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Pretty Patty : le burger, la marque et la vision cover
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Dedicated Podcast avec Abi

Pretty Patty : le burger, la marque et la vision

Pretty Patty : le burger, la marque et la vision

1h15 |04/06/2025
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Description

Dans ce nouvel épisode, je reçois Adrian, cofondateur de Pretty Patty (avec Lucas), le burger joint devenu incontournable à Genève. Il revient sur l’histoire incroyable derrière ce projet né entre amis : du premier smash burger fait maison à l’ouverture de deux restaurants, une passion pour l’accueil et l’envie de créer une vraie marque.

On parle :

  • De comment ils ont quitté leur job pour ouvrir un resto… en pleine pandémie

  • De leur obsession pour la recette parfaite

  • De pop-ups, Fondetec, et grind total

  • De branding, réseaux sociaux et pression créative

  • De leur deuxième lieu proposé… par une inconnue connectée à leur énergie

  • Et des ambitions pour Zurich, Lausanne et au-delà

Un épisode qui montre que l’entrepreneuriat, c’est pas que du goût : c’est surtout des choix, des paris fous, et une vision qui se construit jour après jour.

🎧 Bonne écoute, et n’oublie pas de laisser 5 étoiles sur ta plateforme !


Pretty Patty sur instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out. What's up, y'all ? You're tuning in to the Dedicated Podcast. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un nouvel épisode et cette fois c'est le numéro 35. 35 comme mon joueur préféré de NBA, Kevin Durant. Alors pour ce super épisode numéro 35, j'ai décidé de revenir vers une entité, vers des personnes qui sont originaires de Neuchâtel, je tiens à le préciser. mais qui sont comme moi à Genève. On va aujourd'hui parler de Pretty Patty et on a Adrien avec nous. Adrien, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va super bien, merci. Content d'être là.

  • Speaker #0

    Merci en tout cas d'avoir pris le temps de venir nous voir. Alors pour ceux qui ne connaissent pas Pretty Patty, c'est un burger joint qui est à Genève depuis 2022, si je ne me trompe pas. Alors ensuite, il y en a un autre qui a ouvert un peu plus tard en 2024. Mais c'est un burger joint qui est très connu pour son smash burger. Je crois que c'est comme ça que les gens l'ont découvert. En tout cas, ensuite, il y a eu d'autres explorations. Mais on va revenir à tout ça et on va aller dans l'ordre. Adrien, peut-être que tu peux nous dire qu'est-ce que... Alors, il y a Lucas qui est...

  • Speaker #1

    Lucas, exactement. Mon associé et aussi mon meilleur pote avec qui on a démarré l'aventure ensemble. Donc, on a un binôme. un binôme qui fonctionne bien et puis c'est la team ouais la team ok magnifique Lucas qui est aussi Neuchâtelois exactement ok magnifique lui c'est un vrai Neuchâtel moi je suis pour la petite histoire je suis anglais de base et puis je suis arrivé à

  • Speaker #0

    Neuchâtel à l'âge de 12 ans 12 ans ok très bien bon t'es quand même Neuchâtelois on va y aller comme ça alors avant avant de de démarrer Petit Patty en 2022 qu'est-ce que vous faisiez toi enfin en fait réponds-moi et puis on va voir Et puis, si c'est différent pour Lucas, on évoquera deux, trois choses peut-être.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr. Donc moi, en 2022, j'étais analyst, j'ai real estate analyst. Donc je travaillais un peu dans l'immobilier. J'avais tout le temps mon Excel ouvert, mon Excel, mon PowerPoint. Donc c'était totalement différent de ce que je fais actuellement. Et c'était cette envie de créer qui m'a donné envie de passer à autre chose.

  • Speaker #0

    Et puis cette envie de créer, c'est-à-dire que tu étais dans le domaine immobilier, mais comment on passe de l'immobilier à un burger ? Est-ce que tu avais une passion burger avant ça ? Est-ce que la nourriture ? Je ne sais pas. Est-ce que tu as travaillé dans un restaurant étant gamin ? Je ne sais pas. C'est quoi qui a motivé ce move ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Donc avec Lucas, on a toujours aimé recevoir. Ça a toujours été ça notre passion, que ce soit pour des dîners à la maison, que ce soit pour des teufs qu'on a réalisés à la maison. Cet art, je dirais, de recevoir, c'est toujours ça qui nous a énormément stimulés. Et l'aventure, je dirais, commence quand un très très bon pote à nous, il rentre des Etats-Unis, il dit les gars, j'ai découvert un truc, c'est un truc de malade, c'est un smash burger. Je dis, ça ne me parle pas, je ne connais pas. C'était Shake Shack à l'époque.

  • Speaker #0

    Ah ouais, évidemment.

  • Speaker #1

    Exactement. Le OG, les boss. Et il me montre, il sort une casserole et... Il met une boulette de viande, il l'écrase, je ne sais plus exactement avec quoi il l'écrase. Je crois que c'était une autre casserole ou quelque chose comme ça, une poêle. Et il smash cette viande. Et là, c'est le ciel qui s'ouvre. Je me dis, mais c'est de la folie en fait ce truc. Je n'avais jamais goûté un truc pareil. Et on était devenu un petit peu obsédé avec cette recette de smasher cette viande qu'on smashait tellement de burgers à la maison, enfin chez mon pote, chez moi, chez les amis. qu'on avait presque oublié de sortir. C'était la dernière année de nos études. Donc, tu vois, tous nos proches, ils sortaient énormément. C'était la fête encore. C'était surtout l'EHL.

  • Speaker #0

    Donc, c'était encore pendant vos études, quoi.

  • Speaker #1

    C'était ça. C'était pendant nos études à l'EHL. traversé la Suisse pour des ingrédients on est allé en France pour les buns pour les buns brioche parce qu'en Suisse même encore aujourd'hui c'est impossible de trouver un bon buns burger ce qui est quand même assez fou, il faut que quelqu'un écoute ce podcast et il peut remédier à ça, c'est avec plaisir mais on est allé en France pour les buns burger on traversait, je sais pas on faisait des fois 2-3 heures de caisse pour aller trouver un cheese, le cheese parfait pour une soirée à la maison et puis on cuisinait Et c'est devenu un peu une addiction. Et là, un jour, on a... potes qui organisent un espèce de rave un peu dans une forêt comme ça et il nous avait proposé de faire des burgers et on va là-bas. Je pense qu'il nous faut trois jours de préparation. On va à gauche et à droite pour trouver la viande, pour louer une plancha, pour louer une tente, etc. Donc c'était énormément de boulot. Et ce jour-là, je pense qu'on commence à 8h du matin et on finit à 4h le lendemain. Mais je ne vois pas le temps passer. Je trouve ça ouf. Je ne vois pas le temps passer Cette sensation de donner le sourire à travers un plat que j'ai cuisiné, que j'ai confectionné avec mes mains, c'était la folie. J'ai trouvé ça dingue et je voulais absolument continuer de faire ça. On finit nos études avec le gros smile. Je vais voir mes parents. Je dis, j'ai ce rêve de voir un restaurant. Et ils m'ont tout de suite un peu remballé. Ils m'ont dit que c'était hors de question, que j'avais besoin de voir ce que c'était la vie réelle.

  • Speaker #0

    Ils avaient peur.

  • Speaker #1

    Ils avaient peur. Ils étaient convaincus que c'était un peu un rêve de gamin. Le mec qui ne veut pas grandir, il vous vend un resto. Ils ne se rendaient pas compte vraiment de l'implication. Et quand même, ça avait un peu suscité un peu une... un doute au fond de moi, je me suis dit est-ce que ce fait de se retrouver avec nos potes le vendredi soir calme, tranquille, pour faire des burgers est-ce que c'était un peu un délire de jeune donc je me dis vas-y je vais la tenter et c'est là en fait que je suis parti à Bangkok un an pareil il n'y a rien de logique dans toute l'histoire ok Bangkok c'est grave ça Bangkok un an là je trouve mon premier taf dans l'immobilier justement en tant qu'analyste je goûte les burgers à Ausha droite je vais partout un point à Bangkok pour goûter les burgers ça existait pas vraiment le smash ça existait pas trop je trouvais jamais un truc que je kiffais que je kiffais vraiment de ouf mais voilà je pense que deux trois repas par semaine on s'appelait avec Lucas on disait mec mec j'ai trop envie de faire ce resto j'ai trop envie et on se plaignait un peu nos boulots nos patrons un peu le truc classique quoi rien de fou non plus. Et là, t'as le Covid qui frappe je me suis dit vas-y en Europe on va être un peu plus à l'abri donc je rentre en Europe je quitte mon taf, je rentre en Europe et là boum on est frappé de plein fouet par le Covid en Suisse et j'arrive, je sais pas comment trouver un job dans tout ça et à Genève et toujours avec cette arrière pensée de si je fais un resto un jour c'est à Genève, c'est là que ça se passe c'est une grande ville on va dire presque européen même s'il n'y a pas autant cette vibe un peu européenne qui est Zurich. Mais voilà, à Genève, on parle français, on a des potes. Donc je me suis dit, je vais trouver un taf à Genève. Et là, c'est drôle parce que je trouve pendant le Covid, beaucoup de personnes ont été livrées à eux-mêmes. Ils se sont rendus compte de ce qui est vraiment important dans la vie. Pourquoi on est là ? Qu'est-ce qu'on fait en fait ? Où est-ce qu'on va ?

  • Speaker #0

    C'est un reality check.

  • Speaker #1

    Un reality check, exactement. Et c'est vraiment à ce moment-là, en fait, où je n'en pouvais plus. j'en pouvais plus de mon de mon job, pas parce que j'avais marre de me lever à 9h, enfin pardon, de commencer le taf à 9h ou que j'avais marre de mes boss ou quoi que ce soit, c'était vraiment genre, j'ai envie de faire vraiment ce qui me passionne dans la vie. Et un truc qui m'a un peu frappé, c'était qu'en fait, j'avais quelqu'un qui me disait un peu mon rythme. Non, tu dois faire ça pendant deux ans, trois ans, voici ton salaire pendant deux, trois ans. Ça, c'est un peu ta valeur, ça, c'est un peu tes capacités maintenant. Puis j'avais vraiment l'impression que j'avais pu s'adopter donner plus vite et j'aurais envie d'être libre à moi-même et d'aller à mon rythme de décider moi à mon rythme on quitte nos taffes pendant que tous les restaurants ont été fermés pour ouvrir un restaurant c'est

  • Speaker #0

    un peu ça la petite histoire incroyable monde perd son taf ou alors galère, ou on voit les restos fermés, vous quittez votre taf pour aller ouvrir un resto. Et du coup, la période entre la décision et l'ouverture qu'est-ce qu'il se passe parce que je me souviens qu'on s'était croisé à un événement à la caserne je crois je sais pas si c'était Anaïs qui avait organisé ça ou je sais plus qui c'était mais du coup vous étiez là et vous étiez en train de il y avait des artisans de tout type et vous vous vendiez vos burgers et puis c'est là que tu m'avais dit ouais on va ouvrir prochainement mais du moment où vous prenez cette décision jusqu'à ce que vous trouviez Merci. un lieu, qu'est-ce qui se passe ? Comment on se prépare ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était assez drôle dans le sens où... On se retrouve avec Lucas. Je crois que lui, il n'avait pas encore quitté de son taf. Il y a eu un petit décalage de 2-3 mois, mais on se pose, on fait un peu, on fait nos business plans, on fait nos gants, on fait nos prévisions. Et on s'était posé sur un espèce de timetable de combien de temps ça allait nous prendre. Et je crois qu'on avait noté 4 mois pour un restaurant. Ouais. Il nous a fallu... Il nous a fallu 16-17 mois pour un resto. Donc, c'était un gros challenge. C'était du taf. Tu te prends beaucoup de portes. On te met les bâtons dans les roues. Donc, ça a pris beaucoup, beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    Tu dépenses de l'argent pendant cette période. Ou ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va. C'est uniquement quand tu reprends un bail. C'est là où tu perds ça. mais c'est là où tu commences à dire putain genre j'ai intérêt à vendre des burgers et j'ai intérêt à en vendre parce que là en fait c'est drôle parce que c'est un autre pote qui était entrepreneur qui avait déjà des projets un peu en hospitalité qui m'a dit attention mon cette période là elle est chaude, elle est dure tu signes des devis dans tous les sens, t'as de l'argent qui sort du compte et c'est stressant mais pour raconter l'histoire de manière plus chronologique donc Pendant ce temps-là, heureusement que ça a pris du temps quelque part parce que ça nous a permis de perfectionner nos recettes, tester nos fournisseurs à Genève. Et je sais que c'est le cas dans beaucoup, beaucoup de cantons en Suisse. On a pu faire appel à Fondetec, ce qui est ce... Comment dire ça ? Fondation. Oui, fondation, exactement, de cautionnement. Donc eux, en fait, parce que les banques jamais prêtent pour des...

  • Speaker #0

    Surtout juste après le Covid.

  • Speaker #1

    Surtout après le Covid. vide, surtout pour la restauration, surtout pour des jeunes qui ont 100 track record, c'est mort. Tu présentes à ce conseil et eux, ils te back-up devant une banque et avec eux, tu peux aller voir une banque. Nous, on a pu lui lever de l'argent comme ça parce qu'on n'avait pas du tout assez d'argent. On avait juste quelques économies, un tout petit peu d'argent de nos familles comme apport, parce qu'ils demandent comme un apport. Ils voulaient être sûrs que...

  • Speaker #0

    Qu'il y ait une sorte de garantie.

  • Speaker #1

    en anglais il y a une terme que j'aime beaucoup c'est skin in the game c'est pas que en fait cette idée elle est cool elle me plaise et qu'au bout de deux mois c'est trop long les horaires de restauration ma copine me manque j'ai envie de voir mes potes et que tu dis bon c'est pas mon argent next on peut laisser un peu de toi dedans exactement donc on a pu lever de l'argent avec le fond des techs on a testé nos fournisseurs et là on faisait beaucoup beaucoup de pop-up et c'est justement là où on se rencontre mais on avait fait des pop-up au bord du lac on avait fait des anniversaires On avait fait des caves ouvertes, on avait fait des vignes, on avait fait caserne justement où on se rencontre, qui est maintenant démoli, ce qui était remplacé par une méga tour. Mais ça nous a permis de perfectionner nos recettes. Entre temps aussi, j'ai commencé un petit peu à jouer avec Instagram. Je crée un fanpage de Smash Burger où je riposte tout simplement. J'ai fait l'erreur une fois de ne pas bien taguer quelqu'un. Ils m'ont fait comprendre que ça ne se faisait pas. on ne s'en souciait pas du tout mais ça m'a permis de jouer avec on a réussi à créer une petite base quand même ok à l'époque pour moi c'était une dinguerie une communauté de smash burgers c'est ça on avait je ne sais plus 3000 et quelques followers magnifique après boum le jour on ouvre petit pati t'archives les posts et tu balances cette petite base c'est pas quand t'es là à suivre des gens avec ta famille et tes 30 potes c'est vrai non tu commences et puis ça donne je vois quelques fois du contenu on peut dire ce qu'on veut

  • Speaker #0

    que ça compte ou pas, le nombre de followers, il va influencer la perception de la personne sur le projet. C'est vrai que si tu arrives sur la page du burger, il y a 3 ou 4 000 personnes, on peut dire ce qu'on veut, que ce soit fake ou pas, la première fois que tu jettes un oeil à ça. à ce truc, tu dis ok, sérieux, ils sont là en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est fou. Les followers aujourd'hui, c'est un peu un passeport moins de notre milieu, mais c'est quand même, comme tu dis, assez important.

  • Speaker #0

    Et du coup, vous trouvez votre premier lieu qui se trouve à plein palais. Et ça, à partir de ce moment-là, parce que, bon, on ne va pas aller dans trop de détails, mais du coup vous obtenez ce prêt de la banque avec cette fondation qui vous a soutenu pour ça. ça et ensuite j'imagine dans la foulée vous trouvez un lieu pour vous implanter c'est ça pour pas la faire trop compliquée non plus cette période où t'essaies de te faire financer elle est hyper stressante et

  • Speaker #1

    comme c'était la première fois on comprenait rien, t'as besoin d'un lieu pour Tu as besoin d'un lieu pour avoir un financement, mais il n'y a personne qui va te donner un lieu sans financement. Tu as besoin du bail, mais tu dois signer le bail, mais je ne vais pas signer le bail si tu n'as pas de financement. Donc là, c'était horrible. Vraiment, à ce moment-là, je pensais que ça n'allait pas se faire. Mais on a appris plus tard qu'en fait, tu mets des garanties, des clauses suspensives et les gens, ils attendent un peu. Donc, c'est cette période assez stressante. Mais on trouve le lieu, on s'était promenés partout à Genève. On avait fait un peu, on a contacté les courtiers sur la place, mais on s'était vraiment promenés avec des lettres. Et c'est assez chaud de rentrer dans un restaurant et demander à quelqu'un si je ne vais pas au restaurant. Donc on a un peu peaufiné le speech, on n'a pas dit est-ce que je peux acheter votre restaurant, on a dit est-ce que vous connaissez quelqu'un, on aime bien ce genre de restaurant, est-ce que vous avez des connaissances dans votre cercle qui vend des restaurants.

  • Speaker #0

    C'est smart.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour la petite histoire que je trouvais assez drôle quand même, c'était que... On n'avait aucune traction, personne ne répondait, ou peut-être des trucs beaucoup trop chers, ou trop ambitieux, ou pas du tout la localisation qu'on imaginait. Et là, ça faisait vraiment quelques mois que je n'avais pas de taf. J'enchaînais un peu les extras, des trucs comme ça. n'arrivaient pas à vraiment vivre avec les pop-up. Donc moi, j'ai dit à Lucas, je dis là, on va faire un big, big, big tour de la ville avec nos lettres, genre défoncer notre Excel avec tous les lieux qu'on avait un peu... viser et on va relancer un peu les gens qu'on avait visités la première fois et c'était vraiment le dernier jour où je dis je crois que là on arrive un peu à la fin là je vais presque un peu mettre le projet en hold et ce jour là il y avait beaucoup de vent il faisait très froid et on était de l'autre côté de la plaine de plein palais et je dis à Lucas il y a juste ce restaurant là qu'on a pas fait j'ai l'impression viens on traverse la plaine et on y va il dit mec il y a beaucoup de vent, il fait froid ça fait 3 ou 4 heures qu'on se promène et je dis allez on fait la dernière on rentre dans ce restaurant et le monsieur qui travaille ce jour là il parlait pas très bien français on arrive tout juste à communiquer et lui il a réussi à capter qu'on voulait acheter le restaurant et il nous dit c'est pour acheter le restaurant il lève les bras comme ça un peu en mode vous êtes les messies et ça s'est fait comme ça

  • Speaker #0

    ça.

  • Speaker #1

    Histoire de dingue.

  • Speaker #0

    Pour ceux qui n'ont pas la rêve, Plein Palais, c'est une place centrale à Genève et c'est vrai que quand il fait froid, ça les casse un petit peu de traverser la plaine.

  • Speaker #1

    C'est clair, exactement.

  • Speaker #0

    Je ne fais pas trop d'équivalent dans les autres villes, mais voilà. Donc Lucas, je te comprends. Mais du coup, un peu à la dernière chance, je vous choppe cet endroit. Et là, on part dans, comme tu disais, dans d'autres galères. Rénovation, même la DA, c'est des choses que vous aviez préparées au préalable. déco tout ça j'imagine c'était prêt il suffisait juste d'un lieu pour démarrer exactement,

  • Speaker #1

    c'est vrai je ne l'avais pas mentionné mais on a travaillé en amont sur toute la DA un peu la marque l'identité, ce que je trouve qui est hyper important, mais c'est vrai qu'une fois qu'on signe le lieu c'est là où en fait tu lances les archis et eux ils prennent les cotes, ils prennent les plans ils travaillent là dessus, donc t'as aussi cette phase d'un ou deux mois où tu paies un loyer, il ne se passe un peu rien et tu essaies de faire avancer.

  • Speaker #0

    Le moment où vous signez le bail et l'ouverture, il se passe combien de temps ?

  • Speaker #1

    On signe le bail, si je ne me trompe pas, en mars 2002.

  • Speaker #0

    2022. Tu as dit 2002,

  • Speaker #1

    donc je me dis...

  • Speaker #0

    20 ans plus tard, elle a ouvert.

  • Speaker #1

    2022, pardon. Et là, on ouvre en décembre. Donc, il se passe du temps.

  • Speaker #0

    8-9 mois.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et là, pendant toute cette période, vous continuez à faire des pop-ups, etc. À gauche et à droite.

  • Speaker #1

    Exactement. On a réussi à négocier quelques mois.

  • Speaker #0

    mois de gratuité dans le loyer. Et là, en décembre 2022, si je ne me trompe pas, vous ouvrez. Pour ceux qui ne connaissent pas Plein Palais, encore une fois, c'est une zone qui est très proche de l'université. Il y a la rue de Carouge, il y a énormément de restaurants. C'est vraiment une zone où il y a beaucoup de passages. Et quand vous ouvrez, alors déjà, Instagram, j'imagine, vous avez teasé ça fortement, mais les... premier jour ça se passe comment ?

  • Speaker #1

    Le premier jour c'était fou, c'était fou. Je crois que tu... Je pense pas qu'il y a beaucoup de restaurateurs ou d'entrepreneurs qui lancent tout d'un coup un produit sur le marché qui tombe très bien la veille. C'était quelque chose et... Aussi, on ouvre sans Wifi. Donc là, c'était le stress total. On n'avait pas de Wifi, pas de système de caisse. On prenait des commandes à la main. Mais ça se passe bien. Le premier shift, ça se passe bien. Je crois qu'on sold out le premier jour assez rapidement. aucune idée. Est-ce qu'il y a 50 personnes qui viennent ? 150 personnes qui viennent ? Est-ce qu'il y a 3 personnes qui viennent ? C'est impossible de savoir. En même temps, c'est un drive, c'est assez... C'est l'adrénaline qui commence. non, on a tout de suite du monde qui rentre. Ce qu'on avait fait au préalable, c'était on avait fait le tour des quartiers, on avait tous les commerçants et tous les commerçants qui étaient un peu dans l'entourage, on s'était promenés avec un flyer, on avait fait une petite promo, je crois 50%. On avait bien teasé son Instagram aussi. Et un autre truc, je pense, qui a bien aidé, c'est qu'on avait mis, on avait caché, enfin recouvert la devanture, on avait fait un espèce de covering.

  • Speaker #0

    Donc personne ne savait ce qu'il y avait derrière.

  • Speaker #1

    mais justement on avait fait un un covering avec notre identité ouverture, on avait mis la date avec justement notre DA avec nos stickers, pour ceux qui connaissent bien Pretty Patty, c'est bien coloré c'est animé, il y a de la vie donc je pense que ça a bien aidé mais ouais je sais pas trop comment il y a du monde qui est venu les premiers jours mais moi pour te donner mon avis,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment l'impression qu'entre le moment où vous ouvrez au moment où vous ouvrez on commence à entendre parler des smash burgers en parallèle moi je commençais à voir ça de plus en plus sur les réseaux et bam il y en a un qui ouvre en fait alors il y avait sûrement d'autres endroits qui le faisaient déjà mais c'est vrai que vous êtes arrivé avec une communication forte et ça m'amène justement à ce côté d'Instagram c'est quoi les inspirations vous regardez aussi ce qui se fait de l'autre côté de l'Atlantique ou alors est-ce que... Est-ce que vous travaillez avec des personnes qui vous apportent des idées ? Parce que si vous allez vous faire un tour sur la page Instagram, c'est vrai que c'est très actif, mais c'est très créatif dans le sens où vous essayez plein de trucs. Vous faites plein de vidéos qui n'ont rien à voir l'une avec les autres. Mais en fait, j'ai vraiment l'impression que c'est des vidéos, et qui marchent très bien d'ailleurs, mais des vidéos

  • Speaker #1

    où je me dis ils se sont posés ils ont fait un brainstorming et ils ont pris l'idée du brainstorming c'est drôle on ne fait pas beaucoup de brainstorming pas du tout autant que je veux on se met toujours un peu des sessions brainstorming mais voilà c'est un peu la vie d'entrepreneur où il se passe 500 000 trucs tout le temps et on met de côté un peu ces moments créatifs ou ces moments on va dire ces petits moments de création de valeur qui pour moi sont très très importants c'est des moments beaucoup à revenir dessus. Mais on lance Instagram. J'étais tout seul.

  • Speaker #0

    Tu gères ça à solo ?

  • Speaker #1

    Je gère ça à solo. aucun plan marketing de quoi que ce soit.

  • Speaker #0

    Juste tu postes ?

  • Speaker #1

    Juste je poste, je poste, je poste, je tente des trucs, je filme trop mal, la qualité est horrible, j'essaie de poster des clips et à chaque fois ça bouffe la qualité, je ne comprends pas pourquoi, je monte mes clips sur Canva, c'est une catastrophe. Et je crois que j'arrive à un stade au bout de 2-3 mois où boom, fini, la créativité a disparu. C'est pas tellement que j'étais à court d'idées, c'est plutôt qu'on est tellement pris dans la... la vie de tous les jours. Et pour ceux qui gèrent un restaurant, ils savent qu'il y a tellement de trucs à gérer. C'est une grande société à taille humaine, en fait. On a tous les départements. Et t'as l'opérationnel qui fatigue, qui fatigue, qui fatigue. On commence à 8h30 du matin, on finit à 23h30. C'est physique, c'est hyper physique. Et on est juste crevé. On rentre, on a envie de dormir. Et on perd beaucoup la créativité dans ces moments-là. Et c'est drôle parce que, un gros, gros big up à Marianne. qui slide dans nos DM elle nous fait un call DM et on s'était fait viser on s'était fait call DM par beaucoup de personnes mais il y avait un truc dans son message que j'avais adoré et c'était un peu la lumière c'était un peu cette lumière au bon moment et on s'est rencontré et c'était un peu le début d'une très belle collaboration et on s'entraide beaucoup la créativité c'est très dur parce que c'est hyper dur d'être constant Et moi, quand je suis à court d'idées, elle va prendre le relais et vice-versa. Donc ça, je trouve très cool d'être deux.

  • Speaker #0

    Ok, super.

  • Speaker #1

    Je voulais lancer seul au début parce que je me suis dit qu'il n'y avait jamais personne qui va créer l'ADN de ma boîte pour moi. Et on s'est rapprochés de plusieurs boîtes qui nous proposaient des solutions, mais je n'avais pas l'impression qu'ils captaient très bien la vibe, donc je me suis dit que je vais la tenter seul. Et au début, ce qui est drôle, c'est que je m'étais juré que je n'allais jamais foutre ma tête dessus, je n'allais jamais faire le con, je voulais que ce soit...

  • Speaker #0

    Tu fais les deux maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, maintenant je fais ça, je fais trop les cons parfois. Mais l'idée derrière ça aussi de maintenant se montrer un petit peu, c'est qu'on ne peut pas être, on est ouvert 7 jours sur 7, tu vois, midi soir. On a deux restaurants maintenant et on ne peut pas faire 14 shifts par semaine et continuer le développement et continuer tous ces beaux projets qu'on a. Donc je me suis dit, comment est-ce qu'on peut donner cette impression aux gens, aux amis, aux proches, aux restaurateurs ? qu'on est là, que c'est quand même notre restaurant. Je pense qu'on a tout ça, un peu le restaurant de quartier, ou le familial où on va, et puis on nous reconnaît, et puis c'est toujours le même serveur, c'est toujours le même propriétaire.

  • Speaker #0

    C'est important ça.

  • Speaker #1

    Hyper important. Et moi je voulais... continue de donner ça à nos chers invités donc je me suis dit écoute si on se montrait un petit peu sur les réseaux si quand ils ouvrent Instagram ils voient nous en train de faire les cons dans nos restos en train de de faire je sais pas quoi dans le restaurant ils ont quand même l'impression de venir manger chez nous c'est un peu l'idée derrière qu'on continue un peu et quand tu gérais c'est une question que je pose à

  • Speaker #0

    presque tous les invités qui font énormément de contenu quand tu crées toi ton contenu ou bien avec la personne que tu as cité tout à l'heure comment est ta relation avec les vues, les likes Merci. parce que tu vois avant de presser sur le bouton post tu te dis ce contenu il est top c'est clair et puis après tu le postes et puis si ça flop ta perception elle change à cause de du nombre de vues comment tu le vis ? tu le vis bien ? tu le vis mal ?

  • Speaker #1

    C'est drôle, sur un, deux, trois, quelques clips, je le vis bien. Je sais que c'est un peu, c'est les tendances, c'est l'algorithme qui change, c'est plein de facteurs externes qu'on ne maîtrise pas du tout. Mais c'est vrai que c'est sur le long terme où ça fait... où ça fait peur et c'est un service c'est que on est là à essayer de remonter la pente on est désespéré, on sait plus quoi faire c'est assez horrible comme moment Moi, ce qui me perturbe le plus, c'est assez profond, oui ou non, mais c'est que, comment dire ça, c'est hyper éphémère en fait. poste un truc qui fonctionne méga bien et j'ai tout de suite cette voix dans la tête, c'est quoi le prochain step ? C'est quoi le prochain step ? Comment le faire ? Et c'est drôle quand des gens dans la rue m'arrêtent ou des amis me disent trop cool ton contenu je hais en fait cette remarque parce que ça me fait peur je me dis Je me dis comment on va continuer à performer à ce niveau.

  • Speaker #0

    Ton burger, tu sais comment le faire.

  • Speaker #1

    C'est ça, le burger, on sait comment le faire. Mais la créativité, il n'y a pas de science. Donc ça fait... peur et après c'est un peu des voilà c'est un peu des c'est un peu des périodes où on se sent méga inspiré d'autres moins mais ouais c'est un peu sans fin on poste et puis tout de suite c'est quoi le prochain c'est quoi le prochain et cet algorithme de d'Instagram, il en demande tellement. Peut-être c'est les gens aussi, c'est la vie aujourd'hui, on veut consommer, consommer, consommer, consommer, consommer. Notre centre d'intérêt, notre centre d'attention est hyper court, donc on veut tout de suite la prochaine chose, et c'est ça en fait, c'est nourrir ce comment dire, ce besoin, ce mécanisme constamment en fait qui est Merci. qui est chou qui peut être vicieux

  • Speaker #0

    En tout cas, pour l'instant, on reste. On a encore 2-3 cartes à jouer, 2-3 idées.

  • Speaker #1

    Vous avez aussi une communauté qui vous crée pas mal de contenu. C'est-à-dire que ce n'est pas chez tout le monde que la personne va... venir manger et prendre une photo. Et chez vous, ça se fait assez facilement, chez vos clients, j'ai envie de te dire. Et puis, vous avez aussi joué les bonnes cartes. Tu vas chercher ta commande, c'est mis merci avec ton prénom. Donc il y a des petits trucs comme ça aussi qui font que... Mais j'ai l'impression que je vois aussi régulièrement des reposts de gens qui ont mis des photos. Donc, certaines fois, c'est peut-être l'inspiration. Elle peut venir de là aussi, certaines fois.

  • Speaker #0

    Non, c'est clair. On a justement essayé de penser beaucoup en amont à ces choses-là, avoir un lieu qui donne envie, qui a plein de couleurs, avec ces caissons lumineux aussi, qui donnent toute envie. je pensais en fait drôle, les séquelles sont lumineuses. Je ne pensais pas que ça allait être ça, que les gens allaient prendre en photo. Je pensais que ça allait être plutôt le menu board ou le néon, mais c'est ça que les gens aiment beaucoup. Et c'est vrai que ça marche, c'est cool. C'est assez régressif. Mais aussi, le packaging qui est fort, qui donne envie. Et puis aussi, je le dis tout le temps, on fait du burger, le burger, ça donne envie. C'est facile. Tu regardes le food porn, c'est quoi ? C'est des pizzas, c'est des burgers, c'est beaucoup les desserts aussi maintenant. donc je suis pas là à essayer de vendre des boulons ou de...

  • Speaker #1

    t'as un produit qui est fait pour aussi c'est ça,

  • Speaker #0

    moi souvent je me pose je suis comme ça, j'arrive pas à dormir la nuit je me dis mais putain si je devais faire un... je sais pas un truc un plat qui est beaucoup moins sagrammable des salades par exemple je saurais pas par où commencer tu vois donc le burger c'est fun il faut pas trop se prendre au sérieux avec le burger ça s'y prête beaucoup aussi magnifique donc

  • Speaker #1

    pour revenir j'ai mentionné tout à l'heure vous ouvrez en décembre 2022 hum Les deux premières années, enfin parlons déjà de la première année parce que la première année ça part en pétard et ça reste en pétard en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, non la première année c'était du con, n'importe quoi. c'était ouf c'était uniquement l'adrénaline qui nous gardait réveillés qui nous donnait de la force vous avez pas beaucoup dormi pas beaucoup dormi pas beaucoup dormi et c'était la survie en fait,

  • Speaker #1

    c'était la survie mais non seulement un peu de façon physique mais aussi juste dans l'admin dans la structure et vous avez été obligé de grandir très vite enfin dans le sens on va parler ensuite du deuxième restaurant mais même dans ce même endroit vous avez dû grandir très vite aussi parce que j'imagine que le staff prévu au mois de décembre 2022 et bien il a dû être revu très rapidement parce que sinon c'était pas sustainable sur complètement. Sur une année, une année et demie, vous n'alliez pas tenir à je ne sais pas combien vous étiez à la base, mais vous avez dû grandir à ce niveau-là aussi.

  • Speaker #0

    Oui, au début, on n'avait qu'un employé fixe, le reste, c'était un peu des étudiants, des universitaires, exactement, des extras. Cette période, elle était magique. C'était notre première team et il y en a encore deux, trois qui travaillaient avec nous. Les autres, quand je les croise dans la rue, je suis trop ému. c'est la famille. Mais c'était constamment revoir nos standards, nos procédures, parce que en fait, à chaque fois, je pensais qu'on arrivait sur un nouveau palier, je pensais que c'était notre maximum. Dieu merci, ça continuait, ça continuait de croître, c'est très fatigant. système et tes process sont constamment mis à l'épreuve en fait, ils sont en stress test constamment et c'était chaud et puis en plus t'as le street food qui vient toquer la porte t'as Uber Eats qui vient toquer la porte on a aussi eu un gros gros coup de boost aussi avec le chef festival le chef festival en fait c'était Chef Festival, ils le font encore, ils l'ont refait l'année passée avec le ramen, ils l'ont fait avec la pizza. C'est un concours qui commençait cette année, la première année c'était avec le burger, qui demande de créer une recette éphémère uniquement pour ce festival.

  • Speaker #1

    Puis après ils élisent le meilleur burger de la ville, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, nous on s'est fait juste marcher dessus, on faisait du 2-300% du volume. pour un jour donné. Donc, c'est toutes ces choses-là, en fait. On avait envie de montrer à Genève qu'on est là, qu'on est un peu partout, qu'on s'associe avec des restaurants, qu'on est à Off Street Food, qu'on est un peu in the game. Donc, oui, très fatigant.

  • Speaker #1

    Et tu vois, là, tu parles des évolutions très rapides avec différents événements ou différentes choses. Mais c'était là que vous vouliez aller avec Lucas ou vous avez subi un peu ce succès ? Parce que, tu vois, tu... Tu as dit qu'à la base, vous aviez eu le temps de préparer votre business plan et ce que vous vouliez faire et votre visu, etc. Mais est-ce que vous vous voyiez grandir aussi vite ? Est-ce que vous vouliez grandir aussi vite ? Enfin, j'ai envie de dire que non. À la base, je ne pense pas que vous aviez prévu. Mais est-ce que vous subissiez en fait la situation ? C'est un peu ça ma question.

  • Speaker #0

    Non, je pense... pas tellement nous on est très on veut toujours plus à la fois positif à la fois négatif mais on veut toujours plus plus plus on veut toujours créer chercher le prochain le prochain milestone le prochain objectif et on a toujours voulu être pas un produit uniquement pour un produit mais on voulait créer cette marque on est accro à créer une marque qui est Brand Equity et pour moi c'est hyper important de faire partie du tissu un peu local tu vois montrer qu'on est cette marque genevoise et qu'on est fier de cette ville où on travaille on redonne eux ils donnent, on essaie de redonner on emploie des gens,

  • Speaker #1

    on redonne à la ville et vous continuez à évoluer comme tu as dit vous faites différents événements street food festival etc et pour ceux qui connaissent ce street food festival et qui ne sont pas de Genève dans les autres villes je crois que c'est 2-3 jours ou 4 jours je crois à Genève c'est 2 semaines quand il dit que ça prend beaucoup d'énergie c'est parce que c'est 2 semaines et ensuite après Là aussi, on n'a pas évoqué, mais il y a eu l'euro, il y a eu d'autres choses comme ça. Exact. Mais en janvier 2024, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. 25, ouais, janvier 2024.

