undefined cover
undefined cover
L'art de paraître professionnel : Faire tomber les masques ! / Build in public #1 cover
L'art de paraître professionnel : Faire tomber les masques ! / Build in public #1 cover
Décide

L'art de paraître professionnel : Faire tomber les masques ! / Build in public #1

L'art de paraître professionnel : Faire tomber les masques ! / Build in public #1

17min |30/08/2024|

80

Play
undefined cover
undefined cover
L'art de paraître professionnel : Faire tomber les masques ! / Build in public #1 cover
L'art de paraître professionnel : Faire tomber les masques ! / Build in public #1 cover
Décide

L'art de paraître professionnel : Faire tomber les masques ! / Build in public #1

L'art de paraître professionnel : Faire tomber les masques ! / Build in public #1

17min |30/08/2024|

80

Play

Description

Dans cet épisode intime de "Décide", je vous emmène dans les coulisses de mon propre parcours professionnel.


Pendant longtemps, j'ai adhéré à des croyances bien établies sur ce que signifie "paraître professionnel". Ces normes, souvent tacites, dictaient ma manière de me présenter, de parler, et même de penser dans le monde du travail.


Mais au fil de mon aventure entrepreneuriale, et en m'engageant dans un entrepreneuriat plus authentique et engagé, j'ai découvert de nouveaux codes. Des codes qui m'ont permis de déconstruire ces anciennes croyances et de redéfinir ce que signifie vraiment être professionnel.


Dans ce format "build in public", je partage avec vous mes réflexions, mes doutes, et les petites voix qui me poussent à remettre en question ces normes longtemps admises.


Pourquoi devrions-nous suivre des règles qui ne nous ressemblent pas ? Comment créer une image professionnelle qui soit à la fois crédible et fidèle à qui nous sommes réellement ?


Rejoignez-moi dans cet épisode où je fais tomber les masques et vous invite à explorer, avec moi, une nouvelle manière d'incarner le professionnalisme.


