- Speaker #0
Bienvenue dans l'émission « Deviens artiste de ta vie » , le podcast dédié à votre croissance personnelle. Ici, on parle de changement de vie, de nouveau départ. On ose, on s'autorise, on se reconnecte à l'essentiel, on assume qui l'on est. Je suis Anne-Sylvie Dutry, entrepreneuse multifacette, conférencière inspirante et expertes en prise de parole en public. Chaque épisode est une véritable invitation à l'introspection pour vous permettre, vous aussi, de devenir artiste de votre vie. Si ce podcast vous plaît, je vous invite à le partager et à le noter sur la plateforme de votre choix pour lui donner de la visibilité. Vous avez été plus de 350 participantes pour la première édition du sommet... âme d'entrepreneuse. Bonne nouvelle, la deuxième édition aura lieu du 9 au 13 février 2026 et je vous invite dès à présent à noter l'événement dans vos agendas. Le format change et je vous propose cinq jours d'ateliers, de conférences, de parcours inspirants pour vous permettre, vous aussi, de vous remettre en priorité dans votre vie, de retrouver un équilibre pro-perso et de découvrir des clés concrètes que vous allez pouvoir appliquer dans votre quotidien. Je vous assure que les intervenantes que je vous ai trouvées sont des vraies pépites et c'est un vrai bonheur pour moi d'organiser un événement de cette envergure et j'espère vraiment que vous allez pouvoir apprécier cet événement.
- Speaker #1
Bienvenue dans ce nouvel épisode !
- Speaker #0
Mon invitée du jour a démarré sa carrière en tant que responsable RH, puis elle a gravi les échelons pour devenir DRH. Sa soif d'apprendre lui a permis en parallèle de se former à différents outils, dont le coaching. Engagée ! curieuse et passionnée, cette ancienne timide a osé dépasser ses peurs pour devenir conférencière. Aujourd'hui, elle intervient sur la thématique de l'humain et comment remettre de l'humain au cœur du management en entreprise. J'ai l'immense plaisir d'accueillir Stéphanie Jullet. Bonjour Stéphanie.
- Speaker #1
Bonjour Mathilde.
- Speaker #0
Ravie de t'accueillir aujourd'hui pour cette nouvelle émission.
- Speaker #1
Bah ouais, je suis contente, carrément heureuse d'être avec toi là.
- Speaker #0
Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Alors, comme tu le sais... la thématique de l'émission c'est « Deviens artiste de ta vie » et l'idée c'est qu'on échange pour revoir un petit peu ton parcours et les différentes choses qui t'ont permis d'arriver là où tu es aujourd'hui. Et avant de démarrer, ce que j'aimerais que tu me dises, c'est quel genre de petite fille étais-tu ?
- Speaker #1
Wow, ah oui, tu commences direct dans le vif du sujet. Quel genre de petite fille ? Alors j'étais une fille assez introvertie, très très très timide. S'il y avait un coin, tu pouvais être sûre que j'allais dedans. J'étais un petit peu rondelette, donc absolument pas contente de l'image que j'avais, que je projetais. Et j'étais tout le temps en retrait, donc j'avais très peu de copines, très peu d'interactions sociales.
- Speaker #0
Alors justement, cette petite fille, est-ce qu'elle avait, même si elle était plutôt réservée, timide et un petit peu mal dans sa peau avec le regard de l'autre, est-ce qu'elle avait des grands rêves ?
- Speaker #1
Du peu que je m'en souvienne, je voulais être vétérinaire. Mais des métiers, tu vois. Vétérinaire, j'aimais bien les animaux. Je voulais des animaux et en faire ma carrière. Mais c'était essentiellement au niveau de la profession, tu vois. J'ai été assez tout de suite dans le moule, tu vois, de « il faut que tu trouves un CDI, un bon métier qui te permet de gagner de l'argent » . Et je n'ai pas forcément pensé à autre chose à l'époque.
- Speaker #0
Et alors justement, ta scolarité, tu étais plutôt une élève studieuse, plutôt rebelle, est-ce que tu rentrais dans les cases ? Cette petite fille sage, est-ce qu'elle était vraiment en plus de tout, bonne élève, et il ne fallait surtout pas faire de vagues et surtout pas se faire remarquer ?
- Speaker #1
Alors j'étais toujours dans la bonne moyenne, 10,2, 10,5, tu vois, dans les moyens plus qui passaient toujours au fil du rasoir, toute ma scolarité, toute ma primaire. Il faut dire qu'il y a eu le divorce de mes parents pendant ma primaire. Donc, ça n'a pas aidé mon bien-être, on va dire. Et après, au collège, j'étais plutôt moyen-monde. Je suis toujours passée sur le fil du rasoir parce que c'était compliqué pour mon école. Je ne voyais pas le sens. J'étais toujours la dernière. C'était vraiment assez compliqué pour moi.
