- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur Des racines et des herbes, le podcast pour parler plantes. Dans cette série, nous partons à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont mis le végétal au cœur de leur existence. Le mois dernier, nous vous avons proposé une immersion dans le quotidien de deux producteurs de plantes médicinales. Cette fois-ci, place à une question récurrente que beaucoup de Français se posent au printemps, les allergies. Dans cet épisode thématique, nous allons vous parler de solutions naturelles existantes pour accompagner ces troubles. Et pour ça, je suis en compagnie de ma collègue naturopathe Laurine. Ça va Laurine ?
- Speaker #1
Ça va super et toi ?
- Speaker #0
Ça va super. Est-ce que tu peux te présenter pour nos auditeurs ?
- Speaker #1
Oui, je m'appelle Laurine Gauthier, je suis naturopathe, réflexologue et praticienne en massage dans le Maine-et-Loire à côté d'Angers.
- Speaker #0
Et toi ? Moi c'est Frédéric Michonnet, j'ai créé la société Nature Ancestral. Et je fais de la cueillette de plantes sauvages et j'accompagne aussi le public à utiliser les plantes sauvages au quotidien au travers de formations pour apprendre à les utiliser en cuisine, en arboristerie, etc. Alors notre sujet principal, c'est donc les allergies. Les allergies, c'est quoi l'orine et ça touche combien de personnes ?
- Speaker #1
Alors les allergies saisonnières ou le rhume des foins ou aussi la polynose, en fait c'est une inflammation de la muqueuse nasale causée par des allergènes dont le pollen. En fait... Le pollen, il est présent à certaines périodes de l'année. La majorité des gens pensent que c'est qu'au printemps, mais en fait c'est le début de la période. Ça peut durer jusqu'à l'automne. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu les périodicités de pollen selon les arbres ?
- Speaker #0
Oui, alors justement, quand on est au printemps, alors au début du printemps... La période de février à avril, on va retrouver par exemple les pollens des arbres, les pollens du chêne, du bouleau. Je pense que vous voyez un petit peu les arbres qui vont faire des chatons et qui vont dégager une quantité de pollens assez impressionnante. C'est la méthode de transmission du pollen, donc la façon dont on le transmet par le vent. Et par exemple après sur l'été, de mai à juillet à peu près, on va retrouver les graminées par exemple avec le plantain. On a des sources de ça, par exemple on a des vigies de pollen qui nous permettent de savoir, pour les gens qui sont allergiques justement, à quelle période le pollen arrive pour être prévenu de ça et faire des choses en conséquence.
- Speaker #1
Oui c'est vrai qu'aujourd'hui on trouve même des applications qui permettent de savoir le taux de pollen, les allers de pollen, même sur les applications de météo maintenant ils le font. On est en période 5, en période rouge, en période bleue, enfin je ne sais pas quoi. Il y a plein d'outils aujourd'hui qui nous permettent de savoir effectivement. Oui. Le rhume des foins n'est pas permanent. C'est pourquoi on appelle ça une rhinite saisonnaire. Par contre, il peut y avoir des rhinites allergiques permanentes, mais qui sont causées par d'autres allergènes que le pollen, qui sont par exemple les acariens, les poils de chat, les moisissures. Il y a aussi un facteur héréditaire à la rhinite allergique. Donc si votre grand-mère est allergique, peut-être que vous le serez, et si vous êtes allergique, peut-être que vos enfants le seront. Ou pas.
- Speaker #0
Au niveau des chiffres, on estime qu'au mois un quart de la population française est touchée par les allergies. Selon l'Inserm, c'est à peu près trois fois plus que dans les années 2000. Ça s'explique par des phénomènes liés aux conditions météorologiques, liés au réchauffement climatique notamment, qui agissent sur le pollen des arbres. Tant et si bien qu'on estime qu'à peu près 50% de la population française serait concernée par des allergies en 2050.
- Speaker #1
Ça fait beaucoup quand même.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Et du coup, les symptômes, ça peut être des écoulements nasales, ça peut être une obstruction nasale, ça peut être aussi de la respiration sifflante ou de la toux ? On peut aussi avoir des sensations de démangeaisons au niveau du nez, souvent qui entraînent un peu des éterminements répétitifs, genre atchoum, atchoum, atchoum et on n'en peut plus. Les yeux qui piquent aussi, la conjonctivite, tous ces symptômes, ça peut engendrer du coup une grande fatigue qui est aussi pas très agréable. Les symptômes, ils sont assez nombreux et gênants, et ça peut être assez invalidant au quotidien de... de passer son temps à se moucher ou à pleurer. En tout cas, toutes ces réactions, elles sont dues à une réaction excessive du système immunitaire. En tout cas, dans toutes nos pratiques, il s'agit surtout de travailler sur l'inflammation. En naturopathie, on dit que l'inflammation est liée aux microbiotes et à la porosité intestinale. Pourquoi ? Parce qu'en fait, 70 à 80% du système immunitaire est basé dans les intestins. Putain ! Et toi Fred, tu fais des allergies ?
- Speaker #0
Ouais, comme à peu près un quart de la population française du coup. Moi j'ai des allergies depuis que je suis petit, notamment au pollen, à certaines moisissures et à certains acariens. Et toi ?
- Speaker #1
Et bien oui, pareil. On représente la population française, on représente ce quart ce soir.
- Speaker #0
On n'a pas pris l'autre population.
