Speaker #0Tu n'as pas le choix. C'est comme ça que tu dois faire. On ne peut pas tout avoir. Ne cherche pas. Fais comme tout le monde. Stop. Décide. Ce podcast, c'est le repère des esprits libres, de ceux qui veulent bousculer les normes, remettre en question les limites, les modèles, qui en ont marre qu'on leur dise quoi faire ou que ce n'est pas possible. Je m'appelle Joy et je serai votre hôte. Ici, on va parler sans tabou de tout ce qui peut brider ou pimper notre vie. Dans ce podcast, on va booster ton courage et ta sincérité pour oser ne pas plaire à tout le monde, assumer tes choix et cesser de chercher la normalité, la conformité ou le sans-erreur. Parce qu'être libre, ça se décide. Décide. Bienvenue dans ce nouvel épisode. Aujourd'hui, on va aborder un sujet pour arrêter de subir sa vie. Et pour ça, je vais évoquer les compétences clés... qui sont pour moi indispensables à développer pour justement vivre pleinement. Parce que je ne sais pas vous, mais moi on m'a plutôt appris à développer des compétences en termes de savoir-faire pour apprendre un métier, apprendre une nouvelle activité, apprendre à maîtriser tel sujet, telle thématique. Et j'ai aussi appris des normes, des règles de savoir-être. Alors... Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais à bien des égards, c'est surtout des normes de savoir-paraître. Parce que vous allez voir que les règles que je vais évoquer aujourd'hui, les piliers, pour moi, c'est plus de l'ordre du savoir-être qu'autre chose. Donc c'est surtout comment appréhender la vie, quelles sont les règles du jeu de la vie pour pouvoir s'exprimer en termes d'être et de faire. Pour la faire très très courte, on va parler des life skills. Eh bien, on va rentrer direct. dans le vif du sujet. Et le premier pilier, la première compétence à développer selon moi, c'est l'inconfort. Être à l'aise avec l'inconfort. Alors attention, pour certains points, je vais enfoncer des portes ouvertes, mais surtout je vais vous rafraîchir la mémoire sur les choses que l'on a tendance à mettre de côté parce que ça nous arrange bien. Et l'inconfort en fait partie. Parce que moi, la première, dans... beaucoup, beaucoup, beaucoup d'expériences de vie, je me suis confrontée à l'inconfort. Et pourtant, je me surprends encore aujourd'hui à râler parce que c'est inconfortable et que j'aimerais bien être un peu tranquille, que j'aimerais que la vie soit plus douce avec moi. Mais par essence, la vie est inconfortable. Et j'ai appris avec le temps aussi que plus ça devenait confortable, plus j'apprenais à ne surtout pas faire avec... ce que la vie m'offrait. C'est-à-dire que je me contentais, je me bridais. Et ça, vous le savez, dans Décide, on n'aime pas trop, puisqu'on est là quand même pour bousculer les codes, se réinventer et faire en sorte de cultiver notre esprit libre. Et l'esprit libre, s'il se cultive, il se cultive à coup d'inconnus, à coup d'incertitudes. Et donc forcément, on rencontre des endroits où c'est déstabilisant, où c'est pas comme on imaginait. Mais vraiment... sur ce premier pilier, ce que j'ai envie d'aborder, au-delà de la notion que la vie est inconfortable par nature, c'est que nous avons à choisir nos inconforts. Prenons l'exemple de la santé. Si vous avez envie d'être en bonne santé, ça va vous demander de faire face à l'inconfort. Que ce soit en étant dans la discipline, peut-être par le sport, mais aussi en changeant vos habitudes alimentaires, en étant plus scrupuleuse sur votre sommeil. En fait, toutes ces choses qui vous contribuaient à être bien, ça va vous demander forcément, à un moment donné, de faire face à quelque chose d'inconfortable, parce que c'est inhabituel et parce que c'est faire face au changement. Et à l'inverse, si vous ne faites rien pour être en bonne santé, à un moment donné, c'est la maladie, les maux, M-A-U-X, qui vont vous rattraper. Et c'est ça qui va être inconfortable. Et c'est vraiment là-dessus que j'ai envie d'attirer notre attention, c'est quel inconfort je choisis. L'inconfort d'un changement d'habitude qui va me faire être bien, ou l'inconfort d'un mur que je viens de me prendre. parce que je n'ai pas su faire face à la première étape. Et l'inconfort n'est clairement pas