undefined cover
undefined cover
300 francs, un four, et une vision : l’histoire de COOMS Cookies avec Annick cover
300 francs, un four, et une vision : l’histoire de COOMS Cookies avec Annick cover
Dedicated Podcast avec Abi

300 francs, un four, et une vision : l’histoire de COOMS Cookies avec Annick

300 francs, un four, et une vision : l’histoire de COOMS Cookies avec Annick

1h11 |19/05/2025
Play
undefined cover
undefined cover
300 francs, un four, et une vision : l’histoire de COOMS Cookies avec Annick cover
300 francs, un four, et une vision : l’histoire de COOMS Cookies avec Annick cover
Dedicated Podcast avec Abi

300 francs, un four, et une vision : l’histoire de COOMS Cookies avec Annick

300 francs, un four, et une vision : l’histoire de COOMS Cookies avec Annick

1h11 |19/05/2025
Play

Description

Annick, fondatrice de COOMS Cookies, nous raconte comment une idée née pendant le Covid est devenue une référence sucrée suisse. Entre marketing digital, branding fort, entrepreneuriat féminin et logistique de guerre, elle partage son parcours, ses doutes et ses réussites.

De sa cuisine aux kiosques de Genève, en passant par les festivals, les franchises, et la gestion d’une marque 100% Instagrammable, elle nous ouvre les coulisses d’un business en pleine expansion.

➡️ Une masterclass pour tous ceux qui veulent transformer une idée en projet concret.


COOMS Cookies sur Instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out.

  • Speaker #1

    What's up, y'all ?

  • Speaker #0

    You're tuning in to the Dedicated Podcast. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un épisode et cette fois-ci, c'est l'épisode numéro 34. 34 comme Charles Barclay, l'imprévisible, le puissant. Et aujourd'hui, je reçois Annick, fondatrice de Coombs Cookies. On parlera d'autre chose aussi plus tard, mais on va démarrer comme ça. Une marque lancée avec 300 francs dans sa cuisine. C'est devenu une des références sucrées. une des plus connues à Genève et ça s'exporte, mais on en parlera aussi. J'ai dit qu'on parlerait d'autres choses parce qu'il y a aussi Buns and Rolls Bakery, mais on reviendra dessus. Alors tout d'abord, Annick, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, merci. Et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Merci d'être là aujourd'hui avec moi. Donc on va démarrer tout de suite, mais on ne va pas tout de suite parler de ce que tu entreprends. J'aimerais savoir c'était quoi ton parcours ? avant Coombs Cookies par exemple et qu'est-ce que tu faisais dans la vie avant tout ça ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours été entrepreneur. J'ai toujours été passionnée par l'entrepreneuriat. Juste après mes études dans le design et le marketing, j'ai entrepris. J'ai lancé ma première boîte qui était Style Avenue où j'avais digitalisé le seconde main de Luxe. Donc, on pouvait prendre en photo l'objet qu'on avait envie de vendre et qu'on le mettait directement sur une plateforme dédiée.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, ça, c'est la première chose que tu as fait ?

  • Speaker #1

    La première chose que j'ai faite, depuis que je suis restée entrepreneur et j'ai travaillé pour d'autres marques, mais en externe. Et puis, j'ai créé, j'ai lancé un événement que j'ai vraiment eu de plaisir à faire. à travailler dessus, ça a été Pop-Up Corner. Au fait, suite à un voyage à Amsterdam, je veux découvrir un concept assez inédit qui était un pop-up géant dans une école, dans une ancienne école, et dans laquelle il y avait des concerts, des marques super niches, de la food. Bref, on y entrait. à 11h,

  • Speaker #0

    on est repartis à 4h du matin je crois et du coup t'as fait un événement comme ça mais c'était où du coup ?

  • Speaker #1

    j'ai reproduit exactement la même chose à Genève c'était dans le Mamco, à côté du Mamco c'est quoi cet endroit où ils font le cercle des bains on avait eu tous les étages du cercle des bains les extérieurs jusqu'au Mamco qui a été deux éditions super sympas Oui. Et puis après ça, je vais m'arrêter pour faire mes enfants.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Parce que je me dis que...

  • Speaker #0

    C'est de l'entrepreneuriat aussi.

  • Speaker #1

    Ça y est, j'ai 30 ans et c'est le moment de souffler un coup et de repenser peut-être un concept, le plus gros concept de ma vie.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'on m'a dit, je me suis un peu informé, on m'a dit que tu as toujours été très entreprenante, une boule d'énergie, on m'a dit aussi. On m'a dit que... C'est marrant que tu aies parlé de ce shop que tu avais créé parce qu'on m'a dit que tu étais très intéressée par la fashion quand tu étais plus jeune. Et tu disais souvent vouloir travailler là-dedans. Donc, tu l'as quand même fait. Mais finalement, eh bien, Coombs Cookies, rien à voir. Donc, j'imagine, après tes enfants.

  • Speaker #1

    Rien à voir.

  • Speaker #0

    Rien à voir. Rien à voir. Et ça commence pendant la pandémie.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, on est... Avec le papa de mes filles, on est partis s'installer dans des blancs, vieux, bleus, bien suisses. On est partis s'installer à Kinshasa sous une invitation de mon père qui va me dire « Écoute, Annick, ça serait super intéressant de venir voir Kinshasa avec les petites et leur papa parce qu'ils sont métissés et puis c'est bien de les faire voir les deux pays. » Et du coup, on va partir à Kinshasa. avec un objectif d'y rester en tout cas 5 ans. Et puis, je n'ai pas besoin de raconter l'histoire, le Covid va arriver et l'ambassade juive va nous dire que ce serait préférable de revenir, étant donné que notre dernière fille avait à peine... Un an et deux mois. Oui. Et qui s'était fait opérer en plus. OK. Grosse opération. Et là, on s'est dit, OK, d'accord, c'est peut-être le moment de rentrer.

  • Speaker #0

    Oui, en Suisse.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, vous rentrez en Suisse, c'est le Covid, tout est fermé.

  • Speaker #1

    Tout est fermé. Oui. Donc, comme mon ami Pascal a toujours dit, dans toute situation de crise, il y a des opportunités.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    et Et c'est exactement ce qui va arriver, c'est que ça a toujours été dans ma to-do list des business à faire, les cookies. Pourquoi les cookies ? Je veux pas mal voyager aux États-Unis, Londres et même en Espagne. Il y avait des cookies. Et là, je me suis dit, toi, c'est maintenant ou jamais que je vais t'exécuter pendant le Covid.

  • Speaker #0

    Donc 300 francs en banque et puis une cuisine. Je fais référence à ces 300 francs parce que c'est ce qui a été souvent mentionné, je crois, sur d'autres plateformes. Et du coup, tu te lances. Et comment tu commences en fait ?

  • Speaker #1

    C'est du délire. C'est du délire. Maintenant, quatre ans plus tard, je me dis que c'est complètement délirant. Comment je commence ? C'est d'aller à la COP, acheter de la farine.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Et moi qui suis, je t'invite chez moi, à la maison, je cuisine tout sauf le dessert. Le dessert, je te garantis qu'il sera acheté. Peut-être que je te ferai croire que c'est moi qui ai fait, mais la vérité, je ne l'aurais pas fait.

  • Speaker #0

    Ah, donc tu n'aimes même pas. Mais tu aimais en manger les desserts. Enfin, les desserts, tu aimes bien.

  • Speaker #1

    Contre le bec à bonbons.

  • Speaker #0

    Ah, voilà.

  • Speaker #1

    Là, je les déguste. Ouais. Et incroyable, je me souviendrai au fait... Je veux partir avec une référence qui va être à Londres, au Connaught. Donc, un des restaurants d'Hélène Darros. On va aller faire un brunch avec ma fille. J'étais enceinte la deuxième et son papa. Et on va aller faire un afternoon tea. Et à ce moment-là, je veux déguster le meilleur cookies. Après les miens,

  • Speaker #0

    maintenant. Bien sûr. Le classement a été revu.

  • Speaker #1

    Le classement a été revu, clairement. Et je veux me souvenir d'un goût. Et ce goût-là, je veux vouloir le reproduire.

  • Speaker #0

    Mais c'est quoi ce goût ?

  • Speaker #1

    Ce goût, même moi, ça reste un mystère. C'est un mystère. Mais je sais que je veux partir à la conquête d'un goût, d'une note, comme la musique.

  • Speaker #0

    Mais ça, c'était une envie... C'était lié au fait que tu étais enceinte ?

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ou c'est quelque chose que tu devais nourrir depuis longtemps ?

  • Speaker #1

    Je devais nourrir. Étant donné, moi-même, en tant que spécialiste en marketing, je savais comment j'allais structurer mon produit. Je savais comment est-ce que j'allais le déployer. Mais je n'avais encore pas créé le produit. Il fallait déjà commencer par ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Remonter par le goût. Qu'est-ce que tu veux ? C'est ça ! Ça va partir de là, ma quête.

  • Speaker #0

    Et tu l'as eu ce goût du coup ?

  • Speaker #1

    Bien sûr que je l'ai aujourd'hui ce goût.

  • Speaker #0

    Non, mais quand tu manges le côté au brunch à Londres. Oui,

  • Speaker #1

    je veux goûter ce cookie, ce qui va être un game changer sur tous les cookies que je veux manger.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça démarre là. Enfin, en tout cas, l'idée.

  • Speaker #1

    La graine.

  • Speaker #0

    Et puis pendant le Covid, bref, comme on a expliqué, tu rentres. de Kinshasa, tu démarres tu as la cope mais ok, tu fais ton cookie déjà je pense qu'il y a des des rounds des recettes et puis des rounds de tests l'enfer,

  • Speaker #1

    l'enfer j'ai une très bonne copine à moi qui s'appelle Audrey Audrey à qui je veux poser plein de questions et qui va m'aider qui va Qui va me donner plein de tips, mais on ne va pas trouver, on ne va pas tout de suite trouver. La vérité vraie, c'est que je veux passer des soirées, des nuits à lire. Toutes les recettes de cookies. Et je veux tous les comparer. Et il y a toujours des points qui vont revenir, et sur les points qui vont revenir, je vais les souligner et je vais venir travailler dessus. Ne m'en demande pas plus parce que je ne sais toujours pas comment j'ai structuré ce citron.

  • Speaker #0

    Mais elle existe.

  • Speaker #1

    Mais elle existe,

  • Speaker #0

    elle est là. Et du coup, tu fais tes premiers cookies, tu fais tes tests, tu lis toutes tes recettes. Mais le premier cookie, tu le vends comment ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ce que je disais avant. Le marketing, vendre, c'est ce que je sais faire. Je suis éduquée à ça. Qu'est-ce que je veux faire ? Je veux d'abord créer une page Instagram, que je veux pouvoir nourrir avec ma propre, entre guillemets, communauté, amie. Dans les journaux, on va parler de HopDelivery. C'était une nouvelle plateforme qui venait de se lancer, une plateforme genouoise qui venait de se lancer dans le delivery. Et je veux tout de suite les contacter en leur disant, écoutez, moi, je fais des cookies chez moi à la maison. J'aimerais lancer le concept. C'était l'ami d'un ami aussi. Et ça va partir comme ça. Et il me dit, écoute, vas-y, feu, on n'a pas de dessert. On a très peu de dessert. Des gens qui proposent vraiment des pâtisseries pointues. Il y en a beaucoup. Donc, allez. On te met sur la plateforme et on vient le chercher chez toi à la maison. À ce moment-là, moi, panique à bord. Tu t'imagines, tu te retrouves avec 20 livreurs en train d'attendre en bas. Mais qu'est-ce qu'ils foutent ces livreurs ? C'est sur une résidence privée. Tu te retrouves, tu dis wow ! Dans quoi est-ce que je m'embarte ? Pendant le Covid. Pendant le Covid.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien qui va.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien qui va. Et hop,

  • Speaker #0

    écoute,

  • Speaker #1

    je me suis lancée. Le premier mois, ça va être... Je vais même te dire les chiffres, combien on en a vendu le premier mois. On a vendu genre 23 boîtes. Deuxième mois, on va tripler. Et le troisième mois, et ça va continuer de monter, d'augmenter, d'augmenter.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, sur une manière simplement technique. on te commande un plat de pâtes tu peux le faire en 10 minutes mais les cookies il y a un moment donc comment t'anticipes ça ?

  • Speaker #1

    il est là justement c'est assez intéressant parce que Tout de suite, je veux m'interroger sur comment faire en sorte de les conserver avant la cuisson. Faire en sorte qu'ils restent galbés, bombés, mais tout en étant sherry, crispy. Je veux me lancer là-dedans. Et au fait, tout de suite, mes cookies, quand ils sont crus, on les congèle pour qu'ils restent un peu dodus comme ça. Genre fluffy.

  • Speaker #0

    Donc ta recette avait déjà anticipé ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Et donc du coup, moi ce que je veux faire, c'est que je vais aller acheter un petit congélateur. Annick la manouche. Je vais aller acheter un petit congélateur. Je veux ramener, rajouter dans ma cuisine. Et je veux stocker. des cookies congelés, crus, que je veux cuire au fur et à mesure où j'avais mes commandes et tu t'imagines je te parle de ça il y a quatre ans et demi et aujourd'hui on a exactement ce même process sauf qu'on quand on vend 450 000. C'est toujours le même process que quand j'en vendais à 200 dans ma cuisine.

  • Speaker #0

    C'est juste que tu as des congés le plus grand et des fonds le plus grand. Des têtes trop refroides,

  • Speaker #1

    45 mètres carrés, un hauteur sous plafond infini.

  • Speaker #0

    Bon ben voilà. Donc tu démarres comme ça, sur cette plateforme. Je pense qu'il me semble, je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais qu'au premier Street Food Festival après le Covid, au Jardin anglais de Genève, il me semble avoir vu un stand.

  • Speaker #1

    tu démarres comme ça aussi la vente en direct exactement donc juste après le Covid on va avoir cette opportunité incroyable qui va être les Halles de Lille qui est organisée qui est en train d'expérimenter un peu un nouveau concept de concept,

  • Speaker #0

    de food comment. C'est juste.

  • Speaker #1

    Et ça va partir de là. Et moi, je vais contacter la responsable Hélène Caline. Je vais la contacter, je vais lui dire, tiens, j'ai ce concept de cookies que j'ai... j'ai expérimenté qu'il marche bien. Tout de suite, j'ai créé une très forte identité. Une marque bien brandée, posée, très agréable, pour justement créer cette assurance.

  • Speaker #0

    Avec une page Instagram aussi qui suit à côté,

  • Speaker #1

    j'imagine. Exactement. Tout de suite, un site internet. Je veux vraiment faire en sorte que ça soit vraiment sérieux et puis qu'il n'y ait pas cette notation de cuisine à la maison. à la maison parce que là ressortir et aspirer un peu plus de confiance et plus de sérieux que ça. D'autant plus que mon ambition à ce moment-là commençait à complètement changer. J'ai vu que mon marché était là, était présent, était très intéressant. Donc, je ne voulais pas seulement faire, je ne voulais déjà plus faire une petite fabrique à la maison.

  • Speaker #0

    Tu voulais sortir de la maison rapidement. Oui,

  • Speaker #1

    mais je n'avais pas non plus envie d'aller trop loin parce que voilà, jeune maman, qu'est-ce que j'ai envie ?

  • Speaker #0

    Ça fait peur aussi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Après, je suis entrepreneur, j'aime bien avoir peur. Mais pas avec les enfants.

  • Speaker #0

    C'était ton premier business avec les enfants aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça, c'est un peu touché.

  • Speaker #0

    Mais tu disais que tu avais, j'imagine, une liste de... business que tu voulais lancer, est-ce que parmi cette liste, c'était celui auquel tu croyais le plus avant ? Non. C'était là quoi.

  • Speaker #1

    Mais après, il faut se dire que... En analysant mon marché, tu ne peux pas avoir un marché qui est plus sympa que Genève ou la Suisse. La Suisse est un pays du monde. On regroupe tous les pays du monde ici, qui ont une culture... les Américains, les Anglais, l'Amérique latine ont une culture du cookies.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Bon, et puis, il faut aussi reconnaître que, alors, ça a commencé peut-être un peu avant la pandémie, mais les Américains, ils ont la culture du café takeaway, le cookie, depuis la vie de famille, quand on regardait Steve Urkel, où il rentrait avec les donuts. Nous, on n'avait pas cette culture. Nous, c'est assez nouveau. C'est un peu l'arrivée de Starbucks qui amène aussi ça. Donc, je dirais que ça ne fait pas hyper longtemps. Et puis maintenant, on est à fond dedans. Je veux dire, même les cafés...

  • Speaker #1

    Complètement, c'est takeaway.

  • Speaker #0

    Takeaway. Ils font tous du matcha, du chai, du matcha caramel, chai. Donc, tu ne prends plus rien, tu payes 12 balles, puis tu dis merci, tu vois. C'est un concept. C'est vraiment un concept qu'on paye. Mais c'est rentrer dans les mœurs. Donc, c'est vrai que tu arrives plutôt au bon moment, tu vois.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement.

  • Speaker #0

    Et ce Street Food Festival, qui maintenant, je pense, est connu partout.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ça, ça te donne aussi, ça booste le truc.

  • Speaker #1

    Un gros game changer. Oui, mais avant même.

  • Speaker #0

    Dès la première fois que tu...

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement, complètement, complètement. Une fois de plus, je tiens à souligner, c'est arrivé sur le marché. Je pars de chez moi, je m'expose, je m'expose de manière structurée, de manière carrée. Et ça va vraiment partir au fait, avant le... street food, ça va partir du marché de Noël.

  • Speaker #0

    De Genève.

  • Speaker #1

    Le marché de Noël de Genève. Ne me demande pas comment j'ai fait pour me retrouver là trois semaines avant. Donc je suis validée trois semaines avant le marché de Noël. D'accord ? Je n'avais pas de labo, je produisais encore chez moi. Je n'avais pas de labo. Et tu te retrouves avec le marché de Noël magnifique. Premier marché de Noël de Genève que tout le monde adore. et Et toi, tu dis OK.

  • Speaker #0

    OK. Donc, tu fais ce marché de Noël, mais... Attends, j'ai perdu ma question. C'est pas grave, continue alors, excuse-moi. Marché de Noël, donc tu démarres avec ce marché de Noël.

  • Speaker #1

    Je démarre avec ce marché de Noël qui va être complètement... Autant dire que j'ai dû trouver un laboratoire, engager du personnel. Non, d'abord trouver de l'argent. Trouver de l'argent,

  • Speaker #0

    d'accord ?

  • Speaker #1

    Étant donné que je devais produire... Je produis plus que ce que je produisais avant de vendre. Donc je dois immobiliser énormément de cartes.

  • Speaker #0

    Après, tu as l'argent, mais il faut le sortir.

  • Speaker #1

    sur le... Il faut le sortir. Et trouver l'argent en sachant que j'avais encore pas validé mon concept. Donc là, tu es allé vers les amis en disant, écoute, tu me prêtes un peu des sous, t'es malade, t'es malade. Et j'ai de la chance d'avoir des amis.

  • Speaker #0

    Tu me prêtes de l'argent pour que tu fasses des cookies. C'est marrant.

  • Speaker #1

    Et là, je me retrouve, j'appelle mon meilleur ami qui est le parrain de ma fille et je lui dis, écoute Xavier, c'est maintenant ou jamais il faut que tu me prêtes de l'argent. Écoute, ça tombe bien, je viens de vendre un appart, dis-moi combien tu as besoin, je te fais le virement. Et ça va se faire en trois jours. Même pas, même pas. Je me souviens avoir appelé un lundi et le mercredi matin, j'avais l'argent sur le compte en banque et c'était parti. On a vengé un gant comme il dirait.

  • Speaker #0

    Mais à ce moment-là, tu as combien de sortes de cookies ?

  • Speaker #1

    J'en ai cinq.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et on va se lancer, ce qu'on ne fait plus du tout aujourd'hui, on va se lancer sur le marché de Noël avec les cinq parfums. Donc, premier challenge, trouver le laboratoire.

  • Speaker #0

    Une cuisine quoi. Une cuisine.

  • Speaker #1

    je trouve le laboratoire sauf que deuxième problématique t'as personne pour fabriquer pour toi. En sachant qu'il fallait en fabriquer genre...

  • Speaker #0

    Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et puis on continue parce que... On continue.

  • Speaker #1

    Et on continue, mais avant tout, il faut créer un premier stock. C'est cool de créer un stock, mais où est-ce que tu les stocks ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui.

  • Speaker #1

    Ah bah oui. Ah bah oui. Ah bah ouais. Et là, on se retrouve posé, déprimé à souhait, je grillais clope sur clope. Et là... Un ami qui appelle, qui dit, écoute, à ce qui paraît, là, il y a une chambre froide qui serait disponible. Je te parle de sa véridique. Tu n'as pas de chambre froide comme ça que tu trouves au coin de la rue.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    libère jamais. Et on se retrouve avec une chambre froide.

  • Speaker #0

    Exactement ce dont tu as besoin. La taille dont tu as besoin.

  • Speaker #1

    Et là, c'est lunaire. L'histoire part et je construis mon staff, on produit. Et on va construire ça et on va monter. Et je veux faire venir. J'étais tellement... Je passais ma vie littéralement au laboratoire pour produire. Et je fais appel à une très bonne copine à moi, Christelle. Je lui dis, écoute, voilà, j'ai le stand. Décore-le comme tu veux. Je lui fais confiance. Ça doit juste être beau.

  • Speaker #0

    Mais tu as trop de choses à gérer.

  • Speaker #1

    Beaucoup trop. Mais beaucoup trop. J'ai des bébés à la maison. J'ai le laboratoire que je dois produire. Je dois encore recruter parce que j'avais un staff qui... il fallait il fallait il fallait il fallait en plus le marché de Noël c'est tous les jours et les week-ends c'est toute la journée c'est monstrueux c'est monstrueux il fait froid il fait froid il fait froid et la ville de Genève qui dit pas de chauffage ah donc il faut aller acheter des bottes pour ne pas avoir froid c'était un énorme challenge mais on va le réussir et on va très très très bien le réussir et

  • Speaker #0

    Du coup, quelques mois après, c'est le Street Food Festival.

  • Speaker #1

    Street Food Festival, c'est les mêmes personnes qui organisent. Lara Maï et Pascal, qui sont des amis que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et surtout, j'applaudis. Je suis fière de leur travail. Et juste après, il va y avoir Street Food. Et là, on sera rodés. Juste avant Street Food, on va faire un rebranding. Parce qu'avant, c'était Kake Cookies. Et on va passer à Coombs Cookies. Ne me demande pas pourquoi. comme Spookies, c'était le seul nom que l'avocate va me valider parce que je devais déposer la marque. Et là, justement, dans ma tête, il y a beaucoup de choses qui commencent à changer.

  • Speaker #0

    Déjà là, tu vas voir une avocate, donc je me dis que ce ne sont plus les mêmes ambitions.

  • Speaker #1

    Exactement. Gros changement dans la tête. Méga gros changement. Et c'est à ce moment-là que je me dis, ok, allez, on va le croquer ce gâteau.

  • Speaker #0

    et puis tu fais le street food festival à Genève tu fais aussi ceux dans les autres villes ?

  • Speaker #1

    oui, donc on fait Genève, Lausanne et Neuchâtel qui va être notre allée deuxième ou troisième gros marché on ne sait pas comment les partager c'est super intéressant là tu es en face d'un Neuchâtel donc il faut dire deuxième deuxième

  • Speaker #0

    c'est mieux c'est mieux comme ça on le déclare Et puis, tu continues à évoluer. Tu avais un site Internet. Est-ce que tu commences à vendre en ligne ? Moi, quand je vois... Je n'ai plus Uber Eats, mais l'autre jour, je commandais sur le téléphone d'un pote. Et c'est vrai que ton cookie apparaît assez vite sur l'application. J'ai vu sur ton Instagram. Je pense qu'il y a aussi les autres, les smooths. Je ne sais pas jusqu'où. Mais tu démarres vite avec ces plateformes-là. Ou alors comment tu continues à grandir ? Parce que, spoiler alert, aujourd'hui tu as des lieux où on peut venir tous les jours, etc. Mais entre Street Food Festival et des lieux physiques, il y a quand même un chemin. Ou alors c'est le lieu physique qui vient tout de suite. C'est quoi le chemin entre les deux ? Est-ce qu'il y a eu d'abord en ligne ?

  • Speaker #1

    C'est d'abord en ligne. Étant donné qu'on était déjà sur une première plateforme.

  • Speaker #0

    Ah ouais, Hub

  • Speaker #1

    Delivery. Et tout de suite, on a enchaîné, en fait, sur les autres plateformes. Tout de suite, on a eu Uber, Smaud. Quand on va arriver à la place du Molar, ça, ça va être aussi une opportunité exceptionnelle.

  • Speaker #0

    En physique, là ? En physique. Donc là, un magasin ?

  • Speaker #1

    Un magasin. En fait,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Je squattais la terrasse.

  • Speaker #0

    En fait, dans chaque truc que tu expliques...

  • Speaker #1

    Exceptionnel. Et là, je croise un copain à l'anniversaire et je lui dis, dis voir, écoute, moi j'ai lancé ma fabrique à cookies, ça marche du tonnerre, est-ce que je pourrais pas installer un kiosque sur ta terrasse ? Il me dit, écoute, ouais, Ouais, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Vas-y, regarde avec Julien qui est responsable de ça. Et je vais travailler avec eux sur premier point de vente, place du Molar à Genève.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas mieux ?

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas, tu ne peux pas. Tu sors de Zara, tu tombes sur moi, tu ne peux pas. Tu ne peux pas, c'est impossible.

  • Speaker #0

    Tous les mecs qui attendent leur copine là.

  • Speaker #1

    Exceptionnel, exceptionnel. Je pouvais te sortir le CV de chacun. Combien de fois par semaine il venait ? Se disputer ou pas.

  • Speaker #0

    Tant qu'il venait chercher les cookies.

  • Speaker #1

    J'étais refaite. Bah oui. J'étais refaite.

  • Speaker #0

    Donc là, tu fais place du Molar. Incroyable.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Mais l'audace aussi, il fallait demander aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Je ne t'explique pas. On parle quand même d'un ami qui tient un des plus gros clubs de la place. Et surtout, un des restaurants les plus glamour. de la place du Molar et au culot comme ça et aujourd'hui c'est des très très bons amis j'adore travailler avec eux dès qu'il y a une proposition dès qu'il y a une opportunité de travailler ensemble je le fais parce que j'adore et

  • Speaker #0

    du coup ça c'est ta première vente physique on va dire plus ou moins moyen long terme et le premier magasin Je ne sais pas si on dit magasin. Oui, en fait,

  • Speaker #1

    c'est des kiosques.

  • Speaker #0

    C'est des kiosques, oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'on ne fait que du takeaway. Ce ne sont pas des magasins.

  • Speaker #0

    On ne se pose pas. Non, tu ne te poses pas. Tu viens, tu pars.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Le concept est basique. Tu prends ta boîte de cookies, soit tu vas dater, soit tu vas dater toi-même au bord du lac, soit tu vas traîner avec tes amis. Et c'est tout. Et donc, notre premier point de vente va être Place du Mont-Lard. Et bien, bien entendu, on est un peu en zone grise. Et il y a le service du commerce qui nous dit qu'il faudrait quand même arrêter. On a quand même pensé à partir de la place. On a eu une plainte, donc du coup, vous ne pouvez pas trop rester. OK, OK, OK. Et on va partir de la place pour notre propre boutique aux ovives.

  • Speaker #0

    OK, très bien.

  • Speaker #1

    Varie des ovives.

  • Speaker #0

    J'ai envie de te dire que tu es totalement dans le concept des gens qui achètent des cookies aux ovives. Sans vouloir stigmatiser les gens des ovives. C'est quand même un quartier qui est propice à ce type.

  • Speaker #1

    exactement, moi je suis à ma clientèle ma clientèle habite là-bas et on va voir notre premier shop là et une fois de plus, un copain qui m'appelle une heure du mat, écoute Tannik je crois que cet arcade vient de remonter à la régie feu, vas-y contacte-les j'appelle mon meilleur pote Tariq et je lui dis écoute je dois Trouver un contact chez Pile et Renaud pour pouvoir postuler à cet arcade. Il a dit, attends, attends, attends, je connais la personne responsable. Attends, je t'envoie le numéro. Ça va le faire. Il m'envoie le numéro. Deux jours après, on signait. Incroyable.

  • Speaker #0

    Incroyable. J'ai juste fait une référence aux Zovives pour tous les noms que je vois. Les Zovives, c'est vraiment juste, c'est un quartier sur la rue. La rive quoi ? La rive gauche, c'est ça ? La rive gauche de Genève ? Je ne suis pas sûr. Non, tu ne suis pas sûr. Oui, je comprends. En Libye, on n'est pas le Genève. Bref, je crois que c'est sur la... Bref, c'est sur la partie... Moi, je dirais sur la partie droite. Mais bref, c'est un quartier un peu comparable, par exemple, à Lausanne, je dirais, à Sougar, ou des choses comme ça. Je ne crois pas qu'à Neuchâtel, on ait un quartier comme ça. Je ne sais pas,

  • Speaker #1

    il doit y avoir.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas trop. Ce serait un peu le... Ouais, je sais pas, peut-être autour de la collégiale. C'est des quartiers où il y a plein de petits cafés, il y a plein de bars, ça bouge pas mal. Et c'est très 2025, on va dire, dans l'ambiance et dans l'esprit. 2025,

  • Speaker #1

    on peut dire ça comme ça.

  • Speaker #0

    Donc, tu choppes. Mais à chaque fois, il y a quelqu'un qui t'appelle. C'est exceptionnel. C'est incroyable. C'est exceptionnel. En fait, si j'ai besoin d'un truc, il faut que je t'appelle et que tu appelles quelqu'un.

  • Speaker #1

    Non mais attends, c'est pour te raconter, mais ça va être mon mot de la fin. Je vais le garder pour moi et ça, ça va être le mot où je te dirai pourquoi.

  • Speaker #0

    Ok, mais tu ouvres cette première arcade. Là, on est en quelle année, juste pour situer ?

  • Speaker #1

    Ouf, on est il y a trois ans,

  • Speaker #0

    donc on est en 2022. 2022, tu ouvres ta première arcade. Et là, comment ça démarre ? Parce que ce n'est pas la même chose d'être là. tous les jours, plus ou moins tous les jours, ouvert, il faut gérer les commandes en ligne, il faut gérer les commandes sur place. J'imagine que ça a demandé aussi un changement, peut-être tu as dû engager plus de personnes en fixe, je ne sais pas, mais ça change quand même de juste avoir des événements irréguliers.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Le business model est complètement changé à ce moment-là. Au fait, de toute façon, quand on a ouvert, quand on a signé la boutique, Merci. Déjà, on a compris qu'on allait avoir deux sources de revenus à ce moment-là. Donc, on va avoir les revenus des événements, parce que ça, on continue. Et puis, on va avoir les revenus de nos shops. Donc, on vient complètement structurer le business model d'une autre manière que ce qui avait été pensé. Et c'est ce qui va être même intéressant à ce moment-là, en fait. C'est que nos sources de revenus se diversifient. Donc, tu diversifies ton risque aussi. Et tu viens re-challenger le business model. Et les eaux vives, ça va être une chouette expérience parce que ça va se faire tout en douceur. La tempête, on va ouvrir du mardi au dimanche. Mardi, ça va toujours être un jour, encore aujourd'hui, un jour exceptionnel où ça marche du tonnerre. mercredi un peu plus calme, jeudi plus calme, et puis vendredi, ça repart à nouveau du tonnerre jusqu'à dimanche. Mais qui laisse le temps. Au fait de pouvoir travailler, moi par exemple, je travaille du lundi, les trois jours que je fais en off, non off-front, je suis pas sur l'off-front, je suis aux eaux vives. Et je travaille depuis là-bas parce que c'est...

  • Speaker #0

    Quand tu dis travailler, c'est travailler pour Coombs Cookies ? Oui, travailler pour Coombs Cookies.

  • Speaker #1

    Oui, mais au fait... Ça, c'est l'évolution de Comso aujourd'hui. Donc, trois ans après, c'est quatre sources revenus. Aujourd'hui, on vend nos cookies congelés à des professionnels, genre des restaurants, des cafés. Donc, nous, on produit. C'est des cookies qui sont toujours frais, qu'on fabrique, nous, à Mérin. On transfère dans le jeu.

  • Speaker #0

    Donc vous avez un labo à Merlin.

  • Speaker #1

    Exactement. Là maintenant, il y a un labo, il y a trois personnes qui bossent à temps plein. Et on va venir fournir des restaurateurs qui vont le servir avec une boule de glace, des kiosques comme le kiosque des Bastions pour vendre la marque, Swiss Made Cookies.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    On va venir repenser tout le business model de base. Et du coup, mon travail, c'est de faire en sorte de développer, donc de trouver des nouveaux clients. le B2B et de continuer des superbes événements pour le B2C. Donc moi, mon travail, je suis plus rentable à travailler derrière mon écran et un téléphone qu'à faire des cookies. Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a des gens qui font mieux les cookies que toi.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Maintenant, oui, Jérémy est meilleur que moi pour ça. D'autant plus qu'il est...

  • Speaker #0

    dédié,

  • Speaker #1

    il construit, Jérémy qui est notre chef pâtissier, qui va vraiment s'occuper de faire... C'est le boss de la chambre froide. C'est le boss du laboratoire.

  • Speaker #0

    Ok. Et aujourd'hui... plusieurs points de vente. Oui. C'est-à-dire que les eaux vives, il y a toujours.

  • Speaker #1

    Toujours, toujours.

  • Speaker #0

    C'est moi, vous avez été à un moment, tu es toujours à la gare ?

  • Speaker #1

    Je suis toujours à la gare.

  • Speaker #0

    Oui. Et à la gare, c'est aussi un spot ou bien c'est partagé ? C'est exceptionnel.

  • Speaker #1

    Donc la gare, rebelote, pareil.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que tu ne peux pas être à un endroit, il n'y a pas un endroit à Genève où il y a plus de monde qu'à la gare.

  • Speaker #1

    Non, tu ne peux pas.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas. Ah oui, l'aéroport, mais bon.

  • Speaker #1

    mais c'est pas la même chose c'est pas la même chose et au fait maintenant que j'ai j'ai un peu les chiffres au fait c'est l'aéroport il y a une partie qui sort directement qui vont directement prendre les taxis et puis il y a la grande partie, la majorité qui passe par la gare avec le train Donc, numéro un, c'est la guerre.

  • Speaker #0

    C'est la guerre. Oui. Et du coup, tu démarres quelle année là-bas ?