- Speaker #1
Moi j'ai commencé à faire des allergies aux pollens assez importantes depuis l'âge de 10 ans en fait. Du coup j'ai été un peu trimbalée dans plein de médecines différentes pour essayer de trouver des solutions à ces problèmes en tout cas.
- Speaker #0
Et alors, t'en as trouvé ?
- Speaker #1
Eh bien, on va dire que depuis que je suis naturopathe et que j'ai appliqué ce que j'ai appris et découvert après mes études, j'ai beaucoup moins d'allergies. J'en ai encore. Je ne vais pas mentir en disant que je n'en ai plus, mais j'en ai encore. Pour parler d'autres allergies, avant je faisais aussi des allergies alimentaires, aux fruits et aux légumes. Et depuis que j'ai commencé ce travail au niveau de mon alimentation, de mon hygiène de vie, tout ce qui est alimentaire a disparu. Il me reste l'allergie aux pollens. mais qui aujourd'hui, avec tout ce que je mets en place, est beaucoup réduite par rapport à ce qu'était quand j'étais jeune. Quand j'étais jeune, moi je viens de Tours. Je ne pouvais pas sortir de chez moi pendant la période de pollen. J'étais obligée de rester à l'intérieur, j'étais obligée de... Les antihistaminiques, donc les médicaments contre les allergies, ne faisaient rien. J'étais obligée, j'ai fini, le médecin a fini par me mettre sous le cortisone, parce qu'en fait, rien ne faisait effet, et c'était très invalidant. J'étais obligée d'aller à l'école, et j'avais du mal à sortir de chez moi. J'avais les yeux gonflés, les yeux collés, le nez qui coulait, c'était vraiment très handicapant. Et toi, ça se manifeste comment chez toi ?
- Speaker #0
Moi ça s'est manifesté assez tôt aussi, je ne sais plus quel âge j'avais, je pense que j'ai fait des tests quand je devais avoir une dizaine d'années aussi, je pense que c'est à peu près à cette période là qu'on fait les tests. On a détecté assez tôt que c'était des allergies en effet liées aux pollens, aux acariens, alors certains types de pollens, pas tous, heureusement. Du coup, moi j'ai eu une désensibilisation que j'ai faite pendant, je crois que c'était 6 ans, il me semble. Et bah, faut dire que ça n'a pas servi à grand chose.
- Speaker #1
Moi aussi j'en ai fait une.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Ouais, moi j'ai fait une désensibilisation, mais quand j'étais petite du coup à 10 ans, mais c'était en mode gouttes, je sais pas comment c'était.
- Speaker #0
Alors j'ai fait des gouttes aussi,
- Speaker #1
parce qu'il y avait les piqûres aussi. Il y a les piqûres et en fait, moi j'ai fait les gouttes au début. Et j'ai vite arrêté parce qu'en fait ça me faisait gonfler la gorge et je refusais de les prendre. Je disais à ma mère mais je ne peux pas. Et l'allergologue qui était un peu proche de la retraite disait mais elle le met sur un sucre, elle le mange et puis c'est tout. Et moi je refusais de les prendre parce que j'avais l'impression que j'allais étouffer. Et toi du coup tu as fait les gouttes ou les piqûres ?
- Speaker #0
J'ai fait les gouttes parce que je ne me voyais pas me faire des piqûres, c'était tous les mois je crois. Et je préférais prendre un truc qui avait franchement, il faut l'avouer, ça avait un goût de moisine. Ça avait un goût dégueulasse. Je le prenais, je crois que c'était le matin à Jean, j'avais ma petite boîte, je la revois encore dans le frigo, qui me faisait flipper parce qu'elle avait une forme particulière, je savais que les flacons avaient une petite canule. Et quand je voyais la boîte, j'étais là, oh mon dieu ! Et du coup, je me souviens que c'était aussi un traitement qui était très cher, et au final, ça n'a pas servi à grand-chose.
- Speaker #1
Ça n'a pas marché. Moi, plus âgée, après, plutôt jeune adulte, j'irais vers 20 ans, j'ai fait en injection. J'étais à Paris à ce moment-là, et du coup, je l'ai fait en injection, et en fait, au début, c'est toutes les semaines. Donc, il fallait chez le médecin toutes les semaines se faire des piqûres. Après, tous les 15 jours, je ne sais plus, ça s'est allé. En tout cas, c'était il y a quand même plus de 15 ans. Mais pareil, j'ai fait ça pendant deux ans, et ça n'a rien fait. Et c'était très contraignant, ça faisait beaucoup d'inflammation au niveau des épaules où l'a est piqué. Mais pareil, ça ne m'a rien fait. Mais je crois que ça marche, j'ai des amis qui l'ont fait et à qui ça a fonctionné. Mais ça dépend de chacun.
- Speaker #0
Les traitements sont assez aléatoires à ce niveau-là.
- Speaker #1
C'est ça. Et du coup, en naturopathie, déjà, on a une symbolique par rapport aux allergies. On dit que c'est la goutte qui fait déborser le vase de ce qu'on peut supporter, en fait. C'est un peu la symbolique qu'on donne par rapport à cette problématique. Et la naturopathie, elle peut être très utile pour prévenir, accompagner en douceur afin d'aider et de réduire l'intensité et la fréquence des symptômes. Et la phytothérapie, c'est les conseils qu'on va vous donner aujourd'hui.
