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Décide

121 - J’ai laissé parler ma spontanéité (et ça change tout) - Build in public

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23min |18/05/2025|

63

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Description

Et si tu lâchais les réponses ?
Et si t’arrêtais deux secondes de vouloir tout comprendre, tout ordonner, tout “aligner” ?


Dans ce nouvel épisode, je te parle d’un truc que j’ai rarement assumé publiquement :
j’ai lâché la maîtrise.


Pas par stratégie. Par nécessité.


J’ai arrêté de faire des plans.
J’ai arrêté de me demander ce qu’il fallait créer, vendre, dire, incarner.


Et j’ai commencé à m’écouter autrement.


Pas avec la tête.
Avec le corps, avec les tripes, avec les silences.


✨ Spoiler : ça fout le bordel.


Mais c’est un bordel fertile.


J’ai redécouvert la spontanéité, le plaisir de dire “rien à foutre”, de comment ça doit être perçu.


Et pour te montrer à quel point j’ai plongé dans ce lâcher-prise, je partage avec toi mon expérience de blind dance — cette danse à l’aveugle où tout est ressenti, improvisé, sans filet.


J’ai plongé dans le flou, le brut, le vivant.


Et ce que j’y ai trouvé ? Ce n’est pas un nouveau positionnement.


C’est moi. Nue. Vraie. Sereine dans mon chaos.


🔥 Si t’es en train de douter, de tourner en boucle, de vouloir “faire bien” mais que tout sonne creux… viens écouter ça.


Cet épisode, c’est pas un tuto.
C’est un écho. Un cri doux. Une permission.