Et pour aller plus loin inscrivez-vous à mon prochain atelier le 10 septembre à 12h (c'est gratuit, sur inscription) : cliquez ici !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. C'est comme ça que tu dois faire. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode où j'ai décidé de vous proposer un nouveau format qui s'appelle Breed in Public Avouez qu'en anglais, ça sonne vachement bien. Bon... En gros, l'idée c'est de comprendre que je vais vous amener un sujet sur la table où je suis moi-même en réflexion, en processus, puisque breathe in public on pourrait le traduire se construire en public Donc c'est pour vous expliquer mon chemin, mes réflexions, sans venir vous apporter de solution ou de vérité absolue. L'idée c'est pas de chercher à avoir raison ou de vous convaincre ou de vous amener à penser comme moi, mais plutôt ouvrir le champ des possibles. et de se dire, ok, je me suis jamais posé ce genre de questions, du coup je rentre dans un process, dans un brainstorming avec moi-même pour qu'on puisse trouver sa propre justesse. Donc évidemment, je suis comme un funambule sur son fil qui cherche à aller chercher d'un côté puis de l'autre pour trouver cet équilibre. Il n'y a rien de bon ou mauvais, d'acceptable ou inacceptable, c'est juste, je me pose des questions et je vous les amène sur la table. Avant de rentrer dans le vif du sujet de cet épisode... où je vais parler du fait de paraître professionnelle, je voulais vous rappeler depuis quelle place je parle, en tout cas dans ce type de format. Alors déjà, la première place, c'est ma place d'humaine, de celle qui se pose des questions et qui n'a pas toujours les réponses. Et en fait, au lieu de rester dans ma propre grotte mentale et de me dire suis-je la seule à m'interroger sur ces sujets, eh bien j'avais envie de vous les partager. Et puis aussi, une autre place qui est celle de l'humaine qui expérimente. qui se confrontent à des réalités qui parfois démontent totalement mes idées reçues, mes croyances, et qui m'amènent en fait à avoir une curiosité insatiable, parce que j'ai un besoin de comprendre, un besoin aussi de remettre en question. Parce que pour vous remettre un petit peu dans le contexte, il y a plus de dix ans, je me suis fait opérer d'une thyroïdectomie, pour éviter un cancer donc de la thyroïde, et ça m'a ouvert de nombreuses portes. La porte principalement... de l'alimentation, de l'hygiène de vie au sens large, c'est comme ça que je suis rentrée dans le monde du développement personnel puis des médecines ancestrales et j'ai découvert en même temps la dureté du monde avec un monde corrompu où on nous manipule, où on nous donne pas toutes les informations et un autre monde où il y avait de nouvelles façons de faire, de nouvelles façons de fonctionner, de voir le monde, de l'appréhender ce qui m'a conduit en fait à toujours me poser la question est-ce que je suis ok avec ce qui se passe, avec ce que je vis, ou est-ce qu'il y a d'autres choses à comprendre ? Pour justement pouvoir remettre en question mes propres modèles, mes normes, et redéfinir mes schémas, pour que je puisse me positionner sur est-ce que j'ai envie de cautionner ça ou pas ? Et je pense vraiment, en tout cas moi je leur attache à ça, c'est le fait d'avoir été confronté à la dureté de la vie, de par la maladie, de par le corps médical, de par aussi... plein de décès, plein de choses qui sont venues me percuter, me mettre des petites tartes dans le visage, comme j'aime dire, pour me rappeler aussi qu'on avait la possibilité d'ouvrir nos perspectives et de remettre en question les vérités que l'on croyait être des certitudes jusqu'à présent. Trêve de bavardage, maintenant que le cadre est posé, rentrons directement dans ce fabuleux sujet du paraître professionnel. Pour moi, c'est un sujet qui est très important parce que la sphère professionnelle n'est qu'un contexte dans lequel on peut s'exprimer. J'aurais très bien pu choisir la sphère familiale, la sphère amicale qui n'est finalement qu'une possibilité de nous exprimer comme étant nous mêmes ou pas, avec des masques, en jouant des rôles. Et je trouve que la sphère professionnelle est très matricée, très stéréotypée, très normée. Et donc elle nous invite finalement à nous mettre dans des chaussures qui ne sont pas forcément les nôtres. Comme si on était des bons petits soldats qui allaient simplement reproduire des codes, des règles, sans chercher à comprendre, mais en fait... qui vraiment je peux être dans ce monde professionnel. Et moi, quand je me suis reconvertie, j'étais tiraillée entre ce que j'avais appris à l'école, dans mes études supérieures, ce que j'avais appris aussi dans le début de ma vie active en tant que salariée, et mes idéaux, mes envies de faire différemment, d'utopie même parfois, parce que je voulais vraiment contribuer à faire le bien, je voulais aider un maximum de personnes, et ça m'a demandé vraiment de me dépouiller. de me dépouiller de certaines de mes couches. Alors la couche du sauveur, évidemment, la couche de celle qui veut être parfaite, celle qui veut être experte, celle qui, finalement, veut correspondre à une certaine caste qu'on lui a vendue. Et il a fallu que je retrouve une certaine justesse et une certaine essence de qui je suis. Et quand je dis retrouve ne vous méprenez pas, je suis encore en process. Parce que ça demande vraiment de se déconditionner sur ce que j'ai pu faire, être, apprendre, pour pouvoir œuvrer avec des valeurs qui sont les miennes. Si vous aussi vous êtes sur un chemin de réflexion et que vous avez envie de poser sur la table des sujets qui comptent pour vous, mais vous ne savez pas où le faire, comment le faire, et que vous avez envie de recevoir de l'inspiration, des outils pour pouvoir faire autrement, n'hésitez pas à nous rejoindre lors de mon atelier le 10 septembre. Je vous mets toutes les informations dans le descriptif de cet épisode. Je vous donne différents exemples de ce qui moi aujourd'hui m'interpelle. Le fait d'être professionnel, c'est être vu comme quelqu'un qui a une certaine posture, donc d'un point de vue déjà physique, dans sa façon de s'habiller. Donc très souvent c'est véhiculé avec la notion de costume cravate, ou un tailleur, des talons pour les femmes, une superbe coiffure, du maquillage, des couleurs neutres, on évite un peu les motifs, on évite ce qui est farfelu. En fait pour moi il y a le côté très lisse, passe-partout, épuré, pour surtout pas trop attirer l'oeil. Et si on attire l'oeil c'est qu'on a un statut déjà suffisamment avancé pour pouvoir le faire. Donc je reviendrai là-dessus mais il y a déjà, ne serait-ce que dans la posture d'un point de vue vestimentaire, une sorte de hiérarchie qui se met en place. Ensuite il y a un autre côté que moi j'appelle le côté rigide, mais mettez le mot que vous voulez, c'est vraiment le côté je cherche... à être dans la performance, dans la droiture, donc avec ces fameux tableaux de bord, ces objectifs, ces deadlines, ces KPI, ces propals, ces pipes, vous voyez tout le jargon un petit peu commercial, marketing, que vous avez peut-être comme moi appris à l'école, et que j'ai fini par totalement rejeter en me disant mais c'est pas du tout dans cette rigidité que j'ai envie de grandir. Mais je reviendrai dessus. Et le troisième point dans le fait de paraître professionnel, c'est aussi le fait de taire. certaines choses. Ne surtout pas dire quand ça ne va pas, ne surtout pas parler des erreurs, des loupés, de toujours être fort, solide et entretenir le fait qu'on ne dit pas des choses qui pourraient être soit inconfortables, soit désagréables, soit éventuellement dégradantes aux yeux des autres. Donc en gros il faut toujours paraître comme ci comme ça. D'où la notion de paraître. En fait... La question que je me suis posée c'est est-ce qu'être professionnel c'est forcément jouer un rôle ? Un rôle où en termes de posture je ne peux pas décider d'être moi-même si j'ai envie de venir avec un sweat à capuche. Est-ce que vraiment c'est gênant ? Est-ce que je suis obligée de cacher comment je vais vraiment au fond de mes tripes ? Je sais pas, je viens de vivre un décès, une rupture, quelque chose qui dans ma vie perso vient me chambouler. Est-ce que je suis obligée de... cacher ça parce que justement je dois paraître professionnelle ? Et est-ce que je suis obligée aussi d'être dans cette quête de la performance optimale où je vais avoir des tableaux de bord et des suivis à n'en plus finir ? Alors, encore une fois, c'est pas un épisode où je tape sur ces concepts-là et je dis, c'est surtout pas ça qu'il faut faire, changeons d'état d'esprit totalement et rejetons ça. Je me pose des questions. En fait, je m'ouvre la perspective de réfléchir autrement. Et je vous avoue que quand je me pose ces questions-là, j'ai différentes voix à l'intérieur de moi qui s'entrechoquent. Il y a une vraie ambivalence qui se crée. Il y a à la fois Madame Rebelle qui se dit Mais c'est vrai ça ? Qui a inventé ces concepts ? Qui a dit ça ? Qui a dit qu'on était obligé de faire ça ? Et en même temps, il y a Madame Principe qui intervient et qui se dit Non mais ça va, il y a des gens qui ont exploré ça bien avant que toi, suis les règles, c'est comme ça qu'il faut faire. Avec encore une fois cette notion... d'expériences qui priment sur éventuellement ce que je peux ressentir. Il y a Monsieur Stable qui se dit, attends, on va pas faire de vagues, tu vas pas non plus révolutionner le monde, mollo mollo quoi. Et en fait, toutes ces voix à l'intérieur de moi, déjà, je sais pas quoi en faire, si ce n'est juste les écouter et me dire, ok. Comment moi je peux me positionner au mieux en écoutant tout ça, en écoutant toutes ces réalités qui existent et qui sont bel et bien vraies quelque part ? Parce que j'ai pas à dire toi t'as raison, toi t'as tort, c'est juste chercher plus de cohérence dans ce que j'ai envie de vivre. Et j'ai évoqué justement cette notion hiérarchique dans les concepts que j'ai pu découvrir à la suite de ces questionnements. Et bien il n'y a plus ces sortes de relations verticales, c'est à dire qu'on fonctionne... plus en mode tu es au-dessus de moi, je suis en dessous ou vice versa, mais plutôt on va co-créer quelque chose ensemble. Donc il y a des gens qui ont un savoir, qui vont les transmettre, mais on te considère plus comme étant en bas de l'échelle. Vous la connaissez cette expression, en bas de l'échelle ? Ça veut bien dire qu'il y a une échelle, qu'on va monter et ou descendre. Et moi quand j'ai découvert qu'il existait d'autres façons de faire à travers ce qu'on appelle aujourd'hui les entreprises engagées, les entreprises à impact, le slowprenariat ou encore les entreprises à mission. En tout cas, l'idée qu'il existe des endroits, des contextes où on va privilégier l'éthique, la durabilité, le bien-être, le collectif, le sens qu'on y met derrière, plutôt que la performance, le paraître ou le côté très lisse et la notion de verticalité. Ces concepts-là, ils m'ont ouvert de nouvelles perspectives. Ça m'a fait prendre conscience qu'il existait un nouveau monde avec des nouveaux codes, où en fait on ne fonctionne plus en objectif mais plutôt en intention, où on ne raisonne plus forcément en chiffre d'affaires mais plutôt en impact. Et donc encore une fois, ça ne veut pas dire qu'on arrête totalement les tableaux de bord, de suivre le chiffre d'affaires, etc. Pas du tout ! Ça veut simplement dire qu'on peut lier les deux. Pour moi, ce que j'ai pu conscientiser, c'est qu'en fait... On n'est pas obligé de suivre une recette à la lettre, mais plutôt de venir renforcer sa structure, son cadre, avec ce qu'on a pu nous transmettre avant du bon petit soldat, tout en réinventant le chemin qu'on va emprunter, avec les intentions qu'on va y mettre, le sens, l'éthique, et le prendre soin derrière. Parce que ce que j'ai compris à travers ces nouveaux horizons, ces nouvelles appellations, ce nouveau monde en fait, C'est qu'on pouvait s'autoriser déjà à ne plus mettre de masque au travail. Et c'est venu réconcilier à la fois mon cœur et ma tête de me dire Waouh, je ne suis pas obligée de jouer un rôle quand je vais dans cette sphère-là. Et jusqu'à présent, j'avais l'impression que si, on était obligé d'être une autre personne quand on va au travail. Parce que justement, il faut faire bien, il ne faut pas faire de vagues, il ne faut absolument pas transgresser les règles qu'on nous a bien apprises. Alors qu'aujourd'hui, en tout cas dans ma construction, dans mon process à moi, je suis en train de me dire que c'est en prenant la richesse de tous ces mondes qui sont avec leur code, avec leur norme, avec leur vision, qu'on va pouvoir construire un monde qui nous porte. Parce que, en tout cas, c'est ma conviction, c'est ce qui me porte aujourd'hui, c'est qu'on est tous capables de réinventer nos façons de faire, de fonctionner, d'interagir, que ce soit de façon individuelle ou collective. Bien évidemment, et comme je l'évoquais jusqu'à présent, ça va demander de se dépouiller, de lâcher ce qu'on connaît, de se dire Ah ok, ça, ça existe comme ça, est-ce que je suis ok pour fonctionner de cette façon ou pas ? et de se positionner. Pour vous donner différentes perspectives, je vais vous partager mon exemple personnel de ce sur quoi j'essaye de me positionner davantage. Donc ça veut dire parfois refuser certains projets, parce que les valeurs qu'on partage avec le prestataire ne sont pas les mêmes. Ou alors certains types de fonctionnement. quand on va m'imposer un certain format ou une certaine tenue. Où là, je vais devoir dire, en fait, non, moi, si tu veux que j'intervienne dans ton entreprise, dans ton collectif et autres, ça sera avec mes codes. Mais ça peut être aussi dans mon positionnement individuel, entrepreneurial, ne serait-ce qu'au niveau de mes couleurs, de ma façon de m'exprimer, des mots que j'emploie. Est-ce que je suis plutôt familière ou est-ce que j'ai plutôt un langage soutenu ? Et sans forcément y mettre toujours de la réflexion dessus, mais de se dire... Là où je suis le plus à l'aise, c'est à quel endroit ? Et quels sont les endroits où je mets encore des masques ? Parce que c'est ça pour moi l'idée de paraître professionnel, c'est que finalement, si on s'amuse tous à mettre des costumes, des masques, qui ne nous correspondent pas, qui ne correspondent pas du tout à la personne que l'on est, on va entretenir un monde professionnel, même de façon inconsciente, où on va se méfier de l'autre, parce que ça voudra dire qu'il y a la potentialité que l'autre nous ment. Et j'ai pas envie de ça. Donc parfois oui, ça veut dire dire non à certains clients. À d'autres moments, ça veut dire aussi recevoir des critiques qui ne sont pas forcément agréables. Je vais vous donner un exemple tout frais. Lorsque j'ai rafraîchi l'identité visuelle de ce podcast, il a fallu que je fasse une nouvelle vignette. Et tout le monde n'était pas d'accord sur la vignette. Il y en a certains qui m'ont dit c'est moche, ça fait pas professionnel, justement c'est trop comme si, pas assez comme ça, parce que les codes sont pas les mêmes. Et moi la question que je me suis posée c'est qu'est-ce que j'ai envie de nourrir, qu'est-ce que j'ai envie de transmettre comme image. Qu'est-ce qui correspond à ce que j'ai envie de véhiculer ? Est-ce que j'ai envie de faire comme tout le monde ? Est-ce que j'ai envie de faire comme on m'a dit de faire ? Ou est-ce que j'ai aussi envie de suivre mes élans, même si parfois ces élans sont hors d'une certaine norme ? Et je nous invite individuellement à nous poser ces questions régulièrement. Est-ce que je mets des masques à cet endroit-là ? Est-ce que je me suis encore bridée sur telle prise de décision ? Est-ce que parfois je fais pas par peur de ? Et en fait... y'a pas à juger ça. On a le droit de pas avoir envie d'être rejeté, de vouloir être aimé, qu'on vienne reconnaître qu'on a des performances etc. ça c'est un autre sujet. Ce que j'avais envie de questionner à travers cet épisode, c'est comment on incarne notre posture professionnelle. Ce que je décide à partir de maintenant, c'est de me poser la question est-ce que là je porte un masque ou pas ? Et ce que je décide également, c'est d'apprendre à me positionner davantage même si c'est inconfortable, de remettre en question mes croyances, mes vérités, mes certitudes pour que ce soit chaque jour plus en cohérence avec ce que j'ai envie de porter, ce que j'ai envie de proposer au monde. Et je peux vous assurer que c'est un long chemin et que parfois j'ai pas les réponses et que parfois je sais pas me positionner. Et pourtant je décide dans un premier temps de me poser ces questions pour venir remettre en question ce que je crois être vrai jusqu'à présent. Et toi, qu'est-ce que tu décides ? Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager et à laisser une note sur Apple Podcasts et Spotify. C'est le moyen le plus simple pour soutenir ce podcast et faire en sorte que ce genre de message soit diffusé au plus grand nombre. Décide !

