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Drepaland #9 Prise en charge des drépanocytaires aux urgences - Pr Jean-Benoît Arlet cover
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DREPALAND, le 1er podcast sur la Drépanocytose

Drepaland #9 Prise en charge des drépanocytaires aux urgences - Pr Jean-Benoît Arlet

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26min |23/01/2024
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Drepaland #9 Prise en charge des drépanocytaires aux urgences - Pr Jean-Benoît Arlet

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26min |23/01/2024
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Description

"De quoi avez-vous peur en tant que médecins quand vous apprenez que vous avez un patient drépanocytaire aux urgences ?"


‼️La drépanocytose, bien plus qu'une maladie génétique, plonge les patients dans des abysses de douleurs atroces : les crises vaso-occlusives. Certaines patientes drepanocytaires qui ont accouché vous diront que les douleurs des contractions, de l’accouchement sont bien inférieures à la douleur de la crise vaso-occlusive drepanocytaire. Soulager un patient drépanocytaire en crise vaso-occlusive, c’est recourir à des doses d’anti-douleur inhabituelles.

➡️"La douleur doit être soulagée sous 30 min," nous explique le Pr Jean-Benoît Arlet, praticien hospitalier à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris, APHP. Malheureusement, cette recommandation nationale et internationale n’est pas systématiquement appliquée : la prise en charge des patients est hétérogène, signifiant que certains patients endurent plusieurs heures de souffrance sans soulagement.


Dans cette discussion captivante avec notre invité, le Pr Jean-Benoît Arlet souligne l'urgence de soulager rapidement le patient : 👊"Frapper vite et fort" 👊en termes de prise en charge face à la douleur. Quelles sont les complications dangereuses auxquelles il faut être vigilant ? Quels sont les protocoles des centres de référence ? Et en tant que patient, quelles informations devons-nous donner aux urgences ? Nous explorons également le délicat équilibre entre anti-douleur et addiction, ainsi que l'état actuel de la prise en charge à domicile.

Aux urgences, il s’agit d’éteindre le feu douloureux qui consume le patient tout en étant vigilant sur les signes de gravité pouvant malheureusement entraîner de multiples complications voir le décès du patient: syndrome thoracique aigu, accident vasculaire cérébrales...

En fonction de la zone géographique, cette prise en charge standardisée dans les centres de référence ne l'est pas forcément dans les hôpitaux non référents pour la prise en charge de la drépanocytose. Or, tous les patients ne peuvent pas habiter à côté d’un centre de référence.

Cet épisode poignant appelle à une action politique concrète pour surmonter les inégalités territoriales dans la prise en charge des patients drépanocytaires.

Merci aux soignants et aux associations de patients qui oeuvrent quotidiennement pour améliorer le parcours de santé des personnes malades.


@ Drepaland nous avons une mission : donner à la drépanocytose la visibilité qu'elle mérite. Abonnez-vous à ce podcast pour ne pas manquer les prochaines thématiques ! Et laissez-moi et mettez 5 étoiles sur la plateforme d'écoute de votre choix!🌈💙


Très bonne écoute!


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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"De quoi avez-vous peur en tant que médecins quand vous apprenez que vous avez un patient drépanocytaire aux urgences ?"


‼️La drépanocytose, bien plus qu'une maladie génétique, plonge les patients dans des abysses de douleurs atroces : les crises vaso-occlusives. Certaines patientes drepanocytaires qui ont accouché vous diront que les douleurs des contractions, de l’accouchement sont bien inférieures à la douleur de la crise vaso-occlusive drepanocytaire. Soulager un patient drépanocytaire en crise vaso-occlusive, c’est recourir à des doses d’anti-douleur inhabituelles.

➡️"La douleur doit être soulagée sous 30 min," nous explique le Pr Jean-Benoît Arlet, praticien hospitalier à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris, APHP. Malheureusement, cette recommandation nationale et internationale n’est pas systématiquement appliquée : la prise en charge des patients est hétérogène, signifiant que certains patients endurent plusieurs heures de souffrance sans soulagement.


Dans cette discussion captivante avec notre invité, le Pr Jean-Benoît Arlet souligne l'urgence de soulager rapidement le patient : 👊"Frapper vite et fort" 👊en termes de prise en charge face à la douleur. Quelles sont les complications dangereuses auxquelles il faut être vigilant ? Quels sont les protocoles des centres de référence ? Et en tant que patient, quelles informations devons-nous donner aux urgences ? Nous explorons également le délicat équilibre entre anti-douleur et addiction, ainsi que l'état actuel de la prise en charge à domicile.