  • Speaker #1

    Vous ouvrez votre deuxième lieu. C'est juste, hein ? C'est ça. Ouais. C'est... vers la gare routière située au Mont-Blanc. C'est ça. Je ne sais pas si c'est comme ça qu'on appelle,

  • Speaker #0

    mais c'est une partie Mont-Blanc.

  • Speaker #1

    C'est en face de la gare routière, pas loin des Paquis, ou même aux Paquis, je ne sais pas. Exactement, mais moi, quand je vois ça, je me dis, oh là là, OK, ils ouvrent un deuxième endroit. Et au début, je me dis, bon, OK, un deuxième endroit, ça peut faire sens. En plus, ce paquis, pas loin des paquis, c'est un lieu aussi, il y a plein de choses, etc. Ça bouge, gare routière, gare, parfait. Mais quand je vois la taille du lieu, je me suis dit, mais c'est quoi qu'ils essaient de faire, eux, là, tu vois ? Ils sont vraiment venus pour éteindre. et... Rappelle-moi le nombre de mètres carrés du premier restaurant.

  • Speaker #0

    Le premier restaurant, il fait 50 mètres carrés. Oui. Mais il n'y a que 20 mètres carrés de cuisine et on va dire…

  • Speaker #1

    Où on peut s'asseoir.

  • Speaker #0

    Où on peut s'asseoir, exactement. Une facing, j'écoute à mon anglais. Mais oui, dans le deuxième, c'est 180 mètres carrés de cuisine et place assise. Oui.

  • Speaker #1

    Donc, c'est énormément… Oui. c'est énormément enfin c'est énorme Enorme, simplement. C'est beaucoup plus grand. C'est hyper bien placé. Et là, je me dis, mais comment il se fait ce move ? Est-ce que c'était un truc que vous cherchiez ? Moi, j'ai envie de penser que quelqu'un vous en a parlé et vous avez dit, non, mais on ne peut pas laisser passer ce truc. Et puis, vous avez sauté dessus. J'ai l'impression que c'est ce genre de...

  • Speaker #0

    C'est pas ta raison.

  • Speaker #1

    C'est ça ?

  • Speaker #0

    Un jour, c'est Lucas qui travaille ce soir-là, et t'as une dame qui passe devant le restaurant et nous dit qu'elle est attirée par l'énergie qui dégage le shop de plein palais. Et c'est une dame... qui est très dans le côté spirituel, les énergies, etc. Donc, elle est attirée par le restaurant. Elle se sent obligée d'entrer. Elle commence à discuter avec Lucas. Il y a une connexion qui se fait. Et elle, elle avait ce restaurant. C'était dans la famille de son mari depuis la Deuxième Guerre mondiale. Wow. Ouais. Et son mari... Il est décédé et ce lieu lui est très très cher en fait. C'est un lieu qui lui rappelle son mari constamment. Et elle ne pouvait pas s'en séparer, en fait. Donc, elle avait essayé plusieurs fois des sous-locs, des reprises de gestion, etc. Mais elle n'a jamais pu s'en séparer. Et c'est là où on crée un peu un lien avec elle. On s'entend méga bien. On est alignés un peu sur la vision. Elle adore la jeunesse. Elle adore un peu notre énergie. Et c'est là où elle nous propose le lieu. Elle a dit, je n'ai jamais rencontré quelqu'un à qui je voulais... voulais céder ce lieu que vous. Donc, ça s'est fait un peu comme ça. Et c'est vrai que c'était beaucoup trop tôt. Et c'est vrai que quand j'ai mentionné un peu, j'ai parlé un peu de notre première année, j'ai oublié de dire aussi qu'on ouvre un deuxième restaurant en même temps. et on s'était senti on sentait qu'on pouvait pas laisser passer cette opportunité qu'on voulait un peu comment dire ancrer un peu prétipati dans le tissu local et montrer comme tu dis qu'on est là qu'on est dans le game qu'on est pas là pour rigoler et on est un peu fou avec Lucas dans le sens où on s'est dit on verra et les problèmes de demain on les réglera demain tu vois et c'est un peu ce côté we'll see tu vois incroyable parce que c'est vrai que Merci.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que cette ouverture, ce deuxième, que vous soyez prêt financièrement, structurellement ou pas, il avait un message fort, je trouve, auprès du public. Et c'est vrai que je pense qu'il y a énormément de personnes qui se sont familiarisées à Putipati avec ce restaurant. Ça, c'est mon avis. mais tu vois plein palais il n'y a pas tout le monde qui passent à plein palais, il n'y a pas tout le monde qui passe à Mont-Blanc, au quartier de Mont-Blanc, mais il y a tout le monde qui passe à l'un des deux. Tu vois ce que je veux dire ? Et en fait, après avec Uber Eats, évidemment, les Street Food Festival et tous les autres événements, etc., évidemment, ça fait un peu du... de la communication un peu passive comme ça, mais ce move-là, je trouve qu'il a été très impactant. Et du coup, maintenant, tu as dit que ce n'était peut-être pas le plus stratégique, mais maintenant... la gestion des deux est-ce que le navire il a pris sa vitesse de croisière je dirais on a ouvert un peu tôt c'était un gros projet mais

  • Speaker #0

    comme vous pouvez constater un peu notre évolution on n'a pas fait de troisième ouverture un an plus tard donc c'était un très très bon challenge pour nous Oui. Sorry. où on a pu un peu... On a essayé, on s'est dit, écoute, notre vision ultime, c'est de gérer un peu des restaurants dans plusieurs villes. Donc, on va un peu gérer ces deux restaurants comme si c'était des restaurants très loin l'un de l'autre.

  • Speaker #1

    Mais en pouvant être proches.

  • Speaker #0

    Proches, exactement. Donc, c'était à ce niveau-là un challenge et il a fallu du temps pour que ça roule. C'était des très grandes équipes, très vite. À Mont-Blanc, on avait aussi ce défi que la cuisine est séparée avec le service et la salle on ne vous voit pas cuisiner mais en fait ça amène plein de challenges aussi le caissier n'est pas tout de suite en cuisine il ne peut pas vite communiquer quelque chose on a tout de suite maintenant un peu une division entre cuisine et salle comme un restaurant classique plein de choses à gérer mais c'était moi j'ai beaucoup aimé l'année 2020 parce que c'était l'année où on a pris du recul on a dit ok qu'est-ce qu'on fait là comment est-ce qu'on solidifie on crée cette base solide en fait donc c'était beaucoup plus de taf un peu au bureau à poser,

  • Speaker #1

    à réfléchir donc j'ai beaucoup aimé cette année 2024 aussi et évidemment tu es associé avec Lucas mais est-ce que durant ces 18 premiers mois du coup de dé. décembre à mars 2024. Est-ce que vous avez aussi pu trouver des bras droits, des gens ? Parce que, comme tu dis, vous êtes à l'opérationnel, vous êtes à la com, vous êtes sûrement un peu à la compta pour certaines choses, etc. Est-ce qu'on arrive à gérer deux restaurants à deux ou vers sept jours sur sept ?

  • Speaker #0

    Nous, on s'est dit très très vite, on voulait vraiment se focus sur la création de valeur. valeur. Il n'y a pas beaucoup de création de valeur dans tout ce qui est un peu RH, payroll, comptabilité, etc. Donc, c'est des choses qu'on a très vite outsourcées, qui nous a permis aussi de grandir plus vite. Mais la recette de notre expansion et de notre succès, si on peut dire ça comme ça aujourd'hui, c'est la team. Ça paraît cliché, c'est ma team, c'est ma team, mais sincèrement, au fond de moi, j'aurais jamais pu le faire sans les personnes qu'on a embauchées, sans ces personnes merveilleuses qui... qu'ils ont adopté la marque, qui l'ont fait grandir aujourd'hui. C'est nos managers, nos assistants managers, les étudiants. Mais c'est vraiment beaucoup, grâce à des personnes comme nos directeurs, comme nos managers, qui sont là tous les jours, parce que c'est très dur. C'est très fatigant comme job. Qui nous porte, qui nous aide à faire ce qu'on fait, qui est le développement, qui est de faire grandir cette marque. marque.

  • Speaker #1

    C'est bien d'avoir su déléguer quand même. Ouais. Parce que, tu vois, comme tu as dit tout à l'heure, tu ne pensais pas déléguer la communication à quelqu'un d'autre parce que tu penserais qu'elle n'aurait pas l'ADN. Mais en fait, ça se transmet des fois l'ADN.

  • Speaker #0

    Bien sûr,

  • Speaker #1

    ça se transmet. Non, mais c'est un beau message que tu donnes là.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est clair. Mais, cette phrase, elle est clichée, mais je l'adore. Je la sors très souvent aux équipes, mais c'est euh

  • Speaker #1

    tout seul on va vite et ensemble on va loin et ça je trouve c'est hyper pertinent dans ce milieu mais ça veut dire que dans le recrutement vous avez établi une manière de recruter aussi pour essayer de retrouver ces énergies là ou alors tu penses que moi je suis aussi convaincu que ce que vous dégagez ça attire aussi ce type de personnes aussi peut-être ou alors est-ce que c'est quelque chose vous avez outsourced aussi c'est quelqu'un qui a fait ce boulot mais c'est pas facile recruter, surtout quand tu as beaucoup d'extras, c'est pas facile de bien recruter.

  • Speaker #0

    Nous, je pense qu'on a eu beaucoup de chance. C'est qu'on a su créer une marque. On a su créer une marque et les gens gravitent naturellement autour de... En fait, l'humain, il a envie de partir de quelque chose de plus grand, de significatif. Et moi, c'était pareil. Avant de créer ça, je voulais je on gravite autour des choses qui nous ressemblent et on veut faire partir des choses ça donne envie c'est comme quand t'es gamin si t'es un footlocker t'as envie de travailler à footlocker

  • Speaker #1

    Dominos mec j'ai envie de filer ce uniforme ah ouais j'ai jamais voulu j'ai jamais été chaud Dominos

  • Speaker #0

    mais tu vois Foot Locker je me serais bien vu en noir et blanc c'est l'uniforme mais c'est clair mais en fait c'est ça c'est le côté humain, on est là, on est foutu sur cette planète, il se passe quoi mec je comprends R tu vois et ces marques parfois un peu lifestyle on est beaucoup plus attiré je trouve que par des trucs où il y a moins un peu une image de marque où certes le café il est dingue mais en fait tu vois c'est quoi l'image de marque derrière donc tout ça pour dire que Merci. comme on a pu créer une marque en fait on a eu ces personnes incroyables qui nous ont rapprochés et c'est beaucoup dans le feeling ça s'est fait organiquement et on embauche sur deux axes, des gens bienveillants et puis des gens solaires et surtout des gens qui ont envie magnifique,

  • Speaker #1

    big up à tout le staff l'actuel et ceux qui étaient là avant déjà euh Avant, tu as fait une mini-erreur en disant que vous n'avez pas ouvert un autre resto. Parce que vous avez, de façon temporaire, ouvert un autre concept.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle SideChick.

  • Speaker #0

    SideChick.

  • Speaker #1

    Et à tous mes détracteurs, on ne parle pas d'une SideChick ici, on parle vraiment de chick comme chicken, ok, laissez-moi tranquille. Explique-nous, moi ce truc là, la big up à Moussa, c'est mon pote Moussa qui m'en a parlé, il était fan de ouf, enfin pas fan mais il a beaucoup aimé quoi. Et il me dit, non mais tu sais pas, ils ont ouvert un truc de chicken là et non seulement il est mal placé, tu vois ce que je veux dire, mais il y a tout le monde qui y va. Je dis mais quoi, il est où ? Je n'ouvre pas mon Google Chrome, je tape Google Maps, je m'y ouvre et je ne sais même pas comment on va jusqu'à là-bas. Parce qu'en fait, il y a un endroit où tu ne peux pas, à partir d'un moment, tu dois aller à pied. Pour ceux qui connaissent très bien Genève, ce qui n'est pas vraiment mon cas, il y a un endroit où tu peux un peu aller en voiture. Et en fait, vous êtes au milieu du... Comment il s'appelle ce parc ? Père du Lac ?

  • Speaker #0

    C'est plus, mais c'est encore, c'est le parc Barton.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est entre l'OMC... Ouais, l'OMC, si je me souviens bien. Exactement,

  • Speaker #0

    entre l'OMC et la Perle du Lac.

  • Speaker #1

    Et la Perle du Lac. Et là-dessus, là-dedans, il y a un petit bâtiment, rien à voir au milieu des arbres, et vous, vous ouvrez un concept fried chicken, plus que fried chicken parce qu'on retrouve du mac and cheese, etc. Donc, je dirais vraiment le chicken joint à l'américaine, quoi. Mais cette idée, elle était là déjà au moment où vous commencez Pretty Patty ou bien c'est quelque chose qui est nourri par le temps ?

  • Speaker #0

    Je ne me rappelle plus très bien de la chronologie, mais je crois qu'on parlait déjà de ça avant d'ouvrir Pretty Patty ou un peu en même temps. Pour nous, c'était quelque chose qui manquait cruellement en Suisse aussi et on est juste attiré par tout ce qui est un peu de fast-food. et pareil on voyait que ça prenait fort comme le smash burger on voyait que ça prenait on voyait que t'avais ce Nashville hot chicken qui essaie de tromper le poulet frit dans une huile piquante un peu sucré, pimenté comme ça.

  • Speaker #1

    Bien cholestérol.

  • Speaker #0

    Bien cholestérol comme il faut, exactement. Et nous, on voulait absolument faire ça. Absolument faire ça. Et puis, on a eu cette opportunité aussi. Je ne l'ai pas mentionné avant, mais Benjamin Lusuy, qui est un serial entrepreneur, qui entreprend des très belles choses à Genève, il nous a beaucoup épaulé. Il a cru en nous au début de Pretty Patty aussi. Et il nous a présenté cette opportunité.

  • Speaker #1

    OK. Donc, ce lieu.

  • Speaker #0

    Ce lieu, exactement. timing horrible, je crois qu'on ouvre une semaine avant le une semaine avant le fanzone pour l'Euro 2024 et vous êtes dans la fanzone de l'Euro 2024 aussi, c'est ça, donc on enchaîne une ouverture et quelques jours plus tard on fait la fanzone il y avait la street food entre en fait c'est fait street food, ouverture de side chic, fanzone et il faut savoir quand les deux il y a une semaine seulement donc on ouvre plein mieux les deux et et ouais bien sûr sport bien sport mais moi le lieu il m'avait beaucoup perturbé j'ai pareil genre lucas il m'appelle un jour il me dit viens on va visiter le lieu on va le visiter j'avais jamais été je savais pas comment c'était il me dit on va ouvrir là et petit petit conseil si tu si tu dois créer une fiche pdf pour expliquer aux gens comment se rendre à ton restaurant il ya un problème Il y a un problème. Là, tu as du boulot.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Là, tu as du boulot. mais en plus c'était un été, c'était pas un été terrible mais non je pense que on a beaucoup bénéficié aussi de notre communauté Pritipati ça nous a bien aidé et le plat il était bon, c'était goût, c'est reconfortant, c'est les mêmes codes que Pritipati, pour moi quand tu sers à manger que c'est bon, que c'est abordable et qu'il y a une raison d'être qu'il y a un lieu d'être, qu'il y a une marque autour, qu'il englobe tout ça, il n'y a pas de raison Merci.

  • Speaker #1

    peu importe le lieu mais franchement pour ceux qui n'ont pas la vision du lieu pour le Menuchat là c'est comme si on faisait un burger sur la plage de Serrière très bien dit je crois que c'est à peu près cet exemple là c'est un peu galère pour aller en voiture c'est galère, en tram ok tu peux y aller mais à pied etc et les gens y allaient bon après l'avantage aussi je pense Uber Eats ça a beaucoup aidé peut-être Merci.

  • Speaker #0

    pas du tout dans le sens où c'était tellement excentré en fait t'avais pas de visoir et on se lance sur Uber Eats et en fait j'ai juste des potes ou des proches ou des clients prétipatiques qui me disent c'est marqué y'a pas de coursier y'a pas de coursier et là aussi on a pas assez taffé le packaging aussi et ouais gros taff à faire sur le packaging pour l'ouverture de Sidechick je croise les doigts fin 2025 Merci.

  • Speaker #1

    magnifique ouais mais ouais ça nous a pas aidé sur Sidechick sur par exemple par Uber Eats le lieu quoi et puis dans la conception de tout ça vous avez pas pensé à faire le chicken dans Plutipati tu vois ce que je veux dire moi j'ai un rêve ultime un peu aux States pour ceux qui connaissent c'était

  • Speaker #0

    C'est des caves, c'est dans l'électro-belle ? Je crois que c'est ça. C'est la même maison mère. Donc tu retrouves souvent un peu ces concepts voisins. Non, moi je kifferais trop. Moi j'aimerais trop. Mon rêve une fois, c'est... On n'est pas très centre commercial en Suisse, mais tu vois un peu cet espace en centre commercial. Et food court. Food court, exactement. T'as une boutique, c'est 102. Et un peu comme Two-Face, c'était le Joker. Non, Two-Face, c'est un autre méchant dans Batman. Mais d'avoir d'un côté side-chic et d'un côté petit-petit. Maybe un jour.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ce serait magnifique. Holy Cow, il l'avait fait à l'époque aussi avec leur marque de burritos, mais maybe.

  • Speaker #1

    Ok, magnifique. Et là, du coup, c'était temporaire, donc c'était pendant l'été jusqu'à la fin de l'automne, si je ne me trompe pas. Et là, c'était... vous n'êtes pas de retour.

  • Speaker #0

    Non, on pensait pouvoir avancer plus vite avec le lieu qu'on a trouvé. Comme toute chose de la vie, ça prend du temps. Ça a été retardé. Donc, on n'ouvre pas au pavillon Barton cette année. Mais il y a un magnifique concept basque à la place. Espérons qu'on peut ouvrir qu'on peut ouvrir octobre, septembre octobre 2025.

  • Speaker #1

    Magnifique. Et en parlant du futur, est-ce qu'on pourrait voir, petit à petit, parce que là vous avez ouvert deux à Genève, est-ce qu'on pourrait vous voir dans d'autres villes ? Est-ce que c'est la vision de toi et Lucas ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, Zurich.

  • Speaker #1

    Zurich ? Oh,

  • Speaker #0

    kiff. On kiffe trop Zurich. On aime trop cette ville et ça aussi. Ça c'était... enfin au même temps qu'on discutait de Genève, en parallèle, c'était tout de suite dès qu'on peut, il faut aller à Zurich. Là, c'est vraiment un peu... Pour moi, si tu arrives à faire Genève et Zurich et que tu as réussi dans les deux villes, là, c'est une fierté. Je ne dis pas du tout que ça va être le cas. On part là-bas vraiment...

  • Speaker #1

    Il faut charbonner.

  • Speaker #0

    Il faut charbonner. On part là-bas avec une recette et un peu une image de marque. et je ne connais pas pas, il y a tout à fait encore là aussi, la tendance du smash s'est bien accélérée, t'as des très bons barrières là-bas mais je pense qu'on verra un petit pâtissier Zurich Q1 2026 magnifique vous avancez là-dessus et puis

  • Speaker #1

    d'autres villes en Suisse romande c'est en tête ou c'est pas prévu pour l'instant ?

  • Speaker #0

    non. il n'y a rien de concret mais Lausanne Lausanne aussi parce qu'on a étudié là-bas on aime trop la vibe dans cette ville c'est jeune c'est fun et c'est proche de Genève moi j'aimerais bien donner ce projet à mon directeur comme prochain défi un peu lui dire on va ouvrir Lausanne tu vois et aussi là on est à Montreux Jazz cette année aussi qui est une grosse grosse fierté pour nous là ça fait des années des années avec Lucas qu'on s'est dit waouh si un jour c'est un peu un rêve pour nous donc que... je pense qu'en parallèle du jazz normalement c'est des contrastes sur plusieurs années si on arrive à faire un petit pépé lausanne en parallèle ce serait le feu en plus je te cache pas l'année passée je crois je sais plus de quel concert je rentrais mais j'ai pris un smash et il était pas bon en plus je

  • Speaker #1

    te jure je vais pas donner de blase ici mais bref voilà ok bah écoute j'espère que toutes les choses que vous avez prévues pour vous se passeront j'ai l'impression que vous êtes bien busy donc j'espère que vous pourrez vous tenir à tous ces deadlines que vous vous êtes fixés mais en tout cas bravo magnifique bon bah je t'ai pas posé la question évidemment en tant que Neuchâtelois on sait que Neuchâtel c'est compliqué mais est-ce que vous avez déjà fait des street food festivals dans d'autres villes en fait parce que le street food festival il bouge dans d'autres villes est-ce que vous avez déjà fait Neuchâtel comme ça ?

  • Speaker #0

    bah Voilà. On avait été accepté pour le street food de Neuchâtel cette année. Et pareil, c'est un truc, on s'est dit, si un jour on peut cuisiner à la maison, ce serait incroyable. Mais cette année, on a été accepté, mais on a dû refuser malheureusement. Heureusement, parce que c'est trop proche de Montreux Jazz. Comme c'est la première année de Montreux Jazz, on veut...

  • Speaker #1

    L'année prochaine, peut-être.

  • Speaker #0

    L'année prochaine, peut-être, exactement.

  • Speaker #1

    OK, magnifique. En termes de collaboration, Tatic, Lucas, c'est ton associé, mais c'est aussi ton meilleur ami. Après, c'est presque trois ans. Deux ans et demi.

  • Speaker #0

    Ça va ? Est-ce que, tu vois, des fois, ça chauffe, quoi. Il n'y a pas que la plancha qui chauffe, mais dans le sens... Tu vois ce que je veux dire ? C'est intense, tu vois. Et est-ce que, malgré toutes ces années, vous avez réussi à garder votre passion, tu vois ? J'avais un invité, là, qui s'appelle Christophe Nenor, qui est un mec de l'ultra-très, bref, à fond là-dedans. Et il disait... Est-ce qu'on peut vivre de sa passion sans que la passion soit entachée un peu par le taf ?

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. En tout cas, la passion de notre amitié, elle est toujours. C'est assez extraordinaire ce qu'on a réussi à créer. Je ne sais pas, je pense qu'on est juste tellement alignés sur nos valeurs et on est tellement... réunis autour de cet objectif que ça se passe juste méga bien c'est un petit peu chauffé au début c'est naturel surtout quand t'es fatigué Et tu rentres dans ce truc genre il fait plus d'heures que moi ou j'ai fait plus d'heures que lui. Un truc comme ça. Mais franchement, ça n'a jamais, jamais, jamais vraiment chauffé. Et moi, je trouve ça juste magique de pouvoir faire ça avec ton meilleur pote. Ah ben oui. Les gens, ils ne comprennent pas trop ce que c'est d'être entrepreneur. Même d'autres entrepreneurs, ils ne comprennent pas vraiment les enjeux dans ton business. Mais quand tu as constamment quelqu'un avec qui tu peux en parler, c'est ouf. Et nous aussi, plein de passions en commune hors notre projet notre bébé qui est Pritipati on a tous nos amis enfin on a 99% le même cercle d'amis donc c'est hyper important de trouver ce moment où tu parles tu parles d'autre chose du taf donc on a tous les amis les autres passions on parle d'autres chose donc ça c'est hyper important pour

  • Speaker #0

    nourrir la tête différemment exactement

  • Speaker #1

    mais ça se passe bien pour la seule et unique raison qu'on est juste complètement aligné sur nos valeurs on a une enfance un peu similaire et donc ça fait que ça se passe méga bien magnifique s'il

  • Speaker #0

    y avait des collabs que vous pourriez faire et que tu rêves de faire il y a des collabs parce que vous avez fait pas mal de collabs de temps en temps avec d'autres lieux ou avec si je ne me trompe pas avec des je sais plus si c'était un boucher ou je sais plus il y avait une viande spécifique une fois j'ai oublié non ça c'était peut-être un plat le smash d'entrecôte non ça c'était

  • Speaker #1

    on a fait des collabs On a fait collab avec Belga pour leur magnifique page. On a fait récemment Ginger Donuts. On a fait un Donuts Burger, qui était un gros banger. Mais collab de rêve, pour moi, c'est un truc... dans les fringues, c'est une marque de fringues qui, tu vois, ils ont fait New Balance ils ont fait avec Paperboy à Paris t'en as deux, trois peut-être comme ça, j'arrive pas trop à les dire mais s'associer avec une marque de fringues une fois,

  • Speaker #0

    ce serait le rêve ultime Et puis à Paris, ce serait un truc que vous avez en tête d'ouvrir à Paris par exemple ? Ou dans un autre pays simplement ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, bien sûr c'est un peu le gros débat dans l'entrepreneuriat, c'est rester focus sur sa vision, être très strict avec sa vision et on a du mal parfois surtout qu'avec notre communauté maintenant et puis on a de temps en temps un clip viral et t'as tout de suite des demandes du monde entier franchise, franchise, franchise on a eu nos deux propositions sérieuses un peu on a un petit peu flirté avec mais c'est très vite genre mec on se brûle les ailes pour moi c'est le truc de trop Zurich c'est peut-être à 3h de train on peut quand même vite y être, des trucs comme ça, ça reste les mêmes lois, la même façon de faire du business. Mais dans une autre ville, pardon, un autre pays, c'est un vrai challenge. Pour moi, il faut rester strict sur sa vision et y tenir. Mais c'est difficile, tu vois d'autres marques plus jeunes, qui... Je ne sais pas comment ils font, ils font une ouverture toutes les deux semaines, boum, un autre pays, ici. ici, à gauche, à droite, Dubaï. Je ne sais pas trop comment ils font. Peut-être qu'on n'a pas encore la recette magique. Il manque encore un petit quelque chose. Mais je pense que c'est notre vision à nous. Elle est propre à nous. Et c'est ce qu'on veut. On veut kiffer pendant notre parcours. Ce n'est pas en fait avoir un call avec un banquier à Londres et rendez-vous avec un avocat à Londres et puis faire deux jours là, trois jours ici, puis faire un peu les choses à moitié. En fait, on veut faire les choses bien à notre sauce. vraiment kiffer l'aventure que je pense que tu fais moins quand tu essaies d'ouvrir à Ausha droite et ta qualité elle peut aussi prendre un coup même ta motivation et ta passion ok magnifique ton

  • Speaker #0

    burger préféré chez le petit patin

  • Speaker #1

    c'est les phases en ce moment j'ai une grosse phase fancy mais j'ai une grosse grosse phase classique non mais on peut préférer c'est c'est le bébé c'est le fancy à la base on voulait mettre mettre que ça à la carte. On voulait vraiment, vraiment cet approchement au produit. Non, mais je suis trop fan de mes trois burgers. C'est les trois bébés.

  • Speaker #0

    J'ai vu que vous avez fait un burger avec de la glace dedans.

  • Speaker #1

    Ça, c'était un peu notre... Comment dire, notre façon, notre petite grain de folie où on voulait, on s'est dit plutôt dire juste se foutre devant un caméra et dire on a lancé notre Sunday, notre glace. On s'est dit. on essaie de trouver un truc un peu fun pour le faire et je crois pareil quand je dis pas de brainstorming je crois vraiment juste que j'avais ce que je regarde la machine à glace un beurreur qui passe devant mes yeux à ce moment là je dis bien on tire de la glace dedans quoi et on fait genre que on fait un burger comme ça. Et ça, c'est devenu méga viral. Ouais,

  • Speaker #0

    j'imagine.

  • Speaker #1

    Et pendant un mois, je crois qu'on en faisait 4 ou 5 par jour. Quoi ? Et on disait aux gens, c'était une blague. C'est vraiment juste une blague. Non, non, non, je suis venu pour ça. On avait des gens qui venaient de loin. On avait des gens qui venaient de loin pour le tester.

  • Speaker #0

    Bonne com' au final.

  • Speaker #1

    Au final, bonne com'.

  • Speaker #0

    En plus, mieux que juste vendre de la glace, tu vends de la glace. et et le burger. C'est incroyable.

  • Speaker #1

    On n'en vend plus maintenant, peut-être cet été. Mais c'était très drôle. Ce petit événement-là, c'était très drôle.

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Moi, j'arrive gentiment à mes questions de fin. Je ne sais pas s'il y a des choses qu'on n'a pas évoquées. Non,

  • Speaker #1

    c'était une belle discussion. C'était magnifique.

  • Speaker #0

    Je vais démarrer par la question de mon invité précédente, qui était annulée. Nick de Coombs Cookies.

  • Speaker #1

    C'est un nick top.

  • Speaker #0

    Magnifique. Vous connaissez ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    on se connaît. Vous êtes dans des business similaires mais différents, on va dire. Elle a demandé est-ce que tu es content de ta vie ? Ce qui est une question vraiment hyper large. mais en fait c'est vrai que c'est pas une question qu'on pose tu vois genre on demande comment ça va on demande si ça va le job mais est-ce que tu es content de ta vie de manière générale ?

  • Speaker #1

    moi je suis tellement content de ma vie c'est j'aurais jamais cru créer ce qu'on a pu créer et puis de pouvoir arrivé à ce stade aussi rapidement. Je ne pensais jamais pouvoir le faire. Moi, je n'avais pas très confiance dans mes compétences. J'avais très souvent des profs qui disaient que je n'allais pas aller très loin. Donc j'ai parfois peut-être un peu ce mode... Revancheur ? Ouais ! mais un peu le syndrome d'imposteur parfois tu vois je dois travailler dessus mais je suis hyper hyper content hyper fier de ce qu'on a pu créer avec Lucas mais après voilà je vais pas mentir je suis nostalgique et cette période un peu d'adolescence l'essence, tu vois, sans souci, l'insouciance, c'est le terme. J'ai tellement kiffé, c'était ouf. Mais non, je kiffe tellement, tellement, tellement ma vie en ce moment. C'est prometteur, en tout cas, ce qui se passe. Je kiffe.

  • Speaker #0

    En tout cas, je vous souhaite plein de succès avant que je passe à mes questions. Plein de succès, j'espère que ça continuera à grandir. Moi, en tout cas, je me régale à chaque fois. J'ai un grand plaisir à toujours amener des gens. donc magnifique et en plus me dire que plus ou moins au moment où j'arrive à Neuchâtel il y a des Neuchâtelois qui ouvrent un resto et ça pète pour eux franchement je peux être que content merci mille fois avec plaisir alors on va passer à mes quatre questions de fin la première c'est si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix une personne qui t'inspire vivante ou pas moi

  • Speaker #1

    j'ai envie de te dire un rappeur parce que je sais que ça va être une heure de débarque mais Plus... Ouais... Plus peut-être... Plus gratifiant pour moi ? Non, je pense que ce serait le créateur, le fondateur de Shake Shack. On n'essaie pas du tout de les copier et je pense qu'on est sur deux créneaux différents. Mais j'ai énormément de respect pour ce qu'il a fait. Non seulement pour Shake Shack, mais parce qu'il a réussi à créer tellement d'autres concepts à côté. Il est très axé sur la gastronomie. Il a eu Eleven Madison Park, qui était l'un des meilleurs restos au monde. Et en fait, il a cette double casquette entre ses codes de fast-food. Moi, je dis que ce qu'on fait, c'est du fast-food. C'est cet élan un peu de fast-food, c'est ces recettes qu'on connaît tant bien, mais avec tellement de valeur et vraiment des bons ingrédients. Donc lui, il a su créer... ça en parallèle de tous ces concepts, parfois gastronomiques, parfois un peu moins, parfois un peu plus street-food, plus abordable. Donc moi, j'ai trop trop de respect pour Danny Meyer. J'ai lu son livre, je l'ai défoncé, j'ai rarement défoncé les livres. aussi rapidement, mais j'adore ce personnage et j'aimerais beaucoup passer une heure avec lui. Mais sinon, j'aimerais bien. C'est bien.

  • Speaker #0

    C'est une personne, donc ça compte. Mais rapidement, Shake Shack ou In-N-Out ?

  • Speaker #1

    Pour la petite histoire scandaleuse, je n'ai jamais testé In-N-Out.

  • Speaker #0

    Ah ok.

  • Speaker #1

    Non, vraiment.

  • Speaker #0

    Après, c'est restrictif parce que tu les retrouves que... Shake Shack aussi, non ? Shake Shack, ils sont partout. Pardon, mais In-N-Out, c'est que sur la côte ouest. je crois qu'ils vont jusqu'au Nevada ou peut-être Colorado mais sinon tu ne trouves pas ils ne sont pas à l'est si je ne me trompe pas ils ont ouvert c'est à Texas à vérifier je crois Colorado c'est un peu comme la Midwest c'était

  • Speaker #1

    que la côte ouest à un moment c'est un de ces trucs où on s'est dit avec Lucas dès qu'on ouvre Pretty Patty on laisse passer 3-4 mois et on prend une semaine pour aller manger le plus de beurre possible aux States

  • Speaker #0

    Toujours pas arrivé.

  • Speaker #1

    Toujours pas arrivé. Tu vois, mais ça va venir un jour. Mais là, je sais que In-N-Out, ils flirtent un peu avec des pop-ups. Ils ont fait Paris, ils ont fait Dubai. Peut-être que je n'ai pas besoin d'aller au Stade Saint-Yves une fois pour les tester. Mais...

  • Speaker #0

    ce serait bien si ils viennent à Genève ce serait bien moi je suis pour la concurrence faites nous un pop-up c'est clair ok très bien deuxième question ton son du moment t'as le droit de sortir ton phone si tu veux

  • Speaker #1

    Je vais au Vélodrome samedi pour voir Jul. Donc je vais quand même sortir un petit son de Jul. Et le son que j'écoute le plus en ce moment, c'est La Vie Me Blesse. Petite pépite, moi j'adore avec Jul, c'est que toujours au trois quarts de son album, t'as une petite pépite qui buzz pas trop, qui est discrète, mais qui est juste méga bien ficelée. Pour moi, c'est la vie me blesse.

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Tu profiteras bien du Vélodrome. Je pense que ça va être quelque chose. Merci. Si tu avais un compte Instagram à recommander ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est Samue... je sais pas comment on le prononce mais Samyoukilis en fait je trouve qu'on perd trop moi ce qui me perturbe un peu avec Instagram c'est qu'on perd trop le côté artistique ils ont trop vite voulu ressembler à TikTok et moi j'ai trouvé ça dommage à quel point ils ont trop vite voulu devenir comme TikTok et je trouve qu'on a un peu perdu ce côté artistique mais Samu Kylis il fait du grand sale c'est ses styles il va à Naples t'as l'impression de voyager avec lui moi ça j'adore magnifique dernière question une question à poser au prochain invité bon je travaille dans le foot donc je vais poser une question un peu liée à ça Mais ce serait, quel est ton souvenir le plus fort ou le plus mémorable lié à la nourriture ?

  • Speaker #0

    Superbe, j'aime beaucoup. Adrien, merci infiniment. Merci pour ton temps, longue vie à Petit Pati. Avant que tu partes, j'ai quelque chose pour toi, évidemment, comme à chacun de mes invités. J'ai mon partenaire cadeau qui est LVDD, un sel pimenté pour toi. Et donc, pour tous les auditeurs, c'est lesauditeurslvdd.ch pour vos commandes. Vous pouvez le retrouver aussi à Manor, partout en Suisse romande. Donc ça, c'est pour toi, c'est le pimenté. Tu te régaleras. Et je rappelle encore des pâtes pimentées, des huiles, etc. sur le site ou alors chez Manor. Adrien, on a terminé, merci.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Bonne suite. Au plaisir. Merci d'être venu. Là, je suis dans un programme sportif avec le Poto-Kev, donc je ne peux pas tout de suite venir, tu vois. Mais d'ici quelques semaines, je vais venir faire un petit écart avec plaisir. et pour toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là je vous remercie infiniment pour votre écoute comme d'habitude la section sondage sur Spotify, les 5 étoiles sur Spotify, Apple Podcast et Deezer aussi et simplement si vous voulez me faire un retour n'hésitez pas sur Instagram aussi à Delicated underscore podcast et je vais pas faire de pub pour l'événement parce que je pense que le moment où il sortira, l'épisode sortira on aura déjà passé l'événement mais je le fais quand même pardon Le 7 juin, à Neuchâtel, à la Brasserie Barthes. On va faire un petit enregistrement live avec du public. Et ça se passera de 14h à 16h30. Voilà. Merci à tous. Bye bye. Merci d'avoir écouté.

  • Speaker #1

    Bye bye.