Description

Dans cet épisode intime de "Décide", je vous emmène dans les coulisses de mon propre parcours professionnel.


Pendant longtemps, j'ai adhéré à des croyances bien établies sur ce que signifie "paraître professionnel". Ces normes, souvent tacites, dictaient ma manière de me présenter, de parler, et même de penser dans le monde du travail.


Mais au fil de mon aventure entrepreneuriale, et en m'engageant dans un entrepreneuriat plus authentique et engagé, j'ai découvert de nouveaux codes. Des codes qui m'ont permis de déconstruire ces anciennes croyances et de redéfinir ce que signifie vraiment être professionnel.


Dans ce format "build in public", je partage avec vous mes réflexions, mes doutes, et les petites voix qui me poussent à remettre en question ces normes longtemps admises.


Pourquoi devrions-nous suivre des règles qui ne nous ressemblent pas ? Comment créer une image professionnelle qui soit à la fois crédible et fidèle à qui nous sommes réellement ?


Rejoignez-moi dans cet épisode où je fais tomber les masques et vous invite à explorer, avec moi, une nouvelle manière d'incarner le professionnalisme.


Et pour aller plus loin inscrivez-vous à mon prochain atelier le 10 septembre à 12h (c'est gratuit, sur inscription) : cliquez ici !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. C'est comme ça que tu dois faire. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode où j'ai décidé de vous proposer un nouveau format qui s'appelle Breed in Public Avouez qu'en anglais, ça sonne vachement bien. Bon... En gros, l'idée c'est de comprendre que je vais vous amener un sujet sur la table où je suis moi-même en réflexion, en processus, puisque breathe in public on pourrait le traduire se construire en public Donc c'est pour vous expliquer mon chemin, mes réflexions, sans venir vous apporter de solution ou de vérité absolue. L'idée c'est pas de chercher à avoir raison ou de vous convaincre ou de vous amener à penser comme moi, mais plutôt ouvrir le champ des possibles. et de se dire, ok, je me suis jamais posé ce genre de questions, du coup je rentre dans un process, dans un brainstorming avec moi-même pour qu'on puisse trouver sa propre justesse. Donc évidemment, je suis comme un funambule sur son fil qui cherche à aller chercher d'un côté puis de l'autre pour trouver cet équilibre. Il n'y a rien de bon ou mauvais, d'acceptable ou inacceptable, c'est juste, je me pose des questions et je vous les amène sur la table. Avant de rentrer dans le vif du sujet de cet épisode... où je vais parler du fait de paraître professionnelle, je voulais vous rappeler depuis quelle place je parle, en tout cas dans ce type de format. Alors déjà, la première place, c'est ma place d'humaine, de celle qui se pose des questions et qui n'a pas toujours les réponses. Et en fait, au lieu de rester dans ma propre grotte mentale et de me dire suis-je la seule à m'interroger sur ces sujets, eh bien j'avais envie de vous les partager. Et puis aussi, une autre place qui est celle de l'humaine qui expérimente. qui se confrontent à des réalités qui parfois démontent totalement mes idées reçues, mes croyances, et qui m'amènent en fait à avoir une curiosité insatiable, parce que j'ai un besoin de comprendre, un besoin aussi de remettre en question. Parce que pour vous remettre un petit peu dans le contexte, il y a plus de dix ans, je me suis fait opérer d'une thyroïdectomie, pour éviter un cancer donc de la thyroïde, et ça m'a ouvert de nombreuses portes. La porte principalement... de l'alimentation, de l'hygiène de vie au sens large, c'est comme ça que je suis rentrée dans le monde du développement personnel puis des médecines ancestrales et j'ai découvert en même temps la dureté du monde avec un monde corrompu où on nous manipule, où on nous donne pas toutes les informations et un autre monde où il y avait de nouvelles façons de faire, de nouvelles façons de fonctionner, de voir le monde, de l'appréhender ce qui m'a conduit en fait à toujours me poser la question est-ce que je suis ok avec ce qui se passe, avec ce que je vis, ou est-ce qu'il y a d'autres choses à comprendre ? Pour justement pouvoir remettre en question mes propres modèles, mes normes, et redéfinir mes schémas, pour que je puisse me positionner sur est-ce que j'ai envie de cautionner ça ou pas ? Et je pense vraiment, en tout cas moi je leur attache à ça, c'est le fait d'avoir été confronté à la dureté de la vie, de par la maladie, de par le corps médical, de par aussi... plein de décès, plein de choses qui sont venues me percuter, me mettre des petites tartes dans le visage, comme j'aime dire, pour me rappeler aussi qu'on avait la possibilité d'ouvrir nos perspectives et de remettre en question les vérités que l'on croyait être des certitudes jusqu'à présent. Trêve de bavardage, maintenant que le cadre est posé, rentrons directement dans ce fabuleux sujet du paraître professionnel. Pour moi, c'est un sujet qui est très important parce que la sphère professionnelle n'est qu'un contexte dans lequel on peut s'exprimer. J'aurais très bien pu choisir la sphère familiale, la sphère amicale qui n'est finalement qu'une possibilité de nous exprimer comme étant nous mêmes ou pas, avec des masques, en jouant des rôles. Et je trouve que la sphère professionnelle est très matricée, très stéréotypée, très normée. Et donc elle nous invite finalement à nous mettre dans des chaussures qui ne sont pas forcément les nôtres. Comme si on était des bons petits soldats qui allaient simplement reproduire des codes, des règles, sans chercher à comprendre, mais en fait... qui vraiment je peux être dans ce monde professionnel. Et moi, quand je me suis reconvertie, j'étais tiraillée entre ce que j'avais appris à l'école, dans mes études supérieures, ce que j'avais appris aussi dans le début de ma vie active en tant que salariée, et mes idéaux, mes envies de faire différemment, d'utopie même parfois, parce que je voulais vraiment contribuer à faire le bien, je voulais aider un maximum de personnes, et ça m'a demandé vraiment de me dépouiller. de me dépouiller de certaines de mes couches. Alors la couche du sauveur, évidemment, la couche de celle qui veut être parfaite, celle qui veut être experte, celle qui, finalement, veut correspondre à une certaine caste qu'on lui a vendue. Et il a fallu que je retrouve une certaine justesse et une certaine essence de qui je suis. Et quand je dis retrouve ne vous méprenez pas, je suis encore en process. Parce que ça demande vraiment de se déconditionner sur ce que j'ai pu faire, être, apprendre, pour pouvoir œuvrer avec des valeurs qui sont les miennes. Si vous aussi vous êtes sur un chemin de réflexion et que vous avez envie de poser sur la table des sujets qui comptent pour vous, mais vous ne savez pas où le faire, comment le faire, et que vous avez envie de recevoir de l'inspiration, des outils pour pouvoir faire autrement, n'hésitez pas à nous rejoindre lors de mon atelier le 10 septembre. Je vous mets toutes les informations dans le descriptif de cet épisode. Je vous donne différents exemples de ce qui moi aujourd'hui m'interpelle. Le fait d'être professionnel, c'est être vu comme quelqu'un qui a une certaine posture, donc d'un point de vue déjà physique, dans sa façon de s'habiller. Donc très souvent c'est véhiculé avec la notion de costume cravate, ou un tailleur, des talons pour les femmes, une superbe coiffure, du maquillage, des couleurs neutres, on évite un peu les motifs, on évite ce qui est farfelu. En fait pour moi il y a le côté très lisse, passe-partout, épuré, pour surtout pas trop attirer l'oeil. Et si on attire l'oeil c'est qu'on a un statut déjà suffisamment avancé pour pouvoir le faire. Donc je reviendrai là-dessus mais il y a déjà, ne serait-ce que dans la posture d'un point de vue vestimentaire, une sorte de hiérarchie qui se met en place. Ensuite il y a un autre côté que moi j'appelle le côté rigide, mais mettez le mot que vous voulez, c'est vraiment le côté je cherche... à être dans la performance, dans la droiture, donc avec ces fameux tableaux de bord, ces objectifs, ces deadlines, ces KPI, ces propals, ces pipes, vous voyez tout le jargon un petit peu commercial, marketing, que vous avez peut-être comme moi appris à l'école, et que j'ai fini par totalement rejeter en me disant mais c'est pas du tout dans cette rigidité que j'ai envie de grandir. Mais je reviendrai dessus. Et le troisième point dans le fait de paraître professionnel, c'est aussi le fait de taire. certaines choses. Ne surtout pas dire quand ça ne va pas, ne surtout pas parler des erreurs, des loupés, de toujours être fort, solide et entretenir le fait qu'on ne dit pas des choses qui pourraient être soit inconfortables, soit désagréables, soit éventuellement dégradantes aux yeux des autres. Donc en gros il faut toujours paraître comme ci comme ça. D'où la notion de paraître. En fait... La question que je me suis posée c'est est-ce qu'être professionnel c'est forcément jouer un rôle ? Un rôle où en termes de posture je ne peux pas décider d'être moi-même si j'ai