ça si il continue... t'inquiète il va te laisser je te jure non mais je veux juste lui dire arrête de me faire faut pas que tu dises non mais je vais le laisser passer il va finir par s'arrêter parce que il va pas s'arrêter en fait si justement si elle dit rien c'est que peut-être que au fond ça lui fait plaisir C'est des vraies sources.
- Speaker #3
C'est pas toi la source.
- Speaker #2
Non.
- Speaker #3
C'est vrai.
- Speaker #0
Sachant que violence, c'est plein de choses en fait.
- Speaker #3
C'est pas un peu trop. Comment Ouais,
- Speaker #0
sexuel. Ça vous choque Une sur deux.
- Speaker #3
J'ai deux soeurs. C'est-à-dire que j'ai deux de mes soeurs.
- Speaker #0
Peut-être.
- Speaker #3
Je prends compte ça, pardon Non mais en gros, si j'ai une soeur, il y en a une sur deux qui va avoir ça, c'est mieux.
- Speaker #0
Ça ne se tombera pas forcément sur les deux, mais ça veut dire que dans ta classe par exemple, il y en a à moitié peut-être. Oui, c'est vrai.
- Speaker #2
La première,
- Speaker #6
non,
- Speaker #2
je ne sais pas. Oui. Non, là, c'est la première. Là, en fait, c'est la première. Le truc que c'est au sein de la famille le plus,
- Speaker #3
c'est...
- Speaker #0
Ça vous surprend Oui. Vous ne pensiez pas que c'était...
- Speaker #2
Pas autant. Oui, c'est fou. Pas autant. Moi, j'ai marqué ça parce qu'en fait, la plupart des agresseurs, maintenant, on ne les voit plus. Les gens, ils font trop que c'est des... Ils ferment les yeux là-dessus, sauf qu'il y en a beaucoup plus que l'on pense.
- Speaker #0
Ok. Donc, c'est pour leur dire qu'un jour,
- Speaker #2
ça sera un jour au yeux de tout le monde et que voilà.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #2
Ils vont tous... J'espère la vengeance... qui vont payer pour ce qu'ils ont fait.
- Speaker #0
C'est un sujet important pour toi
- Speaker #2
Pas spécialement, mais pour les victimes,
- Speaker #0
c'est important. Ok, merci.
- Speaker #2
C'est normal. De rien.
- Speaker #0
Je vais recueillir aussi un petit peu vos impressions, si tu veux. Comment vous vous sentez Là, c'est vraiment la question, comment vous vous sentez Est-ce qu'il y a des choses qui vous remuent Est-ce que vous avez l'impression que vous manquez de moyens ou que ce que vous faites, c'est déjà un bon premier pas Est-ce que vous aimeriez faire plus Il y a beaucoup de questions dans ma question.
- Speaker #4
Moi, je considère qu'on sème des graines. C'est-à-dire que... De toute façon, on ne sait pas ce qu'ils en font après ce qu'on dit. Mais en tout cas, au moins, ils ont entendu un discours qui n'est pas habituel pour eux à recevoir ou pas. Parce que ça se trouve, ils sont dans des familles où ils en parlent. Ce n'est pas le background. Mais en tout cas, on sème des graines et c'est important parce que peut-être qu'en groupe, ils n'en parleront pas. Mais sur une personne solo, ça peut déjà faire son effet. La personne peut se dire, c'est vrai, j'ai parlé de ça. Bon, je vais peut-être y réfléchir un peu. Donc déjà, s'ils y réfléchissent un peu, c'est bien. Et dans tous les cas, qu'ils fassent le pas de venir parler, c'est déjà top. Parce qu'on pourrait avoir des gens qui s'en foutent totalement et qui ne veulent même pas échanger. Et moi, je trouve ça cool qu'il y ait un espace où ils peuvent échanger au moins une fois dans leur scolarité. D'avoir ces échanges-là, c'est important. Donc je me sens bien. Après, moi, j'aime bien ce que je fais. Je trouve ça important. C'est quelque chose que je fais quotidiennement dans ma vie. Mais après, je vais le faire ici.