Tu peux t’explorer. Tu peux foutre la paix à ton mental. Tu peux aimer ce qui déborde.
Et tu peux tout recommencer… en ressentant d’abord.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde. Assume tes choix. Et cessez de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Je suis ravie, mais alors ravie de te retrouver ici, de reprendre mon micro. J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas retrouvés ensemble, là, tous les deux. Et en plus, c'est pour un épisode... building public, donc je vais te parler d'une expérience que je me suis fait vivre, de ce que j'ai compris, de ce que j'ai ressenti, des leçons que j'en tire et je suis certaine que ça va te faire écho. Et en plus, comme le dernier épisode c'était sur la clôture, celle de mon activité telle qu'elle était jusqu'à présent, et bien là on en part sur un petit renouveau en mode qu'est-ce qui se passe pendant cette période de transition, j'ai envie de dire pendant cette période d'expansion. Parce que je n'imagine pas du tout ce moment comme un truc où je me cherche et en même temps je me trouve. Tu vois l'idée ? En gros, je ne cherche pas mais je trouve. Tu vas comprendre parce que je vais te partager aussi comment je vis ce process et qu'est-ce que ça m'amène à comprendre, à conscientiser et à expérimenter. Donc installe-toi confortablement, règle bien le son, on va partager un petit moment ensemble. Il y a quelques semaines déjà, j'ai clôturé mon activité, j'ai arrêté l'ensemble de mes accompagnements, j'ai dit ciao à mes programmes en ligne, et ça a été un moment pour moi de vide. Mais de vide qui soulage, qui retire un poids, qui me permet de lâcher les injonctions, celles cachées derrière un titre, celle de mon métier en tant que coach, mais aussi une posture, une posture plus sérieuse, plus professionnelle, cachée derrière des peurs, derrière aussi le regard des autres. Et ça a fait émerger beaucoup de retours de ma famille, de mes amis, mais aussi d'inconnus comme vous. Et en fait, j'ai déjà envie de te remercier d'avoir pris le temps, peut-être de m'écrire, de me partager un bout de ce que j'avais pu générer chez toi, grâce au podcast, mais grâce aussi à la newsletter ou dans les moments qu'on a pu partager ensemble, aussi bien dans les accompagnements que dans des ateliers ou des conférences. T'imagines pas à quel point c'est précieux de savoir que t'as pu planter une graine dans la vie de quelqu'un juste par une phrase ou par un partage d'expérience, alors que ça coûte rien. En fait, je vois vraiment ces échanges comme un sourire. Je sais que pour ceux qui me connaissent dans la vraie vie, parce que là je suis que dans tes oreilles, je suis quelqu'un qui sourit beaucoup, souvent, trop même parfois. Et en fait... J'ai pas envie du tout de me brider là-dessus parce que je pense qu'un sourire peut changer la vie de quelqu'un, même d'un inconnu, et je pense que des mots aussi ont cet effet-là, ont cette puissance. Donc du coup, je nous invite collectivement à dire à des inconnus ce qu'on pense quand ça fait du bien, que ce soit sur une tenue, que ce soit sur un comportement, que ce soit sur une sensation que la personne nous procure, quitte à ce qu'on paraisse pour des ovnis. Je crois que c'est ça qui fait la richesse de notre humanité, c'est de pouvoir dire les choses du plus profond de notre être. Et donc du coup, voilà, je voulais commencer par un énorme merci, parce que le chemin s'arrête pas. Non, il s'arrête pas, le chemin continue ensemble. On va prendre une trajectoire sensiblement différente, mais une trajectoire qui sera dans la continuité de tout ce que j'ai pu vous proposer, qui sera du moi, voilà. Donc si tu n'as pas d'affinité avec moi, il est encore temps. De quitter le chemin. Et si tu me découvres, eh bien, welcome dans ce tournant. Après la phase de clôture, j'ai vraiment eu la phase de je veux faire du vide. Je veux trier, je veux ranger, je veux faire de la place. C'était pas le moment pour moi de replonger dans une sorte d'introspection où je reprends tous mes questionnements, tous mes outils, toutes mes formations en me disant ok, qu'est-ce que je vais faire ? Non. Là je me suis dit ça va être un moment où je vais juste me demander qu'est ce que j'ai envie de vivre. Et même si ça m'envoie dans des directions qui n'ont rien à voir avec le professionnel c'est tant mieux. J'avais envie de ressentir, j'avais pas envie de faire, j'avais pas envie de me poser la question qui j'ai envie de devenir. J'avais envie de savoir là maintenant là qui je suis, là qu'est ce que je ressens, qu'est ce qu'il y a si j'ouvre mes entrailles. là sur l'instant. Et donc du coup j'ai fait ce que je sais faire de mieux, écouter et laisser s'exprimer ma spontanéité. Et je sais pas ce qu'il en est pour toi, mais moi la spontanéité pendant longtemps je l'ai vue comme un défaut, comme un trait de caractère qui montre que je suis pas stable, que je suis pas raisonnable, qu'en fait j'ai tout le temps besoin d'allumer un espèce de feu à l'intérieur de moi pour me sentir vivante. Et donc du coup j'avais tendance à le juger, et même encore aujourd'hui j'ai certains de mes proches qui le voient comme étant une facette de moi complètement barrée. Et aujourd'hui j'ai envie de l'honorer, parce que ça fait partie intégrante de moi et ça me rend pas plus déraisonnable que quelqu'un d'autre, ou instable, ou pas ancré. Au contraire, je pense que ça révèle ma capacité aussi à naviguer dans les différentes parts de moi, et que si je m'autorise pas à être spontanée au quotidien, je suis trop ancrée dans un truc rigide qui ne me correspond pas. Ce que je veux aussi tirer comme leçon de ça, c'est que je crois qu'on a tous et toutes cette capacité de naviguer d'un côté comme de l'autre, dans la structure qui est nécessaire et importante, et en même temps dans le hors-cadre, dans la spontanéité de l'instant, et de se dire j'ai envie de faire ça, je le fais. Et je pense que c'est cet équilibre-là qui fait qu'on arrive à naviguer entre le j'ai envie, Ça me stimule et je prévois, j'anticipe. Et en fait, moi, je sais que j'ai une part de moi qui adore savoir à l'avance et planifier et que j'apprends ces dernières années à me reconnecter à cette spontanéité chez moi, mais aussi à accepter la spontanéité de l'autre, ce qui est plus difficile. Mais c'est un apprentissage où, en fait, les autres aussi ont le droit d'avoir des espaces qui, moi, j'appelle ça, qui leur pètent. Donc je sais pas, une amie qui t'appelle et qui te dit bah demain je descends à Marseille, est-ce que t'es là ? J'avoue qu'il y a à l'intérieur de moi quelque chose qui se crispe un peu parce que j'ai envie du coup d'être pleinement présente pour cette amie et de m'organiser, tu vois, ne serait-ce que j'en sais rien, pour la recevoir, pour faire un repas ou autre. Et en même temps j'adore cette fraîcheur de la spontanéité de mais bien sûr mais viens. Donc je navigue à l'intérieur de ces moments-là, et c'est ce que la vie me propose aussi. Ces derniers mois, il n'y a eu que des choses comme ça, que des gens qui débarquent sans que je l'aie anticipé. Et je me suis fait vivre ça cette semaine, en mode, mais moi j'ai envie de quoi ? Cet espace de spontanéité, il me dit quoi ? Parce qu'au-delà des autres et des relations que je peux avoir autour, l'idée c'est aussi de se le faire vivre entre soi et soi. J'ai même envie de dire... d'apprendre à retomber amoureux de soi. Alors ça paraît peut-être un peu gros, mais pose-toi la question. Qu'est-ce qui te fait kiffer chez toi ? Qu'est-ce que t'aimes chez toi ? Et que tu n'utilises pas forcément au quotidien, parce que t'es tellement dans le... C'est même pas le flot de la vie, c'est dans la routine de la vie, que t'en oublies même ces facettes de toi que t'adores. Moi j'adore la joy spontanée, j'adore celle qui fait péter des trucs... en deux secondes, et que je peux faire pour les autres bien sûr, mais que je peux faire aussi pour moi, parce que c'est d'abord finalement une recherche d'amour de soi avant d'être aimée des autres. Du coup ma question ça a été comment je peux me surprendre, comment je peux faire davantage du moi. Et quand j'allais dans une direction, je me posais la question, mais qu'est-ce que la joye spontanée elle ferait ? Tu sais, souvent on a tendance à aller s'inspirer... de nos mentors, de quelqu'un qu'on admire parce que j'en sais rien, c'est une star, un auteur, un youtuber. Mais est-ce qu'on pourrait pas se poser la question, qu'est-ce que ferait la part de moi, dénuée de peur, et qui est pleinement dans sa spontanéité de vie ? Bah ça a été mon driver cette semaine, de qu'est-ce que la joy qui s'en fout royale du regard des autres, qui est en mode j'en ai rien à foutre, elle ferait. Elle irait où ? Elle serait qui ? Elle dirait quoi ? Et ça m'a amenée à expérimenter la blind dance, c'est-à-dire une danse libre, les yeux bandés. Et tu vas voir à quel point cette expérience vient me donner des réponses sur le processus que je viens d'évoquer avec toi. Parce que cet espace de danse, donc de mouvement libre, non chorégraphié, non guidé, est là pour te permettre de ressentir. et de te connecter à la fois à ce qui te traverse, toi à l'intérieur, que ce soit confortable ou inconfortable, et aussi de rentrer en contact avec les autres. Et je pense que même si tu ne danses pas aujourd'hui, il y a forcément des activités dans ta vie que tu fais où tu ressens cette liberté d'être, où tu te sens tellement vivant que ça te permet de te connecter à tes ressentis à un niveau supérieur, mais aussi de rentrer en contact avec les autres, peut-être de façon plus enthousiaste, plus enjouée, ou au contraire, tu mets des barrières directes parce que tu es vraiment connecté à ta nature profonde. Là, c'est exactement ce qui s'est passé dans cet espace-là. Pour te donner un petit peu plus de contexte, avant de te partager comment j'ai vécu l'expérience. Il faut savoir que la blind dance, c'est un dérivé de la danse contact qui a pour but de nous relier à notre environnement de façon différente, puisqu'on va nous retirer la vue, et donc on va à la fois rentrer en contact avec d'autres sens qu'on n'a pas forcément l'habitude d'explorer pendant la danse, qui sont présents bien évidemment, mais qui ne sont pas mis en priorité, mais ce n'est pas non plus un espace où on pratique le tantra, où il y a de la drague, où on est là pour danser le mambo, la cha-cha ou la salsa avec quelqu'un d'autre. Non, on est vraiment sur une danse personnelle, mais où on peut rentrer en contact avec d'autres personnes, à travers les mains, à travers le toucher, mais de façon subtile. Et c'est ça aussi que j'étais venue chercher, dans le sens où moi, quand je fais de la danse, c'est de l'ecstatic dance, donc même principe, danse non guidée. non chorégraphiée, une danse libre où tu es guidé uniquement par la musique et le DJ qui te fait naviguer dans différents univers et ça peut que tu ailles dans différents états de conscience modifiés comme en hypnose grâce là pour le coup à la musique et moi je sais que dans ce genre d'espace c'est vraiment un moment pour moi une sorte de cocon puisque c'est un endroit qui est en silence où tu n'as aucune obligation de résultats, de performances où en gros t'es là et t'as rien à faire, t'as juste à suivre le flow. Et si t'as envie de rester par terre et de ne pas bouger pendant deux heures, et ben tu restes par terre et tu bouges pas pendant deux heures. Et là, je savais que cette expérience allait me challenger sur le fait d'être en contact avec d'autres alors que je ne le suis pas d'habitude dans ce cocon. C'est là où c'est devenu très intéressant, parce que quand je dis avec d'autres, c'est que là, pour le coup, je suis dans un studio avec... 40 ou 50 personnes autour de moi. Et donc forcément, tu sais que tu vas rencontrer quelqu'un en cours de route. Et ce qu'il y a de très intéressant avec le fait d'avoir les yeux bandés, c'est que ça te met direct dans une perte de repère, aussi bien spatio-temporelle que relationnelle. Puisque du coup, l'interaction avec l'autre va se faire non plus par la vue, mais par le toucher ou par ta capacité à t'extraire du contact. d'une manière ou d'une autre. Et c'est ça que j'ai trouvé direct, hyper pertinent, c'est que ça développe à la fois ta confiance en toi et ta confiance en l'autre. En fait, c'est vraiment une co-création qui se crée, on est tous et toutes dans le même espace, on est tous et toutes les yeux bandés. Donc, des règles sont évidemment définies au départ, pour qu'il y ait consentement, pour qu'il n'y ait pas de moments de malaise, etc. Et en même temps, ça demande une... Écoute des autres sens, de ce que tu peux ressentir de la personne, de ce que tu peux percevoir aussi bien par le fait d'entendre si quelqu'un est au sol, si quelqu'un est à côté de toi, si quelqu'un est en mouvement pour éviter de lui mettre des coups aussi. Et une écoute de tes propres ressentis. Là ça m'a obligée à aller voir si ce qui se passait était juste pour moi ou pas. Parce que tu peux dire des non avec la vue, tout comme tu peux dire des oui. Et là, j'avais plus cette capacité-là. Donc du coup, quand t'es en contact avec quelqu'un, il est nécessaire non pas de te laisser porter par son flot à lui, mais d'aller voir si c'est toujours ok pour toi. Et je trouve que ce moment-là est hyper représentatif de ce que l'on vit au quotidien. Ou quand t'apprécies le moment, tu reviens plus chez toi pour te demander si c'est ok pour toi ou pas. Et à un moment donné, au tout premier contact que j'ai eu avec quelqu'un, on est toutes les deux, parce que j'imagine que c'était une femme, parties dans le flot du mouvement. Et à un moment donné, elle est partie et j'ai senti ce vide à l'intérieur de moi de « mais en fait je suis seule, je suis livrée à moi-même » . Et je t'ai parlé au début de cet épisode de ce moment de vide que je suis en train de vivre en ce moment. C'est comme si cette danse à l'aveugle révélait des sensations enfouies que tu veux pas voir ou que tu regardes à moitié. parce que c'est inconfortable, et ben ça les met en évidence et que là tu restes avec, tu danses avec. Et c'est ça que j'ai trouvé fabuleux, c'est que le corps, lui, il sait et à chaque instant il s'exprime, sauf qu'on ne l'écoute pas toujours. Et là, dans ce moment à l'aveugle, c'est comme si il était temps de faire émerger ce qui était enfoui à l'intérieur depuis longtemps. Et du coup, je me suis vue traverser des vagues émotionnelles, entre des larmes, des rires, des moments où j'ai envie d'être seule, d'autres moments où j'ai pas envie d'être seule, j'ai envie d'être en contact avec les autres. Mais vraiment, ce que j'en retire, ce que je conscientise, c'est à quel point le plus important, c'est d'être solide avec soi. Tu vois, vraiment, quand on parle d'être ami-ami avec soi, je trouve que c'est presque trop faible. C'est-à-dire que faire équipe avec soi, c'est juste la règle numéro un. Parce que justement, quand les gens se barrent, que tu gardes cette solidité, c'est le plus important. Et être solide, ça ne veut pas dire ne pas être vulnérable, ne pas ressentir de tristesse, de douleur, etc. Ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire. Ça veut simplement dire que tu sais que tu pourras compter sur toi, même si tu es au fond du gouffre. Et cette expérience, ces yeux bandés, elle m'a fait... touché du doigt, mais d'un point de vue ressenti, à quel point je pouvais faire avec cet inconfort, je pouvais danser avec, et je pouvais même l'embrasser, la câliner. C'était comme une rencontre avec toutes mes parts que je mets de côté parce qu'elles sont pas agréables, parce qu'elles sont pas glorifiantes, parce que socialement, elles sont pas belles, et que je prenais un temps pour chacune aller les rencontrer. Comme si je conscientisais un espace de chaos fertile. Que sans ces par-là, je ne suis pas la joy lumineuse. Sans ces par-là, je ne suis pas la joy spontanée, je ne suis pas... En fait, toutes ces qualités qui me sont propres, je ne peux pas les cultiver si je n'accepte pas toute la partie chaotique de moi. Mais la vue, c'est quelque chose qui connecte à l'extérieur, qui connecte à l'autre. qui connectent à des interprétations. Et là, le fait d'être dans une sorte d'intériorité, d'introspection forcée grâce au bandeau, ça nous invite vraiment à prendre soin, à aller nous connecter de façon différente à ce qui se joue en nous, à nous relier aussi à notre corps, et donc ce corps qui s'exprime par des mouvements, par des ressentis, par des émotions. et à nous donner l'autorisation de faire vivre ces bouts de nous. Et j'ai aussi eu envie d'aller explorer avec davantage de curiosité les parts de moi que je mettais de côté lors de la danse. Je sais que le regard des autres n'est pas très important pour moi dans la danse libre, parce que ça fait plusieurs années que je la pratique, et du coup mon mental se barre assez rapidement. Mais je sais que j'ai encore des résistances. Par exemple sur le fait de danser au sol. Parce que pour moi, danser au sol, ça amène directement quelque chose de sensuel. Et quand j'ai les yeux ouverts ou quand les autres ont les yeux ouverts, bah j'y vais pas. Et là, je me suis dit, tiens, on a tous les yeux bandés, qu'est-ce que ça donnerait, qu'est-ce que ça me permettrait de ressentir si là, je m'autorisais à aller au sol ? Et c'est là aussi où cette expérience de blind dance a été incroyable. C'est que ça m'a permis... d'aller découvrir une autre facette qui du coup n'est pas chaotique, de moi, où je me donnais la permission d'être en connexion avec ma sensualité. Je ne sais pas si tu as déjà dansé avec toi-même dans cette notion de danse libre, et comme son nom l'indique, c'est vraiment pour retrouver cette liberté, mais moi, toutes les personnes que je connais et qui pratiquent, on ressent toutes, et là je vais faire au féminin, Cette même connexion par le mouvement, par la danse, à notre féminité, à notre sensualité. Parce que du coup, ça traverse tout le corps. Bien évidemment que ça peut être aussi traversé, comme je l'expliquais auparavant, un chaos. Mais en fait, tu te reconnectes à une part de toi vivante, vibrante. Et pour faire le lien avec le process que j'évoquais au début de cet épisode, moi, ces espaces-là de reliance, Ils me confirment les endroits dans lesquels j'ai envie d'aller professionnellement, mais aussi personnellement, parce que bien évidemment que c'est intrinsèquement lié. Et du coup, j'ai envie d'aller explorer tout ce qui touche à la sensualité, à la sexualité, et à ramener de... à la fois de la profondeur, mais aussi du relief et du concret sur tous ces sujets. Parce que je les trouve encore tabous, parce que je trouve qu'on n'en parle pas assez, je trouve qu'on parle pas assez des espaces traumatiques qu'il peut y avoir, qu'on parle pas assez des espaces d'empuissancement qu'il peut y avoir, même si j'aime pas ce mot, mais tu comprendras l'idée. Donc c'est une piste que je vais explorer pour l'instant, et je sais pas ce que j'en ferai, mais peut-être que j'en ferai quelque chose de bien plus gros que ce que j'imagine aujourd'hui. En conclusion, cette expérience de blind dance, elle me fait prendre conscience à la fois de la puissance, de la connexion au corps, de ce qu'il a à nous dire et ce qu'il a à nous délivrer. Et je pense qu'en m'écoutant, tu t'es peut-être dit, ah ouais, c'est comme moi quand je... Parce que c'est pas obligé que ça passe par la danse, ça peut passer par d'autres moments, encore une fois, où tu te sens libre. et aussi la puissance de notre spontanéité, de notre instinct qui nous amène à... Avoir cette curiosité d'aller nous découvrir sous différents aspects, sous différents angles, sous différents sens, pour se comprendre, s'écouter de façon plus fine, de façon plus consciente, et d'arrêter de mettre les choses sous le tapis. Évidemment, ça se développe uniquement en allant découvrir de nouvelles choses, en s'autorisant à faire de nouvelles expériences. Parce que la spontanéité, l'intuition, ça se développe uniquement si on sort de notre quotidien millimétré. Et c'est aussi pour ça que je te partageais mon process dans lequel j'ai fait le vide et je me suis autorisée à me dire, ok, qu'est-ce que j'ai envie de vivre, où est-ce que j'ai envie d'aller, même si ça n'a peut-être rien à voir avec ce que je faisais habituellement. Au contraire, c'est ça qui me permet d'aller explorer d'autres choses. Donc moi l'invitation que j'ai envie de... de te faire pour cet épisode, c'est qu'est-ce que tu pourrais faire aujourd'hui que t'oses pas faire pour X raisons. Il n'est pas question de se justifier là, maintenant. Mais que t'as envie de faire, qui t'excite, quoi. Ou tu te dis mais ça, j'aimerais trop. Quelle facette de toi t'aimerais révéler, réveiller ? Est-ce que c'est la facette de toi qui est pleine d'humour ? Est-ce que c'est la facette de toi qui fait des surprises ? Est-ce que c'est la facette de toi qui... organise des voyages comme ça du jour au lendemain ? Est-ce que c'est la facette de toi qui crée des nouveaux projets ? En fait, si tu te regardais aujourd'hui, qu'est-ce que t'as envie de nourrir de toi ? Et fais-le, fais-le ! Et j'ai même envie de pousser le bouchon plus loin. Voilà, tu viens de m'écouter pendant plus de 20 minutes. Prends le temps de m'envoyer un petit message et de me dire, voilà, j'ai écouté cet épisode-là. Et à partir de maintenant, je vais aller explorer cette facette de moi. Et même si t'as pas d'idée, tu sais quoi, on en discute ensemble de comment tu pourrais aller explorer cette facette. Parce que moi j'ai plein d'idées, et t'inquiète que je vais pouvoir te fournir de la matière. Parce que c'est bien beau de vouloir, mais tout commence quand tu décides. C'est pas pour rien que ce podcast s'appelle Décide quand même. Donc je voudrais juste te rappeler que la vie là que t'es en train de vivre, c'est pas un brouillon. C'est pas... une période d'essai. C'est un temps où on t'invite à expérimenter ce qui te tient à cœur, ce qui te rend vivante. Donc, go ! Je te remercie de m'avoir écoutée jusqu'ici. J'attends ton message et on se retrouve très vite pour la suite. Je t'embrasse. Décide.