Description

Dans ce nouvel épisode, je reçois Adrian, cofondateur de Pretty Patty (avec Lucas), le burger joint devenu incontournable à Genève. Il revient sur l’histoire incroyable derrière ce projet né entre amis : du premier smash burger fait maison à l’ouverture de deux restaurants, une passion pour l’accueil et l’envie de créer une vraie marque.

On parle :

  • De comment ils ont quitté leur job pour ouvrir un resto… en pleine pandémie

  • De leur obsession pour la recette parfaite

  • De pop-ups, Fondetec, et grind total

  • De branding, réseaux sociaux et pression créative

  • De leur deuxième lieu proposé… par une inconnue connectée à leur énergie

  • Et des ambitions pour Zurich, Lausanne et au-delà

Un épisode qui montre que l’entrepreneuriat, c’est pas que du goût : c’est surtout des choix, des paris fous, et une vision qui se construit jour après jour.

🎧 Bonne écoute, et n’oublie pas de laisser 5 étoiles sur ta plateforme !


Pretty Patty sur instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out. What's up, y'all ? You're tuning in to the Dedicated Podcast. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un nouvel épisode et cette fois c'est le numéro 35. 35 comme mon joueur préféré de NBA, Kevin Durant. Alors pour ce super épisode numéro 35, j'ai décidé de revenir vers une entité, vers des personnes qui sont originaires de Neuchâtel, je tiens à le préciser. mais qui sont comme moi à Genève. On va aujourd'hui parler de Pretty Patty et on a Adrien avec nous. Adrien, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va super bien, merci. Content d'être là.

  • Speaker #0

    Merci en tout cas d'avoir pris le temps de venir nous voir. Alors pour ceux qui ne connaissent pas Pretty Patty, c'est un burger joint qui est à Genève depuis 2022, si je ne me trompe pas. Alors ensuite, il y en a un autre qui a ouvert un peu plus tard en 2024. Mais c'est un burger joint qui est très connu pour son smash burger. Je crois que c'est comme ça que les gens l'ont découvert. En tout cas, ensuite, il y a eu d'autres explorations. Mais on va revenir à tout ça et on va aller dans l'ordre. Adrien, peut-être que tu peux nous dire qu'est-ce que... Alors, il y a Lucas qui est...

  • Speaker #1

    Lucas, exactement. Mon associé et aussi mon meilleur pote avec qui on a démarré l'aventure ensemble. Donc, on a un binôme. un binôme qui fonctionne bien et puis c'est la team ouais la team ok magnifique Lucas qui est aussi Neuchâtelois exactement ok magnifique lui c'est un vrai Neuchâtel moi je suis pour la petite histoire je suis anglais de base et puis je suis arrivé à

  • Speaker #0

    Neuchâtel à l'âge de 12 ans 12 ans ok très bien bon t'es quand même Neuchâtelois on va y aller comme ça alors avant avant de de démarrer Petit Patty en 2022 qu'est-ce que vous faisiez toi enfin en fait réponds-moi et puis on va voir Et puis, si c'est différent pour Lucas, on évoquera deux, trois choses peut-être.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr. Donc moi, en 2022, j'étais analyst, j'ai real estate analyst. Donc je travaillais un peu dans l'immobilier. J'avais tout le temps mon Excel ouvert, mon Excel, mon PowerPoint. Donc c'était totalement différent de ce que je fais actuellement. Et c'était cette envie de créer qui m'a donné envie de passer à autre chose.

  • Speaker #0

    Et puis cette envie de créer, c'est-à-dire que tu étais dans le domaine immobilier, mais comment on passe de l'immobilier à un burger ? Est-ce que tu avais une passion burger avant ça ? Est-ce que la nourriture ? Je ne sais pas. Est-ce que tu as travaillé dans un restaurant étant gamin ? Je ne sais pas. C'est quoi qui a motivé ce move ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Donc avec Lucas, on a toujours aimé recevoir. Ça a toujours été ça notre passion, que ce soit pour des dîners à la maison, que ce soit pour des teufs qu'on a réalisés à la maison. Cet art, je dirais, de recevoir, c'est toujours ça qui nous a énormément stimulés. Et l'aventure, je dirais, commence quand un très très bon pote à nous, il rentre des Etats-Unis, il dit les gars, j'ai découvert un truc, c'est un truc de malade, c'est un smash burger. Je dis, ça ne me parle pas, je ne connais pas. C'était Shake Shack à l'époque.

  • Speaker #0

    Ah ouais, évidemment.

  • Speaker #1

    Exactement. Le OG, les boss. Et il me montre, il sort une casserole et... Il met une boulette de viande, il l'écrase, je ne sais plus exactement avec quoi il l'écrase. Je crois que c'était une autre casserole ou quelque chose comme ça, une poêle. Et il smash cette viande. Et là, c'est le ciel qui s'ouvre. Je me dis, mais c'est de la folie en fait ce truc. Je n'avais jamais goûté un truc pareil. Et on était devenu un petit peu obsédé avec cette recette de smasher cette viande qu'on smashait tellement de burgers à la maison, enfin chez mon pote, chez moi, chez les amis. qu'on avait presque oublié de sortir. C'était la dernière année de nos études. Donc, tu vois, tous nos proches, ils sortaient énormément. C'était la fête encore. C'était surtout l'EHL.

  • Speaker #0

    Donc, c'était encore pendant vos études, quoi.

  • Speaker #1

    C'était ça. C'était pendant nos études à l'EHL. traversé la Suisse pour des ingrédients on est allé en France pour les buns pour les buns brioche parce qu'en Suisse même encore aujourd'hui c'est impossible de trouver un bon buns burger ce qui est quand même assez fou, il faut que quelqu'un écoute ce podcast et il peut remédier à ça, c'est avec plaisir mais on est allé en France pour les buns burger on traversait, je sais pas on faisait des fois 2-3 heures de caisse pour aller trouver un cheese, le cheese parfait pour une soirée à la maison et puis on cuisinait Et c'est devenu un peu une addiction. Et là, un jour, on a... potes qui organisent un espèce de rave un peu dans une forêt comme ça et il nous avait proposé de faire des burgers et on va là-bas. Je pense qu'il nous faut trois jours de préparation. On va à gauche et à droite pour trouver la viande, pour louer une plancha, pour louer une tente, etc. Donc c'était énormément de boulot. Et ce jour-là, je pense qu'on commence à 8h du matin et on finit à 4h le lendemain. Mais je ne vois pas le temps passer. Je trouve ça ouf. Je ne vois pas le temps passer Cette sensation de donner le sourire à travers un plat que j'ai cuisiné, que j'ai confectionné avec mes mains, c'était la folie. J'ai trouvé ça dingue et je voulais absolument continuer de faire ça. On finit nos études avec le gros smile. Je vais voir mes parents. Je dis, j'ai ce rêve de voir un restaurant. Et ils m'ont tout de suite un peu remballé. Ils m'ont dit que c'était hors de question, que j'avais besoin de voir ce que c'était la vie réelle.

  • Speaker #0

    Ils avaient peur.

  • Speaker #1

    Ils avaient peur. Ils étaient convaincus que c'était un peu un rêve de gamin. Le mec qui ne veut pas grandir, il vous vend un resto. Ils ne se rendaient pas compte vraiment de l'implication. Et quand même, ça avait un peu suscité un peu une... un doute au fond de moi, je me suis dit est-ce que ce fait de se retrouver avec nos potes le vendredi soir calme, tranquille, pour faire des burgers est-ce que c'était un peu un délire de jeune donc je me dis vas-y je vais la tenter et c'est là en fait que je suis parti à Bangkok un an pareil il n'y a rien de logique dans toute l'histoire ok Bangkok c'est grave ça Bangkok un an là je trouve mon premier taf dans l'immobilier justement en tant qu'analyste je goûte les burgers à Ausha droite je vais partout un point à Bangkok pour goûter les burgers ça existait pas vraiment le smash ça existait pas trop je trouvais jamais un truc que je kiffais que je kiffais vraiment de ouf mais voilà je pense que deux trois repas par semaine on s'appelait avec Lucas on disait mec mec j'ai trop envie de faire ce resto j'ai trop envie et on se plaignait un peu nos boulots nos patrons un peu le truc classique quoi rien de fou non plus. Et là, t'as le Covid qui frappe je me suis dit vas-y en Europe on va être un peu plus à l'abri donc je rentre en Europe je quitte mon taf, je rentre en Europe et là boum on est frappé de plein fouet par le Covid en Suisse et j'arrive, je sais pas comment trouver un job dans tout ça et à Genève et toujours avec cette arrière pensée de si je fais un resto un jour c'est à Genève, c'est là que ça se passe c'est une grande ville on va dire presque européen même s'il n'y a pas autant cette vibe un peu européenne qui est Zurich. Mais voilà, à Genève, on parle français, on a des potes. Donc je me suis dit, je vais trouver un taf à Genève. Et là, c'est drôle parce que je trouve pendant le Covid, beaucoup de personnes ont été livrées à eux-mêmes. Ils se sont rendus compte de ce qui est vraiment important dans la vie. Pourquoi on est là ? Qu'est-ce qu'on fait en fait ? Où est-ce qu'on va ?

  • Speaker #0

    C'est un reality check.

  • Speaker #1

    Un reality check, exactement. Et c'est vraiment à ce moment-là, en fait, où je n'en pouvais plus. j'en pouvais plus de mon de mon job, pas parce que j'avais marre de me lever à 9h, enfin pardon, de commencer le taf à 9h ou que j'avais marre de mes boss ou quoi que ce soit, c'était vraiment genre, j'ai envie de faire vraiment ce qui me passionne dans la vie. Et un truc qui m'a un peu frappé, c'était qu'en fait, j'avais quelqu'un qui me disait un peu mon rythme. Non, tu dois faire ça pendant deux ans, trois ans, voici ton salaire pendant deux, trois ans. Ça, c'est un peu ta valeur, ça, c'est un peu tes capacités maintenant. Puis j'avais vraiment l'impression que j'avais pu s'adopter donner plus vite et j'aurais envie d'être libre à moi-même et d'aller à mon rythme de décider moi à mon rythme on quitte nos taffes pendant que tous les restaurants ont été fermés pour ouvrir un restaurant c'est

  • Speaker #0

    un peu ça la petite histoire incroyable monde perd son taf ou alors galère, ou on voit les restos fermés, vous quittez votre taf pour aller ouvrir un resto. Et du coup, la période entre la décision et l'ouverture qu'est-ce qu'il se passe parce que je me souviens qu'on s'était croisé à un événement à la caserne je crois je sais pas si c'était Anaïs qui avait organisé ça ou je sais plus qui c'était mais du coup vous étiez là et vous étiez en train de il y avait des artisans de tout type et vous vous vendiez vos burgers et puis c'est là que tu m'avais dit ouais on va ouvrir prochainement mais du moment où vous prenez cette décision jusqu'à ce que vous trouviez Merci. un lieu, qu'est-ce qui se passe ? Comment on se prépare ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était assez drôle dans le sens où... On se retrouve avec Lucas. Je crois que lui, il n'avait pas encore quitté de son taf. Il y a eu un petit décalage de 2-3 mois, mais on se pose, on fait un peu, on fait nos business plans, on fait nos gants, on fait nos prévisions. Et on s'était posé sur un espèce de timetable de combien de temps ça allait nous prendre. Et je crois qu'on avait noté 4 mois pour un restaurant. Ouais. Il nous a fallu... Il nous a fallu 16-17 mois pour un resto. Donc, c'était un gros challenge. C'était du taf. Tu te prends beaucoup de portes. On te met les bâtons dans les roues. Donc, ça a pris beaucoup, beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    Tu dépenses de l'argent pendant cette période. Ou ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va. C'est uniquement quand tu reprends un bail. C'est là où tu perds ça. mais c'est là où tu commences à dire putain genre j'ai intérêt à vendre des burgers et j'ai intérêt à en vendre parce que là en fait c'est drôle parce que c'est un autre pote qui était entrepreneur qui avait déjà des projets un peu en hospitalité qui m'a dit attention mon cette période là elle est chaude, elle est dure tu signes des devis dans tous les sens, t'as de l'argent qui sort du compte et c'est stressant mais pour raconter l'histoire de manière plus chronologique donc Pendant ce temps-là, heureusement que ça a pris du temps quelque part parce que ça nous a permis de perfectionner nos recettes, tester nos fournisseurs à Genève. Et je sais que c'est le cas dans beaucoup, beaucoup de cantons en Suisse. On a pu faire appel à Fondetec, ce qui est ce... Comment dire ça ? Fondation. Oui, fondation, exactement, de cautionnement. Donc eux, en fait, parce que les banques jamais prêtent pour des...

  • Speaker #0

    Surtout juste après le Covid.

  • Speaker #1

    Surtout après le Covid. vide, surtout pour la restauration, surtout pour des jeunes qui ont 100 track record, c'est mort. Tu présentes à ce conseil et eux, ils te back-up devant une banque et avec eux, tu peux aller voir une banque. Nous, on a pu lui lever de l'argent comme ça parce qu'on n'avait pas du tout assez d'argent. On avait juste quelques économies, un tout petit peu d'argent de nos familles comme apport, parce qu'ils demandent comme un apport. Ils voulaient être sûrs que...

  • Speaker #0

    Qu'il y ait une sorte de garantie.

  • Speaker #1

    en anglais il y a une terme que j'aime beaucoup c'est skin in the game c'est pas que en fait cette idée elle est cool elle me plaise et qu'au bout de deux mois c'est trop long les horaires de restauration ma copine me manque j'ai envie de voir mes potes et que tu dis bon c'est pas mon argent next on peut laisser un peu de toi dedans exactement donc on a pu lever de l'argent avec le fond des techs on a testé nos fournisseurs et là on faisait beaucoup beaucoup de pop-up et c'est justement là où on se rencontre mais on avait fait des pop-up au bord du lac on avait fait des anniversaires On avait fait des caves ouvertes, on avait fait des vignes, on avait fait caserne justement où on se rencontre, qui est maintenant démoli, ce qui était remplacé par une méga tour. Mais ça nous a permis de perfectionner nos recettes. Entre temps aussi, j'ai commencé un petit peu à jouer avec Instagram. Je crée un fanpage de Smash Burger où je riposte tout simplement. J'ai fait l'erreur une fois de ne pas bien taguer quelqu'un. Ils m'ont fait comprendre que ça ne se faisait pas. on ne s'en souciait pas du tout mais ça m'a permis de jouer avec on a réussi à créer une petite base quand même ok à l'époque pour moi c'était une dinguerie une communauté de smash burgers c'est ça on avait je ne sais plus 3000 et quelques followers magnifique après boum le jour on ouvre petit pati t'archives les posts et tu balances cette petite base c'est pas quand t'es là à suivre des gens avec ta famille et tes 30 potes c'est vrai non tu commences et puis ça donne je vois quelques fois du contenu on peut dire ce qu'on veut

  • Speaker #0

    que ça compte ou pas, le nombre de followers, il va influencer la perception de la personne sur le projet. C'est vrai que si tu arrives sur la page du burger, il y a 3 ou 4 000 personnes, on peut dire ce qu'on veut, que ce soit fake ou pas, la première fois que tu jettes un oeil à ça. à ce truc, tu dis ok, sérieux, ils sont là en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est fou. Les followers aujourd'hui, c'est un peu un passeport moins de notre milieu, mais c'est quand même, comme tu dis, assez important.

  • Speaker #0

    Et du coup, vous trouvez votre premier lieu qui se trouve à plein palais. Et ça, à partir de ce moment-là, parce que, bon, on ne va pas aller dans trop de détails, mais du coup vous obtenez ce prêt de la banque avec cette fondation qui vous a soutenu pour ça. ça et ensuite j'imagine dans la foulée vous trouvez un lieu pour vous implanter c'est ça pour pas la faire trop compliquée non plus cette période où t'essaies de te faire financer elle est hyper stressante et

  • Speaker #1

    comme c'était la première fois on comprenait rien, t'as besoin d'un lieu pour Tu as besoin d'un lieu pour avoir un financement, mais il n'y a personne qui va te donner un lieu sans financement. Tu as besoin du bail, mais tu dois signer le bail, mais je ne vais pas signer le bail si tu n'as pas de financement. Donc là, c'était horrible. Vraiment, à ce moment-là, je pensais que ça n'allait pas se faire. Mais on a appris plus tard qu'en fait, tu mets des garanties, des clauses suspensives et les gens, ils attendent un peu. Donc, c'est cette période assez stressante. Mais on trouve le lieu, on s'était promenés partout à Genève. On avait fait un peu, on a contacté les courtiers sur la place, mais on s'était vraiment promenés avec des lettres. Et c'est assez chaud de rentrer dans un restaurant et demander à quelqu'un si je ne vais pas au restaurant. Donc on a un peu peaufiné le speech, on n'a pas dit est-ce que je peux acheter votre restaurant, on a dit est-ce que vous connaissez quelqu'un, on aime bien ce genre de restaurant, est-ce que vous avez des connaissances dans votre cercle qui vend des restaurants.

  • Speaker #0

    C'est smart.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour la petite histoire que je trouvais assez drôle quand même, c'était que... On n'avait aucune traction, personne ne répondait, ou peut-être des trucs beaucoup trop chers, ou trop ambitieux, ou pas du tout la localisation qu'on imaginait. Et là, ça faisait vraiment quelques mois que je n'avais pas de taf. J'enchaînais un peu les extras, des trucs comme ça. n'arrivaient pas à vraiment vivre avec les pop-up. Donc moi, j'ai dit à Lucas, je dis là, on va faire un big, big, big tour de la ville avec nos lettres, genre défoncer notre Excel avec tous les lieux qu'on avait un peu... viser et on va relancer un peu les gens qu'on avait visités la première fois et c'était vraiment le dernier jour où je dis je crois que là on arrive un peu à la fin là je vais presque un peu mettre le projet en hold et ce jour là il y avait beaucoup de vent il faisait très froid et on était de l'autre côté de la plaine de plein palais et je dis à Lucas il y a juste ce restaurant là qu'on a pas fait j'ai l'impression viens on traverse la plaine et on y va il dit mec il y a beaucoup de vent, il fait froid ça fait 3 ou 4 heures qu'on se promène et je dis allez on fait la dernière on rentre dans ce restaurant et le monsieur qui travaille ce jour là il parlait pas très bien français on arrive tout juste à communiquer et lui il a réussi à capter qu'on voulait acheter le restaurant et il nous dit c'est pour acheter le restaurant il lève les bras comme ça un peu en mode vous êtes les messies et ça s'est fait comme ça

  • Speaker #0

    ça.

  • Speaker #1

    Histoire de dingue.

  • Speaker #0

    Pour ceux qui n'ont pas la rêve, Plein Palais, c'est une place centrale à Genève et c'est vrai que quand il fait froid, ça les casse un petit peu de traverser la plaine.

  • Speaker #1

    C'est clair, exactement.

  • Speaker #0

    Je ne fais pas trop d'équivalent dans les autres villes, mais voilà. Donc Lucas, je te comprends. Mais du coup, un peu à la dernière chance, je vous choppe cet endroit. Et là, on part dans, comme tu disais, dans d'autres galères. Rénovation, même la DA, c'est des choses que vous aviez préparées au préalable. déco tout ça j'imagine c'était prêt il suffisait juste d'un lieu pour démarrer exactement,

  • Speaker #1

    c'est vrai je ne l'avais pas mentionné mais on a travaillé en amont sur toute la DA un peu la marque l'identité, ce que je trouve qui est hyper important, mais c'est vrai qu'une fois qu'on signe le lieu c'est là où en fait tu lances les archis et eux ils prennent les cotes, ils prennent les plans ils travaillent là dessus, donc t'as aussi cette phase d'un ou deux mois où tu paies un loyer, il ne se passe un peu rien et tu essaies de faire avancer.

  • Speaker #0

    Le moment où vous signez le bail et l'ouverture, il se passe combien de temps ?

  • Speaker #1

    On signe le bail, si je ne me trompe pas, en mars 2002.

  • Speaker #0

    2022. Tu as dit 2002,

  • Speaker #1

    donc je me dis...

  • Speaker #0

    20 ans plus tard, elle a ouvert.

  • Speaker #1

    2022, pardon. Et là, on ouvre en décembre. Donc, il se passe du temps.

  • Speaker #0

    8-9 mois.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et là, pendant toute cette période, vous continuez à faire des pop-ups, etc. À gauche et à droite.

  • Speaker #1

    Exactement. On a réussi à négocier quelques mois.

  • Speaker #0

    mois de gratuité dans le loyer. Et là, en décembre 2022, si je ne me trompe pas, vous ouvrez. Pour ceux qui ne connaissent pas Plein Palais, encore une fois, c'est une zone qui est très proche de l'université. Il y a la rue de Carouge, il y a énormément de restaurants. C'est vraiment une zone où il y a beaucoup de passages. Et quand vous ouvrez, alors déjà, Instagram, j'imagine, vous avez teasé ça fortement, mais les... premier jour ça se passe comment ?

  • Speaker #1

    Le premier jour c'était fou, c'était fou. Je crois que tu... Je pense pas qu'il y a beaucoup de restaurateurs ou d'entrepreneurs qui lancent tout d'un coup un produit sur le marché qui tombe très bien la veille. C'était quelque chose et... Aussi, on ouvre sans Wifi. Donc là, c'était le stress total. On n'avait pas de Wifi, pas de système de caisse. On prenait des commandes à la main. Mais ça se passe bien. Le premier shift, ça se passe bien. Je crois qu'on sold out le premier jour assez rapidement. aucune idée. Est-ce qu'il y a 50 personnes qui viennent ? 150 personnes qui viennent ? Est-ce qu'il y a 3 personnes qui viennent ? C'est impossible de savoir. En même temps, c'est un drive, c'est assez... C'est l'adrénaline qui commence. non, on a tout de suite du monde qui rentre. Ce qu'on avait fait au préalable, c'était on avait fait le tour des quartiers, on avait tous les commerçants et tous les commerçants qui étaient un peu dans l'entourage, on s'était promenés avec un flyer, on avait fait une petite promo, je crois 50%. On avait bien teasé son Instagram aussi. Et un autre truc, je pense, qui a bien aidé, c'est qu'on avait mis, on avait caché, enfin recouvert la devanture, on avait fait un espèce de covering.

  • Speaker #0

    Donc personne ne savait ce qu'il y avait derrière.

  • Speaker #1

    mais justement on avait fait un un covering avec notre identité ouverture, on avait mis la date avec justement notre DA avec nos stickers, pour ceux qui connaissent bien Pretty Patty, c'est bien coloré c'est animé, il y a de la vie donc je pense que ça a bien aidé mais ouais je sais pas trop comment il y a du monde qui est venu les premiers jours mais moi pour te donner mon avis,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment l'impression qu'entre le moment où vous ouvrez au moment où vous ouvrez on commence à entendre parler des smash burgers en parallèle moi je commençais à voir ça de plus en plus sur les réseaux et bam il y en a un qui ouvre en fait alors il y avait sûrement d'autres endroits qui le faisaient déjà mais c'est vrai que vous êtes arrivé avec une communication forte et ça m'amène justement à ce côté d'Instagram c'est quoi les inspirations vous regardez aussi ce qui se fait de l'autre côté de l'Atlantique ou alors est-ce que... Est-ce que vous travaillez avec des personnes qui vous apportent des idées ? Parce que si vous allez vous faire un tour sur la page Instagram, c'est vrai que c'est très actif, mais c'est très créatif dans le sens où vous essayez plein de trucs. Vous faites plein de vidéos qui n'ont rien à voir l'une avec les autres. Mais en fait, j'ai vraiment l'impression que c'est des vidéos, et qui marchent très bien d'ailleurs, mais des vidéos

  • Speaker #1

    où je me dis ils se sont posés ils ont fait un brainstorming et ils ont pris l'idée du brainstorming c'est drôle on ne fait pas beaucoup de brainstorming pas du tout autant que je veux on se met toujours un peu des sessions brainstorming mais voilà c'est un peu la vie d'entrepreneur où il se passe 500 000 trucs tout le temps et on met de côté un peu ces moments créatifs ou ces moments on va dire ces petits moments de création de valeur qui pour moi sont très très importants c'est des moments beaucoup à revenir dessus. Mais on lance Instagram. J'étais tout seul.

  • Speaker #0

    Tu gères ça à solo ?

  • Speaker #1

    Je gère ça à solo. aucun plan marketing de quoi que ce soit.

  • Speaker #0

    Juste tu postes ?

  • Speaker #1

    Juste je poste, je poste, je poste, je tente des trucs, je filme trop mal, la qualité est horrible, j'essaie de poster des clips et à chaque fois ça bouffe la qualité, je ne comprends pas pourquoi, je monte mes clips sur Canva, c'est une catastrophe. Et je crois que j'arrive à un stade au bout de 2-3 mois où boom, fini, la créativité a disparu. C'est pas tellement que j'étais à court d'idées, c'est plutôt qu'on est tellement pris dans la... la vie de tous les jours. Et pour ceux qui gèrent un restaurant, ils savent qu'il y a tellement de trucs à gérer. C'est une grande société à taille humaine, en fait. On a tous les départements. Et t'as l'opérationnel qui fatigue, qui fatigue, qui fatigue. On commence à 8h30 du matin, on finit à 23h30. C'est physique, c'est hyper physique. Et on est juste crevé. On rentre, on a envie de dormir. Et on perd beaucoup la créativité dans ces moments-là. Et c'est drôle parce que, un gros, gros big up à Marianne. qui slide dans nos DM elle nous fait un call DM et on s'était fait viser on s'était fait call DM par beaucoup de personnes mais il y avait un truc dans son message que j'avais adoré et c'était un peu la lumière c'était un peu cette lumière au bon moment et on s'est rencontré et c'était un peu le début d'une très belle collaboration et on s'entraide beaucoup la créativité c'est très dur parce que c'est hyper dur d'être constant Et moi, quand je suis à court d'idées, elle va prendre le relais et vice-versa. Donc ça, je trouve très cool d'être deux.

  • Speaker #0

    Ok, super.

  • Speaker #1

    Je voulais lancer seul au début parce que je me suis dit qu'il n'y avait jamais personne qui va créer l'ADN de ma boîte pour moi. Et on s'est rapprochés de plusieurs boîtes qui nous proposaient des solutions, mais je n'avais pas l'impression qu'ils captaient très bien la vibe, donc je me suis dit que je vais la tenter seul. Et au début, ce qui est drôle, c'est que je m'étais juré que je n'allais jamais foutre ma tête dessus, je n'allais jamais faire le con, je voulais que ce soit...

  • Speaker #0

    Tu fais les deux maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, maintenant je fais ça, je fais trop les cons parfois. Mais l'idée derrière ça aussi de maintenant se montrer un petit peu, c'est qu'on ne peut pas être, on est ouvert 7 jours sur 7, tu vois, midi soir. On a deux restaurants maintenant et on ne peut pas faire 14 shifts par semaine et continuer le développement et continuer tous ces beaux projets qu'on a. Donc je me suis dit, comment est-ce qu'on peut donner cette impression aux gens, aux amis, aux proches, aux restaurateurs ? qu'on est là, que c'est quand même notre restaurant. Je pense qu'on a tout ça, un peu le restaurant de quartier, ou le familial où on va, et puis on nous reconnaît, et puis c'est toujours le même serveur, c'est toujours le même propriétaire.

  • Speaker #0

    C'est important ça.

  • Speaker #1

    Hyper important. Et moi je voulais... continue de donner ça à nos chers invités donc je me suis dit écoute si on se montrait un petit peu sur les réseaux si quand ils ouvrent Instagram ils voient nous en train de faire les cons dans nos restos en train de de faire je sais pas quoi dans le restaurant ils ont quand même l'impression de venir manger chez nous c'est un peu l'idée derrière qu'on continue un peu et quand tu gérais c'est une question que je pose à

  • Speaker #0

    presque tous les invités qui font énormément de contenu quand tu crées toi ton contenu ou bien avec la personne que tu as cité tout à l'heure comment est ta relation avec les vues, les likes Merci. parce que tu vois avant de presser sur le bouton post tu te dis ce contenu il est top c'est clair et puis après tu le postes et puis si ça flop ta perception elle change à cause de du nombre de vues comment tu le vis ? tu le vis bien ? tu le vis mal ?

  • Speaker #1

    C'est drôle, sur un, deux, trois, quelques clips, je le vis bien. Je sais que c'est un peu, c'est les tendances, c'est l'algorithme qui change, c'est plein de facteurs externes qu'on ne maîtrise pas du tout. Mais c'est vrai que c'est sur le long terme où ça fait... où ça fait peur et c'est un service c'est que on est là à essayer de remonter la pente on est désespéré, on sait plus quoi faire c'est assez horrible comme moment Moi, ce qui me perturbe le plus, c'est assez profond, oui ou non, mais c'est que, comment dire ça, c'est hyper éphémère en fait. poste un truc qui fonctionne méga bien et j'ai tout de suite cette voix dans la tête, c'est quoi le prochain step ? C'est quoi le prochain step ? Comment le faire ? Et c'est drôle quand des gens dans la rue m'arrêtent ou des amis me disent trop cool ton contenu je hais en fait cette remarque parce que ça me fait peur je me dis Je me dis comment on va continuer à performer à ce niveau.

  • Speaker #0

    Ton burger, tu sais comment le faire.

  • Speaker #1

    C'est ça, le burger, on sait comment le faire. Mais la créativité, il n'y a pas de science. Donc ça fait... peur et après c'est un peu des voilà c'est un peu des c'est un peu des périodes où on se sent méga inspiré d'autres moins mais ouais c'est un peu sans fin on poste et puis tout de suite c'est quoi le prochain c'est quoi le prochain et cet algorithme de d'Instagram, il en demande tellement. Peut-être c'est les gens aussi, c'est la vie aujourd'hui, on veut consommer, consommer, consommer, consommer, consommer. Notre centre d'intérêt, notre centre d'attention est hyper court, donc on veut tout de suite la prochaine chose, et c'est ça en fait, c'est nourrir ce comment dire, ce besoin, ce mécanisme constamment en fait qui est Merci. qui est chou qui peut être vicieux

  • Speaker #0

    En tout cas, pour l'instant, on reste. On a encore 2-3 cartes à jouer, 2-3 idées.

  • Speaker #1

    Vous avez aussi une communauté qui vous crée pas mal de contenu. C'est-à-dire que ce n'est pas chez tout le monde que la personne va... venir manger et prendre une photo. Et chez vous, ça se fait assez facilement, chez vos clients, j'ai envie de te dire. Et puis, vous avez aussi joué les bonnes cartes. Tu vas chercher ta commande, c'est mis merci avec ton prénom. Donc il y a des petits trucs comme ça aussi qui font que... Mais j'ai l'impression que je vois aussi régulièrement des reposts de gens qui ont mis des photos. Donc, certaines fois, c'est peut-être l'inspiration. Elle peut venir de là aussi, certaines fois.

  • Speaker #0

    Non, c'est clair. On a justement essayé de penser beaucoup en amont à ces choses-là, avoir un lieu qui donne envie, qui a plein de couleurs, avec ces caissons lumineux aussi, qui donnent toute envie. je pensais en fait drôle, les séquelles sont lumineuses. Je ne pensais pas que ça allait être ça, que les gens allaient prendre en photo. Je pensais que ça allait être plutôt le menu board ou le néon, mais c'est ça que les gens aiment beaucoup. Et c'est vrai que ça marche, c'est cool. C'est assez régressif. Mais aussi, le packaging qui est fort, qui donne envie. Et puis aussi, je le dis tout le temps, on fait du burger, le burger, ça donne envie. C'est facile. Tu regardes le food porn, c'est quoi ? C'est des pizzas, c'est des burgers, c'est beaucoup les desserts aussi maintenant. donc je suis pas là à essayer de vendre des boulons ou de...

  • Speaker #1

    t'as un produit qui est fait pour aussi c'est ça,

  • Speaker #0

    moi souvent je me pose je suis comme ça, j'arrive pas à dormir la nuit je me dis mais putain si je devais faire un... je sais pas un truc un plat qui est beaucoup moins sagrammable des salades par exemple je saurais pas par où commencer tu vois donc le burger c'est fun il faut pas trop se prendre au sérieux avec le burger ça s'y prête beaucoup aussi magnifique donc

  • Speaker #1

    pour revenir j'ai mentionné tout à l'heure vous ouvrez en décembre 2022 hum Les deux premières années, enfin parlons déjà de la première année parce que la première année ça part en pétard et ça reste en pétard en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, non la première année c'était du con, n'importe quoi. c'était ouf c'était uniquement l'adrénaline qui nous gardait réveillés qui nous donnait de la force vous avez pas beaucoup dormi pas beaucoup dormi pas beaucoup dormi et c'était la survie en fait,

  • Speaker #1

    c'était la survie mais non seulement un peu de façon physique mais aussi juste dans l'admin dans la structure et vous avez été obligé de grandir très vite enfin dans le sens on va parler ensuite du deuxième restaurant mais même dans ce même endroit vous avez dû grandir très vite aussi parce que j'imagine que le staff prévu au mois de décembre 2022 et bien il a dû être revu très rapidement parce que sinon c'était pas sustainable sur complètement. Sur une année, une année et demie, vous n'alliez pas tenir à je ne sais pas combien vous étiez à la base, mais vous avez dû grandir à ce niveau-là aussi.

  • Speaker #0

    Oui, au début, on n'avait qu'un employé fixe, le reste, c'était un peu des étudiants, des universitaires, exactement, des extras. Cette période, elle était magique. C'était notre première team et il y en a encore deux, trois qui travaillaient avec nous. Les autres, quand je les croise dans la rue, je suis trop ému. c'est la famille. Mais c'était constamment revoir nos standards, nos procédures, parce que en fait, à chaque fois, je pensais qu'on arrivait sur un nouveau palier, je pensais que c'était notre maximum. Dieu merci, ça continuait, ça continuait de croître, c'est très fatigant. système et tes process sont constamment mis à l'épreuve en fait, ils sont en stress test constamment et c'était chaud et puis en plus t'as le street food qui vient toquer la porte t'as Uber Eats qui vient toquer la porte on a aussi eu un gros gros coup de boost aussi avec le chef festival le chef festival en fait c'était Chef Festival, ils le font encore, ils l'ont refait l'année passée avec le ramen, ils l'ont fait avec la pizza. C'est un concours qui commençait cette année, la première année c'était avec le burger, qui demande de créer une recette éphémère uniquement pour ce festival.

  • Speaker #1

    Puis après ils élisent le meilleur burger de la ville, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, nous on s'est fait juste marcher dessus, on faisait du 2-300% du volume. pour un jour donné. Donc, c'est toutes ces choses-là, en fait. On avait envie de montrer à Genève qu'on est là, qu'on est un peu partout, qu'on s'associe avec des restaurants, qu'on est à Off Street Food, qu'on est un peu in the game. Donc, oui, très fatigant.

  • Speaker #1

    Et tu vois, là, tu parles des évolutions très rapides avec différents événements ou différentes choses. Mais c'était là que vous vouliez aller avec Lucas ou vous avez subi un peu ce succès ? Parce que, tu vois, tu... Tu as dit qu'à la base, vous aviez eu le temps de préparer votre business plan et ce que vous vouliez faire et votre visu, etc. Mais est-ce que vous vous voyiez grandir aussi vite ? Est-ce que vous vouliez grandir aussi vite ? Enfin, j'ai envie de dire que non. À la base, je ne pense pas que vous aviez prévu. Mais est-ce que vous subissiez en fait la situation ? C'est un peu ça ma question.

  • Speaker #0

    Non, je pense... pas tellement nous on est très on veut toujours plus à la fois positif à la fois négatif mais on veut toujours plus plus plus on veut toujours créer chercher le prochain le prochain milestone le prochain objectif et on a toujours voulu être pas un produit uniquement pour un produit mais on voulait créer cette marque on est accro à créer une marque qui est Brand Equity et pour moi c'est hyper important de faire partie du tissu un peu local tu vois montrer qu'on est cette marque genevoise et qu'on est fier de cette ville où on travaille on redonne eux ils donnent, on essaie de redonner on emploie des gens,

  • Speaker #1

    on redonne à la ville et vous continuez à évoluer comme tu as dit vous faites différents événements street food festival etc et pour ceux qui connaissent ce street food festival et qui ne sont pas de Genève dans les autres villes je crois que c'est 2-3 jours ou 4 jours je crois à Genève c'est 2 semaines quand il dit que ça prend beaucoup d'énergie c'est parce que c'est 2 semaines et ensuite après Là aussi, on n'a pas évoqué, mais il y a eu l'euro, il y a eu d'autres choses comme ça. Exact. Mais en janvier 2024, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. 25, ouais, janvier 2024.

