- Speaker #0
Bonjour et bienvenue sur Des Racines et des Herbes, le podcast pour parler de plantes. Dans cette série, nous partons à la rencontre d'hommes et de femmes qui ont mis le végétal au cœur de leur existence. Ils sont naturopathes, herboristes, producteurs, cueilleurs, transformateurs et passeurs de savoirs, et nous les accueillons à notre table pour qu'ils nous partagent leur quotidien. Au travers de nos discussions, vous découvrirez des métiers méconnus, des savoirs ancestraux, et apprendrez à faire connaissance avec la nature qui vous entoure.
- Speaker #1
Pour ce quatrième épisode... Nous n'allons pas vous parler de plantes, mais de nous, les animateurs de ce podcast. Alors Fred, tu peux nous raconter un peu, te présenter ?
- Speaker #0
Ouais, alors c'est vrai qu'on a un petit peu fait des présentations lors des précédents podcasts, mais on n'a pas vraiment parlé de qui on était. Donc moi c'est Frédéric, Frédéric Michonnet. Je suis installé depuis 2018 maintenant, sur la commune de Beaufort-en-Anjou, où j'exerce le métier de cueilleur de plantes sauvages. mais également de formateur sur l'usage des plantes sauvages globalement. Et donc j'ai passé différentes étapes, on va dire, dans ma vie, avant d'arriver à ce métier-là. Et donc je l'exerce depuis maintenant 6 ans sur une entreprise qui s'appelle Nature Ancestral.
- Speaker #1
Et du coup, c'est quoi un peu ton parcours avant 2018 ?
- Speaker #0
Eh bien moi, je suis passé par différentes choses, alors toujours en lien avec la nature. Quand j'étais petit, j'ai commencé assez tôt parce que... J'ai toujours grandi un petit peu dans un milieu de campagne. J'avais toujours un attrait pour la nature et particulièrement les animaux en fait. J'avais une ferme pédagogique près de chez moi, je passais beaucoup de temps, mes parents m'emmenaient souvent là-bas. Et j'avais un attrait surtout pour les animaux sauvages et en particulier les rapaces. J'ai toujours voulu travailler un petit peu dans le monde des rapaces. Et à l'âge de mes 8 ans, mes parents m'ont offert un premier stage en fauconnerie, beaucoup. C'était en Normandie, de mémoire.
- Speaker #1
C'est un vrai cadeau, ça.
- Speaker #0
Oui, c'est particulier. Mes parents ont toujours été... On est quatre, frères et sœurs, ils ont toujours été à nous accompagner dans les projets un peu flous, des fois. C'est bien. Oui, c'est chouette. Je les remercie pour ça. Eux sont dans le domaine du végétal, pour le coup. Donc on avait toujours un petit côté quand même bien avec la nature évidemment avec eux. Mais ouais dès mes 8 ans ils m'ont accompagné là-bas et bah après j'en ai fait d'autres par la suite. J'ai adoré ce contact là, le fait d'avoir des rapaces. Alors à 8 ans il faut imaginer qu'on fait pas de la fauvronnerie comme on le fait voilà. On a un petit rapace avec nous mais...
- Speaker #1
On a pas un aigle de je sais pas combien de mètres d'envergure.
- Speaker #0
Bah faut se dire que ouais tu peux avoir des rapaces qui peuvent faire 2-3 kilos donc à 8 ans à deux bras bon c'est quand même un peu compliqué.
- Speaker #1
Faut faire de la complète avant ça.
- Speaker #0
Ouais, j'allais à la salle, je poussais beaucoup la salle. Pour ceux qui me connaissent, ça se voit pas. Et donc, j'ai continué entre mes 8 ans et mes... Globalement, mes 18 ans, j'ai eu une scolarité classique. J'avais une facilité, on va dire, dans les études, mais j'ai pas forcément cherché à continuer dedans. Quand j'ai choisi de passer un bac, j'ai fait un bac qu'on appelle... Alors, je sais pas si c'est le même terme aujourd'hui, mais c'est STAV. C'est sciences et techniques de l'agronomie et du vivant.
- Speaker #1
Ok, non,
- Speaker #0
aujourd'hui je crois que tous les thèmes sont changés. En gros c'est un bac, donc STAV sciences et techniques agronomie et vivant, donc il y a quand même un lien avec la nature. Je l'ai passé au lycée du Fresnes, sur Angers, et en gros il y avait deux spécialités. Il y avait la spécialité plutôt production animale, donc genre tu vois, tout ce qui est production des terres, etc. Et il y avait une spécialité qui était plutôt sur le paysagisme. et j'ai pris paysagiste, un peu par défaut on va dire, parce que... parce que les vaches et les moutons c'était pas les aigles c'était trop peu sauvage pour moi donc j'ai fait ça dedans et en fait je m'en suis servi comme tremplin parce que donné j'ai réussi à négocier auprès du lycée qui avait un partenariat, un jumelage avec une usine, c'était en lien avec un lycée en l'occurrence à Munich en Allemagne et j'ai négocié parce qu'en fait on pouvait faire des stages à l'étranger avec le programme Erasmus tout ça et j'aurais dit mais moi je vais faire un stage dans un parc animalier et en fait j'ai négocié parce que tu vois paysagisme.
- Speaker #1
Parc animalier il y avait pas trop de biens quoi.
- Speaker #0
Ouais mais tu vois je me suis dit paysagisme ça peut s'entendre dans le sens où tu vas un peu agencer les volières et autres et ça s'est fait comme ça en fait. Donc j'ai réussi à négocier un stage là-bas alors ce qui était très très chouette j'ai eu quelques petits déboires j'ai eu le bras qu'a gonflé on a failli me rapatrier mon avion.
- Speaker #1
Tu t'es fait piquer par un...
- Speaker #0
Ouais en gros, on avait des conditions particulières de travail en fait à Munich là-bas, et à un moment donné on a dû faire une sorte de... On a dû déraciner un sapin. Et genre, on était vraiment à quatre pannes sous la terre, parce que le sapin avait des manches très très basses. Et pour... Comme matériel, on n'avait pas... Ce jour-là, on n'avait peut-être pas le matériel qu'il fallait, enfin clairement pas. On devait déraciner ça et détruire. Clairement, c'est pas ça qu'on fait. Et on était dans un enclos, je crois qu'il y avait des buffes à côté, machin. Il faut bien se dire que les animaux qui transitent, des fois, ils transitent aussi avec des petites bébêtes avec eux.
- Speaker #1
Des petits parasites, ouais.
- Speaker #0
Et donc, dans le sol, à un moment donné, je me suis piqué, j'ai pas trop fait gaffe à ce que c'était. Et puis le lendemain je me lève, je commence à apporter mon bras, et vite je me dis que c'est marrant, mon bras il a une forme un peu particulière, on voyait vraiment mon cou, on ne le voyait plus. Il avait le triplé de volume. Et puis je vais au boulot, et j'en parle à mon patron, il me dit qu'est-ce que tu fais là ? Je dis bah je vais travailler. Il me dit bah oui mais t'as vu ton bras ? Bah je sais pas ce que c'est. Bah écoute viens. Et on est parti dans les quartiers riches de Munich, il m'amène dans un truc, c'était je crois, ça devait être la clinique privée du Bayern de Munich. Ok. Je ne sais pas ce que je faisais là. J'étais ramené par le patron. Je ne sais pas comment ça se passe trop en Allemagne, mais c'était payé vraiment en cash. Je le vois sortir des billets. Je me disais, mais qu'est-ce que c'est que ça ? Il a payé ça. Enfin, voilà, un rubis sur longue, à la limite. Ils m'ont fait des radios, machin. Ils m'ont dit, on va voir peut-être vos rapatriers en avion, en hélicoptère. Je commence à me dire, c'est quoi ça ? C'est clair.
