undefined cover
undefined cover
Filtres et perceptions : Révélez votre unicité cover
Filtres et perceptions : Révélez votre unicité cover
Décide

Filtres et perceptions : Révélez votre unicité

Filtres et perceptions : Révélez votre unicité

15min |30/08/2024|

98

Play
undefined cover
undefined cover
Filtres et perceptions : Révélez votre unicité cover
Filtres et perceptions : Révélez votre unicité cover
Décide

Filtres et perceptions : Révélez votre unicité

Filtres et perceptions : Révélez votre unicité

15min |30/08/2024|

98

Play

Description

Dans cet épisode de "Décide", nous plongeons dans l’impact des filtres sur notre perception du monde.


Nous explorerons comment les biais neurologiques — tels que la confirmation, la négativité, le contexte et l'autorité — ainsi que les filtres socio-culturels et personnels, façonnent nos décisions et créent notre signature mentale unique.


Nous apprendrons à sortir du mode pilote automatique pour comprendre comment ces filtres influencent notre quotidien. En identifiant ceux qui nous limitent et nous freinent, nous pourrons choisir de voir le monde sous un nouvel angle et agir de manière plus authentique, loin des diktats de notre cerveau.


Nous poserons des questions essentielles : Comment notre réalité est-elle créée ? Pourquoi n’avons-nous pas tous la même vision du monde ? Et pourquoi nos réactions varient-elles tant face à un même événement ?


Enfin, nous découvrirons comment ces filtres sont essentiels à la connaissance de soi. Puisqu'ils peuvent être à la fois des clés pour des choix audacieux et des barrières qui nous emprisonnent.


Rejoignez-nous pour comprendre comment faire évoluer nos perceptions et révéler notre véritable unicité.