- Speaker #0
Je pense que c'est un plaisir.
- Speaker #2
Moi aussi, franchement, je me sens bien parce que ça dépend après les jeunes qu'on rencontre. Il y en a, par exemple, hier au lycée qui ne parlaient pas. Donc, des fois, il y a des moments de blanc. Moi, toi-même, en fait, le fait qu'il y ait des blancs, tu ne sais plus quoi dire. Donc, tu en as marre. Mais là, le fait qu'on parle un peu de tout, même si des fois, on dérive, après, on revient sur les sujets. Franchement, c'est pas mal. Et moi, personnellement, je me sens bien. Ça ne me dérange pas de discuter de ça. chacun dit ce qu'il veut.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a des choses qui vous restent un peu en fin de journée Vous entendez des trucs qui peuvent être un peu touchy, un peu émotionnels
- Speaker #2
Sur consentement, tu veux dire Ça dépend, en fait. Déjà, comme on a dit, ça dépend des élèves. Et puis, il y en a qui sont plus sensibles que d'autres, comme il y en a hier, ils nous ont dit des phrases qui restent en tête. Après, moi, j'essaie quand même de faire la part des choses parce que des personnes qui ont vécu les choses, on va en raconter toute la vie. Donc, je me dis, dans tous les cas, ce n'est pas la première, ce n'est pas la dernière. Et après, on essaye de faire en sorte d'avancer les choses. S'il faut en parler, on en parle.
- Speaker #4
si c'est urgent ou il fait en sorte d'eux mais voilà je dirais qu'il peut avoir des phrases qui peuvent marquer notamment des garçons par rapport aux filles ou comment ils les perçoivent mais ça c'est même en dehors de cette animation quand on fait des animations autour du violon autour du maître ou quand on entend toujours des avis qui peuvent être enfin c'est pas des avis c'est des perceptions de comment les relations sont perçues ou ce qui est attendu des relations oui on sait que c'est problématique mais de toute façon on va pas aller changer avec un coup de baguette mais ça peut rester en tête mais ce qu'il faut se dire c'est que il faut essayer de lâcher prise dans le sens moi j'ai fait mon intervention on en parle peut-être que ça ne changera pas ça va me marquer mais il ne faut pas que je me dise que j'ai raté ou quoi c'est juste que il ne faut pas tout changer avec un coup de baguette mais à force de faire vraiment on fait bouger des lignes et petit à petit si on bouge ces lignes tous ensemble peut-être qu'on ira sur
- Speaker #0
des rapports un peu plus simples voilà du coup c'est ça qui t'aide à surmonter les moments un peu on va dire difficiles ou émotionnels c'est de De dire que dans la globalité, ça va dans le bon sens, que tu as l'impression en tout cas de mettre ta pierre à l'édifice.
- Speaker #4
Au moins de me dire je mets ma pierre à l'édifice et j'essaye de faire ça, de faire quelque chose. Après, aller dans le bon sens, peut-être qu'en ce moment, je ne veux pas perdre l'espoir de ne pas y croire. Là, on est dans un contexte actuel où ça peut être des fois dur de savoir si on va dans le bon sens, mais je pense qu'il ne faut pas rester dans cette série de ne plus rien faire.
- Speaker #0
D'être dans la sidération. Oui,
- Speaker #4
je pense qu'on peut l'être. Il faut s'accorder, je pense, des temps aussi. Ou être dans la sidération. Parce qu'être dans la sidération, c'est ce qui, après, va redonner, je pense, un tremplin pour avancer et se dire Ok, non, en fait, là, je suis sidérée, il faut que je fasse quelque chose. Moi, je sais que j'ai toujours agi par rapport à des choses qui me scandalisaient. Je me dis Mais il y a telle personne qui subit telle discrimination et je ne peux pas, en fait, rien faire. Même quand c'est des discriminations qui ne me concernent pas. Il y a ça aussi qui est important. Après, il y a différentes manières de le faire. Mais oui. Mais après, ce qui m'aide aussi à tenir, c'est que je pense que on n'est pas seul. Le commun peut aider aussi, parce que des fois, je suis épuisée et ça peut...