- Speaker #0
Mais alors du coup, petit trigger warning, nous on est des spécialistes au niveau des plantes. Par contre, on n'est pas des professionnels de santé habilités à vous faire des conseils sur un podcast. Comme ça, chacun et chaque cas est vrai. complètement différents. Tout ce qu'on vous donne, ce sont des conseils généralistes. Il ne s'agit pas d'enlever un traitement pour en prendre un autre. Dès que vous avez des soucis de santé, il s'agira d'en parler à un professionnel de santé, votre médecin traitant, votre accompagnant, pour voir dans quel contexte cette mesure pourrait être prise en plus ou en parallèle. Alors du coup en naturopathie, qu'est-ce qu'on va travailler ?
- Speaker #1
Et bien donc en naturopathie, comme je vous disais tout à l'heure que 70% du système immunitaire est basé dans l'intestin, et bien on va travailler sur l'intestin. En naturopathie, on parle du binôme foie-intestin en fait. Il y a des solutions qui vont être plutôt ciblées avec des probiotiques, de la glutamine, des plantes ou une alimentation adaptée. On va vous expliquer un peu le détail de tout ça. En premier, un des piliers de la naturopathie, c'est l'alimentation. Là, les conseils que je vais vous donner, c'est des conseils que je me suis appliqués à moi et en tout cas qui, sur moi, ont eu des résultats très intéressants qui ont vraiment atténué les crises que je pouvais avoir. Moi, trois semaines avant la saison du pollen auquel moi je suis allergique, j'arrête le gluten et j'arrête les produits laitiers, à part le beurre. Pour le gluten, en fait, je me suis mis à faire du pain maison. qui est une recette très simple. C'est 500 grammes de graines de sarrasin qu'on fait tremper 12 heures, qu'on rince à fond, qu'on mixe avec 200 grammes d'eau, du sel. On laisse lever ça. Moi, je le laisse lever 24 heures. Je le mets au four 1h30 à 180 degrés et j'ai mon pain sans levain, sans rien. Super. Je fais des exceptions parce que je suis mère de famille et qu'il y a des soirs. Un soir par semaine, je fais des exceptions pour le gluten. On va dire le vendredi soir, si on a envie de se faire une pizza maison. Et ben on se fait. Mais autrement tout le reste de la semaine je ne mange pas de gluten.
- Speaker #0
Ça c'est très important ce contexte des exceptions parce que souvent il y a des régimes qui sont hyper restrictifs et on fait partie de ceux qui pensent qu'avoir des exceptions ça soulage quand même ce côté stress qui peut être occasionné par cette fenêtre.
- Speaker #1
Cette rigueur et voilà. Donc là je parlais du gluten mais les produits laitiers c'est pareil. Une fois par semaine, le jour de la pizza on va dire, la pizza ou du burger ou des choses, voilà ce jour-là j'en mange et c'est pas grave et c'est ok. Mais le reste de la semaine, le matin, je prends mon pain sans gluten avec mon beurre et je ne mange plus de pain normal avec du fromage ou des choses comme ça. Je change en tout cas pendant cette période-là. Ce qui est important en alimentation, pour moi en tout cas, c'est d'augmenter les aliments riches en quercétine. En fait, la quercétine, c'est un composant qui va apaiser l'inflammation qui est liée à l'allergie, et on retrouve ça dans notre alimentation, et dans une alimentation simple qu'on a tous dans nos placards. La quercétine, on en trouve dans les oignons rouges. On en trouve dans les capres, on en trouve dans le choucal, on en trouve dans les asperges, dans l'ail et dans plein d'autres légumes. Les oignons rouges par exemple, moi je les fais cuire à la vapeur, avec des pommes de terre, avec des asperges et je mange ça chaud ou froid en vinaigrette. Les oignons rouges c'est très bon aussi dans une salade. On a des fruits aussi riches en quercétine, la pomme, les baies comme les myrtilles, les mûres, les canneberges, les cerises, là on va être un peu dans la saison quand même. Ouais. Est-ce que toi tu connais d'autres choses riches en quercétine ?
- Speaker #0
Alors ouais, il y en a notamment dans le thé vert par exemple, il y en a dans certaines boissons comme le jus de raisin, le jus de raisin noir. On va en retrouver également dans le vin et le vin rouge en particulier. On verra plus tard que justement il y a des aliments qu'il faut plutôt diminuer. par leur richesse en histamine. Et du coup, le vin rouge, là, on peut... Alors, je ne vous dis pas, encore une fois, avec modération.
- Speaker #1
Avec modération, toujours,
- Speaker #0
oui. On n'est pas sur 12 verres par jour.
- Speaker #1
Non, non. Là, le vin est toujours avec modération.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Et il y a aussi des huiles.
- Speaker #0
Oui. Alors, on a des huiles, par exemple, riches en oméga-3. Les huiles de colza, de lin, les huiles de chanvre aussi, qui sont des huiles souvent un petit peu sensibles, un petit peu fragiles. L'huile de lin, par exemple, elle a été longtemps interdite à la vente. Parce que justement, elle avait tendance à oxyder et c'est lié au fait qu'on la conservait et qu'on la consommait mal. C'est des huiles par exemple qui vont se conserver au frigo souvent.
- Speaker #1
Le lin, le chanvre en fait, moi le tip que je donne aux gens qui viennent me voir, c'est que tout ce que vous achetez comme huile et qui sont en petites bouteilles, il faut les consommer dans le mois et les garder au frigo. Donc ça veut dire le lin, le chanvre, la noix, ces petites bouteilles là, c'est un mois. Donc on se dit on se fait une cure, on se fait que de la salade avec ça, ou que sur nos légumes cuits on met ça. Et le colza et la calminine par contre on peut le garder trois mois. Mais toutes ces huiles là, riches en oméga 3, c'est frigo. Même si c'est pas écrit sur les bouteilles, ça se conserve au frigo, je suis complètement d'accord avec toi.
