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Damien P. [PRODUCTIZED GURU]

D+R=P : Le Secret de Toyota, Ray Dalio et Elon Musk pour x1000 leur entreprise

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32min |20/03/2024
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Description

- Tu as le sentiment d'être à la traîne ?

- Tu voudrais générer des résultats stables ?

- Tu voudrais accélérer ta croissance ?


Le réflexe, c'est de travailler plus dur en minimisant les interruptions.


Si je te disais que Toyota fait exactement l'inverse ?


Plusieurs fois par jour, ils arrêtent la chaîne de production pour implémenter la méthode que je vais te partager dans l'épisode du jour.


Elon Musk et Ray Dalio ont généré des milliards avec une méthode similaire.


Je peux en attester personnellement : ce mini-framework est la meilleure habitude que j'ai prise de toute ma vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Ok, grosse promesse aujourd'hui avec un titre un petit peu putaclic parce qu'il faut bien, donc le secret de Toyota, Red Alio, Elon Musk et d'ailleurs beaucoup d'autres pour... fois 100, fois 1000, fois 10 000, l'efficience de leur entreprise. Alors, je vais te montrer, c'est un mindset et je vais te donner un petit framework à la fin pour t'aider à faire ça. Je ne te promets pas en soi de fois 1000 ton entreprise, mais ce sont des choses qui ont été réalisées avec cet état d'esprit, avec ce petit framework. par d'autres personnes. Et donc le truc, c'est que quand tu es à ton entreprise, et je vois beaucoup de monde, et c'est une phase normale, je dirais, on est très stressé, on dit que les journées n'ont que 24 heures, on a toujours ce sentiment d'être à la traîne, tu sais, on voit d'autres personnes qui avancent à une vitesse, c'est incroyable, tu te dis, mais si c'est des machines, jamais je serais capable de faire ça. Et on a tendance à comparer l'effort qu'on doit mettre pour obtenir un résultat, et donc l'autre doit mettre 10, 20, 100, 200 fois plus d'efforts s'il veut obtenir plus de résultats, ce qui n'est pas le cas, évidemment, ce qui sont des... levier. Je vais te demander comment créer un levier. Vraiment, c'est juste une habitude, une simple habitude à mettre en place. C'est très très simple. Il n'y a quasiment personne qui le fait. Parce que, je ne sais pas, les gens ne trouvent pas ça important ou n'ont simplement pas conscience ou pas la discipline. Mais je te promets une chose, c'est que si tu as la discipline de le faire quotidiennement, moi c'est l'habitude, c'est la meilleure habitude que j'ai prise de toute ma vie. C'est l'habitude qui me permet de dégager énormément de temps. et voilà, donc basiquement, travailler moins, gagner plus, gagner en certitude aussi, d'accord ? Parce que monde incertain, anxiété, blablabla, tu connais le truc. Donc comment stabiliser tout ça ? Ça va te permettre de créer de la récurrence dans ton business, de la sérénité et d'accélérer tout le merdier, d'accord ? Donc basiquement, pour moi, c'est le cœur, le cœur, le cœur du cœur. Si je devais garder qu'une seule habitude, si je reprenais de zéro, qu'un seul process, ce serait celui-là. Alors peut-être déjà pour la petite anecdote, je vais te parler du cordon de Handon, c'est de Toyota, je ne sais pas comment tu prononces Handon, c'est japonais. Et donc l'idée elle est très simple, c'est que tu as la logistique qui tourne, la chaîne de production qui tourne et dès qu'il y a un problème, il y a un cordon et les... n'importe quel employé peut tirer sur ce cordon et ça arrête toute la production. Tu laisses imaginer les coûts que ça implique pour Toyota. C'est difficile à chiffrer, moi-même je ne saurais pas te dire, mais ça coûte relativement cher si tu arrêtes la production 3, 4, 5, 6 fois par jour. Donc ça a un coût énorme. Pourtant Toyota a vraiment voulu... promouvoir cette pratique et c'est la raison pour laquelle, une des grandes raisons pour laquelle Toyota est devenue aussi efficiente que ça, parce que le but c'est que dès qu'il y avait un problème dans le système, peu importe où, bam, il tirait sur la corde, on arrêtait tout et on mettait les cerveaux pour résoudre le problème, pour éliminer l'inefficience, l'erreur. et améliorer le système. Et ensuite, on reprenait, on relançait la logistique, ainsi de suite. Alors au début, le cordon était très souvent tiré, mais au fur et à mesure, le cordon était tiré plus que quelques fois par semaine, puis par mois. Et donc du coup, on a un système qui vient relativement efficace. Et donc c'est vraiment cette pratique-là qui consiste à interrompre ton travail. quand c'est nécessaire. Et c'est un peu contre-intuitif, même totalement, parce qu'on dit, il faut être focus, faire ton truc, genre tu planifies une heure et tu sors pas de ce focus-là, etc. Mais donc du coup, moi là, ce que je te conseille de faire, c'est que si tu vois un gros problème dans ton processus, tu tires la corde, tu t'arrêtes. Donc je vais te donner un petit framework après pour faire ça. Et donc du coup, je te garantis que si tu le fais avec rigueur, tous les jours, même plusieurs fois par jour, au début, tu vas avoir des semaines, tu auras l'impression de ne pas avoir fait grand-chose, mais très rapidement. tu vas avoir ta semaine qui va se stabiliser, s'accélérer. Vraiment, sur le moyen terme, même court terme déjà, tu verras au bout de 3, 4, 5, 6 semaines, une différence qui est considérable. Donc, on parle bien d'amélioration continue. Donc, Kaysen, si tu veux chercher, tu as besoin de référence. derrière ça, pour comprendre avant de donner ce framework, pour comprendre comment ça fonctionne, il faut adopter un nouveau mindset qui est le mindset que Red Alu appelle la pensée en machine donner un petit exemple tout simple, imagine un menuisier qui fabrique des portes, donc il le fait à la main d'accord, donc il peut produire peut-être une porte par jour, je n'ai aucune idée en menuiserie, et il y a le voisin à côté qui est aussi menuisier, qui dit, moi je vais fabriquer une machine pour qu'il fabrique des portes. Et donc du coup, il va passer plusieurs mois à fabriquer cette machine, et pendant ce temps, il ne va pas produire grand-chose, alors que le voisin à côté, il produit des portes, il n'est pas très productif. Et un beau matin, sa machine commence à bien fonctionner, et il produit... 5, 6 portes par jour, 10 portes par jour, 20 portes par jour, et l'autre est toujours à une porte par jour. Donc l'autre est toujours en train, à la main, à essayer de créer des portes. Alors que l'autre a une machine et son boulot, c'est plus de fabriquer la porte, mais c'est de s'assurer. de concevoir la machine, d'améliorer la machine. Et quand tu es entrepreneur, c'est vraiment cet état d'esprit. Ce qui différencie un freelance d'un entrepreneur, c'est basiquement cette pensée en machine. Parce que le freelance, lui, il vend son temps, et il dit, si je veux gagner tant, je dois travailler tant. et il y a ce rôle, cette étiquette qu'on se met, mais à aucun moment, le freelance qui ne sort pas de cette condition de freelance, c'est qu'à aucun moment il va faire l'exercice que je suis en train de t'expliquer, c'est-à-dire prendre du recul et dire comment je peux optimiser ça, comment je peux créer un système, comment je peux automatiser, comment je peux simplifier, comment je peux déléguer, on va voir ça tout à l'heure. Et pour ça, je vais citer Rédalio qui nous dit Donc faites la distinction entre vous en tant que concepteur de votre machine et vous en tant qu'ouvrier de votre machine. La plus grande erreur que la plupart des gens font est de ne pas se voir de cette manière. C'est-à-dire que le freelance, lui, c'est l'ouvrier qui exécute le système alors que l'entrepreneur, c'est le designer, c'est celui qui conçoit le système. Et au début, tu as les deux casquettes. C'est important de différencier les deux. Tu vois, quand tu es en train d'exécuter le processus, tu es l'ouvrier, mais tout d'un coup, tu vois qu'il y a un bug dans le process, donc tu prends du recul. et à ce moment-là, tu mets la casquette du designer, la casquette de l'ingénieur, et tu mets à jour ton système. D'accord ? Ce qui sous-entend commencer, si tu n'as pas encore de système, par mettre en place une première procédure. Alors, je sais, les procédures, on dit que c'est chiant, je ne connais pas de meilleur outil pour travailler moins et gagner plus. Je ne connais pas de meilleur outil. Donc, si tu n'as pas de process, tu n'as pas de business, et si tu ne fais pas cet effort de créer des process, tu te condamnes à travailler dix fois plus pour dix fois moins. c'est des chiffres arbitraires mais c'est pour mettre l'emphase voilà on a aussi Elon Musk, qu'on aime ou qu'on n'aime pas qui nous dit la plus grande révélation que j'ai eu cette année alors je ne sais pas en quelle année c'était c'est que ce qui compte vraiment c'est la machine qui construit la machine c'est à dire l'usine et cela est au moins deux ordres de grandeur plus difficiles que le véhicule lui-même et donc Musk il se concentre donc la machine qui construit la machine. Tu vois, en l'occurrence, le petit truc que je vais donner, le petit framework que je vais donner, c'est la machine qui construit les autres machines. D'accord ? Donc, on a une machine, donc on a le processus qui permet d'exécuter le travail. Donc, tu as l'exécutant, et celui qui design le process, il a lui-même un process. Donc, c'est le processus qui permet de créer des processus. C'est un peu méta, mais c'est ce master process qui permet de créer tous les autres, donc un processus pour les gouverner tous. Évidemment, on n'est pas en train de lancer Tesla, on n'est pas en train de lancer des fusées dans l'espace. Nous, on a un petit business à notre échelle, humble échelle. Et donc cet outil, cette manière de penser est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus facile dans notre cas de figure que de construire une usine. Musk va même encore plus loin, donc il considère... son cerveau, donc il y a un software qui est installé, d'accord, et ce cerveau, eh bien, c'est la machine qui fabrique la machine, qui fabrique la machine. Donc sa priorité, c'est de mettre à jour son cerveau, d'accord, donc c'est important, on va voir ça tout à l'heure, pour cette petite logique. Voilà, donc l'objectif, une fois que tu as installé une première version de ta machine, ta priorité, c'est-à-dire ce qui te stresse, ce n'est plus la charge de travail, ce n'est plus les choses que tu dois faire au quotidien, ça va être la disruption dans le système. Donc quand il y a un truc qui ne se passe pas comme ça devrait, genre je fais tel contenu, je devrais avoir tant d'inscriptions, et d'un coup tu te rends compte que tes inscriptions baissent, ou elles ne montent pas comme tu voudrais. D'accord ? Ok, là il y a un bug, là il y a un problème, et donc mon objectif, c'est de prendre du recul, c'est de tirer sur le cordon, et de voir pourquoi j'ai pas obtenu le résultat que je voulais, pourquoi il y a une disruption, pourquoi il y a un bug dans la machine, et de résoudre ce bug. D'accord ? Donc c'est vraiment ça ton boulot, le gros asset, le gros actif de ton business, c'est quoi ? C'est cette machine que tu mets en place. Parce que plus cette machine elle est rodée, elle fonctionne, elle est simple, plus tu peux en déléguer des parties, en automatiser des parties, et donc te retirer et voir ton système travailler pour toi. D'accord ? Parce que c'est plus intéressant d'avoir une machine qui fabrique des portes. que de fabriquer des portes à la main. Alors évidemment, installer une machine à un coup, ça prend plus de temps au début, et je pense aussi beaucoup pour ça que la plupart des gens ne sont pas prêts à faire cet exercice, on va faire cet effort. Mais rappelle-toi, tu as le cordon de Handon de Toyota, au début, ils tirent sur le cordon, ça coûte à la société parce qu'il faut arrêter la production, donc il y a des retards, il y a des coûts considérables, je pense que ça chiffre en dizaines de millions. et nous alors on a une petite entreprise donc ça va pas te coûter autant mais ça te coûte en termes de temps de mettre en place ces systèmes de réfléchir tu vois de prendre un moment et on va dire, au lieu de faire ce boulot, je m'arrête et je mets en place une procédure. La plupart des gens ne font pas ça parce qu'ils sont la tête dans le guidon, parce qu'ils ont trop de boulot, parce qu'ils sont complètement noyés, et ils disent, ok, j'ai pas le temps maintenant, il faut que je finisse ce truc. Et ils voient juste la... Donc ils sont stressés par la charge de travail en elle-même, mais cette charge de travail, elle ne va jamais diminuer avec cet état d'esprit-là. C'est assez facile à voir, tu continues d'éteindre les incendies que tu allumes toi-même. Donc du coup, ce n'est pas un pompier très efficace. Le pompier efficace, il dit, ok. on éteint un petit peu les incendies, parce qu'il y a des trucs urgents, évidemment, mais on prend un peu de temps pour dire, ok, attends, là, c'est ce truc qui cause l'incendie, donc on va commencer par fermer ce machin, et ensuite, on pourra définitivement se détendre. Voilà, donc, framework, comme promis, il y a trois étapes. C'est, tout d'abord, on identifie le symptôme, c'est-à-dire le bug. par exemple, je ne sais pas si tu as pour objectif de perdre du poids et que tu as envie de manger du sucre et que tu te retrouves à te bouffer une plaque de chocolat, là, c'est symptomatique d'un problème. Tu avais pour objectif d'avoir une certaine diète, mais tu te retrouves à mal manger. Bug dans le système. Ça peut être un résultat ou un comportement. Par exemple, le résultat, ça pourrait être, j'ai suivi ma diète, mais je prends quand même du poids. Ok, donc on a un problème de résultat en diagnostic. Ça c'est la deuxième étape, on en parle tout de suite. Ça peut être un problème plus proximal, c'est-à-dire si j'effectue une action que je ne devrais pas effectuer. Tu vois, genre je mange des bombes niche alors que je suis censé manger sainement. Le truc c'est qu'à un moment donné... on se rend compte qu'il y a un bug dans le système. Et un bon moyen d'identifier ce bug, c'est la douleur. Quand je dis douleur, ce n'est pas forcément une douleur physique, ça pourrait. D'ailleurs, la douleur physique, elle nous arrête immédiatement. Notre corps, il a ce système ancré en lui. C'est que dès que tu sens une douleur, tu poses ta main sur une plaque de cuisson chaude, ça fait mal, tu vas la retirer tout de suite. Le corps a un système d'arrêt, d'urgence. mais ces douleurs, elles peuvent être mentales, émotionnelles, ça peut être simplement juste un sentiment de désagréabilité, tu sais, genre t'es en train de créer un contenu, et il y a de la friction, des choses que t'aimes pas, genre après, il faut publier le contenu, machin, des choses à mettre en place, ce qui te... pourrisse l'envie de créer. Tu diras, parce qu'après, il y a tout le montage de vidéos à faire, ensuite, il faut faire ce truc-là, il faut publier, il faut schedule, après, il faut mettre des tags, machin, tous ces trucs-là, tu sens que ça te freine dans ton envie de créer. Donc ça, c'est une forme de douleur, c'est une frustration. Ça pourrait aussi être, je ne sais pas, tu ressens de l'anxiété. Tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas d'où ça vient, mais tu es anxieux. Moi, c'est un problème que je vis en ce moment et que je travaille dessus. Donc, dès que je ressens de l'anxiété, je tire le cordon, je m'arrête, je ferme les yeux et j'introspecte. La seule exception, c'est si je suis en discussion avec quelqu'un, évidemment, je ne vais pas faire ça. Mais autrement, si je suis seul et que je suis en pleine session ultra focus deep work, je tire la corde, et je m'arrête, et je dis ok, focus sur mon anxiété, qu'est-ce que mon anxiété c'est de me dire, d'accord, donc, je tire la corde, on peut avoir d'autres exemples aussi, par exemple, t'as peur de DM, t'as peur de prospecter, tu vois, tu dois contacter des gens, ça te stresse, tu y arrives pas, donc au lieu d'essayer de forcer, ou tu te dis ok, je vais procrastiner, je vais faire autre chose, d'accord, je sais que je dois faire ça, mais je fais autre chose, tu tires sur le cordon, pourquoi est-ce que je ne fais pas ce qui est nécessaire ? Ça, c'est très important. Tu ne vas pas je veux souvent ce qui se passe, c'est que j'ai un entrepreneur, c'est qu'il dit, OK, basiquement, j'ai besoin d'une offre et de clients pour, qui vendent cette offre, au tout début, quand tu lances ton business. Ce n'est pas des trucs plus complexes, mais si je prends un truc simple, c'est ça, tout le monde peut se voir là-dedans. Et donc, ce qui fait peur souvent, c'est d'aller chercher les clients. voilà ce que j'ai à vous vendre. Et forcément, c'est intimidant, surtout au début. et donc qu'est-ce qu'on va faire ? On va procrastiner, on va être perfectionniste, on va dire ok, je vais d'abord me préparer, je vais d'abord apprendre ça, je vais d'abord faire ça, je vais bien m'organiser, je vais faire une carte de visite, je vais faire un beau site web parce que j'ai envie d'être professionnel, je vais mettre mes références dessus, etc. Et on s'invente tout un tas de choses à faire avant pour essayer de se rassurer, alors qu'en réalité, ton système n'est pas en train de fonctionner correctement, ce qui est finalement, j'ai à aller chercher des clients et... leur proposer mon offre. Et donc du coup, pourquoi je ne fais pas ça ? On tire sur la sonnette, on se rend compte qu'il y a une douleur, qu'il y a une friction. Ça peut aussi être, comme je disais avant, la procrastination, la création de contenu. Bref, dès que tu vois qu'il y a une disruption dans le système, que le truc ne fonctionne pas comme il devrait, bam, sonnette d'alarme, on arrête tout le merdier, parce que sinon on va se disperser, sinon on va faire des choses qui ne sont pas utiles, sinon on va se fatiguer, on va se péter la santé, etc. Peu importe. Tire sur la sonnette. Donc là c'est la première partie. donc ça c'est le problème, on identifie un problème douloureux, tu vois je veux dire le truc des problèmes c'est ce qui arrête l'attention systématiquement de nos clients, ça devrait aussi être le cas pour toi même, c'est un pattern interrupt il y a ce problème douloureux là, à ce moment qui se produit dans mon quotidien, je m'arrête j'en prends conscience, je trouve une solution d'accord ? On va venir sur les deux étapes suivantes. Ce qui est intéressant, tu l'auras peut-être remarqué, c'est que dès que tu as diagnostiqué une solution, c'est quelque chose que tu peux potentiellement vendre. D'accord ? Donc, première étape, problème douloureux, on ne fait que d'identifier le problème, on n'essaie pas d'expliquer d'où il vient, machin, juste... quel est le problème, je le décris, le contexte, avec le plus de contexte possible, voilà ce qui se passe, voilà le