- Speaker #1
Merci à vous.
- Speaker #0
En plus, tu vois. Et en fait, non, je suis resté sur place. ça m'a avorté mon stage une semaine. Et j'avais d'autres collègues qui faisaient des stages à côté, qui étaient un petit peu en fin de stage aussi en vacances. Et donc on imagine un petit peu des ados dans une ville à l'étranger où la spécialité c'est la bière. Ils ont une semaine de repos. On imagine ce qui peut se passer. C'est ça. Donc la dernière semaine a été...
- Speaker #1
T'avais quel âge du coup ?
- Speaker #0
J'avais 17 ans, un truc comme ça.
- Speaker #1
On arrive aux plantes.
- Speaker #0
Et alors comment on arrive aux plantes ? Parce que, ah loup blond, le lien est là.
- Speaker #1
D'accord, ok. Tu me perds là.
- Speaker #0
Ah oui, non mais je te perds. Et je vous perds aussi. En gros, donc j'ai continué là, donc j'ai continué dans le monde des parcs animaliers, j'ai cherché à faire un diplôme. J'ai cherché dans un premier temps à faire un diplôme de soin de la ramie mamie, qui est une école qui existe en France. Il y en avait une à Carquefou et à Vendôme. Et donc, moi, j'avais des stages qui étaient... Mes parents me payaient mes stages, moi, je n'étais pas payé. C'est un milieu assez particulier où il faut montrer un peu pas de blanche. Et en gros, moi, au sortir du bac, j'ai eu une petite difficulté psychologique. Et donc, je n'étais pas forcément tout à fait stable personnellement parlant. Et donc, je venais dans les stages avec, on va dire, un petit handicap vis-à-vis de ça. Donc, c'était une période un peu avide pour moi. Même si j'étais dans un milieu qui me plaisait, c'était une période de remise en question. Et lorsque j'ai cherché à rentrer dans ces écoles-là, je me suis vite rendu compte qu'à la fois dans les parcs et à la fois dans les écoles, on me demandait de faire des choses qui n'étaient pas du tout en lien avec mes valeurs. On me demandait des trucs du genre, par exemple, dans les écoles, on t'explique qu'un parc animalier, c'est aussi de la gestion animalière. Donc si tu as des animaux, pour donner un contexte, en fait, des animaux... Alors, je ne suis plus dans le métier, mais c'était le cas à l'époque. Je ne pense pas que ça ait beaucoup changé. En gros... en Europe, il n'y a pas de vente d'animaux. Les animaux, quand il y a des naissances, il y a des échanges entre...
- Speaker #1
Il y a des échanges entre zoos et parcs.
- Speaker #0
Il faut bien comprendre que c'est un petit peu comme si c'était des boîtes, mais des boîtes beaucoup plus larges. À un moment donné, il n'y a plus trop de place. Si cette boîte-là les emplit, il faut trouver des solutions. Il y a des solutions où on peut les ramener au pays, si jamais c'est possible, dans des programmes de réintroduction. Ça se fait assez difficilement. Mais souvent, quand il y a des naissances, malheureusement, soit on prévient les naissances Et du coup, c'est le cas notamment chez les perroquets, où assez régulièrement, ils viennent se poiler les oeufs. Alors je suis désolé, c'est un petit peu horrible, mais ils viennent se poiler les oeufs pour éviter qu'il y ait des naissances. Et dans le cadre des animaux, des mammifères et autres, des fois, il y a des... c'est pas abattus, mais il y a des euthanasies qui sont faites. Donc ils demandent de piquer l'animal parce qu'il n'y a pas le choix. Alors c'est pas... ils piquent pas tous les jours 35 animaux, je vous rassure, mais ça peut arriver. Et c'est des questions qu'on nous pose, nous, quand on est prêt à rentrer dans ces écoles-là, savoir si on est prêt à accepter ça.
- Speaker #1
Oui, c'est quand même hallucinant, parce qu'on voit quand même que le zoo est là pour préserver les animaux, essayer de refaire des naissances dans des espèces. en quoi de disparition due à l'humain. Et là, j'hallucine un peu, je ne savais pas ça.
- Speaker #0
En gros, le métier de soigneur animalier, il faut quand même être réaliste là-dessus. Beaucoup d'enfants, moi le premier à l'époque, c'est un petit peu un métier de rêve, on va s'occuper des animaux sauvages, mais ça reste quand même un métier où la majorité de notre temps, on ne va pas caracider pas moins. C'est on va nettoyer du caca.
- Speaker #1
Et du coup, comment tu es arrivé à la cueillette de plantes ?
- Speaker #0
Moi, j'ai quitté un peu ce monde-là parce que ça ne me plaisait plus au niveau de mes valeurs. Et donc, je suis parti de ce monde-là et j'ai cherché des solutions déjà personnelles par rapport aux problèmes que j'avais. Et en fait, les solutions personnelles, je ne les trouvais pas dans la médecine traditionnelle. Et il y a un truc qui m'est revenu en tête, c'est que quand j'étais petit, ma mère me faisait souvent prendre des tisanes. Elle me parlait souvent d'un monsieur que je n'ai jamais pu rencontrer malheureusement. Il s'appelle Maurice Messigué, qui parle vraiment à certains d'entre vous, qui était un ancien herboriste. vraiment à l'ancienne, très traditionnelle et donc je me suis dit tiens les plantes ça me parle, je vais creuser un peu le sujet donc je fais pas mal de choses dans l'énergie, dans la spiritualité mais surtout dans les plantes et je me suis dit bon bah tiens je vais me lancer à coeur ouvert là-dedans j'ai cherché un diplôme à l'époque j'ai aussi choisi de passer un BAFA parce qu'il y a un truc qui ressortait quand même du monde des parcs à l'alimanié c'est que j'adorais animer, j'adorais faire de l'animation avec le public et tout donc je me suis dit bah tiens le premier La première porte, ce qui est un peu facile, c'est le BAFA. Donc j'ai fait un BAFA et au même moment, je me suis inscrit dans une formation à l'école européenne d'herboristerie. Donc à Bruxelles, c'est une formation à distance.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et je l'ai choisi pour deux choses. Déjà parce que c'était à distance, donc ça me permettait d'avoir un travail à côté auprès des enfants. Et à côté de ça, je pouvais avoir une formation qui était accessible d'un point de vue financier. Parce que j'avais entre 20 et 22 ans, donc c'était vraiment assez jeune. Et je n'avais pas des fortunes à cette époque-là. Et donc, j'ai fait ça pendant deux ans et demi. Donc, en gros, j'alternais entre l'école et ces cours-là à distance. J'ai passé mon diplôme. Et puis, à terme, j'avais un manque qui était assez... C'était vraiment un gouffre pour moi de me dire, je me lance dans un métier, mais en fait, j'ai fait beaucoup de choses à distance, mais sur le terrain.
