Speaker #0et bienvenue à le style heureux neuzer honneur dans ce nouvel épisode du 5 km à l'ultra trail podcast qui partagent des conseils pour que vous puissiez courir et atteindre vos objectifs personnels dans la course à pied Et bonjour les amis, bienvenue dans ce nouvel épisode du 5 km à l'Ultra Trail, j'espère que tu vas bien, que vous allez bien dans cette nouvelle semaine. Bon, de quoi je vais te parler ? Bah écoute, déjà j'enregistre cet épisode, il n'est pas très tard pour moi, donc voilà, 14h15, l'après-midi, je suis en forme, ça s'entend peut-être dans ma voix, j'ai un petit peu plus de pêche, je sais pas, j'ai l'impression d'avoir un peu plus de pêche. Alors, avant de te parler du sujet qui va t'intéresser très certainement, ou pas, j'espère du moins, Bah voilà, moi je suis content d'avoir eu en fait de la neige ce week-end, je sais pas si tu as suivi ou pas, mais en tout cas c'était cool, je me suis réveillé samedi matin avec 3-4 cm de neige et du coup j'en ai profité pour aller courir dans la neige et après faire une balade avec madame et les chiens, qui sont partis d'ailleurs, ils sont barrés, bon ils sont revenus, mais c'est vrai que c'est assez énervant. Et du coup, c'était hyper sympa. Sincèrement, c'était cool. Ça permet de se croire un petit peu enfin en hiver et pas juste de la flotte, de la pluie, du froid où c'est un temps, j'ai envie de dire, mi-figue, mi-raisin, mais plutôt dégueulasse que mi-figue, mi-raisin. Bref, ça m'a fait un petit week-end sympa. Là, j'enregistre et je vais aller faire ma sortie mi-longue, on va dire, une heure et demie. Là, tout à l'heure, il ne pleut pas, il fait encore jour, je vais en profiter. Bon, ça pique un peu, enfin ça pique, il fait 7 degrés, donc c'est pas non plus la mort, évidemment, mais il y a un léger vent et c'est là où il faut se couvrir. Bref, qu'est-ce que je veux, le sujet dont je veux te parler ? Je parle très mal français là, aujourd'hui. Alors, écoute, j'ai eu une réflexion d'un internaute qui m'a dit, écoute, finalement, de manière générale, est-ce qu'il faut en chier pour progresser ? pour parler comme il a écrit ? C'est une bonne question. Et en fait, ça m'a rappelé à mes tout débuts. Est-ce qu'il faut s'entraîner dur, courir vite, se faire mal pour progresser ? Ah, c'est une belle question. Et je pense que c'est l'un des sujets, des éléments qui justifient la plupart des blessures en fait. qu'on fait les premières années, une fois qu'on a essuyé pas mal de blessures peut-être, on a commencé un petit peu à apprendre sur soi, sur ce qui fonctionne pour nous et pas forcément pour les autres, on a tous des fonctionnements différents, c'est normal, on a des vies différentes, juste le temps d'aller courir n'est pas le même. et qu'on ne parle pas de motivation comme quoi on peut aussi se lever à 6h et blablabla, non, on a chacun des vies différentes j'ai pas mal de coachés qui sont infirmiers, infirmières et oui c'est compliqué de se trouver aussi des créneaux pour courir 4, 5, 6 fois dans la semaine, donc déjà parfois 3 fois c'est bien suivant les semaines mais du coup j'ai l'impression que moins on court souvent et plus on a envie de se faire mal plus on a envie de courir vite, plus on a envie de transpirer, pour, toujours dans cette optique, de progresser. Alors est-ce que c'est justifié ou pas ? Moi je le comprends évidemment que moins on court et plus on se dit il faut que je ne rattrape pas le temps perdu, mais si je cours cool là, finalement ça ne va rien m'apporter. Et cette façon de penser forcément c'est quand on n'est pas au sujet, qu'on n'est pas informé. des qualités, des avantages de l'endurance fondamentale. Alors je ne dis pas qu'il faut courir tout le temps en endurance fondamentale pendant toute ta vie, évidemment, mais il faut surtout courir en endurance fondamentale quand on commence, quand on reprend l'entraînement, après une blessure, après une course. Les intensités ne sont à mettre que, j'ai envie de dire, au dernier moment. D'abord la fréquence, ensuite le volume. et à la fin, l'intensité. Le troisième pilier de la progression, c'est l'intensité, mais ça ne vient qu'après. Parce que si tu construis une maison sur des fondations qui ne sont pas solides ou sur un sol qui se casse la gueule tout mou, ta