- Speaker #0
Et quand tu étais toujours la dernière, c'est parce que tu… Enfin, comment expliquer ? Est-ce que c'est parce que tu avais l'impression que cet environnement, c'était quelque chose auquel tu ne t'adaptais pas ou tu avais vraiment cette sensation d'être complètement larguée par rapport aux autres ? Parce qu'en fait, souvent, tu sais, on a cette sensation qu'on doit tous rentrer dans un moule et il suffit qu'on ne soit pas… on ne correspond pas à la bonne case, on a l'impression d'être stigmatisé par l'école. Est-ce que c'était cette sensation que toi, tu avais ?
- Speaker #1
Non, c'était vraiment d'être à la ramasse. Je n'avais pas les compétences, le cerveau bien constitué. Je pense, si je reste dans ma vision de jeune fille, je travaillais beaucoup, mais ça ne rentrait pas. J'avais du mal à comprendre. Après, j'ai su pourquoi. Parce que je manquais de structure et d'organisation. Donc, je ne savais pas apprendre. Ma mère a eu l'excellente idée, entre mon passage de la troisième à la seconde, de me faire faire un stage de réussite scolaire pendant les vacances. J'étais heureuse, j'imagine. Par contre, ça m'a appris toute l'organisation. Je suis toujours passée entre les mailles du filet en primaire, redoublement évitée. Collège, les profs me disaient ou disaient à ma mère, « Votre fille, mettez-la en CAP, elle n'est bonne à rien. Globalement, on ne sait pas ce qu'elle va faire de sa vie. » Je me souviens, c'était des mots hyper forts, mais c'est ce qui a construit ma force ensuite. Et on voulait quand même mettre en CAP couture, enfin des trucs. Alors, j'ai beaucoup de respect pour ces voix-là, mais c'est le cliché, tu vois. Elle ne sait pas faire une voix généraliste, on va la mettre dans quelque chose de manuel. Et ça, en fait, j'ai puisé une force dans ces mots qui m'ont été dits. J'ai passé mon brevet au rattrapage. je suis allée dans cette fameuse école de stage de réussite en juillet-août et en seconde, nickel parce que j'avais appris à m'organiser, à me structurer à prendre des notes et à faire mes devoirs correctement et à apprendre correctement et à partir de la seconde,
- Speaker #0
bah nickel c'est vraiment important ce que tu dis et c'est pour ça que je me permettais d'insister parce qu'en fait, souvent et je le vois dans ton plus, tu sais quand t'interviens en cours en faisant des intervenants en tant que prof ou en tant qu'intervenant tout simplement on n'apprend pas à apprendre ... Et par rapport à la petite fille que tu étais ou la jeune fille que tu étais, tu te dis que ça ne rentrait pas, j'étais à la ramasse. Ce n'était pas un problème de neurones, ce n'était pas un problème d'intelligence, c'était un problème simplement de comment on apprend. Et c'est pour ça que je te parle de ça, parce que c'est vraiment aussi quelque chose que j'appréhendais quand j'étais plus jeune, de me dire qu'on te fait faire des choses et si tu ne sais pas pourquoi, en tout cas moi perso, j'ai besoin de comprendre le pourquoi du comment, ça ne passait pas. Et les profs, tu avais l'impression qu'ils n'avaient pas cette patience. C'est comme ça, point barre. Et pourquoi ? Je vais demander à un prof de maths qui t'explique un tour. Alors, c'est plus compliqué les maths, mais tu vois, les notions, les concepts, parfois, on a besoin de les comprendre et je n'ai pas souvenir. Et par rapport à ce que tu dis, c'est évident. Comprenez, le prof, il donnait. Et pourtant, je trouve qu'arrivant en fac, oui, tu dois te débrouiller, mais quand tu es dans les écoles primaires ou collèges, on est censé te donner un fil conducteur ou en tout cas le mode d'emploi de comment on apprend ses devoirs. Et ce que tu dis, je pense que c'est toute une génération qui a vécu ça de se dire tu es un peu livré à toi-même. Et puis, si tu ne sais pas, tant pis. Et donc, ça prouve aussi que parfois, il suffit d'un petit coup de pouce ou d'une écoute attentive, ce qu'a fait ta maman, et tant mieux, pour que tu te rendes compte que finalement, c'est ça, voilà comment je peux m'organiser, comment je peux prendre des notes. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui est fondamental parce qu'en fait, ça crée… Alors aujourd'hui, on va en reparler, tu dis que ça te fait une force, mais si tu n'avais pas eu ce stage de réussite, En même temps, parce que souvent, tu vois, même les mots sont importants. On ne dit pas stage de rattrapage, c'est stage de réussite. Et c'est super important. Et parfois, tu as des enfants, on les met de côté ou ils se sentent mis de côté parce qu'à un moment donné, ils font des efforts, comme tu dis, et ils se découragent. Et le résultat n'est pas à la hauteur. Et tu ne comprends pas pourquoi tu as ces notes-là. Et je rebondis juste sur ce que tu disais par rapport au CAP. C'est déjà quelque chose que j'avais exprimé. Et comme toi, tu vois, il n'y a pas de malice ni rien du tout par rapport à cette filière, qui n'a pas été valorisée de notre... temps en tout cas, parce qu'aujourd'hui tout ça c'est des métiers manuels qui sont valorisés et je me souviens que ma mère quand j'étais en 3ème, pareil je vais passer en seconde c'était la limite, limite, limite et elle me dit si tu continues