résultat, voilà ce qui a été fait, voilà ce qui n'a pas été fait, etc. Sans essayer d'expliquer en profondeur pourquoi. Ça c'est la partie, c'est la deuxième partie, c'est le diagnostic, c'est-à-dire pourquoi il y a ce problème-là. Et donc là on va se poser la question, pourquoi, pourquoi, pourquoi ? On va chercher à revenir à la source. On appelle ça une root cause analysis. C'est fait en ingénierie beaucoup, ou en médecine, quand le médecin diagnostique un problème, donc il identifie... les symptômes qui sont les douleurs, basiquement. Qu'est-ce que le patient ressent comme symptôme ? Si tu veux, ce bug dans le système, c'est juste un symptôme. Et le problème, souvent, c'est qu'on veut traiter le symptôme. Si tu vas chez un médecin et que tu as mal à la gorge, je vais vous donner des pastilles pour la gorge, alors que tu as une angine, ça ne va pas traiter le problème à sa source. On doit s'assurer de faire un bon diagnostique. Si on ne fait pas un bon diagnostic, on ne résout pas le problème, c'est évident. Alors moi, j'ai un petit framework très rapide. Ce n'est pas complet, c'est un framework, mais ça permet déjà de bien dégrossir le truc. Donc je te disais, on pense en machine. Donc la machine, c'est ton business, c'est tes process, mais c'est aussi les humains à l'intérieur de ce process, de ce système. Les machines, c'est processus plus humain. Donc la première chose qu'on voit, généralement, c'est un résultat qui n'est pas là, ou alors une habitude, une action qui n'a pas été effectuée comme prévu. Donc on regarde au niveau de la routine, est-ce que le process, les actions sont correctes ? Quels sont les résultats ? Quelles sont les actions ? Et on voit s'il y a une disruption. Est-ce qu'il a bien fait ça ? Oui. Alors pourquoi il n'a pas obtenu le résultat ? Il y a plusieurs possibilités. Le résultat, ça fonctionnait avant, donc on obtenait le résultat, on obtenait 20 inscrits par contenu en moyenne, et là, d'un coup, on n'est plus qu'à 10. Qu'est-ce qui se passe ? Donc là on a une disruption dans le système d'un point de vue résultat. Est-ce que les actions ont correctement été effectuées ? Ah non, bah tiens, là on voit qu'il y a deux fois moins de contenus qui ont été publiés, ou que le contenu, le template n'a plus été utilisé, ou que machin, machin, machin. Du coup, si on remet en place le process, est-ce qu'on obtient de nouveau le résultat ? Donc ça c'est la troisième partie de solution. Mais le problème c'est potentiellement ça. D'abord, on identifie tout ce qui est superficiel en termes d'action résultat. Ensuite, deuxième étape, c'est la première étape, la routine. La deuxième étape, c'est le responsable. Qui c'est qui est en charge de ce truc-là ? Il peut y avoir deux types de personnes. Encore une fois, il y a le designer ou l'exécutant. Le designer, l'ouvrier, comme on disait avant. Est-ce que le process est bon ? Est-ce que le process est suivi ? Si le process est bon... C'est à dire qu'on a suivi le processus comme d'habitude et le processus il est bon, techniquement et qu'il n'y a pas le résultat. Le processus est bon et qu'il a été suivi, mais techniquement c'est que le processus est un problème. C'est à dire que si le processus est bon et qu'il n'a pas été suivi, je commence à m'en mêler, donc le processus est bon et qu'il n'a pas été suivi, c'est un problème de l'exécutant. potentiellement. Donc l'exécutant n'a pas appliqué un processus qui aurait dû être appliqué, qui était appliqué. Donc on va regarder, le responsable c'est celui qui doit exécuter le process, et donc on va regarder à ce niveau-là. Et si l'exécutant a correctement exécuté le processus, mais que le résultat n'est pas là, alors il y a un problème de design. Donc c'est celui qui a designé le process, le responsable du process, de création de la machine qu'il faut observer. Le responsable, il y a deux catégories de problèmes, ça va être, est-ce qu'il est incompétent, ou est-ce qu'il y a des mauvaises croyances ? Donc, basiquement, c'est compétences et croyances. Peut-être que le responsable, l'exécutant, n'a pas les compétences requises pour exécuter le process correctement. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on le forme ? Ça, ça va être la troisième partie. Donc, en gros, je récapitule. Première partie, la douleur, le problème douloureux. On le décrit. Deuxième partie, on diagnostique la cause. Encore une fois, on ne cherche pas la solution, on cherche juste la source du problème. Donc là, OK. Apparemment, le process était bon. mais il n'a pas été exécuté. Donc on a un problème au niveau de l'exécutant. Pourquoi est-ce qu'il n'a pas exécuté ce truc ? On se rend compte peut-être que l'exécutant, il a peur de contacter les gens. Ou cet exécutant, il a simplement manqué de discipline. Ou cet exécutant, il ne sait pas le faire. Donc il manque les compétences. Il a bien voulu le faire, ce n'est pas un problème d'attitude, c'est un problème de savoir-faire. Donc on identifie ça. Ensuite, on va sur la troisième partie, c'est la solution. Donc, si c'est un problème de routine, et souvent, il y a les deux. Tu as un problème de routine plus un problème du responsable derrière. Ultimement, le plus gros goulot d'étranglement sont les responsables. Et le responsable principal de ton business, c'est toi. On cherche tout d'abord au niveau de la routine. Si c'est un problème de routine, on veut optimiser celle-ci. Et moi, j'aime bien considérer, j'appelle ça une routine parce que c'est à la fois une procédure et une habitude. Disséquer habitude et procédure, en faire deux choses différentes, pour moi, c'est une erreur. j'aime bien rassembler les deux et dire on observe le processus sous le prisme du framework de l'habitude. Et donc du coup, on a le célèbre livre Atomic Habit qui nous donne un petit framework très simple pour faire ça. Déclencheur désire routine récompense ou Q craving routine reward en anglais. D'accord ? Et donc on va analyser le process selon ces quatre axes. Donc, le déclencheur, on va avoir, quelles sont les frictions dans l'environnement ? Est-ce qu'on peut mettre un cheat time ? Tu vois, genre, si c'est niveau, par exemple, la diète, est-ce qu'on peut dire, OK, à telle heure, on va, on se permet de manger, on va cheater, on se permet de mal manger tel jour, comme ça, le reste du temps, on est clean. Problème d'environnement, d'accord ? Est-ce qu'on a l'environnement qui... qui crée des déclencheurs contradictoires ? Est-ce qu'on a un environnement qui empêche le bon déclenchement ? Tu vois, genre peut-être si on se rend compte que l'exécutant a simplement oublié d'exécuter le procès, c'est qu'il l'oublie souvent. Ok, donc on a un problème de déclencheur, il faut pouvoir mettre de manière plus visible le déclencheur, le process pour que la personne arrête d'oublier. D'accord, ça peut simplement être ça en fait, dès qu'on a compris la cause, on dit ok, on a un problème de déclencheur. Ensuite, ça peut être un problème de désir. Ça veut dire que tu vas avoir, tu vas avoir basiquement l'interprétation. ce qui se passe dans la tête de la personne. Donc ça, ça revient sur les deux éléments suivants, mais je suis le petit framework. Basiquement, on va avoir peut-être un problème de croyance, peut-être qu'il va être encore une fois, il n'aura pas envie, il aura de l'ennui. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place pour s'assurer de conditionner le bon désir ? Il y a différentes méthodes. Je ne vais pas trop rentrer en détail là-dedans pour faire du reframing avec la thérapie cognitive, moduler le désir. Tu peux créer une distraction du style, si tu dois ne pas faire une chose, tu ne dois pas manger ce marshmallow, pense à autre chose en attendant. du mindfulness, d'accord ? Donc là, on n'est plus sur de l'habitude, mais c'est lié. Je veux dire, si toi-même, tu ne fais pas ton process, c'est peut-être qu'il y a des raisons, tu vois, qui sont plus émotionnelles. Donc, mindfulness, où tu peux mettre de la musique pour altérer ton humeur, etc. Donc, si ce n'est pas un problème de désir, c'est peut-être un problème de routine. Donc là, qu'est-ce qu'on peut faire ? On pourrait remplacer la routine par une autre routine, d'accord ? Peut-être que c'est une habitude qu'on veut changer. On pourrait la supprimer. Est-ce qu'elle est vraiment utile ? D'accord ? On pourrait la simplifier, la systématiser, la corriger, l'accélérer. L'automatiser, la déléguer, pour aussi stacker, par exemple, dire si je dois marcher, mais que je n'ai pas envie de marcher, que chaque fois j'oublie, je procrastine ça. Est-ce que je ne pourrais pas écouter de la musique en marchant ? Ou est-ce que je ne pourrais pas faire autre chose en marchant, écouter un podcast ? Ce qui fait que quand tu stacks plusieurs habitudes ensemble, ça donne plus envie de... on exécute donc voilà, routine, troisième partie enfin dernière partie je veux dire récompense, donc là tu peux utiliser basiquement la pyramide de Maslow pour voir comment créer des récompenses qu'est-ce qu'il va recevoir Si c'est une habitude complexe, donc qui est plus créative, d'accord, qui est moins linéaire, on évite de créer des récompenses extrinsèques, c'est-à-dire de te féliciter avec un petit chocolat ou avec un truc qui vient de l'extérieur. On veut de la récompense intrinsèque, c'est-à-dire on veut du sens, on veut de la maîtrise et de l'autonomie. C'est-à-dire qu'on veut pratiquer l'habitude pour le plaisir de l'habitude. Donc on va plus se concentrer sur la partie routine, si la science crée du contenu. tu ne peux pas te féliciter par après. Enfin, si tu es tendance à te dire, OK, je crée du contenu et ensuite, je peux me permettre de faire ça, tu risques de diminuer l'envie de créer du contenu. C'est un peu bizarre, mais c'est plus intéressant de créer de la récompense sur des habitudes simples, genre du style, je dois faire ma comptabilité. C'est beaucoup moins créatif, c'est beaucoup plus analytique. Dans ce cas-ci, l'extrinsèque fonctionne mieux. On a la pression des pairs, d'accord ? Si tu t'engages publiquement, par exemple, les prés-engagements qui sont intéressants, du style signer un contrat, Ou alors, moi, il y a le truc Whiskast, c'est de la bouffe pour chat. Tu dis, si je ne fais pas ce truc-là, je mange de la bouffe pour chat, et tu me filmes et tu me publies sur YouTube. Donc ça, ça marche assez bien en pratique, quand on s'engage, tu fais un petit contrat avec ça. Ou alors, tu donnes de l'argent à un pote, et si tu ne fais pas le truc, il garde les thunes, ou alors il investit ça dans une heure de charité que tu détestes. Ou alors la honte publique éventuellement, bref. ensuite tu peux, il y a différentes manières écoute je vais pas toutes les citer là l'importance c'est vraiment de routine, problème de process on optimise le process pourquoi l'habitude elle tient pas pourquoi le process ne fonctionne pas correctement et donc du coup tu peux appliquer des frameworks de création d'habitude basiquement. Si c'est un problème de compétence, donc là c'est au niveau du responsable, tu peux soit enseigner la compétence ou l'apprendre toi-même, soit remplacer la personne. Dire ok, moi ou telle personne n'est pas compétent pour ce processus, je vais trouver quelqu'un d'autre pour le faire. D'accord ? Et enfin, croyance. c'est un problème de croyance, moi ce que je conseille c'est de la thérapie CBT, donc cognitive behavioral therapy ou en français thérapie cognitive comportementale où basiquement on a des pensées qui génèrent des émotions, qui génèrent des actions et donc du coup il y a des disruptions qui se font au niveau du cerveau donc si tu vois que le truc est sur le papier la routine elle est bonne, la compétence elle est correcte et qu'on a un problème de blocage Il faut travailler sur la perception, sur l'interprétation. Si la personne n'ose pas contacter des gens pour faire de la prospection, qu'est-ce qui se passe dans sa tête qui fait qu'elle a peur ? Et comment on peut changer ce narratif de manière à ce qu'elle ose et qu'elle prenne même plaisir à le faire ? Mon petit process, en trois étapes. Douleur, identifier le problème douloureux, diagnostiquer la cause profonde et... créer des solutions. Donc, le truc, c'est que les solutions, il faut voir ça comme des expérimentations. Donc, tu designs les... Ok, expérimentation 1, 2, 3, 4. Donc, peut-être le problème, c'est ça. Donc, on va tester de mettre à jour le process. Peut-être qu'il y a un problème de déclencheur. Donc, on va tester le nouveau déclencheur. Peut-être qu'il y a un problème aussi de croyance. Donc, on va aussi travailler sur cette croyance. Et donc, du coup, après, tu priorises. Tu dis, ok, d'abord, on teste ça, puis ça, puis ça, puis ça. En fonction de tes ressources, peut-être que tu peux tester plusieurs choses en parallèle. Peut-être que tu peux faire qu'une seule chose à la fois. Mais basiquement, ces expérimentations... alors soit tu peux les faire tout de suite par exemple comme je te disais avant je tire sur la sonnette si je me rends compte que j'ai de l'anxiété problème douloureux, anxiété, cause inconnue, donc ce que je fais c'est que je me mets directement en mode je ferme les yeux, j'écoute, je fais ce qu'on appelle du focusing j'écoute mon anxiété et j'ouvre une feuille sur bear, l'application de notes j'ouvre une petite note et dès qu'il y a quelque chose qui me vient spontanément, j'écris sur le clavier je referme les yeux et je... je refais cet exercice pendant 10, 20, 30 minutes s'il faut, et qui n'est pas prévu dans ma journée. Donc tu vois, encore une fois, j'arrête ma journée pour faire ça, parce que c'est un goulot d'étranglement qui est très puissant. C'est un gros goulot d'étranglement que je veux casser, tu vois. Du coup, c'est une priorité pour moi de débuguer mon système. inclus mon système mental, mon software. Voilà, donc ce petit process d'interruption pour résoudre, interruption pour résolution, il est renoutable. Et le problème, c'est qu'on est focus court terme, il faut que je fasse ça aujourd'hui, je n'ai pas le temps de faire ça maintenant. Et on le procrastine parce qu'on est dans l'urgence. Et cette exacte attitude provoque l'urgence. Je pense qu'il n'y a pas besoin d'être en chaîne pour comprendre ça. Donc, dernière chose je terminerai peut-être peut-être que tu te dis oui mais moi je suis pas quelqu'un qui aime suivre les process, je suis plus quelqu'un de créatif, je suis quelqu'un qui est pas du tout formel comme ça donc moi ça me correspond pas alors mon conseil t'as deux choix mon conseil c'est ça soit tu changes cette croyance soit je te déconseille de faire du business vraiment parce que tu vas galérer, galérer, galérer. Un amateur n'a pas de process. La différence entre un pro et un amateur, c'est que le pro, il a des process et qu'il les maîtrise. Donc si tu refuses, si tu résistes à cette idée d'installer des processus, ça va être galère, galère toute ta vie. Tant que tu résistes à ça, je ne vois pas comment faire autrement. Moi, je te conseille, après, de changer. C'est plutôt une question de croyance. Parce que souvent, quand on pense process, on pense à tout ce qui était corpo, avec toutes ces interminables procédures sur Google Docs, où tu devais suivre les étapes et que c'était pénible au possible. Je rejoins là-dessus. Seulement, un process que tu as créé toi-même, c'est un process qui est léger, c'est un process qui t'aide, un process qui te décharge cognitivement. C'est plutôt... positive, on peut dire, ça va te rendre plus créatif, ça va te rendre plus détendu, c'est vraiment un processus qui, quand il est écrit, quand il est correct, il fonctionne. C'est-à-dire, si tu ressens une friction à utiliser un process, c'est une douleur, et donc du coup, tu rentres dans cette, tu mets la casquette du designer et de, ok, comment je peux améliorer mon process ? Tu vois ce que je veux dire ? Donc si ton process, c'est la douleur en elle-même, donc il y a de la friction, et donc du coup, comment je peux l'améliorer ? Peut-être c'est le fait de devoir ouvrir une certaine application qui est très lente pour aller lire le process et c'est pas pratique. Ok, je vais peut-être imprimer mes procédures dans un petit classeur ou alors je vais les mettre aux endroits stratégiques. Je vais me créer un petit sous-main avec quelques frémorques. Je vais mettre ça sur le frigo, etc. Donc tu vois. c'est peut-être une question de déclencheur, peut-être c'est une question de routine, il y a trop d'étapes, est-ce que tu ne peux pas supprimer des étapes, simplifier, automatiser, déléguer ? Et quand tu réfléchis comme ça, gentiment, tu te décharges. Le but c'est vraiment de simplifier le process et puis de te décharger, de dire voilà, maintenant que je vois en gros ce qu'il faut faire. comment je peux arrêter de le faire ? Peut-être que je peux trouver un développeur pour me développer une application, automatiser quelque chose. Peut-être que je peux trouver une personne pour le faire à ma place. Vu que dès que tu as un système qui est relativement simple et efficace, c'est beaucoup plus facile de trouver une personne. D'ailleurs, petit hack, tu sais, on entend souvent qu'il faut engager des A-players, les meilleurs, machin. et les gens qui disent ça sont les gens qui ont des entreprises qui attirent ces A-players le problème c'est que la plupart des entreprises elles sont pas dans cette situation de pouvoir payer et intéresser des A-players, de temps en temps elles arriveront par chance mais quand il faut engager quelqu'un, il faut engager quelqu'un donc tu peux engager des B-players des gens qui sont bons mais qui sont pas non plus des superstars parce que voilà, encore une fois tu fais avec ce que tu as et donc l'avantage, si tu as des process qui sont simples à suivre, tu peux engager des gens qui te coûteront moins cher, qui sont plus accessibles, et tu pourras leur faire suivre ces processus. Donc tu rends en fait le recrutement plus facile. Je ne dis pas qu'il faut engager n'importe qui, mais en l'absence de players, si tu peux engager des players, engage des players évidemment, mais si tu ne peux pas engager des superstars, trouve la meilleure personne qui est dans ton budget. Et... par contre, aient des process qui soient carrés. Comme ça, ça te permet justement de beaucoup mieux pouvoir déléguer, donc avoir accès à ces leviers. Yes, donc je te laisse là-dessus. N'hésite pas, si tu as apprécié ce podcast, à le partager avec quelqu'un que tu penses qu'il en aurait besoin. Moi, ça m'aide à faire tourner ce podcast parce qu'il n'y a pas d'algorithme. C'est difficile de promouvoir un podcast. si tu aimes ce format et ce genre de partage un petit peu plus profond que ce qu'on a l'habitude de voir ailleurs j'essaye en tout cas pense à le partager à quelqu'un à qui tu penses je te souhaite une magnifique journée on se retrouve dans un prochain épisode, salut

Description

- Tu as le sentiment d'être à la traîne ?