Description

Et si tu lâchais les réponses ?
Et si t’arrêtais deux secondes de vouloir tout comprendre, tout ordonner, tout “aligner” ?


Dans ce nouvel épisode, je te parle d’un truc que j’ai rarement assumé publiquement :
j’ai lâché la maîtrise.


Pas par stratégie. Par nécessité.


J’ai arrêté de faire des plans.
J’ai arrêté de me demander ce qu’il fallait créer, vendre, dire, incarner.


Et j’ai commencé à m’écouter autrement.


Pas avec la tête.
Avec le corps, avec les tripes, avec les silences.


✨ Spoiler : ça fout le bordel.


Mais c’est un bordel fertile.


J’ai redécouvert la spontanéité, le plaisir de dire “rien à foutre”, de comment ça doit être perçu.


Et pour te montrer à quel point j’ai plongé dans ce lâcher-prise, je partage avec toi mon expérience de blind dance — cette danse à l’aveugle où tout est ressenti, improvisé, sans filet.


J’ai plongé dans le flou, le brut, le vivant.


Et ce que j’y ai trouvé ? Ce n’est pas un nouveau positionnement.


C’est moi. Nue. Vraie. Sereine dans mon chaos.


🔥 Si t’es en train de douter, de tourner en boucle, de vouloir “faire bien” mais que tout sonne creux… viens écouter ça.


Cet épisode, c’est pas un tuto.
C’est un écho. Un cri doux. Une permission.