- Speaker #1
C'est ça. Un peu compliqué. Faire connaître des plans de dehors.
- Speaker #0
Alors, entre-temps, j'avais quand même... Il y a un truc qui me suit, moi, depuis mes dix ans, c'est que j'ai beaucoup passé de temps en bénévole. J'ai toujours été là-dedans parce que je trouve ça assez intéressant. On n'est pas dans un contexte financier, donc on a d'autres valeurs qui se jouent. Pendant mes études, en parallèle de ça, je faisais du bénévolat après d'associations qui faisaient de la botanique.
- Speaker #1
Du coup, tu étais quand même un peu aguerri, initié.
- Speaker #0
J'avais un bagage, j'ai pu décompte. Oui. Et en fait, ce que j'ai fait, c'est que j'ai choisi de contacter le syndicat des simples, qui est un syndicat qui regroupe pas mal de producteurs de plantes médicinales. Et donc, je leur ai dit, moi, je fais un... Petite annonce, la petite annonce de Deli Cacou, Deli Seymour, pardon. Et j'ai mis dessus, en gros, je cherche à me mettre au service d'eux. Je voulais faire un genre de campagnonnage, tu vois, pour apprendre le métier au contact et faire un petit peu un tour de France. Et j'ai eu qu'une seule réponse. Donc, en gros, j'ai mis le message fin d'année 2017. Et en janvier, j'ai eu une réponse de gens sur Paris, une société qui s'appelle Le Bénéfique. OK. Et ils m'ont dit, nous on cherche un cueilleur qui est prêt à se lancer. En fait, ils m'ont dit, nous on cherche une société qui est prête à se monter, quelqu'un qui veut être autonome et qui est prêt à faire de la cueillette pour nous.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et au même moment, il y avait un endroit en Anjou, dans lequel j'avais déjà suivi des formations, qui m'ont dit, nous on cherche un formateur en herboristerie. Donc il y avait déjà mes deux casquettes qui s'ouvraient là, sauf que le truc, c'est que 22-23 ans... on sort à peine d'études, on se dit...
- Speaker #1
Syndrome de l'imposteur par-dessus l'épaule.
- Speaker #0
Exactement. Alors ça, ça m'est arrivé assez tôt, parce qu'en fait c'est un truc qui je pense qui est commun chez tous les gens qui sont dans l'entrepreneuriat au début. Ça m'a suivi un petit peu après. Et le truc de se dire, qu'est-ce que je fais de tout ça ? Et ça m'a pris, je crois, peut-être deux mois. J'en ai février, je me suis dit, tiens, je vais me renseigner, je vais tenter le coup. Je me suis renseigné auprès de bureaux de gestion, de toutes les institutions locales qui permettaient de savoir comment monter une entreprise. Puis je me suis dit, écoute, on va bien voir. J'ai toujours eu ce truc de, je tente et je verrai bien. Et j'ai lancé l'entreprise. Et du coup, en avril 2018, est née Nature Ancestral. C'est le premier nom qui m'est venu en tête.
- Speaker #1
Oui, c'est ça, d'où ça vient ?
- Speaker #0
Je cherchais un nom de boîte. J'ai demandé à plein de gens, ils m'ont donné des noms. Le premier nom qui m'est sorti de la tête, c'est Nature Ancestral. Et les autres noms n'ont pas pu le dire. J'ai gardé celui-là.
- Speaker #1
Donc, tu es parti sur ça. Et depuis, tu fais quoi ? Est-ce que tu peux nous expliquer un peu la spécificité de ton métier ? Qu'est-ce que tu fais un peu au quotidien ?
- Speaker #0
Oui, alors du coup, j'ai toujours gardé ce côté familial au niveau de la cueillette notamment. Parce que mon papa m'aide un petit peu pour la cueillette, mais c'est souvent plutôt ma maman qui m'accompagne là-dessus. C'est des métiers, alors il faut bien garder en tête que c'est des métiers qui sont ancrés dans le territoire. C'est un petit peu des métiers de campagne. Donc, il y a souvent ce lien avec la famille ou avec des proches. qui nous accompagnent pour faire le métier, un peu comme les maraîchers, enfin voilà, tous ces gens qui ont le lien avec la terre, souvent ils ont un accompagnement familial. Donc mon papa, souvent lui, ce qu'il fait, c'est qu'il va chercher un petit peu des terrains de cueillette, où on peut aller récolter, ça peut lui arriver dans ses balades d'en trouver. Et ma maman, elle, elle m'accompagne. tous les jours en fait, où on fait de la cueillette. On va cueillir ensemble, ensuite tout transférer au séchoir. Donc c'est cueilli, il faut imaginer ça dans des endroits où on a l'autorisation du propriétaire du terrain, on a des analyses du terrain qui sont faites par rapport à la pollution. Oui. On va s'assurer qu'il y a suffisamment de plantes. Il y a tout un système de critères qui sont nécessaires.
- Speaker #1
Tu ne vas pas vraiment faire ces analyses et qui les payent ?
- Speaker #0
C'est moi. D'accord. Voilà. Parce que c'est un métier qui gagne énormément d'argent, donc on peut payer plein d'analyses. C'est des analyses que je fais parce que tout produit qui est censé arriver sur le marché doit avoir des analyses quand même. Sauf que je les fais au fur et à mesure de ce que je peux, d'un point de vue financier, et c'est en accord avec les autorités. plantes ensuite elles sont ramenées au séchage, elles sont séchées, elles sont transformées si jamais des transformations supplémentaires à faire. Nous on produit de la tisane et du thé. L'année prochaine on va se lancer dans d'autres gammes de produits pour diversifier un petit peu et donc... Fois comme gamme ? Rien à ça l'année prochaine, mais plutôt une gamme en lien avec la cuisine.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Justement, on fournit aussi bien des particuliers, on peut retrouver mes produits sur le site, les tisanes et laités, natureaustral.fr. On peut aussi retrouver tout le reste de mon activité, donc tout ce qui est formation, et pour les professionnels on peut retrouver les plantes que je propose en gamme. Il y a des gammes brasseurs, il y a des gammes herboristerie, et il y a des gammes restaurateurs. Qui sont des plantes fraîches ou sèches, qui sont hors catalogue de ce que je propose de particulier. et qui sont sur des catalogues où les tarifs sont préférentiels et ce sont généralement des plus grosses quantités. Donc on peut travailler avec des restaurateurs du coin, toute personne qui cherche à avoir de la plante sauvage locale. et de qualité, nous en fait on travaille sur ce domaine. Et en parlant de ça, je propose, donc là c'est vraiment une gestion que je fais tout seul pour le coup, la partie formation, puisque c'est un petit peu une réalité qu'on nous demande souvent aussi. C'est des métiers, pour en vivre, il ne faut pas avoir peur de se diversifier. Et donc moi la diversification que j'ai eue, vous l'avez peut-être compris, c'est que le BAFA m'a servi, et en fait j'ai choisi de faire de la formation. Et donc cette formation, je la destine aussi bien aux particuliers qui souhaitent apprendre à utiliser les planquilles. pour la cuisine, mais aussi pour l'arboristerie, pour les ensembles, toute une gamme de choses que je propose. Mais aussi pour les entreprises qui cherchent à faire des moyens de team building. Des animations. Des animations d'entreprises, comme tu peux en faire un par l'heure après. Mais aussi sur des centres de formation. Justement, on en a monté un récemment. Ce sera l'occasion d'en parler une prochaine fois. Mais voilà. L'idée, c'est d'avoir deux volets. Un volet cueillette, qui me permet vraiment d'être au contact des plantes et de la nature. et un volet, on va dire, plus formation qui me permet là de moins faire un ours de sortir de ma caverne et d'être au contact des gens pour transmettre justement toutes les formations et donc du coup pour le fait de pouvoir en vivre tu diversifies ton monde
- Speaker #1
ton métier pour faire ça et la charge de travail, combien d'heures tu bosses par semaine ?
