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70. EXTRAIT - "Ce qui te démarque c’est ta capacité à savoir te vendre", avec Jérémie Parent cover
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Dance Lab

70. EXTRAIT - "Ce qui te démarque c’est ta capacité à savoir te vendre", avec Jérémie Parent

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10min |15/08/2025
Play
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Description

🃏Jérémie Parent - Danseur, chorégraphe et entrepreneur.


Formé à l’AID, l’Académie Internationale de la Danse à Paris, Jérémie est un artiste complet, à la croisée du hip-hop, du break, du jazz, du contemporain et du théâtre. De ses débuts dans les crews à ses années sur les plus grandes scènes mondiales comme aux côtés de Christine and the Queens, il n’a cessé de chercher le mouvement juste, celui qui relie performance, identité et accessibilité.


Jérémie est aussi créateur de contenu et entrepreneur. En 2023, il co-crée Call Out – The Game, le premier jeu de cartes à collectionner dans l’univers de la danse hip-hop. Un projet né d’un besoin : rendre le savoir ludique, transmettre autrement, renforcer les liens entre danseurs.ses et surtout jouer pour apprendre.


Il sortira d’ailleurs une V2 pour les danseurs debout très prochainement !


Dans cet épisode, il nous partage les coulisses de cette aventure : l’idée de départ, les phases de test, les retours de la communauté, et ses ambitions pour les années à venir.


On explore ensemble des questions essentielles comme :

👉 Pourquoi créer du contenu pour les danseurs.ses aujourd’hui ?

👉 Tous les danseurs doivent-ils être présents sur Instagram ?

👉 Comment garder un rapport sain avec les réseaux ?

👉 Et un bon contenu, est-il un contenu qui fait danser ?



Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent danser plus loin, avec stratégie et coeur.




👉🏽 Pour retrouver Jérémie Parent sur les réseaux sociaux : Instagram / TikTok / YouTube / Pour acheter le jeu c’est par ici


👉🏽 Pour suivre Dance Lab, Le Podcast sur : Instagram / Tik Tok / YouTube


Si cet épisode t’a plu et que tu souhaites soutenir le podcast, je t’invite à le partager à tes proches et à me laisser une jolie note et un commentaire 🤎


[Cet épisode a été enregistré le 20 juillet 2025]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans DanceLab, le podcast dynamique et éducatif où la passion de la danse rencontre le monde de l'entrepreneuriat, du bien-être, de la santé mentale et bien plus encore. Des conseils, des histoires, des conversations captivantes avec des experts et des personnalités où recommandations et partages d'expériences enrichissent le quotidien des danseurs et facules. Je suis Maywen Bramoulé, danseuse professionnelle au Multicasquette, passionnée de danse depuis toute petite. ayant pour objectif de lever les voiles sur les fantasmes et les clichés du métier, en vous partageant toutes les facettes, les difficultés, les richesses et les challenges que ce métier comporte. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager autour de toi, à me laisser une note et un commentaire sur Spotify ou Apple Podcast, et si tu souhaites participer au podcast, écris-moi.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'un bon contenu danse, c'est un contenu qui fait danser ?

  • Speaker #2

    non pas spécialement non pas spécialement parce que je pense que tu peux créer du contenu dense qui ne va pas te donner envie de danser ou de bouger, mais qui va réveiller quelque chose en toi, une motivation pour faire quelque chose d'autre. Moi, par exemple, quand je crée mon contenu, je ne me dis pas, à la fin, j'ai envie qu'il danse. J'ai envie qu'il comprenne certaines mécaniques dans sa danse et comment du coup, il va pouvoir mieux danser, mieux s'exprimer et mieux être aligné avec qui il est. C'est vraiment ça tu vois. Donc pour moi un contenu dans ce n'est pas spécialement un contenu qui va te faire bouger.

  • Speaker #1

    Et j'ai une autre phrase, être un bon danseur ne suffit plus, il faut aussi savoir se vendre.

  • Speaker #2

    Ça après c'est pareil, c'est aussi la suite logique d'Instagram, dans une autre mesure parce qu'aujourd'hui, tu es obligé d'avoir des compétences en marketing. en tant que danseur, tu es un entrepreneur aujourd'hui en tant que danseur tu dois savoir gérer ton image tu dois comprendre les mécaniques un peu aussi de vente, de comment tu te vends c'est toi le produit donc tu dois savoir te vendre comprendre comment en fait pourquoi un chorégraphe bossera avec toi et pas un autre aujourd'hui on est dans un domaine où il y a extrêmement de compétition beaucoup de très bons danseurs et je pense que j'aurais ce qui te ce qui te démarque c'est ta capacité à savoir te vendre comment tu vas réussir à à cacher en fait le casteur donc le chorégraphe ou tu vois comment tu vas réussir à te placer pour que ils se disent ok c'est ce profil là qu'il me faut parce que parce qu'il sait comment il a tout compris tu vois il sait comment il sait comment il faut se mouvoir et c'est comment il faut se comporter et c'est tu vois.

  • Speaker #1

    Il y a des métriques aussi en casting.

  • Speaker #2

    Exactement enfin il y a toutes ces choses là toutes ces métriques qui sont extrêmement importantes donc ouais pour tous les danseurs Bosser le marketing.

  • Speaker #1

    Tellement. Et justement, parce que l'on parle beaucoup des réseaux sociaux, mais je pense aussi à mon humble avis que c'est important de s'en détacher parfois. Oui. Comment, toi, tu fais pour garder un rapport sain aux réseaux sociaux ? Est-ce que tu as des limites, des rituels ? Est-ce qu'il y a des moments où tu te dis, attends, je pose le portable et je ne regarde pas pendant une journée ?

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, les réseaux sociaux, ça peut autant être un outil extraordinaire qui peut te faire... Décoller. Décoller, comme un salif, tu vois, comme un Hacams. Aujourd'hui, je ne sais pas, tu vois, qui c'est le... le crumper à cams non qui fait des vidéos un peu d'humour et c'est à cams ouais c'est des gars bas qui sont vraiment bien comment dire qu'ils ont une utilisation je pense des réseaux sociaux très intelligente tu vois mais à côté de ça ça peut te ça peut te te rendre très dépendant et ça peut être un comment dire ça peut tu peux t'enfoncer dans un gouffre très très bizarre je pense tu vois une addiction une addiction concrètement Donc la limite elle est très très fine mais je pense que quand tu sais pourquoi tu fais les choses, je pense que ça t'aide. En tout cas moi aujourd'hui concrètement, je vais pas sur Instagram pour scroller déjà. Je trouve que c'est une perte de temps.

  • Speaker #1

    Ou tu scrolles intelligemment.