Tu peux t’explorer. Tu peux foutre la paix à ton mental. Tu peux aimer ce qui déborde.
Et tu peux tout recommencer… en ressentant d’abord.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde. Assume tes choix. Et cessez de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Je suis ravie, mais alors ravie de te retrouver ici, de reprendre mon micro. J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas retrouvés ensemble, là, tous les deux. Et en plus, c'est pour un épisode... building public, donc je vais te parler d'une expérience que je me suis fait vivre, de ce que j'ai compris, de ce que j'ai ressenti, des leçons que j'en tire et je suis certaine que ça va te faire écho. Et en plus, comme le dernier épisode c'était sur la clôture, celle de mon activité telle qu'elle était jusqu'à présent, et bien là on en part sur un petit renouveau en mode qu'est-ce qui se passe pendant cette période de transition, j'ai envie de dire pendant cette période d'expansion. Parce que je n'imagine pas du tout ce moment comme un truc où je me cherche et en même temps je me trouve. Tu vois l'idée ? En gros, je ne cherche pas mais je trouve. Tu vas comprendre parce que je vais te partager aussi comment je vis ce process et qu'est-ce que ça m'amène à comprendre, à conscientiser et à expérimenter. Donc installe-toi confortablement, règle bien le son, on va partager un petit moment ensemble. Il y a quelques semaines déjà, j'ai clôturé mon activité, j'ai arrêté l'ensemble de mes accompagnements, j'ai dit ciao à mes programmes en ligne, et ça a été un moment pour moi de vide. Mais de vide qui soulage, qui retire un poids, qui me permet de lâcher les injonctions, celles cachées derrière un titre, celle de mon métier en tant que coach, mais aussi une posture, une posture plus sérieuse, plus professionnelle, cachée derrière des peurs, derrière aussi le regard des autres. Et ça a fait émerger beaucoup de retours de ma famille, de mes amis, mais aussi d'inconnus comme vous. Et en fait, j'ai déjà envie de te remercier d'avoir pris le temps, peut-être de m'écrire, de me partager un bout de ce que j'avais pu générer chez toi, grâce au podcast, mais grâce aussi à la newsletter ou dans les moments qu'on a pu partager ensemble, aussi bien dans les accompagnements que dans des ateliers ou des conférences. T'imagines pas à quel point c'est précieux de savoir que t'as pu planter une graine dans la vie de quelqu'un juste par une phrase ou par un partage d'expérience, alors que ça coûte rien. En fait, je vois vraiment ces échanges comme un sourire. Je sais que pour ceux qui me connaissent dans la vraie vie, parce que là je suis que dans tes oreilles, je suis quelqu'un qui sourit beaucoup, souvent, trop même parfois. Et en fait... J'ai pas envie du tout de me brider là-dessus parce que je pense qu'un sourire peut changer la vie de quelqu'un, même d'un inconnu, et je pense que des mots aussi ont cet effet-là, ont cette puissance. Donc du coup, je nous invite collectivement à dire à des inconnus ce qu'on pense quand ça fait du bien, que ce soit sur une tenue, que ce soit sur un comportement, que ce soit sur une sensation que la personne nous procure, quitte à ce qu'on paraisse pour des ovnis. Je crois que c'est ça qui fait la richesse de notre humanité, c'est de pouvoir dire les choses du plus profond de notre être. Et donc du coup, voilà, je voulais commencer par un énorme merci, parce que le chemin s'arrête pas. Non, il s'arrête pas, le chemin continue ensemble. On va prendre une trajectoire sensiblement différente, mais une trajectoire qui sera dans la continuité de tout ce que j'ai pu vous proposer, qui sera du moi, voilà. Donc si tu n'as pas d'affinité avec moi, il est encore temps. De quitter le chemin. Et si tu me découvres, eh bien, welcome dans ce tournant. Après la phase de clôture, j'ai vraiment eu la phase de je veux faire du vide. Je veux trier, je veux ranger, je veux faire de la place. C'était pas le moment pour moi de replonger dans une sorte d'introspection où je reprends tous mes questionnements, tous mes outils, toutes mes formations en me disant ok, qu'est-ce que je vais faire ? Non. Là je me suis dit ça va être un moment où je vais juste me demander qu'est ce que j'ai envie de vivre. Et même si ça m'envoie dans des directions qui n'ont rien à voir avec le professionnel c'est tant mieux. J'avais envie de ressentir, j'avais pas envie de faire, j'avais pas envie de me poser la question qui j'ai envie de devenir. J'avais envie de savoir là maintenant là qui je suis, là qu'est ce que je ressens, qu'est ce qu'il y a si j'ouvre mes entrailles. là sur l'instant. Et donc du coup j'ai fait ce que je sais faire de mieux, écouter et laisser s'exprimer ma spontanéité. Et je sais pas ce qu'il en est pour toi, mais moi la spontanéité pendant longtemps je l'ai vue comme un défaut, comme un trait de caractère qui montre que je suis pas stable, que je suis pas raisonnable, qu'en fait j'ai tout le temps besoin d'allumer un espèce de feu à l'intérieur de moi pour me sentir vivante. Et donc du coup j'avais tendance à le juger, et même encore aujourd'hui j'ai certains de mes proches qui le voient comme étant une facette de moi complètement barrée. Et aujourd'hui j'ai envie de l'honorer, parce que ça fait partie intégrante de moi et ça me rend pas plus déraisonnable que quelqu'un d'autre, ou instable, ou pas ancré. Au contraire, je pense que ça révèle ma capacité aussi à naviguer dans les différentes parts de moi, et que si je m'autorise pas à être spontanée au quotidien, je suis trop ancrée dans un truc rigide qui ne me correspond pas. Ce que je veux aussi tirer comme leçon de ça, c'est que je crois qu'on a tous et toutes cette capacité de naviguer d'un côté comme de l'autre, dans la structure qui est nécessaire et importante, et en même temps dans le hors-cadre, dans la spontanéité de l'instant, et de se dire j'ai envie de faire ça, je le fais. Et je pense que c'est cet équilibre-là qui fait qu'on arrive à naviguer entre le j'ai envie, Ça me stimule et je prévois, j'anticipe. Et en fait, moi, je sais que j'ai une part de moi qui adore savoir à l'avance et planifier et que j'apprends ces dernières années à me reconnecter à cette spontanéité chez moi, mais aussi à accepter la spontanéité de l'autre, ce qui est plus difficile. Mais c'est un apprentissage où, en fait, les autres aussi ont le droit d'avoir des espaces qui, moi, j'appelle ça, qui leur pètent. Donc je sais pas, une amie qui t'appelle et qui te dit bah demain je descends à Marseille, est-ce que t'es là ? J'avoue qu'il y a à l'intérieur de moi quelque chose qui se crispe un peu parce que j'ai envie du coup d'être pleinement présente pour cette amie et de m'organiser, tu vois, ne serait-ce que j'en sais rien, pour la recevoir, pour faire un repas ou autre. Et en même temps j'adore cette fraîcheur de la spontanéité de mais bien sûr mais viens. Donc je navigue à l'intérieur de ces moments-là, et c'est ce que la vie me propose aussi. Ces derniers mois, il n'y a eu que des choses comme ça, que des gens qui débarquent sans que je l'aie anticipé. Et je me suis fait vivre ça cette semaine, en mode, mais moi j'ai envie de quoi ? Cet espace de spontanéité, il me dit quoi ? Parce qu'au-delà des autres et des relations que je peux avoir autour, l'idée c'est aussi de se le faire vivre entre soi et soi. J'ai même envie de dire... d'apprendre à retomber amoureux de soi. Alors ça paraît peut-être un peu gros, mais pose-toi la question. Qu'est-ce qui te fait kiffer chez toi ? Qu'est-ce que t'aimes chez toi ? Et que tu n'utilises pas forcément au quotidien, parce que t'es tellement dans le... C'est même pas le flot de la vie, c'est dans la routine de la vie, que t'en oublies même ces facettes de toi que t'adores. Moi j'adore la joy spontanée, j'adore celle qui fait péter des trucs... en deux secondes, et que je peux faire pour les autres bien sûr, mais que je peux faire aussi pour moi, parce que c'est d'abord finalement une recherche d'amour de soi avant d'être aimée des autres. Du coup ma question ça a été comment je peux me surprendre, comment je peux faire davantage du moi. Et quand j'allais dans une direction, je me posais la question, mais qu'est-ce que la joye spontanée elle ferait ? Tu sais, souvent on a tendance à aller s'inspirer... de nos mentors, de quelqu'un qu'on admire parce que j'en sais rien, c'est une star, un auteur, un youtuber. Mais est-ce qu'on pourrait pas se poser la question, qu'est-ce que ferait la part de moi, dénuée de peur, et qui est pleinement dans sa spontanéité de vie ? Bah ça a été mon driver cette semaine, de qu'est-ce que la joy qui s'en fout royale du regard des autres, qui est en mode j'en ai rien à foutre, elle ferait. Elle irait où ? Elle serait qui ? Elle dirait quoi ? Et ça m'a amenée à expérimenter la blind dance, c'est-à-dire une danse libre, les yeux bandés. Et tu vas voir à quel point cette expérience vient me donner des réponses sur le processus que je viens d'évoquer avec toi. Parce que cet espace de danse, donc de mouvement libre, non chorégraphié, non guidé, est là pour te permettre de ressentir. et de te connecter à la fois à ce qui te traverse, toi à l'intérieur, que ce soit confortable ou inconfortable, et aussi de rentrer en contact avec les autres. Et je pense que même si tu ne danses pas aujourd'hui, il y a forcément des activités dans ta vie que tu fais où tu ressens cette liberté d'être, où tu te sens tellement vivant que ça te permet de te connecter à tes ressentis à un niveau supérieur, mais aussi de rentrer en contact avec les autres, peut-être de façon plus enthousiaste, plus enjouée, ou au contraire, tu mets des barrières directes parce que tu es vraiment connecté à ta nature profonde. Là, c'est exactement ce qui s'est passé dans cet espace-là. Pour te donner un petit peu plus de contexte, avant de te partager comment j'ai vécu l'expérience. Il faut savoir que la blind dance, c'est un dérivé de la danse contact qui a pour but de nous relier à notre environnement de façon différente, puisqu'on va nous retirer la vue, et donc on va à la fois rentrer en contact avec d'autres sens qu'on n'a pas forcément l'habitude d'explorer pendant la danse, qui sont présents bien évidemment, mais qui ne sont pas mis en priorité, mais ce n'est pas non plus un espace où on pratique le tantra, où il y a de la drague, où on est là pour danser le mambo, la cha-cha ou la salsa avec quelqu'un d'autre. Non, on est vraiment sur une danse personnelle, mais où on peut rentrer en contact avec d'autres personnes, à travers les mains, à travers le toucher, mais de façon subtile. Et c'est ça aussi que j'étais venue chercher, dans le sens où moi, quand je fais de la danse, c'est de l'ecstatic dance, donc même principe, danse non guidée. non chorégraphiée, une danse libre où tu es guidé uniquement par la musique et le DJ qui te fait naviguer dans différents univers et ça peut que tu ailles dans différents états de conscience modifiés comme en hypnose grâce là pour le coup à la musique et moi je sais que dans ce genre d'espace c'est vraiment un moment pour moi une sorte de cocon puisque c'est un endroit qui est en silence où tu n'as aucune obligation de résultats, de performances où en gros t'es là et t'as rien à faire, t'as juste à suivre le flow. Et si t'as envie de rester par terre et de ne pas bouger pendant deux heures, et ben tu restes par terre et tu bouges pas pendant deux heures. Et là, je savais que cette expérience allait me challenger sur le fait d'être en contact avec d'autres alors que je ne le suis pas d'habitude dans ce cocon. C'est là où c'est devenu très intéressant, parce que quand je dis avec d'autres, c'est que là, pour le coup, je suis dans un studio avec... 40 ou 50 personnes autour de moi. Et donc forcément, tu sais que tu vas rencontrer quelqu'un en cours de route. Et ce qu'il y a de très intéressant avec le fait d'avoir les yeux bandés, c'est que ça te met direct dans une perte de repère, aussi bien spatio-temporelle que relationnelle. Puisque du coup, l'interaction avec l'autre va se faire non plus par la vue, mais par le toucher ou par ta capacité à t'extraire du contact. d'une manière ou d'une autre. Et c'est ça que j'ai trouvé direct, hyper pertinent, c'est que ça développe à la fois ta confiance en toi et ta confiance en l'autre. En fait, c'est vraiment une co-création qui se crée, on est tous et toutes dans le même espace, on est tous et toutes les yeux bandés. Donc, des règles sont évidemment définies au départ, pour qu'il y ait consentement, pour qu'il n'y ait pas de moments de malaise, etc. Et en même temps, ça demande une... Écoute des autres sens, de ce que tu peux ressentir de la personne, de ce que tu peux percevoir aussi bien par le fait d'entendre si quelqu'un est au sol, si quelqu'un est à côté de toi, si quelqu'un est en mouvement pour éviter de lui mettre des coups aussi. Et une écoute de tes propres ressentis. Là ça m'a obligée à aller voir si ce qui se passait était juste pour moi ou pas. Parce que tu peux dire des non avec la vue, tout comme tu peux dire des oui. Et là, j'avais plus cette capacité-là. Donc du coup, quand t'es en contact avec quelqu'un, il est nécessaire non pas de te laisser porter par son flot à lui, mais d'aller voir si c'est toujours ok pour toi. Et je trouve que ce moment-là est hyper représentatif de ce que l'on vit au quotidien. Ou quand t'apprécies le moment, tu reviens plus chez toi pour te demander si c'est ok pour toi ou pas. Et à un moment donné, au tout premier contact que j'ai eu avec quelqu'un, on est toutes les deux, parce que j'imagine que c'était une femme, parties dans le flot du mouvement. Et à un moment donné, elle est partie et j'ai senti ce vide à l'intérieur de moi de « mais en fait je suis seule, je suis livrée à moi-même » . Et je t'ai parlé au début de cet épisode de ce moment de vide que je suis en train de vivre en ce moment. C'est comme si cette danse à l'aveugle révélait des sensations enfouies que tu veux pas voir ou que tu regardes à moitié. parce que c'est inconfortable, et ben ça les met en évidence et que là tu restes avec, tu danses avec. Et c'est ça que j'ai trouvé fabuleux, c'est que le corps, lui, il sait et à chaque instant il s'exprime, sauf qu'on ne l'écoute pas toujours. Et là, dans ce moment à l'aveugle, c'est comme si il était temps de faire émerger ce qui était enfoui à l'intérieur depuis longtemps. Et du coup, je me suis vue traverser des vagues émotionnelles, entre des larmes, des rires, des moments où j'ai envie d'être seule, d'autres moments où j'ai pas envie d'être seule, j'ai envie d'être en contact avec les autres. Mais vraiment, ce que j'en retire, ce que je conscientise, c'est à quel point le plus important, c'est d'être solide avec soi. Tu vois, vraiment, quand on parle d'être ami-ami avec soi, je trouve que c'est presque trop faible. C'est-à-dire que faire équipe avec soi, c'est juste la règle numéro un. Parce que justement, quand les gens se barrent, que tu gardes cette solidité, c'est le plus important. Et être solide, ça ne veut pas dire ne pas être vulnérable, ne pas ressentir de tristesse, de douleur, etc. Ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire. Ça veut simplement dire que tu sais que tu pourras compter sur toi, même si tu es au fond du gouffre. Et cette expérience, ces yeux bandés, elle m'a fait... touché du doigt, mais d'un point de vue ressenti, à quel point je pouvais faire avec cet inconfort, je pouvais danser avec, et je pouvais même l'embrasser, la câliner. C'était comme une rencontre avec toutes mes parts que je mets de côté parce qu'elles sont pas agréables, parce qu'elles sont pas glorifiantes, parce que socialement, elles sont pas belles, et que je prenais un temps pour chacune aller les rencontrer. Comme si je conscientisais un espace de chaos fertile. Que sans ces par-là, je ne suis pas la joy lumineuse. Sans ces par-là, je ne suis pas la joy spontanée, je ne suis pas... En fait, toutes ces qualités qui me sont propres, je ne peux pas les cultiver si je n'accepte pas toute la partie chaotique de moi. Mais la vue, c'est quelque chose qui connecte à l'extérieur, qui connecte à l'autre. qui connectent à des interprétations. Et là, le fait d'être dans une sorte d'intériorité, d'introspection forcée grâce au bandeau, ça nous invite vraiment à prendre soin, à aller nous connecter de façon différente à ce qui se joue en nous, à nous relier aussi à notre corps, et donc ce corps qui s'exprime par des mouvements, par des ressentis, par des émotions. et à nous donner l'autorisation de faire vivre ces bouts de nous. Et j'ai aussi eu envie d'aller explorer avec davantage de curiosité les parts de moi que je mettais de côté lors de la danse. Je sais que le regard des autres n'est pas très important pour moi dans la danse libre, parce que ça fait plusieurs années que je la pratique, et du coup mon mental se barre assez rapidement. Mais je sais que j'ai encore des résistances. Par exemple sur le fait de danser au sol. Parce que pour moi, danser au sol, ça amène directement quelque chose de sensuel. Et quand j'ai les yeux ouverts ou quand les autres ont les yeux ouverts, bah j'y vais pas. Et là, je me suis dit, tiens, on a tous les yeux bandés, qu'est-ce que ça donnerait, qu'est-ce que ça me permettrait de ressentir si là, je m'autorisais à aller au sol ? Et c'est là aussi où cette expérience de blind dance a été incroyable. C'est que ça m'a permis... d'aller découvrir une autre facette qui du coup n'est pas chaotique, de moi, où je me donnais la permission d'être en connexion avec ma sensualité. Je ne sais pas si tu as déjà dansé avec toi-même dans cette notion de danse libre, et comme son nom l'indique, c'est vraiment pour retrouver cette liberté, mais moi, toutes les personnes que je connais et qui pratiquent, on ressent toutes, et là je vais faire au féminin, Cette même connexion par le mouvement, par la danse, à notre féminité, à notre sensualité. Parce que du coup, ça traverse tout le corps. Bien évidemment que ça peut être aussi traversé, comme je l'expliquais auparavant, un chaos. Mais en fait, tu te reconnectes à une part de toi vivante, vibrante. Et pour faire le lien avec le process que j'évoquais au début de cet épisode, moi, ces espaces-là de reliance, Ils me confirment les endroits dans lesquels j'ai envie d'aller professionnellement, mais aussi personnellement, parce que bien évidemment que c'est intrinsèquement lié. Et du coup, j'ai envie d'aller explorer tout ce qui touche à la sensualité, à la sexualité, et à ramener de... à la fois de la profondeur, mais aussi du relief et du concret sur tous ces sujets. Parce que je les trouve encore tabous, parce que je trouve qu'on n'en parle pas assez, je trouve qu'on parle pas assez des espaces traumatiques qu'il peut y avoir, qu'on parle pas assez des espaces d'empuissancement qu'il peut y avoir, même si j'aime pas ce mot, mais tu comprendras l'idée. Donc c'est une piste que je vais explorer pour l'instant, et je sais pas ce que j'en ferai, mais peut-être que j'en ferai quelque chose de bien plus gros que ce que j'imagine aujourd'hui. En conclusion, cette expérience de blind dance, elle me fait prendre conscience à la fois de la puissance, de la connexion au corps, de ce qu'il a à nous dire et ce qu'il a à nous délivrer. Et je pense qu'en m'écoutant, tu t'es peut-être dit, ah ouais, c'est comme moi quand je... Parce que c'est pas obligé que ça passe par la danse, ça peut passer par d'autres moments, encore une fois, où tu te sens libre. et aussi la puissance de notre spontanéité, de notre instinct qui nous amène à... Avoir cette curiosité d'aller nous découvrir sous différents aspects, sous différents angles, sous différents sens, pour se comprendre, s'écouter de façon plus fine, de façon plus consciente, et d'arrêter de mettre les choses sous le tapis. Évidemment, ça se développe uniquement en allant découvrir de nouvelles choses, en s'autorisant à faire de nouvelles expériences. Parce que la spontanéité, l'intuition, ça se développe uniquement si on sort de notre quotidien millimétré. Et c'est aussi pour ça que je te partageais mon process dans lequel j'ai fait le vide et je me suis autorisée à me dire, ok, qu'est-ce que j'ai envie de vivre, où est-ce que j'ai envie d'aller, même si ça n'a peut-être rien à voir avec ce que je faisais habituellement. Au contraire, c'est ça qui me permet d'aller explorer d'autres choses. Donc moi l'invitation que j'ai envie de... de te faire pour cet épisode, c'est qu'est-ce que tu pourrais faire aujourd'hui que t'oses pas faire pour X raisons. Il n'est pas question de se justifier là, maintenant. Mais que t'as envie de faire, qui t'excite, quoi. Ou tu te dis mais ça, j'aimerais trop. Quelle facette de toi t'aimerais révéler, réveiller ? Est-ce que c'est la facette de toi qui est pleine d'humour ? Est-ce que c'est la facette de toi qui fait des surprises ? Est-ce que c'est la facette de toi qui... organise des voyages comme ça du jour au lendemain ? Est-ce que c'est la facette de toi qui crée des nouveaux projets ? En fait, si tu te regardais aujourd'hui, qu'est-ce que t'as envie de nourrir de toi ? Et fais-le, fais-le ! Et j'ai même envie de pousser le bouchon plus loin. Voilà, tu viens de m'écouter pendant plus de 20 minutes. Prends le temps de m'envoyer un petit message et de me dire, voilà, j'ai écouté cet épisode-là. Et à partir de maintenant, je vais aller explorer cette facette de moi. Et même si t'as pas d'idée, tu sais quoi, on en discute ensemble de comment tu pourrais aller explorer cette facette. Parce que moi j'ai plein d'idées, et t'inquiète que je vais pouvoir te fournir de la matière. Parce que c'est bien beau de vouloir, mais tout commence quand tu décides. C'est pas pour rien que ce podcast s'appelle Décide quand même. Donc je voudrais juste te rappeler que la vie là que t'es en train de vivre, c'est pas un brouillon. C'est pas... une période d'essai. C'est un temps où on t'invite à expérimenter ce qui te tient à cœur, ce qui te rend vivante. Donc, go ! Je te remercie de m'avoir écoutée jusqu'ici. J'attends ton message et on se retrouve très vite pour la suite. Je t'embrasse. Décide.