maison, tu vas mettre les pierres, tu vas mettre les pierres, ça va être de plus en plus lourd et ça va se casser la figure. C'est à peu près ça. Tu vas mettre de l'intensité, tu n'auras pas pris le temps de courir suffisamment longtemps en endurance fondamentale. peut-être toi, en respectant les, je sais pas, je vais dire au hasard les 80% d'endurance fondamentale, par exemple, ou t'en approcher, à la place de ça, tu cours trois fois, mais tu fais deux fractionnés, et puis une sortie un petit peu footing, tu vois, un footing plus plus, bon ben finalement, ton endurance fondamentale, elle se prend des claques, t'as pas le volume suffisant en coulatitude, j'ai envie de dire, pour permettre à ton corps de progresser sans se fatiguer sur tout ça. Donc oui, au début, tu vas progresser. Oui, tu vas progresser, tu vas sentir courir vite, ça va être cool. Vraiment, tu vas franchir un petit step. Mais ton step, en fait, il va vite s'arrêter. Je te laisse 3-4 semaines à t'entraîner comme ça, surtout sans te connaître en fait. Si tu débutes ou tu reprends après, voilà. Si tu as l'habitude de te blesser, pose-toi la question de savoir pourquoi je me blesse. En même temps, tu dois le savoir. Mais il faut l'intellectualiser, le digérer et se dire, OK, quelle solution je peux apporter pour éviter de me blesser parce que je sais que j'ai du mal à me freiner. Bon, tu peux faire appel à moi pour te freiner. T'inquiète, je serai là pour te freiner. Je suis un coach bienveillant, mais j'ai tendance à dire les choses telles qu'elles doivent être dites selon moi. Évidemment, il n'y a pas qu'une seule vérité. Mais du coup, oui, tu vas progresser, mais tu vas aussi te fatiguer à courir comme ça vite. Alors vite, pas forcément vite tout le temps en fait. Je sais qu'il y en a qui m'ont posé des questions en disant je ne comprends pas, je commence la course à pied, je sors trois fois dans la semaine, qu'en endurance fondamentale ? Et là, je suis fatigué, je n'y arrive plus. Et quand je leur ai posé la question, enfin je lui ai posé la question, tu sors combien de temps ? Et il m'a dit, je sors une heure et demie, une heure et demie à chaque fois. Et là, je lui ai dit, mais non. Non, non, ok, tu sors peut-être en endurance fondamentale, et ça reste à voir, parce que c'est une allure vraiment à part entière, et quand on débute, l'endurance fondamentale, c'est pas ce qui nous vient forcément en tête. On s'imagine pas pouvoir courir sans être essoufflé, surtout au début, en fait. Mais du coup, pour en revenir, une heure et demie, même en endurance fondamentale, quand tu débutes, et même pas quand tu débutes, même après, trois fois dans la semaine... forcément l'intensité se fait par la longueur de ta sortie. Non pas par ta vitesse, mais simplement la longueur de ta sortie en fait une sortie intensive. Donc il faut aussi, voilà, c'est pas forcément courir vite. Alors oui, au début, on sort pas une heure et demie. Donc on sort quoi, 40, 45, une heure, et on envoie un petit peu du pâté, on est en footing plus plus, ou on fait du fractionné, donc oui, tu vas progresser. mais tu vas vite aussi stagner, voire te blesser. Donc, alors, est-ce que d'une manière générale, est-ce qu'il faut en chier pour progresser ? Non, non et non. Non, pas physiquement, peut-être en chier mentalement, pour te freiner. C'est essentiel que la tête dirige ton entraînement et pas tes émotions et pas ton corps forcément. C'est bien quand on se sent cool, on se sent en forme. Donc on a envie de courir vite, on a envie de courir plus longtemps, d'en profiter, on se dit pourquoi finalement je me freinerais. Moi aussi, je ne me suis jamais freiné au début. Là depuis un petit moment, ok, je commence à me connaître. Il faut savoir, et c'est ce que je dis à mes coachés, quand je les prépare, je leur dis attention, c'est pas parce qu'à un moment tu vas te sentir bien qu'il faudra envoyer du pâté et faire ta course avant le jour J. Parce que moi je te prépare sur... ta course, parce qu'elle a une importance particulière pour toi, parce que c'est une grosse course, tu mets de l'investissement financier et du temps aussi, donc autant la réussir mais du coup, oui, tu seras en forme peut-être un mois avant mais c'est pas parce que tu seras en forme sur une sortie longue