- Speaker #0
globalement je bosse de, on va dire mars enfin pleinement de mars à décembre avec des phases différentes mars et juin, je vais avoir une grosse période de cueillette avec pas mal d'animation. En été, j'ai un peu moins de cueillette et un peu moins d'animation parce que souvent, en juillet-août, il y a quelques plants parécoletés mais avec la chaleur, puis les fauches qui sont faites dans les champs, il faut que ça se régénère. Beaucoup de gens partent aussi en congé, donc l'activité et le niveau touristique, c'est parfois un peu moins. Je reprends beaucoup en septembre et notamment jusqu'à la fin d'année avec tous les marchés qui vont arriver, les marchés de Noël, les marchés d'automne.
- Speaker #1
Tu vas vendre tes tisanes. sur les marchés.
- Speaker #0
Plus les animations. Et en gros, la période que j'ai de calme, qui est de janvier à février, c'est une période pendant laquelle je prépare des activités, je fais des devis,
- Speaker #1
etc. Tu hibernes pas à ce moment-là ?
- Speaker #0
Alors j'hiberne un petit peu, je prends une petite semaine calme en janvier pendant laquelle je ne touche pas mon portable ni rien, je fais zéro truc. Et souvent, c'est une période qui est très calme parce que j'ai un petit peu un truc de je rentre dans une autre. En gros, je le mets au repos pour qu'après les graines, elles sont. en terre après peuvent germer donc ouais je serai pas forcément estimé mais je peux avoir des semaines des semaines à 35 heures où je peux avoir des semaines où je peux faire sans en 100 heures facile c'est assez variable ouais puis c'est globalement ce quand on est en individuel faut pas avoir peur de me faire des heures après c'est un métier passion de ce métier passion voilà j'ai avantage de ne pas être pas d'enfants ni de femmes donc je pense que ce serait pas forcément vu mon rythme ce sera peut-être pas gérard avec ce qu'on a une famille après c'est impossible mais c'est des choix à faire c'est ça c'est compliqué et toi lorraine des mois
- Speaker #1
C'est quoi ton parcours ? C'est quoi mon parcours ? Moi, à la base, j'ai fait un BTS audiovisuel de montage et post-production.
- Speaker #0
Ok, donc dans le podcast un peu déjà.
- Speaker #1
Du coup, non, pas dans le montage audio. Enfin si, du coup, il y a un peu de montage audio dans le montage. C'était plus dans le montage image, dans le montage vidéo. J'ai fait un BTS. Alors moi, je suis nulle en année. Je crois que c'était 2004 ou 2005, un truc comme ça. Donc il y a longtemps, il y a 20 ans. À Angoulême, au lycée de l'image et du son. Et on doit faire des stages pendant... Pendant les années de BTS, et la première année, j'ai trouvé un stage dans un petit laboratoire qui était spécialisé dans le transfert de films de tout format vers le numérique. Donc on transférait des K7 VHS, des H8, des Digital 8, et aussi de la pellicule. Donc moi j'ai appris à ce moment-là à aimer la pellicule. Donc je transférais du 8, du Super 8, du 9.5, du 16mm.
- Speaker #0
On va le garder sur un appareil parce que peut-être que ça tardera.
- Speaker #1
Oui, c'est des formats. Pour vous dire, quand avant, on avait des appareils photo, par exemple, on mettait une pellicule dedans, ça, c'était 35 mm, comme le format de cinéma. Et il y avait des formats plus petits pour les familles. Donc là, je me suis spécialisée dans le film de famille. J'ai fini mon BTS et en fait, j'étais la seule qui est en sortie de BTS. Elle avait un CDI à la clé à Paris. Parce que le cinéma, c'est quand même à Paris. Donc je suis passée d'Angoulême, moi je suis tourangelle à la base, je suis passée d'Angoulême pour mes études à Paris, et j'ai été embauchée dans cette boîte à la sortie de mon BTS. Et donc j'étais responsable du transfert de films. Donc je regardais, entre guillemets, j'étais payée à regarder des films de famille toute la journée, et donc à les numériser, à les essuyer, à les réparer, à les monter en bobine, et à les transférer sur un support numérique. J'ai transféré aussi des cassettes, des CD, des vinyles, des bandes audio. Une petite anecdote par rapport à ça, j'ai transféré en bande magnétique, en numérique du coup, le dernier concert de Jacques Brel à l'Olympia. Et je crois que la personne qui avait amené cette bande ne savait pas ce qu'il y avait dessus. Et donc quand je l'avais rappelé en disant, en fait, c'est le dernier concert de Brel, elle était là, oh trop bien, je crois qu'elle l'avait vendue aux enchères après. Mais voilà, donc je regardais des films de famille, mais ça pouvait être les plus vieux films que j'ai transférés. C'était des films des années 20 en 9,5 mm, donc c'était quand même quelque chose qui venait d'une famille qui avait de l'argent, parce que ça coûtait très cher à l'époque, dans les années 20, et c'était en Algérie dans les années 20. Enfin voilà, donc j'ai vu quand même plein de choses hyper belles. Je suis restée deux ans dans cette société, après, voilà, la vie a fait que je ne voulais plus rester là-bas. J'ai travaillé à l'INA, l'Institut National de l'Audiovisuel, parce que j'avais trouvé un boulot qui était concrètement du tri de dossiers papiers. Mais je trouvais ça classe à l'époque d'avoir écrit INA sur son CV. Donc j'ai accepté ce contrat là-bas juste parce que je trouvais ça classe d'avoir écrit INA sur son CV. Et après, je n'ai pas retrouvé le boulot tout de suite. J'avais des propositions de boulot, mais je devais partir au mariage d'une copine où j'étais témoin au Burkina Faso. Donc j'étais là, si vous m'embauchez, moi je ne suis pas là pendant 15 jours. Et les gens, ils ne voulaient pas trop. Donc, je suis partie parce que j'avais envie et je devais partir. Et quand je suis revenue, il y a eu une période d'un truc creux. Je ne trouvais pas de boulot. Et en fait, un jour, j'ai répondu à une annonce périmée sur un vieux site Internet. Et la personne m'a répondu en disant, mais comment vous avez eu cette annonce ? C'était une annonce interne dans l'entreprise. Vous n'aurez jamais dû avoir cette annonce. Et donc, en fait, c'était dans la société Éclair. Alors, je ne sais pas si ça parle aux gens, mais souvent, c'est l'éclair qu'on voit à la fin du film. C'était... le plus gros et le plus vieux laboratoire français de post-production de cinéma. Et donc, du coup, j'ai travaillé dans cette société pendant 10 ans.