  • Speaker #2

    Ou je scroll intelligemment, c'est-à-dire que j'essaie déjà de scroller des artistes, des personnes, des créateurs de contenu qui m'inspirent, qui me nourrissent. Je vais pas scroller juste pour scroller dans la... dans la barre de recherche là tu scrolls tout et n'importe quoi non ça c'est fini donc il y a ça et ce truc de aller sur instagram avec une intention précise qui est de partager ou de répondre aux messages ça m'aide et après je me mets une limite de temps aussi c'est à dire que je passe pas plus de max tu sais quand je dois créer quand je dois faire une création une demi heure max parce que j'ai déjà programmé auparavant j'ai déjà mon texte, etc.

  • Speaker #1

    Puis aussi, comme tu disais, tes papas. Aujourd'hui, tu as des priorités aussi en termes de temps qui changent. Tu ne peux plus mettre 30 minutes à droite à gauche comme ça, il faut que ce soit assez ciblé.

  • Speaker #2

    Exactement, organisation, ordonnée, etc. Non, tu es obligé.

  • Speaker #1

    Discipliné comme un danseur.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est ça en fait, c'est une discipline des réseaux sociaux. En tout cas, c'est une bonne question que tu poses, parce que j'ai vu beaucoup de danseurs, et moi le premier, à un moment donné, j'étais happé par... Par cette énergie qu'est les réseaux sociaux. Et après, tu ne fais plus la part des choses. Tu mélanges le réel, le virtuel. Donc, tu oublies qu'il y a la réalité. Et la réalité, c'est produire, passer à l'action. Faire. Faire, exactement.

  • Speaker #1

    On parle de réalité, justement. Et je voulais voir, au-delà des réseaux sociaux avec toi, savoir un peu ta vision de la culture de la danse aujourd'hui. Pour toi, quels sont les manques ou les travers que tu observes chez les danseurs danseuses aujourd'hui ? Hors réseaux sociaux. Ouais.

  • Speaker #2

    Oh, réseaux sociaux... C'est une bonne question que tu poses. Je dirais plus... Il y a plusieurs, je pense, manques. L'écoute, je pense, l'écoute de soi. Je pense qu'il y a beaucoup de danseurs, de jeunes danseurs, de danseurs même, qui veulent faire les choses pour qu'on les voit. C'est un peu pour l'exposition. En même temps, on est aussi dans une ère, encore une fois, qui est propice à l'exposition. Tu es obligé de...

  • Speaker #1

    On est dans ces images,

  • Speaker #2

    on se montre. Mais je pense que beaucoup de gens se perdent dans cette... dans cette exposition et oublie des fois pourquoi ils font les choses. En fait on doit pas oublier qu'on doit faire les choses pour nous en fait, par amour de nous-mêmes. Donc je pense que l'écoute de soi, l'écoute de ce qui nous fait vibrer, et là petite dédicace à Ligne tu vois. qui parlait de la vibration, on a eu de grandes discussions cosmiques avec lui. Je pense que c'est un très bon exemple dans ça, de faire des choses par rapport à ton ressenti profond, de comprendre pourquoi tu fais les choses. Ce n'est pas je le fais parce que j'ai envie que lui me voie. Non, c'est qui tu es, qu'est-ce qui te fait vibrer en termes d'énergie, en termes de fréquences vibratoires et comment tu restes aligné face à ça. Que tu sois triste, que tu sois en colère, que tu sois... que tu sois joyeux, que tu sois dans le doute, etc. Mais de rester aligné avec ce qui te fait vibrer. Je pense que ça, c'est quelque chose que les jeunes doivent comprendre. Ensuite, c'est dans la lignée aussi de ce que je te dis, c'est le manque de profondeur. Je pense qu'on est trop dans la forme, trop dans le fait de vouloir faire des choses, mais sans comprendre vraiment le sens et de pourquoi on les fait. L'intention. J'ai cette impression aussi de... On doit faire une chorégraphie, tu vois. Parce que c'est un peu dans l'air du temps, on est dans la consommation directe. Mais moi ce qui me fait kiffer aujourd'hui, c'est des chorégraphes, des danseurs qui ont un vrai message à dire, qui parlent avec leur trip, qui ont vécu des choses et qui n'ont pas de peine à le dire, qui acceptent leur vulnérabilité, leur sensibilité et qui essaient de l'exprimer de la meilleure des manières. donc pour moi je pense que voilà la profondeur impacte plus. Et je pense qu'aujourd'hui, les jeunes, s'ils avaient cette démarche, pourraient aller plus loin.

  • Speaker #1

    J'ai une question qui me vient. Est-ce que tu penses que quand on ne fait pas comme tout le monde, c'est comme ça qu'on se démarque ?

  • Speaker #2

    Bien sûr. Cette notion de singularité, d'unicité, je pense que quand tu... Encore une fois, tu restes fidèle à toi-même quand tu fais des choses parce qu'elles te viennent du cœur, parce qu'elles te viennent de... Ça peut être de trauma, ça peut être de souvenirs d'enfance, ça peut être de choses qui t'ont vraiment impacté. Quand tu joues avec ça, quand tu les cristallises et quand tu agis, Dans cette direction là, je pense que déjà tu te démarques parce que tu n'essaies pas de copier une autre personne. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça l'originalité, c'est revenir à l'origine et l'origine c'est quitter vraiment profondément.

  • Speaker #1

    Du coup si tu dois transmettre trois valeurs essentielles aux jeunes générations, tu m'as dit l'écoute, la singularité et il y en aurait une dernière ?

  • Speaker #2

    Il y en a plusieurs. Ouais. Tu vois ? Mais vas-y, on va voir sur la dernière.

  • Speaker #0

    Donc écoute,

  • Speaker #2

    singularité, ouais singularité, mais pour moi ça, ça fait partie, c'est le même concept. Amour, tu vois ? Enfin les choses avec amour, c'est super important, tu vois ? Et l'amour c'est pas... Enfin c'est aussi de donner de l'amour aux autres, bien sûr, mais là j'ai pas envie d'être dans un truc trop... Tu sais, bisounours, etc. Même si il faut l'être aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Mais tout à l'heure tu disais l'écoute de soi, donc l'amour de soi...

  • Speaker #2

    Et bah c'est ça en fait, exactement.

  • Speaker #1

    ...estime de soi, qu'il mette sa valeur...

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est l'amour de soi, tu vois. vraiment s'écouter et se faire confiance et comprendre que des fois il y a des choses qui nous dépassent, qui nous échappent mais tranquille, tu composes avec ça tu partages et tu vois ce qui se passe après mais bon voilà, l'amour, l'écoute et la singularité pour moi c'est quelque chose de fondamental, mais ensuite la discipline, pour moi la discipline c'est extrêmement important, la discipline créative, la discipline dans tout ce que tu fais, en fait la discipline technique, la discipline euh l'alimentation, le sommeil, on pourrait en parler pendant des heures, mais la discipline, l'autodiscipline, ça doit être non négociable. C'est une des choses qui vont te faire passer d'un niveau amateur à un niveau professionnel.

