Speaker #0Salut mes petits poulets, comment allez-vous ? Bien j'espère ! Alors, j'avais envie de tester avec vous un nouveau format, le Point of View. Le POV, le point de vue quoi, pour faire une analyse d'un fait d'actualité ou d'un événement que j'aurais vécu et vous donner mon sentiment. C'est une première, vous me direz ce que vous en pensez. dans les commentaires de l'émission. Et puis, si ça vous plaît, je pourrais en faire plus régulièrement, notamment en ce qui concerne les événements qui ont lieu à La Réunion et auxquels j'ai le plaisir de participer. Je précise qu'à chaque fois que je participe à un événement, je paye mon entrée. Et le jour où ça ne sera pas le cas, le jour où je serai invité, je vous le dirai. Mais il y a peu de chances que ça change ma façon de voir les choses. Et en ce qui concerne le test, l'épisode test qui suit, je vous invite à rester juste à la fin parce qu'il y a un petit bonus, une petite bafouille supplémentaire. Donc une fois que je vous ai dit au revoir, attendez encore quelques secondes, vous verrez, il y a une surprise. J'espère que vous aimerez en tout cas. Moi, j'ai trouvé ça très intéressant et ça m'a plu de le faire. Voilà, j'espère que ce sera le cas pour vous également. À bientôt et merci. Et si on parlait un peu du Salon Vinocité 2024 ? En effet, je vous retrouve aujourd'hui pour mon retour d'expérience après la cinquième édition de cet événement réunionné, dont l'ambition est de mettre en l'air les cavistes de l'île, indépendants ou franchisés, les marques locales et internationales qui gravitent autour de l'univers du vin et plus largement de la gastronomie. Cette année, le salon était organisé sur trois jours, les 9, 10 et 11 novembre, par l'agence de marketing, de communication et d'événements Maestro, qui a créé d'ailleurs cette manifestation. C'est donc au Jardin d'Éden de la Saline-les-Bains, dans l'ouest, que je me suis rendu le lundi 11 novembre avec quelques amis. Autant vous le dire tout de suite, et comme ça s'est fait, je n'ai pas autant aimé que les précédentes éditions. Et malheureusement, je n'ai pas été le seul. Le sentiment de déception qui m'a saisi dès les premiers instants ne m'a hélas pas quitté de l'après-midi. C'était donc en plein air et il faisait une chaleur de dingue, alors que nous ne sommes qu'au début de l'été austral à La Réunion. À cela s'est ajoutée la poussière omniprésente, ce qui m'a valu d'ailleurs de bousiller mes baskets. Et si j'avais su, j'en aurais mis d'autres. La plupart des exposants que j'ai d'ailleurs interrogés ont vécu les mêmes désagréments que moi et s'en sont d'ailleurs plaints à demi-mot, à demi-mot pour rester corporate avec l'événement. Mais leur sentiment était clairement que les conditions n'étaient pas vraiment au top pour eux. Terrain instable qui empêchait de monter leur stand d'aplomb, difficultés logistiques en lien avec la gestion de leur véhicule, et comme pour les visiteurs, chaleur et poussière, poussière, poussière. Mais ce qui était cool, c'est que tout cela n'a pas empêché leur bonne humeur et leur sympathie. À de rares exceptions, toujours les mêmes, Je les ai globalement trouvés très sympathiques, motivés, et il le fallait, et surtout très accueillants. Et grâce à ce point, l'expérience commerciale s'en trouvait un peu rééquilibrée. La fréquentation avait l'air d'être clairement au rendez-vous. Et point positif, la physionomie du lieu ne donnait pas du tout l'impression d'une foule insupportable, ce qui aurait vraiment fini de gâcher ma visite. C'est en regardant du côté du parking qu'on pouvait avoir confirmation du succès. En tout cas, pour la journée de lundi. Parking un peu à la con d'ailleurs. Nous, nous avons eu de la place car nous sommes arrivés à l'ouverture, à savoir vers midi. Ça aussi, on va en reparler. Mais pour les suivants, c'était un peu galère de se garer. Et puis, ils étaient plutôt très éloignés, ces parkings, de l'entrée du salon. Alors certes, ce n'est pas la fin du monde, surtout à l'aller. Et encore que j'ai quand même eu une pensée pour les plus âgés des visiteurs, pour qui ce n'était pas évident. Mais au retour, quand tu repars vers ta voiture