- Tu voudrais générer des résultats stables ?

- Tu voudrais accélérer ta croissance ?


Le réflexe, c'est de travailler plus dur en minimisant les interruptions.


Si je te disais que Toyota fait exactement l'inverse ?


Plusieurs fois par jour, ils arrêtent la chaîne de production pour implémenter la méthode que je vais te partager dans l'épisode du jour.


Elon Musk et Ray Dalio ont généré des milliards avec une méthode similaire.


Je peux en attester personnellement : ce mini-framework est la meilleure habitude que j'ai prise de toute ma vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

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    Ok, grosse promesse aujourd'hui avec un titre un petit peu putaclic parce qu'il faut bien, donc le secret de Toyota, Red Alio, Elon Musk et d'ailleurs beaucoup d'autres pour... fois 100, fois 1000, fois 10 000, l'efficience de leur entreprise. Alors, je vais te montrer, c'est un mindset et je vais te donner un petit framework à la fin pour t'aider à faire ça. Je ne te promets pas en soi de fois 1000 ton entreprise, mais ce sont des choses qui ont été réalisées avec cet état d'esprit, avec ce petit framework. par d'autres personnes. Et donc le truc, c'est que quand tu es à ton entreprise, et je vois beaucoup de monde, et c'est une phase normale, je dirais, on est très stressé, on dit que les journées n'ont que 24 heures, on a toujours ce sentiment d'être à la traîne, tu sais, on voit d'autres personnes qui avancent à une vitesse, c'est incroyable, tu te dis, mais si c'est des machines, jamais je serais capable de faire ça. Et on a tendance à comparer l'effort qu'on doit mettre pour obtenir un résultat, et donc l'autre doit mettre 10, 20, 100, 200 fois plus d'efforts s'il veut obtenir plus de résultats, ce qui n'est pas le cas, évidemment, ce qui sont des... levier. Je vais te demander comment créer un levier. Vraiment, c'est juste une habitude, une simple habitude à mettre en place. C'est très très simple. Il n'y a quasiment personne qui le fait. Parce que, je ne sais pas, les gens ne trouvent pas ça important ou n'ont simplement pas conscience ou pas la discipline. Mais je te promets une chose, c'est que si tu as la discipline de le faire quotidiennement, moi c'est l'habitude, c'est la meilleure habitude que j'ai prise de toute ma vie. C'est l'habitude qui me permet de dégager énormément de temps. et voilà, donc basiquement, travailler moins, gagner plus, gagner en certitude aussi, d'accord ? Parce que monde incertain, anxiété, blablabla, tu connais le truc. Donc comment stabiliser tout ça ? Ça va te permettre de créer de la récurrence dans ton business, de la sérénité et d'accélérer tout le merdier, d'accord ? Donc basiquement, pour moi, c'est le cœur, le cœur, le cœur du cœur. Si je devais garder qu'une seule habitude, si je reprenais de zéro, qu'un seul process, ce serait celui-là. Alors peut-être déjà pour la petite anecdote, je vais te parler du cordon de Handon, c'est de Toyota, je ne sais pas comment tu prononces Handon, c'est japonais. Et donc l'idée elle est très simple, c'est que tu as la logistique qui tourne, la chaîne de production qui tourne et dès qu'il y a un problème, il y a un cordon et les... n'importe quel employé peut tirer sur ce cordon et ça arrête toute la production. Tu laisses imaginer les coûts que ça implique pour Toyota. C'est difficile à chiffrer, moi-même je ne saurais pas te dire, mais ça coûte relativement cher si tu arrêtes la production 3, 4, 5, 6 fois par jour. Donc ça a un coût énorme. Pourtant Toyota a vraiment voulu... promouvoir cette pratique et c'est la raison pour laquelle, une des grandes raisons pour laquelle Toyota est devenue aussi efficiente que ça, parce que le but c'est que dès qu'il y avait un problème dans le système, peu importe où, bam, il tirait sur la corde, on arrêtait tout et on mettait les cerveaux pour résoudre le problème, pour éliminer l'inefficience, l'erreur. et améliorer le système. Et ensuite, on reprenait, on relançait la logistique, ainsi de suite. Alors au début, le cordon était très souvent tiré, mais au fur et à mesure, le cordon était tiré plus que quelques fois par semaine, puis par mois. Et donc du coup, on a un système qui vient relativement efficace. Et donc c'est vraiment cette pratique-là qui consiste à interrompre ton travail. quand c'est nécessaire. Et c'est un peu contre-intuitif, même totalement, parce qu'on dit, il faut être focus, faire ton truc, genre tu planifies une heure et tu sors pas de ce focus-là, etc. Mais donc du coup, moi là, ce que je te conseille de faire, c'est que si tu vois un gros problème dans ton processus, tu tires la corde, tu t'arrêtes. Donc je vais te donner un petit framework après pour faire ça. Et donc du coup, je te garantis que si tu le fais avec rigueur, tous les jours, même plusieurs fois par jour, au début, tu vas avoir des semaines, tu auras l'impression de ne pas avoir fait grand-chose, mais très rapidement. tu vas avoir ta semaine qui va se stabiliser, s'accélérer. Vraiment, sur le moyen terme, même court terme déjà, tu verras au bout de 3, 4, 5, 6 semaines, une différence qui est considérable. Donc, on parle bien d'amélioration continue. Donc, Kaysen, si tu veux chercher, tu as besoin de référence. derrière ça, pour comprendre avant de donner ce framework, pour comprendre comment ça fonctionne, il faut adopter un nouveau mindset qui est le mindset que Red Alu appelle la pensée en machine donner un petit exemple tout simple, imagine un menuisier qui fabrique des portes, donc il le fait à la main d'accord, donc il peut produire peut-être une porte par jour, je n'ai aucune idée en menuiserie, et il y a le voisin à côté qui est aussi menuisier, qui dit, moi je vais fabriquer une machine pour qu'il fabrique des portes. Et donc du coup, il va passer plusieurs mois à fabriquer cette machine, et pendant ce temps, il ne va pas produire grand-chose, alors que le voisin à côté, il produit des portes, il n'est pas très productif. Et un beau matin, sa machine commence à bien fonctionner, et il produit... 5, 6 portes par jour, 10 portes par jour, 20 portes par jour, et l'autre est toujours à une porte par jour. Donc l'autre est toujours en train, à la main, à essayer de créer des portes. Alors que l'autre a une machine et son boulot, c'est plus de fabriquer la porte, mais c'est de s'assurer. de concevoir la machine, d'améliorer la machine. Et quand tu es entrepreneur, c'est vraiment cet état d'esprit. Ce qui différencie un freelance d'un entrepreneur, c'est basiquement cette pensée en machine. Parce que le freelance, lui, il vend son temps, et il dit, si je veux gagner tant, je dois travailler tant. et il y a ce rôle, cette étiquette qu'on se met, mais à aucun moment, le freelance qui ne sort pas de cette condition de freelance, c'est qu'à aucun moment il va faire l'exercice que je suis en train de t'expliquer, c'est-à-dire prendre du recul et dire comment je peux optimiser ça, comment je peux créer un système, comment je peux automatiser, comment je peux simplifier, comment je peux déléguer, on va voir ça tout à l'heure. Et pour ça, je vais citer Rédalio qui nous dit Donc faites la distinction entre vous en tant que concepteur de votre machine et vous en tant qu'ouvrier de votre machine. La plus grande erreur que la plupart des gens font est de ne pas se voir de cette manière. C'est-à-dire que le freelance, lui, c'est l'ouvrier qui exécute le système alors que l'entrepreneur, c'est le designer, c'est celui qui conçoit le système. Et au début, tu as les deux casquettes. C'est important de différencier les deux. Tu vois, quand tu es en train d'exécuter le processus, tu es l'ouvrier, mais tout d'un coup, tu vois qu'il y a un bug dans le process, donc tu prends du recul. et à ce moment-là, tu mets la casquette du designer, la casquette de l'ingénieur, et tu mets à jour ton système. D'accord ? Ce qui sous-entend commencer, si tu n'as pas encore de système, par mettre en place une première procédure. Alors, je sais, les procédures, on dit que c'est chiant, je ne connais pas de meilleur outil pour travailler moins et gagner plus. Je ne connais pas de meilleur outil. Donc, si tu n'as pas de process, tu n'as pas de business, et si tu ne fais pas cet effort de créer des process, tu te condamnes à travailler dix fois plus pour dix fois moins. c'est des chiffres arbitraires mais c'est pour mettre l'emphase voilà on a aussi Elon Musk, qu'on aime ou qu'on n'aime pas qui nous dit la plus grande révélation que j'ai eu cette année alors je ne sais pas en quelle année c'était c'est que ce qui compte vraiment c'est la machine qui construit la machine c'est à dire l'usine et cela est au moins deux ordres de grandeur plus difficiles que le véhicule lui-même et donc Musk il se concentre donc la machine qui construit la machine. Tu vois, en l'occurrence, le petit truc que je vais donner, le petit framework que je vais donner, c'est la machine qui construit les autres machines. D'accord ? Donc, on a une machine, donc on a le processus qui permet d'exécuter le travail. Donc, tu as l'exécutant, et celui qui design le process, il a lui-même un process. Donc, c'est le processus qui permet de créer des processus. C'est un peu méta, mais c'est ce master process qui permet de créer tous les autres, donc un processus pour les gouverner tous. Évidemment, on n'est pas en train de lancer Tesla, on n'est pas en train de lancer des fusées dans l'espace. Nous, on a un petit business à notre échelle, humble échelle. Et donc cet outil, cette manière de penser est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus facile dans notre cas de figure que de construire une usine. Musk va même encore plus loin, donc il considère... son cerveau, donc il y a un software qui est installé, d'accord, et ce cerveau, eh bien, c'est la machine qui fabrique la machine, qui fabrique la machine. Donc sa priorité, c'est de mettre à jour son cerveau, d'accord, donc c'est important, on va voir ça tout à l'heure, pour cette petite logique. Voilà, donc l'objectif, une fois que tu as installé une première version de ta machine, ta priorité, c'est-à-dire ce qui te stresse, ce n'est plus la charge de travail, ce n'est plus les choses que tu dois faire au quotidien, ça va être la disruption dans le système. Donc quand il y a un truc qui ne se passe pas comme ça devrait, genre je fais tel contenu, je devrais avoir tant d'inscriptions, et d'un coup tu te rends compte que tes inscriptions baissent, ou elles ne montent pas comme tu voudrais. D'accord ? Ok, là il y a un bug, là il y a un problème, et donc mon objectif, c'est de prendre du recul, c'est de tirer sur le cordon, et de voir pourquoi j'ai pas obtenu le résultat que je voulais, pourquoi il y a une disruption, pourquoi il y a un bug dans la machine, et de résoudre ce bug. D'accord ? Donc c'est vraiment ça ton boulot, le gros asset, le gros actif de ton business, c'est quoi ? C'est cette machine que tu mets en place. Parce que plus cette machine elle est rodée, elle fonctionne, elle est simple, plus tu peux en déléguer des parties, en automatiser des parties, et donc te retirer et voir ton système travailler pour toi. D'accord ? Parce que c'est plus intéressant d'avoir une machine qui fabrique des portes. que de fabriquer des portes à la main. Alors évidemment, installer une machine à un coup, ça prend plus de temps au début, et je pense aussi beaucoup pour ça que la plupart des gens ne sont pas prêts à faire cet exercice, on va faire cet effort. Mais rappelle-toi, tu as le cordon de Handon de Toyota, au début, ils tirent sur le cordon, ça coûte à la société parce qu'il faut arrêter la production, donc il y a des retards, il y a des coûts considérables, je pense que ça chiffre en dizaines de millions. et nous alors on a une petite entreprise donc ça va pas te coûter autant mais ça te coûte en termes de temps de mettre en place ces systèmes de réfléchir tu vois de prendre un moment et on va dire, au lieu de faire ce boulot, je m'arrête et je mets en place une procédure. La plupart des gens ne font pas ça parce qu'ils sont la tête dans le guidon, parce qu'ils ont trop de boulot, parce qu'ils sont complètement noyés, et ils disent, ok, j'ai pas le temps maintenant, il faut que je finisse ce truc. Et ils voient juste la... Donc ils sont stressés par la charge de travail en elle-même, mais cette charge de travail, elle ne va jamais diminuer avec cet état d'esprit-là. C'est assez facile à voir, tu continues d'éteindre les incendies que tu allumes toi-même. Donc du coup, ce n'est pas un pompier très efficace. Le pompier efficace, il dit, ok. on éteint un petit peu les incendies, parce qu'il y a des trucs urgents, évidemment, mais on prend un peu de temps pour dire, ok, attends, là, c'est ce truc qui cause l'incendie, donc on va commencer par fermer ce machin, et ensuite, on pourra définitivement se détendre. Voilà, donc, framework, comme promis, il y a trois étapes. C'est, tout d'abord, on identifie le symptôme, c'est-à-dire le bug. par exemple, je ne sais pas si tu as pour objectif de perdre du poids et que tu as envie de manger du sucre et que tu te retrouves à te bouffer une plaque de chocolat, là, c'est symptomatique d'un problème. Tu avais pour objectif d'avoir une certaine diète, mais tu te retrouves à mal manger. Bug dans le système. Ça peut être un résultat ou un comportement. Par exemple, le résultat, ça pourrait être, j'ai suivi ma diète, mais je prends quand même du poids. Ok, donc on a un problème de résultat en diagnostic. Ça c'est la deuxième étape, on en parle tout de suite. Ça peut être un problème plus proximal, c'est-à-dire si j'effectue une action que je ne devrais pas effectuer. Tu vois, genre je mange des bombes niche alors que je suis censé manger sainement. Le truc c'est qu'à un moment donné... on se rend compte qu'il y a un bug dans le système. Et un bon moyen d'identifier ce bug, c'est la douleur. Quand je dis douleur, ce n'est pas forcément une douleur physique, ça pourrait. D'ailleurs, la douleur physique, elle nous arrête immédiatement. Notre corps, il a ce système ancré en lui. C'est que dès que tu sens une douleur, tu poses ta main sur une plaque de cuisson chaude, ça fait mal, tu vas la retirer tout de suite. Le corps a un système d'arrêt, d'urgence. mais ces douleurs, elles peuvent être mentales, émotionnelles, ça peut être simplement juste un sentiment de désagréabilité, tu sais, genre t'es en train de créer un contenu, et il y a de la friction, des choses que t'aimes pas, genre après, il faut publier le contenu, machin, des choses à mettre en place, ce qui te... pourrisse l'envie de créer. Tu diras, parce qu'après, il y a tout le montage de vidéos à faire, ensuite, il faut faire ce truc-là, il faut publier, il faut schedule, après, il faut mettre des tags, machin, tous ces trucs-là, tu sens que ça te freine dans ton envie de créer. Donc ça, c'est une forme de douleur, c'est une frustration. Ça pourrait aussi être, je ne sais pas, tu ressens de l'anxiété. Tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas d'où ça vient, mais tu es anxieux. Moi, c'est un problème que je vis en ce moment et que je travaille dessus. Donc, dès que je ressens de l'anxiété, je tire le cordon, je m'arrête, je ferme les yeux et j'introspecte. La seule exception, c'est si je suis en discussion avec quelqu'un, évidemment, je ne vais pas faire ça. Mais autrement, si je suis seul et que je suis en pleine session ultra focus deep work, je tire la corde, et je m'arrête, et je dis ok, focus sur mon anxiété, qu'est-ce que mon anxiété c'est de me dire, d'accord, donc, je tire la corde, on peut avoir d'autres exemples aussi, par exemple, t'as peur de DM, t'as peur de prospecter, tu vois, tu dois contacter des gens, ça te stresse, tu y arrives pas, donc au lieu d'essayer de forcer, ou tu te dis ok, je vais procrastiner, je vais faire autre chose, d'accord, je sais que je dois faire ça, mais je fais autre chose, tu tires sur le cordon, pourquoi est-ce que je ne fais pas ce qui est nécessaire ? Ça, c'est très important. Tu ne vas pas je veux souvent ce qui se passe, c'est que j'ai un entrepreneur, c'est qu'il dit, OK, basiquement, j'ai besoin d'une offre et de clients pour, qui vendent cette offre, au tout début, quand tu lances ton business. Ce n'est pas des trucs plus complexes, mais si je prends un truc simple, c'est ça, tout le monde peut se voir là-dedans. Et donc, ce qui fait peur souvent, c'est d'aller chercher les clients. voilà ce que j'ai à vous vendre. Et forcément, c'est intimidant, surtout au début. et donc qu'est-ce qu'on va faire ? On va procrastiner, on va être perfectionniste, on va dire ok, je vais d'abord me préparer, je vais d'abord apprendre ça, je vais d'abord faire ça, je vais bien m'organiser, je vais faire une carte de visite, je vais faire un beau site web parce que j'ai envie d'être professionnel, je vais mettre mes références dessus, etc. Et on s'invente tout un tas de choses à faire avant pour essayer de se rassurer, alors qu'en réalité, ton système n'est pas en train de fonctionner correctement, ce qui est finalement, j'ai à aller chercher des clients et... leur proposer mon offre. Et donc du coup, pourquoi je ne fais pas ça ? On tire sur la sonnette, on se rend compte qu'il y a une douleur, qu'il y a une friction. Ça peut aussi être, comme je disais avant, la procrastination, la création de contenu. Bref, dès que tu vois qu'il y a une disruption dans le système, que le truc ne fonctionne pas comme il devrait, bam, sonnette d'alarme, on arrête tout le merdier, parce que sinon on va se disperser, sinon on va faire des choses qui ne sont pas utiles, sinon on va se fatiguer, on va se péter la santé, etc. Peu importe. Tire sur la sonnette. Donc là c'est la première partie. donc ça c'est le problème, on identifie un problème douloureux, tu vois je veux dire le truc des problèmes c'est ce qui arrête l'attention systématiquement de nos clients, ça devrait aussi être le cas pour toi même, c'est un pattern interrupt il y a ce problème douloureux là, à ce moment qui se produit dans mon quotidien, je m'arrête j'en prends conscience, je trouve une solution d'accord ? On va venir sur les deux étapes suivantes. Ce qui est intéressant, tu l'auras peut-être remarqué, c'est que dès que tu as diagnostiqué une solution, c'est quelque chose que tu peux potentiellement vendre. D'accord ? Donc, première étape, problème douloureux, on ne fait que d'identifier le problème, on n'essaie pas d'expliquer d'où il vient, machin, juste... quel est le problème, je le décris, le contexte, avec le plus de contexte possible, voilà ce qui se passe, voilà le résultat, voilà ce qui a été fait, voilà ce qui n'a pas été fait, etc. Sans essayer d'expliquer en profondeur pourquoi. Ça c'est la partie, c'est la deuxième partie, c'est