notre ennemi. C'est pas le truc à éviter à tout prix. Dès que ça devient inconfortable, hop hop hop, on n'y va pas. Parce que derrière l'inconfort, ce qu'il y a de magique, c'est qu'il y a l'évolution. Et je rappelle que dans la nature, tous les êtres vivants, y compris les humains, sont soumis à l'évolution. Donc à nous de choisir si on a envie de stagner et de mourir sans avoir évolué, ou de faire face au changement avec tout ce que ça engendre. Alors je désamorce tout de suite toutes les questions de vos petites voix qui pourraient dire Ouais, mais franchement, des fois ça saoule, je voudrais que ce soit quand même plus facile, plus fluide, qu'il y ait moins de merde dans mon quotidien, que je me pose moins de questions. Eh bien, je vous arrête tout de suite, ça fait partie du deal. Et j'ai envie de dire que si vous ne vous posez pas de questions et si ça vous semble facile, remémorez-vous la dernière fois où ça a été inconfortable et posez-vous la question, qu'est-ce que vous avez appris grâce à ça ? Vous allez rapidement vous rendre compte que c'est dans l'inconfort que vous apprenez le plus de choses, et que c'est là que ça vous fait vraiment gagner en maturité, que c'est là, exactement, précisément, dans ce chaos, qu'on pourrait appeler un chaos magique, que vous choisissez d'évoluer. Parce que dans la facilité, on n'évolue pas des masses. C'est-à-dire qu'en choisissant toujours le confort plutôt que le courage, il y a des chances que vous vous rendiez compte à la fin de votre vie que vous avez fait des choix qui étaient plutôt simples, Mais absolument pas des choix de votre cœur. Donc plongez dans l'inconfort pour justement goûter à cette sensation. Et à un moment donné, même si ce sera jamais le nirvana, vous comprendrez que l'inconfort, c'est clairement ce qui va venir révéler votre vraie nature. Deuxième pilier que j'ai envie d'évoquer avec vous, c'est le fait de désapprendre. Et celui-ci, c'est mon petit chouchou parce que je trouve que c'est lui qui réveille le plus notre créativité, qui nous permet de nous autoriser à faire quelque chose qui sort des codes. Donc ça veut dire quoi, désapprendre ? Et bien clairement, dans votre vie, on vous a appris des trucs qui aujourd'hui vous servent plus à rien. C'est-à-dire qu'on vous a appris à fonctionner d'une certaine façon. Par exemple, dans votre couple. Mais aussi dans votre job. ou dans l'organisation de votre maison, dans l'organisation de votre agenda, de comment vous alliez planifier vos sessions de travail, vos sessions de vacances, vos sessions de plaisir. En fait, on est normé à tous les niveaux. C'est-à-dire qu'on vous a dit même à quel moment il fallait manger, à quel moment il fallait aller dormir. Est-ce qu'à un moment donné, vous avez remis en question tout ce processus ? Parce que très clairement, toutes ces choses que vous avez apprises, Je ne dis pas qu'elles sont toutes obsolètes. Mais dans tout ce tas de connaissances, il y a plein de choses qui ne vous correspondent pas. Peut-être que vos parents fonctionnaient d'une certaine façon dans leur relation de couple. Est-ce que c'est ce que vous avez envie de reproduire ? Bah, pas forcément. Peut-être que, aussi, quand vous étiez plus jeunes, vous fonctionnez d'une façon, d'un point de vue de vos amitiés. C'est-à-dire que tous ceux qui vous saoulaient, vous ne les voyez plus. Peut-être qu'aujourd'hui, vous avez envie de faire différemment. Et en fait, pour moi, c'est ça, désapprendre. C'est-à-dire que... toutes les règles, toutes les croyances que l'on a accumulées au fil des années, et pas que quand on était petit, parce qu'attention, on n'est pas que conditionné quand on est enfant, on est aussi conditionné dans le monde du travail, on est conditionné quand on est à notre compte. En fait, on a des conditionnements de partout, et pour moi, il y a des conditionnements qui sont porteurs et des conditionnements qui sont limitants. Si, justement, on ne cherche pas à désapprendre, puisque comme je vous l'expliquais dans le point numéro 1, on évolue en permanence, et donc cette évolution fait qu'il est nécessaire de désapprendre des choses que l'on a apprises par le passé. pour pouvoir les adapter à notre quotidien d'aujourd'hui. Et