- Speaker #0
Ça se met de plus en plus sur les bouteilles, et c'est aussi pour ça que souvent c'est des huiles qui sont vendues en plus petite quantité.
- Speaker #1
Du coup, il y a aussi des aliments qu'il faut réduire. C'est quoi comme aliments, par exemple ?
- Speaker #0
Alors, c'est justement des aliments, comme je disais juste avant, des aliments qui vont être riches en histamine.
- Speaker #1
Et du coup, l'histamine, tu peux juste me redire ce que c'est exactement ?
- Speaker #0
Oui, alors l'histamine, c'est une substance qui va être produite par le système immunitaire, et qui va être généralement à l'origine des troubles allergiques. Donc c'est une substance qu'on va retrouver notamment présente dans le corps, naturellement, mais qui va être favorisée par certains aliments, notamment des aliments fermentés. Donc là on pense par exemple au miso pour les amoureux de la cuisine japonaise, la choucroute pour les amoureux de la cuisine alsacienne, mais aussi au yaourt, au kimchi, aux produits laitiers qui vont être un peu vieillis, je pense là au fromage affiné type gouda, parmesan, roquefort, les viandes et les poissons sur certaines charcuteries, les viandes fumées, les fermentées, les boissons alcoolisées, notamment le vin et le vin blanc. Donc on disait tout à l'heure que le vin rouge pouvait être utilisé, mais du coup on va éviter tout ce qui est vin blanc. La bière, le champagne, le cidre, d'autant que la bière, on refait le lien avec ce qu'il y avait avant, la bière contient du gluten. Oui. Souvent. Et alors, pas de triche, c'est pas parce que c'est une bière sans gluten que ça marche. Attention, je vous surveille.
- Speaker #1
C'est vrai qu'aujourd'hui on trouve des bières sans gluten.
- Speaker #0
Après il va y avoir d'autres types d'aliments qu'il va falloir éviter. L'idée n'est pas forcément de faire une liste complète parce que sinon ça va être imbuvable. Vous pourrez retrouver des listes comme ça qui existent sur internet, on pourra vous mettre des liens dans la description. Par contre ce qu'on peut vous conseiller aussi c'est ce qu'il faudrait en parallèle, ce qui pourrait être intéressant de prendre. Vous avez des choses qui peuvent être utilisées pour moduler le système immunitaire. On parle là de micronutrition. Et donc là, on va avoir des éléments intéressants.
- Speaker #1
On parle le zinc, c'est un micronutriment qui est très utile pour le système immunitaire. Les oméga-3 dans les huiles dont on parlait tout à l'heure. La vitamine D aussi, elle sert à réguler l'immunité. On en parle beaucoup dans les périodes d'hiver en disant qu'il faut prendre de la vitamine D, mais pour les pollens ça peut aider. Et la vitamine C aussi. Et aussi anti-allergique et antihistaminique. Donc c'est vraiment 4 choses, zinc, oméga 3, vitamine D, vitamine C, qui peut être très intéressant à consommer par l'alimentation.
- Speaker #0
Complètement.
- Speaker #1
Et pour les personnes qui sont vraiment carencées, ils peuvent prendre ça en complément. Mais toujours en ayant vu un professionnel de santé avant et fait un bilan pour être sûr d'avoir ce besoin.
- Speaker #0
Complètement. Et ça, c'est vraiment des choses qu'on peut trouver dans notre alimentation de tous les jours. Quand on prend par exemple le zinc, c'est des choses qu'on va retrouver dans les graines, dans les fruits de mer. La vitamine C, ça va être des choses qu'on va retrouver dans les fruits et légumes de saison. Typiquement dans cette période-là, on va commencer à avoir des poivrons, un peu de choux, un peu de tomates, etc. On va trouver de la vitamine C dedans. Et donc ça, c'est des choses qu'on peut prendre au quotidien justement dans l'alimentation, sans passer par forcément le complément alimentaire automatique. En parallèle de ces conseils en micronutrition, on a des conseils de bonnes habitudes d'hygiène de vie, des choses qu'on ne pense pas forcément. Là, par exemple, on a le lavage de nez, du sérum physiologique, des choses assez simples à faire, matin et soir par exemple.
- Speaker #1
Ou aussi on peut utiliser une lota. C'est comme une petite théière où on va mettre une cuillère à café de gros sel avec de l'eau normalement à 37 degrés. Ça s'achète en pharmacie souvent, on demande une petite thé. Une petite lota, en fait on va mettre l'embout de cet appareil qui ressemble à une taillère dans notre nez, et ce qui va vraiment permettre de nettoyer tout le sinus parce que l'eau salée va ressortir par l'autre narine. C'est vraiment quelque chose d'assez efficace.
- Speaker #0
Complètement, alors pour le coup sur le lota il y a des dosages, comme tu disais, à respecter, parce que là on va vraiment rentrer dans la partie muqueuse nasale, donc il s'agit de s'informer quand même. Oui,
- Speaker #1
de toute façon quand on achète une lota, normalement il y a une notice à l'intérieur. Qui va nous informer du dosage et de l'utilisation par rapport à cette ustensile-là, effectivement.