envie de venir avec un sweat à capuche. Est-ce que vraiment c'est gênant ? Est-ce que je suis obligée de cacher comment je vais vraiment au fond de mes tripes ? Je sais pas, je viens de vivre un décès, une rupture, quelque chose qui dans ma vie perso vient me chambouler. Est-ce que je suis obligée de... cacher ça parce que justement je dois paraître professionnelle ? Et est-ce que je suis obligée aussi d'être dans cette quête de la performance optimale où je vais avoir des tableaux de bord et des suivis à n'en plus finir ? Alors, encore une fois, c'est pas un épisode où je tape sur ces concepts-là et je dis, c'est surtout pas ça qu'il faut faire, changeons d'état d'esprit totalement et rejetons ça. Je me pose des questions. En fait, je m'ouvre la perspective de réfléchir autrement. Et je vous avoue que quand je me pose ces questions-là, j'ai différentes voix à l'intérieur de moi qui s'entrechoquent. Il y a une vraie ambivalence qui se crée. Il y a à la fois Madame Rebelle qui se dit Mais c'est vrai ça ? Qui a inventé ces concepts ? Qui a dit ça ? Qui a dit qu'on était obligé de faire ça ? Et en même temps, il y a Madame Principe qui intervient et qui se dit Non mais ça va, il y a des gens qui ont exploré ça bien avant que toi, suis les règles, c'est comme ça qu'il faut faire. Avec encore une fois cette notion... d'expériences qui priment sur éventuellement ce que je peux ressentir. Il y a Monsieur Stable qui se dit, attends, on va pas faire de vagues, tu vas pas non plus révolutionner le monde, mollo mollo quoi. Et en fait, toutes ces voix à l'intérieur de moi, déjà, je sais pas quoi en faire, si ce n'est juste les écouter et me dire, ok. Comment moi je peux me positionner au mieux en écoutant tout ça, en écoutant toutes ces réalités qui existent et qui sont bel et bien vraies quelque part ? Parce que j'ai pas à dire toi t'as raison, toi t'as tort, c'est juste chercher plus de cohérence dans ce que j'ai envie de vivre. Et j'ai évoqué justement cette notion hiérarchique dans les concepts que j'ai pu découvrir à la suite de ces questionnements. Et bien il n'y a plus ces sortes de relations verticales, c'est à dire qu'on fonctionne... plus en mode tu es au-dessus de moi, je suis en dessous ou vice versa, mais plutôt on va co-créer quelque chose ensemble. Donc il y a des gens qui ont un savoir, qui vont les transmettre, mais on te considère plus comme étant en bas de l'échelle. Vous la connaissez cette expression, en bas de l'échelle ? Ça veut bien dire qu'il y a une échelle, qu'on va monter et ou descendre. Et moi quand j'ai découvert qu'il existait d'autres façons de faire à travers ce qu'on appelle aujourd'hui les entreprises engagées, les entreprises à impact, le slowprenariat ou encore les entreprises à mission. En tout cas, l'idée qu'il existe des endroits, des contextes où on va privilégier l'éthique, la durabilité, le bien-être, le collectif, le sens qu'on y met derrière, plutôt que la performance, le paraître ou le côté très lisse et la notion de verticalité. Ces concepts-là, ils m'ont ouvert de nouvelles perspectives. Ça m'a fait prendre conscience qu'il existait un nouveau monde avec des nouveaux codes, où en fait on ne fonctionne plus en objectif mais plutôt en intention, où on ne raisonne plus forcément en chiffre d'affaires mais plutôt en impact. Et donc encore une fois, ça ne veut pas dire qu'on arrête totalement les tableaux de bord, de suivre le chiffre d'affaires, etc. Pas du tout ! Ça veut simplement dire qu'on peut lier les deux. Pour moi, ce que j'ai pu conscientiser, c'est qu'en fait... On n'est pas obligé de suivre une recette à la lettre, mais plutôt de venir renforcer sa structure, son cadre, avec ce qu'on a pu nous transmettre avant du bon petit soldat, tout en réinventant le chemin qu'on va emprunter, avec les intentions qu'on va y mettre, le sens, l'éthique, et le prendre soin derrière. Parce que ce que j'ai compris à travers ces nouveaux horizons, ces nouvelles appellations, ce nouveau monde en fait, C'est qu'on pouvait s'autoriser déjà à ne plus mettre de masque au travail. Et c'est venu réconcilier à la fois mon cœur et ma tête de me dire Waouh, je ne suis pas obligée de jouer un rôle quand je vais dans cette sphère-là. Et jusqu'à présent, j'avais l'impression que si, on était obligé d'être une autre personne quand on va au travail. Parce que justement, il faut faire bien, il ne faut pas faire de vagues, il ne faut absolument pas transgresser les règles qu'on nous a bien apprises. Alors qu'aujourd'hui, en tout cas dans ma construction, dans mon process à moi, je suis en train de me dire que c'est en prenant la richesse de tous ces mondes qui sont avec leur code, avec leur norme, avec leur vision, qu'on va pouvoir construire un monde qui nous porte. Parce que, en tout cas, c'est ma conviction, c'est ce qui me porte aujourd'hui, c'est qu'on est tous capables de réinventer nos façons de faire, de fonctionner, d'interagir, que ce soit de façon individuelle ou collective. Bien évidemment, et comme je l'évoquais jusqu'à présent, ça va demander de se dépouiller, de lâcher ce qu'on connaît, de se dire Ah ok, ça, ça existe comme ça, est-ce que je suis ok pour fonctionner de cette façon ou pas ? et de se positionner. Pour vous donner différentes perspectives, je vais vous partager mon exemple personnel de ce sur quoi j'essaye de me positionner davantage. Donc ça veut dire parfois refuser certains projets, parce que les valeurs qu'on partage avec le prestataire ne sont pas les mêmes. Ou alors certains types de fonctionnement. quand on va m'imposer un certain format ou une certaine tenue. Où là, je vais devoir dire, en fait, non, moi, si tu veux que j'intervienne dans ton entreprise, dans ton collectif et autres, ça sera avec mes codes. Mais ça peut être aussi dans mon positionnement individuel, entrepreneurial, ne serait-ce qu'au niveau de mes couleurs, de ma façon de m'exprimer, des mots que j'emploie. Est-ce que je suis plutôt familière ou est-ce que j'ai plutôt un langage soutenu ? Et sans forcément y mettre toujours de la réflexion dessus, mais de se dire... Là où je suis le plus à l'aise, c'est à quel endroit ? Et quels sont les endroits où je mets encore des masques ? Parce que c'est ça pour moi l'idée de paraître professionnel, c'est que finalement, si on s'amuse tous à mettre des costumes, des masques, qui ne nous correspondent pas, qui ne correspondent pas du tout à la personne que l'on est, on va entretenir un monde professionnel, même de façon inconsciente, où on va se méfier de l'autre, parce que ça voudra dire qu'il y a la potentialité que l'autre nous ment. Et j'ai pas envie de ça. Donc parfois oui, ça veut dire dire non à certains clients. À d'autres moments, ça veut dire aussi recevoir des critiques qui ne sont pas forcément agréables. Je vais vous donner un exemple tout frais. Lorsque j'ai rafraîchi l'identité visuelle de ce podcast, il a fallu que je fasse une nouvelle vignette. Et tout le monde n'était pas d'accord sur la vignette. Il y en a certains qui m'ont dit c'est moche, ça fait pas professionnel, justement c'est trop comme si, pas assez comme ça, parce que les codes sont pas les mêmes. Et moi la question que je me suis posée c'est qu'est-ce que j'ai envie de nourrir, qu'est-ce que j'ai envie de transmettre comme image. Qu'est-ce qui correspond à ce que j'ai envie de véhiculer ? Est-ce que j'ai envie de faire comme tout le monde ? Est-ce que j'ai envie de faire comme on m'a dit de faire ? Ou est-ce que j'ai aussi envie de suivre mes élans, même si parfois ces élans sont hors d'une certaine norme ? Et je nous invite individuellement à nous poser ces questions régulièrement. Est-ce que je mets des masques à cet endroit-là ? Est-ce que je me suis encore bridée sur telle prise de décision ? Est-ce que parfois je fais pas par peur de ? Et en fait... y'a pas à juger ça. On a le droit de pas avoir envie d'être rejeté, de vouloir être aimé, qu'on vienne reconnaître qu'on a des performances etc. ça c'est un autre sujet. Ce que j'avais envie de questionner à travers cet épisode, c'est comment on incarne notre posture professionnelle. Ce que je décide à partir de maintenant, c'est de me poser la question est-ce que là je porte un masque ou pas ? Et ce que je décide également, c'est d'apprendre à me positionner davantage même si c'est inconfortable, de remettre en question mes croyances, mes vérités, mes certitudes pour que ce soit chaque jour plus en cohérence avec ce que j'ai envie de porter, ce que j'ai envie de proposer au monde. Et je peux vous assurer que c'est un long chemin et que parfois j'ai pas les réponses et que parfois je sais pas me positionner. Et pourtant je décide dans un premier temps de me poser ces questions pour venir remettre en question ce que je crois être vrai jusqu'à présent. Et toi, qu'est-ce que tu décides ? Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager et à laisser une note sur Apple Podcasts et Spotify. C'est le moyen le plus simple pour soutenir ce podcast et faire en sorte que ce genre de message soit diffusé au plus grand nombre. Décide !