Et pour aller plus loin inscrivez-vous à mon prochain atelier le 10 septembre à 12h (c'est gratuit, sur inscription) : cliquez ici !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on va parler de ce qui façonne nos perceptions et notre réalité, pour vous inviter à comprendre que vous êtes unique quoi qu'il arrive. Et c'est pas une façon de vous le dire très cliché, vous êtes unique quoi que vous fassiez. Non, c'est vous faire comprendre que votre singularité est votre force. Parce que les personnes que j'accompagne me renvoient très souvent cette même idée que puisque ça a déjà été dit, on ne veut pas le redire. Puisque ça a déjà été fait, on ne veut pas le refaire. Comme si on était dans une quête effrénée d'originalité ou de quelque chose d'unique sous tous les aspects. Et en fait, je voudrais rappeler par cet épisode qu'on peut déjà gagner en clarté, en comprenant comment notre cerveau fonctionne, comment nos perceptions se créent, et aussi gagner en assurance sur le fait que, quoi qu'il arrive, quoi qu'on en pense, nous sommes par définition uniques. Vous et moi, on a des choses en commun. Mais ce que je vous délivre, c'est à travers mes perceptions, à travers mes filtres. Et c'est ce que j'ai envie d'évoquer avec vous. que si on comprend notre cerveau, on comprend comment il modèle, comment il façonne notre réalité et ce que l'on voit du monde et ce que l'on transmet au monde. Donc que vous ayez envie aujourd'hui de créer quelque chose, de vous exprimer sur un sujet, même si ça a déjà été créé ou dit, faites-le. Parce que rien qu'en étant vous-même, ce sera amené d'une autre manière. Pour commencer, je voudrais qu'on s'intéresse quelques minutes à ce qui se passe dans notre cerveau, d'un point de vue neurologique, scientifique, pour comprendre comment on représente notre monde par l'intermédiaire de filtres. Imaginez-vous comme une paire de lunettes que vous avez sur les yeux et l'ophtalmo vous passe différents verres devant les yeux et vous vous exprimez, je vois ça, je vois ça, je le vois de telle façon, je le vois mal, je le vois bien. C'est exactement pareil avec la réalité. Le premier filtre, les premiers verres que vous avez devant les yeux, et que j'ai moi aussi, que nous avons en tant qu'être humain, c'est un filtre neurologique. C'est-à-dire que notre cerveau est câblé déjà pour sélectionner certaines informations. Il y a entre autres la notion de biais. Il y a plus de 200 biais qui ont été référencés par des psychologues dans les années 70, du coup je ne vais pas tous vous les énumérer, ça n'aurait pas grand intérêt. Mais ce qui me semblait important de rappeler, c'était le biais de confirmation, le biais de négativité, de contexte et d'autorité. Alors le biais de confirmation, c'est quand on va chercher des informations qui vont valider notre manière de penser, nos croyances, notre façon de faire. Et donc du coup c'est une sorte de mauvaise foi qui se met en place parce que notre cerveau de base est câblé pour aller valider notre système de pensée. Si par exemple je crois qu'avoir de l'argent c'est mal, et ben je vais trouver plein d'informations qui vont me valider ça. Soit par l'intermédiaire de gens avec des discours, soit d'informations que je peux trouver dans des livres, des journaux, et donc du coup ça va venir confirmer, valider que ce que je crois est vrai. Et on va finir par croire déjà, juste par l'intermédiaire de ce premier biais de confirmation, que notre réalité est la réalité. Ensuite le second biais qui est pas franchement cool mais qui existe et qu'il est important de mettre en avant, c'est le biais de négativité. C'est-à-dire que notre cerveau est câblé pour faire le focus sur ce qui ne va pas. Et là je pense que si vous êtes comme moi, vous l'avez déjà remarqué. C'est-à-dire qu'on a plutôt tendance à pointer du doigt ce qu'on n'a pas fait, ce qu'on a mal fait, ce qu'on aurait dû faire, ce qu'on pourrait transformer plutôt que tout ce qui va, tout ce qui nous... donne de la joie, tout ce qui nous procure vraiment de la reconnaissance au quotidien. Ensuite, dans les filtres neurologiques, on retrouve le biais de contexte. Donc lui, ça nous pousse à modifier notre perception en fonction du contexte, de la réalité. Par exemple, dans le cadre du Covid, on a eu des comportements qui ont été totalement différents de d'habitude d'un point de vue hygiène. Ne serait-ce qu'en portant des masques, en mettant du gel hydroalcoolique. En fait, on a eu un contexte qui nous a permis de changer nos perceptions d'un point de vue du traitement des bactéries de façon g��nérale. Mais ça peut être un contexte qui peut être différent et qui peut aussi nous conduire à avoir des perceptions autres. Un contexte d'urgence, un contexte de pression, il y a plein de choses qui peuvent faire que notre biais s'active. Si vous avez envie de creuser davantage la connaissance de vous-même, votre propre fonctionnement, n'hésitez pas à nous rejoindre lors de notre atelier le 10 septembre. Je vous mets toutes les informations dans la description de cet épisode. Le dernier biais que j'ai envie d'évoquer, c'est le biais d'autorité, qu'on appelle aussi parfois le syndrome de la blouse blanche. Quand c'est quelqu'un qui fait partie du corps médical ou d'une haute sphère qui va donner une information, on va lui accorder plus de crédit que si c'était quelqu'un qui n'avait pas cette autorité. Et ça fait qu'on remet peu de fois en question le discours de quelqu'un qui a une certaine autorité, une certaine expertise dans son milieu, parce qu'on a ce biais. Ce que je veux que vous compreniez à ce stade, c'est que je viens d'évoquer seulement un filtre, le filtre neurologique. Mais il y en a d'autres derrière. Parmi les autres filtres, on a le filtre social et culturel, en fonction des normes dans lesquelles on a grandi, d'un point de vue de la culture, d'un point de vue des coutumes, ce qui fait que soit on n'a pas le même langage, soit on n'a pas la même vision du monde, ça, ça nous biaise aussi, et ça nous rajoute devant les yeux de nouveau un filtre. Et puis ensuite, on va avoir le filtre individuel. celui qui découle de nos expériences passées, celui qui découle aussi de nos valeurs, de nos connaissances, et, on l'oublie très souvent, mais de notre état émotionnel. C'est-à-dire que si vous êtes dans un état stressé, vos filtres ne vont pas du tout être les mêmes. Encore une fois, vous allez activer le biais de contexte, vous allez aussi peut-être activer le biais de négativité. En fait, ce que j'aimerais que vous compreniez, c'est que déjà ces trois premiers filtres, neurologiques, socio-culturels et individuels, ils nous orientent. Il biaise la réalité que l'on voit. C'est comme si on vous avait mis une paire de lunettes avec trois verres. Donc vous voyez déjà avec trois couches. Et je pourrais vous ajouter d'autres filtres, celui de la généralisation, de la sélection, de la distorsion. Mais en fait ce que je veux qu'on comprenne par cet épisode et par cette explication, c'est que de base, notre perception n'est pas la réalité. Et ça... C'est hyper précieux parce que quand on parle d'état d'esprit, de façon de voir le monde, de changer notre regard, ça veut simplement dire que dans un premier temps, il est nécessaire de comprendre comment on fonctionne, comment nos perceptions se créent. Parce qu'on n'est pas attaché et cantonné à ces biais. En fait, à partir du moment où on en prend conscience, où on met de la lumière dessus, on peut le transformer. Je prends toujours le même exemple qui est... lorsque on rentre dans une maison, s'il y a une pièce qui est dans le noir, il y a des chances qu'on se cogne dans les meubles. C'est exactement pareil avec nos biais. C'est-à-dire que les meubles sont positionnés dans la pièce en fonction de comment fonctionne notre esprit. Notre esprit est donc conditionné pour confirmer ce que l'on pense, pour se focaliser sur le négatif, pour donner plus de crédit à telle autorité, pour s'adapter à tel contexte, etc. C'est hyper intéressant. C'est même fascinant d'en prendre conscience. Mais une fois qu'on allume la pièce, et bien ce meuble, s'il est en plein milieu de la pièce et que ça ne nous convient plus, on peut le mettre ailleurs. Donc si on se rend compte qu'on passe nos journées à cultiver le négatif, à effectivement mettre le focus dessus, et bien il est possible, parce que notre cerveau est absolument fabuleux, de le contrebalancer avec du positif. Mais si personne ne nous dit que l'on peut le bouger ce meuble, Juste en allumant la lumière et en se disant Waouh, ce meuble, il peut bouger, il peut arrêter d'être en plein milieu de la pièce et du coup de faire que mes journées soient tout le temps négatives. On ne va rien changer. Alors qu'en fait, en comprenant les ingrédients qu'il y a dans notre cerveau, on peut jouer avec. Jouer à reprogrammer ce qui nous conviendrait davantage. Jouer à changer nos schémas. Tous ces filtres. c'est notre signature mentale. Que vous en ayez conscience ou non, C'est ça qui fait votre singularité. C'est ça qui fait votre unicité. Et justement, si on veut sortir de cette quête effrénée d'originalité, de différence, de je veux être unique prenons conscience déjà de comment on filtre le monde. Comment on décide à quoi ressemble le monde. Parce que cette signature mentale, elle va conditionner nos perceptions, Nos prises de décisions, nos choix et comprendre que l'on a des filtres, c'est sortir du mode pilote automatique. C'est s'autoriser à expérimenter autre chose. Mais surtout c'est décider de façonner le monde à notre façon. À une façon qui nous conviendrait, dans laquelle on se sentirait bien, dans laquelle on serait nourri de ce qui nous fait du bien. Parce que aujourd'hui, si on reste en mode pilote automatique, avec tous ces filtres qui s'activent de façon inconsciente, Évidemment, on va avoir l'impression d'être noyé dans la masse et d'être simplement un petit mouton qui suit le mouvement et qui n'a jamais remis en question son fonctionnement parce qu'il pensait que c'était comme ça et qu'on ne pouvait pas changer. Mais juste posez-vous la question, qu'est-ce que je peux faire évoluer dans ma signature mentale qui me permettrait d'être plus en confiance, qui me permettrait d'être plus serein ? Parce que l'idée c'est aussi de comprendre que ces filtres permettre de mettre du sens à nos histoires, à notre réalité. Mais aussi, nous créer des limites. Et donc si on ne s'autorise pas à aller voir ce qui se passe ailleurs, soit dans d'autres cultures, soit dans d'autres façons de faire, soit à explorer d'autres schémas, eh bien on va rester sur des perceptions qui ne découlent pas forcément de qui nous sommes vraiment. Seuls vos filtres individuels vous appartiennent. Tout ce qui concerne le social, le culturel et la neurologie. C'est des choses qui sont programmées de base dans votre cerveau. Comme si on vous livrait une maison avec déjà tous les meubles, les peintures, la déco. Est-ce que vraiment ça vous convient ? Est-ce que vous vous êtes posé cette question ? Dans vos perceptions mentales, qu'est-ce qui est soutenant ou pas ? Parce que je nous le rappelle, ces perceptions conditionnent nos actions, conditionnent nos choix. Et si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est qu'il y a une part de vous qui a envie de cultiver cet esprit libre, cet esprit qui s'autorise à sortir du mode pilote automatique. Et c'est pas un mal d'être conditionné, mais je crois simplement que le job que l'on a en tant qu'être humain, c'est justement de se déconditionner, de se dépouiller de toutes ces couches, de revenir à notre essence la plus juste, noble, saine, où on se libère de tout ce qui ne nous convient pas. de tout ce qui ne vient pas nourrir notre joie, de tout ce qui fait qu'on se sent pas suffisamment heureux. Et c'est pas un job facile, ça demande du courage de se détacher de ce que l'on connaît. Ça demande du courage aussi de se déconditionner d'une certaine norme, d'une certaine culture, de certaines traditions. Parce que ça engendre plein de choses et je l'évoquerai dans d'autres épisodes, la notion de loyauté, la notion de parfois passer pour le méchant, de celui qui sort d'un moule. Votre singularité, votre unicité, découle uniquement de ce que vous allez construire par l'intermédiaire de vos perceptions. Vous allez pouvoir vous révéler, vous allez pouvoir vous voir tel que vous êtes, si et seulement si vous vous autorisez à vous détacher de ce qui ne vous appartient plus, de ce qu'on a voulu vous coller comme étiquette, du moule dans lequel on a voulu vous faire entrer. Alors pour terminer cet épisode, je vous invite à vous demander qu'est-ce que vous décidez de remettre en question à partir de maintenant ? Sur quels filtres vous allez porter votre regard de façon consciente ? J'espère que cette exploration à travers vos filtres, à la fois neurologiques, socioculturels et individuels, vous a inspiré à voir le monde différemment, à comprendre que ce qui vous rend unique est avant tout une force, quelque chose de personnel. Et surtout que vous avez réalisé que vous pouvez modifier vos perceptions pour modifier vos décisions. Vous avez le pouvoir de choisir comment vous interprétez les événements de votre vie, comment vous les transformez en opportunités, en tremplin pour grandir. Parce que chaque jour, à chaque instant, on peut interpréter d'une certaine façon, mais on est face à une multitude de choix, de filtres, où on décide dans quelle direction on veut aller. Alors je vous souhaite qu'en quittant cet épisode, vous vous souveniez d'une chose. Votre pouvoir de décision est immense si vous comprenez comment vous fonctionnez. Vous décidez de la manière dont vous percevez le monde, dont vous l'interprétez, dont vous réagissez. Et c'est cette décision qui va façonner votre réalité et la personne que vous êtes et qui vous rend unique. Je vous invite à réfléchir à tout ce que vous avez entendu aujourd'hui et à chaque instant, remettre en question ce qui ne vous convient pas. Si cet épisode vous a plu, vous a fait réfléchir, vous a donné envie de cultiver votre esprit libre, n'hésitez pas à le partager, à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast. et Spotify. Je vous remercie infiniment pour votre écoute, je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode. Je vous embrasse. Décide !