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Et si tu lâchais les réponses ?
Et si t’arrêtais deux secondes de vouloir tout comprendre, tout ordonner, tout “aligner” ?


Dans ce nouvel épisode, je te parle d’un truc que j’ai rarement assumé publiquement :
j’ai lâché la maîtrise.


Pas par stratégie. Par nécessité.


J’ai arrêté de faire des plans.
J’ai arrêté de me demander ce qu’il fallait créer, vendre, dire, incarner.


Et j’ai commencé à m’écouter autrement.


Pas avec la tête.
Avec le corps, avec les tripes, avec les silences.


✨ Spoiler : ça fout le bordel.


Mais c’est un bordel fertile.


J’ai redécouvert la spontanéité, le plaisir de dire “rien à foutre”, de comment ça doit être perçu.


Et pour te montrer à quel point j’ai plongé dans ce lâcher-prise, je partage avec toi mon expérience de blind dance — cette danse à l’aveugle où tout est ressenti, improvisé, sans filet.


J’ai plongé dans le flou, le brut, le vivant.


Et ce que j’y ai trouvé ? Ce n’est pas un nouveau positionnement.


C’est moi. Nue. Vraie. Sereine dans mon chaos.


🔥 Si t’es en train de douter, de tourner en boucle, de vouloir “faire bien” mais que tout sonne creux… viens écouter ça.


Cet épisode, c’est pas un tuto.
C’est un écho. Un cri doux. Une permission.