comme ça tu vas passer en BEP coiffure et là ça a été le choc ça m'a obligée à travailler et quand j'ai créé ma première entreprise, je me souviens qu'un jour j'arrive devant chez mon comptable, une voiture magnifique, une Porsche rutilante toute neuve, toute belle et tout ça et j'ai dit à mon comptable mais c'est qui là le gars enfin la fille, il me dit ben le gars il a deux salons de coiffure Ah ben voilà. tu te dis, tiens, le coup de... Voilà, c'est comme quoi c'était, tu vois, d'avoir des préjugés. Mais c'est important parce qu'après, ça se construit. Alors justement, pour revenir sur ce que tu disais, la seconde, ça se passe très bien. Est-ce que tu t'étais toujours orientée avec l'idée de partir sur vétérinaire ou au contraire, tu dis, non, je vais faire une filière classique ? Non,
- Speaker #1
plutôt, en fait, tout s'est passé au collège et c'est là où tu vois à quel point ça peut te construire ou te déconstruire. aux périodes de... de troisième, quand tu fais tes choix d'orientation, il y a un passage chez le conseiller d'orientation obligatoire. Et moi, je voulais être hôtesse de l'air à cette époque parce que j'adore voyager et j'aime surtout parler différentes langues. Et en fait, il me répond, ouais, enfin, c'est une serveuse en l'air, quoi. Vous servez des boissons. Et donc, ça m'a cassé mon rêve. Après que j'ai aussi alimenté par le fait que je voulais une vie de famille et donc, c'était pas trop compatible avec tout ça. Donc, c'était pas plus grave que ça. Mais son mot, en fait, sa phrase a complètement détruit ce rêve-là, en l'occurrence, et m'a guidée vers autre chose. Et après, je me suis dirigée vers le marketing. Marketing, communication. des matières beaucoup plus concrètes dans la vraie vie, réelles. Apprendre à faire un bilan, à compte de résultats, à vendre un produit. Moi, je me souviens, en première, je faisais mon CV. Aujourd'hui, quand je vois les filières scientifiques, elles ne font toujours pas de CV. Et quand moi, je les récupère en recrutement, ils ne savent pas se vendre. Donc ça, ça me plaisait, ce côté pratico-pratique, créer sa boîte, travailler dans le marketing. la com, la vente, ça, ça m'avait parlé. Et là, pour le coup, dans cette filière-là, j'excellais. J'étais la première de la classe, tu vois. J'ai eu le bac avec mention.
- Speaker #0
Alors, justement, comment tu le vis, toi, cette remontada ? J'allais dire, le fait que tu comprennes que le souci, ce n'était pas une question de compétence, c'était une façon d'apprendre, tout simplement. Est-ce que ça te redonne, justement, de la confiance en toi ? Est-ce que ça t'a porté, justement, jusqu'à maintenant, d'être passée par cette école de réussite, de dire, mais... Je peux apprendre différemment, on peut m'expliquer et je suis en capacité de.
- Speaker #1
Clairement, et puis ça nourrit surtout ma conviction qui est de dire que chacun, chaque personne sur Terre est une pépite, un diamant, tu l'appelles comme tu veux, mais elle a quelque chose en elle, un talent qu'il faut trouver et l'exploiter. Et c'est vrai que si j'étais restée là sur cette base-là, mais je n'imagine même pas ma vie parce que j'aurais perdu totalement confiance en moi. là le fait d'avoir eu cette confiance-là, montré l'évolution qui était possible aussi le avant-après. Et puis surtout, je me suis ouverte toutes les portes. Je me suis dit « Tout est possible » . Et en terminale, il y a une de mes profs qui était prof d'économie-gestion qui nous a dit « Le graal, quand tu as ce bac-là, c'est de faire une prépa école de commerce et là, tu t'ouvres toutes les voies. » Et pareil, on m'a dit « Mais tu n'y arriveras pas, c'est des grandes écoles, c'est des concours. La prépa t'oublie. » Et ça m'a donné la force. d'y aller. En prépa, j'étais en liste d'attente parce que je n'étais pas prise. J'ai fait une lettre au proviseur principal. Je suis allée le voir. Il m'a dit, Stéphanie, je me souviendrai toute ma vie. J'étais en train de faire du repassage avec ma mère, elle bossait. J'avais quoi ? 18 ans. Le téléphone sonne et c'est le proviseur qui me dit, écoutez, mademoiselle Julée, on a bien reçu votre lettre. Je vous donne une chance. Vous avez un mois mais je ne veux pas que votre niveau nivelle la classe vers le bas. Merci. et ça pareil je me suis dit ok mon vieux je vais te montrer que je ne vais pas la niveler vers le bas mais au contraire je vais être une force je suis devenue déléguée j'étais parmi les 5 premières de la classe au résultat des courses j'ai fait un épuisement à la fin de l'année alors
- Speaker #0
justement il y a aussi comme tu expliques ce côté un peu rebelle j'ai prouvé que je ne peux pas y arriver donc cette force elle s'est nouée elle s'est construite aussi au fur et à mesure par rapport à ce que tu expliques Merci. Alors, tu fais ton épuisement, mais tu finis par être diplômée de cette école de commerce. Et comment tu arrives ? Il y a peut-être plusieurs étapes que tu vas nous partager. Parce qu'aujourd'hui, tu as une carrière de conférencière et tu as travaillé aussi longtemps dans l'ERH. Est-ce que tu es partie de cette prépa pour arriver au ERH ou il s'est passé tout un cheminement professionnel ?