l'idée, c'est vraiment de se poser la question est-ce que ce que je suis en train de faire aujourd'hui sert vraiment qui j'ai envie d'être, qui j'ai envie de devenir plus tard, ou au contraire, ça sert plus du tout. Par exemple, si vous êtes à votre compte, peut-être que vous avez fonctionné pendant des années avec un système de semaine-week-end et que c'est pas ce qui vous convient. Moi, en tout cas, personnellement, c'est ce qui s'est passé et je me suis rendue compte que je n'avais plus envie de fonctionner dans un système très normé salarié alors que j'étais à mon compte. C'est-à-dire que si j'avais envie de travailler le week-end parce que j'aimais ça, eh bien, ça ne me posait pas de problème. C'est juste une réinvention de règles et c'est là où je vous invite vraiment à faire preuve de créativité et à vous dire, ok, qu'est-ce que je peux m'autoriser à faire ? Est-ce que le week-end, ça ne serait pas... plutôt un mardi-mercredi plutôt qu'un samedi-dimanche ? Est-ce que les semaines ne feraient pas dix jours plutôt que sept ? Bref, vous pouvez tout réinventer à votre guise, parce que finalement, qui a dicté les règles ? Moi, j'aime bien poser cette question. Alors je sais que certains d'entre vous vont vouloir me fournir des réponses de c'est les Romains, c'est les Grecs, c'est tout ça Ok, mais est-ce que c'est adapté à ma vie aujourd'hui ? Malgré tout le respect que je porte à ces gens qui ont énormément de connaissances et qui ont fait nos normes d'aujourd'hui, est-ce qu'on est obligé de les suivre ? Pas toujours, si c'est par accord avec notre vie. Je vous laisse réfléchir à tout ça. Troisième point, et c'est peut-être l'un des plus difficiles et fastidieux pour l'espèce humaine, c'est être responsable de sa vie. Alors ça, je sais qu'on a souvent tendance à blâmer l'extérieur et à se dire Puisque j'ai vécu ça, puisque ma mère a été comme ça, puisque dans mon transgénérationnel il s'est passé ça, et bien ça explique pourquoi aujourd'hui je suis comme ça. Et donc si j'ai envie de rester dans ma posture de victime, j'y reste parce que j'ai des choses qui peuvent justifier ça. Prendre sa responsabilité, c'est cesser de dire c'est la faute des autres, c'est la faute de l'extérieur. C'est reprendre sa souveraineté sur notre façon de réagir face à ces événements. Oui, il y a des choses dans votre vie qui vous ont façonné, qui ont fait la personne que vous êtes aujourd'hui. Que ce soit une part de vous qui est plus ou moins anxieuse, une part de vous qui est plus ou moins structurée, une autre part de vous qui a peur, une autre part de vous qui est hyper rebelle. En fait, ça n'a aucune importance. L'idée, c'est pas de se dire c'est la faute de, c'est à cause de, mais plutôt qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? Comment je me saisis de ça pour faire en sorte de reprendre mon plein pouvoir ? Parce qu'en fait, vouloir chercher tout le temps une justification à notre comportement, c'est cesser d'œuvrer depuis sa pleine puissance. C'est en fait aller chercher à l'extérieur des justifications, des liens avec... ce que l'on ne fait pas, ce que l'on n'incarne pas aujourd'hui. La responsabilité, elle peut intervenir sur plusieurs axes. Par exemple, le fait de faire des choix, ou de ne pas les faire. C'est-à-dire que c'est pas les autres qui font pas les choix à votre place, c'est vous-même qui, à un moment donné, dites oui ou non. Et ça, je sais que ça peut être difficile à entendre, parce que justement, ça devient inconfortable quand on parle de responsabilité, et on a souvent tendance à se mettre dans la posture de la personne qui n'a pas le choix, alors qu'en fait, on a la possibilité de décider, de dire oui, de dire non. d'être d'accord ou pas d'accord. Effectivement, il est nécessaire de prendre son courage à deux mains et de se positionner. Le deuxième niveau de responsabilité, c'est le fait de ressentir des émotions. Des émotions qui peuvent être parfois inconfortables, qui peuvent être parfois néfastes selon comment on les manifeste. Et pour moi, le dernier niveau aussi de responsabilité, c'est justement le fait de prendre conscience que nos réactions ont un impact. C'est-à-dire qu'être responsable, c'est pas être... égoïste, c'est pas