- Speaker #0
En autre chose qu'on peut penser aussi à faire au quotidien, ça va être de brosser et laver ses cheveux tous les soirs, pour tout simplement éliminer les particules de pollen qui va s'accumuler dans la journée, et éviter de les déposer sur l'oreiller et de les respirer pendant la nuit.
- Speaker #1
C'est ça, on peut aussi se nettoyer le visage, ou il y a des gens qui prennent leur douche en rentrant. Chez eux, les personnes qui sont vraiment très très allergiques, ils rentrent chez eux le soir et ils prennent une douche en arrivant chez eux. On n'est pas obligé de prendre une douche à chaque fois, mais déjà au moins le minimum de se brosser les cheveux et de se laver le visage, c'est vraiment quelque chose de primordial.
- Speaker #0
Complètement, après ça va vraiment dépendre de votre contexte de vie. Moi en tant que cueilleur, je suis tout le temps dans les pollens. une personne qui est en télétravail, elle sera beaucoup moins en contact. Donc c'est adapter ces conseils-là aussi en fonction de vos habitudes de vie.
- Speaker #1
Exactement. Il y a aussi aérer son logement. On nous dit toujours que par rapport à tout ce qu'on peut avoir à l'intérieur, c'est bien d'aérer. Par contre, quand on est allergique, il faut faire attention, il faut avoir des préférences de moments d'aération. C'est plutôt tôt le matin ou tard le soir, en fait, quand les polluants sont moins nombreux dans l'air. ou les jours de pluie, forcément le pollen est plaqué au sol, donc il y a moins de pollen dans l'air. C'est vraiment de faire attention à ça. Aussi évitez de sécher le linge en extérieur, j'ai une petite anecdote. Moi j'utilise des mouchoirs lavables et mon compagnon a séché tous les mouchoirs dehors le week-end dernier. Et je lui ai dit, c'est pas possible parce que là ils vont être remplis de pollen, dès que je vais me moucher ça va me donner une crise. Donc pensez à ça. Quand on est allergique, on évite de faire sécher son linge dehors, même quand il fait beau, en tout cas dans la période où il y a les pollens qui nous dérangent. Il faut faire attention à ça.
- Speaker #0
D'où le fait de s'informer sur les périodicités de vos pollens. de vos risques allergiques. Souvent, quand vous êtes allergique, vous avez fait des tests, et donc vous savez à quel pollen vous êtes allergique, et donc du coup, vous allez adapter votre vie en conséquence de ça.
- Speaker #1
Exactement. Il y a aussi quelque chose de très important dans l'allergie au pollen et dans la réaction allergique, c'est d'avoir une bonne gestion du stress et de l'anxiété. On va se dire, mais quel est le rapport ? Et en fait, selon une étude américaine, le stress et l'anxiété peuvent générer des réactions allergiques plus importantes et plus longues. Moi, je vais prendre mon exemple, mais c'est vrai que quand j'étais petite, quand j'avais une crise qui commençait, où je commençais à me frotter les yeux, je me frottais les yeux, je me frottais les yeux, je me frottais les yeux, et après la crise était lancée et ça pouvait, ou même de me moucher, de me gratter le visage, ça pouvait durer pendant des heures. Et je sais qu'aujourd'hui, maintenant que je sais ça, que j'ai des techniques de gestion des émotions grâce à la naturopathie, ça m'est arrivé l'autre jour de commencer à avoir l'œil qui gratte et je me suis arrêtée. J'ai fait une respiration pour m'apaiser. en me disant que ça allait passer et pas commencer frénétiquement à me frotter les yeux. Et du coup, la crise est passée. Alors après, ce n'est pas une vérité vraie pour tout le monde, mais déjà d'essayer de se dire que quand on sort la chose arrivée, on peut avoir un outil pour essayer de se concentrer et ne pas stresser en plus pour augmenter la crise. C'est vraiment quelque chose qui est intéressant à savoir.
- Speaker #0
Complètement. Et puis la gestion du stress et de l'anxiété au quotidien, ce n'est quand même pas déconnant. C'est quand même quelque chose qu'on peut appliquer.
- Speaker #1
Oui, et puis en plus aujourd'hui, ça fait quand même des années qu'on fait le lien fort entre l'intestin et le cerveau, en disant que l'intestin est le deuxième cerveau. Du coup, le stress et les émotions négatives, le manque de sommeil, peuvent entraîner forcément des modifications du microbiote intestinal. Et comme on le dit depuis le début, le microbiote, l'intestin, est en lien avec le système immunitaire qui est déréglé quand on est allergique aux pollens.
- Speaker #0
Oui, complètement. Une fois qu'on a vu ça, on va parler un petit peu des conseils, des conseils de plantes notamment. Des plantes qu'on peut utiliser qui sont antihistaminiques et anti-inflammatoires.
- Speaker #1
Moi, la première plante auxquelles je pense pour les allergies, c'est l'ortie.
