undefined cover
undefined cover
Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret cover
Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret cover
Deli Express

Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret

Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret

50min |13/12/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret cover
Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret cover
Deli Express

Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret

Martial Solal, l'adieu au géant sur un tabouret

50min |13/12/2024
Play

Description

Il a beau avoir passé « sa vie sur un tabouret » - pour reprendre le titre de ses mémoires – c’était un géant !

Le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre Martial Solal vient de s’éteindre à 97 ans, au terme d’une carrière foisonnante et passionnante qui a quasiment duré jusqu’à la fin et au cours de laquelle, il est devenu un acteur de premier plan du jazz, des musiques improvisées et même au-delà, puisqu’on lui doit l’écriture de plusieurs œuvres symphoniques.

Dès le début Martial Solal a voulu plus que tout devenir musicien professionnel.

C’est ce qui l’a conduit à quitter Alger en 1950 pour s’installer à Paris. Il avait 22 ans.

Sa première session d’enregistrement ? C’était aux côtés de Django Reinhardt !

Il a aussi été le premier artiste français à se produire au festival de Newport, aux Etats-Unis en 1963, et bien sûr le compositeur de l’incroyable B.O. de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard.

Musicien à la fois exigent et espiègle, cherchant sans cesse de nouvelles possibilités et de nouvelles formes, Martial Solal s’est illustré de toutes les manières, du solo au big-band.

On avait eu l’immense honneur d’aller interviewer Martial Solal dans son pavillon de Chatou, en 2019.

A l’époque, il venait de sortir l’album « Histoires improvisées (paroles et musiques) » chez JMS, et s’apprêtait à donner un concert événement Salle Gaveau. Une scène parisienne qu’il avait déjà été le tout premier jazzman à fouler en 1962.

Pour lui rendre hommage, revoici ce midi, une partie de cet entretien.

Bricolé à la main, avec trois fois rien, mais avec cœur et l’envie, que dis-je, l’urgence de s’exprimer.

Depuis quelques années, toute une nouvelle génération de musiciens ultra démerdards et talentueux a émergé. Ils sont pétris de swing et de traditions, mais en ont une approche résolument cool et moderne. Et surtout, ils n’attendent pas que les maisons de disques leurs ouvrent les bras.

Ils s’autoproduisent, organisent des sessions en pleine rue, débordent de projets. Romain Vuillemin en fait partie !

C’est une sorte de guitariste touche-à-tout qui a eu la révélation Django Reinhardt à 18 ans. Et qui porte depuis, la bonne parole du jazz manouche partout où il le peut.

Mais dans la vie de Romain, il n’y a pas que la guitare…Il aime chanter aussi !! Et il adore les vieux standards.

Alors il a imaginé tout un album où on retrouverait tout ça et il a convié un groupe de potes musiciens pour lui donner corps. Le résultat s’intitule « Romain Vuillemin Sings the Great American Songbook », il le présente en concert ce soir à Paris, du côté du Bal Blomet, dans le 15e, avec Amaury Faye au piano, Edouard Pennes à la contrebasse et David Grebil à la batterie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Il a beau avoir passé « sa vie sur un tabouret » - pour reprendre le titre de ses mémoires – c’était un géant !

Le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre Martial Solal vient de s’éteindre à 97 ans, au terme d’une carrière foisonnante et passionnante qui a quasiment duré jusqu’à la fin et au cours de laquelle, il est devenu un acteur de premier plan du jazz, des musiques improvisées et même au-delà, puisqu’on lui doit l’écriture de plusieurs œuvres symphoniques.

Dès le début Martial Solal a voulu plus que tout devenir musicien professionnel.

C’est ce qui l’a conduit à quitter Alger en 1950 pour s’installer à Paris. Il avait 22 ans.

Sa première session d’enregistrement ? C’était aux côtés de Django Reinhardt !

Il a aussi été le premier artiste français à se produire au festival de Newport, aux Etats-Unis en 1963, et bien sûr le compositeur de l’incroyable B.O. de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard.

Musicien à la fois exigent et espiègle, cherchant sans cesse de nouvelles possibilités et de nouvelles formes, Martial Solal s’est illustré de toutes les manières, du solo au big-band.

On avait eu l’immense honneur d’aller interviewer Martial Solal dans son pavillon de Chatou, en 2019.

A l’époque, il venait de sortir l’album « Histoires improvisées (paroles et musiques) » chez JMS, et s’apprêtait à donner un concert événement Salle Gaveau. Une scène parisienne qu’il avait déjà été le tout premier jazzman à fouler en 1962.

Pour lui rendre hommage, revoici ce midi, une partie de cet entretien.

Bricolé à la main, avec trois fois rien, mais avec cœur et l’envie, que dis-je, l’urgence de s’exprimer.

Depuis quelques années, toute une nouvelle génération de musiciens ultra démerdards et talentueux a émergé. Ils sont pétris de swing et de traditions, mais en ont une approche résolument cool et moderne. Et surtout, ils n’attendent pas que les maisons de disques leurs ouvrent les bras.

Ils s’autoproduisent, organisent des sessions en pleine rue, débordent de projets. Romain Vuillemin en fait partie !

C’est une sorte de guitariste touche-à-tout qui a eu la révélation Django Reinhardt à 18 ans. Et qui porte depuis, la bonne parole du jazz manouche partout où il le peut.

Mais dans la vie de Romain, il n’y a pas que la guitare…Il aime chanter aussi !! Et il adore les vieux standards.

Alors il a imaginé tout un album où on retrouverait tout ça et il a convié un groupe de potes musiciens pour lui donner corps. Le résultat s’intitule « Romain Vuillemin Sings the Great American Songbook », il le présente en concert ce soir à Paris, du côté du Bal Blomet, dans le 15e, avec Amaury Faye au piano, Edouard Pennes à la contrebasse et David Grebil à la batterie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description

Il a beau avoir passé « sa vie sur un tabouret » - pour reprendre le titre de ses mémoires – c’était un géant !