- Speaker #1
Écoute, cheminement et hasard, synchronicité, beaucoup. parce que je suis partie en Chine, à Shanghai, dans le cadre de mon école de commerce, et j'avais trois possibilités, finance, marketing, relations publiques ou RH. Moi, je voulais gagner de l'argent, clairement, donc je voulais faire de la finance, sauf que je n'avais pas trop d'appétence sur la matière. Et donc, j'ai commencé par le marketing, ça ne m'a pas trop plu, et quelques semaines après, j'ai choisi finalement un job en RH. J'ai commencé dans le recrutement, ça m'a... j'ai adoré. Ça m'a ouvert à plein de manières de travailler. J'ai vraiment apprécié le contexte. Mais ça, c'était en cabinet de recrutement, donc rien à voir avec les RH. Et ensuite, là, j'ai trouvé un apprentissage dans les ressources humaines où là, je me suis dit, ouais, il y a quelque chose à faire. On est un pilier dans l'entreprise au niveau des ressources humaines. Et on a besoin de personnes pour bien s'occuper des collaborateurs aussi.
- Speaker #0
Alors, justement, cette vocation qui est née avec le temps, parce que je pense que c'est quelque chose aussi où toi, tu t'es rendu compte que tu avais cette appétence d'être à l'écoute des gens, de pouvoir répondre à leurs besoins, parce que dans une entreprise, pour que ça fonctionne, c'est le besoin de l'entreprise. Comme tu dis, on recrute la bonne personne, mais c'est aussi de faire en sorte de grandir les équipes et que la personne puisse épanouir pour évoluer au sein de l'entreprise, au service de l'entreprise. Je ne vais pas dire qu'on l'oublie, mais c'est vrai que... On presse un peu le citron. Comment toi, tu as vécu cette arrivée dans le marché du travail avec peut-être des idéaux de jeunes femmes qui avaient voyagé, etc. Comment ça s'est passé les premiers temps sur le terrain ? Est-ce que tu t'y es retrouvée ? Ou déjà, tu sentais qu'il y avait des choses qui ne te convenaient peut-être pas ?
- Speaker #1
Alors au début, je me suis arrivée avec mes croyances et mon driver « Sois fort » . Donc, coûte que coûte, la vie, elle va te mettre plein de bâtons dans les roues. Donc, tu dois te montrer forte et tu dois attaquer, quoi, montrer, sortir les armes et toujours avoir le bouclier pour ne pas te faire attaquer, tu vois. Ça, ça a été ma construction. Et donc, j'ai commencé mes premiers jobs avec cette image-là. Et donc, je n'ai pas été un manager très cool. Je suis sortie d'école de commerce, donc j'ai tout de suite eu un poste à responsabilité. Donc, j'avais quatre personnes à manager. Et je n'étais vraiment pas cool parce que, ben, sois fort, tu es autoritaire. profil très très rouge si on se réfère au disque par exemple où il y avait tu travailles tu vis pour travailler moi je m'en fous de tes états d'âme tu dois performer et j'ai évolué systématiquement dans des environnements masculins je dis pas que c'est masculin mais c'était dans des environnements très masculins ce qui n'a pas aidé à apporter de la douceur dans ma manière de manager tu vois
- Speaker #0
Merci. Parce que te connaissant, tu n'es pas du tout l'image que tu renvoies aujourd'hui. Tu es quelqu'un de doux, de bienveillant à l'écoute. C'est intéressant d'avoir le paradoxe par rapport à ce que tu expliques et de connaître aujourd'hui. Alors justement, ce job que tu incarnes en étant le manager, en plus, je pense à tes yeux comme aux yeux de beaucoup de personnes, parfait, parce qu'il y a des résultats, ça se file droit, les collaborateurs, ils avancent et puis l'équipe, elle fonctionne. Comment t'en arrives, toi, à te remettre, j'allais dire, en question, ça a été quoi ton déclic ? Parce que je sais, je vais te laisser expliquer, mais il y a un vrai déclic qui t'a fait prendre conscience que la vie, ce n'était pas que ça et qu'il y avait bien d'autres choses. Est-ce que tu peux nous partager justement ce déclic qui, à un moment donné, t'a fait vaciller dans ton équilibre intérieur, j'allais dire ?