- Speaker #0
Ouais alors l'ortie c'est justement une plante qui est hyper intéressante. Alors comme ça on se dit, une plante qui pique pour lutter contre les allergies, une plante qui peut faire des petits boutons, bah en fait si. En fait l'ortie c'est une plante qui va saturer les récepteurs à histamine, le petit truc qu'on vous parle depuis le début qui est un peu chiant. Et donc l'ortie elle va être hyper intéressante à prendre pour justement en amont prévenir de cette sursaturation de l'histamine. L'ortie on va pouvoir la prendre de deux façons. On peut la prendre en tisane, que ce soit de l'ortie fraîche ou de l'ortie séchée, ou on va pouvoir également la prendre en poudre dans l'alimentation. La poudre on peut l'acheter, mais on peut aussi la fabriquer soi-même à partir de l'ortie qu'on aurait fait sécher. Là on ne va pas rentrer dans le détail nécessairement de comment on la cueille, etc. Ça pourra faire l'objet d'un autre sujet, la partie cueillette. L'idée c'est d'avoir de l'ortie séchée qu'on va broyer dans son moulin, à café ou dans son mixeur. On va ensuite la stocker dans un petit pot. Ça peut se garder en général après 6 mois. Et on va venir... la saupoudrer dans son alimentation. Au niveau de la tisane, l'ortie va se prendre en moyenne c'est de l'ordre de 20 g pour un litre d'eau de l'ortie séchée. Pour de l'ortie fraîche, on peut monter à peu près à 100 g. Si vous allez faire une récolte d'ortie fraîche, avant floraison si possible, vous allez pouvoir mettre 100 g dans votre théière. Vous mettez votre litre d'eau dessus, vous laissez à couvert pendant 10 minutes et vous allez pouvoir boire ce litre par exemple dans la journée.
- Speaker #1
Du coup en ce moment ça a déjà fleuri un peu les orties ?
- Speaker #0
Ouais on est sur les limites. Ouais, on est sur le début de floraison, certaines vont passer en graines. Donc soit vous allez dans des endroits où elles sont un peu plus à l'ombre, et elle va pouvoir être encore au moment de la récolte. Voilà, tout à fait. Sinon, vous faites soit avec le stock que vous avez, soit vous pouvez en acheter directement à des petits producteurs. On pense notamment aux producteurs qu'on vous a parlé l'autre fois, Jérôme et Manon.
- Speaker #1
Ah oui, ils font de l'ortie.
- Speaker #0
Ouais, ils font de l'ortie. Ils font aussi une autre petite plante qu'on vous parlera après, qu'ils ont mis justement dans une tisane anti-allergique. Pour ceux qui n'ont pas écouté l'épisode, c'est l'épisode numéro 1, l'épisode juste d'avant, où on va à la rencontre de producteurs et de productrices de plantes médicinales dans le Ménéloir.
- Speaker #1
On peut parler du cassis aussi ?
- Speaker #0
Oui, le cassis, vous le connaissez sans doute en fruits. Oui. Vous le connaissez peut-être aussi en feuilles éventuellement, dans certaines tisanes, ça apporte un goût.
- Speaker #1
Oui, effectivement.
- Speaker #0
C'est une plante qui va être anti-histaminique, qui est hyper intéressante. Là, le cassis, on peut l'utiliser en feuilles dans les tisanes, avec l'ortie par exemple en plus. Mais on peut surtout l'utiliser en bourgeon, ce qu'on appelle de la gémothérapie. Oui. Donc la gémothérapie, pour ceux qui ne connaissent pas, ça va être l'utilisation des bourgeons, des tissus de croissance de la plante qui peuvent donner n'importe quel organe dans la plante. Ça peut être une tige, une feuille, etc. Et donc ces organes-là, on va les prendre au tout début, quand ils commencent à éclore, et on va les mettre dans un mélange qui contient de la glycérine ou du miel, de l'eau et de l'alcool. Ensuite, ça nous forme une petite préparation qu'on appelle un macérat glycériné.
- Speaker #1
Et on fait ça à macérer combien de temps ?
- Speaker #0
Alors c'est des préparations qui sont faites au printemps plutôt. au moment où les bourgeons commencent à sortir, ok ? Et on va le laisser à macérer pendant à peu près 21 jours. Ça dépend un peu des bourgeons, mais globalement, c'est ça, la méthode traditionnelle. Et du coup, après, on va pouvoir le retrouver en macérin glycériné-mer. On va pouvoir le prendre, c'est des choses qu'on prend au compte-gouttes, de l'ordre de 5 à 15 gouttes par jour, selon les bourgeons. Et ensuite, on va pouvoir le prendre soit pendant la période, soit pour le cassis, en l'occurrence, ça va être une plante qu'on va prendre en amont. Oui.
- Speaker #1
Moi, pour les bourgeons, je conseille déjà de les prendre à jeun, vraiment en dehors des repas, et de les prendre avec ce qu'on appelle des fenêtres thérapeutiques. C'est-à-dire, moi je dis aux gens, vous les prenez du lundi au vendredi, et le week-end, vous ne les prenez pas. Pour ne pas que le corps non plus s'habitue à avoir un apport comme ça régulier. Complètement. En un jour, on a des producteurs et des productrices de gémothérapie.
- Speaker #0
Oui, on en a plusieurs, on a notamment les 10 émards, deux productrices qui ne font pas que ça, qui font d'autres produits, et on ira les rencontrer dans l'année, donc on vous le dira à ce moment-là, donc ça fera l'objet d'un épisode sur notre podcast.
- Speaker #1
On peut aussi parler du romarin, qui est intéressant par rapport au foie, tu peux nous en dire un peu plus ?
- Speaker #0
Alors le romarin justement il va venir accompagner le foie qui est notre organe qui va fonctionner au niveau des toxines et donc il va être très sollicité pendant cette période là. Donc on va pouvoir le prendre pour drainer, alors c'est pas que pour les allergies, on peut le prendre pour d'autres raisons et ça nous fera du bien. Le romarin c'est une plante qu'on connaît vachement en cuisine, on peut l'utiliser en tisane ou en teinture mère.