  • Speaker #1

    L'année dernière. L'année dernière. 2024. Une opportunité, pareil, exceptionnelle.

  • Speaker #0

    Tu t'appelles un ami qui connaît la personne.

  • Speaker #1

    C'est l'ami qui m'appelle, qui me dit, écoute, Annie, qu'il y a ça, qu'est-ce que tu en penses ? Écoute, pourquoi pas ? Mais pourquoi pas ? On parle des conditions OK. Et il avait une condition qui était un peu en kikinant, qui était qu'il fallait commencer en plein milieu de l'été. C'était, je crois qu'on a débuté la gare Cornavin le mardi. Le mardi.

  • Speaker #0

    Attention, excusez-moi. Et on recommence. Pardon.

  • Speaker #1

    Et on va commencer le mardi de Paléon.

  • Speaker #0

    Et toi, tu es à Paléo.

  • Speaker #1

    Moi, je suis donc, autant dire que je voyais triple, ou on me voyait triple. Mais c'était, si c'était juste tellement intense, je faisais et Paléo, et starter Paléo, et starter la gare. Donc, le matin, je partais avec mon sac à dos. Et je savais à quelle heure je partais, je ne savais pas à quelle heure je revenais.

  • Speaker #0

    Mais surtout que Paléo, je veux dire, une fois que tu es là-bas, tu ne rentres pas avant... Tu vois ce que je veux dire ? Ça se termine à minuit, une heure, deux heures... Non,

  • Speaker #1

    trois heures du mat ! Trois heures ! Même le mardi ? Non, je suis trop mal, cette affaire.

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Trois heures du mat !

  • Speaker #0

    Non, mais 2024, c'est l'année passée.

  • Speaker #1

    Nous, on était déjà à Paléo. On avait commencé à Paléo deux ans avant.

  • Speaker #0

    Et là, aujourd'hui, juste pour revenir avant de revenir à la gare, t'es dans combien d'événements ? Le street food, le marché de Noël ?

  • Speaker #1

    Le premier route de Genève qui est, attention, un des plus gros événements pour nous. vu que ça ne dure qu'un jour, de 16h à minuit, mais c'est un événement qui est en termes d'intensité. On vend ce qu'on va vendre parfois sur un jour et demi, sur un autre événement, on va le vendre sur quelques heures. C'est d'une violence.

  • Speaker #0

    Et puis... Dans d'autres villes ? Il y a Nyon avec le festival, vous parlez au festival, vous faites d'autres festivals ?

  • Speaker #1

    On fait le Miam Festival, Lausanne. Aujourd'hui, on target d'en faire encore un qui serait le Montreux Jazz.

  • Speaker #0

    Puis ça serait tout.

  • Speaker #1

    Parce que ça nous fait...

  • Speaker #0

    C'est beaucoup déjà. C'est déjà beaucoup. Et puis tout s'enchaîne en plus.

  • Speaker #1

    Et la logistique, en fait. C'est que, comme je disais avant, on n'a pas seulement ce business model-là. Donc on a... Et les événements... et nos propres shops, les restaurateurs, les cafés-restaurants. Et en plus, la vente en ligne et de préparer notre franchise. On a déjà un de nos premiers partenaires cette année.

  • Speaker #0

    Ok, wow. Avant de revenir au magasin, les réseaux sociaux. donc t'as une communauté qui grandit et qui est très participative je l'ai l'impression de ce que je vois est-ce que est-ce que tu c'est quelque chose que tu as plaisir à faire ou alors c'est des fois challengeant comment ça se passe les réseaux sociaux parce que t'as un produit qui est très

  • Speaker #1

    Instagram on est même une marque je veux même te rectifier le truc Poums est typiquement l'exemple même de la marque euh réseaux sociaux. C'est une marque qui a existé avec TikTok, qui va exister avec Instagram. Carrément, ça s'est pleinement assumé. Moi, je sais le faire. Je veux savoir le faire. La preuve, je veux le faire. Aujourd'hui, j'ai une équipe de jeunes qui vont beaucoup plus vite que moi, qui sont plus brillants que moi et qui vont... Cassie et Ryan vont créer des vidéos. Moi, je vais leur donner la DA globale et eux vont vraiment...

  • Speaker #0

    La stratégie.

  • Speaker #1

    Voilà. Moi, la stratégie, c'est moi qui veux la faire et eux, ils vont vraiment œuvrer à créer le contenu.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que... C'est une marque qui est avare, avide de contenu. Il aime du contenu.

  • Speaker #0

    Il faut lui en donner.

  • Speaker #1

    Il faut lui en donner. C'est monstrueux, le job que c'est. C'est monstrueux. On est en permanence en train de créer.

  • Speaker #0

    C'est même ingrat, je dirais.

  • Speaker #1

    Ingrat. C'est son estressant. Et d'ailleurs, en discutant un peu avec des autres amis entrepreneurs, on devient parfois angoissant. c'est plus angoissant

  • Speaker #0

    que de te dire est-ce que j'ai assez à manger dans mon frigo des fois t'es là et tu restes 5-10 secondes c'est rien tu restes 5-10 secondes devant Devant le bouton poste. Toi, tu le vis bien, les réseaux sociaux. Je pose souvent cette question à ceux qui créent beaucoup. Parce que quand tu crées ton contenu, tu établis ta stratégie. tu vois ton contenu, à ce moment-là, tu te dis non mais là, je tiens à un truc, c'est trop bien. Et malheureusement, une fois que c'est posté, certaines fois, eh bien ça ne prend pas le chemin que tu veux en termes de diffusion.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Ça, tu le vis bien, tu arrives à t'en détacher ou il y a la frustration quand même qui est là. Après, tu peux très bien gérer la frustration aussi et puis voilà.

  • Speaker #1

    Je crois qu'il y aura toujours la frustration. Ouais. C'est méga frustrant d'avoir pensé quelque chose et que la réalité n'est pas la vraie. Mais sauf qu'on vit dans un monde qui est... L'idée qu'on a eue, nous, dans la tête, était-elle vraiment la réalité ? Non. La preuve en est. C'est qu'elle dévie complètement. D'ailleurs, je trouve que c'est plutôt très intéressant. Mon équipe de social media, ils vont me dire « Tiens Nick, ce serait bien de pouvoir un peu plus te montrer sur les réseaux sociaux. » Ce n'était pas forcément ce que j'avais envie de faire. Et puis que j'avais autre chose à faire. Parce qu'à chaque fois qu'ils tournent, maintenant, il y a en tout cas une fois par mois où je dois être… avec eux pour tourner.

  • Speaker #0

    Donc ça fait une journée.

  • Speaker #1

    Ça fait une journée, voire plus. Je dirais même plus. Et c'est vrai qu'elle a dit que c'est intéressant de voir la personne qui crée, d'autant plus que j'adore ce que je fais. Je kiffe ce que je fais et je kiffe échanger avec ces cookies lovers. C'est trop cool. Et ils ont dit que ça serait bien de pouvoir mettre un peu plus en avant. Et c'est ce qu'on fait maintenant. C'est vrai qu'il y a des vidéos où on va se donner toute la peine du monde pour faire quelque chose de super quali. Et au fait, c'est éclaté. Comme ma fille dirait si bien, c'est éclaté au sous-sol. Et quelque chose qu'on va faire... Vite fait. Vite fait.

  • Speaker #0

    C'est un montage.

  • Speaker #1

    Je t'ai posé sur un canapé, tu es en train de déguster un cookies. Oh wow, 17 000 vues. Tu te dis, mais c'est quoi le problème ?

  • Speaker #0

    Je te dis, c'est ingrat.

  • Speaker #1

    C'est méga ingrat. Tu te dis, je me donne de la peine. Non, mais maintenant... En fait, ça va m'apprendre aussi à décrocher. Complètement. Si je n'ai pas le retour, je ne le prends pas contre moi. Je pense qu'il faut vraiment savoir décrocher justement de ce dictat d'Instagram. Moi, par exemple, on a bien entendu un... ce calendrier Marcom pour dire quels jours on poste quoi, qu'est-ce qu'on fait. On essaie de l'anticiper, mais on est pas du tout dans l'anticipation. Mais on subit déjà plus, c'est déjà pas mal. Ça, c'est un gros game changer. Et de ne pas le subir. Je pense que beaucoup vont comprendre de quoi je parle. Maintenant, aujourd'hui, si je ne publie pas... tous les deux jours, nous on a un calendrier de tous les deux jours, au fait, ce n'est pas grave. C'est OK. Ça, c'est ce que je me suis mise dans la tête maintenant, c'est OK. Tant pis pour tant pis.

  • Speaker #0

    Mais corrige-moi si je me trompe, mais tu as un produit et une communauté qui te créent déjà énormément de contenu, ou pas ?

  • Speaker #1

    Oui et non.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Oui et non. Qu'on le veuille ou pas, une marque doit en permanence dire qu'il existe.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est clair.

  • Speaker #1

    Pourquoi des campagnes, des Hermès, des Vuitton qui sont en liste d'attente font du contenu ? Ce n'est pas pour rien. C'est pour dire justement qu'on est là. On est toujours là. On est toujours à cette adresse. Viens nous retrouver quand tu veux. C'est exactement la même chose.

  • Speaker #0

    Tu vas attendre devant la porte, mais viens quand tu veux.

  • Speaker #1

    Quand tu veux, on sera là. D'accord. Et c'est exactement ce que nous devons faire aussi. C'est qu'on a une communauté qui tourne, fidèle. On a les mêmes clients. Dis-toi que plus de 80% de notre clientèle, c'est la clientèle qu'on a eue au tout début. Sympa, hein ?

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Mais on doit toujours leur dire, leur raconter une histoire.

  • Speaker #0

    C'est du service client.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Et l'appétit vient en mangeant. C'est vrai que tu ouvres ton téléphone, tu tombes sur un coquille qui dégouline, tu dis « banque » .

  • Speaker #0

    C'est toi, c'est à cause de vous. Voilà. C'est à cause de vous qu'on ne tient pas notre bête, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On a parlé vite fait d'Instagram, mais j'ai dit qu'on reviendrait au lieu physique. Donc sur ton Instagram, on peut voir évidemment l'adresse des eaux vives, l'adresse de la gare et une adresse du côté de Bienne. Nido.

  • Speaker #1

    rue de Nido c'est notre première première collaboration en fait c'est une famille avec qui on va faire notre premier pop-up à Neuchâtel et qui va être un kiosque de glace exactement ils fabriquent eux-mêmes la glace c'est une marque très très forte Neuchâtel la place du marché et cet hiver on va leur demander en fait Ils vont venir vers nous et on va dire, écoutez, nous, on a les glaces et on part en hibernation. Ça serait intéressant de pouvoir travailler ensemble.

  • Speaker #0

    L'hiver, quoi.

  • Speaker #1

    L'hiver, pour les cookies. C'est clair, c'est clair. On va visiter le shop, on voit toute la famille et là, coup de cœur. Genre match. et le match va s'avérer super positif parce que On va faire notre premier pop-up à Neuchâtel. Neuchâtel va littéralement faire les mêmes chiffres qu'à Genève.

  • Speaker #0

    Je t'avais dit. En fait, c'est numéro un, c'est ça.

  • Speaker #1

    On revasculer.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je me disais. C'est pas moi, c'est les chiffres. Les chiffres ne montrent pas. Du coup, gros succès, Stéphane Neuchâtel.

  • Speaker #1

    Quand ça fait déjà, parce qu'on fait les street food à Neuchâtel, et à chaque fois, Neuchâtel, notre arrivée à Neuchâtel, c'est comme si on était le Messie.

  • Speaker #0

    À Genève aussi, je me souviens, Street Food Festival l'année passée, j'ai attendu. Oui,

  • Speaker #1

    mais on joue à domicile. Genève, on joue à domicile.

  • Speaker #0

    C'est vrai, j'ai attendu.

  • Speaker #1

    On ne peut pas perdre son autre lieu d'origine.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais du coup, Neuchâtel vous a très bien reçu.

  • Speaker #1

    Neuchâtel nous a super bien reçu. Franchement, c'est la En effet, je te rejoins sur la première communauté avec qui on interagit énormément. Super. Énormément. Ils sont demandeurs. Quand on sort le cookie de la Saint-Valentin, je ne sais pas si tout Neuchâtel est en couple et amoureux, mais ce qui est sûr,

  • Speaker #0

    c'est qu'ils consomment.

  • Speaker #1

    Ils consomment.

  • Speaker #0

    Justement pas, plutôt. Ils consomment.

  • Speaker #1

    Et ça va être exceptionnel. Exceptionnel. Les volumes vont être, on ne s'y attendait pas du tout.

  • Speaker #0

    Donc, l'entreprise avec qui vous collaborez, justement,

  • Speaker #1

    bien sûr,

  • Speaker #0

    Fabrica del Dolce. Del Dolce, exactement. De la Terria Fabrica del Dolce. Donc voilà, qui sont à Neuchâtel, à la place du marché, et qui sont à Bienne.

  • Speaker #1

    Ils viennent d'ouvrir à la rue principale. C'est comme si à la rue du marché, à Genève, on avait un shop. Sauf que ce n'est pas notre shop, c'est un corner shop. C'est qu'on vient créer un corner dans un shop existant. Donc eux, c'est des vendeurs de glace. Ils vendent de la glace, ils sont là. Et nous, on va avoir un corner avec notre branding, avec des cookies sélectionnés pour eux. Et ils vont nous proposer comme ça toute l'année.

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Plus que magnifique.

  • Speaker #0

    Magnifique. Mais du coup, Neuchâtel...

  • Speaker #1

    ça s'est terminé avec l'arrivée de l'été enfin des beaux jours on aimerait bien entendu qu'on aurait voulu rester à Neuchâtel bien entendu que je reçois tous les jours 2-3 messages de quand est-ce que vous revenez on aimerait là pour le moment là maintenant tout de suite c'est pas possible et ça me brise le coeur c'est naze au fait moi même j'en suis frustrée tu t'imagines Tu trouves une marque que tu apprécies, avec qui tu sympathises. Et pic à bout, il n'y a plus de marque.

  • Speaker #0

    Ouais, ça va revenir. Tu l'as dit, là, t'as dit, non ? T'as dit officiellement d'aller revenir. Complètement, complètement. C'est un statement, là. Complètement. Et jusque-là, tous mes neuchâtelois, je reviens régulièrement. Donc, passez vos commandes. Je serai là et je vous livrerai. Je passerai et je vous livrerai. Mais du coup, bien, maintenant, vous êtes là à l'année. Oui. Ce corner. Oui.

  • Speaker #1

    Parce que c'est un salon de thé aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Et deux à Genève.

  • Speaker #1

    Un troisième qui va ouvrir.

  • Speaker #0

    Ah, tu vois, t'annonces encore un troisième à Genève ?

  • Speaker #1

    Oui, à Genève. On aime bien, nous. On aime bien Genève. au fait on a eu une opportunité c'est vraiment un quartier qu'on targetait depuis un moment c'est vraiment notre target et l'opportunité s'est faite là on a signé il y a deux semaines tu es même le premier à le savoir magnifique,

  • Speaker #0

    les exclus je l'ai annoncé on ne l'a même pas encore annoncé ni même sur le mien privé qui viennent s'ils l'écoutent ils sauront on verra qui est vraiment voilà

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai que ça, ça a été une opportunité exceptionnelle qu'on a pu saisir. Et on a trop hâte parce qu'au fait, ça va vraiment être notre premier shop fait par les architectes avec notre vrai design.

  • Speaker #0

    Donc, une identité visuelle dans l'architecture aussi. Exactement.

  • Speaker #1

    Jusqu'à maintenant, au fait, on va être un peu flémard. Avec les eaux vives, on va tellement tout enchaîner. Ça va toujours être...

  • Speaker #0

    On va dire plutôt simpliste.

  • Speaker #1

    Simpliste. Simpliste, parce qu'en fait, on va tout enchaîner. Les eaux vives vont toujours être un point où c'est de par là qu'on va livrer. les entreprises, qu'on va livrer nos clients qui viennent tous les jours. Il y aura tellement toujours, toujours, toujours, toujours de choses à faire dans cette boutique qu'on va simplement se perdre. On ne va jamais prendre le temps de s'arrêter et de dire maintenant, on le fait bosser par l'architecte. Et là, il s'avère qu'on a les eaux vives. On a la terrassière et on va laisser fermer la terrassière tant qu'on ne l'a pas faite par l'architecte. Autrement, on va de nouveau se relancer dans un pop-up chez nous, à la maison.

  • Speaker #0

    Et tu avais dit que tu ne voulais plus cuisiner à la maison.

  • Speaker #1

    Non, c'est fini.

  • Speaker #0

    Enfin, des cookies.

  • Speaker #1

    Je ne veux pas.

  • Speaker #0

    On a beaucoup parlé de cookies. Mais en tout début d'épisode, j'ai aussi mentionné Buns and Rolls Bakery. Ouais. Donc là, on parle de pâtisserie, on va dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Viennoiserie.

  • Speaker #0

    Viennoiserie, pardon.

  • Speaker #1

    Viennoiserie plutôt.

  • Speaker #0

    Donc on parle de cinnamon roll et tout ça. Oui. Très 2025 aussi.

  • Speaker #1

    Très 2025.

  • Speaker #0

    Avec le coût.

  • Speaker #1

    Monoproduits.

  • Speaker #0

    Oui. Instagram.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ces produits-là, déjà, il y a combien de produits différents ?

  • Speaker #1

    Il y en a quatre.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Il y a quatre parfums différents.

  • Speaker #0

    Ok. Ouais. Et ils sont aussi vendus dans tous les shops ?

  • Speaker #1

    Non, non. Voilà. Alors, c'est vraiment... Donc, Bunsen Roll, c'est mon dernier. bébé. Et ce sera mon dernier,

  • Speaker #0

    je crois. Arrête, arrête.

  • Speaker #1

    Ce sera mon dernier. Il m'a tellement empêché de dormir pendant trois mois que je me suis dit, OK, c'est bon. J'ai fait le dernier. Là, c'est bon. J'ai closé le game. C'est fini. On va s'arrêter là. Au fait, figure-toi que c'est vraiment une passion que j'avais même avant les cookies.

  • Speaker #0

    C'était sur la liste aussi ?

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais de la liste de fous. Et cette liste, je ne l'ai jamais la montre à personne. C'est une liste qui n'en finit pas. Et qu'est-ce que je l'aime ? C'est toujours des monoproduits. C'est toujours... Non, il n'y a pas que du sucre, il n'y a pas que de la food. Il y a d'autres choses aussi. Et c'est vrai que je veux prendre du temps. pour le créer. Et pourtant, on va travailler sur la recette. Depuis un moment, j'ai la recette. Depuis, je pense, allez, deux ans et demi. Et je vais y aller, mais tellement gentiment. Je ne veux pas ça. J'y vais, je n'y vais pas. J'y vais, je n'y vais pas. J'ai peur.

  • Speaker #0

    C'est en même temps.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Mais là, et pourtant, va se segmenter plutôt une clientèle très jeune, très dynamique. Parce qu'eux n'ont pas peur du sucre. Eux n'ont pas peur de prendre un peu...

  • Speaker #0

    On va dire qu'ils sont très actifs. Donc, ils dépensent. Exactement.

  • Speaker #1

    Ils peuvent consommer. Parce que moi, je ne suis déjà plus. Moi, mes cookies, j'essaie de... Je me limite à deux cookies par semaine. Ah, ça va.

  • Speaker #0

    Pas plus.

  • Speaker #1

    Je pourrais en manger tous les jours.

  • Speaker #0

    Tout le monde pourrait en manger tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est vraiment... J'aimerais être plus jeune rien que pour ça. Parce que je sais, je saurais me dépenser à hauteur de ce que je mange. Mais ce qui n'est pas du tout le cas. Donc, du coup, je me limite à... à deux cookies par semaine. Et c'est vrai que c'est une clientèle plus jeune, plus dynamique. Et Bunsen Roll, ça va être un concept que je veux vraiment penser de manière plus posée. C'est une marque, déjà quand on parle de cannelle, c'est un peu plus pointu. Pas tout le monde aime la cannelle. Et c'est une marque que je veux vraiment penser, au contraire de Koums, je veux... je vais avoir envie de lui créer un café. Donc, qu'on puisse venir se poser.

  • Speaker #0

    C'est plus ambiance.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est vraiment, tu viens, tu prends ton cinnamon roll. Et d'ailleurs, comme on le dit si bien, on a une passion pas que for the cinnamon roll. On va venir compléter cette carte.

  • Speaker #0

    C'est pour passer un moment, en fait.

  • Speaker #1

    Voilà. On vient kiffer un instant. bien kiffé un moment qui est super sympa qui n'est pas du tout le cas de Koums tu parles tu kiffes ailleurs là on a pour ambition de un Un espace de détente.

  • Speaker #0

    Et puis, où est-ce qu'on peut les trouver ?

  • Speaker #1

    Donc, on est sur la gare, juste à côté de Goums. Et là, prochainement, on va ouvrir aussi un café.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    À Genève. et prochainement Lausanne. Mais ça va se limiter vraiment sur les deux villes, parce que Koms n'a pas une autre ambition qui est déjà bien.

  • Speaker #0

    On verra, parce que... Il suffit qu'un ami t'appelle.

  • Speaker #1

    Non, mais... Au fait...

  • Speaker #0

    Je kiffe le challenge entrepreneurial, mais je pense que non. Que non. Je veux m'arrêter sur ces deux villes et tout de suite, je les pensais, je les structurais comme ça. Et au fait, c'est une autre logistique que les cookies, les cinnamon rolls. et j'ai une note émotionnelle avec les cinémanes de rôle que je ne saurais pas t'expliquer d'accord, que j'ai envie de le garder près de moi de le co-coller, d'avoir un contrôle total dessus ce que je vais avoir un peu moins avec Coombs

  • Speaker #1

    Bon bah peut-être que ça change avec le temps aussi peut-être. Peut-être que c'était comme ça avec Kooms au début, je sais pas.

  • Speaker #0

    Je sais pas, je devrais pas te dire.

  • Speaker #1

    Bon de toute façon on est pas là pour faire une étude écologique, je disais ça comme ça. Voilà. Ok, bon, écoute, je souhaite longue vie à Bunsen Rose et j'espère que ça ouvrira à Genève et à Lausanne. Peut-être que d'un coup, l'année prochaine, je vois que ça ouvre à Berne et à Zürich, je ne sais pas. C'est ça, c'est un peu ça. Aujourd'hui, avec toutes ces activités et ta vie et tout, T'as l'impression que tu gères, t'es surmenée ? Comment tu gères tout ça ? Parce qu'il y a beaucoup, tu vois.

  • Speaker #0

    Écoute, figure-toi qu'on m'a posé la même question ce week-end et je trouve que je m'en sors plutôt bien. J'ai du temps pour mes amis, j'ai du temps pour mes enfants, j'ai du temps, je travaille de manière... Je suis assez... Comment est-ce que je dirais ça ? J'arrive à accomplir.

  • Speaker #1

    Efficace ?

  • Speaker #0

    J'arrive à être efficace. J'arrive à être efficace. Je dois t'avouer que je commence mes journées très très très tôt. Très tôt. C'est quelle heure ? À 5h du mat. Je suis devant mon écran pour absorber justement tout ce qui est mes... propositions, tout ce que je dois rédiger j'essaye de le commencer très très tôt et de pouvoir être avec mes filles de 7h quand je les réveille jusqu'à 8h quand je les pose à l'école, de pouvoir être focus avec elles, d'autant plus que je ne travaille pas le mercredi et le dimanche et le vendredi donc c'est vrai qu'il faut pouvoir condenser Et... tout ça. Et j'aime assez bien sortir, donc il faut trouver du temps pour pouvoir allier tout ça. C'est plutôt sympa. Je me sens... Je n'ai pas de carence. J'ai mes trois points.

  • Speaker #1

    Tu arrives à tout faire.

  • Speaker #0

    Pas qu'il arrive à tout faire juste.

  • Speaker #1

    Mais tu arrives à tout faire. Oui. Tout ce qui est important pour toi,

  • Speaker #0

    tu arrives à le faire. Exactement. Ma maman, quand on a besoin de passer du temps ensemble, elle va passer un mois, deux semaines, une semaine, deux jours, comme elle veut, à la maison, à s'occuper de ses petites filles. Et moi, en tant que sa fille, de passer du temps ensemble, les copines, on s'est alloué du temps.

  • Speaker #1

    je suis assez contente de mon équilibre tout à l'heure tu as dit quand tu as déposé la marque de Coombs tu as changé la mentalité enfin pas changé mais tu as recalibré la stratégie à ce moment là l'idée que tu avais pour Coombs Cookies est-ce que ça ressemble à ce qui est en train de se passer maintenant Ouais. et puis est-ce que maintenant ce que tu as en tête ça se limite à ce qu'il y a maintenant ou bien ça a aussi évolué ça évolue,

  • Speaker #0

    bien entendu que ça évolue dans les discussions, les échanges que tu as avec tout le monde que tu côtoies j'ai discuté avec une personne ce week-end qui a 15 restaurants entre Londres et la Grèce ça t'ouvre aussi des Je t'en dis possible. tout ce qu'il y a toutes les opportunités qu'il y a, donc bien sûr que ça évolue et c'est vrai que je suis toujours partie de ce principe là et ça c'est vraiment pour ma vie tout le temps d'être assez ouverte au fait pour accepter et de vivre ce qui se présente à toi donc elle évolue tout le temps et je crois que le pire c'est de bosser avec moi à ce niveau là parce que je peux te donner avec certitude une stratégie là maintenant et deux heures après. Non, non, non.

  • Speaker #1

    C'est nul.

  • Speaker #0

    C'est nul. Mais c'est éclaté au sous-sol. Et on va tout recommencer. Et je veux... tout recommencer avec la même passion. Du coup, ça fait que... Je suis un peu embêtante.

  • Speaker #1

    Je t'ai demandé si ça avait changé parce que justement, tout à l'heure, pour Burns & Rose, tu avais dit que tu voulais le garder près de toi et que tu ne voulais pas qu'il évolue. Donc, je me demandais s'il y avait quelque chose de similaire pour Coombs. Mais apparemment, tu vises le soleil pour Coombs.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'au fait, c'est un business qui escalable. C'est surtout ça. C'est qu'on a un produit qui est congelé. On a un produit... Quand on arrive à Star T, nous on a besoin de 30 mètres carrés pour produire. On a besoin d'un batteur, d'un congélateur et c'est tout. Et une balance. c'est tout les cinnamon rolls c'est une chambre de pouce c'est de la vraie c'est un boulanger un job de boulanger et ça ça vient complètement changer c'est un autre un autre game changer ok très

  • Speaker #1

    bien alors je vais te poser La question de l'invité précédent, puis je vais te faire, j'ai fait des combinaisons là, tu me diras si c'est faisable ou pas. Et puis après on va passer aux questions de fin. Alors l'invité précédent, Christophe Nenorg, c'est... C'est un sportif, il est aussi professeur, mais il fait des ultra trails, des courses de malade, 360 kilomètres en montagne durant six jours. Il nous a expliqué comment il menait tout ça, mais il a posé la question suivante. Est-ce que c'est possible de faire de sa passion son métier sans pour autant perdre de la passion ? Parce que je ne pense pas que tu avais une passion pour le cooking, mais tu avais une passion pour l'entrepreneuriat. Mais est-ce que l'intensité, des fois, elle te dit... Donc,

  • Speaker #0

    où est-ce que je me suis lancée ? Très souvent, je vais me dire... Donc, où est-ce que je me suis lancée ? Très souvent, je vais me dire, mais qu'est-ce que je fous ? Très souvent, je vais jurer. Très souvent. Qu'est-ce que j'aime ça ? Non, qu'est-ce que j'aime l'entrepreneuriat ? Je suis clairement une entrepreneuse et j'aime crier. J'aime profondément crier, j'aime aller jusqu'au bout. Tu t'imagines le kiff dans la vie quand même, de te dire que j'ai eu une idée dans ma tête. Tac, hop et bam. tu l'exécutes. Tu t'exposes.

  • Speaker #1

    Et encore, puis en plus, après ça encore, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Et même quand c'est chouette, de te dire, j'ai eu un culot.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    j'ai eu une force, genre, appelez-moi Superman,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    Je trouve ça assez fascinant. Autant, on va aller taper des cachetons parce que le syndrome de l'aperteur va s'accaparer de soi et puis tu vas dire, ça y est, je ne sais pas ce que je fous. Ce qui m'arrive littéralement une fois par semaine. Qui suis-je ? Qui suis-je ? Qui suis-je ?

  • Speaker #1

    L'utilisation des cachetons ne sont évidemment pas recommandées. Absolument. sous prescription de votre médecin. Je ne vais pas me mettre dans des sources pour des blagues.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que c'est gratifiant ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'est gratifiant de pouvoir se dire j'ai pensé quelque chose que j'ai exécuté et ça marche.

  • Speaker #1

    Et c'est là et ça existe. Et c'est là et ça existe.

  • Speaker #0

    Le plus impressionnant. Pardon. Je pense que c'est de voir, j'étais dans le bus, et t'as un monsieur d'un certain âge qui entre avec sa boîte de cookies. Et là tu te dis, waouh, trop cool !

  • Speaker #1

    Et après tu sais pas si tu dois aller lui parler ou pas, tu sais pas comment tu vas faire. Tu veux prendre une photo mais tu veux pas.

  • Speaker #0

    Photo ! Et je lui lançais des sourires, genre il s'est dit « Mais qu'est-ce qu'elle me veut l'autre ? » Je lui faisais des sourires.

  • Speaker #1

    Merci. Incroyable. Bon, bah très bien. Merci beaucoup. Et là, je t'ai fait des combinaisons plutôt... Original ou pas, pour certaines. Et tu me dis si c'est faisable ou pas. Je te pose les questions. Peut-être d'un coup, ça a été déjà fait. Ok, vas-y. Alors, un cookie chocolat piment.

  • Speaker #0

    Oui, ça a déjà été fait.

  • Speaker #1

    Déjà été fait. Donc faisable. Chocolat au lait et menthe.

  • Speaker #0

    Non, jamais.

  • Speaker #1

    Faisable ?

  • Speaker #0

    Faisable.

  • Speaker #1

    Matcha framboise.

  • Speaker #0

    Euh, oui, bien sûr, mais non.

  • Speaker #1

    Ok. Noisette, café, expresso ?

  • Speaker #0

    Bien. Dis donc. Jamais, mais faisable.

  • Speaker #1

    Caramel, popcorn ?

  • Speaker #0

    Oh, sympa.

  • Speaker #1

    Et le dernier ? Mais celui-là, j'ai dû le vérifier parce que j'ai fait des recherches. J'ai aussi discuté un peu avec mon ami de GPT, mais...

  • Speaker #0

    beurre de cacahuète et bacon croustillant non je te jure ça existe qui s'en fout c'est les américains tu penses bien je veux le planter écoute pourquoi pas c'est bien parce que tout ce que tu viens de proposer nous on va venir le proposer sur Instagram et TikTok et ils vont devoir voter la communauté va devoir voter et de dire ok celui qui remporte La mise en le produit.

  • Speaker #1

    Magnifique. Incroyable. Je t'enverrai la liste.

  • Speaker #0

    C'est parce que je veux bien.

  • Speaker #1

    Magnifique, à voir. Alors, on va passer aux quatre questions de fin. La première, c'est si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix. Quelqu'un qui t'inspire.

  • Speaker #0

    J'ai dû répondre à la même question. J'ai hésité pareil. Tu ne sais pas ? Non. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ok, ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, mais ça paraît...

  • Speaker #1

    Tu ne sais pas ? Je ne sais pas. Ce n'est pas grave. Écoute, ça viendra. Est-ce que tu as un son du moment ?

  • Speaker #0

    Oui. Dina. Voilà.

  • Speaker #1

    Dina ? Oui.

  • Speaker #0

    D-I-N-A.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Est-ce que tu as un compte Instagram à recommander ?

  • Speaker #0

    Ça va plutôt être des comptes Instagram de l'art contemporain. Donc non. Je veux aller sur Comscookies, mais enfin.

  • Speaker #1

    Quelle question.

  • Speaker #0

    Mais quelle question.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu avais, pardon, une question à poser au prochain invité ? Tu ne sais pas qui c'est, mais...

  • Speaker #0

    Es-tu contente, si elle est contente ou contente de sa vie ? Tout court. Tout court ? Ouais.

  • Speaker #1

    Es-tu contente de ta vie ?

  • Speaker #0

    Ouais. Ok. Je trouve que c'est une question qu'on ne pose pas assez souvent.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? C'est une très bonne question.

  • Speaker #0

    De se dire, est-ce que tu es contente de ta vie ? professionnelle, amicale, amoureuse, voisinage, je pense pas assez que souvent.

  • Speaker #1

    Je poserai la question. Je dirais que ça vient de toi. Avant qu'on termine l'épisode, et déjà je te remercie pour cette heure et quelques minutes qu'on a passé ensemble. J'ai un partenaire tous mes cadeaux qui s'appellent LVDD. Et j'ai pour toi, et là je te mets au défi, du coup, de faire, donc là voilà pour toi c'est un sel pimenté de LVDD. Et tu, je te mets au défi de faire un cookie avec ça. Voilà. Évidemment, LVDD.ch, il y a des pâtes pimentées, des sels, des poivres, mélange de poivre, des épices, des huiles. Il y a tout ce qu'il faut sur LVDD.ch ou dans tous les manors de Suisse. donc n'hésitez pas à aller jeter un oeil et sinon lvdd.ch sur Instagram aussi ils balancent pas mal de contenu donc vous allez vous régaler Annick merci Merci à toi. Longue vie à Coombs Cookies et Buns & Rolls. J'imagine que là, je ne te cache pas, j'essaie d'être concentré sur ma diète, sur la nourriture. Donc, je ne vais pas te dire que je vais passer tout de suite.

  • Speaker #0

    Non, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Mais je vais passer d'ici quelques semaines. Trop hâte. Et je passerai manger un ou deux cookies. J'ai déjà mangé à plusieurs reprises. Je me suis toujours régalé. mais j'espère que tout se passera comme tout ce que tu as en tête.

  • Speaker #0

    Trop bien. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Et merci pour ton temps.

  • Speaker #0

    Merci à toi surtout.

  • Speaker #1

    Voilà. Et pour toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là, je vous remercie infiniment pour votre écoute. Comme d'habitude, Spotify, Apple Podcasts pour les 5 étoiles ou même les commentaires sur la section sondage de Spotify. N'hésitez pas aussi à me faire des retours sur Instagram et restez connectés sur le compte Instagram parce qu'il y a plein de choses qui vont être annoncées Merci. très prochainement, notamment un événement, un meet-up podcast qui va se faire du côté de Neuchâtel. Là où Annick doit revenir apparemment. Donc voilà. Merci à tous, merci pour votre écoute et à la prochaine. Bye.