Description

🃏Jérémie Parent - Danseur, chorégraphe et entrepreneur.


Formé à l’AID, l’Académie Internationale de la Danse à Paris, Jérémie est un artiste complet, à la croisée du hip-hop, du break, du jazz, du contemporain et du théâtre. De ses débuts dans les crews à ses années sur les plus grandes scènes mondiales comme aux côtés de Christine and the Queens, il n’a cessé de chercher le mouvement juste, celui qui relie performance, identité et accessibilité.


Jérémie est aussi créateur de contenu et entrepreneur. En 2023, il co-crée Call Out – The Game, le premier jeu de cartes à collectionner dans l’univers de la danse hip-hop. Un projet né d’un besoin : rendre le savoir ludique, transmettre autrement, renforcer les liens entre danseurs.ses et surtout jouer pour apprendre.


Il sortira d’ailleurs une V2 pour les danseurs debout très prochainement !


Dans cet épisode, il nous partage les coulisses de cette aventure : l’idée de départ, les phases de test, les retours de la communauté, et ses ambitions pour les années à venir.


On explore ensemble des questions essentielles comme :

👉 Pourquoi créer du contenu pour les danseurs.ses aujourd’hui ?

👉 Tous les danseurs doivent-ils être présents sur Instagram ?

👉 Comment garder un rapport sain avec les réseaux ?

👉 Et un bon contenu, est-il un contenu qui fait danser ?



Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent danser plus loin, avec stratégie et coeur.




👉🏽 Pour retrouver Jérémie Parent sur les réseaux sociaux : Instagram / TikTok / YouTube / Pour acheter le jeu c’est par ici


👉🏽 Pour suivre Dance Lab, Le Podcast sur : Instagram / Tik Tok / YouTube


Si cet épisode t’a plu et que tu souhaites soutenir le podcast, je t’invite à le partager à tes proches et à me laisser une jolie note et un commentaire 🤎


[Cet épisode a été enregistré le 20 juillet 2025]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans DanceLab, le podcast dynamique et éducatif où la passion de la danse rencontre le monde de l'entrepreneuriat, du bien-être, de la santé mentale et bien plus encore. Des conseils, des histoires, des conversations captivantes avec des experts et des personnalités où recommandations et partages d'expériences enrichissent le quotidien des danseurs et facules. Je suis Maywen Bramoulé, danseuse professionnelle au Multicasquette, passionnée de danse depuis toute petite. ayant pour objectif de lever les voiles sur les fantasmes et les clichés du métier, en vous partageant toutes les facettes, les difficultés, les richesses et les challenges que ce métier comporte. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager autour de toi, à me laisser une note et un commentaire sur Spotify ou Apple Podcast, et si tu souhaites participer au podcast, écris-moi.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'un bon contenu danse, c'est un contenu qui fait danser ?

  • Speaker #2

    non pas spécialement non pas spécialement parce que je pense que tu peux créer du contenu dense qui ne va pas te donner envie de danser ou de bouger, mais qui va réveiller quelque chose en toi, une motivation pour faire quelque chose d'autre. Moi, par exemple, quand je crée mon contenu, je ne me dis pas, à la fin, j'ai envie qu'il danse. J'ai envie qu'il comprenne certaines mécaniques dans sa danse et comment du coup, il va pouvoir mieux danser, mieux s'exprimer et mieux être aligné avec qui il est. C'est vraiment ça tu vois. Donc pour moi un contenu dans ce n'est pas spécialement un contenu qui va te faire bouger.

  • Speaker #1

    Et j'ai une autre phrase, être un bon danseur ne suffit plus, il faut aussi savoir se vendre.

  • Speaker #2

    Ça après c'est pareil, c'est aussi la suite logique d'Instagram, dans une autre mesure parce qu'aujourd'hui, tu es obligé d'avoir des compétences en marketing. en tant que danseur, tu es un entrepreneur aujourd'hui en tant que danseur tu dois savoir gérer ton image tu dois comprendre les mécaniques un peu aussi de vente, de comment tu te vends c'est toi le produit donc tu dois savoir te vendre comprendre comment en fait pourquoi un chorégraphe bossera avec toi et pas un autre aujourd'hui on est dans un domaine où il y a extrêmement de compétition beaucoup de très bons danseurs et je pense que j'aurais ce qui te ce qui te démarque c'est ta capacité à savoir te vendre comment tu vas réussir à à cacher en fait le casteur donc le chorégraphe ou tu vois comment tu vas réussir à te placer pour que ils se disent ok c'est ce profil là qu'il me faut parce que parce qu'il sait comment il a tout compris tu vois il sait comment il sait comment il faut se mouvoir et c'est comment il faut se comporter et c'est tu vois.

  • Speaker #1

    Il y a des métriques aussi en casting.

  • Speaker #2

    Exactement enfin il y a toutes ces choses là toutes ces métriques qui sont extrêmement importantes donc ouais pour tous les danseurs Bosser le marketing.

  • Speaker #1

    Tellement. Et justement, parce que l'on parle beaucoup des réseaux sociaux, mais je pense aussi à mon humble avis que c'est important de s'en détacher parfois. Oui. Comment, toi, tu fais pour garder un rapport sain aux réseaux sociaux ? Est-ce que tu as des limites, des rituels ? Est-ce qu'il y a des moments où tu te dis, attends, je pose le portable et je ne regarde pas pendant une journée ?

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, les réseaux sociaux, ça peut autant être un outil extraordinaire qui peut te faire... Décoller. Décoller, comme un salif, tu vois, comme un Hacams. Aujourd'hui, je ne sais pas, tu vois, qui c'est le... le crumper à cams non qui fait des vidéos un peu d'humour et c'est à cams ouais c'est des gars bas qui sont vraiment bien comment dire qu'ils ont une utilisation je pense des réseaux sociaux très intelligente tu vois mais à côté de ça ça peut te ça peut te te rendre très dépendant et ça peut être un comment dire ça peut tu peux t'enfoncer dans un gouffre très très bizarre je pense tu vois une addiction une addiction concrètement Donc la limite elle est très très fine mais je pense que quand tu sais pourquoi tu fais les choses, je pense que ça t'aide. En tout cas moi aujourd'hui concrètement, je vais pas sur Instagram pour scroller déjà. Je trouve que c'est une perte de temps.

  • Speaker #1

    Ou tu scrolles intelligemment.