Description

Dans cet épisode de "Décide", nous plongeons dans l’impact des filtres sur notre perception du monde.


Nous explorerons comment les biais neurologiques — tels que la confirmation, la négativité, le contexte et l'autorité — ainsi que les filtres socio-culturels et personnels, façonnent nos décisions et créent notre signature mentale unique.


Nous apprendrons à sortir du mode pilote automatique pour comprendre comment ces filtres influencent notre quotidien. En identifiant ceux qui nous limitent et nous freinent, nous pourrons choisir de voir le monde sous un nouvel angle et agir de manière plus authentique, loin des diktats de notre cerveau.


Nous poserons des questions essentielles : Comment notre réalité est-elle créée ? Pourquoi n’avons-nous pas tous la même vision du monde ? Et pourquoi nos réactions varient-elles tant face à un même événement ?


Enfin, nous découvrirons comment ces filtres sont essentiels à la connaissance de soi. Puisqu'ils peuvent être à la fois des clés pour des choix audacieux et des barrières qui nous emprisonnent.


Rejoignez-nous pour comprendre comment faire évoluer nos perceptions et révéler notre véritable unicité.



Et pour aller plus loin inscrivez-vous à mon prochain atelier le 10 septembre à 12h (c'est gratuit, sur inscription) : cliquez ici !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on va parler de ce qui façonne nos perceptions et notre réalité, pour vous inviter à comprendre que vous êtes unique quoi qu'il arrive. Et c'est pas une façon de vous le dire très cliché, vous êtes unique quoi que vous fassiez. Non, c'est vous faire comprendre que votre singularité est votre force. Parce que les personnes que j'accompagne me renvoient très souvent cette même idée que puisque ça a déjà été dit, on ne veut pas le redire. Puisque ça a déjà été fait, on ne veut pas le refaire. Comme si on était dans une quête effrénée d'originalité ou de quelque chose d'unique sous tous les aspects. Et en fait, je voudrais rappeler par cet épisode qu'on peut déjà gagner en clarté, en comprenant comment notre cerveau fonctionne, comment nos perceptions se créent, et aussi gagner en assurance sur le fait que, quoi qu'il arrive, quoi qu'on en pense, nous sommes par définition uniques. Vous et moi, on a des choses en commun. Mais ce que je vous délivre, c'est à travers mes perceptions, à travers mes filtres. Et c'est ce que j'ai envie d'évoquer avec vous. que si on comprend notre cerveau, on comprend comment il modèle, comment il façonne notre réalité et ce que l'on voit du monde et ce que l'on transmet au monde. Donc que vous ayez envie aujourd'hui de créer quelque chose, de vous exprimer sur un sujet, même si ça a déjà été créé ou dit, faites-le. Parce que rien qu'en étant vous-même, ce sera amené d'une autre manière. Pour commencer, je voudrais qu'on s'intéresse quelques minutes à ce qui se passe dans notre cerveau, d'un point de vue neurologique, scientifique, pour comprendre comment on représente notre monde par l'intermédiaire de filtres. Imaginez-vous comme une paire de lunettes que vous avez sur les yeux et l'ophtalmo vous passe différents verres devant les yeux et vous vous exprimez, je vois ça, je vois ça, je le vois de telle façon, je le vois mal, je le vois bien. C'est exactement pareil avec la réalité. Le premier filtre, les premiers verres que vous avez devant les yeux, et que j'ai moi aussi, que nous avons en tant qu'être humain, c'est un filtre neurologique. C'est-à-dire que notre cerveau est câblé déjà pour sélectionner certaines informations. Il y a entre autres la notion de biais. Il y a plus de 200 biais qui ont été référencés par des psychologues dans les années 70, du coup je ne vais pas tous vous les énumérer, ça n'aurait pas grand intérêt. Mais ce qui me semblait important de rappeler, c'était le biais de confirmation, le biais de négativité, de contexte et d'autorité. Alors le biais de confirmation, c'est quand on va chercher des informations qui vont valider notre manière de penser, nos croyances, notre façon de faire. Et donc du coup c'est une sorte de mauvaise foi qui se met en place parce que notre cerveau de base est câblé pour aller valider notre système de pensée. Si par exemple je crois qu'avoir de l'argent c'est mal, et ben je vais trouver plein d'informations qui vont me valider ça. Soit par l'intermédiaire de gens avec des discours, soit d'informations que je peux trouver dans des livres, des journaux, et donc du coup ça va venir confirmer, valider que ce que je crois est vrai. Et on va finir par croire déjà, juste par l'intermédiaire de ce premier biais de confirmation, que notre réalité est la réalité. Ensuite le second biais qui est pas franchement cool mais qui existe et qu'il est important de mettre en avant, c'est le biais de négativité. C'est-à-dire que notre cerveau est câblé pour faire le focus sur ce qui ne va pas. Et là je pense que si vous êtes comme moi, vous l'avez déjà remarqué. C'est-à-dire qu'on a plutôt tendance à pointer du doigt ce qu'on n'a pas fait, ce qu'on a mal fait, ce qu'on aurait dû faire, ce qu'on pourrait transformer plutôt que tout ce qui va, tout ce qui nous... donne de la joie, tout ce qui nous procure vraiment de la reconnaissance au quotidien. Ensuite, dans les filtres neurologiques, on retrouve le biais de contexte. Donc lui, ça nous pousse à modifier notre perception en fonction du contexte, de la réalité. Par exemple, dans le cadre du Covid, on a eu des comportements qui ont été totalement différents de d'habitude d'un point de vue hygiène. Ne serait-ce qu'en portant des masques, en mettant du gel hydroalcoolique. En fait, on a eu un contexte qui nous a permis de changer nos perceptions d'un point de vue du traitement des bactéries de façon g��nérale. Mais ça peut être un contexte qui peut être différent et qui peut aussi nous conduire à avoir des perceptions autres. Un contexte d'urgence, un contexte de pression, il y a plein de choses qui peuvent faire que notre biais s'active. Si vous avez envie de creuser davantage la connaissance de vous-même, votre propre fonctionnement, n'hésitez pas à nous rejoindre lors de notre atelier le 10 septembre. Je vous mets toutes les informations dans la description de cet épisode. Le dernier biais que j'ai envie d'évoquer, c'est le biais d'autorité, qu'on appelle aussi parfois le syndrome de la blouse blanche. Quand c'est quelqu'un qui fait partie du corps médical ou d'une haute sphère qui va donner une information, on va lui accorder plus de crédit que si c'était quelqu'un qui n'avait pas cette autorité. Et ça fait qu'on remet peu de fois en question le discours de quelqu'un qui a une certaine autorité, une certaine expertise dans son milieu, parce qu'on a ce biais. Ce que je veux que vous compreniez à ce stade, c'est que je viens d'évoquer seulement un filtre, le filtre neurologique. Mais il y en a d'autres derrière. Parmi les autres filtres, on a le filtre social et culturel, en fonction des normes dans lesquelles on a grandi, d'un point de vue de la culture, d'un point de vue des coutumes, ce qui fait que soit on n'a pas le même langage, soit on n'a pas la même vision du monde, ça, ça nous biaise aussi, et ça nous rajoute devant les yeux de nouveau un filtre. Et puis ensuite, on va avoir le filtre individuel. celui qui découle de nos expériences passées, celui qui découle aussi de nos valeurs, de nos connaissances, et, on l'oublie très souvent, mais de notre état émotionnel. C'est-à-dire que si vous êtes dans un état stressé, vos filtres ne vont pas du tout être les mêmes. Encore une fois, vous allez activer le biais de contexte, vous allez aussi peut-être activer le biais de négativité. En fait, ce que j'aimerais que vous compreniez, c'est que déjà ces trois premiers