  • Speaker #0

    Dedicated podcast.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté,

  • Speaker #0

    bye bye.

Description

Annick, fondatrice de COOMS Cookies, nous raconte comment une idée née pendant le Covid est devenue une référence sucrée suisse. Entre marketing digital, branding fort, entrepreneuriat féminin et logistique de guerre, elle partage son parcours, ses doutes et ses réussites.

De sa cuisine aux kiosques de Genève, en passant par les festivals, les franchises, et la gestion d’une marque 100% Instagrammable, elle nous ouvre les coulisses d’un business en pleine expansion.

➡️ Une masterclass pour tous ceux qui veulent transformer une idée en projet concret.


COOMS Cookies sur Instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out.

  • Speaker #1

    What's up, y'all ?

  • Speaker #0

    You're tuning in to the Dedicated Podcast. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un épisode et cette fois-ci, c'est l'épisode numéro 34. 34 comme Charles Barclay, l'imprévisible, le puissant. Et aujourd'hui, je reçois Annick, fondatrice de Coombs Cookies. On parlera d'autre chose aussi plus tard, mais on va démarrer comme ça. Une marque lancée avec 300 francs dans sa cuisine. C'est devenu une des références sucrées. une des plus connues à Genève et ça s'exporte, mais on en parlera aussi. J'ai dit qu'on parlerait d'autres choses parce qu'il y a aussi Buns and Rolls Bakery, mais on reviendra dessus. Alors tout d'abord, Annick, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, merci. Et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Merci d'être là aujourd'hui avec moi. Donc on va démarrer tout de suite, mais on ne va pas tout de suite parler de ce que tu entreprends. J'aimerais savoir c'était quoi ton parcours ? avant Coombs Cookies par exemple et qu'est-ce que tu faisais dans la vie avant tout ça ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours été entrepreneur. J'ai toujours été passionnée par l'entrepreneuriat. Juste après mes études dans le design et le marketing, j'ai entrepris. J'ai lancé ma première boîte qui était Style Avenue où j'avais digitalisé le seconde main de Luxe. Donc, on pouvait prendre en photo l'objet qu'on avait envie de vendre et qu'on le mettait directement sur une plateforme dédiée.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, ça, c'est la première chose que tu as fait ?

  • Speaker #1

    La première chose que j'ai faite, depuis que je suis restée entrepreneur et j'ai travaillé pour d'autres marques, mais en externe. Et puis, j'ai créé, j'ai lancé un événement que j'ai vraiment eu de plaisir à faire. à travailler dessus, ça a été Pop-Up Corner. Au fait, suite à un voyage à Amsterdam, je veux découvrir un concept assez inédit qui était un pop-up géant dans une école, dans une ancienne école, et dans laquelle il y avait des concerts, des marques super niches, de la food. Bref, on y entrait. à 11h,

  • Speaker #0

    on est repartis à 4h du matin je crois et du coup t'as fait un événement comme ça mais c'était où du coup ?

  • Speaker #1

    j'ai reproduit exactement la même chose à Genève c'était dans le Mamco, à côté du Mamco c'est quoi cet endroit où ils font le cercle des bains on avait eu tous les étages du cercle des bains les extérieurs jusqu'au Mamco qui a été deux éditions super sympas Oui. Et puis après ça, je vais m'arrêter pour faire mes enfants.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Parce que je me dis que...

  • Speaker #0

    C'est de l'entrepreneuriat aussi.

  • Speaker #1

    Ça y est, j'ai 30 ans et c'est le moment de souffler un coup et de repenser peut-être un concept, le plus gros concept de ma vie.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'on m'a dit, je me suis un peu informé, on m'a dit que tu as toujours été très entreprenante, une boule d'énergie, on m'a dit aussi. On m'a dit que... C'est marrant que tu aies parlé de ce shop que tu avais créé parce qu'on m'a dit que tu étais très intéressée par la fashion quand tu étais plus jeune. Et tu disais souvent vouloir travailler là-dedans. Donc, tu l'as quand même fait. Mais finalement, eh bien, Coombs Cookies, rien à voir. Donc, j'imagine, après tes enfants.

  • Speaker #1

    Rien à voir.

  • Speaker #0

    Rien à voir. Rien à voir. Et ça commence pendant la pandémie.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, on est... Avec le papa de mes filles, on est partis s'installer dans des blancs, vieux, bleus, bien suisses. On est partis s'installer à Kinshasa sous une invitation de mon père qui va me dire « Écoute, Annick, ça serait super intéressant de venir voir Kinshasa avec les petites et leur papa parce qu'ils sont métissés et puis c'est bien de les faire voir les deux pays. » Et du coup, on va partir à Kinshasa. avec un objectif d'y rester en tout cas 5 ans. Et puis, je n'ai pas besoin de raconter l'histoire, le Covid va arriver et l'ambassade juive va nous dire que ce serait préférable de revenir, étant donné que notre dernière fille avait à peine... Un an et deux mois. Oui. Et qui s'était fait opérer en plus. OK. Grosse opération. Et là, on s'est dit, OK, d'accord, c'est peut-être le moment de rentrer.

  • Speaker #0

    Oui, en Suisse.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, vous rentrez en Suisse, c'est le Covid, tout est fermé.

  • Speaker #1

    Tout est fermé. Oui. Donc, comme mon ami Pascal a toujours dit, dans toute situation de crise, il y a des opportunités.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    et Et c'est exactement ce qui va arriver, c'est que ça a toujours été dans ma to-do list des business à faire, les cookies. Pourquoi les cookies ? Je veux pas mal voyager aux États-Unis, Londres et même en Espagne. Il y avait des cookies. Et là, je me suis dit, toi, c'est maintenant ou jamais que je vais t'exécuter pendant le Covid.

  • Speaker #0

    Donc 300 francs en banque et puis une cuisine. Je fais référence à ces 300 francs parce que c'est ce qui a été souvent mentionné, je crois, sur d'autres plateformes. Et du coup, tu te lances. Et comment tu commences en fait ?

  • Speaker #1

    C'est du délire. C'est du délire. Maintenant, quatre ans plus tard, je me dis que c'est complètement délirant. Comment je commence ? C'est d'aller à la COP, acheter de la farine.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Et moi qui suis, je t'invite chez moi, à la maison, je cuisine tout sauf le dessert. Le dessert, je te garantis qu'il sera acheté. Peut-être que je te ferai croire que c'est moi qui ai fait, mais la vérité, je ne l'aurais pas fait.

  • Speaker #0

    Ah, donc tu n'aimes même pas. Mais tu aimais en manger les desserts. Enfin, les desserts, tu aimes bien.

  • Speaker #1

    Contre le bec à bonbons.

  • Speaker #0

    Ah, voilà.

  • Speaker #1

    Là, je les déguste. Ouais. Et incroyable, je me souviendrai au fait... Je veux partir avec une référence qui va être à Londres, au Connaught. Donc, un des restaurants d'Hélène Darros. On va aller faire un brunch avec ma fille. J'étais enceinte la deuxième et son papa. Et on va aller faire un afternoon tea. Et à ce moment-là, je veux déguster le meilleur cookies. Après les miens,

  • Speaker #0

    maintenant. Bien sûr. Le classement a été revu.

  • Speaker #1

    Le classement a été revu, clairement. Et je veux me souvenir d'un goût. Et ce goût-là, je veux vouloir le reproduire.

  • Speaker #0

    Mais c'est quoi ce goût ?

  • Speaker #1

    Ce goût, même moi, ça reste un mystère. C'est un mystère. Mais je sais que je veux partir à la conquête d'un goût, d'une note, comme la musique.

  • Speaker #0

    Mais ça, c'était une envie... C'était lié au fait que tu étais enceinte ?

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ou c'est quelque chose que tu devais nourrir depuis longtemps ?

  • Speaker #1

    Je devais nourrir. Étant donné, moi-même, en tant que spécialiste en marketing, je savais comment j'allais structurer mon produit. Je savais comment est-ce que j'allais le déployer. Mais je n'avais encore pas créé le produit. Il fallait déjà commencer par ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Remonter par le goût. Qu'est-ce que tu veux ? C'est ça ! Ça va partir de là, ma quête.

  • Speaker #0

    Et tu l'as eu ce goût du coup ?

  • Speaker #1

    Bien sûr que je l'ai aujourd'hui ce goût.

  • Speaker #0

    Non, mais quand tu manges le côté au brunch à Londres. Oui,

  • Speaker #1

    je veux goûter ce cookie, ce qui va être un game changer sur tous les cookies que je veux manger.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça démarre là. Enfin, en tout cas, l'idée.

  • Speaker #1

    La graine.

  • Speaker #0

    Et puis pendant le Covid, bref, comme on a expliqué, tu rentres. de Kinshasa, tu démarres tu as la cope mais ok, tu fais ton cookie déjà je pense qu'il y a des des rounds des recettes et puis des rounds de tests l'enfer,

  • Speaker #1

    l'enfer j'ai une très bonne copine à moi qui s'appelle Audrey Audrey à qui je veux poser plein de questions et qui va m'aider qui va Qui va me donner plein de tips, mais on ne va pas trouver, on ne va pas tout de suite trouver. La vérité vraie, c'est que je veux passer des soirées, des nuits à lire. Toutes les recettes de cookies. Et je veux tous les comparer. Et il y a toujours des points qui vont revenir, et sur les points qui vont revenir, je vais les souligner et je vais venir travailler dessus. Ne m'en demande pas plus parce que je ne sais toujours pas comment j'ai structuré ce citron.

  • Speaker #0

    Mais elle existe.

  • Speaker #1

    Mais elle existe,

  • Speaker #0

    elle est là. Et du coup, tu fais tes premiers cookies, tu fais tes tests, tu lis toutes tes recettes. Mais le premier cookie, tu le vends comment ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ce que je disais avant. Le marketing, vendre, c'est ce que je sais faire. Je suis éduquée à ça. Qu'est-ce que je veux faire ? Je veux d'abord créer une page Instagram, que je veux pouvoir nourrir avec ma propre, entre guillemets, communauté, amie. Dans les journaux, on va parler de HopDelivery. C'était une nouvelle plateforme qui venait de se lancer, une plateforme genouoise qui venait de se lancer dans le delivery. Et je veux tout de suite les contacter en leur disant, écoutez, moi, je fais des cookies chez moi à la maison. J'aimerais lancer le concept. C'était l'ami d'un ami aussi. Et ça va partir comme ça. Et il me dit, écoute, vas-y, feu, on n'a pas de dessert. On a très peu de dessert. Des gens qui proposent vraiment des pâtisseries pointues. Il y en a beaucoup. Donc, allez. On te met sur la plateforme et on vient le chercher chez toi à la maison. À ce moment-là, moi, panique à bord. Tu t'imagines, tu te retrouves avec 20 livreurs en train d'attendre en bas. Mais qu'est-ce qu'ils foutent ces livreurs ? C'est sur une résidence privée. Tu te retrouves, tu dis wow ! Dans quoi est-ce que je m'embarte ? Pendant le Covid. Pendant le Covid.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien qui va.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien qui va. Et hop,

  • Speaker #0

    écoute,

  • Speaker #1

    je me suis lancée. Le premier mois, ça va être... Je vais même te dire les chiffres, combien on en a vendu le premier mois. On a vendu genre 23 boîtes. Deuxième mois, on va tripler. Et le troisième mois, et ça va continuer de monter, d'augmenter, d'augmenter.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, sur une manière simplement technique. on te commande un plat de pâtes tu peux le faire en 10 minutes mais les cookies il y a un moment donc comment t'anticipes ça ?

  • Speaker #1

    il est là justement c'est assez intéressant parce que Tout de suite, je veux m'interroger sur comment faire en sorte de les conserver avant la cuisson. Faire en sorte qu'ils restent galbés, bombés, mais tout en étant sherry, crispy. Je veux me lancer là-dedans. Et au fait, tout de suite, mes cookies, quand ils sont crus, on les congèle pour qu'ils restent un peu dodus comme ça. Genre fluffy.

  • Speaker #0

    Donc ta recette avait déjà anticipé ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Et donc du coup, moi ce que je veux faire, c'est que je vais aller acheter un petit congélateur. Annick la manouche. Je vais aller acheter un petit congélateur. Je veux ramener, rajouter dans ma cuisine. Et je veux stocker. des cookies congelés, crus, que je veux cuire au fur et à mesure où j'avais mes commandes et tu t'imagines je te parle de ça il y a quatre ans et demi et aujourd'hui on a exactement ce même process sauf qu'on quand on vend 450 000. C'est toujours le même process que quand j'en vendais à 200 dans ma cuisine.

  • Speaker #0

    C'est juste que tu as des congés le plus grand et des fonds le plus grand. Des têtes trop refroides,

  • Speaker #1

    45 mètres carrés, un hauteur sous plafond infini.

  • Speaker #0

    Bon ben voilà. Donc tu démarres comme ça, sur cette plateforme. Je pense qu'il me semble, je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais qu'au premier Street Food Festival après le Covid, au Jardin anglais de Genève, il me semble avoir vu un stand.

  • Speaker #1

    tu démarres comme ça aussi la vente en direct exactement donc juste après le Covid on va avoir cette opportunité incroyable qui va être les Halles de Lille qui est organisée qui est en train d'expérimenter un peu un nouveau concept de concept,

  • Speaker #0

    de food comment. C'est juste.

  • Speaker #1

    Et ça va partir de là. Et moi, je vais contacter la responsable Hélène Caline. Je vais la contacter, je vais lui dire, tiens, j'ai ce concept de cookies que j'ai... j'ai expérimenté qu'il marche bien. Tout de suite, j'ai créé une très forte identité. Une marque bien brandée, posée, très agréable, pour justement créer cette assurance.

  • Speaker #0

    Avec une page Instagram aussi qui suit à côté,

  • Speaker #1

    j'imagine. Exactement. Tout de suite, un site internet. Je veux vraiment faire en sorte que ça soit vraiment sérieux et puis qu'il n'y ait pas cette notation de cuisine à la maison. à la maison parce que là ressortir et aspirer un peu plus de confiance et plus de sérieux que ça. D'autant plus que mon ambition à ce moment-là commençait à complètement changer. J'ai vu que mon marché était là, était présent, était très intéressant. Donc, je ne voulais pas seulement faire, je ne voulais déjà plus faire une petite fabrique à la maison.

  • Speaker #0

    Tu voulais sortir de la maison rapidement. Oui,

  • Speaker #1

    mais je n'avais pas non plus envie d'aller trop loin parce que voilà, jeune maman, qu'est-ce que j'ai envie ?

  • Speaker #0

    Ça fait peur aussi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Après, je suis entrepreneur, j'aime bien avoir peur. Mais pas avec les enfants.

  • Speaker #0

    C'était ton premier business avec les enfants aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça, c'est un peu touché.

  • Speaker #0

    Mais tu disais que tu avais, j'imagine, une liste de... business que tu voulais lancer, est-ce que parmi cette liste, c'était celui auquel tu croyais le plus avant ? Non. C'était là quoi.

  • Speaker #1

    Mais après, il faut se dire que... En analysant mon marché, tu ne peux pas avoir un marché qui est plus sympa que Genève ou la Suisse. La Suisse est un pays du monde. On regroupe tous les pays du monde ici, qui ont une culture... les Américains, les Anglais, l'Amérique latine ont une culture du cookies.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Bon, et puis, il faut aussi reconnaître que, alors, ça a commencé peut-être un peu avant la pandémie, mais les Américains, ils ont la culture du café takeaway, le cookie, depuis la vie de famille, quand on regardait Steve Urkel, où il rentrait avec les donuts. Nous, on n'avait pas cette culture. Nous, c'est assez nouveau. C'est un peu l'arrivée de Starbucks qui amène aussi ça. Donc, je dirais que ça ne fait pas hyper longtemps. Et puis maintenant, on est à fond dedans. Je veux dire, même les cafés...

  • Speaker #1

    Complètement, c'est takeaway.

  • Speaker #0

    Takeaway. Ils font tous du matcha, du chai, du matcha caramel, chai. Donc, tu ne prends plus rien, tu payes 12 balles, puis tu dis merci, tu vois. C'est un concept. C'est vraiment un concept qu'on paye. Mais c'est rentrer dans les mœurs. Donc, c'est vrai que tu arrives plutôt au bon moment, tu vois.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement.

  • Speaker #0

    Et ce Street Food Festival, qui maintenant, je pense, est connu partout.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ça, ça te donne aussi, ça booste le truc.

  • Speaker #1

    Un gros game changer. Oui, mais avant même.

  • Speaker #0

    Dès la première fois que tu...

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement, complètement, complètement. Une fois de plus, je tiens à souligner, c'est arrivé sur le marché. Je pars de chez moi, je m'expose, je m'expose de manière structurée, de manière carrée. Et ça va vraiment partir au fait, avant le... street food, ça va partir du marché de Noël.

  • Speaker #0

    De Genève.

  • Speaker #1

    Le marché de Noël de Genève. Ne me demande pas comment j'ai fait pour me retrouver là trois semaines avant. Donc je suis validée trois semaines avant le marché de Noël. D'accord ? Je n'avais pas de labo, je produisais encore chez moi. Je n'avais pas de labo. Et tu te retrouves avec le marché de Noël magnifique. Premier marché de Noël de Genève que tout le monde adore. et Et toi, tu dis OK.

  • Speaker #0

    OK. Donc, tu fais ce marché de Noël, mais... Attends, j'ai perdu ma question. C'est pas grave, continue alors, excuse-moi. Marché de Noël, donc tu démarres avec ce marché de Noël.

  • Speaker #1

    Je démarre avec ce marché de Noël qui va être complètement... Autant dire que j'ai dû trouver un laboratoire, engager du personnel. Non, d'abord trouver de l'argent. Trouver de l'argent,

  • Speaker #0

    d'accord ?

  • Speaker #1

    Étant donné que je devais produire... Je produis plus que ce que je produisais avant de vendre. Donc je dois immobiliser énormément de cartes.

  • Speaker #0

    Après, tu as l'argent, mais il faut le sortir.

  • Speaker #1

    sur le... Il faut le sortir. Et trouver l'argent en sachant que j'avais encore pas validé mon concept. Donc là, tu es allé vers les amis en disant, écoute, tu me prêtes un peu des sous, t'es malade, t'es malade. Et j'ai de la chance d'avoir des amis.

  • Speaker #0

    Tu me prêtes de l'argent pour que tu fasses des cookies. C'est marrant.

  • Speaker #1

    Et là, je me retrouve, j'appelle mon meilleur ami qui est le parrain de ma fille et je lui dis, écoute Xavier, c'est maintenant ou jamais il faut que tu me prêtes de l'argent. Écoute, ça tombe bien, je viens de vendre un appart, dis-moi combien tu as besoin, je te fais le virement. Et ça va se faire en trois jours. Même pas, même pas. Je me souviens avoir appelé un lundi et le mercredi matin, j'avais l'argent sur le compte en banque et c'était parti. On a vengé un gant comme il dirait.

  • Speaker #0

    Mais à ce moment-là, tu as combien de sortes de cookies ?

  • Speaker #1

    J'en ai cinq.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et on va se lancer, ce qu'on ne fait plus du tout aujourd'hui, on va se lancer sur le marché de Noël avec les cinq parfums. Donc, premier challenge, trouver le laboratoire.

  • Speaker #0

    Une cuisine quoi. Une cuisine.

  • Speaker #1

    je trouve le laboratoire sauf que deuxième problématique t'as personne pour fabriquer pour toi. En sachant qu'il fallait en fabriquer genre...

  • Speaker #0

    Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et puis on continue parce que... On continue.

  • Speaker #1

    Et on continue, mais avant tout, il faut créer un premier stock. C'est cool de créer un stock, mais où est-ce que tu les stocks ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui.

  • Speaker #1

    Ah bah oui. Ah bah oui. Ah bah ouais. Et là, on se retrouve posé, déprimé à souhait, je grillais clope sur clope. Et là... Un ami qui appelle, qui dit, écoute, à ce qui paraît, là, il y a une chambre froide qui serait disponible. Je te parle de sa véridique. Tu n'as pas de chambre froide comme ça que tu trouves au coin de la rue.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    libère jamais. Et on se retrouve avec une chambre froide.

  • Speaker #0

    Exactement ce dont tu as besoin. La taille dont tu as besoin.

  • Speaker #1

    Et là, c'est lunaire. L'histoire part et je construis mon staff, on produit. Et on va construire ça et on va monter. Et je veux faire venir. J'étais tellement... Je passais ma vie littéralement au laboratoire pour produire. Et je fais appel à une très bonne copine à moi, Christelle. Je lui dis, écoute, voilà, j'ai le stand. Décore-le comme tu veux. Je lui fais confiance. Ça doit juste être beau.

  • Speaker #0

    Mais tu as trop de choses à gérer.

  • Speaker #1

    Beaucoup trop. Mais beaucoup trop. J'ai des bébés à la maison. J'ai le laboratoire que je dois produire. Je dois encore recruter parce que j'avais un staff qui... il fallait il fallait il fallait il fallait en plus le marché de Noël c'est tous les jours et les week-ends c'est toute la journée c'est monstrueux c'est monstrueux il fait froid il fait froid il fait froid et la ville de Genève qui dit pas de chauffage ah donc il faut aller acheter des bottes pour ne pas avoir froid c'était un énorme challenge mais on va le réussir et on va très très très bien le réussir et

  • Speaker #0

    Du coup, quelques mois après, c'est le Street Food Festival.

  • Speaker #1

    Street Food Festival, c'est les mêmes personnes qui organisent. Lara Maï et Pascal, qui sont des amis que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et surtout, j'applaudis. Je suis fière de leur travail. Et juste après, il va y avoir Street Food. Et là, on sera rodés. Juste avant Street Food, on va faire un rebranding. Parce qu'avant, c'était Kake Cookies. Et on va passer à Coombs Cookies. Ne me demande pas pourquoi. comme Spookies, c'était le seul nom que l'avocate va me valider parce que je devais déposer la marque. Et là, justement, dans ma tête, il y a beaucoup de choses qui commencent à changer.

  • Speaker #0

    Déjà là, tu vas voir une avocate, donc je me dis que ce ne sont plus les mêmes ambitions.

  • Speaker #1

    Exactement. Gros changement dans la tête. Méga gros changement. Et c'est à ce moment-là que je me dis, ok, allez, on va le croquer ce gâteau.

  • Speaker #0

    et puis tu fais le street food festival à Genève tu fais aussi ceux dans les autres villes ?

  • Speaker #1

    oui, donc on fait Genève, Lausanne et Neuchâtel qui va être notre allée deuxième ou troisième gros marché on ne sait pas comment les partager c'est super intéressant là tu es en face d'un Neuchâtel donc il faut dire deuxième deuxième

  • Speaker #0

    c'est mieux c'est mieux comme ça on le déclare Et puis, tu continues à évoluer. Tu avais un site Internet. Est-ce que tu commences à vendre en ligne ? Moi, quand je vois... Je n'ai plus Uber Eats, mais l'autre jour, je commandais sur le téléphone d'un pote. Et c'est vrai que ton cookie apparaît assez vite sur l'application. J'ai vu sur ton Instagram. Je pense qu'il y a aussi les autres, les smooths. Je ne sais pas jusqu'où. Mais tu démarres vite avec ces plateformes-là. Ou alors comment tu continues à grandir ? Parce que, spoiler alert, aujourd'hui tu as des lieux où on peut venir tous les jours, etc. Mais entre Street Food Festival et des lieux physiques, il y a quand même un chemin. Ou alors c'est le lieu physique qui vient tout de suite. C'est quoi le chemin entre les deux ? Est-ce qu'il y a eu d'abord en ligne ?

  • Speaker #1

    C'est d'abord en ligne. Étant donné qu'on était déjà sur une première plateforme.

  • Speaker #0

    Ah ouais, Hub

  • Speaker #1

    Delivery. Et tout de suite, on a enchaîné, en fait, sur les autres plateformes. Tout de suite, on a eu Uber, Smaud. Quand on va arriver à la place du Molar, ça, ça va être aussi une opportunité exceptionnelle.

  • Speaker #0

    En physique, là ? En physique. Donc là, un magasin ?

  • Speaker #1

    Un magasin. En fait,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Je squattais la terrasse.

  • Speaker #0

    En fait, dans chaque truc que tu expliques...

  • Speaker #1

    Exceptionnel. Et là, je croise un copain à l'anniversaire et je lui dis, dis voir, écoute, moi j'ai lancé ma fabrique à cookies, ça marche du tonnerre, est-ce que je pourrais pas installer un kiosque sur ta terrasse ? Il me dit, écoute, ouais, Ouais, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Vas-y, regarde avec Julien qui est responsable de ça. Et je vais travailler avec eux sur premier point de vente, place du Molar à Genève.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas mieux ?

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas, tu ne peux pas. Tu sors de Zara, tu tombes sur moi, tu ne peux pas. Tu ne peux pas, c'est impossible.

  • Speaker #0

    Tous les mecs qui attendent leur copine là.

  • Speaker #1

    Exceptionnel, exceptionnel. Je pouvais te sortir le CV de chacun. Combien de fois par semaine il venait ? Se disputer ou pas.

  • Speaker #0

    Tant qu'il venait chercher les cookies.

  • Speaker #1

    J'étais refaite. Bah oui. J'étais refaite.

  • Speaker #0

    Donc là, tu fais place du Molar. Incroyable.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Mais l'audace aussi, il fallait demander aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Je ne t'explique pas. On parle quand même d'un ami qui tient un des plus gros clubs de la place. Et surtout, un des restaurants les plus glamour. de la place du Molar et au culot comme ça et aujourd'hui c'est des très très bons amis j'adore travailler avec eux dès qu'il y a une proposition dès qu'il y a une opportunité de travailler ensemble je le fais parce que j'adore et

  • Speaker #0

    du coup ça c'est ta première vente physique on va dire plus ou moins moyen long terme et le premier magasin Je ne sais pas si on dit magasin. Oui, en fait,

  • Speaker #1

    c'est des kiosques.

  • Speaker #0

    C'est des kiosques, oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'on ne fait que du takeaway. Ce ne sont pas des magasins.

  • Speaker #0

    On ne se pose pas. Non, tu ne te poses pas. Tu viens, tu pars.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Le concept est basique. Tu prends ta boîte de cookies, soit tu vas dater, soit tu vas dater toi-même au bord du lac, soit tu vas traîner avec tes amis. Et c'est tout. Et donc, notre premier point de vente va être Place du Mont-Lard. Et bien, bien entendu, on est un peu en zone grise. Et il y a le service du commerce qui nous dit qu'il faudrait quand même arrêter. On a quand même pensé à partir de la place. On a eu une plainte, donc du coup, vous ne pouvez pas trop rester. OK, OK, OK. Et on va partir de la place pour notre propre boutique aux ovives.

  • Speaker #0

    OK, très bien.

  • Speaker #1

    Varie des ovives.

  • Speaker #0

    J'ai envie de te dire que tu es totalement dans le concept des gens qui achètent des cookies aux ovives. Sans vouloir stigmatiser les gens des ovives. C'est quand même un quartier qui est propice à ce type.

  • Speaker #1

    exactement, moi je suis à ma clientèle ma clientèle habite là-bas et on va voir notre premier shop là et une fois de plus, un copain qui m'appelle une heure du mat, écoute Tannik je crois que cet arcade vient de remonter à la régie feu, vas-y contacte-les j'appelle mon meilleur pote Tariq et je lui dis écoute je dois Trouver un contact chez Pile et Renaud pour pouvoir postuler à cet arcade. Il a dit, attends, attends, attends, je connais la personne responsable. Attends, je t'envoie le numéro. Ça va le faire. Il m'envoie le numéro. Deux jours après, on signait. Incroyable.

  • Speaker #0

    Incroyable. J'ai juste fait une référence aux Zovives pour tous les noms que je vois. Les Zovives, c'est vraiment juste, c'est un quartier sur la rue. La rive quoi ? La rive gauche, c'est ça ? La rive gauche de Genève ? Je ne suis pas sûr. Non, tu ne suis pas sûr. Oui, je comprends. En Libye, on n'est pas le Genève. Bref, je crois que c'est sur la... Bref, c'est sur la partie... Moi, je dirais sur la partie droite. Mais bref, c'est un quartier un peu comparable, par exemple, à Lausanne, je dirais, à Sougar, ou des choses comme ça. Je ne crois pas qu'à Neuchâtel, on ait un quartier comme ça. Je ne sais pas,

  • Speaker #1

    il doit y avoir.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas trop. Ce serait un peu le... Ouais, je sais pas, peut-être autour de la collégiale. C'est des quartiers où il y a plein de petits cafés, il y a plein de bars, ça bouge pas mal. Et c'est très 2025, on va dire, dans l'ambiance et dans l'esprit. 2025,

  • Speaker #1

    on peut dire ça comme ça.

  • Speaker #0

    Donc, tu choppes. Mais à chaque fois, il y a quelqu'un qui t'appelle. C'est exceptionnel. C'est incroyable. C'est exceptionnel. En fait, si j'ai besoin d'un truc, il faut que je t'appelle et que tu appelles quelqu'un.

  • Speaker #1

    Non mais attends, c'est pour te raconter, mais ça va être mon mot de la fin. Je vais le garder pour moi et ça, ça va être le mot où je te dirai pourquoi.

  • Speaker #0

    Ok, mais tu ouvres cette première arcade. Là, on est en quelle année, juste pour situer ?

  • Speaker #1

    Ouf, on est il y a trois ans,

  • Speaker #0

    donc on est en 2022. 2022, tu ouvres ta première arcade. Et là, comment ça démarre ? Parce que ce n'est pas la même chose d'être là. tous les jours, plus ou moins tous les jours, ouvert, il faut gérer les commandes en ligne, il faut gérer les commandes sur place. J'imagine que ça a demandé aussi un changement, peut-être tu as dû engager plus de personnes en fixe, je ne sais pas, mais ça change quand même de juste avoir des événements irréguliers.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Le business model est complètement changé à ce moment-là. Au fait, de toute façon, quand on a ouvert, quand on a signé la boutique, Merci. Déjà, on a compris qu'on allait avoir deux sources de revenus à ce moment-là. Donc, on va avoir les revenus des événements, parce que ça, on continue. Et puis, on va avoir les revenus de nos shops. Donc, on vient complètement structurer le business model d'une autre manière que ce qui avait été pensé. Et c'est ce qui va être même intéressant à ce moment-là, en fait. C'est que nos sources de revenus se diversifient. Donc, tu diversifies ton risque aussi. Et tu viens re-challenger le business model. Et les eaux vives, ça va être une chouette expérience parce que ça va se faire tout en douceur. La tempête, on va ouvrir du mardi au dimanche. Mardi, ça va toujours être un jour, encore aujourd'hui, un jour exceptionnel où ça marche du tonnerre. mercredi un peu plus calme, jeudi plus calme, et puis vendredi, ça repart à nouveau du tonnerre jusqu'à dimanche. Mais qui laisse le temps. Au fait de pouvoir travailler, moi par exemple, je travaille du lundi, les trois jours que je fais en off, non off-front, je suis pas sur l'off-front, je suis aux eaux vives. Et je travaille depuis là-bas parce que c'est...

  • Speaker #0

    Quand tu dis travailler, c'est travailler pour Coombs Cookies ? Oui, travailler pour Coombs Cookies.

  • Speaker #1

    Oui, mais au fait... Ça, c'est l'évolution de Comso aujourd'hui. Donc, trois ans après, c'est quatre sources revenus. Aujourd'hui, on vend nos cookies congelés à des professionnels, genre des restaurants, des cafés. Donc, nous, on produit. C'est des cookies qui sont toujours frais, qu'on fabrique, nous, à Mérin. On transfère dans le jeu.

  • Speaker #0

    Donc vous avez un labo à Merlin.

  • Speaker #1

    Exactement. Là maintenant, il y a un labo, il y a trois personnes qui bossent à temps plein. Et on va venir fournir des restaurateurs qui vont le servir avec une boule de glace, des kiosques comme le kiosque des Bastions pour vendre la marque, Swiss Made Cookies.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    On va venir repenser tout le business model de base. Et du coup, mon travail, c'est de faire en sorte de développer, donc de trouver des nouveaux clients. le B2B et de continuer des superbes événements pour le B2C. Donc moi, mon travail, je suis plus rentable à travailler derrière mon écran et un téléphone qu'à faire des cookies. Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a des gens qui font mieux les cookies que toi.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Maintenant, oui, Jérémy est meilleur que moi pour ça. D'autant plus qu'il est...

  • Speaker #0

    dédié,

  • Speaker #1

    il construit, Jérémy qui est notre chef pâtissier, qui va vraiment s'occuper de faire... C'est le boss de la chambre froide. C'est le boss du laboratoire.

  • Speaker #0

    Ok. Et aujourd'hui... plusieurs points de vente. Oui. C'est-à-dire que les eaux vives, il y a toujours.

  • Speaker #1

    Toujours, toujours.

  • Speaker #0

    C'est moi, vous avez été à un moment, tu es toujours à la gare ?

  • Speaker #1

    Je suis toujours à la gare.

  • Speaker #0

    Oui. Et à la gare, c'est aussi un spot ou bien c'est partagé ? C'est exceptionnel.

  • Speaker #1

    Donc la gare, rebelote, pareil.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que tu ne peux pas être à un endroit, il n'y a pas un endroit à Genève où il y a plus de monde qu'à la gare.

  • Speaker #1

    Non, tu ne peux pas.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas. Ah oui, l'aéroport, mais bon.

  • Speaker #1

    mais c'est pas la même chose c'est pas la même chose et au fait maintenant que j'ai j'ai un peu les chiffres au fait c'est l'aéroport il y a une partie qui sort directement qui vont directement prendre les taxis et puis il y a la grande partie, la majorité qui passe par la gare avec le train Donc, numéro un, c'est la guerre.

  • Speaker #0

    C'est la guerre. Oui. Et du coup, tu démarres quelle année là-bas ?

  • Speaker #1

    L'année dernière. L'année dernière. 2024. Une opportunité, pareil, exceptionnelle.

  • Speaker #0

    Tu t'appelles un ami qui connaît la personne.

  • Speaker #1

    C'est l'ami qui m'appelle, qui me dit, écoute, Annie, qu'il y a ça, qu'est-ce que tu en penses ? Écoute, pourquoi pas ? Mais pourquoi pas ? On parle des conditions OK. Et il avait une condition qui était un peu en kikinant, qui était qu'il fallait commencer en plein milieu de l'été. C'était, je crois qu'on a débuté la gare Cornavin le mardi. Le mardi.

