Speaker #0Tu n'as pas le choix. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast... on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode au format Building Public. Si vous débarquez ici et que vous ne savez pas à quoi correspond ce format dans Décide, eh bien c'est très simple, je mets un sujet sur la table sur lequel je suis en ce moment en train de me questionner. Et c'est un épisode particulier que je vous propose aujourd'hui, puisque je vais vous emmener au cœur du défi que je me suis lancé pour les 30 prochains jours, qui est celui d'être mon propre cobaye. C'est-à-dire d'incarner, de vivre la thématique que je vais vous proposer d'explorer avec moi lors de mon prochain atelier. C'est parti ! Goodbye dévalorisation. Donc vous vous doutez bien qu'on va aller explorer le fait d'arrêter de se dévaloriser pour s'affirmer et enfin faire rayonner son activité. Donc ça s'adresse principalement à des femmes qui sont à leur compte et qui ont cette sensation de ne pas toujours s'affirmer à leur juste valeur et de ne pas amener leur activité au niveau auquel elles aimeraient. J'ai donc décidé moi d'aller dans cette exploration pour comprendre comment la dévalorisation, elle s'immisce dans mes pensées, dans mes actions. Comment je fais face aux réactions que ça peut provoquer, comme la procrastination, le perfectionnisme, la peur du regard des autres. Comment j'arrive à prendre des décisions courageuses pour pouvoir évoluer et contrer finalement le système de dévalorisation. Et comment j'arrive à m'affirmer sans m'excuser. Alors si vous avez envie de suivre en direct ce défi avec moi sur les 30 prochains jours, il n'y a plus qu'à me suivre sur les réseaux sociaux où vous aurez accès à mon contenu. Mais pour l'heure, je vais rentrer dans le vif du sujet de cet épisode où je vais vous parler de ces red flags, de ces alertes qui nous indiquent que nous sommes en train de nous dévaloriser sans même le savoir parce que très souvent ces red flags se font de façon totalement insidieuse, voire parfois... invisibles tellement c'est ancré dans nos quotidiens. Pour qu'on soit sur la même longueur d'onde pour commencer, j'avais envie de vous rappeler la définition de la dévalorisation. C'est le fait de faire perdre de la valeur à quelque chose ou à quelqu'un, y compris nous-mêmes. Et les questions que je me suis posées c'est est-ce que c'est une mauvaise habitude que l'on a depuis toujours ? Bien évidemment ce sera différent pour chaque personne, mais est-ce que c'est tout ? tellement ancré dans notre société que c'est normal de se dévaloriser ? Est-ce que c'est un mécanisme qui cache un mal-être plus profond ? Et est-ce que c'est quelque chose qui est tellement courant qu'on y fait même plus gaffe ? Du coup dans les premiers jours du défi, j'ai vraiment voulu m'observer et essayer de comprendre les endroits où ça pouvait être de la dévalorisation. Donc par exemple c'est quand je me refuse de faire quelque chose ou quand je le critique. Vraiment ça se manifeste chez moi en tout cas par des petites voix qui vont avoir tendance à rabaisser, à juger ou à critiquer, à faire un petit commentaire désobligeant qui franchement n'apporte rien à la situation, si ce n'est de me faire reculer. Et donc je me suis demandé, est-ce que la dévalorisation c'est le fait de ne pas se voir comme on est vraiment ? Est-ce que c'est le fait de ne pas se voir comme les autres nous voient ? Et donc de se voir comme... constamment comme n'étant pas assez ou trop comme ci ou comme ça. Parce que sinon, ça nous envoie dans une autre injonction de la société qui est, oh, cette personne est trop narcissique, elle est un but de sa personne, elle est égocentrique, etc. Toutes les choses où en fait, quand on se valorise, quand on donne de la valeur à qui on est ou à un projet, c'est comme si on avait un melon d'enfer. Ce que j'ai conscientisé, c'est qu'il y a dévalorisation lorsqu'il y a une... peur en dessous. C'est-à-dire que la dévalorisation, ça m'apparaît aujourd'hui comme une sorte de frein à main pour ne pas se voir tel que l'on est réellement. pour ne pas aller dans la concrétisation d'un rêve, d'un projet, pour ne pas déplaire, déranger ou faire de vagues auprès de nos proches ou de la société. Et alors