le diagnostic, c'est-à-dire pourquoi il y a ce problème-là. Et donc là on va se poser la question, pourquoi, pourquoi, pourquoi ? On va chercher à revenir à la source. On appelle ça une root cause analysis. C'est fait en ingénierie beaucoup, ou en médecine, quand le médecin diagnostique un problème, donc il identifie... les symptômes qui sont les douleurs, basiquement. Qu'est-ce que le patient ressent comme symptôme ? Si tu veux, ce bug dans le système, c'est juste un symptôme. Et le problème, souvent, c'est qu'on veut traiter le symptôme. Si tu vas chez un médecin et que tu as mal à la gorge, je vais vous donner des pastilles pour la gorge, alors que tu as une angine, ça ne va pas traiter le problème à sa source. On doit s'assurer de faire un bon diagnostique. Si on ne fait pas un bon diagnostic, on ne résout pas le problème, c'est évident. Alors moi, j'ai un petit framework très rapide. Ce n'est pas complet, c'est un framework, mais ça permet déjà de bien dégrossir le truc. Donc je te disais, on pense en machine. Donc la machine, c'est ton business, c'est tes process, mais c'est aussi les humains à l'intérieur de ce process, de ce système. Les machines, c'est processus plus humain. Donc la première chose qu'on voit, généralement, c'est un résultat qui n'est pas là, ou alors une habitude, une action qui n'a pas été effectuée comme prévu. Donc on regarde au niveau de la routine, est-ce que le process, les actions sont correctes ? Quels sont les résultats ? Quelles sont les actions ? Et on voit s'il y a une disruption. Est-ce qu'il a bien fait ça ? Oui. Alors pourquoi il n'a pas obtenu le résultat ? Il y a plusieurs possibilités. Le résultat, ça fonctionnait avant, donc on obtenait le résultat, on obtenait 20 inscrits par contenu en moyenne, et là, d'un coup, on n'est plus qu'à 10. Qu'est-ce qui se passe ? Donc là on a une disruption dans le système d'un point de vue résultat. Est-ce que les actions ont correctement été effectuées ? Ah non, bah tiens, là on voit qu'il y a deux fois moins de contenus qui ont été publiés, ou que le contenu, le template n'a plus été utilisé, ou que machin, machin, machin. Du coup, si on remet en place le process, est-ce qu'on obtient de nouveau le résultat ? Donc ça c'est la troisième partie de solution. Mais le problème c'est potentiellement ça. D'abord, on identifie tout ce qui est superficiel en termes d'action résultat. Ensuite, deuxième étape, c'est la première étape, la routine. La deuxième étape, c'est le responsable. Qui c'est qui est en charge de ce truc-là ? Il peut y avoir deux types de personnes. Encore une fois, il y a le designer ou l'exécutant. Le designer, l'ouvrier, comme on disait avant. Est-ce que le process est bon ? Est-ce que le process est suivi ? Si le process est bon... C'est à dire qu'on a suivi le processus comme d'habitude et le processus il est bon, techniquement et qu'il n'y a pas le résultat. Le processus est bon et qu'il a été suivi, mais techniquement c'est que le processus est un problème. C'est à dire que si le processus est bon et qu'il n'a pas été suivi, je commence à m'en mêler, donc le processus est bon et qu'il n'a pas été suivi, c'est un problème de l'exécutant. potentiellement. Donc l'exécutant n'a pas appliqué un processus qui aurait dû être appliqué, qui était appliqué. Donc on va regarder, le responsable c'est celui qui doit exécuter le process, et donc on va regarder à ce niveau-là. Et si l'exécutant a correctement exécuté le processus, mais que le résultat n'est pas là, alors il y a un problème de design. Donc c'est celui qui a designé le process, le responsable du process, de création de la machine qu'il faut observer. Le responsable, il y a deux catégories de problèmes, ça va être, est-ce qu'il est incompétent, ou est-ce qu'il y a des mauvaises croyances ? Donc, basiquement, c'est compétences et croyances. Peut-être que le responsable, l'exécutant, n'a pas les compétences requises pour exécuter le process correctement. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on le forme ? Ça, ça va être la troisième partie. Donc, en gros, je récapitule. Première partie, la douleur, le problème douloureux. On le décrit. Deuxième partie, on diagnostique la cause. Encore une fois, on ne cherche pas la solution, on cherche juste la source du problème. Donc là, OK. Apparemment, le process était bon. mais il n'a pas été exécuté. Donc on a un problème au niveau de l'exécutant. Pourquoi est-ce qu'il n'a pas exécuté ce truc ? On se rend compte peut-être que l'exécutant, il a peur de contacter les gens. Ou cet exécutant, il a simplement manqué de discipline. Ou cet exécutant, il ne sait pas le faire. Donc il manque les compétences. Il a bien voulu le faire, ce n'est pas un problème d'attitude, c'est un problème de savoir-faire. Donc on identifie ça. Ensuite, on va sur la troisième partie, c'est la solution. Donc, si c'est un problème de routine, et souvent, il y a les deux. Tu as un problème de routine plus un problème du responsable derrière. Ultimement, le plus gros goulot d'étranglement sont les responsables. Et le responsable principal de ton business, c'est toi. On cherche tout d'abord au niveau de la routine. Si c'est un problème de routine, on veut optimiser celle-ci. Et moi, j'aime bien considérer, j'appelle ça une routine parce que c'est à la fois une procédure et une habitude. Disséquer habitude et procédure, en faire deux choses différentes, pour moi, c'est une erreur. j'aime bien rassembler les deux et dire on observe le processus sous le prisme du framework de l'habitude. Et donc du coup, on a le célèbre livre Atomic Habit qui nous donne un petit framework très simple pour faire ça. Déclencheur désire routine récompense ou Q craving routine reward en anglais. D'accord ? Et donc on va analyser le process selon ces quatre axes. Donc, le déclencheur, on va avoir, quelles sont les frictions dans l'environnement ? Est-ce qu'on peut mettre un cheat time ? Tu vois, genre, si c'est niveau, par exemple, la diète, est-ce qu'on peut dire, OK, à telle heure, on va, on se permet de manger, on va cheater, on se permet de mal manger tel jour, comme ça, le reste du temps, on est clean. Problème d'environnement, d'accord ? Est-ce qu'on a l'environnement qui... qui crée des déclencheurs contradictoires ? Est-ce qu'on a un environnement qui empêche le bon déclenchement ? Tu vois, genre peut-être si on se rend compte que l'exécutant a simplement oublié d'exécuter le procès, c'est qu'il l'oublie souvent. Ok, donc on a un problème de déclencheur, il faut pouvoir mettre de manière plus visible le déclencheur, le process pour que la personne arrête d'oublier. D'accord, ça peut simplement être ça en fait, dès qu'on a compris la cause, on dit ok, on a un problème de déclencheur. Ensuite, ça peut être un problème de désir. Ça veut dire que tu vas avoir, tu vas avoir basiquement l'interprétation. ce qui se passe dans la tête de la personne. Donc ça, ça revient sur les deux éléments suivants, mais je suis le petit framework. Basiquement, on va avoir peut-être un problème de croyance, peut-être qu'il va être encore une fois, il n'aura pas envie, il aura de l'ennui. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place pour s'assurer de conditionner le bon désir ? Il y a différentes méthodes. Je ne vais pas trop rentrer en détail là-dedans pour faire du reframing avec la thérapie cognitive, moduler le désir. Tu peux créer une distraction du style, si tu dois ne pas faire une chose, tu ne dois pas manger ce marshmallow, pense à autre chose en attendant. du mindfulness, d'accord ? Donc là, on n'est plus sur de l'habitude, mais c'est lié. Je veux dire, si toi-même, tu ne fais pas ton process, c'est peut-être qu'il y a des raisons, tu vois, qui sont plus émotionnelles. Donc, mindfulness, où tu peux mettre de la musique pour altérer ton humeur, etc. Donc, si ce n'est pas un problème de désir, c'est peut-être un problème de routine. Donc là, qu'est-ce qu'on peut faire ? On pourrait remplacer la routine par une autre routine, d'accord ? Peut-être que c'est une habitude qu'on veut changer. On pourrait la supprimer. Est-ce qu'elle est vraiment utile ? D'accord ? On pourrait la simplifier, la systématiser, la corriger, l'accélérer. L'automatiser, la déléguer, pour aussi stacker, par exemple, dire si je dois marcher, mais que je n'ai pas envie de marcher, que chaque fois j'oublie, je procrastine ça. Est-ce que je ne pourrais pas écouter de la musique en marchant ? Ou est-ce que je ne pourrais pas faire autre chose en marchant, écouter un podcast ? Ce qui fait que quand tu stacks plusieurs habitudes ensemble, ça donne plus envie de... on exécute donc voilà, routine, troisième partie enfin dernière partie je veux dire récompense, donc là tu peux utiliser basiquement la pyramide de Maslow pour voir comment créer des récompenses qu'est-ce qu'il va recevoir Si c'est une habitude complexe, donc qui est plus créative, d'accord, qui est moins linéaire, on évite de créer des récompenses extrinsèques, c'est-à-dire de te féliciter avec un petit chocolat ou avec un truc qui vient de l'extérieur. On veut de la récompense intrinsèque, c'est-à-dire on veut du sens, on veut de la maîtrise et de l'autonomie. C'est-à-dire qu'on veut pratiquer l'habitude pour le plaisir de l'habitude. Donc on va plus se concentrer sur la partie routine, si la science crée du contenu. tu ne peux pas te féliciter par après. Enfin, si tu es tendance à te dire, OK, je crée du contenu et ensuite, je peux me permettre de faire ça, tu risques de diminuer l'envie de créer du contenu. C'est un peu bizarre, mais c'est plus intéressant de créer de la récompense sur des habitudes simples, genre du style, je dois faire ma comptabilité. C'est beaucoup moins créatif, c'est beaucoup plus analytique. Dans ce cas-ci, l'extrinsèque fonctionne mieux. On a la pression des pairs, d'accord ? Si tu t'engages publiquement, par exemple, les prés-engagements qui sont intéressants, du style signer un contrat, Ou alors, moi, il y a le truc Whiskast, c'est de la bouffe pour chat. Tu dis, si je ne fais pas ce truc-là, je mange de la bouffe pour chat, et tu me filmes et tu me publies sur YouTube. Donc ça, ça marche assez bien en pratique, quand on s'engage, tu fais un petit contrat avec ça. Ou alors, tu donnes de l'argent à un pote, et si tu ne fais pas le truc, il garde les thunes, ou alors il investit ça dans une heure de charité que tu détestes. Ou alors la honte publique éventuellement, bref. ensuite tu peux, il y a différentes manières écoute je vais pas toutes les citer là l'importance c'est vraiment de routine, problème de process on optimise le process pourquoi l'habitude elle tient pas pourquoi le process ne fonctionne pas correctement et donc du coup tu peux appliquer des frameworks de création d'habitude basiquement. Si c'est un problème de compétence, donc là c'est au niveau du responsable, tu peux soit enseigner la compétence ou l'apprendre toi-même, soit remplacer la personne. Dire ok, moi ou telle personne n'est pas compétent pour ce processus, je vais trouver quelqu'un d'autre pour le faire. D'accord ? Et enfin, croyance. c'est un problème de croyance, moi ce que je conseille c'est de la thérapie CBT, donc cognitive behavioral therapy ou en français thérapie cognitive comportementale où basiquement on a des pensées qui génèrent des émotions, qui génèrent des actions et donc du coup il y a des disruptions qui se font au niveau du cerveau donc si tu vois que le truc est sur le papier la routine elle est bonne, la compétence elle est correcte et qu'on a un problème de blocage Il faut travailler sur la perception, sur l'interprétation. Si la personne n'ose pas contacter des gens pour faire de la prospection, qu'est-ce qui se passe dans sa tête qui fait qu'elle a peur ? Et comment on peut changer ce narratif de manière à ce qu'elle ose et qu'elle prenne même plaisir à le faire ? Mon petit process, en trois étapes. Douleur, identifier le problème douloureux, diagnostiquer la cause profonde et... créer des solutions. Donc, le truc, c'est que les solutions, il faut voir ça comme des expérimentations. Donc, tu designs les... Ok, expérimentation 1, 2, 3, 4. Donc, peut-être le problème, c'est ça. Donc, on va tester de mettre à jour le process. Peut-être qu'il y a un problème de déclencheur. Donc, on va tester le nouveau déclencheur. Peut-être qu'il y a un problème aussi de croyance. Donc, on va aussi travailler sur cette croyance. Et donc, du coup, après, tu priorises. Tu dis, ok, d'abord, on teste ça, puis ça, puis ça, puis ça. En fonction de tes ressources, peut-être que tu peux tester plusieurs choses en parallèle. Peut-être que tu peux faire qu'une seule chose à la fois. Mais basiquement, ces expérimentations... alors soit tu peux les faire tout de suite par exemple comme je te disais avant je tire sur la sonnette si je me rends compte que j'ai de l'anxiété problème douloureux, anxiété, cause inconnue, donc ce que je fais c'est que je me mets directement en mode je ferme les yeux, j'écoute, je fais ce qu'on appelle du focusing j'écoute mon anxiété et j'ouvre une feuille sur bear, l'application de notes j'ouvre une petite note et dès qu'il y a quelque chose qui me vient spontanément, j'écris sur le clavier je referme les yeux et je... je refais cet exercice pendant 10, 20, 30 minutes s'il faut, et qui n'est pas prévu dans ma journée. Donc tu vois, encore une fois, j'arrête ma journée pour faire ça, parce que c'est un goulot d'étranglement qui est très puissant. C'est un gros goulot d'étranglement que je veux casser, tu vois. Du coup, c'est une priorité pour moi de débuguer mon système. inclus mon système mental, mon software. Voilà, donc ce petit process d'interruption pour résoudre, interruption pour résolution, il est renoutable. Et le problème, c'est qu'on est focus court terme, il faut que je fasse ça aujourd'hui, je n'ai pas le temps de faire ça maintenant. Et on le procrastine parce qu'on est dans l'urgence. Et cette exacte attitude provoque l'urgence. Je pense qu'il n'y a pas besoin d'être en chaîne pour comprendre ça. Donc, dernière chose je terminerai peut-être peut-être que tu te dis oui mais moi je suis pas quelqu'un qui aime suivre les process, je suis plus quelqu'un de créatif, je suis quelqu'un qui est pas du tout formel comme ça donc moi ça me correspond pas alors mon conseil t'as deux choix mon conseil c'est ça soit tu changes cette croyance soit je te déconseille de faire du business vraiment parce que tu vas galérer, galérer, galérer. Un amateur n'a pas de process. La différence entre un pro et un amateur, c'est que le pro, il a des process et qu'il les maîtrise. Donc si tu refuses, si tu résistes à cette idée d'installer des processus, ça va être galère, galère toute ta vie. Tant que tu résistes à ça, je ne vois pas comment faire autrement. Moi, je te conseille, après, de changer. C'est plutôt une question de croyance. Parce que souvent, quand on pense process, on pense à tout ce qui était corpo, avec toutes ces interminables procédures sur Google Docs, où tu devais suivre les étapes et que c'était pénible au possible. Je rejoins là-dessus. Seulement, un process que tu as créé toi-même, c'est un process qui est léger, c'est un process qui t'aide, un process qui te décharge cognitivement. C'est plutôt... positive, on peut dire, ça va te rendre plus créatif, ça va te rendre plus détendu, c'est vraiment un processus qui, quand il est écrit, quand il est correct, il fonctionne. C'est-à-dire, si tu ressens une friction à utiliser un process, c'est une douleur, et donc du coup, tu rentres dans cette, tu mets la casquette du designer et de, ok, comment je peux améliorer mon process ? Tu vois ce que je veux dire ? Donc si ton process, c'est la douleur en elle-même, donc il y a de la friction, et donc du coup, comment je peux l'améliorer ? Peut-être c'est le fait de devoir ouvrir une certaine application qui est très lente pour aller lire le process et c'est pas pratique. Ok, je vais peut-être imprimer mes procédures dans un petit classeur ou alors je vais les mettre aux endroits stratégiques. Je vais me créer un petit sous-main avec quelques frémorques. Je vais mettre ça sur le frigo, etc. Donc tu vois. c'est peut-être une question de déclencheur, peut-être c'est une question de routine, il y a trop d'étapes, est-ce que tu ne peux pas supprimer des étapes, simplifier, automatiser, déléguer ? Et quand tu réfléchis comme ça, gentiment, tu te décharges. Le but c'est vraiment de simplifier le process et puis de te décharger, de dire voilà, maintenant que je vois en gros ce qu'il faut faire. comment je peux arrêter de le faire ? Peut-être que je peux trouver un développeur pour me développer une application, automatiser quelque chose. Peut-être que je peux trouver une personne pour le faire à ma place. Vu que dès que tu as un système qui est relativement simple et efficace, c'est beaucoup plus facile de trouver une personne. D'ailleurs, petit hack, tu sais, on entend souvent qu'il faut engager des A-players, les meilleurs, machin. et les gens qui disent ça sont les gens qui ont des entreprises qui attirent ces A-players le problème c'est que la plupart des entreprises elles sont pas dans cette situation de pouvoir payer et intéresser des A-players, de temps en temps elles arriveront par chance mais quand il faut engager quelqu'un, il faut engager quelqu'un donc tu peux engager des B-players des gens qui sont bons mais qui sont pas non plus des superstars parce que voilà, encore une fois tu fais avec ce que tu as et donc l'avantage, si tu as des process qui sont simples à suivre, tu peux engager des gens qui te coûteront moins cher, qui sont plus accessibles, et tu pourras leur faire suivre ces processus. Donc tu rends en fait le recrutement plus facile. Je ne dis pas qu'il faut engager n'importe qui, mais en l'absence de players, si tu peux engager des players, engage des players évidemment, mais si tu ne peux pas engager des superstars, trouve la meilleure personne qui est dans ton budget. Et... par contre, aient des process qui soient carrés. Comme ça, ça te permet justement de beaucoup mieux pouvoir déléguer, donc avoir accès à ces leviers. Yes, donc je te laisse là-dessus. N'hésite pas, si tu as apprécié ce podcast, à le partager avec quelqu'un que tu penses qu'il en aurait besoin. Moi, ça m'aide à faire tourner ce podcast parce qu'il n'y a pas d'algorithme. C'est difficile de promouvoir un podcast. si tu aimes ce format et ce genre de partage un petit peu plus profond que ce qu'on a l'habitude de voir ailleurs j'essaye en tout cas pense à le partager à quelqu'un à qui tu penses je te souhaite une magnifique journée on se retrouve dans un prochain épisode, salut

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Description

- Tu as le sentiment d'être à la traîne ?