  • Speaker #2

    Ou je scroll intelligemment, c'est-à-dire que j'essaie déjà de scroller des artistes, des personnes, des créateurs de contenu qui m'inspirent, qui me nourrissent. Je vais pas scroller juste pour scroller dans la... dans la barre de recherche là tu scrolls tout et n'importe quoi non ça c'est fini donc il y a ça et ce truc de aller sur instagram avec une intention précise qui est de partager ou de répondre aux messages ça m'aide et après je me mets une limite de temps aussi c'est à dire que je passe pas plus de max tu sais quand je dois créer quand je dois faire une création une demi heure max parce que j'ai déjà programmé auparavant j'ai déjà mon texte, etc.

  • Speaker #1

    Puis aussi, comme tu disais, tes papas. Aujourd'hui, tu as des priorités aussi en termes de temps qui changent. Tu ne peux plus mettre 30 minutes à droite à gauche comme ça, il faut que ce soit assez ciblé.

  • Speaker #2

    Exactement, organisation, ordonnée, etc. Non, tu es obligé.

  • Speaker #1

    Discipliné comme un danseur.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est ça en fait, c'est une discipline des réseaux sociaux. En tout cas, c'est une bonne question que tu poses, parce que j'ai vu beaucoup de danseurs, et moi le premier, à un moment donné, j'étais happé par... Par cette énergie qu'est les réseaux sociaux. Et après, tu ne fais plus la part des choses. Tu mélanges le réel, le virtuel. Donc, tu oublies qu'il y a la réalité. Et la réalité, c'est produire, passer à l'action. Faire. Faire, exactement.

  • Speaker #1

    On parle de réalité, justement. Et je voulais voir, au-delà des réseaux sociaux avec toi, savoir un peu ta vision de la culture de la danse aujourd'hui. Pour toi, quels sont les manques ou les travers que tu observes chez les danseurs danseuses aujourd'hui ? Hors réseaux sociaux. Ouais.

  • Speaker #2

    Oh, réseaux sociaux... C'est une bonne question que tu poses. Je dirais plus... Il y a plusieurs, je pense, manques. L'écoute, je pense, l'écoute de soi. Je pense qu'il y a beaucoup de danseurs, de jeunes danseurs, de danseurs même, qui veulent faire les choses pour qu'on les voit. C'est un peu pour l'exposition. En même temps, on est aussi dans une ère, encore une fois, qui est propice à l'exposition. Tu es obligé de...

  • Speaker #1

    On est dans ces images,

  • Speaker #2

    on se montre. Mais je pense que beaucoup de gens se perdent dans cette... dans cette exposition et oublie des fois pourquoi ils font les choses. En fait on doit pas oublier qu'on doit faire les choses pour nous en fait, par amour de nous-mêmes. Donc je pense que l'écoute de soi, l'écoute de ce qui nous fait vibrer, et là petite dédicace à Ligne tu vois. qui parlait de la vibration, on a eu de grandes discussions cosmiques avec lui. Je pense que c'est un très bon exemple dans ça, de faire des choses par rapport à ton ressenti profond, de comprendre pourquoi tu fais les choses. Ce n'est pas je le fais parce que j'ai envie que lui me voie. Non, c'est qui tu es, qu'est-ce qui te fait vibrer en termes d'énergie, en termes de fréquences vibratoires et comment tu restes aligné face à ça. Que tu sois triste, que tu sois en colère, que tu sois... que tu sois joyeux, que tu sois dans le doute, etc. Mais de rester aligné avec ce qui te fait vibrer. Je pense que ça, c'est quelque chose que les jeunes doivent comprendre. Ensuite, c'est dans la lignée aussi de ce que je te dis, c'est le manque de profondeur. Je pense qu'on est trop dans la forme, trop dans le fait de vouloir faire des choses, mais sans comprendre vraiment le sens et de pourquoi on les fait. L'intention. J'ai cette impression aussi de... On doit faire une chorégraphie, tu vois. Parce que c'est un peu dans l'air du temps, on est dans la consommation directe. Mais moi ce qui me fait kiffer aujourd'hui, c'est des chorégraphes, des danseurs qui ont un vrai message à dire, qui parlent avec leur trip, qui ont vécu des choses et qui n'ont pas de peine à le dire, qui acceptent leur vulnérabilité, leur sensibilité et qui essaient de l'exprimer de la meilleure des manières. donc pour moi je pense que voilà la profondeur impacte plus. Et je pense qu'aujourd'hui, les jeunes, s'ils avaient cette démarche, pourraient aller plus loin.

  • Speaker #1

    J'ai une question qui me vient. Est-ce que tu penses que quand on ne fait pas comme tout le monde, c'est comme ça qu'on se démarque ?

  • Speaker #2

    Bien sûr. Cette notion de singularité, d'unicité, je pense que quand tu... Encore une fois, tu restes fidèle à toi-même quand tu fais des choses parce qu'elles te viennent du cœur, parce qu'elles te viennent de... Ça peut être de trauma, ça peut être de souvenirs d'enfance, ça peut être de choses qui t'ont vraiment impacté. Quand tu joues avec ça, quand tu les cristallises et quand tu agis, Dans cette direction là, je pense que déjà tu te démarques parce que tu n'essaies pas de copier une autre personne. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça l'originalité, c'est revenir à l'origine et l'origine c'est quitter vraiment profondément.

  • Speaker #1

    Du coup si tu dois transmettre trois valeurs essentielles aux jeunes générations, tu m'as dit l'écoute, la singularité et il y en aurait une dernière ?

  • Speaker #2

    Il y en a plusieurs. Ouais. Tu vois ? Mais vas-y, on va voir sur la dernière.

  • Speaker #0

    Donc écoute,

  • Speaker #2

    singularité, ouais singularité, mais pour moi ça, ça fait partie, c'est le même concept. Amour, tu vois ? Enfin les choses avec amour, c'est super important, tu vois ? Et l'amour c'est pas... Enfin c'est aussi de donner de l'amour aux autres, bien sûr, mais là j'ai pas envie d'être dans un truc trop... Tu sais, bisounours, etc. Même si il faut l'être aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Mais tout à l'heure tu disais l'écoute de soi, donc l'amour de soi...

  • Speaker #2

    Et bah c'est ça en fait, exactement.

  • Speaker #1

    ...estime de soi, qu'il mette sa valeur...

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est l'amour de soi, tu vois. vraiment s'écouter et se faire confiance et comprendre que des fois il y a des choses qui nous dépassent, qui nous échappent mais tranquille, tu composes avec ça tu partages et tu vois ce qui se passe après mais bon voilà, l'amour, l'écoute et la singularité pour moi c'est quelque chose de fondamental, mais ensuite la discipline, pour moi la discipline c'est extrêmement important, la discipline créative, la discipline dans tout ce que tu fais, en fait la discipline technique, la discipline euh l'alimentation, le sommeil, on pourrait en parler pendant des heures, mais la discipline, l'autodiscipline, ça doit être non négociable. C'est une des choses qui vont te faire passer d'un niveau amateur à un niveau professionnel.