- Speaker #0
Donc, malgré le vieux poste, t'as eu quand même quelque chose ?
- Speaker #1
En fait, la personne m'a dit, mais il n'y a pas de poste. Enfin, voilà, il n'y a plus de poste. Tous les postes sont pourvus. Et en fait, un mois après, coup de fil le matin qui, je ne vous le cache pas, m'a réveillée, je pense, à 10h du matin. En fait, je pense qu'il y a quelqu'un qui était parti du jour au lendemain, ils étaient dans la panade, et donc, du coup, ils avaient que mon CV sous la main. Et moi je suis arrivée là-bas en ayant compris que de toute façon j'étais embauchée donc hyper détendue. J'avais concrètement jamais fait un entretien d'embauche de ma vie. Et je suis arrivée en mode chat complètement détendue parce que pour moi j'avais le boulot en fait. Il n'y avait pas de questions, c'était pas un entretien. Jusqu'au moment où il y a même un mec qui m'a dit il faut parler anglais pour ce poste, il faut parler anglais. Je lui ai répondu en anglais, il m'a regardé en disant non non non moi je parle pas anglais, je posais juste la question et tout. Donc je suis rentrée chez Eclair peut-être en 2010 je crois. Enfin, je ne sais plus trop. Enfin, peu importe. Et donc, je suis restée huit ans dans cette société. J'ai fait à peu près huit postes en huit ans, en fait. Ok. J'ai commencé par réparer de la pellicule. Au bout de trois semaines, un matin, j'arrive. Je me fais convoquer par quelqu'un que je ne savais même pas qui c'était. Il me dit, mais vous avez déjà fait du transfert de film, donc vous allez aller là. Ok, d'accord. Et moi je lui dis mais vous m'augmentez ? Le mec il me dit bah non vous savez c'est compliqué. Je dis ah oui mais moi je compte en nombre de frigos que je peux remplir par moi monsieur en fait au salaire où je suis payée. Et après en sortant on m'a dit que c'était le directeur de la boîte tu vois. J'ai toujours eu un peu, j'ai toujours été dans des situations où je chattais en fait sans me rendre compte dans la situation de l'environnement en fait. Mais ça m'a toujours servi en fait. Et donc, Christian Lurin, ce monsieur, on s'entendait bien et donc il m'a fait changer le poste un peu tous les 3-4 mois. Le cinéma, à ce moment-là, c'était une entreprise compliquée parce qu'il y avait beaucoup de licenciements, parce que la pellicule s'arrêtait, que le numérique arrivait et que le numérique ramenait moins d'argent. Et du coup, j'ai quand même réussi à être embauchée en CDI dans cet environnement salarial compliqué. Et j'ai fait plein de postes, j'ai transféré des films, j'ai remis du numérique sur des pellicules, j'étais là à la création du service DCP, c'est le nom du format numérique du film. Donc le nouveau format qui arrivait dans les salles, donc il fallait renseigner les bases de données, parce qu'il fallait envoyer les films en numérique, avoir des adresses postales, des choses comme ça. Aider les projectionnistes qui passaient de la pellicule au numérique et qui du coup ne connaissaient rien. Enfin voilà, donc j'ai fait plein de postes. J'ai fait plein de poches, j'ai développé un scanner aussi en immersion dans du percloéthylène pour quand on scanne la pellicule, ça fait disparaître les rayures qu'il y a sur un film. Quand on scanne un film, et après je suis devenue technicienne, j'encodais des films en numérique. Après je suis devenue responsable adjointe de ce service de fabrication et de distribution de films numériques. Après la société n'allait toujours pas bien, donc j'ai été licenciée. Quand on dit que les propriétaires veulent toujours un CDI et tout, moi, je suis la preuve qu'un CDI, on est tous arrivés fin juin. Et bien, début août, on était 150 à être mis dehors, CDI ou pas. Sauf qu'en fait, donc là, je me suis un peu cherchée. J'ai fait une formation Linux, j'ai fait une formation de code informatique, Python. Enfin, voilà, j'ai fait des choses comme ça. Et sauf que, donc ça, c'était au mois d'août. Et en décembre, ma chef m'a rappelé en disant, je les ai menacés. Donc, mon ancienne responsable m'a dit, je les ai menacés en disant aussi... qui ne te la rappelait pas, j'ai démissionné en fait. Parce qu'en fait, on était deux sur ce poste de responsable, responsable de la base jointe, et il fallait deux personnes. Donc je suis revenue, en gérant, en devenant responsable du service d'encodage des films en numérique, donc les films qu'on encode et après ils sont envoyés dans les salles de cinéma.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
elle, elle était devenue responsable de la distribution. Donc on avait chacune un service. On n'était plus en lien hiérarchique. Et donc, à ce moment-là, la société déménageait. Donc, je suis arrivée là-dedans où ça déménageait. Il fallait quand même tout remettre en place. Il y avait plein de problèmes techniques. Il y avait beaucoup de pression. Le numérique a quand même engendré chez les réalisateurs et distributeurs de films. Non, mais c'est bon, je te demande de changer ça. Ça prend trois secondes. Sauf qu'en fait, ça ne prend pas trois secondes. Et que les films, ça sort le mercredi et que tu ne peux pas dire à un client, non, mais je te fais ça demain. Donc, il y avait beaucoup de travail. J'étais capable de me réveiller la nuit pour encoder des films. C'est là aussi où j'ai commencé à bosser. J'avais commencé avant à bosser au Festival de Cannes. Donc il y avait quand même des trucs bien. J'allais bosser au Festival de Cannes une fois par an. On bossait beaucoup, mais c'était sympa. J'ai rencontré le père de mes enfants là-bas, donc ça n'a pas servi à rien non plus. Mais voilà, donc ça a été beaucoup, beaucoup de pression. Et un jour, j'ai une copine, Charline, qui me dit Mais là, Lorraine, tu ne peux pas continuer comme ça. Ça ne va pas, en fait. Déjà, tu bosses trop. Il faut que tu ailles voir quelqu'un, en fait. Vraiment, il faut que tu ailles voir quelqu'un. et du coup je suis allée voir une naturopathe.
- Speaker #0
Ok, elle sentait que tu n'étais pas en pleine forme.
- Speaker #1
Voilà, je n'étais pas en pleine forme, de stress, de... Et donc du coup elle m'a dit qu'il fallait aller voir une naturopathe et cette naturopathe m'a dit... Un des seuls conseils que j'ai retenu qu'elle m'a dit, c'est qu'il faut monter dans une mongolfière et regarder les choses de là-haut. Donc j'ai cherché la nature à faire un bon, sans passer le permis, et du coup... Je suis devenue naturopathe, enfin je ne suis pas devenue naturopathe tout de suite. Déjà j'ai cherché, j'ai essayé de me faire financer, de trouver des subventions, ça n'a pas marché. Et là le festival de Cannes est encore arrivé, je ne travaillais plus là-bas, mais il y a quand même beaucoup de boulot pour le festival, même si je n'avais pas sur place. Et je me suis rendue compte au début du festival qu'en fait j'étais enceinte et que je n'étais pas du tout à l'écoute de mon corps, parce que je n'avais pas compris que j'étais enceinte. Et c'est là que je me suis dit, là ça ne va pas du tout, je me suis arrêtée.