Tu peux t’explorer. Tu peux foutre la paix à ton mental. Tu peux aimer ce qui déborde.
Et tu peux tout recommencer… en ressentant d’abord.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde. Assume tes choix. Et cessez de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Je suis ravie, mais alors ravie de te retrouver ici, de reprendre mon micro. J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas retrouvés ensemble, là, tous les deux. Et en plus, c'est pour un épisode... building public, donc je vais te parler d'une expérience que je me suis fait vivre, de ce que j'ai compris, de ce que j'ai ressenti, des leçons que j'en tire et je suis certaine que ça va te faire écho. Et en plus, comme le dernier épisode c'était sur la clôture, celle de mon activité telle qu'elle était jusqu'à présent, et bien là on en part sur un petit renouveau en mode qu'est-ce qui se passe pendant cette période de transition, j'ai envie de dire pendant cette période d'expansion. Parce que je n'imagine pas du tout ce moment comme un truc où je me cherche et en même temps je me trouve. Tu vois l'idée ? En gros, je ne cherche pas mais je trouve. Tu vas comprendre parce que je vais te partager aussi comment je vis ce process et qu'est-ce que ça m'amène à comprendre, à conscientiser et à expérimenter. Donc installe-toi confortablement, règle bien le son, on va partager un petit moment ensemble. Il y a quelques semaines déjà, j'ai clôturé mon activité, j'ai arrêté l'ensemble de mes accompagnements, j'ai dit ciao à mes programmes en ligne, et ça a été un moment pour moi de vide. Mais de vide qui soulage, qui retire un poids, qui me permet de lâcher les injonctions, celles cachées derrière un titre, celle de mon métier en tant que coach, mais aussi une posture, une posture plus sérieuse, plus professionnelle, cachée derrière des peurs, derrière aussi le regard des autres. Et ça a fait émerger beaucoup de retours de ma famille, de mes amis, mais aussi d'inconnus comme vous. Et en fait, j'ai déjà envie de te remercier d'avoir pris le temps, peut-être de m'écrire, de me partager un bout de ce que j'avais pu générer chez toi, grâce au podcast, mais grâce aussi à la newsletter ou dans les moments qu'on a pu partager ensemble, aussi bien dans les accompagnements que dans des ateliers ou des conférences. T'imagines pas à quel point c'est précieux de savoir que t'as pu planter une graine dans la vie de quelqu'un juste par une phrase ou par un partage d'expérience, alors que ça coûte rien. En fait, je vois vraiment ces échanges comme un sourire. Je sais que pour ceux qui me connaissent dans la vraie vie, parce que là je suis que dans tes oreilles, je suis quelqu'un qui sourit beaucoup, souvent, trop même parfois. Et en fait... J'ai pas envie du tout de me brider là-dessus parce que je pense qu'un sourire peut changer la vie de quelqu'un, même d'un inconnu, et je pense que des mots aussi ont cet effet-là, ont cette puissance. Donc du coup, je nous invite collectivement à dire à des inconnus ce qu'on pense quand ça fait du bien, que ce soit sur une tenue, que ce soit sur un comportement, que ce soit sur une sensation que la personne nous procure, quitte à ce qu'on paraisse pour des ovnis. Je crois que c'est ça qui fait la richesse de notre humanité, c'est de pouvoir dire les choses du plus profond de notre être. Et donc du coup, voilà, je voulais commencer par un énorme merci, parce que le chemin s'arrête pas. Non, il s'arrête pas, le chemin continue ensemble. On va prendre une trajectoire sensiblement différente, mais une trajectoire qui sera dans la continuité de tout ce que j'ai pu vous proposer, qui sera du moi, voilà. Donc si tu n'as pas d'affinité avec moi, il est encore temps. De quitter le chemin. Et si tu me découvres, eh bien, welcome dans ce tournant. Après la phase de clôture, j'ai vraiment eu la phase de je veux faire du vide. Je veux trier, je veux ranger, je veux faire de la place. C'était pas le moment pour moi de replonger dans une sorte d'introspection où je reprends tous mes questionnements, tous mes outils, toutes mes formations en me disant ok, qu'est-ce que je vais faire ? Non. Là je me suis dit ça va être un moment où je vais juste me demander qu'est ce que j'ai envie de vivre. Et même si ça m'envoie dans des directions qui n'ont rien à voir avec le professionnel c'est tant mieux. J'avais envie de ressentir, j'avais pas envie de faire, j'avais pas envie de me poser la question qui j'ai envie de devenir. J'avais envie de savoir là maintenant là qui je suis, là qu'est ce que je ressens, qu'est ce qu'il y a si j'ouvre mes entrailles. là sur l'instant. Et donc du coup j'ai fait ce que je sais faire de mieux, écouter et laisser s'exprimer ma spontanéité. Et je sais pas ce qu'il en est pour toi, mais moi la spontanéité pendant longtemps je l'ai vue comme un défaut, comme un trait de caractère qui montre que je suis pas stable, que je suis pas raisonnable, qu'en fait j'ai tout le temps besoin d'allumer un espèce de feu à l'intérieur de moi pour me sentir vivante. Et donc du coup j'avais tendance à le juger, et même encore aujourd'hui j'ai certains de mes proches qui le voient comme étant une facette de moi complètement barrée. Et aujourd'hui j'ai envie de l'honorer, parce que ça fait partie intégrante de moi et ça me rend pas plus déraisonnable que quelqu'un d'autre, ou instable, ou pas ancré. Au contraire, je pense que ça révèle ma capacité aussi à naviguer dans les différentes parts de moi, et que si je m'autorise pas à être spontanée au quotidien, je suis trop ancrée dans un truc rigide qui ne me correspond pas. Ce que je veux aussi tirer comme leçon de ça, c'est que je crois qu'on a tous et toutes cette capacité de naviguer d'un côté comme de l'autre, dans la structure qui est nécessaire et importante, et en même temps dans le hors-cadre, dans la spontanéité de l'instant, et de se dire j'ai envie de faire ça, je le fais. Et je pense que c'est cet équilibre-là qui fait qu'on arrive à naviguer entre le j'ai envie, Ça me stimule et je prévois, j'anticipe. Et en fait, moi, je sais que j'ai une part de moi qui adore savoir à l'avance et planifier et que j'apprends ces dernières années à me reconnecter à cette spontanéité chez moi, mais aussi à accepter la spontanéité de l'autre, ce qui est plus difficile. Mais c'est un apprentissage où, en fait, les autres aussi ont le droit d'avoir des espaces qui, moi, j'appelle ça, qui leur pètent. Donc je sais pas, une amie qui t'appelle et qui te dit bah demain je descends à Marseille, est-ce que t'es là ? J'avoue qu'il y a à l'intérieur de moi quelque chose qui se crispe un peu parce que j'ai envie du coup d'être pleinement présente pour cette amie et de m'organiser, tu vois, ne serait-ce que j'en sais rien, pour la recevoir, pour faire un repas ou autre. Et en même temps j'adore cette fraîcheur de la spontanéité de mais bien sûr mais viens. Donc je navigue à l'intérieur de ces moments-là, et c'est ce que la vie me propose aussi. Ces derniers mois, il n'y a eu que des choses comme ça, que des gens qui débarquent sans que je l'aie anticipé. Et je me suis fait vivre ça cette semaine, en mode, mais moi j'ai envie de quoi ? Cet espace de spontanéité, il me dit quoi ? Parce qu'au-delà des autres et des relations que je peux avoir autour, l'idée c'est aussi de se le faire vivre entre soi et soi. J'ai même envie de dire... d'apprendre à retomber amoureux de soi. Alors ça paraît peut-être un peu gros, mais pose-toi la question. Qu'est-ce qui te fait kiffer chez toi ? Qu'est-ce que t'aimes chez toi ? Et que tu n'utilises pas forcément au quotidien, parce que t'es tellement dans le... C'est même pas le flot de la vie, c'est dans la routine de la vie, que t'en oublies même ces facettes de toi que t'adores. Moi j'adore la joy spontanée, j'adore celle qui fait péter des trucs... en deux secondes, et que je peux faire pour les autres bien sûr, mais que je peux faire aussi pour moi, parce que c'est d'abord finalement une recherche d'amour de soi avant d'être aimée des autres. Du coup ma question ça a été comment je peux me surprendre, comment je peux faire davantage du moi. Et quand j'allais dans une direction, je me posais la question, mais qu'est-ce que la joye spontanée elle ferait ? Tu sais, souvent on a tendance à aller s'inspirer... de nos mentors, de quelqu'un qu'on admire parce que j'en sais rien, c'est une star, un auteur, un youtuber. Mais est-ce qu'on pourrait pas se poser la question, qu'est-ce que ferait la part de moi, dénuée de peur, et qui est pleinement dans sa spontanéité de vie ? Bah ça a été mon driver cette semaine, de qu'est-ce que la joy qui s'en fout royale du regard des autres, qui est en mode j'en ai rien à foutre, elle ferait. Elle irait où ? Elle serait qui ? Elle dirait quoi ? Et ça m'a amenée à expérimenter la blind dance, c'est-à-dire une danse libre, les yeux bandés. Et tu vas voir à quel point cette expérience vient me donner des réponses sur le processus que je viens d'évoquer avec toi. Parce que cet espace de danse, donc de mouvement libre, non chorégraphié, non guidé, est là pour te permettre de ressentir. et de te connecter à la fois à ce qui te traverse, toi à l'intérieur, que ce soit confortable ou inconfortable, et aussi de rentrer en contact avec les autres. Et je pense que même si tu ne danses pas aujourd'hui, il y a forcément des activités dans ta vie que tu fais où tu ressens cette liberté d'être, où tu te sens tellement vivant que ça te permet de te connecter à tes ressentis à un niveau supérieur, mais aussi de rentrer en contact avec les autres, peut-être de façon plus enthousiaste, plus enjouée, ou au contraire, tu mets des barrières directes parce que tu es vraiment connecté à ta nature profonde. Là, c'est exactement ce qui s'est passé dans cet espace-là. Pour te donner un petit peu plus de contexte, avant de te partager comment j'ai vécu l'expérience. Il faut savoir que la blind dance, c'est un dérivé de la danse contact qui a pour but de nous relier à notre environnement de façon différente, puisqu'on va nous retirer la vue, et donc on va à la fois rentrer en contact avec d'autres sens qu'on n'a pas forcément l'habitude d'explorer pendant la danse, qui sont présents bien évidemment, mais qui ne sont pas mis en priorité, mais ce n'est pas non plus un espace où on pratique le tantra, où il y a de la drague, où on est là pour danser le mambo, la cha-cha ou la salsa avec quelqu'un d'autre. Non, on est vraiment sur une danse personnelle, mais où on peut rentrer en contact avec d'autres personnes, à travers les mains, à travers le toucher, mais de façon subtile. Et c'est ça aussi que j'étais venue chercher, dans le sens où moi, quand je fais de la danse, c'est de l'ecstatic dance, donc même principe, danse non guidée. non chorégraphiée, une danse libre où tu es guidé uniquement par la musique et le DJ qui te fait naviguer dans différents univers et ça peut que tu ailles dans différents états de conscience modifiés comme en hypnose grâce là pour le coup à la musique et moi je sais que dans ce genre d'espace c'est vraiment un moment pour moi une sorte de cocon puisque c'est un endroit qui est en silence où tu n'as aucune obligation de résultats, de performances où en gros t'es là et t'as rien à faire, t'as juste à suivre le flow. Et si t'as envie de rester par terre et de ne pas bouger pendant deux heures, et ben tu restes par terre et tu bouges pas pendant deux heures. Et là, je savais que cette expérience allait me challenger sur le fait d'être en contact avec d'autres alors que je ne le suis pas d'habitude dans ce cocon. C'est là où c'est devenu très intéressant, parce que quand je dis avec d'autres, c'est que là, pour le coup, je suis dans un studio avec... 40 ou 50 personnes autour de moi. Et donc forcément, tu sais que tu vas rencontrer quelqu'un en cours de route. Et ce qu'il y a de très intéressant avec le fait d'avoir les yeux bandés, c'est que ça te met direct dans une perte de repère, aussi bien spatio-temporelle que relationnelle. Puisque du coup, l'interaction avec l'autre va se faire non plus par la vue, mais par le toucher ou par ta capacité à t'extraire du contact. d'une manière ou d'une autre. Et c'est ça que j'ai trouvé direct, hyper pertinent, c'est que ça développe à la fois ta confiance en toi et ta confiance en l'autre. En fait, c'est vraiment une co-création qui se crée, on est tous et toutes dans le même espace, on est tous et toutes les yeux bandés. Donc, des règles sont évidemment définies au départ, pour qu'il y ait consentement, pour qu'il n'y ait pas de moments de malaise, etc. Et en même temps, ça demande une... Écoute des autres sens, de ce que tu peux ressentir de la personne, de ce que tu peux percevoir aussi bien par le fait d'entendre si quelqu'un est au sol, si quelqu'un est à côté de toi, si quelqu'un est en mouvement pour éviter de lui mettre des coups aussi. Et une écoute de tes propres ressentis. Là ça m'a obligée à aller voir si ce qui se passait était juste pour moi ou pas. Parce que tu peux dire des non avec la vue, tout comme tu peux dire des oui. Et là, j'avais plus cette capacité-là. Donc du coup, quand t'es en contact avec quelqu'un, il est nécessaire non pas de te laisser porter par son flot à lui, mais d'aller voir si c'est toujours ok pour toi. Et je trouve que ce moment-là est hyper représentatif de ce que l'on vit au quotidien. Ou quand t'apprécies le moment, tu reviens plus chez toi pour te demander si c'est ok pour toi ou pas. Et à un moment donné, au tout premier contact que j'ai eu avec quelqu'un, on est toutes les deux, parce que j'imagine que c'était une femme, parties dans le flot du mouvement. Et à un moment donné, elle est partie et j'ai senti ce vide à l'intérieur de moi de « mais en fait je suis seule, je suis livrée à moi-même » . Et je t'ai parlé au début de cet épisode de ce moment de vide que je suis en train de vivre en ce moment. C'est comme si cette danse à l'aveugle révélait des sensations enfouies que tu veux pas voir ou que tu regardes à moitié. parce que c'est inconfortable, et ben ça les met en évidence et que là tu restes avec, tu danses avec. Et c'est ça que j'ai trouvé fabuleux, c'est que le corps, lui, il sait et à chaque instant il s'exprime, sauf qu'on ne l'écoute pas toujours. Et là, dans ce moment à l'aveugle, c'est comme si il était temps de faire émerger ce qui était enfoui à l'intérieur depuis longtemps. Et du coup, je me suis vue traverser des vagues émotionnelles, entre des larmes, des rires, des moments où j'ai envie d'être seule, d'autres moments où j'ai pas envie d'être seule, j'ai envie d'être en contact avec les autres. Mais vraiment, ce que j'en retire, ce que je conscientise, c'est à quel point le plus important, c'est d'être solide avec soi. Tu vois, vraiment, quand on parle d'être ami-ami avec soi, je trouve que c'est presque trop faible. C'est-à-dire que faire équipe avec soi, c'est juste la règle numéro un. Parce que justement, quand les gens se barrent, que tu gardes cette solidité, c'est le plus important. Et être solide, ça ne veut pas dire ne pas être vulnérable, ne pas ressentir de tristesse, de douleur, etc. Ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire. Ça veut simplement dire que tu sais que tu pourras compter sur toi, même si tu es au fond du gouffre. Et cette expérience, ces yeux bandés, elle m'a fait... touché du doigt, mais d'un point de vue ressenti, à quel point je pouvais faire avec cet inconfort, je pouvais danser avec, et je pouvais même l'embrasser, la câliner. C'était comme une rencontre avec toutes mes parts que je mets de côté parce qu'elles sont pas agréables, parce qu'elles sont pas glorifiantes, parce que socialement, elles sont pas belles, et que je prenais un temps pour chacune aller les rencontrer. Comme si je conscientisais un espace de chaos fertile. Que sans ces par-là, je ne suis pas la joy lumineuse. Sans ces par-là, je ne suis pas la joy spontanée, je ne suis pas... En fait, toutes ces qualités qui me sont propres, je ne peux pas les cultiver si je n'accepte pas toute la partie chaotique de moi. Mais la vue, c'est quelque chose qui connecte à l'extérieur, qui connecte à l'autre. qui connectent à des interprétations. Et là, le fait d'être dans une sorte d'intériorité, d'introspection forcée grâce au bandeau, ça nous invite vraiment à prendre soin, à aller nous connecter de façon différente à ce qui se joue en nous, à nous relier aussi à notre corps, et donc ce corps qui s'exprime par des mouvements, par des ressentis, par des émotions. et à nous donner l'autorisation de faire vivre ces bouts de nous. Et j'ai aussi eu envie d'aller explorer avec davantage de curiosité les parts de moi que je mettais de côté lors de la danse. Je sais que le regard des autres n'est pas très important pour moi dans la danse libre, parce que ça fait plusieurs années que je la pratique, et du coup mon mental se barre assez rapidement. Mais je sais que j'ai encore des résistances. Par exemple sur le fait de danser au sol. Parce que pour moi, danser au sol, ça amène directement quelque chose de sensuel. Et quand j'ai les yeux ouverts ou quand les autres ont les yeux ouverts, bah j'y vais pas. Et là, je me suis dit, tiens, on a tous les yeux bandés, qu'est-ce que ça donnerait, qu'est-ce que ça me permettrait de ressentir si là, je m'autorisais à aller au sol ? Et c'est là aussi où cette expérience de blind dance a été incroyable. C'est que ça m'a permis... d'aller découvrir une autre facette qui du coup n'est pas chaotique, de moi, où je me donnais la permission d'être en connexion avec ma sensualité. Je ne sais pas si tu as déjà dansé avec toi-même dans cette notion de danse libre, et comme son nom l'indique, c'est vraiment pour retrouver cette liberté, mais moi, toutes les personnes que je connais et qui pratiquent, on ressent toutes, et là je vais faire au féminin, Cette même connexion par le mouvement, par la danse, à notre féminité, à notre sensualité. Parce que du coup, ça traverse tout le corps. Bien évidemment que ça peut être aussi traversé, comme je l'expliquais auparavant, un chaos. Mais en fait, tu te reconnectes à une part de toi vivante, vibrante. Et pour faire le lien avec le process que j'évoquais au début de cet épisode, moi, ces espaces-là de reliance, Ils me confirment les endroits dans lesquels j'ai envie d'aller professionnellement, mais aussi personnellement, parce que bien évidemment que c'est intrinsèquement lié. Et du coup, j'ai envie d'aller explorer tout ce qui touche à la sensualité, à la sexualité, et à ramener de... à la fois de la profondeur, mais aussi du relief et du concret sur tous ces sujets. Parce que je les trouve encore tabous, parce que je trouve qu'on n'en parle pas assez, je trouve qu'on parle pas assez des espaces traumatiques qu'il peut y avoir, qu'on parle pas assez des espaces d'empuissancement qu'il peut y avoir, même si j'aime pas ce mot, mais tu comprendras l'idée. Donc c'est une piste que je vais explorer pour l'instant, et je sais pas ce que j'en ferai, mais peut-être que j'en ferai quelque chose de bien plus gros que ce que j'imagine aujourd'hui. En conclusion, cette expérience de blind dance, elle me fait prendre conscience à la fois de la puissance, de la connexion au corps, de ce qu'il a à nous dire et ce qu'il a à nous délivrer. Et je pense qu'en m'écoutant, tu t'es peut-être dit, ah ouais, c'est comme moi quand je... Parce que c'est pas obligé que ça passe par la danse, ça peut passer par d'autres moments, encore une fois, où tu te sens libre. et aussi la puissance de notre spontanéité, de notre instinct qui nous amène à... Avoir cette curiosité d'aller nous découvrir sous différents aspects, sous différents angles, sous différents sens, pour se comprendre, s'écouter de façon plus fine, de façon plus consciente, et d'arrêter de mettre les choses sous le tapis. Évidemment, ça se développe uniquement en allant découvrir de nouvelles choses, en s'autorisant à faire de nouvelles expériences. Parce que la spontanéité, l'intuition, ça se développe uniquement si on sort de notre quotidien millimétré. Et c'est aussi pour ça que je te partageais mon process dans lequel j'ai fait le vide et je me suis autorisée à me dire, ok, qu'est-ce que j'ai envie de vivre, où est-ce que j'ai envie d'aller, même si ça n'a peut-être rien à voir avec ce que je faisais habituellement. Au contraire, c'est ça qui me permet d'aller explorer d'autres choses. Donc moi l'invitation que j'ai envie de... de te faire pour cet épisode, c'est qu'est-ce que tu pourrais faire aujourd'hui que t'oses pas faire pour X raisons. Il n'est pas question de se justifier là, maintenant. Mais que t'as envie de faire, qui t'excite, quoi. Ou tu te dis mais ça, j'aimerais trop. Quelle facette de toi t'aimerais révéler, réveiller ? Est-ce que c'est la facette de toi qui est pleine d'humour ? Est-ce que c'est la facette de toi qui fait des surprises ? Est-ce que c'est la facette de toi qui... organise des voyages comme ça du jour au lendemain ? Est-ce que c'est la facette de toi qui crée des nouveaux projets ? En fait, si tu te regardais aujourd'hui, qu'est-ce que t'as envie de nourrir de toi ? Et fais-le, fais-le ! Et j'ai même envie de pousser le bouchon plus loin. Voilà, tu viens de m'écouter pendant plus de 20 minutes. Prends le temps de m'envoyer un petit message et de me dire, voilà, j'ai écouté cet épisode-là. Et à partir de maintenant, je vais aller explorer cette facette de moi. Et même si t'as pas d'idée, tu sais quoi, on en discute ensemble de comment tu pourrais aller explorer cette facette. Parce que moi j'ai plein d'idées, et t'inquiète que je vais pouvoir te fournir de la matière. Parce que c'est bien beau de vouloir, mais tout commence quand tu décides. C'est pas pour rien que ce podcast s'appelle Décide quand même. Donc je voudrais juste te rappeler que la vie là que t'es en train de vivre, c'est pas un brouillon. C'est pas... une période d'essai. C'est un temps où on t'invite à expérimenter ce qui te tient à cœur, ce qui te rend vivante. Donc, go ! Je te remercie de m'avoir écoutée jusqu'ici. J'attends ton message et on se retrouve très vite pour la suite. Je t'embrasse. Décide.