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🃏Jérémie Parent - Danseur, chorégraphe et entrepreneur.


Formé à l’AID, l’Académie Internationale de la Danse à Paris, Jérémie est un artiste complet, à la croisée du hip-hop, du break, du jazz, du contemporain et du théâtre. De ses débuts dans les crews à ses années sur les plus grandes scènes mondiales comme aux côtés de Christine and the Queens, il n’a cessé de chercher le mouvement juste, celui qui relie performance, identité et accessibilité.


Jérémie est aussi créateur de contenu et entrepreneur. En 2023, il co-crée Call Out – The Game, le premier jeu de cartes à collectionner dans l’univers de la danse hip-hop. Un projet né d’un besoin : rendre le savoir ludique, transmettre autrement, renforcer les liens entre danseurs.ses et surtout jouer pour apprendre.


Il sortira d’ailleurs une V2 pour les danseurs debout très prochainement !


Dans cet épisode, il nous partage les coulisses de cette aventure : l’idée de départ, les phases de test, les retours de la communauté, et ses ambitions pour les années à venir.


On explore ensemble des questions essentielles comme :

👉 Pourquoi créer du contenu pour les danseurs.ses aujourd’hui ?

👉 Tous les danseurs doivent-ils être présents sur Instagram ?

👉 Comment garder un rapport sain avec les réseaux ?

👉 Et un bon contenu, est-il un contenu qui fait danser ?



Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent danser plus loin, avec stratégie et coeur.




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👉🏽 Pour suivre Dance Lab, Le Podcast sur : Instagram / Tik Tok / YouTube


Si cet épisode t’a plu et que tu souhaites soutenir le podcast, je t’invite à le partager à tes proches et à me laisser une jolie note et un commentaire 🤎


[Cet épisode a été enregistré le 20 juillet 2025]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans DanceLab, le podcast dynamique et éducatif où la passion de la danse rencontre le monde de l'entrepreneuriat, du bien-être, de la santé mentale et bien plus encore. Des conseils, des histoires, des conversations captivantes avec des experts et des personnalités où recommandations et partages d'expériences enrichissent le quotidien des danseurs et facules. Je suis Maywen Bramoulé, danseuse professionnelle au Multicasquette, passionnée de danse depuis toute petite. ayant pour objectif de lever les voiles sur les fantasmes et les clichés du métier, en vous partageant toutes les facettes, les difficultés, les richesses et les challenges que ce métier comporte. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager autour de toi, à me laisser une note et un commentaire sur Spotify ou Apple Podcast, et si tu souhaites participer au podcast, écris-moi.

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    Est-ce qu'un bon contenu danse, c'est un contenu qui fait danser ?

  • Speaker #2

    non pas spécialement non pas spécialement parce que je pense que tu peux créer du contenu dense qui ne va pas te donner envie de danser ou de bouger, mais qui va réveiller quelque chose en toi, une motivation pour faire quelque chose d'autre. Moi, par exemple, quand je crée mon contenu, je ne me dis pas, à la fin, j'ai envie qu'il danse. J'ai envie qu'il comprenne certaines mécaniques dans sa danse et comment du coup, il va pouvoir mieux danser, mieux s'exprimer et mieux être aligné avec qui il est. C'est vraiment ça tu vois. Donc pour moi un contenu dans ce n'est pas spécialement un contenu qui va te faire bouger.

  • Speaker #1

    Et j'ai une autre phrase, être un bon danseur ne suffit plus, il faut aussi savoir se vendre.

  • Speaker #2

    Ça après c'est pareil, c'est aussi la suite logique d'Instagram, dans une autre mesure parce qu'aujourd'hui, tu es obligé d'avoir des compétences en marketing. en tant que danseur, tu es un entrepreneur aujourd'hui en tant que danseur tu dois savoir gérer ton image tu dois comprendre les mécaniques un peu aussi de vente, de comment tu te vends c'est toi le produit donc tu dois savoir te vendre comprendre comment en fait pourquoi un chorégraphe bossera avec toi et pas un autre aujourd'hui on est dans un domaine où il y a extrêmement de compétition beaucoup de très bons danseurs et je pense que j'aurais ce qui te ce qui te démarque c'est ta capacité à savoir te vendre comment tu vas réussir à à cacher en fait le casteur donc le chorégraphe ou tu vois comment tu vas réussir à te placer pour que ils se disent ok c'est ce profil là qu'il me faut parce que parce qu'il sait comment il a tout compris tu vois il sait comment il sait comment il faut se mouvoir et c'est comment il faut se comporter et c'est tu vois.

  • Speaker #1

    Il y a des métriques aussi en casting.

  • Speaker #2

    Exactement enfin il y a toutes ces choses là toutes ces métriques qui sont extrêmement importantes donc ouais pour tous les danseurs Bosser le marketing.

  • Speaker #1

    Tellement. Et justement, parce que l'on parle beaucoup des réseaux sociaux, mais je pense aussi à mon humble avis que c'est important de s'en détacher parfois. Oui. Comment, toi, tu fais pour garder un rapport sain aux réseaux sociaux ? Est-ce que tu as des limites, des rituels ? Est-ce qu'il y a des moments où tu te dis, attends, je pose le portable et je ne regarde pas pendant une journée ?

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, les réseaux sociaux, ça peut autant être un outil extraordinaire qui peut te faire... Décoller. Décoller, comme un salif, tu vois, comme un Hacams. Aujourd'hui, je ne sais pas, tu vois, qui c'est le... le crumper à cams non qui fait des vidéos un peu d'humour et c'est à cams ouais c'est des gars bas qui sont vraiment bien comment dire qu'ils ont une utilisation je pense des réseaux sociaux très intelligente tu vois mais à côté de ça ça peut te ça peut te te rendre très dépendant et ça peut être un comment dire ça peut tu peux t'enfoncer dans un gouffre très très bizarre je pense tu vois une addiction une addiction concrètement Donc la limite elle est très très fine mais je pense que quand tu sais pourquoi tu fais les choses, je pense que ça t'aide. En tout cas moi aujourd'hui concrètement, je vais pas sur Instagram pour scroller déjà. Je trouve que c'est une perte de temps.

  • Speaker #1

    Ou tu scrolles intelligemment.