  • Speaker #0

    Attention, excusez-moi. Et on recommence. Pardon.

  • Speaker #1

    Et on va commencer le mardi de Paléon.

  • Speaker #0

    Et toi, tu es à Paléo.

  • Speaker #1

    Moi, je suis donc, autant dire que je voyais triple, ou on me voyait triple. Mais c'était, si c'était juste tellement intense, je faisais et Paléo, et starter Paléo, et starter la gare. Donc, le matin, je partais avec mon sac à dos. Et je savais à quelle heure je partais, je ne savais pas à quelle heure je revenais.

  • Speaker #0

    Mais surtout que Paléo, je veux dire, une fois que tu es là-bas, tu ne rentres pas avant... Tu vois ce que je veux dire ? Ça se termine à minuit, une heure, deux heures... Non,

  • Speaker #1

    trois heures du mat ! Trois heures ! Même le mardi ? Non, je suis trop mal, cette affaire.

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Trois heures du mat !

  • Speaker #0

    Non, mais 2024, c'est l'année passée.

  • Speaker #1

    Nous, on était déjà à Paléo. On avait commencé à Paléo deux ans avant.

  • Speaker #0

    Et là, aujourd'hui, juste pour revenir avant de revenir à la gare, t'es dans combien d'événements ? Le street food, le marché de Noël ?

  • Speaker #1

    Le premier route de Genève qui est, attention, un des plus gros événements pour nous. vu que ça ne dure qu'un jour, de 16h à minuit, mais c'est un événement qui est en termes d'intensité. On vend ce qu'on va vendre parfois sur un jour et demi, sur un autre événement, on va le vendre sur quelques heures. C'est d'une violence.

  • Speaker #0

    Et puis... Dans d'autres villes ? Il y a Nyon avec le festival, vous parlez au festival, vous faites d'autres festivals ?

  • Speaker #1

    On fait le Miam Festival, Lausanne. Aujourd'hui, on target d'en faire encore un qui serait le Montreux Jazz.

  • Speaker #0

    Puis ça serait tout.

  • Speaker #1

    Parce que ça nous fait...

  • Speaker #0

    C'est beaucoup déjà. C'est déjà beaucoup. Et puis tout s'enchaîne en plus.

  • Speaker #1

    Et la logistique, en fait. C'est que, comme je disais avant, on n'a pas seulement ce business model-là. Donc on a... Et les événements... et nos propres shops, les restaurateurs, les cafés-restaurants. Et en plus, la vente en ligne et de préparer notre franchise. On a déjà un de nos premiers partenaires cette année.

  • Speaker #0

    Ok, wow. Avant de revenir au magasin, les réseaux sociaux. donc t'as une communauté qui grandit et qui est très participative je l'ai l'impression de ce que je vois est-ce que est-ce que tu c'est quelque chose que tu as plaisir à faire ou alors c'est des fois challengeant comment ça se passe les réseaux sociaux parce que t'as un produit qui est très

  • Speaker #1

    Instagram on est même une marque je veux même te rectifier le truc Poums est typiquement l'exemple même de la marque euh réseaux sociaux. C'est une marque qui a existé avec TikTok, qui va exister avec Instagram. Carrément, ça s'est pleinement assumé. Moi, je sais le faire. Je veux savoir le faire. La preuve, je veux le faire. Aujourd'hui, j'ai une équipe de jeunes qui vont beaucoup plus vite que moi, qui sont plus brillants que moi et qui vont... Cassie et Ryan vont créer des vidéos. Moi, je vais leur donner la DA globale et eux vont vraiment...

  • Speaker #0

    La stratégie.

  • Speaker #1

    Voilà. Moi, la stratégie, c'est moi qui veux la faire et eux, ils vont vraiment œuvrer à créer le contenu.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que... C'est une marque qui est avare, avide de contenu. Il aime du contenu.

  • Speaker #0

    Il faut lui en donner.

  • Speaker #1

    Il faut lui en donner. C'est monstrueux, le job que c'est. C'est monstrueux. On est en permanence en train de créer.

  • Speaker #0

    C'est même ingrat, je dirais.

  • Speaker #1

    Ingrat. C'est son estressant. Et d'ailleurs, en discutant un peu avec des autres amis entrepreneurs, on devient parfois angoissant. c'est plus angoissant

  • Speaker #0

    que de te dire est-ce que j'ai assez à manger dans mon frigo des fois t'es là et tu restes 5-10 secondes c'est rien tu restes 5-10 secondes devant Devant le bouton poste. Toi, tu le vis bien, les réseaux sociaux. Je pose souvent cette question à ceux qui créent beaucoup. Parce que quand tu crées ton contenu, tu établis ta stratégie. tu vois ton contenu, à ce moment-là, tu te dis non mais là, je tiens à un truc, c'est trop bien. Et malheureusement, une fois que c'est posté, certaines fois, eh bien ça ne prend pas le chemin que tu veux en termes de diffusion.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Ça, tu le vis bien, tu arrives à t'en détacher ou il y a la frustration quand même qui est là. Après, tu peux très bien gérer la frustration aussi et puis voilà.

  • Speaker #1

    Je crois qu'il y aura toujours la frustration. Ouais. C'est méga frustrant d'avoir pensé quelque chose et que la réalité n'est pas la vraie. Mais sauf qu'on vit dans un monde qui est... L'idée qu'on a eue, nous, dans la tête, était-elle vraiment la réalité ? Non. La preuve en est. C'est qu'elle dévie complètement. D'ailleurs, je trouve que c'est plutôt très intéressant. Mon équipe de social media, ils vont me dire « Tiens Nick, ce serait bien de pouvoir un peu plus te montrer sur les réseaux sociaux. » Ce n'était pas forcément ce que j'avais envie de faire. Et puis que j'avais autre chose à faire. Parce qu'à chaque fois qu'ils tournent, maintenant, il y a en tout cas une fois par mois où je dois être… avec eux pour tourner.

  • Speaker #0

    Donc ça fait une journée.

  • Speaker #1

    Ça fait une journée, voire plus. Je dirais même plus. Et c'est vrai qu'elle a dit que c'est intéressant de voir la personne qui crée, d'autant plus que j'adore ce que je fais. Je kiffe ce que je fais et je kiffe échanger avec ces cookies lovers. C'est trop cool. Et ils ont dit que ça serait bien de pouvoir mettre un peu plus en avant. Et c'est ce qu'on fait maintenant. C'est vrai qu'il y a des vidéos où on va se donner toute la peine du monde pour faire quelque chose de super quali. Et au fait, c'est éclaté. Comme ma fille dirait si bien, c'est éclaté au sous-sol. Et quelque chose qu'on va faire... Vite fait. Vite fait.

  • Speaker #0

    C'est un montage.

  • Speaker #1

    Je t'ai posé sur un canapé, tu es en train de déguster un cookies. Oh wow, 17 000 vues. Tu te dis, mais c'est quoi le problème ?

  • Speaker #0

    Je te dis, c'est ingrat.

  • Speaker #1

    C'est méga ingrat. Tu te dis, je me donne de la peine. Non, mais maintenant... En fait, ça va m'apprendre aussi à décrocher. Complètement. Si je n'ai pas le retour, je ne le prends pas contre moi. Je pense qu'il faut vraiment savoir décrocher justement de ce dictat d'Instagram. Moi, par exemple, on a bien entendu un... ce calendrier Marcom pour dire quels jours on poste quoi, qu'est-ce qu'on fait. On essaie de l'anticiper, mais on est pas du tout dans l'anticipation. Mais on subit déjà plus, c'est déjà pas mal. Ça, c'est un gros game changer. Et de ne pas le subir. Je pense que beaucoup vont comprendre de quoi je parle. Maintenant, aujourd'hui, si je ne publie pas... tous les deux jours, nous on a un calendrier de tous les deux jours, au fait, ce n'est pas grave. C'est OK. Ça, c'est ce que je me suis mise dans la tête maintenant, c'est OK. Tant pis pour tant pis.

  • Speaker #0

    Mais corrige-moi si je me trompe, mais tu as un produit et une communauté qui te créent déjà énormément de contenu, ou pas ?

  • Speaker #1

    Oui et non.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Oui et non. Qu'on le veuille ou pas, une marque doit en permanence dire qu'il existe.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est clair.

  • Speaker #1

    Pourquoi des campagnes, des Hermès, des Vuitton qui sont en liste d'attente font du contenu ? Ce n'est pas pour rien. C'est pour dire justement qu'on est là. On est toujours là. On est toujours à cette adresse. Viens nous retrouver quand tu veux. C'est exactement la même chose.

  • Speaker #0

    Tu vas attendre devant la porte, mais viens quand tu veux.

  • Speaker #1

    Quand tu veux, on sera là. D'accord. Et c'est exactement ce que nous devons faire aussi. C'est qu'on a une communauté qui tourne, fidèle. On a les mêmes clients. Dis-toi que plus de 80% de notre clientèle, c'est la clientèle qu'on a eue au tout début. Sympa, hein ?

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Mais on doit toujours leur dire, leur raconter une histoire.

  • Speaker #0

    C'est du service client.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Et l'appétit vient en mangeant. C'est vrai que tu ouvres ton téléphone, tu tombes sur un coquille qui dégouline, tu dis « banque » .

  • Speaker #0

    C'est toi, c'est à cause de vous. Voilà. C'est à cause de vous qu'on ne tient pas notre bête, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On a parlé vite fait d'Instagram, mais j'ai dit qu'on reviendrait au lieu physique. Donc sur ton Instagram, on peut voir évidemment l'adresse des eaux vives, l'adresse de la gare et une adresse du côté de Bienne. Nido.

  • Speaker #1

    rue de Nido c'est notre première première collaboration en fait c'est une famille avec qui on va faire notre premier pop-up à Neuchâtel et qui va être un kiosque de glace exactement ils fabriquent eux-mêmes la glace c'est une marque très très forte Neuchâtel la place du marché et cet hiver on va leur demander en fait Ils vont venir vers nous et on va dire, écoutez, nous, on a les glaces et on part en hibernation. Ça serait intéressant de pouvoir travailler ensemble.

  • Speaker #0

    L'hiver, quoi.

  • Speaker #1

    L'hiver, pour les cookies. C'est clair, c'est clair. On va visiter le shop, on voit toute la famille et là, coup de cœur. Genre match. et le match va s'avérer super positif parce que On va faire notre premier pop-up à Neuchâtel. Neuchâtel va littéralement faire les mêmes chiffres qu'à Genève.

  • Speaker #0

    Je t'avais dit. En fait, c'est numéro un, c'est ça.

  • Speaker #1

    On revasculer.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je me disais. C'est pas moi, c'est les chiffres. Les chiffres ne montrent pas. Du coup, gros succès, Stéphane Neuchâtel.

  • Speaker #1

    Quand ça fait déjà, parce qu'on fait les street food à Neuchâtel, et à chaque fois, Neuchâtel, notre arrivée à Neuchâtel, c'est comme si on était le Messie.

  • Speaker #0

    À Genève aussi, je me souviens, Street Food Festival l'année passée, j'ai attendu. Oui,

  • Speaker #1

    mais on joue à domicile. Genève, on joue à domicile.

  • Speaker #0

    C'est vrai, j'ai attendu.

  • Speaker #1

    On ne peut pas perdre son autre lieu d'origine.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais du coup, Neuchâtel vous a très bien reçu.

  • Speaker #1

    Neuchâtel nous a super bien reçu. Franchement, c'est la En effet, je te rejoins sur la première communauté avec qui on interagit énormément. Super. Énormément. Ils sont demandeurs. Quand on sort le cookie de la Saint-Valentin, je ne sais pas si tout Neuchâtel est en couple et amoureux, mais ce qui est sûr,

  • Speaker #0

    c'est qu'ils consomment.

  • Speaker #1

    Ils consomment.

  • Speaker #0

    Justement pas, plutôt. Ils consomment.

  • Speaker #1

    Et ça va être exceptionnel. Exceptionnel. Les volumes vont être, on ne s'y attendait pas du tout.

  • Speaker #0

    Donc, l'entreprise avec qui vous collaborez, justement,

  • Speaker #1

    bien sûr,

  • Speaker #0

    Fabrica del Dolce. Del Dolce, exactement. De la Terria Fabrica del Dolce. Donc voilà, qui sont à Neuchâtel, à la place du marché, et qui sont à Bienne.

  • Speaker #1

    Ils viennent d'ouvrir à la rue principale. C'est comme si à la rue du marché, à Genève, on avait un shop. Sauf que ce n'est pas notre shop, c'est un corner shop. C'est qu'on vient créer un corner dans un shop existant. Donc eux, c'est des vendeurs de glace. Ils vendent de la glace, ils sont là. Et nous, on va avoir un corner avec notre branding, avec des cookies sélectionnés pour eux. Et ils vont nous proposer comme ça toute l'année.

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Plus que magnifique.

  • Speaker #0

    Magnifique. Mais du coup, Neuchâtel...

  • Speaker #1

    ça s'est terminé avec l'arrivée de l'été enfin des beaux jours on aimerait bien entendu qu'on aurait voulu rester à Neuchâtel bien entendu que je reçois tous les jours 2-3 messages de quand est-ce que vous revenez on aimerait là pour le moment là maintenant tout de suite c'est pas possible et ça me brise le coeur c'est naze au fait moi même j'en suis frustrée tu t'imagines Tu trouves une marque que tu apprécies, avec qui tu sympathises. Et pic à bout, il n'y a plus de marque.

  • Speaker #0

    Ouais, ça va revenir. Tu l'as dit, là, t'as dit, non ? T'as dit officiellement d'aller revenir. Complètement, complètement. C'est un statement, là. Complètement. Et jusque-là, tous mes neuchâtelois, je reviens régulièrement. Donc, passez vos commandes. Je serai là et je vous livrerai. Je passerai et je vous livrerai. Mais du coup, bien, maintenant, vous êtes là à l'année. Oui. Ce corner. Oui.

  • Speaker #1

    Parce que c'est un salon de thé aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Et deux à Genève.

  • Speaker #1

    Un troisième qui va ouvrir.

  • Speaker #0

    Ah, tu vois, t'annonces encore un troisième à Genève ?

  • Speaker #1

    Oui, à Genève. On aime bien, nous. On aime bien Genève. au fait on a eu une opportunité c'est vraiment un quartier qu'on targetait depuis un moment c'est vraiment notre target et l'opportunité s'est faite là on a signé il y a deux semaines tu es même le premier à le savoir magnifique,

  • Speaker #0

    les exclus je l'ai annoncé on ne l'a même pas encore annoncé ni même sur le mien privé qui viennent s'ils l'écoutent ils sauront on verra qui est vraiment voilà

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai que ça, ça a été une opportunité exceptionnelle qu'on a pu saisir. Et on a trop hâte parce qu'au fait, ça va vraiment être notre premier shop fait par les architectes avec notre vrai design.

  • Speaker #0

    Donc, une identité visuelle dans l'architecture aussi. Exactement.

  • Speaker #1

    Jusqu'à maintenant, au fait, on va être un peu flémard. Avec les eaux vives, on va tellement tout enchaîner. Ça va toujours être...

  • Speaker #0

    On va dire plutôt simpliste.

  • Speaker #1

    Simpliste. Simpliste, parce qu'en fait, on va tout enchaîner. Les eaux vives vont toujours être un point où c'est de par là qu'on va livrer. les entreprises, qu'on va livrer nos clients qui viennent tous les jours. Il y aura tellement toujours, toujours, toujours, toujours de choses à faire dans cette boutique qu'on va simplement se perdre. On ne va jamais prendre le temps de s'arrêter et de dire maintenant, on le fait bosser par l'architecte. Et là, il s'avère qu'on a les eaux vives. On a la terrassière et on va laisser fermer la terrassière tant qu'on ne l'a pas faite par l'architecte. Autrement, on va de nouveau se relancer dans un pop-up chez nous, à la maison.

  • Speaker #0

    Et tu avais dit que tu ne voulais plus cuisiner à la maison.

  • Speaker #1

    Non, c'est fini.

  • Speaker #0

    Enfin, des cookies.

  • Speaker #1

    Je ne veux pas.

  • Speaker #0

    On a beaucoup parlé de cookies. Mais en tout début d'épisode, j'ai aussi mentionné Buns and Rolls Bakery. Ouais. Donc là, on parle de pâtisserie, on va dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Viennoiserie.

  • Speaker #0

    Viennoiserie, pardon.

  • Speaker #1

    Viennoiserie plutôt.

  • Speaker #0

    Donc on parle de cinnamon roll et tout ça. Oui. Très 2025 aussi.

  • Speaker #1

    Très 2025.

  • Speaker #0

    Avec le coût.

  • Speaker #1

    Monoproduits.

  • Speaker #0

    Oui. Instagram.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ces produits-là, déjà, il y a combien de produits différents ?

  • Speaker #1

    Il y en a quatre.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Il y a quatre parfums différents.

  • Speaker #0

    Ok. Ouais. Et ils sont aussi vendus dans tous les shops ?

  • Speaker #1

    Non, non. Voilà. Alors, c'est vraiment... Donc, Bunsen Roll, c'est mon dernier. bébé. Et ce sera mon dernier,

  • Speaker #0

    je crois. Arrête, arrête.

  • Speaker #1

    Ce sera mon dernier. Il m'a tellement empêché de dormir pendant trois mois que je me suis dit, OK, c'est bon. J'ai fait le dernier. Là, c'est bon. J'ai closé le game. C'est fini. On va s'arrêter là. Au fait, figure-toi que c'est vraiment une passion que j'avais même avant les cookies.

  • Speaker #0

    C'était sur la liste aussi ?

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais de la liste de fous. Et cette liste, je ne l'ai jamais la montre à personne. C'est une liste qui n'en finit pas. Et qu'est-ce que je l'aime ? C'est toujours des monoproduits. C'est toujours... Non, il n'y a pas que du sucre, il n'y a pas que de la food. Il y a d'autres choses aussi. Et c'est vrai que je veux prendre du temps. pour le créer. Et pourtant, on va travailler sur la recette. Depuis un moment, j'ai la recette. Depuis, je pense, allez, deux ans et demi. Et je vais y aller, mais tellement gentiment. Je ne veux pas ça. J'y vais, je n'y vais pas. J'y vais, je n'y vais pas. J'ai peur.

  • Speaker #0

    C'est en même temps.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Mais là, et pourtant, va se segmenter plutôt une clientèle très jeune, très dynamique. Parce qu'eux n'ont pas peur du sucre. Eux n'ont pas peur de prendre un peu...

  • Speaker #0

    On va dire qu'ils sont très actifs. Donc, ils dépensent. Exactement.

  • Speaker #1

    Ils peuvent consommer. Parce que moi, je ne suis déjà plus. Moi, mes cookies, j'essaie de... Je me limite à deux cookies par semaine. Ah, ça va.

  • Speaker #0

    Pas plus.

  • Speaker #1

    Je pourrais en manger tous les jours.

  • Speaker #0

    Tout le monde pourrait en manger tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est vraiment... J'aimerais être plus jeune rien que pour ça. Parce que je sais, je saurais me dépenser à hauteur de ce que je mange. Mais ce qui n'est pas du tout le cas. Donc, du coup, je me limite à... à deux cookies par semaine. Et c'est vrai que c'est une clientèle plus jeune, plus dynamique. Et Bunsen Roll, ça va être un concept que je veux vraiment penser de manière plus posée. C'est une marque, déjà quand on parle de cannelle, c'est un peu plus pointu. Pas tout le monde aime la cannelle. Et c'est une marque que je veux vraiment penser, au contraire de Koums, je veux... je vais avoir envie de lui créer un café. Donc, qu'on puisse venir se poser.

  • Speaker #0

    C'est plus ambiance.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est vraiment, tu viens, tu prends ton cinnamon roll. Et d'ailleurs, comme on le dit si bien, on a une passion pas que for the cinnamon roll. On va venir compléter cette carte.

  • Speaker #0

    C'est pour passer un moment, en fait.

  • Speaker #1

    Voilà. On vient kiffer un instant. bien kiffé un moment qui est super sympa qui n'est pas du tout le cas de Koums tu parles tu kiffes ailleurs là on a pour ambition de un Un espace de détente.

  • Speaker #0

    Et puis, où est-ce qu'on peut les trouver ?

  • Speaker #1

    Donc, on est sur la gare, juste à côté de Goums. Et là, prochainement, on va ouvrir aussi un café.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    À Genève. et prochainement Lausanne. Mais ça va se limiter vraiment sur les deux villes, parce que Koms n'a pas une autre ambition qui est déjà bien.

  • Speaker #0

    On verra, parce que... Il suffit qu'un ami t'appelle.

  • Speaker #1

    Non, mais... Au fait...

  • Speaker #0

    Je kiffe le challenge entrepreneurial, mais je pense que non. Que non. Je veux m'arrêter sur ces deux villes et tout de suite, je les pensais, je les structurais comme ça. Et au fait, c'est une autre logistique que les cookies, les cinnamon rolls. et j'ai une note émotionnelle avec les cinémanes de rôle que je ne saurais pas t'expliquer d'accord, que j'ai envie de le garder près de moi de le co-coller, d'avoir un contrôle total dessus ce que je vais avoir un peu moins avec Coombs

  • Speaker #1

    Bon bah peut-être que ça change avec le temps aussi peut-être. Peut-être que c'était comme ça avec Kooms au début, je sais pas.

  • Speaker #0

    Je sais pas, je devrais pas te dire.

  • Speaker #1

    Bon de toute façon on est pas là pour faire une étude écologique, je disais ça comme ça. Voilà. Ok, bon, écoute, je souhaite longue vie à Bunsen Rose et j'espère que ça ouvrira à Genève et à Lausanne. Peut-être que d'un coup, l'année prochaine, je vois que ça ouvre à Berne et à Zürich, je ne sais pas. C'est ça, c'est un peu ça. Aujourd'hui, avec toutes ces activités et ta vie et tout, T'as l'impression que tu gères, t'es surmenée ? Comment tu gères tout ça ? Parce qu'il y a beaucoup, tu vois.

  • Speaker #0

    Écoute, figure-toi qu'on m'a posé la même question ce week-end et je trouve que je m'en sors plutôt bien. J'ai du temps pour mes amis, j'ai du temps pour mes enfants, j'ai du temps, je travaille de manière... Je suis assez... Comment est-ce que je dirais ça ? J'arrive à accomplir.

  • Speaker #1

    Efficace ?

  • Speaker #0

    J'arrive à être efficace. J'arrive à être efficace. Je dois t'avouer que je commence mes journées très très très tôt. Très tôt. C'est quelle heure ? À 5h du mat. Je suis devant mon écran pour absorber justement tout ce qui est mes... propositions, tout ce que je dois rédiger j'essaye de le commencer très très tôt et de pouvoir être avec mes filles de 7h quand je les réveille jusqu'à 8h quand je les pose à l'école, de pouvoir être focus avec elles, d'autant plus que je ne travaille pas le mercredi et le dimanche et le vendredi donc c'est vrai qu'il faut pouvoir condenser Et... tout ça. Et j'aime assez bien sortir, donc il faut trouver du temps pour pouvoir allier tout ça. C'est plutôt sympa. Je me sens... Je n'ai pas de carence. J'ai mes trois points.

  • Speaker #1

    Tu arrives à tout faire.

  • Speaker #0

    Pas qu'il arrive à tout faire juste.

  • Speaker #1

    Mais tu arrives à tout faire. Oui. Tout ce qui est important pour toi,

  • Speaker #0

    tu arrives à le faire. Exactement. Ma maman, quand on a besoin de passer du temps ensemble, elle va passer un mois, deux semaines, une semaine, deux jours, comme elle veut, à la maison, à s'occuper de ses petites filles. Et moi, en tant que sa fille, de passer du temps ensemble, les copines, on s'est alloué du temps.

  • Speaker #1

    je suis assez contente de mon équilibre tout à l'heure tu as dit quand tu as déposé la marque de Coombs tu as changé la mentalité enfin pas changé mais tu as recalibré la stratégie à ce moment là l'idée que tu avais pour Coombs Cookies est-ce que ça ressemble à ce qui est en train de se passer maintenant Ouais. et puis est-ce que maintenant ce que tu as en tête ça se limite à ce qu'il y a maintenant ou bien ça a aussi évolué ça évolue,

  • Speaker #0

    bien entendu que ça évolue dans les discussions, les échanges que tu as avec tout le monde que tu côtoies j'ai discuté avec une personne ce week-end qui a 15 restaurants entre Londres et la Grèce ça t'ouvre aussi des Je t'en dis possible. tout ce qu'il y a toutes les opportunités qu'il y a, donc bien sûr que ça évolue et c'est vrai que je suis toujours partie de ce principe là et ça c'est vraiment pour ma vie tout le temps d'être assez ouverte au fait pour accepter et de vivre ce qui se présente à toi donc elle évolue tout le temps et je crois que le pire c'est de bosser avec moi à ce niveau là parce que je peux te donner avec certitude une stratégie là maintenant et deux heures après. Non, non, non.

  • Speaker #1

    C'est nul.

  • Speaker #0

    C'est nul. Mais c'est éclaté au sous-sol. Et on va tout recommencer. Et je veux... tout recommencer avec la même passion. Du coup, ça fait que... Je suis un peu embêtante.

  • Speaker #1

    Je t'ai demandé si ça avait changé parce que justement, tout à l'heure, pour Burns & Rose, tu avais dit que tu voulais le garder près de toi et que tu ne voulais pas qu'il évolue. Donc, je me demandais s'il y avait quelque chose de similaire pour Coombs. Mais apparemment, tu vises le soleil pour Coombs.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'au fait, c'est un business qui escalable. C'est surtout ça. C'est qu'on a un produit qui est congelé. On a un produit... Quand on arrive à Star T, nous on a besoin de 30 mètres carrés pour produire. On a besoin d'un batteur, d'un congélateur et c'est tout. Et une balance. c'est tout les cinnamon rolls c'est une chambre de pouce c'est de la vraie c'est un boulanger un job de boulanger et ça ça vient complètement changer c'est un autre un autre game changer ok très

  • Speaker #1

    bien alors je vais te poser La question de l'invité précédent, puis je vais te faire, j'ai fait des combinaisons là, tu me diras si c'est faisable ou pas. Et puis après on va passer aux questions de fin. Alors l'invité précédent, Christophe Nenorg, c'est... C'est un sportif, il est aussi professeur, mais il fait des ultra trails, des courses de malade, 360 kilomètres en montagne durant six jours. Il nous a expliqué comment il menait tout ça, mais il a posé la question suivante. Est-ce que c'est possible de faire de sa passion son métier sans pour autant perdre de la passion ? Parce que je ne pense pas que tu avais une passion pour le cooking, mais tu avais une passion pour l'entrepreneuriat. Mais est-ce que l'intensité, des fois, elle te dit... Donc,

  • Speaker #0

    où est-ce que je me suis lancée ? Très souvent, je vais me dire... Donc, où est-ce que je me suis lancée ? Très souvent, je vais me dire, mais qu'est-ce que je fous ? Très souvent, je vais jurer. Très souvent. Qu'est-ce que j'aime ça ? Non, qu'est-ce que j'aime l'entrepreneuriat ? Je suis clairement une entrepreneuse et j'aime crier. J'aime profondément crier, j'aime aller jusqu'au bout. Tu t'imagines le kiff dans la vie quand même, de te dire que j'ai eu une idée dans ma tête. Tac, hop et bam. tu l'exécutes. Tu t'exposes.

  • Speaker #1

    Et encore, puis en plus, après ça encore, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Et même quand c'est chouette, de te dire, j'ai eu un culot.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    j'ai eu une force, genre, appelez-moi Superman,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    Je trouve ça assez fascinant. Autant, on va aller taper des cachetons parce que le syndrome de l'aperteur va s'accaparer de soi et puis tu vas dire, ça y est, je ne sais pas ce que je fous. Ce qui m'arrive littéralement une fois par semaine. Qui suis-je ? Qui suis-je ? Qui suis-je ?

  • Speaker #1

    L'utilisation des cachetons ne sont évidemment pas recommandées. Absolument. sous prescription de votre médecin. Je ne vais pas me mettre dans des sources pour des blagues.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que c'est gratifiant ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'est gratifiant de pouvoir se dire j'ai pensé quelque chose que j'ai exécuté et ça marche.

  • Speaker #1

    Et c'est là et ça existe. Et c'est là et ça existe.

  • Speaker #0

    Le plus impressionnant. Pardon. Je pense que c'est de voir, j'étais dans le bus, et t'as un monsieur d'un certain âge qui entre avec sa boîte de cookies. Et là tu te dis, waouh, trop cool !

  • Speaker #1

    Et après tu sais pas si tu dois aller lui parler ou pas, tu sais pas comment tu vas faire. Tu veux prendre une photo mais tu veux pas.

  • Speaker #0

    Photo ! Et je lui lançais des sourires, genre il s'est dit « Mais qu'est-ce qu'elle me veut l'autre ? » Je lui faisais des sourires.

  • Speaker #1

    Merci. Incroyable. Bon, bah très bien. Merci beaucoup. Et là, je t'ai fait des combinaisons plutôt... Original ou pas, pour certaines. Et tu me dis si c'est faisable ou pas. Je te pose les questions. Peut-être d'un coup, ça a été déjà fait. Ok, vas-y. Alors, un cookie chocolat piment.

  • Speaker #0

    Oui, ça a déjà été fait.

  • Speaker #1

    Déjà été fait. Donc faisable. Chocolat au lait et menthe.

  • Speaker #0

    Non, jamais.

  • Speaker #1

    Faisable ?

  • Speaker #0

    Faisable.

  • Speaker #1

    Matcha framboise.

  • Speaker #0

    Euh, oui, bien sûr, mais non.

  • Speaker #1

    Ok. Noisette, café, expresso ?

  • Speaker #0

    Bien. Dis donc. Jamais, mais faisable.

  • Speaker #1

    Caramel, popcorn ?

  • Speaker #0

    Oh, sympa.

  • Speaker #1

    Et le dernier ? Mais celui-là, j'ai dû le vérifier parce que j'ai fait des recherches. J'ai aussi discuté un peu avec mon ami de GPT, mais...

  • Speaker #0

    beurre de cacahuète et bacon croustillant non je te jure ça existe qui s'en fout c'est les américains tu penses bien je veux le planter écoute pourquoi pas c'est bien parce que tout ce que tu viens de proposer nous on va venir le proposer sur Instagram et TikTok et ils vont devoir voter la communauté va devoir voter et de dire ok celui qui remporte La mise en le produit.

  • Speaker #1

    Magnifique. Incroyable. Je t'enverrai la liste.

  • Speaker #0

    C'est parce que je veux bien.

  • Speaker #1

    Magnifique, à voir. Alors, on va passer aux quatre questions de fin. La première, c'est si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix. Quelqu'un qui t'inspire.

  • Speaker #0

    J'ai dû répondre à la même question. J'ai hésité pareil. Tu ne sais pas ? Non. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ok, ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, mais ça paraît...

  • Speaker #1

    Tu ne sais pas ? Je ne sais pas. Ce n'est pas grave. Écoute, ça viendra. Est-ce que tu as un son du moment ?

  • Speaker #0

    Oui. Dina. Voilà.

  • Speaker #1

    Dina ? Oui.

  • Speaker #0

    D-I-N-A.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Est-ce que tu as un compte Instagram à recommander ?

  • Speaker #0

    Ça va plutôt être des comptes Instagram de l'art contemporain. Donc non. Je veux aller sur Comscookies, mais enfin.

  • Speaker #1

    Quelle question.

  • Speaker #0

    Mais quelle question.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu avais, pardon, une question à poser au prochain invité ? Tu ne sais pas qui c'est, mais...

  • Speaker #0

    Es-tu contente, si elle est contente ou contente de sa vie ? Tout court. Tout court ? Ouais.

  • Speaker #1

    Es-tu contente de ta vie ?

  • Speaker #0

    Ouais. Ok. Je trouve que c'est une question qu'on ne pose pas assez souvent.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? C'est une très bonne question.

  • Speaker #0

    De se dire, est-ce que tu es contente de ta vie ? professionnelle, amicale, amoureuse, voisinage, je pense pas assez que souvent.

  • Speaker #1

    Je poserai la question. Je dirais que ça vient de toi. Avant qu'on termine l'épisode, et déjà je te remercie pour cette heure et quelques minutes qu'on a passé ensemble. J'ai un partenaire tous mes cadeaux qui s'appellent LVDD. Et j'ai pour toi, et là je te mets au défi, du coup, de faire, donc là voilà pour toi c'est un sel pimenté de LVDD. Et tu, je te mets au défi de faire un cookie avec ça. Voilà. Évidemment, LVDD.ch, il y a des pâtes pimentées, des sels, des poivres, mélange de poivre, des épices, des huiles. Il y a tout ce qu'il faut sur LVDD.ch ou dans tous les manors de Suisse. donc n'hésitez pas à aller jeter un oeil et sinon lvdd.ch sur Instagram aussi ils balancent pas mal de contenu donc vous allez vous régaler Annick merci Merci à toi. Longue vie à Coombs Cookies et Buns & Rolls. J'imagine que là, je ne te cache pas, j'essaie d'être concentré sur ma diète, sur la nourriture. Donc, je ne vais pas te dire que je vais passer tout de suite.

  • Speaker #0

    Non, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Mais je vais passer d'ici quelques semaines. Trop hâte. Et je passerai manger un ou deux cookies. J'ai déjà mangé à plusieurs reprises. Je me suis toujours régalé. mais j'espère que tout se passera comme tout ce que tu as en tête.

  • Speaker #0

    Trop bien. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Et merci pour ton temps.

  • Speaker #0

    Merci à toi surtout.

  • Speaker #1

    Voilà. Et pour toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là, je vous remercie infiniment pour votre écoute. Comme d'habitude, Spotify, Apple Podcasts pour les 5 étoiles ou même les commentaires sur la section sondage de Spotify. N'hésitez pas aussi à me faire des retours sur Instagram et restez connectés sur le compte Instagram parce qu'il y a plein de choses qui vont être annoncées Merci. très prochainement, notamment un événement, un meet-up podcast qui va se faire du côté de Neuchâtel. Là où Annick doit revenir apparemment. Donc voilà. Merci à tous, merci pour votre écoute et à la prochaine. Bye.

  • Speaker #0

    Dedicated podcast.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté,

  • Speaker #0

    bye bye.

Share

Embed

You may also like

Description

Annick, fondatrice de COOMS Cookies, nous raconte comment une idée née pendant le Covid est devenue une référence sucrée suisse. Entre marketing digital, branding fort, entrepreneuriat féminin et logistique de guerre, elle partage son parcours, ses doutes et ses réussites.