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode intime de "Décide", je vous emmène dans les coulisses de mon propre parcours professionnel.


Pendant longtemps, j'ai adhéré à des croyances bien établies sur ce que signifie "paraître professionnel". Ces normes, souvent tacites, dictaient ma manière de me présenter, de parler, et même de penser dans le monde du travail.


Mais au fil de mon aventure entrepreneuriale, et en m'engageant dans un entrepreneuriat plus authentique et engagé, j'ai découvert de nouveaux codes. Des codes qui m'ont permis de déconstruire ces anciennes croyances et de redéfinir ce que signifie vraiment être professionnel.


Dans ce format "build in public", je partage avec vous mes réflexions, mes doutes, et les petites voix qui me poussent à remettre en question ces normes longtemps admises.


Pourquoi devrions-nous suivre des règles qui ne nous ressemblent pas ? Comment créer une image professionnelle qui soit à la fois crédible et fidèle à qui nous sommes réellement ?


Rejoignez-moi dans cet épisode où je fais tomber les masques et vous invite à explorer, avec moi, une nouvelle manière d'incarner le professionnalisme.


Et pour aller plus loin inscrivez-vous à mon prochain atelier le 10 septembre à 12h (c'est gratuit, sur inscription) : cliquez ici !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. C'est comme ça que tu dois faire. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode où j'ai décidé de vous proposer un nouveau format qui s'appelle Breed in Public Avouez qu'en anglais, ça sonne vachement bien. Bon... En gros, l'idée c'est de comprendre que je vais vous amener un sujet sur la table où je suis moi-même en réflexion, en processus, puisque breathe in public on pourrait le traduire se construire en public Donc c'est pour vous expliquer mon chemin, mes réflexions, sans venir vous apporter de solution ou de vérité absolue. L'idée c'est pas de chercher à avoir raison ou de vous convaincre ou de vous amener à penser comme moi, mais plutôt ouvrir le champ des possibles. et de se dire, ok, je me suis jamais posé ce genre de questions, du coup je rentre dans un process, dans un brainstorming avec moi-même pour qu'on puisse trouver sa propre justesse. Donc évidemment, je suis comme un funambule sur son fil qui cherche à aller chercher d'un côté puis de l'autre pour trouver cet équilibre. Il n'y a rien de bon ou mauvais, d'acceptable ou inacceptable, c'est juste, je me pose des questions et je vous les amène sur la table. Avant de rentrer dans le vif du sujet de cet épisode... où je vais parler du fait de paraître professionnelle, je voulais vous rappeler depuis quelle place je parle, en tout cas dans ce type de format. Alors déjà, la première place, c'est ma place d'humaine, de celle qui se pose des questions et qui n'a pas toujours les réponses. Et en fait, au lieu de rester dans ma propre grotte mentale et de me dire suis-je la seule à m'interroger sur ces sujets, eh bien j'avais envie de vous les partager. Et puis aussi, une autre place qui est celle de l'humaine qui expérimente. qui se confrontent à des réalités qui parfois démontent totalement mes idées reçues, mes croyances, et qui m'amènent en fait à avoir une curiosité insatiable, parce que j'ai un besoin de comprendre, un besoin aussi de remettre en question. Parce que pour vous remettre un petit peu dans le contexte, il y a plus de dix ans, je me suis fait opérer d'une thyroïdectomie, pour éviter un cancer donc de la thyroïde, et ça m'a ouvert de nombreuses portes. La porte principalement... de l'alimentation, de l'hygiène de vie au sens large, c'est comme ça que je suis rentrée dans le monde du développement personnel puis des médecines ancestrales et j'ai découvert en même temps la dureté du monde avec un monde corrompu où on nous manipule, où on nous donne pas toutes les informations et un autre monde où il y avait de nouvelles façons de faire, de nouvelles façons de fonctionner, de voir le monde, de l'appréhender ce qui m'a conduit en fait à toujours me poser la question est-ce que je suis ok avec ce qui se passe, avec ce que je vis, ou est-ce qu'il y a d'autres choses à comprendre ? Pour justement pouvoir remettre en question mes propres modèles, mes normes, et redéfinir mes schémas, pour que je puisse me positionner sur est-ce que j'ai envie de cautionner ça ou pas ? Et je pense vraiment, en tout cas moi je leur attache à ça, c'est le fait d'avoir été confronté à la dureté de la vie, de par la maladie, de par le corps médical, de par aussi... plein de décès, plein de choses qui sont venues me percuter, me mettre des petites tartes dans le visage, comme j'aime dire, pour me rappeler aussi qu'on avait la possibilité d'ouvrir nos perspectives et de remettre en question les vérités que l'on croyait être des certitudes jusqu'à présent. Trêve de bavardage, maintenant que le cadre est posé, rentrons directement dans ce fabuleux sujet du paraître professionnel. Pour moi, c'est un sujet qui est très important parce que la sphère professionnelle n'est qu'un contexte dans lequel on peut s'exprimer. J'aurais très bien pu choisir la sphère familiale, la sphère amicale qui n'est finalement qu'une possibilité de nous exprimer comme étant nous mêmes ou pas, avec des masques, en jouant des rôles. Et je trouve que la sphère professionnelle est très matricée, très stéréotypée, très normée. Et donc elle nous invite finalement à nous mettre dans des chaussures qui ne sont pas forcément les nôtres. Comme si on était des bons petits soldats qui allaient simplement reproduire des codes, des règles, sans chercher à comprendre, mais en fait... qui vraiment je peux être dans ce monde professionnel. Et moi, quand je me suis reconvertie, j'étais tiraillée entre ce que j'avais appris à l'école, dans mes études supérieures, ce que j'avais appris aussi dans le début de ma vie active en tant que salariée, et mes idéaux, mes envies de faire différemment, d'utopie même parfois, parce que je voulais vraiment contribuer à faire le bien, je voulais aider un maximum de personnes, et ça m'a demandé vraiment de me dépouiller. de me dépouiller de certaines de mes couches. Alors la couche du sauveur, évidemment, la couche de celle qui veut être parfaite, celle qui veut être experte, celle qui, finalement, veut correspondre à une certaine caste qu'on lui a vendue. Et il a fallu que je retrouve une certaine justesse et une certaine essence de qui je suis. Et quand je dis retrouve ne vous méprenez pas, je suis encore en process. Parce que ça demande vraiment de se déconditionner sur ce que j'ai pu faire, être, apprendre, pour pouvoir œuvrer avec des valeurs qui sont les miennes. Si vous aussi vous êtes sur un chemin de réflexion et que vous avez envie de poser sur la table des sujets qui comptent pour vous, mais vous ne savez pas où le faire, comment le faire, et que vous avez envie de recevoir de l'inspiration, des outils pour pouvoir faire autrement, n'hésitez pas à nous rejoindre lors de mon atelier le 10 septembre. Je vous mets toutes les informations dans le descriptif de cet épisode. Je vous donne différents exemples de ce qui moi aujourd'hui m'interpelle. Le fait d'être professionnel, c'est être vu comme quelqu'un qui a une certaine posture, donc d'un point de vue déjà physique, dans sa façon de s'habiller. Donc très souvent c'est véhiculé avec la notion de costume cravate, ou un tailleur, des talons pour les femmes, une superbe coiffure, du maquillage, des couleurs neutres, on évite un peu les motifs, on évite ce qui est farfelu. En fait pour moi il y a le côté très lisse, passe-partout, épuré, pour surtout pas trop attirer l'oeil. Et si on attire l'oeil c'est qu'on a un statut déjà suffisamment avancé pour pouvoir le faire. Donc je reviendrai là-dessus mais il y a déjà, ne serait-ce que dans la posture d'un point de vue vestimentaire, une sorte de hiérarchie qui se met en place. Ensuite il y a un autre côté que moi j'appelle le côté rigide, mais mettez le mot que vous voulez, c'est vraiment le côté je cherche... à être dans la performance, dans la droiture, donc avec ces fameux tableaux de bord, ces objectifs, ces deadlines, ces KPI, ces propals, ces pipes, vous voyez tout le jargon un petit peu commercial, marketing, que vous avez peut-être comme moi appris à l'école, et que j'ai fini par totalement rejeter en me disant mais c'est pas du tout dans cette rigidité que j'ai envie de grandir. Mais je reviendrai dessus. Et le troisième point dans le fait de paraître professionnel, c'est aussi le fait de taire. certaines choses. Ne surtout pas dire quand ça ne va pas, ne surtout pas parler des erreurs, des loupés, de toujours être fort, solide et entretenir le fait qu'on ne dit pas des choses qui pourraient être soit inconfortables, soit désagréables, soit éventuellement dégradantes aux yeux des autres. Donc en gros il faut toujours paraître comme ci comme ça. D'où la notion de paraître. En fait... La question que je me suis posée c'est est-ce qu'être professionnel c'est forcément jouer un rôle ? Un rôle où en termes de posture je ne peux pas décider d'être