attention, j'irai même plus loin, parce que finalement, la dévalorisation, elle est là pour nous maintenir dans une posture de victime. C'est à ce moment-là où vous avez peut-être envie d'arrêter l'épisode, mais s'il vous plaît, continuez, c'est votre ego qui vous force à ne surtout pas dévoiler le pot au rose. Donc je prends dans mes bras votre ego, je l'embrasse très très fort et je le remercie de vous maintenir dans un état de survie. Mais j'aimerais aussi lui rappeler, et rappeler également au mien, que nous ne sommes pas toujours en danger. Donc ce que j'ai envie de rappeler aussi dans cette conscientisation, qui est que derrière la dévalorisation, il y a une peur. C'est que la peur, c'est le langage de l'ego. L'ego, c'est quoi ? C'est une part de nous, c'est un personnage que l'on a, au même titre que les petites voix qu'il y a à l'intérieur de nous, qui sont là pour nous protéger. Et donc l'idée, c'est pas de se dire Bon, alors je vais mettre le feu à mon ego et surtout je vais déglinguer la dévalorisation, mais plutôt je vais essayer de la comprendre. Pourquoi j'ai peur ? de me valoriser. Pourquoi j'ai peur de me trouver génial ? Pourquoi j'ai peur de créer ce projet ? Pourquoi j'ai peur de dire cette chose-là à mon mec, à ma mère, à mon père ? En fait, c'est quoi qui a enjeu derrière ? Et c'est là où ça va devenir intéressant parce que finalement, la dévalorisation qui est un frein à main qui nous empêche de plonger dans cette peur, elle va nous permettre, si on la démasque, de comprendre quels sont les enjeux. Et j'avais envie de vous mettre en lumière les différents comportements que j'ai observés chez moi, mais que vous allez très certainement observer chez vous. Donc attention, minute pas très agréable où là, vraiment, on se met à poil et on se dit Ah oui, c'est vrai, moi aussi je fonctionne comme ça Parce qu'en fait, quel que soit notre âge, quelle que soit notre profession, quelles que soient nos années d'expérience, je crois que nous sommes tous, et j'insiste sur le tous là je fais volontairement une généralité, susceptible de nous dévaloriser parce que nous sommes des êtres humains et que notre peur la plus profonde, la plus archaïque, c'est de ne pas être aimé. Et puisqu'on a peur de ne pas être aimé, on va actionner des comportements qui vont faire en sorte qu'on ne soit en aucun cas rejeté, abandonné, trahi, humilié, etc. J'ai voulu vous lister ces comportements, ce que j'appelle aujourd'hui des red flags. qui nous permettent de voir qu'on se dévalorise. Le premier, c'est la comparaison. C'est-à-dire le fait de regarder l'autre et de trouver l'autre meilleur que nous et de se dévaloriser, donc dévaloriser la personne que nous sommes, soit par rapport à un manque d'expérience, à un manque de compétence, à un manque de rapidité. Peu importe, j'ai envie de dire, le niveau sur lequel on se compare, c'est juste regarder l'autre se regarder soi. Et trouver l'autre meilleur que nous. Trouver l'autre plus que nous. J'insiste sur le fait que je parle de comparaisons qui nous plombent et pas de comparaisons qui nous inspirent et qui nous tirent vers le haut. Je parle vraiment de la comparaison où on va avoir tendance à dire Oh regarde, comme elle, elle est géniale, moi je suis à des années-lumière de son niveau ou Moi, ce que je fais à côté, c'est pourri En fait, toutes ces choses où on va prendre une autre situation, une autre personne qui va... permettre de mettre en lumière ô combien nous sommes nuls, pas assez, trop comme ci, trop comme ça. L'idée c'est vraiment de comprendre que quand on se compare, on va déclencher une dévalorisation de qui nous sommes. Le deuxième comportement que j'ai pu observer, c'est le fait de repousser les choses au lendemain. La fameuse procrastination. C'est-à-dire le fait d'attendre le bon moment. Le fait de croire qu'il faut que toutes les planètes soient alignées pour pouvoir concrétiser ce projet, avoir cette discussion ou encore oser prendre cette décision. La procrastination, quant à elle, elle dévalorise ce qui compte, ce qui est important. C'est-à-dire qu'elle met le frein à main en mode non, là on n'y va pas Et donc elle va dévaloriser, elle va retirer de la valeur à ce qu'il y a d'important pour vous. Troisième comportement, le fait