filtres, neurologiques, socio-culturels et individuels, ils nous orientent. Il biaise la réalité que l'on voit. C'est comme si on vous avait mis une paire de lunettes avec trois verres. Donc vous voyez déjà avec trois couches. Et je pourrais vous ajouter d'autres filtres, celui de la généralisation, de la sélection, de la distorsion. Mais en fait ce que je veux qu'on comprenne par cet épisode et par cette explication, c'est que de base, notre perception n'est pas la réalité. Et ça... C'est hyper précieux parce que quand on parle d'état d'esprit, de façon de voir le monde, de changer notre regard, ça veut simplement dire que dans un premier temps, il est nécessaire de comprendre comment on fonctionne, comment nos perceptions se créent. Parce qu'on n'est pas attaché et cantonné à ces biais. En fait, à partir du moment où on en prend conscience, où on met de la lumière dessus, on peut le transformer. Je prends toujours le même exemple qui est... lorsque on rentre dans une maison, s'il y a une pièce qui est dans le noir, il y a des chances qu'on se cogne dans les meubles. C'est exactement pareil avec nos biais. C'est-à-dire que les meubles sont positionnés dans la pièce en fonction de comment fonctionne notre esprit. Notre esprit est donc conditionné pour confirmer ce que l'on pense, pour se focaliser sur le négatif, pour donner plus de crédit à telle autorité, pour s'adapter à tel contexte, etc. C'est hyper intéressant. C'est même fascinant d'en prendre conscience. Mais une fois qu'on allume la pièce, et bien ce meuble, s'il est en plein milieu de la pièce et que ça ne nous convient plus, on peut le mettre ailleurs. Donc si on se rend compte qu'on passe nos journées à cultiver le négatif, à effectivement mettre le focus dessus, et bien il est possible, parce que notre cerveau est absolument fabuleux, de le contrebalancer avec du positif. Mais si personne ne nous dit que l'on peut le bouger ce meuble, Juste en allumant la lumière et en se disant Waouh, ce meuble, il peut bouger, il peut arrêter d'être en plein milieu de la pièce et du coup de faire que mes journées soient tout le temps négatives. On ne va rien changer. Alors qu'en fait, en comprenant les ingrédients qu'il y a dans notre cerveau, on peut jouer avec. Jouer à reprogrammer ce qui nous conviendrait davantage. Jouer à changer nos schémas. Tous ces filtres. c'est notre signature mentale. Que vous en ayez conscience ou non, C'est ça qui fait votre singularité. C'est ça qui fait votre unicité. Et justement, si on veut sortir de cette quête effrénée d'originalité, de différence, de je veux être unique prenons conscience déjà de comment on filtre le monde. Comment on décide à quoi ressemble le monde. Parce que cette signature mentale, elle va conditionner nos perceptions, Nos prises de décisions, nos choix et comprendre que l'on a des filtres, c'est sortir du mode pilote automatique. C'est s'autoriser à expérimenter autre chose. Mais surtout c'est décider de façonner le monde à notre façon. À une façon qui nous conviendrait, dans laquelle on se sentirait bien, dans laquelle on serait nourri de ce qui nous fait du bien. Parce que aujourd'hui, si on reste en mode pilote automatique, avec tous ces filtres qui s'activent de façon inconsciente, Évidemment, on va avoir l'impression d'être noyé dans la masse et d'être simplement un petit mouton qui suit le mouvement et qui n'a jamais remis en question son fonctionnement parce qu'il pensait que c'était comme ça et qu'on ne pouvait pas changer. Mais juste posez-vous la question, qu'est-ce que je peux faire évoluer dans ma signature mentale qui me permettrait d'être plus en confiance, qui me permettrait d'être plus serein ? Parce que l'idée c'est aussi de comprendre que ces filtres permettre de mettre du sens à nos histoires, à notre réalité. Mais aussi, nous créer des limites. Et donc si on ne s'autorise pas à aller voir ce qui se passe ailleurs, soit dans d'autres cultures, soit dans d'autres façons de faire, soit à explorer d'autres schémas, eh bien on va rester sur des perceptions qui ne découlent pas forcément de qui nous sommes vraiment. Seuls vos filtres individuels vous appartiennent. Tout ce qui concerne le social, le culturel et la neurologie. C'est des choses qui sont programmées de base dans votre cerveau. Comme si on vous livrait une maison avec déjà tous les meubles, les peintures, la déco. Est-ce que vraiment ça vous convient ? Est-ce que vous vous êtes posé cette question ? Dans vos perceptions mentales, qu'est-ce qui est soutenant ou pas ? Parce que je nous le rappelle, ces perceptions conditionnent nos actions, conditionnent nos choix. Et si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est qu'il y a une part de vous qui a envie de cultiver cet esprit libre, cet esprit qui s'autorise à sortir du mode pilote automatique. Et c'est pas un mal d'être conditionné, mais je crois simplement que le job que l'on a en tant qu'être humain, c'est justement de se déconditionner, de se dépouiller de toutes ces couches, de revenir à notre essence la plus juste, noble, saine, où on se libère de tout ce qui ne nous convient pas. de tout ce qui ne vient pas nourrir notre joie, de tout ce qui fait qu'on se sent pas suffisamment heureux. Et c'est pas un job facile, ça demande du courage de se détacher de ce que l'on connaît. Ça demande du courage aussi de se déconditionner d'une certaine norme, d'une certaine culture, de certaines traditions. Parce que ça engendre plein de choses et je l'évoquerai dans d'autres épisodes, la notion de loyauté, la notion de parfois passer pour le méchant, de celui qui sort d'un moule. Votre singularité, votre unicité, découle uniquement de ce que vous allez construire par l'intermédiaire de vos perceptions. Vous allez pouvoir vous révéler, vous allez pouvoir vous voir tel que vous êtes, si et seulement si vous vous autorisez à vous détacher de ce qui ne vous appartient plus, de ce qu'on a voulu vous coller comme étiquette, du moule dans lequel on a voulu vous faire entrer. Alors pour terminer cet épisode, je vous invite à vous demander qu'est-ce que vous décidez de remettre en question à partir de maintenant ? Sur quels filtres vous allez porter votre regard de façon consciente ? J'espère que cette exploration à travers vos filtres, à la fois neurologiques, socioculturels et individuels, vous a inspiré à voir le monde différemment, à comprendre que ce qui vous rend unique est avant tout une force, quelque chose de personnel. Et surtout que vous avez réalisé que vous pouvez modifier vos perceptions pour modifier vos décisions. Vous avez le pouvoir de choisir comment vous interprétez les événements de votre vie, comment vous les transformez en opportunités, en tremplin pour grandir. Parce que chaque jour, à chaque instant, on peut interpréter d'une certaine façon, mais on est face à une multitude de choix, de filtres, où on décide dans quelle direction on veut aller. Alors je vous souhaite qu'en quittant cet épisode, vous vous souveniez d'une chose. Votre pouvoir de décision est immense si vous comprenez comment vous fonctionnez. Vous décidez de la manière dont vous percevez le monde, dont vous l'interprétez, dont vous réagissez. Et c'est cette décision qui va façonner votre réalité et la personne que vous êtes et qui vous rend unique. Je vous invite à réfléchir à tout ce que vous avez entendu aujourd'hui et à chaque instant, remettre en question ce qui ne vous convient pas. Si cet épisode vous a plu, vous a fait réfléchir, vous a donné envie de cultiver votre esprit libre, n'hésitez pas à le partager, à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast. et Spotify. Je vous remercie infiniment pour votre écoute, je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode. Je vous embrasse. Décide !