  • Speaker #2

    Ou je scroll intelligemment, c'est-à-dire que j'essaie déjà de scroller des artistes, des personnes, des créateurs de contenu qui m'inspirent, qui me nourrissent. Je vais pas scroller juste pour scroller dans la... dans la barre de recherche là tu scrolls tout et n'importe quoi non ça c'est fini donc il y a ça et ce truc de aller sur instagram avec une intention précise qui est de partager ou de répondre aux messages ça m'aide et après je me mets une limite de temps aussi c'est à dire que je passe pas plus de max tu sais quand je dois créer quand je dois faire une création une demi heure max parce que j'ai déjà programmé auparavant j'ai déjà mon texte, etc.

  • Speaker #1

    Puis aussi, comme tu disais, tes papas. Aujourd'hui, tu as des priorités aussi en termes de temps qui changent. Tu ne peux plus mettre 30 minutes à droite à gauche comme ça, il faut que ce soit assez ciblé.

  • Speaker #2

    Exactement, organisation, ordonnée, etc. Non, tu es obligé.

  • Speaker #1

    Discipliné comme un danseur.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est ça en fait, c'est une discipline des réseaux sociaux. En tout cas, c'est une bonne question que tu poses, parce que j'ai vu beaucoup de danseurs, et moi le premier, à un moment donné, j'étais happé par... Par cette énergie qu'est les réseaux sociaux. Et après, tu ne fais plus la part des choses. Tu mélanges le réel, le virtuel. Donc, tu oublies qu'il y a la réalité. Et la réalité, c'est produire, passer à l'action. Faire. Faire, exactement.

  • Speaker #1

    On parle de réalité, justement. Et je voulais voir, au-delà des réseaux sociaux avec toi, savoir un peu ta vision de la culture de la danse aujourd'hui. Pour toi, quels sont les manques ou les travers que tu observes chez les danseurs danseuses aujourd'hui ? Hors réseaux sociaux. Ouais.

  • Speaker #2

    Oh, réseaux sociaux... C'est une bonne question que tu poses. Je dirais plus... Il y a plusieurs, je pense, manques. L'écoute, je pense, l'écoute de soi. Je pense qu'il y a beaucoup de danseurs, de jeunes danseurs, de danseurs même, qui veulent faire les choses pour qu'on les voit. C'est un peu pour l'exposition. En même temps, on est aussi dans une ère, encore une fois, qui est propice à l'exposition. Tu es obligé de...

  • Speaker #1

    On est dans ces images,

  • Speaker #2

    on se montre. Mais je pense que beaucoup de gens se perdent dans cette... dans cette exposition et oublie des fois pourquoi ils font les choses. En fait on doit pas oublier qu'on doit faire les choses pour nous en fait, par amour de nous-mêmes. Donc je pense que l'écoute de soi, l'écoute de ce qui nous fait vibrer, et là petite dédicace à Ligne tu vois. qui parlait de la vibration, on a eu de grandes discussions cosmiques avec lui. Je pense que c'est un très bon exemple dans ça, de faire des choses par rapport à ton ressenti profond, de comprendre pourquoi tu fais les choses. Ce n'est pas je le fais parce que j'ai envie que lui me voie. Non, c'est qui tu es, qu'est-ce qui te fait vibrer en termes d'énergie, en termes de fréquences vibratoires et comment tu restes aligné face à ça. Que tu sois triste, que tu sois en colère, que tu sois... que tu sois joyeux, que tu sois dans le doute, etc. Mais de rester aligné avec ce qui te fait vibrer. Je pense que ça, c'est quelque chose que les jeunes doivent comprendre. Ensuite, c'est dans la lignée aussi de ce que je te dis, c'est le manque de profondeur. Je pense qu'on est trop dans la forme, trop dans le fait de vouloir faire des choses, mais sans comprendre vraiment le sens et de pourquoi on les fait. L'intention. J'ai cette impression aussi de... On doit faire une chorégraphie, tu vois. Parce que c'est un peu dans l'air du temps, on est dans la consommation directe. Mais moi ce qui me fait kiffer aujourd'hui, c'est des chorégraphes, des danseurs qui ont un vrai message à dire, qui parlent avec leur trip, qui ont vécu des choses et qui n'ont pas de peine à le dire, qui acceptent leur vulnérabilité, leur sensibilité et qui essaient de l'exprimer de la meilleure des manières. donc pour moi je pense que voilà la profondeur impacte plus. Et je pense qu'aujourd'hui, les jeunes, s'ils avaient cette démarche, pourraient aller plus loin.

  • Speaker #1

    J'ai une question qui me vient. Est-ce que tu penses que quand on ne fait pas comme tout le monde, c'est comme ça qu'on se démarque ?

  • Speaker #2

    Bien sûr. Cette notion de singularité, d'unicité, je pense que quand tu... Encore une fois, tu restes fidèle à toi-même quand tu fais des choses parce qu'elles te viennent du cœur, parce qu'elles te viennent de... Ça peut être de trauma, ça peut être de souvenirs d'enfance, ça peut être de choses qui t'ont vraiment impacté. Quand tu joues avec ça, quand tu les cristallises et quand tu agis, Dans cette direction là, je pense que déjà tu te démarques parce que tu n'essaies pas de copier une autre personne. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça l'originalité, c'est revenir à l'origine et l'origine c'est quitter vraiment profondément.

  • Speaker #1

    Du coup si tu dois transmettre trois valeurs essentielles aux jeunes générations, tu m'as dit l'écoute, la singularité et il y en aurait une dernière ?

  • Speaker #2

    Il y en a plusieurs. Ouais. Tu vois ? Mais vas-y, on va voir sur la dernière.

  • Speaker #0

    Donc écoute,

  • Speaker #2

    singularité, ouais singularité, mais pour moi ça, ça fait partie, c'est le même concept. Amour, tu vois ? Enfin les choses avec amour, c'est super important, tu vois ? Et l'amour c'est pas... Enfin c'est aussi de donner de l'amour aux autres, bien sûr, mais là j'ai pas envie d'être dans un truc trop... Tu sais, bisounours, etc. Même si il faut l'être aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Mais tout à l'heure tu disais l'écoute de soi, donc l'amour de soi...

  • Speaker #2

    Et bah c'est ça en fait, exactement.

  • Speaker #1

    ...estime de soi, qu'il mette sa valeur...

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est l'amour de soi, tu vois. vraiment s'écouter et se faire confiance et comprendre que des fois il y a des choses qui nous dépassent, qui nous échappent mais tranquille, tu composes avec ça tu partages et tu vois ce qui se passe après mais bon voilà, l'amour, l'écoute et la singularité pour moi c'est quelque chose de fondamental, mais ensuite la discipline, pour moi la discipline c'est extrêmement important, la discipline créative, la discipline dans tout ce que tu fais, en fait la discipline technique, la discipline euh l'alimentation, le sommeil, on pourrait en parler pendant des heures, mais la discipline, l'autodiscipline, ça doit être non négociable. C'est une des choses qui vont te faire passer d'un niveau amateur à un niveau professionnel.