je fais tout pour ma tronche et je m'en fous des autres, c'est avoir conscience que nos réactions sont dans notre zone de contrôle et que ma façon de réagir va avoir un impact sur l'extérieur. Donc du coup s'il m'est arrivé des choses difficiles dans ma vie, c'est bien ma façon de réagir qui va jouer sur le reste. C'est aussi ma façon d'appréhender mes émotions et vous le verrez juste dans le pilier d'après où il y a une vraie complémentarité entre chacun des piliers. Être responsable, c'est avoir le discernement entre ce que je maîtrise, ce sur quoi j'ai le contrôle, mes pensées, mes émotions, mes réactions, mes actions, et ce sur quoi je ne peux pas agir. Le comportement et les réactions des autres, les événements passés, etc. C'est vraiment faire la part des choses. Ensuite, le quatrième pilier, et qui est totalement complémentaire au précédent, c'est la maturité émotionnelle. Très souvent, on a l'impression qu'on est hyper mature sur nos émotions à partir du moment où on a intégré qu'on avait des émotions inconfortables. Et en fait, j'ai envie de casser un mythe qui est qu'on a, pour beaucoup, et je m'inclus par moment, une maturité d'un enfant de 8 ans. Alors clairement, c'est quoi avoir une maturité d'un enfant de 8 ans ? Et donc, être immature sur le sujet, c'est avoir des réactions qui sont disproportionnées par rapport à ce qu'on vit. Et très, très, très souvent, vous remarquerez, en tout cas, je vous invite à remarquer que vous avez des réactions qui ne sont pas... du tout en proportion par rapport à ce que vous vivez. C'est-à-dire que quand on est dans une immaturité émotionnelle, on a des réactions qui ne sont pas du tout en lien avec la gravité de la situation. Si je prends un exemple très classique, vous rentrez chez vous après une journée de travail où vous avez eu des merdes à gérer, des rendez-vous annulés ou des personnes qui n'ont pas été forcément très agréables avec vous et que vous rentrez et que vous incendiez tout le monde, Je suis désolée de vous dire qu'il y a une immaturité émotionnelle, c'est-à-dire que vous n'arrivez pas à réguler vos émotions et déjà un, à les traiter vous en interne, vous allez les déverser sur les autres, mais aussi vous n'arrivez pas à proportionner l'émotion par rapport à la journée que vous avez eue. C'est-à-dire que vous avez juste eu une journée classique de personnes qui travaillent, et j'en reviens au point 1, gérer l'inconfort, alors qu'il n'y a pas eu vraiment de scène qui mérite d'avoir... Cette réaction-là. Pour la maturité émotionnelle, j'imagine vraiment un curseur d'intensité. C'est-à-dire que quand il vous arrive quelque chose qui n'est pas agréable, à quel niveau vous mettez le curseur émotionnel ? Et parfois vous le mettez hyper haut, comme le mettrait un enfant de 8 ans, alors que ça ne mérite pas de le mettre aussi haut. On vous fait une queue de poisson, est-ce que ça mérite d'incendier le mec pendant 20 minutes ? À réfléchir. Du coup, le fait de gagner en maturité émotionnelle, c'est aussi de prendre conscience qu'on a des émotions et que très certainement, on a du mal à les réguler. Et on en revient du coup à la responsabilité, parce qu'on ne prend pas la responsabilité non plus de nos émotions, on le remet sur la faute des autres. Cinquième pilier, la vulnérabilité. Alors attention, je désamorce tout de suite, la vulnérabilité c'est pas un acte de faiblesse, bien au contraire, c'est un acte de courage. La vulnérabilité c'est vraiment quelque chose qui se muscle avec le temps, et très souvent on l'associe à quelque chose d'hyper inconfortable, parce que derrière il y a la peur de ne plus être aimé. Pour moi la vulnérabilité c'est accepter qu'on plaira pas à tout le monde. et qu'on a des polarités, c'est-à-dire des zones de lumière, des zones d'ombre, des choses qui ne nous font pas très plaisir à regarder, du genre je suis égoïste, je suis narcissique, je suis radin, tous ces trucs-là qu'on met sous le tapis. Et à contrario, toutes ces choses soi-disant valorisantes qui nous rendent aimables, comme le fait d'être généreux, d'être altruiste, d'être toujours là, présent pour les autres, alors qu'en fait c'est juste un jeu de complémentarité et sur le fait qu'on ne présente pas... pas