  • Speaker #1

    Vous ouvrez votre deuxième lieu. C'est juste, hein ? C'est ça. Ouais. C'est... vers la gare routière située au Mont-Blanc. C'est ça. Je ne sais pas si c'est comme ça qu'on appelle,

  • Speaker #0

    mais c'est une partie Mont-Blanc.

  • Speaker #1

    C'est en face de la gare routière, pas loin des Paquis, ou même aux Paquis, je ne sais pas. Exactement, mais moi, quand je vois ça, je me dis, oh là là, OK, ils ouvrent un deuxième endroit. Et au début, je me dis, bon, OK, un deuxième endroit, ça peut faire sens. En plus, ce paquis, pas loin des paquis, c'est un lieu aussi, il y a plein de choses, etc. Ça bouge, gare routière, gare, parfait. Mais quand je vois la taille du lieu, je me suis dit, mais c'est quoi qu'ils essaient de faire, eux, là, tu vois ? Ils sont vraiment venus pour éteindre. et... Rappelle-moi le nombre de mètres carrés du premier restaurant.

  • Speaker #0

    Le premier restaurant, il fait 50 mètres carrés. Oui. Mais il n'y a que 20 mètres carrés de cuisine et on va dire…

  • Speaker #1

    Où on peut s'asseoir.

  • Speaker #0

    Où on peut s'asseoir, exactement. Une facing, j'écoute à mon anglais. Mais oui, dans le deuxième, c'est 180 mètres carrés de cuisine et place assise. Oui.

  • Speaker #1

    Donc, c'est énormément… Oui. c'est énormément enfin c'est énorme Enorme, simplement. C'est beaucoup plus grand. C'est hyper bien placé. Et là, je me dis, mais comment il se fait ce move ? Est-ce que c'était un truc que vous cherchiez ? Moi, j'ai envie de penser que quelqu'un vous en a parlé et vous avez dit, non, mais on ne peut pas laisser passer ce truc. Et puis, vous avez sauté dessus. J'ai l'impression que c'est ce genre de...

  • Speaker #0

    C'est pas ta raison.

  • Speaker #1

    C'est ça ?

  • Speaker #0

    Un jour, c'est Lucas qui travaille ce soir-là, et t'as une dame qui passe devant le restaurant et nous dit qu'elle est attirée par l'énergie qui dégage le shop de plein palais. Et c'est une dame... qui est très dans le côté spirituel, les énergies, etc. Donc, elle est attirée par le restaurant. Elle se sent obligée d'entrer. Elle commence à discuter avec Lucas. Il y a une connexion qui se fait. Et elle, elle avait ce restaurant. C'était dans la famille de son mari depuis la Deuxième Guerre mondiale. Wow. Ouais. Et son mari... Il est décédé et ce lieu lui est très très cher en fait. C'est un lieu qui lui rappelle son mari constamment. Et elle ne pouvait pas s'en séparer, en fait. Donc, elle avait essayé plusieurs fois des sous-locs, des reprises de gestion, etc. Mais elle n'a jamais pu s'en séparer. Et c'est là où on crée un peu un lien avec elle. On s'entend méga bien. On est alignés un peu sur la vision. Elle adore la jeunesse. Elle adore un peu notre énergie. Et c'est là où elle nous propose le lieu. Elle a dit, je n'ai jamais rencontré quelqu'un à qui je voulais... voulais céder ce lieu que vous. Donc, ça s'est fait un peu comme ça. Et c'est vrai que c'était beaucoup trop tôt. Et c'est vrai que quand j'ai mentionné un peu, j'ai parlé un peu de notre première année, j'ai oublié de dire aussi qu'on ouvre un deuxième restaurant en même temps. et on s'était senti on sentait qu'on pouvait pas laisser passer cette opportunité qu'on voulait un peu comment dire ancrer un peu prétipati dans le tissu local et montrer comme tu dis qu'on est là qu'on est dans le game qu'on est pas là pour rigoler et on est un peu fou avec Lucas dans le sens où on s'est dit on verra et les problèmes de demain on les réglera demain tu vois et c'est un peu ce côté we'll see tu vois incroyable parce que c'est vrai que Merci.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que cette ouverture, ce deuxième, que vous soyez prêt financièrement, structurellement ou pas, il avait un message fort, je trouve, auprès du public. Et c'est vrai que je pense qu'il y a énormément de personnes qui se sont familiarisées à Putipati avec ce restaurant. Ça, c'est mon avis. mais tu vois plein palais il n'y a pas tout le monde qui passent à plein palais, il n'y a pas tout le monde qui passe à Mont-Blanc, au quartier de Mont-Blanc, mais il y a tout le monde qui passe à l'un des deux. Tu vois ce que je veux dire ? Et en fait, après avec Uber Eats, évidemment, les Street Food Festival et tous les autres événements, etc., évidemment, ça fait un peu du... de la communication un peu passive comme ça, mais ce move-là, je trouve qu'il a été très impactant. Et du coup, maintenant, tu as dit que ce n'était peut-être pas le plus stratégique, mais maintenant... la gestion des deux est-ce que le navire il a pris sa vitesse de croisière je dirais on a ouvert un peu tôt c'était un gros projet mais

  • Speaker #0

    comme vous pouvez constater un peu notre évolution on n'a pas fait de troisième ouverture un an plus tard donc c'était un très très bon challenge pour nous Oui. Sorry. où on a pu un peu... On a essayé, on s'est dit, écoute, notre vision ultime, c'est de gérer un peu des restaurants dans plusieurs villes. Donc, on va un peu gérer ces deux restaurants comme si c'était des restaurants très loin l'un de l'autre.

  • Speaker #1

    Mais en pouvant être proches.

  • Speaker #0

    Proches, exactement. Donc, c'était à ce niveau-là un challenge et il a fallu du temps pour que ça roule. C'était des très grandes équipes, très vite. À Mont-Blanc, on avait aussi ce défi que la cuisine est séparée avec le service et la salle on ne vous voit pas cuisiner mais en fait ça amène plein de challenges aussi le caissier n'est pas tout de suite en cuisine il ne peut pas vite communiquer quelque chose on a tout de suite maintenant un peu une division entre cuisine et salle comme un restaurant classique plein de choses à gérer mais c'était moi j'ai beaucoup aimé l'année 2020 parce que c'était l'année où on a pris du recul on a dit ok qu'est-ce qu'on fait là comment est-ce qu'on solidifie on crée cette base solide en fait donc c'était beaucoup plus de taf un peu au bureau à poser,

  • Speaker #1

    à réfléchir donc j'ai beaucoup aimé cette année 2024 aussi et évidemment tu es associé avec Lucas mais est-ce que durant ces 18 premiers mois du coup de dé. décembre à mars 2024. Est-ce que vous avez aussi pu trouver des bras droits, des gens ? Parce que, comme tu dis, vous êtes à l'opérationnel, vous êtes à la com, vous êtes sûrement un peu à la compta pour certaines choses, etc. Est-ce qu'on arrive à gérer deux restaurants à deux ou vers sept jours sur sept ?

  • Speaker #0

    Nous, on s'est dit très très vite, on voulait vraiment se focus sur la création de valeur. valeur. Il n'y a pas beaucoup de création de valeur dans tout ce qui est un peu RH, payroll, comptabilité, etc. Donc, c'est des choses qu'on a très vite outsourcées, qui nous a permis aussi de grandir plus vite. Mais la recette de notre expansion et de notre succès, si on peut dire ça comme ça aujourd'hui, c'est la team. Ça paraît cliché, c'est ma team, c'est ma team, mais sincèrement, au fond de moi, j'aurais jamais pu le faire sans les personnes qu'on a embauchées, sans ces personnes merveilleuses qui... qu'ils ont adopté la marque, qui l'ont fait grandir aujourd'hui. C'est nos managers, nos assistants managers, les étudiants. Mais c'est vraiment beaucoup, grâce à des personnes comme nos directeurs, comme nos managers, qui sont là tous les jours, parce que c'est très dur. C'est très fatigant comme job. Qui nous porte, qui nous aide à faire ce qu'on fait, qui est le développement, qui est de faire grandir cette marque. marque.

  • Speaker #1

    C'est bien d'avoir su déléguer quand même. Ouais. Parce que, tu vois, comme tu as dit tout à l'heure, tu ne pensais pas déléguer la communication à quelqu'un d'autre parce que tu penserais qu'elle n'aurait pas l'ADN. Mais en fait, ça se transmet des fois l'ADN.

  • Speaker #0

    Bien sûr,

  • Speaker #1

    ça se transmet. Non, mais c'est un beau message que tu donnes là.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est clair. Mais, cette phrase, elle est clichée, mais je l'adore. Je la sors très souvent aux équipes, mais c'est euh

  • Speaker #1

    tout seul on va vite et ensemble on va loin et ça je trouve c'est hyper pertinent dans ce milieu mais ça veut dire que dans le recrutement vous avez établi une manière de recruter aussi pour essayer de retrouver ces énergies là ou alors tu penses que moi je suis aussi convaincu que ce que vous dégagez ça attire aussi ce type de personnes aussi peut-être ou alors est-ce que c'est quelque chose vous avez outsourced aussi c'est quelqu'un qui a fait ce boulot mais c'est pas facile recruter, surtout quand tu as beaucoup d'extras, c'est pas facile de bien recruter.

  • Speaker #0

    Nous, je pense qu'on a eu beaucoup de chance. C'est qu'on a su créer une marque. On a su créer une marque et les gens gravitent naturellement autour de... En fait, l'humain, il a envie de partir de quelque chose de plus grand, de significatif. Et moi, c'était pareil. Avant de créer ça, je voulais je on gravite autour des choses qui nous ressemblent et on veut faire partir des choses ça donne envie c'est comme quand t'es gamin si t'es un footlocker t'as envie de travailler à footlocker

  • Speaker #1

    Dominos mec j'ai envie de filer ce uniforme ah ouais j'ai jamais voulu j'ai jamais été chaud Dominos

  • Speaker #0

    mais tu vois Foot Locker je me serais bien vu en noir et blanc c'est l'uniforme mais c'est clair mais en fait c'est ça c'est le côté humain, on est là, on est foutu sur cette planète, il se passe quoi mec je comprends R tu vois et ces marques parfois un peu lifestyle on est beaucoup plus attiré je trouve que par des trucs où il y a moins un peu une image de marque où certes le café il est dingue mais en fait tu vois c'est quoi l'image de marque derrière donc tout ça pour dire que Merci. comme on a pu créer une marque en fait on a eu ces personnes incroyables qui nous ont rapprochés et c'est beaucoup dans le feeling ça s'est fait organiquement et on embauche sur deux axes, des gens bienveillants et puis des gens solaires et surtout des gens qui ont envie magnifique,

  • Speaker #1

    big up à tout le staff l'actuel et ceux qui étaient là avant déjà euh Avant, tu as fait une mini-erreur en disant que vous n'avez pas ouvert un autre resto. Parce que vous avez, de façon temporaire, ouvert un autre concept.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle SideChick.

  • Speaker #0

    SideChick.

  • Speaker #1

    Et à tous mes détracteurs, on ne parle pas d'une SideChick ici, on parle vraiment de chick comme chicken, ok, laissez-moi tranquille. Explique-nous, moi ce truc là, la big up à Moussa, c'est mon pote Moussa qui m'en a parlé, il était fan de ouf, enfin pas fan mais il a beaucoup aimé quoi. Et il me dit, non mais tu sais pas, ils ont ouvert un truc de chicken là et non seulement il est mal placé, tu vois ce que je veux dire, mais il y a tout le monde qui y va. Je dis mais quoi, il est où ? Je n'ouvre pas mon Google Chrome, je tape Google Maps, je m'y ouvre et je ne sais même pas comment on va jusqu'à là-bas. Parce qu'en fait, il y a un endroit où tu ne peux pas, à partir d'un moment, tu dois aller à pied. Pour ceux qui connaissent très bien Genève, ce qui n'est pas vraiment mon cas, il y a un endroit où tu peux un peu aller en voiture. Et en fait, vous êtes au milieu du... Comment il s'appelle ce parc ? Père du Lac ?

  • Speaker #0

    C'est plus, mais c'est encore, c'est le parc Barton.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est entre l'OMC... Ouais, l'OMC, si je me souviens bien. Exactement,

  • Speaker #0

    entre l'OMC et la Perle du Lac.

  • Speaker #1

    Et la Perle du Lac. Et là-dessus, là-dedans, il y a un petit bâtiment, rien à voir au milieu des arbres, et vous, vous ouvrez un concept fried chicken, plus que fried chicken parce qu'on retrouve du mac and cheese, etc. Donc, je dirais vraiment le chicken joint à l'américaine, quoi. Mais cette idée, elle était là déjà au moment où vous commencez Pretty Patty ou bien c'est quelque chose qui est nourri par le temps ?

  • Speaker #0

    Je ne me rappelle plus très bien de la chronologie, mais je crois qu'on parlait déjà de ça avant d'ouvrir Pretty Patty ou un peu en même temps. Pour nous, c'était quelque chose qui manquait cruellement en Suisse aussi et on est juste attiré par tout ce qui est un peu de fast-food. et pareil on voyait que ça prenait fort comme le smash burger on voyait que ça prenait on voyait que t'avais ce Nashville hot chicken qui essaie de tromper le poulet frit dans une huile piquante un peu sucré, pimenté comme ça.

  • Speaker #1

    Bien cholestérol.

  • Speaker #0

    Bien cholestérol comme il faut, exactement. Et nous, on voulait absolument faire ça. Absolument faire ça. Et puis, on a eu cette opportunité aussi. Je ne l'ai pas mentionné avant, mais Benjamin Lusuy, qui est un serial entrepreneur, qui entreprend des très belles choses à Genève, il nous a beaucoup épaulé. Il a cru en nous au début de Pretty Patty aussi. Et il nous a présenté cette opportunité.

  • Speaker #1

    OK. Donc, ce lieu.

  • Speaker #0

    Ce lieu, exactement. timing horrible, je crois qu'on ouvre une semaine avant le une semaine avant le fanzone pour l'Euro 2024 et vous êtes dans la fanzone de l'Euro 2024 aussi, c'est ça, donc on enchaîne une ouverture et quelques jours plus tard on fait la fanzone il y avait la street food entre en fait c'est fait street food, ouverture de side chic, fanzone et il faut savoir quand les deux il y a une semaine seulement donc on ouvre plein mieux les deux et et ouais bien sûr sport bien sport mais moi le lieu il m'avait beaucoup perturbé j'ai pareil genre lucas il m'appelle un jour il me dit viens on va visiter le lieu on va le visiter j'avais jamais été je savais pas comment c'était il me dit on va ouvrir là et petit petit conseil si tu si tu dois créer une fiche pdf pour expliquer aux gens comment se rendre à ton restaurant il ya un problème Il y a un problème. Là, tu as du boulot.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Là, tu as du boulot. mais en plus c'était un été, c'était pas un été terrible mais non je pense que on a beaucoup bénéficié aussi de notre communauté Pritipati ça nous a bien aidé et le plat il était bon, c'était goût, c'est reconfortant, c'est les mêmes codes que Pritipati, pour moi quand tu sers à manger que c'est bon, que c'est abordable et qu'il y a une raison d'être qu'il y a un lieu d'être, qu'il y a une marque autour, qu'il englobe tout ça, il n'y a pas de raison Merci.

  • Speaker #1

    peu importe le lieu mais franchement pour ceux qui n'ont pas la vision du lieu pour le Menuchat là c'est comme si on faisait un burger sur la plage de Serrière très bien dit je crois que c'est à peu près cet exemple là c'est un peu galère pour aller en voiture c'est galère, en tram ok tu peux y aller mais à pied etc et les gens y allaient bon après l'avantage aussi je pense Uber Eats ça a beaucoup aidé peut-être Merci.

  • Speaker #0

    pas du tout dans le sens où c'était tellement excentré en fait t'avais pas de visoir et on se lance sur Uber Eats et en fait j'ai juste des potes ou des proches ou des clients prétipatiques qui me disent c'est marqué y'a pas de coursier y'a pas de coursier et là aussi on a pas assez taffé le packaging aussi et ouais gros taff à faire sur le packaging pour l'ouverture de Sidechick je croise les doigts fin 2025 Merci.

  • Speaker #1

    magnifique ouais mais ouais ça nous a pas aidé sur Sidechick sur par exemple par Uber Eats le lieu quoi et puis dans la conception de tout ça vous avez pas pensé à faire le chicken dans Plutipati tu vois ce que je veux dire moi j'ai un rêve ultime un peu aux States pour ceux qui connaissent c'était

  • Speaker #0

    C'est des caves, c'est dans l'électro-belle ? Je crois que c'est ça. C'est la même maison mère. Donc tu retrouves souvent un peu ces concepts voisins. Non, moi je kifferais trop. Moi j'aimerais trop. Mon rêve une fois, c'est... On n'est pas très centre commercial en Suisse, mais tu vois un peu cet espace en centre commercial. Et food court. Food court, exactement. T'as une boutique, c'est 102. Et un peu comme Two-Face, c'était le Joker. Non, Two-Face, c'est un autre méchant dans Batman. Mais d'avoir d'un côté side-chic et d'un côté petit-petit. Maybe un jour.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ce serait magnifique. Holy Cow, il l'avait fait à l'époque aussi avec leur marque de burritos, mais maybe.

  • Speaker #1

    Ok, magnifique. Et là, du coup, c'était temporaire, donc c'était pendant l'été jusqu'à la fin de l'automne, si je ne me trompe pas. Et là, c'était... vous n'êtes pas de retour.

  • Speaker #0

    Non, on pensait pouvoir avancer plus vite avec le lieu qu'on a trouvé. Comme toute chose de la vie, ça prend du temps. Ça a été retardé. Donc, on n'ouvre pas au pavillon Barton cette année. Mais il y a un magnifique concept basque à la place. Espérons qu'on peut ouvrir qu'on peut ouvrir octobre, septembre octobre 2025.

  • Speaker #1

    Magnifique. Et en parlant du futur, est-ce qu'on pourrait voir, petit à petit, parce que là vous avez ouvert deux à Genève, est-ce qu'on pourrait vous voir dans d'autres villes ? Est-ce que c'est la vision de toi et Lucas ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, Zurich.

  • Speaker #1

    Zurich ? Oh,

  • Speaker #0

    kiff. On kiffe trop Zurich. On aime trop cette ville et ça aussi. Ça c'était... enfin au même temps qu'on discutait de Genève, en parallèle, c'était tout de suite dès qu'on peut, il faut aller à Zurich. Là, c'est vraiment un peu... Pour moi, si tu arrives à faire Genève et Zurich et que tu as réussi dans les deux villes, là, c'est une fierté. Je ne dis pas du tout que ça va être le cas. On part là-bas vraiment...

  • Speaker #1

    Il faut charbonner.

  • Speaker #0

    Il faut charbonner. On part là-bas avec une recette et un peu une image de marque. et je ne connais pas pas, il y a tout à fait encore là aussi, la tendance du smash s'est bien accélérée, t'as des très bons barrières là-bas mais je pense qu'on verra un petit pâtissier Zurich Q1 2026 magnifique vous avancez là-dessus et puis

  • Speaker #1

    d'autres villes en Suisse romande c'est en tête ou c'est pas prévu pour l'instant ?

  • Speaker #0

    non. il n'y a rien de concret mais Lausanne Lausanne aussi parce qu'on a étudié là-bas on aime trop la vibe dans cette ville c'est jeune c'est fun et c'est proche de Genève moi j'aimerais bien donner ce projet à mon directeur comme prochain défi un peu lui dire on va ouvrir Lausanne tu vois et aussi là on est à Montreux Jazz cette année aussi qui est une grosse grosse fierté pour nous là ça fait des années des années avec Lucas qu'on s'est dit waouh si un jour c'est un peu un rêve pour nous donc que... je pense qu'en parallèle du jazz normalement c'est des contrastes sur plusieurs années si on arrive à faire un petit pépé lausanne en parallèle ce serait le feu en plus je te cache pas l'année passée je crois je sais plus de quel concert je rentrais mais j'ai pris un smash et il était pas bon en plus je

  • Speaker #1

    te jure je vais pas donner de blase ici mais bref voilà ok bah écoute j'espère que toutes les choses que vous avez prévues pour vous se passeront j'ai l'impression que vous êtes bien busy donc j'espère que vous pourrez vous tenir à tous ces deadlines que vous vous êtes fixés mais en tout cas bravo magnifique bon bah je t'ai pas posé la question évidemment en tant que Neuchâtelois on sait que Neuchâtel c'est compliqué mais est-ce que vous avez déjà fait des street food festivals dans d'autres villes en fait parce que le street food festival il bouge dans d'autres villes est-ce que vous avez déjà fait Neuchâtel comme ça ?

  • Speaker #0

    bah Voilà. On avait été accepté pour le street food de Neuchâtel cette année. Et pareil, c'est un truc, on s'est dit, si un jour on peut cuisiner à la maison, ce serait incroyable. Mais cette année, on a été accepté, mais on a dû refuser malheureusement. Heureusement, parce que c'est trop proche de Montreux Jazz. Comme c'est la première année de Montreux Jazz, on veut...

  • Speaker #1

    L'année prochaine, peut-être.

  • Speaker #0

    L'année prochaine, peut-être, exactement.

  • Speaker #1

    OK, magnifique. En termes de collaboration, Tatic, Lucas, c'est ton associé, mais c'est aussi ton meilleur ami. Après, c'est presque trois ans. Deux ans et demi.

  • Speaker #0

    Ça va ? Est-ce que, tu vois, des fois, ça chauffe, quoi. Il n'y a pas que la plancha qui chauffe, mais dans le sens... Tu vois ce que je veux dire ? C'est intense, tu vois. Et est-ce que, malgré toutes ces années, vous avez réussi à garder votre passion, tu vois ? J'avais un invité, là, qui s'appelle Christophe Nenor, qui est un mec de l'ultra-très, bref, à fond là-dedans. Et il disait... Est-ce qu'on peut vivre de sa passion sans que la passion soit entachée un peu par le taf ?

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. En tout cas, la passion de notre amitié, elle est toujours. C'est assez extraordinaire ce qu'on a réussi à créer. Je ne sais pas, je pense qu'on est juste tellement alignés sur nos valeurs et on est tellement... réunis autour de cet objectif que ça se passe juste méga bien c'est un petit peu chauffé au début c'est naturel surtout quand t'es fatigué Et tu rentres dans ce truc genre il fait plus d'heures que moi ou j'ai fait plus d'heures que lui. Un truc comme ça. Mais franchement, ça n'a jamais, jamais, jamais vraiment chauffé. Et moi, je trouve ça juste magique de pouvoir faire ça avec ton meilleur pote. Ah ben oui. Les gens, ils ne comprennent pas trop ce que c'est d'être entrepreneur. Même d'autres entrepreneurs, ils ne comprennent pas vraiment les enjeux dans ton business. Mais quand tu as constamment quelqu'un avec qui tu peux en parler, c'est ouf. Et nous aussi, plein de passions en commune hors notre projet notre bébé qui est Pritipati on a tous nos amis enfin on a 99% le même cercle d'amis donc c'est hyper important de trouver ce moment où tu parles tu parles d'autre chose du taf donc on a tous les amis les autres passions on parle d'autres chose donc ça c'est hyper important pour

  • Speaker #0

    nourrir la tête différemment exactement

  • Speaker #1

    mais ça se passe bien pour la seule et unique raison qu'on est juste complètement aligné sur nos valeurs on a une enfance un peu similaire et donc ça fait que ça se passe méga bien magnifique s'il

  • Speaker #0

    y avait des collabs que vous pourriez faire et que tu rêves de faire il y a des collabs parce que vous avez fait pas mal de collabs de temps en temps avec d'autres lieux ou avec si je ne me trompe pas avec des je sais plus si c'était un boucher ou je sais plus il y avait une viande spécifique une fois j'ai oublié non ça c'était peut-être un plat le smash d'entrecôte non ça c'était

  • Speaker #1

    on a fait des collabs On a fait collab avec Belga pour leur magnifique page. On a fait récemment Ginger Donuts. On a fait un Donuts Burger, qui était un gros banger. Mais collab de rêve, pour moi, c'est un truc... dans les fringues, c'est une marque de fringues qui, tu vois, ils ont fait New Balance ils ont fait avec Paperboy à Paris t'en as deux, trois peut-être comme ça, j'arrive pas trop à les dire mais s'associer avec une marque de fringues une fois,

  • Speaker #0

    ce serait le rêve ultime Et puis à Paris, ce serait un truc que vous avez en tête d'ouvrir à Paris par exemple ? Ou dans un autre pays simplement ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, bien sûr c'est un peu le gros débat dans l'entrepreneuriat, c'est rester focus sur sa vision, être très strict avec sa vision et on a du mal parfois surtout qu'avec notre communauté maintenant et puis on a de temps en temps un clip viral et t'as tout de suite des demandes du monde entier franchise, franchise, franchise on a eu nos deux propositions sérieuses un peu on a un petit peu flirté avec mais c'est très vite genre mec on se brûle les ailes pour moi c'est le truc de trop Zurich c'est peut-être à 3h de train on peut quand même vite y être, des trucs comme ça, ça reste les mêmes lois, la même façon de faire du business. Mais dans une autre ville, pardon, un autre pays, c'est un vrai challenge. Pour moi, il faut rester strict sur sa vision et y tenir. Mais c'est difficile, tu vois d'autres marques plus jeunes, qui... Je ne sais pas comment ils font, ils font une ouverture toutes les deux semaines, boum, un autre pays, ici. ici, à gauche, à droite, Dubaï. Je ne sais pas trop comment ils font. Peut-être qu'on n'a pas encore la recette magique. Il manque encore un petit quelque chose. Mais je pense que c'est notre vision à nous. Elle est propre à nous. Et c'est ce qu'on veut. On veut kiffer pendant notre parcours. Ce n'est pas en fait avoir un call avec un banquier à Londres et rendez-vous avec un avocat à Londres et puis faire deux jours là, trois jours ici, puis faire un peu les choses à moitié. En fait, on veut faire les choses bien à notre sauce. vraiment kiffer l'aventure que je pense que tu fais moins quand tu essaies d'ouvrir à Ausha droite et ta qualité elle peut aussi prendre un coup même ta motivation et ta passion ok magnifique ton

  • Speaker #0

    burger préféré chez le petit patin

  • Speaker #1

    c'est les phases en ce moment j'ai une grosse phase fancy mais j'ai une grosse grosse phase classique non mais on peut préférer c'est c'est le bébé c'est le fancy à la base on voulait mettre mettre que ça à la carte. On voulait vraiment, vraiment cet approchement au produit. Non, mais je suis trop fan de mes trois burgers. C'est les trois bébés.

  • Speaker #0

    J'ai vu que vous avez fait un burger avec de la glace dedans.

  • Speaker #1

    Ça, c'était un peu notre... Comment dire, notre façon, notre petite grain de folie où on voulait, on s'est dit plutôt dire juste se foutre devant un caméra et dire on a lancé notre Sunday, notre glace. On s'est dit. on essaie de trouver un truc un peu fun pour le faire et je crois pareil quand je dis pas de brainstorming je crois vraiment juste que j'avais ce que je regarde la machine à glace un beurreur qui passe devant mes yeux à ce moment là je dis bien on tire de la glace dedans quoi et on fait genre que on fait un burger comme ça. Et ça, c'est devenu méga viral. Ouais,

  • Speaker #0

    j'imagine.

  • Speaker #1

    Et pendant un mois, je crois qu'on en faisait 4 ou 5 par jour. Quoi ? Et on disait aux gens, c'était une blague. C'est vraiment juste une blague. Non, non, non, je suis venu pour ça. On avait des gens qui venaient de loin. On avait des gens qui venaient de loin pour le tester.

  • Speaker #0

    Bonne com' au final.

  • Speaker #1

    Au final, bonne com'.

  • Speaker #0

    En plus, mieux que juste vendre de la glace, tu vends de la glace. et et le burger. C'est incroyable.

  • Speaker #1

    On n'en vend plus maintenant, peut-être cet été. Mais c'était très drôle. Ce petit événement-là, c'était très drôle.

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Moi, j'arrive gentiment à mes questions de fin. Je ne sais pas s'il y a des choses qu'on n'a pas évoquées. Non,

  • Speaker #1

    c'était une belle discussion. C'était magnifique.

  • Speaker #0

    Je vais démarrer par la question de mon invité précédente, qui était annulée. Nick de Coombs Cookies.

  • Speaker #1

    C'est un nick top.

  • Speaker #0

    Magnifique. Vous connaissez ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    on se connaît. Vous êtes dans des business similaires mais différents, on va dire. Elle a demandé est-ce que tu es content de ta vie ? Ce qui est une question vraiment hyper large. mais en fait c'est vrai que c'est pas une question qu'on pose tu vois genre on demande comment ça va on demande si ça va le job mais est-ce que tu es content de ta vie de manière générale ?

  • Speaker #1

    moi je suis tellement content de ma vie c'est j'aurais jamais cru créer ce qu'on a pu créer et puis de pouvoir arrivé à ce stade aussi rapidement. Je ne pensais jamais pouvoir le faire. Moi, je n'avais pas très confiance dans mes compétences. J'avais très souvent des profs qui disaient que je n'allais pas aller très loin. Donc j'ai parfois peut-être un peu ce mode... Revancheur ? Ouais ! mais un peu le syndrome d'imposteur parfois tu vois je dois travailler dessus mais je suis hyper hyper content hyper fier de ce qu'on a pu créer avec Lucas mais après voilà je vais pas mentir je suis nostalgique et cette période un peu d'adolescence l'essence, tu vois, sans souci, l'insouciance, c'est le terme. J'ai tellement kiffé, c'était ouf. Mais non, je kiffe tellement, tellement, tellement ma vie en ce moment. C'est prometteur, en tout cas, ce qui se passe. Je kiffe.

  • Speaker #0

    En tout cas, je vous souhaite plein de succès avant que je passe à mes questions. Plein de succès, j'espère que ça continuera à grandir. Moi, en tout cas, je me régale à chaque fois. J'ai un grand plaisir à toujours amener des gens. donc magnifique et en plus me dire que plus ou moins au moment où j'arrive à Neuchâtel il y a des Neuchâtelois qui ouvrent un resto et ça pète pour eux franchement je peux être que content merci mille fois avec plaisir alors on va passer à mes quatre questions de fin la première c'est si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix une personne qui t'inspire vivante ou pas moi

  • Speaker #1

    j'ai envie de te dire un rappeur parce que je sais que ça va être une heure de débarque mais Plus... Ouais... Plus peut-être... Plus gratifiant pour moi ? Non, je pense que ce serait le créateur, le fondateur de Shake Shack. On n'essaie pas du tout de les copier et je pense qu'on est sur deux créneaux différents. Mais j'ai énormément de respect pour ce qu'il a fait. Non seulement pour Shake Shack, mais parce qu'il a réussi à créer tellement d'autres concepts à côté. Il est très axé sur la gastronomie. Il a eu Eleven Madison Park, qui était l'un des meilleurs restos au monde. Et en fait, il a cette double casquette entre ses codes de fast-food. Moi, je dis que ce qu'on fait, c'est du fast-food. C'est cet élan un peu de fast-food, c'est ces recettes qu'on connaît tant bien, mais avec tellement de valeur et vraiment des bons ingrédients. Donc lui, il a su créer... ça en parallèle de tous ces concepts, parfois gastronomiques, parfois un peu moins, parfois un peu plus street-food, plus abordable. Donc moi, j'ai trop trop de respect pour Danny Meyer. J'ai lu son livre, je l'ai défoncé, j'ai rarement défoncé les livres. aussi rapidement, mais j'adore ce personnage et j'aimerais beaucoup passer une heure avec lui. Mais sinon, j'aimerais bien. C'est bien.

  • Speaker #0

    C'est une personne, donc ça compte. Mais rapidement, Shake Shack ou In-N-Out ?

  • Speaker #1

    Pour la petite histoire scandaleuse, je n'ai jamais testé In-N-Out.

  • Speaker #0

    Ah ok.

  • Speaker #1

    Non, vraiment.

  • Speaker #0

    Après, c'est restrictif parce que tu les retrouves que... Shake Shack aussi, non ? Shake Shack, ils sont partout. Pardon, mais In-N-Out, c'est que sur la côte ouest. je crois qu'ils vont jusqu'au Nevada ou peut-être Colorado mais sinon tu ne trouves pas ils ne sont pas à l'est si je ne me trompe pas ils ont ouvert c'est à Texas à vérifier je crois Colorado c'est un peu comme la Midwest c'était

  • Speaker #1

    que la côte ouest à un moment c'est un de ces trucs où on s'est dit avec Lucas dès qu'on ouvre Pretty Patty on laisse passer 3-4 mois et on prend une semaine pour aller manger le plus de beurre possible aux States

  • Speaker #0

    Toujours pas arrivé.

  • Speaker #1

    Toujours pas arrivé. Tu vois, mais ça va venir un jour. Mais là, je sais que In-N-Out, ils flirtent un peu avec des pop-ups. Ils ont fait Paris, ils ont fait Dubai. Peut-être que je n'ai pas besoin d'aller au Stade Saint-Yves une fois pour les tester. Mais...

  • Speaker #0

    ce serait bien si ils viennent à Genève ce serait bien moi je suis pour la concurrence faites nous un pop-up c'est clair ok très bien deuxième question ton son du moment t'as le droit de sortir ton phone si tu veux

  • Speaker #1

    Je vais au Vélodrome samedi pour voir Jul. Donc je vais quand même sortir un petit son de Jul. Et le son que j'écoute le plus en ce moment, c'est La Vie Me Blesse. Petite pépite, moi j'adore avec Jul, c'est que toujours au trois quarts de son album, t'as une petite pépite qui buzz pas trop, qui est discrète, mais qui est juste méga bien ficelée. Pour moi, c'est la vie me blesse.

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Tu profiteras bien du Vélodrome. Je pense que ça va être quelque chose. Merci. Si tu avais un compte Instagram à recommander ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est Samue... je sais pas comment on le prononce mais Samyoukilis en fait je trouve qu'on perd trop moi ce qui me perturbe un peu avec Instagram c'est qu'on perd trop le côté artistique ils ont trop vite voulu ressembler à TikTok et moi j'ai trouvé ça dommage à quel point ils ont trop vite voulu devenir comme TikTok et je trouve qu'on a un peu perdu ce côté artistique mais Samu Kylis il fait du grand sale c'est ses styles il va à Naples t'as l'impression de voyager avec lui moi ça j'adore magnifique dernière question une question à poser au prochain invité bon je travaille dans le foot donc je vais poser une question un peu liée à ça Mais ce serait, quel est ton souvenir le plus fort ou le plus mémorable lié à la nourriture ?

  • Speaker #0

    Superbe, j'aime beaucoup. Adrien, merci infiniment. Merci pour ton temps, longue vie à Petit Pati. Avant que tu partes, j'ai quelque chose pour toi, évidemment, comme à chacun de mes invités. J'ai mon partenaire cadeau qui est LVDD, un sel pimenté pour toi. Et donc, pour tous les auditeurs, c'est lesauditeurslvdd.ch pour vos commandes. Vous pouvez le retrouver aussi à Manor, partout en Suisse romande. Donc ça, c'est pour toi, c'est le pimenté. Tu te régaleras. Et je rappelle encore des pâtes pimentées, des huiles, etc. sur le site ou alors chez Manor. Adrien, on a terminé, merci.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Bonne suite. Au plaisir. Merci d'être venu. Là, je suis dans un programme sportif avec le Poto-Kev, donc je ne peux pas tout de suite venir, tu vois. Mais d'ici quelques semaines, je vais venir faire un petit écart avec plaisir. et pour toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là je vous remercie infiniment pour votre écoute comme d'habitude la section sondage sur Spotify, les 5 étoiles sur Spotify, Apple Podcast et Deezer aussi et simplement si vous voulez me faire un retour n'hésitez pas sur Instagram aussi à Delicated underscore podcast et je vais pas faire de pub pour l'événement parce que je pense que le moment où il sortira, l'épisode sortira on aura déjà passé l'événement mais je le fais quand même pardon Le 7 juin, à Neuchâtel, à la Brasserie Barthes. On va faire un petit enregistrement live avec du public. Et ça se passera de 14h à 16h30. Voilà. Merci à tous. Bye bye. Merci d'avoir écouté.

  • Speaker #1

    Bye bye.

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Description

Dans ce nouvel épisode, je reçois Adrian, cofondateur de Pretty Patty (avec Lucas), le burger joint devenu incontournable à Genève. Il revient sur l’histoire incroyable derrière ce projet né entre amis : du premier smash burger fait maison à l’ouverture de deux restaurants, une passion pour l’accueil et l’envie de créer une vraie marque.