- Speaker #0
C'est important aussi de prendre le temps de recharger les batteries et de s'accorder, de ne pas toujours être dans l'action. L'action, ça... Comment dire Ça évite de se morfondre,
- Speaker #4
et on se sent utile. Après, c'est juste qu'il faut éviter le burn-out militant. On est sur des métiers où... Les gens n'aiment pas le terme militant, mais moi, je le dis. On fait des métiers qui sont militants, c'est juste que c'est devenu un mot qui est devenu un gros mot parce qu'il est associé à une image. Soit disant ça ferait du mal, non, le militantisme, ça ne fait de mal à personne. Par contre, il faut faire attention à ne pas arriver sur un burn-out militant. Donc, d'être en groupe, ça permet d'éviter ça. Si on sent qu'on perd nos forces ou qu'on n'a plus de patience ou que ça devient trop impactant, tu peux prendre ce pas de côté et dire, là, moi, juste là, je ne le ferai pas bien. J'ai besoin de poser. Je reviendrai plus tard quand je serai plus en forme. En fait,
- Speaker #2
c'est important quand on voit que ça atteint notre propre limite de se mettre sur le côté, de dire bah écoute, là, j'ai pas envie En fait, il ne faut pas se pousser à bout non plus parce que quand même, c'est des choses qui restent dans la tête. On est humain comme tout le monde. Donc, malgré le vécu de tout le monde, on ne sait pas comment chacun ressent le truc. Donc, moi, perso, je sais que quand ça ne me va pas, je ne me force pas.
- Speaker #0
Et tu arrives à être attentive à tes besoins Ouais,
- Speaker #2
ouais, je sais ce que je peux... jusqu'à où je peux encaisser et jusqu'où je peux entendre des choses. Et quand je vois que ça me plaît pas, je change de sujet. Même si, comme je disais tout à l'heure, on parle d'autres choses, ils racontent leur vie, ok, il n'y a pas de souci. C'est bien des fois de pas trop... Parce que c'est des jeunes aussi et ils sont beaucoup lassés rapidement. Ça veut dire, imaginons que tu vas parler de la même sujet pendant 30 minutes. Au bout d'un moment, ils vont plus avoir la même envie, la même attention qu'ils avaient au début. Ils avaient envie de parler, là ils sont dans le mode... C'est intéressant. C'est pour ça que quand ils changent de sujet, quand c'est eux qui veulent raconter, c'est bien de les écouter.
- Speaker #0
Juste créer du lien.
- Speaker #2
C'est important. Et puis après, on les recroise dans la rue, on reparle. C'est ça qui est bien.
- Speaker #4
Ils se souviennent de nous après. Voilà,
- Speaker #2
c'est ça.
- Speaker #4
Un bon souvenir après. Puis en fait, quand ils parlent de leur vie, c'est une manière un peu de dire qu'ils nous apprécient.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #4
Et de dire ce qu'il se passe aussi. Quand ils racontent leur vie, c'est pas que pour faire les kékés ou quoi. C'est aussi une manière détournée de dire, moi... Il y a ça où j'ai envie de poser des questions. Parce que souvent, en rigolant, ils vont aborder des sujets. Mais nous, on capte que derrière le fait de rigoler, ils ont besoin de le poser. Et de le poser sur quelqu'un qui est extérieur, qui n'est pas prof, qui n'est pas à l'école, qui n'est pas tout ça.
- Speaker #2
Et puis quand ils nous revoient, ils pourront nous dire, ah mais c'est avec qui on avait discuté, on avait rigolé, pas celle qui racontait sa vie sur les droits des femmes, et ce qui est important en fait. Donc voilà.