Description

Et si tu lâchais les réponses ?
Et si t’arrêtais deux secondes de vouloir tout comprendre, tout ordonner, tout “aligner” ?


Dans ce nouvel épisode, je te parle d’un truc que j’ai rarement assumé publiquement :
j’ai lâché la maîtrise.


Pas par stratégie. Par nécessité.


J’ai arrêté de faire des plans.
J’ai arrêté de me demander ce qu’il fallait créer, vendre, dire, incarner.


Et j’ai commencé à m’écouter autrement.


Pas avec la tête.
Avec le corps, avec les tripes, avec les silences.


✨ Spoiler : ça fout le bordel.


Mais c’est un bordel fertile.


J’ai redécouvert la spontanéité, le plaisir de dire “rien à foutre”, de comment ça doit être perçu.


Et pour te montrer à quel point j’ai plongé dans ce lâcher-prise, je partage avec toi mon expérience de blind dance — cette danse à l’aveugle où tout est ressenti, improvisé, sans filet.


J’ai plongé dans le flou, le brut, le vivant.


Et ce que j’y ai trouvé ? Ce n’est pas un nouveau positionnement.


C’est moi. Nue. Vraie. Sereine dans mon chaos.


🔥 Si t’es en train de douter, de tourner en boucle, de vouloir “faire bien” mais que tout sonne creux… viens écouter ça.


Cet épisode, c’est pas un tuto.
C’est un écho. Un cri doux. Une permission.