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode de "Décide", nous plongeons dans l’impact des filtres sur notre perception du monde.


Nous explorerons comment les biais neurologiques — tels que la confirmation, la négativité, le contexte et l'autorité — ainsi que les filtres socio-culturels et personnels, façonnent nos décisions et créent notre signature mentale unique.


Nous apprendrons à sortir du mode pilote automatique pour comprendre comment ces filtres influencent notre quotidien. En identifiant ceux qui nous limitent et nous freinent, nous pourrons choisir de voir le monde sous un nouvel angle et agir de manière plus authentique, loin des diktats de notre cerveau.


Nous poserons des questions essentielles : Comment notre réalité est-elle créée ? Pourquoi n’avons-nous pas tous la même vision du monde ? Et pourquoi nos réactions varient-elles tant face à un même événement ?


Enfin, nous découvrirons comment ces filtres sont essentiels à la connaissance de soi. Puisqu'ils peuvent être à la fois des clés pour des choix audacieux et des barrières qui nous emprisonnent.


Rejoignez-nous pour comprendre comment faire évoluer nos perceptions et révéler notre véritable unicité.



Et pour aller plus loin inscrivez-vous à mon prochain atelier le 10 septembre à 12h (c'est gratuit, sur inscription) : cliquez ici !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on va parler de ce qui façonne nos perceptions et notre réalité, pour vous inviter à comprendre que vous êtes unique quoi qu'il arrive. Et c'est pas une façon de vous le dire très cliché, vous êtes unique quoi que vous fassiez. Non, c'est vous faire comprendre que votre singularité est votre force. Parce que les personnes que j'accompagne me renvoient très souvent cette même idée que puisque ça a déjà été dit, on ne veut pas le redire. Puisque ça a déjà été fait, on ne veut pas le refaire. Comme si on était dans une quête effrénée d'originalité ou de quelque chose d'unique sous tous les aspects. Et en fait, je voudrais rappeler par cet épisode qu'on peut déjà gagner en clarté, en comprenant comment notre cerveau fonctionne, comment nos perceptions se créent, et aussi gagner en assurance sur le fait que, quoi qu'il arrive, quoi qu'on en pense, nous sommes par définition uniques. Vous et moi, on a des choses en commun. Mais ce que je vous délivre, c'est à travers mes perceptions, à travers mes filtres. Et c'est ce que j'ai envie d'évoquer avec vous. que si on comprend notre cerveau, on comprend comment il modèle, comment il façonne notre réalité et ce que l'on voit du monde et ce que l'on transmet au monde. Donc que vous ayez envie aujourd'hui de créer quelque chose, de vous exprimer sur un sujet, même si ça a déjà été créé ou dit, faites-le. Parce que rien qu'en étant vous-même, ce sera amené d'une autre manière. Pour commencer, je voudrais qu'on s'intéresse quelques minutes à ce qui se passe dans notre cerveau, d'un point de vue neurologique, scientifique, pour comprendre comment on représente notre monde par l'intermédiaire de filtres. Imaginez-vous comme une paire de lunettes que vous avez sur les yeux et l'ophtalmo vous passe différents verres devant les yeux et vous vous exprimez, je vois ça, je vois ça, je le vois de telle façon, je le vois mal, je le vois bien. C'est exactement pareil avec la réalité. Le premier filtre, les premiers verres que vous avez devant les yeux, et que j'ai moi aussi, que nous avons en tant qu'être humain, c'est un filtre neurologique. C'est-à-dire que notre cerveau est câblé déjà pour sélectionner certaines informations. Il y a entre autres la notion de biais. Il y a plus de 200 biais qui ont été référencés par des psychologues dans les années 70, du coup je ne vais pas tous vous les énumérer, ça n'aurait pas grand intérêt. Mais ce qui me semblait important de rappeler, c'était le biais de confirmation, le biais de négativité, de contexte et d'autorité. Alors le biais de confirmation, c'est quand on va chercher des informations qui vont valider notre manière de penser, nos croyances, notre façon de faire. Et donc du coup c'est une sorte de mauvaise foi qui se met en place parce que notre cerveau de base est câblé pour aller valider notre système de pensée. Si par exemple je crois qu'avoir de l'argent c'est mal, et ben je vais trouver plein d'informations qui vont me valider ça. Soit par l'intermédiaire de gens avec des discours, soit d'informations que je peux trouver dans des livres, des journaux, et donc du coup ça va venir confirmer, valider que ce que je crois est vrai. Et on va finir par croire déjà, juste par l'intermédiaire de ce premier biais de confirmation, que notre réalité est la réalité. Ensuite le second biais qui est pas franchement cool mais qui existe et qu'il est important de mettre en avant, c'est le biais de négativité. C'est-à-dire que notre cerveau est câblé pour faire le focus sur ce qui ne va pas. Et là je pense que si vous êtes comme moi, vous l'avez déjà remarqué. C'est-à-dire qu'on a plutôt tendance à pointer du doigt ce qu'on n'a pas fait, ce qu'on a mal fait, ce qu'on aurait dû faire, ce qu'on pourrait transformer plutôt que tout ce qui va, tout ce qui nous... donne de la joie, tout ce qui nous procure vraiment de la reconnaissance au quotidien. Ensuite, dans les filtres neurologiques, on retrouve le biais de contexte. Donc lui, ça nous pousse à modifier notre perception en fonction du contexte, de la réalité. Par exemple, dans le cadre du Covid, on a eu des comportements qui ont été totalement différents de d'habitude d'un point de vue hygiène. Ne serait-ce qu'en portant des masques, en mettant du gel hydroalcoolique. En fait, on a eu un contexte qui nous a permis de changer nos perceptions d'un point de vue du traitement des bactéries de façon g��nérale. Mais ça peut être un contexte qui peut être différent et qui peut aussi nous conduire à avoir des perceptions autres. Un contexte d'urgence, un contexte de pression, il y a plein de choses qui peuvent faire que notre biais s'active. Si vous avez envie de creuser davantage la connaissance de vous-même, votre propre fonctionnement, n'hésitez pas à nous rejoindre lors de notre atelier le 10 septembre. Je vous mets toutes les informations dans la description de cet épisode. Le dernier biais que j'ai envie d'évoquer, c'est le biais d'autorité, qu'on appelle aussi parfois le syndrome de la blouse blanche. Quand c'est quelqu'un qui fait partie du corps médical ou d'une haute sphère qui va donner une information, on va lui accorder plus de crédit que si c'était quelqu'un qui n'avait pas cette autorité. Et ça fait qu'on remet peu de fois en question le discours de quelqu'un qui a une certaine autorité, une certaine expertise dans son milieu, parce qu'on a ce biais. Ce que je veux que vous compreniez à ce stade, c'est que je viens d'évoquer seulement un filtre, le filtre neurologique. Mais il y en a d'autres derrière. Parmi les autres filtres, on a le filtre social et culturel, en fonction des normes dans lesquelles on a grandi, d'un point de vue de la culture, d'un point de vue des coutumes, ce qui fait que soit on n'a pas le même langage, soit on n'a pas la même vision du monde, ça, ça nous biaise aussi, et ça nous rajoute devant les yeux de nouveau un filtre. Et puis ensuite, on va avoir le filtre individuel. celui qui découle de nos expériences passées, celui qui découle aussi de nos valeurs, de nos connaissances, et, on l'oublie très souvent, mais de notre état émotionnel. C'est-à-dire que si vous êtes dans un état stressé, vos filtres ne vont pas du tout être les mêmes. Encore une fois, vous allez activer le biais de contexte, vous allez aussi peut-être activer le biais de négativité. En fait, ce que j'aimerais que vous compreniez, c'est que déjà ces trois