- Speaker #0
Je suis quand même retournée au travail, je travaillais beaucoup trop. J'avais deux téléphones qui sonnaient toute la journée, j'avais 300 000 par jour, je me réveillais toujours la nuit, je courais toute la journée. Et à un moment, mon corps a dit stop et j'ai eu mon fils. Et quand je suis rentrée, quand j'ai voulu retourner au travail, après mon congé maternité et parental, ils m'ont pardonné mon poste. Donc je me suis dit que c'était un signe. J'ai fait un autre poste pendant quelques mois et je leur ai dit, en fait, c'est les Prud'hommes ou la rue de la Conventionnelle et je suis partie. Et après tout s'est un peu passé au culot, déjà la rupture conventionnelle s'est un peu au culot. Et après j'ai cherché pour encore être subventionnée pour faire cette formation de naturopathe, parce que je me suis rendu compte qu'elle m'avait indiqué la route pour être à l'écoute de mon corps. Et c'était ça le déclic. Et j'étais là, il faut que je comprenne comment monter dans une montgolfière et comment faire que tout le monde soit dans des montgolfières. Et donc voilà, j'ai pas été subventionnée. Enfin voilà, j'ai trouvé... Ma mère, à l'époque, m'a dit, je veux bien te payer ton école. J'ai payé des écoles à ta soeur avant. Donc, voilà, là, j'ai la possibilité de le faire maintenant. Je n'aurais peut-être pas la possibilité de le faire plus tard. Donc, je suis partie à l'école. J'ai arrêté mon travail chez Eclair le 31 décembre et le 11 janvier. Je suis arrivée à Euronature, une école de naturopathie à Paris qui date de 1989, si je ne dis pas de bêtises. Et donc, j'ai fait un an. sur les bancs de l'école, donc c'est une formation de 1200 heures. Parce qu'en naturopathie, il y a plein de formations, de 60 heures à 60 heures sur le gros pont, de 1200 heures ou de 10 heures, voilà. Et donc moi, j'avais décidé de faire un truc sérieux qui était reconnu. Le métier de naturopathe n'est pas reconnu en France, il est reconnu au niveau de l'OMS de l'Europe, mais pas en France. Mais l'école que j'ai faite, donc Euronature, était dans une fédération où ils essayent de respecter les standards. de formation européen si un jour le métier est reconnu. Donc ça a été une année très intense. En naturopathie, en fait, on apprend, on n'utilise plus que 10 techniques. Donc on utilise l'alimentation, on utilise la gestion des émotions, des techniques pour gérer les émotions qui peuvent être la respiration, le massage, la réflexologie, plein d'outils. Et on utilise aussi les plantes. On utilise la phytothérapie, l'aromathérapie, la gémothérapie. Et donc voilà, ça a été un an très intense parce que c'était 35 heures par semaine sur les bancs de l'école, que j'avais un petit qui avait un an, qui ne dormait pas forcément la nuit. Et donc voilà, ça a été intense, mais de belles rencontres. Je ne regrette pas d'avoir fait cette école. Je pense qu'elle est encore mieux aujourd'hui qu'elle ne l'était quand moi je l'ai fait, parce qu'il y a eu plein de changements et tout. Mais voilà, il faut se dire que ces 1200 heures, c'est une base et qu'après, c'est que le début de l'apprentissage par contre. Parce que tu vois, au niveau en tout cas moi de ma connaissance de phytothérapie, on apprend un panel de plantes spécifiques. On ne connaît pas toutes les plantes, contrairement à toi, moi je ne sais pas reconnaître une plante dans la nature. Alors, quelques-unes, ok, je sais reconnaître un pissenlit, un coquicot, mais il y a plein de plantes que je ne sais pas reconnaître, et que j'aimerais du coup reconnaître, mais voilà, ça s'apprend au fur et à mesure. Et donc voilà, je suis naturopathe aujourd'hui, mais je suis aussi praticienne en massage, parce qu'on apprend le massage bien-être en... école de naturopathie, donc moi l'école que j'ai fait. Je suis aussi réflexologue parce qu'on apprend la réflexologie en école de naturopathie. Et c'est vraiment allier tous ces outils pour aider les gens à avoir une meilleure régime de vie, à expliquer aux gens qu'on peut changer des petites choses dans sa vie et aller mieux, s'adapter aux gens. J'ai appris beaucoup grâce à ce métier à écouter, parce que je suis une personne qui parle beaucoup et qui avait peut-être, enfin, qui avait, qui a encore des fois du mal à écouter, du coup, ça m'a posé à écouter. les gens et voilà je continue à me former en port aujourd'hui parce que depuis que je suis sortie de l'école j'ai appris le massage assis, j'ai appris le massage shinensan qui est le massage profond des intestins j'ai appris le massage au bol tibétain là je suis en train de me former en zen stretching qui est une pratique entre le yoga et le qigong presque les trois techniques principales de la naturopathie c'est l'alimentation, la gestion des émotions, l'exercice physique et j'avais pas cet outil à part dire aux gens allez faire du sport je pouvais pas vraiment faire de ça Donc voilà, un peu le parcours tendancé, mais intense quand même. Et quand je suis sortie de cette école, en fait, je me suis dit, il faut que je me spécialise dans quelque chose. Et en fait, ma sœur est sourde. Je n'ai jamais pris le temps d'apprendre correctement la langue des signes. Donc en fait, j'ai arrêté le 31 décembre. J'ai fini mes examens le 31 décembre 2019. Et le 1er janvier 2020, j'étais en école de langue des signes intensive, 35 heures par semaine. Sur les bancs d'école ? Ouais, c'est ça. Et voilà, donc ça a été très intense. Ça s'est arrêté avec le Covid et le confinement parce que du jour au lendemain, l'école a fermé. J'ai repris en visio et j'ai arrêté au bout de trois semaines. Je me suis arrêtée trois semaines avant la fin du niveau que je m'étais dit que j'allais faire. parce que c'était pas juste pour moi d'apprendre une langue derrière un ordinateur. J'ai besoin du collectif pour apprendre. Donc voilà, et ce besoin de collectif, ça se voit aujourd'hui dans ma pratique, parce que j'ai un cabinet à Saint-Barthélemy-d'Anjou, et je pratique la naturopathie, j'accueille des gens pour de la naturopathie, du massage, de la réflexologie, mais aussi je fais de l'animation. Alors moi je me dis pas, je me donne pas l'étiquette formatrice, je me donne plutôt l'étiquette d'animatrice. Je sais pas pourquoi... Peut-être parce que j'ai rencontré des gens avec les réseaux et qu'on est un gang d'animatrices d'atelier. Et du coup, j'aime bien ce truc d'animatrice, de gang d'animatrice. Et donc aujourd'hui, moi, je fais des animations dans plein de structures différentes, sur des thématiques en lien avec la naturopathie. Donc par exemple, cet été, j'ai fait des ateliers avec la mairie d'Angers sur une découverte de l'aromathérapie, de l'hydrolathérapie. J'ai fait des modules sur la gestion des émotions, où je vais parler du coup aux gens, respiration, automassage, alimentation, quelles plantes on peut utiliser. En fait, j'utilise toutes les techniques de naturopathie pour pouvoir créer des animations, donc soit avec des mairies, ou des CCAS, des collectivités en général, ou dans l'entreprise.