Le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre Martial Solal vient de s’éteindre à 97 ans, au terme d’une carrière foisonnante et passionnante qui a quasiment duré jusqu’à la fin et au cours de laquelle, il est devenu un acteur de premier plan du jazz, des musiques improvisées et même au-delà, puisqu’on lui doit l’écriture de plusieurs œuvres symphoniques.

Dès le début Martial Solal a voulu plus que tout devenir musicien professionnel.

C’est ce qui l’a conduit à quitter Alger en 1950 pour s’installer à Paris. Il avait 22 ans.

Sa première session d’enregistrement ? C’était aux côtés de Django Reinhardt !

Il a aussi été le premier artiste français à se produire au festival de Newport, aux Etats-Unis en 1963, et bien sûr le compositeur de l’incroyable B.O. de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard.

Musicien à la fois exigent et espiègle, cherchant sans cesse de nouvelles possibilités et de nouvelles formes, Martial Solal s’est illustré de toutes les manières, du solo au big-band.

On avait eu l’immense honneur d’aller interviewer Martial Solal dans son pavillon de Chatou, en 2019.

A l’époque, il venait de sortir l’album « Histoires improvisées (paroles et musiques) » chez JMS, et s’apprêtait à donner un concert événement Salle Gaveau. Une scène parisienne qu’il avait déjà été le tout premier jazzman à fouler en 1962.

Pour lui rendre hommage, revoici ce midi, une partie de cet entretien.

Bricolé à la main, avec trois fois rien, mais avec cœur et l’envie, que dis-je, l’urgence de s’exprimer.

Depuis quelques années, toute une nouvelle génération de musiciens ultra démerdards et talentueux a émergé. Ils sont pétris de swing et de traditions, mais en ont une approche résolument cool et moderne. Et surtout, ils n’attendent pas que les maisons de disques leurs ouvrent les bras.

Ils s’autoproduisent, organisent des sessions en pleine rue, débordent de projets. Romain Vuillemin en fait partie !

C’est une sorte de guitariste touche-à-tout qui a eu la révélation Django Reinhardt à 18 ans. Et qui porte depuis, la bonne parole du jazz manouche partout où il le peut.

Mais dans la vie de Romain, il n’y a pas que la guitare…Il aime chanter aussi !! Et il adore les vieux standards.

Alors il a imaginé tout un album où on retrouverait tout ça et il a convié un groupe de potes musiciens pour lui donner corps. Le résultat s’intitule « Romain Vuillemin Sings the Great American Songbook », il le présente en concert ce soir à Paris, du côté du Bal Blomet, dans le 15e, avec Amaury Faye au piano, Edouard Pennes à la contrebasse et David Grebil à la batterie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Il a beau avoir passé « sa vie sur un tabouret » - pour reprendre le titre de ses mémoires – c’était un géant !

Le pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre Martial Solal vient de s’éteindre à 97 ans, au terme d’une carrière foisonnante et passionnante qui a quasiment duré jusqu’à la fin et au cours de laquelle, il est devenu un acteur de premier plan du jazz, des musiques improvisées et même au-delà, puisqu’on lui doit l’écriture de plusieurs œuvres symphoniques.

Dès le début Martial Solal a voulu plus que tout devenir musicien professionnel.

C’est ce qui l’a conduit à quitter Alger en 1950 pour s’installer à Paris. Il avait 22 ans.

Sa première session d’enregistrement ? C’était aux côtés de Django Reinhardt !

Il a aussi été le premier artiste français à se produire au festival de Newport, aux Etats-Unis en 1963, et bien sûr le compositeur de l’incroyable B.O. de « A bout de souffle » de Jean-Luc Godard.

Musicien à la fois exigent et espiègle, cherchant sans cesse de nouvelles possibilités et de nouvelles formes, Martial Solal s’est illustré de toutes les manières, du solo au big-band.

On avait eu l’immense honneur d’aller interviewer Martial Solal dans son pavillon de Chatou, en 2019.

A l’époque, il venait de sortir l’album « Histoires improvisées (paroles et musiques) » chez JMS, et s’apprêtait à donner un concert événement Salle Gaveau. Une scène parisienne qu’il avait déjà été le tout premier jazzman à fouler en 1962.

Pour lui rendre hommage, revoici ce midi, une partie de cet entretien.

Bricolé à la main, avec trois fois rien, mais avec cœur et l’envie, que dis-je, l’urgence de s’exprimer.

Depuis quelques années, toute une nouvelle génération de musiciens ultra démerdards et talentueux a émergé. Ils sont pétris de swing et de traditions, mais en ont une approche résolument cool et moderne. Et surtout, ils n’attendent pas que les maisons de disques leurs ouvrent les bras.

Ils s’autoproduisent, organisent des sessions en pleine rue, débordent de projets. Romain Vuillemin en fait partie !

C’est une sorte de guitariste touche-à-tout qui a eu la révélation Django Reinhardt à 18 ans. Et qui porte depuis, la bonne parole du jazz manouche partout où il le peut.

Mais dans la vie de Romain, il n’y a pas que la guitare…Il aime chanter aussi !! Et il adore les vieux standards.

Alors il a imaginé tout un album où on retrouverait tout ça et il a convié un groupe de potes musiciens pour lui donner corps. Le résultat s’intitule « Romain Vuillemin Sings the Great American Songbook », il le présente en concert ce soir à Paris, du côté du Bal Blomet, dans le 15e, avec Amaury Faye au piano, Edouard Pennes à la contrebasse et David Grebil à la batterie.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like