- Speaker #1
En hydrolat aussi.
- Speaker #0
En hydrolat ouais, t'es une spécialiste des hydrolatoires, tu pourras nous en parler. Le romarin on va pouvoir le prendre justement en tisane, alors de la même façon que l'ortie, ça va être à peu près 20 grammes par litre en sécher. Alors les teintures mères, c'est un petit peu quelque chose de différent, c'est quelque chose dont on n'en parle pas trop, c'est des préparations en fait, c'est des extractions à l'alcool.
- Speaker #1
D'accord, ok.
- Speaker #0
C'est l'équivalent d'une tisane. Mais à la place de l'eau, on va mettre de l'alcool. Souvent, je dis que c'est un peu un rhum arrangé.
- Speaker #1
On laisse macérer de la même manière 21 jours ? Ou c'est un peu plus long, un peu moins long ?
- Speaker #0
Ça va dépendre des plantes. Parce qu'en gros, l'extraction, ça va dépendre de ce qu'on veut extraire dans la plante. En moyenne, ça va être 14 jours. Et en fait, on va mettre un dosage de plantes. Là, c'est un peu spécifique. Donc en gros, garde la idée que c'est des plantes avec un dosage spécifique qu'on vient mettre à macérer dans de l'alcool. plus ou moins fort selon le type de plante et selon si elle est fraîche ou sèche. Ça nous fait encore une fois un petit flacon, qu'on appelle une teinture ou une teinture mère selon le produit, et on va pouvoir l'utiliser en compte-gouttes de la même façon que le cassis, que les bourgeons de cassis, dans un verre d'eau. Donc là, c'est en fonction des plantes, ça va osciller d'un dosage de 20 gouttes jusqu'à parfois 60 voire 120 gouttes.
- Speaker #1
D'accord, ça peut être beaucoup. Et l'astragale, tu l'utilises comment ?
- Speaker #0
L'astragale, en effet, C'est une plante qui ne vient pas de chez nous. Une plante qui ne pousse pas les tasse-pommes.
- Speaker #1
Pas trop du coup.
- Speaker #0
Mais qu'on peut cultiver. Ah,
- Speaker #1
je préfère.
- Speaker #0
J'en ai dans mon jardin. La stragale, elle vient de Chine. C'est une petite plante dont on utilise les racines. Il faut en avoir un petit peu dans son jardin pour que ce soit productif. Ça peut être une plante hyper intéressante, il y a des producteurs qui commencent à se mettre à la cultiver. C'est une plante qui va venir justement, on vous parlait tout à l'heure de la modulation du système immunitaire. Il ne s'agit pas de le stimuler puisqu'il l'est déjà dans cette période-là, mais plutôt de le moduler. Et donc l'astragale, c'est une plante qui est hyper intéressante parce qu'on va l'utiliser en racine. Et donc la racine, elle peut s'intégrer dans la cuisine. Par exemple, en Asie, notamment chez les Chinois, ils l'utilisent coupée en morceaux, ils vont la mettre dans l'eau de cuisson.
- Speaker #1
Ils ne vont pas manger la racine, ils vont faire extraire les propriétés de la racine en faisant chauffer l'eau.
- Speaker #0
En fait, ils vont la mettre dans leur aliment, dans des bouillons, par exemple dans l'eau de cuisson du riz qui est typique. C'est hyper intéressant. Ils vont la mettre dans les pâtes. Par exemple, si on est consommateur de riz, on la met dans le riz évidemment. Et on peut l'utiliser à côté de ça en tisane. D'accord. Là c'est des décoctions. Et on peut le faire, il y a des choses qui se font très simplement, par exemple des chai. Notre chai, on peut rajouter de l'astragal dedans. Et on va venir compléter ça avec d'autres épices. Ça a un petit goût qui est... qui est assez neutre, qui souvent se vend en poudre aussi. Elle va avoir un petit goût un peu, comment je pourrais dire ça ? Un petit goût un peu sucré, mais qui est assez plat. Donc, ce n'est pas très agréable toute seule. Il faut vraiment la mélanger. Et c'est pour ça que souvent, elle est mise en alimentation aussi.
- Speaker #1
D'accord. OK. Et du coup, pendant la période, on prend quoi ? Parce que là, j'ai bien compris qu'avant la période, je pouvais prendre de l'ortie, du cassis, du romarin, de l'estragale. Et pendant la période, moi, j'aime bien le plantain.
- Speaker #0
Ouais, ah bah le plantain c'est justement une plante qui pousse partout. Voilà. Plantain c'est une plante qui va pousser là où marche l'homme. Plantain ça vient de la plante des pieds. D'accord. Globalement. C'est une petite plante qui est assez facile à reconnaître. C'est une plante qui va faire des feuilles, je pense que vous voyez tous à presque ça, qui fait des feuilles avec des grosses nervures dessus qui sont toutes parallèles, on dirait des voies d'autoroute, on compare ça un peu.
- Speaker #1
Il y en a souvent dans les jardins, c'est vrai.
- Speaker #0
Il y en a plein, il y en a plein partout. Là en ce moment elle est en fleurs, elle fait un pollen sur ces fleurs et c'est une hyper intéressante parce qu'elle va être anti-allergique, elle est anti-histaminique, elle va être utilisée pendant la période du coup où on est allergique aux pollens. Et du coup, c'est une plante qu'on va pouvoir prendre en tisane ou encore une fois en teinture mère. Ok. Donc votre planteur dans votre jardin, il peut être hyper efficace. Vous pouvez le prendre par exemple avec votre orti. Vous continuez de prendre l'orti en place.