Description

🃏Jérémie Parent - Danseur, chorégraphe et entrepreneur.


Formé à l’AID, l’Académie Internationale de la Danse à Paris, Jérémie est un artiste complet, à la croisée du hip-hop, du break, du jazz, du contemporain et du théâtre. De ses débuts dans les crews à ses années sur les plus grandes scènes mondiales comme aux côtés de Christine and the Queens, il n’a cessé de chercher le mouvement juste, celui qui relie performance, identité et accessibilité.


Jérémie est aussi créateur de contenu et entrepreneur. En 2023, il co-crée Call Out – The Game, le premier jeu de cartes à collectionner dans l’univers de la danse hip-hop. Un projet né d’un besoin : rendre le savoir ludique, transmettre autrement, renforcer les liens entre danseurs.ses et surtout jouer pour apprendre.


Il sortira d’ailleurs une V2 pour les danseurs debout très prochainement !


Dans cet épisode, il nous partage les coulisses de cette aventure : l’idée de départ, les phases de test, les retours de la communauté, et ses ambitions pour les années à venir.


On explore ensemble des questions essentielles comme :

👉 Pourquoi créer du contenu pour les danseurs.ses aujourd’hui ?

👉 Tous les danseurs doivent-ils être présents sur Instagram ?

👉 Comment garder un rapport sain avec les réseaux ?

👉 Et un bon contenu, est-il un contenu qui fait danser ?



Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent danser plus loin, avec stratégie et coeur.




👉🏽 Pour retrouver Jérémie Parent sur les réseaux sociaux : Instagram / TikTok / YouTube / Pour acheter le jeu c’est par ici


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Si cet épisode t’a plu et que tu souhaites soutenir le podcast, je t’invite à le partager à tes proches et à me laisser une jolie note et un commentaire 🤎


[Cet épisode a été enregistré le 20 juillet 2025]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans DanceLab, le podcast dynamique et éducatif où la passion de la danse rencontre le monde de l'entrepreneuriat, du bien-être, de la santé mentale et bien plus encore. Des conseils, des histoires, des conversations captivantes avec des experts et des personnalités où recommandations et partages d'expériences enrichissent le quotidien des danseurs et facules. Je suis Maywen Bramoulé, danseuse professionnelle au Multicasquette, passionnée de danse depuis toute petite. ayant pour objectif de lever les voiles sur les fantasmes et les clichés du métier, en vous partageant toutes les facettes, les difficultés, les richesses et les challenges que ce métier comporte. Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager autour de toi, à me laisser une note et un commentaire sur Spotify ou Apple Podcast, et si tu souhaites participer au podcast, écris-moi.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'un bon contenu danse, c'est un contenu qui fait danser ?

  • Speaker #2

    non pas spécialement non pas spécialement parce que je pense que tu peux créer du contenu dense qui ne va pas te donner envie de danser ou de bouger, mais qui va réveiller quelque chose en toi, une motivation pour faire quelque chose d'autre. Moi, par exemple, quand je crée mon contenu, je ne me dis pas, à la fin, j'ai envie qu'il danse. J'ai envie qu'il comprenne certaines mécaniques dans sa danse et comment du coup, il va pouvoir mieux danser, mieux s'exprimer et mieux être aligné avec qui il est. C'est vraiment ça tu vois. Donc pour moi un contenu dans ce n'est pas spécialement un contenu qui va te faire bouger.

  • Speaker #1

    Et j'ai une autre phrase, être un bon danseur ne suffit plus, il faut aussi savoir se vendre.

  • Speaker #2

    Ça après c'est pareil, c'est aussi la suite logique d'Instagram, dans une autre mesure parce qu'aujourd'hui, tu es obligé d'avoir des compétences en marketing. en tant que danseur, tu es un entrepreneur aujourd'hui en tant que danseur tu dois savoir gérer ton image tu dois comprendre les mécaniques un peu aussi de vente, de comment tu te vends c'est toi le produit donc tu dois savoir te vendre comprendre comment en fait pourquoi un chorégraphe bossera avec toi et pas un autre aujourd'hui on est dans un domaine où il y a extrêmement de compétition beaucoup de très bons danseurs et je pense que j'aurais ce qui te ce qui te démarque c'est ta capacité à savoir te vendre comment tu vas réussir à à cacher en fait le casteur donc le chorégraphe ou tu vois comment tu vas réussir à te placer pour que ils se disent ok c'est ce profil là qu'il me faut parce que parce qu'il sait comment il a tout compris tu vois il sait comment il sait comment il faut se mouvoir et c'est comment il faut se comporter et c'est tu vois.

  • Speaker #1

    Il y a des métriques aussi en casting.

  • Speaker #2

    Exactement enfin il y a toutes ces choses là toutes ces métriques qui sont extrêmement importantes donc ouais pour tous les danseurs Bosser le marketing.

  • Speaker #1

    Tellement. Et justement, parce que l'on parle beaucoup des réseaux sociaux, mais je pense aussi à mon humble avis que c'est important de s'en détacher parfois. Oui. Comment, toi, tu fais pour garder un rapport sain aux réseaux sociaux ? Est-ce que tu as des limites, des rituels ? Est-ce qu'il y a des moments où tu te dis, attends, je pose le portable et je ne regarde pas pendant une journée ?

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, les réseaux sociaux, ça peut autant être un outil extraordinaire qui peut te faire... Décoller. Décoller, comme un salif, tu vois, comme un Hacams. Aujourd'hui, je ne sais pas, tu vois, qui c'est le... le crumper à cams non qui fait des vidéos un peu d'humour et c'est à cams ouais c'est des gars bas qui sont vraiment bien comment dire qu'ils ont une utilisation je pense des réseaux sociaux très intelligente tu vois mais à côté de ça ça peut te ça peut te te rendre très dépendant et ça peut être un comment dire ça peut tu peux t'enfoncer dans un gouffre très très bizarre je pense tu vois une addiction une addiction concrètement Donc la limite elle est très très fine mais je pense que quand tu sais pourquoi tu fais les choses, je pense que ça t'aide. En tout cas moi aujourd'hui concrètement, je vais pas sur Instagram pour scroller déjà. Je trouve que c'est une perte de temps.

  • Speaker #1

    Ou tu scrolles intelligemment.

  • Speaker #2

    Ou je scroll intelligemment, c'est-à-dire que j'essaie déjà de scroller des artistes, des personnes, des créateurs de contenu qui m'inspirent, qui me nourrissent. Je vais pas scroller juste pour scroller dans la... dans la barre de recherche là tu scrolls tout et n'importe quoi non ça c'est fini donc il y a ça et ce truc de aller sur instagram avec une intention précise qui est de partager ou de répondre aux messages ça m'aide et après je me mets une limite de temps aussi c'est à dire que je passe pas plus de max tu sais quand je dois créer quand je dois faire une création une demi heure max parce que j'ai déjà programmé auparavant j'ai déjà mon texte, etc.