moi-même si j'ai envie de venir avec un sweat à capuche. Est-ce que vraiment c'est gênant ? Est-ce que je suis obligée de cacher comment je vais vraiment au fond de mes tripes ? Je sais pas, je viens de vivre un décès, une rupture, quelque chose qui dans ma vie perso vient me chambouler. Est-ce que je suis obligée de... cacher ça parce que justement je dois paraître professionnelle ? Et est-ce que je suis obligée aussi d'être dans cette quête de la performance optimale où je vais avoir des tableaux de bord et des suivis à n'en plus finir ? Alors, encore une fois, c'est pas un épisode où je tape sur ces concepts-là et je dis, c'est surtout pas ça qu'il faut faire, changeons d'état d'esprit totalement et rejetons ça. Je me pose des questions. En fait, je m'ouvre la perspective de réfléchir autrement. Et je vous avoue que quand je me pose ces questions-là, j'ai différentes voix à l'intérieur de moi qui s'entrechoquent. Il y a une vraie ambivalence qui se crée. Il y a à la fois Madame Rebelle qui se dit Mais c'est vrai ça ? Qui a inventé ces concepts ? Qui a dit ça ? Qui a dit qu'on était obligé de faire ça ? Et en même temps, il y a Madame Principe qui intervient et qui se dit Non mais ça va, il y a des gens qui ont exploré ça bien avant que toi, suis les règles, c'est comme ça qu'il faut faire. Avec encore une fois cette notion... d'expériences qui priment sur éventuellement ce que je peux ressentir. Il y a Monsieur Stable qui se dit, attends, on va pas faire de vagues, tu vas pas non plus révolutionner le monde, mollo mollo quoi. Et en fait, toutes ces voix à l'intérieur de moi, déjà, je sais pas quoi en faire, si ce n'est juste les écouter et me dire, ok. Comment moi je peux me positionner au mieux en écoutant tout ça, en écoutant toutes ces réalités qui existent et qui sont bel et bien vraies quelque part ? Parce que j'ai pas à dire toi t'as raison, toi t'as tort, c'est juste chercher plus de cohérence dans ce que j'ai envie de vivre. Et j'ai évoqué justement cette notion hiérarchique dans les concepts que j'ai pu découvrir à la suite de ces questionnements. Et bien il n'y a plus ces sortes de relations verticales, c'est à dire qu'on fonctionne... plus en mode tu es au-dessus de moi, je suis en dessous ou vice versa, mais plutôt on va co-créer quelque chose ensemble. Donc il y a des gens qui ont un savoir, qui vont les transmettre, mais on te considère plus comme étant en bas de l'échelle. Vous la connaissez cette expression, en bas de l'échelle ? Ça veut bien dire qu'il y a une échelle, qu'on va monter et ou descendre. Et moi quand j'ai découvert qu'il existait d'autres façons de faire à travers ce qu'on appelle aujourd'hui les entreprises engagées, les entreprises à impact, le slowprenariat ou encore les entreprises à mission. En tout cas, l'idée qu'il existe des endroits, des contextes où on va privilégier l'éthique, la durabilité, le bien-être, le collectif, le sens qu'on y met derrière, plutôt que la performance, le paraître ou le côté très lisse et la notion de verticalité. Ces concepts-là, ils m'ont ouvert de nouvelles perspectives. Ça m'a fait prendre conscience qu'il existait un nouveau monde avec des nouveaux codes, où en fait on ne fonctionne plus en objectif mais plutôt en intention, où on ne raisonne plus forcément en chiffre d'affaires mais plutôt en impact. Et donc encore une fois, ça ne veut pas dire qu'on arrête totalement les tableaux de bord, de suivre le chiffre d'affaires, etc. Pas du tout ! Ça veut simplement dire qu'on peut lier les deux. Pour moi, ce que j'ai pu conscientiser, c'est qu'en fait... On n'est pas obligé de suivre une recette à la lettre, mais plutôt de venir renforcer sa structure, son cadre, avec ce qu'on a pu nous transmettre avant du bon petit soldat, tout en réinventant le chemin qu'on va emprunter, avec les intentions qu'on va y mettre, le sens, l'éthique, et le prendre soin derrière. Parce que ce que j'ai compris à travers ces nouveaux horizons, ces nouvelles appellations, ce nouveau monde en fait, C'est qu'on pouvait s'autoriser déjà à ne plus mettre de masque au travail. Et c'est venu réconcilier à la fois mon cœur et ma tête de me dire Waouh, je ne suis pas obligée de jouer un rôle quand je vais dans cette sphère-là. Et jusqu'à présent, j'avais l'impression que si, on était obligé d'être une autre personne quand on va au travail. Parce que justement, il faut faire bien, il ne faut pas faire de vagues, il ne faut absolument pas transgresser les règles qu'on nous a bien apprises. Alors qu'aujourd'hui, en tout cas dans ma construction, dans mon process à moi, je suis en train de me dire que c'est en prenant la richesse de tous ces mondes qui sont avec leur code, avec leur norme, avec leur vision, qu'on va pouvoir construire un monde qui nous porte. Parce que, en tout cas, c'est ma conviction, c'est ce qui me porte aujourd'hui, c'est qu'on est tous capables de réinventer nos façons de faire, de fonctionner, d'interagir, que ce soit de façon individuelle ou collective. Bien évidemment, et comme je l'évoquais jusqu'à présent, ça va demander de se dépouiller, de lâcher ce qu'on connaît, de se dire Ah ok, ça, ça existe comme ça, est-ce que je suis ok pour fonctionner de cette façon ou pas ? et de se positionner. Pour vous donner différentes perspectives, je vais vous partager mon exemple personnel de ce sur quoi j'essaye de me positionner davantage. Donc ça veut dire parfois refuser certains projets, parce que les valeurs qu'on partage avec le prestataire ne sont pas les mêmes. Ou alors certains types de fonctionnement. quand on va m'imposer un certain format ou une certaine tenue. Où là, je vais devoir dire, en fait, non, moi, si tu veux que j'intervienne dans ton entreprise, dans ton collectif et autres, ça sera avec mes codes. Mais ça peut être aussi dans mon positionnement individuel, entrepreneurial, ne serait-ce qu'au niveau de mes couleurs, de ma façon de m'exprimer, des mots que j'emploie. Est-ce que je suis plutôt familière ou est-ce que j'ai plutôt un langage soutenu ? Et sans forcément y mettre toujours de la réflexion dessus, mais de se dire... Là où je suis le plus à l'aise, c'est à quel endroit ? Et quels sont les endroits où je mets encore des masques ? Parce que c'est ça pour moi l'idée de paraître professionnel, c'est que finalement, si on s'amuse tous à mettre des costumes, des masques, qui ne nous correspondent pas, qui ne correspondent pas du tout à la personne que l'on est, on va entretenir un monde professionnel, même de façon inconsciente, où on va se méfier de l'autre, parce que ça voudra dire qu'il y a la potentialité que l'autre nous ment. Et j'ai pas envie de ça. Donc parfois oui, ça veut dire dire non à certains clients. À d'autres moments, ça veut dire aussi recevoir des critiques qui ne sont pas forcément agréables. Je vais vous donner un exemple tout frais. Lorsque j'ai rafraîchi l'identité visuelle de ce podcast, il a fallu que je fasse une nouvelle vignette. Et tout le monde n'était pas d'accord sur la vignette. Il y en a certains qui m'ont dit c'est moche, ça fait pas professionnel, justement c'est trop comme si, pas assez comme ça, parce que les codes sont pas les mêmes. Et moi la question que je me suis posée c'est qu'est-ce que j'ai envie de nourrir, qu'est-ce que j'ai envie de transmettre comme image. Qu'est-ce qui correspond à ce que j'ai envie de véhiculer ? Est-ce que j'ai envie de faire comme tout le monde ? Est-ce que j'ai envie de faire comme on m'a dit de faire ? Ou est-ce que j'ai aussi envie de suivre mes élans, même si parfois ces élans sont hors d'une certaine norme ? Et je nous invite individuellement à nous poser ces questions régulièrement. Est-ce que je mets des masques à cet endroit-là ? Est-ce que je me suis encore bridée sur telle prise de décision ? Est-ce que parfois je fais pas par peur de ? Et en fait... y'a pas à juger ça. On a le droit de pas avoir envie d'être rejeté, de vouloir être aimé, qu'on vienne reconnaître qu'on a des performances etc. ça c'est un autre sujet. Ce que j'avais envie de questionner à travers cet épisode, c'est comment on incarne notre posture professionnelle. Ce que je décide à partir de maintenant, c'est de me poser la question est-ce que là je porte un masque ou pas ? Et ce que je décide également, c'est d'apprendre à me positionner davantage même si c'est inconfortable, de remettre en question mes croyances, mes vérités, mes certitudes pour que ce soit chaque jour plus en cohérence avec ce que j'ai envie de porter, ce que j'ai envie de proposer au monde. Et je peux vous assurer que c'est un long chemin et que parfois j'ai pas les réponses et que parfois je sais pas me positionner. Et pourtant je décide dans un premier temps de me poser ces questions pour venir remettre en question ce que je crois être vrai jusqu'à présent. Et toi, qu'est-ce que tu décides ? Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager et à laisser une note sur Apple Podcasts et Spotify. C'est le moyen le plus simple pour soutenir ce podcast et faire en sorte que ce genre de message soit diffusé au plus grand nombre. Décide !