- Speaker #1
Vaciller, chuter carrément, plonger, tout ce qu'on veut. J'étais enceinte de ma deuxième fille. J'étais pas encore en congé de maternité, j'étais enceinte et je venais de changer de direction à ce moment-là. Personne à l'époque qui n'aimait pas trop les femmes à des postes de responsabilité, qui ne m'appréciait pas moi parce que j'étais ambitieuse. Et en plus, pourquoi perdre du temps à être enceinte et désorganiser l'entreprise ? Donc, j'ai senti tout ça au début de ma grossesse. et quand je suis partie en congé de maternité ben là j'ai pris conscience effectivement de tout le bonheur d'être en famille, de s'occuper de son enfant, d'être présent aussi pour son enfant. Et le déclic, c'est quand je suis revenue de mon congé de maternité, on m'avait enlevé mon bureau, on m'avait enlevé toutes mes affaires pro pour travailler, on m'avait enlevé mon ordinateur, je n'avais plus rien. Les collègues, on leur avait demandé de plus venir me parler ni de m'aider dans mes tâches.
- Speaker #0
Donc en fait, si je récapitule, tu arrives un jour au bureau, tu rentres, pour ma petite histoire, je ne dévoile pas tout parce que tu as écrit un livre justement à ce sujet. Tu es allée l'écouter. L'histoire de ton héroïne. En fait, tu arrives, il n'y a pas eu de signe avant-coureur. C'est-à-dire que tu découvres un beau matin que tu n'es plus la bienvenue dans ton poste, dans l'entreprise. C'est quand même hallucinant.
- Speaker #1
C'est hallucinant.
- Speaker #0
On ne t'a pas prévenu, il n'y a pas eu...
- Speaker #1
Je savais que mon N plus 1 ne m'appréciait pas beaucoup, tu vois, mais jamais de la vie j'aurais pensé que j'avais plus de bureau. Plus d'affaires, ils avaient loué, sous-loué mon bureau. Tu vois, c'est un truc de dingue. J'avais un bureau isolé. Et puis, on avait un open space avec les assistantes, les fonctions support. Et mon chef avait le bureau isolé à côté du mien. Et mon bureau isolé était sous-loué. Donc, il y avait une autre entreprise dedans.
- Speaker #0
Alors, comment ? Heureusement que tu étais soutenue par ton conjoint. En étant maman, je pense qu'on est pas une forme de folie parce qu'il y a autre chose à quoi se raccrocher. Comment tu vis les choses à ce moment-là ? Toi, en tant que personne, en tant que femme, en tant que jeune femme, en tant que jeune maman, qu'est-ce qui se passe en toi ? Comment tu fais face à cette situation ?
- Speaker #1
Alors là, il y a toutes les émotions possibles et inimaginables qui viennent te percuter. L'injustice, la honte, la colère, la tristesse, la nostalgie. J'ai tout traversé en me disant surtout, mais qu'est-ce que je vais faire ? Comment je vais me sortir de tout ça ? Et j'ai toujours eu beaucoup de synchronicité dans ma vie. Et un jour, je tombe sur une formation master en relations sociales. Et je savais que c'était une formation qui pouvait me mener ou me donner des... cartes supplémentaires pour devenir un groupe DRH. Et je m'étais dit, pourquoi pas faire cette formation. Donc là, c'est pareil, on m'a mis des bâtons dans les roues, on m'a refusé de partir en formation, on m'a refusé le financement. Du coup, j'ai trouvé le financement par moi-même. Donc, je faisais toujours attention aux synchronicités et le fait de voir cette formation relations sociales, je me suis dit que ça pouvait être une corde de plus à mon arc en tant que DRH pour évoluer plus tard. Et puis surtout, ça me donne un nouvel élan, tu vois. Et c'est clairement ce qui m'a sauvée à ce moment-là.
- Speaker #0
Alors justement…
- Speaker #1
Eh ben, dis donc !
- Speaker #0
Ce cocktail d'émotions, comme tu dis, le fait d'être attentive à cette synchronicité, c'est des choses que tu as commencé à faire parce que tu avais déjà travaillé sur toi et sur ta façon d'appréhender ton environnement suite à ce qui t'était passé ?
- Speaker #1
Alors,
- Speaker #0
à un moment donné, le boulot, c'est bien beau, mais je n'ai plus envie de vivre ces émotions-là où tu as essayé de comprendre et c'est comme ça que tu t'es formée. Dans quel sens tu l'as fait ?