au monde, une version édulcorée de soi, de regarde comme je suis génial, mais à côté de ça, sache que je n'ai aucun défaut. Ce qui est totalement faux. Rappelons-le. Donc l'idée, c'est vraiment de comprendre qu'en fait, on n'est pas une seule facette de nous, on est multi-personnalités et que toutes ont leur place. Et que toutes sont utiles et que toutes peuvent aussi inspirer. Et que toutes sont géniales. Et le dernier pilier qui viendra consolider tous les autres, c'est le fait de s'engager. S'engager envers soi. J'ai évoqué le fait qu'on allait faire face à l'inconfort, qu'il sera nécessaire de désapprendre, mais aussi d'être responsable, de gagner en maturité et d'être vulnérable. Pourquoi tout ça ? Pour tout simplement s'engager envers soi. La seule et unique personne avec qui vous allez vivre toute votre vie, c'est vous. Et donc, l'engagement envers soi, c'est une forme de respect, d'amour de soi qui vous invite à vous choisir, à ne pas vous lâcher la main quand justement il y a des tempêtes, quand il y a des turbulences, quand il y a des tsunamis, quand on vous invite à poser vos limites, quand on vous invite à dire non, c'est le moment de vous choisir. Pas simplement quand c'est facile, mais justement quand ça devient difficile de vous choisir à chaque instant. Et donc forcément, ça voudra dire prendre des décisions, avoir une certaine discipline, une certaine rigueur. Ces mots qu'on n'aime pas trop, mais que j'ai déjà évoqués ici dans Décide, pour nous rappeler qu'en fait, cette rigueur, cette hygiène de soi, d'engagement envers soi, elle est nécessaire. Parce que personne ne vivra votre vie à votre place. Et c'est pour ça que j'ai vraiment eu envie de nommer ces piliers Life Skills, parce qu'on a souvent tendance à oublier que personne ne le fera à notre place. C'est-à-dire que si vous décidez pas, si vous vous engagez pas envers vous-même, ça veut dire que là vous êtes en train de suivre la vie de quelqu'un qui n'est pas vous. Donc soit parce que vous voulez absolument paraître bien aux yeux des autres pour faire plaisir à votre père, votre frère, votre sœur, mais certainement pas à vous, soit vous êtes en train de suivre un schéma que vous avez absolument pas remis en question, mais en aucun cas c'est un engagement que vous êtes fait avec vous-même. Si c'est pas vous qui décidez, ça veut dire que quelqu'un d'autre décide pour vous. Et l'idée vraiment de ce dernier pilier de s'engager avec soi, c'est d'être fidèle à ses valeurs, fidèle à soi pour se sentir bien dans notre vie, mais donc du coup par effet ricochet j'ai envie de dire, de rayonner et faire en sorte que les gens qui vous entourent se sentent bien aussi parce que vous vous êtes autorisé vous à poser vos limites, peut-être à faire de la peine à certaines personnes, mais à faire des choix qui sont en cohérence avec vous. C'est-à-dire que arrêtez de se forcer, arrêtez de faire des choses. parce que ça ne vous correspond pas, oui c'est inconfortable. Mais c'est aussi une façon de se prouver que vous méritez du respect. Et c'est ça qui va venir construire votre confiance, votre estime envers vous-même, votre capacité aussi à faire face et à vous engager tous les jours avec vous. Je vous récapitule les six piliers et je vous rappelle que vous pouvez les explorer plus en profondeur grâce à mes mini cours que je vous mets à disposition, dont je vous mets le lien directement dans la description, c'est 100% gratuit. Je vous assure que ça va vous permettre de sortir de votre mode je suis en train de subir la vie pour vraiment reprendre votre place et votre pouvoir dans votre propre vie. En numéro 1, nous avions l'inconfort. En numéro 2, le désapprentissage. En numéro 3, la responsabilité. En numéro 4... la maturité émotionnelle. En numéro 5, la vulnérabilité. Et en numéro 6, l'engagement envers soi. Si cet épisode vous a plu et vous a éclairé, n'hésitez pas à le partager à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça. Et surtout, à laisser une note de 5 étoiles sur Apple Podcast et Spotify. C'est grâce à vous que ce podcast gagne en visibilité. Donc si vous l'aimez, eh bien, faites-le savoir. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine. Je vous embrasse. Décide !