On parle :

  • De comment ils ont quitté leur job pour ouvrir un resto… en pleine pandémie

  • De leur obsession pour la recette parfaite

  • De pop-ups, Fondetec, et grind total

  • De branding, réseaux sociaux et pression créative

  • De leur deuxième lieu proposé… par une inconnue connectée à leur énergie

  • Et des ambitions pour Zurich, Lausanne et au-delà

Un épisode qui montre que l’entrepreneuriat, c’est pas que du goût : c’est surtout des choix, des paris fous, et une vision qui se construit jour après jour.

🎧 Bonne écoute, et n’oublie pas de laisser 5 étoiles sur ta plateforme !


Pretty Patty sur instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out. What's up, y'all ? You're tuning in to the Dedicated Podcast. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un nouvel épisode et cette fois c'est le numéro 35. 35 comme mon joueur préféré de NBA, Kevin Durant. Alors pour ce super épisode numéro 35, j'ai décidé de revenir vers une entité, vers des personnes qui sont originaires de Neuchâtel, je tiens à le préciser. mais qui sont comme moi à Genève. On va aujourd'hui parler de Pretty Patty et on a Adrien avec nous. Adrien, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va super bien, merci. Content d'être là.

  • Speaker #0

    Merci en tout cas d'avoir pris le temps de venir nous voir. Alors pour ceux qui ne connaissent pas Pretty Patty, c'est un burger joint qui est à Genève depuis 2022, si je ne me trompe pas. Alors ensuite, il y en a un autre qui a ouvert un peu plus tard en 2024. Mais c'est un burger joint qui est très connu pour son smash burger. Je crois que c'est comme ça que les gens l'ont découvert. En tout cas, ensuite, il y a eu d'autres explorations. Mais on va revenir à tout ça et on va aller dans l'ordre. Adrien, peut-être que tu peux nous dire qu'est-ce que... Alors, il y a Lucas qui est...

  • Speaker #1

    Lucas, exactement. Mon associé et aussi mon meilleur pote avec qui on a démarré l'aventure ensemble. Donc, on a un binôme. un binôme qui fonctionne bien et puis c'est la team ouais la team ok magnifique Lucas qui est aussi Neuchâtelois exactement ok magnifique lui c'est un vrai Neuchâtel moi je suis pour la petite histoire je suis anglais de base et puis je suis arrivé à

  • Speaker #0

    Neuchâtel à l'âge de 12 ans 12 ans ok très bien bon t'es quand même Neuchâtelois on va y aller comme ça alors avant avant de de démarrer Petit Patty en 2022 qu'est-ce que vous faisiez toi enfin en fait réponds-moi et puis on va voir Et puis, si c'est différent pour Lucas, on évoquera deux, trois choses peut-être.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr. Donc moi, en 2022, j'étais analyst, j'ai real estate analyst. Donc je travaillais un peu dans l'immobilier. J'avais tout le temps mon Excel ouvert, mon Excel, mon PowerPoint. Donc c'était totalement différent de ce que je fais actuellement. Et c'était cette envie de créer qui m'a donné envie de passer à autre chose.

  • Speaker #0

    Et puis cette envie de créer, c'est-à-dire que tu étais dans le domaine immobilier, mais comment on passe de l'immobilier à un burger ? Est-ce que tu avais une passion burger avant ça ? Est-ce que la nourriture ? Je ne sais pas. Est-ce que tu as travaillé dans un restaurant étant gamin ? Je ne sais pas. C'est quoi qui a motivé ce move ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Donc avec Lucas, on a toujours aimé recevoir. Ça a toujours été ça notre passion, que ce soit pour des dîners à la maison, que ce soit pour des teufs qu'on a réalisés à la maison. Cet art, je dirais, de recevoir, c'est toujours ça qui nous a énormément stimulés. Et l'aventure, je dirais, commence quand un très très bon pote à nous, il rentre des Etats-Unis, il dit les gars, j'ai découvert un truc, c'est un truc de malade, c'est un smash burger. Je dis, ça ne me parle pas, je ne connais pas. C'était Shake Shack à l'époque.

  • Speaker #0

    Ah ouais, évidemment.

  • Speaker #1

    Exactement. Le OG, les boss. Et il me montre, il sort une casserole et... Il met une boulette de viande, il l'écrase, je ne sais plus exactement avec quoi il l'écrase. Je crois que c'était une autre casserole ou quelque chose comme ça, une poêle. Et il smash cette viande. Et là, c'est le ciel qui s'ouvre. Je me dis, mais c'est de la folie en fait ce truc. Je n'avais jamais goûté un truc pareil. Et on était devenu un petit peu obsédé avec cette recette de smasher cette viande qu'on smashait tellement de burgers à la maison, enfin chez mon pote, chez moi, chez les amis. qu'on avait presque oublié de sortir. C'était la dernière année de nos études. Donc, tu vois, tous nos proches, ils sortaient énormément. C'était la fête encore. C'était surtout l'EHL.

  • Speaker #0

    Donc, c'était encore pendant vos études, quoi.

  • Speaker #1

    C'était ça. C'était pendant nos études à l'EHL. traversé la Suisse pour des ingrédients on est allé en France pour les buns pour les buns brioche parce qu'en Suisse même encore aujourd'hui c'est impossible de trouver un bon buns burger ce qui est quand même assez fou, il faut que quelqu'un écoute ce podcast et il peut remédier à ça, c'est avec plaisir mais on est allé en France pour les buns burger on traversait, je sais pas on faisait des fois 2-3 heures de caisse pour aller trouver un cheese, le cheese parfait pour une soirée à la maison et puis on cuisinait Et c'est devenu un peu une addiction. Et là, un jour, on a... potes qui organisent un espèce de rave un peu dans une forêt comme ça et il nous avait proposé de faire des burgers et on va là-bas. Je pense qu'il nous faut trois jours de préparation. On va à gauche et à droite pour trouver la viande, pour louer une plancha, pour louer une tente, etc. Donc c'était énormément de boulot. Et ce jour-là, je pense qu'on commence à 8h du matin et on finit à 4h le lendemain. Mais je ne vois pas le temps passer. Je trouve ça ouf. Je ne vois pas le temps passer Cette sensation de donner le sourire à travers un plat que j'ai cuisiné, que j'ai confectionné avec mes mains, c'était la folie. J'ai trouvé ça dingue et je voulais absolument continuer de faire ça. On finit nos études avec le gros smile. Je vais voir mes parents. Je dis, j'ai ce rêve de voir un restaurant. Et ils m'ont tout de suite un peu remballé. Ils m'ont dit que c'était hors de question, que j'avais besoin de voir ce que c'était la vie réelle.

  • Speaker #0

    Ils avaient peur.

  • Speaker #1

    Ils avaient peur. Ils étaient convaincus que c'était un peu un rêve de gamin. Le mec qui ne veut pas grandir, il vous vend un resto. Ils ne se rendaient pas compte vraiment de l'implication. Et quand même, ça avait un peu suscité un peu une... un doute au fond de moi, je me suis dit est-ce que ce fait de se retrouver avec nos potes le vendredi soir calme, tranquille, pour faire des burgers est-ce que c'était un peu un délire de jeune donc je me dis vas-y je vais la tenter et c'est là en fait que je suis parti à Bangkok un an pareil il n'y a rien de logique dans toute l'histoire ok Bangkok c'est grave ça Bangkok un an là je trouve mon premier taf dans l'immobilier justement en tant qu'analyste je goûte les burgers à Ausha droite je vais partout un point à Bangkok pour goûter les burgers ça existait pas vraiment le smash ça existait pas trop je trouvais jamais un truc que je kiffais que je kiffais vraiment de ouf mais voilà je pense que deux trois repas par semaine on s'appelait avec Lucas on disait mec mec j'ai trop envie de faire ce resto j'ai trop envie et on se plaignait un peu nos boulots nos patrons un peu le truc classique quoi rien de fou non plus. Et là, t'as le Covid qui frappe je me suis dit vas-y en Europe on va être un peu plus à l'abri donc je rentre en Europe je quitte mon taf, je rentre en Europe et là boum on est frappé de plein fouet par le Covid en Suisse et j'arrive, je sais pas comment trouver un job dans tout ça et à Genève et toujours avec cette arrière pensée de si je fais un resto un jour c'est à Genève, c'est là que ça se passe c'est une grande ville on va dire presque européen même s'il n'y a pas autant cette vibe un peu européenne qui est Zurich. Mais voilà, à Genève, on parle français, on a des potes. Donc je me suis dit, je vais trouver un taf à Genève. Et là, c'est drôle parce que je trouve pendant le Covid, beaucoup de personnes ont été livrées à eux-mêmes. Ils se sont rendus compte de ce qui est vraiment important dans la vie. Pourquoi on est là ? Qu'est-ce qu'on fait en fait ? Où est-ce qu'on va ?

  • Speaker #0

    C'est un reality check.

  • Speaker #1

    Un reality check, exactement. Et c'est vraiment à ce moment-là, en fait, où je n'en pouvais plus. j'en pouvais plus de mon de mon job, pas parce que j'avais marre de me lever à 9h, enfin pardon, de commencer le taf à 9h ou que j'avais marre de mes boss ou quoi que ce soit, c'était vraiment genre, j'ai envie de faire vraiment ce qui me passionne dans la vie. Et un truc qui m'a un peu frappé, c'était qu'en fait, j'avais quelqu'un qui me disait un peu mon rythme. Non, tu dois faire ça pendant deux ans, trois ans, voici ton salaire pendant deux, trois ans. Ça, c'est un peu ta valeur, ça, c'est un peu tes capacités maintenant. Puis j'avais vraiment l'impression que j'avais pu s'adopter donner plus vite et j'aurais envie d'être libre à moi-même et d'aller à mon rythme de décider moi à mon rythme on quitte nos taffes pendant que tous les restaurants ont été fermés pour ouvrir un restaurant c'est

  • Speaker #0

    un peu ça la petite histoire incroyable monde perd son taf ou alors galère, ou on voit les restos fermés, vous quittez votre taf pour aller ouvrir un resto. Et du coup, la période entre la décision et l'ouverture qu'est-ce qu'il se passe parce que je me souviens qu'on s'était croisé à un événement à la caserne je crois je sais pas si c'était Anaïs qui avait organisé ça ou je sais plus qui c'était mais du coup vous étiez là et vous étiez en train de il y avait des artisans de tout type et vous vous vendiez vos burgers et puis c'est là que tu m'avais dit ouais on va ouvrir prochainement mais du moment où vous prenez cette décision jusqu'à ce que vous trouviez Merci. un lieu, qu'est-ce qui se passe ? Comment on se prépare ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était assez drôle dans le sens où... On se retrouve avec Lucas. Je crois que lui, il n'avait pas encore quitté de son taf. Il y a eu un petit décalage de 2-3 mois, mais on se pose, on fait un peu, on fait nos business plans, on fait nos gants, on fait nos prévisions. Et on s'était posé sur un espèce de timetable de combien de temps ça allait nous prendre. Et je crois qu'on avait noté 4 mois pour un restaurant. Ouais. Il nous a fallu... Il nous a fallu 16-17 mois pour un resto. Donc, c'était un gros challenge. C'était du taf. Tu te prends beaucoup de portes. On te met les bâtons dans les roues. Donc, ça a pris beaucoup, beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    Tu dépenses de l'argent pendant cette période. Ou ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va. C'est uniquement quand tu reprends un bail. C'est là où tu perds ça. mais c'est là où tu commences à dire putain genre j'ai intérêt à vendre des burgers et j'ai intérêt à en vendre parce que là en fait c'est drôle parce que c'est un autre pote qui était entrepreneur qui avait déjà des projets un peu en hospitalité qui m'a dit attention mon cette période là elle est chaude, elle est dure tu signes des devis dans tous les sens, t'as de l'argent qui sort du compte et c'est stressant mais pour raconter l'histoire de manière plus chronologique donc Pendant ce temps-là, heureusement que ça a pris du temps quelque part parce que ça nous a permis de perfectionner nos recettes, tester nos fournisseurs à Genève. Et je sais que c'est le cas dans beaucoup, beaucoup de cantons en Suisse. On a pu faire appel à Fondetec, ce qui est ce... Comment dire ça ? Fondation. Oui, fondation, exactement, de cautionnement. Donc eux, en fait, parce que les banques jamais prêtent pour des...

  • Speaker #0

    Surtout juste après le Covid.

  • Speaker #1

    Surtout après le Covid. vide, surtout pour la restauration, surtout pour des jeunes qui ont 100 track record, c'est mort. Tu présentes à ce conseil et eux, ils te back-up devant une banque et avec eux, tu peux aller voir une banque. Nous, on a pu lui lever de l'argent comme ça parce qu'on n'avait pas du tout assez d'argent. On avait juste quelques économies, un tout petit peu d'argent de nos familles comme apport, parce qu'ils demandent comme un apport. Ils voulaient être sûrs que...

  • Speaker #0

    Qu'il y ait une sorte de garantie.

  • Speaker #1

    en anglais il y a une terme que j'aime beaucoup c'est skin in the game c'est pas que en fait cette idée elle est cool elle me plaise et qu'au bout de deux mois c'est trop long les horaires de restauration ma copine me manque j'ai envie de voir mes potes et que tu dis bon c'est pas mon argent next on peut laisser un peu de toi dedans exactement donc on a pu lever de l'argent avec le fond des techs on a testé nos fournisseurs et là on faisait beaucoup beaucoup de pop-up et c'est justement là où on se rencontre mais on avait fait des pop-up au bord du lac on avait fait des anniversaires On avait fait des caves ouvertes, on avait fait des vignes, on avait fait caserne justement où on se rencontre, qui est maintenant démoli, ce qui était remplacé par une méga tour. Mais ça nous a permis de perfectionner nos recettes. Entre temps aussi, j'ai commencé un petit peu à jouer avec Instagram. Je crée un fanpage de Smash Burger où je riposte tout simplement. J'ai fait l'erreur une fois de ne pas bien taguer quelqu'un. Ils m'ont fait comprendre que ça ne se faisait pas. on ne s'en souciait pas du tout mais ça m'a permis de jouer avec on a réussi à créer une petite base quand même ok à l'époque pour moi c'était une dinguerie une communauté de smash burgers c'est ça on avait je ne sais plus 3000 et quelques followers magnifique après boum le jour on ouvre petit pati t'archives les posts et tu balances cette petite base c'est pas quand t'es là à suivre des gens avec ta famille et tes 30 potes c'est vrai non tu commences et puis ça donne je vois quelques fois du contenu on peut dire ce qu'on veut

  • Speaker #0

    que ça compte ou pas, le nombre de followers, il va influencer la perception de la personne sur le projet. C'est vrai que si tu arrives sur la page du burger, il y a 3 ou 4 000 personnes, on peut dire ce qu'on veut, que ce soit fake ou pas, la première fois que tu jettes un oeil à ça. à ce truc, tu dis ok, sérieux, ils sont là en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est fou. Les followers aujourd'hui, c'est un peu un passeport moins de notre milieu, mais c'est quand même, comme tu dis, assez important.

  • Speaker #0

    Et du coup, vous trouvez votre premier lieu qui se trouve à plein palais. Et ça, à partir de ce moment-là, parce que, bon, on ne va pas aller dans trop de détails, mais du coup vous obtenez ce prêt de la banque avec cette fondation qui vous a soutenu pour ça. ça et ensuite j'imagine dans la foulée vous trouvez un lieu pour vous implanter c'est ça pour pas la faire trop compliquée non plus cette période où t'essaies de te faire financer elle est hyper stressante et

  • Speaker #1

    comme c'était la première fois on comprenait rien, t'as besoin d'un lieu pour Tu as besoin d'un lieu pour avoir un financement, mais il n'y a personne qui va te donner un lieu sans financement. Tu as besoin du bail, mais tu dois signer le bail, mais je ne vais pas signer le bail si tu n'as pas de financement. Donc là, c'était horrible. Vraiment, à ce moment-là, je pensais que ça n'allait pas se faire. Mais on a appris plus tard qu'en fait, tu mets des garanties, des clauses suspensives et les gens, ils attendent un peu. Donc, c'est cette période assez stressante. Mais on trouve le lieu, on s'était promenés partout à Genève. On avait fait un peu, on a contacté les courtiers sur la place, mais on s'était vraiment promenés avec des lettres. Et c'est assez chaud de rentrer dans un restaurant et demander à quelqu'un si je ne vais pas au restaurant. Donc on a un peu peaufiné le speech, on n'a pas dit est-ce que je peux acheter votre restaurant, on a dit est-ce que vous connaissez quelqu'un, on aime bien ce genre de restaurant, est-ce que vous avez des connaissances dans votre cercle qui vend des restaurants.

  • Speaker #0

    C'est smart.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour la petite histoire que je trouvais assez drôle quand même, c'était que... On n'avait aucune traction, personne ne répondait, ou peut-être des trucs beaucoup trop chers, ou trop ambitieux, ou pas du tout la localisation qu'on imaginait. Et là, ça faisait vraiment quelques mois que je n'avais pas de taf. J'enchaînais un peu les extras, des trucs comme ça. n'arrivaient pas à vraiment vivre avec les pop-up. Donc moi, j'ai dit à Lucas, je dis là, on va faire un big, big, big tour de la ville avec nos lettres, genre défoncer notre Excel avec tous les lieux qu'on avait un peu... viser et on va relancer un peu les gens qu'on avait visités la première fois et c'était vraiment le dernier jour où je dis je crois que là on arrive un peu à la fin là je vais presque un peu mettre le projet en hold et ce jour là il y avait beaucoup de vent il faisait très froid et on était de l'autre côté de la plaine de plein palais et je dis à Lucas il y a juste ce restaurant là qu'on a pas fait j'ai l'impression viens on traverse la plaine et on y va il dit mec il y a beaucoup de vent, il fait froid ça fait 3 ou 4 heures qu'on se promène et je dis allez on fait la dernière on rentre dans ce restaurant et le monsieur qui travaille ce jour là il parlait pas très bien français on arrive tout juste à communiquer et lui il a réussi à capter qu'on voulait acheter le restaurant et il nous dit c'est pour acheter le restaurant il lève les bras comme ça un peu en mode vous êtes les messies et ça s'est fait comme ça

  • Speaker #0

    ça.

  • Speaker #1

    Histoire de dingue.

  • Speaker #0

    Pour ceux qui n'ont pas la rêve, Plein Palais, c'est une place centrale à Genève et c'est vrai que quand il fait froid, ça les casse un petit peu de traverser la plaine.

  • Speaker #1

    C'est clair, exactement.

  • Speaker #0

    Je ne fais pas trop d'équivalent dans les autres villes, mais voilà. Donc Lucas, je te comprends. Mais du coup, un peu à la dernière chance, je vous choppe cet endroit. Et là, on part dans, comme tu disais, dans d'autres galères. Rénovation, même la DA, c'est des choses que vous aviez préparées au préalable. déco tout ça j'imagine c'était prêt il suffisait juste d'un lieu pour démarrer exactement,

  • Speaker #1

    c'est vrai je ne l'avais pas mentionné mais on a travaillé en amont sur toute la DA un peu la marque l'identité, ce que je trouve qui est hyper important, mais c'est vrai qu'une fois qu'on signe le lieu c'est là où en fait tu lances les archis et eux ils prennent les cotes, ils prennent les plans ils travaillent là dessus, donc t'as aussi cette phase d'un ou deux mois où tu paies un loyer, il ne se passe un peu rien et tu essaies de faire avancer.

  • Speaker #0

    Le moment où vous signez le bail et l'ouverture, il se passe combien de temps ?

  • Speaker #1

    On signe le bail, si je ne me trompe pas, en mars 2002.

  • Speaker #0

    2022. Tu as dit 2002,

  • Speaker #1

    donc je me dis...

  • Speaker #0

    20 ans plus tard, elle a ouvert.

  • Speaker #1

    2022, pardon. Et là, on ouvre en décembre. Donc, il se passe du temps.

  • Speaker #0

    8-9 mois.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et là, pendant toute cette période, vous continuez à faire des pop-ups, etc. À gauche et à droite.

  • Speaker #1

    Exactement. On a réussi à négocier quelques mois.

  • Speaker #0

    mois de gratuité dans le loyer. Et là, en décembre 2022, si je ne me trompe pas, vous ouvrez. Pour ceux qui ne connaissent pas Plein Palais, encore une fois, c'est une zone qui est très proche de l'université. Il y a la rue de Carouge, il y a énormément de restaurants. C'est vraiment une zone où il y a beaucoup de passages. Et quand vous ouvrez, alors déjà, Instagram, j'imagine, vous avez teasé ça fortement, mais les... premier jour ça se passe comment ?

  • Speaker #1

    Le premier jour c'était fou, c'était fou. Je crois que tu... Je pense pas qu'il y a beaucoup de restaurateurs ou d'entrepreneurs qui lancent tout d'un coup un produit sur le marché qui tombe très bien la veille. C'était quelque chose et... Aussi, on ouvre sans Wifi. Donc là, c'était le stress total. On n'avait pas de Wifi, pas de système de caisse. On prenait des commandes à la main. Mais ça se passe bien. Le premier shift, ça se passe bien. Je crois qu'on sold out le premier jour assez rapidement. aucune idée. Est-ce qu'il y a 50 personnes qui viennent ? 150 personnes qui viennent ? Est-ce qu'il y a 3 personnes qui viennent ? C'est impossible de savoir. En même temps, c'est un drive, c'est assez... C'est l'adrénaline qui commence. non, on a tout de suite du monde qui rentre. Ce qu'on avait fait au préalable, c'était on avait fait le tour des quartiers, on avait tous les commerçants et tous les commerçants qui étaient un peu dans l'entourage, on s'était promenés avec un flyer, on avait fait une petite promo, je crois 50%. On avait bien teasé son Instagram aussi. Et un autre truc, je pense, qui a bien aidé, c'est qu'on avait mis, on avait caché, enfin recouvert la devanture, on avait fait un espèce de covering.

  • Speaker #0

    Donc personne ne savait ce qu'il y avait derrière.

  • Speaker #1

    mais justement on avait fait un un covering avec notre identité ouverture, on avait mis la date avec justement notre DA avec nos stickers, pour ceux qui connaissent bien Pretty Patty, c'est bien coloré c'est animé, il y a de la vie donc je pense que ça a bien aidé mais ouais je sais pas trop comment il y a du monde qui est venu les premiers jours mais moi pour te donner mon avis,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment l'impression qu'entre le moment où vous ouvrez au moment où vous ouvrez on commence à entendre parler des smash burgers en parallèle moi je commençais à voir ça de plus en plus sur les réseaux et bam il y en a un qui ouvre en fait alors il y avait sûrement d'autres endroits qui le faisaient déjà mais c'est vrai que vous êtes arrivé avec une communication forte et ça m'amène justement à ce côté d'Instagram c'est quoi les inspirations vous regardez aussi ce qui se fait de l'autre côté de l'Atlantique ou alors est-ce que... Est-ce que vous travaillez avec des personnes qui vous apportent des idées ? Parce que si vous allez vous faire un tour sur la page Instagram, c'est vrai que c'est très actif, mais c'est très créatif dans le sens où vous essayez plein de trucs. Vous faites plein de vidéos qui n'ont rien à voir l'une avec les autres. Mais en fait, j'ai vraiment l'impression que c'est des vidéos, et qui marchent très bien d'ailleurs, mais des vidéos

  • Speaker #1

    où je me dis ils se sont posés ils ont fait un brainstorming et ils ont pris l'idée du brainstorming c'est drôle on ne fait pas beaucoup de brainstorming pas du tout autant que je veux on se met toujours un peu des sessions brainstorming mais voilà c'est un peu la vie d'entrepreneur où il se passe 500 000 trucs tout le temps et on met de côté un peu ces moments créatifs ou ces moments on va dire ces petits moments de création de valeur qui pour moi sont très très importants c'est des moments beaucoup à revenir dessus. Mais on lance Instagram. J'étais tout seul.

  • Speaker #0

    Tu gères ça à solo ?

  • Speaker #1

    Je gère ça à solo. aucun plan marketing de quoi que ce soit.

  • Speaker #0

    Juste tu postes ?

  • Speaker #1

    Juste je poste, je poste, je poste, je tente des trucs, je filme trop mal, la qualité est horrible, j'essaie de poster des clips et à chaque fois ça bouffe la qualité, je ne comprends pas pourquoi, je monte mes clips sur Canva, c'est une catastrophe. Et je crois que j'arrive à un stade au bout de 2-3 mois où boom, fini, la créativité a disparu. C'est pas tellement que j'étais à court d'idées, c'est plutôt qu'on est tellement pris dans la... la vie de tous les jours. Et pour ceux qui gèrent un restaurant, ils savent qu'il y a tellement de trucs à gérer. C'est une grande société à taille humaine, en fait. On a tous les départements. Et t'as l'opérationnel qui fatigue, qui fatigue, qui fatigue. On commence à 8h30 du matin, on finit à 23h30. C'est physique, c'est hyper physique. Et on est juste crevé. On rentre, on a envie de dormir. Et on perd beaucoup la créativité dans ces moments-là. Et c'est drôle parce que, un gros, gros big up à Marianne. qui slide dans nos DM elle nous fait un call DM et on s'était fait viser on s'était fait call DM par beaucoup de personnes mais il y avait un truc dans son message que j'avais adoré et c'était un peu la lumière c'était un peu cette lumière au bon moment et on s'est rencontré et c'était un peu le début d'une très belle collaboration et on s'entraide beaucoup la créativité c'est très dur parce que c'est hyper dur d'être constant Et moi, quand je suis à court d'idées, elle va prendre le relais et vice-versa. Donc ça, je trouve très cool d'être deux.

  • Speaker #0

    Ok, super.

  • Speaker #1

    Je voulais lancer seul au début parce que je me suis dit qu'il n'y avait jamais personne qui va créer l'ADN de ma boîte pour moi. Et on s'est rapprochés de plusieurs boîtes qui nous proposaient des solutions, mais je n'avais pas l'impression qu'ils captaient très bien la vibe, donc je me suis dit que je vais la tenter seul. Et au début, ce qui est drôle, c'est que je m'étais juré que je n'allais jamais foutre ma tête dessus, je n'allais jamais faire le con, je voulais que ce soit...

  • Speaker #0

    Tu fais les deux maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, maintenant je fais ça, je fais trop les cons parfois. Mais l'idée derrière ça aussi de maintenant se montrer un petit peu, c'est qu'on ne peut pas être, on est ouvert 7 jours sur 7, tu vois, midi soir. On a deux restaurants maintenant et on ne peut pas faire 14 shifts par semaine et continuer le développement et continuer tous ces beaux projets qu'on a. Donc je me suis dit, comment est-ce qu'on peut donner cette impression aux gens, aux amis, aux proches, aux restaurateurs ? qu'on est là, que c'est quand même notre restaurant. Je pense qu'on a tout ça, un peu le restaurant de quartier, ou le familial où on va, et puis on nous reconnaît, et puis c'est toujours le même serveur, c'est toujours le même propriétaire.

  • Speaker #0

    C'est important ça.

  • Speaker #1

    Hyper important. Et moi je voulais... continue de donner ça à nos chers invités donc je me suis dit écoute si on se montrait un petit peu sur les réseaux si quand ils ouvrent Instagram ils voient nous en train de faire les cons dans nos restos en train de de faire je sais pas quoi dans le restaurant ils ont quand même l'impression de venir manger chez nous c'est un peu l'idée derrière qu'on continue un peu et quand tu gérais c'est une question que je pose à

  • Speaker #0

    presque tous les invités qui font énormément de contenu quand tu crées toi ton contenu ou bien avec la personne que tu as cité tout à l'heure comment est ta relation avec les vues, les likes Merci. parce que tu vois avant de presser sur le bouton post tu te dis ce contenu il est top c'est clair et puis après tu le postes et puis si ça flop ta perception elle change à cause de du nombre de vues comment tu le vis ? tu le vis bien ? tu le vis mal ?

  • Speaker #1

    C'est drôle, sur un, deux, trois, quelques clips, je le vis bien. Je sais que c'est un peu, c'est les tendances, c'est l'algorithme qui change, c'est plein de facteurs externes qu'on ne maîtrise pas du tout. Mais c'est vrai que c'est sur le long terme où ça fait... où ça fait peur et c'est un service c'est que on est là à essayer de remonter la pente on est désespéré, on sait plus quoi faire c'est assez horrible comme moment Moi, ce qui me perturbe le plus, c'est assez profond, oui ou non, mais c'est que, comment dire ça, c'est hyper éphémère en fait. poste un truc qui fonctionne méga bien et j'ai tout de suite cette voix dans la tête, c'est quoi le prochain step ? C'est quoi le prochain step ? Comment le faire ? Et c'est drôle quand des gens dans la rue m'arrêtent ou des amis me disent trop cool ton contenu je hais en fait cette remarque parce que ça me fait peur je me dis Je me dis comment on va continuer à performer à ce niveau.

  • Speaker #0

    Ton burger, tu sais comment le faire.

  • Speaker #1

    C'est ça, le burger, on sait comment le faire. Mais la créativité, il n'y a pas de science. Donc ça fait... peur et après c'est un peu des voilà c'est un peu des c'est un peu des périodes où on se sent méga inspiré d'autres moins mais ouais c'est un peu sans fin on poste et puis tout de suite c'est quoi le prochain c'est quoi le prochain et cet algorithme de d'Instagram, il en demande tellement. Peut-être c'est les gens aussi, c'est la vie aujourd'hui, on veut consommer, consommer, consommer, consommer, consommer. Notre centre d'intérêt, notre centre d'attention est hyper court, donc on veut tout de suite la prochaine chose, et c'est ça en fait, c'est nourrir ce comment dire, ce besoin, ce mécanisme constamment en fait qui est Merci. qui est chou qui peut être vicieux

  • Speaker #0

    En tout cas, pour l'instant, on reste. On a encore 2-3 cartes à jouer, 2-3 idées.

  • Speaker #1

    Vous avez aussi une communauté qui vous crée pas mal de contenu. C'est-à-dire que ce n'est pas chez tout le monde que la personne va... venir manger et prendre une photo. Et chez vous, ça se fait assez facilement, chez vos clients, j'ai envie de te dire. Et puis, vous avez aussi joué les bonnes cartes. Tu vas chercher ta commande, c'est mis merci avec ton prénom. Donc il y a des petits trucs comme ça aussi qui font que... Mais j'ai l'impression que je vois aussi régulièrement des reposts de gens qui ont mis des photos. Donc, certaines fois, c'est peut-être l'inspiration. Elle peut venir de là aussi, certaines fois.

  • Speaker #0

    Non, c'est clair. On a justement essayé de penser beaucoup en amont à ces choses-là, avoir un lieu qui donne envie, qui a plein de couleurs, avec ces caissons lumineux aussi, qui donnent toute envie. je pensais en fait drôle, les séquelles sont lumineuses. Je ne pensais pas que ça allait être ça, que les gens allaient prendre en photo. Je pensais que ça allait être plutôt le menu board ou le néon, mais c'est ça que les gens aiment beaucoup. Et c'est vrai que ça marche, c'est cool. C'est assez régressif. Mais aussi, le packaging qui est fort, qui donne envie. Et puis aussi, je le dis tout le temps, on fait du burger, le burger, ça donne envie. C'est facile. Tu regardes le food porn, c'est quoi ? C'est des pizzas, c'est des burgers, c'est beaucoup les desserts aussi maintenant. donc je suis pas là à essayer de vendre des boulons ou de...

  • Speaker #1

    t'as un produit qui est fait pour aussi c'est ça,

  • Speaker #0

    moi souvent je me pose je suis comme ça, j'arrive pas à dormir la nuit je me dis mais putain si je devais faire un... je sais pas un truc un plat qui est beaucoup moins sagrammable des salades par exemple je saurais pas par où commencer tu vois donc le burger c'est fun il faut pas trop se prendre au sérieux avec le burger ça s'y prête beaucoup aussi magnifique donc

  • Speaker #1

    pour revenir j'ai mentionné tout à l'heure vous ouvrez en décembre 2022 hum Les deux premières années, enfin parlons déjà de la première année parce que la première année ça part en pétard et ça reste en pétard en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, non la première année c'était du con, n'importe quoi. c'était ouf c'était uniquement l'adrénaline qui nous gardait réveillés qui nous donnait de la force vous avez pas beaucoup dormi pas beaucoup dormi pas beaucoup dormi et c'était la survie en fait,

  • Speaker #1

    c'était la survie mais non seulement un peu de façon physique mais aussi juste dans l'admin dans la structure et vous avez été obligé de grandir très vite enfin dans le sens on va parler ensuite du deuxième restaurant mais même dans ce même endroit vous avez dû grandir très vite aussi parce que j'imagine que le staff prévu au mois de décembre 2022 et bien il a dû être revu très rapidement parce que sinon c'était pas sustainable sur complètement. Sur une année, une année et demie, vous n'alliez pas tenir à je ne sais pas combien vous étiez à la base, mais vous avez dû grandir à ce niveau-là aussi.

  • Speaker #0

    Oui, au début, on n'avait qu'un employé fixe, le reste, c'était un peu des étudiants, des universitaires, exactement, des extras. Cette période, elle était magique. C'était notre première team et il y en a encore deux, trois qui travaillaient avec nous. Les autres, quand je les croise dans la rue, je suis trop ému. c'est la famille. Mais c'était constamment revoir nos standards, nos procédures, parce que en fait, à chaque fois, je pensais qu'on arrivait sur un nouveau palier, je pensais que c'était notre maximum. Dieu merci, ça continuait, ça continuait de croître, c'est très fatigant. système et tes process sont constamment mis à l'épreuve en fait, ils sont en stress test constamment et c'était chaud et puis en plus t'as le street food qui vient toquer la porte t'as Uber Eats qui vient toquer la porte on a aussi eu un gros gros coup de boost aussi avec le chef festival le chef festival en fait c'était Chef Festival, ils le font encore, ils l'ont refait l'année passée avec le ramen, ils l'ont fait avec la pizza. C'est un concours qui commençait cette année, la première année c'était avec le burger, qui demande de créer une recette éphémère uniquement pour ce festival.

  • Speaker #1

    Puis après ils élisent le meilleur burger de la ville, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, nous on s'est fait juste marcher dessus, on faisait du 2-300% du volume. pour un jour donné. Donc, c'est toutes ces choses-là, en fait. On avait envie de montrer à Genève qu'on est là, qu'on est un peu partout, qu'on s'associe avec des restaurants, qu'on est à Off Street Food, qu'on est un peu in the game. Donc, oui, très fatigant.

  • Speaker #1

    Et tu vois, là, tu parles des évolutions très rapides avec différents événements ou différentes choses. Mais c'était là que vous vouliez aller avec Lucas ou vous avez subi un peu ce succès ? Parce que, tu vois, tu... Tu as dit qu'à la base, vous aviez eu le temps de préparer votre business plan et ce que vous vouliez faire et votre visu, etc. Mais est-ce que vous vous voyiez grandir aussi vite ? Est-ce que vous vouliez grandir aussi vite ? Enfin, j'ai envie de dire que non. À la base, je ne pense pas que vous aviez prévu. Mais est-ce que vous subissiez en fait la situation ? C'est un peu ça ma question.

  • Speaker #0

    Non, je pense... pas tellement nous on est très on veut toujours plus à la fois positif à la fois négatif mais on veut toujours plus plus plus on veut toujours créer chercher le prochain le prochain milestone le prochain objectif et on a toujours voulu être pas un produit uniquement pour un produit mais on voulait créer cette marque on est accro à créer une marque qui est Brand Equity et pour moi c'est hyper important de faire partie du tissu un peu local tu vois montrer qu'on est cette marque genevoise et qu'on est fier de cette ville où on travaille on redonne eux ils donnent, on essaie de redonner on emploie des gens,

  • Speaker #1

    on redonne à la ville et vous continuez à évoluer comme tu as dit vous faites différents événements street food festival etc et pour ceux qui connaissent ce street food festival et qui ne sont pas de Genève dans les autres villes je crois que c'est 2-3 jours ou 4 jours je crois à Genève c'est 2 semaines quand il dit que ça prend beaucoup d'énergie c'est parce que c'est 2 semaines et ensuite après Là aussi, on n'a pas évoqué, mais il y a eu l'euro, il y a eu d'autres choses comme ça. Exact. Mais en janvier 2024, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. 25, ouais, janvier 2024.

  • Speaker #1

    Vous ouvrez votre deuxième lieu. C'est juste, hein ? C'est ça. Ouais. C'est... vers la gare routière située au Mont-Blanc. C'est ça. Je ne sais pas si c'est comme ça qu'on appelle,

  • Speaker #0

    mais c'est une partie Mont-Blanc.