premiers filtres, neurologiques, socio-culturels et individuels, ils nous orientent. Il biaise la réalité que l'on voit. C'est comme si on vous avait mis une paire de lunettes avec trois verres. Donc vous voyez déjà avec trois couches. Et je pourrais vous ajouter d'autres filtres, celui de la généralisation, de la sélection, de la distorsion. Mais en fait ce que je veux qu'on comprenne par cet épisode et par cette explication, c'est que de base, notre perception n'est pas la réalité. Et ça... C'est hyper précieux parce que quand on parle d'état d'esprit, de façon de voir le monde, de changer notre regard, ça veut simplement dire que dans un premier temps, il est nécessaire de comprendre comment on fonctionne, comment nos perceptions se créent. Parce qu'on n'est pas attaché et cantonné à ces biais. En fait, à partir du moment où on en prend conscience, où on met de la lumière dessus, on peut le transformer. Je prends toujours le même exemple qui est... lorsque on rentre dans une maison, s'il y a une pièce qui est dans le noir, il y a des chances qu'on se cogne dans les meubles. C'est exactement pareil avec nos biais. C'est-à-dire que les meubles sont positionnés dans la pièce en fonction de comment fonctionne notre esprit. Notre esprit est donc conditionné pour confirmer ce que l'on pense, pour se focaliser sur le négatif, pour donner plus de crédit à telle autorité, pour s'adapter à tel contexte, etc. C'est hyper intéressant. C'est même fascinant d'en prendre conscience. Mais une fois qu'on allume la pièce, et bien ce meuble, s'il est en plein milieu de la pièce et que ça ne nous convient plus, on peut le mettre ailleurs. Donc si on se rend compte qu'on passe nos journées à cultiver le négatif, à effectivement mettre le focus dessus, et bien il est possible, parce que notre cerveau est absolument fabuleux, de le contrebalancer avec du positif. Mais si personne ne nous dit que l'on peut le bouger ce meuble, Juste en allumant la lumière et en se disant Waouh, ce meuble, il peut bouger, il peut arrêter d'être en plein milieu de la pièce et du coup de faire que mes journées soient tout le temps négatives. On ne va rien changer. Alors qu'en fait, en comprenant les ingrédients qu'il y a dans notre cerveau, on peut jouer avec. Jouer à reprogrammer ce qui nous conviendrait davantage. Jouer à changer nos schémas. Tous ces filtres. c'est notre signature mentale. Que vous en ayez conscience ou non, C'est ça qui fait votre singularité. C'est ça qui fait votre unicité. Et justement, si on veut sortir de cette quête effrénée d'originalité, de différence, de je veux être unique prenons conscience déjà de comment on filtre le monde. Comment on décide à quoi ressemble le monde. Parce que cette signature mentale, elle va conditionner nos perceptions, Nos prises de décisions, nos choix et comprendre que l'on a des filtres, c'est sortir du mode pilote automatique. C'est s'autoriser à expérimenter autre chose. Mais surtout c'est décider de façonner le monde à notre façon. À une façon qui nous conviendrait, dans laquelle on se sentirait bien, dans laquelle on serait nourri de ce qui nous fait du bien. Parce que aujourd'hui, si on reste en mode pilote automatique, avec tous ces filtres qui s'activent de façon inconsciente, Évidemment, on va avoir l'impression d'être noyé dans la masse et d'être simplement un petit mouton qui suit le mouvement et qui n'a jamais remis en question son fonctionnement parce qu'il pensait que c'était comme ça et qu'on ne pouvait pas changer. Mais juste posez-vous la question, qu'est-ce que je peux faire évoluer dans ma signature mentale qui me permettrait d'être plus en confiance, qui me permettrait d'être plus serein ? Parce que l'idée c'est aussi de comprendre que ces filtres permettre de mettre du sens à nos histoires, à notre réalité. Mais aussi, nous créer des limites. Et donc si on ne s'autorise pas à aller voir ce qui se passe ailleurs, soit dans d'autres cultures, soit dans d'autres façons de faire, soit à explorer d'autres schémas, eh bien on va rester sur des perceptions qui ne découlent pas forcément de qui nous sommes vraiment. Seuls vos filtres individuels vous appartiennent. Tout ce qui concerne le social, le culturel et la neurologie. C'est des choses qui sont programmées de base dans votre cerveau. Comme si on vous livrait une maison avec déjà tous les meubles, les peintures, la déco. Est-ce que vraiment ça vous convient ? Est-ce que vous vous êtes posé cette question ? Dans vos perceptions mentales, qu'est-ce qui est soutenant ou pas ? Parce que je nous le rappelle, ces perceptions conditionnent nos actions, conditionnent nos choix. Et si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est qu'il y a une part de vous qui a envie de cultiver cet esprit libre, cet esprit qui s'autorise à sortir du mode pilote automatique. Et c'est pas un mal d'être conditionné, mais je crois simplement que le job que l'on a en tant qu'être humain, c'est justement de se déconditionner, de se dépouiller de toutes ces couches, de revenir à notre essence la plus juste, noble, saine, où on se libère de tout ce qui ne nous convient pas. de tout ce qui ne vient pas nourrir notre joie, de tout ce qui fait qu'on se sent pas suffisamment heureux. Et c'est pas un job facile, ça demande du courage de se détacher de ce que l'on connaît. Ça demande du courage aussi de se déconditionner d'une certaine norme, d'une certaine culture, de certaines traditions. Parce que ça engendre plein de choses et je l'évoquerai dans d'autres épisodes, la notion de loyauté, la notion de parfois passer pour le méchant, de celui qui sort d'un moule. Votre singularité, votre unicité, découle uniquement de ce que vous allez construire par l'intermédiaire de vos perceptions. Vous allez pouvoir vous révéler, vous allez pouvoir vous voir tel que vous êtes, si et seulement si vous vous autorisez à vous détacher de ce qui ne vous appartient plus, de ce qu'on a voulu vous coller comme étiquette, du moule dans lequel on a voulu vous faire entrer. Alors pour terminer cet épisode, je vous invite à vous demander qu'est-ce que vous décidez de remettre en question à partir de maintenant ? Sur quels filtres vous allez porter votre regard de façon consciente ? J'espère que cette exploration à travers vos filtres, à la fois neurologiques, socioculturels et individuels, vous a inspiré à voir le monde différemment, à comprendre que ce qui vous rend unique est avant tout une force, quelque chose de personnel. Et surtout que vous avez réalisé que vous pouvez modifier vos perceptions pour modifier vos décisions. Vous avez le pouvoir de choisir comment vous interprétez les événements de votre vie, comment vous les transformez en opportunités, en tremplin pour grandir. Parce que chaque jour, à chaque instant, on peut interpréter d'une certaine façon, mais on est face à une multitude de choix, de filtres, où on décide dans quelle direction on veut aller. Alors je vous souhaite qu'en quittant cet épisode, vous vous souveniez d'une chose. Votre pouvoir de décision est immense si vous comprenez comment vous fonctionnez. Vous décidez de la manière dont vous percevez le monde, dont vous l'interprétez, dont vous réagissez. Et c'est cette décision qui va façonner votre réalité et la personne que vous êtes et qui vous rend unique. Je vous invite à réfléchir à tout ce que vous avez entendu aujourd'hui et à chaque instant, remettre en question ce qui ne vous convient pas. Si cet épisode vous a plu, vous a fait réfléchir, vous a donné envie de cultiver votre esprit libre, n'hésitez pas à le partager, à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast. et Spotify. Je vous remercie infiniment pour votre écoute, je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode. Je vous embrasse. Décide !