de se juger sévèrement. Alors celui-ci, généralement, on est tous d'accord là-dessus et il est beaucoup plus facile que les autres à reconnaître parce qu'encore une fois, c'est devenu tellement habituel d'être hyper dur, hyper exigeant, hyper sévère envers nous-mêmes que c'est presque Ah oui, effectivement, il fait partie de ma vie au même titre que les autres. Et bien l'idée, c'est de voir aussi que quand on se juge sévèrement avec des phrases comme ça va jamais assez vite, je suis totalement à la ramasse, je suis vraiment nulle, bref, vous les connaissez mieux que moi, c'est aussi tenter de ce conditionnement où on va rechercher la performance plutôt que de vivre pleinement le processus. Et l'idée c'est vraiment de comprendre que lorsqu'on va se juger, on va dévaloriser toutes nos avancées. Tous les chemins par lesquels on est passé, où on a tiré des leçons, où on a compris des choses, tout ça on le met pas en lumière juste parce qu'on... fait le focus sur ce qu'on n'a pas encore, sur ce qu'on n'a pas atteint, sur ce qu'on n'a pas encore compris. La dévalorisation par le jugement, c'est vraiment le principe de voir le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein. C'est de mettre son regard sur ce qui nous manque plutôt que sur ce que l'on a aujourd'hui et ce que l'on a pu comprendre, apprendre grâce à ce chemin. Le quatrième comportement, c'est le fait de bloquer sur les détails. vous le connaissez très certainement aussi bien que moi, c'est le fameux syndrome du perfectionniste. Celui qui cherche à rendre les choses parfaites, qui s'empêche de faire, de dire ou de publier parce que c'est pas assez structuré, précis, réfléchi ou anticipé. Et donc du coup, ça nous amène à faire beaucoup plus de brainstorming, de réflexion mentale, plutôt que de passage à l'action concrètement. Et ça, pour moi... C'est un moyen de dévaloriser notre capacité d'agir. Parce que le perfectionniste cherche donc la perfection qu'il n'atteindra jamais et finalement, il ne fait pas. Cinquième comportement, le fait de ne pas être audacieux. C'est-à-dire de ne pas s'autoriser à sortir de notre fameuse zone de confort, mais je dirais même zone de connu, puisque l'idée d'être audacieux, c'est de faire des choses que l'on ne fait pas. que l'on n'a pas l'habitude de faire, même si ça nous fait peur, pour justement venir élargir nos connaissances. L'audace, c'est vraiment un super pouvoir qui nous amène à sortir de ce qu'on connaît pour pouvoir apprendre, comprendre, expérimenter de nouvelles choses. Et donc du coup, lorsque l'on manque d'audace, on dévalorise totalement notre potentiel. Parce qu'on croit qu'on n'est pas capable de faire ça. Juste parce qu'en fait, ça nous fait peur. Et le dernier comportement que j'avais envie de mettre en lumière, c'est le fait de ne pas avoir suffisamment confiance en soi, mais par extension aussi en les autres et en la vie. Et pour moi, ce dernier comportement n'est qu'une conséquence de tous les précédents, puisqu'ils se complètent tous, c'est-à-dire que si on se compare, on va très certainement procrastiner, puis se juger, et on va perdre confiance en nous. La confiance pour moi, c'est l'incarnation ultime... de la dévalorisation puisque c'est vraiment dévaloriser notre valeur. C'est se dire je ne suis pas suffisamment en capacité de faire ou d'être donc du coup je ne fais pas ou je ne suis pas. Finalement ces red flags ce sont des aubaines pour pouvoir mieux nous connaître, pour pouvoir comprendre qu'il y a des choses importantes derrière, des choses qui nous tiennent à cœur. Et ensuite, on peut aller profondément explorer les autres couches, les autres parts de nous qui ont peur, qui sont blessées. Parce qu'en fait, la dévalorisation, elle part d'un espace vraiment où il y a une part de nous qui est exilée, qui n'a plus envie de ressentir cette douleur ou cette souffrance. Et je vous en parlerai dans le prochain épisode en solo où je vais expliquer ce fonctionnement de système familial interne. Et ensuite... Une fois qu'on a pris conscience de ça, on peut basculer dans un autre espace, celui où il y a beaucoup plus de réalisme, où en fait on cherche le meilleur pour nous, où on cherche à prendre soin. Donc finalement pour moi c'est un espace vraiment