Description

Dans cet épisode intime de "Décide", je vous emmène dans les coulisses de mon propre parcours professionnel.


Pendant longtemps, j'ai adhéré à des croyances bien établies sur ce que signifie "paraître professionnel". Ces normes, souvent tacites, dictaient ma manière de me présenter, de parler, et même de penser dans le monde du travail.


Mais au fil de mon aventure entrepreneuriale, et en m'engageant dans un entrepreneuriat plus authentique et engagé, j'ai découvert de nouveaux codes. Des codes qui m'ont permis de déconstruire ces anciennes croyances et de redéfinir ce que signifie vraiment être professionnel.


Dans ce format "build in public", je partage avec vous mes réflexions, mes doutes, et les petites voix qui me poussent à remettre en question ces normes longtemps admises.


Pourquoi devrions-nous suivre des règles qui ne nous ressemblent pas ? Comment créer une image professionnelle qui soit à la fois crédible et fidèle à qui nous sommes réellement ?


Rejoignez-moi dans cet épisode où je fais tomber les masques et vous invite à explorer, avec moi, une nouvelle manière d'incarner le professionnalisme.


Et pour aller plus loin inscrivez-vous à mon prochain atelier le 10 septembre à 12h (c'est gratuit, sur inscription) : cliquez ici !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu n'as pas le choix. C'est comme ça que tu dois faire. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode où j'ai décidé de vous proposer un nouveau format qui s'appelle Breed in Public Avouez qu'en anglais, ça sonne vachement bien. Bon... En gros, l'idée c'est de comprendre que je vais vous amener un sujet sur la table où je suis moi-même en réflexion, en processus, puisque breathe in public on pourrait le traduire se construire en public Donc c'est pour vous expliquer mon chemin, mes réflexions, sans venir vous apporter de solution ou de vérité absolue. L'idée c'est pas de chercher à avoir raison ou de vous convaincre ou de vous amener à penser comme moi, mais plutôt ouvrir le champ des possibles. et de se dire, ok, je me suis jamais posé ce genre de questions, du coup je rentre dans un process, dans un brainstorming avec moi-même pour qu'on puisse trouver sa propre justesse. Donc évidemment, je suis comme un funambule sur son fil qui cherche à aller chercher d'un côté puis de l'autre pour trouver cet équilibre. Il n'y a rien de bon ou mauvais, d'acceptable ou inacceptable, c'est juste, je me pose des questions et je vous les amène sur la table. Avant de rentrer dans le vif du sujet de cet épisode... où je vais parler du fait de paraître professionnelle, je voulais vous rappeler depuis quelle place je parle, en tout cas dans ce type de format. Alors déjà, la première place, c'est ma place d'humaine, de celle qui se pose des questions et qui n'a pas toujours les réponses. Et en fait, au lieu de rester dans ma propre grotte mentale et de me dire suis-je la seule à m'interroger sur ces sujets, eh bien j'avais envie de vous les partager. Et puis aussi, une autre place qui est celle de l'humaine qui expérimente. qui se confrontent à des réalités qui parfois démontent totalement mes idées reçues, mes croyances, et qui m'amènent en fait à avoir une curiosité insatiable, parce que j'ai un besoin de comprendre, un besoin aussi de remettre en question. Parce que pour vous remettre un petit peu dans le contexte, il y a plus de dix ans, je me suis fait opérer d'une thyroïdectomie, pour éviter un cancer donc de la thyroïde, et ça m'a ouvert de nombreuses portes. La porte principalement... de l'alimentation, de l'hygiène de vie au sens large, c'est comme ça que je suis rentrée dans le monde du développement personnel puis des médecines ancestrales et j'ai découvert en même temps la dureté du monde avec un monde corrompu où on nous manipule, où on nous donne pas toutes les informations et un autre monde où il y avait de nouvelles façons de faire, de nouvelles façons de fonctionner, de voir le monde, de l'appréhender ce qui m'a conduit en fait à toujours me poser la question est-ce que je suis ok avec ce qui se passe, avec ce que je vis, ou est-ce qu'il y a d'autres choses à comprendre ? Pour justement pouvoir remettre en question mes propres modèles, mes normes, et redéfinir mes schémas, pour que je puisse me positionner sur est-ce que j'ai envie de cautionner ça ou pas ? Et je pense vraiment, en tout cas moi je leur attache à ça, c'est le fait d'avoir été confronté à la dureté de la vie, de par la maladie, de par le corps médical, de par aussi... plein de décès, plein de choses qui sont venues me percuter, me mettre des petites tartes dans le visage, comme j'aime dire, pour me rappeler aussi qu'on avait la possibilité d'ouvrir nos perspectives et de remettre en question les vérités que l'on croyait être des certitudes jusqu'à présent. Trêve de bavardage, maintenant que le cadre est posé, rentrons directement dans ce fabuleux sujet du paraître professionnel. Pour moi, c'est un sujet qui est très important parce que la sphère professionnelle n'est qu'un contexte dans lequel on peut s'exprimer. J'aurais très bien pu choisir la sphère familiale, la sphère amicale qui n'est finalement qu'une possibilité de nous exprimer comme étant nous mêmes ou pas, avec des masques, en jouant des rôles. Et je trouve que la sphère professionnelle est très matricée, très stéréotypée, très normée. Et donc elle nous invite finalement à nous mettre dans des chaussures qui ne sont pas forcément les nôtres. Comme si on était des bons petits soldats qui allaient simplement reproduire des codes, des règles, sans chercher à comprendre, mais en fait... qui vraiment je peux être dans ce monde professionnel. Et moi, quand je me suis reconvertie, j'étais tiraillée entre ce que j'avais appris à l'école, dans mes études supérieures, ce que j'avais appris aussi dans le début de ma vie active en tant que salariée, et mes idéaux, mes envies de faire différemment, d'utopie même parfois, parce que je voulais vraiment contribuer à faire le bien, je voulais aider un maximum de personnes, et ça m'a demandé vraiment de me dépouiller. de me dépouiller de certaines de mes couches. Alors la couche du sauveur, évidemment, la couche de celle qui veut être parfaite, celle qui veut être experte, celle qui, finalement, veut correspondre à une certaine caste qu'on lui a vendue. Et il a fallu que je retrouve une certaine justesse et une certaine essence de qui je suis. Et quand je dis retrouve ne vous méprenez pas, je suis encore en process. Parce que ça demande vraiment de se déconditionner sur ce que j'ai pu faire, être, apprendre, pour pouvoir œuvrer avec des valeurs qui sont les miennes. Si vous aussi vous êtes sur un chemin de réflexion et que vous avez envie de poser sur la table des sujets qui comptent pour vous, mais vous ne savez pas où le faire, comment le faire, et que vous avez envie de recevoir de l'inspiration, des outils pour pouvoir faire autrement, n'hésitez pas à nous rejoindre lors de mon atelier le 10 septembre. Je vous mets toutes les informations dans le descriptif de cet épisode. Je vous donne différents exemples de ce qui moi aujourd'hui m'interpelle. Le fait d'être professionnel, c'est être vu comme quelqu'un qui a une certaine posture, donc d'un point de vue déjà physique, dans sa façon de s'habiller. Donc très souvent c'est véhiculé avec la notion de costume cravate, ou un tailleur, des talons pour les femmes, une superbe coiffure, du maquillage, des couleurs neutres, on évite un peu les motifs, on évite ce qui est farfelu. En fait pour moi il y a le côté très lisse, passe-partout, épuré, pour surtout pas trop attirer l'oeil. Et si on attire l'oeil c'est qu'on a un statut déjà suffisamment avancé pour pouvoir le faire. Donc je reviendrai là-dessus mais il y a déjà, ne serait-ce que dans la posture d'un point de vue vestimentaire, une sorte de hiérarchie qui se met en place. Ensuite il y a un autre côté que moi j'appelle le côté rigide, mais mettez le mot que vous voulez, c'est vraiment le côté je cherche... à être dans la performance, dans la droiture, donc avec ces fameux tableaux de bord, ces objectifs, ces deadlines, ces KPI, ces propals, ces pipes, vous voyez tout le jargon un petit peu commercial, marketing, que vous avez peut-être comme moi appris à l'école, et que j'ai fini par totalement rejeter en me disant mais c'est pas du tout dans cette rigidité que j'ai envie de grandir. Mais je reviendrai dessus. Et le troisième point dans le fait de paraître professionnel, c'est aussi le fait de taire. certaines choses. Ne surtout pas dire quand ça ne va pas, ne surtout pas parler des erreurs, des loupés, de toujours être fort, solide et entretenir le fait qu'on ne dit pas des choses qui pourraient être soit inconfortables, soit désagréables, soit éventuellement dégradantes aux yeux des autres. Donc en gros il faut toujours paraître comme ci comme ça. D'où la notion de paraître. En fait... La question que je me suis posée c'est est-ce qu'être professionnel c'est forcément jouer un rôle ? Un rôle où en termes de posture je ne peux pas décider d'être moi-même si j'ai