- Tu voudrais générer des résultats stables ?

- Tu voudrais accélérer ta croissance ?


Le réflexe, c'est de travailler plus dur en minimisant les interruptions.


Si je te disais que Toyota fait exactement l'inverse ?


Plusieurs fois par jour, ils arrêtent la chaîne de production pour implémenter la méthode que je vais te partager dans l'épisode du jour.


Elon Musk et Ray Dalio ont généré des milliards avec une méthode similaire.


Je peux en attester personnellement : ce mini-framework est la meilleure habitude que j'ai prise de toute ma vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Ok, grosse promesse aujourd'hui avec un titre un petit peu putaclic parce qu'il faut bien, donc le secret de Toyota, Red Alio, Elon Musk et d'ailleurs beaucoup d'autres pour... fois 100, fois 1000, fois 10 000, l'efficience de leur entreprise. Alors, je vais te montrer, c'est un mindset et je vais te donner un petit framework à la fin pour t'aider à faire ça. Je ne te promets pas en soi de fois 1000 ton entreprise, mais ce sont des choses qui ont été réalisées avec cet état d'esprit, avec ce petit framework. par d'autres personnes. Et donc le truc, c'est que quand tu es à ton entreprise, et je vois beaucoup de monde, et c'est une phase normale, je dirais, on est très stressé, on dit que les journées n'ont que 24 heures, on a toujours ce sentiment d'être à la traîne, tu sais, on voit d'autres personnes qui avancent à une vitesse, c'est incroyable, tu te dis, mais si c'est des machines, jamais je serais capable de faire ça. Et on a tendance à comparer l'effort qu'on doit mettre pour obtenir un résultat, et donc l'autre doit mettre 10, 20, 100, 200 fois plus d'efforts s'il veut obtenir plus de résultats, ce qui n'est pas le cas, évidemment, ce qui sont des... levier. Je vais te demander comment créer un levier. Vraiment, c'est juste une habitude, une simple habitude à mettre en place. C'est très très simple. Il n'y a quasiment personne qui le fait. Parce que, je ne sais pas, les gens ne trouvent pas ça important ou n'ont simplement pas conscience ou pas la discipline. Mais je te promets une chose, c'est que si tu as la discipline de le faire quotidiennement, moi c'est l'habitude, c'est la meilleure habitude que j'ai prise de toute ma vie. C'est l'habitude qui me permet de dégager énormément de temps. et voilà, donc basiquement, travailler moins, gagner plus, gagner en certitude aussi, d'accord ? Parce que monde incertain, anxiété, blablabla, tu connais le truc. Donc comment stabiliser tout ça ? Ça va te permettre de créer de la récurrence dans ton business, de la sérénité et d'accélérer tout le merdier, d'accord ? Donc basiquement, pour moi, c'est le cœur, le cœur, le cœur du cœur. Si je devais garder qu'une seule habitude, si je reprenais de zéro, qu'un seul process, ce serait celui-là. Alors peut-être déjà pour la petite anecdote, je vais te parler du cordon de Handon, c'est de Toyota, je ne sais pas comment tu prononces Handon, c'est japonais. Et donc l'idée elle est très simple, c'est que tu as la logistique qui tourne, la chaîne de production qui tourne et dès qu'il y a un problème, il y a un cordon et les... n'importe quel employé peut tirer sur ce cordon et ça arrête toute la production. Tu laisses imaginer les coûts que ça implique pour Toyota. C'est difficile à chiffrer, moi-même je ne saurais pas te dire, mais ça coûte relativement cher si tu arrêtes la production 3, 4, 5, 6 fois par jour. Donc ça a un coût énorme. Pourtant Toyota a vraiment voulu... promouvoir cette pratique et c'est la raison pour laquelle, une des grandes raisons pour laquelle Toyota est devenue aussi efficiente que ça, parce que le but c'est que dès qu'il y avait un problème dans le système, peu importe où, bam, il tirait sur la corde, on arrêtait tout et on mettait les cerveaux pour résoudre le problème, pour éliminer l'inefficience, l'erreur. et améliorer le système. Et ensuite, on reprenait, on relançait la logistique, ainsi de suite. Alors au début, le cordon était très souvent tiré, mais au fur et à mesure, le cordon était tiré plus que quelques fois par semaine, puis par mois. Et donc du coup, on a un système qui vient relativement efficace. Et donc c'est vraiment cette pratique-là qui consiste à interrompre ton travail. quand c'est nécessaire. Et c'est un peu contre-intuitif, même totalement, parce qu'on dit, il faut être focus, faire ton truc, genre tu planifies une heure et tu sors pas de ce focus-là, etc. Mais donc du coup, moi là, ce que je te conseille de faire, c'est que si tu vois un gros problème dans ton processus, tu tires la corde, tu t'arrêtes. Donc je vais te donner un petit framework après pour faire ça. Et donc du coup, je te garantis que si tu le fais avec rigueur, tous les jours, même plusieurs fois par jour, au début, tu vas avoir des semaines, tu auras l'impression de ne pas avoir fait grand-chose, mais très rapidement. tu vas avoir ta semaine qui va se stabiliser, s'accélérer. Vraiment, sur le moyen terme, même court terme déjà, tu verras au bout de 3, 4, 5, 6 semaines, une différence qui est considérable. Donc, on parle bien d'amélioration continue. Donc, Kaysen, si tu veux chercher, tu as besoin de référence. derrière ça, pour comprendre avant de donner ce framework, pour comprendre comment ça fonctionne, il faut adopter un nouveau mindset qui est le mindset que Red Alu appelle la pensée en machine donner un petit exemple tout simple, imagine un menuisier qui fabrique des portes, donc il le fait à la main d'accord, donc il peut produire peut-être une porte par jour, je n'ai aucune idée en menuiserie, et il y a le voisin à côté qui est aussi menuisier, qui dit, moi je vais fabriquer une machine pour qu'il fabrique des portes. Et donc du coup, il va passer plusieurs mois à fabriquer cette machine, et pendant ce temps, il ne va pas produire grand-chose, alors que le voisin à côté, il produit des portes, il n'est pas très productif. Et un beau matin, sa machine commence à bien fonctionner, et il produit... 5, 6 portes par jour, 10 portes par jour, 20 portes par jour, et l'autre est toujours à une porte par jour. Donc l'autre est toujours en train, à la main, à essayer de créer des portes. Alors que l'autre a une machine et son boulot, c'est plus de fabriquer la porte, mais c'est de s'assurer. de concevoir la machine, d'améliorer la machine. Et quand tu es entrepreneur, c'est vraiment cet état d'esprit. Ce qui différencie un freelance d'un entrepreneur, c'est basiquement cette pensée en machine. Parce que le freelance, lui, il vend son temps, et il dit, si je veux gagner tant, je dois travailler tant. et il y a ce rôle, cette étiquette qu'on se met, mais à aucun moment, le freelance qui ne sort pas de cette condition de freelance, c'est qu'à aucun moment il va faire l'exercice que je suis en train de t'expliquer, c'est-à-dire prendre du recul et dire comment je peux optimiser ça, comment je peux créer un système, comment je peux automatiser, comment je peux simplifier, comment je peux déléguer, on va voir ça tout à l'heure. Et pour ça, je vais citer Rédalio qui nous dit Donc faites la distinction entre vous en tant que concepteur de votre machine et vous en tant qu'ouvrier de votre machine. La plus grande erreur que la plupart des gens font est de ne pas se voir de cette manière. C'est-à-dire que le freelance, lui, c'est l'ouvrier qui exécute le système alors que l'entrepreneur, c'est le designer, c'est celui qui conçoit le système. Et au début, tu as les deux casquettes. C'est important de différencier les deux. Tu vois, quand tu es en train d'exécuter le processus, tu es l'ouvrier, mais tout d'un coup, tu vois qu'il y a un bug dans le process, donc tu prends du recul. et à ce moment-là, tu mets la casquette du designer, la casquette de l'ingénieur, et tu mets à jour ton système. D'accord ? Ce qui sous-entend commencer, si tu n'as pas encore de système, par mettre en place une première procédure. Alors, je sais, les procédures, on dit que c'est chiant, je ne connais pas de meilleur outil pour travailler moins et gagner plus. Je ne connais pas de meilleur outil. Donc, si tu n'as pas de process, tu n'as pas de business, et si tu ne fais pas cet effort de créer des process, tu te condamnes à travailler dix fois plus pour dix fois moins. c'est des chiffres arbitraires mais c'est pour mettre l'emphase voilà on a aussi Elon Musk, qu'on aime ou qu'on n'aime pas qui nous dit la plus grande révélation que j'ai eu cette année alors je ne sais pas en quelle année c'était c'est que ce qui compte vraiment c'est la machine qui construit la machine c'est à dire l'usine et cela est au moins deux ordres de grandeur plus difficiles que le véhicule lui-même et donc Musk il se concentre donc la machine qui construit la machine. Tu vois, en l'occurrence, le petit truc que je vais donner, le petit framework que je vais donner, c'est la machine qui construit les autres machines. D'accord ? Donc, on a une machine, donc on a le processus qui permet d'exécuter le travail. Donc, tu as l'exécutant, et celui qui design le process, il a lui-même un process. Donc, c'est le processus qui permet de créer des processus. C'est un peu méta, mais c'est ce master process qui permet de créer tous les autres, donc un processus pour les gouverner tous. Évidemment, on n'est pas en train de lancer Tesla, on n'est pas en train de lancer des fusées dans l'espace. Nous, on a un petit business à notre échelle, humble échelle. Et donc cet outil, cette manière de penser est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus facile dans notre cas de figure que de construire une usine. Musk va même encore plus loin, donc il considère... son cerveau, donc il y a un software qui est installé, d'accord, et ce cerveau, eh bien, c'est la machine qui fabrique la machine, qui fabrique la machine. Donc sa priorité, c'est de mettre à jour son cerveau, d'accord, donc c'est important, on va voir ça tout à l'heure, pour cette petite logique. Voilà, donc l'objectif, une fois que tu as installé une première version de ta machine, ta priorité, c'est-à-dire ce qui te stresse, ce n'est plus la charge de travail, ce n'est plus les choses que tu dois faire au quotidien, ça va être la disruption dans le système. Donc quand il y a un truc qui ne se passe pas comme ça devrait, genre je fais tel contenu, je devrais avoir tant d'inscriptions, et d'un coup tu te rends compte que tes inscriptions baissent, ou elles ne montent pas comme tu voudrais. D'accord ? Ok, là il y a un bug, là il y a un problème, et donc mon objectif, c'est de prendre du recul, c'est de tirer sur le cordon, et de voir pourquoi j'ai pas obtenu le résultat que je voulais, pourquoi il y a une disruption, pourquoi il y a un bug dans la machine, et de résoudre ce bug. D'accord ? Donc c'est vraiment ça ton boulot, le gros asset, le gros actif de ton business, c'est quoi ? C'est cette machine que tu mets en place. Parce que plus cette machine elle est rodée, elle fonctionne, elle est simple, plus tu peux en déléguer des parties, en automatiser des parties, et donc te retirer et voir ton système travailler pour toi. D'accord ? Parce que c'est plus intéressant d'avoir une machine qui fabrique des portes. que de fabriquer des portes à la main. Alors évidemment, installer une machine à un coup, ça prend plus de temps au début, et je pense aussi beaucoup pour ça que la plupart des gens ne sont pas prêts à faire cet exercice, on va faire cet effort. Mais rappelle-toi, tu as le cordon de Handon de Toyota, au début, ils tirent sur le cordon, ça coûte à la société parce qu'il faut arrêter la production, donc il y a des retards, il y a des coûts considérables, je pense que ça chiffre en dizaines de millions. et nous alors on a une petite entreprise donc ça va pas te coûter autant mais ça te coûte en termes de temps de mettre en place ces systèmes de réfléchir tu vois de prendre un moment et on va dire, au lieu de faire ce boulot, je m'arrête et je mets en place une procédure. La plupart des gens ne font pas ça parce qu'ils sont la tête dans le guidon, parce qu'ils ont trop de boulot, parce qu'ils sont complètement noyés, et ils disent, ok, j'ai pas le temps maintenant, il faut que je finisse ce truc. Et ils voient juste la... Donc ils sont stressés par la charge de travail en elle-même, mais cette charge de travail, elle ne va jamais diminuer avec cet état d'esprit-là. C'est assez facile à voir, tu continues d'éteindre les incendies que tu allumes toi-même. Donc du coup, ce n'est pas un pompier très efficace. Le pompier efficace, il dit, ok. on éteint un petit peu les incendies, parce qu'il y a des trucs urgents, évidemment, mais on prend un peu de temps pour dire, ok, attends, là, c'est ce truc qui cause l'incendie, donc on va commencer par fermer ce machin, et ensuite, on pourra définitivement se détendre. Voilà, donc, framework, comme promis, il y a trois étapes. C'est, tout d'abord, on identifie le symptôme, c'est-à-dire le bug. par exemple, je ne sais pas si tu as pour objectif de perdre du poids et que tu as envie de manger du sucre et que tu te retrouves à te bouffer une plaque de chocolat, là, c'est symptomatique d'un problème. Tu avais pour objectif d'avoir une certaine diète, mais tu te retrouves à mal manger. Bug dans le système. Ça peut être un résultat ou un comportement. Par exemple, le résultat, ça pourrait être, j'ai suivi ma diète, mais je prends quand même du poids. Ok, donc on a un problème de résultat en diagnostic. Ça c'est la deuxième étape, on en parle tout de suite. Ça peut être un problème plus proximal, c'est-à-dire si j'effectue une action que je ne devrais pas effectuer. Tu vois, genre je mange des bombes niche alors que je suis censé manger sainement. Le truc c'est qu'à un moment donné... on se rend compte qu'il y a un bug dans le système. Et un bon moyen d'identifier ce bug, c'est la douleur. Quand je dis douleur, ce n'est pas forcément une douleur physique, ça pourrait. D'ailleurs, la douleur physique, elle nous arrête immédiatement. Notre corps, il a ce système ancré en lui. C'est que dès que tu sens une douleur, tu poses ta main sur une plaque de cuisson chaude, ça fait mal, tu vas la retirer tout de suite. Le corps a un système d'arrêt, d'urgence. mais ces douleurs, elles peuvent être mentales, émotionnelles, ça peut être simplement juste un sentiment de désagréabilité, tu sais, genre t'es en train de créer un contenu, et il y a de la friction, des choses que t'aimes pas, genre après, il faut publier le contenu, machin, des choses à mettre en place, ce qui te... pourrisse l'envie de créer. Tu diras, parce qu'après, il y a tout le montage de vidéos à faire, ensuite, il faut faire ce truc-là, il faut publier, il faut schedule, après, il faut mettre des tags, machin, tous ces trucs-là, tu sens que ça te freine dans ton envie de créer. Donc ça, c'est une forme de douleur, c'est une frustration. Ça pourrait aussi être, je ne sais pas, tu ressens de l'anxiété. Tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas d'où ça vient, mais tu es anxieux. Moi, c'est un problème que je vis en ce moment et que je travaille dessus. Donc, dès que je ressens de l'anxiété, je tire le cordon, je m'arrête, je ferme les yeux et j'introspecte. La seule exception, c'est si je suis en discussion avec quelqu'un, évidemment, je ne vais pas faire ça. Mais autrement, si je suis seul et que je suis en pleine session ultra focus deep work, je tire la corde, et je m'arrête, et je dis ok, focus sur mon anxiété, qu'est-ce que mon anxiété c'est de me dire, d'accord, donc, je tire la corde, on peut avoir d'autres exemples aussi, par exemple, t'as peur de DM, t'as peur de prospecter, tu vois, tu dois contacter des gens, ça te stresse, tu y arrives pas, donc au lieu d'essayer de forcer, ou tu te dis ok, je vais procrastiner, je vais faire autre chose, d'accord, je sais que je dois faire ça, mais je fais autre chose, tu tires sur le cordon, pourquoi est-ce que je ne fais pas ce qui est nécessaire ? Ça, c'est très important. Tu ne vas pas je veux souvent ce qui se passe, c'est que j'ai un entrepreneur, c'est qu'il dit, OK, basiquement, j'ai besoin d'une offre et de clients pour, qui vendent cette offre, au tout début, quand tu lances ton business. Ce n'est pas des trucs plus complexes, mais si je prends un truc simple, c'est ça, tout le monde peut se voir là-dedans. Et donc, ce qui fait peur souvent, c'est d'aller chercher les clients. voilà ce que j'ai à vous vendre. Et forcément, c'est intimidant, surtout au début. et donc qu'est-ce qu'on va faire ? On va procrastiner, on va être perfectionniste, on va dire ok, je vais d'abord me préparer, je vais d'abord apprendre ça, je vais d'abord faire ça, je vais bien m'organiser, je vais faire une carte de visite, je vais faire un beau site web parce que j'ai envie d'être professionnel, je vais mettre mes références dessus, etc. Et on s'invente tout un tas de choses à faire avant pour essayer de se rassurer, alors qu'en réalité, ton système n'est pas en train de fonctionner correctement, ce qui est finalement, j'ai à aller chercher des clients et... leur proposer mon offre. Et donc du coup, pourquoi je ne fais pas ça ? On tire sur la sonnette, on se rend compte qu'il y a une douleur, qu'il y a une friction. Ça peut aussi être, comme je disais avant, la procrastination, la création de contenu. Bref, dès que tu vois qu'il y a une disruption dans le système, que le truc ne fonctionne pas comme il devrait, bam, sonnette d'alarme, on arrête tout le merdier, parce que sinon on va se disperser, sinon on va faire des choses qui ne sont pas utiles, sinon on va se fatiguer, on va se péter la santé, etc. Peu importe. Tire sur la sonnette. Donc là c'est la première partie. donc ça c'est le problème, on identifie un problème douloureux, tu vois je veux dire le truc des problèmes c'est ce qui arrête l'attention systématiquement de nos clients, ça devrait aussi être le cas pour toi même, c'est un pattern interrupt il y a ce problème douloureux là, à ce moment qui se produit dans mon quotidien, je m'arrête j'en prends conscience, je trouve une solution d'accord ? On va venir sur les deux étapes suivantes. Ce qui est intéressant, tu l'auras peut-être remarqué, c'est que dès que tu as diagnostiqué une solution, c'est quelque chose que tu peux potentiellement vendre. D'accord ? Donc, première étape, problème douloureux, on ne fait que d'identifier le problème, on n'essaie pas d'expliquer d'où il vient, machin, juste... quel est le problème, je le décris, le contexte, avec le plus de contexte possible, voilà ce qui se passe, voilà le résultat, voilà ce qui a été fait, voilà ce qui n'a pas été fait, etc. Sans essayer d'expliquer en profondeur pourquoi. Ça c'est la partie, c'est la deuxième partie, c'est le