- Speaker #1
Clairement, ce que j'ai vécu, c'était du harcèlement moral. La mise au placard, c'est du harcèlement moral. C'est en faisant ma visite médicale de reprise que le médecin du travail m'a mis ce mot-là sur la table parce qu'en fait, moi, j'ai pensé tout le long que c'était moi le problème. que j'avais fait quelque chose de mal, que je ne rentrais pas assez dans le moule. Je ne comprenais même pas ce qu'on me reprochait. Donc, c'est le médecin du travail qui a mis le mot là-dessus. Et au final, après, j'ai fait ma formation. Ça m'a ouvert l'esprit, ça m'a ouvert les yeux. Et après, j'ai commencé à aller voir une thérapeute qui m'a accompagnée parce que moi, je pleurais tous les jours. Je n'étais vraiment pas bien. J'étais vraiment au bord de la dépression. J'étais dans un état abominable. Et donc, je me suis fait accompagner par une thérapeute. et là ça a été le début de l'éveil on va dire, mais vraiment le tout tout tout début et c'est quand je suis partie de cette entreprise, où là j'ai commencé à mourir au coaching, au développement personnel à lire beaucoup de romans, développement personnel et c'est ça qui m'a éveillée en fait.
- Speaker #0
Alors justement comment t'as pu, parce qu'aujourd'hui c'est vrai que dans ta façon d'appréhender les choses aussi tes interventions ça va être sur le bien-être, j'aime dire en termes de management dans les entreprises par rapport aux équipes. Comment toi t'en es venue, je ne vais pas dire en faire peut-être ta marque de fabrique, mais être beaucoup plus à faire accepter ça parce qu'on comprend que toi l'ayant vécu, tu n'as pas forcément envie que ça se reproduise sur d'autres. Mais quand tu as des entreprises comme tu dis, très rouges, avec des résultats, des chiffres, il faut que ça fonctionne et qu'on soit productif. Comment tu as réussi avec le poste que tu occupais, à insuffler un petit peu à la fois, à tisser une toile bienveillante pour les collaborateurs et faire accepter ça parce qu'en fait, je vais te laisser aussi expliquer ce que tu as mis en place dans les entreprises parce que tu as donné les moyens de le faire. Comment tu as réussi à faire évoluer les mentalités, j'allais dire ?
- Speaker #1
Alors, c'est un parcours assez long de faire évoluer les cultures, les mentalités, mais dans tous les cas, il faut un soutien de la direction. Et moi, j'ai été recrutée. Donc, quand je suis partie de cette entreprise que je mentionnais tout à l'heure, je suis très vite J'ai vite été repérée par une autre boîte dans laquelle j'ai été DRH au niveau du groupe. Donc, à six levels, ce qui te permet de prendre les décisions pour tout le groupe et donc de ne pas simplement exécuter. Encore une fois, quand je dis simplement, ce n'est rien de négatif. C'est juste que dans mon propos, c'est de dire qu'il faut insuffler vraiment au niveau de la direction au plus haut. Et le PDG, en l'occurrence, il était OK d'avoir une politique. d'épanouissement professionnel, de leadership. Mon DG aussi, c'est eux deux qui m'ont recrutée. Et quand j'ai été recrutée, j'ai tout de suite mis sur la table qui j'étais, ce que je véhiculais, les valeurs que je voulais défendre. Et c'est justement ça qui a fait que le choix se penche vers moi. Parce que, ils m'ont dit, parmi les candidats qu'ils avaient, j'étais la seule à prôner autant de leadership au sein de l'entreprise. Et c'est grâce à cette culture de je deviens acteur de ma... carrière professionnelle au sein de mon entreprise, qui a fait qu'on a pu mettre en place des super actions qui ont eu des résultats sur la performance après.
- Speaker #0
Alors justement, et tes mots d'aide dans ce que tu dis, parce que de ce que tu expliques aussi, c'est que la politique que tu as pu mettre en place en termes de management des équipes, etc., a permis aussi d'une, d'améliorer le bien-être en entreprise, de limiter le burn-out, et surtout de permettre à des personnes qui t'avaient quitté l'entreprise de revenir dans cette entreprise. Donc ça, c'est vraiment quelque chose de fort parce que généralement, on est vécu en bon terme ou pas très bon terme. Quand on quitte une entreprise, on quitte une entreprise. Donc toi, tu as vraiment réussi à faire un truc, j'allais dire. pas improbable puisque ça a été réalisé, mais que des personnes se sentant très bien ont véhiculé l'image qui se passait dans l'entreprise au point que certains salariés sont revenus en se disant on va aller voir quand même de quoi ça parle. Alors justement, par rapport à tout ça, tout ce parcours riche, aujourd'hui, qu'est-ce que tu en retiens et de quoi tu es le plus fière Stéphanie ?