avec tes achats de champagne, de vin, de charcuterie, etc., tu dégustes un peu quand même. Et ce n'est pas pour déguster ça que tu viens. Depuis sa création, et à une exception près, j'ai participé à toutes les éditions de Vinocité. Je suis donc un fidèle de l'événement. parce que j'ai un intérêt pour le vin, son univers et pour la gastronomie en général. À ce titre, et avant d'oublier de le dire, je suis évidemment reconnaissant aux organisateurs d'avoir eu cette démarche car je suis complètement la cible de ce type de manifestation. Et, comme dirait l'autre, elle a déjà le mérite d'exister, même s'il y avait d'autres événements avant et qu'ensuite elle a aussi fait des clones à différents endroits de l'île. Et donc, en tant qu'habitué, j'ai clairement eu le sentiment qu'il y avait moins d'enseignes présentes et je ne crois pas que c'était uniquement dû à la superficie du jardin, je pense vraiment qu'il y en avait moins. Pour résumer, avec une formule claire pour tout le monde, on en a eu rapidement fait le tour. D'ailleurs, je l'ai fait deux fois pour en être sûr. Ce qui m'a amené à trouver le prix de l'entrée un peu élevé. 15 euros par personne pour participer et obtenir un verre de dégustation et un tote bag offert, j'ai trouvé ça un peu chéreau. D'autant que le troisième jour, très peu de temps après l'ouverture, donc vers midi 15, midi 20, il y avait déjà plus de sacs disponibles. J'espère que les visiteurs suivants avaient prévu le leur. Il y a une autre chose qui m'a manqué aussi, ce sont les... petits stickers rigolos que l'on donnait à l'entrée les années précédentes et qui nous permettaient de s'identifier de débutants à connaisseurs experts auprès des exposants. Le troisième jour de cette édition, il n'y en avait plus non plus. Sans doute un signe supplémentaire d'un très bon taux de participation. Sauf que moi, d'une année sur l'autre, j'ai progressé et j'aurais bien aimé que tout le monde le sache. Toujours sur le prix, et bien que j'ai trouvé ça cher, j'ai quand même eu une bonne surprise en arrivant sur place. Le site internet de l'événement n'était pas hyper clair d'ailleurs, ou bien c'est moi qui étais un peu concon, ce qui m'arrive. Mais je pensais avoir à payer ma place 19 euros, mais en fait ce tarif c'était pour les 3 jours. Ensuite, si vous ne vouliez venir que 2 jours à partir du dimanche, c'était 17 euros. Et sur la même logique, si vous veniez seulement le lundi, c'était 15 euros. Du coup, la pilule passait un petit peu mieux, mais quand même avec le recul, je trouve que les explications étaient un petit peu floues. Je précise que dans le cas où ça serait parce que j'ai été un peu con con, je n'ai pas été le seul, car j'ai croisé plein de gens qui avaient compris, comme moi. Bon, finalement, au bout du compte, ça faisait plein de gens contents d'être agréablement surpris par le tarif. Un autre point à évoquer est celui du système de paiement pour la restauration. Je ne parle pas de vos achats auprès des exposants, où là, vous pouviez payer assez classiquement comme chez n'importe quel commerçant, mais bien de votre repas sur place si vous vouliez manger et ou boire quelque chose, par exemple. Et en fait, je pense que c'est en lien avec le prix de l'entrée, car ce système devait quand même avoir un coût pour les organisateurs. Donc en gros, on vous remettait à l'entrée un bracelet qui vous permettait d'entrer et de sortir du salon autant de fois que vous le souhaitiez, sans avoir à repayer sur le nombre de jours que vous aviez choisi. Mais ce bracelet comportait également un petit bout de plastique magnétique, avec sans doute une puce NFC intégrée, et qui servait de moyen de paiement chez les restaurateurs, un peu comme à l'époque les colliers de coquillages au Club Med. Alors ça, pour moi, c'était un peu une fausse bonne idée. Peut-être que c'était plus pratique pour les snacks, mais à mon avis, pas vraiment pour les visiteurs. Parce qu'une fois à l'intérieur de la manifestation, il fallait aller à une sorte de banque pour charger ou recharger votre bracelet en pépette et ainsi pouvoir consommer sur place. Alors je ne veux pas stigmatiser, et sans que ce