  • Speaker #1

    C'est en face de la gare routière, pas loin des Paquis, ou même aux Paquis, je ne sais pas. Exactement, mais moi, quand je vois ça, je me dis, oh là là, OK, ils ouvrent un deuxième endroit. Et au début, je me dis, bon, OK, un deuxième endroit, ça peut faire sens. En plus, ce paquis, pas loin des paquis, c'est un lieu aussi, il y a plein de choses, etc. Ça bouge, gare routière, gare, parfait. Mais quand je vois la taille du lieu, je me suis dit, mais c'est quoi qu'ils essaient de faire, eux, là, tu vois ? Ils sont vraiment venus pour éteindre. et... Rappelle-moi le nombre de mètres carrés du premier restaurant.

  • Speaker #0

    Le premier restaurant, il fait 50 mètres carrés. Oui. Mais il n'y a que 20 mètres carrés de cuisine et on va dire…

  • Speaker #1

    Où on peut s'asseoir.

  • Speaker #0

    Où on peut s'asseoir, exactement. Une facing, j'écoute à mon anglais. Mais oui, dans le deuxième, c'est 180 mètres carrés de cuisine et place assise. Oui.

  • Speaker #1

    Donc, c'est énormément… Oui. c'est énormément enfin c'est énorme Enorme, simplement. C'est beaucoup plus grand. C'est hyper bien placé. Et là, je me dis, mais comment il se fait ce move ? Est-ce que c'était un truc que vous cherchiez ? Moi, j'ai envie de penser que quelqu'un vous en a parlé et vous avez dit, non, mais on ne peut pas laisser passer ce truc. Et puis, vous avez sauté dessus. J'ai l'impression que c'est ce genre de...

  • Speaker #0

    C'est pas ta raison.

  • Speaker #1

    C'est ça ?

  • Speaker #0

    Un jour, c'est Lucas qui travaille ce soir-là, et t'as une dame qui passe devant le restaurant et nous dit qu'elle est attirée par l'énergie qui dégage le shop de plein palais. Et c'est une dame... qui est très dans le côté spirituel, les énergies, etc. Donc, elle est attirée par le restaurant. Elle se sent obligée d'entrer. Elle commence à discuter avec Lucas. Il y a une connexion qui se fait. Et elle, elle avait ce restaurant. C'était dans la famille de son mari depuis la Deuxième Guerre mondiale. Wow. Ouais. Et son mari... Il est décédé et ce lieu lui est très très cher en fait. C'est un lieu qui lui rappelle son mari constamment. Et elle ne pouvait pas s'en séparer, en fait. Donc, elle avait essayé plusieurs fois des sous-locs, des reprises de gestion, etc. Mais elle n'a jamais pu s'en séparer. Et c'est là où on crée un peu un lien avec elle. On s'entend méga bien. On est alignés un peu sur la vision. Elle adore la jeunesse. Elle adore un peu notre énergie. Et c'est là où elle nous propose le lieu. Elle a dit, je n'ai jamais rencontré quelqu'un à qui je voulais... voulais céder ce lieu que vous. Donc, ça s'est fait un peu comme ça. Et c'est vrai que c'était beaucoup trop tôt. Et c'est vrai que quand j'ai mentionné un peu, j'ai parlé un peu de notre première année, j'ai oublié de dire aussi qu'on ouvre un deuxième restaurant en même temps. et on s'était senti on sentait qu'on pouvait pas laisser passer cette opportunité qu'on voulait un peu comment dire ancrer un peu prétipati dans le tissu local et montrer comme tu dis qu'on est là qu'on est dans le game qu'on est pas là pour rigoler et on est un peu fou avec Lucas dans le sens où on s'est dit on verra et les problèmes de demain on les réglera demain tu vois et c'est un peu ce côté we'll see tu vois incroyable parce que c'est vrai que Merci.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que cette ouverture, ce deuxième, que vous soyez prêt financièrement, structurellement ou pas, il avait un message fort, je trouve, auprès du public. Et c'est vrai que je pense qu'il y a énormément de personnes qui se sont familiarisées à Putipati avec ce restaurant. Ça, c'est mon avis. mais tu vois plein palais il n'y a pas tout le monde qui passent à plein palais, il n'y a pas tout le monde qui passe à Mont-Blanc, au quartier de Mont-Blanc, mais il y a tout le monde qui passe à l'un des deux. Tu vois ce que je veux dire ? Et en fait, après avec Uber Eats, évidemment, les Street Food Festival et tous les autres événements, etc., évidemment, ça fait un peu du... de la communication un peu passive comme ça, mais ce move-là, je trouve qu'il a été très impactant. Et du coup, maintenant, tu as dit que ce n'était peut-être pas le plus stratégique, mais maintenant... la gestion des deux est-ce que le navire il a pris sa vitesse de croisière je dirais on a ouvert un peu tôt c'était un gros projet mais

  • Speaker #0

    comme vous pouvez constater un peu notre évolution on n'a pas fait de troisième ouverture un an plus tard donc c'était un très très bon challenge pour nous Oui. Sorry. où on a pu un peu... On a essayé, on s'est dit, écoute, notre vision ultime, c'est de gérer un peu des restaurants dans plusieurs villes. Donc, on va un peu gérer ces deux restaurants comme si c'était des restaurants très loin l'un de l'autre.

  • Speaker #1

    Mais en pouvant être proches.

  • Speaker #0

    Proches, exactement. Donc, c'était à ce niveau-là un challenge et il a fallu du temps pour que ça roule. C'était des très grandes équipes, très vite. À Mont-Blanc, on avait aussi ce défi que la cuisine est séparée avec le service et la salle on ne vous voit pas cuisiner mais en fait ça amène plein de challenges aussi le caissier n'est pas tout de suite en cuisine il ne peut pas vite communiquer quelque chose on a tout de suite maintenant un peu une division entre cuisine et salle comme un restaurant classique plein de choses à gérer mais c'était moi j'ai beaucoup aimé l'année 2020 parce que c'était l'année où on a pris du recul on a dit ok qu'est-ce qu'on fait là comment est-ce qu'on solidifie on crée cette base solide en fait donc c'était beaucoup plus de taf un peu au bureau à poser,

  • Speaker #1

    à réfléchir donc j'ai beaucoup aimé cette année 2024 aussi et évidemment tu es associé avec Lucas mais est-ce que durant ces 18 premiers mois du coup de dé. décembre à mars 2024. Est-ce que vous avez aussi pu trouver des bras droits, des gens ? Parce que, comme tu dis, vous êtes à l'opérationnel, vous êtes à la com, vous êtes sûrement un peu à la compta pour certaines choses, etc. Est-ce qu'on arrive à gérer deux restaurants à deux ou vers sept jours sur sept ?

  • Speaker #0

    Nous, on s'est dit très très vite, on voulait vraiment se focus sur la création de valeur. valeur. Il n'y a pas beaucoup de création de valeur dans tout ce qui est un peu RH, payroll, comptabilité, etc. Donc, c'est des choses qu'on a très vite outsourcées, qui nous a permis aussi de grandir plus vite. Mais la recette de notre expansion et de notre succès, si on peut dire ça comme ça aujourd'hui, c'est la team. Ça paraît cliché, c'est ma team, c'est ma team, mais sincèrement, au fond de moi, j'aurais jamais pu le faire sans les personnes qu'on a embauchées, sans ces personnes merveilleuses qui... qu'ils ont adopté la marque, qui l'ont fait grandir aujourd'hui. C'est nos managers, nos assistants managers, les étudiants. Mais c'est vraiment beaucoup, grâce à des personnes comme nos directeurs, comme nos managers, qui sont là tous les jours, parce que c'est très dur. C'est très fatigant comme job. Qui nous porte, qui nous aide à faire ce qu'on fait, qui est le développement, qui est de faire grandir cette marque. marque.

  • Speaker #1

    C'est bien d'avoir su déléguer quand même. Ouais. Parce que, tu vois, comme tu as dit tout à l'heure, tu ne pensais pas déléguer la communication à quelqu'un d'autre parce que tu penserais qu'elle n'aurait pas l'ADN. Mais en fait, ça se transmet des fois l'ADN.

  • Speaker #0

    Bien sûr,

  • Speaker #1

    ça se transmet. Non, mais c'est un beau message que tu donnes là.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est clair. Mais, cette phrase, elle est clichée, mais je l'adore. Je la sors très souvent aux équipes, mais c'est euh

  • Speaker #1

    tout seul on va vite et ensemble on va loin et ça je trouve c'est hyper pertinent dans ce milieu mais ça veut dire que dans le recrutement vous avez établi une manière de recruter aussi pour essayer de retrouver ces énergies là ou alors tu penses que moi je suis aussi convaincu que ce que vous dégagez ça attire aussi ce type de personnes aussi peut-être ou alors est-ce que c'est quelque chose vous avez outsourced aussi c'est quelqu'un qui a fait ce boulot mais c'est pas facile recruter, surtout quand tu as beaucoup d'extras, c'est pas facile de bien recruter.

  • Speaker #0

    Nous, je pense qu'on a eu beaucoup de chance. C'est qu'on a su créer une marque. On a su créer une marque et les gens gravitent naturellement autour de... En fait, l'humain, il a envie de partir de quelque chose de plus grand, de significatif. Et moi, c'était pareil. Avant de créer ça, je voulais je on gravite autour des choses qui nous ressemblent et on veut faire partir des choses ça donne envie c'est comme quand t'es gamin si t'es un footlocker t'as envie de travailler à footlocker

  • Speaker #1

    Dominos mec j'ai envie de filer ce uniforme ah ouais j'ai jamais voulu j'ai jamais été chaud Dominos

  • Speaker #0

    mais tu vois Foot Locker je me serais bien vu en noir et blanc c'est l'uniforme mais c'est clair mais en fait c'est ça c'est le côté humain, on est là, on est foutu sur cette planète, il se passe quoi mec je comprends R tu vois et ces marques parfois un peu lifestyle on est beaucoup plus attiré je trouve que par des trucs où il y a moins un peu une image de marque où certes le café il est dingue mais en fait tu vois c'est quoi l'image de marque derrière donc tout ça pour dire que Merci. comme on a pu créer une marque en fait on a eu ces personnes incroyables qui nous ont rapprochés et c'est beaucoup dans le feeling ça s'est fait organiquement et on embauche sur deux axes, des gens bienveillants et puis des gens solaires et surtout des gens qui ont envie magnifique,

  • Speaker #1

    big up à tout le staff l'actuel et ceux qui étaient là avant déjà euh Avant, tu as fait une mini-erreur en disant que vous n'avez pas ouvert un autre resto. Parce que vous avez, de façon temporaire, ouvert un autre concept.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle SideChick.

  • Speaker #0

    SideChick.

  • Speaker #1

    Et à tous mes détracteurs, on ne parle pas d'une SideChick ici, on parle vraiment de chick comme chicken, ok, laissez-moi tranquille. Explique-nous, moi ce truc là, la big up à Moussa, c'est mon pote Moussa qui m'en a parlé, il était fan de ouf, enfin pas fan mais il a beaucoup aimé quoi. Et il me dit, non mais tu sais pas, ils ont ouvert un truc de chicken là et non seulement il est mal placé, tu vois ce que je veux dire, mais il y a tout le monde qui y va. Je dis mais quoi, il est où ? Je n'ouvre pas mon Google Chrome, je tape Google Maps, je m'y ouvre et je ne sais même pas comment on va jusqu'à là-bas. Parce qu'en fait, il y a un endroit où tu ne peux pas, à partir d'un moment, tu dois aller à pied. Pour ceux qui connaissent très bien Genève, ce qui n'est pas vraiment mon cas, il y a un endroit où tu peux un peu aller en voiture. Et en fait, vous êtes au milieu du... Comment il s'appelle ce parc ? Père du Lac ?

  • Speaker #0

    C'est plus, mais c'est encore, c'est le parc Barton.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est entre l'OMC... Ouais, l'OMC, si je me souviens bien. Exactement,

  • Speaker #0

    entre l'OMC et la Perle du Lac.

  • Speaker #1

    Et la Perle du Lac. Et là-dessus, là-dedans, il y a un petit bâtiment, rien à voir au milieu des arbres, et vous, vous ouvrez un concept fried chicken, plus que fried chicken parce qu'on retrouve du mac and cheese, etc. Donc, je dirais vraiment le chicken joint à l'américaine, quoi. Mais cette idée, elle était là déjà au moment où vous commencez Pretty Patty ou bien c'est quelque chose qui est nourri par le temps ?

  • Speaker #0

    Je ne me rappelle plus très bien de la chronologie, mais je crois qu'on parlait déjà de ça avant d'ouvrir Pretty Patty ou un peu en même temps. Pour nous, c'était quelque chose qui manquait cruellement en Suisse aussi et on est juste attiré par tout ce qui est un peu de fast-food. et pareil on voyait que ça prenait fort comme le smash burger on voyait que ça prenait on voyait que t'avais ce Nashville hot chicken qui essaie de tromper le poulet frit dans une huile piquante un peu sucré, pimenté comme ça.

  • Speaker #1

    Bien cholestérol.

  • Speaker #0

    Bien cholestérol comme il faut, exactement. Et nous, on voulait absolument faire ça. Absolument faire ça. Et puis, on a eu cette opportunité aussi. Je ne l'ai pas mentionné avant, mais Benjamin Lusuy, qui est un serial entrepreneur, qui entreprend des très belles choses à Genève, il nous a beaucoup épaulé. Il a cru en nous au début de Pretty Patty aussi. Et il nous a présenté cette opportunité.

  • Speaker #1

    OK. Donc, ce lieu.

  • Speaker #0

    Ce lieu, exactement. timing horrible, je crois qu'on ouvre une semaine avant le une semaine avant le fanzone pour l'Euro 2024 et vous êtes dans la fanzone de l'Euro 2024 aussi, c'est ça, donc on enchaîne une ouverture et quelques jours plus tard on fait la fanzone il y avait la street food entre en fait c'est fait street food, ouverture de side chic, fanzone et il faut savoir quand les deux il y a une semaine seulement donc on ouvre plein mieux les deux et et ouais bien sûr sport bien sport mais moi le lieu il m'avait beaucoup perturbé j'ai pareil genre lucas il m'appelle un jour il me dit viens on va visiter le lieu on va le visiter j'avais jamais été je savais pas comment c'était il me dit on va ouvrir là et petit petit conseil si tu si tu dois créer une fiche pdf pour expliquer aux gens comment se rendre à ton restaurant il ya un problème Il y a un problème. Là, tu as du boulot.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Là, tu as du boulot. mais en plus c'était un été, c'était pas un été terrible mais non je pense que on a beaucoup bénéficié aussi de notre communauté Pritipati ça nous a bien aidé et le plat il était bon, c'était goût, c'est reconfortant, c'est les mêmes codes que Pritipati, pour moi quand tu sers à manger que c'est bon, que c'est abordable et qu'il y a une raison d'être qu'il y a un lieu d'être, qu'il y a une marque autour, qu'il englobe tout ça, il n'y a pas de raison Merci.

  • Speaker #1

    peu importe le lieu mais franchement pour ceux qui n'ont pas la vision du lieu pour le Menuchat là c'est comme si on faisait un burger sur la plage de Serrière très bien dit je crois que c'est à peu près cet exemple là c'est un peu galère pour aller en voiture c'est galère, en tram ok tu peux y aller mais à pied etc et les gens y allaient bon après l'avantage aussi je pense Uber Eats ça a beaucoup aidé peut-être Merci.

  • Speaker #0

    pas du tout dans le sens où c'était tellement excentré en fait t'avais pas de visoir et on se lance sur Uber Eats et en fait j'ai juste des potes ou des proches ou des clients prétipatiques qui me disent c'est marqué y'a pas de coursier y'a pas de coursier et là aussi on a pas assez taffé le packaging aussi et ouais gros taff à faire sur le packaging pour l'ouverture de Sidechick je croise les doigts fin 2025 Merci.

  • Speaker #1

    magnifique ouais mais ouais ça nous a pas aidé sur Sidechick sur par exemple par Uber Eats le lieu quoi et puis dans la conception de tout ça vous avez pas pensé à faire le chicken dans Plutipati tu vois ce que je veux dire moi j'ai un rêve ultime un peu aux States pour ceux qui connaissent c'était

  • Speaker #0

    C'est des caves, c'est dans l'électro-belle ? Je crois que c'est ça. C'est la même maison mère. Donc tu retrouves souvent un peu ces concepts voisins. Non, moi je kifferais trop. Moi j'aimerais trop. Mon rêve une fois, c'est... On n'est pas très centre commercial en Suisse, mais tu vois un peu cet espace en centre commercial. Et food court. Food court, exactement. T'as une boutique, c'est 102. Et un peu comme Two-Face, c'était le Joker. Non, Two-Face, c'est un autre méchant dans Batman. Mais d'avoir d'un côté side-chic et d'un côté petit-petit. Maybe un jour.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ce serait magnifique. Holy Cow, il l'avait fait à l'époque aussi avec leur marque de burritos, mais maybe.

  • Speaker #1

    Ok, magnifique. Et là, du coup, c'était temporaire, donc c'était pendant l'été jusqu'à la fin de l'automne, si je ne me trompe pas. Et là, c'était... vous n'êtes pas de retour.

  • Speaker #0

    Non, on pensait pouvoir avancer plus vite avec le lieu qu'on a trouvé. Comme toute chose de la vie, ça prend du temps. Ça a été retardé. Donc, on n'ouvre pas au pavillon Barton cette année. Mais il y a un magnifique concept basque à la place. Espérons qu'on peut ouvrir qu'on peut ouvrir octobre, septembre octobre 2025.

  • Speaker #1

    Magnifique. Et en parlant du futur, est-ce qu'on pourrait voir, petit à petit, parce que là vous avez ouvert deux à Genève, est-ce qu'on pourrait vous voir dans d'autres villes ? Est-ce que c'est la vision de toi et Lucas ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, Zurich.

  • Speaker #1

    Zurich ? Oh,

  • Speaker #0

    kiff. On kiffe trop Zurich. On aime trop cette ville et ça aussi. Ça c'était... enfin au même temps qu'on discutait de Genève, en parallèle, c'était tout de suite dès qu'on peut, il faut aller à Zurich. Là, c'est vraiment un peu... Pour moi, si tu arrives à faire Genève et Zurich et que tu as réussi dans les deux villes, là, c'est une fierté. Je ne dis pas du tout que ça va être le cas. On part là-bas vraiment...

  • Speaker #1

    Il faut charbonner.

  • Speaker #0

    Il faut charbonner. On part là-bas avec une recette et un peu une image de marque. et je ne connais pas pas, il y a tout à fait encore là aussi, la tendance du smash s'est bien accélérée, t'as des très bons barrières là-bas mais je pense qu'on verra un petit pâtissier Zurich Q1 2026 magnifique vous avancez là-dessus et puis

  • Speaker #1

    d'autres villes en Suisse romande c'est en tête ou c'est pas prévu pour l'instant ?

  • Speaker #0

    non. il n'y a rien de concret mais Lausanne Lausanne aussi parce qu'on a étudié là-bas on aime trop la vibe dans cette ville c'est jeune c'est fun et c'est proche de Genève moi j'aimerais bien donner ce projet à mon directeur comme prochain défi un peu lui dire on va ouvrir Lausanne tu vois et aussi là on est à Montreux Jazz cette année aussi qui est une grosse grosse fierté pour nous là ça fait des années des années avec Lucas qu'on s'est dit waouh si un jour c'est un peu un rêve pour nous donc que... je pense qu'en parallèle du jazz normalement c'est des contrastes sur plusieurs années si on arrive à faire un petit pépé lausanne en parallèle ce serait le feu en plus je te cache pas l'année passée je crois je sais plus de quel concert je rentrais mais j'ai pris un smash et il était pas bon en plus je

  • Speaker #1

    te jure je vais pas donner de blase ici mais bref voilà ok bah écoute j'espère que toutes les choses que vous avez prévues pour vous se passeront j'ai l'impression que vous êtes bien busy donc j'espère que vous pourrez vous tenir à tous ces deadlines que vous vous êtes fixés mais en tout cas bravo magnifique bon bah je t'ai pas posé la question évidemment en tant que Neuchâtelois on sait que Neuchâtel c'est compliqué mais est-ce que vous avez déjà fait des street food festivals dans d'autres villes en fait parce que le street food festival il bouge dans d'autres villes est-ce que vous avez déjà fait Neuchâtel comme ça ?

  • Speaker #0

    bah Voilà. On avait été accepté pour le street food de Neuchâtel cette année. Et pareil, c'est un truc, on s'est dit, si un jour on peut cuisiner à la maison, ce serait incroyable. Mais cette année, on a été accepté, mais on a dû refuser malheureusement. Heureusement, parce que c'est trop proche de Montreux Jazz. Comme c'est la première année de Montreux Jazz, on veut...

  • Speaker #1

    L'année prochaine, peut-être.

  • Speaker #0

    L'année prochaine, peut-être, exactement.

  • Speaker #1

    OK, magnifique. En termes de collaboration, Tatic, Lucas, c'est ton associé, mais c'est aussi ton meilleur ami. Après, c'est presque trois ans. Deux ans et demi.

  • Speaker #0

    Ça va ? Est-ce que, tu vois, des fois, ça chauffe, quoi. Il n'y a pas que la plancha qui chauffe, mais dans le sens... Tu vois ce que je veux dire ? C'est intense, tu vois. Et est-ce que, malgré toutes ces années, vous avez réussi à garder votre passion, tu vois ? J'avais un invité, là, qui s'appelle Christophe Nenor, qui est un mec de l'ultra-très, bref, à fond là-dedans. Et il disait... Est-ce qu'on peut vivre de sa passion sans que la passion soit entachée un peu par le taf ?

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. En tout cas, la passion de notre amitié, elle est toujours. C'est assez extraordinaire ce qu'on a réussi à créer. Je ne sais pas, je pense qu'on est juste tellement alignés sur nos valeurs et on est tellement... réunis autour de cet objectif que ça se passe juste méga bien c'est un petit peu chauffé au début c'est naturel surtout quand t'es fatigué Et tu rentres dans ce truc genre il fait plus d'heures que moi ou j'ai fait plus d'heures que lui. Un truc comme ça. Mais franchement, ça n'a jamais, jamais, jamais vraiment chauffé. Et moi, je trouve ça juste magique de pouvoir faire ça avec ton meilleur pote. Ah ben oui. Les gens, ils ne comprennent pas trop ce que c'est d'être entrepreneur. Même d'autres entrepreneurs, ils ne comprennent pas vraiment les enjeux dans ton business. Mais quand tu as constamment quelqu'un avec qui tu peux en parler, c'est ouf. Et nous aussi, plein de passions en commune hors notre projet notre bébé qui est Pritipati on a tous nos amis enfin on a 99% le même cercle d'amis donc c'est hyper important de trouver ce moment où tu parles tu parles d'autre chose du taf donc on a tous les amis les autres passions on parle d'autres chose donc ça c'est hyper important pour

  • Speaker #0

    nourrir la tête différemment exactement

  • Speaker #1

    mais ça se passe bien pour la seule et unique raison qu'on est juste complètement aligné sur nos valeurs on a une enfance un peu similaire et donc ça fait que ça se passe méga bien magnifique s'il

  • Speaker #0

    y avait des collabs que vous pourriez faire et que tu rêves de faire il y a des collabs parce que vous avez fait pas mal de collabs de temps en temps avec d'autres lieux ou avec si je ne me trompe pas avec des je sais plus si c'était un boucher ou je sais plus il y avait une viande spécifique une fois j'ai oublié non ça c'était peut-être un plat le smash d'entrecôte non ça c'était

  • Speaker #1

    on a fait des collabs On a fait collab avec Belga pour leur magnifique page. On a fait récemment Ginger Donuts. On a fait un Donuts Burger, qui était un gros banger. Mais collab de rêve, pour moi, c'est un truc... dans les fringues, c'est une marque de fringues qui, tu vois, ils ont fait New Balance ils ont fait avec Paperboy à Paris t'en as deux, trois peut-être comme ça, j'arrive pas trop à les dire mais s'associer avec une marque de fringues une fois,

  • Speaker #0

    ce serait le rêve ultime Et puis à Paris, ce serait un truc que vous avez en tête d'ouvrir à Paris par exemple ? Ou dans un autre pays simplement ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, bien sûr c'est un peu le gros débat dans l'entrepreneuriat, c'est rester focus sur sa vision, être très strict avec sa vision et on a du mal parfois surtout qu'avec notre communauté maintenant et puis on a de temps en temps un clip viral et t'as tout de suite des demandes du monde entier franchise, franchise, franchise on a eu nos deux propositions sérieuses un peu on a un petit peu flirté avec mais c'est très vite genre mec on se brûle les ailes pour moi c'est le truc de trop Zurich c'est peut-être à 3h de train on peut quand même vite y être, des trucs comme ça, ça reste les mêmes lois, la même façon de faire du business. Mais dans une autre ville, pardon, un autre pays, c'est un vrai challenge. Pour moi, il faut rester strict sur sa vision et y tenir. Mais c'est difficile, tu vois d'autres marques plus jeunes, qui... Je ne sais pas comment ils font, ils font une ouverture toutes les deux semaines, boum, un autre pays, ici. ici, à gauche, à droite, Dubaï. Je ne sais pas trop comment ils font. Peut-être qu'on n'a pas encore la recette magique. Il manque encore un petit quelque chose. Mais je pense que c'est notre vision à nous. Elle est propre à nous. Et c'est ce qu'on veut. On veut kiffer pendant notre parcours. Ce n'est pas en fait avoir un call avec un banquier à Londres et rendez-vous avec un avocat à Londres et puis faire deux jours là, trois jours ici, puis faire un peu les choses à moitié. En fait, on veut faire les choses bien à notre sauce. vraiment kiffer l'aventure que je pense que tu fais moins quand tu essaies d'ouvrir à Ausha droite et ta qualité elle peut aussi prendre un coup même ta motivation et ta passion ok magnifique ton

  • Speaker #0

    burger préféré chez le petit patin

  • Speaker #1

    c'est les phases en ce moment j'ai une grosse phase fancy mais j'ai une grosse grosse phase classique non mais on peut préférer c'est c'est le bébé c'est le fancy à la base on voulait mettre mettre que ça à la carte. On voulait vraiment, vraiment cet approchement au produit. Non, mais je suis trop fan de mes trois burgers. C'est les trois bébés.

  • Speaker #0

    J'ai vu que vous avez fait un burger avec de la glace dedans.

  • Speaker #1

    Ça, c'était un peu notre... Comment dire, notre façon, notre petite grain de folie où on voulait, on s'est dit plutôt dire juste se foutre devant un caméra et dire on a lancé notre Sunday, notre glace. On s'est dit. on essaie de trouver un truc un peu fun pour le faire et je crois pareil quand je dis pas de brainstorming je crois vraiment juste que j'avais ce que je regarde la machine à glace un beurreur qui passe devant mes yeux à ce moment là je dis bien on tire de la glace dedans quoi et on fait genre que on fait un burger comme ça. Et ça, c'est devenu méga viral. Ouais,

  • Speaker #0

    j'imagine.

  • Speaker #1

    Et pendant un mois, je crois qu'on en faisait 4 ou 5 par jour. Quoi ? Et on disait aux gens, c'était une blague. C'est vraiment juste une blague. Non, non, non, je suis venu pour ça. On avait des gens qui venaient de loin. On avait des gens qui venaient de loin pour le tester.

  • Speaker #0

    Bonne com' au final.

  • Speaker #1

    Au final, bonne com'.

  • Speaker #0

    En plus, mieux que juste vendre de la glace, tu vends de la glace. et et le burger. C'est incroyable.

  • Speaker #1

    On n'en vend plus maintenant, peut-être cet été. Mais c'était très drôle. Ce petit événement-là, c'était très drôle.

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Moi, j'arrive gentiment à mes questions de fin. Je ne sais pas s'il y a des choses qu'on n'a pas évoquées. Non,

  • Speaker #1

    c'était une belle discussion. C'était magnifique.

  • Speaker #0

    Je vais démarrer par la question de mon invité précédente, qui était annulée. Nick de Coombs Cookies.

  • Speaker #1

    C'est un nick top.

  • Speaker #0

    Magnifique. Vous connaissez ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    on se connaît. Vous êtes dans des business similaires mais différents, on va dire. Elle a demandé est-ce que tu es content de ta vie ? Ce qui est une question vraiment hyper large. mais en fait c'est vrai que c'est pas une question qu'on pose tu vois genre on demande comment ça va on demande si ça va le job mais est-ce que tu es content de ta vie de manière générale ?

  • Speaker #1

    moi je suis tellement content de ma vie c'est j'aurais jamais cru créer ce qu'on a pu créer et puis de pouvoir arrivé à ce stade aussi rapidement. Je ne pensais jamais pouvoir le faire. Moi, je n'avais pas très confiance dans mes compétences. J'avais très souvent des profs qui disaient que je n'allais pas aller très loin. Donc j'ai parfois peut-être un peu ce mode... Revancheur ? Ouais ! mais un peu le syndrome d'imposteur parfois tu vois je dois travailler dessus mais je suis hyper hyper content hyper fier de ce qu'on a pu créer avec Lucas mais après voilà je vais pas mentir je suis nostalgique et cette période un peu d'adolescence l'essence, tu vois, sans souci, l'insouciance, c'est le terme. J'ai tellement kiffé, c'était ouf. Mais non, je kiffe tellement, tellement, tellement ma vie en ce moment. C'est prometteur, en tout cas, ce qui se passe. Je kiffe.

  • Speaker #0

    En tout cas, je vous souhaite plein de succès avant que je passe à mes questions. Plein de succès, j'espère que ça continuera à grandir. Moi, en tout cas, je me régale à chaque fois. J'ai un grand plaisir à toujours amener des gens. donc magnifique et en plus me dire que plus ou moins au moment où j'arrive à Neuchâtel il y a des Neuchâtelois qui ouvrent un resto et ça pète pour eux franchement je peux être que content merci mille fois avec plaisir alors on va passer à mes quatre questions de fin la première c'est si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix une personne qui t'inspire vivante ou pas moi

  • Speaker #1

    j'ai envie de te dire un rappeur parce que je sais que ça va être une heure de débarque mais Plus... Ouais... Plus peut-être... Plus gratifiant pour moi ? Non, je pense que ce serait le créateur, le fondateur de Shake Shack. On n'essaie pas du tout de les copier et je pense qu'on est sur deux créneaux différents. Mais j'ai énormément de respect pour ce qu'il a fait. Non seulement pour Shake Shack, mais parce qu'il a réussi à créer tellement d'autres concepts à côté. Il est très axé sur la gastronomie. Il a eu Eleven Madison Park, qui était l'un des meilleurs restos au monde. Et en fait, il a cette double casquette entre ses codes de fast-food. Moi, je dis que ce qu'on fait, c'est du fast-food. C'est cet élan un peu de fast-food, c'est ces recettes qu'on connaît tant bien, mais avec tellement de valeur et vraiment des bons ingrédients. Donc lui, il a su créer... ça en parallèle de tous ces concepts, parfois gastronomiques, parfois un peu moins, parfois un peu plus street-food, plus abordable. Donc moi, j'ai trop trop de respect pour Danny Meyer. J'ai lu son livre, je l'ai défoncé, j'ai rarement défoncé les livres. aussi rapidement, mais j'adore ce personnage et j'aimerais beaucoup passer une heure avec lui. Mais sinon, j'aimerais bien. C'est bien.

  • Speaker #0

    C'est une personne, donc ça compte. Mais rapidement, Shake Shack ou In-N-Out ?

  • Speaker #1

    Pour la petite histoire scandaleuse, je n'ai jamais testé In-N-Out.

  • Speaker #0

    Ah ok.

  • Speaker #1

    Non, vraiment.

  • Speaker #0

    Après, c'est restrictif parce que tu les retrouves que... Shake Shack aussi, non ? Shake Shack, ils sont partout. Pardon, mais In-N-Out, c'est que sur la côte ouest. je crois qu'ils vont jusqu'au Nevada ou peut-être Colorado mais sinon tu ne trouves pas ils ne sont pas à l'est si je ne me trompe pas ils ont ouvert c'est à Texas à vérifier je crois Colorado c'est un peu comme la Midwest c'était

  • Speaker #1

    que la côte ouest à un moment c'est un de ces trucs où on s'est dit avec Lucas dès qu'on ouvre Pretty Patty on laisse passer 3-4 mois et on prend une semaine pour aller manger le plus de beurre possible aux States

  • Speaker #0

    Toujours pas arrivé.

  • Speaker #1

    Toujours pas arrivé. Tu vois, mais ça va venir un jour. Mais là, je sais que In-N-Out, ils flirtent un peu avec des pop-ups. Ils ont fait Paris, ils ont fait Dubai. Peut-être que je n'ai pas besoin d'aller au Stade Saint-Yves une fois pour les tester. Mais...

  • Speaker #0

    ce serait bien si ils viennent à Genève ce serait bien moi je suis pour la concurrence faites nous un pop-up c'est clair ok très bien deuxième question ton son du moment t'as le droit de sortir ton phone si tu veux

  • Speaker #1

    Je vais au Vélodrome samedi pour voir Jul. Donc je vais quand même sortir un petit son de Jul. Et le son que j'écoute le plus en ce moment, c'est La Vie Me Blesse. Petite pépite, moi j'adore avec Jul, c'est que toujours au trois quarts de son album, t'as une petite pépite qui buzz pas trop, qui est discrète, mais qui est juste méga bien ficelée. Pour moi, c'est la vie me blesse.

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Tu profiteras bien du Vélodrome. Je pense que ça va être quelque chose. Merci. Si tu avais un compte Instagram à recommander ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est Samue... je sais pas comment on le prononce mais Samyoukilis en fait je trouve qu'on perd trop moi ce qui me perturbe un peu avec Instagram c'est qu'on perd trop le côté artistique ils ont trop vite voulu ressembler à TikTok et moi j'ai trouvé ça dommage à quel point ils ont trop vite voulu devenir comme TikTok et je trouve qu'on a un peu perdu ce côté artistique mais Samu Kylis il fait du grand sale c'est ses styles il va à Naples t'as l'impression de voyager avec lui moi ça j'adore magnifique dernière question une question à poser au prochain invité bon je travaille dans le foot donc je vais poser une question un peu liée à ça Mais ce serait, quel est ton souvenir le plus fort ou le plus mémorable lié à la nourriture ?

  • Speaker #0

    Superbe, j'aime beaucoup. Adrien, merci infiniment. Merci pour ton temps, longue vie à Petit Pati. Avant que tu partes, j'ai quelque chose pour toi, évidemment, comme à chacun de mes invités. J'ai mon partenaire cadeau qui est LVDD, un sel pimenté pour toi. Et donc, pour tous les auditeurs, c'est lesauditeurslvdd.ch pour vos commandes. Vous pouvez le retrouver aussi à Manor, partout en Suisse romande. Donc ça, c'est pour toi, c'est le pimenté. Tu te régaleras. Et je rappelle encore des pâtes pimentées, des huiles, etc. sur le site ou alors chez Manor. Adrien, on a terminé, merci.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Bonne suite. Au plaisir. Merci d'être venu. Là, je suis dans un programme sportif avec le Poto-Kev, donc je ne peux pas tout de suite venir, tu vois. Mais d'ici quelques semaines, je vais venir faire un petit écart avec plaisir. et pour toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là je vous remercie infiniment pour votre écoute comme d'habitude la section sondage sur Spotify, les 5 étoiles sur Spotify, Apple Podcast et Deezer aussi et simplement si vous voulez me faire un retour n'hésitez pas sur Instagram aussi à Delicated underscore podcast et je vais pas faire de pub pour l'événement parce que je pense que le moment où il sortira, l'épisode sortira on aura déjà passé l'événement mais je le fais quand même pardon Le 7 juin, à Neuchâtel, à la Brasserie Barthes. On va faire un petit enregistrement live avec du public. Et ça se passera de 14h à 16h30. Voilà. Merci à tous. Bye bye. Merci d'avoir écouté.

  • Speaker #1

    Bye bye.

Description

Dans ce nouvel épisode, je reçois Adrian, cofondateur de Pretty Patty (avec Lucas), le burger joint devenu incontournable à Genève. Il revient sur l’histoire incroyable derrière ce projet né entre amis : du premier smash burger fait maison à l’ouverture de deux restaurants, une passion pour l’accueil et l’envie de créer une vraie marque.

On parle :

  • De comment ils ont quitté leur job pour ouvrir un resto… en pleine pandémie

  • De leur obsession pour la recette parfaite

  • De pop-ups, Fondetec, et grind total

  • De branding, réseaux sociaux et pression créative

  • De leur deuxième lieu proposé… par une inconnue connectée à leur énergie

  • Et des ambitions pour Zurich, Lausanne et au-delà

Un épisode qui montre que l’entrepreneuriat, c’est pas que du goût : c’est surtout des choix, des paris fous, et une vision qui se construit jour après jour.