- Speaker #1
Alors qu'est-ce que je retiens, c'est qu'on peut tous transformer. La preuve, j'en suis la preuve vivante et je donne souvent mon exemple. pour ne pas parler d'autres personnes, puisque j'ai changé radicalement mon mode de pensée, mon mode de management, ma philosophie de vie de manière générale. Donc ça, c'est ce que je retiens, c'est que tout le monde peut changer s'il le décide et s'il active les bons leviers. Et de quoi je suis le plus fière ? C'est de la tournure que prend ma vie, parce que je prends des décisions, elles ne sont pas toujours bonnes, mais j'assume derrière et je corrige, et puis j'en reprends d'autres derrière. mais en tout cas Je suis fière de pouvoir dire aujourd'hui, je vis, je vois mes enfants, je suis en bonne santé, je suis un support pour mes enfants. Je trouve personnellement que je leur donne des bonnes valeurs et je le vois dans leur manière de grandir. Je vois qu'elles ne se laissent pas faire. Ce sont des filles qui sont douces et dures en même temps. Moi, j'ai été d'abord dure puis douce. Elles, elles incarnent les deux en même temps. Et je trouve que c'est super chouette. C'est une belle fierté de se dire. Je réussis ma vie sous ce spectre-là.
- Speaker #0
Et comme tu dis, dure, en fait, ce que j'allais ajouter, c'est en fait être capable de poser des limites. C'est vrai que j'allais dire à une époque, on grandissait les pains. Je ne fais rien contre la génération de mes parents qui sont peut-être un peu plus âgés que moi, mais c'est vrai qu'on ne se préoccupait pas forcément de comment ça se passait à l'école. Enfin, voilà, il y avait qu'aujourd'hui, c'est vrai qu'on fait attention à ce qui n'est pas de… Même le cadre à l'école, qu'il n'y ait pas de harcèlement, tout ça. Donc, on apprend aussi aux enfants. à savoir dire non, à poser des limites que nous, on n'a pas franchement appris. Donc, ça s'est répercuté aussi au niveau du boulot. Et voilà, des fois, tu suis des relations toxiques ou des management toxiques. Alors, justement, par rapport à ça, comment tu en es arrivé, peut-être avec un autre déclic, en tout cas, un autre step dans ta carrière, de passer de DRH d'un gros groupe international à je décide, tiens, à un moment donné, d'aller partager mon histoire et de monter sur scène en tant que conférencière. Comment ? Comment ça s'est passé et d'où c'est venu cette idée ?
- Speaker #1
Encore une fois, une synchronicité. C'est-à-dire qu'entre mes deux jobs, ceux que j'évoquais avant, c'est que j'ai fait une formation de conférencière professionnelle parce qu'avant de trouver mon poste de DRH, j'étais encore dans la nébuleuse. Qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je vais devenir ? Et quelles sont mes vraies compétences et talents ? Donc, j'avais fait tout un travail sur mes talents. J'avais demandé à des amis, des collègues de m'aider à identifier mes talents. Et notamment, il y avait la prise de parole en public et l'animation de réunion. Et après, je me dis, mais qu'est-ce que tu veux que je fasse de ça ? Ce n'est pas un métier. Le lendemain matin, j'ouvre LinkedIn et je vois « Devenez conférencière professionnelle » . Bam ! Synchronicité. Merci, je le prends. Je me suis inscrite le mois d'après à la formation. Et c'est comme ça que ça a démarré, en fait. Je me suis pris au jeu. J'ai trouvé ça super intéressant. Ça m'a plu comme exercice. Mais après, je suis allée dans ce poste de DRH. Et je faisais des conférences de temps en temps. Ça m'aidait à mieux m'exprimer à l'oral. Mais ce n'était pas mon métier en tant que thèse. Exactement. Et après, c'est quand je suis partie de cette entreprise où là, je me suis dit, en fait, c'est ma vocation. C'est la voie dans laquelle je veux aller parce que j'ai un vrai message fort à faire passer aux entreprises, au niveau du management notamment et par l'amour. Là, il faut que j'y aille à fond. Et ça m'a révélé aussi. parce que devenir conférencière, c'est un processus de développement personnel qui te enlève une couche de l'oignon à chaque fois que tu creuses. Je sais, oui, que tu sais.
- Speaker #0
Je suis une personne effective, moi.
- Speaker #1
Et c'est comme... J'ai fait une école de coaching avant. C'est la poursuite, tu vois. C'est vraiment, je continue d'enlever les feuilles et jusqu'à découvrir les failles pour que la lumière puisse vraiment bien passer.
- Speaker #0
Oui, et dans ce que tu dis aussi, ce qui est important pour les personnes qui nous écoutent, c'est que quand on est sur scène, on est sous le feu des projecteurs. Et ce n'est pas toujours évident, parce que pour être impactant, il faut de l'authenticité, il faut de la vérité et de la sincérité. Et quand on se met à nu, même si les gens pensent que c'est facile, on partage une histoire de nous, une part de nous. Et ce n'est pas forcément quelque chose qui est hyper évident à faire au début, de toute façon, et c'est aussi grâce à ça. qu'on s'est rencontrés, puisqu'on s'est rencontrés dans un réseau de conférenciers professionnels. Et ce qui est important aussi dans ce que tu véhicules, c'est que, et j'aime beaucoup, je trouve, et je vois l'heure qui tourne, mais la boucle est bouclée, c'est cette petite jeune fille timide, réservée, qui aujourd'hui, c'est aussi ça, le gap et le chemin que tu as parcouru, c'est complètement tétanisé, il fallait que je m'efface et j'étais timide. Et aujourd'hui, j'ose prendre ma place, je parle, je me... Je véhicule un message positif pour faire changer aussi les mentalités dans l'entreprise. Comment tu vis les choses aujourd'hui quand tu penses à cette petite jeune fille que tu étais très réservée et aujourd'hui la Stéphanie, maman, chef d'entreprise épanouie et conférencière que tu es ?