De sa cuisine aux kiosques de Genève, en passant par les festivals, les franchises, et la gestion d’une marque 100% Instagrammable, elle nous ouvre les coulisses d’un business en pleine expansion.

➡️ Une masterclass pour tous ceux qui veulent transformer une idée en projet concret.


COOMS Cookies sur Instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out.

  • Speaker #1

    What's up, y'all ?

  • Speaker #0

    You're tuning in to the Dedicated Podcast. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un épisode et cette fois-ci, c'est l'épisode numéro 34. 34 comme Charles Barclay, l'imprévisible, le puissant. Et aujourd'hui, je reçois Annick, fondatrice de Coombs Cookies. On parlera d'autre chose aussi plus tard, mais on va démarrer comme ça. Une marque lancée avec 300 francs dans sa cuisine. C'est devenu une des références sucrées. une des plus connues à Genève et ça s'exporte, mais on en parlera aussi. J'ai dit qu'on parlerait d'autres choses parce qu'il y a aussi Buns and Rolls Bakery, mais on reviendra dessus. Alors tout d'abord, Annick, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, merci. Et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Merci d'être là aujourd'hui avec moi. Donc on va démarrer tout de suite, mais on ne va pas tout de suite parler de ce que tu entreprends. J'aimerais savoir c'était quoi ton parcours ? avant Coombs Cookies par exemple et qu'est-ce que tu faisais dans la vie avant tout ça ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours été entrepreneur. J'ai toujours été passionnée par l'entrepreneuriat. Juste après mes études dans le design et le marketing, j'ai entrepris. J'ai lancé ma première boîte qui était Style Avenue où j'avais digitalisé le seconde main de Luxe. Donc, on pouvait prendre en photo l'objet qu'on avait envie de vendre et qu'on le mettait directement sur une plateforme dédiée.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, ça, c'est la première chose que tu as fait ?

  • Speaker #1

    La première chose que j'ai faite, depuis que je suis restée entrepreneur et j'ai travaillé pour d'autres marques, mais en externe. Et puis, j'ai créé, j'ai lancé un événement que j'ai vraiment eu de plaisir à faire. à travailler dessus, ça a été Pop-Up Corner. Au fait, suite à un voyage à Amsterdam, je veux découvrir un concept assez inédit qui était un pop-up géant dans une école, dans une ancienne école, et dans laquelle il y avait des concerts, des marques super niches, de la food. Bref, on y entrait. à 11h,

  • Speaker #0

    on est repartis à 4h du matin je crois et du coup t'as fait un événement comme ça mais c'était où du coup ?

  • Speaker #1

    j'ai reproduit exactement la même chose à Genève c'était dans le Mamco, à côté du Mamco c'est quoi cet endroit où ils font le cercle des bains on avait eu tous les étages du cercle des bains les extérieurs jusqu'au Mamco qui a été deux éditions super sympas Oui. Et puis après ça, je vais m'arrêter pour faire mes enfants.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Parce que je me dis que...

  • Speaker #0

    C'est de l'entrepreneuriat aussi.

  • Speaker #1

    Ça y est, j'ai 30 ans et c'est le moment de souffler un coup et de repenser peut-être un concept, le plus gros concept de ma vie.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'on m'a dit, je me suis un peu informé, on m'a dit que tu as toujours été très entreprenante, une boule d'énergie, on m'a dit aussi. On m'a dit que... C'est marrant que tu aies parlé de ce shop que tu avais créé parce qu'on m'a dit que tu étais très intéressée par la fashion quand tu étais plus jeune. Et tu disais souvent vouloir travailler là-dedans. Donc, tu l'as quand même fait. Mais finalement, eh bien, Coombs Cookies, rien à voir. Donc, j'imagine, après tes enfants.

  • Speaker #1

    Rien à voir.

  • Speaker #0

    Rien à voir. Rien à voir. Et ça commence pendant la pandémie.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, on est... Avec le papa de mes filles, on est partis s'installer dans des blancs, vieux, bleus, bien suisses. On est partis s'installer à Kinshasa sous une invitation de mon père qui va me dire « Écoute, Annick, ça serait super intéressant de venir voir Kinshasa avec les petites et leur papa parce qu'ils sont métissés et puis c'est bien de les faire voir les deux pays. » Et du coup, on va partir à Kinshasa. avec un objectif d'y rester en tout cas 5 ans. Et puis, je n'ai pas besoin de raconter l'histoire, le Covid va arriver et l'ambassade juive va nous dire que ce serait préférable de revenir, étant donné que notre dernière fille avait à peine... Un an et deux mois. Oui. Et qui s'était fait opérer en plus. OK. Grosse opération. Et là, on s'est dit, OK, d'accord, c'est peut-être le moment de rentrer.

  • Speaker #0

    Oui, en Suisse.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, vous rentrez en Suisse, c'est le Covid, tout est fermé.

  • Speaker #1

    Tout est fermé. Oui. Donc, comme mon ami Pascal a toujours dit, dans toute situation de crise, il y a des opportunités.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    et Et c'est exactement ce qui va arriver, c'est que ça a toujours été dans ma to-do list des business à faire, les cookies. Pourquoi les cookies ? Je veux pas mal voyager aux États-Unis, Londres et même en Espagne. Il y avait des cookies. Et là, je me suis dit, toi, c'est maintenant ou jamais que je vais t'exécuter pendant le Covid.

  • Speaker #0

    Donc 300 francs en banque et puis une cuisine. Je fais référence à ces 300 francs parce que c'est ce qui a été souvent mentionné, je crois, sur d'autres plateformes. Et du coup, tu te lances. Et comment tu commences en fait ?

  • Speaker #1

    C'est du délire. C'est du délire. Maintenant, quatre ans plus tard, je me dis que c'est complètement délirant. Comment je commence ? C'est d'aller à la COP, acheter de la farine.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Et moi qui suis, je t'invite chez moi, à la maison, je cuisine tout sauf le dessert. Le dessert, je te garantis qu'il sera acheté. Peut-être que je te ferai croire que c'est moi qui ai fait, mais la vérité, je ne l'aurais pas fait.

  • Speaker #0

    Ah, donc tu n'aimes même pas. Mais tu aimais en manger les desserts. Enfin, les desserts, tu aimes bien.

  • Speaker #1

    Contre le bec à bonbons.

  • Speaker #0

    Ah, voilà.

  • Speaker #1

    Là, je les déguste. Ouais. Et incroyable, je me souviendrai au fait... Je veux partir avec une référence qui va être à Londres, au Connaught. Donc, un des restaurants d'Hélène Darros. On va aller faire un brunch avec ma fille. J'étais enceinte la deuxième et son papa. Et on va aller faire un afternoon tea. Et à ce moment-là, je veux déguster le meilleur cookies. Après les miens,

  • Speaker #0

    maintenant. Bien sûr. Le classement a été revu.

  • Speaker #1

    Le classement a été revu, clairement. Et je veux me souvenir d'un goût. Et ce goût-là, je veux vouloir le reproduire.

  • Speaker #0

    Mais c'est quoi ce goût ?

  • Speaker #1

    Ce goût, même moi, ça reste un mystère. C'est un mystère. Mais je sais que je veux partir à la conquête d'un goût, d'une note, comme la musique.

  • Speaker #0

    Mais ça, c'était une envie... C'était lié au fait que tu étais enceinte ?

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ou c'est quelque chose que tu devais nourrir depuis longtemps ?

  • Speaker #1

    Je devais nourrir. Étant donné, moi-même, en tant que spécialiste en marketing, je savais comment j'allais structurer mon produit. Je savais comment est-ce que j'allais le déployer. Mais je n'avais encore pas créé le produit. Il fallait déjà commencer par ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Remonter par le goût. Qu'est-ce que tu veux ? C'est ça ! Ça va partir de là, ma quête.

  • Speaker #0

    Et tu l'as eu ce goût du coup ?

  • Speaker #1

    Bien sûr que je l'ai aujourd'hui ce goût.

  • Speaker #0

    Non, mais quand tu manges le côté au brunch à Londres. Oui,

  • Speaker #1

    je veux goûter ce cookie, ce qui va être un game changer sur tous les cookies que je veux manger.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça démarre là. Enfin, en tout cas, l'idée.

  • Speaker #1

    La graine.

  • Speaker #0

    Et puis pendant le Covid, bref, comme on a expliqué, tu rentres. de Kinshasa, tu démarres tu as la cope mais ok, tu fais ton cookie déjà je pense qu'il y a des des rounds des recettes et puis des rounds de tests l'enfer,

  • Speaker #1

    l'enfer j'ai une très bonne copine à moi qui s'appelle Audrey Audrey à qui je veux poser plein de questions et qui va m'aider qui va Qui va me donner plein de tips, mais on ne va pas trouver, on ne va pas tout de suite trouver. La vérité vraie, c'est que je veux passer des soirées, des nuits à lire. Toutes les recettes de cookies. Et je veux tous les comparer. Et il y a toujours des points qui vont revenir, et sur les points qui vont revenir, je vais les souligner et je vais venir travailler dessus. Ne m'en demande pas plus parce que je ne sais toujours pas comment j'ai structuré ce citron.

  • Speaker #0

    Mais elle existe.

  • Speaker #1

    Mais elle existe,

  • Speaker #0

    elle est là. Et du coup, tu fais tes premiers cookies, tu fais tes tests, tu lis toutes tes recettes. Mais le premier cookie, tu le vends comment ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ce que je disais avant. Le marketing, vendre, c'est ce que je sais faire. Je suis éduquée à ça. Qu'est-ce que je veux faire ? Je veux d'abord créer une page Instagram, que je veux pouvoir nourrir avec ma propre, entre guillemets, communauté, amie. Dans les journaux, on va parler de HopDelivery. C'était une nouvelle plateforme qui venait de se lancer, une plateforme genouoise qui venait de se lancer dans le delivery. Et je veux tout de suite les contacter en leur disant, écoutez, moi, je fais des cookies chez moi à la maison. J'aimerais lancer le concept. C'était l'ami d'un ami aussi. Et ça va partir comme ça. Et il me dit, écoute, vas-y, feu, on n'a pas de dessert. On a très peu de dessert. Des gens qui proposent vraiment des pâtisseries pointues. Il y en a beaucoup. Donc, allez. On te met sur la plateforme et on vient le chercher chez toi à la maison. À ce moment-là, moi, panique à bord. Tu t'imagines, tu te retrouves avec 20 livreurs en train d'attendre en bas. Mais qu'est-ce qu'ils foutent ces livreurs ? C'est sur une résidence privée. Tu te retrouves, tu dis wow ! Dans quoi est-ce que je m'embarte ? Pendant le Covid. Pendant le Covid.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien qui va.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien qui va. Et hop,

  • Speaker #0

    écoute,

  • Speaker #1

    je me suis lancée. Le premier mois, ça va être... Je vais même te dire les chiffres, combien on en a vendu le premier mois. On a vendu genre 23 boîtes. Deuxième mois, on va tripler. Et le troisième mois, et ça va continuer de monter, d'augmenter, d'augmenter.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, sur une manière simplement technique. on te commande un plat de pâtes tu peux le faire en 10 minutes mais les cookies il y a un moment donc comment t'anticipes ça ?

  • Speaker #1

    il est là justement c'est assez intéressant parce que Tout de suite, je veux m'interroger sur comment faire en sorte de les conserver avant la cuisson. Faire en sorte qu'ils restent galbés, bombés, mais tout en étant sherry, crispy. Je veux me lancer là-dedans. Et au fait, tout de suite, mes cookies, quand ils sont crus, on les congèle pour qu'ils restent un peu dodus comme ça. Genre fluffy.

  • Speaker #0

    Donc ta recette avait déjà anticipé ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Et donc du coup, moi ce que je veux faire, c'est que je vais aller acheter un petit congélateur. Annick la manouche. Je vais aller acheter un petit congélateur. Je veux ramener, rajouter dans ma cuisine. Et je veux stocker. des cookies congelés, crus, que je veux cuire au fur et à mesure où j'avais mes commandes et tu t'imagines je te parle de ça il y a quatre ans et demi et aujourd'hui on a exactement ce même process sauf qu'on quand on vend 450 000. C'est toujours le même process que quand j'en vendais à 200 dans ma cuisine.

  • Speaker #0

    C'est juste que tu as des congés le plus grand et des fonds le plus grand. Des têtes trop refroides,

  • Speaker #1

    45 mètres carrés, un hauteur sous plafond infini.

  • Speaker #0

    Bon ben voilà. Donc tu démarres comme ça, sur cette plateforme. Je pense qu'il me semble, je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais qu'au premier Street Food Festival après le Covid, au Jardin anglais de Genève, il me semble avoir vu un stand.

  • Speaker #1

    tu démarres comme ça aussi la vente en direct exactement donc juste après le Covid on va avoir cette opportunité incroyable qui va être les Halles de Lille qui est organisée qui est en train d'expérimenter un peu un nouveau concept de concept,

  • Speaker #0

    de food comment. C'est juste.

  • Speaker #1

    Et ça va partir de là. Et moi, je vais contacter la responsable Hélène Caline. Je vais la contacter, je vais lui dire, tiens, j'ai ce concept de cookies que j'ai... j'ai expérimenté qu'il marche bien. Tout de suite, j'ai créé une très forte identité. Une marque bien brandée, posée, très agréable, pour justement créer cette assurance.

  • Speaker #0

    Avec une page Instagram aussi qui suit à côté,

  • Speaker #1

    j'imagine. Exactement. Tout de suite, un site internet. Je veux vraiment faire en sorte que ça soit vraiment sérieux et puis qu'il n'y ait pas cette notation de cuisine à la maison. à la maison parce que là ressortir et aspirer un peu plus de confiance et plus de sérieux que ça. D'autant plus que mon ambition à ce moment-là commençait à complètement changer. J'ai vu que mon marché était là, était présent, était très intéressant. Donc, je ne voulais pas seulement faire, je ne voulais déjà plus faire une petite fabrique à la maison.

  • Speaker #0

    Tu voulais sortir de la maison rapidement. Oui,

  • Speaker #1

    mais je n'avais pas non plus envie d'aller trop loin parce que voilà, jeune maman, qu'est-ce que j'ai envie ?

  • Speaker #0

    Ça fait peur aussi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Après, je suis entrepreneur, j'aime bien avoir peur. Mais pas avec les enfants.

  • Speaker #0

    C'était ton premier business avec les enfants aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça, c'est un peu touché.

  • Speaker #0

    Mais tu disais que tu avais, j'imagine, une liste de... business que tu voulais lancer, est-ce que parmi cette liste, c'était celui auquel tu croyais le plus avant ? Non. C'était là quoi.

  • Speaker #1

    Mais après, il faut se dire que... En analysant mon marché, tu ne peux pas avoir un marché qui est plus sympa que Genève ou la Suisse. La Suisse est un pays du monde. On regroupe tous les pays du monde ici, qui ont une culture... les Américains, les Anglais, l'Amérique latine ont une culture du cookies.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Bon, et puis, il faut aussi reconnaître que, alors, ça a commencé peut-être un peu avant la pandémie, mais les Américains, ils ont la culture du café takeaway, le cookie, depuis la vie de famille, quand on regardait Steve Urkel, où il rentrait avec les donuts. Nous, on n'avait pas cette culture. Nous, c'est assez nouveau. C'est un peu l'arrivée de Starbucks qui amène aussi ça. Donc, je dirais que ça ne fait pas hyper longtemps. Et puis maintenant, on est à fond dedans. Je veux dire, même les cafés...

  • Speaker #1

    Complètement, c'est takeaway.

  • Speaker #0

    Takeaway. Ils font tous du matcha, du chai, du matcha caramel, chai. Donc, tu ne prends plus rien, tu payes 12 balles, puis tu dis merci, tu vois. C'est un concept. C'est vraiment un concept qu'on paye. Mais c'est rentrer dans les mœurs. Donc, c'est vrai que tu arrives plutôt au bon moment, tu vois.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement.

  • Speaker #0

    Et ce Street Food Festival, qui maintenant, je pense, est connu partout.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ça, ça te donne aussi, ça booste le truc.

  • Speaker #1

    Un gros game changer. Oui, mais avant même.

  • Speaker #0

    Dès la première fois que tu...

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement, complètement, complètement. Une fois de plus, je tiens à souligner, c'est arrivé sur le marché. Je pars de chez moi, je m'expose, je m'expose de manière structurée, de manière carrée. Et ça va vraiment partir au fait, avant le... street food, ça va partir du marché de Noël.

  • Speaker #0

    De Genève.

  • Speaker #1

    Le marché de Noël de Genève. Ne me demande pas comment j'ai fait pour me retrouver là trois semaines avant. Donc je suis validée trois semaines avant le marché de Noël. D'accord ? Je n'avais pas de labo, je produisais encore chez moi. Je n'avais pas de labo. Et tu te retrouves avec le marché de Noël magnifique. Premier marché de Noël de Genève que tout le monde adore. et Et toi, tu dis OK.

  • Speaker #0

    OK. Donc, tu fais ce marché de Noël, mais... Attends, j'ai perdu ma question. C'est pas grave, continue alors, excuse-moi. Marché de Noël, donc tu démarres avec ce marché de Noël.

  • Speaker #1

    Je démarre avec ce marché de Noël qui va être complètement... Autant dire que j'ai dû trouver un laboratoire, engager du personnel. Non, d'abord trouver de l'argent. Trouver de l'argent,

  • Speaker #0

    d'accord ?

  • Speaker #1

    Étant donné que je devais produire... Je produis plus que ce que je produisais avant de vendre. Donc je dois immobiliser énormément de cartes.

  • Speaker #0

    Après, tu as l'argent, mais il faut le sortir.

  • Speaker #1

    sur le... Il faut le sortir. Et trouver l'argent en sachant que j'avais encore pas validé mon concept. Donc là, tu es allé vers les amis en disant, écoute, tu me prêtes un peu des sous, t'es malade, t'es malade. Et j'ai de la chance d'avoir des amis.

  • Speaker #0

    Tu me prêtes de l'argent pour que tu fasses des cookies. C'est marrant.

  • Speaker #1

    Et là, je me retrouve, j'appelle mon meilleur ami qui est le parrain de ma fille et je lui dis, écoute Xavier, c'est maintenant ou jamais il faut que tu me prêtes de l'argent. Écoute, ça tombe bien, je viens de vendre un appart, dis-moi combien tu as besoin, je te fais le virement. Et ça va se faire en trois jours. Même pas, même pas. Je me souviens avoir appelé un lundi et le mercredi matin, j'avais l'argent sur le compte en banque et c'était parti. On a vengé un gant comme il dirait.

  • Speaker #0

    Mais à ce moment-là, tu as combien de sortes de cookies ?

  • Speaker #1

    J'en ai cinq.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et on va se lancer, ce qu'on ne fait plus du tout aujourd'hui, on va se lancer sur le marché de Noël avec les cinq parfums. Donc, premier challenge, trouver le laboratoire.

  • Speaker #0

    Une cuisine quoi. Une cuisine.

  • Speaker #1

    je trouve le laboratoire sauf que deuxième problématique t'as personne pour fabriquer pour toi. En sachant qu'il fallait en fabriquer genre...

  • Speaker #0

    Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et puis on continue parce que... On continue.

  • Speaker #1

    Et on continue, mais avant tout, il faut créer un premier stock. C'est cool de créer un stock, mais où est-ce que tu les stocks ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui.

  • Speaker #1

    Ah bah oui. Ah bah oui. Ah bah ouais. Et là, on se retrouve posé, déprimé à souhait, je grillais clope sur clope. Et là... Un ami qui appelle, qui dit, écoute, à ce qui paraît, là, il y a une chambre froide qui serait disponible. Je te parle de sa véridique. Tu n'as pas de chambre froide comme ça que tu trouves au coin de la rue.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    libère jamais. Et on se retrouve avec une chambre froide.

  • Speaker #0

    Exactement ce dont tu as besoin. La taille dont tu as besoin.

  • Speaker #1

    Et là, c'est lunaire. L'histoire part et je construis mon staff, on produit. Et on va construire ça et on va monter. Et je veux faire venir. J'étais tellement... Je passais ma vie littéralement au laboratoire pour produire. Et je fais appel à une très bonne copine à moi, Christelle. Je lui dis, écoute, voilà, j'ai le stand. Décore-le comme tu veux. Je lui fais confiance. Ça doit juste être beau.

  • Speaker #0

    Mais tu as trop de choses à gérer.

  • Speaker #1

    Beaucoup trop. Mais beaucoup trop. J'ai des bébés à la maison. J'ai le laboratoire que je dois produire. Je dois encore recruter parce que j'avais un staff qui... il fallait il fallait il fallait il fallait en plus le marché de Noël c'est tous les jours et les week-ends c'est toute la journée c'est monstrueux c'est monstrueux il fait froid il fait froid il fait froid et la ville de Genève qui dit pas de chauffage ah donc il faut aller acheter des bottes pour ne pas avoir froid c'était un énorme challenge mais on va le réussir et on va très très très bien le réussir et

  • Speaker #0

    Du coup, quelques mois après, c'est le Street Food Festival.

  • Speaker #1

    Street Food Festival, c'est les mêmes personnes qui organisent. Lara Maï et Pascal, qui sont des amis que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et surtout, j'applaudis. Je suis fière de leur travail. Et juste après, il va y avoir Street Food. Et là, on sera rodés. Juste avant Street Food, on va faire un rebranding. Parce qu'avant, c'était Kake Cookies. Et on va passer à Coombs Cookies. Ne me demande pas pourquoi. comme Spookies, c'était le seul nom que l'avocate va me valider parce que je devais déposer la marque. Et là, justement, dans ma tête, il y a beaucoup de choses qui commencent à changer.

  • Speaker #0

    Déjà là, tu vas voir une avocate, donc je me dis que ce ne sont plus les mêmes ambitions.

  • Speaker #1

    Exactement. Gros changement dans la tête. Méga gros changement. Et c'est à ce moment-là que je me dis, ok, allez, on va le croquer ce gâteau.

  • Speaker #0

    et puis tu fais le street food festival à Genève tu fais aussi ceux dans les autres villes ?

  • Speaker #1

    oui, donc on fait Genève, Lausanne et Neuchâtel qui va être notre allée deuxième ou troisième gros marché on ne sait pas comment les partager c'est super intéressant là tu es en face d'un Neuchâtel donc il faut dire deuxième deuxième

  • Speaker #0

    c'est mieux c'est mieux comme ça on le déclare Et puis, tu continues à évoluer. Tu avais un site Internet. Est-ce que tu commences à vendre en ligne ? Moi, quand je vois... Je n'ai plus Uber Eats, mais l'autre jour, je commandais sur le téléphone d'un pote. Et c'est vrai que ton cookie apparaît assez vite sur l'application. J'ai vu sur ton Instagram. Je pense qu'il y a aussi les autres, les smooths. Je ne sais pas jusqu'où. Mais tu démarres vite avec ces plateformes-là. Ou alors comment tu continues à grandir ? Parce que, spoiler alert, aujourd'hui tu as des lieux où on peut venir tous les jours, etc. Mais entre Street Food Festival et des lieux physiques, il y a quand même un chemin. Ou alors c'est le lieu physique qui vient tout de suite. C'est quoi le chemin entre les deux ? Est-ce qu'il y a eu d'abord en ligne ?

  • Speaker #1

    C'est d'abord en ligne. Étant donné qu'on était déjà sur une première plateforme.

  • Speaker #0

    Ah ouais, Hub

  • Speaker #1

    Delivery. Et tout de suite, on a enchaîné, en fait, sur les autres plateformes. Tout de suite, on a eu Uber, Smaud. Quand on va arriver à la place du Molar, ça, ça va être aussi une opportunité exceptionnelle.

  • Speaker #0

    En physique, là ? En physique. Donc là, un magasin ?

  • Speaker #1

    Un magasin. En fait,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Je squattais la terrasse.

  • Speaker #0

    En fait, dans chaque truc que tu expliques...

  • Speaker #1

    Exceptionnel. Et là, je croise un copain à l'anniversaire et je lui dis, dis voir, écoute, moi j'ai lancé ma fabrique à cookies, ça marche du tonnerre, est-ce que je pourrais pas installer un kiosque sur ta terrasse ? Il me dit, écoute, ouais, Ouais, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Vas-y, regarde avec Julien qui est responsable de ça. Et je vais travailler avec eux sur premier point de vente, place du Molar à Genève.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas mieux ?

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas, tu ne peux pas. Tu sors de Zara, tu tombes sur moi, tu ne peux pas. Tu ne peux pas, c'est impossible.

  • Speaker #0

    Tous les mecs qui attendent leur copine là.

  • Speaker #1

    Exceptionnel, exceptionnel. Je pouvais te sortir le CV de chacun. Combien de fois par semaine il venait ? Se disputer ou pas.

  • Speaker #0

    Tant qu'il venait chercher les cookies.

  • Speaker #1

    J'étais refaite. Bah oui. J'étais refaite.

  • Speaker #0

    Donc là, tu fais place du Molar. Incroyable.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Mais l'audace aussi, il fallait demander aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Je ne t'explique pas. On parle quand même d'un ami qui tient un des plus gros clubs de la place. Et surtout, un des restaurants les plus glamour. de la place du Molar et au culot comme ça et aujourd'hui c'est des très très bons amis j'adore travailler avec eux dès qu'il y a une proposition dès qu'il y a une opportunité de travailler ensemble je le fais parce que j'adore et

  • Speaker #0

    du coup ça c'est ta première vente physique on va dire plus ou moins moyen long terme et le premier magasin Je ne sais pas si on dit magasin. Oui, en fait,

  • Speaker #1

    c'est des kiosques.

  • Speaker #0

    C'est des kiosques, oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'on ne fait que du takeaway. Ce ne sont pas des magasins.

  • Speaker #0

    On ne se pose pas. Non, tu ne te poses pas. Tu viens, tu pars.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Le concept est basique. Tu prends ta boîte de cookies, soit tu vas dater, soit tu vas dater toi-même au bord du lac, soit tu vas traîner avec tes amis. Et c'est tout. Et donc, notre premier point de vente va être Place du Mont-Lard. Et bien, bien entendu, on est un peu en zone grise. Et il y a le service du commerce qui nous dit qu'il faudrait quand même arrêter. On a quand même pensé à partir de la place. On a eu une plainte, donc du coup, vous ne pouvez pas trop rester. OK, OK, OK. Et on va partir de la place pour notre propre boutique aux ovives.

  • Speaker #0

    OK, très bien.

  • Speaker #1

    Varie des ovives.

  • Speaker #0

    J'ai envie de te dire que tu es totalement dans le concept des gens qui achètent des cookies aux ovives. Sans vouloir stigmatiser les gens des ovives. C'est quand même un quartier qui est propice à ce type.

  • Speaker #1

    exactement, moi je suis à ma clientèle ma clientèle habite là-bas et on va voir notre premier shop là et une fois de plus, un copain qui m'appelle une heure du mat, écoute Tannik je crois que cet arcade vient de remonter à la régie feu, vas-y contacte-les j'appelle mon meilleur pote Tariq et je lui dis écoute je dois Trouver un contact chez Pile et Renaud pour pouvoir postuler à cet arcade. Il a dit, attends, attends, attends, je connais la personne responsable. Attends, je t'envoie le numéro. Ça va le faire. Il m'envoie le numéro. Deux jours après, on signait. Incroyable.

  • Speaker #0

    Incroyable. J'ai juste fait une référence aux Zovives pour tous les noms que je vois. Les Zovives, c'est vraiment juste, c'est un quartier sur la rue. La rive quoi ? La rive gauche, c'est ça ? La rive gauche de Genève ? Je ne suis pas sûr. Non, tu ne suis pas sûr. Oui, je comprends. En Libye, on n'est pas le Genève. Bref, je crois que c'est sur la... Bref, c'est sur la partie... Moi, je dirais sur la partie droite. Mais bref, c'est un quartier un peu comparable, par exemple, à Lausanne, je dirais, à Sougar, ou des choses comme ça. Je ne crois pas qu'à Neuchâtel, on ait un quartier comme ça. Je ne sais pas,

  • Speaker #1

    il doit y avoir.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas trop. Ce serait un peu le... Ouais, je sais pas, peut-être autour de la collégiale. C'est des quartiers où il y a plein de petits cafés, il y a plein de bars, ça bouge pas mal. Et c'est très 2025, on va dire, dans l'ambiance et dans l'esprit. 2025,

  • Speaker #1

    on peut dire ça comme ça.

  • Speaker #0

    Donc, tu choppes. Mais à chaque fois, il y a quelqu'un qui t'appelle. C'est exceptionnel. C'est incroyable. C'est exceptionnel. En fait, si j'ai besoin d'un truc, il faut que je t'appelle et que tu appelles quelqu'un.

  • Speaker #1

    Non mais attends, c'est pour te raconter, mais ça va être mon mot de la fin. Je vais le garder pour moi et ça, ça va être le mot où je te dirai pourquoi.

  • Speaker #0

    Ok, mais tu ouvres cette première arcade. Là, on est en quelle année, juste pour situer ?

  • Speaker #1

    Ouf, on est il y a trois ans,

  • Speaker #0

    donc on est en 2022. 2022, tu ouvres ta première arcade. Et là, comment ça démarre ? Parce que ce n'est pas la même chose d'être là. tous les jours, plus ou moins tous les jours, ouvert, il faut gérer les commandes en ligne, il faut gérer les commandes sur place. J'imagine que ça a demandé aussi un changement, peut-être tu as dû engager plus de personnes en fixe, je ne sais pas, mais ça change quand même de juste avoir des événements irréguliers.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Le business model est complètement changé à ce moment-là. Au fait, de toute façon, quand on a ouvert, quand on a signé la boutique, Merci. Déjà, on a compris qu'on allait avoir deux sources de revenus à ce moment-là. Donc, on va avoir les revenus des événements, parce que ça, on continue. Et puis, on va avoir les revenus de nos shops. Donc, on vient complètement structurer le business model d'une autre manière que ce qui avait été pensé. Et c'est ce qui va être même intéressant à ce moment-là, en fait. C'est que nos sources de revenus se diversifient. Donc, tu diversifies ton risque aussi. Et tu viens re-challenger le business model. Et les eaux vives, ça va être une chouette expérience parce que ça va se faire tout en douceur. La tempête, on va ouvrir du mardi au dimanche. Mardi, ça va toujours être un jour, encore aujourd'hui, un jour exceptionnel où ça marche du tonnerre. mercredi un peu plus calme, jeudi plus calme, et puis vendredi, ça repart à nouveau du tonnerre jusqu'à dimanche. Mais qui laisse le temps. Au fait de pouvoir travailler, moi par exemple, je travaille du lundi, les trois jours que je fais en off, non off-front, je suis pas sur l'off-front, je suis aux eaux vives. Et je travaille depuis là-bas parce que c'est...

  • Speaker #0

    Quand tu dis travailler, c'est travailler pour Coombs Cookies ? Oui, travailler pour Coombs Cookies.

  • Speaker #1

    Oui, mais au fait... Ça, c'est l'évolution de Comso aujourd'hui. Donc, trois ans après, c'est quatre sources revenus. Aujourd'hui, on vend nos cookies congelés à des professionnels, genre des restaurants, des cafés. Donc, nous, on produit. C'est des cookies qui sont toujours frais, qu'on fabrique, nous, à Mérin. On transfère dans le jeu.

  • Speaker #0

    Donc vous avez un labo à Merlin.

  • Speaker #1

    Exactement. Là maintenant, il y a un labo, il y a trois personnes qui bossent à temps plein. Et on va venir fournir des restaurateurs qui vont le servir avec une boule de glace, des kiosques comme le kiosque des Bastions pour vendre la marque, Swiss Made Cookies.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    On va venir repenser tout le business model de base. Et du coup, mon travail, c'est de faire en sorte de développer, donc de trouver des nouveaux clients. le B2B et de continuer des superbes événements pour le B2C. Donc moi, mon travail, je suis plus rentable à travailler derrière mon écran et un téléphone qu'à faire des cookies. Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a des gens qui font mieux les cookies que toi.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Maintenant, oui, Jérémy est meilleur que moi pour ça. D'autant plus qu'il est...

  • Speaker #0

    dédié,

  • Speaker #1

    il construit, Jérémy qui est notre chef pâtissier, qui va vraiment s'occuper de faire... C'est le boss de la chambre froide. C'est le boss du laboratoire.

  • Speaker #0

    Ok. Et aujourd'hui... plusieurs points de vente. Oui. C'est-à-dire que les eaux vives, il y a toujours.

  • Speaker #1

    Toujours, toujours.

  • Speaker #0

    C'est moi, vous avez été à un moment, tu es toujours à la gare ?

  • Speaker #1

    Je suis toujours à la gare.

  • Speaker #0

    Oui. Et à la gare, c'est aussi un spot ou bien c'est partagé ? C'est exceptionnel.

  • Speaker #1

    Donc la gare, rebelote, pareil.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que tu ne peux pas être à un endroit, il n'y a pas un endroit à Genève où il y a plus de monde qu'à la gare.

  • Speaker #1

    Non, tu ne peux pas.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas. Ah oui, l'aéroport, mais bon.

  • Speaker #1

    mais c'est pas la même chose c'est pas la même chose et au fait maintenant que j'ai j'ai un peu les chiffres au fait c'est l'aéroport il y a une partie qui sort directement qui vont directement prendre les taxis et puis il y a la grande partie, la majorité qui passe par la gare avec le train Donc, numéro un, c'est la guerre.

  • Speaker #0

    C'est la guerre. Oui. Et du coup, tu démarres quelle année là-bas ?

  • Speaker #1

    L'année dernière. L'année dernière. 2024. Une opportunité, pareil, exceptionnelle.

  • Speaker #0

    Tu t'appelles un ami qui connaît la personne.

  • Speaker #1

    C'est l'ami qui m'appelle, qui me dit, écoute, Annie, qu'il y a ça, qu'est-ce que tu en penses ? Écoute, pourquoi pas ? Mais pourquoi pas ? On parle des conditions OK. Et il avait une condition qui était un peu en kikinant, qui était qu'il fallait commencer en plein milieu de l'été. C'était, je crois qu'on a débuté la gare Cornavin le mardi. Le mardi.

  • Speaker #0

    Attention, excusez-moi. Et on recommence. Pardon.

  • Speaker #1

    Et on va commencer le mardi de Paléon.

  • Speaker #0

    Et toi, tu es à Paléo.

  • Speaker #1

    Moi, je suis donc, autant dire que je voyais triple, ou on me voyait triple. Mais c'était, si c'était juste tellement intense, je faisais et Paléo, et starter Paléo, et starter la gare. Donc, le matin, je partais avec mon sac à dos. Et je savais à quelle heure je partais, je ne savais pas à quelle heure je revenais.