- Speaker #1
C'est super d'avoir des petits tips comme ça en disant que des choses qu'on peut trouver sans forcément aller les acheter en cueillant.
- Speaker #0
On va pouvoir retrouver aussi en parallèle de ça le fraise, qui est une petite plante qu'on appelle le casse-lunettes. Ah c'est joli comme nom ! Alors, il ne faut pas vous péter vous, je n'ai pas...
- Speaker #1
C'est joli comme nom !
- Speaker #0
Là justement, elle est utilisée pour les yeux. D'accord. Voilà, souvent on avait des noms comme ça pour s'en souvenir. Et le casque lunette, lui, il va être utilisé, donc le fraise encore une fois, elle va être utilisée pour tout ce qui va être l'armoirement d'œil. D'accord.
- Speaker #1
Du coup, on peut se faire peut-être une tisane, et après se faire une compresse et se mettre sur l'œil, comment tu utilises ça ?
- Speaker #0
Ouais, alors on peut l'utiliser en interne, mais on peut aussi l'utiliser justement en cutanée, donc directement appliquée. Alors là, évidemment, il ne s'agit pas... de prendre une tisane chaude qu'on va appliquer sur les yeux. Oui. On va attendre quand même.
- Speaker #1
Qu'elle refroidisse.
- Speaker #0
C'est ça. On va plutôt l'appliquer éventuellement un petit peu tiède. Pour que ça fasse justement un apport décongestionnant sur la zone, on va pouvoir l'appliquer sur le même format que la tisane. On est sur 20 grammes séchés par litre. On va se faire des petites tasses. Vous adaptez votre dosage à la tasse. Vous pouvez le garder au frigo pendant 24 heures. Et vous faites éventuellement retirer derrière. Et vous venez appliquer en compresse. Ça peut être le soir par exemple. Dans la journée, si vous n'êtes pas forcément en contact avec des allergènes. Sinon, vous venez appliquer ça le soir en détente. Potentiellement... avant un petit moment de méditation pour faire baisser le stress aussi, ça peut être hyper intéressant.
- Speaker #1
Et pour terminer, l'apéryla, on appelle ça aussi le shiso ?
- Speaker #0
Oui, le shiso, c'est une plante qui nous vient du Japon mais qu'on peut cultiver chez nous. On appelle ça aussi le basilic japonais. Vous en avez deux sortes, vous en avez un qui est vert et un qui est rouge, c'est les deux principaux. Et on le retrouve notamment dans la fameuse tisane que je vous disais tout à l'heure, des cultivateurs en herbe, donc Jérôme, Alain et Jérôme et Man. vous pouvez retrouver sur leur site.
- Speaker #1
Et la tisane, elle s'appelle le foin des rubes.
- Speaker #0
Tout à fait. Donc si vous voulez retrouver les indications de Jérôme et Manon, on les retrouve encore une fois dans l'épisode 1 de notre podcast.
- Speaker #1
Pour terminer, un petit truc que moi j'utilise et que j'aime bien, c'est le bain de vapeur à l'acquies du mail feuille. Donc quand on sent que ça nous pique de partout, on fait un peu bouillir de l'eau avec du coup de l'aquilé. Et on met ça dans un bol et comme nos grand-mères faisaient avant, on met une serviette par-dessus et on se fait un bain de vapeur. Je trouve ça aussi sympa comme technique à utiliser. Donc c'est une cuillère à soupe de plantes pour 20 cl d'eau. On fait infuser 10 minutes et puis on peut inhaler les vapeurs.
- Speaker #0
Alors dans ces cas-là, ce qu'on va faire, on n'est pas sur de l'huile essentielle, mais ce qu'on va faire, c'est qu'on va vraiment viser la zone qu'on veut toucher. On va fermer les yeux, comme ça, ça nous permet de nous détendre aussi. Et petit tips. Prévenez votre entourage que vous le faites, ils peuvent avoir peur de vous voir avec une bassine et puis une serviette sur votre tronche, ça peut faire peur.
- Speaker #1
C'est ça. Du coup, nous arrivons à la fin de ce dossier thématique. Merci pour ces échanges Frédéric. J'espère qu'on a pu vous offrir des pistes en tout cas à nos auditeurs et à nos auditrices pour soulager ces troubles et on ne va pas se le cacher, les allergies ça nous embête quand même beaucoup. Donc, à bientôt. avoir des solutions pour essayer de diminuer tous ces agacements, si je veux dire. C'est quand même agréable. Moi, j'ai découvert des nouvelles plantes aujourd'hui que je ne connaissais pas. Merci à toi, Frédéric.
- Speaker #0
Merci de ce partage aussi, Laurine. Et merci à vous, chères auditrices et chers auditeurs, de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu. Et si c'est le cas, prenez le temps de liker, partager et de vous abonner pour ne pas manquer le prochain podcast.
- Speaker #1
Donc nous vous donnerons rendez-vous le mois prochain pour un nouvel épisode où nous partirons à la rencontre d'une productrice de chanvre CBD en Maine-et-Loire.
- Speaker #0
Wow, beau programme.
- Speaker #1
Ça va être super.
- Speaker #0
Bonne soirée.
- Speaker #1
Bonne soirée.