- Speaker #1
Ça prouve encore une fois que tout est possible et qu'on peut radicalement changer en fonction des synchronicités de notre environnement, des opportunités qu'on laisse ou qu'on attrape. Et si je pouvais lui parler à cette petite fille, je lui dirais, je te prendrai la main et viens, fais-moi confiance, on y va ensemble et tu vas tout déchirer.
- Speaker #0
Alors justement, tu as devancé ma question, mais j'allais justement te poser cette question-là. S'il y avait trois choses que tu aurais aimé entendre à l'âge de tes filles ou même plus jeune pour justement dépasser parfois ces façons maladroites qu'on a des étiquettes sur des enfants ou des adolescents ? ou même des salariés. Qu'est-ce que tu aurais aimé, toi et ton enfant, entendre qui t'aurait peut-être donné cette impulsion au-delà de te prendre par la main et de te dire que tu vas tout déchirer ? C'aurait été quoi ton conseil pour justement croire en toi et ne pas penser que c'est toi le bug, alors qu'en fait, ce n'était pas toi le bug, c'était juste la façon dont on t'avait appris qui n'était peut-être pas la bonne à l'époque.
- Speaker #1
Oui. Alors, trois. Le premier qui me vient tout de suite, c'est fais confiance à ta petite voix. Que tu as une petite voix, parce que moi, je ne savais même pas qu'on avait une intuition et tout ça. Je l'ai découvert vraiment bien plus tard. Donc, je lui aurais dit, tu as une petite voix à l'intérieur de toi. Écoute-la, c'est ton partenaire de vie. C'est le premier conseil. Deuxième conseil, c'est crois en l'amour. Il n'y a pas que le travail dans la vie. Il n'y a pas que la performance. Il y a aussi la famille, l'amour, l'amour de soi aussi qui te fera grandir. Et ça, je l'ai appris très tard aussi, de ne pas penser à dire je t'aime à certaines personnes, par exemple. Et puis le troisième, ose voir grand. C'est très cliché, tout le monde le dit. Mais osez voir grand, parce que de toute façon, on arrive assez facilement à se mettre des épines dans les pieds, et puis l'environnement nous en met aussi. Donc plus tu vois petit, plus... moins loin tu vas et plus tu verras haut et grand, avec toutes les épines que tu auras sur ton parcours, et plus tu iras loin.
- Speaker #0
Oui, au-delà de cliché ou pas cliché, ce n'est pas l'important, c'est que c'est surtout assumer son ambition. Aujourd'hui, avoir de l'ambition, ça fait peur ou ça peut amener des critiques, d'autant plus quand on est une femme, parfois, dans un certain secteur. Donc, c'est vraiment important ce que tu dis et merci vraiment pour le partage. Alors, aujourd'hui, tu es conférencière, professionnelle, tu interviens pour les entreprises. Je vais te laisser rappeler ta thématique et te laisser le mot de la fin par rapport à cette interview, comment tu as vécu les choses, puisque je vois que tu retournes et que ton temps est molestieux. Donc, je te laisse le mot de la fin et préciser un petit peu sur quoi tu interviens et je vais remettre toutes les informations pour retrouver Stéphanie, tes réseaux sociaux, etc. en commentaire sous l'interview.
- Speaker #1
Merci Anne-Sylvie, j'ai adoré ce moment, plein de tensibilité, comme quoi le corps parle encore malgré tout ce temps. Alors, Alors, le... thème de ma conférence, c'est le management inspiré par l'amour, justement, et comment on peut apporter de l'amour dans nos relations professionnelles. Avec le titre « Manager sans amour » , il y en a qui ont essayé. Voilà dans quelle thématique on peut me retrouver en entreprise. Et sinon, toute l'histoire racontée partiellement avec toi, c'est l'histoire de Nathalie qui est racontée dans le roman « Le secret est à l'intérieur » que j'ai écrit en 2021 et que j'ai eu la chance de lire.
- Speaker #0
et qui est vraiment, et c'est là aussi, je te disais quand je l'ai lu, il y a plein de points communs et voilà, je sais que la vie ne nous a pas mis sur notre chemin respectif par hasard donc merci infiniment Stéphanie merci pour ce moment, moi je vous dis à la semaine prochaine, à bientôt !