diagnostic, c'est-à-dire pourquoi il y a ce problème-là. Et donc là on va se poser la question, pourquoi, pourquoi, pourquoi ? On va chercher à revenir à la source. On appelle ça une root cause analysis. C'est fait en ingénierie beaucoup, ou en médecine, quand le médecin diagnostique un problème, donc il identifie... les symptômes qui sont les douleurs, basiquement. Qu'est-ce que le patient ressent comme symptôme ? Si tu veux, ce bug dans le système, c'est juste un symptôme. Et le problème, souvent, c'est qu'on veut traiter le symptôme. Si tu vas chez un médecin et que tu as mal à la gorge, je vais vous donner des pastilles pour la gorge, alors que tu as une angine, ça ne va pas traiter le problème à sa source. On doit s'assurer de faire un bon diagnostique. Si on ne fait pas un bon diagnostic, on ne résout pas le problème, c'est évident. Alors moi, j'ai un petit framework très rapide. Ce n'est pas complet, c'est un framework, mais ça permet déjà de bien dégrossir le truc. Donc je te disais, on pense en machine. Donc la machine, c'est ton business, c'est tes process, mais c'est aussi les humains à l'intérieur de ce process, de ce système. Les machines, c'est processus plus humain. Donc la première chose qu'on voit, généralement, c'est un résultat qui n'est pas là, ou alors une habitude, une action qui n'a pas été effectuée comme prévu. Donc on regarde au niveau de la routine, est-ce que le process, les actions sont correctes ? Quels sont les résultats ? Quelles sont les actions ? Et on voit s'il y a une disruption. Est-ce qu'il a bien fait ça ? Oui. Alors pourquoi il n'a pas obtenu le résultat ? Il y a plusieurs possibilités. Le résultat, ça fonctionnait avant, donc on obtenait le résultat, on obtenait 20 inscrits par contenu en moyenne, et là, d'un coup, on n'est plus qu'à 10. Qu'est-ce qui se passe ? Donc là on a une disruption dans le système d'un point de vue résultat. Est-ce que les actions ont correctement été effectuées ? Ah non, bah tiens, là on voit qu'il y a deux fois moins de contenus qui ont été publiés, ou que le contenu, le template n'a plus été utilisé, ou que machin, machin, machin. Du coup, si on remet en place le process, est-ce qu'on obtient de nouveau le résultat ? Donc ça c'est la troisième partie de solution. Mais le problème c'est potentiellement ça. D'abord, on identifie tout ce qui est superficiel en termes d'action résultat. Ensuite, deuxième étape, c'est la première étape, la routine. La deuxième étape, c'est le responsable. Qui c'est qui est en charge de ce truc-là ? Il peut y avoir deux types de personnes. Encore une fois, il y a le designer ou l'exécutant. Le designer, l'ouvrier, comme on disait avant. Est-ce que le process est bon ? Est-ce que le process est suivi ? Si le process est bon... C'est à dire qu'on a suivi le processus comme d'habitude et le processus il est bon, techniquement et qu'il n'y a pas le résultat. Le processus est bon et qu'il a été suivi, mais techniquement c'est que le processus est un problème. C'est à dire que si le processus est bon et qu'il n'a pas été suivi, je commence à m'en mêler, donc le processus est bon et qu'il n'a pas été suivi, c'est un problème de l'exécutant. potentiellement. Donc l'exécutant n'a pas appliqué un processus qui aurait dû être appliqué, qui était appliqué. Donc on va regarder, le responsable c'est celui qui doit exécuter le process, et donc on va regarder à ce niveau-là. Et si l'exécutant a correctement exécuté le processus, mais que le résultat n'est pas là, alors il y a un problème de design. Donc c'est celui qui a designé le process, le responsable du process, de création de la machine qu'il faut observer. Le responsable, il y a deux catégories de problèmes, ça va être, est-ce qu'il est incompétent, ou est-ce qu'il y a des mauvaises croyances ? Donc, basiquement, c'est compétences et croyances. Peut-être que le responsable, l'exécutant, n'a pas les compétences requises pour exécuter le process correctement. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on le forme ? Ça, ça va être la troisième partie. Donc, en gros, je récapitule. Première partie, la douleur, le problème douloureux. On le décrit. Deuxième partie, on diagnostique la cause. Encore une fois, on ne cherche pas la solution, on cherche juste la source du problème. Donc là, OK. Apparemment, le process était bon. mais il n'a pas été exécuté. Donc on a un problème au niveau de l'exécutant. Pourquoi est-ce qu'il n'a pas exécuté ce truc ? On se rend compte peut-être que l'exécutant, il a peur de contacter les gens. Ou cet exécutant, il a simplement manqué de discipline. Ou cet exécutant, il ne sait pas le faire. Donc il manque les compétences. Il a bien voulu le faire, ce n'est pas un problème d'attitude, c'est un problème de savoir-faire. Donc on identifie ça. Ensuite, on va sur la troisième partie, c'est la solution. Donc, si c'est un problème de routine, et souvent, il y a les deux. Tu as un problème de routine plus un problème du responsable derrière. Ultimement, le plus gros goulot d'étranglement sont les responsables. Et le responsable principal de ton business, c'est toi. On cherche tout d'abord au niveau de la routine. Si c'est un problème de routine, on veut optimiser celle-ci. Et moi, j'aime bien considérer, j'appelle ça une routine parce que c'est à la fois une procédure et une habitude. Disséquer habitude et procédure, en faire deux choses différentes, pour moi, c'est une erreur. j'aime bien rassembler les deux et dire on observe le processus sous le prisme du framework de l'habitude. Et donc du coup, on a le célèbre livre Atomic Habit qui nous donne un petit framework très simple pour faire ça. Déclencheur désire routine récompense ou Q craving routine reward en anglais. D'accord ? Et donc on va analyser le process selon ces quatre axes. Donc, le déclencheur, on va avoir, quelles sont les frictions dans l'environnement ? Est-ce qu'on peut mettre un cheat time ? Tu vois, genre, si c'est niveau, par exemple, la diète, est-ce qu'on peut dire, OK, à telle heure, on va, on se permet de manger, on va cheater, on se permet de mal manger tel jour, comme ça, le reste du temps, on est clean. Problème d'environnement, d'accord ? Est-ce qu'on a l'environnement qui... qui crée des déclencheurs contradictoires ? Est-ce qu'on a un environnement qui empêche le bon déclenchement ? Tu vois, genre peut-être si on se rend compte que l'exécutant a simplement oublié d'exécuter le procès, c'est qu'il l'oublie souvent. Ok, donc on a un problème de déclencheur, il faut pouvoir mettre de manière plus visible le déclencheur, le process pour que la personne arrête d'oublier. D'accord, ça peut simplement être ça en fait, dès qu'on a compris la cause, on dit ok, on a un problème de déclencheur. Ensuite, ça peut être un problème de désir. Ça veut dire que tu vas avoir, tu vas avoir basiquement l'interprétation. ce qui se passe dans la tête de la personne. Donc ça, ça revient sur les deux éléments suivants, mais je suis le petit framework. Basiquement, on va avoir peut-être un problème de croyance, peut-être qu'il va être encore une fois, il n'aura pas envie, il aura de l'ennui. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place pour s'assurer de conditionner le bon désir ? Il y a différentes méthodes. Je ne vais pas trop rentrer en détail là-dedans pour faire du reframing avec la thérapie cognitive, moduler le désir. Tu peux créer une distraction du style, si tu dois ne pas faire une chose, tu ne dois pas manger ce marshmallow, pense à autre chose en attendant. du mindfulness, d'accord ? Donc là, on n'est plus sur de l'habitude, mais c'est lié. Je veux dire, si toi-même, tu ne fais pas ton process, c'est peut-être qu'il y a des raisons, tu vois, qui sont plus émotionnelles. Donc, mindfulness, où tu peux mettre de la musique pour altérer ton humeur, etc. Donc, si ce n'est pas un problème de désir, c'est peut-être un problème de routine. Donc là, qu'est-ce qu'on peut faire ? On pourrait remplacer la routine par une autre routine, d'accord ? Peut-être que c'est une habitude qu'on veut changer. On pourrait la supprimer. Est-ce qu'elle est vraiment utile ? D'accord ? On pourrait la simplifier, la systématiser, la corriger, l'accélérer. L'automatiser, la déléguer, pour aussi stacker, par exemple, dire si je dois marcher, mais que je n'ai pas envie de marcher, que chaque fois j'oublie, je procrastine ça. Est-ce que je ne pourrais pas écouter de la musique en marchant ? Ou est-ce que je ne pourrais pas faire autre chose en marchant, écouter un podcast ? Ce qui fait que quand tu stacks plusieurs habitudes ensemble, ça donne plus envie de... on exécute donc voilà, routine, troisième partie enfin dernière partie je veux dire récompense, donc là tu peux utiliser basiquement la pyramide de Maslow pour voir comment créer des récompenses qu'est-ce qu'il va recevoir Si c'est une habitude complexe, donc qui est plus créative, d'accord, qui est moins linéaire, on évite de créer des récompenses extrinsèques, c'est-à-dire de te féliciter avec un petit chocolat ou avec un truc qui vient de l'extérieur. On veut de la récompense intrinsèque, c'est-à-dire on veut du sens, on veut de la maîtrise et de l'autonomie. C'est-à-dire qu'on veut pratiquer l'habitude pour le plaisir de l'habitude. Donc on va plus se concentrer sur la partie routine, si la science crée du contenu. tu ne peux pas te féliciter par après. Enfin, si tu es tendance à te dire, OK, je crée du contenu et ensuite, je peux me permettre de faire ça, tu risques de diminuer l'envie de créer du contenu. C'est un peu bizarre, mais c'est plus intéressant de créer de la récompense sur des habitudes simples, genre du style, je dois faire ma comptabilité. C'est beaucoup moins créatif, c'est beaucoup plus analytique. Dans ce cas-ci, l'extrinsèque fonctionne mieux. On a la pression des pairs, d'accord ? Si tu t'engages publiquement, par exemple, les prés-engagements qui sont intéressants, du style signer un contrat, Ou alors, moi, il y a le truc Whiskast, c'est de la bouffe pour chat. Tu dis, si je ne fais pas ce truc-là, je mange de la bouffe pour chat, et tu me filmes et tu me publies sur YouTube. Donc ça, ça marche assez bien en pratique, quand on s'engage, tu fais un petit contrat avec ça. Ou alors, tu donnes de l'argent à un pote, et si tu ne fais pas le truc, il garde les thunes, ou alors il investit ça dans une heure de charité que tu détestes. Ou alors la honte publique éventuellement, bref. ensuite tu peux, il y a différentes manières écoute je vais pas toutes les citer là l'importance c'est vraiment de routine, problème de process on optimise le process pourquoi l'habitude elle tient pas pourquoi le process ne fonctionne pas correctement et donc du coup tu peux appliquer des frameworks de création d'habitude basiquement. Si c'est un problème de compétence, donc là c'est au niveau du responsable, tu peux soit enseigner la compétence ou l'apprendre toi-même, soit remplacer la personne. Dire ok, moi ou telle personne n'est pas compétent pour ce processus, je vais trouver quelqu'un d'autre pour le faire. D'accord ? Et enfin, croyance. c'est un problème de croyance, moi ce que je conseille c'est de la thérapie CBT, donc cognitive behavioral therapy ou en français thérapie cognitive comportementale où basiquement on a des pensées qui génèrent des émotions, qui génèrent des actions et donc du coup il y a des disruptions qui se font au niveau du cerveau donc si tu vois que le truc est sur le papier la routine elle est bonne, la compétence elle est correcte et qu'on a un problème de blocage Il faut travailler sur la perception, sur l'interprétation. Si la personne n'ose pas contacter des gens pour faire de la prospection, qu'est-ce qui se passe dans sa tête qui fait qu'elle a peur ? Et comment on peut changer ce narratif de manière à ce qu'elle ose et qu'elle prenne même plaisir à le faire ? Mon petit process, en trois étapes. Douleur, identifier le problème douloureux, diagnostiquer la cause profonde et... créer des solutions. Donc, le truc, c'est que les solutions, il faut voir ça comme des expérimentations. Donc, tu designs les... Ok, expérimentation 1, 2, 3, 4. Donc, peut-être le problème, c'est ça. Donc, on va tester de mettre à jour le process. Peut-être qu'il y a un problème de déclencheur. Donc, on va tester le nouveau déclencheur. Peut-être qu'il y a un problème aussi de croyance. Donc, on va aussi travailler sur cette croyance. Et donc, du coup, après, tu priorises. Tu dis, ok, d'abord, on teste ça, puis ça, puis ça, puis ça. En fonction de tes ressources, peut-être que tu peux tester plusieurs choses en parallèle. Peut-être que tu peux faire qu'une seule chose à la fois. Mais basiquement, ces expérimentations... alors soit tu peux les faire tout de suite par exemple comme je te disais avant je tire sur la sonnette si je me rends compte que j'ai de l'anxiété problème douloureux, anxiété, cause inconnue, donc ce que je fais c'est que je me mets directement en mode je ferme les yeux, j'écoute, je fais ce qu'on appelle du focusing j'écoute mon anxiété et j'ouvre une feuille sur bear, l'application de notes j'ouvre une petite note et dès qu'il y a quelque chose qui me vient spontanément, j'écris sur le clavier je referme les yeux et je... je refais cet exercice pendant 10, 20, 30 minutes s'il faut, et qui n'est pas prévu dans ma journée. Donc tu vois, encore une fois, j'arrête ma journée pour faire ça, parce que c'est un goulot d'étranglement qui est très puissant. C'est un gros goulot d'étranglement que je veux casser, tu vois. Du coup, c'est une priorité pour moi de débuguer mon système. inclus mon système mental, mon software. Voilà, donc ce petit process d'interruption pour résoudre, interruption pour résolution, il est renoutable. Et le problème, c'est qu'on est focus court terme, il faut que je fasse ça aujourd'hui, je n'ai pas le temps de faire ça maintenant. Et on le procrastine parce qu'on est dans l'urgence. Et cette exacte attitude provoque l'urgence. Je pense qu'il n'y a pas besoin d'être en chaîne pour comprendre ça. Donc, dernière chose je terminerai peut-être peut-être que tu te dis oui mais moi je suis pas quelqu'un qui aime suivre les process, je suis plus quelqu'un de créatif, je suis quelqu'un qui est pas du tout formel comme ça donc moi ça me correspond pas alors mon conseil t'as deux choix mon conseil c'est ça soit tu changes cette croyance soit je te déconseille de faire du business vraiment parce que tu vas galérer, galérer, galérer. Un amateur n'a pas de process. La différence entre un pro et un amateur, c'est que le pro, il a des process et qu'il les maîtrise. Donc si tu refuses, si tu résistes à cette idée d'installer des processus, ça va être galère, galère toute ta vie. Tant que tu résistes à ça, je ne vois pas comment faire autrement. Moi, je te conseille, après, de changer. C'est plutôt une question de croyance. Parce que souvent, quand on pense process, on pense à tout ce qui était corpo, avec toutes ces interminables procédures sur Google Docs, où tu devais suivre les étapes et que c'était pénible au possible. Je rejoins là-dessus. Seulement, un process que tu as créé toi-même, c'est un process qui est léger, c'est un process qui t'aide, un process qui te décharge cognitivement. C'est plutôt... positive, on peut dire, ça va te rendre plus créatif, ça va te rendre plus détendu, c'est vraiment un processus qui, quand il est écrit, quand il est correct, il fonctionne. C'est-à-dire, si tu ressens une friction à utiliser un process, c'est une douleur, et donc du coup, tu rentres dans cette, tu mets la casquette du designer et de, ok, comment je peux améliorer mon process ? Tu vois ce que je veux dire ? Donc si ton process, c'est la douleur en elle-même, donc il y a de la friction, et donc du coup, comment je peux l'améliorer ? Peut-être c'est le fait de devoir ouvrir une certaine application qui est très lente pour aller lire le process et c'est pas pratique. Ok, je vais peut-être imprimer mes procédures dans un petit classeur ou alors je vais les mettre aux endroits stratégiques. Je vais me créer un petit sous-main avec quelques frémorques. Je vais mettre ça sur le frigo, etc. Donc tu vois. c'est peut-être une question de déclencheur, peut-être c'est une question de routine, il y a trop d'étapes, est-ce que tu ne peux pas supprimer des étapes, simplifier, automatiser, déléguer ? Et quand tu réfléchis comme ça, gentiment, tu te décharges. Le but c'est vraiment de simplifier le process et puis de te décharger, de dire voilà, maintenant que je vois en gros ce qu'il faut faire. comment je peux arrêter de le faire ? Peut-être que je peux trouver un développeur pour me développer une application, automatiser quelque chose. Peut-être que je peux trouver une personne pour le faire à ma place. Vu que dès que tu as un système qui est relativement simple et efficace, c'est beaucoup plus facile de trouver une personne. D'ailleurs, petit hack, tu sais, on entend souvent qu'il faut engager des A-players, les meilleurs, machin. et les gens qui disent ça sont les gens qui ont des entreprises qui attirent ces A-players le problème c'est que la plupart des entreprises elles sont pas dans cette situation de pouvoir payer et intéresser des A-players, de temps en temps elles arriveront par chance mais quand il faut engager quelqu'un, il faut engager quelqu'un donc tu peux engager des B-players des gens qui sont bons mais qui sont pas non plus des superstars parce que voilà, encore une fois tu fais avec ce que tu as et donc l'avantage, si tu as des process qui sont simples à suivre, tu peux engager des gens qui te coûteront moins cher, qui sont plus accessibles, et tu pourras leur faire suivre ces processus. Donc tu rends en fait le recrutement plus facile. Je ne dis pas qu'il faut engager n'importe qui, mais en l'absence de players, si tu peux engager des players, engage des players évidemment, mais si tu ne peux pas engager des superstars, trouve la meilleure personne qui est dans ton budget. Et... par contre, aient des process qui soient carrés. Comme ça, ça te permet justement de beaucoup mieux pouvoir déléguer, donc avoir accès à ces leviers. Yes, donc je te laisse là-dessus. N'hésite pas, si tu as apprécié ce podcast, à le partager avec quelqu'un que tu penses qu'il en aurait besoin. Moi, ça m'aide à faire tourner ce podcast parce qu'il n'y a pas d'algorithme. C'est difficile de promouvoir un podcast. si tu aimes ce format et ce genre de partage un petit peu plus profond que ce qu'on a l'habitude de voir ailleurs j'essaye en tout cas pense à le partager à quelqu'un à qui tu penses je te souhaite une magnifique journée on se retrouve dans un prochain épisode, salut

Description

- Tu as le sentiment d'être à la traîne ?

