Description
Quinze jours avant le retour de ce bon vieux Santa, un magnifique cadeau vient déjà d’apparaître, comme tombé du ciel !
On tire notre chapeau à la plateforme Arte Concert qui a publié avant le week-end un concert entier d’un des plus grands pianistes de notre époque : Brad Mehldau !
En vérité, n’importe lequel de ces concerts, capté à n’importe quelle époque, c’est la classe…Mais là, on parle d’une performance qui a eu lieu, il n’y a même pas deux mois, le 16 octobre, à l’Opéra de Nancy, dans le cadre du festival Nancy Jazz Pulsations. Ce soir-là, il s’est produit en trio, avec le retour du batteur Jorge Rossy à ses côtés, et un jeune contrebassiste de Copenhague, Felix Moseholm. Impossible de résister : on en écoute un court extrait en fin d’émission.
Trois mots qui se terminent en « eur » me viennent à l’esprit quand j’écoute notre invité.
A commencer par batteur ! Mais oui, il est même devenu incontournable, bluffant jusqu’ à Henri Texier qui ne peut plus se passer de lui !
Il faut dire que Gautier Garrigue voit la batterie comme un outil pleins de finesse et de nuances ! Ou plutôt comme une palette remplie de couleurs.
C’est poétique une batterie ! Ça permet de suggérer, d’appuyer, de rehausser. Il est donc un peu sculpteur aussi.
Pour son premier album en leader, « La Traversée », il a imaginé ou plutôt modelé de vastes paysages sonores, autant traversés par de douces brises que par des tempêtes. C’est un disque profond et résolument libre, qu’on explore ce midi dans notre Deli Express.
Te voici Gautier, avec Federico Casagrande à la guitare, Maxime Sanchez au piano et Florent Nisse à la contrebasse…
Mais avant cela, nous sommes le 9 décembre…Ce jour-là, en 1933, le trompettiste Donald Byrd voyait le jour dans le Delaware.
La carrière de Donald Byrd est fascinante à plus d’un titre. Déjà, il s’est imposé dès le milieu des années 50, comme l’un des trompettistes les plus prometteurs de sa génération.
Il y a ensuite sa trajectoire esthétique, qui a accompagné plusieurs des évolutions du jazz, notamment les expérimentations électriques et funky des années 70.
Rien que pour le plaisir, on ouvre ce Deli avec lui.
Donald Byrd a signé tellement de morceaux merveilleux, que ça a été dur de choisir !
Mais on a relevé le défi : on l’écoute en 1964, avec Cristo Redentor, extrait de l’album « A New Perspective ».
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