- Speaker #1
Ok, donc aussi pour du particulier, du professionnel.
- Speaker #0
Exactement. L'entreprise, là, ça va plus être labellisé qualité de vie au travail. Donc, J'ai travaillé, je ne vais pas citer de marque, mais j'ai fait des interventions qualité du travail dans des grosses entreprises qui peuvent être des usines, des magasins, des agences immobilières, des entreprises d'assurance. Et voilà, là, mes interventions, ça peut être du massage, bien sûr, du massage assis, mais ça peut être faire découvrir aux gens les hydrolats. C'est quoi les hydrolats ? C'est un truc que moi, j'adore. J'ai développé un bar à hydrolats il y a trois ans pour la mairie d'Angers. que je fais tourner maintenant et les gens connaissent les huiles essentielles pas les hydrolats et ça ça m'horrifile donc du coup voilà j'ai des animations que j'essaye d'être ludique en fait je suis pas trop en mode conférence pour webpoint et tout ça c'est pas trop moi je suis plutôt en mode allez les gars on va jouer et on va essayer d'apprendre à travers le jeu à travers l'échange voilà et donc faire découvrir les plantes mais pas que et chez les professionnels c'est de faire découvrir déjà des techniques Autre un peu changeante, l'entreprise est curieuse de ça. Et il y a une demande avec tout ce truc de qualité de vie au travail.
- Speaker #1
Les politiques RSE.
- Speaker #0
Voilà, c'est ça, toutes les politiques RSE. Donc après, c'est très condensé sur la semaine de la QVT au mois de juin quand même, parce qu'au moins j'ai un planning bouché au bout d'un moment, j'ai plus de créneau. Mais ça commence à se développer. Là, je vais avoir des animations à la rentrée dans des grosses entreprises. Et donc ça veut dire qu'il y a des entreprises qui décalent un peu aussi, c'est bien. Oui, c'est pas que pendant une thématique,
- Speaker #1
c'est aussi de m'aller...
- Speaker #0
C'est ça. Et donc du coup, voilà, et puis donc la collectivité, l'entreprise et puis l'associatif aussi. C'est important pour moi l'associatif. Mais ce qu'on disait tout à l'heure, est-ce qu'on peut vivre de ce métier ? Moi, aujourd'hui, j'en vis pas beaucoup, pas complètement. J'ai pas un salaire. Alors j'aurais jamais le salaire que je me faisais quand j'étais chef dans le cinéma, mais ça on est d'accord. Mais aujourd'hui, j'essaie d'augmenter mes objectifs quand même, mais après je fais aussi des choix. quand je vais travailler pour une association d'intégration pour les personnes en difficulté ou les demandeurs d'asile, des choses comme ça, je ne vous cache pas, je ne fais pas le même tarif que quand je vais dans une grosse entreprise. Mais on va dire que les entreprises me permettent de faire... Ça compense. Ça compense, me permettent d'intervenir dans des choses qui sont à mon image et qui sont de mon éthique et qui me touchent. Même si ce n'est pas forcément rentable financièrement. Parce que créer un atelier, ça prend du temps. Animer un atelier une heure, OK. mais c'est pas une heure de travail il y a tout l'amour l'amour, la presse, il faut nettoyer des choses c'est quand même un travail donc aujourd'hui moi j'ai trouvé mon équilibre comme ça et ça se développe bien par rapport à ce que ça fait que deux ans que je suis installée à Angers parce que j'étais sur Paris avant mais je suis contente du chemin que je prends, des gens que je rencontre parce que nous on s'est rencontrés ça fait un an qu'on se connait en fait depuis Ça fait qu'un enfant se connaît et de rencontrer des gens, de découvrir des profils, d'apprendre des choses. Voilà, moi, ça me plaît. Et par rapport à la charge de travail aussi, c'est que moi, je suis mère, donc j'ai deux enfants. C'est ça. C'est trois ans. Voilà, on n'a pas la même vie tous les deux. Donc moi, j'ai des enfants de six et trois ans. Donc là, bientôt, dans quelques jours, les deux seront à l'école. Mais avant, ce n'était pas le cas. Donc ça prend du temps. Mais ce métier me permet aussi d'avoir ma flexibilité parce que je choisis mes horaires. Les jours où je suis en entreprise toute la journée, ils n'ont pas intérêt à être malades parce que je suis en entreprise. Autrement, c'est papa qui gérera. J'apprécie la flexibilité du métier par rapport à ça. Faire que du cabinet, même si j'avais un cabinet qui cartonnait, où j'avais des gens toute la journée, je ne voudrais pas. Moi déjà, en fait... Je ne demande pas ça parce que je bloque des créneaux dans ma journée pour ne pas avoir 10 clients par jour. Ce n'est pas mon objectif, ce n'est pas comme ça que je vois mon métier. Et aujourd'hui, j'ai du client. j'ai le nombre de clients qui me correspond. Voilà, je suis contente de ça. Et je me développe de la manière... Enfin, je suis contente de mon développement, en tout cas.
- Speaker #1
Ouais, tu es à l'intérieur un petit peu. On a ce point en commun, je pense, d'avoir ce côté un peu planté des graines et puis voir un peu où ça va. C'est ça. Et du coup, de diversifier son activité pour ne pas tout le temps faire la même chose.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça. C'est ça, diversifier. Et puis, voilà, monter dans mon golfière quand j'en ai besoin aussi. Prendre du recul sur mon métier, sur ma vie et sur tout ça. Et en langue des signes, là, vous ne pourrez pas le voir, mais voilà. Quand on signe une situation, on place les gens dans l'espace. Et prendre de la hauteur, c'est quelque chose qui me parle aussi en langue des signes. Aujourd'hui, j'accompagne aussi des sourds et des malentendants en visio, en animation. Ma sœur est prof de yoga. On organise plusieurs fois par an des stages yoga naturopathie pour un public de sourds. En langue des signes. Mon public sourd ne peut pas écouter mes podcasts. Mais je fais des animations pour pouvoir... le rendre accessible à d'autres choses.
- Speaker #1
Très chouette. Très chouette. Et du coup on peut retrouver ça, on mettra des informations dans la description, mais on peut retrouver ça sur ton site du coup, un petit peu tout ça.