envie de venir avec un sweat à capuche. Est-ce que vraiment c'est gênant ? Est-ce que je suis obligée de cacher comment je vais vraiment au fond de mes tripes ? Je sais pas, je viens de vivre un décès, une rupture, quelque chose qui dans ma vie perso vient me chambouler. Est-ce que je suis obligée de... cacher ça parce que justement je dois paraître professionnelle ? Et est-ce que je suis obligée aussi d'être dans cette quête de la performance optimale où je vais avoir des tableaux de bord et des suivis à n'en plus finir ? Alors, encore une fois, c'est pas un épisode où je tape sur ces concepts-là et je dis, c'est surtout pas ça qu'il faut faire, changeons d'état d'esprit totalement et rejetons ça. Je me pose des questions. En fait, je m'ouvre la perspective de réfléchir autrement. Et je vous avoue que quand je me pose ces questions-là, j'ai différentes voix à l'intérieur de moi qui s'entrechoquent. Il y a une vraie ambivalence qui se crée. Il y a à la fois Madame Rebelle qui se dit Mais c'est vrai ça ? Qui a inventé ces concepts ? Qui a dit ça ? Qui a dit qu'on était obligé de faire ça ? Et en même temps, il y a Madame Principe qui intervient et qui se dit Non mais ça va, il y a des gens qui ont exploré ça bien avant que toi, suis les règles, c'est comme ça qu'il faut faire. Avec encore une fois cette notion... d'expériences qui priment sur éventuellement ce que je peux ressentir. Il y a Monsieur Stable qui se dit, attends, on va pas faire de vagues, tu vas pas non plus révolutionner le monde, mollo mollo quoi. Et en fait, toutes ces voix à l'intérieur de moi, déjà, je sais pas quoi en faire, si ce n'est juste les écouter et me dire, ok. Comment moi je peux me positionner au mieux en écoutant tout ça, en écoutant toutes ces réalités qui existent et qui sont bel et bien vraies quelque part ? Parce que j'ai pas à dire toi t'as raison, toi t'as tort, c'est juste chercher plus de cohérence dans ce que j'ai envie de vivre. Et j'ai évoqué justement cette notion hiérarchique dans les concepts que j'ai pu découvrir à la suite de ces questionnements. Et bien il n'y a plus ces sortes de relations verticales, c'est à dire qu'on fonctionne... plus en mode tu es au-dessus de moi, je suis en dessous ou vice versa, mais plutôt on va co-créer quelque chose ensemble. Donc il y a des gens qui ont un savoir, qui vont les transmettre, mais on te considère plus comme étant en bas de l'échelle. Vous la connaissez cette expression, en bas de l'échelle ? Ça veut bien dire qu'il y a une échelle, qu'on va monter et ou descendre. Et moi quand j'ai découvert qu'il existait d'autres façons de faire à travers ce qu'on appelle aujourd'hui les entreprises engagées, les entreprises à impact, le slowprenariat ou encore les entreprises à mission. En tout cas, l'idée qu'il existe des endroits, des contextes où on va privilégier l'éthique, la durabilité, le bien-être, le collectif, le sens qu'on y met derrière, plutôt que la performance, le paraître ou le côté très lisse et la notion de verticalité. Ces concepts-là, ils m'ont ouvert de nouvelles perspectives. Ça m'a fait prendre conscience qu'il existait un nouveau monde avec des nouveaux codes, où en fait on ne fonctionne plus en objectif mais plutôt en intention, où on ne raisonne plus forcément en chiffre d'affaires mais plutôt en impact. Et donc encore une fois, ça ne veut pas dire qu'on arrête totalement les tableaux de bord, de suivre le chiffre d'affaires, etc. Pas du tout ! Ça veut simplement dire qu'on peut lier les deux. Pour moi, ce que j'ai pu conscientiser, c'est qu'en fait... On n'est pas obligé de suivre une recette à la lettre, mais plutôt de venir renforcer sa structure, son cadre, avec ce qu'on a pu nous transmettre avant du bon petit soldat, tout en réinventant le chemin qu'on va emprunter, avec les intentions qu'on va y mettre, le sens, l'éthique, et le prendre soin derrière. Parce que ce que j'ai compris à travers ces nouveaux horizons, ces nouvelles appellations, ce nouveau monde en fait, C'est qu'on pouvait s'autoriser déjà à ne plus mettre de masque au travail. Et c'est venu réconcilier à la fois mon cœur et ma tête de me dire Waouh, je ne suis pas obligée de jouer un rôle quand je vais dans cette sphère-là. Et jusqu'à présent, j'avais l'impression que si, on était obligé d'être une autre personne quand on va au travail. Parce que justement, il faut faire bien, il ne faut pas faire de vagues, il ne faut absolument pas transgresser les règles qu'on nous a bien apprises. Alors qu'aujourd'hui, en tout cas dans ma construction, dans mon process à moi, je suis en train de me dire que c'est en prenant la richesse de tous ces mondes qui sont avec leur code, avec leur norme, avec leur vision, qu'on va pouvoir construire un monde qui nous porte. Parce que, en tout cas, c'est ma conviction, c'est ce qui me porte aujourd'hui, c'est qu'on est tous capables de réinventer nos façons de faire, de fonctionner, d'interagir, que ce soit de façon individuelle ou collective. Bien évidemment, et comme je l'évoquais jusqu'à présent, ça va demander de se dépouiller, de lâcher ce qu'on connaît, de se dire Ah ok, ça, ça existe comme ça, est-ce que je suis ok pour fonctionner de cette façon ou pas ? et de se positionner. Pour vous donner différentes perspectives, je vais vous partager mon exemple personnel de ce sur quoi j'essaye de me positionner davantage. Donc ça veut dire parfois refuser certains projets, parce que les valeurs qu'on partage avec le prestataire ne sont pas les mêmes. Ou alors certains types de fonctionnement. quand on va m'imposer un certain format ou une certaine tenue. Où là, je vais devoir dire, en fait, non, moi, si tu veux que j'intervienne dans ton entreprise, dans ton collectif et autres, ça sera avec mes codes. Mais ça peut être aussi dans mon positionnement individuel, entrepreneurial, ne serait-ce qu'au niveau de mes couleurs, de ma façon de m'exprimer, des mots que j'emploie. Est-ce que je suis plutôt familière ou est-ce que j'ai plutôt un langage soutenu ? Et sans forcément y mettre toujours de la réflexion dessus, mais de se dire... Là où je suis le plus à l'aise, c'est à quel endroit ? Et quels sont les endroits où je mets encore des masques ? Parce que c'est ça pour moi l'idée de paraître professionnel, c'est que finalement, si on s'amuse tous à mettre des costumes, des masques, qui ne nous correspondent pas, qui ne correspondent pas du tout à la personne que l'on est, on va entretenir un monde professionnel, même de façon inconsciente, où on va se méfier de l'autre, parce que ça voudra dire qu'il y a la potentialité que l'autre nous ment. Et j'ai pas envie de ça. Donc parfois oui, ça veut dire dire non à certains clients. À d'autres moments, ça veut dire aussi recevoir des critiques qui ne sont pas forcément agréables. Je vais vous donner un exemple tout frais. Lorsque j'ai rafraîchi l'identité visuelle de ce podcast, il a fallu que je fasse une nouvelle vignette. Et tout le monde n'était pas d'accord sur la vignette. Il y en a certains qui m'ont dit c'est moche, ça fait pas professionnel, justement c'est trop comme si, pas assez comme ça, parce que les codes sont pas les mêmes. Et moi la question que je me suis posée c'est qu'est-ce que j'ai envie de nourrir, qu'est-ce que j'ai envie de transmettre comme image. Qu'est-ce qui correspond à ce que j'ai envie de véhiculer ? Est-ce que j'ai envie de faire comme tout le monde ? Est-ce que j'ai envie de faire comme on m'a dit de faire ? Ou est-ce que j'ai aussi envie de suivre mes élans, même si parfois ces élans sont hors d'une certaine norme ? Et je nous invite individuellement à nous poser ces questions régulièrement. Est-ce que je mets des masques à cet endroit-là ? Est-ce que je me suis encore bridée sur telle prise de décision ? Est-ce que parfois je fais pas par peur de ? Et en fait... y'a pas à juger ça. On a le droit de pas avoir envie d'être rejeté, de vouloir être aimé, qu'on vienne reconnaître qu'on a des performances etc. ça c'est un autre sujet. Ce que j'avais envie de questionner à travers cet épisode, c'est comment on incarne notre posture professionnelle. Ce que je décide à partir de maintenant, c'est de me poser la question est-ce que là je porte un masque ou pas ? Et ce que je décide également, c'est d'apprendre à me positionner davantage même si c'est inconfortable, de remettre en question mes croyances, mes vérités, mes certitudes pour que ce soit chaque jour plus en cohérence avec ce que j'ai envie de porter, ce que j'ai envie de proposer au monde. Et je peux vous assurer que c'est un long chemin et que parfois j'ai pas les réponses et que parfois je sais pas me positionner. Et pourtant je décide dans un premier temps de me poser ces questions pour venir remettre en question ce que je crois être vrai jusqu'à présent. Et toi, qu'est-ce que tu décides ? Si cet épisode t'a plu, n'hésite pas à le partager et à laisser une note sur Apple Podcasts et Spotify. C'est le moyen le plus simple pour soutenir ce podcast et faire en sorte que ce genre de message soit diffusé au plus grand nombre. Décide !

Share

Embed

You may also like