Description

Dans cet épisode de "Décide", nous plongeons dans l’impact des filtres sur notre perception du monde.


Nous explorerons comment les biais neurologiques — tels que la confirmation, la négativité, le contexte et l'autorité — ainsi que les filtres socio-culturels et personnels, façonnent nos décisions et créent notre signature mentale unique.


Nous apprendrons à sortir du mode pilote automatique pour comprendre comment ces filtres influencent notre quotidien. En identifiant ceux qui nous limitent et nous freinent, nous pourrons choisir de voir le monde sous un nouvel angle et agir de manière plus authentique, loin des diktats de notre cerveau.


Nous poserons des questions essentielles : Comment notre réalité est-elle créée ? Pourquoi n’avons-nous pas tous la même vision du monde ? Et pourquoi nos réactions varient-elles tant face à un même événement ?


Enfin, nous découvrirons comment ces filtres sont essentiels à la connaissance de soi. Puisqu'ils peuvent être à la fois des clés pour des choix audacieux et des barrières qui nous emprisonnent.


Rejoignez-nous pour comprendre comment faire évoluer nos perceptions et révéler notre véritable unicité.



Et pour aller plus loin inscrivez-vous à mon prochain atelier le 10 septembre à 12h (c'est gratuit, sur inscription) : cliquez ici !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on va parler de ce qui façonne nos perceptions et notre réalité, pour vous inviter à comprendre que vous êtes unique quoi qu'il arrive. Et c'est pas une façon de vous le dire très cliché, vous êtes unique quoi que vous fassiez. Non, c'est vous faire comprendre que votre singularité est votre force. Parce que les personnes que j'accompagne me renvoient très souvent cette même idée que puisque ça a déjà été dit, on ne veut pas le redire. Puisque ça a déjà été fait, on ne veut pas le refaire. Comme si on était dans une quête effrénée d'originalité ou de quelque chose d'unique sous tous les aspects. Et en fait, je voudrais rappeler par cet épisode qu'on peut déjà gagner en clarté, en comprenant comment notre cerveau fonctionne, comment nos perceptions se créent, et aussi gagner en assurance sur le fait que, quoi qu'il arrive, quoi qu'on en pense, nous sommes par définition uniques. Vous et moi, on a des choses en commun. Mais ce que je vous délivre, c'est à travers mes perceptions, à travers mes filtres. Et c'est ce que j'ai envie d'évoquer avec vous. que si on comprend notre cerveau, on comprend comment il modèle, comment il façonne notre réalité et ce que l'on voit du monde et ce que l'on transmet au monde. Donc que vous ayez envie aujourd'hui de créer quelque chose, de vous exprimer sur un sujet, même si ça a déjà été créé ou dit, faites-le. Parce que rien qu'en étant vous-même, ce sera amené d'une autre manière. Pour commencer, je voudrais qu'on s'intéresse quelques minutes à ce qui se passe dans notre cerveau, d'un point de vue neurologique, scientifique, pour comprendre comment on représente notre monde par l'intermédiaire de filtres. Imaginez-vous comme une paire de lunettes que vous avez sur les yeux et l'ophtalmo vous passe différents verres devant les yeux et vous vous exprimez, je vois ça, je vois ça, je le vois de telle façon, je le vois mal, je le vois bien. C'est exactement pareil avec la réalité. Le premier filtre, les premiers verres que vous avez devant les yeux, et que j'ai moi aussi, que nous avons en tant qu'être humain, c'est un filtre neurologique. C'est-à-dire que notre cerveau est câblé déjà pour sélectionner certaines informations. Il y a entre autres la notion de biais. Il y a plus de 200 biais qui ont été référencés par des psychologues dans les années 70, du coup je ne vais pas tous vous les énumérer, ça n'aurait pas grand intérêt. Mais ce qui me semblait important de rappeler, c'était le biais de confirmation, le biais de négativité, de contexte et d'autorité. Alors le biais de confirmation, c'est quand on va chercher des informations qui vont valider notre manière de penser, nos croyances, notre façon de faire. Et donc du coup c'est une sorte de mauvaise foi qui se met en place parce que notre cerveau de base est câblé pour aller valider notre système de pensée. Si par exemple je crois qu'avoir de l'argent c'est mal, et ben je vais trouver plein d'informations qui vont me valider ça. Soit par l'intermédiaire de gens avec des discours, soit d'informations que je peux trouver dans des livres, des journaux, et donc du coup ça va venir confirmer, valider que ce que je crois est vrai. Et on va finir par croire déjà, juste par l'intermédiaire de ce premier biais de confirmation, que notre réalité est la réalité. Ensuite le second biais qui est pas franchement cool mais qui existe et qu'il est important de mettre en avant, c'est le biais de négativité. C'est-à-dire que notre cerveau est câblé pour faire le focus sur ce qui ne va pas. Et là je pense que si vous êtes comme moi, vous l'avez déjà remarqué. C'est-à-dire qu'on a plutôt tendance à pointer du doigt ce qu'on n'a pas fait, ce qu'on a mal fait, ce qu'on aurait dû faire, ce qu'on pourrait transformer plutôt que tout ce qui va, tout ce qui nous... donne de la joie, tout ce qui nous procure vraiment de la reconnaissance au quotidien. Ensuite, dans les filtres neurologiques, on retrouve le biais de contexte. Donc lui, ça nous pousse à modifier notre perception en fonction du contexte, de la réalité. Par exemple, dans le cadre du Covid, on a eu des comportements qui ont été totalement différents de d'habitude d'un point de vue hygiène. Ne serait-ce qu'en portant des masques, en mettant du gel hydroalcoolique. En fait, on a eu un contexte qui nous a permis de changer nos perceptions d'un point de vue du traitement des bactéries de façon g��nérale. Mais ça peut être un contexte qui peut être différent et qui peut aussi nous conduire à avoir des perceptions autres. Un contexte d'urgence, un contexte de pression, il y a plein de choses qui peuvent faire que notre biais s'active. Si vous avez envie de creuser davantage la connaissance de vous-même, votre propre fonctionnement, n'hésitez pas à nous rejoindre lors de notre atelier le 10 septembre. Je vous mets toutes les informations dans la description de cet épisode. Le dernier biais que j'ai envie d'évoquer, c'est le biais d'autorité, qu'on appelle aussi parfois le syndrome de la blouse blanche. Quand c'est quelqu'un qui fait partie du corps médical ou d'une haute sphère qui va donner une information, on va lui accorder plus de crédit que si c'était quelqu'un qui n'avait pas cette autorité. Et ça fait qu'on remet peu de fois en question le discours de quelqu'un qui a une certaine autorité, une certaine expertise dans son milieu, parce qu'on a ce biais. Ce que je veux que vous compreniez à ce stade, c'est que je viens d'évoquer seulement un filtre, le filtre neurologique. Mais il y en a d'autres derrière. Parmi les autres filtres, on a le filtre social et culturel, en fonction des normes dans lesquelles on a grandi, d'un point de vue de la culture, d'un point de vue des coutumes, ce qui fait que soit on n'a pas le même langage, soit on n'a pas la même vision du monde, ça, ça nous biaise aussi, et ça nous rajoute devant les yeux de nouveau un filtre. Et puis ensuite, on va avoir le filtre individuel. celui qui découle de nos expériences passées, celui qui découle aussi de nos valeurs, de nos connaissances, et, on l'oublie très souvent, mais de notre état émotionnel. C'est-à-dire que si vous êtes dans un état stressé, vos filtres ne vont pas du tout être les mêmes. Encore une fois, vous allez activer le biais de contexte, vous allez aussi peut-être activer le biais de négativité. En fait, ce que j'aimerais que vous compreniez, c'est que déjà ces trois premiers filtres, neurologiques, socio-culturels