- Speaker #0
Ouais, oui, oui, alors mes animations, mes dates d'animations, c'est plus sur mes réseaux sociaux que sur mon site internet. Et après autrement dans ma newsletter, si les gens veulent s'abonner à ma newsletter, ils m'envoient un petit mail et du coup j'envoie un mail tous les trois mois, ce que je dis aux gens. Pas trop, parce qu'autrement c'est soulant je trouve. Voilà, un mail de temps en temps pour dire où je vais faire les animations. Pour rappeler un peu. Voilà, pour rappeler un peu où il y a les animations. Là, chez moi, je me couche à Saint-Barthélemy-d'Anjou. La ferme de Sainte-Marthe qui est à côté, je vais commencer à faire des ateliers réguliers chez eux. Voilà, je fais des ateliers aussi dans une boutique à Angers, chez Vocalie. Enfin voilà, dans plusieurs endroits. Et après, l'entreprise, c'est les entreprises qui me trouvent naturellement.
- Speaker #1
Ok. De toute façon, on mettra ça dans les réseaux. Oui. Moi j'aurais une question qu'on pose régulièrement aussi à nos invités. Est-ce que tu aurais, par rapport à ton parcours, ce qu'on a pu voir un peu par où t'es passé, t'as un parcours aussi assez dense, est-ce que tu aurais en tête, ça peut être quelque chose, un ouvrage, une personne, un film ou quoi que ce soit qui t'aurait un petit peu incité ? J'entends qu'il y avait la nature au palpe déjà. Ouais,
- Speaker #0
alors c'est vrai que elle c'est vraiment pour moi l'élément déclencheur. Sa phrase est que j'ai redit il y a pas longtemps à des gens. Ok. J'avais quitté une asso parce que c'était l'asso de la crèche de mon fils. C'était la fin de la crèche. Et en fait, je n'ai pas forcément de livres. Parce que des livres, je suis très forte pour commencer des livres et jamais les finir. C'est ça que je pense. Des films, on va dire que je n'en regarde pas tant que ça. J'ai tellement bossé dans le cinéma que j'en ai un peu marre. Mes yeux ont besoin de repos. Mais pour moi, ce serait cette phrase. Quand il y a quelque chose qui ne va pas dans votre vie. Quand il y a quelque chose... Alors... Prenez du basilic sacré, parce que ça c'est ma plante pétiche qui pour moi permet de monter dans une montgolfière, vraiment. Et je l'ai vu en la conseillant à des clients et à des clientes que vraiment ça fonctionne, et en l'essayant sur moi aussi. Donc c'est plutôt, voilà, quand il y a un problème dans votre vie, montez dans une montgolfière et prenez du recul, regardez les choses de haut.
- Speaker #1
Non, pas nécessairement, prenez pas ça forcément au pied de la lettre.
- Speaker #0
Non, mais voilà, mais prendre du recul sur la situation en disant, ok, ou de se poser, ça c'est un conseil que je donne souvent à mes clients. Quand il y a un problème bloquant, c'est de se poser sept fois la question pourquoi. Il y a un problème, tu as une réponse à ta question. Je ne sais pas, je me suis embrouillée avec machin. Pourquoi je me suis embrouillée avec machin ? Ça donne une autre réponse et on se repose. Pourquoi ? Il y a une réponse sept fois.
- Speaker #1
C'est un petit peu comme tourner sa langue.
- Speaker #0
C'est ça. Mais c'est que là, ça permet de prendre du recul par rapport à une situation. Alors, je me suis embrouillée avec mon compagnon ce matin. Pourquoi ? Parce que le lait était posé sur la table. Eh bien, pourquoi ? Parce qu'en fait, il n'avait pas eu le temps de le faire parce qu'il était en train de s'occuper de la vie. pourquoi et voilà de faire comme ça qui n'est pas du tout arrivé ce matin en plus mais voilà juste veut dire on sentait quelque chose mais voilà de remonter et donc vraiment cette prise de recul et pour moi le basilic sacré est la bonne plante pour prendre du recul et ça pousse très bien dans nos jardins et
- Speaker #1
sur nos balcons c'est ce qu'on appelle aussi le cul-ci donc voilà et toi est-ce que tu aurais un petit livre un truc ouais alors je repense souvent c'est nos grand-mères savaient de gens pas les hommes Moi j'ai jamais connu ma grand-mère, enfin très peu en tout cas, très peu de souvenirs de ça. Et c'est un petit peu ce lien avec mes parents, avec ma mère qui me faisait des tisanes quand j'étais gosse. J'ai une tisane qu'elle appelait la tisane du Schtroumpf, sans doute pour essayer de me la faire voir, la tisane qui était... c'est un truc avec de la mauve mémoire italienne qui faisait que c'était un peu coloré, ça avait une couleur un peu violacée, d'où je trompe un petit peu. Et ouais, j'aime beaucoup ce ouvrage parce que Jean-Belézeur, en fait, c'est un journaliste. Lui, il a été, je crois que c'est en Ardèche, quelque chose comme ça. Il est parti un peu de sa région, c'était une région très urbaine en fait, et il a cherché un petit peu à découvrir... Le monde des campagnes, en l'occurrence, il a découvert les conditions des anciens. Et du coup, dans ce ouvrage-là, il met un petit peu par ordre alphabétique des plantes et leurs usages. Et il n'y a pas ce truc de... Moi, je suis très à cheval aussi sur ce côté un peu scientifique, sur essayer d'expliquer un peu les choses, mais j'attache aussi beaucoup d'importance à la tradition. Et ce bouquin-là, c'est ça. C'est la tradition, c'est quoi un jeune, à quoi ça sert, qu'est-ce qu'on peut faire avec du miel pour se soigner. On peut retrouver des choses, par exemple, couper un oignon en deux, se le mettre sur le bord de... du livre pour quand on est des grosses partenaires.
- Speaker #0
C'est ça, mes enfants connaissent les livres.
- Speaker #1
C'est vraiment des conseils.
- Speaker #0
On mettra le lien avec la référence du livre sur le podcast.
- Speaker #1
Oui, il y a aussi, je pense que vous avez une bibliographie sur mon site, donc on pourra trouver ça dessus. On pourra retrouver tout ça dans la description.
- Speaker #0
Eh bien, super. Je pense qu'on a fait un bon scan de qui on était. Et n'hésitez pas à nous poser des questions si on a... On vous a lancé sur des intrigues et que vous avez envie d'en savoir un peu plus. Mais voilà, en tout cas, on se retrouve le mois prochain ?
- Speaker #1
Oui, on va se retrouver le mois prochain pour un nouvel épisode. On vous tiendra au courant. Il s'agira d'une productrice qu'on tient pour un secret. Donc, on espère que cet épisode vous a plu, un format un peu différent où on ne va pas interviewer un sujet ni des personnes, mais nous-mêmes, pour que vous ayez un petit peu une idée de qui on est et qui se cache derrière. même si vous pouvez nous voir parfois sur les réseaux sociaux, mais de qui se cachent réellement vos animateurs, un peu notre parcours. Et puis, en tout cas, encore une fois, on espère que ça vous a plu. N'hésitez pas à liker, à partager, et puis à mettre vos commentaires sur les réseaux. Ce n'est pas forcément... Alors, on peut le faire sur certaines plateformes d'écoute, mais sur les réseaux, ce sera plus simple de mettre vos commentaires, vos questions, si vous en avez. N'hésitez pas à nous contacter sur Facebook ou sur Instagram. Et puis, notamment, on se dit... On se dit au mois prochain ?
- Speaker #0
C'est ça, au mois prochain.
- Speaker #1
Ciao ! Ciao !