  • Speaker #0

    Mais surtout que Paléo, je veux dire, une fois que tu es là-bas, tu ne rentres pas avant... Tu vois ce que je veux dire ? Ça se termine à minuit, une heure, deux heures... Non,

  • Speaker #1

    trois heures du mat ! Trois heures ! Même le mardi ? Non, je suis trop mal, cette affaire.

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Trois heures du mat !

  • Speaker #0

    Non, mais 2024, c'est l'année passée.

  • Speaker #1

    Nous, on était déjà à Paléo. On avait commencé à Paléo deux ans avant.

  • Speaker #0

    Et là, aujourd'hui, juste pour revenir avant de revenir à la gare, t'es dans combien d'événements ? Le street food, le marché de Noël ?

  • Speaker #1

    Le premier route de Genève qui est, attention, un des plus gros événements pour nous. vu que ça ne dure qu'un jour, de 16h à minuit, mais c'est un événement qui est en termes d'intensité. On vend ce qu'on va vendre parfois sur un jour et demi, sur un autre événement, on va le vendre sur quelques heures. C'est d'une violence.

  • Speaker #0

    Et puis... Dans d'autres villes ? Il y a Nyon avec le festival, vous parlez au festival, vous faites d'autres festivals ?

  • Speaker #1

    On fait le Miam Festival, Lausanne. Aujourd'hui, on target d'en faire encore un qui serait le Montreux Jazz.

  • Speaker #0

    Puis ça serait tout.

  • Speaker #1

    Parce que ça nous fait...

  • Speaker #0

    C'est beaucoup déjà. C'est déjà beaucoup. Et puis tout s'enchaîne en plus.

  • Speaker #1

    Et la logistique, en fait. C'est que, comme je disais avant, on n'a pas seulement ce business model-là. Donc on a... Et les événements... et nos propres shops, les restaurateurs, les cafés-restaurants. Et en plus, la vente en ligne et de préparer notre franchise. On a déjà un de nos premiers partenaires cette année.

  • Speaker #0

    Ok, wow. Avant de revenir au magasin, les réseaux sociaux. donc t'as une communauté qui grandit et qui est très participative je l'ai l'impression de ce que je vois est-ce que est-ce que tu c'est quelque chose que tu as plaisir à faire ou alors c'est des fois challengeant comment ça se passe les réseaux sociaux parce que t'as un produit qui est très

  • Speaker #1

    Instagram on est même une marque je veux même te rectifier le truc Poums est typiquement l'exemple même de la marque euh réseaux sociaux. C'est une marque qui a existé avec TikTok, qui va exister avec Instagram. Carrément, ça s'est pleinement assumé. Moi, je sais le faire. Je veux savoir le faire. La preuve, je veux le faire. Aujourd'hui, j'ai une équipe de jeunes qui vont beaucoup plus vite que moi, qui sont plus brillants que moi et qui vont... Cassie et Ryan vont créer des vidéos. Moi, je vais leur donner la DA globale et eux vont vraiment...

  • Speaker #0

    La stratégie.

  • Speaker #1

    Voilà. Moi, la stratégie, c'est moi qui veux la faire et eux, ils vont vraiment œuvrer à créer le contenu.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que... C'est une marque qui est avare, avide de contenu. Il aime du contenu.

  • Speaker #0

    Il faut lui en donner.

  • Speaker #1

    Il faut lui en donner. C'est monstrueux, le job que c'est. C'est monstrueux. On est en permanence en train de créer.

  • Speaker #0

    C'est même ingrat, je dirais.

  • Speaker #1

    Ingrat. C'est son estressant. Et d'ailleurs, en discutant un peu avec des autres amis entrepreneurs, on devient parfois angoissant. c'est plus angoissant

  • Speaker #0

    que de te dire est-ce que j'ai assez à manger dans mon frigo des fois t'es là et tu restes 5-10 secondes c'est rien tu restes 5-10 secondes devant Devant le bouton poste. Toi, tu le vis bien, les réseaux sociaux. Je pose souvent cette question à ceux qui créent beaucoup. Parce que quand tu crées ton contenu, tu établis ta stratégie. tu vois ton contenu, à ce moment-là, tu te dis non mais là, je tiens à un truc, c'est trop bien. Et malheureusement, une fois que c'est posté, certaines fois, eh bien ça ne prend pas le chemin que tu veux en termes de diffusion.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Ça, tu le vis bien, tu arrives à t'en détacher ou il y a la frustration quand même qui est là. Après, tu peux très bien gérer la frustration aussi et puis voilà.

  • Speaker #1

    Je crois qu'il y aura toujours la frustration. Ouais. C'est méga frustrant d'avoir pensé quelque chose et que la réalité n'est pas la vraie. Mais sauf qu'on vit dans un monde qui est... L'idée qu'on a eue, nous, dans la tête, était-elle vraiment la réalité ? Non. La preuve en est. C'est qu'elle dévie complètement. D'ailleurs, je trouve que c'est plutôt très intéressant. Mon équipe de social media, ils vont me dire « Tiens Nick, ce serait bien de pouvoir un peu plus te montrer sur les réseaux sociaux. » Ce n'était pas forcément ce que j'avais envie de faire. Et puis que j'avais autre chose à faire. Parce qu'à chaque fois qu'ils tournent, maintenant, il y a en tout cas une fois par mois où je dois être… avec eux pour tourner.

  • Speaker #0

    Donc ça fait une journée.

  • Speaker #1

    Ça fait une journée, voire plus. Je dirais même plus. Et c'est vrai qu'elle a dit que c'est intéressant de voir la personne qui crée, d'autant plus que j'adore ce que je fais. Je kiffe ce que je fais et je kiffe échanger avec ces cookies lovers. C'est trop cool. Et ils ont dit que ça serait bien de pouvoir mettre un peu plus en avant. Et c'est ce qu'on fait maintenant. C'est vrai qu'il y a des vidéos où on va se donner toute la peine du monde pour faire quelque chose de super quali. Et au fait, c'est éclaté. Comme ma fille dirait si bien, c'est éclaté au sous-sol. Et quelque chose qu'on va faire... Vite fait. Vite fait.

  • Speaker #0

    C'est un montage.

  • Speaker #1

    Je t'ai posé sur un canapé, tu es en train de déguster un cookies. Oh wow, 17 000 vues. Tu te dis, mais c'est quoi le problème ?

  • Speaker #0

    Je te dis, c'est ingrat.

  • Speaker #1

    C'est méga ingrat. Tu te dis, je me donne de la peine. Non, mais maintenant... En fait, ça va m'apprendre aussi à décrocher. Complètement. Si je n'ai pas le retour, je ne le prends pas contre moi. Je pense qu'il faut vraiment savoir décrocher justement de ce dictat d'Instagram. Moi, par exemple, on a bien entendu un... ce calendrier Marcom pour dire quels jours on poste quoi, qu'est-ce qu'on fait. On essaie de l'anticiper, mais on est pas du tout dans l'anticipation. Mais on subit déjà plus, c'est déjà pas mal. Ça, c'est un gros game changer. Et de ne pas le subir. Je pense que beaucoup vont comprendre de quoi je parle. Maintenant, aujourd'hui, si je ne publie pas... tous les deux jours, nous on a un calendrier de tous les deux jours, au fait, ce n'est pas grave. C'est OK. Ça, c'est ce que je me suis mise dans la tête maintenant, c'est OK. Tant pis pour tant pis.

  • Speaker #0

    Mais corrige-moi si je me trompe, mais tu as un produit et une communauté qui te créent déjà énormément de contenu, ou pas ?

  • Speaker #1

    Oui et non.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Oui et non. Qu'on le veuille ou pas, une marque doit en permanence dire qu'il existe.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est clair.

  • Speaker #1

    Pourquoi des campagnes, des Hermès, des Vuitton qui sont en liste d'attente font du contenu ? Ce n'est pas pour rien. C'est pour dire justement qu'on est là. On est toujours là. On est toujours à cette adresse. Viens nous retrouver quand tu veux. C'est exactement la même chose.

  • Speaker #0

    Tu vas attendre devant la porte, mais viens quand tu veux.

  • Speaker #1

    Quand tu veux, on sera là. D'accord. Et c'est exactement ce que nous devons faire aussi. C'est qu'on a une communauté qui tourne, fidèle. On a les mêmes clients. Dis-toi que plus de 80% de notre clientèle, c'est la clientèle qu'on a eue au tout début. Sympa, hein ?

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Mais on doit toujours leur dire, leur raconter une histoire.

  • Speaker #0

    C'est du service client.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Et l'appétit vient en mangeant. C'est vrai que tu ouvres ton téléphone, tu tombes sur un coquille qui dégouline, tu dis « banque » .

  • Speaker #0

    C'est toi, c'est à cause de vous. Voilà. C'est à cause de vous qu'on ne tient pas notre bête, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On a parlé vite fait d'Instagram, mais j'ai dit qu'on reviendrait au lieu physique. Donc sur ton Instagram, on peut voir évidemment l'adresse des eaux vives, l'adresse de la gare et une adresse du côté de Bienne. Nido.

  • Speaker #1

    rue de Nido c'est notre première première collaboration en fait c'est une famille avec qui on va faire notre premier pop-up à Neuchâtel et qui va être un kiosque de glace exactement ils fabriquent eux-mêmes la glace c'est une marque très très forte Neuchâtel la place du marché et cet hiver on va leur demander en fait Ils vont venir vers nous et on va dire, écoutez, nous, on a les glaces et on part en hibernation. Ça serait intéressant de pouvoir travailler ensemble.

  • Speaker #0

    L'hiver, quoi.

  • Speaker #1

    L'hiver, pour les cookies. C'est clair, c'est clair. On va visiter le shop, on voit toute la famille et là, coup de cœur. Genre match. et le match va s'avérer super positif parce que On va faire notre premier pop-up à Neuchâtel. Neuchâtel va littéralement faire les mêmes chiffres qu'à Genève.

  • Speaker #0

    Je t'avais dit. En fait, c'est numéro un, c'est ça.

  • Speaker #1

    On revasculer.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je me disais. C'est pas moi, c'est les chiffres. Les chiffres ne montrent pas. Du coup, gros succès, Stéphane Neuchâtel.

  • Speaker #1

    Quand ça fait déjà, parce qu'on fait les street food à Neuchâtel, et à chaque fois, Neuchâtel, notre arrivée à Neuchâtel, c'est comme si on était le Messie.

  • Speaker #0

    À Genève aussi, je me souviens, Street Food Festival l'année passée, j'ai attendu. Oui,

  • Speaker #1

    mais on joue à domicile. Genève, on joue à domicile.

  • Speaker #0

    C'est vrai, j'ai attendu.

  • Speaker #1

    On ne peut pas perdre son autre lieu d'origine.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais du coup, Neuchâtel vous a très bien reçu.

  • Speaker #1

    Neuchâtel nous a super bien reçu. Franchement, c'est la En effet, je te rejoins sur la première communauté avec qui on interagit énormément. Super. Énormément. Ils sont demandeurs. Quand on sort le cookie de la Saint-Valentin, je ne sais pas si tout Neuchâtel est en couple et amoureux, mais ce qui est sûr,

  • Speaker #0

    c'est qu'ils consomment.

  • Speaker #1

    Ils consomment.

  • Speaker #0

    Justement pas, plutôt. Ils consomment.

  • Speaker #1

    Et ça va être exceptionnel. Exceptionnel. Les volumes vont être, on ne s'y attendait pas du tout.

  • Speaker #0

    Donc, l'entreprise avec qui vous collaborez, justement,

  • Speaker #1

    bien sûr,

  • Speaker #0

    Fabrica del Dolce. Del Dolce, exactement. De la Terria Fabrica del Dolce. Donc voilà, qui sont à Neuchâtel, à la place du marché, et qui sont à Bienne.

  • Speaker #1

    Ils viennent d'ouvrir à la rue principale. C'est comme si à la rue du marché, à Genève, on avait un shop. Sauf que ce n'est pas notre shop, c'est un corner shop. C'est qu'on vient créer un corner dans un shop existant. Donc eux, c'est des vendeurs de glace. Ils vendent de la glace, ils sont là. Et nous, on va avoir un corner avec notre branding, avec des cookies sélectionnés pour eux. Et ils vont nous proposer comme ça toute l'année.

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Plus que magnifique.

  • Speaker #0

    Magnifique. Mais du coup, Neuchâtel...

  • Speaker #1

    ça s'est terminé avec l'arrivée de l'été enfin des beaux jours on aimerait bien entendu qu'on aurait voulu rester à Neuchâtel bien entendu que je reçois tous les jours 2-3 messages de quand est-ce que vous revenez on aimerait là pour le moment là maintenant tout de suite c'est pas possible et ça me brise le coeur c'est naze au fait moi même j'en suis frustrée tu t'imagines Tu trouves une marque que tu apprécies, avec qui tu sympathises. Et pic à bout, il n'y a plus de marque.

  • Speaker #0

    Ouais, ça va revenir. Tu l'as dit, là, t'as dit, non ? T'as dit officiellement d'aller revenir. Complètement, complètement. C'est un statement, là. Complètement. Et jusque-là, tous mes neuchâtelois, je reviens régulièrement. Donc, passez vos commandes. Je serai là et je vous livrerai. Je passerai et je vous livrerai. Mais du coup, bien, maintenant, vous êtes là à l'année. Oui. Ce corner. Oui.

  • Speaker #1

    Parce que c'est un salon de thé aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Et deux à Genève.

  • Speaker #1

    Un troisième qui va ouvrir.

  • Speaker #0

    Ah, tu vois, t'annonces encore un troisième à Genève ?

  • Speaker #1

    Oui, à Genève. On aime bien, nous. On aime bien Genève. au fait on a eu une opportunité c'est vraiment un quartier qu'on targetait depuis un moment c'est vraiment notre target et l'opportunité s'est faite là on a signé il y a deux semaines tu es même le premier à le savoir magnifique,

  • Speaker #0

    les exclus je l'ai annoncé on ne l'a même pas encore annoncé ni même sur le mien privé qui viennent s'ils l'écoutent ils sauront on verra qui est vraiment voilà

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai que ça, ça a été une opportunité exceptionnelle qu'on a pu saisir. Et on a trop hâte parce qu'au fait, ça va vraiment être notre premier shop fait par les architectes avec notre vrai design.

  • Speaker #0

    Donc, une identité visuelle dans l'architecture aussi. Exactement.

  • Speaker #1

    Jusqu'à maintenant, au fait, on va être un peu flémard. Avec les eaux vives, on va tellement tout enchaîner. Ça va toujours être...

  • Speaker #0

    On va dire plutôt simpliste.

  • Speaker #1

    Simpliste. Simpliste, parce qu'en fait, on va tout enchaîner. Les eaux vives vont toujours être un point où c'est de par là qu'on va livrer. les entreprises, qu'on va livrer nos clients qui viennent tous les jours. Il y aura tellement toujours, toujours, toujours, toujours de choses à faire dans cette boutique qu'on va simplement se perdre. On ne va jamais prendre le temps de s'arrêter et de dire maintenant, on le fait bosser par l'architecte. Et là, il s'avère qu'on a les eaux vives. On a la terrassière et on va laisser fermer la terrassière tant qu'on ne l'a pas faite par l'architecte. Autrement, on va de nouveau se relancer dans un pop-up chez nous, à la maison.

  • Speaker #0

    Et tu avais dit que tu ne voulais plus cuisiner à la maison.

  • Speaker #1

    Non, c'est fini.

  • Speaker #0

    Enfin, des cookies.

  • Speaker #1

    Je ne veux pas.

  • Speaker #0

    On a beaucoup parlé de cookies. Mais en tout début d'épisode, j'ai aussi mentionné Buns and Rolls Bakery. Ouais. Donc là, on parle de pâtisserie, on va dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Viennoiserie.

  • Speaker #0

    Viennoiserie, pardon.

  • Speaker #1

    Viennoiserie plutôt.

  • Speaker #0

    Donc on parle de cinnamon roll et tout ça. Oui. Très 2025 aussi.

  • Speaker #1

    Très 2025.

  • Speaker #0

    Avec le coût.

  • Speaker #1

    Monoproduits.

  • Speaker #0

    Oui. Instagram.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ces produits-là, déjà, il y a combien de produits différents ?

  • Speaker #1

    Il y en a quatre.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Il y a quatre parfums différents.

  • Speaker #0

    Ok. Ouais. Et ils sont aussi vendus dans tous les shops ?

  • Speaker #1

    Non, non. Voilà. Alors, c'est vraiment... Donc, Bunsen Roll, c'est mon dernier. bébé. Et ce sera mon dernier,

  • Speaker #0

    je crois. Arrête, arrête.

  • Speaker #1

    Ce sera mon dernier. Il m'a tellement empêché de dormir pendant trois mois que je me suis dit, OK, c'est bon. J'ai fait le dernier. Là, c'est bon. J'ai closé le game. C'est fini. On va s'arrêter là. Au fait, figure-toi que c'est vraiment une passion que j'avais même avant les cookies.

  • Speaker #0

    C'était sur la liste aussi ?

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais de la liste de fous. Et cette liste, je ne l'ai jamais la montre à personne. C'est une liste qui n'en finit pas. Et qu'est-ce que je l'aime ? C'est toujours des monoproduits. C'est toujours... Non, il n'y a pas que du sucre, il n'y a pas que de la food. Il y a d'autres choses aussi. Et c'est vrai que je veux prendre du temps. pour le créer. Et pourtant, on va travailler sur la recette. Depuis un moment, j'ai la recette. Depuis, je pense, allez, deux ans et demi. Et je vais y aller, mais tellement gentiment. Je ne veux pas ça. J'y vais, je n'y vais pas. J'y vais, je n'y vais pas. J'ai peur.

  • Speaker #0

    C'est en même temps.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Mais là, et pourtant, va se segmenter plutôt une clientèle très jeune, très dynamique. Parce qu'eux n'ont pas peur du sucre. Eux n'ont pas peur de prendre un peu...

  • Speaker #0

    On va dire qu'ils sont très actifs. Donc, ils dépensent. Exactement.

  • Speaker #1

    Ils peuvent consommer. Parce que moi, je ne suis déjà plus. Moi, mes cookies, j'essaie de... Je me limite à deux cookies par semaine. Ah, ça va.

  • Speaker #0

    Pas plus.

  • Speaker #1

    Je pourrais en manger tous les jours.

  • Speaker #0

    Tout le monde pourrait en manger tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est vraiment... J'aimerais être plus jeune rien que pour ça. Parce que je sais, je saurais me dépenser à hauteur de ce que je mange. Mais ce qui n'est pas du tout le cas. Donc, du coup, je me limite à... à deux cookies par semaine. Et c'est vrai que c'est une clientèle plus jeune, plus dynamique. Et Bunsen Roll, ça va être un concept que je veux vraiment penser de manière plus posée. C'est une marque, déjà quand on parle de cannelle, c'est un peu plus pointu. Pas tout le monde aime la cannelle. Et c'est une marque que je veux vraiment penser, au contraire de Koums, je veux... je vais avoir envie de lui créer un café. Donc, qu'on puisse venir se poser.

  • Speaker #0

    C'est plus ambiance.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est vraiment, tu viens, tu prends ton cinnamon roll. Et d'ailleurs, comme on le dit si bien, on a une passion pas que for the cinnamon roll. On va venir compléter cette carte.

  • Speaker #0

    C'est pour passer un moment, en fait.

  • Speaker #1

    Voilà. On vient kiffer un instant. bien kiffé un moment qui est super sympa qui n'est pas du tout le cas de Koums tu parles tu kiffes ailleurs là on a pour ambition de un Un espace de détente.

  • Speaker #0

    Et puis, où est-ce qu'on peut les trouver ?

  • Speaker #1

    Donc, on est sur la gare, juste à côté de Goums. Et là, prochainement, on va ouvrir aussi un café.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    À Genève. et prochainement Lausanne. Mais ça va se limiter vraiment sur les deux villes, parce que Koms n'a pas une autre ambition qui est déjà bien.

  • Speaker #0

    On verra, parce que... Il suffit qu'un ami t'appelle.

  • Speaker #1

    Non, mais... Au fait...

  • Speaker #0

    Je kiffe le challenge entrepreneurial, mais je pense que non. Que non. Je veux m'arrêter sur ces deux villes et tout de suite, je les pensais, je les structurais comme ça. Et au fait, c'est une autre logistique que les cookies, les cinnamon rolls. et j'ai une note émotionnelle avec les cinémanes de rôle que je ne saurais pas t'expliquer d'accord, que j'ai envie de le garder près de moi de le co-coller, d'avoir un contrôle total dessus ce que je vais avoir un peu moins avec Coombs

  • Speaker #1

    Bon bah peut-être que ça change avec le temps aussi peut-être. Peut-être que c'était comme ça avec Kooms au début, je sais pas.

  • Speaker #0

    Je sais pas, je devrais pas te dire.

  • Speaker #1

    Bon de toute façon on est pas là pour faire une étude écologique, je disais ça comme ça. Voilà. Ok, bon, écoute, je souhaite longue vie à Bunsen Rose et j'espère que ça ouvrira à Genève et à Lausanne. Peut-être que d'un coup, l'année prochaine, je vois que ça ouvre à Berne et à Zürich, je ne sais pas. C'est ça, c'est un peu ça. Aujourd'hui, avec toutes ces activités et ta vie et tout, T'as l'impression que tu gères, t'es surmenée ? Comment tu gères tout ça ? Parce qu'il y a beaucoup, tu vois.

  • Speaker #0

    Écoute, figure-toi qu'on m'a posé la même question ce week-end et je trouve que je m'en sors plutôt bien. J'ai du temps pour mes amis, j'ai du temps pour mes enfants, j'ai du temps, je travaille de manière... Je suis assez... Comment est-ce que je dirais ça ? J'arrive à accomplir.

  • Speaker #1

    Efficace ?

  • Speaker #0

    J'arrive à être efficace. J'arrive à être efficace. Je dois t'avouer que je commence mes journées très très très tôt. Très tôt. C'est quelle heure ? À 5h du mat. Je suis devant mon écran pour absorber justement tout ce qui est mes... propositions, tout ce que je dois rédiger j'essaye de le commencer très très tôt et de pouvoir être avec mes filles de 7h quand je les réveille jusqu'à 8h quand je les pose à l'école, de pouvoir être focus avec elles, d'autant plus que je ne travaille pas le mercredi et le dimanche et le vendredi donc c'est vrai qu'il faut pouvoir condenser Et... tout ça. Et j'aime assez bien sortir, donc il faut trouver du temps pour pouvoir allier tout ça. C'est plutôt sympa. Je me sens... Je n'ai pas de carence. J'ai mes trois points.

  • Speaker #1

    Tu arrives à tout faire.

  • Speaker #0

    Pas qu'il arrive à tout faire juste.

  • Speaker #1

    Mais tu arrives à tout faire. Oui. Tout ce qui est important pour toi,

  • Speaker #0

    tu arrives à le faire. Exactement. Ma maman, quand on a besoin de passer du temps ensemble, elle va passer un mois, deux semaines, une semaine, deux jours, comme elle veut, à la maison, à s'occuper de ses petites filles. Et moi, en tant que sa fille, de passer du temps ensemble, les copines, on s'est alloué du temps.

  • Speaker #1

    je suis assez contente de mon équilibre tout à l'heure tu as dit quand tu as déposé la marque de Coombs tu as changé la mentalité enfin pas changé mais tu as recalibré la stratégie à ce moment là l'idée que tu avais pour Coombs Cookies est-ce que ça ressemble à ce qui est en train de se passer maintenant Ouais. et puis est-ce que maintenant ce que tu as en tête ça se limite à ce qu'il y a maintenant ou bien ça a aussi évolué ça évolue,

  • Speaker #0

    bien entendu que ça évolue dans les discussions, les échanges que tu as avec tout le monde que tu côtoies j'ai discuté avec une personne ce week-end qui a 15 restaurants entre Londres et la Grèce ça t'ouvre aussi des Je t'en dis possible. tout ce qu'il y a toutes les opportunités qu'il y a, donc bien sûr que ça évolue et c'est vrai que je suis toujours partie de ce principe là et ça c'est vraiment pour ma vie tout le temps d'être assez ouverte au fait pour accepter et de vivre ce qui se présente à toi donc elle évolue tout le temps et je crois que le pire c'est de bosser avec moi à ce niveau là parce que je peux te donner avec certitude une stratégie là maintenant et deux heures après. Non, non, non.

  • Speaker #1

    C'est nul.

  • Speaker #0

    C'est nul. Mais c'est éclaté au sous-sol. Et on va tout recommencer. Et je veux... tout recommencer avec la même passion. Du coup, ça fait que... Je suis un peu embêtante.

  • Speaker #1

    Je t'ai demandé si ça avait changé parce que justement, tout à l'heure, pour Burns & Rose, tu avais dit que tu voulais le garder près de toi et que tu ne voulais pas qu'il évolue. Donc, je me demandais s'il y avait quelque chose de similaire pour Coombs. Mais apparemment, tu vises le soleil pour Coombs.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'au fait, c'est un business qui escalable. C'est surtout ça. C'est qu'on a un produit qui est congelé. On a un produit... Quand on arrive à Star T, nous on a besoin de 30 mètres carrés pour produire. On a besoin d'un batteur, d'un congélateur et c'est tout. Et une balance. c'est tout les cinnamon rolls c'est une chambre de pouce c'est de la vraie c'est un boulanger un job de boulanger et ça ça vient complètement changer c'est un autre un autre game changer ok très

  • Speaker #1

    bien alors je vais te poser La question de l'invité précédent, puis je vais te faire, j'ai fait des combinaisons là, tu me diras si c'est faisable ou pas. Et puis après on va passer aux questions de fin. Alors l'invité précédent, Christophe Nenorg, c'est... C'est un sportif, il est aussi professeur, mais il fait des ultra trails, des courses de malade, 360 kilomètres en montagne durant six jours. Il nous a expliqué comment il menait tout ça, mais il a posé la question suivante. Est-ce que c'est possible de faire de sa passion son métier sans pour autant perdre de la passion ? Parce que je ne pense pas que tu avais une passion pour le cooking, mais tu avais une passion pour l'entrepreneuriat. Mais est-ce que l'intensité, des fois, elle te dit... Donc,

  • Speaker #0

    où est-ce que je me suis lancée ? Très souvent, je vais me dire... Donc, où est-ce que je me suis lancée ? Très souvent, je vais me dire, mais qu'est-ce que je fous ? Très souvent, je vais jurer. Très souvent. Qu'est-ce que j'aime ça ? Non, qu'est-ce que j'aime l'entrepreneuriat ? Je suis clairement une entrepreneuse et j'aime crier. J'aime profondément crier, j'aime aller jusqu'au bout. Tu t'imagines le kiff dans la vie quand même, de te dire que j'ai eu une idée dans ma tête. Tac, hop et bam. tu l'exécutes. Tu t'exposes.

  • Speaker #1

    Et encore, puis en plus, après ça encore, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Et même quand c'est chouette, de te dire, j'ai eu un culot.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    j'ai eu une force, genre, appelez-moi Superman,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    Je trouve ça assez fascinant. Autant, on va aller taper des cachetons parce que le syndrome de l'aperteur va s'accaparer de soi et puis tu vas dire, ça y est, je ne sais pas ce que je fous. Ce qui m'arrive littéralement une fois par semaine. Qui suis-je ? Qui suis-je ? Qui suis-je ?

  • Speaker #1

    L'utilisation des cachetons ne sont évidemment pas recommandées. Absolument. sous prescription de votre médecin. Je ne vais pas me mettre dans des sources pour des blagues.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que c'est gratifiant ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'est gratifiant de pouvoir se dire j'ai pensé quelque chose que j'ai exécuté et ça marche.

  • Speaker #1

    Et c'est là et ça existe. Et c'est là et ça existe.

  • Speaker #0

    Le plus impressionnant. Pardon. Je pense que c'est de voir, j'étais dans le bus, et t'as un monsieur d'un certain âge qui entre avec sa boîte de cookies. Et là tu te dis, waouh, trop cool !

  • Speaker #1

    Et après tu sais pas si tu dois aller lui parler ou pas, tu sais pas comment tu vas faire. Tu veux prendre une photo mais tu veux pas.

  • Speaker #0

    Photo ! Et je lui lançais des sourires, genre il s'est dit « Mais qu'est-ce qu'elle me veut l'autre ? » Je lui faisais des sourires.

  • Speaker #1

    Merci. Incroyable. Bon, bah très bien. Merci beaucoup. Et là, je t'ai fait des combinaisons plutôt... Original ou pas, pour certaines. Et tu me dis si c'est faisable ou pas. Je te pose les questions. Peut-être d'un coup, ça a été déjà fait. Ok, vas-y. Alors, un cookie chocolat piment.

  • Speaker #0

    Oui, ça a déjà été fait.

  • Speaker #1

    Déjà été fait. Donc faisable. Chocolat au lait et menthe.

  • Speaker #0

    Non, jamais.

  • Speaker #1

    Faisable ?

  • Speaker #0

    Faisable.

  • Speaker #1

    Matcha framboise.

  • Speaker #0

    Euh, oui, bien sûr, mais non.

  • Speaker #1

    Ok. Noisette, café, expresso ?

  • Speaker #0

    Bien. Dis donc. Jamais, mais faisable.

  • Speaker #1

    Caramel, popcorn ?

  • Speaker #0

    Oh, sympa.

  • Speaker #1

    Et le dernier ? Mais celui-là, j'ai dû le vérifier parce que j'ai fait des recherches. J'ai aussi discuté un peu avec mon ami de GPT, mais...

  • Speaker #0

    beurre de cacahuète et bacon croustillant non je te jure ça existe qui s'en fout c'est les américains tu penses bien je veux le planter écoute pourquoi pas c'est bien parce que tout ce que tu viens de proposer nous on va venir le proposer sur Instagram et TikTok et ils vont devoir voter la communauté va devoir voter et de dire ok celui qui remporte La mise en le produit.

  • Speaker #1

    Magnifique. Incroyable. Je t'enverrai la liste.

  • Speaker #0

    C'est parce que je veux bien.

  • Speaker #1

    Magnifique, à voir. Alors, on va passer aux quatre questions de fin. La première, c'est si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix. Quelqu'un qui t'inspire.

  • Speaker #0

    J'ai dû répondre à la même question. J'ai hésité pareil. Tu ne sais pas ? Non. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ok, ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, mais ça paraît...

  • Speaker #1

    Tu ne sais pas ? Je ne sais pas. Ce n'est pas grave. Écoute, ça viendra. Est-ce que tu as un son du moment ?

  • Speaker #0

    Oui. Dina. Voilà.

  • Speaker #1

    Dina ? Oui.

  • Speaker #0

    D-I-N-A.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Est-ce que tu as un compte Instagram à recommander ?

  • Speaker #0

    Ça va plutôt être des comptes Instagram de l'art contemporain. Donc non. Je veux aller sur Comscookies, mais enfin.

  • Speaker #1

    Quelle question.

  • Speaker #0

    Mais quelle question.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu avais, pardon, une question à poser au prochain invité ? Tu ne sais pas qui c'est, mais...

  • Speaker #0

    Es-tu contente, si elle est contente ou contente de sa vie ? Tout court. Tout court ? Ouais.

  • Speaker #1

    Es-tu contente de ta vie ?

  • Speaker #0

    Ouais. Ok. Je trouve que c'est une question qu'on ne pose pas assez souvent.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? C'est une très bonne question.

  • Speaker #0

    De se dire, est-ce que tu es contente de ta vie ? professionnelle, amicale, amoureuse, voisinage, je pense pas assez que souvent.

  • Speaker #1

    Je poserai la question. Je dirais que ça vient de toi. Avant qu'on termine l'épisode, et déjà je te remercie pour cette heure et quelques minutes qu'on a passé ensemble. J'ai un partenaire tous mes cadeaux qui s'appellent LVDD. Et j'ai pour toi, et là je te mets au défi, du coup, de faire, donc là voilà pour toi c'est un sel pimenté de LVDD. Et tu, je te mets au défi de faire un cookie avec ça. Voilà. Évidemment, LVDD.ch, il y a des pâtes pimentées, des sels, des poivres, mélange de poivre, des épices, des huiles. Il y a tout ce qu'il faut sur LVDD.ch ou dans tous les manors de Suisse. donc n'hésitez pas à aller jeter un oeil et sinon lvdd.ch sur Instagram aussi ils balancent pas mal de contenu donc vous allez vous régaler Annick merci Merci à toi. Longue vie à Coombs Cookies et Buns & Rolls. J'imagine que là, je ne te cache pas, j'essaie d'être concentré sur ma diète, sur la nourriture. Donc, je ne vais pas te dire que je vais passer tout de suite.

  • Speaker #0

    Non, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Mais je vais passer d'ici quelques semaines. Trop hâte. Et je passerai manger un ou deux cookies. J'ai déjà mangé à plusieurs reprises. Je me suis toujours régalé. mais j'espère que tout se passera comme tout ce que tu as en tête.

  • Speaker #0

    Trop bien. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Et merci pour ton temps.

  • Speaker #0

    Merci à toi surtout.

  • Speaker #1

    Voilà. Et pour toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là, je vous remercie infiniment pour votre écoute. Comme d'habitude, Spotify, Apple Podcasts pour les 5 étoiles ou même les commentaires sur la section sondage de Spotify. N'hésitez pas aussi à me faire des retours sur Instagram et restez connectés sur le compte Instagram parce qu'il y a plein de choses qui vont être annoncées Merci. très prochainement, notamment un événement, un meet-up podcast qui va se faire du côté de Neuchâtel. Là où Annick doit revenir apparemment. Donc voilà. Merci à tous, merci pour votre écoute et à la prochaine. Bye.

  • Speaker #0

    Dedicated podcast.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté,

  • Speaker #0

    bye bye.

Description

Annick, fondatrice de COOMS Cookies, nous raconte comment une idée née pendant le Covid est devenue une référence sucrée suisse. Entre marketing digital, branding fort, entrepreneuriat féminin et logistique de guerre, elle partage son parcours, ses doutes et ses réussites.

De sa cuisine aux kiosques de Genève, en passant par les festivals, les franchises, et la gestion d’une marque 100% Instagrammable, elle nous ouvre les coulisses d’un business en pleine expansion.

➡️ Une masterclass pour tous ceux qui veulent transformer une idée en projet concret.


COOMS Cookies sur Instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out.

  • Speaker #1

    What's up, y'all ?