- Tu voudrais générer des résultats stables ?

- Tu voudrais accélérer ta croissance ?


Le réflexe, c'est de travailler plus dur en minimisant les interruptions.


Si je te disais que Toyota fait exactement l'inverse ?


Plusieurs fois par jour, ils arrêtent la chaîne de production pour implémenter la méthode que je vais te partager dans l'épisode du jour.


Elon Musk et Ray Dalio ont généré des milliards avec une méthode similaire.


Je peux en attester personnellement : ce mini-framework est la meilleure habitude que j'ai prise de toute ma vie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

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    Ok, grosse promesse aujourd'hui avec un titre un petit peu putaclic parce qu'il faut bien, donc le secret de Toyota, Red Alio, Elon Musk et d'ailleurs beaucoup d'autres pour... fois 100, fois 1000, fois 10 000, l'efficience de leur entreprise. Alors, je vais te montrer, c'est un mindset et je vais te donner un petit framework à la fin pour t'aider à faire ça. Je ne te promets pas en soi de fois 1000 ton entreprise, mais ce sont des choses qui ont été réalisées avec cet état d'esprit, avec ce petit framework. par d'autres personnes. Et donc le truc, c'est que quand tu es à ton entreprise, et je vois beaucoup de monde, et c'est une phase normale, je dirais, on est très stressé, on dit que les journées n'ont que 24 heures, on a toujours ce sentiment d'être à la traîne, tu sais, on voit d'autres personnes qui avancent à une vitesse, c'est incroyable, tu te dis, mais si c'est des machines, jamais je serais capable de faire ça. Et on a tendance à comparer l'effort qu'on doit mettre pour obtenir un résultat, et donc l'autre doit mettre 10, 20, 100, 200 fois plus d'efforts s'il veut obtenir plus de résultats, ce qui n'est pas le cas, évidemment, ce qui sont des... levier. Je vais te demander comment créer un levier. Vraiment, c'est juste une habitude, une simple habitude à mettre en place. C'est très très simple. Il n'y a quasiment personne qui le fait. Parce que, je ne sais pas, les gens ne trouvent pas ça important ou n'ont simplement pas conscience ou pas la discipline. Mais je te promets une chose, c'est que si tu as la discipline de le faire quotidiennement, moi c'est l'habitude, c'est la meilleure habitude que j'ai prise de toute ma vie. C'est l'habitude qui me permet de dégager énormément de temps. et voilà, donc basiquement, travailler moins, gagner plus, gagner en certitude aussi, d'accord ? Parce que monde incertain, anxiété, blablabla, tu connais le truc. Donc comment stabiliser tout ça ? Ça va te permettre de créer de la récurrence dans ton business, de la sérénité et d'accélérer tout le merdier, d'accord ? Donc basiquement, pour moi, c'est le cœur, le cœur, le cœur du cœur. Si je devais garder qu'une seule habitude, si je reprenais de zéro, qu'un seul process, ce serait celui-là. Alors peut-être déjà pour la petite anecdote, je vais te parler du cordon de Handon, c'est de Toyota, je ne sais pas comment tu prononces Handon, c'est japonais. Et donc l'idée elle est très simple, c'est que tu as la logistique qui tourne, la chaîne de production qui tourne et dès qu'il y a un problème, il y a un cordon et les... n'importe quel employé peut tirer sur ce cordon et ça arrête toute la production. Tu laisses imaginer les coûts que ça implique pour Toyota. C'est difficile à chiffrer, moi-même je ne saurais pas te dire, mais ça coûte relativement cher si tu arrêtes la production 3, 4, 5, 6 fois par jour. Donc ça a un coût énorme. Pourtant Toyota a vraiment voulu... promouvoir cette pratique et c'est la raison pour laquelle, une des grandes raisons pour laquelle Toyota est devenue aussi efficiente que ça, parce que le but c'est que dès qu'il y avait un problème dans le système, peu importe où, bam, il tirait sur la corde, on arrêtait tout et on mettait les cerveaux pour résoudre le problème, pour éliminer l'inefficience, l'erreur. et améliorer le système. Et ensuite, on reprenait, on relançait la logistique, ainsi de suite. Alors au début, le cordon était très souvent tiré, mais au fur et à mesure, le cordon était tiré plus que quelques fois par semaine, puis par mois. Et donc du coup, on a un système qui vient relativement efficace. Et donc c'est vraiment cette pratique-là qui consiste à interrompre ton travail. quand c'est nécessaire. Et c'est un peu contre-intuitif, même totalement, parce qu'on dit, il faut être focus, faire ton truc, genre tu planifies une heure et tu sors pas de ce focus-là, etc. Mais donc du coup, moi là, ce que je te conseille de faire, c'est que si tu vois un gros problème dans ton processus, tu tires la corde, tu t'arrêtes. Donc je vais te donner un petit framework après pour faire ça. Et donc du coup, je te garantis que si tu le fais avec rigueur, tous les jours, même plusieurs fois par jour, au début, tu vas avoir des semaines, tu auras l'impression de ne pas avoir fait grand-chose, mais très rapidement. tu vas avoir ta semaine qui va se stabiliser, s'accélérer. Vraiment, sur le moyen terme, même court terme déjà, tu verras au bout de 3, 4, 5, 6 semaines, une différence qui est considérable. Donc, on parle bien d'amélioration continue. Donc, Kaysen, si tu veux chercher, tu as besoin de référence. derrière ça, pour comprendre avant de donner ce framework, pour comprendre comment ça fonctionne, il faut adopter un nouveau mindset qui est le mindset que Red Alu appelle la pensée en machine donner un petit exemple tout simple, imagine un menuisier qui fabrique des portes, donc il le fait à la main d'accord, donc il peut produire peut-être une porte par jour, je n'ai aucune idée en menuiserie, et il y a le voisin à côté qui est aussi menuisier, qui dit, moi je vais fabriquer une machine pour qu'il fabrique des portes. Et donc du coup, il va passer plusieurs mois à fabriquer cette machine, et pendant ce temps, il ne va pas produire grand-chose, alors que le voisin à côté, il produit des portes, il n'est pas très productif. Et un beau matin, sa machine commence à bien fonctionner, et il produit... 5, 6 portes par jour, 10 portes par jour, 20 portes par jour, et l'autre est toujours à une porte par jour. Donc l'autre est toujours en train, à la main, à essayer de créer des portes. Alors que l'autre a une machine et son boulot, c'est plus de fabriquer la porte, mais c'est de s'assurer. de concevoir la machine, d'améliorer la machine. Et quand tu es entrepreneur, c'est vraiment cet état d'esprit. Ce qui différencie un freelance d'un entrepreneur, c'est basiquement cette pensée en machine. Parce que le freelance, lui, il vend son temps, et il dit, si je veux gagner tant, je dois travailler tant. et il y a ce rôle, cette étiquette qu'on se met, mais à aucun moment, le freelance qui ne sort pas de cette condition de freelance, c'est qu'à aucun moment il va faire l'exercice que je suis en train de t'expliquer, c'est-à-dire prendre du recul et dire comment je peux optimiser ça, comment je peux créer un système, comment je peux automatiser, comment je peux simplifier, comment je peux déléguer, on va voir ça tout à l'heure. Et pour ça, je vais citer Rédalio qui nous dit Donc faites la distinction entre vous en tant que concepteur de votre machine et vous en tant qu'ouvrier de votre machine. La plus grande erreur que la plupart des gens font est de ne pas se voir de cette manière. C'est-à-dire que le freelance, lui, c'est l'ouvrier qui exécute le système alors que l'entrepreneur, c'est le designer, c'est celui qui conçoit le système. Et au début, tu as les deux casquettes. C'est important de différencier les deux. Tu vois, quand tu es en train d'exécuter le processus, tu es l'ouvrier, mais tout d'un coup, tu vois qu'il y a un bug dans le process, donc tu prends du recul. et à ce moment-là, tu mets la casquette du designer, la casquette de l'ingénieur, et tu mets à jour ton système. D'accord ? Ce qui sous-entend commencer, si tu n'as pas encore de système, par mettre en place une première procédure. Alors, je sais, les procédures, on dit que c'est chiant, je ne connais pas de meilleur outil pour travailler moins et gagner plus. Je ne connais pas de meilleur outil. Donc, si tu n'as pas de process, tu n'as pas de business, et si tu ne fais pas cet effort de créer des process, tu te condamnes à travailler dix fois plus pour dix fois moins. c'est des chiffres arbitraires mais c'est pour mettre l'emphase voilà on a aussi Elon Musk, qu'on aime ou qu'on n'aime pas qui nous dit la plus grande révélation que j'ai eu cette année alors je ne sais pas en quelle année c'était c'est que ce qui compte vraiment c'est la machine qui construit la machine c'est à dire l'usine et cela est au moins deux ordres de grandeur plus difficiles que le véhicule lui-même et donc Musk il se concentre donc la machine qui construit la machine. Tu vois, en l'occurrence, le petit truc que je vais donner, le petit framework que je vais donner, c'est la machine qui construit les autres machines. D'accord ? Donc, on a une machine, donc on a le processus qui permet d'exécuter le travail. Donc, tu as l'exécutant, et celui qui design le process, il a lui-même un process. Donc, c'est le processus qui permet de créer des processus. C'est un peu méta, mais c'est ce master process qui permet de créer tous les autres, donc un processus pour les gouverner tous. Évidemment, on n'est pas en train de lancer Tesla, on n'est pas en train de lancer des fusées dans l'espace. Nous, on a un petit business à notre échelle, humble échelle. Et donc cet outil, cette manière de penser est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus facile dans notre cas de figure que de construire une usine. Musk va même encore plus loin, donc il considère... son cerveau, donc il y a un software qui est installé, d'accord, et ce cerveau, eh bien, c'est la machine qui fabrique la machine, qui fabrique la machine. Donc sa priorité, c'est de mettre à jour son cerveau, d'accord, donc c'est important, on va voir ça tout à l'heure, pour cette petite logique. Voilà, donc l'objectif, une fois que tu as installé une première version de ta machine, ta priorité, c'est-à-dire ce qui te stresse, ce n'est plus la charge de travail, ce n'est plus les choses que tu dois faire au quotidien, ça va être la disruption dans le système. Donc quand il y a un truc qui ne se passe pas comme ça devrait, genre je fais tel contenu, je devrais avoir tant d'inscriptions, et d'un coup tu te rends compte que tes inscriptions baissent, ou elles ne montent pas comme tu voudrais. D'accord ? Ok, là il y a un bug, là il y a un problème, et donc mon objectif, c'est de prendre du recul, c'est de tirer sur le cordon, et de voir pourquoi j'ai pas obtenu le résultat que je voulais, pourquoi il y a une disruption, pourquoi il y a un bug dans la machine, et de résoudre ce bug. D'accord ? Donc c'est vraiment ça ton boulot, le gros asset, le gros actif de ton business, c'est quoi ? C'est cette machine que tu mets en place. Parce que plus cette machine elle est rodée, elle fonctionne, elle est simple, plus tu peux en déléguer des parties, en automatiser des parties, et donc te retirer et voir ton système travailler pour toi. D'accord ? Parce que c'est plus intéressant d'avoir une machine qui fabrique des portes. que de fabriquer des portes à la main. Alors évidemment, installer une machine à un coup, ça prend plus de temps au début, et je pense aussi beaucoup pour ça que la plupart des gens ne sont pas prêts à faire cet exercice, on va faire cet effort. Mais rappelle-toi, tu as le cordon de Handon de Toyota, au début, ils tirent sur le cordon, ça coûte à la société parce qu'il faut arrêter la production, donc il y a des retards, il y a des coûts considérables, je pense que ça chiffre en dizaines de millions. et nous alors on a une petite entreprise donc ça va pas te coûter autant mais ça te coûte en termes de temps de mettre en place ces systèmes de réfléchir tu vois de prendre un moment et on va dire, au lieu de faire ce boulot, je m'arrête et je mets en place une procédure. La plupart des gens ne font pas ça parce qu'ils sont la tête dans le guidon, parce qu'ils ont trop de boulot, parce qu'ils sont complètement noyés, et ils disent, ok, j'ai pas le temps maintenant, il faut que je finisse ce truc. Et ils voient juste la... Donc ils sont stressés par la charge de travail en elle-même, mais cette charge de travail, elle ne va jamais diminuer avec cet état d'esprit-là. C'est assez facile à voir, tu continues d'éteindre les incendies que tu allumes toi-même. Donc du coup, ce n'est pas un pompier très efficace. Le pompier efficace, il dit, ok. on éteint un petit peu les incendies, parce qu'il y a des trucs urgents, évidemment, mais on prend un peu de temps pour dire, ok, attends, là, c'est ce truc qui cause l'incendie, donc on va commencer par fermer ce machin, et ensuite, on pourra définitivement se détendre. Voilà, donc, framework, comme promis, il y a trois étapes. C'est, tout d'abord, on identifie le symptôme, c'est-à-dire le bug. par exemple, je ne sais pas si tu as pour objectif de perdre du poids et que tu as envie de manger du sucre et que tu te retrouves à te bouffer une plaque de chocolat, là, c'est symptomatique d'un problème. Tu avais pour objectif d'avoir une certaine diète, mais tu te retrouves à mal manger. Bug dans le système. Ça peut être un résultat ou un comportement. Par exemple, le résultat, ça pourrait être, j'ai suivi ma diète, mais je prends quand même du poids. Ok, donc on a un problème de résultat en diagnostic. Ça c'est la deuxième étape, on en parle tout de suite. Ça peut être un problème plus proximal, c'est-à-dire si j'effectue une action que je ne devrais pas effectuer. Tu vois, genre je mange des bombes niche alors que je suis censé manger sainement. Le truc c'est qu'à un moment donné... on se rend compte qu'il y a un bug dans le système. Et un bon moyen d'identifier ce bug, c'est la douleur. Quand je dis douleur, ce n'est pas forcément une douleur physique, ça pourrait. D'ailleurs, la douleur physique, elle nous arrête immédiatement. Notre corps, il a ce système ancré en lui. C'est que dès que tu sens une douleur, tu poses ta main sur une plaque de cuisson chaude, ça fait mal, tu vas la retirer tout de suite. Le corps a un système d'arrêt, d'urgence. mais ces douleurs, elles peuvent être mentales, émotionnelles, ça peut être simplement juste un sentiment de désagréabilité, tu sais, genre t'es en train de créer un contenu, et il y a de la friction, des choses que t'aimes pas, genre après, il faut publier le contenu, machin, des choses à mettre en place, ce qui te... pourrisse l'envie de créer. Tu diras, parce qu'après, il y a tout le montage de vidéos à faire, ensuite, il faut faire ce truc-là, il faut publier, il faut schedule, après, il faut mettre des tags, machin, tous ces trucs-là, tu sens que ça te freine dans ton envie de créer. Donc ça, c'est une forme de douleur, c'est une frustration. Ça pourrait aussi être, je ne sais pas, tu ressens de l'anxiété. Tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas d'où ça vient, mais tu es anxieux. Moi, c'est un problème que je vis en ce moment et que je travaille dessus. Donc, dès que je ressens de l'anxiété, je tire le cordon, je m'arrête, je ferme les yeux et j'introspecte. La seule exception, c'est si je suis en discussion avec quelqu'un, évidemment, je ne vais pas faire ça. Mais autrement, si je suis seul et que je suis en pleine session ultra focus deep work, je tire la corde, et je m'arrête, et je dis ok, focus sur mon anxiété, qu'est-ce que mon anxiété c'est de me dire, d'accord, donc, je tire la corde, on peut avoir d'autres exemples aussi, par exemple, t'as peur de DM, t'as peur de prospecter, tu vois, tu dois contacter des gens, ça te stresse, tu y arrives pas, donc au lieu d'essayer de forcer, ou tu te dis ok, je vais procrastiner, je vais faire autre chose, d'accord, je sais que je dois faire ça, mais je fais autre chose, tu tires sur le cordon, pourquoi est-ce que je ne fais pas ce qui est nécessaire ? Ça, c'est très important. Tu ne vas pas je veux souvent ce qui se passe, c'est que j'ai un entrepreneur, c'est qu'il dit, OK, basiquement, j'ai besoin d'une offre et de clients pour, qui vendent cette offre, au tout début, quand tu lances ton business. Ce n'est pas des trucs plus complexes, mais si je prends un truc simple, c'est ça, tout le monde peut se voir là-dedans. Et donc, ce qui fait peur souvent, c'est d'aller chercher les clients. voilà ce que j'ai à vous vendre. Et forcément, c'est intimidant, surtout au début. et donc qu'est-ce qu'on va faire ? On va procrastiner, on va être perfectionniste, on va dire ok, je vais d'abord me préparer, je vais d'abord apprendre ça, je vais d'abord faire ça, je vais bien m'organiser, je vais faire une carte de visite, je vais faire un beau site web parce que j'ai envie d'être professionnel, je vais mettre mes références dessus, etc. Et on s'invente tout un tas de choses à faire avant pour essayer de se rassurer, alors qu'en réalité, ton système n'est pas en train de fonctionner correctement, ce qui est finalement, j'ai à aller chercher des clients et... leur proposer mon offre. Et donc du coup, pourquoi je ne fais pas ça ? On tire sur la sonnette, on se rend compte qu'il y a une douleur, qu'il y a une friction. Ça peut aussi être, comme je disais avant, la procrastination, la création de contenu. Bref, dès que tu vois qu'il y a une disruption dans le système, que le truc ne fonctionne pas comme il devrait, bam, sonnette d'alarme, on arrête tout le merdier, parce que sinon on va se disperser, sinon on va faire des choses qui ne sont pas utiles, sinon on va se fatiguer, on va se péter la santé, etc. Peu importe. Tire sur la sonnette. Donc là c'est la première partie. donc ça c'est le problème, on identifie un problème douloureux, tu vois je veux dire le truc des problèmes c'est ce qui arrête l'attention systématiquement de nos clients, ça devrait aussi être le cas pour toi même, c'est un pattern interrupt il y a ce problème douloureux là, à ce moment qui se produit dans mon quotidien, je m'arrête j'en prends conscience, je trouve une solution d'accord ? On va venir sur les deux étapes suivantes. Ce qui est intéressant, tu l'auras peut-être remarqué, c'est que dès que tu as diagnostiqué une solution, c'est quelque chose que tu peux potentiellement vendre. D'accord ? Donc, première étape, problème douloureux, on ne fait que d'identifier le problème, on n'essaie pas d'expliquer d'où il vient, machin, juste... quel est le problème, je le décris, le contexte, avec le plus de contexte possible, voilà ce qui se passe, voilà le résultat, voilà ce qui a été fait, voilà ce qui n'a pas été fait, etc. Sans essayer d'expliquer en profondeur pourquoi. Ça c'est la