🎧 Bonne écoute, et n’oublie pas de laisser 5 étoiles sur ta plateforme !


Pretty Patty sur instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    L'épisode, il démarre dans quelques secondes, mais avant ça, je te rappelle, tu peux mettre 5 étoiles sur Spotify et Apple Podcast. Tu peux aussi mettre un commentaire sur Apple Podcast ou la section sondage sur Spotify. Et finalement, si tu veux me faire un retour sur Instagram, c'est dedicated underscore podcast. Je te remercie d'avance. Bonne écoute. Peace out. What's up, y'all ? You're tuning in to the Dedicated Podcast. Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. On est de retour pour un nouvel épisode et cette fois c'est le numéro 35. 35 comme mon joueur préféré de NBA, Kevin Durant. Alors pour ce super épisode numéro 35, j'ai décidé de revenir vers une entité, vers des personnes qui sont originaires de Neuchâtel, je tiens à le préciser. mais qui sont comme moi à Genève. On va aujourd'hui parler de Pretty Patty et on a Adrien avec nous. Adrien, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Ça va super bien, merci. Content d'être là.

  • Speaker #0

    Merci en tout cas d'avoir pris le temps de venir nous voir. Alors pour ceux qui ne connaissent pas Pretty Patty, c'est un burger joint qui est à Genève depuis 2022, si je ne me trompe pas. Alors ensuite, il y en a un autre qui a ouvert un peu plus tard en 2024. Mais c'est un burger joint qui est très connu pour son smash burger. Je crois que c'est comme ça que les gens l'ont découvert. En tout cas, ensuite, il y a eu d'autres explorations. Mais on va revenir à tout ça et on va aller dans l'ordre. Adrien, peut-être que tu peux nous dire qu'est-ce que... Alors, il y a Lucas qui est...

  • Speaker #1

    Lucas, exactement. Mon associé et aussi mon meilleur pote avec qui on a démarré l'aventure ensemble. Donc, on a un binôme. un binôme qui fonctionne bien et puis c'est la team ouais la team ok magnifique Lucas qui est aussi Neuchâtelois exactement ok magnifique lui c'est un vrai Neuchâtel moi je suis pour la petite histoire je suis anglais de base et puis je suis arrivé à

  • Speaker #0

    Neuchâtel à l'âge de 12 ans 12 ans ok très bien bon t'es quand même Neuchâtelois on va y aller comme ça alors avant avant de de démarrer Petit Patty en 2022 qu'est-ce que vous faisiez toi enfin en fait réponds-moi et puis on va voir Et puis, si c'est différent pour Lucas, on évoquera deux, trois choses peut-être.

  • Speaker #1

    Bien sûr, bien sûr. Donc moi, en 2022, j'étais analyst, j'ai real estate analyst. Donc je travaillais un peu dans l'immobilier. J'avais tout le temps mon Excel ouvert, mon Excel, mon PowerPoint. Donc c'était totalement différent de ce que je fais actuellement. Et c'était cette envie de créer qui m'a donné envie de passer à autre chose.

  • Speaker #0

    Et puis cette envie de créer, c'est-à-dire que tu étais dans le domaine immobilier, mais comment on passe de l'immobilier à un burger ? Est-ce que tu avais une passion burger avant ça ? Est-ce que la nourriture ? Je ne sais pas. Est-ce que tu as travaillé dans un restaurant étant gamin ? Je ne sais pas. C'est quoi qui a motivé ce move ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Donc avec Lucas, on a toujours aimé recevoir. Ça a toujours été ça notre passion, que ce soit pour des dîners à la maison, que ce soit pour des teufs qu'on a réalisés à la maison. Cet art, je dirais, de recevoir, c'est toujours ça qui nous a énormément stimulés. Et l'aventure, je dirais, commence quand un très très bon pote à nous, il rentre des Etats-Unis, il dit les gars, j'ai découvert un truc, c'est un truc de malade, c'est un smash burger. Je dis, ça ne me parle pas, je ne connais pas. C'était Shake Shack à l'époque.

  • Speaker #0

    Ah ouais, évidemment.

  • Speaker #1

    Exactement. Le OG, les boss. Et il me montre, il sort une casserole et... Il met une boulette de viande, il l'écrase, je ne sais plus exactement avec quoi il l'écrase. Je crois que c'était une autre casserole ou quelque chose comme ça, une poêle. Et il smash cette viande. Et là, c'est le ciel qui s'ouvre. Je me dis, mais c'est de la folie en fait ce truc. Je n'avais jamais goûté un truc pareil. Et on était devenu un petit peu obsédé avec cette recette de smasher cette viande qu'on smashait tellement de burgers à la maison, enfin chez mon pote, chez moi, chez les amis. qu'on avait presque oublié de sortir. C'était la dernière année de nos études. Donc, tu vois, tous nos proches, ils sortaient énormément. C'était la fête encore. C'était surtout l'EHL.

  • Speaker #0

    Donc, c'était encore pendant vos études, quoi.

  • Speaker #1

    C'était ça. C'était pendant nos études à l'EHL. traversé la Suisse pour des ingrédients on est allé en France pour les buns pour les buns brioche parce qu'en Suisse même encore aujourd'hui c'est impossible de trouver un bon buns burger ce qui est quand même assez fou, il faut que quelqu'un écoute ce podcast et il peut remédier à ça, c'est avec plaisir mais on est allé en France pour les buns burger on traversait, je sais pas on faisait des fois 2-3 heures de caisse pour aller trouver un cheese, le cheese parfait pour une soirée à la maison et puis on cuisinait Et c'est devenu un peu une addiction. Et là, un jour, on a... potes qui organisent un espèce de rave un peu dans une forêt comme ça et il nous avait proposé de faire des burgers et on va là-bas. Je pense qu'il nous faut trois jours de préparation. On va à gauche et à droite pour trouver la viande, pour louer une plancha, pour louer une tente, etc. Donc c'était énormément de boulot. Et ce jour-là, je pense qu'on commence à 8h du matin et on finit à 4h le lendemain. Mais je ne vois pas le temps passer. Je trouve ça ouf. Je ne vois pas le temps passer Cette sensation de donner le sourire à travers un plat que j'ai cuisiné, que j'ai confectionné avec mes mains, c'était la folie. J'ai trouvé ça dingue et je voulais absolument continuer de faire ça. On finit nos études avec le gros smile. Je vais voir mes parents. Je dis, j'ai ce rêve de voir un restaurant. Et ils m'ont tout de suite un peu remballé. Ils m'ont dit que c'était hors de question, que j'avais besoin de voir ce que c'était la vie réelle.

  • Speaker #0

    Ils avaient peur.

  • Speaker #1

    Ils avaient peur. Ils étaient convaincus que c'était un peu un rêve de gamin. Le mec qui ne veut pas grandir, il vous vend un resto. Ils ne se rendaient pas compte vraiment de l'implication. Et quand même, ça avait un peu suscité un peu une... un doute au fond de moi, je me suis dit est-ce que ce fait de se retrouver avec nos potes le vendredi soir calme, tranquille, pour faire des burgers est-ce que c'était un peu un délire de jeune donc je me dis vas-y je vais la tenter et c'est là en fait que je suis parti à Bangkok un an pareil il n'y a rien de logique dans toute l'histoire ok Bangkok c'est grave ça Bangkok un an là je trouve mon premier taf dans l'immobilier justement en tant qu'analyste je goûte les burgers à Ausha droite je vais partout un point à Bangkok pour goûter les burgers ça existait pas vraiment le smash ça existait pas trop je trouvais jamais un truc que je kiffais que je kiffais vraiment de ouf mais voilà je pense que deux trois repas par semaine on s'appelait avec Lucas on disait mec mec j'ai trop envie de faire ce resto j'ai trop envie et on se plaignait un peu nos boulots nos patrons un peu le truc classique quoi rien de fou non plus. Et là, t'as le Covid qui frappe je me suis dit vas-y en Europe on va être un peu plus à l'abri donc je rentre en Europe je quitte mon taf, je rentre en Europe et là boum on est frappé de plein fouet par le Covid en Suisse et j'arrive, je sais pas comment trouver un job dans tout ça et à Genève et toujours avec cette arrière pensée de si je fais un resto un jour c'est à Genève, c'est là que ça se passe c'est une grande ville on va dire presque européen même s'il n'y a pas autant cette vibe un peu européenne qui est Zurich. Mais voilà, à Genève, on parle français, on a des potes. Donc je me suis dit, je vais trouver un taf à Genève. Et là, c'est drôle parce que je trouve pendant le Covid, beaucoup de personnes ont été livrées à eux-mêmes. Ils se sont rendus compte de ce qui est vraiment important dans la vie. Pourquoi on est là ? Qu'est-ce qu'on fait en fait ? Où est-ce qu'on va ?

  • Speaker #0

    C'est un reality check.

  • Speaker #1

    Un reality check, exactement. Et c'est vraiment à ce moment-là, en fait, où je n'en pouvais plus. j'en pouvais plus de mon de mon job, pas parce que j'avais marre de me lever à 9h, enfin pardon, de commencer le taf à 9h ou que j'avais marre de mes boss ou quoi que ce soit, c'était vraiment genre, j'ai envie de faire vraiment ce qui me passionne dans la vie. Et un truc qui m'a un peu frappé, c'était qu'en fait, j'avais quelqu'un qui me disait un peu mon rythme. Non, tu dois faire ça pendant deux ans, trois ans, voici ton salaire pendant deux, trois ans. Ça, c'est un peu ta valeur, ça, c'est un peu tes capacités maintenant. Puis j'avais vraiment l'impression que j'avais pu s'adopter donner plus vite et j'aurais envie d'être libre à moi-même et d'aller à mon rythme de décider moi à mon rythme on quitte nos taffes pendant que tous les restaurants ont été fermés pour ouvrir un restaurant c'est

  • Speaker #0

    un peu ça la petite histoire incroyable monde perd son taf ou alors galère, ou on voit les restos fermés, vous quittez votre taf pour aller ouvrir un resto. Et du coup, la période entre la décision et l'ouverture qu'est-ce qu'il se passe parce que je me souviens qu'on s'était croisé à un événement à la caserne je crois je sais pas si c'était Anaïs qui avait organisé ça ou je sais plus qui c'était mais du coup vous étiez là et vous étiez en train de il y avait des artisans de tout type et vous vous vendiez vos burgers et puis c'est là que tu m'avais dit ouais on va ouvrir prochainement mais du moment où vous prenez cette décision jusqu'à ce que vous trouviez Merci. un lieu, qu'est-ce qui se passe ? Comment on se prépare ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était assez drôle dans le sens où... On se retrouve avec Lucas. Je crois que lui, il n'avait pas encore quitté de son taf. Il y a eu un petit décalage de 2-3 mois, mais on se pose, on fait un peu, on fait nos business plans, on fait nos gants, on fait nos prévisions. Et on s'était posé sur un espèce de timetable de combien de temps ça allait nous prendre. Et je crois qu'on avait noté 4 mois pour un restaurant. Ouais. Il nous a fallu... Il nous a fallu 16-17 mois pour un resto. Donc, c'était un gros challenge. C'était du taf. Tu te prends beaucoup de portes. On te met les bâtons dans les roues. Donc, ça a pris beaucoup, beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    Tu dépenses de l'argent pendant cette période. Ou ça va ?

  • Speaker #1

    Ça va. C'est uniquement quand tu reprends un bail. C'est là où tu perds ça. mais c'est là où tu commences à dire putain genre j'ai intérêt à vendre des burgers et j'ai intérêt à en vendre parce que là en fait c'est drôle parce que c'est un autre pote qui était entrepreneur qui avait déjà des projets un peu en hospitalité qui m'a dit attention mon cette période là elle est chaude, elle est dure tu signes des devis dans tous les sens, t'as de l'argent qui sort du compte et c'est stressant mais pour raconter l'histoire de manière plus chronologique donc Pendant ce temps-là, heureusement que ça a pris du temps quelque part parce que ça nous a permis de perfectionner nos recettes, tester nos fournisseurs à Genève. Et je sais que c'est le cas dans beaucoup, beaucoup de cantons en Suisse. On a pu faire appel à Fondetec, ce qui est ce... Comment dire ça ? Fondation. Oui, fondation, exactement, de cautionnement. Donc eux, en fait, parce que les banques jamais prêtent pour des...

  • Speaker #0

    Surtout juste après le Covid.

  • Speaker #1

    Surtout après le Covid. vide, surtout pour la restauration, surtout pour des jeunes qui ont 100 track record, c'est mort. Tu présentes à ce conseil et eux, ils te back-up devant une banque et avec eux, tu peux aller voir une banque. Nous, on a pu lui lever de l'argent comme ça parce qu'on n'avait pas du tout assez d'argent. On avait juste quelques économies, un tout petit peu d'argent de nos familles comme apport, parce qu'ils demandent comme un apport. Ils voulaient être sûrs que...

  • Speaker #0

    Qu'il y ait une sorte de garantie.

  • Speaker #1

    en anglais il y a une terme que j'aime beaucoup c'est skin in the game c'est pas que en fait cette idée elle est cool elle me plaise et qu'au bout de deux mois c'est trop long les horaires de restauration ma copine me manque j'ai envie de voir mes potes et que tu dis bon c'est pas mon argent next on peut laisser un peu de toi dedans exactement donc on a pu lever de l'argent avec le fond des techs on a testé nos fournisseurs et là on faisait beaucoup beaucoup de pop-up et c'est justement là où on se rencontre mais on avait fait des pop-up au bord du lac on avait fait des anniversaires On avait fait des caves ouvertes, on avait fait des vignes, on avait fait caserne justement où on se rencontre, qui est maintenant démoli, ce qui était remplacé par une méga tour. Mais ça nous a permis de perfectionner nos recettes. Entre temps aussi, j'ai commencé un petit peu à jouer avec Instagram. Je crée un fanpage de Smash Burger où je riposte tout simplement. J'ai fait l'erreur une fois de ne pas bien taguer quelqu'un. Ils m'ont fait comprendre que ça ne se faisait pas. on ne s'en souciait pas du tout mais ça m'a permis de jouer avec on a réussi à créer une petite base quand même ok à l'époque pour moi c'était une dinguerie une communauté de smash burgers c'est ça on avait je ne sais plus 3000 et quelques followers magnifique après boum le jour on ouvre petit pati t'archives les posts et tu balances cette petite base c'est pas quand t'es là à suivre des gens avec ta famille et tes 30 potes c'est vrai non tu commences et puis ça donne je vois quelques fois du contenu on peut dire ce qu'on veut

  • Speaker #0

    que ça compte ou pas, le nombre de followers, il va influencer la perception de la personne sur le projet. C'est vrai que si tu arrives sur la page du burger, il y a 3 ou 4 000 personnes, on peut dire ce qu'on veut, que ce soit fake ou pas, la première fois que tu jettes un oeil à ça. à ce truc, tu dis ok, sérieux, ils sont là en fait.

  • Speaker #1

    Oui, c'est fou. Les followers aujourd'hui, c'est un peu un passeport moins de notre milieu, mais c'est quand même, comme tu dis, assez important.

  • Speaker #0

    Et du coup, vous trouvez votre premier lieu qui se trouve à plein palais. Et ça, à partir de ce moment-là, parce que, bon, on ne va pas aller dans trop de détails, mais du coup vous obtenez ce prêt de la banque avec cette fondation qui vous a soutenu pour ça. ça et ensuite j'imagine dans la foulée vous trouvez un lieu pour vous implanter c'est ça pour pas la faire trop compliquée non plus cette période où t'essaies de te faire financer elle est hyper stressante et

  • Speaker #1

    comme c'était la première fois on comprenait rien, t'as besoin d'un lieu pour Tu as besoin d'un lieu pour avoir un financement, mais il n'y a personne qui va te donner un lieu sans financement. Tu as besoin du bail, mais tu dois signer le bail, mais je ne vais pas signer le bail si tu n'as pas de financement. Donc là, c'était horrible. Vraiment, à ce moment-là, je pensais que ça n'allait pas se faire. Mais on a appris plus tard qu'en fait, tu mets des garanties, des clauses suspensives et les gens, ils attendent un peu. Donc, c'est cette période assez stressante. Mais on trouve le lieu, on s'était promenés partout à Genève. On avait fait un peu, on a contacté les courtiers sur la place, mais on s'était vraiment promenés avec des lettres. Et c'est assez chaud de rentrer dans un restaurant et demander à quelqu'un si je ne vais pas au restaurant. Donc on a un peu peaufiné le speech, on n'a pas dit est-ce que je peux acheter votre restaurant, on a dit est-ce que vous connaissez quelqu'un, on aime bien ce genre de restaurant, est-ce que vous avez des connaissances dans votre cercle qui vend des restaurants.

  • Speaker #0

    C'est smart.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pour la petite histoire que je trouvais assez drôle quand même, c'était que... On n'avait aucune traction, personne ne répondait, ou peut-être des trucs beaucoup trop chers, ou trop ambitieux, ou pas du tout la localisation qu'on imaginait. Et là, ça faisait vraiment quelques mois que je n'avais pas de taf. J'enchaînais un peu les extras, des trucs comme ça. n'arrivaient pas à vraiment vivre avec les pop-up. Donc moi, j'ai dit à Lucas, je dis là, on va faire un big, big, big tour de la ville avec nos lettres, genre défoncer notre Excel avec tous les lieux qu'on avait un peu... viser et on va relancer un peu les gens qu'on avait visités la première fois et c'était vraiment le dernier jour où je dis je crois que là on arrive un peu à la fin là je vais presque un peu mettre le projet en hold et ce jour là il y avait beaucoup de vent il faisait très froid et on était de l'autre côté de la plaine de plein palais et je dis à Lucas il y a juste ce restaurant là qu'on a pas fait j'ai l'impression viens on traverse la plaine et on y va il dit mec il y a beaucoup de vent, il fait froid ça fait 3 ou 4 heures qu'on se promène et je dis allez on fait la dernière on rentre dans ce restaurant et le monsieur qui travaille ce jour là il parlait pas très bien français on arrive tout juste à communiquer et lui il a réussi à capter qu'on voulait acheter le restaurant et il nous dit c'est pour acheter le restaurant il lève les bras comme ça un peu en mode vous êtes les messies et ça s'est fait comme ça

  • Speaker #0

    ça.

  • Speaker #1

    Histoire de dingue.

  • Speaker #0

    Pour ceux qui n'ont pas la rêve, Plein Palais, c'est une place centrale à Genève et c'est vrai que quand il fait froid, ça les casse un petit peu de traverser la plaine.

  • Speaker #1

    C'est clair, exactement.

  • Speaker #0

    Je ne fais pas trop d'équivalent dans les autres villes, mais voilà. Donc Lucas, je te comprends. Mais du coup, un peu à la dernière chance, je vous choppe cet endroit. Et là, on part dans, comme tu disais, dans d'autres galères. Rénovation, même la DA, c'est des choses que vous aviez préparées au préalable. déco tout ça j'imagine c'était prêt il suffisait juste d'un lieu pour démarrer exactement,

  • Speaker #1

    c'est vrai je ne l'avais pas mentionné mais on a travaillé en amont sur toute la DA un peu la marque l'identité, ce que je trouve qui est hyper important, mais c'est vrai qu'une fois qu'on signe le lieu c'est là où en fait tu lances les archis et eux ils prennent les cotes, ils prennent les plans ils travaillent là dessus, donc t'as aussi cette phase d'un ou deux mois où tu paies un loyer, il ne se passe un peu rien et tu essaies de faire avancer.

  • Speaker #0

    Le moment où vous signez le bail et l'ouverture, il se passe combien de temps ?

  • Speaker #1

    On signe le bail, si je ne me trompe pas, en mars 2002.

  • Speaker #0

    2022. Tu as dit 2002,

  • Speaker #1

    donc je me dis...

  • Speaker #0

    20 ans plus tard, elle a ouvert.

  • Speaker #1

    2022, pardon. Et là, on ouvre en décembre. Donc, il se passe du temps.

  • Speaker #0

    8-9 mois.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et là, pendant toute cette période, vous continuez à faire des pop-ups, etc. À gauche et à droite.

  • Speaker #1

    Exactement. On a réussi à négocier quelques mois.

  • Speaker #0

    mois de gratuité dans le loyer. Et là, en décembre 2022, si je ne me trompe pas, vous ouvrez. Pour ceux qui ne connaissent pas Plein Palais, encore une fois, c'est une zone qui est très proche de l'université. Il y a la rue de Carouge, il y a énormément de restaurants. C'est vraiment une zone où il y a beaucoup de passages. Et quand vous ouvrez, alors déjà, Instagram, j'imagine, vous avez teasé ça fortement, mais les... premier jour ça se passe comment ?

  • Speaker #1

    Le premier jour c'était fou, c'était fou. Je crois que tu... Je pense pas qu'il y a beaucoup de restaurateurs ou d'entrepreneurs qui lancent tout d'un coup un produit sur le marché qui tombe très bien la veille. C'était quelque chose et... Aussi, on ouvre sans Wifi. Donc là, c'était le stress total. On n'avait pas de Wifi, pas de système de caisse. On prenait des commandes à la main. Mais ça se passe bien. Le premier shift, ça se passe bien. Je crois qu'on sold out le premier jour assez rapidement. aucune idée. Est-ce qu'il y a 50 personnes qui viennent ? 150 personnes qui viennent ? Est-ce qu'il y a 3 personnes qui viennent ? C'est impossible de savoir. En même temps, c'est un drive, c'est assez... C'est l'adrénaline qui commence. non, on a tout de suite du monde qui rentre. Ce qu'on avait fait au préalable, c'était on avait fait le tour des quartiers, on avait tous les commerçants et tous les commerçants qui étaient un peu dans l'entourage, on s'était promenés avec un flyer, on avait fait une petite promo, je crois 50%. On avait bien teasé son Instagram aussi. Et un autre truc, je pense, qui a bien aidé, c'est qu'on avait mis, on avait caché, enfin recouvert la devanture, on avait fait un espèce de covering.

  • Speaker #0

    Donc personne ne savait ce qu'il y avait derrière.

  • Speaker #1

    mais justement on avait fait un un covering avec notre identité ouverture, on avait mis la date avec justement notre DA avec nos stickers, pour ceux qui connaissent bien Pretty Patty, c'est bien coloré c'est animé, il y a de la vie donc je pense que ça a bien aidé mais ouais je sais pas trop comment il y a du monde qui est venu les premiers jours mais moi pour te donner mon avis,

  • Speaker #0

    j'ai vraiment l'impression qu'entre le moment où vous ouvrez au moment où vous ouvrez on commence à entendre parler des smash burgers en parallèle moi je commençais à voir ça de plus en plus sur les réseaux et bam il y en a un qui ouvre en fait alors il y avait sûrement d'autres endroits qui le faisaient déjà mais c'est vrai que vous êtes arrivé avec une communication forte et ça m'amène justement à ce côté d'Instagram c'est quoi les inspirations vous regardez aussi ce qui se fait de l'autre côté de l'Atlantique ou alors est-ce que... Est-ce que vous travaillez avec des personnes qui vous apportent des idées ? Parce que si vous allez vous faire un tour sur la page Instagram, c'est vrai que c'est très actif, mais c'est très créatif dans le sens où vous essayez plein de trucs. Vous faites plein de vidéos qui n'ont rien à voir l'une avec les autres. Mais en fait, j'ai vraiment l'impression que c'est des vidéos, et qui marchent très bien d'ailleurs, mais des vidéos

  • Speaker #1

    où je me dis ils se sont posés ils ont fait un brainstorming et ils ont pris l'idée du brainstorming c'est drôle on ne fait pas beaucoup de brainstorming pas du tout autant que je veux on se met toujours un peu des sessions brainstorming mais voilà c'est un peu la vie d'entrepreneur où il se passe 500 000 trucs tout le temps et on met de côté un peu ces moments créatifs ou ces moments on va dire ces petits moments de création de valeur qui pour moi sont très très importants c'est des moments beaucoup à revenir dessus. Mais on lance Instagram. J'étais tout seul.

  • Speaker #0

    Tu gères ça à solo ?

  • Speaker #1

    Je gère ça à solo. aucun plan marketing de quoi que ce soit.

  • Speaker #0

    Juste tu postes ?

  • Speaker #1

    Juste je poste, je poste, je poste, je tente des trucs, je filme trop mal, la qualité est horrible, j'essaie de poster des clips et à chaque fois ça bouffe la qualité, je ne comprends pas pourquoi, je monte mes clips sur Canva, c'est une catastrophe. Et je crois que j'arrive à un stade au bout de 2-3 mois où boom, fini, la créativité a disparu. C'est pas tellement que j'étais à court d'idées, c'est plutôt qu'on est tellement pris dans la... la vie de tous les jours. Et pour ceux qui gèrent un restaurant, ils savent qu'il y a tellement de trucs à gérer. C'est une grande société à taille humaine, en fait. On a tous les départements. Et t'as l'opérationnel qui fatigue, qui fatigue, qui fatigue. On commence à 8h30 du matin, on finit à 23h30. C'est physique, c'est hyper physique. Et on est juste crevé. On rentre, on a envie de dormir. Et on perd beaucoup la créativité dans ces moments-là. Et c'est drôle parce que, un gros, gros big up à Marianne. qui slide dans nos DM elle nous fait un call DM et on s'était fait viser on s'était fait call DM par beaucoup de personnes mais il y avait un truc dans son message que j'avais adoré et c'était un peu la lumière c'était un peu cette lumière au bon moment et on s'est rencontré et c'était un peu le début d'une très belle collaboration et on s'entraide beaucoup la créativité c'est très dur parce que c'est hyper dur d'être constant Et moi, quand je suis à court d'idées, elle va prendre le relais et vice-versa. Donc ça, je trouve très cool d'être deux.

  • Speaker #0

    Ok, super.

  • Speaker #1

    Je voulais lancer seul au début parce que je me suis dit qu'il n'y avait jamais personne qui va créer l'ADN de ma boîte pour moi. Et on s'est rapprochés de plusieurs boîtes qui nous proposaient des solutions, mais je n'avais pas l'impression qu'ils captaient très bien la vibe, donc je me suis dit que je vais la tenter seul. Et au début, ce qui est drôle, c'est que je m'étais juré que je n'allais jamais foutre ma tête dessus, je n'allais jamais faire le con, je voulais que ce soit...

  • Speaker #0

    Tu fais les deux maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, maintenant je fais ça, je fais trop les cons parfois. Mais l'idée derrière ça aussi de maintenant se montrer un petit peu, c'est qu'on ne peut pas être, on est ouvert 7 jours sur 7, tu vois, midi soir. On a deux restaurants maintenant et on ne peut pas faire 14 shifts par semaine et continuer le développement et continuer tous ces beaux projets qu'on a. Donc je me suis dit, comment est-ce qu'on peut donner cette impression aux gens, aux amis, aux proches, aux restaurateurs ? qu'on est là, que c'est quand même notre restaurant. Je pense qu'on a tout ça, un peu le restaurant de quartier, ou le familial où on va, et puis on nous reconnaît, et puis c'est toujours le même serveur, c'est toujours le même propriétaire.

  • Speaker #0

    C'est important ça.

  • Speaker #1

    Hyper important. Et moi je voulais... continue de donner ça à nos chers invités donc je me suis dit écoute si on se montrait un petit peu sur les réseaux si quand ils ouvrent Instagram ils voient nous en train de faire les cons dans nos restos en train de de faire je sais pas quoi dans le restaurant ils ont quand même l'impression de venir manger chez nous c'est un peu l'idée derrière qu'on continue un peu et quand tu gérais c'est une question que je pose à

  • Speaker #0

    presque tous les invités qui font énormément de contenu quand tu crées toi ton contenu ou bien avec la personne que tu as cité tout à l'heure comment est ta relation avec les vues, les likes Merci. parce que tu vois avant de presser sur le bouton post tu te dis ce contenu il est top c'est clair et puis après tu le postes et puis si ça flop ta perception elle change à cause de du nombre de vues comment tu le vis ? tu le vis bien ? tu le vis mal ?

  • Speaker #1

    C'est drôle, sur un, deux, trois, quelques clips, je le vis bien. Je sais que c'est un peu, c'est les tendances, c'est l'algorithme qui change, c'est plein de facteurs externes qu'on ne maîtrise pas du tout. Mais c'est vrai que c'est sur le long terme où ça fait... où ça fait peur et c'est un service c'est que on est là à essayer de remonter la pente on est désespéré, on sait plus quoi faire c'est assez horrible comme moment Moi, ce qui me perturbe le plus, c'est assez profond, oui ou non, mais c'est que, comment dire ça, c'est hyper éphémère en fait. poste un truc qui fonctionne méga bien et j'ai tout de suite cette voix dans la tête, c'est quoi le prochain step ? C'est quoi le prochain step ? Comment le faire ? Et c'est drôle quand des gens dans la rue m'arrêtent ou des amis me disent trop cool ton contenu je hais en fait cette remarque parce que ça me fait peur je me dis Je me dis comment on va continuer à performer à ce niveau.

  • Speaker #0

    Ton burger, tu sais comment le faire.

  • Speaker #1

    C'est ça, le burger, on sait comment le faire. Mais la créativité, il n'y a pas de science. Donc ça fait... peur et après c'est un peu des voilà c'est un peu des c'est un peu des périodes où on se sent méga inspiré d'autres moins mais ouais c'est un peu sans fin on poste et puis tout de suite c'est quoi le prochain c'est quoi le prochain et cet algorithme de d'Instagram, il en demande tellement. Peut-être c'est les gens aussi, c'est la vie aujourd'hui, on veut consommer, consommer, consommer, consommer, consommer. Notre centre d'intérêt, notre centre d'attention est hyper court, donc on veut tout de suite la prochaine chose, et c'est ça en fait, c'est nourrir ce comment dire, ce besoin, ce mécanisme constamment en fait qui est Merci. qui est chou qui peut être vicieux

  • Speaker #0

    En tout cas, pour l'instant, on reste. On a encore 2-3 cartes à jouer, 2-3 idées.

  • Speaker #1

    Vous avez aussi une communauté qui vous crée pas mal de contenu. C'est-à-dire que ce n'est pas chez tout le monde que la personne va... venir manger et prendre une photo. Et chez vous, ça se fait assez facilement, chez vos clients, j'ai envie de te dire. Et puis, vous avez aussi joué les bonnes cartes. Tu vas chercher ta commande, c'est mis merci avec ton prénom. Donc il y a des petits trucs comme ça aussi qui font que... Mais j'ai l'impression que je vois aussi régulièrement des reposts de gens qui ont mis des photos. Donc, certaines fois, c'est peut-être l'inspiration. Elle peut venir de là aussi, certaines fois.

  • Speaker #0

    Non, c'est clair. On a justement essayé de penser beaucoup en amont à ces choses-là, avoir un lieu qui donne envie, qui a plein de couleurs, avec ces caissons lumineux aussi, qui donnent toute envie. je pensais en fait drôle, les séquelles sont lumineuses. Je ne pensais pas que ça allait être ça, que les gens allaient prendre en photo. Je pensais que ça allait être plutôt le menu board ou le néon, mais c'est ça que les gens aiment beaucoup. Et c'est vrai que ça marche, c'est cool. C'est assez régressif. Mais aussi, le packaging qui est fort, qui donne envie. Et puis aussi, je le dis tout le temps, on fait du burger, le burger, ça donne envie. C'est facile. Tu regardes le food porn, c'est quoi ? C'est des pizzas, c'est des burgers, c'est beaucoup les desserts aussi maintenant. donc je suis pas là à essayer de vendre des boulons ou de...

  • Speaker #1

    t'as un produit qui est fait pour aussi c'est ça,

  • Speaker #0

    moi souvent je me pose je suis comme ça, j'arrive pas à dormir la nuit je me dis mais putain si je devais faire un... je sais pas un truc un plat qui est beaucoup moins sagrammable des salades par exemple je saurais pas par où commencer tu vois donc le burger c'est fun il faut pas trop se prendre au sérieux avec le burger ça s'y prête beaucoup aussi magnifique donc

  • Speaker #1

    pour revenir j'ai mentionné tout à l'heure vous ouvrez en décembre 2022 hum Les deux premières années, enfin parlons déjà de la première année parce que la première année ça part en pétard et ça reste en pétard en fait.

  • Speaker #0

    Ouais, non la première année c'était du con, n'importe quoi. c'était ouf c'était uniquement l'adrénaline qui nous gardait réveillés qui nous donnait de la force vous avez pas beaucoup dormi pas beaucoup dormi pas beaucoup dormi et c'était la survie en fait,

  • Speaker #1

    c'était la survie mais non seulement un peu de façon physique mais aussi juste dans l'admin dans la structure et vous avez été obligé de grandir très vite enfin dans le sens on va parler ensuite du deuxième restaurant mais même dans ce même endroit vous avez dû grandir très vite aussi parce que j'imagine que le staff prévu au mois de décembre 2022 et bien il a dû être revu très rapidement parce que sinon c'était pas sustainable sur complètement. Sur une année, une année et demie, vous n'alliez pas tenir à je ne sais pas combien vous étiez à la base, mais vous avez dû grandir à ce niveau-là aussi.

  • Speaker #0

    Oui, au début, on n'avait qu'un employé fixe, le reste, c'était un peu des étudiants, des universitaires, exactement, des extras. Cette période, elle était magique. C'était notre première team et il y en a encore deux, trois qui travaillaient avec nous. Les autres, quand je les croise dans la rue, je suis trop ému. c'est la famille. Mais c'était constamment revoir nos standards, nos procédures, parce que en fait, à chaque fois, je pensais qu'on arrivait sur un nouveau palier, je pensais que c'était notre maximum. Dieu merci, ça continuait, ça continuait de croître, c'est très fatigant. système et tes process sont constamment mis à l'épreuve en fait, ils sont en stress test constamment et c'était chaud et puis en plus t'as le street food qui vient toquer la porte t'as Uber Eats qui vient toquer la porte on a aussi eu un gros gros coup de boost aussi avec le chef festival le chef festival en fait c'était Chef Festival, ils le font encore, ils l'ont refait l'année passée avec le ramen, ils l'ont fait avec la pizza. C'est un concours qui commençait cette année, la première année c'était avec le burger, qui demande de créer une recette éphémère uniquement pour ce festival.

  • Speaker #1

    Puis après ils élisent le meilleur burger de la ville, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Exactement, nous on s'est fait juste marcher dessus, on faisait du 2-300% du volume. pour un jour donné. Donc, c'est toutes ces choses-là, en fait. On avait envie de montrer à Genève qu'on est là, qu'on est un peu partout, qu'on s'associe avec des restaurants, qu'on est à Off Street Food, qu'on est un peu in the game. Donc, oui, très fatigant.

  • Speaker #1

    Et tu vois, là, tu parles des évolutions très rapides avec différents événements ou différentes choses. Mais c'était là que vous vouliez aller avec Lucas ou vous avez subi un peu ce succès ? Parce que, tu vois, tu... Tu as dit qu'à la base, vous aviez eu le temps de préparer votre business plan et ce que vous vouliez faire et votre visu, etc. Mais est-ce que vous vous voyiez grandir aussi vite ? Est-ce que vous vouliez grandir aussi vite ? Enfin, j'ai envie de dire que non. À la base, je ne pense pas que vous aviez prévu. Mais est-ce que vous subissiez en fait la situation ? C'est un peu ça ma question.

  • Speaker #0

    Non, je pense... pas tellement nous on est très on veut toujours plus à la fois positif à la fois négatif mais on veut toujours plus plus plus on veut toujours créer chercher le prochain le prochain milestone le prochain objectif et on a toujours voulu être pas un produit uniquement pour un produit mais on voulait créer cette marque on est accro à créer une marque qui est Brand Equity et pour moi c'est hyper important de faire partie du tissu un peu local tu vois montrer qu'on est cette marque genevoise et qu'on est fier de cette ville où on travaille on redonne eux ils donnent, on essaie de redonner on emploie des gens,

  • Speaker #1

    on redonne à la ville et vous continuez à évoluer comme tu as dit vous faites différents événements street food festival etc et pour ceux qui connaissent ce street food festival et qui ne sont pas de Genève dans les autres villes je crois que c'est 2-3 jours ou 4 jours je crois à Genève c'est 2 semaines quand il dit que ça prend beaucoup d'énergie c'est parce que c'est 2 semaines et ensuite après Là aussi, on n'a pas évoqué, mais il y a eu l'euro, il y a eu d'autres choses comme ça. Exact. Mais en janvier 2024, si je ne me trompe pas.

  • Speaker #0

    C'est ça. 25, ouais, janvier 2024.