qu'il faudra envoyer du pâté et y aller à fond, non non, il y a des périodes où tu vas avoir, pas une surcharge mais des semaines d'entraînement bien calées, bien volumineuses peut-être Mais il y a des semaines où, ok, tu seras plus cool. Et ces semaines-là, il faut rester cool. En fait, l'entraînement, c'est des cycles. Et ça, ces cycles-là, il faut y penser un petit peu avant. Pas pendant, pas quand tu es dedans. C'est très difficile de lever la tête à un moment, j'allais dire du guidon, mais de lever la tête, de prendre de la hauteur et de se dire, bon là, je commence à fatiguer. Pourquoi ? Ok, là, il faut que je fasse une petite semaine de repos. et après que je fasse trois semaines un petit peu plus pushy, mais d'une manière progressive, ça, ça se réfléchit. Donc, tu vois que pour progresser, suivant ton niveau, si tu es débutant, que tu reprends la course à pied, si tu as une blessure ou un arrêt tout simplement, forcément, il faut respecter les trois piliers, à mon sens, de la progression. C'est-à-dire d'abord la fréquence. Tu sors plus souvent, moins longtemps, mais plus souvent. 3, 4, 5 fois peut-être, mais juste 25, 30 minutes. Après, tu augmentes ton volume, donc tu sors plus longtemps. Voilà. Et après, tu mets de l'intensité. Alors, plus longtemps, ce n'est pas deux heures non plus. Et après, tu mets, enfin, ça peut, en sortie longue. À la fin, tu rajoutes l'intensité. L'intensité, c'est du cardio. De la fractionner sur piste, fractionner en côte, sortie longue un petit peu variée. Voilà. Ça, c'est des séances intensives, mais tu rajoutes ça à la fin quand, ok, tu as établi ton ta base foncière, j'ai envie de dire, les fondations de ta maison, elles sont établies et tu peux construire dessus. Tu peux, voilà, tu peux rajouter des pièces, tu peux développer ta capacité, pour revenir au running, ta capacité de courir plus longtemps en étant en meilleure forme et peut-être courir plus vite et plus longtemps. Mais ça, ça y va petit à petit. Il faut surtout se laisser du temps. Et c'est compliqué de se laisser du temps quand le corps te dit vas-y fonce, vas-y fonce. Et il y a un moment où le corps dit vas-y arrête-toi. Voilà, alors généralement, il t'envoie des signaux. Et malheureusement, vu qu'on est dans une spirale un peu positive, même si on reçoit ces signaux, bon ben, on ne respecte pas forcément, on ne veut pas les voir, on se dit, ça va le faire. Et puis non, il y a un moment où ça ne le fait pas et du coup, là, ce n'est plus des signaux qu'il t'envoie, c'est un stop direct. Tu veux accélérer, bim, tu as mal au genou, tu as mal à la cheville, généralement c'est le genou. Ce genre de choses, c'est très frustrant, mais je pense que tout le monde y passe parce que ça fait partie de notre évolution. Même si je te le dis, c'est comme tout, il faudra que tu expérimentes parce que là, je parle beaucoup d'émotion. La course à pied, c'est quand même beaucoup d'émotion et c'est pour ça qu'il y en a qui font confiance à des coachs, qui font appel à des coachs comme les miens pour se détacher un petit peu de l'émotion. afin de structurer leur entraînement. Quand ils payent quelqu'un pour recevoir des séances avec les infos qui vont avec, ok, j'ai payé quelqu'un, je l'écoute. Quand on ne paye personne, finalement, on a tendance à faire un petit peu comme on veut. Et le fait qu'ils me fassent confiance, qu'ils reçoivent leurs séances, par exemple le samedi-dimanche, avec les instructions que je les aide aussi toute la semaine, bon ben... Ok, ils m'écoutent et limite, c'est bien, ça les freine. Déjà, un, ils savent que c'est bien pour eux. Bon, parfois, ils débordent. Parfois, ils débordent. Mais ce n'est pas grave, je ne leur en veux pas. C'est normal, ça fait partie de l'émotion. Et puis, j'ai envie de dire, parfois, on ne maîtrise pas nos sorties. Quand je marque deux heures, elle se reconnaîtra peut-être d'ailleurs, deux heures de sortie et qu'on fait deux heures et demie dans la boue avec du dénivelé, bon, c'est des choses qui arrivent. Voilà, il n'y a pas mort d'homme. Après, il faut peut-être réadapter l'entraînement qui suit derrière. mais c'est ok donc voilà j'ai perdu le fil, c'est pas grave donc oui, faire confiance à quelqu'un c'est se détacher en fait de notre émotion même s'il faut la transmettre et c'est ce que je demande à mes coachés, comment tu te sens à l'issue des séances ? comment tu te sens à l'issue des séances ? est-ce que tu es fatigué ? parce que si j'ai pas ces retours là finalement c'est juste un enchaînement de séances et puis je sais pas comment ils sont donc ça c'est pas bon donc pour en revenir In fine, pour répondre à la question, de manière générale, est-ce qu'il faut en chier trois petits points pour progresser ? Non, non et non. Maintenant, je n'ai pas dit que c'était facile non plus. Ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Ça reste compliqué. C'est pour ça que oui, il faut connaître son pourquoi. Oui, il faut connaître un peu son niveau, là où on veut aller et se laisser le temps. Ne pas viser trop dès le départ. Sinon, tu vas risquer de te griller et d'engendrer une blessure qui va te pourrir l'existence pendant des mois et des mois. Donc, progressivité, il n'y a pas besoin de transpirer à grosses gouttes pour progresser. J'ai des dizaines d'exemples à te donner. Et clairement, c'est même contre-productif de croire qu'il faut courir vite, surtout au début, pour progresser. Parce que... Moi, je n'aimais pas courir. Alors, j'avais le goût de l'effort. Ça tombait bien. Mais il y en a qui n'ont pas le goût de l'effort, qui se mettent quand même à la course à pied. Typiquement, ma femme, elle se met à la course à pied, mais elle n'aime pas ça. Mais elle continue parce qu'elle sait que c'est bien pour elle. Elle sent que c'est bien pour elle. Mais clairement, si je lui donnais des séances d'entraînement où elle transpirait, où elle se rentrait dedans, je pense qu'elle aurait déjà arrêté. Parce que... Juste le fait de repenser à la séance suivante, elle sait qu'elle va être dans le dur, qu'elle va être dans le mal, et clairement la motivation, à un moment il n'y en a plus, et pour avoir une discipline, ça vient avec le temps la discipline, tout le monde n'est pas fait forcément aussi pour courir. pour courir tout simplement ce que je dis là c'est peut-être faux d'ailleurs mais il faut aimer courir moi je sais qu'il y a des sports que j'aime pas du tout et tu me feras pas faire un sport que j'ai pas envie et le running c'est un sport c'est un sport qui est accessible évidemment mais qui est quand même faut aimer, moi j'aimais pas ça j'avais pas la motivation et puis j'ai trouvé ma motivation à l'époque donc voilà Mais quand t'as pas trouvé véritablement une grosse motivation, comme ma femme, bah oui oui, il faut rester cool. Mais même quand t'en as une, il faut rester cool, mais du coup ça te permet de plus apprécier les sorties, de moins les subir. Mais si je lui donnais des sorties un peu pushy à chaque fois, je pense qu'on aurait déjà divorcé. Donc bon voilà, bref. Tu auras compris l'idée de cette capsule. Donc d'une manière générale, non. Non, il y a un moment où oui, ok, tu te rentres dedans, il n'y a pas de problème, mais tu as mis toutes les conditions pour te rentrer dedans. Et pas juste au début à sortir trois fois comme une balle parce que tu te sens bien et il y a un moment où tu ne vas plus te sentir bien et pouf. Et tu vas risquer d'arrêter tout simplement, de te démotiver et de passer à autre chose. Ce qui serait quand même relativement dommage parce que le running, le trail, c'est quand même quelque chose qui est... C'est vraiment top pour se connaître. Voilà, soi-même, pas le voisin, mais soi-même. On apprend sur soi beaucoup plus qu'en lisant des trucs. Voilà, il faut expérimenter. C'est l'effort qui nous fait transmettre des émotions, on rencontre des gens, ce que je n'aurais pas pu vivre, en fait, si je ne m'étais pas mis à la course à pied. Donc, je suis extrêmement content d'avoir eu la présence d'esprit, il y a plus de 10 ans maintenant, de me mettre à la course à pied au trail. Bon, sur ce, les amis, allez je vous souhaite une très bonne journée merci de vos écoutes en tout cas ça me fait extrêmement plaisir n'hésitez pas à en parler sur les réseaux et puis de me laisser un petit commentaire sur les plateformes de diffusion des podcasts Deezer, Apple, Spotify je vais y arriver, pas l'oublier et puis on se retrouve après demain pour un prochain épisode et demain pour la communauté voilà allez je vous laisse ciao ciao bonne journée