d'amour, où on va se dire ok en fait j'ai peur de ça, mais comment je pourrais aller au-delà de cette peur une fois que je l'ai rassurée, une fois que je l'ai comprise. Parce que j'ai vraiment envie qu'on fasse la différence entre dévalorisation et réalisme. Ça n'est pas du tout la même chose. Si je vous dis je suis nul en guitare je me dévalorise pas. Je sais reconnaître que je suis nulle en guitare. Si par contre, je vous dis je n'arriverai jamais à apprendre la guitare, bah là oui, je dévalorise mes compétences, je dévalorise mon potentiel. Parce que je n'ai pas un esprit qui est tourné vers le meilleur, qui n'est pas ouvert à tout mon potentiel, mais qui est plutôt tourné vers le fait de me ralentir, de me brider et de me laisser à l'endroit où je suis. Ce que je veux vraiment mettre en évidence, et c'est ce que moi j'ai compris, c'est que la dévalorisation, c'est ce frein à main qui nous empêche d'aller dans une direction, alors que le réalisme, l'espace dans lequel on peut prendre vraiment soin de ce qui compte, même si ça fait peur, attention, c'est un espace où on va être capable de regarder les choses en face, de vraiment faire preuve de sincérité. Et là où la dévalorisation va nous plomber, le réalisme... va nous amener à passer à l'action de façon plus intelligente, plus fine, plus créative même parfois. C'est comme si la dévalorisation, c'était l'étape numéro 1 pour venir guérir des parts de nous qui ont peur, qui sont blessés et qui n'ont pas compris qu'il n'y avait pas de danger à l'heure actuelle. Et que la deuxième étape, c'était être en capacité de reconnaître ce qui est. Donc du coup, être réaliste quant à nos blessures. quant à nos façons de réagir et de fonctionner, plutôt que de se dire Ah non mais moi je me dévalorise jamais, je suis pas du tout concernée par ça Ce qui nous amènerait parfois à tomber dans une sorte de positivité toxique, à ne pas être en capacité de reconnaître les endroits où il est nécessaire de s'améliorer et les endroits où il est nécessaire de ne pas se brider, de ne pas se dévaloriser, arrêter de se rabaisser. Pour arriver à la troisième étape où on a pleinement conscience de sa valeur, de qui on est, de son potentiel, de son chemin, de ses avancées, pour pouvoir justement s'affirmer et faire briller tous les projets qui nous tiennent à cœur. Pour conclure cet épisode, je vous invite vraiment à être honnête envers vous-même et à vous dire, ok, est-ce que je passe par ces différents comportements, ces différents red flags, est-ce qu'ils interviennent dans ma vie ? Pour pouvoir passer à l'étape d'après, pour pouvoir aussi aller assainir la relation entre vous et vous, peut-être même vous faire accompagner là-dessus, parce qu'il y a des choses qu'on n'est pas en capacité de faire tout seul si c'est des blessures qui sont... Très profonde. Mais en tout cas, ayez conscience que s'il y a de la dévalorisation, il y a quelque chose à aller observer, à aller chérir à l'intérieur de vous, plutôt que de vouloir le dézinguer à tout moment. Et quant à moi, je vais continuer mon défi, je vais aller explorer les différentes parts de moi, je vais aussi aller me confronter à certaines peurs que j'ai directement, consciemment, pour voir ce qui se passe et pouvoir vous délivrer mes leçons, mes apprentissages. Et je reviendrai aussi ici pour vous faire part des outils que j'utilise au quotidien, en dehors même de ce défi, pour ne pas tomber dans un système de pensée qui me limite, qui me juge, qui me bloque et qui m'amène à manquer d'audace. Comment je fais finalement pour vraiment incarner ce en quoi je crois, c'est-à-dire le courage et la sincérité. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à le noter et à laisser un commentaire sur Apple Podcasts et Spotify. Je sais qu'on a des vies à 100 à l'heure et que ce genre de demande peut être vraiment très chiante, mais sincèrement, c'est le seul moyen pour donner de la visibilité à ce podcast. Donc s'il vous a plu, s'il vous a donné envie d'être vous aussi audacieux et d'arrêter de vous dévaloriser, eh bien c'est à vous de jouer. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un épisode en duo qui va vous inspirer version 2000 et qui j'espère va vous donner envie d'oser. Je vous embrasse. Décide.