et individuels, ils nous orientent. Il biaise la réalité que l'on voit. C'est comme si on vous avait mis une paire de lunettes avec trois verres. Donc vous voyez déjà avec trois couches. Et je pourrais vous ajouter d'autres filtres, celui de la généralisation, de la sélection, de la distorsion. Mais en fait ce que je veux qu'on comprenne par cet épisode et par cette explication, c'est que de base, notre perception n'est pas la réalité. Et ça... C'est hyper précieux parce que quand on parle d'état d'esprit, de façon de voir le monde, de changer notre regard, ça veut simplement dire que dans un premier temps, il est nécessaire de comprendre comment on fonctionne, comment nos perceptions se créent. Parce qu'on n'est pas attaché et cantonné à ces biais. En fait, à partir du moment où on en prend conscience, où on met de la lumière dessus, on peut le transformer. Je prends toujours le même exemple qui est... lorsque on rentre dans une maison, s'il y a une pièce qui est dans le noir, il y a des chances qu'on se cogne dans les meubles. C'est exactement pareil avec nos biais. C'est-à-dire que les meubles sont positionnés dans la pièce en fonction de comment fonctionne notre esprit. Notre esprit est donc conditionné pour confirmer ce que l'on pense, pour se focaliser sur le négatif, pour donner plus de crédit à telle autorité, pour s'adapter à tel contexte, etc. C'est hyper intéressant. C'est même fascinant d'en prendre conscience. Mais une fois qu'on allume la pièce, et bien ce meuble, s'il est en plein milieu de la pièce et que ça ne nous convient plus, on peut le mettre ailleurs. Donc si on se rend compte qu'on passe nos journées à cultiver le négatif, à effectivement mettre le focus dessus, et bien il est possible, parce que notre cerveau est absolument fabuleux, de le contrebalancer avec du positif. Mais si personne ne nous dit que l'on peut le bouger ce meuble, Juste en allumant la lumière et en se disant Waouh, ce meuble, il peut bouger, il peut arrêter d'être en plein milieu de la pièce et du coup de faire que mes journées soient tout le temps négatives. On ne va rien changer. Alors qu'en fait, en comprenant les ingrédients qu'il y a dans notre cerveau, on peut jouer avec. Jouer à reprogrammer ce qui nous conviendrait davantage. Jouer à changer nos schémas. Tous ces filtres. c'est notre signature mentale. Que vous en ayez conscience ou non, C'est ça qui fait votre singularité. C'est ça qui fait votre unicité. Et justement, si on veut sortir de cette quête effrénée d'originalité, de différence, de je veux être unique prenons conscience déjà de comment on filtre le monde. Comment on décide à quoi ressemble le monde. Parce que cette signature mentale, elle va conditionner nos perceptions, Nos prises de décisions, nos choix et comprendre que l'on a des filtres, c'est sortir du mode pilote automatique. C'est s'autoriser à expérimenter autre chose. Mais surtout c'est décider de façonner le monde à notre façon. À une façon qui nous conviendrait, dans laquelle on se sentirait bien, dans laquelle on serait nourri de ce qui nous fait du bien. Parce que aujourd'hui, si on reste en mode pilote automatique, avec tous ces filtres qui s'activent de façon inconsciente, Évidemment, on va avoir l'impression d'être noyé dans la masse et d'être simplement un petit mouton qui suit le mouvement et qui n'a jamais remis en question son fonctionnement parce qu'il pensait que c'était comme ça et qu'on ne pouvait pas changer. Mais juste posez-vous la question, qu'est-ce que je peux faire évoluer dans ma signature mentale qui me permettrait d'être plus en confiance, qui me permettrait d'être plus serein ? Parce que l'idée c'est aussi de comprendre que ces filtres permettre de mettre du sens à nos histoires, à notre réalité. Mais aussi, nous créer des limites. Et donc si on ne s'autorise pas à aller voir ce qui se passe ailleurs, soit dans d'autres cultures, soit dans d'autres façons de faire, soit à explorer d'autres schémas, eh bien on va rester sur des perceptions qui ne découlent pas forcément de qui nous sommes vraiment. Seuls vos filtres individuels vous appartiennent. Tout ce qui concerne le social, le culturel et la neurologie. C'est des choses qui sont programmées de base dans votre cerveau. Comme si on vous livrait une maison avec déjà tous les meubles, les peintures, la déco. Est-ce que vraiment ça vous convient ? Est-ce que vous vous êtes posé cette question ? Dans vos perceptions mentales, qu'est-ce qui est soutenant ou pas ? Parce que je nous le rappelle, ces perceptions conditionnent nos actions, conditionnent nos choix. Et si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est qu'il y a une part de vous qui a envie de cultiver cet esprit libre, cet esprit qui s'autorise à sortir du mode pilote automatique. Et c'est pas un mal d'être conditionné, mais je crois simplement que le job que l'on a en tant qu'être humain, c'est justement de se déconditionner, de se dépouiller de toutes ces couches, de revenir à notre essence la plus juste, noble, saine, où on se libère de tout ce qui ne nous convient pas. de tout ce qui ne vient pas nourrir notre joie, de tout ce qui fait qu'on se sent pas suffisamment heureux. Et c'est pas un job facile, ça demande du courage de se détacher de ce que l'on connaît. Ça demande du courage aussi de se déconditionner d'une certaine norme, d'une certaine culture, de certaines traditions. Parce que ça engendre plein de choses et je l'évoquerai dans d'autres épisodes, la notion de loyauté, la notion de parfois passer pour le méchant, de celui qui sort d'un moule. Votre singularité, votre unicité, découle uniquement de ce que vous allez construire par l'intermédiaire de vos perceptions. Vous allez pouvoir vous révéler, vous allez pouvoir vous voir tel que vous êtes, si et seulement si vous vous autorisez à vous détacher de ce qui ne vous appartient plus, de ce qu'on a voulu vous coller comme étiquette, du moule dans lequel on a voulu vous faire entrer. Alors pour terminer cet épisode, je vous invite à vous demander qu'est-ce que vous décidez de remettre en question à partir de maintenant ? Sur quels filtres vous allez porter votre regard de façon consciente ? J'espère que cette exploration à travers vos filtres, à la fois neurologiques, socioculturels et individuels, vous a inspiré à voir le monde différemment, à comprendre que ce qui vous rend unique est avant tout une force, quelque chose de personnel. Et surtout que vous avez réalisé que vous pouvez modifier vos perceptions pour modifier vos décisions. Vous avez le pouvoir de choisir comment vous interprétez les événements de votre vie, comment vous les transformez en opportunités, en tremplin pour grandir. Parce que chaque jour, à chaque instant, on peut interpréter d'une certaine façon, mais on est face à une multitude de choix, de filtres, où on décide dans quelle direction on veut aller. Alors je vous souhaite qu'en quittant cet épisode, vous vous souveniez d'une chose. Votre pouvoir de décision est immense si vous comprenez comment vous fonctionnez. Vous décidez de la manière dont vous percevez le monde, dont vous l'interprétez, dont vous réagissez. Et c'est cette décision qui va façonner votre réalité et la personne que vous êtes et qui vous rend unique. Je vous invite à réfléchir à tout ce que vous avez entendu aujourd'hui et à chaque instant, remettre en question ce qui ne vous convient pas. Si cet épisode vous a plu, vous a fait réfléchir, vous a donné envie de cultiver votre esprit libre, n'hésitez pas à le partager, à laisser une note et un commentaire sur Apple Podcast. et Spotify. Je vous remercie infiniment pour votre écoute, je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode. Je vous embrasse. Décide !

Share

Embed

You may also like