Tu peux t’explorer. Tu peux foutre la paix à ton mental. Tu peux aimer ce qui déborde.
Et tu peux tout recommencer… en ressentant d’abord.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité. Pour oser ne pas plaire à tout le monde. Assume tes choix. Et cessez de chercher la normalité, la conformité ou le sans erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode. Je suis ravie, mais alors ravie de te retrouver ici, de reprendre mon micro. J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on ne s'est pas retrouvés ensemble, là, tous les deux. Et en plus, c'est pour un épisode... building public, donc je vais te parler d'une expérience que je me suis fait vivre, de ce que j'ai compris, de ce que j'ai ressenti, des leçons que j'en tire et je suis certaine que ça va te faire écho. Et en plus, comme le dernier épisode c'était sur la clôture, celle de mon activité telle qu'elle était jusqu'à présent, et bien là on en part sur un petit renouveau en mode qu'est-ce qui se passe pendant cette période de transition, j'ai envie de dire pendant cette période d'expansion. Parce que je n'imagine pas du tout ce moment comme un truc où je me cherche et en même temps je me trouve. Tu vois l'idée ? En gros, je ne cherche pas mais je trouve. Tu vas comprendre parce que je vais te partager aussi comment je vis ce process et qu'est-ce que ça m'amène à comprendre, à conscientiser et à expérimenter. Donc installe-toi confortablement, règle bien le son, on va partager un petit moment ensemble. Il y a quelques semaines déjà, j'ai clôturé mon activité, j'ai arrêté l'ensemble de mes accompagnements, j'ai dit ciao à mes programmes en ligne, et ça a été un moment pour moi de vide. Mais de vide qui soulage, qui retire un poids, qui me permet de lâcher les injonctions, celles cachées derrière un titre, celle de mon métier en tant que coach, mais aussi une posture, une posture plus sérieuse, plus professionnelle, cachée derrière des peurs, derrière aussi le regard des autres. Et ça a fait émerger beaucoup de retours de ma famille, de mes amis, mais aussi d'inconnus comme vous. Et en fait, j'ai déjà envie de te remercier d'avoir pris le temps, peut-être de m'écrire, de me partager un bout de ce que j'avais pu générer chez toi, grâce au podcast, mais grâce aussi à la newsletter ou dans les moments qu'on a pu partager ensemble, aussi bien dans les accompagnements que dans des ateliers ou des conférences. T'imagines pas à quel point c'est précieux de savoir que t'as pu planter une graine dans la vie de quelqu'un juste par une phrase ou par un partage d'expérience, alors que ça coûte rien. En fait, je vois vraiment ces échanges comme un sourire. Je sais que pour ceux qui me connaissent dans la vraie vie, parce que là je suis que dans tes oreilles, je suis quelqu'un qui sourit beaucoup, souvent, trop même parfois. Et en fait... J'ai pas envie du tout de me brider là-dessus parce que je pense qu'un sourire peut changer la vie de quelqu'un, même d'un inconnu, et je pense que des mots aussi ont cet effet-là, ont cette puissance. Donc du coup, je nous invite collectivement à dire à des inconnus ce qu'on pense quand ça fait du bien, que ce soit sur une tenue, que ce soit sur un comportement, que ce soit sur une sensation que la personne nous procure, quitte à ce qu'on paraisse pour des ovnis. Je crois que c'est ça qui fait la richesse de notre humanité, c'est de pouvoir dire les choses du plus profond de notre être. Et donc du coup, voilà, je voulais commencer par un énorme merci, parce que le chemin s'arrête pas. Non, il s'arrête pas, le chemin continue ensemble. On va prendre une trajectoire sensiblement différente, mais une trajectoire qui sera dans la continuité de tout ce que j'ai pu vous proposer, qui sera du moi, voilà. Donc si tu n'as pas d'affinité avec moi, il est encore temps. De quitter le chemin. Et si tu me découvres, eh bien, welcome dans ce tournant. Après la phase de clôture, j'ai vraiment eu la phase de je veux faire du vide. Je veux trier, je veux ranger, je veux faire de la place. C'était pas le moment pour moi de replonger dans une sorte d'introspection où je reprends tous mes questionnements, tous mes outils, toutes mes formations en me disant ok, qu'est-ce que je vais faire ? Non. Là je me suis dit ça va être un moment où je vais juste me demander qu'est ce que j'ai envie de vivre. Et même si ça m'envoie dans des directions qui n'ont rien à voir avec le professionnel c'est tant mieux. J'avais envie de ressentir, j'avais pas envie de faire, j'avais pas envie de me poser la question qui j'ai envie de devenir. J'avais envie de savoir là maintenant là qui je suis, là qu'est ce que je ressens, qu'est ce qu'il y a si j'ouvre mes entrailles. là sur l'instant. Et donc du coup j'ai fait ce que je sais faire de mieux, écouter et laisser s'exprimer ma spontanéité. Et je sais pas ce qu'il en est pour toi, mais moi la spontanéité pendant longtemps je l'ai vue comme un défaut, comme un trait de caractère qui montre que je suis pas stable, que je suis pas raisonnable, qu'en fait j'ai tout le temps besoin d'allumer un espèce de feu à l'intérieur de moi pour me sentir vivante. Et donc du coup j'avais tendance à le juger, et même encore aujourd'hui j'ai certains de mes proches qui le voient comme étant une facette de moi complètement barrée. Et aujourd'hui j'ai envie de l'honorer, parce que ça fait partie intégrante de moi et ça me rend pas plus déraisonnable que quelqu'un d'autre, ou instable, ou pas ancré. Au contraire, je pense que ça révèle ma capacité aussi à naviguer dans les différentes parts de moi, et que si je m'autorise pas à être spontanée au quotidien, je suis trop ancrée dans un truc rigide qui ne me correspond pas. Ce que je veux aussi tirer comme leçon de ça, c'est que je crois qu'on a tous et toutes cette capacité de naviguer d'un côté comme de l'autre, dans la structure qui est nécessaire et importante, et en même temps dans le hors-cadre, dans la spontanéité de l'instant, et de se dire j'ai envie de faire ça, je le fais. Et je pense que c'est cet équilibre-là qui fait qu'on arrive à naviguer entre le j'ai envie, Ça me stimule et je prévois, j'anticipe. Et en fait, moi, je sais que j'ai une part de moi qui adore savoir à l'avance et planifier et que j'apprends ces dernières années à me reconnecter à cette spontanéité chez moi, mais aussi à accepter la spontanéité de l'autre, ce qui est plus difficile. Mais c'est un apprentissage où, en fait, les autres aussi ont le droit d'avoir des espaces qui, moi, j'appelle ça, qui leur pètent. Donc je sais pas, une amie qui t'appelle et qui te dit bah demain je descends à Marseille, est-ce que t'es là ? J'avoue qu'il y a à l'intérieur de moi quelque chose qui se crispe un peu parce que j'ai envie du coup d'être pleinement présente pour cette amie et de m'organiser, tu vois, ne serait-ce que j'en sais rien, pour la recevoir, pour faire un repas ou autre. Et en même temps j'adore cette fraîcheur de la spontanéité de mais bien sûr mais viens. Donc je navigue à l'intérieur de ces moments-là, et c'est ce que la vie me propose aussi. Ces derniers mois, il n'y a eu que des choses comme ça, que des gens qui débarquent sans que je l'aie anticipé. Et je me suis fait vivre ça cette semaine, en mode, mais moi j'ai envie de quoi ? Cet espace de spontanéité, il me dit quoi ? Parce qu'au-delà des autres et des relations que je peux avoir autour, l'idée c'est aussi de se le faire vivre entre soi et soi. J'ai même envie de dire... d'apprendre à retomber amoureux de soi. Alors ça paraît peut-être un peu gros, mais pose-toi la question. Qu'est-ce qui te fait kiffer chez toi ? Qu'est-ce que t'aimes chez toi ? Et que tu n'utilises pas forcément au quotidien, parce que t'es tellement dans le... C'est même pas le flot de la vie, c'est dans la routine de la vie, que t'en oublies même ces facettes de toi que t'adores. Moi j'adore la joy spontanée, j'adore celle qui fait péter des trucs... en deux secondes, et que je peux faire pour les autres bien sûr, mais que je peux faire aussi pour moi, parce que c'est d'abord finalement une recherche d'amour de soi avant d'être aimée des autres. Du coup ma question ça a été comment je peux me surprendre, comment je peux faire davantage du moi. Et quand j'allais dans une direction, je me posais la question, mais qu'est-ce que la joye spontanée elle ferait ? Tu sais, souvent on a tendance à aller s'inspirer... de nos mentors, de quelqu'un qu'on admire parce que j'en sais rien, c'est une star, un auteur, un youtuber. Mais est-ce qu'on pourrait pas se poser la question, qu'est-ce que ferait la part de moi, dénuée de peur, et qui est pleinement dans sa spontanéité de vie ? Bah ça a été mon driver cette semaine, de qu'est-ce que la joy qui s'en fout royale du regard des autres, qui est en mode j'en ai rien à foutre, elle ferait. Elle irait où ? Elle serait qui ? Elle dirait quoi ? Et ça m'a amenée à expérimenter la blind dance, c'est-à-dire une danse libre, les yeux bandés. Et tu vas voir à quel point cette expérience vient me donner des réponses sur le processus que je viens d'évoquer avec toi. Parce que cet espace de danse, donc de mouvement libre, non chorégraphié, non guidé, est là pour te permettre de ressentir. et de te connecter à la fois à ce qui te traverse, toi à l'intérieur, que ce soit confortable ou inconfortable, et aussi de rentrer en contact avec les autres. Et je pense que même si tu ne danses pas aujourd'hui, il y a forcément des activités dans ta vie que tu fais où tu ressens cette liberté d'être, où tu te sens tellement vivant que ça te permet de te connecter à tes ressentis à un niveau supérieur, mais aussi de rentrer en contact avec les autres, peut-être de façon plus enthousiaste, plus enjouée, ou au contraire, tu mets des barrières directes parce que tu es vraiment connecté à ta nature profonde. Là, c'est exactement ce qui s'est passé dans cet espace-là. Pour te donner un petit peu plus de contexte, avant de te partager comment j'ai vécu l'expérience. Il faut savoir que la blind dance, c'est un dérivé de la danse contact qui a pour but de nous relier à notre environnement de façon différente, puisqu'on va nous retirer la vue, et donc on va à la fois rentrer en contact avec d'autres sens qu'on n'a pas forcément l'habitude d'explorer pendant la danse, qui sont présents bien évidemment, mais qui ne sont pas mis en priorité, mais ce n'est pas non plus un espace où on pratique le tantra, où il y a de la drague, où on est là pour danser le mambo, la cha-cha ou la salsa avec quelqu'un d'autre. Non, on est vraiment sur une danse personnelle, mais où on peut rentrer en contact avec d'autres personnes, à travers les mains, à travers le toucher, mais de façon subtile. Et c'est ça aussi que j'étais venue chercher, dans le sens où moi, quand je fais de la danse, c'est de l'ecstatic dance, donc même principe, danse non guidée. non chorégraphiée, une danse libre où tu es guidé uniquement par la musique et le DJ qui te fait naviguer dans différents univers et ça peut que tu ailles dans différents états de conscience modifiés comme en hypnose grâce là pour le coup à la musique et moi je sais que dans ce genre d'espace c'est vraiment un moment pour moi une sorte de cocon puisque c'est un endroit qui est en silence où tu n'as aucune obligation de résultats, de performances où en gros t'es là et t'as rien à faire, t'as juste à suivre le flow. Et si t'as envie de rester par terre et de ne pas bouger pendant deux heures, et ben tu restes par terre et tu bouges pas pendant deux heures. Et là, je savais que cette expérience allait me challenger sur le fait d'être en contact avec d'autres alors que je ne le suis pas d'habitude dans ce cocon. C'est là où c'est devenu très intéressant, parce que quand je dis avec d'autres, c'est que là, pour le coup, je suis dans un studio avec... 40 ou 50 personnes autour de moi. Et donc forcément, tu sais que tu vas rencontrer quelqu'un en cours de route. Et ce qu'il y a de très intéressant avec le fait d'avoir les yeux bandés, c'est que ça te met direct dans une perte de repère, aussi bien spatio-temporelle que relationnelle. Puisque du coup, l'interaction avec l'autre va se faire non plus par la vue, mais par le toucher ou par ta capacité à t'extraire du contact. d'une manière ou d'une autre. Et c'est ça que j'ai trouvé direct, hyper pertinent, c'est que ça développe à la fois ta confiance en toi et ta confiance en l'autre. En fait, c'est vraiment une co-création qui se crée, on est tous et toutes dans le même espace, on est tous et toutes les yeux bandés. Donc, des règles sont évidemment définies au départ, pour qu'il y ait consentement, pour qu'il n'y ait pas de moments de malaise, etc. Et en même temps, ça demande une... Écoute des autres sens, de ce que tu peux ressentir de la personne, de ce que tu peux percevoir aussi bien par le fait d'entendre si quelqu'un est au sol, si quelqu'un est à côté de toi, si quelqu'un est en mouvement pour éviter de lui mettre des coups aussi. Et une écoute de tes propres ressentis. Là ça m'a obligée à aller voir si ce qui se passait était juste pour moi ou pas. Parce que tu peux dire des non avec la vue, tout comme tu peux dire des oui. Et là, j'avais plus cette capacité-là. Donc du coup, quand t'es en contact avec quelqu'un, il est nécessaire non pas de te laisser porter par son flot à lui, mais d'aller voir si c'est toujours ok pour toi. Et je trouve que ce moment-là est hyper représentatif de ce que l'on vit au quotidien. Ou quand t'apprécies le moment, tu reviens plus chez toi pour te demander si c'est ok pour toi ou pas. Et à un moment donné, au tout premier contact que j'ai eu avec quelqu'un, on est toutes les deux, parce que j'imagine que c'était une femme, parties dans le flot du mouvement. Et à un moment donné, elle est partie et j'ai senti ce vide à l'intérieur de moi de « mais en fait je suis seule, je suis livrée à moi-même » . Et je t'ai parlé au début de cet épisode de ce moment de vide que je suis en train de vivre en ce moment. C'est comme si cette danse à l'aveugle révélait des sensations enfouies que tu veux pas voir ou que tu regardes à moitié. parce que c'est inconfortable, et ben ça les met en évidence et que là tu restes avec, tu danses avec. Et c'est ça que j'ai trouvé fabuleux, c'est que le corps, lui, il sait et à chaque instant il s'exprime, sauf qu'on ne l'écoute pas toujours. Et là, dans ce moment à l'aveugle, c'est comme si il était temps de faire émerger ce qui était enfoui à l'intérieur depuis longtemps. Et du coup, je me suis vue traverser des vagues émotionnelles, entre des larmes, des rires, des moments où j'ai envie d'être seule, d'autres moments où j'ai pas envie d'être seule, j'ai envie d'être en contact avec les autres. Mais vraiment, ce que j'en retire, ce que je conscientise, c'est à quel point le plus important, c'est d'être solide avec soi. Tu vois, vraiment, quand on parle d'être ami-ami avec soi, je trouve que c'est presque trop faible. C'est-à-dire que faire équipe avec soi, c'est juste la règle numéro un. Parce que justement, quand les gens se barrent, que tu gardes cette solidité, c'est le plus important. Et être solide, ça ne veut pas dire ne pas être vulnérable, ne pas ressentir de tristesse, de douleur, etc. Ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire. Ça veut simplement dire que tu sais que tu pourras compter sur toi, même si tu es au fond du gouffre. Et cette expérience, ces yeux bandés, elle m'a fait... touché du doigt, mais d'un point de vue ressenti, à quel point je pouvais faire avec cet inconfort, je pouvais danser avec, et je pouvais même l'embrasser, la câliner. C'était comme une rencontre avec toutes mes parts que je mets de côté parce qu'elles sont pas agréables, parce qu'elles sont pas glorifiantes, parce que socialement, elles sont pas belles, et que je prenais un temps pour chacune aller les rencontrer. Comme si je conscientisais un espace de chaos fertile. Que sans ces par-là, je ne suis pas la joy lumineuse. Sans ces par-là, je ne suis pas la joy spontanée, je ne suis pas... En fait, toutes ces qualités qui me sont propres, je ne peux pas les cultiver si je n'accepte pas toute la partie chaotique de moi. Mais la vue, c'est quelque chose qui connecte à l'extérieur, qui connecte à l'autre. qui connectent à des interprétations. Et là, le fait d'être dans une sorte d'intériorité, d'introspection forcée grâce au bandeau, ça nous invite vraiment à prendre soin, à aller nous connecter de façon différente à ce qui se joue en nous, à nous relier aussi à notre corps, et donc ce corps qui s'exprime par des mouvements, par des ressentis, par des émotions. et à nous donner l'autorisation de faire vivre ces bouts de nous. Et j'ai aussi eu envie d'aller explorer avec davantage de curiosité les parts de moi que je mettais de côté lors de la danse. Je sais que le regard des autres n'est pas très important pour moi dans la danse libre, parce que ça fait plusieurs années que je la pratique, et du coup mon mental se barre assez rapidement. Mais je sais que j'ai encore des résistances. Par exemple sur le fait de danser au sol. Parce que pour moi, danser au sol, ça amène directement quelque chose de sensuel. Et quand j'ai les yeux ouverts ou quand les autres ont les yeux ouverts, bah j'y vais pas. Et là, je me suis dit, tiens, on a tous les yeux bandés, qu'est-ce que ça donnerait, qu'est-ce que ça me permettrait de ressentir si là, je m'autorisais à aller au sol ? Et c'est là aussi où cette expérience de blind dance a été incroyable. C'est que ça m'a permis... d'aller découvrir une autre facette qui du coup n'est pas chaotique, de moi, où je me donnais la permission d'être en connexion avec ma sensualité. Je ne sais pas si tu as déjà dansé avec toi-même dans cette notion de danse libre, et comme son nom l'indique, c'est vraiment pour retrouver cette liberté, mais moi, toutes les personnes que je connais et qui pratiquent, on ressent toutes, et là je vais faire au féminin, Cette même connexion par le mouvement, par la danse, à notre féminité, à notre sensualité. Parce que du coup, ça traverse tout le corps. Bien évidemment que ça peut être aussi traversé, comme je l'expliquais auparavant, un chaos. Mais en fait, tu te reconnectes à une part de toi vivante, vibrante. Et pour faire le lien avec le process que j'évoquais au début de cet épisode, moi, ces espaces-là de reliance, Ils me confirment les endroits dans lesquels j'ai envie d'aller professionnellement, mais aussi personnellement, parce que bien évidemment que c'est intrinsèquement lié. Et du coup, j'ai envie d'aller explorer tout ce qui touche à la sensualité, à la sexualité, et à ramener de... à la fois de la profondeur, mais aussi du relief et du concret sur tous ces sujets. Parce que je les trouve encore tabous, parce que je trouve qu'on n'en parle pas assez, je trouve qu'on parle pas assez des espaces traumatiques qu'il peut y avoir, qu'on parle pas assez des espaces d'empuissancement qu'il peut y avoir, même si j'aime pas ce mot, mais tu comprendras l'idée. Donc c'est une piste que je vais explorer pour l'instant, et je sais pas ce que j'en ferai, mais peut-être que j'en ferai quelque chose de bien plus gros que ce que j'imagine aujourd'hui. En conclusion, cette expérience de blind dance, elle me fait prendre conscience à la fois de la puissance, de la connexion au corps, de ce qu'il a à nous dire et ce qu'il a à nous délivrer. Et je pense qu'en m'écoutant, tu t'es peut-être dit, ah ouais, c'est comme moi quand je... Parce que c'est pas obligé que ça passe par la danse, ça peut passer par d'autres moments, encore une fois, où tu te sens libre. et aussi la puissance de notre spontanéité, de notre instinct qui nous amène à... Avoir cette curiosité d'aller nous découvrir sous différents aspects, sous différents angles, sous différents sens, pour se comprendre, s'écouter de façon plus fine, de façon plus consciente, et d'arrêter de mettre les choses sous le tapis. Évidemment, ça se développe uniquement en allant découvrir de nouvelles choses, en s'autorisant à faire de nouvelles expériences. Parce que la spontanéité, l'intuition, ça se développe uniquement si on sort de notre quotidien millimétré. Et c'est aussi pour ça que je te partageais mon process dans lequel j'ai fait le vide et je me suis autorisée à me dire, ok, qu'est-ce que j'ai envie de vivre, où est-ce que j'ai envie d'aller, même si ça n'a peut-être rien à voir avec ce que je faisais habituellement. Au contraire, c'est ça qui me permet d'aller explorer d'autres choses. Donc moi l'invitation que j'ai envie de... de te faire pour cet épisode, c'est qu'est-ce que tu pourrais faire aujourd'hui que t'oses pas faire pour X raisons. Il n'est pas question de se justifier là, maintenant. Mais que t'as envie de faire, qui t'excite, quoi. Ou tu te dis mais ça, j'aimerais trop. Quelle facette de toi t'aimerais révéler, réveiller ? Est-ce que c'est la facette de toi qui est pleine d'humour ? Est-ce que c'est la facette de toi qui fait des surprises ? Est-ce que c'est la facette de toi qui... organise des voyages comme ça du jour au lendemain ? Est-ce que c'est la facette de toi qui crée des nouveaux projets ? En fait, si tu te regardais aujourd'hui, qu'est-ce que t'as envie de nourrir de toi ? Et fais-le, fais-le ! Et j'ai même envie de pousser le bouchon plus loin. Voilà, tu viens de m'écouter pendant plus de 20 minutes. Prends le temps de m'envoyer un petit message et de me dire, voilà, j'ai écouté cet épisode-là. Et à partir de maintenant, je vais aller explorer cette facette de moi. Et même si t'as pas d'idée, tu sais quoi, on en discute ensemble de comment tu pourrais aller explorer cette facette. Parce que moi j'ai plein d'idées, et t'inquiète que je vais pouvoir te fournir de la matière. Parce que c'est bien beau de vouloir, mais tout commence quand tu décides. C'est pas pour rien que ce podcast s'appelle Décide quand même. Donc je voudrais juste te rappeler que la vie là que t'es en train de vivre, c'est pas un brouillon. C'est pas... une période d'essai. C'est un temps où on t'invite à expérimenter ce qui te tient à cœur, ce qui te rend vivante. Donc, go ! Je te remercie de m'avoir écoutée jusqu'ici. J'attends ton message et on se retrouve très vite pour la suite. Je t'embrasse. Décide.

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