soit également péjoratif, mais allez expliquer ce système à un gramoune qui s'est déjà tapé une heure de route pour venir au salon. un quart d'heure pour trouver une place sur le parking, dix minutes à pied pour rejoindre l'entrée, cinq minutes supplémentaires à la billetterie, le tout sous le soleil de novembre dans l'ouest de la Réunion et dans la poussière. Moi, je trouve qu'on pouvait faire plus simple pour les visiteurs. Quand tu vas au marché surpeuplé de Saint-Paul un vendredi matin de janvier, tu ne te fais pas suer avec un bracelet magnétique 2.0. Tu fais tes courses normales et tout le monde est content. Toujours dans le registre des fausses bonnes idées, l'ouverture à midi. Pourquoi ? Il y a évidemment des raisons, mais je le répète. Pourquoi ? Le matin, il fait moins chaud. Sur une journée entière, la fréquentation est étalée. Bref, j'ai pas compris. Parce qu'évidemment, quand tu te pointes à l'ouverture à midi, notamment pour être sûr de ne pas trop galérer pour te garer, tu n'as sans doute pas encore mangé. Donc, qu'est-ce que tu fais pour être tranquille par la suite ? Tu commences par aller t'acheter un sandwich et une boisson sur la manifestation. Logique. Sauf que cette logique, elle est collective, et donc tu te retrouves de nouveau à faire la queue devant les snacks. Donc, pour résumer, tu attends pour te garer, tu attends pour payer ton entrée, tu attends de nouveau pour charger ton bracelet, Tu attends pour manger, au final, tu arrives au coin guinguette, tu n'as plus de place. Tout ce que tu ne serais pas prêt à faire pour avoir une bouteille à prix salon. Oui, parce que l'avantage, c'est que quand même, il y a des prix salon chez les exposants. J'ai envie de dire, heureusement. Ils ne sont pas obligés, mais heureusement. Et qu'aussi, par contre, tu ne fais pas, ou pas du tout, ou très peu en tout cas, la queue chez les exposants. En tout cas, moi, ça ne m'est pas arrivé et ça, c'était plutôt très cool. Et dans les trucs cools, il y en a d'autres, heureusement. Déjà, le principe et l'idée du vingt-stierre. Donc, pour confier tes achats au fur et à mesure à quelqu'un du staff qui va les protéger et les surveiller pour toi le temps que tu poursuives ta visite. Ça, très bonne idée. Et le jeu de mots vinstière, moi, j'ai kiffé car en plus du vin, j'aime bien les jeux de mots, surtout lorsqu'ils sont faciles à comprendre. N'oubliez pas que potentiellement, je suis un peu concon. Le staff aussi est un très bon point positif. Franchement, tout sympa. Billetterie, accueil, sécurité, bracelet banque, vinstière. Un vrai sens de la courtoisie et de l'événementiel à ce niveau. Surtout lorsqu'on sait que le jour de ma visite, c'était déjà le troisième jour de salon pour eux. Et enfin, la cerise sur le gâteau, The Heist on the Cake, Emilie Minacci à l'animation de l'événement. Mais oui ! Ça, ça m'a vraiment fait plaisir. Alors même si j'aime bien Géo... Ça changeait un peu et moi, j'ai trouvé ça bien. Malheureusement, vous l'avez compris, sur ce point, je vais être particulièrement subjectif et partial, mais j'aime tellement cet artiste, un jour je vous raconterai peut-être pourquoi, que même si on lui avait confié la lecture à haute voix du guide Caspro, j'aurais kiffé. En plus, j'ai pu faire un selfie avec elle et discuter au moins 5 bonnes minutes, si ce n'est pas plus, et je me demande si rien que ça, ça ne valait pas largement les 15 euros que j'ai investis. Et enfin, pour finir, et même si j'en ai déjà pas mal parlé, le choix du lieu. Alors tout d'abord, sur le fond, je trouve chouette de délocaliser l'événement du nord vers l'ouest pour que chaque coin de l'île puisse avoir la joie d'accueillir le salon Vinocité. Mais à ce compte-là, il faudra aussi penser au sud et à l'est. Il n'y a pas de raison pour les prochaines éditions. Mais pour la forme, je suis clairement de la team indoor, c'est-à-dire en intérieur pour les non-bilingues parmi vous. Et pas en plein air surtout, et surtout pas au Jardin d'Éden. C'était moins adapté, pour un salon de la limonade ça passerait, et encore... mais pas pour un salon du vin et de la gastronomie. Alors bien sûr, c'est mon avis, mais je