  • Speaker #1

    Vous ouvrez votre deuxième lieu. C'est juste, hein ? C'est ça. Ouais. C'est... vers la gare routière située au Mont-Blanc. C'est ça. Je ne sais pas si c'est comme ça qu'on appelle,

  • Speaker #0

    mais c'est une partie Mont-Blanc.

  • Speaker #1

    C'est en face de la gare routière, pas loin des Paquis, ou même aux Paquis, je ne sais pas. Exactement, mais moi, quand je vois ça, je me dis, oh là là, OK, ils ouvrent un deuxième endroit. Et au début, je me dis, bon, OK, un deuxième endroit, ça peut faire sens. En plus, ce paquis, pas loin des paquis, c'est un lieu aussi, il y a plein de choses, etc. Ça bouge, gare routière, gare, parfait. Mais quand je vois la taille du lieu, je me suis dit, mais c'est quoi qu'ils essaient de faire, eux, là, tu vois ? Ils sont vraiment venus pour éteindre. et... Rappelle-moi le nombre de mètres carrés du premier restaurant.

  • Speaker #0

    Le premier restaurant, il fait 50 mètres carrés. Oui. Mais il n'y a que 20 mètres carrés de cuisine et on va dire…

  • Speaker #1

    Où on peut s'asseoir.

  • Speaker #0

    Où on peut s'asseoir, exactement. Une facing, j'écoute à mon anglais. Mais oui, dans le deuxième, c'est 180 mètres carrés de cuisine et place assise. Oui.

  • Speaker #1

    Donc, c'est énormément… Oui. c'est énormément enfin c'est énorme Enorme, simplement. C'est beaucoup plus grand. C'est hyper bien placé. Et là, je me dis, mais comment il se fait ce move ? Est-ce que c'était un truc que vous cherchiez ? Moi, j'ai envie de penser que quelqu'un vous en a parlé et vous avez dit, non, mais on ne peut pas laisser passer ce truc. Et puis, vous avez sauté dessus. J'ai l'impression que c'est ce genre de...

  • Speaker #0

    C'est pas ta raison.

  • Speaker #1

    C'est ça ?

  • Speaker #0

    Un jour, c'est Lucas qui travaille ce soir-là, et t'as une dame qui passe devant le restaurant et nous dit qu'elle est attirée par l'énergie qui dégage le shop de plein palais. Et c'est une dame... qui est très dans le côté spirituel, les énergies, etc. Donc, elle est attirée par le restaurant. Elle se sent obligée d'entrer. Elle commence à discuter avec Lucas. Il y a une connexion qui se fait. Et elle, elle avait ce restaurant. C'était dans la famille de son mari depuis la Deuxième Guerre mondiale. Wow. Ouais. Et son mari... Il est décédé et ce lieu lui est très très cher en fait. C'est un lieu qui lui rappelle son mari constamment. Et elle ne pouvait pas s'en séparer, en fait. Donc, elle avait essayé plusieurs fois des sous-locs, des reprises de gestion, etc. Mais elle n'a jamais pu s'en séparer. Et c'est là où on crée un peu un lien avec elle. On s'entend méga bien. On est alignés un peu sur la vision. Elle adore la jeunesse. Elle adore un peu notre énergie. Et c'est là où elle nous propose le lieu. Elle a dit, je n'ai jamais rencontré quelqu'un à qui je voulais... voulais céder ce lieu que vous. Donc, ça s'est fait un peu comme ça. Et c'est vrai que c'était beaucoup trop tôt. Et c'est vrai que quand j'ai mentionné un peu, j'ai parlé un peu de notre première année, j'ai oublié de dire aussi qu'on ouvre un deuxième restaurant en même temps. et on s'était senti on sentait qu'on pouvait pas laisser passer cette opportunité qu'on voulait un peu comment dire ancrer un peu prétipati dans le tissu local et montrer comme tu dis qu'on est là qu'on est dans le game qu'on est pas là pour rigoler et on est un peu fou avec Lucas dans le sens où on s'est dit on verra et les problèmes de demain on les réglera demain tu vois et c'est un peu ce côté we'll see tu vois incroyable parce que c'est vrai que Merci.

  • Speaker #1

    Moi, je trouve que cette ouverture, ce deuxième, que vous soyez prêt financièrement, structurellement ou pas, il avait un message fort, je trouve, auprès du public. Et c'est vrai que je pense qu'il y a énormément de personnes qui se sont familiarisées à Putipati avec ce restaurant. Ça, c'est mon avis. mais tu vois plein palais il n'y a pas tout le monde qui passent à plein palais, il n'y a pas tout le monde qui passe à Mont-Blanc, au quartier de Mont-Blanc, mais il y a tout le monde qui passe à l'un des deux. Tu vois ce que je veux dire ? Et en fait, après avec Uber Eats, évidemment, les Street Food Festival et tous les autres événements, etc., évidemment, ça fait un peu du... de la communication un peu passive comme ça, mais ce move-là, je trouve qu'il a été très impactant. Et du coup, maintenant, tu as dit que ce n'était peut-être pas le plus stratégique, mais maintenant... la gestion des deux est-ce que le navire il a pris sa vitesse de croisière je dirais on a ouvert un peu tôt c'était un gros projet mais

  • Speaker #0

    comme vous pouvez constater un peu notre évolution on n'a pas fait de troisième ouverture un an plus tard donc c'était un très très bon challenge pour nous Oui. Sorry. où on a pu un peu... On a essayé, on s'est dit, écoute, notre vision ultime, c'est de gérer un peu des restaurants dans plusieurs villes. Donc, on va un peu gérer ces deux restaurants comme si c'était des restaurants très loin l'un de l'autre.

  • Speaker #1

    Mais en pouvant être proches.

  • Speaker #0

    Proches, exactement. Donc, c'était à ce niveau-là un challenge et il a fallu du temps pour que ça roule. C'était des très grandes équipes, très vite. À Mont-Blanc, on avait aussi ce défi que la cuisine est séparée avec le service et la salle on ne vous voit pas cuisiner mais en fait ça amène plein de challenges aussi le caissier n'est pas tout de suite en cuisine il ne peut pas vite communiquer quelque chose on a tout de suite maintenant un peu une division entre cuisine et salle comme un restaurant classique plein de choses à gérer mais c'était moi j'ai beaucoup aimé l'année 2020 parce que c'était l'année où on a pris du recul on a dit ok qu'est-ce qu'on fait là comment est-ce qu'on solidifie on crée cette base solide en fait donc c'était beaucoup plus de taf un peu au bureau à poser,

  • Speaker #1

    à réfléchir donc j'ai beaucoup aimé cette année 2024 aussi et évidemment tu es associé avec Lucas mais est-ce que durant ces 18 premiers mois du coup de dé. décembre à mars 2024. Est-ce que vous avez aussi pu trouver des bras droits, des gens ? Parce que, comme tu dis, vous êtes à l'opérationnel, vous êtes à la com, vous êtes sûrement un peu à la compta pour certaines choses, etc. Est-ce qu'on arrive à gérer deux restaurants à deux ou vers sept jours sur sept ?

  • Speaker #0

    Nous, on s'est dit très très vite, on voulait vraiment se focus sur la création de valeur. valeur. Il n'y a pas beaucoup de création de valeur dans tout ce qui est un peu RH, payroll, comptabilité, etc. Donc, c'est des choses qu'on a très vite outsourcées, qui nous a permis aussi de grandir plus vite. Mais la recette de notre expansion et de notre succès, si on peut dire ça comme ça aujourd'hui, c'est la team. Ça paraît cliché, c'est ma team, c'est ma team, mais sincèrement, au fond de moi, j'aurais jamais pu le faire sans les personnes qu'on a embauchées, sans ces personnes merveilleuses qui... qu'ils ont adopté la marque, qui l'ont fait grandir aujourd'hui. C'est nos managers, nos assistants managers, les étudiants. Mais c'est vraiment beaucoup, grâce à des personnes comme nos directeurs, comme nos managers, qui sont là tous les jours, parce que c'est très dur. C'est très fatigant comme job. Qui nous porte, qui nous aide à faire ce qu'on fait, qui est le développement, qui est de faire grandir cette marque. marque.

  • Speaker #1

    C'est bien d'avoir su déléguer quand même. Ouais. Parce que, tu vois, comme tu as dit tout à l'heure, tu ne pensais pas déléguer la communication à quelqu'un d'autre parce que tu penserais qu'elle n'aurait pas l'ADN. Mais en fait, ça se transmet des fois l'ADN.

  • Speaker #0

    Bien sûr,

  • Speaker #1

    ça se transmet. Non, mais c'est un beau message que tu donnes là.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est clair. Mais, cette phrase, elle est clichée, mais je l'adore. Je la sors très souvent aux équipes, mais c'est euh

  • Speaker #1

    tout seul on va vite et ensemble on va loin et ça je trouve c'est hyper pertinent dans ce milieu mais ça veut dire que dans le recrutement vous avez établi une manière de recruter aussi pour essayer de retrouver ces énergies là ou alors tu penses que moi je suis aussi convaincu que ce que vous dégagez ça attire aussi ce type de personnes aussi peut-être ou alors est-ce que c'est quelque chose vous avez outsourced aussi c'est quelqu'un qui a fait ce boulot mais c'est pas facile recruter, surtout quand tu as beaucoup d'extras, c'est pas facile de bien recruter.

  • Speaker #0

    Nous, je pense qu'on a eu beaucoup de chance. C'est qu'on a su créer une marque. On a su créer une marque et les gens gravitent naturellement autour de... En fait, l'humain, il a envie de partir de quelque chose de plus grand, de significatif. Et moi, c'était pareil. Avant de créer ça, je voulais je on gravite autour des choses qui nous ressemblent et on veut faire partir des choses ça donne envie c'est comme quand t'es gamin si t'es un footlocker t'as envie de travailler à footlocker

  • Speaker #1

    Dominos mec j'ai envie de filer ce uniforme ah ouais j'ai jamais voulu j'ai jamais été chaud Dominos

  • Speaker #0

    mais tu vois Foot Locker je me serais bien vu en noir et blanc c'est l'uniforme mais c'est clair mais en fait c'est ça c'est le côté humain, on est là, on est foutu sur cette planète, il se passe quoi mec je comprends R tu vois et ces marques parfois un peu lifestyle on est beaucoup plus attiré je trouve que par des trucs où il y a moins un peu une image de marque où certes le café il est dingue mais en fait tu vois c'est quoi l'image de marque derrière donc tout ça pour dire que Merci. comme on a pu créer une marque en fait on a eu ces personnes incroyables qui nous ont rapprochés et c'est beaucoup dans le feeling ça s'est fait organiquement et on embauche sur deux axes, des gens bienveillants et puis des gens solaires et surtout des gens qui ont envie magnifique,

  • Speaker #1

    big up à tout le staff l'actuel et ceux qui étaient là avant déjà euh Avant, tu as fait une mini-erreur en disant que vous n'avez pas ouvert un autre resto. Parce que vous avez, de façon temporaire, ouvert un autre concept.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Qui s'appelle SideChick.

  • Speaker #0

    SideChick.

  • Speaker #1

    Et à tous mes détracteurs, on ne parle pas d'une SideChick ici, on parle vraiment de chick comme chicken, ok, laissez-moi tranquille. Explique-nous, moi ce truc là, la big up à Moussa, c'est mon pote Moussa qui m'en a parlé, il était fan de ouf, enfin pas fan mais il a beaucoup aimé quoi. Et il me dit, non mais tu sais pas, ils ont ouvert un truc de chicken là et non seulement il est mal placé, tu vois ce que je veux dire, mais il y a tout le monde qui y va. Je dis mais quoi, il est où ? Je n'ouvre pas mon Google Chrome, je tape Google Maps, je m'y ouvre et je ne sais même pas comment on va jusqu'à là-bas. Parce qu'en fait, il y a un endroit où tu ne peux pas, à partir d'un moment, tu dois aller à pied. Pour ceux qui connaissent très bien Genève, ce qui n'est pas vraiment mon cas, il y a un endroit où tu peux un peu aller en voiture. Et en fait, vous êtes au milieu du... Comment il s'appelle ce parc ? Père du Lac ?

  • Speaker #0

    C'est plus, mais c'est encore, c'est le parc Barton.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est entre l'OMC... Ouais, l'OMC, si je me souviens bien. Exactement,

  • Speaker #0

    entre l'OMC et la Perle du Lac.

  • Speaker #1

    Et la Perle du Lac. Et là-dessus, là-dedans, il y a un petit bâtiment, rien à voir au milieu des arbres, et vous, vous ouvrez un concept fried chicken, plus que fried chicken parce qu'on retrouve du mac and cheese, etc. Donc, je dirais vraiment le chicken joint à l'américaine, quoi. Mais cette idée, elle était là déjà au moment où vous commencez Pretty Patty ou bien c'est quelque chose qui est nourri par le temps ?

  • Speaker #0

    Je ne me rappelle plus très bien de la chronologie, mais je crois qu'on parlait déjà de ça avant d'ouvrir Pretty Patty ou un peu en même temps. Pour nous, c'était quelque chose qui manquait cruellement en Suisse aussi et on est juste attiré par tout ce qui est un peu de fast-food. et pareil on voyait que ça prenait fort comme le smash burger on voyait que ça prenait on voyait que t'avais ce Nashville hot chicken qui essaie de tromper le poulet frit dans une huile piquante un peu sucré, pimenté comme ça.

  • Speaker #1

    Bien cholestérol.

  • Speaker #0

    Bien cholestérol comme il faut, exactement. Et nous, on voulait absolument faire ça. Absolument faire ça. Et puis, on a eu cette opportunité aussi. Je ne l'ai pas mentionné avant, mais Benjamin Lusuy, qui est un serial entrepreneur, qui entreprend des très belles choses à Genève, il nous a beaucoup épaulé. Il a cru en nous au début de Pretty Patty aussi. Et il nous a présenté cette opportunité.

  • Speaker #1

    OK. Donc, ce lieu.

  • Speaker #0

    Ce lieu, exactement. timing horrible, je crois qu'on ouvre une semaine avant le une semaine avant le fanzone pour l'Euro 2024 et vous êtes dans la fanzone de l'Euro 2024 aussi, c'est ça, donc on enchaîne une ouverture et quelques jours plus tard on fait la fanzone il y avait la street food entre en fait c'est fait street food, ouverture de side chic, fanzone et il faut savoir quand les deux il y a une semaine seulement donc on ouvre plein mieux les deux et et ouais bien sûr sport bien sport mais moi le lieu il m'avait beaucoup perturbé j'ai pareil genre lucas il m'appelle un jour il me dit viens on va visiter le lieu on va le visiter j'avais jamais été je savais pas comment c'était il me dit on va ouvrir là et petit petit conseil si tu si tu dois créer une fiche pdf pour expliquer aux gens comment se rendre à ton restaurant il ya un problème Il y a un problème. Là, tu as du boulot.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Là, tu as du boulot. mais en plus c'était un été, c'était pas un été terrible mais non je pense que on a beaucoup bénéficié aussi de notre communauté Pritipati ça nous a bien aidé et le plat il était bon, c'était goût, c'est reconfortant, c'est les mêmes codes que Pritipati, pour moi quand tu sers à manger que c'est bon, que c'est abordable et qu'il y a une raison d'être qu'il y a un lieu d'être, qu'il y a une marque autour, qu'il englobe tout ça, il n'y a pas de raison Merci.

  • Speaker #1

    peu importe le lieu mais franchement pour ceux qui n'ont pas la vision du lieu pour le Menuchat là c'est comme si on faisait un burger sur la plage de Serrière très bien dit je crois que c'est à peu près cet exemple là c'est un peu galère pour aller en voiture c'est galère, en tram ok tu peux y aller mais à pied etc et les gens y allaient bon après l'avantage aussi je pense Uber Eats ça a beaucoup aidé peut-être Merci.

  • Speaker #0

    pas du tout dans le sens où c'était tellement excentré en fait t'avais pas de visoir et on se lance sur Uber Eats et en fait j'ai juste des potes ou des proches ou des clients prétipatiques qui me disent c'est marqué y'a pas de coursier y'a pas de coursier et là aussi on a pas assez taffé le packaging aussi et ouais gros taff à faire sur le packaging pour l'ouverture de Sidechick je croise les doigts fin 2025 Merci.

  • Speaker #1

    magnifique ouais mais ouais ça nous a pas aidé sur Sidechick sur par exemple par Uber Eats le lieu quoi et puis dans la conception de tout ça vous avez pas pensé à faire le chicken dans Plutipati tu vois ce que je veux dire moi j'ai un rêve ultime un peu aux States pour ceux qui connaissent c'était

  • Speaker #0

    C'est des caves, c'est dans l'électro-belle ? Je crois que c'est ça. C'est la même maison mère. Donc tu retrouves souvent un peu ces concepts voisins. Non, moi je kifferais trop. Moi j'aimerais trop. Mon rêve une fois, c'est... On n'est pas très centre commercial en Suisse, mais tu vois un peu cet espace en centre commercial. Et food court. Food court, exactement. T'as une boutique, c'est 102. Et un peu comme Two-Face, c'était le Joker. Non, Two-Face, c'est un autre méchant dans Batman. Mais d'avoir d'un côté side-chic et d'un côté petit-petit. Maybe un jour.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    ce serait magnifique. Holy Cow, il l'avait fait à l'époque aussi avec leur marque de burritos, mais maybe.

  • Speaker #1

    Ok, magnifique. Et là, du coup, c'était temporaire, donc c'était pendant l'été jusqu'à la fin de l'automne, si je ne me trompe pas. Et là, c'était... vous n'êtes pas de retour.

  • Speaker #0

    Non, on pensait pouvoir avancer plus vite avec le lieu qu'on a trouvé. Comme toute chose de la vie, ça prend du temps. Ça a été retardé. Donc, on n'ouvre pas au pavillon Barton cette année. Mais il y a un magnifique concept basque à la place. Espérons qu'on peut ouvrir qu'on peut ouvrir octobre, septembre octobre 2025.

  • Speaker #1

    Magnifique. Et en parlant du futur, est-ce qu'on pourrait voir, petit à petit, parce que là vous avez ouvert deux à Genève, est-ce qu'on pourrait vous voir dans d'autres villes ? Est-ce que c'est la vision de toi et Lucas ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, Zurich.

  • Speaker #1

    Zurich ? Oh,

  • Speaker #0

    kiff. On kiffe trop Zurich. On aime trop cette ville et ça aussi. Ça c'était... enfin au même temps qu'on discutait de Genève, en parallèle, c'était tout de suite dès qu'on peut, il faut aller à Zurich. Là, c'est vraiment un peu... Pour moi, si tu arrives à faire Genève et Zurich et que tu as réussi dans les deux villes, là, c'est une fierté. Je ne dis pas du tout que ça va être le cas. On part là-bas vraiment...

  • Speaker #1

    Il faut charbonner.

  • Speaker #0

    Il faut charbonner. On part là-bas avec une recette et un peu une image de marque. et je ne connais pas pas, il y a tout à fait encore là aussi, la tendance du smash s'est bien accélérée, t'as des très bons barrières là-bas mais je pense qu'on verra un petit pâtissier Zurich Q1 2026 magnifique vous avancez là-dessus et puis

  • Speaker #1

    d'autres villes en Suisse romande c'est en tête ou c'est pas prévu pour l'instant ?

  • Speaker #0

    non. il n'y a rien de concret mais Lausanne Lausanne aussi parce qu'on a étudié là-bas on aime trop la vibe dans cette ville c'est jeune c'est fun et c'est proche de Genève moi j'aimerais bien donner ce projet à mon directeur comme prochain défi un peu lui dire on va ouvrir Lausanne tu vois et aussi là on est à Montreux Jazz cette année aussi qui est une grosse grosse fierté pour nous là ça fait des années des années avec Lucas qu'on s'est dit waouh si un jour c'est un peu un rêve pour nous donc que... je pense qu'en parallèle du jazz normalement c'est des contrastes sur plusieurs années si on arrive à faire un petit pépé lausanne en parallèle ce serait le feu en plus je te cache pas l'année passée je crois je sais plus de quel concert je rentrais mais j'ai pris un smash et il était pas bon en plus je

  • Speaker #1

    te jure je vais pas donner de blase ici mais bref voilà ok bah écoute j'espère que toutes les choses que vous avez prévues pour vous se passeront j'ai l'impression que vous êtes bien busy donc j'espère que vous pourrez vous tenir à tous ces deadlines que vous vous êtes fixés mais en tout cas bravo magnifique bon bah je t'ai pas posé la question évidemment en tant que Neuchâtelois on sait que Neuchâtel c'est compliqué mais est-ce que vous avez déjà fait des street food festivals dans d'autres villes en fait parce que le street food festival il bouge dans d'autres villes est-ce que vous avez déjà fait Neuchâtel comme ça ?

  • Speaker #0

    bah Voilà. On avait été accepté pour le street food de Neuchâtel cette année. Et pareil, c'est un truc, on s'est dit, si un jour on peut cuisiner à la maison, ce serait incroyable. Mais cette année, on a été accepté, mais on a dû refuser malheureusement. Heureusement, parce que c'est trop proche de Montreux Jazz. Comme c'est la première année de Montreux Jazz, on veut...

  • Speaker #1

    L'année prochaine, peut-être.

  • Speaker #0

    L'année prochaine, peut-être, exactement.

  • Speaker #1

    OK, magnifique. En termes de collaboration, Tatic, Lucas, c'est ton associé, mais c'est aussi ton meilleur ami. Après, c'est presque trois ans. Deux ans et demi.

  • Speaker #0

    Ça va ? Est-ce que, tu vois, des fois, ça chauffe, quoi. Il n'y a pas que la plancha qui chauffe, mais dans le sens... Tu vois ce que je veux dire ? C'est intense, tu vois. Et est-ce que, malgré toutes ces années, vous avez réussi à garder votre passion, tu vois ? J'avais un invité, là, qui s'appelle Christophe Nenor, qui est un mec de l'ultra-très, bref, à fond là-dedans. Et il disait... Est-ce qu'on peut vivre de sa passion sans que la passion soit entachée un peu par le taf ?

  • Speaker #1

    Non, c'est clair. En tout cas, la passion de notre amitié, elle est toujours. C'est assez extraordinaire ce qu'on a réussi à créer. Je ne sais pas, je pense qu'on est juste tellement alignés sur nos valeurs et on est tellement... réunis autour de cet objectif que ça se passe juste méga bien c'est un petit peu chauffé au début c'est naturel surtout quand t'es fatigué Et tu rentres dans ce truc genre il fait plus d'heures que moi ou j'ai fait plus d'heures que lui. Un truc comme ça. Mais franchement, ça n'a jamais, jamais, jamais vraiment chauffé. Et moi, je trouve ça juste magique de pouvoir faire ça avec ton meilleur pote. Ah ben oui. Les gens, ils ne comprennent pas trop ce que c'est d'être entrepreneur. Même d'autres entrepreneurs, ils ne comprennent pas vraiment les enjeux dans ton business. Mais quand tu as constamment quelqu'un avec qui tu peux en parler, c'est ouf. Et nous aussi, plein de passions en commune hors notre projet notre bébé qui est Pritipati on a tous nos amis enfin on a 99% le même cercle d'amis donc c'est hyper important de trouver ce moment où tu parles tu parles d'autre chose du taf donc on a tous les amis les autres passions on parle d'autres chose donc ça c'est hyper important pour

  • Speaker #0

    nourrir la tête différemment exactement

  • Speaker #1

    mais ça se passe bien pour la seule et unique raison qu'on est juste complètement aligné sur nos valeurs on a une enfance un peu similaire et donc ça fait que ça se passe méga bien magnifique s'il

  • Speaker #0

    y avait des collabs que vous pourriez faire et que tu rêves de faire il y a des collabs parce que vous avez fait pas mal de collabs de temps en temps avec d'autres lieux ou avec si je ne me trompe pas avec des je sais plus si c'était un boucher ou je sais plus il y avait une viande spécifique une fois j'ai oublié non ça c'était peut-être un plat le smash d'entrecôte non ça c'était

  • Speaker #1

    on a fait des collabs On a fait collab avec Belga pour leur magnifique page. On a fait récemment Ginger Donuts. On a fait un Donuts Burger, qui était un gros banger. Mais collab de rêve, pour moi, c'est un truc... dans les fringues, c'est une marque de fringues qui, tu vois, ils ont fait New Balance ils ont fait avec Paperboy à Paris t'en as deux, trois peut-être comme ça, j'arrive pas trop à les dire mais s'associer avec une marque de fringues une fois,

  • Speaker #0

    ce serait le rêve ultime Et puis à Paris, ce serait un truc que vous avez en tête d'ouvrir à Paris par exemple ? Ou dans un autre pays simplement ?

  • Speaker #1

    Oui, oui, bien sûr c'est un peu le gros débat dans l'entrepreneuriat, c'est rester focus sur sa vision, être très strict avec sa vision et on a du mal parfois surtout qu'avec notre communauté maintenant et puis on a de temps en temps un clip viral et t'as tout de suite des demandes du monde entier franchise, franchise, franchise on a eu nos deux propositions sérieuses un peu on a un petit peu flirté avec mais c'est très vite genre mec on se brûle les ailes pour moi c'est le truc de trop Zurich c'est peut-être à 3h de train on peut quand même vite y être, des trucs comme ça, ça reste les mêmes lois, la même façon de faire du business. Mais dans une autre ville, pardon, un autre pays, c'est un vrai challenge. Pour moi, il faut rester strict sur sa vision et y tenir. Mais c'est difficile, tu vois d'autres marques plus jeunes, qui... Je ne sais pas comment ils font, ils font une ouverture toutes les deux semaines, boum, un autre pays, ici. ici, à gauche, à droite, Dubaï. Je ne sais pas trop comment ils font. Peut-être qu'on n'a pas encore la recette magique. Il manque encore un petit quelque chose. Mais je pense que c'est notre vision à nous. Elle est propre à nous. Et c'est ce qu'on veut. On veut kiffer pendant notre parcours. Ce n'est pas en fait avoir un call avec un banquier à Londres et rendez-vous avec un avocat à Londres et puis faire deux jours là, trois jours ici, puis faire un peu les choses à moitié. En fait, on veut faire les choses bien à notre sauce. vraiment kiffer l'aventure que je pense que tu fais moins quand tu essaies d'ouvrir à Ausha droite et ta qualité elle peut aussi prendre un coup même ta motivation et ta passion ok magnifique ton

  • Speaker #0

    burger préféré chez le petit patin

  • Speaker #1

    c'est les phases en ce moment j'ai une grosse phase fancy mais j'ai une grosse grosse phase classique non mais on peut préférer c'est c'est le bébé c'est le fancy à la base on voulait mettre mettre que ça à la carte. On voulait vraiment, vraiment cet approchement au produit. Non, mais je suis trop fan de mes trois burgers. C'est les trois bébés.

  • Speaker #0

    J'ai vu que vous avez fait un burger avec de la glace dedans.

  • Speaker #1

    Ça, c'était un peu notre... Comment dire, notre façon, notre petite grain de folie où on voulait, on s'est dit plutôt dire juste se foutre devant un caméra et dire on a lancé notre Sunday, notre glace. On s'est dit. on essaie de trouver un truc un peu fun pour le faire et je crois pareil quand je dis pas de brainstorming je crois vraiment juste que j'avais ce que je regarde la machine à glace un beurreur qui passe devant mes yeux à ce moment là je dis bien on tire de la glace dedans quoi et on fait genre que on fait un burger comme ça. Et ça, c'est devenu méga viral. Ouais,

  • Speaker #0

    j'imagine.

  • Speaker #1

    Et pendant un mois, je crois qu'on en faisait 4 ou 5 par jour. Quoi ? Et on disait aux gens, c'était une blague. C'est vraiment juste une blague. Non, non, non, je suis venu pour ça. On avait des gens qui venaient de loin. On avait des gens qui venaient de loin pour le tester.

  • Speaker #0

    Bonne com' au final.

  • Speaker #1

    Au final, bonne com'.

  • Speaker #0

    En plus, mieux que juste vendre de la glace, tu vends de la glace. et et le burger. C'est incroyable.

  • Speaker #1

    On n'en vend plus maintenant, peut-être cet été. Mais c'était très drôle. Ce petit événement-là, c'était très drôle.

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Moi, j'arrive gentiment à mes questions de fin. Je ne sais pas s'il y a des choses qu'on n'a pas évoquées. Non,

  • Speaker #1

    c'était une belle discussion. C'était magnifique.

  • Speaker #0

    Je vais démarrer par la question de mon invité précédente, qui était annulée. Nick de Coombs Cookies.

  • Speaker #1

    C'est un nick top.

  • Speaker #0

    Magnifique. Vous connaissez ?

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    on se connaît. Vous êtes dans des business similaires mais différents, on va dire. Elle a demandé est-ce que tu es content de ta vie ? Ce qui est une question vraiment hyper large. mais en fait c'est vrai que c'est pas une question qu'on pose tu vois genre on demande comment ça va on demande si ça va le job mais est-ce que tu es content de ta vie de manière générale ?

  • Speaker #1

    moi je suis tellement content de ma vie c'est j'aurais jamais cru créer ce qu'on a pu créer et puis de pouvoir arrivé à ce stade aussi rapidement. Je ne pensais jamais pouvoir le faire. Moi, je n'avais pas très confiance dans mes compétences. J'avais très souvent des profs qui disaient que je n'allais pas aller très loin. Donc j'ai parfois peut-être un peu ce mode... Revancheur ? Ouais ! mais un peu le syndrome d'imposteur parfois tu vois je dois travailler dessus mais je suis hyper hyper content hyper fier de ce qu'on a pu créer avec Lucas mais après voilà je vais pas mentir je suis nostalgique et cette période un peu d'adolescence l'essence, tu vois, sans souci, l'insouciance, c'est le terme. J'ai tellement kiffé, c'était ouf. Mais non, je kiffe tellement, tellement, tellement ma vie en ce moment. C'est prometteur, en tout cas, ce qui se passe. Je kiffe.

  • Speaker #0

    En tout cas, je vous souhaite plein de succès avant que je passe à mes questions. Plein de succès, j'espère que ça continuera à grandir. Moi, en tout cas, je me régale à chaque fois. J'ai un grand plaisir à toujours amener des gens. donc magnifique et en plus me dire que plus ou moins au moment où j'arrive à Neuchâtel il y a des Neuchâtelois qui ouvrent un resto et ça pète pour eux franchement je peux être que content merci mille fois avec plaisir alors on va passer à mes quatre questions de fin la première c'est si tu pouvais passer une heure avec une personnalité de ton choix une personne qui t'inspire vivante ou pas moi

  • Speaker #1

    j'ai envie de te dire un rappeur parce que je sais que ça va être une heure de débarque mais Plus... Ouais... Plus peut-être... Plus gratifiant pour moi ? Non, je pense que ce serait le créateur, le fondateur de Shake Shack. On n'essaie pas du tout de les copier et je pense qu'on est sur deux créneaux différents. Mais j'ai énormément de respect pour ce qu'il a fait. Non seulement pour Shake Shack, mais parce qu'il a réussi à créer tellement d'autres concepts à côté. Il est très axé sur la gastronomie. Il a eu Eleven Madison Park, qui était l'un des meilleurs restos au monde. Et en fait, il a cette double casquette entre ses codes de fast-food. Moi, je dis que ce qu'on fait, c'est du fast-food. C'est cet élan un peu de fast-food, c'est ces recettes qu'on connaît tant bien, mais avec tellement de valeur et vraiment des bons ingrédients. Donc lui, il a su créer... ça en parallèle de tous ces concepts, parfois gastronomiques, parfois un peu moins, parfois un peu plus street-food, plus abordable. Donc moi, j'ai trop trop de respect pour Danny Meyer. J'ai lu son livre, je l'ai défoncé, j'ai rarement défoncé les livres. aussi rapidement, mais j'adore ce personnage et j'aimerais beaucoup passer une heure avec lui. Mais sinon, j'aimerais bien. C'est bien.

  • Speaker #0

    C'est une personne, donc ça compte. Mais rapidement, Shake Shack ou In-N-Out ?

  • Speaker #1

    Pour la petite histoire scandaleuse, je n'ai jamais testé In-N-Out.

  • Speaker #0

    Ah ok.

  • Speaker #1

    Non, vraiment.

  • Speaker #0

    Après, c'est restrictif parce que tu les retrouves que... Shake Shack aussi, non ? Shake Shack, ils sont partout. Pardon, mais In-N-Out, c'est que sur la côte ouest. je crois qu'ils vont jusqu'au Nevada ou peut-être Colorado mais sinon tu ne trouves pas ils ne sont pas à l'est si je ne me trompe pas ils ont ouvert c'est à Texas à vérifier je crois Colorado c'est un peu comme la Midwest c'était

  • Speaker #1

    que la côte ouest à un moment c'est un de ces trucs où on s'est dit avec Lucas dès qu'on ouvre Pretty Patty on laisse passer 3-4 mois et on prend une semaine pour aller manger le plus de beurre possible aux States

  • Speaker #0

    Toujours pas arrivé.

  • Speaker #1

    Toujours pas arrivé. Tu vois, mais ça va venir un jour. Mais là, je sais que In-N-Out, ils flirtent un peu avec des pop-ups. Ils ont fait Paris, ils ont fait Dubai. Peut-être que je n'ai pas besoin d'aller au Stade Saint-Yves une fois pour les tester. Mais...

  • Speaker #0

    ce serait bien si ils viennent à Genève ce serait bien moi je suis pour la concurrence faites nous un pop-up c'est clair ok très bien deuxième question ton son du moment t'as le droit de sortir ton phone si tu veux

  • Speaker #1

    Je vais au Vélodrome samedi pour voir Jul. Donc je vais quand même sortir un petit son de Jul. Et le son que j'écoute le plus en ce moment, c'est La Vie Me Blesse. Petite pépite, moi j'adore avec Jul, c'est que toujours au trois quarts de son album, t'as une petite pépite qui buzz pas trop, qui est discrète, mais qui est juste méga bien ficelée. Pour moi, c'est la vie me blesse.

  • Speaker #0

    Ok, magnifique. Tu profiteras bien du Vélodrome. Je pense que ça va être quelque chose. Merci. Si tu avais un compte Instagram à recommander ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que c'est Samue... je sais pas comment on le prononce mais Samyoukilis en fait je trouve qu'on perd trop moi ce qui me perturbe un peu avec Instagram c'est qu'on perd trop le côté artistique ils ont trop vite voulu ressembler à TikTok et moi j'ai trouvé ça dommage à quel point ils ont trop vite voulu devenir comme TikTok et je trouve qu'on a un peu perdu ce côté artistique mais Samu Kylis il fait du grand sale c'est ses styles il va à Naples t'as l'impression de voyager avec lui moi ça j'adore magnifique dernière question une question à poser au prochain invité bon je travaille dans le foot donc je vais poser une question un peu liée à ça Mais ce serait, quel est ton souvenir le plus fort ou le plus mémorable lié à la nourriture ?

  • Speaker #0

    Superbe, j'aime beaucoup. Adrien, merci infiniment. Merci pour ton temps, longue vie à Petit Pati. Avant que tu partes, j'ai quelque chose pour toi, évidemment, comme à chacun de mes invités. J'ai mon partenaire cadeau qui est LVDD, un sel pimenté pour toi. Et donc, pour tous les auditeurs, c'est lesauditeurslvdd.ch pour vos commandes. Vous pouvez le retrouver aussi à Manor, partout en Suisse romande. Donc ça, c'est pour toi, c'est le pimenté. Tu te régaleras. Et je rappelle encore des pâtes pimentées, des huiles, etc. sur le site ou alors chez Manor. Adrien, on a terminé, merci.

  • Speaker #1

    Merci à toi.

  • Speaker #0

    Bonne suite. Au plaisir. Merci d'être venu. Là, je suis dans un programme sportif avec le Poto-Kev, donc je ne peux pas tout de suite venir, tu vois. Mais d'ici quelques semaines, je vais venir faire un petit écart avec plaisir. et pour toutes les auditrices et les auditeurs qui sont encore là je vous remercie infiniment pour votre écoute comme d'habitude la section sondage sur Spotify, les 5 étoiles sur Spotify, Apple Podcast et Deezer aussi et simplement si vous voulez me faire un retour n'hésitez pas sur Instagram aussi à Delicated underscore podcast et je vais pas faire de pub pour l'événement parce que je pense que le moment où il sortira, l'épisode sortira on aura déjà passé l'événement mais je le fais quand même pardon Le 7 juin, à Neuchâtel, à la Brasserie Barthes. On va faire un petit enregistrement live avec du public. Et ça se passera de 14h à 16h30. Voilà. Merci à tous. Bye bye. Merci d'avoir écouté.

  • Speaker #1

    Bye bye.

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