  • Speaker #0

    You're tuning in to the Dedicated Podcast. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un épisode et cette fois-ci, c'est l'épisode numéro 34. 34 comme Charles Barclay, l'imprévisible, le puissant. Et aujourd'hui, je reçois Annick, fondatrice de Coombs Cookies. On parlera d'autre chose aussi plus tard, mais on va démarrer comme ça. Une marque lancée avec 300 francs dans sa cuisine. C'est devenu une des références sucrées. une des plus connues à Genève et ça s'exporte, mais on en parlera aussi. J'ai dit qu'on parlerait d'autres choses parce qu'il y a aussi Buns and Rolls Bakery, mais on reviendra dessus. Alors tout d'abord, Annick, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien, merci. Et toi ?

  • Speaker #0

    Ça va très bien. Merci d'être là aujourd'hui avec moi. Donc on va démarrer tout de suite, mais on ne va pas tout de suite parler de ce que tu entreprends. J'aimerais savoir c'était quoi ton parcours ? avant Coombs Cookies par exemple et qu'est-ce que tu faisais dans la vie avant tout ça ?

  • Speaker #1

    J'ai toujours été entrepreneur. J'ai toujours été passionnée par l'entrepreneuriat. Juste après mes études dans le design et le marketing, j'ai entrepris. J'ai lancé ma première boîte qui était Style Avenue où j'avais digitalisé le seconde main de Luxe. Donc, on pouvait prendre en photo l'objet qu'on avait envie de vendre et qu'on le mettait directement sur une plateforme dédiée.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, ça, c'est la première chose que tu as fait ?

  • Speaker #1

    La première chose que j'ai faite, depuis que je suis restée entrepreneur et j'ai travaillé pour d'autres marques, mais en externe. Et puis, j'ai créé, j'ai lancé un événement que j'ai vraiment eu de plaisir à faire. à travailler dessus, ça a été Pop-Up Corner. Au fait, suite à un voyage à Amsterdam, je veux découvrir un concept assez inédit qui était un pop-up géant dans une école, dans une ancienne école, et dans laquelle il y avait des concerts, des marques super niches, de la food. Bref, on y entrait. à 11h,

  • Speaker #0

    on est repartis à 4h du matin je crois et du coup t'as fait un événement comme ça mais c'était où du coup ?

  • Speaker #1

    j'ai reproduit exactement la même chose à Genève c'était dans le Mamco, à côté du Mamco c'est quoi cet endroit où ils font le cercle des bains on avait eu tous les étages du cercle des bains les extérieurs jusqu'au Mamco qui a été deux éditions super sympas Oui. Et puis après ça, je vais m'arrêter pour faire mes enfants.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Parce que je me dis que...

  • Speaker #0

    C'est de l'entrepreneuriat aussi.

  • Speaker #1

    Ça y est, j'ai 30 ans et c'est le moment de souffler un coup et de repenser peut-être un concept, le plus gros concept de ma vie.

  • Speaker #0

    Mais c'est vrai qu'on m'a dit, je me suis un peu informé, on m'a dit que tu as toujours été très entreprenante, une boule d'énergie, on m'a dit aussi. On m'a dit que... C'est marrant que tu aies parlé de ce shop que tu avais créé parce qu'on m'a dit que tu étais très intéressée par la fashion quand tu étais plus jeune. Et tu disais souvent vouloir travailler là-dedans. Donc, tu l'as quand même fait. Mais finalement, eh bien, Coombs Cookies, rien à voir. Donc, j'imagine, après tes enfants.

  • Speaker #1

    Rien à voir.

  • Speaker #0

    Rien à voir. Rien à voir. Et ça commence pendant la pandémie.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, on est... Avec le papa de mes filles, on est partis s'installer dans des blancs, vieux, bleus, bien suisses. On est partis s'installer à Kinshasa sous une invitation de mon père qui va me dire « Écoute, Annick, ça serait super intéressant de venir voir Kinshasa avec les petites et leur papa parce qu'ils sont métissés et puis c'est bien de les faire voir les deux pays. » Et du coup, on va partir à Kinshasa. avec un objectif d'y rester en tout cas 5 ans. Et puis, je n'ai pas besoin de raconter l'histoire, le Covid va arriver et l'ambassade juive va nous dire que ce serait préférable de revenir, étant donné que notre dernière fille avait à peine... Un an et deux mois. Oui. Et qui s'était fait opérer en plus. OK. Grosse opération. Et là, on s'est dit, OK, d'accord, c'est peut-être le moment de rentrer.

  • Speaker #0

    Oui, en Suisse.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    OK. Et du coup, vous rentrez en Suisse, c'est le Covid, tout est fermé.

  • Speaker #1

    Tout est fermé. Oui. Donc, comme mon ami Pascal a toujours dit, dans toute situation de crise, il y a des opportunités.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    et Et c'est exactement ce qui va arriver, c'est que ça a toujours été dans ma to-do list des business à faire, les cookies. Pourquoi les cookies ? Je veux pas mal voyager aux États-Unis, Londres et même en Espagne. Il y avait des cookies. Et là, je me suis dit, toi, c'est maintenant ou jamais que je vais t'exécuter pendant le Covid.

  • Speaker #0

    Donc 300 francs en banque et puis une cuisine. Je fais référence à ces 300 francs parce que c'est ce qui a été souvent mentionné, je crois, sur d'autres plateformes. Et du coup, tu te lances. Et comment tu commences en fait ?

  • Speaker #1

    C'est du délire. C'est du délire. Maintenant, quatre ans plus tard, je me dis que c'est complètement délirant. Comment je commence ? C'est d'aller à la COP, acheter de la farine.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Et moi qui suis, je t'invite chez moi, à la maison, je cuisine tout sauf le dessert. Le dessert, je te garantis qu'il sera acheté. Peut-être que je te ferai croire que c'est moi qui ai fait, mais la vérité, je ne l'aurais pas fait.

  • Speaker #0

    Ah, donc tu n'aimes même pas. Mais tu aimais en manger les desserts. Enfin, les desserts, tu aimes bien.

  • Speaker #1

    Contre le bec à bonbons.

  • Speaker #0

    Ah, voilà.

  • Speaker #1

    Là, je les déguste. Ouais. Et incroyable, je me souviendrai au fait... Je veux partir avec une référence qui va être à Londres, au Connaught. Donc, un des restaurants d'Hélène Darros. On va aller faire un brunch avec ma fille. J'étais enceinte la deuxième et son papa. Et on va aller faire un afternoon tea. Et à ce moment-là, je veux déguster le meilleur cookies. Après les miens,

  • Speaker #0

    maintenant. Bien sûr. Le classement a été revu.

  • Speaker #1

    Le classement a été revu, clairement. Et je veux me souvenir d'un goût. Et ce goût-là, je veux vouloir le reproduire.

  • Speaker #0

    Mais c'est quoi ce goût ?

  • Speaker #1

    Ce goût, même moi, ça reste un mystère. C'est un mystère. Mais je sais que je veux partir à la conquête d'un goût, d'une note, comme la musique.

  • Speaker #0

    Mais ça, c'était une envie... C'était lié au fait que tu étais enceinte ?

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ou c'est quelque chose que tu devais nourrir depuis longtemps ?

  • Speaker #1

    Je devais nourrir. Étant donné, moi-même, en tant que spécialiste en marketing, je savais comment j'allais structurer mon produit. Je savais comment est-ce que j'allais le déployer. Mais je n'avais encore pas créé le produit. Il fallait déjà commencer par ça.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Remonter par le goût. Qu'est-ce que tu veux ? C'est ça ! Ça va partir de là, ma quête.

  • Speaker #0

    Et tu l'as eu ce goût du coup ?

  • Speaker #1

    Bien sûr que je l'ai aujourd'hui ce goût.

  • Speaker #0

    Non, mais quand tu manges le côté au brunch à Londres. Oui,

  • Speaker #1

    je veux goûter ce cookie, ce qui va être un game changer sur tous les cookies que je veux manger.

  • Speaker #0

    Ok, donc ça démarre là. Enfin, en tout cas, l'idée.

  • Speaker #1

    La graine.

  • Speaker #0

    Et puis pendant le Covid, bref, comme on a expliqué, tu rentres. de Kinshasa, tu démarres tu as la cope mais ok, tu fais ton cookie déjà je pense qu'il y a des des rounds des recettes et puis des rounds de tests l'enfer,

  • Speaker #1

    l'enfer j'ai une très bonne copine à moi qui s'appelle Audrey Audrey à qui je veux poser plein de questions et qui va m'aider qui va Qui va me donner plein de tips, mais on ne va pas trouver, on ne va pas tout de suite trouver. La vérité vraie, c'est que je veux passer des soirées, des nuits à lire. Toutes les recettes de cookies. Et je veux tous les comparer. Et il y a toujours des points qui vont revenir, et sur les points qui vont revenir, je vais les souligner et je vais venir travailler dessus. Ne m'en demande pas plus parce que je ne sais toujours pas comment j'ai structuré ce citron.

  • Speaker #0

    Mais elle existe.

  • Speaker #1

    Mais elle existe,

  • Speaker #0

    elle est là. Et du coup, tu fais tes premiers cookies, tu fais tes tests, tu lis toutes tes recettes. Mais le premier cookie, tu le vends comment ? Tu fais quoi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors c'est ce que je disais avant. Le marketing, vendre, c'est ce que je sais faire. Je suis éduquée à ça. Qu'est-ce que je veux faire ? Je veux d'abord créer une page Instagram, que je veux pouvoir nourrir avec ma propre, entre guillemets, communauté, amie. Dans les journaux, on va parler de HopDelivery. C'était une nouvelle plateforme qui venait de se lancer, une plateforme genouoise qui venait de se lancer dans le delivery. Et je veux tout de suite les contacter en leur disant, écoutez, moi, je fais des cookies chez moi à la maison. J'aimerais lancer le concept. C'était l'ami d'un ami aussi. Et ça va partir comme ça. Et il me dit, écoute, vas-y, feu, on n'a pas de dessert. On a très peu de dessert. Des gens qui proposent vraiment des pâtisseries pointues. Il y en a beaucoup. Donc, allez. On te met sur la plateforme et on vient le chercher chez toi à la maison. À ce moment-là, moi, panique à bord. Tu t'imagines, tu te retrouves avec 20 livreurs en train d'attendre en bas. Mais qu'est-ce qu'ils foutent ces livreurs ? C'est sur une résidence privée. Tu te retrouves, tu dis wow ! Dans quoi est-ce que je m'embarte ? Pendant le Covid. Pendant le Covid.

  • Speaker #0

    Il n'y a rien qui va.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien qui va. Et hop,

  • Speaker #0

    écoute,

  • Speaker #1

    je me suis lancée. Le premier mois, ça va être... Je vais même te dire les chiffres, combien on en a vendu le premier mois. On a vendu genre 23 boîtes. Deuxième mois, on va tripler. Et le troisième mois, et ça va continuer de monter, d'augmenter, d'augmenter.

  • Speaker #0

    Mais tu sais, sur une manière simplement technique. on te commande un plat de pâtes tu peux le faire en 10 minutes mais les cookies il y a un moment donc comment t'anticipes ça ?

  • Speaker #1

    il est là justement c'est assez intéressant parce que Tout de suite, je veux m'interroger sur comment faire en sorte de les conserver avant la cuisson. Faire en sorte qu'ils restent galbés, bombés, mais tout en étant sherry, crispy. Je veux me lancer là-dedans. Et au fait, tout de suite, mes cookies, quand ils sont crus, on les congèle pour qu'ils restent un peu dodus comme ça. Genre fluffy.

  • Speaker #0

    Donc ta recette avait déjà anticipé ça.

  • Speaker #1

    Exactement. Et donc du coup, moi ce que je veux faire, c'est que je vais aller acheter un petit congélateur. Annick la manouche. Je vais aller acheter un petit congélateur. Je veux ramener, rajouter dans ma cuisine. Et je veux stocker. des cookies congelés, crus, que je veux cuire au fur et à mesure où j'avais mes commandes et tu t'imagines je te parle de ça il y a quatre ans et demi et aujourd'hui on a exactement ce même process sauf qu'on quand on vend 450 000. C'est toujours le même process que quand j'en vendais à 200 dans ma cuisine.

  • Speaker #0

    C'est juste que tu as des congés le plus grand et des fonds le plus grand. Des têtes trop refroides,

  • Speaker #1

    45 mètres carrés, un hauteur sous plafond infini.

  • Speaker #0

    Bon ben voilà. Donc tu démarres comme ça, sur cette plateforme. Je pense qu'il me semble, je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais qu'au premier Street Food Festival après le Covid, au Jardin anglais de Genève, il me semble avoir vu un stand.

  • Speaker #1

    tu démarres comme ça aussi la vente en direct exactement donc juste après le Covid on va avoir cette opportunité incroyable qui va être les Halles de Lille qui est organisée qui est en train d'expérimenter un peu un nouveau concept de concept,

  • Speaker #0

    de food comment. C'est juste.

  • Speaker #1

    Et ça va partir de là. Et moi, je vais contacter la responsable Hélène Caline. Je vais la contacter, je vais lui dire, tiens, j'ai ce concept de cookies que j'ai... j'ai expérimenté qu'il marche bien. Tout de suite, j'ai créé une très forte identité. Une marque bien brandée, posée, très agréable, pour justement créer cette assurance.

  • Speaker #0

    Avec une page Instagram aussi qui suit à côté,

  • Speaker #1

    j'imagine. Exactement. Tout de suite, un site internet. Je veux vraiment faire en sorte que ça soit vraiment sérieux et puis qu'il n'y ait pas cette notation de cuisine à la maison. à la maison parce que là ressortir et aspirer un peu plus de confiance et plus de sérieux que ça. D'autant plus que mon ambition à ce moment-là commençait à complètement changer. J'ai vu que mon marché était là, était présent, était très intéressant. Donc, je ne voulais pas seulement faire, je ne voulais déjà plus faire une petite fabrique à la maison.

  • Speaker #0

    Tu voulais sortir de la maison rapidement. Oui,

  • Speaker #1

    mais je n'avais pas non plus envie d'aller trop loin parce que voilà, jeune maman, qu'est-ce que j'ai envie ?

  • Speaker #0

    Ça fait peur aussi.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. Après, je suis entrepreneur, j'aime bien avoir peur. Mais pas avec les enfants.

  • Speaker #0

    C'était ton premier business avec les enfants aussi.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça, c'est un peu touché.

  • Speaker #0

    Mais tu disais que tu avais, j'imagine, une liste de... business que tu voulais lancer, est-ce que parmi cette liste, c'était celui auquel tu croyais le plus avant ? Non. C'était là quoi.

  • Speaker #1

    Mais après, il faut se dire que... En analysant mon marché, tu ne peux pas avoir un marché qui est plus sympa que Genève ou la Suisse. La Suisse est un pays du monde. On regroupe tous les pays du monde ici, qui ont une culture... les Américains, les Anglais, l'Amérique latine ont une culture du cookies.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Bon, et puis, il faut aussi reconnaître que, alors, ça a commencé peut-être un peu avant la pandémie, mais les Américains, ils ont la culture du café takeaway, le cookie, depuis la vie de famille, quand on regardait Steve Urkel, où il rentrait avec les donuts. Nous, on n'avait pas cette culture. Nous, c'est assez nouveau. C'est un peu l'arrivée de Starbucks qui amène aussi ça. Donc, je dirais que ça ne fait pas hyper longtemps. Et puis maintenant, on est à fond dedans. Je veux dire, même les cafés...

  • Speaker #1

    Complètement, c'est takeaway.

  • Speaker #0

    Takeaway. Ils font tous du matcha, du chai, du matcha caramel, chai. Donc, tu ne prends plus rien, tu payes 12 balles, puis tu dis merci, tu vois. C'est un concept. C'est vraiment un concept qu'on paye. Mais c'est rentrer dans les mœurs. Donc, c'est vrai que tu arrives plutôt au bon moment, tu vois.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement.

  • Speaker #0

    Et ce Street Food Festival, qui maintenant, je pense, est connu partout.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Ça, ça te donne aussi, ça booste le truc.

  • Speaker #1

    Un gros game changer. Oui, mais avant même.

  • Speaker #0

    Dès la première fois que tu...

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement, complètement, complètement. Une fois de plus, je tiens à souligner, c'est arrivé sur le marché. Je pars de chez moi, je m'expose, je m'expose de manière structurée, de manière carrée. Et ça va vraiment partir au fait, avant le... street food, ça va partir du marché de Noël.

  • Speaker #0

    De Genève.

  • Speaker #1

    Le marché de Noël de Genève. Ne me demande pas comment j'ai fait pour me retrouver là trois semaines avant. Donc je suis validée trois semaines avant le marché de Noël. D'accord ? Je n'avais pas de labo, je produisais encore chez moi. Je n'avais pas de labo. Et tu te retrouves avec le marché de Noël magnifique. Premier marché de Noël de Genève que tout le monde adore. et Et toi, tu dis OK.

  • Speaker #0

    OK. Donc, tu fais ce marché de Noël, mais... Attends, j'ai perdu ma question. C'est pas grave, continue alors, excuse-moi. Marché de Noël, donc tu démarres avec ce marché de Noël.

  • Speaker #1

    Je démarre avec ce marché de Noël qui va être complètement... Autant dire que j'ai dû trouver un laboratoire, engager du personnel. Non, d'abord trouver de l'argent. Trouver de l'argent,

  • Speaker #0

    d'accord ?

  • Speaker #1

    Étant donné que je devais produire... Je produis plus que ce que je produisais avant de vendre. Donc je dois immobiliser énormément de cartes.

  • Speaker #0

    Après, tu as l'argent, mais il faut le sortir.

  • Speaker #1

    sur le... Il faut le sortir. Et trouver l'argent en sachant que j'avais encore pas validé mon concept. Donc là, tu es allé vers les amis en disant, écoute, tu me prêtes un peu des sous, t'es malade, t'es malade. Et j'ai de la chance d'avoir des amis.

  • Speaker #0

    Tu me prêtes de l'argent pour que tu fasses des cookies. C'est marrant.

  • Speaker #1

    Et là, je me retrouve, j'appelle mon meilleur ami qui est le parrain de ma fille et je lui dis, écoute Xavier, c'est maintenant ou jamais il faut que tu me prêtes de l'argent. Écoute, ça tombe bien, je viens de vendre un appart, dis-moi combien tu as besoin, je te fais le virement. Et ça va se faire en trois jours. Même pas, même pas. Je me souviens avoir appelé un lundi et le mercredi matin, j'avais l'argent sur le compte en banque et c'était parti. On a vengé un gant comme il dirait.

  • Speaker #0

    Mais à ce moment-là, tu as combien de sortes de cookies ?

  • Speaker #1

    J'en ai cinq.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et on va se lancer, ce qu'on ne fait plus du tout aujourd'hui, on va se lancer sur le marché de Noël avec les cinq parfums. Donc, premier challenge, trouver le laboratoire.

  • Speaker #0

    Une cuisine quoi. Une cuisine.

  • Speaker #1

    je trouve le laboratoire sauf que deuxième problématique t'as personne pour fabriquer pour toi. En sachant qu'il fallait en fabriquer genre...

  • Speaker #0

    Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et puis on continue parce que... On continue.

  • Speaker #1

    Et on continue, mais avant tout, il faut créer un premier stock. C'est cool de créer un stock, mais où est-ce que tu les stocks ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui.

  • Speaker #1

    Ah bah oui. Ah bah oui. Ah bah ouais. Et là, on se retrouve posé, déprimé à souhait, je grillais clope sur clope. Et là... Un ami qui appelle, qui dit, écoute, à ce qui paraît, là, il y a une chambre froide qui serait disponible. Je te parle de sa véridique. Tu n'as pas de chambre froide comme ça que tu trouves au coin de la rue.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    libère jamais. Et on se retrouve avec une chambre froide.

  • Speaker #0

    Exactement ce dont tu as besoin. La taille dont tu as besoin.

  • Speaker #1

    Et là, c'est lunaire. L'histoire part et je construis mon staff, on produit. Et on va construire ça et on va monter. Et je veux faire venir. J'étais tellement... Je passais ma vie littéralement au laboratoire pour produire. Et je fais appel à une très bonne copine à moi, Christelle. Je lui dis, écoute, voilà, j'ai le stand. Décore-le comme tu veux. Je lui fais confiance. Ça doit juste être beau.

  • Speaker #0

    Mais tu as trop de choses à gérer.

  • Speaker #1

    Beaucoup trop. Mais beaucoup trop. J'ai des bébés à la maison. J'ai le laboratoire que je dois produire. Je dois encore recruter parce que j'avais un staff qui... il fallait il fallait il fallait il fallait en plus le marché de Noël c'est tous les jours et les week-ends c'est toute la journée c'est monstrueux c'est monstrueux il fait froid il fait froid il fait froid et la ville de Genève qui dit pas de chauffage ah donc il faut aller acheter des bottes pour ne pas avoir froid c'était un énorme challenge mais on va le réussir et on va très très très bien le réussir et

  • Speaker #0

    Du coup, quelques mois après, c'est le Street Food Festival.

  • Speaker #1

    Street Food Festival, c'est les mêmes personnes qui organisent. Lara Maï et Pascal, qui sont des amis que j'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et surtout, j'applaudis. Je suis fière de leur travail. Et juste après, il va y avoir Street Food. Et là, on sera rodés. Juste avant Street Food, on va faire un rebranding. Parce qu'avant, c'était Kake Cookies. Et on va passer à Coombs Cookies. Ne me demande pas pourquoi. comme Spookies, c'était le seul nom que l'avocate va me valider parce que je devais déposer la marque. Et là, justement, dans ma tête, il y a beaucoup de choses qui commencent à changer.

  • Speaker #0

    Déjà là, tu vas voir une avocate, donc je me dis que ce ne sont plus les mêmes ambitions.

  • Speaker #1

    Exactement. Gros changement dans la tête. Méga gros changement. Et c'est à ce moment-là que je me dis, ok, allez, on va le croquer ce gâteau.

  • Speaker #0

    et puis tu fais le street food festival à Genève tu fais aussi ceux dans les autres villes ?

  • Speaker #1

    oui, donc on fait Genève, Lausanne et Neuchâtel qui va être notre allée deuxième ou troisième gros marché on ne sait pas comment les partager c'est super intéressant là tu es en face d'un Neuchâtel donc il faut dire deuxième deuxième

  • Speaker #0

    c'est mieux c'est mieux comme ça on le déclare Et puis, tu continues à évoluer. Tu avais un site Internet. Est-ce que tu commences à vendre en ligne ? Moi, quand je vois... Je n'ai plus Uber Eats, mais l'autre jour, je commandais sur le téléphone d'un pote. Et c'est vrai que ton cookie apparaît assez vite sur l'application. J'ai vu sur ton Instagram. Je pense qu'il y a aussi les autres, les smooths. Je ne sais pas jusqu'où. Mais tu démarres vite avec ces plateformes-là. Ou alors comment tu continues à grandir ? Parce que, spoiler alert, aujourd'hui tu as des lieux où on peut venir tous les jours, etc. Mais entre Street Food Festival et des lieux physiques, il y a quand même un chemin. Ou alors c'est le lieu physique qui vient tout de suite. C'est quoi le chemin entre les deux ? Est-ce qu'il y a eu d'abord en ligne ?

  • Speaker #1

    C'est d'abord en ligne. Étant donné qu'on était déjà sur une première plateforme.

  • Speaker #0

    Ah ouais, Hub

  • Speaker #1

    Delivery. Et tout de suite, on a enchaîné, en fait, sur les autres plateformes. Tout de suite, on a eu Uber, Smaud. Quand on va arriver à la place du Molar, ça, ça va être aussi une opportunité exceptionnelle.

  • Speaker #0

    En physique, là ? En physique. Donc là, un magasin ?

  • Speaker #1

    Un magasin. En fait,

  • Speaker #0

    non.

  • Speaker #1

    Je squattais la terrasse.

  • Speaker #0

    En fait, dans chaque truc que tu expliques...

  • Speaker #1

    Exceptionnel. Et là, je croise un copain à l'anniversaire et je lui dis, dis voir, écoute, moi j'ai lancé ma fabrique à cookies, ça marche du tonnerre, est-ce que je pourrais pas installer un kiosque sur ta terrasse ? Il me dit, écoute, ouais, Ouais, pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Vas-y, regarde avec Julien qui est responsable de ça. Et je vais travailler avec eux sur premier point de vente, place du Molar à Genève.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas mieux ?

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas, tu ne peux pas. Tu sors de Zara, tu tombes sur moi, tu ne peux pas. Tu ne peux pas, c'est impossible.

  • Speaker #0

    Tous les mecs qui attendent leur copine là.

  • Speaker #1

    Exceptionnel, exceptionnel. Je pouvais te sortir le CV de chacun. Combien de fois par semaine il venait ? Se disputer ou pas.

  • Speaker #0

    Tant qu'il venait chercher les cookies.

  • Speaker #1

    J'étais refaite. Bah oui. J'étais refaite.

  • Speaker #0

    Donc là, tu fais place du Molar. Incroyable.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Mais l'audace aussi, il fallait demander aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Je ne t'explique pas. On parle quand même d'un ami qui tient un des plus gros clubs de la place. Et surtout, un des restaurants les plus glamour. de la place du Molar et au culot comme ça et aujourd'hui c'est des très très bons amis j'adore travailler avec eux dès qu'il y a une proposition dès qu'il y a une opportunité de travailler ensemble je le fais parce que j'adore et

  • Speaker #0

    du coup ça c'est ta première vente physique on va dire plus ou moins moyen long terme et le premier magasin Je ne sais pas si on dit magasin. Oui, en fait,

  • Speaker #1

    c'est des kiosques.

  • Speaker #0

    C'est des kiosques, oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'on ne fait que du takeaway. Ce ne sont pas des magasins.

  • Speaker #0

    On ne se pose pas. Non, tu ne te poses pas. Tu viens, tu pars.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Le concept est basique. Tu prends ta boîte de cookies, soit tu vas dater, soit tu vas dater toi-même au bord du lac, soit tu vas traîner avec tes amis. Et c'est tout. Et donc, notre premier point de vente va être Place du Mont-Lard. Et bien, bien entendu, on est un peu en zone grise. Et il y a le service du commerce qui nous dit qu'il faudrait quand même arrêter. On a quand même pensé à partir de la place. On a eu une plainte, donc du coup, vous ne pouvez pas trop rester. OK, OK, OK. Et on va partir de la place pour notre propre boutique aux ovives.

  • Speaker #0

    OK, très bien.

  • Speaker #1

    Varie des ovives.

  • Speaker #0

    J'ai envie de te dire que tu es totalement dans le concept des gens qui achètent des cookies aux ovives. Sans vouloir stigmatiser les gens des ovives. C'est quand même un quartier qui est propice à ce type.

  • Speaker #1

    exactement, moi je suis à ma clientèle ma clientèle habite là-bas et on va voir notre premier shop là et une fois de plus, un copain qui m'appelle une heure du mat, écoute Tannik je crois que cet arcade vient de remonter à la régie feu, vas-y contacte-les j'appelle mon meilleur pote Tariq et je lui dis écoute je dois Trouver un contact chez Pile et Renaud pour pouvoir postuler à cet arcade. Il a dit, attends, attends, attends, je connais la personne responsable. Attends, je t'envoie le numéro. Ça va le faire. Il m'envoie le numéro. Deux jours après, on signait. Incroyable.

  • Speaker #0

    Incroyable. J'ai juste fait une référence aux Zovives pour tous les noms que je vois. Les Zovives, c'est vraiment juste, c'est un quartier sur la rue. La rive quoi ? La rive gauche, c'est ça ? La rive gauche de Genève ? Je ne suis pas sûr. Non, tu ne suis pas sûr. Oui, je comprends. En Libye, on n'est pas le Genève. Bref, je crois que c'est sur la... Bref, c'est sur la partie... Moi, je dirais sur la partie droite. Mais bref, c'est un quartier un peu comparable, par exemple, à Lausanne, je dirais, à Sougar, ou des choses comme ça. Je ne crois pas qu'à Neuchâtel, on ait un quartier comme ça. Je ne sais pas,

  • Speaker #1

    il doit y avoir.

  • Speaker #0

    Non, il n'y a pas trop. Ce serait un peu le... Ouais, je sais pas, peut-être autour de la collégiale. C'est des quartiers où il y a plein de petits cafés, il y a plein de bars, ça bouge pas mal. Et c'est très 2025, on va dire, dans l'ambiance et dans l'esprit. 2025,

  • Speaker #1

    on peut dire ça comme ça.

  • Speaker #0

    Donc, tu choppes. Mais à chaque fois, il y a quelqu'un qui t'appelle. C'est exceptionnel. C'est incroyable. C'est exceptionnel. En fait, si j'ai besoin d'un truc, il faut que je t'appelle et que tu appelles quelqu'un.

  • Speaker #1

    Non mais attends, c'est pour te raconter, mais ça va être mon mot de la fin. Je vais le garder pour moi et ça, ça va être le mot où je te dirai pourquoi.

  • Speaker #0

    Ok, mais tu ouvres cette première arcade. Là, on est en quelle année, juste pour situer ?

  • Speaker #1

    Ouf, on est il y a trois ans,

  • Speaker #0

    donc on est en 2022. 2022, tu ouvres ta première arcade. Et là, comment ça démarre ? Parce que ce n'est pas la même chose d'être là. tous les jours, plus ou moins tous les jours, ouvert, il faut gérer les commandes en ligne, il faut gérer les commandes sur place. J'imagine que ça a demandé aussi un changement, peut-être tu as dû engager plus de personnes en fixe, je ne sais pas, mais ça change quand même de juste avoir des événements irréguliers.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Le business model est complètement changé à ce moment-là. Au fait, de toute façon, quand on a ouvert, quand on a signé la boutique, Merci. Déjà, on a compris qu'on allait avoir deux sources de revenus à ce moment-là. Donc, on va avoir les revenus des événements, parce que ça, on continue. Et puis, on va avoir les revenus de nos shops. Donc, on vient complètement structurer le business model d'une autre manière que ce qui avait été pensé. Et c'est ce qui va être même intéressant à ce moment-là, en fait. C'est que nos sources de revenus se diversifient. Donc, tu diversifies ton risque aussi. Et tu viens re-challenger le business model. Et les eaux vives, ça va être une chouette expérience parce que ça va se faire tout en douceur. La tempête, on va ouvrir du mardi au dimanche. Mardi, ça va toujours être un jour, encore aujourd'hui, un jour exceptionnel où ça marche du tonnerre. mercredi un peu plus calme, jeudi plus calme, et puis vendredi, ça repart à nouveau du tonnerre jusqu'à dimanche. Mais qui laisse le temps. Au fait de pouvoir travailler, moi par exemple, je travaille du lundi, les trois jours que je fais en off, non off-front, je suis pas sur l'off-front, je suis aux eaux vives. Et je travaille depuis là-bas parce que c'est...

  • Speaker #0

    Quand tu dis travailler, c'est travailler pour Coombs Cookies ? Oui, travailler pour Coombs Cookies.

  • Speaker #1

    Oui, mais au fait... Ça, c'est l'évolution de Comso aujourd'hui. Donc, trois ans après, c'est quatre sources revenus. Aujourd'hui, on vend nos cookies congelés à des professionnels, genre des restaurants, des cafés. Donc, nous, on produit. C'est des cookies qui sont toujours frais, qu'on fabrique, nous, à Mérin. On transfère dans le jeu.

  • Speaker #0

    Donc vous avez un labo à Merlin.

  • Speaker #1

    Exactement. Là maintenant, il y a un labo, il y a trois personnes qui bossent à temps plein. Et on va venir fournir des restaurateurs qui vont le servir avec une boule de glace, des kiosques comme le kiosque des Bastions pour vendre la marque, Swiss Made Cookies.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    On va venir repenser tout le business model de base. Et du coup, mon travail, c'est de faire en sorte de développer, donc de trouver des nouveaux clients. le B2B et de continuer des superbes événements pour le B2C. Donc moi, mon travail, je suis plus rentable à travailler derrière mon écran et un téléphone qu'à faire des cookies. Voilà.

  • Speaker #0

    Il y a des gens qui font mieux les cookies que toi.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est exactement ça.

  • Speaker #1

    Maintenant, oui, Jérémy est meilleur que moi pour ça. D'autant plus qu'il est...

  • Speaker #0

    dédié,

  • Speaker #1

    il construit, Jérémy qui est notre chef pâtissier, qui va vraiment s'occuper de faire... C'est le boss de la chambre froide. C'est le boss du laboratoire.

  • Speaker #0

    Ok. Et aujourd'hui... plusieurs points de vente. Oui. C'est-à-dire que les eaux vives, il y a toujours.

  • Speaker #1

    Toujours, toujours.

  • Speaker #0

    C'est moi, vous avez été à un moment, tu es toujours à la gare ?

  • Speaker #1

    Je suis toujours à la gare.

  • Speaker #0

    Oui. Et à la gare, c'est aussi un spot ou bien c'est partagé ? C'est exceptionnel.

  • Speaker #1

    Donc la gare, rebelote, pareil.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que tu ne peux pas être à un endroit, il n'y a pas un endroit à Genève où il y a plus de monde qu'à la gare.

  • Speaker #1

    Non, tu ne peux pas.

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas. Ah oui, l'aéroport, mais bon.

  • Speaker #1

    mais c'est pas la même chose c'est pas la même chose et au fait maintenant que j'ai j'ai un peu les chiffres au fait c'est l'aéroport il y a une partie qui sort directement qui vont directement prendre les taxis et puis il y a la grande partie, la majorité qui passe par la gare avec le train Donc, numéro un, c'est la guerre.

  • Speaker #0

    C'est la guerre. Oui. Et du coup, tu démarres quelle année là-bas ?

  • Speaker #1

    L'année dernière. L'année dernière. 2024. Une opportunité, pareil, exceptionnelle.

  • Speaker #0

    Tu t'appelles un ami qui connaît la personne.

  • Speaker #1

    C'est l'ami qui m'appelle, qui me dit, écoute, Annie, qu'il y a ça, qu'est-ce que tu en penses ? Écoute, pourquoi pas ? Mais pourquoi pas ? On parle des conditions OK. Et il avait une condition qui était un peu en kikinant, qui était qu'il fallait commencer en plein milieu de l'été. C'était, je crois qu'on a débuté la gare Cornavin le mardi. Le mardi.

  • Speaker #0

    Attention, excusez-moi. Et on recommence. Pardon.

  • Speaker #1

    Et on va commencer le mardi de Paléon.

  • Speaker #0

    Et toi, tu es à Paléo.