suis là pour ça. Et pour le coup, croyez-moi, il a été largement partagé par les gens que j'ai interrogés sur place, exposants et visiteurs, et également au travers du sondage Instagram que j'ai lancé au lendemain de la manifestation. Donc, si je devais classer les lieux... pour cet événement, en particulier et par rapport aux années précédentes. Je dirais sans hésiter le Jardin d'Éden, vous l'avez compris, en dernier. La Nordève en deux. Et pour moi, le plus adapté, ça reste clairement la Cité des Arts. Voilà, écoutez, on a fait un petit peu le tour. Donc, expérience mitigée. Je crois que c'est clair. Malgré un agréable moment passé, notamment entre amis, mais c'est surtout grâce à eux, finalement. Malgré tout, je voudrais quand même adresser un remerciement sincère aux organisateurs. pour leur volonté et leurs efforts. Alors bien sûr, là aujourd'hui, je critique, mais j'y ai aussi trouvé plein de choses positives. Et puis, il y a des choses à améliorer, donc je le dis. Et puis, encore une fois, ça reste mon sentiment. Vous, en tant qu'auditeur, vous n'êtes pas obligé de le partager. Vous pouvez même être complètement en désaccord et me le faire savoir dans les commentaires de l'émission. Ça me fera plaisir en plus, comme ça, on pourra échanger. Et puis surtout, un gros big up aux exposants qui, à eux seuls, et toujours selon moi en tout cas, pour cette édition, ont porté en grande partie l'âme de cet événement. Merci de m'avoir écouté jusqu'à la fin car vous n'y étiez pas obligé. Et je vous dis à très bientôt pour un nouveau retour d'expérience ici à La Réunion ou ailleurs. Et puis, n'oubliez pas, parce que je crois que je suis un peu obligé de le dire, l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Donc, à consommer avec modération ou avec qui d'autre d'ailleurs. Mais surtout, soyez raisonnable. Voilà. En attendant, n'hésitez pas à liker cet épisode sur Spotify, à le commenter sur Apple Podcast. à le recommander à tous les gens que vous aimez et puis on reste en contact sur les réseaux sociaux at dcbdesigncontents allez ciao ah oui puis concernant le bracelet NFC magnétique 2.0 de paiement il y a un truc que j'ai oublié de vous dire c'est qu'à la fin de la manifestation ça pouvait arriver d'ailleurs c'était mon cas que vous n'ayez pas dépenser tout l'argent que vous aviez chargé au préalable. Alors déjà, moi, j'ai dû y retourner deux fois parce que la première fois, j'avais chargé avec 30 euros. Et puis, quand tu vois le prix d'une pizza à 13 euros, le prix d'une coupe de champagne à 14 euros, et puis la bouteille d'eau, j'en parle même pas. En fait, t'es obligé d'y retourner une deuxième fois pour remettre de la monnaie dessus, quoi. Voilà. Mais sauf que la deuxième fois, j'ai mis 50 balles. Du coup, j'ai pas tout dépensé. Il m'en restait. Et alors, pour te faire rembourser ce qui restait, c'était pas très, très pratique de le faire sur place, je crois. Voilà. C'était peut-être possible. Mais ce n'est pas sûr. Et en tout cas, on t'invitait à te connecter au site Vinocité à partir du lendemain, à créer un compte sur le partenaire de paiement. Donc, en créant ton compte, il fallait laisser ton adresse mail. Donc comme ça, ils ont ton adresse mail pour un éventuel emailing. Je vais vérifier ça, si je ne me retrouve pas sur une liste de distribution et de diffusion de mails à la con. Et puis, rentrer le code de ton bracelet. Et puis ensuite, tu recevais sur la carte bancaire que tu avais utilisée pour charger ton bracelet, le solde de ce que tu n'avais pas dépensé. Et là... En même temps que je vous parle, je suis en train de penser à mon exemple de tout à l'heure, le gramoune qui n'est pas très au fait de la technologie ou que ça saoule d'ailleurs, tout simplement, il a dû déguster une nouvelle fois le lendemain pour se faire rembourser le reliquat d'argent de son bracelet. Bref, vraiment, je trouve que c'était une idée pas terrible. Voilà, allez, je voulais terminer avec ça, mais je y retournerai l'année prochaine au Salon Vinocité, parce que malgré tout ce que j'ai dit, j'adore. Quand on adore, on est fidèle. Allez, ciao !
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