partie, c'est la deuxième partie, c'est le diagnostic, c'est-à-dire pourquoi il y a ce problème-là. Et donc là on va se poser la question, pourquoi, pourquoi, pourquoi ? On va chercher à revenir à la source. On appelle ça une root cause analysis. C'est fait en ingénierie beaucoup, ou en médecine, quand le médecin diagnostique un problème, donc il identifie... les symptômes qui sont les douleurs, basiquement. Qu'est-ce que le patient ressent comme symptôme ? Si tu veux, ce bug dans le système, c'est juste un symptôme. Et le problème, souvent, c'est qu'on veut traiter le symptôme. Si tu vas chez un médecin et que tu as mal à la gorge, je vais vous donner des pastilles pour la gorge, alors que tu as une angine, ça ne va pas traiter le problème à sa source. On doit s'assurer de faire un bon diagnostique. Si on ne fait pas un bon diagnostic, on ne résout pas le problème, c'est évident. Alors moi, j'ai un petit framework très rapide. Ce n'est pas complet, c'est un framework, mais ça permet déjà de bien dégrossir le truc. Donc je te disais, on pense en machine. Donc la machine, c'est ton business, c'est tes process, mais c'est aussi les humains à l'intérieur de ce process, de ce système. Les machines, c'est processus plus humain. Donc la première chose qu'on voit, généralement, c'est un résultat qui n'est pas là, ou alors une habitude, une action qui n'a pas été effectuée comme prévu. Donc on regarde au niveau de la routine, est-ce que le process, les actions sont correctes ? Quels sont les résultats ? Quelles sont les actions ? Et on voit s'il y a une disruption. Est-ce qu'il a bien fait ça ? Oui. Alors pourquoi il n'a pas obtenu le résultat ? Il y a plusieurs possibilités. Le résultat, ça fonctionnait avant, donc on obtenait le résultat, on obtenait 20 inscrits par contenu en moyenne, et là, d'un coup, on n'est plus qu'à 10. Qu'est-ce qui se passe ? Donc là on a une disruption dans le système d'un point de vue résultat. Est-ce que les actions ont correctement été effectuées ? Ah non, bah tiens, là on voit qu'il y a deux fois moins de contenus qui ont été publiés, ou que le contenu, le template n'a plus été utilisé, ou que machin, machin, machin. Du coup, si on remet en place le process, est-ce qu'on obtient de nouveau le résultat ? Donc ça c'est la troisième partie de solution. Mais le problème c'est potentiellement ça. D'abord, on identifie tout ce qui est superficiel en termes d'action résultat. Ensuite, deuxième étape, c'est la première étape, la routine. La deuxième étape, c'est le responsable. Qui c'est qui est en charge de ce truc-là ? Il peut y avoir deux types de personnes. Encore une fois, il y a le designer ou l'exécutant. Le designer, l'ouvrier, comme on disait avant. Est-ce que le process est bon ? Est-ce que le process est suivi ? Si le process est bon... C'est à dire qu'on a suivi le processus comme d'habitude et le processus il est bon, techniquement et qu'il n'y a pas le résultat. Le processus est bon et qu'il a été suivi, mais techniquement c'est que le processus est un problème. C'est à dire que si le processus est bon et qu'il n'a pas été suivi, je commence à m'en mêler, donc le processus est bon et qu'il n'a pas été suivi, c'est un problème de l'exécutant. potentiellement. Donc l'exécutant n'a pas appliqué un processus qui aurait dû être appliqué, qui était appliqué. Donc on va regarder, le responsable c'est celui qui doit exécuter le process, et donc on va regarder à ce niveau-là. Et si l'exécutant a correctement exécuté le processus, mais que le résultat n'est pas là, alors il y a un problème de design. Donc c'est celui qui a designé le process, le responsable du process, de création de la machine qu'il faut observer. Le responsable, il y a deux catégories de problèmes, ça va être, est-ce qu'il est incompétent, ou est-ce qu'il y a des mauvaises croyances ? Donc, basiquement, c'est compétences et croyances. Peut-être que le responsable, l'exécutant, n'a pas les compétences requises pour exécuter le process correctement. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'on le forme ? Ça, ça va être la troisième partie. Donc, en gros, je récapitule. Première partie, la douleur, le problème douloureux. On le décrit. Deuxième partie, on diagnostique la cause. Encore une fois, on ne cherche pas la solution, on cherche juste la source du problème. Donc là, OK. Apparemment, le process était bon. mais il n'a pas été exécuté. Donc on a un problème au niveau de l'exécutant. Pourquoi est-ce qu'il n'a pas exécuté ce truc ? On se rend compte peut-être que l'exécutant, il a peur de contacter les gens. Ou cet exécutant, il a simplement manqué de discipline. Ou cet exécutant, il ne sait pas le faire. Donc il manque les compétences. Il a bien voulu le faire, ce n'est pas un problème d'attitude, c'est un problème de savoir-faire. Donc on identifie ça. Ensuite, on va sur la troisième partie, c'est la solution. Donc, si c'est un problème de routine, et souvent, il y a les deux. Tu as un problème de routine plus un problème du responsable derrière. Ultimement, le plus gros goulot d'étranglement sont les responsables. Et le responsable principal de ton business, c'est toi. On cherche tout d'abord au niveau de la routine. Si c'est un problème de routine, on veut optimiser celle-ci. Et moi, j'aime bien considérer, j'appelle ça une routine parce que c'est à la fois une procédure et une habitude. Disséquer habitude et procédure, en faire deux choses différentes, pour moi, c'est une erreur. j'aime bien rassembler les deux et dire on observe le processus sous le prisme du framework de l'habitude. Et donc du coup, on a le célèbre livre Atomic Habit qui nous donne un petit framework très simple pour faire ça. Déclencheur désire routine récompense ou Q craving routine reward en anglais. D'accord ? Et donc on va analyser le process selon ces quatre axes. Donc, le déclencheur, on va avoir, quelles sont les frictions dans l'environnement ? Est-ce qu'on peut mettre un cheat time ? Tu vois, genre, si c'est niveau, par exemple, la diète, est-ce qu'on peut dire, OK, à telle heure, on va, on se permet de manger, on va cheater, on se permet de mal manger tel jour, comme ça, le reste du temps, on est clean. Problème d'environnement, d'accord ? Est-ce qu'on a l'environnement qui... qui crée des déclencheurs contradictoires ? Est-ce qu'on a un environnement qui empêche le bon déclenchement ? Tu vois, genre peut-être si on se rend compte que l'exécutant a simplement oublié d'exécuter le procès, c'est qu'il l'oublie souvent. Ok, donc on a un problème de déclencheur, il faut pouvoir mettre de manière plus visible le déclencheur, le process pour que la personne arrête d'oublier. D'accord, ça peut simplement être ça en fait, dès qu'on a compris la cause, on dit ok, on a un problème de déclencheur. Ensuite, ça peut être un problème de désir. Ça veut dire que tu vas avoir, tu vas avoir basiquement l'interprétation. ce qui se passe dans la tête de la personne. Donc ça, ça revient sur les deux éléments suivants, mais je suis le petit framework. Basiquement, on va avoir peut-être un problème de croyance, peut-être qu'il va être encore une fois, il n'aura pas envie, il aura de l'ennui. Qu'est-ce qu'on peut mettre en place pour s'assurer de conditionner le bon désir ? Il y a différentes méthodes. Je ne vais pas trop rentrer en détail là-dedans pour faire du reframing avec la thérapie cognitive, moduler le désir. Tu peux créer une distraction du style, si tu dois ne pas faire une chose, tu ne dois pas manger ce marshmallow, pense à autre chose en attendant. du mindfulness, d'accord ? Donc là, on n'est plus sur de l'habitude, mais c'est lié. Je veux dire, si toi-même, tu ne fais pas ton process, c'est peut-être qu'il y a des raisons, tu vois, qui sont plus émotionnelles. Donc, mindfulness, où tu peux mettre de la musique pour altérer ton humeur, etc. Donc, si ce n'est pas un problème de désir, c'est peut-être un problème de routine. Donc là, qu'est-ce qu'on peut faire ? On pourrait remplacer la routine par une autre routine, d'accord ? Peut-être que c'est une habitude qu'on veut changer. On pourrait la supprimer. Est-ce qu'elle est vraiment utile ? D'accord ? On pourrait la simplifier, la systématiser, la corriger, l'accélérer. L'automatiser, la déléguer, pour aussi stacker, par exemple, dire si je dois marcher, mais que je n'ai pas envie de marcher, que chaque fois j'oublie, je procrastine ça. Est-ce que je ne pourrais pas écouter de la musique en marchant ? Ou est-ce que je ne pourrais pas faire autre chose en marchant, écouter un podcast ? Ce qui fait que quand tu stacks plusieurs habitudes ensemble, ça donne plus envie de... on exécute donc voilà, routine, troisième partie enfin dernière partie je veux dire récompense, donc là tu peux utiliser basiquement la pyramide de Maslow pour voir comment créer des récompenses qu'est-ce qu'il va recevoir Si c'est une habitude complexe, donc qui est plus créative, d'accord, qui est moins linéaire, on évite de créer des récompenses extrinsèques, c'est-à-dire de te féliciter avec un petit chocolat ou avec un truc qui vient de l'extérieur. On veut de la récompense intrinsèque, c'est-à-dire on veut du sens, on veut de la maîtrise et de l'autonomie. C'est-à-dire qu'on veut pratiquer l'habitude pour le plaisir de l'habitude. Donc on va plus se concentrer sur la partie routine, si la science crée du contenu. tu ne peux pas te féliciter par après. Enfin, si tu es tendance à te dire, OK, je crée du contenu et ensuite, je peux me permettre de faire ça, tu risques de diminuer l'envie de créer du contenu. C'est un peu bizarre, mais c'est plus intéressant de créer de la récompense sur des habitudes simples, genre du style, je dois faire ma comptabilité. C'est beaucoup moins créatif, c'est beaucoup plus analytique. Dans ce cas-ci, l'extrinsèque fonctionne mieux. On a la pression des pairs, d'accord ? Si tu t'engages publiquement, par exemple, les prés-engagements qui sont intéressants, du style signer un contrat, Ou alors, moi, il y a le truc Whiskast, c'est de la bouffe pour chat. Tu dis, si je ne fais pas ce truc-là, je mange de la bouffe pour chat, et tu me filmes et tu me publies sur YouTube. Donc ça, ça marche assez bien en pratique, quand on s'engage, tu fais un petit contrat avec ça. Ou alors, tu donnes de l'argent à un pote, et si tu ne fais pas le truc, il garde les thunes, ou alors il investit ça dans une heure de charité que tu détestes. Ou alors la honte publique éventuellement, bref. ensuite tu peux, il y a différentes manières écoute je vais pas toutes les citer là l'importance c'est vraiment de routine, problème de process on optimise le process pourquoi l'habitude elle tient pas pourquoi le process ne fonctionne pas correctement et donc du coup tu peux appliquer des frameworks de création d'habitude basiquement. Si c'est un problème de compétence, donc là c'est au niveau du responsable, tu peux soit enseigner la compétence ou l'apprendre toi-même, soit remplacer la personne. Dire ok, moi ou telle personne n'est pas compétent pour ce processus, je vais trouver quelqu'un d'autre pour le faire. D'accord ? Et enfin, croyance. c'est un problème de croyance, moi ce que je conseille c'est de la thérapie CBT, donc cognitive behavioral therapy ou en français thérapie cognitive comportementale où basiquement on a des pensées qui génèrent des émotions, qui génèrent des actions et donc du coup il y a des disruptions qui se font au niveau du cerveau donc si tu vois que le truc est sur le papier la routine elle est bonne, la compétence elle est correcte et qu'on a un problème de blocage Il faut travailler sur la perception, sur l'interprétation. Si la personne n'ose pas contacter des gens pour faire de la prospection, qu'est-ce qui se passe dans sa tête qui fait qu'elle a peur ? Et comment on peut changer ce narratif de manière à ce qu'elle ose et qu'elle prenne même plaisir à le faire ? Mon petit process, en trois étapes. Douleur, identifier le problème douloureux, diagnostiquer la cause profonde et... créer des solutions. Donc, le truc, c'est que les solutions, il faut voir ça comme des expérimentations. Donc, tu designs les... Ok, expérimentation 1, 2, 3, 4. Donc, peut-être le problème, c'est ça. Donc, on va tester de mettre à jour le process. Peut-être qu'il y a un problème de déclencheur. Donc, on va tester le nouveau déclencheur. Peut-être qu'il y a un problème aussi de croyance. Donc, on va aussi travailler sur cette croyance. Et donc, du coup, après, tu priorises. Tu dis, ok, d'abord, on teste ça, puis ça, puis ça, puis ça. En fonction de tes ressources, peut-être que tu peux tester plusieurs choses en parallèle. Peut-être que tu peux faire qu'une seule chose à la fois. Mais basiquement, ces expérimentations... alors soit tu peux les faire tout de suite par exemple comme je te disais avant je tire sur la sonnette si je me rends compte que j'ai de l'anxiété problème douloureux, anxiété, cause inconnue, donc ce que je fais c'est que je me mets directement en mode je ferme les yeux, j'écoute, je fais ce qu'on appelle du focusing j'écoute mon anxiété et j'ouvre une feuille sur bear, l'application de notes j'ouvre une petite note et dès qu'il y a quelque chose qui me vient spontanément, j'écris sur le clavier je referme les yeux et je... je refais cet exercice pendant 10, 20, 30 minutes s'il faut, et qui n'est pas prévu dans ma journée. Donc tu vois, encore une fois, j'arrête ma journée pour faire ça, parce que c'est un goulot d'étranglement qui est très puissant. C'est un gros goulot d'étranglement que je veux casser, tu vois. Du coup, c'est une priorité pour moi de débuguer mon système. inclus mon système mental, mon software. Voilà, donc ce petit process d'interruption pour résoudre, interruption pour résolution, il est renoutable. Et le problème, c'est qu'on est focus court terme, il faut que je fasse ça aujourd'hui, je n'ai pas le temps de faire ça maintenant. Et on le procrastine parce qu'on est dans l'urgence. Et cette exacte attitude provoque l'urgence. Je pense qu'il n'y a pas besoin d'être en chaîne pour comprendre ça. Donc, dernière chose je terminerai peut-être peut-être que tu te dis oui mais moi je suis pas quelqu'un qui aime suivre les process, je suis plus quelqu'un de créatif, je suis quelqu'un qui est pas du tout formel comme ça donc moi ça me correspond pas alors mon conseil t'as deux choix mon conseil c'est ça soit tu changes cette croyance soit je te déconseille de faire du business vraiment parce que tu vas galérer, galérer, galérer. Un amateur n'a pas de process. La différence entre un pro et un amateur, c'est que le pro, il a des process et qu'il les maîtrise. Donc si tu refuses, si tu résistes à cette idée d'installer des processus, ça va être galère, galère toute ta vie. Tant que tu résistes à ça, je ne vois pas comment faire autrement. Moi, je te conseille, après, de changer. C'est plutôt une question de croyance. Parce que souvent, quand on pense process, on pense à tout ce qui était corpo, avec toutes ces interminables procédures sur Google Docs, où tu devais suivre les étapes et que c'était pénible au possible. Je rejoins là-dessus. Seulement, un process que tu as créé toi-même, c'est un process qui est léger, c'est un process qui t'aide, un process qui te décharge cognitivement. C'est plutôt... positive, on peut dire, ça va te rendre plus créatif, ça va te rendre plus détendu, c'est vraiment un processus qui, quand il est écrit, quand il est correct, il fonctionne. C'est-à-dire, si tu ressens une friction à utiliser un process, c'est une douleur, et donc du coup, tu rentres dans cette, tu mets la casquette du designer et de, ok, comment je peux améliorer mon process ? Tu vois ce que je veux dire ? Donc si ton process, c'est la douleur en elle-même, donc il y a de la friction, et donc du coup, comment je peux l'améliorer ? Peut-être c'est le fait de devoir ouvrir une certaine application qui est très lente pour aller lire le process et c'est pas pratique. Ok, je vais peut-être imprimer mes procédures dans un petit classeur ou alors je vais les mettre aux endroits stratégiques. Je vais me créer un petit sous-main avec quelques frémorques. Je vais mettre ça sur le frigo, etc. Donc tu vois. c'est peut-être une question de déclencheur, peut-être c'est une question de routine, il y a trop d'étapes, est-ce que tu ne peux pas supprimer des étapes, simplifier, automatiser, déléguer ? Et quand tu réfléchis comme ça, gentiment, tu te décharges. Le but c'est vraiment de simplifier le process et puis de te décharger, de dire voilà, maintenant que je vois en gros ce qu'il faut faire. comment je peux arrêter de le faire ? Peut-être que je peux trouver un développeur pour me développer une application, automatiser quelque chose. Peut-être que je peux trouver une personne pour le faire à ma place. Vu que dès que tu as un système qui est relativement simple et efficace, c'est beaucoup plus facile de trouver une personne. D'ailleurs, petit hack, tu sais, on entend souvent qu'il faut engager des A-players, les meilleurs, machin. et les gens qui disent ça sont les gens qui ont des entreprises qui attirent ces A-players le problème c'est que la plupart des entreprises elles sont pas dans cette situation de pouvoir payer et intéresser des A-players, de temps en temps elles arriveront par chance mais quand il faut engager quelqu'un, il faut engager quelqu'un donc tu peux engager des B-players des gens qui sont bons mais qui sont pas non plus des superstars parce que voilà, encore une fois tu fais avec ce que tu as et donc l'avantage, si tu as des process qui sont simples à suivre, tu peux engager des gens qui te coûteront moins cher, qui sont plus accessibles, et tu pourras leur faire suivre ces processus. Donc tu rends en fait le recrutement plus facile. Je ne dis pas qu'il faut engager n'importe qui, mais en l'absence de players, si tu peux engager des players, engage des players évidemment, mais si tu ne peux pas engager des superstars, trouve la meilleure personne qui est dans ton budget. Et... par contre, aient des process qui soient carrés. Comme ça, ça te permet justement de beaucoup mieux pouvoir déléguer, donc avoir accès à ces leviers. Yes, donc je te laisse là-dessus. N'hésite pas, si tu as apprécié ce podcast, à le partager avec quelqu'un que tu penses qu'il en aurait besoin. Moi, ça m'aide à faire tourner ce podcast parce qu'il n'y a pas d'algorithme. C'est difficile de promouvoir un podcast. si tu aimes ce format et ce genre de partage un petit peu plus profond que ce qu'on a l'habitude de voir ailleurs j'essaye en tout cas pense à le partager à quelqu'un à qui tu penses je te souhaite une magnifique journée on se retrouve dans un prochain épisode, salut

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