  • Speaker #1

    Puis aussi, comme tu disais, tes papas. Aujourd'hui, tu as des priorités aussi en termes de temps qui changent. Tu ne peux plus mettre 30 minutes à droite à gauche comme ça, il faut que ce soit assez ciblé.

  • Speaker #2

    Exactement, organisation, ordonnée, etc. Non, tu es obligé.

  • Speaker #1

    Discipliné comme un danseur.

  • Speaker #2

    Exactement, c'est ça en fait, c'est une discipline des réseaux sociaux. En tout cas, c'est une bonne question que tu poses, parce que j'ai vu beaucoup de danseurs, et moi le premier, à un moment donné, j'étais happé par... Par cette énergie qu'est les réseaux sociaux. Et après, tu ne fais plus la part des choses. Tu mélanges le réel, le virtuel. Donc, tu oublies qu'il y a la réalité. Et la réalité, c'est produire, passer à l'action. Faire. Faire, exactement.

  • Speaker #1

    On parle de réalité, justement. Et je voulais voir, au-delà des réseaux sociaux avec toi, savoir un peu ta vision de la culture de la danse aujourd'hui. Pour toi, quels sont les manques ou les travers que tu observes chez les danseurs danseuses aujourd'hui ? Hors réseaux sociaux. Ouais.

  • Speaker #2

    Oh, réseaux sociaux... C'est une bonne question que tu poses. Je dirais plus... Il y a plusieurs, je pense, manques. L'écoute, je pense, l'écoute de soi. Je pense qu'il y a beaucoup de danseurs, de jeunes danseurs, de danseurs même, qui veulent faire les choses pour qu'on les voit. C'est un peu pour l'exposition. En même temps, on est aussi dans une ère, encore une fois, qui est propice à l'exposition. Tu es obligé de...

  • Speaker #1

    On est dans ces images,

  • Speaker #2

    on se montre. Mais je pense que beaucoup de gens se perdent dans cette... dans cette exposition et oublie des fois pourquoi ils font les choses. En fait on doit pas oublier qu'on doit faire les choses pour nous en fait, par amour de nous-mêmes. Donc je pense que l'écoute de soi, l'écoute de ce qui nous fait vibrer, et là petite dédicace à Ligne tu vois. qui parlait de la vibration, on a eu de grandes discussions cosmiques avec lui. Je pense que c'est un très bon exemple dans ça, de faire des choses par rapport à ton ressenti profond, de comprendre pourquoi tu fais les choses. Ce n'est pas je le fais parce que j'ai envie que lui me voie. Non, c'est qui tu es, qu'est-ce qui te fait vibrer en termes d'énergie, en termes de fréquences vibratoires et comment tu restes aligné face à ça. Que tu sois triste, que tu sois en colère, que tu sois... que tu sois joyeux, que tu sois dans le doute, etc. Mais de rester aligné avec ce qui te fait vibrer. Je pense que ça, c'est quelque chose que les jeunes doivent comprendre. Ensuite, c'est dans la lignée aussi de ce que je te dis, c'est le manque de profondeur. Je pense qu'on est trop dans la forme, trop dans le fait de vouloir faire des choses, mais sans comprendre vraiment le sens et de pourquoi on les fait. L'intention. J'ai cette impression aussi de... On doit faire une chorégraphie, tu vois. Parce que c'est un peu dans l'air du temps, on est dans la consommation directe. Mais moi ce qui me fait kiffer aujourd'hui, c'est des chorégraphes, des danseurs qui ont un vrai message à dire, qui parlent avec leur trip, qui ont vécu des choses et qui n'ont pas de peine à le dire, qui acceptent leur vulnérabilité, leur sensibilité et qui essaient de l'exprimer de la meilleure des manières. donc pour moi je pense que voilà la profondeur impacte plus. Et je pense qu'aujourd'hui, les jeunes, s'ils avaient cette démarche, pourraient aller plus loin.

  • Speaker #1

    J'ai une question qui me vient. Est-ce que tu penses que quand on ne fait pas comme tout le monde, c'est comme ça qu'on se démarque ?

  • Speaker #2

    Bien sûr. Cette notion de singularité, d'unicité, je pense que quand tu... Encore une fois, tu restes fidèle à toi-même quand tu fais des choses parce qu'elles te viennent du cœur, parce qu'elles te viennent de... Ça peut être de trauma, ça peut être de souvenirs d'enfance, ça peut être de choses qui t'ont vraiment impacté. Quand tu joues avec ça, quand tu les cristallises et quand tu agis, Dans cette direction là, je pense que déjà tu te démarques parce que tu n'essaies pas de copier une autre personne. Tu vois ce que je veux dire ? C'est ça l'originalité, c'est revenir à l'origine et l'origine c'est quitter vraiment profondément.

  • Speaker #1

    Du coup si tu dois transmettre trois valeurs essentielles aux jeunes générations, tu m'as dit l'écoute, la singularité et il y en aurait une dernière ?

  • Speaker #2

    Il y en a plusieurs. Ouais. Tu vois ? Mais vas-y, on va voir sur la dernière.

  • Speaker #0

    Donc écoute,

  • Speaker #2

    singularité, ouais singularité, mais pour moi ça, ça fait partie, c'est le même concept. Amour, tu vois ? Enfin les choses avec amour, c'est super important, tu vois ? Et l'amour c'est pas... Enfin c'est aussi de donner de l'amour aux autres, bien sûr, mais là j'ai pas envie d'être dans un truc trop... Tu sais, bisounours, etc. Même si il faut l'être aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Mais tout à l'heure tu disais l'écoute de soi, donc l'amour de soi...

  • Speaker #2

    Et bah c'est ça en fait, exactement.

  • Speaker #1

    ...estime de soi, qu'il mette sa valeur...

  • Speaker #2

    C'est ça, c'est l'amour de soi, tu vois. vraiment s'écouter et se faire confiance et comprendre que des fois il y a des choses qui nous dépassent, qui nous échappent mais tranquille, tu composes avec ça tu partages et tu vois ce qui se passe après mais bon voilà, l'amour, l'écoute et la singularité pour moi c'est quelque chose de fondamental, mais ensuite la discipline, pour moi la discipline c'est extrêmement important, la discipline créative, la discipline dans tout ce que tu fais, en fait la discipline technique, la discipline euh l'alimentation, le sommeil, on pourrait en parler pendant des heures, mais la discipline, l'autodiscipline, ça doit être non négociable. C'est une des choses qui vont te faire passer d'un niveau amateur à un niveau professionnel.

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