  • Speaker #1

    Moi, je suis donc, autant dire que je voyais triple, ou on me voyait triple. Mais c'était, si c'était juste tellement intense, je faisais et Paléo, et starter Paléo, et starter la gare. Donc, le matin, je partais avec mon sac à dos. Et je savais à quelle heure je partais, je ne savais pas à quelle heure je revenais.

  • Speaker #0

    Mais surtout que Paléo, je veux dire, une fois que tu es là-bas, tu ne rentres pas avant... Tu vois ce que je veux dire ? Ça se termine à minuit, une heure, deux heures... Non,

  • Speaker #1

    trois heures du mat ! Trois heures ! Même le mardi ? Non, je suis trop mal, cette affaire.

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Trois heures du mat !

  • Speaker #0

    Non, mais 2024, c'est l'année passée.

  • Speaker #1

    Nous, on était déjà à Paléo. On avait commencé à Paléo deux ans avant.

  • Speaker #0

    Et là, aujourd'hui, juste pour revenir avant de revenir à la gare, t'es dans combien d'événements ? Le street food, le marché de Noël ?

  • Speaker #1

    Le premier route de Genève qui est, attention, un des plus gros événements pour nous. vu que ça ne dure qu'un jour, de 16h à minuit, mais c'est un événement qui est en termes d'intensité. On vend ce qu'on va vendre parfois sur un jour et demi, sur un autre événement, on va le vendre sur quelques heures. C'est d'une violence.

  • Speaker #0

    Et puis... Dans d'autres villes ? Il y a Nyon avec le festival, vous parlez au festival, vous faites d'autres festivals ?

  • Speaker #1

    On fait le Miam Festival, Lausanne. Aujourd'hui, on target d'en faire encore un qui serait le Montreux Jazz.

  • Speaker #0

    Puis ça serait tout.

  • Speaker #1

    Parce que ça nous fait...

  • Speaker #0

    C'est beaucoup déjà. C'est déjà beaucoup. Et puis tout s'enchaîne en plus.

  • Speaker #1

    Et la logistique, en fait. C'est que, comme je disais avant, on n'a pas seulement ce business model-là. Donc on a... Et les événements... et nos propres shops, les restaurateurs, les cafés-restaurants. Et en plus, la vente en ligne et de préparer notre franchise. On a déjà un de nos premiers partenaires cette année.

  • Speaker #0

    Ok, wow. Avant de revenir au magasin, les réseaux sociaux. donc t'as une communauté qui grandit et qui est très participative je l'ai l'impression de ce que je vois est-ce que est-ce que tu c'est quelque chose que tu as plaisir à faire ou alors c'est des fois challengeant comment ça se passe les réseaux sociaux parce que t'as un produit qui est très

  • Speaker #1

    Instagram on est même une marque je veux même te rectifier le truc Poums est typiquement l'exemple même de la marque euh réseaux sociaux. C'est une marque qui a existé avec TikTok, qui va exister avec Instagram. Carrément, ça s'est pleinement assumé. Moi, je sais le faire. Je veux savoir le faire. La preuve, je veux le faire. Aujourd'hui, j'ai une équipe de jeunes qui vont beaucoup plus vite que moi, qui sont plus brillants que moi et qui vont... Cassie et Ryan vont créer des vidéos. Moi, je vais leur donner la DA globale et eux vont vraiment...

  • Speaker #0

    La stratégie.

  • Speaker #1

    Voilà. Moi, la stratégie, c'est moi qui veux la faire et eux, ils vont vraiment œuvrer à créer le contenu.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que... C'est une marque qui est avare, avide de contenu. Il aime du contenu.

  • Speaker #0

    Il faut lui en donner.

  • Speaker #1

    Il faut lui en donner. C'est monstrueux, le job que c'est. C'est monstrueux. On est en permanence en train de créer.

  • Speaker #0

    C'est même ingrat, je dirais.

  • Speaker #1

    Ingrat. C'est son estressant. Et d'ailleurs, en discutant un peu avec des autres amis entrepreneurs, on devient parfois angoissant. c'est plus angoissant

  • Speaker #0

    que de te dire est-ce que j'ai assez à manger dans mon frigo des fois t'es là et tu restes 5-10 secondes c'est rien tu restes 5-10 secondes devant Devant le bouton poste. Toi, tu le vis bien, les réseaux sociaux. Je pose souvent cette question à ceux qui créent beaucoup. Parce que quand tu crées ton contenu, tu établis ta stratégie. tu vois ton contenu, à ce moment-là, tu te dis non mais là, je tiens à un truc, c'est trop bien. Et malheureusement, une fois que c'est posté, certaines fois, eh bien ça ne prend pas le chemin que tu veux en termes de diffusion.

  • Speaker #1

    Ouais,

  • Speaker #0

    ouais. Ça, tu le vis bien, tu arrives à t'en détacher ou il y a la frustration quand même qui est là. Après, tu peux très bien gérer la frustration aussi et puis voilà.

  • Speaker #1

    Je crois qu'il y aura toujours la frustration. Ouais. C'est méga frustrant d'avoir pensé quelque chose et que la réalité n'est pas la vraie. Mais sauf qu'on vit dans un monde qui est... L'idée qu'on a eue, nous, dans la tête, était-elle vraiment la réalité ? Non. La preuve en est. C'est qu'elle dévie complètement. D'ailleurs, je trouve que c'est plutôt très intéressant. Mon équipe de social media, ils vont me dire « Tiens Nick, ce serait bien de pouvoir un peu plus te montrer sur les réseaux sociaux. » Ce n'était pas forcément ce que j'avais envie de faire. Et puis que j'avais autre chose à faire. Parce qu'à chaque fois qu'ils tournent, maintenant, il y a en tout cas une fois par mois où je dois être… avec eux pour tourner.

  • Speaker #0

    Donc ça fait une journée.

  • Speaker #1

    Ça fait une journée, voire plus. Je dirais même plus. Et c'est vrai qu'elle a dit que c'est intéressant de voir la personne qui crée, d'autant plus que j'adore ce que je fais. Je kiffe ce que je fais et je kiffe échanger avec ces cookies lovers. C'est trop cool. Et ils ont dit que ça serait bien de pouvoir mettre un peu plus en avant. Et c'est ce qu'on fait maintenant. C'est vrai qu'il y a des vidéos où on va se donner toute la peine du monde pour faire quelque chose de super quali. Et au fait, c'est éclaté. Comme ma fille dirait si bien, c'est éclaté au sous-sol. Et quelque chose qu'on va faire... Vite fait. Vite fait.

  • Speaker #0

    C'est un montage.

  • Speaker #1

    Je t'ai posé sur un canapé, tu es en train de déguster un cookies. Oh wow, 17 000 vues. Tu te dis, mais c'est quoi le problème ?

  • Speaker #0

    Je te dis, c'est ingrat.

  • Speaker #1

    C'est méga ingrat. Tu te dis, je me donne de la peine. Non, mais maintenant... En fait, ça va m'apprendre aussi à décrocher. Complètement. Si je n'ai pas le retour, je ne le prends pas contre moi. Je pense qu'il faut vraiment savoir décrocher justement de ce dictat d'Instagram. Moi, par exemple, on a bien entendu un... ce calendrier Marcom pour dire quels jours on poste quoi, qu'est-ce qu'on fait. On essaie de l'anticiper, mais on est pas du tout dans l'anticipation. Mais on subit déjà plus, c'est déjà pas mal. Ça, c'est un gros game changer. Et de ne pas le subir. Je pense que beaucoup vont comprendre de quoi je parle. Maintenant, aujourd'hui, si je ne publie pas... tous les deux jours, nous on a un calendrier de tous les deux jours, au fait, ce n'est pas grave. C'est OK. Ça, c'est ce que je me suis mise dans la tête maintenant, c'est OK. Tant pis pour tant pis.

  • Speaker #0

    Mais corrige-moi si je me trompe, mais tu as un produit et une communauté qui te créent déjà énormément de contenu, ou pas ?

  • Speaker #1

    Oui et non.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Oui et non. Qu'on le veuille ou pas, une marque doit en permanence dire qu'il existe.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est clair.

  • Speaker #1

    Pourquoi des campagnes, des Hermès, des Vuitton qui sont en liste d'attente font du contenu ? Ce n'est pas pour rien. C'est pour dire justement qu'on est là. On est toujours là. On est toujours à cette adresse. Viens nous retrouver quand tu veux. C'est exactement la même chose.

  • Speaker #0

    Tu vas attendre devant la porte, mais viens quand tu veux.

  • Speaker #1

    Quand tu veux, on sera là. D'accord. Et c'est exactement ce que nous devons faire aussi. C'est qu'on a une communauté qui tourne, fidèle. On a les mêmes clients. Dis-toi que plus de 80% de notre clientèle, c'est la clientèle qu'on a eue au tout début. Sympa, hein ?

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Mais on doit toujours leur dire, leur raconter une histoire.

  • Speaker #0

    C'est du service client.

  • Speaker #1

    Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Et l'appétit vient en mangeant. C'est vrai que tu ouvres ton téléphone, tu tombes sur un coquille qui dégouline, tu dis « banque » .

  • Speaker #0

    C'est toi, c'est à cause de vous. Voilà. C'est à cause de vous qu'on ne tient pas notre bête, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On a parlé vite fait d'Instagram, mais j'ai dit qu'on reviendrait au lieu physique. Donc sur ton Instagram, on peut voir évidemment l'adresse des eaux vives, l'adresse de la gare et une adresse du côté de Bienne. Nido.

  • Speaker #1

    rue de Nido c'est notre première première collaboration en fait c'est une famille avec qui on va faire notre premier pop-up à Neuchâtel et qui va être un kiosque de glace exactement ils fabriquent eux-mêmes la glace c'est une marque très très forte Neuchâtel la place du marché et cet hiver on va leur demander en fait Ils vont venir vers nous et on va dire, écoutez, nous, on a les glaces et on part en hibernation. Ça serait intéressant de pouvoir travailler ensemble.

  • Speaker #0

    L'hiver, quoi.

  • Speaker #1

    L'hiver, pour les cookies. C'est clair, c'est clair. On va visiter le shop, on voit toute la famille et là, coup de cœur. Genre match. et le match va s'avérer super positif parce que On va faire notre premier pop-up à Neuchâtel. Neuchâtel va littéralement faire les mêmes chiffres qu'à Genève.

  • Speaker #0

    Je t'avais dit. En fait, c'est numéro un, c'est ça.

  • Speaker #1

    On revasculer.

  • Speaker #0

    Ah ouais, je me disais. C'est pas moi, c'est les chiffres. Les chiffres ne montrent pas. Du coup, gros succès, Stéphane Neuchâtel.

  • Speaker #1

    Quand ça fait déjà, parce qu'on fait les street food à Neuchâtel, et à chaque fois, Neuchâtel, notre arrivée à Neuchâtel, c'est comme si on était le Messie.

  • Speaker #0

    À Genève aussi, je me souviens, Street Food Festival l'année passée, j'ai attendu. Oui,

  • Speaker #1

    mais on joue à domicile. Genève, on joue à domicile.

  • Speaker #0

    C'est vrai, j'ai attendu.

  • Speaker #1

    On ne peut pas perdre son autre lieu d'origine.

  • Speaker #0

    C'est vrai. Mais du coup, Neuchâtel vous a très bien reçu.

  • Speaker #1

    Neuchâtel nous a super bien reçu. Franchement, c'est la En effet, je te rejoins sur la première communauté avec qui on interagit énormément. Super. Énormément. Ils sont demandeurs. Quand on sort le cookie de la Saint-Valentin, je ne sais pas si tout Neuchâtel est en couple et amoureux, mais ce qui est sûr,

  • Speaker #0

    c'est qu'ils consomment.

  • Speaker #1

    Ils consomment.

  • Speaker #0

    Justement pas, plutôt. Ils consomment.

  • Speaker #1

    Et ça va être exceptionnel. Exceptionnel. Les volumes vont être, on ne s'y attendait pas du tout.

  • Speaker #0

    Donc, l'entreprise avec qui vous collaborez, justement,

  • Speaker #1

    bien sûr,

  • Speaker #0

    Fabrica del Dolce. Del Dolce, exactement. De la Terria Fabrica del Dolce. Donc voilà, qui sont à Neuchâtel, à la place du marché, et qui sont à Bienne.

  • Speaker #1

    Ils viennent d'ouvrir à la rue principale. C'est comme si à la rue du marché, à Genève, on avait un shop. Sauf que ce n'est pas notre shop, c'est un corner shop. C'est qu'on vient créer un corner dans un shop existant. Donc eux, c'est des vendeurs de glace. Ils vendent de la glace, ils sont là. Et nous, on va avoir un corner avec notre branding, avec des cookies sélectionnés pour eux. Et ils vont nous proposer comme ça toute l'année.

  • Speaker #0

    Magnifique.

  • Speaker #1

    Plus que magnifique.

  • Speaker #0

    Magnifique. Mais du coup, Neuchâtel...

  • Speaker #1

    ça s'est terminé avec l'arrivée de l'été enfin des beaux jours on aimerait bien entendu qu'on aurait voulu rester à Neuchâtel bien entendu que je reçois tous les jours 2-3 messages de quand est-ce que vous revenez on aimerait là pour le moment là maintenant tout de suite c'est pas possible et ça me brise le coeur c'est naze au fait moi même j'en suis frustrée tu t'imagines Tu trouves une marque que tu apprécies, avec qui tu sympathises. Et pic à bout, il n'y a plus de marque.

  • Speaker #0

    Ouais, ça va revenir. Tu l'as dit, là, t'as dit, non ? T'as dit officiellement d'aller revenir. Complètement, complètement. C'est un statement, là. Complètement. Et jusque-là, tous mes neuchâtelois, je reviens régulièrement. Donc, passez vos commandes. Je serai là et je vous livrerai. Je passerai et je vous livrerai. Mais du coup, bien, maintenant, vous êtes là à l'année. Oui. Ce corner. Oui.

  • Speaker #1

    Parce que c'est un salon de thé aussi.

  • Speaker #0

    Exactement. Et deux à Genève.

  • Speaker #1

    Un troisième qui va ouvrir.

  • Speaker #0

    Ah, tu vois, t'annonces encore un troisième à Genève ?

  • Speaker #1

    Oui, à Genève. On aime bien, nous. On aime bien Genève. au fait on a eu une opportunité c'est vraiment un quartier qu'on targetait depuis un moment c'est vraiment notre target et l'opportunité s'est faite là on a signé il y a deux semaines tu es même le premier à le savoir magnifique,

  • Speaker #0

    les exclus je l'ai annoncé on ne l'a même pas encore annoncé ni même sur le mien privé qui viennent s'ils l'écoutent ils sauront on verra qui est vraiment voilà

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai que ça, ça a été une opportunité exceptionnelle qu'on a pu saisir. Et on a trop hâte parce qu'au fait, ça va vraiment être notre premier shop fait par les architectes avec notre vrai design.

  • Speaker #0

    Donc, une identité visuelle dans l'architecture aussi. Exactement.

  • Speaker #1

    Jusqu'à maintenant, au fait, on va être un peu flémard. Avec les eaux vives, on va tellement tout enchaîner. Ça va toujours être...

  • Speaker #0

    On va dire plutôt simpliste.

  • Speaker #1

    Simpliste. Simpliste, parce qu'en fait, on va tout enchaîner. Les eaux vives vont toujours être un point où c'est de par là qu'on va livrer. les entreprises, qu'on va livrer nos clients qui viennent tous les jours. Il y aura tellement toujours, toujours, toujours, toujours de choses à faire dans cette boutique qu'on va simplement se perdre. On ne va jamais prendre le temps de s'arrêter et de dire maintenant, on le fait bosser par l'architecte. Et là, il s'avère qu'on a les eaux vives. On a la terrassière et on va laisser fermer la terrassière tant qu'on ne l'a pas faite par l'architecte. Autrement, on va de nouveau se relancer dans un pop-up chez nous, à la maison.

  • Speaker #0

    Et tu avais dit que tu ne voulais plus cuisiner à la maison.

  • Speaker #1

    Non, c'est fini.

  • Speaker #0

    Enfin, des cookies.

  • Speaker #1

    Je ne veux pas.

  • Speaker #0

    On a beaucoup parlé de cookies. Mais en tout début d'épisode, j'ai aussi mentionné Buns and Rolls Bakery. Ouais. Donc là, on parle de pâtisserie, on va dire ça comme ça.

  • Speaker #1

    Viennoiserie.

  • Speaker #0

    Viennoiserie, pardon.

  • Speaker #1

    Viennoiserie plutôt.

  • Speaker #0

    Donc on parle de cinnamon roll et tout ça. Oui. Très 2025 aussi.

  • Speaker #1

    Très 2025.

  • Speaker #0

    Avec le coût.

  • Speaker #1

    Monoproduits.

  • Speaker #0

    Oui. Instagram.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et ces produits-là, déjà, il y a combien de produits différents ?

  • Speaker #1

    Il y en a quatre.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    Il y a quatre parfums différents.

  • Speaker #0

    Ok. Ouais. Et ils sont aussi vendus dans tous les shops ?

  • Speaker #1

    Non, non. Voilà. Alors, c'est vraiment... Donc, Bunsen Roll, c'est mon dernier. bébé. Et ce sera mon dernier,

  • Speaker #0

    je crois. Arrête, arrête.

  • Speaker #1

    Ce sera mon dernier. Il m'a tellement empêché de dormir pendant trois mois que je me suis dit, OK, c'est bon. J'ai fait le dernier. Là, c'est bon. J'ai closé le game. C'est fini. On va s'arrêter là. Au fait, figure-toi que c'est vraiment une passion que j'avais même avant les cookies.

  • Speaker #0

    C'était sur la liste aussi ?

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais de la liste de fous. Et cette liste, je ne l'ai jamais la montre à personne. C'est une liste qui n'en finit pas. Et qu'est-ce que je l'aime ? C'est toujours des monoproduits. C'est toujours... Non, il n'y a pas que du sucre, il n'y a pas que de la food. Il y a d'autres choses aussi. Et c'est vrai que je veux prendre du temps. pour le créer. Et pourtant, on va travailler sur la recette. Depuis un moment, j'ai la recette. Depuis, je pense, allez, deux ans et demi. Et je vais y aller, mais tellement gentiment. Je ne veux pas ça. J'y vais, je n'y vais pas. J'y vais, je n'y vais pas. J'ai peur.

  • Speaker #0

    C'est en même temps.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement. Mais là, et pourtant, va se segmenter plutôt une clientèle très jeune, très dynamique. Parce qu'eux n'ont pas peur du sucre. Eux n'ont pas peur de prendre un peu...

  • Speaker #0

    On va dire qu'ils sont très actifs. Donc, ils dépensent. Exactement.

  • Speaker #1

    Ils peuvent consommer. Parce que moi, je ne suis déjà plus. Moi, mes cookies, j'essaie de... Je me limite à deux cookies par semaine. Ah, ça va.

  • Speaker #0

    Pas plus.

  • Speaker #1

    Je pourrais en manger tous les jours.

  • Speaker #0

    Tout le monde pourrait en manger tous les jours.

  • Speaker #1

    C'est vraiment... J'aimerais être plus jeune rien que pour ça. Parce que je sais, je saurais me dépenser à hauteur de ce que je mange. Mais ce qui n'est pas du tout le cas. Donc, du coup, je me limite à... à deux cookies par semaine. Et c'est vrai que c'est une clientèle plus jeune, plus dynamique. Et Bunsen Roll, ça va être un concept que je veux vraiment penser de manière plus posée. C'est une marque, déjà quand on parle de cannelle, c'est un peu plus pointu. Pas tout le monde aime la cannelle. Et c'est une marque que je veux vraiment penser, au contraire de Koums, je veux... je vais avoir envie de lui créer un café. Donc, qu'on puisse venir se poser.

  • Speaker #0

    C'est plus ambiance.

  • Speaker #1

    Voilà. C'est vraiment, tu viens, tu prends ton cinnamon roll. Et d'ailleurs, comme on le dit si bien, on a une passion pas que for the cinnamon roll. On va venir compléter cette carte.

  • Speaker #0

    C'est pour passer un moment, en fait.

  • Speaker #1

    Voilà. On vient kiffer un instant. bien kiffé un moment qui est super sympa qui n'est pas du tout le cas de Koums tu parles tu kiffes ailleurs là on a pour ambition de un Un espace de détente.

  • Speaker #0

    Et puis, où est-ce qu'on peut les trouver ?

  • Speaker #1

    Donc, on est sur la gare, juste à côté de Goums. Et là, prochainement, on va ouvrir aussi un café.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #1

    À Genève. et prochainement Lausanne. Mais ça va se limiter vraiment sur les deux villes, parce que Koms n'a pas une autre ambition qui est déjà bien.

  • Speaker #0

    On verra, parce que... Il suffit qu'un ami t'appelle.

  • Speaker #1

    Non, mais... Au fait...

  • Speaker #0

    Je kiffe le challenge entrepreneurial, mais je pense que non. Que non. Je veux m'arrêter sur ces deux villes et tout de suite, je les pensais, je les structurais comme ça. Et au fait, c'est une autre logistique que les cookies, les cinnamon rolls. et j'ai une note émotionnelle avec les cinémanes de rôle que je ne saurais pas t'expliquer d'accord, que j'ai envie de le garder près de moi de le co-coller, d'avoir un contrôle total dessus ce que je vais avoir un peu moins avec Coombs

  • Speaker #1

    Bon bah peut-être que ça change avec le temps aussi peut-être. Peut-être que c'était comme ça avec Kooms au début, je sais pas.

  • Speaker #0

    Je sais pas, je devrais pas te dire.

  • Speaker #1

    Bon de toute façon on est pas là pour faire une étude écologique, je disais ça comme ça. Voilà. Ok, bon, écoute, je souhaite longue vie à Bunsen Rose et j'espère que ça ouvrira à Genève et à Lausanne. Peut-être que d'un coup, l'année prochaine, je vois que ça ouvre à Berne et à Zürich, je ne sais pas. C'est ça, c'est un peu ça. Aujourd'hui, avec toutes ces activités et ta vie et tout, T'as l'impression que tu gères, t'es surmenée ? Comment tu gères tout ça ? Parce qu'il y a beaucoup, tu vois.

  • Speaker #0

    Écoute, figure-toi qu'on m'a posé la même question ce week-end et je trouve que je m'en sors plutôt bien. J'ai du temps pour mes amis, j'ai du temps pour mes enfants, j'ai du temps, je travaille de manière... Je suis assez... Comment est-ce que je dirais ça ? J'arrive à accomplir.

  • Speaker #1

    Efficace ?

  • Speaker #0

    J'arrive à être efficace. J'arrive à être efficace. Je dois t'avouer que je commence mes journées très très très tôt. Très tôt. C'est quelle heure ? À 5h du mat. Je suis devant mon écran pour absorber justement tout ce qui est mes... propositions, tout ce que je dois rédiger j'essaye de le commencer très très tôt et de pouvoir être avec mes filles de 7h quand je les réveille jusqu'à 8h quand je les pose à l'école, de pouvoir être focus avec elles, d'autant plus que je ne travaille pas le mercredi et le dimanche et le vendredi donc c'est vrai qu'il faut pouvoir condenser Et... tout ça. Et j'aime assez bien sortir, donc il faut trouver du temps pour pouvoir allier tout ça. C'est plutôt sympa. Je me sens... Je n'ai pas de carence. J'ai mes trois points.

  • Speaker #1

    Tu arrives à tout faire.

  • Speaker #0

    Pas qu'il arrive à tout faire juste.

  • Speaker #1

    Mais tu arrives à tout faire. Oui. Tout ce qui est important pour toi,

  • Speaker #0

    tu arrives à le faire. Exactement. Ma maman, quand on a besoin de passer du temps ensemble, elle va passer un mois, deux semaines, une semaine, deux jours, comme elle veut, à la maison, à s'occuper de ses petites filles. Et moi, en tant que sa fille, de passer du temps ensemble, les copines, on s'est alloué du temps.

  • Speaker #1

    je suis assez contente de mon équilibre tout à l'heure tu as dit quand tu as déposé la marque de Coombs tu as changé la mentalité enfin pas changé mais tu as recalibré la stratégie à ce moment là l'idée que tu avais pour Coombs Cookies est-ce que ça ressemble à ce qui est en train de se passer maintenant Ouais. et puis est-ce que maintenant ce que tu as en tête ça se limite à ce qu'il y a maintenant ou bien ça a aussi évolué ça évolue,

  • Speaker #0

    bien entendu que ça évolue dans les discussions, les échanges que tu as avec tout le monde que tu côtoies j'ai discuté avec une personne ce week-end qui a 15 restaurants entre Londres et la Grèce ça t'ouvre aussi des Je t'en dis possible. tout ce qu'il y a toutes les opportunités qu'il y a, donc bien sûr que ça évolue et c'est vrai que je suis toujours partie de ce principe là et ça c'est vraiment pour ma vie tout le temps d'être assez ouverte au fait pour accepter et de vivre ce qui se présente à toi donc elle évolue tout le temps et je crois que le pire c'est de bosser avec moi à ce niveau là parce que je peux te donner avec certitude une stratégie là maintenant et deux heures après. Non, non, non.

  • Speaker #1

    C'est nul.

  • Speaker #0

    C'est nul. Mais c'est éclaté au sous-sol. Et on va tout recommencer. Et je veux... tout recommencer avec la même passion. Du coup, ça fait que... Je suis un peu embêtante.

  • Speaker #1

    Je t'ai demandé si ça avait changé parce que justement, tout à l'heure, pour Burns & Rose, tu avais dit que tu voulais le garder près de toi et que tu ne voulais pas qu'il évolue. Donc, je me demandais s'il y avait quelque chose de similaire pour Coombs. Mais apparemment, tu vises le soleil pour Coombs.

  • Speaker #0

    Oui, parce qu'au fait, c'est un business qui escalable. C'est surtout ça. C'est qu'on a un produit qui est congelé. On a un produit... Quand on arrive à Star T, nous on a besoin de 30 mètres carrés pour produire. On a besoin d'un batteur, d'un congélateur et c'est tout. Et une balance. c'est tout les cinnamon rolls c'est une chambre de pouce c'est de la vraie c'est un boulanger un job de boulanger et ça ça vient complètement changer c'est un autre un autre game changer ok très

  • Speaker #1

    bien alors je vais te poser La question de l'invité précédent, puis je vais te faire, j'ai fait des combinaisons là, tu me diras si c'est faisable ou pas. Et puis après on va passer aux questions de fin. Alors l'invité précédent, Christophe Nenorg, c'est... C'est un sportif, il est aussi professeur, mais il fait des ultra trails, des courses de malade, 360 kilomètres en montagne durant six jours. Il nous a expliqué comment il menait tout ça, mais il a posé la question suivante. Est-ce que c'est possible de faire de sa passion son métier sans pour autant perdre de la passion ? Parce que je ne pense pas que tu avais une passion pour le cooking, mais tu avais une passion pour l'entrepreneuriat. Mais est-ce que l'intensité, des fois, elle te dit... Donc,

  • Speaker #0

    où est-ce que je me suis lancée ? Très souvent, je vais me dire... Donc, où est-ce que je me suis lancée ? Très souvent, je vais me dire, mais qu'est-ce que je fous ? Très souvent, je vais jurer. Très souvent. Qu'est-ce que j'aime ça ? Non, qu'est-ce que j'aime l'entrepreneuriat ? Je suis clairement une entrepreneuse et j'aime crier. J'aime profondément crier, j'aime aller jusqu'au bout. Tu t'imagines le kiff dans la vie quand même, de te dire que j'ai eu une idée dans ma tête. Tac, hop et bam. tu l'exécutes. Tu t'exposes.

  • Speaker #1

    Et encore, puis en plus, après ça encore, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est incroyable. Et même quand c'est chouette, de te dire, j'ai eu un culot.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    j'ai eu une force, genre, appelez-moi Superman,

  • Speaker #1

    quoi.

  • Speaker #0

    Je trouve ça assez fascinant. Autant, on va aller taper des cachetons parce que le syndrome de l'aperteur va s'accaparer de soi et puis tu vas dire, ça y est, je ne sais pas ce que je fous. Ce qui m'arrive littéralement une fois par semaine. Qui suis-je ? Qui suis-je ? Qui suis-je ?

  • Speaker #1

    L'utilisation des cachetons ne sont évidemment pas recommandées. Absolument. sous prescription de votre médecin. Je ne vais pas me mettre dans des sources pour des blagues.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que c'est gratifiant ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai. C'est gratifiant de pouvoir se dire j'ai pensé quelque chose que j'ai exécuté et ça marche.

  • Speaker #1

    Et c'est là et ça existe. Et c'est là et ça existe.

  • Speaker #0

    Le plus impressionnant. Pardon. Je pense que c'est de voir, j'étais dans le bus, et t'as un monsieur d'un certain âge qui entre avec sa boîte de cookies. Et là tu te dis, waouh, trop cool !

  • Speaker #1

    Et après tu sais pas si tu dois aller lui parler ou pas, tu sais pas comment tu vas faire. Tu veux prendre une photo mais tu veux pas.

  • Speaker #0

    Photo ! Et je lui lançais des sourires, genre il s'est dit « Mais qu'est-ce qu'elle me veut l'autre ? » Je lui faisais des sourires.

  • Speaker #1

    Merci. Incroyable. Bon, bah très bien. Merci beaucoup. Et là, je t'ai fait des combinaisons plutôt... Original ou pas, pour certaines. Et tu me dis si c'est faisable ou pas. Je te pose les questions. Peut-être d'un coup, ça a été déjà fait. Ok, vas-y. Alors, un cookie chocolat piment.

  • Speaker #0

    Oui, ça a déjà été fait.

  • Speaker #1

    Déjà été fait. Donc faisable. Chocolat au lait et menthe.

  • Speaker #0

    Non, jamais.

  • Speaker #1

    Faisable ?

  • Speaker #0

    Faisable.

  • Speaker #1

    Matcha framboise.

  • Speaker #0

    Euh, oui, bien sûr, mais non.

  • Speaker #1

    Ok. Noisette, café, expresso ?

  • Speaker #0

    Bien. Dis donc. Jamais, mais faisable.

  • Speaker #1

    Caramel, popcorn ?

  • Speaker #0

    Oh, sympa.

  • Speaker #1

    Et le dernier ? Mais celui-là, j'ai dû le vérifier parce que j'ai fait des recherches. J'ai aussi discuté un peu avec mon ami de GPT, mais...

  • Speaker #0

    beurre de cacahuète et bacon croustillant non je te jure ça existe qui s'en fout c'est les américains tu penses bien je veux le planter écoute pourquoi pas c'est bien parce que tout ce que tu viens de proposer nous on va venir le proposer sur Instagram et TikTok et ils vont devoir voter la communauté va devoir voter et de dire ok celui qui remporte La mise en le produit.

  • Speaker #1

    Magnifique. Incroyable. Je t'enverrai la liste.

  • Speaker #0

    C'est parce que je veux bien.

  • Speaker #1

    Magnifique, à voir. Alors, on va passer aux quatre questions de fin. La première, c'est si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix. Quelqu'un qui t'inspire.

  • Speaker #0

    J'ai dû répondre à la même question. J'ai hésité pareil. Tu ne sais pas ? Non. Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Ok, ce n'est pas grave.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas, mais ça paraît...

  • Speaker #1

    Tu ne sais pas ? Je ne sais pas. Ce n'est pas grave. Écoute, ça viendra. Est-ce que tu as un son du moment ?

  • Speaker #0

    Oui. Dina. Voilà.

  • Speaker #1

    Dina ? Oui.

  • Speaker #0

    D-I-N-A.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Est-ce que tu as un compte Instagram à recommander ?

  • Speaker #0

    Ça va plutôt être des comptes Instagram de l'art contemporain. Donc non. Je veux aller sur Comscookies, mais enfin.

  • Speaker #1

    Quelle question.

  • Speaker #0

    Mais quelle question.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu avais, pardon, une question à poser au prochain invité ? Tu ne sais pas qui c'est, mais...

  • Speaker #0

    Es-tu contente, si elle est contente ou contente de sa vie ? Tout court. Tout court ? Ouais.

  • Speaker #1

    Es-tu contente de ta vie ?

  • Speaker #0

    Ouais. Ok. Je trouve que c'est une question qu'on ne pose pas assez souvent.

  • Speaker #1

    C'est vrai ? C'est une très bonne question.

  • Speaker #0

    De se dire, est-ce que tu es contente de ta vie ? professionnelle, amicale, amoureuse, voisinage, je pense pas assez que souvent.

  • Speaker #1

    Je poserai la question. Je dirais que ça vient de toi. Avant qu'on termine l'épisode, et déjà je te remercie pour cette heure et quelques minutes qu'on a passé ensemble. J'ai un partenaire tous mes cadeaux qui s'appellent LVDD. Et j'ai pour toi, et là je te mets au défi, du coup, de faire, donc là voilà pour toi c'est un sel pimenté de LVDD. Et tu, je te mets au défi de faire un cookie avec ça. Voilà. Évidemment, LVDD.ch, il y a des pâtes pimentées, des sels, des poivres, mélange de poivre, des épices, des huiles. Il y a tout ce qu'il faut sur LVDD.ch ou dans tous les manors de Suisse. donc n'hésitez pas à aller jeter un oeil et sinon lvdd.ch sur Instagram aussi ils balancent pas mal de contenu donc vous allez vous régaler Annick merci Merci à toi. Longue vie à Coombs Cookies et Buns & Rolls. J'imagine que là, je ne te cache pas, j'essaie d'être concentré sur ma diète, sur la nourriture. Donc, je ne vais pas te dire que je vais passer tout de suite.

  • Speaker #0

    Non, c'est très bien.

  • Speaker #1

    Mais je vais passer d'ici quelques semaines. Trop hâte. Et je passerai manger un ou deux cookies. J'ai déjà mangé à plusieurs reprises. Je me suis toujours régalé. mais j'espère que tout se passera comme tout ce que tu as en tête.

  • Speaker #0

    Trop bien. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Et merci pour ton temps.

  • Speaker #0

    Merci à toi surtout.

  • Speaker #1

    Voilà. Et pour toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là, je vous remercie infiniment pour votre écoute. Comme d'habitude, Spotify, Apple Podcasts pour les 5 étoiles ou même les commentaires sur la section sondage de Spotify. N'hésitez pas aussi à me faire des retours sur Instagram et restez connectés sur le compte Instagram parce qu'il y a plein de choses qui vont être annoncées Merci. très prochainement, notamment un événement, un meet-up podcast qui va se faire du côté de Neuchâtel. Là où Annick doit revenir apparemment. Donc voilà. Merci à tous, merci pour votre écoute et à la prochaine. Bye.

  • Speaker #0

    Dedicated podcast.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté,

  • Speaker #0

    bye bye.

Share

Embed

You may also like