Aux urgences, il s’agit d’éteindre le feu douloureux qui consume le patient tout en étant vigilant sur les signes de gravité pouvant malheureusement entraîner de multiples complications voir le décès du patient: syndrome thoracique aigu, accident vasculaire cérébrales...

En fonction de la zone géographique, cette prise en charge standardisée dans les centres de référence ne l'est pas forcément dans les hôpitaux non référents pour la prise en charge de la drépanocytose. Or, tous les patients ne peuvent pas habiter à côté d’un centre de référence.

Cet épisode poignant appelle à une action politique concrète pour surmonter les inégalités territoriales dans la prise en charge des patients drépanocytaires.

Merci aux soignants et aux associations de patients qui oeuvrent quotidiennement pour améliorer le parcours de santé des personnes malades.


@ Drepaland nous avons une mission : donner à la drépanocytose la visibilité qu'elle mérite. Abonnez-vous à ce podcast pour ne pas manquer les prochaines thématiques ! Et laissez-moi et mettez 5 étoiles sur la plateforme d'écoute de votre choix!🌈💙


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➡️"La douleur doit être soulagée sous 30 min," nous explique le Pr Jean-Benoît Arlet, praticien hospitalier à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris, APHP. Malheureusement, cette recommandation nationale et internationale n’est pas systématiquement appliquée : la prise en charge des patients est hétérogène, signifiant que certains patients endurent plusieurs heures de souffrance sans soulagement.


Dans cette discussion captivante avec notre invité, le Pr Jean-Benoît Arlet souligne l'urgence de soulager rapidement le patient : 👊"Frapper vite et fort" 👊en termes de prise en charge face à la douleur. Quelles sont les complications dangereuses auxquelles il faut être vigilant ? Quels sont les protocoles des centres de référence ? Et en tant que patient, quelles informations devons-nous donner aux urgences ? Nous explorons également le délicat équilibre entre anti-douleur et addiction, ainsi que l'état actuel de la prise en charge à domicile.

Aux urgences, il s’agit d’éteindre le feu douloureux qui consume le patient tout en étant vigilant sur les signes de gravité pouvant malheureusement entraîner de multiples complications voir le décès du patient: syndrome thoracique aigu, accident vasculaire cérébrales...

En fonction de la zone géographique, cette prise en charge standardisée dans les centres de référence ne l'est pas forcément dans les hôpitaux non référents pour la prise en charge de la drépanocytose. Or, tous les patients ne peuvent pas habiter à côté d’un centre de référence.

Cet épisode poignant appelle à une action politique concrète pour surmonter les inégalités territoriales dans la prise en charge des patients drépanocytaires.

Merci aux soignants et aux associations de patients qui oeuvrent quotidiennement pour améliorer le parcours de santé des personnes malades.


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➡️"La douleur doit être soulagée sous 30 min," nous explique le Pr Jean-Benoît Arlet, praticien hospitalier à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris, APHP. Malheureusement, cette recommandation nationale et internationale n’est pas systématiquement appliquée : la prise en charge des patients est hétérogène, signifiant que certains patients endurent plusieurs heures de souffrance sans soulagement.


Dans cette discussion captivante avec notre invité, le Pr Jean-Benoît Arlet souligne l'urgence de soulager rapidement le patient : 👊"Frapper vite et fort" 👊en termes de prise en charge face à la douleur. Quelles sont les complications dangereuses auxquelles il faut être vigilant ? Quels sont les protocoles des centres de référence ? Et en tant que patient, quelles informations devons-nous donner aux urgences ? Nous explorons également le délicat équilibre entre anti-douleur et addiction, ainsi que l'état actuel de la prise en charge à domicile.

Aux urgences, il s’agit d’éteindre le feu douloureux qui consume le patient tout en étant vigilant sur les signes de gravité pouvant malheureusement entraîner de multiples complications voir le décès du patient: syndrome thoracique aigu, accident vasculaire cérébrales...

En fonction de la zone géographique, cette prise en charge standardisée dans les centres de référence ne l'est pas forcément dans les hôpitaux non référents pour la prise en charge de la drépanocytose. Or, tous les patients ne peuvent pas habiter à côté d’un centre de référence.

Cet épisode poignant appelle à une action politique concrète pour surmonter les inégalités territoriales dans la prise en charge des patients drépanocytaires.

Merci aux soignants et aux associations de patients qui oeuvrent quotidiennement pour améliorer le parcours de santé des personnes malades.


@ Drepaland nous avons une mission : donner à la drépanocytose la visibilité qu'elle mérite. Abonnez-vous à ce podcast pour ne pas manquer les prochaines thématiques ! Et laissez-moi et mettez 5 étoiles sur la plateforme d'écoute de votre choix!🌈💙


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